Les Médias francophones publics (RTS, RTBF, Radio Canada, Radio France et RFI) vous proposent une série de 20 reportages sur les effets déjà observables du réchauffement climatique sur la faune, la flore, les paysages, etc. De la disparition de lagune de Grand Lahou en Côte d'Ivoire aux impacts de l…
Alors que la Californie doit composer avec des périodes de sécheresses de plus en plus problématiques, un peu plus au nord du continent nord-américain, l'industrie du vin en Colombie-Britannique, elle, prend de l'expansion grâce à des étés plus longs et plus chauds. L'industrie vinicole de l'Okanagan, au centre sud de la province caandienne, semble profiter du réchauffement climatique qui permet de pousser les limites de la culture de la vigne dans des zones autrefois moins propices : soit plus au nord ou en plus haute altitude et à cultiver des cépages autrefois mal adaptés à la vallée de l'Okanagan. C'est là que la journaliste Dominique Arnoldi nous emmène.
Les Alpes françaises sont particulièrement vulnérables au changement climatique. La température y grimpe plus vite qu’ailleurs en France, + 2°C par rapport à l’ère préindustrielle. Un défi pour le tourisme. Surtout pour les stations de basse altitude qui dépendent de la neige, cet or blanc qui tend à disparaitre. Reportage de Sandy Dauphin.
Le glacier d'Aletsch, le plus long des Alpes avec ses 23km, est un immense fleuve glacé situé dans le Haut-Valais en Suisse et classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Chaque année, il perd jusqu’à 50 m de longueur. Certains glaciologues prédisent que d'ici un siècle, il aura disparu. Les spécialistes et les touristes se pressent pour venir l'observer tant qu'il est encore temps. Au sommet de l'Eggishorn, Marie Giovanola a rendez-vous avec Peter Schwitter. Il est responsable des dangers naturels pour la région et guide de montagne.Un reportage de Marie Giovanola de la Radio Télévision Suisse.
Les tourbières sont des habitats naturels extrêmement sensibles à toute modification de leur régime hydrologique. De ce fait, elles risquent d’être particulièrement touchées par les changements climatiques. Ce milieu humide et rare s’assèche. C’est pourquoi, en Belgique, des travaux de restauration des tourbières ont été entreprises il y a 25 ans. Reportage dans les Hautes Fagnes, la plus haute région du pays. Par Anne-Catherine Croufer
L’Asie du Sud-Est est l’une des régions du monde où les effets du changement climatique se font de plus en plus sentir : dérèglement des pluies, tempêtes et sècheresses plus intenses, salinisation des sols. Dans la région, le Cambodge est souvent considéré comme l’un des pays les plus vulnérables face à ces phénomènes. Notamment parce qu’on estime que trois quarts de la population vit encore en zone rurale et que plus de la moitié d’entre elle pratique l’agriculture. Sur les terres exploitées, il y a une culture qui domine toutes les autres : celle du riz, cultivé sur plus des deux tiers des terrains. La production de riz cambodgien augmente de manière régulière alors que les infrastructures, encore insuffisantes, se développent elles aussi. Mais beaucoup de petits producteurs restent démunis face aux caprices du climat.
On poursuit notre série des médias francophones publics consacrée aux effets concrets du changement climatique. Aujourd'hui, c'est au permafrost que l'on s'intéresse. Le pergélisol – en français dans le texte – est un terrain sous la couche de surface. Ce sol est gelé en permanence, on le trouve dans les hautes latitudes et dans les hautes altitudes. Avec l'augmentation des températures, le permafrost se réchauffe. Et avec lui, c'est toute la montagne qui bouge.Camille Degott a suivi une classe de master en géographie de l'Université de Fribourg. Direction les Alpes Suisses, en Valais, dans le Val d'Hérens.
