Podcasts about haut commissaire

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ONU Info

De retour de sa visite d'une semaine en Haïti, l'expert du Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU sur la situation en Haïti, décrit la terreur qui règne à Port-au-Prince, sous l'emprise des gangs.« L'ambiance est vraiment terrible. Les gens ont peur. Il y a une atmosphère vraiment stressante. Les gangs entourent maintenant toute la capitale. La capitale est vraiment une île, isolée du reste du pays, par air, par terre, par la mer… Donc on vit comme ça, sans savoir quand un gang va venir », explique William O'Neill dans les studios d'ONU Info.Une situation d'autant plus navrante que l'expert estime que mettre un terme à la crise haïtienne est « faisable ».Comment ?Il appelle à doter la Mission multinationale d'appui à la sécurité (MMAS) de l'équipement de tous ses effectifs et du matériel adéquat ; à lever des sanctions contre « les hommes en cravate et les femmes en col blanc », les oligarques derrière les gangs ; et à mettre en œuvre l'embargo sur les armes.« Si les gangs n'ont pas l'appui de la population, pas de munitions, pas d'armes :  ils vont perdre leur pouvoir très vite », explique M. O'Neill. « Donc si l'on fait ces trois choses avec beaucoup de rigueur et d'envergure – mission multinationale, sanctions, embargo – à mon avis ça peut être réglé en quelques mois ».(Interview :  William O'Neill, Expert du Haut-Commissaire aux droits de l'homme sur la situation en Haïti ; propos recueillis par Cristina Silveiro)

Chronique de Mamane
Haut-Commissaire...

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 2:53


Quand il n'y a plus de place au gouvernement, on te nomme Haut-Commissaire. 

Chronique de Mamane
Haut-Commissaire...

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 2:53


Quand il n'y a plus de place au gouvernement, on te nomme Haut-Commissaire. 

Invité Afrique
Romdhane Ben Amor: «Il y a une mobilisation nationale en Tunisie, malgré le climat de peur»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 7:50


En Tunisie, les défenseurs des droits de l'homme se réjouissent de la libération, la semaine dernière, de quatre détenus politiques. Mais pour eux, c'est l'arbre qui cache la forêt. Plusieurs dizaines d'autres figures de l'opposition et de la société civile restent en prison, notamment pour avoir soutenu des migrants. Aujourd'hui, plusieurs ONG tunisiennes interpellent le président Kaïs Saïed, mais aussi la Première ministre italienne, Giorgia Meloni. Romdhane Ben Amor est le porte-parole du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES). En ligne de Tunis, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : La semaine dernière, quatre opposants et militants pour les droits de l'homme ont été libérés. Est-ce que c'est une bonne nouvelle ?Romdhane Ben Amor : Bien sûr, les libérations sont toujours des bonnes nouvelles. La liberté est une chose qui nous satisfait, bien sûr. Surtout pour des personnes qui sont détenues depuis des mois. Mais ce n'est pas le signe d'une ouverture de la part de la présidence de la République en Tunisie. Ce sont plutôt des actions qui ont anticipé les réunions du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, où la Tunisie sera aussi convoquée. C'est donc une action qui a anticipé un peu les critiques. Ce jeudi, on n'était pas très satisfait de ce qui s'est passé parce que le tribunal de Tunis a refusé la libération de personnes qui travaillent dans des ONG d'aide aux migrants.Il y a ces quatre figures tunisiennes qui viennent d'être libérées, mais combien d'autres restent en prison ?Tout d'abord, il y a des dizaines de décideurs politiques qui sont encore en prison dans des affaires de complot. On a aussi des dizaines de décideurs, ou bien des gens qui ont travaillé dans des ONG surtout liées à la migration, qui sont encore en prison. Ils ont dépassé aujourd'hui les 300 jours de détention. On a malheureusement des dizaines de jeunes qui sont en prison parce qu'ils ont juste critiqué la situation politique, économique ou bien sociale par le fameux décret 54 qui est maintenant le plus utilisé pour faire taire toutes les voix qui critiquent la situation.Vous parlez du décret 54. C'est ce décret présidentiel de septembre 2022 qui vise officiellement à lutter contre les fakes news, les fausses informations, et qui est à l'origine des poursuites judiciaires actuelles contre quelque 400 personnes. Parmi elles, il y a deux figures de la société civile : l'ancien conseiller du Haut-Commissaire aux réfugiés, Antonio Guterres, il s'agit bien sûr du grand diplomate Mustapha Djemali. Et puis la directrice de Terre d'asile Tunisie, Sherifa Riahi, qui a été arrêtée l'année dernière, deux mois après son accouchement. Pourquoi cet acharnement contre ces personnalités ?Kaïs Saïed, quand il a fait son discours raciste le 21 février 2023 envers les migrants, a parlé d'un complot contre l'État tunisien pour changer la composition démocratique. Alors, les organismes de l'État ont mobilisé pour prouver ces propos de Kaïs Saïed et pour dire qu'il y avait un vrai complot, surtout au niveau de la situation avec les migrants. L'État a été mobilisé après une réunion du Conseil de sécurité nationale, en mai 2024. Ils ont surtout visé les ONG qui travaillent pour soutenir les migrants. Ils ont donc visé Mustapha Djemali, Abdelrazek Krimi du Conseil tunisien des réfugiés, Iyadh Bousselmi, Sherifa Riahi, Mohamed Joô de Terre d'asile Tunisie, Saadia Mosbah de l'association Mnemty et les autres. Donc, à travers ces propos, Kaïs Saïed dit qu'il y a un vrai plan et que ce plan-là vient des gens qui ont des relations avec l'étranger. Quand on parle de Mustapha Djemali ou par exemple de Terre d'asile, ce sont pour Kaïs Saïed les stéréotypes qui nourrissent sa narration. Et aussi pour lui, ce sont les gens qui sont impliqués d'une manière ou d'une autre dans ce complot.Pensez-vous que la mobilisation tunisienne et internationale pour ces personnalités, comme Mustapha Djemali par exemple, peut convaincre les autorités de décider une mesure de clémence ?Tout d'abord, il faut mentionner qu'il y a une mobilisation nationale en Tunisie, malgré le climat de peur. Donc, il y a toujours des associations, des militantes et des militants qui essayent de se mobiliser et de faire des actions pour faire pression, pour demander et exiger la libération des détenus, qu'ils soient des politiques ou bien des détenus de la société civile. Malheureusement, sur le plan international, pour nous, on est déjà assez indignés par la position de l'Union européenne. Au moment où Kaïs Saïed fait la répression contre les migrants et la société civile, on voit beaucoup de dirigeants européens qui viennent en Tunisie, qui saluent la Tunisie pour ses efforts menés pour la lutte contre la migration non réglementaire. Il y a donc une complicité aussi de la part de beaucoup de dirigeants européens.Et quand vous parlez de la complicité de certains dirigeants européens, à qui pensez-vous ?On pense donc à Giorgia Meloni qui a créé cette alliance. On a vu ce qu'a fait Giorgia Meloni, ce qu'a fait le ministère italien des Affaires étrangères, qui est maintenant le porte-parole de Kaïs Saïed dans les instances pas seulement européennes, mais les instances internationales.

Invité Afrique
Reed Brody: «Le président Bazoum est l'otage d'une junte qui s'en sert comme d'un bouclier humain»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 7:10


« Les privations de liberté de Mohamed Bazoum et de Hadiza Bazoum sont arbitraires », affirme l'ONU, qui demande la « libération immédiate » de l'ancien président du Niger et de son épouse. Le couple est séquestré à Niamey depuis le putsch du 26 juillet 2023. Aujourd'hui, ce couple retient l'attention du groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire, qui est sous la tutelle du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, à Genève. Comment peut réagir la junte militaire au Niger ? L'Américain Reed Brody appartient au collectif des avocats qui défendent le président déchu. RFI : Comment réagissez-vous à cette décision du groupe de travail de l'ONU ? Reed Brody : C'est une grande victoire. Le groupe de travail, après une procédure contradictoire, a rejeté les explications bancales des putschistes et a exigé la libération immédiate du président Bazoum. Il a dit que la détention du président Bazoum et de son épouse est dépourvue de toute base légale et viole le droit international. Donc je pense que, venant de l'ONU, c'est une décision qui a beaucoup de force. La junte a quitté la Cédéao, mais je la vois mal quitter l'ONU.À l'origine de cette décision, il y a donc un mémoire que votre collectif d'avocats a adressé à l'ONU. Celle-ci a alors envoyé un questionnaire aux autorités du Niger. Qu'est-ce que ces autorités ont répondu ? Elles ont dit que le président Bazoum complotait avec les ennemis du Niger sous le couvert de la Cédéao pour déstabiliser le pays. Mais le groupe de travail a répondu, en fait, que si tel était le cas, il fallait inculper le président Bazoum. Je rappelle que cela fait 18 mois que le président Bazoum et sa femme sont détenus sans inculpation, dans des conditions extrêmement difficiles, enfermés dans une aile isolée de la résidence présidentielle. Mais il n'y a aucune charge qui pèse contre eux. Donc le groupe de travail a bien vu qu'il n'y avait pas de base qui justifiait leur détention.D'ailleurs, il faut dire que le groupe de travail s'est dit « préoccupé » par les conditions mêmes de leur détention et ils sont d'ailleurs enfermés à seulement quelques dizaines de mètres de leur geôlier, le général Abdourahamane Tiani. Donc on peut dire que le président Bazoum est l'otage d'une junte qui s'en sert comme d'un bouclier humain. Et depuis la confiscation de son téléphone en octobre 2023, ils sont privés de tout contact avec le monde extérieur, y compris leur famille et nous, leurs avocats. Avant, je pouvais parler avec le président Bazoum, d'ailleurs, j'en ai profité pour le connaître un peu sa détermination, son engagement. Mais depuis octobre 2023, il n'y a qu'un médecin qui leur rend visite pour apporter la nourriture et des médicaments. Sinon rien.Alors le groupe de travail de l'ONU demande la libération de Mohamed Bazoum et de son épouse, mais il n'a évidemment aucun moyen de contrainte. Comment peut-il convaincre les autorités militaires de Niamey de donner suite à sa requête ? C'est vrai que nous sommes face aux gens qui bafouent le droit international. La junte a déjà ignoré la décision de la Cour de justice la Cédéao. Mais le monde observe, et un refus de se conformer à cette injonction onusienne ne ferait qu'aggraver l'isolement des putschistes. Il y a d'ailleurs une procédure de suivi. Le gouvernement du Niger doit informer le groupe de travail des mesures prises pour se conformer à la décision. Il y a un vice-président du groupe de travail qui est chargé du suivi et le groupe de travail pourrait informer le Conseil des droits de l'homme de l'ONU des mesures prises par la junte.Est-ce qu'il y a des précédents, c'est-à-dire des prisonniers politiques qui ont été libérés, grâce, notamment, à l'action de ce groupe de travail de l'ONU ?Ah oui, il y en a des centaines dans le monde. Je pense à mon ami Michel Thierry Atangana au Cameroun, que vous connaissez, qui avait passé 17 ans en prison. Il y a une décision du groupe de travail fin 2013 qui a demandé sa libération et celle de Titus Edzoa et ils ont été libérés en février 2014. Il y a aussi le cas de Karim Wade au Sénégal. Il y a une décision du groupe de travail en 2015, il a fallu attendre 2016 pour qu'il soit libéré. Il y en a beaucoup.Est-ce à dire que cette instance de l'ONU peut être écoutée par le régime militaire de Niamey ? Nous l'espérons. Ce sont des putschistes qui n'ont pas beaucoup respecté le droit international, mais je crois qu'ils ne veulent pas s'isoler à ce point que de bafouer une décision, une injonction de l'ONU. Et le Secrétaire général des Nations unies et le Haut-Commissaire des droits de l'Homme demandent la libération du président Bazoum. Donc, on doit espérer que le droit puisse quand même prévaloir.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "La leçon de laïcité du pape", "Bayrou, l'épineux dossier ‘retraite' " et “Wokisme, même pas mort !”

