Podcasts about d'ivoire

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Appels sur l'actualité
Appels sur l'actualité - [Vos réactions] Côte d'Ivoire: Gbagbo de retour dans l'arène politique

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 11, 2021 20:00


Le divorce est consommé entre Laurent Gbagbo et Pascal Affi N'Guessan. L'ancien président ivoirien veut créer un nouveau parti politique en laissant le FPI aux mains de son ancien Premier ministre. Bonne ou mauvaise idée ? Avec quelle arrière-pensée ? Comment l'ex-première dame Simone Gbagbo va-t-elle se positionner ? On attend vos commentaires. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Journal de l'Afrique
En Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo propose la création d'un nouveau parti

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 9, 2021 13:55


Laurent Gbagbo envisage de lancer une nouvelle formation politique. L'ex-président ivoirien a organisé un comité central extraordinaire de son parti, le Front populaire ivoirien, au sein duquel une bataille pour le contrôle se poursuit entre Laurent Gbagbo et Pascal Affi N'Guessan, l'actuel président du FPI.

InterNational
Côte d'ivoire : une paix de vieillards armés

InterNational

Play Episode Listen Later Jul 29, 2021 3:03


durée : 00:03:03 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Laurent Gbagbo a rencontré le président ivoirien Alassane Ouattara. Les deux ennemis jurés ont mis en scène une réconciliation indispensable mais si difficile à croire.

Invité Afrique
Invité Afrique - Côte d'Ivoire: «C'est le moment de négocier l'alternance de génération en politique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 29, 2021 4:54


La rencontre a été qualifiée d'historique. Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo se sont retrouvés mardi 27 juillet au palais présidentiel d'Abidjan. Les deux hommes se revoyaient pour la première depuis la crise post-électorale de 2010/2011. L'entrevue a été cordiale et ces deux figures de la vie politique ivoirienne sont apparues très détendues. De quoi apaiser les tensions, palpables ces dernières semaines. Comment analyser cette rencontre ? Est-ce là une étape vers la réconciliation nationale ? Alassane Ouattara peut-il répondre favorablement à la demande de libération des prisonniers politiques formulée par Laurent Gbagbo ? Le sociologue ivoirien Francis Akindès, professeur à l'université de Bouaké, est notre invité  RFI : Avez-vous été surpris par l'atmosphère de cette rencontre et par l'état d'esprit des deux hommes ? Francis Akindès : Je ne suis pas étonné par le fait qu'ils se soient rencontrés, parce que je sentais cela venir. Quand je vois la manière dont le président Laurent Gbagbo était assez mesuré dans ses discours, dans ses propos, même s'il ne manque pas de rappeler qu'il reste le chef de file d'une opposition… Il y a également tout le silence du président Ouattara, même si ses sbires de temps en temps faisaient des sorties défensives… C'était le temps de la préparation de quelque chose qui a fini par arriver, mais qui s'est révélée surprenante dans sa forme. Parce que la mise en scène de la réconciliation par le haut a été quelque chose de vraiment extraordinaire, dans la manière dont cela s'est passé. Deux frères, il n'y a pas très longtemps ennemis, qui se sont dévoilés aujourd'hui comme étant des amis, des personnes qui se connaissaient effectivement il y a bien longtemps… Tout cela, dans une ambiance très conviviale et sympathique… En tout cas, c'était une mise en scène très réussie ! C'était rassurant pour beaucoup de gens, même si beaucoup se posaient la question sur la sincérité de ce à quoi ils assistaient. Vous le disiez, l'ambiance était très amicale. Est-ce que cette rencontre va marquer une étape majeure vers la réconciliation nationale, ou du moins, vers un apaisement des esprits ? C'est très important que ces deux acteurs en arrivent là, parce que de toutes les façons, la demande sociale de paix, de cohésion sociale… Parce que le camp au pouvoir parle beaucoup plus de cohésion que de réconciliation, donc c'était important pour la réconciliation. Il fallait offrir ce signe fort à la société ivoirienne qui en a besoin et qui voulait sortir de cette longue période de crise. Et évidemment, un tel scénario va faire chuter la tension et certainement ça va ouvrir une nouvelle page de l'histoire politique de la Côte d'Ivoire. Maintenant, qu'est-ce que les acteurs vont y écrire ? C'est ce qu'on va voir, parce que de toutes les façons, après de telles scénarisations de la réconciliation tant attendue, l'horizon politique paraît toujours flou. On a un peu le sentiment que chacun a fait un pas vers l'autre. D'un côté, Alassane Ouattara a permis le retour de Laurent Gbagbo, dont la condamnation pour le braquage de la BCEAO pourrait ne pas être appliquée -c'est du moins ce que laisse entendre le gouvernement- et de l'autre, en rendant visite à son successeur, Laurent Gbagbo le reconnaît comme président. Oui, pour qu'il y ait la paix, il faut que ces deux acteurs se rapprochent l'un de l'autre. Ils l'ont fait. Maintenant, vous voyez bien que le président Laurent Gbagbo a commencé par formuler des attentes vis-à-vis du président Ouattara, notamment la libération des prisonniers… Et par exemple, sur cette question, le président Ouattara a trois options possibles. Soit, accéder partiellement à cette demande par la hiérarchisation des catégories de crimes dont les personnes inculpées seraient les auteurs et puis décider de libérer certaines et pas forcément d'autres, dans l'immédiat. Deuxième option : accéder à la demande de Laurent Gbagbo, au risque de se mettre à dos toutes les associations de victimes avec qui il devra négocier une paix sociale, contre leur sentiment d'impunité et le sentiment d'impunité qui les anime. Et la troisième option, c'est de faire la sourde oreille. Ce qui risque de ralentir la création d'un climat de confiance qu'il appelle lui-même de ses vœux. Cette demande de libération de prisonniers politiques va-telle conditionner l'avenir des relations entre les deux hommes, selon vous ? Ils ont ouvert la table de négociations. Tout dépendra de la manière dont le président Ouattara décidera de répondre aux attentes du président Laurent Gbagbo. Le président Ouattara a les dés en main et on attend de voir ce qui va se passer dans les jours à venir ou dans les mois à venir. D'autres rencontres de ce type devraient avoir lieu à l'avenir. Des réunions élargies à d'autres figures de la scène politique ivoirienne, comme certainement Henri Konan Bédié. Doit-on y voir un geste d'ouverture de la part du président Ouattara ? De toute évidence. De toute évidence, il n'est pas allé jusqu'au bout de son idée, mais tout le monde soupçonne que la troisième figure du jeu va certainement les rallier. Et ça va être très beau ! Ça va être très beau pour une société qui a besoin de réconciliation. Mais en même temps, ça rappelle que, désormais, il va falloir envisager la politique autrement. C'est-à-dire, faire de la politique dans ce pays sans un recours systématique à la violence. Et ça va être un espace de négociation, également, pour la jeune génération politique. Je pense que c'est le moment où jamais, de négocier l'alternance des générations, parce que les trois ont un âge très avancé. Dans les différents partis politiques, il y a énormément de ressources ! Qu'ils trouvent les compromis pour que ces ressources-là soient exploitées au profit du développement ou de la transformation positive d'un pays.

Géopolitique
Côte d'ivoire : une paix de vieillards armés

Géopolitique

Play Episode Listen Later Jul 29, 2021 3:03


durée : 00:03:03 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Laurent Gbagbo a rencontré le président ivoirien Alassane Ouattara. Les deux ennemis jurés ont mis en scène une réconciliation indispensable mais si difficile à croire.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: sourires et accolade en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 28, 2021 4:06