Si, comme le prédisent les climatologues des Nations unies, les températures du globe augmentent de 4 degrés d'ici 2100, dans un peu moins de 100 ans, le niveau de la mer augmenterait d'un mètre. Selon ce scénario, plusieurs villes côtières canadiennes pourraient voir une grande partie de leur territoire inondé ou même à risque de disparaître. La plus vulnérable de ces villes au Canada, si un pareil scénario se réalise, est la métropole de la Colombie-Britannique, Vancouver, sur la côte du Pacifique, qui commence déjà à prendre des mesures pour faire face à la hausse du niveau de la mer. Par Dominique Arnoldi de Radio Canada.
Les effets tangibles du changement climatique. C’est le thème de la série estivale des médias francophones publics, et l’on grimpe ce matin dans les Alpes suisses. Moins d'eau, moins d'herbe pour nourrir les vaches. Les producteurs de fromage doivent s'adapter. Car les vaches produisent moins de lait quand elles ont trop chaud. Certains éleveurs installent des ventilateurs, d'autres retournent aux méthodes de leurs grands-parents et décident de changer de race. Un reportage d'Étienne Kocher de la Radio Télévision Suisse.
Cyclones de plus en plus intenses, perturbation de la saison des pluies, calendrier cultural bouleversé… À Madagascar, la population subit déjà les impacts du changement climatique. D’après le rapport mondial de WWF publié en mars dernier et intitulé « la nature face au choc climatique », le cas de la Grande Île est alarmant : 25 % des espèces ( mammifères, oiseaux, plantes ) pourraient disparaître en cas d’augmentation de 2 degrés. Or de récentes projections tablent sur une augmentation de 2,6 degrés d’ici à 2055. Un désastre pour la biodiversité du pays, endémique à plus de 80 %. Les lémuriens, animaux emblématiques de l’île, sont directement concernés. ONG et associations tentent de trouver des solutions pour réduire les impacts. Sarah Tétaud s’est rendue dans le nord du pays, dans le parc national de Marojejy classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une aire protégée d’ores et déjà considérée par les scientifiques comme un refuge climatique pour ces primates.
Sauver une forêt menacée par le réchauffement climatique en la faisant déménager, c'est une expérimentation scientifique menée en France. Des essences d'arbres provenant de Marseille, dans le sud du pays, sont déplacées plus au frais, au Nord-Est ( dans la Meuse ). La forêt de Verdun, théâtre de la Première Guerre mondiale, accueille ces arbres « déplacés climatiques ». Reportage de Sandy Dauphin de France Inter.
Par Sandy Dauphin Le marteau-piqueur comme outil pour lutter contre le réchauffement climatique ! Le nouveau plan climat de la ville de Paris prévoit des centaines de mesures. Parmi elles, la végétalisation de la capitale française. Des potagers et de la verdure à tous les étages. Mais pour rafraîchir la ville de plus en plus étouffante l'été, les autorités veulent aussi « débitumer » les cours de récréation des écoles. Reportage.
Près de cinquante morts dans les incendies en Californie l’année dernière. Au moins huit morts cette année dont trois pompiers. Le feu baptisé « Mendocino Complex » a déjà ravagé plus de 150 000 hectares et battu le record du plus vaste feu de forêt de toute l’histoire de cet Etat américain. En plein été, le célèbre parc naturel Yosemite a même dû être fermé. Quatorze des vingt feux de forêt les plus destructeurs se sont produits en Californie depuis 2003. Pour les autorités, notamment la sénatrice Kamala Harris ou le gouverneur Jerry Brown, le réchauffement climatique est en cause. Mais dans un pays où le président lui-même est un climatosceptique revendiqué, cette piste ne convainc pas toujours l’opinion, notamment dans la ville de Redding, située à 350 km au nord de San Francisco, où de nombreuses habitations ont brûlé.