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 25:58


Comme ses prédécesseurs, le pape François est un acteur politique, il ne faut pas se le cacher. Qu'il considère que le christianisme est un message pour le monde, c'est tout à fait respectable. Il est dans son rôle de défenseur des croyants. Mais lorsqu'il a évoqué la saine laïcité, impliquant qu'il y en a une autre, une discutable, contestable… Pour être claire, la laïcité à la française, qui est pourtant le socle de notre vie en commun, ce n'est pas pour remettre en cause le magistère du pape, mais cela a un peu gêné Ruth Elkrief. Jusqu'il y a peu, François Bayrou était Haut-Commissaire au Plan et qu'il a fait un rapport sur l'état financier de notre système de retraite, rapport qu'il a voulu être “une base objective pour le débat civique”. L'État paie aujourd'hui pour les retraites françaises 143 milliards d'euros. Et ce n'est pas prêt de s'arranger parce que le Commissariat au Plan évalue le déficit annuel moyen des 25 prochaines années à 52,5 milliards d'euros, à cause de la démographie. Ainsi, selon François Lenglet, c'est l'épineux dossier des retraites qui constituera, sans doute, l'essentiel de sa tâche, pour constituer son équipe. Ce lundi dans la matinée, Adrien Jaulmes publie un bon papier où il annonce la redescente de la vogue wokiste. Selon Sasha Stone, le public rejette cette idéologie, c'est la raison pour laquelle les films sont en difficulté au box-office, et que la culture est en train de s'effondrer. En gros, d'après Abnousse Shalmani, elle prophétise d'une chose plus simple. Soit, les primaires de 2028 dans le Parti démocrate sont remportées par un candidat anti-wok, qui va offrir une nouvelle vision et une nouvelle inclusion par la mairie. Soit, c'est Trump forever. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

Le sept neuf
Volker Türk : "La reconstruction de la Syrie doit se faire dans le respect des droits humains"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Dec 11, 2024 7:38


durée : 00:07:38 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, est l'invité de 7h50. Il revient sur la page qui s'ouvre pour la Syrie après la chute de Bachar al-Assad, celle de la reconstruction.

Le sept neuf
Volker Türk - Kamel Daoud - Hugo Caselles-Dupré - Éric Sadin - Jérôme Commandeur - Benjamin Stock

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Dec 11, 2024 179:16


durée : 02:59:16 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Kamel Daoud, écrivain, Hugo Caselles-Dupré, chercheur en intelligence artificielle, Éric Sadin, philosophe, Jérôme Commandeur, humoriste, et Benjamin Stock, écrivain, sont les invités du 7/10.

Les interviews d'Inter
Volker Türk : "La reconstruction de la Syrie doit se faire dans le respect des droits humains"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Dec 11, 2024 7:38


durée : 00:07:38 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, est l'invité de 7h50. Il revient sur la page qui s'ouvre pour la Syrie après la chute de Bachar al-Assad, celle de la reconstruction.

ONU Info

À l'occasion de la Journée des droits de l'homme, ONU Info Genève vous propose un entretien avec le Haut-Commissaire aux droits de l'homme. Dans cet échange, Volker Türk revient sur des événements marquants de 2024, comme la chute récente de Bachar Al-Assad en Syrie, symbole d'espoirs de transition mais aussi de défis immenses en matière de justice et d'inclusivité. Il explore également les crises majeures, de l'Ukraine à Gaza en passant par le Soudan, en dénonçant un nouvel « ordre normal » inacceptable où les civils sont les premières victimes.L'entretien met en lumière les enjeux à long terme comme l'urgence climatique et la perte de biodiversité, tout en soulignant l'importance cruciale de l'implication de la société civile, alors que l'espace qui lui est accordé est de plus en plus restreint. Mais au-delà des constats sombres, des étincelles d'espoir jaillissent : des mouvements portés par les jeunes, des avancées législatives et des victoires pour les droits humains.À travers cette discussion, le Haut-Commissaire lance un appel vibrant à la mobilisation de tous, pour défendre les droits humains aujourd'hui et les préserver pour les générations futures. Une réflexion essentielle sur l'état de notre monde et une invitation à agir pour bâtir un avenir meilleur. Entretien réalisé par Alexandre Carette

Journal d'Haïti et des Amériques
Horreur et stupéfaction après le massacre de Wharf Jeremie

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 30:00


La tuerie d'une violence inouïe orchestrée par le chef de gang haïtien Micanor Altès dans la périphérie de Port-au-Prince a coûté la vie à près de 200 personnes. Le secteur de Wharf Jeremie à Cité Soleil, une zone défavorisée souvent décrite comme le plus grand bidonville d'Haïti, vient de connaître l'une des plus atroces tueries recensées dans le pays ces dernières années. Volker Türk, le Haut-Commissaire des Nations unies chargé des droits de l'homme, estime ( à plus de 184 le nombre de personnes à y avoir été exécutées en l'espace de quelques jours. Interrogées par RFI, les équipes de l'ONU présentes en Haïti ne souhaitent pas détailler la manière dont elles ont compilé ces chiffres pour ne pas mettre leurs sources en danger. Mais dès hier, lundi 9 décembre 2024, le secrétaire général de l'ONU via son porte-parole Stéphane Dujarric a dénoncé un évènement « horrible », condamné la violence des gangs et présenté ses condoléances aux familles des victimes.Au sein de Cité Soleil, le quartier portuaire de Wharf Jeremie est une zone de non-droit, où la police ne se risque plus depuis qu'il est passé sous la coupe du chef de gang Micanor Altès, il y a quatre ans. Lui et ses hommes s'étaient déjà livrés à des exactions de ce type par le passé, mais l'ampleur de ce massacre, qui a ciblé avant tout des Haïtiens de plus 60 ans, n'a jamais eu d'équivalent.Rafles, exécutions sommaires, cadavres incendiésLa version la plus crédible, relayée par plusieurs organisations haïtiennes de défense de droits de l'homme et confirmée par les sources communautaires que nous avons pu joindre, avance l'hypothèse d'une vengeance. Après que son très jeune enfant est tombé malade et dans l'incapacité de le soigner, Micanor Altès se serait convaincu que les personnes âgées de Cité Soleil lui avaient jeté un sort et qu'il était de son devoir de mettre fin à leur jour. Rafles, exécutions sommaires, cadavres incendiés, « tous les cheveux blancs sont décimés », rapporte à RFI un habitué de Cité Soleil.Le fils d'un homme de 76 ans relate au quotidien Le Nouvelliste comment trois hommes armés sont venus chercher son père à son domicile vers dix heures du soir, l'ont poignardé et ont brûlé sa dépouille. Ce témoin affirme connaître au moins une trentaine d'autres habitants de Wharf Jeremie ayant subi le même sort. Et personne ne peut garantir, à ce stade, que cet accès de folie criminelle soit terminé. L'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays du Mercosur, décrié en Occident et en Amérique latineFinalisé la semaine dernière, lors d'une visite à Montevideo de la présidente de la Commission européenne, mais pas encore ratifié par les pays européens, ce texte continue de faire polémique. Analyse d'Olivier Antoine, expert en Géopolitique de l'agriculture et de l'alimentation, à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour. Pénurie d'huile en BolivieEn Bolivie, la crise économique continue d'affecter le quotidien de la population. Depuis au moins une semaine, les principales villes du pays font face à une pénurie d'huile. En conséquence, les prix ont explosé et le gouvernement a annoncé suspendre les exportations d'huile pendant 3 mois, pour que la situation revienne à la normale. Correspondance à La Paz de Nils Sabin. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreEn Martinique, journée d'accueil pour les quelque 500 jeunes étrangers inscrits à l'Université des Antilles.

Journal d'Haïti et des Amériques
L'Argentine, un an après l'élection de Javier Milei

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 30:00


Cela fait maintenant un an que Javier Milei est arrivé au pouvoir en Argentine : un an de mesures-choc, à l'image de ce qu'avait promis le dirigeant ultra-populiste et ultra-libéral. Javier Milei y est allé, comme promis, « à la tronçonneuse », avec un mot-clé : austérité. Quand on regarde les grandes variables macroéconomiques du pays, explique Théo Conscience, le correspondant de RFI à Buenos-Aires, force est de constater que la thérapie de choc de Javier Milei a porté ses fruits. À son arrivée au pouvoir, le président ultralibéral a immédiatement stoppé l'émission monétaire et opéré des coupes drastiques dans les dépenses de l'État, ce qui lui a permis de remettre les comptes publics à l'équilibre et même de dégager un excédent budgétaire, dès le mois de janvier. Le Fonds monétaire international, auquel l'Argentine doit 44 milliards de dollars, ne tarit pas d'éloge à l'égard du plan économique du gouvernement.Un bilan économique à nuancer : si l'inflation a baissé, le pays est entré en récession économique. Le PIB devrait se contracter de 3,5% cette année, 180 000 emplois ont été détruits, les dérégulations ont fait exploser les prix du gaz, de l'électricité, des transports en commun, et plus de 4 millions d'Argentins sont tombés sous le seuil la pauvreté depuis l'arrivée au pouvoir de Javier Milei. C'est 10% de la population. Mais entre 45 et 50% des Argentins continuent de le soutenir selon les enquêtes d'opinion.À lire aussiArgentine : Javier Milei veut encore «tronçonner» les dépenses publiques en 2025De son côté, l'invité du Journal d'Haïti et des Amériques, David Copello, maître de conférence à l'Institut catholique de Paris et chercheur associé au Creda, explique que la baisse de l'activité économique, la récession et l'appauvrissement touchent surtout les retraités et les agents de la Fonction publique. Ce qui a provoqué des mouvements sociaux pendant l'année, mais assez sporadiques : pas de mouvements inscrits dans un temps long qui auraient occasionné des blocages du pays. « Ce qui est aussi beaucoup lié, explique David Copello, à la difficulté des conditions sociales que traversent les Argentins, qui n'ont pas les moyens de se mobiliser, car toute l'énergie est mise aussi dans la survie. »Le chercheur indique également que l'Argentine attend de Donald Trump qu'il aide le pays à renégocier les conditions du prêt auprès du FMI et de son remboursement, qui pèse lourdement sur la capacité du pays à s'endetter à l'étranger et faire redémarrer son économie.Massacre à Cité SoleilNouveau massacre en Haïti : au moins 184 civils tués en deux jours, selon la Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, dans le quartier de Cité Soleil, dans la périphérie de Port-au-Prince. La commune est sous le contrôle du gang Vivre Ensemble, et c'est le chef auto-proclamé de ce groupe armé, Monel Felix, qui a ordonné ce massacre. D'après les sources d'une ONG haïtienne, le Comité pour la paix et le développement, son fils est tombé malade et il a accusé les personnes âgées de Cité Soleil et les pratiquants du culte vaudou d'avoir jeté un sort à son enfant. Ce qui a provoqué le carnage… Toujours d'après cette ONG, Monel Felix et ses hommes auraient encore sous leur coupe plusieurs dizaines de personnes susceptibles d'être exécutées dans les heures ou les jours qui viennent.À lire aussiHaïti : au moins 184 morts ce week-end dans des violences orchestrées par un chef de gang, selon l'ONULes États-Unis et la SyrieAprès la chute de Bachar el-Assad, la communauté internationale salue la fin d'un « régime dictatorial ». De leur côté, par la voix de Joe Biden, les États-Unis ont parlé d'une opportunité historique pour les Syriens de construire un meilleur avenir, et souligné le fait que Washington échangerait avec « tous les groupes syriens » pour mettre en place une transition. La priorité pour les États-Unis, ce sera surtout de prévenir toute résurgence du groupe État islamique, qui a occupé de larges pans du territoire syrien entre 2014 et 2018 – c'est la raison pour laquelle les États-Unis comptent encore près de 900 soldats stationnés dans le pays. Les Américains affirment avoir encore mené, dimanche 8 décembre, des dizaines de frappes dans le centre du pays contre des cibles de l'EI.Donald Trump s'est, lui aussi, exprimé sur la Syrie, mais c'était principalement pour parler de la Russie et de l'Ukraine : Moscou n'a pas protégé le dictateur syrien à cause de la guerre en Ukraine, a estimé le président élu, qui a appelé dans ce conflit à un cessez-le-feu immédiat et à des négociations.À lire aussiUkraine : Donald Trump appelle à un «cessez-le-feu immédiat»Le journal de La PremièreSix morts en deux jours sur les routes en Guadeloupe, 50 depuis le début de l'année 2024.