Ca y est ! « La rencontre tant attendue des Ivoiriens vient d'avoir lieu », nous dit L'Infodrome. « Après 10 années d'inimitié […] une rencontre historique », « Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo main dans la main au palais présidentiel d'Abidjan », lit-on sur le site internet. Et voit-on également, car les photos des deux hommes sont évidemment partout. « Un grand moment », pour L'Intelligent d'Abidjan. « Ouattara et Gbagbo tout sourire, comme souvent avant les 3.000 morts de la crise postélectorale de 2010-2011 », rappelle L'Intelligent. « Comme de bons vieux amis », titre L'Avenir. Oui, c'étaient des « retrouvailles chaleureuses » confirme Soir Info. En somme, de « belles retrouvailles », résume L'Inter. Pour L'Intelligent d'Abidjan, elles marquent plus largement le « soulagement » et l'« espoir d'un apaisement durable ». Mais, cela, tout de même note le journal, « sur fond d'interrogations et de prudence ». C'est vrai, c'est « un grand pas de franchi, mais le plus dur commence », estime aussi Le Nouveau Réveil. L'importance des premiers mots Lors de ces rencontres, les premiers mots sont toujours importants. L'Intelligent fait justement quelques indiscrétions, en livrant ce que « Ouattara et Gbagbo se sont dit au moment des accolades ». Eh bien, en descendant de sa voiture, « Laurent Gbagbo a voulu retirer son masque de protection pour saluer le Président de la République, apprend-on, mais celui-ci lui a lancé gentiment, avec un large sourire "Non, non ! Garde le masque, pour qu'on donne l'exemple" ». Tout un symbole. Après cela, « ils se sont aussitôt jetés dans les bras l'un de l'autre », écrit L'Intelligent et « alors qu'ils étaient encore enlacés », le président Ouattara a dit comme il était heureux de retrouver Laurent Gbagbo. L'ancien président, lui a retourné la politesse et s'est excusé pour son retard de 20 minutes. L'importance des mots suivants Et les mots qui suivent ont également toute leur importance. Sur le fond, lors de leur entretien, « l'ex-président » Laurent Gbagbo a invité son « ex-rival » à « libérer les prisonniers politiques », rapporte L'Infodrome. Oui, L'Infodrome écrit désormais « ex-rival », voilà un autre symbole. Avec cette rencontre au sommet, L'Inter le note également, « Ouattara et Ggagbo rétablissent la confiance ». Il est donc loin le temps où les deux hommes politiques se « regardaient en chien de faïence », « la guerre est un vieux souvenir », estime le journal indépendant. Le souvenir des victimes et des proches Or, les souvenirs des victimes et leurs proches, eux, sont toujours là. Certains donnent de la voix pour le rappeler. Issiaky Diaby, notamment, « a rué dans les brancards », souligne L'Inter. C'est le président du collectif des victimes en Côte d'Ivoire, et il a préféré tenir une cérémonie de recueillement au cimetière municipal de Williamsville, dans la commune d'Adjamé. Il voit cette rencontre au sommet comme un « épiphénomène », dit-il à L'Inter. « La réconciliation ne peut pas se résumer à la rencontre de deux citoyens », affirme-t-il. Issiaka Diaby souhaite que la question de l'indemnisation des victimes « soit de mise ». Le sort des victimes de cette crise interpelle d'ailleurs jusqu'au Sénégal. Là-bas, Walf estime que si les « deux vieux caïmans de la politique ivoirienne ont montré qu'ils ont fumé le calumet de la paix, la mort de trois mille Ivoiriens due à leur duel politique passe alors par pertes et profits. Laurent Gbagbo a été acquitté par la Cpi, après avoir croupi 10 ans en prison, de même que son ancien ministre, Charles Blé Goudé. Dans le camp du pouvoir, aucune poursuite judiciaire n'a été intentée contre un proche du président Alassane Ouattara. Donc, au finish, il n'y a aucun coupable désigné de cette crise de 2010-2011. Comme si tout était normal aux yeux de Ouattara et Gbagbo, déplore le journal sénégalais, alors que des familles de victimes pleurent toujours. » Conclusion de Walf : C'est donc visiblement cela aussi « le prix de la réconciliation », à savoir « le sacrifice » ! Les opposants togolais ciblés par Pegasus A lire dans la presse française. C'est Le Monde, membre du consortium de médias internationaux à l'origine des révélations sur le logiciel israélien qui nous le dit ce mercredi matin. Le journal consacre sa Une à la situation tunisienne et au « coup de force risqué de Kaïs Saïed », mais il révèle également en effet qu'au Togo, « les opposant sont surveillés comme des criminels ». À l'image d'un professeur en médecine rencontré par Le Monde et qui n'a pourtant rien, dit le quotidien, « du dangereux terroriste sahélien ni du mafieux international ». Au total, ce sont ainsi « plus de 300 numéros togolais qui apparaissent dans la liste des cibles potentielles du logiciel espion ». Parmi ces numéros, également « ceux de journalistes et de militants des droits de l'homme », affirme Le Monde qui souligne aussi la proximité entre Lomé et l'État israélien. Le Togo n'est pas le seul pays concerné et si Le Monde pointe le régime de Lomé, il pointe par ailleurs dans son édito le « laisser-faire coupable d'Israël ».

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: Gbagbo-Ouattara, une rencontre très attendue en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 27, 2021 3:43


« C'est donc à croire que le ciel s'est arrêté sur la Côte d'Ivoire le temps d'une rencontre », écrit Afrique Sur 7, comme pour mieux montrer l'importance de l'évènement et à quel point il est l'objet de toutes les attentions. « Les Ivoiriens sont donc suspendus aux lèvres de deux hommes d'État », précise le site internet. Oui, c'est peu dire qu'elle est attendue cette rencontre, « c'est le sujet du moment » estime L'Inter. « Dans des rencontres frugales entre amis ou dans les salons feutrés des décideurs, tout le monde en parle », prévient le quotidien. Ce face-à-face entre Laurent Gbagbo Alassane Ouattara, « dix ans après la douloureuse crise post-électorale qui a fait officiellement 3000 morts… Qui l'eût cru ? », s'étonne L'Inter. Pourtant, oui « les deux titans de la politique ivoirienne de ces 30 dernières années vont se revoir ce mardi 27 juillet au palais de la présidence à Abidjan-Plateau. Ils vont même se parler, reprendre le dialogue rompu depuis 10 ans », souligne le journal. Une rencontre très largement commentée Cette rencontre Ouattara Gbagbo, ce face-à-face , est-ce le « happy end ou la suite du duel à mort ? », se demande L'Inter. Est-ce le « rendez-vous de l'espoir ? », s'interroge de son côté Fraternité Matin. Le journal gouvernemental relaie d'abord, à nouveau, les réactions des politiques qui avaient salué l'annonce de cette rencontre et il affirme, plus largement, que « comme eux, de nombreux ivoiriens nourrissent beaucoup d'espoir ». « Ils espèrent que cette rencontre ouvrira de nouvelles perspectives », lit-on. « Mais pour y arriver, reprend Frat' Mat', il faut que cette rencontre soit celle de la sincérité et du respect de la parole donnée ». Fidèle à sa ligne, le journal estime ensuite qu'Alassane Ouattara a déjà démontré, lui, « son engagement en faveur de la paix » et « attend de voir » l'attitude de Laurent Gbagbo. L'offensive du RHDP sur le terrain Et en attendant, le parti d'Alassane Ouattara mise en parallèle sur le terrain. « Le RHDP quadrille tout le pays », titre Soir Info qui parle ici d'une « grande offensive ». « Les émissaires d'Alassane Ouattara viennent d'être envoyés dans tout le pays », développe le journal. Objectif : « expliquer la politique nationale de réconciliation » mais aussi, dans le même temps, « préparer les prochaines élections locales et surtout la présidentielle cruciale d'octobre 2025 ». Une liste de 32 personnalités a ainsi été arrêtée, à la tête d'autant de délégations, et chacune d'elles est « affectée à une région donnée ». En somme, c'est un « maillage stratégique du pays », conclut Soir Info. En Tunisie, le premier ministre limogé sort du silence « Mechichi s'exprime », nous dit La Presse de Tunisie, 24h après que le président Kaïs Saïed l'a renvoyé et a gelé les travaux du Parlement. Sa réaction est à lire évidemment dans tous les médias tunisiens, mis en ligne ce lundi soir « dans un long post publié sur son compte personnel Facebook », précise Réalités. Le chef de gouvernement indique qu'il « transmettra le pouvoir à son successeur dans un parfait respect de la règle de la succession des responsabilités », explique le site du magazine. Désormais beaucoup d'interrogations C'est certain, « La Tunisie a basculé dans un état d'exception », nous dit L'Économiste Maghrébin, qui observe « un coup de théâtre au parfum de coup de force constitutionnel ». Oui, s'agit-il finalement d'un « coup d'État » ou d'un « coup de maître » de Kaïs Saïed, se demande le quotidien. Aurait-il fait cela « sans l'appui de l'armée, des forces sécuritaires et sans l'aval des puissances étrangères ? » Eh bien, « c'est difficile à croire, estime L'Économiste, tant l'enjeu est déterminant pour l'avenir du pays ». En tout cas, lors d'une réunion ce lundi, Kaïs Saïed, lui, a affirmé « son respect des droits et des libertés », nous dit encore La Presse. Mais des composantes de la société civile l'ont appelé « à présenter une feuille de route claire sur la période à venir », et elles ont « formulé leur inquiétude quant à [sa] concentration des pouvoirs ». En première ligne notamment, le syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt). La Presse de Tunisie relaie sa position: il a déclaré « soutenir entièrement les revendications légitimes des Tunisiens ». Le Snjt a « mis en garde contre le fait de porter atteinte aux acquis de la révolution, de la liberté et de la dignité ». Espérons que le message est passé.

Dans la presse
Côte d'Ivoire : avec la rencontre Ouattara-Gbagbo, "enfin la réconciliation nationale ?"

Dans la presse

Play Episode Listen Later Jul 27, 2021 4:57


À la une de la presse, mardi 27 juillet, les tensions provoquées par la décision, dimanche, du président tunisien Kaïs Saïed de suspendre le Parlement et de démettre le chef du gouvernement. En Côte d'Ivoire, la rencontre, prévue aujourd'hui, entre le président Alassane Ouattara et son prédécesseur Laurent Gbagbo. L'intensification des attaques du gouvernement indien contre les médias indépendants. Et des projets de reconversion pour l'ancien porte-avions français Foch.

Journal de l'Afrique
Côte d'Ivoire : le président Alassane Ouattara invite son prédécesseur Laurent Gbagbo au palais

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 21, 2021 12:00


Les deux hommes ne se sont pas vus officiellement depuis leur face à face présidentielle de 2010 qui avait débouché sur une grave crise post-électorale. Laurent Gbagbo est attendu au palais présidentiel ce 27 juillet, sur l'invitation du chef de l'État ivoirien Alassane Ouattara.

Appels sur l'actualité
Appels sur l'actualité - [Vos réactions] Côte d'Ivoire: vers un retour de Laurent Gbagbo dans l'arène politique?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 1, 2021 19:30


Depuis son retour en Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo multiplie les petites phrases : «Comment voulez-vous que je ne fasse pas de la politique ?». «Pour 2025, je n'exclus rien». Visiblement, l'ancien président n'entend pas s'éloigner de la vie politique. Quel rôle va-t-il jouer ? Sera-t-il de nouveau candidat ? Nous lançons le débat. Pour participer à l'émission, contactez-nous : * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays) Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Reporters
Exclusif : les coulisses du retour de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire

Reporters

Play Episode Listen Later Jun 26, 2021 12:45


L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo est rentré, le 17 juin, en Côte d'Ivoire après dix ans d'absence. France 24 propose un documentaire exclusif retraçant cette journée historique, à bord de l'avion du retour. Laurent Gbagbo revient sur son parcours politique et son acquittement  devant la CPI pour crimes contre l'humanité. À son arrivée à Abidjan, ses partisans ont laissé exploser leur joie de retrouver "leur président". Un récit de Charles Emptaz et Olivier Jobard.

On Cuisine Ensemble FB Saint Etienne
Les secrets culinaires de la Côte d'Ivoire

On Cuisine Ensemble FB Saint Etienne

Play Episode Listen Later Jun 24, 2021 32:45


durée : 00:32:45 - On Cuisine Ensemble FB Saint Etienne - Savez-vous préparer le bissap, l'alloco ou le foutu?