On poursuit notre série des médias francophones publics consacrée aux effets concrets du changement climatique. Aujourd'hui, c'est au permafrost que l'on s'intéresse : c’est un terrain sous la couche de la surface. Ce sol est gelé en permanence, on le trouve dans les hautes latitudes et dans les hautes altitudes. Avec l'augmentation des températures, le permafrost se réchauffe. Et avec lui, c'est toute la montagne qui bouge. Camille Degott de Radio Télévision Suisse (RTS) a suivi une classe de master en géologie de l'Université de Fribourg. Direction les Alpes suisses, en Valais, dans le Val d'Hérens.
Des cours d’eau qui se calment, une eau qui s’échauffe : aujourd’hui, nos rivières se modifient. Victimes de la pression humaine, de la pollution, mais aussi du réchauffement climatique. La vie aquatique présente déjà des changements, certaines espèces sont perturbées dans leur déplacement. Sophie Brems, de la Radio télévision belge francophone (RTBF), est allée s’en rendre compte au bord de l’eau.
L’érosion côtière est très souvent la conséquence du réchauffement climatique. La montée des eaux de l’Atlantique à Grand-Lahou, en Côte d’Ivoire, s’est considérablement accélérée depuis ces dix dernières années. Avec pour conséquence, une émigration massive de la population de la ville à l’intérieur des terres et la destruction d’une cité historique de la Côte d’Ivoire.
Quels sont les effets tangibles du changement climatique, c'est le thème de la série des Médias francophones publics. Et nous nous rendons en Suisse méridionale pour y découvrir un arbre : l'ailante. Importé au 18e pour ses vertus décoratives, il est désormais l'un des végétaux les plus invasifs. Face à l'impossibilité de s'en débarrasser définitivement, des chercheurs testent désormais sa résistance aux éboulements afin de lutter contre les glissements de terrain, eux aussi de plus en plus fréquents avec le réchauffement de la terre. Un reportage de Nicole della Pietra de la Radio télévision suisse (RTS).
Par Sylvia Falcinelli La Côte belge est fortement urbanisée, mais à certains endroits, des dunes ont résisté au béton. Aujourd’hui une autre menace pèse sur elles : le changement climatique. Dans le Westhoek, à la frontière française, se trouvait jusqu’il y a peu l’une des plus grandes dunes mobiles d’Europe, au cœur d’un écosystème spécifique. Cette dune, qu’on surnommait le Sahara, s’est aujourd’hui figée à cause du développement rapide d’une végétation en lien notamment avec le changement de pluviosité. Une immobilisation qui met directement en péril la biodiversité originelle de tout le système dunaire alentour. Reportage de Sylvia Falcinelli de la radio télévison belge francophone.
Par Alice Mesnard Le réchauffement climatique aura-t-il raison du vin de Bordeaux ? Tel qu'on le connaît peut-être. Les températures qui grimpent risquent de changer le visage du vignoble français et donc du Bordelais. Mais sur place les vignerons, épaulés par la recherche, refusent de baisser les bras. Ils planchent déjà sur les vins de demain Rosalie Lafarge.
Et si les océans apportaient une solution au problème du réchauffement climatique ? Selon plusieurs études, des océans sains constitueraient les systèmes de piégeage et de stockage du carbone les plus infaillibles et les plus rentables de la planète. Ainsi, un rapport des Nations unies de 2009 affirme que la moitié des émissions annuelles de carbone générées par le secteur des transports dans le monde est piégée et conservée par les écosystèmes marins, tels que les mangroves, les marais et les prairies sous-marines. Au Canada, certains chercheurs imaginent pouvoir développer et accroître ces puits de carbone naturel, comme dans les marais de la baie de Fundy.
Au Kenya, le manque de ressources naturelles entraîne des conflits. En 2016 et 2017, le comté de Laïkipia, à cinq heures de route de Nairobi, a été envahi par des centaines d’éleveurs venus du Nord. Ces bergers ont attaqué et détruit des ranchs, entraînant des affrontements. Les violences ont fait plus d’une vingtaine de morts et l’armée a dû être déployée.