BFM Politique
François Bayrou, président du MoDem, maire de Pau et Haut Commissaire au Plan - 27/10

BFM Politique

Play Episode Listen Later Oct 27, 2024 42:20


Neïla Latrous reçoit François Bayrou, président du MoDem, maire de Pau et Haut Commissaire au Plan, dans BFM Politique sur BFMTV, ce dimanche 27 octobre 2024. « BFM POLITIQUE » est LE rendez-vous média incontournable rythmant la vie politique française. Chaque dimanche, en direct et en public, l'émission présentée par Neïla Latrous donne la parole aux personnalités de tous bords. Durant deux heures, un représentant politique au cœur de l'actualité répond aux questions de la journaliste de BFMTV, puis débat dans le « face à face » avec un contradicteur sur un sujet qui les oppose. BFMTV, 1ère chaine d'information en continu de France, vous propose toute l'info en temps réel avec 18h d'antenne live par jour et des directs partout à travers le monde où l'actualité le nécessite. BFMTV, c'est aussi les débats et les grands reportages d'actualité. Retrouvez BFMTV sur le canal 15 de la TNT et sur BFMTV.com.

Invité de la mi-journée
Guerre Israël-Gaza: «Situation désespérée à Gaza dans un mutisme ahurissant de la communauté internationale»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Oct 26, 2024 9:53


Au Proche-Orient, la situation de privation maximale demeure particulièrement dramatique pour les populations de la bande Gaza. Volker Turk le Haut-Commissaire des droits de l'homme de l'ONU, dénonçait hier les heures « les plus sombres » vécues par la population du nord de Gaza. Depuis trois semaines et le début du siège de cette zone, où Israël dit encercler les combattants du Hamas, près de 800 personnes ont été tuées et les conditions sanitaires sont décrites comme inhumaines par les témoins : pas de nourriture, pas d'eau, pas d'équipes de secouristes, pas d'ambulances, pas de personnel paramédical… Pour en parler, Jean-François Corty, médecin, président de Médecins du monde, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques, l'IRIS, est l'invité de la mi-journée de RFI. À lire aussiExactions commises à Gaza par l'armée israélienne, une nouvelle ère du droit international?À lire aussiDans la bande de Gaza, «il n'y a plus de quoi se nourrir», alerte Médecins sans frontièresÀ lire aussiLe nord de la bande de Gaza vit ses «heures les plus sombres», alerte un haut responsable de l'ONU

Le journal de 18h00
"Les heures les plus sombres de la guerre ont lieu dans le nord de la bande de Gaza" selon l'ONU

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Oct 25, 2024 19:22


durée : 00:19:22 - Journal de 18h - Ce sont les mots du Haut Commissaire des droits de l'homme de l'ONU qui met en garde : "Les actions d'Israël pourraient s'apparenter à des "atrocités criminelles" dans le nord de l'enclave, et la situation s'aggrave de jour en jour de façon inimaginable.

Les journaux de France Culture
"Les heures les plus sombres de la guerre ont lieu dans le nord de la bande de Gaza" selon l'ONU

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 25, 2024 19:22


durée : 00:19:22 - Journal de 18h - Ce sont les mots du Haut Commissaire des droits de l'homme de l'ONU qui met en garde : "Les actions d'Israël pourraient s'apparenter à des "atrocités criminelles" dans le nord de l'enclave, et la situation s'aggrave de jour en jour de façon inimaginable.

Le sept neuf
Guerre au Liban : "C'est comme si un tiers de la population française était déplacée en deux semaines"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Oct 9, 2024 8:49


durée : 00:08:49 - L'invité de 7h50 - Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, est au micro de Sonia Devillers. Il est actuellement à Beyrouth, alors que les bombardements de l'armée israélienne poussent à nouveau le pays au bord du gouffre. - invités : Filippo Grandi - Filippo Grandi : Haut Commissaire des Nations-Unies pour les réfugiés

Les interviews d'Inter
Guerre au Liban : "C'est comme si un tiers de la population française était déplacée en deux semaines"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Oct 9, 2024 8:49


durée : 00:08:49 - L'invité de 7h50 - Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, est au micro de Sonia Devillers. Il est actuellement à Beyrouth, alors que les bombardements de l'armée israélienne poussent à nouveau le pays au bord du gouffre. - invités : Filippo Grandi - Filippo Grandi : Haut Commissaire des Nations-Unies pour les réfugiés

SBS French - SBS en français
Le journal du 10 septembre 2024 : La ministre des Affaires étrangères, Penny Wong, se félicite de la décision du Royaume-Uni de réduire les exportations d'armes vers Israël

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Sep 10, 2024 14:10


Dans l'actualité de ce 10 septembre : La ministre des Affaires étrangères, Penny Wong, se félicite de la décision du Royaume-Uni de réduire les exportations d'armes vers Israël. En France, alors que Michel Barnier poursuit des consultations pour la mise en place de son gouvernement, le camp présidentiel exclu une censure automatique du prochain gouvernement tout en excluant de lui accorder un chèque en blanc non plus - Au Moyen Orient, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme avertit d'un avenir dystopique si le droit international n'est pas respecté...

Revue de presse Afrique
À la Une: le 80e anniversaire du débarquement en Provence

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 16, 2024 3:54


« La France honore ses combattants africains », titre Africanews, au dessus d'une photo montrant Emmanuel Macron, serrant la main d'un vieil homme habillé de blanc. Hier, les commémorations « ont particulièrement honoré les nombreux soldats d'Afrique, envoyés par les colonies françaises de l'époque », ajoute Africanews. Selon le site d'information, « les Africains représentaient jusqu'à la moitié du contingent français, des soldats originaires de ce qui est aujourd'hui une vingtaine de pays indépendants ». De son côté, Afrik.com place en Une la photo du président Emmanuel Macron et de son homologue camerounais Paul Biya assis côte à côte, mais fait surtout le compte des absents, remarquant que « Mohamed VI s'est fait représenter, et que l'Algérie a décliné l'invitation ». « L'absence du roi Mohammed VI et le refus de l'Algérie de participer mettent en lumière l'échec de la stratégie diplomatique française dans la région », estime Afrik.com, qui ajoute « qu'à l'Élysée, où la gêne était palpable à la veille de la cérémonie, on a confirmé que les dignitaires algériens avaient bien été invités, mais qu'ils avaient décliné l'invitation ». « Ce qui en dit long », ajoute Afrik.com, « sur l'état des relations entre Paris et Alger, depuis la crise ouverte sur le Sahara Occidental ».Reconnaissance mémorielle80 ans après le débarquement de Provence, « quelle portée pour les Africains » ? C'est la question que pose le Pays, au Burkina Faso. « Sur le plan purement historique », estime le journal, « cette reconnaissance, quoique tardive, du rôle crucial des combattants africains tombés pour la France, vient alourdir le poids de la dette de sang de la France vis-à-vis de l'Afrique. Et dans le contexte actuel, cela pourrait renforcer le sentiment anti-français sur le continent noir où l'ancienne puissance coloniale est aujourd'hui loin d'avoir bonne presse ». « Ceci étant », poursuit le Pays, « au-delà de la symbolique de la présence de dirigeants africains à cette cérémonie d'hommage, il appartient aux Africains de se réapproprier l'histoire de ce débarquement de Provence qui a vu leurs combattants payer un lourd tribut pour la libération de la France. Car, c'est à l'Afrique de mettre en exergue ses héros pour leur donner la place qu'il faut, dans l'Histoire ». De son côté, Aujourd8, en demande plus : « Reconnaissance mémorielle, breloques aux vestons, mais quid du viatique sonnant et trébuchant ? », demande le site burkinabé, « quid des retombées concrètes sur ces quasi-centenaires et leurs ayant-droits ? » Chaleur extrêmeEnfin, deux rapports mettent en lumière les difficultés rencontrées par les enfants en Afrique. C'est tout d'abord un rapport de l'Unicef, dont se fait l'écho Afripresse, selon lequel, « au Mali, au Niger et au Sénégal, les enfants sont confrontés à des températures supérieures à 35 °C plus de la moitié de l'année ». Selon la directrice générale de l'Unicef, Catherine Russel, « les épisodes de chaleur extrême se généralisent et menacent la santé, le bien-être et les activités quotidienne des enfants ». Et elle ajoute : « Les enfants ne réagissent pas à la hausse du thermomètre comme de petits adultes. Leur corps est bien plus vulnérable à la chaleur extrême. Leur température augmente plus vite, et ils ont besoin de plus de temps pour se rafraîchir ». Autre rapport commandé par l'ONU, celui du Haut Commissariat des Nations unies aux Droits de l'Homme, sur « les conditions de détention des enfants dans les prisons en Guinée ». C'est Aminata.com qui publie le texte rédigé par Aimé Kakolo Ntumba, le représentant du Haut Commissaire aux Droits de l'Homme en Guinée. Il décrit notamment un « taux d'occupation des cellules par les mineurs qui dans certaines prisons laisse apparaître des situations ne répondant pas aux standards internationaux en matière de droits de l'homme ». Il précise également que « la séparation entre les détenus mineurs et adultes n'est pas totalement assurée dans les 13 établissements pénitentiaires visités » par l'ONU.