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une : Guillaume Soro condamné à la prison à vie en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 24, 2021 4:03


« Le verdict est tombé enfin », écrit L'Infodrome. L'ancien premier ministre et ancien président de l'Assemblée nationale Guillaume Soro ainsi que 18 de ses proches ont été « fixés définitivement sur leur sort ». Un seul acquitté ce mercredi par le tribunal criminel d'Abidjan, mais Guillaume Soro, lui, condamné en son absence à la prison à vie, « pour avoir été accusé de fomenter un coup d'État contre le pouvoir de Ouattara ». L'Infodrome égrène ensuite les autres condamnations et la dissolution également du mouvement de Guillaume Soro, le mouvement Générations et peuples solidaires (Gps). « Tous leurs biens ont été confisqués ainsi que les armes saisies », explique L'Infodrome. Les réactions déjà nombreuses La presse relaie naturellement les réactions, déjà nombreuses. News.Abidjan relaie celle de Charles Blé Goudé, hier, sur TV5 MONDE : « Ce que j'ai envie de dire, c'est que j'ai beaucoup de pincement au cœur pour Guillaume Soro que je connais bien. Mais j'ai confiance en son équipe de défense qui certainement va se battre pour le sortir de là ». L'Infodrome relaie aussi la réaction d'Henri Konan Bédié. Il réagit « en sa qualité d'ancien président », parle de « prisonniers politiques » et « appelle encore urgemment à un dialogue national inclusif afin de trouver le chemin du pardon et de la réconciliation vraie ». Et puis il y a la réaction de Guillaume Soro lui-même évidemment, à lire notamment dans les pages de L'Intelligent d'Abidjan. Guillaume Soro y rejette ce qu'il juge être des « verdicts iniques », prononcés toujours selon lui « uniquement par des considérations d'ordre politique ». Mais il l'assure : il ne « renoncera pas » à son combat. Au Sénégal, un même souvenir, mais une commémoration en ordre dispersé « 10 ans après les événements de juin 2011 : Bataille autour de la paternité du M23 », titre Le Soleil. Les Sénégalais ont en effet célébré ce mercredi le 10e anniversaire du M23, ce mouvement populaire qui avait mis à mal les projets constitutionnels du président d'alors, Abdoulaye Wade, mais hier c'était en quelque sorte deux salles deux ambiances. Quand la mouvance présidentielle, qui revendique l'héritage du M23, s'est donné rendez-vous Place de la Nation, à Dakar, nous explique Le Soleil, « de leur côté, les membres du Pastef [de l'opposant Ousmane Sonko] et ceux du récent mouvement M2D se sont donné rendez-vous » en même temps à Grand-Yoff. Ancienne contre nouvelle garde Le Quotidien se souvient d'abord : « Le 23 juin 2011, à travers le M23, la rue mettait la pression sur Wade et l'avait contraint à retirer son projet de ticket présidentiel, mais aussi pour dire non à un troisième mandat ». Or, cette dernière question est « aujourd'hui au centre des débats, 10 ans après ». Et Le Quotidien semble comprendre que le M2D se revendique aujourd'hui comme l'héritier du M23, car, lit-on, « les mêmes causes demeurent. 10 ans après, le spectre d'un 3ème mandat plane toujours sur la démocratie sénégalaise » et « une décennie plus tard, le mouvement de contestation a changé de visage. Normal, dit Le Quotidien, car les principaux animateurs du M23 sont aujourd'hui au pouvoir. Et pour Le Quotidien, au fil des années, le mouvement “dirigé à l'époque avec brio par Alioune Tine, a perdu de sa force”. D'ailleurs Alioune Tine, hier, n'a pas choisi de camp, le défenseur des droits de l'homme n'a participé à aucun rassemblement. Et il s'exprime aujourd'hui dans Walf Quotidien. Pour lui aussi, c'est clair : “plus que jamais la question de la limitation des mandats pour laquelle il y a eu beaucoup de sacrifices, est d'une brûlante actualité”. Et “10 ans après, si on continue de scander non au troisième mandat ça veut dire qu'on n'a pas avancé”, dit-il. En somme pour Alioune Tine non plus, le changement de régime n'a pas été véritablement synonyme de changement.

Journal de l'Afrique
Côte d'Ivoire : l'ex-Premier ministre Guillaume Soro condamné à la perpétuité

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 23, 2021 14:28


Guillaume Soro, l'ancien Premier ministre ivoirien en exil, a été condamné par contumace, mercredi 23 juin, à la prison à vie pour "atteinte à la sûreté de l'État". Il était accusé devant la cour d'assises d'Abidjan, avec 19 co-prévenus, d'avoir fomenté fin 2019 une "insurrection civile et militaire" visant à renverser le régime du président Alassane Ouattara. Sylvain N'Guessan, directeur de l'Institut de stratégie d'Abidjan, analyse les conséquences de ce verdict.

Witness History
Woubis, yossis and travestis: LGBT activism in Côte d'Ivoire

Witness History

Play Episode Listen Later Jun 22, 2021 9:06


Abidjan in Côte d'Ivoire has a buzzing LGBT scene and the country is regarded as one of the more tolerant nations in West Africa. In this Witness History, Josephine Casserly speaks to Barbara, a trans, LGBT activist. In 1992, Barbara was among a group of protesters who stormed the office of a national newspaper, to protest against their depiction of LGBT people. (Image: Barbara. Credit: From Barbara's personal collection)

Journal de l'Afrique
Côte d'Ivoire : Laurent et Simone Gbagbo, un divorce familial et politique

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 22, 2021 19:10


Laurent Gbagbo a demandé le divorce quelques jours après son retour en Côte d'Ivoire. L'ex-président ivoirien se sépare de son épouse Simone Gbagbo. Ils s'étaient mariés en 1989 et elle avait participé à la fondation de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI). Explications depuis Abidjan dans ce journal.

Le débat africain
Le débat africain - Femmes leaders en Côte d'Ivoire ou comment briser le plafond de verre

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jun 18, 2021 49:00


Le sujet est tendance et nourrit les discours enflammés des politiques. Mais peut-on vraiment dire que la parité hommes-femmes est en marche ? Peut-on sérieusement croire que les discriminations, les violences, les injustices, les préjugés dont elles font l'objet ont réellement reculé ? Le Débat africain donne ce dimanche la parole aux femmes leaders ivoiriennes. Avec nos invitées : Kadidja Duparc, présidente et directrice générale de Sky Architectes Viviane Bakayoko, directrice générale de Citibank Côte d'Ivoire Dr Linda Kaboré, pharmacienne, présidente de Africa Santé Expo, marraine des tradipraticiens de Côte d'Ivoire, présidente du Lions Club Abidjan Océan Mariam Djibo, directrice générale d'Advans Côte d'Ivoire et ancienne présidente du groupe de réflexion Initiatives Côte d'Ivoire.

Invité Afrique
Invité Afrique - Côte d'Ivoire: «Il y a une immense ferveur pour le retour de Laurent Gbagbo»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 18, 2021 4:44


Le retour de l'ancien président a remis sur le devant de la scène les militants pro-Gbagbo, qui ont cherché à se rassembler pour saluer son retour. Qui sont-ils, quel est le discours qui les nourrit ? Pour en parler, Richard Banegas, professeur à Sciences Po et chercheur au Centre de recherches internationales (Ceri) répond aux questions de RFI. RFI : Cela fait plusieurs jours que vous fréquentez les militants pro-Gbagbo qui se mobilisent pour le retour de l'ancien président. Qu'est-ce qui vous a marqué ? Qui sont ces personnes ? Richard Banégas : Il y a une immense ferveur aujourd'hui à Abidjan et dans tout le pays pour le retour de l'ancien président, qui est quasiment vécu par une bonne partie de ses militants, de ses sympathisants comme « le retour du messie ». Ce sont les termes qu'on emploie et qu'on nous a répétés sur le terrain depuis que nous sommes arrivés, « le retour du prophète » comme on nous l'a dit. Donc, il y a une très grande effervescence. Nous étions dans les quartiers, notamment populaires de Yopougon, de Port-Bouët, hier et avant-hier [mercredi et jeudi, NDLR], dans les agoras patriotiques où il y a des grands discours de mobilisation qui se tiennent autour de son retour. Il y a vraiment une attente assez forte de la part de ces sympathisants qui sont de tous âges confondus, parce qu'on a souvent parlé notamment des Jeunes patriotes, à l'époque, qui étaient derrière le régime Gbagbo, avec à leur tête Charles Blé Goudé, à la tête de l'Alliance des jeunes patriotes. Mais hier après-midi, nous étions dans un quartier de Yopougon, à Niangon particulièrement, où ce sont plutôt des personnes plus âgées, des retraités même, qui étaient des militants tout aussi engagés et tout aussi mobilisés autour de la cause. Et vous sentez donc que ce discours religieux revient régulièrement chez ces militants quand ils parlent du retour de Laurent Gbagbo ? Oui. C'est quelque chose de frappant, mais qui n'est pas nouveau. Il faut quand même rappeler – puisque j'évoquais les mobilisations patriotiques et les années 2000 – que dès cette période-là dans les agoras et les parlements de la rue, on avait déjà cette veine-là. Elle était un peu singulière, parce que très marquée aussi par l'origine de gauche marxiste-léniniste du FPI contre l'impérialisme, etc., mais ce discours de l'émancipation était simultanément un discours de la délivrance religieuse où on sentait en particulier le poids des nouvelles Églises pentecôtistes. Et aujourd'hui, cette dimension-là est encore plus forte, parce qu'il y a cette attente qui s'est prolongée et qui a été vécue sur le registre du retour du « Christ de Mama » comme on l'appelle… La prophétie se réalise. Qu'est-ce que ce que vous avez vu ces derniers jours nous dit de l'étendue des réseaux pro-Gbagbo à Abidjan ? La capacité du FPI à mobiliser la rue, c'est une longue histoire, parce que c'est quand même un parti qui, depuis [Félix] Houphouët-Boigny, a joué de ses capacités de mobilisation populaire pour s'imposer dans l'espace public. À l'époque pour lutter pour la démocratie. Ensuite, pendant la guerre, il a aussi joué de cette carte de la rue pour tenir face aux pressions extérieures, y compris de l'ONU, etc. Aujourd'hui, c'est plus compliqué évidemment, parce que le parti n'a plus guère de moyens. Un grand nombre de ses cadres ont été arrêtés, leurs comptes fermés. Donc la capacité de mobilisation partisane est beaucoup plus réduite, sans compter les divisions internes du parti entre ses différentes branches. Ce maillage territorial, qui avait été la force du régime pendant les deux mandats de Laurent Gbagbo, a été mis à mal par le changement de régime qui a détruit notamment les agoras et les parlements de la rue qui existaient à l'époque. Mais on les voit depuis quelques années se reconstituer dans les quartiers populaires, dans les cités, dans les coins un petit peu reculés. C'est aussi à travers ce maillage-là plus ou moins informel que s'effectue la mobilisation. Quelles sont les attentes qui se sont exprimées dans les agoras que vous avez pu visiter ces derniers jours ? Elles sont multiples. Il y a d'abord l'idée de la dignité. Gbagbo humilié revient vainqueur, revient comme celui qui a vaincu les périls : les bombes d'abord qui ont été déversées sur la présidence, ensuite la grande sorcellerie blanche de la CPI, et puis maintenant, il revient lavé des accusations qui étaient portées contre lui. Donc, il y a cette dimension-là. Et derrière ça, il y a aussi l'idée qu'une page se tourne et que peut-être un autre avenir de la Côte d'Ivoire va se dessiner. Une partie importante de ces militants vivent le régime Ouattara comme une défaite collective. Ces militants veulent voir revenir Laurent Gbagbo en politique ? Il y a plusieurs choses. Il y a surtout la volonté de voir Gbagbo, comme chacun le dit maintenant, prôner la réconciliation et permettre une vraie réconciliation, c'est-à-dire si on décrypte, une réconciliation qui ne soit pas uniquement à sens unique et hégémonique, parce que pour ces militants, c'est quand même la paix des vainqueurs qui s'est imposée. Donc, ils attendent du retour de Gbagbo une espèce de rééquilibrage dans cette politique de la réconciliation qui est bien une politique au sens propre du terme. Donc, il y a cela : Gbagbo en tant que sage, une personne permettant d'apaiser la situation et cette idée que, désormais, les trois vieux, les trois « Koro » – Gbagbo-Bédié-Ouattara – vont pouvoir s'asseoir et enfin, mettre balle à terre et amener le pays vers une paix un peu plus solide.