Revue de presse Afrique
À la Une: le 80e anniversaire du débarquement en Provence

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 16, 2024 3:54


« La France honore ses combattants africains », titre Africanews, au dessus d'une photo montrant Emmanuel Macron, serrant la main d'un vieil homme habillé de blanc. Hier, les commémorations « ont particulièrement honoré les nombreux soldats d'Afrique, envoyés par les colonies françaises de l'époque », ajoute Africanews. Selon le site d'information, « les Africains représentaient jusqu'à la moitié du contingent français, des soldats originaires de ce qui est aujourd'hui une vingtaine de pays indépendants ». De son côté, Afrik.com place en Une la photo du président Emmanuel Macron et de son homologue camerounais Paul Biya assis côte à côte, mais fait surtout le compte des absents, remarquant que « Mohamed VI s'est fait représenter, et que l'Algérie a décliné l'invitation ». « L'absence du roi Mohammed VI et le refus de l'Algérie de participer mettent en lumière l'échec de la stratégie diplomatique française dans la région », estime Afrik.com, qui ajoute « qu'à l'Élysée, où la gêne était palpable à la veille de la cérémonie, on a confirmé que les dignitaires algériens avaient bien été invités, mais qu'ils avaient décliné l'invitation ». « Ce qui en dit long », ajoute Afrik.com, « sur l'état des relations entre Paris et Alger, depuis la crise ouverte sur le Sahara Occidental ».Reconnaissance mémorielle80 ans après le débarquement de Provence, « quelle portée pour les Africains » ? C'est la question que pose le Pays, au Burkina Faso. « Sur le plan purement historique », estime le journal, « cette reconnaissance, quoique tardive, du rôle crucial des combattants africains tombés pour la France, vient alourdir le poids de la dette de sang de la France vis-à-vis de l'Afrique. Et dans le contexte actuel, cela pourrait renforcer le sentiment anti-français sur le continent noir où l'ancienne puissance coloniale est aujourd'hui loin d'avoir bonne presse ». « Ceci étant », poursuit le Pays, « au-delà de la symbolique de la présence de dirigeants africains à cette cérémonie d'hommage, il appartient aux Africains de se réapproprier l'histoire de ce débarquement de Provence qui a vu leurs combattants payer un lourd tribut pour la libération de la France. Car, c'est à l'Afrique de mettre en exergue ses héros pour leur donner la place qu'il faut, dans l'Histoire ». De son côté, Aujourd8, en demande plus : « Reconnaissance mémorielle, breloques aux vestons, mais quid du viatique sonnant et trébuchant ? », demande le site burkinabé, « quid des retombées concrètes sur ces quasi-centenaires et leurs ayant-droits ? » Chaleur extrêmeEnfin, deux rapports mettent en lumière les difficultés rencontrées par les enfants en Afrique. C'est tout d'abord un rapport de l'Unicef, dont se fait l'écho Afripresse, selon lequel, « au Mali, au Niger et au Sénégal, les enfants sont confrontés à des températures supérieures à 35 °C plus de la moitié de l'année ». Selon la directrice générale de l'Unicef, Catherine Russel, « les épisodes de chaleur extrême se généralisent et menacent la santé, le bien-être et les activités quotidienne des enfants ». Et elle ajoute : « Les enfants ne réagissent pas à la hausse du thermomètre comme de petits adultes. Leur corps est bien plus vulnérable à la chaleur extrême. Leur température augmente plus vite, et ils ont besoin de plus de temps pour se rafraîchir ». Autre rapport commandé par l'ONU, celui du Haut Commissariat des Nations unies aux Droits de l'Homme, sur « les conditions de détention des enfants dans les prisons en Guinée ». C'est Aminata.com qui publie le texte rédigé par Aimé Kakolo Ntumba, le représentant du Haut Commissaire aux Droits de l'Homme en Guinée. Il décrit notamment un « taux d'occupation des cellules par les mineurs qui dans certaines prisons laisse apparaître des situations ne répondant pas aux standards internationaux en matière de droits de l'homme ». Il précise également que « la séparation entre les détenus mineurs et adultes n'est pas totalement assurée dans les 13 établissements pénitentiaires visités » par l'ONU.

Les interviews d'Inter
Filippo Grandi : à travers les JO, "il est nécessaire de montrer au monde que la paix est possible"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jul 27, 2024 8:47


durée : 00:08:47 - L'invité de 7h50 du week-end - par : Amélie Perrier - Lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, un des navires était très symbolique : c'était celui des athlètes réfugiés. Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, est l'invité de 7h50 pour évoquer ce moment et la situation des migrants dans le monde.

Invité de la mi-journée
Filippo Grandi: «Nous avons 100 millions de dollars déjà disponibles» pour l'hiver en Ukraine

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jul 19, 2024 11:37


Filippo Grandi, le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, a achevé sa visite en Ukraine – il y a rencontré le président Volodymyr Zelensky et s'est rendu sur les lieux de la frappe de missile russe sur un hôpital de Kiev la semaine dernière ainsi que dans l'est du pays, à Kharkiv. Au programme de cette visite, une nouvelle annonce de soutien du HCR à l'Ukraine à hauteur de 100 millions de dollars pour faire face notamment au froid cet hiver. Dans un entretien exclusif pour RFI, Filippo Grandi a répondu au micro de notre correspondante en Ukraine Emmanuelle Chaze. RFI : C'est la sixième visite que vous faites en Ukraine depuis le début de l'invasion à grande échelle ?Filippo Grandi : Pour être précis, ma première visite était avant l'invasion à grande échelle. N'oublions pas que la guerre ici a commencé en 2014, et que le HCR, parmi d'autres organismes humanitaires, a été présent ici depuis le début. À l'époque, c'était possible de traverser ce qu'on appelait la ligne de contact. Je me souviens qu'en 2016, j'ai visité le Donbass, Donetsk et Luhansk où l'on avait, à l'époque, une situation de déplacement.Tout ce qui s'est passé après 2022 – et c'est à partir de là que je suis venu encore cinq fois – a dépassé de loin les problèmes qu'on avait vécus auparavant. Cette opération pour le HCR, comme pour beaucoup d'autres partenaires humanitaires, est devenue une des grandes priorités de notre travail globalement.Vous avez vu le président en arrivant. Quelles ont été vos impressions de cet échange ? Ce n'est pas le premier échange que vous avez avec Volodymyr Zelensky.Une bonne entente de vues, beaucoup de collaborations. Vous savez, ça n'a pas toujours été simple, mais depuis février 2022, nous avons fait des progrès énormes dans notre collaboration avec le gouvernement. Je dois reconnaître, avec plaisir d'ailleurs, que le gouvernement a un leadership dans le secteur humanitaire considérable.On ne voit pas ça toujours et partout. Donc, on est bien content de soutenir ce rôle primaire du gouvernement qui établit les priorités, qui nous aide à définir les tâches respectives. Nous avons discuté de cela avec le président.Nous avons évoqué aussi deux autres sujets qui sont importants pour nous. Un, c'est la crise de l'énergie, comme on l'appelle ici. Le fait que beaucoup d'installations pour l'électricité ont été endommagées ou détruites par les bombardements russes. Il y a un grand défi, notamment dans la perspective d'un hiver qui est toujours très rigide ici. Et on a discuté aussi de la situation des réfugiés ukrainiens à travers le monde.Pendant votre visite à Kiev, vous vous êtes aussi rendu sur les lieux d'une des dernières explosions. C'est celle contre l'hôpital de Okhmatdyt, je crois que vous étiez sur place.Oui, quelques jours après cette explosion, cette attaque, cette frappe aérienne en fait. J'ai trouvé ça profondément choquant. Ce n'est pas parce que je n'ai jamais vu de destruction dans ma vie, en 40 ans de carrière humanitaire... Mais parce que détruire un hôpital pour les enfants me semble la pire offense qu'on puisse faire aux droits humanitaires, aux droits internationaux humanitaires. Je l'ai dit plusieurs fois, mais, je le répète, détruire un hôpital pédiatrique, un hôpital dans lequel on soigne des enfants qui ont des défauts congénitaux cardiaques, un hôpital très important, l'un des plus importants d'Ukraine et d'Europe dans ce domaine, est sans justification.Ça devrait être un des endroits les plus protégés, les plus respectés au sens du droit humanitaire. J'ai voulu y aller tout de suite, dès mon arrivée à Kiev, avant même de voir le président, pour exprimer d'un côté ma rage par rapport à ce que j'ai témoigné, mais aussi ma solidarité avec les enfants de l'Ukraine, avec les familles, avec les médecins qui travaillent. Vous savez, je vous dis ça parce que je l'ai raconté, ça m'a choqué profondément.Le médecin qui m'a conduit, qui m'a montré la situation dans l'hôpital, m'a dit qu'au moment de l'explosion, des opérations étaient en cours, où des enfants étaient en train, vous le savez certainement, d'être opérés à cœur ouvert. Ils ont dû refermer les petits corps de ces petits enfants et continuer les opérations ailleurs. Vous imaginez le danger extrême qui est représenté par tout ça.Et tout ça, ils ont dû faire en catastrophe, pendant que l'hôpital était frappé, endommagé, des vitres partout, des murs qui tombaient ! Ça m'a frappé. C'est des histoires qu'on entend aujourd'hui, malheureusement, à Gaza, au Soudan ou ailleurs. Mais quand vous le voyez, bien sûr, c'est très fort.Il y a un autre endroit, je crois, qui vous tient particulièrement à cœur, c'est la région de Kharkiv. Vous y êtes également rendu. Est-ce que vous pouvez nous parler un petit peu de cette visite et du travail qui est effectué là-bas pour soutenir la population locale et les déplacés internes ?Cette visite à Kharkiv intervient six mois après ma dernière visite là-bas, dans la même ville. J'ai trouvé un peu moins d'angoisse par rapport à la situation militaire, qui reste néanmoins extrêmement fragile, et malgré le fait que les frappes aériennes, là aussi, ont un impact terrible sur la population civile. En même temps, il y a beaucoup d'angoisse et d'appréhension par rapport à l'hiver qui vient.L'hiver semble loin, on est au milieu d'une vague de chaleur en Ukraine, mais l'hiver est très proche... Dans trois ou quatre mois, il fera très froid à Kharkiv, comme dans toute l'Ukraine. Il faut accélérer au maximum les activités pour se préparer pour l'hiver. C'était le clou de nos discussions avec le gouverneur, avec le maire de la ville, avec les chefs de districts et avec la population impactée. Ils ont très peur que l'hiver soit très dur.Vous savez, je l'ai dit pendant ce voyage, le HCR s'occupe essentiellement de déplacés, de réfugiés, de gens qui ont quitté leur maison. Mais ici, le défi, c'est plutôt le contraire. C'est de s'assurer que les gens ne quittent pas leur maison, et que donc, ils se sentent au chaud et en sûreté dans leur maison.Alors, sur la sécurité, sur la sûreté, il n'y a pas grand-chose qu'une organisation humanitaire peut faire. Mais sur le confort relatif, un minimum de confort dans les appartements qu'ils habitent, dans les maisons qu'ils habitent, on va essayer de faire de notre mieux. Je l'ai annoncé, j'ai dit au président qu'on avait 100 millions de dollars, grâce à nos bailleurs de fonds, déjà disponibles pour cet effort de préparation à l'hiver.Alors justement, on a cette situation qui est dramatique, qui est très inquiétante par rapport à l'énergie dans toute l'Ukraine. Et comme vous êtes allé à Kharkiv, je vais en reparler. Il y a aussi cette situation des déplacés internes dans la ville, ce sont des milliers de personnes.Premièrement, il faut comprendre ce phénomène assez singulier du déplacement ukrainien. Évidemment, si les frappes continuent à Kharkiv, si l'hiver vient et l'on n'est pas trop près, il y aura certainement des gens qui vont bouger de Kharkiv vers d'autres zones, peut-être moins frappées par la guerre de l'Ukraine. En même temps, Kharkiv elle-même reçoit des gens de tous les alentours qui sont en fait sur la ligne de front.Selon le maire, avec qui j'ai eu un long entretien hier, il y en a à peu près 200 000. Il y a beaucoup d'appréhensions que cette crise pourrait engendrer une nouvelle crise de réfugiés vers l'Europe. Moi, je suis plutôt de l'avis que ce qu'on risque – et ce n'est pas le moindre risque – c'est un accroissement du déplacement interne.Qu'est-ce qu'on fait pour ces personnes ? Nous, on s'occupe essentiellement de distribuer du cash aux personnes qui ont particulièrement besoin de soutien. Nous sommes aujourd'hui devenus l'agence, l'organisation qui distribue le plus de cash humanitaire dans le pays.On a aussi un programme, non pas de reconstruction, parce que ça serait aller trop loin pour nous, une agence humanitaire, mais pour aider les gens qui ont eu leur appartement endommagé, pour qu'ils puissent continuer à y vivre. Ces réparations d'urgence sont un gros programme que l'on a ici et qu'on a déployé un peu dans tout le pays, au moins dans les zones frappées par la guerre. On a aussi un programme plus HCR, si vous voulez, plus spécifique, plus « protection », qui s'occupe de fournir des informations aux personnes, que ce soit une aide légale.Beaucoup de personnes ici ont des problèmes administratifs et légaux liés à leur situation. On a aussi un programme d'aide aux personnes qui ont subi des traumatismes, notamment des enfants. Hier, j'étais avec une famille déplacée de la zone frontalière avec la Russie, à Kharkiv.Les enfants, la grand-mère me disait, ont vécu cette évacuation de leur village de façon très traumatique. Parce que ça leur a pris beaucoup de jours, ils n'arrivaient pas à sortir parce qu'il y avait des bombardements... Les enfants ont vécu tout ça dans la terreur. Ils arrivent, ils sont complètement traumatisés.On a besoin – c'est un grand besoin dans ce pays – d'appuyer les gens, de les aider à sortir de ce traumatisme. Je vous donne seulement des exemples, on fait d'autres choses, mais ça, ce sont des opérations très pratiques qu'on fait dans le pays.Est-ce qu'on a une vue déjà un peu globale de ce qui a été effectué en matière de chiffres ? Combien de personnes ont été signées avec un chiffre ? Combien de personnes, concrètement, ont été aidées depuis 2022 ?Nous avons aidé 30 000 familles à réparer au moins une partie de leur appartement pour qu'ils puissent y vivre encore. 30 000 familles, ça fait au moins 100 000 personnes – c'est un exemple. On a aidé au moins 250 000 personnes avec une aide ponctuelle en relation à leur situation de déplacement.On a distribué environ un demi milliard de dollars, ce sont des chiffres en dollars, un demi milliard de dollars en cash depuis 2022. Je vous donne les chiffres, je n'ai pas les chiffres de 2014, mais en 2022, 500 millions de dollars en cash qui ont été distribués. Sur un total de près de 2 milliards de dollars distribués par les Nations unies, un quatrième de ces opérations a été effectué par le HCR. On accélère ces opérations et on va continuer tout cela. Bien sûr, les besoins sont beaucoup plus grands que ça, mais ce ne sont pas des chiffres dérisoires. Ce sont des chiffres qui font une différence au niveau de l'impact de l'action humanitaire, au moins pour soulager les problèmes les plus urgents des personnes.À lire aussiL'Ukraine, sous une chaleur étouffante, manque d'électricité