Journal de l'Afrique
Côte d'Ivoire : le calme revient à Abidjan après le retour de Laurent Gbagbo

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 18, 2021 20:10


Le calme est revenu à Abidjan après la journée historique du 17 juin qui a vu Laurent Gbagbo rentrer après dix ans d'exil. L'ancien président ivoirien a bénéficié d'un accueil triomphal par une foule en liesse. La journée a toutefois été marquée par des échauffourées entre les partisans de Laurent Gbagbo et la police. Comment va réagir le gouvernement  à ce retour? Quel sera l'agenda de Laurent Gbagbo ces prochains jours ? 

Le débat
Côte d'Ivoire : le retour de Laurent Gbagbo

Le débat

Play Episode Listen Later Jun 18, 2021 40:01


Laurent Gbagbo est de retour en Côte d'Ivoire. L'ancien président revient dans son pays après dix ans d'exil. Un retour permis par son acquittement pour crimes contre l'humanité par la justice internationale. Mais aussi par le feu vert du président Alassane Ouattara au nom de la réconciliation nationale. Laurent Gbagbo est arrivé par un vol régulier de Bruxelles.

Journal de l'Afrique
Retour triomphal de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire après 10 ans d'absence

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 17, 2021 16:34


Cette édition spéciale du Journal de l'Afrique est consacrée au retour en Côte d'Ivoire de l'ancien président Laurent Gbagbo. Il est rentré jeudi à Abidjan après 10 ans d'absence. De nombreux supporters l'attendaient à  l'aéroport et dans les rues de la capitale économique. Laurent Gbagbo a été acquitté en mars 2021 par la justice internationale des accusations de crimes contre l'humanité qui pesaient contre lui. Le président ivoirien Alassane Ouattara a accepté ce retour au nom de la "réconciliation nationale".

Proactive - Interviews for investors
Kodal Minerals' present Côte d'Ivoire and Mali update ahead of CEO's West African trip

Proactive - Interviews for investors

Play Episode Listen Later Jun 17, 2021 3:32


Kodal Minerals PLC's (LON:KOD) Chief Executive Bernard Aylward talks to Proactive London ahead of his trip to West Africa next week. He updates investors on their progress with gold exploration programmes in Côte d'Ivoire. He says they are excited to undertake the reconnaissance drilling at Dabakala to determine the potential for primary gold mineralization to be discovered. With the political landscape changing in Mail, where the miner is also working on a licence application, Aylward says he is pleased with the progress being made.

Les journaux de France Culture
Laurent Gbagbo de retour en Côte d'Ivoire dix ans après son arrestation

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 17, 2021 15:28


durée : 00:15:28 - Journal de 22h - L'ancien président ivoirien, acquitté par la Cour pénale internationale, est arrivé ce soir à Abidjan. Des milliers de ses partisans l'attendaient dans une atmosphère parfois tendue. "Je suis heureux de retrouver la Côte d'Ivoire et l'Afrique", a dit Laurent Gbagbo.

Le journal de 22h00
Laurent Gbagbo de retour en Côte d'Ivoire dix ans après son arrestation

Le journal de 22h00

Play Episode Listen Later Jun 17, 2021 15:28


durée : 00:15:28 - Journal de 22h - L'ancien président ivoirien, acquitté par la Cour pénale internationale, est arrivé ce soir à Abidjan. Des milliers de ses partisans l'attendaient dans une atmosphère parfois tendue. "Je suis heureux de retrouver la Côte d'Ivoire et l'Afrique", a dit Laurent Gbagbo.

Le débat d'Europe Matin
Côte d'Ivoire : Le retour de Laurent Gbagbo pour un troisième round

Le débat d'Europe Matin

Play Episode Listen Later Jun 17, 2021 2:42


Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce jeudi, il s'intéresse au retour de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire.

Le regard international - Vincent Hervouët
Côte d'Ivoire : Le retour de Laurent Gbagbo pour un troisième round

Le regard international - Vincent Hervouët

Play Episode Listen Later Jun 17, 2021 2:42


Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce jeudi, il s'intéresse au retour de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire.

En direct du monde
En Côte d'Ivoire, une enquête recense pour la première fois les féminicides

En direct du monde

Play Episode Listen Later Jun 16, 2021 2:26


durée : 00:02:26 - En direct du monde - 416 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-compagnon en 2019-2020 à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Journal de l'Afrique
Avec le retour de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire, ses partisans en liesse

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 15, 2021 18:01


Après 10 ans d'absence, Laurent Gbagbo est sur le point de retourner en Côte d'Ivoire, ce jeudi 17 juin. Ses partisans, très enthousiastes, se préparent à l'accueillir. L'ancien président a récemment été acquitté par la Cour pénale internationale des accusations de crimes contre l'humanité qui pesaient sur lui. Reportage à Yopougon dans ce journal.

Invité Afrique
Invité Afrique - Jihadisme en Côte d'Ivoire: «Il y a une dynamique de recrutement en cours»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 9, 2021 4:58


Il y a un an, le 10 juin 2020, quatorze soldats ivoiriens étaient tués dans l'attaque d'un poste avancé à Kafolo, village situé près de la frontière avec le Burkina Faso dans le nord-est de la Côte d'Ivoire. Depuis, cette région n'a pas cessé d'être la cible de jihadistes. Qui sont les jihadistes qui sévissent dans cette zone ? Où se cachent-ils ? Qui est leur chef ? Pour répondre à ces questions, l'auteur de ce rapport, le chercheur Lassina Diarra est l'invité de Pierre Pinto à Abidjan. RFI : Dans votre étude sur la région du Bounkani, vous expliquez que des groupes de jihadistes sont installés dans cette forêt de la Comoé. Qu'est-ce qu'on sait d'eux, de leur nombre, de leur puissance de feu, de qui ils sont en fait ? Lassina Diarra : Effectivement, on a fait beaucoup d'enquêtes, beaucoup de personnes nous ont confié qu'il y a une présence de groupes, des d'individus armés dans le parc, je crois depuis 2017. Et nous avons rencontré également un braconnier qui avait été kidnappé par ces individus, qui nous a confirmé qu'ils étaient très armés et qu'ils étaient effectivement nombreux. Ces jihadistes viennent majoritairement du Mali. Ce qu'il faut noter, c'est qu'il y a quand même une circulation accrue et une dissimulation importante des groupes terroristes dans cette localité. Pourquoi plus spécifiquement dans cette zone du Bounkani, de la Comoé, plutôt que dans d'autres zones frontalières ? Ce qu'il faut noter, c'est que cette zone est quand même un peu particulière. Vous avez le parc de la Comoé qui est très vaste, donc ça peut être un point de refuge de ces groupes. Deuxième chose, c'est que cette zone en termes de développement est totalement hors État. C'est une zone qui est longtemps restée dans la criminalité. Vous avez des orpailleurs illicites, vous avez des contrebandiers, vous avez beaucoup d'autres formes de criminalité qui se développent. Donc, ce serait difficile aujourd'hui pour les forces de défense et de sécurité de sécuriser cette zone. Est-ce qu'il n'y a pas aussi un terreau communautaire. On sait qu'il y a eu des tensions ces dernières années entre différentes communautés dans cette région. Est-ce que cela peut être propice à l'implantation de groupes jihadistes dans cette zone ? Cette zone a connu une grande violence intercommunautaire en 2016 et donc, ça a entraîné le départ de certains individus vers le Mali, dit-on, pour être dans les filets jihadistes dans la localité de Mopti. C'est difficile de savoir le nombre exact et je crois que le départ a eu lieu courant 2017 et le retour fin 2019, début 2020. Et là, on explique clairement qu'il y a trois vagues. La première vague, c'étaient des individus qui allaient se dissimuler au sein de la population, qui se considéraient comme des marabouts pour se positionner aux quatre coins de la Côte d'Ivoire ; d'autres groupes, c'était de rester dans le parc et chercher à avoir des contacts avec des jeunes bouviers et chercher à avoir plus d'informations sur la position de l'armée et sur la capacité de la Côte d'Ivoire à réagir. Le troisième, c'était d'ouvrir des commerces un peu informels dans certaines localités pour toujours s'informer et se renseigner. Je crois que certains d'entre eux ont été arrêtés dans le sillage des enquêtes après la première attaque de Kafolo en juin 2020. Donc, vous faites le lien entre ces jeunes qui sont revenus et les développements jihadistes depuis un an dans cette zone ? Effectivement, dans notre enquête, nous avons reçu des informations qui confirment effectivement cela et on peut établir un lien entre ces jeunes et le développement du jihadisme aujourd'hui dans cette localité. Je crois savoir qu'il y a eu du renfort. Il y a eu des gens qui sont venus du Burkina et du Mali, et je crois, moi je viens de Bounkani il n'y a pas longtemps, après l'étude, et ce que j'ai pu documenter, c'est que des jihadistes continuent de venir. Et il y a un processus de recrutement sur place dans certains villages avec la stratégie d'intimidation et des moyens financiers qui sont déployés contre la promesse de 550 000 francs [846 euros] et une moto, ce sont des choses qui sont visibles dans cette localité. Donc, il y a quand même une dynamique de recrutement qui est en cours. Mais ce qu'il faut noter, il faut quand même être très prudents, il y a quand même un sentiment de stigmatisation, une volonté de stigmatisation de cette lutte. Je crois savoir qu'il y a des comités qui m'ont dit qu'ils sont en train d'organiser au niveau des méthodes de résistance. Il ne faudrait pas qu'on bascule dans une société « milicialisée » dans cette localité. Dans votre étude, vous évoquez Sidibé Ramzani. Que sait-on de lui ? Sidibé Ramzani, c'est cet individu qui chercherait à créer à l'identique une zone des trois frontières, comme le Mali, le Burkina et le Niger, c'est-à-dire à la frontière ivoirienne avec le Burkina et le Mali. Je crois qu'il est dans son processus, il était vraiment avancé, sauf que l'opération conjointe de l'armée burkinabè et ivoirienne a dérangé quand même ce projet. Mais avec la présence de ces individus ou la situation de ces individus terroristes, le projet est toujours en cours. Il est important que les États essaient de travailler ensemble en synergie pour pouvoir faire échec à ce projet. Est-ce qu'on ne peut pas dire, quand on voit les attaques qui se reproduisent depuis un an, les engins explosifs improvisés qu'on trouve sur les routes au nord de la Côte d'Ivoire, que les jihadistes ont encore un temps d'avance sur les forces ivoiriennes ? Il y a quand même quelque chose qui est très important qu'il faut regarder, cette facilité que ces groupes terroristes ont à se dissimuler au sein de la population. Donc, je crois que ça, c'est un élément important. Peut-être que sur ce point, ils ont quand même une longueur d'avance sur les États, parce que, nous, nous voyons que la manifestation de la violence terroriste et le processus de dissimulation généralement passent sous le radar.

Le Reportage de la rédaction
En Côte d'Ivoire, donner le goût de la lecture à tous

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Jun 8, 2021 4:35


durée : 00:04:35 - Le Reportage de la rédaction - Plus de la moitié des Ivoiriens sont analphabètes et ceux qui savent lire n'ouvrent que très rarement un livre. Un écrivain du pays a lancé une campagne pour promouvoir la lecture et permettre à tous les habitants, même les moins fortunés, de s'acheter un livre.

Journal de l'Afrique
Côte d'Ivoire : un soldat tué dans une attaque à la frontière du Burkina Faso

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 8, 2021 14:28


Le nord de la Côte d'Ivoire, frontalier du Burkina Faso, a été la cible d'une attaque de jihadistes présumés, durant laquelle un soldat ivoirien a été tué. Cette attaque est la troisième en un peu plus de deux mois commise dans cette région en proie à la violence jihadiste depuis 2015. Nous serons à Abidjan dans ce journal.

Santé, Science et Développement
SSD 94 - Côte d'Ivoire : vers une hausse des coûts des soins de santé

Santé, Science et Développement

Play Episode Listen Later Jun 7, 2021 14:36


Au sommaire de cette édition, - Burkina Faso : La lutte contre le paludisme devient de moins en moins efficace en raison de la résistance que développent les moustiques face aux moyens de prévention ; - Côte d'Ivoire, une augmentation, annoncée des coûts des soins dans les cliniques privées suscite la grogne des associations des consommateurs ; - Le Tchad désigné lauréat du prix de reconnaissance spéciale anti-tabac, du directeur général de l'organisation mondiale de la santé ; - Quelle sont les causes de la constipation et comment lia soigner et la prévenir ? La rubrique Kesaco se penchera sur ces questions. Santé, Science et Développement, avec Sylvie Akoussan. Credit image : Flickr / AMISOM Public Information

Le débat
Le débat africain : la relance économique en Côte d'Ivoire

Le débat

Play Episode Listen Later Jun 6, 2021 40:33


Après le grand chaos provoqué par la pandémie de Covid-19 dans les économies africaines, l'heure est à la réorganisation. La résilience de l'économie ivoirienne suffira-t-elle à absorber les conséquences de la crise sanitaire ? Comment la Côte d'Ivoire, vitrine de l'Afrique de l'Ouest, peut-elle relancer sa croissance ? Et quel impact peut avoir le sommet sur l'économie africaine qui s'est déroulé à Paris en mai dernier ?

Le débat africain
Le débat africain - Côte d'Ivoire: quelle relance économique post-Covid?

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jun 4, 2021 49:00


Après le grand chaos provoqué par la pandémie de Covid-19 sur les économies africaines, l'heure est à la réorganisation. La Côte d'Ivoire, locomotive de la région ouest-africaine, peut-elle relancer sa croissance ? Que retient-elle du sommet de Paris sur l'économie africaine qui s'est déroulé en mai 2021 ? Avec nos invités : Adama Coulibaly, ministre de l'Économie et des Finances de Côte d'Ivoire Yacouba Pénagnaba Coulibaly, président de l'Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics (ANRMP) Ahmadou Bakayoko, directeur général de la Compagnie ivoirienne d'Électricité (CIE) et de la Société de Distribution d'Eau de la Côte d'Ivoire (SODECI) Stanislas Zézé, PDG de Bloomfield Investment Corporation.

En direct du monde
En Côte d'Ivoire, une campagne de promotion de la lecture

En direct du monde

Play Episode Listen Later Jun 3, 2021 2:37


durée : 00:02:37 - En direct du monde - C'est une initiative de l'écrivain et universitaire Marcel King Djo Bi qui a fait un constat : les Ivoiriens lisent peu. Plus de la moitié d'entre eux sont analphabètes. Et moins d'un Ivoirien sur quatre qui sait lire ouvrirait un livre régulièrement.

Appels sur l'actualité
Appels sur l'actualité - [Vos réactions] Côte d'Ivoire: Laurent Gbagbo est attendu le 17 juin

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 2, 2021 19:30


Après 10 ans d'absence, Laurent Gbagbo devrait rentrer en Côte d'Ivoire le 17 juin 2021. Le retour de l'ancien président permettra-t-il de décrisper définitivement la vie politique ivoirienne ? Laurent Gbagbo est-il «le chaînon manquant» de la réconciliation, comme l'affirment ses partisans ? Vos réactions nous intéressent. Pour participer à l'émission, contactez-nous : * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays) Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l’actualité * Twitter : @AppelsActu

Le débat
Laurent Gbagbo : un retour en Côte d'Ivoire à haut risque ?

Le débat

Play Episode Listen Later Jun 1, 2021 16:49


Laurent Gbagbo devrait faire son grand retour le 17 juin en Côte d'Ivoire, dix ans après avoir quitté ce pays. Entre-temps, il a été transféré à La Haye avant d'y être acquitté par le Cour pénale internationale des crimes contre l'Humanité qui lui étaient reprochés. Ils concernaient la violente crise post-électorale qui a suivi le scrutin présidentiel de 2010, Laurent Gbagbo ayant alors refusé d'admettre sa défaite face à Alassane Ouattara. C'est pourtant ce même Alassane Ouattara qui lui permet aujourd'hui de revenir au pays. Un retour à haut risque ?