ONU Info

A l'occasion de la Journée Nelson Mandela, qui marque notamment l'adoption par l'Assemblée générale des principes Mandela pour le respect des droits humains des personnes en détention, les Nations Unies ont publié un rapport sur les conditions de détention en République centrafricaine.« C'est une image assez sombre que dessine ce rapport sur la situation des lieux de détention en République centrafricaine », a déclaré au micro d'ONU Info Thameen Al-Kheetan, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), au sujet du rapport conjoint du HCDH et de la Mission de paix de l'ONU en République centrafricaine (MINUSCA).Le rapport signale que des mesures urgentes sont nécessaires pour garantir le respect des droits humains dans les lieux de détention en RCA, où la torture, les mauvais traitements, les arrestations et détentions illégales et arbitraires, la malnutrition, la faiblesse des services de santé, les conditions d'hygiène et la surpopulation sont monnaie courante.« Aujourd'hui c'est la Journée de Mandela et la Centrafrique fait partie de ce continent qui est fier de Nelson Mandela et de ce qu'il a pu réaliser », a expliqué M. Al-Kheetan, ajoutant qu'il est encore « plus nécessaire aujourd'hui pour les autorités en Centrafrique de poursuivre le chemin des réformes et de répondre à ces violations des droits humains dont parle le rapport ».Le porte-parole signale les propos du Haut-commissaire, Volker Türk, qui a appelé à une action « concrète et urgente de la part des autorités en Centrafrique pour répondre à toutes ces violations ».« Il faut aussi tout simplement améliorer les conditions de détention, c'est-à-dire offrir aux personnes en situation de détention leur droit à la santé, à la nourriture, à l'eau, et traiter les lieux insalubres pour qu'ils soient dignes d'accueillir des êtres humains », fait valoir le défenseur des droits humains.(Entretien : Thameen Al-Kheetan, porte-parole du bureau du Haut-Commissaire aux droits de l'homme ; propos recueillis par Cristina Silveiro)

Choses à Savoir
Pourquoi l'explosion au port de Beyrouth reste-t-elle mystérieuse ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later May 29, 2024 2:10


Les deux explosions qui, le 4 août 2020, se sont fait entendre dans le port de Beyrouth, ont marqué les esprits. Par son ampleur, en effet, cette déflagration est considérée comme l'une des plus graves explosions non nucléaires.235 personnes ont trouvé la mort dans cette catastrophe et environ 6 500 personnes ont été blessées. Par ailleurs, les dégâts matériels provoqués par ces explosions sont considérables.De fait, 77 000 bâtiments ont été endommagés, privant de logement plus de 300 000 personnes. Le nitrate d'ammonium serait à l'origine de ces explosions. Il est le plus souvent utilisé comme engrais, mais peut aussi servir à la fabrication d'explosifs.Les entrepôts contenaient de grandes quantités de nitrate d'ammonium, 2 750 tonnes en provenance de Géorgie ayant été débarquées dans le port en 2013.Or ces explosions restent entourées de zones d'ombres. On s'est notamment demandé pourquoi un stock aussi important de nitrate d'ammonium avait été conservé si longtemps dans le port de Beyrouth. On s'est aussi étonné qu'un matériau potentiellement dangereux ait été stocké sans précautions particulières.Certains se sont également interrogés sur l'utilisation qui devait en être faite. De nombreuses questions portent également sur l'enquête.Le moins qu'on puisse dire est qu'elle s'est déroulée dans des conditions suspectes. Les deux juges qui, jusque là, ont été chargés de cette enquête ont été confrontés à une véritable obstruction, tant de la part du gouvernement que de celle des parlementaires.Ces derniers ont en effet refusé de lever l'immunité de députés inculpés par les juges. Soumis à des pressions, le premier magistrat en charge de l'affaire avait dû renoncer à inculper certains ministres. Par ailleurs, les autorités se sont opposées à l'interrogatoire de certaines personnes.Même les forces de l'ordre ont refusé d'arrêter les personnes désignées par la justice. Enfin les circonstances de certains décès, dans les milieux proches de l'enquête, soulèvent des questions toujours sans réponse.Ces irrégularités ont contraint le second juge à interrompre son enquête durant plus d'un an et incité le Haut Commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU à demander l'ouverture d'une enquête internationale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'invité de RTL
NOUVELLE-CALÉDONIE - Une 3e cellule interministérielle de crise pour dénouer la situation au plus vite

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later May 17, 2024 4:59


Nouvelle réunion de crise au sommet de l' État ce matin pour tenter de mettre fin à la vague de violences qui secoue la Nouvelle-Calédonie depuis dimanche. Même si la situation semble aujourd'hui plus calme et plus apaisée dans le Grand Nouméa, le contrôle de certains quartiers n'est plus assuré, a reconnu le Haut Commissaire de la République.

RTL Matin
POLITIQUE - François Bayrou est l'invité de Amandine Bégot

RTL Matin

Play Episode Listen Later Mar 25, 2024 9:40


À la veille de l'annonce officielle du déficit et au lendemain de sa réélection à la tête du MoDem, écoutez l'interview de François Bayrou, maire de Pau et Haut-Commissaire au Plan. Ecoutez L'invité de RTL du 25 mars 2024 avec Amandine Bégot.

L'invité de RTL
POLITIQUE - François Bayrou est l'invité de Amandine Bégot

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Mar 25, 2024 9:40


À la veille de l'annonce officielle du déficit et au lendemain de sa réélection à la tête du MoDem, écoutez l'interview de François Bayrou, maire de Pau et Haut-Commissaire au Plan. Ecoutez L'invité de RTL du 25 mars 2024 avec Amandine Bégot.

24H Pujadas - Les partis pris
Les partis pris : "La boussole inversée de l'ONU" , " De l'autre côté du Miroir", et "I.A, la France enfin dans le jeu ! "

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Mar 7, 2024 20:46


L'Assemblée des Nations Unies pour les droits de l'homme fait bondir Abnousse Shalmani. Il y a bien longtemps que la situation se dégrade dans le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme. Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations Unies, en 2026, disait " la politique à miner les sessions du conseil des droits de l'homme à un tel point que la crédibilité déclinante de la commission fait une ombre sur la réputation du système des Nations Unies dans l'ensemble". “Le plus grand problème aujourd'hui, c'est le grand remplacement” conclut-elle Le président de la République, Emmanuel Macron, recevait ce jeudi 7 mars, les chefs de partis à l'Élysée. Il a affirmé qu'il n'y avait "aucune limite" ni ... aucune ligne rouge" au soutien de la France à l'Ukraine. Pour Arlette Chabot, il y a des calculs politiques intérieurs et il y a une vraie inquiétude exprimée par le président de la République, au-delà de l'opération politique dont on peut effectivement le suspecter. Selon François Lenglet, la France fait son entrée dans le jeu de l'Intelligence Artificielle, grâce à l'entreprise française Mistral AI. Elle a été créée en moins d'un an par trois jeunes français. Il s'agit d'Arthur Mensch, Guillaume Lample et Timothée Lacroix. C'est une licorne Française à 2 milliards d'euros. La question qui se pose est : peut-elle rester française ? Selon lui, les Européens n'ont pas la capacité financière suffisante pour pouvoir mettre des milliards sur un projet aussi grandiose. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

L'Edito Politique
François Bayrou ne rejoindra finalement pas le gouvernement d'Attal

L'Edito Politique

Play Episode Listen Later Feb 8, 2024 3:58


C'est par un communiqué vengeur que le Haut Commissaire au Plan annonce qu'il ne rentrera pas au gouvernement en prenant prétexte d'une absence d'accord profond sur la politique à suivreMention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.

Choses à Savoir
Pourquoi certains russes demandent-ils le passeport Nansen ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jan 23, 2024 2:11


Le passeport Nansen doit son nom à l'explorateur norvégien Fridtjof Nansen, qui fut le premier Haut-Commissaire aux réfugiés de la Société des Nations. Il crée ce document diplomatique, en 1922, à l'intention des Russes qui, après la répression et la famine qui ont suivi la Révolution bolchevique de 1917, souhaitent quitter leur pays.Leurs déplacement sont en effet difficiles, dans la mesure où, les autorités de la Russie soviétique les ayant déchus de leur nationalité, ils sont devenus des apatrides. Le passeport leur est remis par l'Office international Nansen pour les réfugiés, un organisme dépendant de la Société des Nations.Par la suite, le bénéfice du passeport Nansen sera étendu à d'autres minorités persécutées, comme les Arméniens fuyant le génocide de 1924. Supprimé en 1946, le passeport Nansen aura été attribué à quelque 450.000 personnes.Certains Russes, aujourd'hui, voudraient remettre à l'honneur un passeport qui, voilà un siècle, a permis à des milliers de leurs concitoyens, munis d'un document d'identité reconnu, de s'installer dans un autre pays et d'y retrouver du travail.Ils ne fuient plus les violences de la Révolution bolchevique, mais les exigences d'une guerre dont ils ne reconnaissent pas la légitimité. Ainsi, de nombreux Russes ont quitté leur pays, certains dès l'annexion de la Crimée, en 2014.L'entrée en guerre avec l'Ukraine, en février 2022, et l'enlisement d'un conflit qui s'éternise, en ont conduit toujours plus sur les chemins de l'exil.L'idée de redonner vie au passeport Nansen, ou à un document similaire, est venue d'un groupe de réfugiés russes installés en Slovaquie. Ils demandent notamment que cette suggestion soit présentée aux autorités européennes.Des Russes célèbres, comme les compositeurs Serge Rachmaninov ou Igor Stravinsky, ou encore la danseuse Anna Pavlova, ont obtenu un passeport Nansen. Ce fut le cas d'autres personnages illustres, comme le Roi Alphonse XIII, obligé de quitter l'Espagne après l'instauration de la République en 1931, ou le milliardaire Aristote Onassis.Aujourd'hui, d'autres documents diplomatiques, délivrés par l'ONU, comme le titre de voyage pour apatride, remplacent le passeport Nansen. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Pourquoi certains russes demandent-ils le passeport Nansen ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jan 23, 2024 2:41