Voyage et turbulences
36. Partir seule en voyage découvrir la Côte d'Ivoire avec Naéma @noiretma

Voyage et turbulences

Play Episode Listen Later May 23, 2021 55:33


Episode 36: Embarquement immédiat pour la Côte d'Ivoire Heeeeeeeello J'ai le plaisir de m'entretenir avec Naéma qui nous emmène avec elle en voyage solo en Côte d'Ivoire. Un voyage qui nous emmène découvrir ses origines, un pays qui l'a marquée, qu'elle a aimé. C'est un voyage qu'elle a décidé de vivre en baroudeuse et réserver au fil de l'eau afin de suivre son mood. Elle nous raconte ses belles rencontres, la gastronomie mais aussi la bonne étoile qui l'a guidée. Bonne écoute. Si tu veux suivre Naéma : instagram.com/noiretma Bonne écoute. Pour contribuer au podcast: patreon.com/curlysaltytravel Pour me laisser un pourboire: utip.io/curlysaltytravel ------------------------------ Retrouve moi sur instagram: instagram.com/curlysaltytravel ---------------------------------------- Si tu veux laisser un message vocal pour donner ton avis sur le podcast anchor.fm/curlysaltytravel Prochain épisode dimanche dès 7 heures (heure de France) --- Send in a voice message: https://anchor.fm/curlysaltytravel/message

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: du renfort attendu pour l'alliance PDCI-FPI en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 21, 2021 4:35


Don Mello ? C’est un baron du FPI de Laurent Gbagbo. Bendjo ? Il est vice-président et secrétaire exécutif du PDCI-RDA. À eux deux, en effet, c’est l’alliance entre le PDCI et le FPI qu’ils incarnent, ce matin, à la UnE de la presse ivoirienne. Tout sourire, Ahoua Don Mello apparaît radieux dans le quotidien Aujourd’hui, carte consulaire en main, celle qui lui a été remise hier à l’ambassade de Côte d’Ivoire, à Conakry, Guinée. En attendant son passeport pour un retour annoncé après… onze ans d’exil. Celui dans la mère-patrie, après trois ans d’exil, de l’ex-maire de la commune du Plateau Noël Akossy-Bendjo, figure aussi dans les kiosques, parmi les titres de plusieurs organes de presse ivoiriens, dont L’Inter ou le journal Le Temps. « Ouattara d’accord pour le retour de Bendjo », lance ainsi la Une du quotidien indépendant L’Inter. Proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, Le Temps rappelle qu’en août 2018, Noël Akossi-Bendjo avait été « contraint à l'exil en France, par le pouvoir Ouattara, parce qu'il (avait) refus(é) de lâcher le président Henri Konan Bédié et le Pdci-Rda », tout en estimant que « sa persécution qui n'a que trop duré ». Le Temps, mais aussi le journal Le Sursaut, signalent également le retour attendu de Stéphane Kipré, gendre de Laurent Gbagbo, le 28 mai prochain en Côte d’Ivoire. C’est dans pile une semaine. Plus qu’une courte semaine également avant la visite d’Emmanuel Macron à Kigali. Le président français devrait y solder définitivement le contentieux franco-rwandais sur le génocide de 1994. Mais Paul Kagamé veut des explications sur son arrestation à Paris en 1991 : C’est ce que confie une source française au quotidien français L’Opinion : « Paul Kagamé a passé l’éponge sur l’épisode douloureux du génocide, mais il veut savoir qui a orchestré son arrestation et les manœuvres d’intimidation à son encontre lors de son passage à Paris en septembre 1991 ». Comme le rappelle L’Opinion, « à l’époque, le patron de la rébellion rwandaise accompagnait une délégation du Front patriotique rwandais pour des négociations politiques à l’initiative de la France ». À Paris, récemment, le président rwandais a raconté son arrestation « la nuit suivant sa réunion de travail avec Paul Dijoud, le directeur des Affaires africaines et malgaches du Quai d’Orsay, et avec Jean-Christophe Mitterrand, conseiller Afrique de son père à l’Élysée. L’ex-rebelle a révélé avoir été frappé lorsqu’il a mal énoncé le prénom du fils de François Mitterrand, parlant de "Christophe" Mitterrand au cours d’échanges tendus, signale L’Opinion. Il avait finalement été relâché après une nuit et près d’une journée de détention, semble-t-il dans les locaux de la préfecture de police de Paris. Le dirigeant rwandais n’a jamais été informé des raisons pour lesquelles il avait été arrêté », complète L’Opinion. Le Tchad, enfin, avec le parlement européen, qui condamne « la prise militaire du pouvoir par le Conseil militaire de transition » : Dans une résolution sur la situation au Tchad prise hier, les parlementaires européens recommandent un dialogue politique inclusif en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel. Pour le site Mondafrique, c’est un vrai « réquisitoire » contre le « coup d’État au Tchad » qu’a formulé le parlement européen. Ce journal en ligne y voit un « signe clair » à l’armée tchadienne « dont les exactions et les violences sont de notoriété publique », énonce Mondafrique. Certes, « mais que peuvent les députés européens », se demande le journal burkinabè Wakat Sera ? Selon ce quotidien ougalais, la lutte des démocrates « purs et durs » est ici « confrontée au silence très intéressé de la fameuse communauté internationale, agissant toujours à la tête du client, et rarement ou jamais, au profit du peuple ! ». Alors ? Alors, avec résignation, Wakat Sera lance cette très monarchique (et très ironique) formule : « Le Maréchal Déby est mort, vive le Général Déby ! ».

Reportage Afrique
Reportage Afrique - Côte d'Ivoire: la fondation Hampâté Bâ commémore les 30 ans de la mort du «fils du siècle»

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later May 14, 2021 2:28


Il y a 30 ans, le 15 mai 1991, le célèbre écrivain malien Amadou Hampâté Bâ, auteur d’Amkoullel, l’enfant peul, s’éteignait à Abidjan en Côte d’Ivoire. La fondation qui porte son nom organise à cette occasion des rencontres et des débats au sujet de son œuvre et de sa mémoire. Elle s’est également lancée dans un vaste projet de numérisation des notes de conférences, correspondances ou divers écrits d’Amadou Hampâté Bâ. De notre correspondant à Abidjan, Dans les jardins de la fondation Hampâté Bâ, l’une des filles du poète peul, Roukiatou Hampâté Bâ, vibre encore devant les œuvres de son père dont des extraits ont été installés sur de grands panneaux de bois. « On peut dire qu’il a été le pionnier à produire de l’histoire de l’Afrique par un Africain, en tout cas dans l’Afrique francophone », dit-elle. Celui qui se définissait comme ethnologue, sociologue, « diplômé sans parchemin de l’École des savants illettrés », théoricien mystique ou encore conteur traditionaliste, était surtout considéré comme le premier défenseur de la tradition orale, l’écrivain de l’oralité.  ► À écouter aussi : Amadou Hampâté Bâ: le porte-étendard de la tradition « Il dit que lorsqu’il écrit, c’est de l’oralité couchée sur du papier », explique Roukiatou Hampâté Bâ. « Il a commencé par réflexe à consigner tout ce qu’il pouvait entendre. Et après il s’est rendu compte que s’il ne le faisait ça, ça manquerait un jour dans les pages de l’histoire de l’humanité. Donc, il a décidé de consacrer sa vie à recueillir. Recueillir pour transmettre, pour une meilleure connaissance de ces valeurs africaines », poursuit sa fille.  « Il s’intéressait à toutes les disciplines de la connaissance humaine » L’ami personnel de Félix Houphouët Boigny s’était constitué une bibliothèque de plusieurs centaines d’ouvrages, qu’il a lui-même classifiée selon les règles de la profession. Blaise Camara lui a donné le goût de cette méthode, il est aujourd’hui le gardien de cette collection. « C’est dans cette bibliothèque. Il y a toutes les disciplines. Aussi bien en philosophie, qu’en mathématique, en géologie, en astronomie. Il s’intéressait à toutes les disciplines de la connaissance humaine », se souvient Blaise Camara. Mettre à disposition l’ensemble des écrits d’Amadou Hampâté Bâ Aujourd’hui, la fondation s’est donné pour objectif de numériser et mettre à disposition l’ensemble des écrits du maître, qui a tenu des colloques divers sur les cultures et les peuples africains et retranscrit un grand nombre de contes initiatiques des langues vernaculaires vers le français. Plus de 75 années de recherches couchées sur le papier, sur des supports très fragiles. ► À écouter aussi : Le fabuleux destin d'Amadou Hampaté Bâ « On a un patrimoine important qui n’est, nulle autre part, consigné et c’est un pan de l’histoire de l’Afrique. Hampâté Bâ les a recueillis pour nous : des documents ethnographiques, littéraires, philosophiques. On a en ce moment numérisé à peu près 3 000 documents qui correspondent à environ 30 000 pages. Ce n’est pas le dixième de ce qui a comme patrimoine à sauvegarder », décrit Roukiatou Hampâté Bâ. Pour l’anniversaire de sa disparition, un webinaire sera organisé le 15 mai avec la participation des plus grands spécialistes de son œuvre et des figures emblématiques du monde de la culture et de la science : le philosophe camerounais Achille Mbembe, l’écrivain guinéen Tierno Monénembo ou encore l’astrophysicien malien Cheick Modibo Diarra.

Appels sur l'actualité
Appels sur l'actualité - [Vos réactions] Côte d'Ivoire: à quand le retour de Laurent Gbagbo?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 3, 2021 20:00


Acquitté définitivement par la CPI, il y a un mois, Laurent Gbagbo prépare son retour en Côte d'Ivoire. En attendant, plusieurs personnalités du FPI viennent de rentrer au pays après 10 années exil au Ghana. Que vous inspire cette décrispation ? À quand le retour de l'ancien président ? Pour participer à l'émission, contactez-nous : * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays) Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l’actualité * Twitter : @AppelsActu

SHEIKH - SOULEYMANE SORE, [fatwa - voix]
Les jeunes de Tijaniya en Côte d'Ivoire

SHEIKH - SOULEYMANE SORE, [fatwa - voix]

Play Episode Listen Later May 2, 2021 0:52


Les jeunes de Tijaniya en Côte d'Ivoire

Travelnews Online | Rebuilding Travel | Trending | eTurboNews
Qatar Airways to launch three weekly flights to Abidjan, Côte d'Ivoire

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Play Episode Listen Later Apr 26, 2021 2:50


Afrique Économie
Afrique économie - Côte d'Ivoire: les petits producteurs de cacao peinent à écouler à bon prix leurs récoltes

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 25, 2021 2:21


La grande campagne du cacao septembre - mars a été très difficile pour les 2 à 3 millions de planteurs ivoiriens, incapables de parvenir à vendre leurs fèves au prix légal instauré par les autorités à 1 000 francs le kilo. Le 31 mars, le Conseil café-cacao (CCC) a été contraint de revoir le prix bord-champ à 750 francs le kilo pour assurer l’écoulement de la production lors de la petite campagne. De notre envoyé spécial à Tiassalé, Serge Alain Kouadio, directeur de la société coopérative des producteurs de café-cacao de Tiassalé, pousse la porte d’un grand entrepôt. Le magasin est complètement vide. Incapable de vendre les fèves au port d’Abidjan, la coopérative a cessé, entre janvier et mars, de stocker et d’acheter les fèves des producteurs de la région.  « Il n’y a aucun sac depuis début janvier, fin décembre, on ne collecte plus. Vous voyez le magasin ? Il est vide, c’est la réalité des choses », déplore Serge Alain Kouadio. « Normalement, la grande campagne, c’est 70 % du chiffre d’affaires de la coopérative, on n'a fait que 3 mois. Nous attendons une solution pour démarrer la petite traite, nous perdons au bas mot les 65 % de ce que nous pouvions faire », souligne-t-il. ► À lire aussi : Cacao : forte réduction du prix payé aux planteurs en Côte d’Ivoire Prendre en compte les difficultés des planteurs Le professionnel du secteur s’inquiète au sujet des ventes illégales qui ne respectent pas le prix fixé par l’État, ou pour les petits producteurs qui n’arrivent tout simplement pas à vendre leur récolte. Il lance un appel pour réellement prendre en compte leurs difficultés. « Est-ce que l’on tient compte de leurs réalités ? Est-ce que l’État et les exportateurs se rendent compte que chaque heure qui passe ? C’est un planteur qui meurt, car il n’a pas d’argent pour se soigner ou autre. Cela a trop duré. Nous demandons que cela se règle au plus vite », revendique Serge Alain Kouadio. Pas de vente au prix escompté Planteur près de Tiassalé, Bilali Diallo possède un petit terrain sur les berges du fleuve Bandama. Cette année, il n’a pu s’en sortir qu’en raison de la diversité de ses plantations, mais le cacao ne s’est pas vendu au prix escompté. « À l’endroit où je livre, on m’a fait comprendre que ce ne sera pas le même prix, à cause du Covid-19. C’est 800 francs le kilo, au lieu de 1000 francs. Je serai obligé de m’aligner comme les autres », regrette Bilali Diallo. Les raisons invoquées Selon la communication du gouvernement, il y a un ralentissement des échanges sur les marchés en raison de la crise sanitaire, mais d’après un expert du cacao qui préfère garder l’anonymat, certaines multinationales se sont organisées pour piocher dans leur stock disponible aux États-Unis ou en Europe, des stocks de fèves ou de pâtes de cacao, afin d’éviter de régler une facture trop élevée ; le prix bord-champ ayant été augmenté à 1 000 francs le kilo en 2020, en pleine année électorale, à laquelle s’ajoute une nouvelle taxe à la tonne instaurée par le Ghana et la Côte d’Ivoire pour venir en aide aux planteurs. ► À lire aussi : Cacao : les multinationales responsables de la baisse des prix ? En raison des conditions climatiques et du manque de structure, la Côte d’Ivoire, elle, n’a globalement pas les moyens de stocker les fèves de cacao. Pour la grande campagne 2020-2021, les récoltes ont donc souvent dû être bradées bien en deçà des prix légaux, explique cet expert. Pour remédier à ces problèmes de débouchés, le Conseil Café-Cacao a baissé de 25 % le prix bord-champs pour le kilo de fèves, les ONG assurent que ce prix ne permet pas aux cultivateurs de vivre dignement. 

Afrique Économie
Afrique économie - Côte d'Ivoire: polémique autour de la loi sur les comptes bancaires dormants et inactifs

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 1, 2021 2:14


En Côte d’Ivoire, la banque Société générale a publié, le 15 mars 2021, une liste d’une centaine de noms dans le quotidien public Fraternité Matin. La filiale ivoirienne du groupe bancaire français demande aux personnes figurants sur cette liste de se manifester auprès de ces agences. Et depuis, certains Ivoiriens accusent l’État de vouloir s’accaparer des fonds détenus notamment par les exilés, en vertu de la loi sur les comptes dormants et inactifs depuis plus de 10 ans. La publication de la liste par la SGCI (Société générale Côte d’Ivoire) intervient un an après l’annonce du gouvernement que l’État allait récupérer les fonds des comptes sur lesquels aucune opération n’a été effectuée pendant plus de 10 ans. Il s’agit en fait d’une disposition qui date de 2014 et qui s’applique aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine. « Si au bout de huit ans, vous avez constaté que vous avez un compte chez vous qui n’a pas fait l’objet de mouvements, vous avez l’obligation de le déclarer et de mettre en place un certain nombre de diligences, pour retrouver le titulaire du compte et éventuellement ses ayants droits », détaille Daouda Coulibaly, directeur général de la Société ivoirienne de banque (SIB). Des diligences comme l’envoi d’un courrier recommandé à la dernière adresse connue du client, affichage dans le réseau de ses propres agences bancaires, publication sur le site internet de la banque ou encore la parution dans un grand journal de la presse nationale. Des démarches à faire au moins une fois tous les six mois pendant deux ans. « Si personne ne s’est manifesté pendant ces deux ans – donc ni le titulaire, ni ses ayants droits ­–, l’instruction vous demande de transférer ces avoirs-là auprès de la Banque centrale. Alors, ne sont pas concernés, les comptes qui font l’objet d’une surveillance particulière, du fait d’une décision de justice ou de l’administration », explique Daouda Coulibaly. Par exemple les comptes gelés. Ce qui a été le cas en Côte d’Ivoire suite à la crise électorale de 2010-2011. En fait, un compte gelé n’est pas un compte « dormant ou inactif », rappelle Gervais Boga Sako, président de la Fédération ivoirienne des droits de l’homme et de l’observatoire de la vie politique (FIDHOP). « Le paradoxe dans le cas ivoirien, c’est qu’une personnalité telle qu'Antoine Bohoun Bouabré, qui est décédée en Israël, a eu son compte gelé. Il se trouve [pourtant] – lui-même et son fils – sur la liste publiée récemment par la Société générale en Côte d’Ivoire. Ce qui montre très clairement que là où l’on ne devrait que s’occuper des comptes purement dormants, c’est-à-dire inactifs – même là encore, en tant que militant des droits de l’homme on a des réserves –, donc, plutôt que de se concentrer sur ces comptes-là, malheureusement, des personnes ayant des comptes gelés se retrouvent dedans. Ce qui montre que c’est une mesure à relents politiques », estime Boga Sako. La publication d’un nom dans un journal de la part d’une banque peut être lié à un autre motif que celui de compte inactif. Et puis, une fois transféré à la Banque centrale au bout de 10 ans sans mouvements sur un compte, le Trésor public a encore un délai relativement important avant d’en récupérer définitivement le montant. « Le régulateur a prévu qu’une fois que les Banques commerciales transfèrent au bout de 10 ans à la Banque centrale, le titulaire ou ses ayants droits puissent faire des réclamations. S’ils découvrent que leur père ou leur parent avait un compte, ils peuvent aller à la Banque centrale, qui vérifiera si c’est vraiment les ayants droits ou c’est vraiment le titulaire », détaille Daouda Coulibaly. Et la loi fixe des délais bien précis : « Dix ans pour les Banques commerciales et 30 ans pour la Banque centrale. » Ce qui fait donc 40 ans prévus pour que les titulaires de comptes dormants ou leurs ayants droits puissent récupérer leurs avoirs. Mais en Côte d'Ivoire, c’est un sujet éminemment politique. Si elle est appliquée à la lettre, la loi n°2014-135 du 24 mars 2014, relative au traitement des comptes dormants dans les livres des organismes financiers est claire. En plus des comptes faisant l’objet de gel ou d'une surveillance judiciaire ou administrative, ne sont pas dormants les comptes de dépôt à termes de 10 ans ou plus. Enfin, si on a plusieurs comptes dans une même banque, il suffit d'effectuer des mouvements sur un seul pour que tous les autres ne soient pas considérés comme des comptes dormants.

CHOOSE YOUR MENTOR
#8 - Valerie Vencatachellum - Country Manager @Tony Blair Institute for Global Change en Côte d'Ivoire

CHOOSE YOUR MENTOR

Play Episode Listen Later Mar 31, 2021 61:20


Bonjour, ici Audrey de Choose Your Mentor, Bienvenue sur votre podcast préféré. 2 fois par mois, nous recevons une personnalité qui nous inspire et qui nous motive dans l'accomplissement de nos projets professionnels. Avec elles nous partageons une conversation pleine de conseils, de feedbacks, de rétrospectives et prospectives afin d'aider toutes les personnes qui ont besoin d'aide et d'accompagnement dans le prix de décisions d'orientation professionnelle importante. Aujourd'hui nous recevons pour vous Valérie Vencatachellum, Country manager de l’institut Tony Blair for global Change en Côte d’Ivoire. J’ai un fort intérêt pour les entreprises de consulting dans le domaine du développement économique. En m’intéressant à Tony Blair institute for Global Change, j’ai découvert Valérie et j’avais hâte de pouvoir discuter avec elle de son parcours, de son activité et de ses projets. Valérie est mauricienne, elle a étudié en France, a travaillé à Maurice, en Ethiopie à l’UA, au Burundi, au Libéria et en CI. Elle a exercé plusieurs métiers, du journalisme au management consulting, tant dans le secteur privé que dans le secteur public. Dans cet épisode vous apprendrai à connaitre Valérie, à comprendre les ressorts de changements d’activités et de prise de challenge. Vous apprendrez aussi à me connaitre car sous les impulsions de Valérie je me livre pas mal sur ma propre carrière. J’évoque notamment la méthode de raisonnement tactique, les fondamentaux que j’ai retenu de ma précédente carrière militaire et je continue à appliquer dans mon métier de consultant. Nous avons passé un moment plein de générosité et nous sommes heureux de vous partager cette conversation. Voilà voilà, n’oubliez pas de partager nos épisodes autour de vous. Vous changerez peut-être la vie de quelqu'un. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/malickmdiabategmailcom/message

Le débat
Acquittement confirmé de Laurent Gbagbo : l'ancien président de retour en Côte d'Ivoire ?