Le passeport Nansen doit son nom à l'explorateur norvégien Fridtjof Nansen, qui fut le premier Haut-Commissaire aux réfugiés de la Société des Nations. Il crée ce document diplomatique, en 1922, à l'intention des Russes qui, après la répression et la famine qui ont suivi la Révolution bolchevique de 1917, souhaitent quitter leur pays. Leurs déplacement sont en effet difficiles, dans la mesure où, les autorités de la Russie soviétique les ayant déchus de leur nationalité, ils sont devenus des apatrides. Le passeport leur est remis par l'Office international Nansen pour les réfugiés, un organisme dépendant de la Société des Nations. Par la suite, le bénéfice du passeport Nansen sera étendu à d'autres minorités persécutées, comme les Arméniens fuyant le génocide de 1924. Supprimé en 1946, le passeport Nansen aura été attribué à quelque 450.000 personnes. Certains Russes, aujourd'hui, voudraient remettre à l'honneur un passeport qui, voilà un siècle, a permis à des milliers de leurs concitoyens, munis d'un document d'identité reconnu, de s'installer dans un autre pays et d'y retrouver du travail. Ils ne fuient plus les violences de la Révolution bolchevique, mais les exigences d'une guerre dont ils ne reconnaissent pas la légitimité. Ainsi, de nombreux Russes ont quitté leur pays, certains dès l'annexion de la Crimée, en 2014. L'entrée en guerre avec l'Ukraine, en février 2022, et l'enlisement d'un conflit qui s'éternise, en ont conduit toujours plus sur les chemins de l'exil. L'idée de redonner vie au passeport Nansen, ou à un document similaire, est venue d'un groupe de réfugiés russes installés en Slovaquie. Ils demandent notamment que cette suggestion soit présentée aux autorités européennes. Des Russes célèbres, comme les compositeurs Serge Rachmaninov ou Igor Stravinsky, ou encore la danseuse Anna Pavlova, ont obtenu un passeport Nansen. Ce fut le cas d'autres personnages illustres, comme le Roi Alphonse XIII, obligé de quitter l'Espagne après l'instauration de la République en 1931, ou le milliardaire Aristote Onassis. Aujourd'hui, d'autres documents diplomatiques, délivrés par l'ONU, comme le titre de voyage pour apatride, remplacent le passeport Nansen. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

C dans l'air
La 1ère partie -Israël/ Hamas : vers une trêve ? - 21/11/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 21, 2023 59:52


C dans l'air du 21 novembre 2023 - Israël/ Hamas : vers une trêve ? Au 46e jour de la guerre, les pourparlers semblent s'accélérer. "Nous n'avons jamais été aussi proches d'un accord" a déclaré ce mardi le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby. Les négociations se trouvent dans la "phase finale" a renchéri dans la journée un représentant du Qatar, médiateur dans ce dossier. "Nous nous approchons d'un accord de trêve" avait également indiqué cette nuit le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Alors où en sont les négociations ? Certaines sources évoquent des discussions sur la libération d'une cinquantaine d'otages israéliens et binationaux contre 150 prisonniers palestiniens, de la nourriture, de l'aide médicale, des carburants et la promesse d'une trêve humanitaire de quelques jours. Des libérations qui pourraient s'effectuer par étape à raison de dix otages israéliens contre trente prisonniers palestiniens par jour. Mais tout cela reste, pour l'heure, très incertain. "Il reste du travail. Rien n'est fait tant que tout n'est pas fait", a indiqué John Kirby ce mardi, se montrant prudent. De son côté le gouvernement israélien n'a pas fait de déclarations officielles. Mais le Premier ministre israélien et son cabinet de guerre sont sous pression pour ramener les quelque 240 otages en Israël. "Récupérer nos otages est une tâche sacrée et suprême et je m'y engage", a déclaré Benjamin Netanyahu sur le réseau social X, après avoir rencontré, lundi des familles des otages. "Nous n'arrêterons pas les combats tant que nous n'aurons pas ramené nos otages chez eux, détruit le Hamas et veillé à ce qu'il n'y ait plus de menaces venant de Gaza", a-t-il ajouté. Pour l'heure, côté israélien, il n'est donc pas question d'arrêter l'offensive sur l'enclave palestinienne. L'hôpital indonésien au nord de la bande de Gaza serait toujours au cœur d'affrontements sanglants et les fouilles de Tsahal continue au sein de l'hôpital Al-Shifa, après avoir dit dimanche avoir découvert un tunnel long de 55 mètres utilisé "pour du terrorisme" sous l'établissement. Au Liban, les échanges de tirs entre le Hezbollah et l'armée israélienne sont également quotidiens. Au moins 90 personnes sont mortes depuis le 7 octobre. Un nombre de décès qui augmente aussi en Cisjordanie où la situation est jugée " explosive" par le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme qui a "sonné l'alarme la plus forte possible" la semaine dernière. Enfin les rebelles Houthis du Yemen continuent de s'impliqué dans le conflit. Après avoir ont lancé plusieurs drones et missiles en direction du territoire israélien depuis le 7 octobre, ils ont capturé dimanche en mer Rouge un navire qui appartiendrait, selon eux, à un homme d'affaires israélien. Un accord sur la libération des otages est-il proche ? Comment se déroulent les négociations ? Qui sont les huit Français disparus ou otages du Hamas ? Que se passe-t-il à Gaza et en Cisjordanie ? Enfin pourquoi les rebelles Houthis du Yémen s'impliquent-ils dans le conflit ? LES EXPERTS : - AGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient - Alain BAUER - Professeur de criminologie - CNAM, auteur de "La guerre qui revient" - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem - ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro

Décryptage
Cisjordanie : la guerre à bas bruit

Décryptage

Play Episode Listen Later Nov 16, 2023 19:30


La France a condamné, ce jeudi 16 novembre 2023, les violences commises par des colons israéliens en Cisjordanie. À Genève, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a, pour sa part, qualifié aujourd'hui la situation dans les territoires occupés de potentiellement explosive. Depuis l'attaque du Hamas, le 7 octobre, l'armée israélienne verrouille la zone, y multiplie les raids et les incursions. Les colons s'arment et mènent aussi des expéditions meurtrières. Plus de 200 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des colons et des soldats israéliens depuis le 7 octobre. Avec nos invités : - Caterina Bandini, sociologue, chercheuse associée au Centre de Recherche Français à Jérusalem - Thomas Vescovi, historien, chercheur indépendant, spécialiste d'Israël et des Territoires palestiniens occupés. Auteur de « L'échec d'une utopie, une histoire des gauches en Israël », éditions La Découverte, 2021. 

C dans l'air
La 1ère partie - Israël : vers une extension du conflit ? - 10/10/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 10, 2023 58:02


C dans l'air du 10 octobre : Israël : vers une extension du conflit ? Après l'attaque meurtrière menée samedi par le Hamas sur le territoire israélien, le bilan ne cesse de s'alourdir. Plus de 900 personnes ont été tuées en Israël, 2 600 personnes ont été blessées et environ 150 personnes ont été enlevées par le Hamas. Des otages dont le visage est partout dans la presse et sur les réseaux sociaux. Parmi eux, des soldats mais surtout beaucoup de civils qui n'ont plus donné de nouvelles depuis l'assaut des terroristes samedi et que le Hamas a menacé de tuer à chaque fois qu'un bombardement israélien touchera des habitations civiles à Gaza. "Chaque fois que notre peuple sera pris pour cible sans avertissement, cela entraînera l'exécution d'un des otages civils", ont déclaré hier les brigades Ezzzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, dans un communiqué. Or, dans la nuit les bombes ont continué à pleuvoir sur la bande de Gaza. Le dernier bilan est de presque 700 morts, plus de 3700 blessés dans l'enclave palestinienne et la réponse de l'Etat Hébreux ne fait que commencer a prévenu Benyamin Netanyahou. Comparant le groupe islamiste palestinien à l'État islamique, le Premier ministre israélien a promis hier soir que "chaque lieu à partir duquel il opère deviendra une ruine" et que "l'attaque massive contre le Hamas" sera "d'une intensité qui n'a jamais eu lieu". Un déluge de feu qui s'abat sur l'enclave palestinienne - où vivent 2,3 millions de Palestiniens - placée par l'Etat Hébreux en état de "siège total". Ce qui, selon l'Onu, est "interdit" par le droit international humanitaire. "L'imposition de sièges qui mettent en danger la vie des civils en les privant de biens essentiels à leur survie est interdite par le droit international humanitaire", a déclaré le Haut-Commissaire de l'Onu aux droits de l'homme dans un communiqué. Volker Türk s'est par ailleurs dit "profondément choqué et indigné par les allégations d'exécutions sommaires de civils et, dans certains cas, d'horribles massacres perpétrés par des membres de groupes armés palestiniens". Il a demandé à ces groupes de "libérer immédiatement et sans condition tous les civils capturés et toujours détenus", rappelant que "la prise d'otages est interdite par le droit international". Lundi en début de soirée, le porte-parole de Tsahal a affirmé qu'Israël avait désormais des informations sur la totalité des otages détenus et a commencé à contacter les familles. Parmi les disparus figurent plusieurs étrangers ou personnes possédant une double nationalité. Le Quai d'Orsay a annoncé ce mardi que deux autres ressortissants français sont morts en Israël, ce qui porte à quatre le bilan des victimes françaises des attaques terroristes menées par le Hamas. Treize autres compatriotes sont également toujours portés disparus, dont un enfant de 12 ans. Ont-ils été enlevés par le Hamas ? Dans la communauté française en Israël où la mobilisation s'organise ainsi que dans l'Hexagone l'inquiétude est immense. À l'appel du Conseil représentatif des institutions juives (Crif), plusieurs milliers de personnes ont manifesté hier à Paris leur soutien à Israël. Quelle est la situation en Israël et dans la bande de Gaza ? Que sait-on des otages retenus par le Hamas ? Que va-t-il se passer dans les prochaines heures au niveau politique et diplomatique ? Faut-il craindre une extension du conflit ? LES EXPERTS : - Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et à la Paris School of Business, auteur de L'atlas géopolitique d'Israël - Ariane BONZON - Journaliste – Slate.fr , ancienne correspondante en Israël - Renaud GIRARD - Grand reporter et chroniqueur international – Le Figaro - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

L'Interview Politique
L'Interview Politique – François Bayrou, Haut-commissaire au Plan, secrétaire général du CNR, président du MoDem et maire de Pau, invité d'Adrien Gindre dans le 6/9

L'Interview Politique

Play Episode Listen Later Aug 31, 2023 20:36


Du lundi au vendredi à 8h30, Adrien Gindre reçoit une personnalité au cœur de l'actualité. International, politique, économie… quel que soit le sujet, le souci est le même pendant 20 minutes : prendre de la hauteur et du recul sur l'actu du jour.

Débat du jour
Pourquoi y a-t-il toujours du racisme dans le football?

Débat du jour

Play Episode Listen Later May 24, 2023 29:30


L'indignation ne retombe pas, trois jours après les insultes racistes ayant visé le joueur du Real Madrid Vinicius Junior, lors d'un déplacement de son équipe à Valence. Des incidents qui ont fait réagir jusqu'au Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU qui appelle, ce mercredi 24 mai 2023, « tous ces événements sportifs partout dans le monde à contrer, combattre et prévenir le racisme ». Comment expliquer que ce fléau persiste encore aujourd'hui dans les stades ? Comment l'éradiquer ? Pour en débattre :- Anna Carreau, journaliste au magazine So foot- Lukas Aubin, directeur de recherche à l'IRIS, en charge du programme Sport et Géopolitique- Albrecht Sonntag, sociologue, professeur à l'ESSCA, école de management, membre du Conseil scientifique de sport et citoyenneté, auteur d'un rapport pour l'UNESCO sur le racisme dans football.

Débat du jour
Pourquoi y a-t-il toujours du racisme dans le football?

Débat du jour

Play Episode Listen Later May 24, 2023 29:30


L'indignation ne retombe pas, trois jours après les insultes racistes ayant visé le joueur du Real Madrid Vinicius Junior, lors d'un déplacement de son équipe à Valence. Des incidents qui ont fait réagir jusqu'au Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU qui appelle, ce mercredi 24 mai 2023, « tous ces événements sportifs partout dans le monde à contrer, combattre et prévenir le racisme ». Comment expliquer que ce fléau persiste encore aujourd'hui dans les stades ? Comment l'éradiquer ? Pour en débattre :- Anna Carreau, journaliste au magazine So foot- Lukas Aubin, directeur de recherche à l'IRIS, en charge du programme Sport et Géopolitique- Albrecht Sonntag, sociologue, professeur à l'ESSCA, école de management, membre du Conseil scientifique de sport et citoyenneté, auteur d'un rapport pour l'UNESCO sur le racisme dans football.

L'Interview Politique
L'Interview Politique - François Bayrou, Haut-commissaire au Plan, secrétaire général du CNR, président du MoDem, invité d'Adrien Gindre dans Les Matins LCI

L'Interview Politique

Play Episode Listen Later May 1, 2023 23:46


L'interview politique est présentée par Adrien Gindre du lundi au vendredi de 8h30 à 9h. Il reçoit un invité au cœur des enjeux politiques ou membre de la société civile.

Le 13/14
"France Travail", mode d'emploi, avec Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l'emploi

Le 13/14

Play Episode Listen Later Apr 25, 2023 59:16


durée : 00:59:16 - Le 13/14 - par : Bruno DUVIC - Pole Emploi en mieux: 4 ans seulement pour réussir dans un système qui dépend à la fois de l'Etat, des collectivités locales, des départements, des régions, on en parle avec notre invité, Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l'emploi et à l'engagement des entreprises.

IMPACT POSITIF - les solutions existent
REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Christophe Itier

IMPACT POSITIF - les solutions existent

Play Episode Listen Later Mar 14, 2023 8:14


Quand on veut lancer son entreprise, pas facile de s'y retrouver dans la jungle des dispositifs et des financements. Et quand on a un projet à impact social ou environnemental, c'est encore plus compliqué. L'ancien Haut Commissaire à l'Economie Sociale et Solidaire vient de lancer une plateforme Mod'Emplois qui ambitionne d'aider et d'accompagner toutes celles et ceux qui veulent tenter l'aventure. Mod'Emplois, c'est plus de 60 parcours d'entrepreneurs qui livrent leurs secrets et qui expliquent sans tabou comment ils ont réussi à monter leur structure. Quels sont les écueils qu'ils ont évités, pourquoi ont-ils choisi telle structure plutôt qu'une autre, quels financements ? Des conseils précieux surtout dans certains territoires où les aides sont moins visibles ou moins nombreuses. Ces entreprises ont été choisies partout en France car elles ont un business model durable et que leur impact social et/ou environnemental est avéré. Parmi ces entrepreneurs, Antoine Fuyet, le co-fondateur de Champerché, une ferme urbaine qui cultive des fruits et légumes toute l'année. Il est venu sur le plateau d'Impact Positif nous présenter son projet et nous dire pourquoi il a choisi de témoigner pour Mod'Emplois. Plus globalement, selon Christophe Itier qui connaît très bien le secteur, aider ces nouveaux entrepreneurs est capital car demain, l'économie à impact sera l'économie dominante. Pour l'ancien Haut Commissaire, elle est la seule qui permettra de répondre à tous les enjeux qui se présentent à nous aujourd'hui, défi climatique, urgence sociale et sociétale. D'ici un an, la plateforme s'enrichira encore de nouveaux parcours et de nouveaux partenaires. Plusieurs centaines de témoignages seront à disposition, avec un dispositif d'aides encore plus soutenu afin d'accompagner dans la durée ces entrepreneurs.

Le Grand Jury
Le Grand Jury de François Bayrou

Le Grand Jury

Play Episode Listen Later Mar 12, 2023 51:24


Le Président du MoDem et Haut-Commissaire au Plan sera l'invité du Grand Jury de 12h à 13h Ecoutez Le Grand Jury du 12 mars 2023 avec Olivier Bost et Marie-Pierre Haddad.

C dans l'air
SYNDICATS / GOUVERNEMENT : QUI VA CÉDER ? – 01/02/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Feb 1, 2023 62:34


EXPERTS CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction – « Franc-Tireur » EMMANUELLE SOUFFI Journaliste au service politique – « Le Journal du Dimanche » THOMAS PORCHER Économiste Auteur de « Mon dictionnaire d'économie » BRICE TEINTURIER Directeur général délégué – Institut de sondages Ipsos Ils étaient plus de 2,5 millions selon les syndicats, 1,27 million d'après le ministère de l'Intérieur. Un nombre record de Français ont manifesté hier un peu partout en France contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Peu après l'annonce des chiffres officiels montrant une plus forte mobilisation que le 19 janvier, la Première ministre a réagi sur Twitter : "La réforme des retraites suscite des interrogations et des doutes. Nous les entendons. Le débat parlementaire s'ouvre. Il permettra, dans la transparence, d'enrichir notre projet avec un cap : assurer l'avenir de notre système par répartition. C'est notre responsabilité !", a-t-elle écrit. La cheffe du gouvernement a bien conscience que l'opinion est du côté des manifestants : 72 % des Français se disent opposés à la réforme des retraites, selon un sondage Elabe publié le 25 janvier dernier. Un chiffre en hausse de six points par rapport à la semaine précédente et qui suscite des remous au Parlement. En effet, l'alliance conclu en janvier entre l'exécutif et Les Républicains sur le dossier des retraites ne cesse de se fissurer depuis la présentation du projet de loi, avec une quinzaine de députés LR qui ne voteraient pas la réforme en l'état actuel des choses, selon une enquête de Radio France. Proches d'Aurélien Pradier, ces élus ont eu l'occasion d'apprécier ces dernières semaines à quel point les Français, dont un certain nombre de leurs électeurs, sont opposés au recul à 64 ans de l'âge de départ à la retraite. La mobilisation des 19 et 31 janvier a été particulièrement forte dans des villes petites et moyennes où habituellement les manifestations sont rares ou peu suivies. Dans la majorité présidentielle, des inquiétudes, des réserves et des doutes se sont également fait entendre ces derniers jours, plusieurs députés affirmant tout haut qu'ils refusaient de voter le texte en l'état, à l'image de l'ancienne ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, ou du député MoDem Richard Ramos, qui a évoqué une loi « pas juste ». Quand le Haut-Commissaire au Plan François Bayrou continue de faire entendre sa petite musique sur le sujet, estimant ce matin encore qu'"une partie importante de l'opinion ne se reconnaît pas dans la réforme". Dans ce contexte, l'exécutif a décidé de changer de ton. "La réforme est indispensable", a déclaré Emmanuel Macron le 30 janvier au soir. "La mobilisation a été importante mais la réforme est nécessaire" a affirmé le ministre de Travail ce mercredi tout en se disant à l'écoute des améliorations qui seront proposées par les députés la semaine prochaine. De son côté, le ministre de l'Action et des Comptes publics a ouvert la porte hier soir à des aménagements sur l'"emploi des seniors" mais aussi "sur certaines situations de Français qui ont commencé à travailler tôt ou qui ont eu des métiers pénibles". Surtout, pour convaincre les Français de travailler plus longtemps, le gouvernement veut miser sur l'amélioration de la qualité de vie au travail. Gabriel Attal vient ainsi d'annoncer l'expérimentation de la semaine de 36 heures en quatre jours pour les agents de l'Urssaf de Picardie. En revanche, pour l'exécutif, pas question de revenir sur le report de l'âge de départ à 64 ans, couplé à l'accélération de l'allongement de la durée de cotisation. Le bras de fer avec les opposants à la réforme des retraites devrait donc se poursuivre sur fond de nouvelles hausses des prix (électricité, péages…). L'intersyndicale qui s'est réunies hier soir a annoncé deux nouvelles journées de mobilisation pour le mardi 7 et le samedi 11 février. Le patron de la CGT Philippe Martinez s'est également dit ce matin sur France inter favorable aux "grèves reconductibles" face à un exécutif qui "joue le bras de fer". DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Journal d'Haïti et des Amériques
«Une chasse aux Haïtiens» organisée en République Dominicaine

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 15, 2022 19:30


La République Dominicaine continue d'expulser des milliers d'Haïtiens, malgré l'appel du Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme. Rien qu'en octobre, 14 800 Haïtiens, le plus souvent sans-papiers, ont été renvoyés de force, d'après le Garr, le Groupe d'Appui aux rapatriés et réfugiés. Près de 15 000 Haïtiens ont été expulsés de République Dominicaine en octobre 2022, malgré l'appel de l'ONU, qui demande l'arrêt de ces renvois de force alors qu'Haïti traverse une grave crise humanitaire et sécuritaire. À Port-au-Prince, Carl-Henry Petit Frère le coordonnateur du Garr, le Groupe d'appui aux rapatriés et réfugiés, demande à l'ONU de maintenir la pression sur le gouvernement dominicain de Luis Abinader. Il déplore aussi le traitement réservé aux réfugiés haïtiens : « Parfois on met les gens dans des cages, parfois on les met en prison à même le sol, sans couverture, sans manger... ». Une situation qui concerne aussi des enfants « non accompagnés », qui « sont aussi pris, par l'entremise d'un processus qui ne respecte aucunement la dignité des gens », explique Carl-Henry Petit Frère à Marie Normand, qui parle même de « chasse aux Haïtiens organisée à Puerto Plata parce qu'on a accusé un Haïtien de meurtre », et souligne la tenue de « discours haineux » du gouvernement de Luis Abinader envers les Haïtiens, mettant leur sécurité en danger sur le territoire dominicain.   Pérou : de plus en plus de personnes dépendent de l'aide alimentaire L'insécurité alimentaire reste un problème majeur au Pérou : 16 millions de personnes ne mangent pas à leur faim, soit la moitié de la population... et ce chiffre a doublé depuis la pandémie. Le Pérou est ainsi le pays le plus touché par la malnutrition en Amérique du Sud. À Lima, dans la capitale, 8 familles sur 10 peinent à se nourrir et de plus en plus d'habitants dépendent de l'aide alimentaire. Notre correspondante Juliette Chaignon s'est rendue dans une soupe populaire qui sert à tour de bras, dans le quartier San Juan de Miraflores. Reportage.  Et à la Une du Journal de la 1ère :  Le ministre délégué aux Outre-mer est de retour à Paris, après une visite « expresse » en Martinique…

Bourdin Direct
Face-à-Face : François Bayrou - 30/08

Bourdin Direct

Play Episode Listen Later Aug 30, 2022 21:58


Avec : François Bayrou, Haut-Commissaire au Plan. - Chaque matin, Apolline de Malherbe reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent, pendant une demi-heure, aux questions sans détour de la journaliste. Ce face-à-face est devenu le premier rendez-vous politique radio/TV de France.En simultané sur BFMTV. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).

Invité Afrique
Filippo Grandi: «L'accord Londres-Kigali est un précédent dangereux pour le droit d'asile»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 23, 2022 5:45


Jamais le monde n'a connu autant de personnes déplacées ou réfugiées en raison des conflits, mais aussi des famines ou des catastrophes climatiques. Ils sont 100 millions, selon le dernier rapport du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Alors que ce nombre s'accroit sans cesse depuis 10 ans, les politiques d'asile sont de plus en plus restrictives. En témoigne le récent accord que le Royaume-Uni a conclu avec le Rwanda pour la gestion de ses demandeurs d'asile. De passage en Côte d'Ivoire, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi est l'invité de RFI. RFI: Cent millions de réfugiés et de déplacés dans le monde, c'est un record. C'est le symptôme d'un monde en ébullition ? Filippo Grandi : D'un monde en crise, bien sûr. La guerre en Ukraine, l'invasion russe ont fait gonfler ce chiffre encore plus que d'habitude, mais c'est depuis dix ans que ce chiffre augmente d'année en année. On est devenu incapable de faire la paix, de bâtir la paix. Et à tout cela, s'ajoutent beaucoup d'autres causes de mouvements forcés, de mouvements de masse de population. Donc, c'est devenu non seulement un phénomène très vaste, très substantiel, mais aussi très complexe. Cela dit, beaucoup d'entre eux fuient aussi la famine ou les phénomènes climatiques, parce que c'est très difficile de départager les causes. Mais on s'attend dans les mois qui viennent à des famines dans certaines parties du monde, en particulier dans certaines zones de l'Afrique. Vous pensez que la situation va encore s'aggraver ? Je crains qu'elle puisse s'aggraver et la famine est souvent liée à la guerre. Regardez les zones qui sont les plus susceptibles d'avoir des phénomènes de famines et de déplacements liés à ça : la Corne de l'Afrique, le Sahel. Donc, ce sont des zones qui sont aussi traversées par des conflits extrêmement violents qui frappent les civils. Donc, c'est une combinaison de causes qui le plus souvent se produit. La semaine dernière, la Cour européenne des droits de l'homme a bloqué l'expulsion vers le Rwanda de demandeurs d'asile arrivés au Royaume-Uni. Vous vous êtes exprimé contre cet accord entre Londres et le Rwanda. Vous saluez cette décision de la Cour européenne ? Oui. C'est important que la Cour européenne, qui est un organe très important pour la défense des droits de l'homme en Europe, se soit exprimée ainsi. Nous l'avons dit, c'est un accord qui viole le droit des réfugiés, le droit international. C'est aussi un accord qui crée un précédent très dangereux. C'est un pays avec des ressources et des systèmes d'asile qui fonctionnent. Comme celui du Royaume-Uni refuse d'accepter que les gens puissent accéder à leur territoire pour y être soumis au processus d'asile, que doivent dire alors les pays avec beaucoup moins de ressources qui reçoivent beaucoup plus de réfugiés et de demandeurs d'asile ? C'est un précédent dangereux pour le droit d'asile dans le monde. Mais ce n'est pas le premier accord du genre signé par le Rwanda. Il y a eu un accord signé avec Israël. L'Australie soustraite aussi sa politique d'asile. Pourquoi cet accord-ci entre Londres et Kigali est plus condamnable que les autres ? L'accord entre le Rwanda et Israël, c'est un accord d'il y a quelques années qui a été mis en œuvre pour un nombre très limité de personnes. Cela ne s'est pas très bien passé, parce que ces personnes se sont dispersées, ont disparu très vite, et sont réapparues dans d'autres pays comme l'Ouganda et même sur les routes qui mènent de nouveau à l'Europe. Donc, contre-produisant de ce point de vue, en effet, il n'avait pas été prolongé. L'Australie, oui, bien sûr, et on a toujours exprimé notre désaccord avec les arrangements faits pour transférer les demandeurs d'asile sur les îles du Pacifique. J'espère que ce nouveau gouvernement australien va reconsidérer cette pratique. La situation s'aggrave, le conflit s'aggrave au Sahel, en particulier au Burkina Faso, on l'a vu ces derniers jours. Comment le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) fait face à cette situation ? Avec nos partenaires onusiens, les ONG et les gouvernements de la région, on multiplie les interventions humanitaires. Malheureusement, c'est ce qui est le plus urgent en ce moment, parce que, disons-le, les gouvernements, la communauté internationale n'a pas réussi à endiguer ce phénomène de violences dans la région. Et endiguer ce phénomène de violence ne peut pas être fait seulement à travers des moyens sécuritaires. Bien sûr, c'est important d'assurer la sécurité, c'est primordial. Mais si cela n'est pas accompagné avec une approche plus stratégique au développement, nous allons voir ce phénomène croître et les besoins humanitaires, qui sont déjà difficiles à satisfaire, cloîtrent démesurément. Je suis très inquiet, surtout pour le Burkina Faso, mais aussi pour les autres pays de la région. Mais est-ce que la priorité, ce n'est pas l'accès de plus en plus difficile à ces zones ? Bien sûr, c'est un problème que nous avons eu déjà depuis quelques années. Je me souviens moi-même avoir visité, il y a deux ans, la dernière fois au Burkina Faso, cela a été très compliqué de pouvoir aller visiter les déplacés dans les zones où ils se trouvaient parce que c'était dangereux, même pour nous, pour les humanitaires. On a vu des humanitaires perdre leur vie. Je dois vous dire aussi surtout que, de cette visite au Burkina, je garde un souvenir terrible de la violence perpétrée contre les femmes. Je n'ai jamais vu cela dans aucun autre pays du monde. Les femmes déplacées surtout m'ont raconté des histoires de la violence qui avait été faite contre elles par les groupes armés. C'était effarant d'écouter ces histoires. Je ne crois pas qu'il y ait suffisamment d'attention pour cette situation dans le monde. Depuis un an environ, 7 000 réfugiés burkinabè sont arrivés en Côte d'Ivoire. Est-ce que vous craignez que l'escalade de la violence au Burkina et au Sahel en général pèse de plus en plus également sur les pays voisins, en particulier sur les pays côtiers comme la Côte d'Ivoire ? Bien sûr, les chiffres sont limités pour l'instant, mais rien n'exclut qu'ils puissent augmenter. Ça va dépendre beaucoup de comment le conflit interne au Burkina Faso va évoluer. Les civils fuient là où il est sûr de fuir. Pour l'instant, la majorité a fui à l'intérieur du pays. N'oublions pas qu'il y a presque deux millions de déplacés dans le pays. Mais si les voies sûres pour les civils s'épuisent à l'intérieur du pays, c'est clair qu'ils vont commencer à déferler dans les pays voisins. On l'a déjà vu au Niger et on commence à le voir ici dans les pays côtiers. C'est préoccupant.

Forum - La 1ere
Michelle Bachelet quittera son poste de Haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU en août

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Play Episode Listen Later Jun 13, 2022 2:58


Le journal de 18h00
En Ukraine : 10 millions de personnes ont fui leurs foyers depuis le début de l'invasion russe

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Mar 20, 2022 10:09


durée : 00:10:09 - Journal de 18h - Dix millions de personnes, soit plus d'un quart de la population en Ukraine, ont fui leurs foyers depuis le début de l'invasion russe. Il s'agit de personnes déplacées à l'intérieur du pays ou réfugiées à l'étranger, selon le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.

Les journaux de France Culture
En Ukraine : 10 millions de personnes ont fui leurs foyers depuis le début de l'invasion russe

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Mar 20, 2022 10:09


durée : 00:10:09 - Journal de 18h - Dix millions de personnes, soit plus d'un quart de la population en Ukraine, ont fui leurs foyers depuis le début de l'invasion russe. Il s'agit de personnes déplacées à l'intérieur du pays ou réfugiées à l'étranger, selon le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.

C dans l'air
UKRAINE : « LE PIRE EST À VENIR »… – 03/03/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 3, 2022 64:52


Ukraine : « Le pire est à venir »… LES INVITÉ.ES : - Pierre HASKI - Chroniqueur international - « France Inter » et « L'Obs » - Général Jean-Paul PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major - Ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN - Armelle CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - « France 24 » - Pierre HAROCHE - Chercheur en sécurité européenne - Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire Une semaine après le début de l'invasion russe en Ukraine, Emmanuel Macron s'est adressé aux Français hier soir. Au cours d'une allocution d'une peu moins d'un quart d'heure, le chef de l'Etat a affirmé que la France « n'est pas en guerre contre la Russie », soulignant que dans ce conflit « la Russie n'est pas agressée, elle est l'agresseur ». Il a prévenu que des temps difficiles étaient à venir en évoquant un « changement d'époque » et « le retour brutal du tragique dans l'Histoire ». Le président de la République a également tenu à rappeler son soutien au peuple ukrainien dans cette guerre. Sur le terrain, les combats se poursuivent et, même si la résistance est plus grande que les troupes russes ne l'avaient imaginée, ces dernières poursuivent leur avancée. La Russie a revendiqué hier matin s'être emparée de la ville de Kherson, non loin de la mer noire, après d'intenses bombardements. Ce que les autorités ukrainiennes ont ensuite confirmé dans la nuit. A Marioupol, principal port ukrainien de la mer d'Azov, située au Sud-Est du pays, le centre-ville et des zones résidentielles ont été bombardés par l'armée russe, selon les autorités locales et des habitants. La situation s'y dégrade d'heure en heure. Kharkiv, la deuxième ville du pays, qui avait déjà été pilonnée mardi et mercredi, a de nouveau été bombardée toute la nuit, selon les autorités régionales. A Kiev, l'étau russe se resserre toujours un peu plus. Alors que l'armée russe a encerclé plusieurs villes ukrainiennes qu'elle pilonne, Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères français, s'est aujourd'hui inquiété d'une possible montée en tension de la guerre. « On peut craindre une logique de siège », à laquelle « les Russes sont habitués », a mis en garde le chef de la diplomatie française à la télévision publique France 2. Il a estimé qu'il était « possible que le pire soit devant nous » dans le conflit en Ukraine. « Rappelez-vous Alep, Grozny », a-t-il lancé, en référence à ces deux villes en Syrie et en Tchétchénie anéanties par les bombes russes ces dernières décennies. Alors que la Russie poursuit son avancée militaire, de nouveaux pourparlers sont attendus dans la journée en Biélorussie. Un premier round de négociations entre la Russie et l'Ukraine s'était tenu lundi, mais n'avait pas abouti. L'espoir n'est pas beaucoup plus grand cette fois-ci. Le nombre de réfugiés ne cesse d'augmenter au fil des jours. Une semaine après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, "nous avons assisté à l'exode d'un million de réfugiés vers les pays voisins", a annoncé, aujourd'hui le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés. Cette annonce intervient alors que l'Assemblée générale de l'ONU a adopté hier, à une écrasante majorité, une résolution qui « exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine ». Sur les 193 membres que compte l'organisation internationale, 141 pays l'ont approuvé. Vladimir Poutine apparaît complètement isolé. Quatre Etats seulement, la Biélorussie, la Syrie, l'Erythrée et la Corée du Nord, l'ont soutenu lors du vote de l'Assemblée générale des Nations unies. Trente-cinq, dont la Chine, se sont abstenus. Alors que les combats se poursuivent en Ukraine, la solidarité s'organise en France pour venir en aide aux civils. Aide financière, dons de produits de première nécessité, mise à disposition d'un logement... Plusieurs leviers sont mobilisés partout dans le pays. Y a-t-il quelque chose à espérer du second round de négociations entre l'Ukraine et la Russie ? Poutine peut-il sortir de son isolement dans cette crise ? Comment les Français se mobilisent-ils pour venir en aide aux Ukrainiens ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/