Le débat

Play Episode Listen Later Mar 31, 2021 38:56


Laurent Gbagbo est désormais libre : la Cour pénale internationale a confirmé l'acquittement prononcé en 2019. L'ancien président ivoirien était accusé de crimes contre l'humanité lors de la crise post-électorale d'il y a 10 ans, qui a fait  plus de 3 000 morts. L'arrêt de la CPI rebat donc les cartes, même si Laurent Gbagbo était déjà en partie revenu dans le jeu électoral ivoirien. Ses fidèles avaient pu mesurer leur assise lors des législatives au début du mois dans une alliance avec leurs anciens adversaires du PDCI, le parti historique de Félix Houphouët-Boigny.

Afrique Économie
Afrique économie - La Côte d'ivoire devient le quatrième producteur mondial de caoutchouc naturel, premier africain

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 28, 2021 2:18


Avec un million de tonnes produites par les hévéas ivoiriens, le pays assure 80 % de la production africaine. Un succès obtenu en une décennie à peine, et qui permet à la Cote d'ivoire d'espérer renforcer sa filière de transformation du caoutchouc. En dix ans, la Côte d’Ivoire est passée de 170 000 à un million de tonnes de caoutchouc par an. Jérôme Sainte-Beuve, expert hévéicole au Cirad, le centre de coopération en recherche agricole, ne cache pas son enthousiasme. « Moi-même, j’ai été le premier surpris de voir ces chiffres qui sont quand même des chiffres extraordinaires », dit-il. Il se souvient des débuts de la filière dans les années 1970. Et des premiers hectares d’hévéa dévolus aux petits planteurs et financés par les partenaires de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, le verger hévéicole occupe six cent mille hectares et fait travailler 160 000 producteurs. Un développement qui a porté ses fruits Eugène Kremien dirige l’Apromac, l’association des planteurs et des industriels de la filière. Il salue une politique de développement qui a porté ses fruits. « L’histoire de l’hévéaculture en Côte d’Ivoire pendant les premières décennies de notre indépendance était le fait de grandes sociétés et de multinationales. Et, petit à petit, le président Houphouët-Boigny a autorisé que de petites mains intègrent la filière », déclare Eugène Kremien. Aujourd’hui, 60 % du verger appartient aux petits planteurs. L’Apromac, quant à elle, a mis en place dès 2009 un fonds de soutien aux producteurs qui a connu un succès important. Mais avec une telle vitesse de développement, certaines voix s’élèvent pour reprocher à l’hévéa de détruire le peu de forêts primaires restant en Côte d’Ivoire. Ce n’est pas l’avis de Jérôme Sainte-Beuve. « Je ne suis pas du tout certain que cela se soit fait au détriment de forêts primaires... Pour moi, c’est davantage une valorisation de terres qui n’étaient pas trop occupées, et une diversification de cacaoyères qui étaient plus ou moins valorisées. » Renforcer la filière de transformation De plus l’hévéa occupe trois fois moins de terre que le cacao, par exemple. Il permet en outre les cultures intercalaires. « C’est justement de mixer l’hévéa et d’autres cultures qui me parait être une solution d’avenir pour la durabilité de ces cultures », ajoute Jérôme Sainte-Beuve.   Reste à renforcer la filière de transformation. Eugène Kremien et l’Apromac rêvent d’un succès des filières de transformation comparable à celui du Vietnam ou de la Malaisie. « Malheureusement nos coûts de production sont encore élevés. Nous négocions avec le ministère de l’Industrie pour avoir des coûts acceptables pour les industriels. Et aussi, cela permettrait de créer des emplois pour permettre à l’Etat de réduire le chômage », espère Eugène Kremien. En ligne de mire, une taxe de 5 % sur le chiffre d’affaires des usines de première transformation, que l’Apromac juge nuisible aux investissements. 

Invité Afrique
Invité Afrique - Côte d'Ivoire: Jean-Marc Simon, ambassadeur de France, livre sa version du bombardement de Bouaké

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 26, 2021 11:55


En Côte d'Ivoire, qui a ordonné l'attaque du camp militaire français de Bouaké, qui a fait 10 morts en novembre 2004 ? Ce lundi 29 mars doit s'ouvrir à Paris le procès, en leur absence, des trois pilotes accusés de ce bombardement. Cinq ans après les faits, Jean-Marc Simon est arrivé à Abidjan comme ambassadeur de France, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Retrouvez l'intégralité de notre enquête sur l'affaire du bombardement de Bouaké RFI : Qui est responsable à vos yeux de ce bombardement qui a causé la mort de dix personnes en novembre 2004 ? Jean-Marc Simon : Il faut se replacer dans le contexte de l’époque de cette opération. Le nord de la Côte d’Ivoire est aux mains d’un groupe de rebelles, qui s’appelle les Forces nouvelles. Les Forces nouvelles étaient, semble-t-il, plus fortes que les forces du colonel [Philippe] Mangou, qui à l’époque, dirigeait l’opération, mais ce qui s’apprêtait à faire la différence, c’était l’aviation. Les Forces nouvelles ne disposaient pas de moyens aériens, ce qui n’était évidemment pas le cas des forces régulières ivoiriennes. Donc, à un moment donné, il y a eu plusieurs bombardements des positions rebelles. Et à un moment donné, il semble que [les loyalistes] n’aient plus eu connaissance de l’endroit où avaient disparu les unités rebelles. Et donc, il y a eu un renseignement, qui était un mauvais renseignement, qui est parvenu, semble-t-il, à cette aviation loyaliste, selon lequel ces rebelles s’étaient réfugiés dans le camp français. Et cela explique que les deux avions Sukhoï aient lancé leur panier de roquettes. Mais la question centrale, c’est de savoir qui a donné l’ordre de lancer des paniers de roquettes, parce qu’il est évident que ces pilotes biélorusses accompagnés de co-pilotes ivoiriens n’ont pas pris cette décision tout seuls. Et ces instructions sont forcément venues d’un haut lieu. Donc, ceux ou celles qui ont décidé de bombarder étaient suffisamment élevés dans la hiérarchie pour pouvoir prendre une telle décision. Alors dire que c’était le président [Laurent] Gbagbo lui-même, je n’irai pas jusque-là, parce que je sais que notre ambassadeur à l’époque, mon prédécesseur [Gildas Le Lidec], a toujours estimé que Gbagbo n’était pas informé et que c’est lui-même qu’il l’a informé de ce qui s’était passé à Bouaké. Votre thèse, c’est que ce sont des radicaux autour de Laurent Gbagbo qui frappent ce camp militaire français pour atteindre les rebelles qui se trouveraient dans le camp. Il y a d’autres experts qui pensent que les radicaux pro-Gbagbo ont frappé les Français pour que ceux-ci exercent des représailles et que le peuple ivoirien se soulève contre la France… Je ne crois pas beaucoup à cela. Je crois que c’est une explication un peu trop compliquée. Et dans ces affaires-là, l’expérience montre que ce sont toujours les hypothèses les plus simples qui se rapprochent le plus de la vérité. Puis, il y a une troisième hypothèse, celle qui est défendue par un certain nombre de familles de victimes et par l’avocat Jean Balan, c’est une manipulation française qui aurait mal tourné. Il fallait pousser Laurent Gbagbo à taper un camp militaire français pour justifier ensuite un coup d’État anti-Gbagbo… Oui. Alors là, je crois qu’on est en pleine fiction et en plein fantasme. Ne cédons pas à ces thèses complotistes. D’ailleurs, je crois qu’aucune charge n’a été retenue contre les ministres français qu’on avait, à un moment donné, imaginés responsables de cette opération. Oui, mais ce qui alimente la thèse de maître Jean Balan sur une éventuelle manipulation française, c’est le fait que Paris n’a rien fait ensuite pour faire arrêter les deux pilotes biélorusses qui ont bombardé le camp militaire français. Pire encore, dans leur fuite, les pilotes ont été arrêtés à Lomé. Et quand le Togo a demandé à la France si ces pilotes l’intéressaient, la France a répondu : non, vous les laissez rentrer chez eux… Alors effectivement, je ne sais pas ce qui a pu se passer. Mon sentiment est que l’information n’est pas remontée, comme elle aurait dû l’être, auprès des décideurs, c’est-à-dire auprès du ministre de la Défense et auprès du président de la République. Ils n’ont dû être informés que plus tard, et encore peut-être même pas informés du tout que ces types étaient aux mains des Togolais. Je pense que c’est plutôt une mauvaise gestion administrative qu’un complot quelconque. Pour moi, c’est évident. Il y a quand même une hypothèse, Jean-Marc Simon, c’est que la décision de laisser filer les pilotes biélorusses ait été prise à un haut niveau à Paris, c’est ce que pense en tout cas la juge d’instruction Sabine Khéris [dans son ordonnance de renvoi de février 2016]. Si c’est le cas, pourquoi aurait-on laissé filer ces pilotes ? Alors là, je n’ai pas de réponse. Je suis désolé. Pour moi, la France n’a à mon sens rien à cacher. Il est peut-être tout simplement possible que, après avoir détruit la flotte de Laurent Gbagbo, on n‘ait pas voulu aller plus loin. C’est-à-dire qu’on n’ait pas voulu éclaircir les circonstances exactes de l’attaque du camp militaire français de Bouaké, c’est ça ? Oui, parce qu’on avait la conviction que Laurent Gbagbo en était le responsable et que, c’est une pure hypothèse, on ne pouvait pas aller jusqu’à le remettre en cause de manière judiciaire. Oui, on peut imaginer que Jacques Chirac ne voulait pas un procès de Laurent Gbagbo devant un tribunal français ? Oui. Je ne sais même pas s’il était question de tribunal à ce moment-là, en tout cas, [on ne voulait pas] mettre en avant sa responsabilité.

Reportage Afrique
Reportage Afrique - En Côte d'Ivoire, les hippopotames, un danger mortel pour les pêcheurs en pirogue

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 16, 2021 2:35


Au sud de la Côte d’Ivoire, dans les environs de Tiassalé, le long du fleuve Bandama, les pêcheurs d’origine malienne se plaignent du nombre croissant d’accidents, parfois mortels, qui font suite à des attaques d’hippopotames, une espèce protégée et vulnérable. Selon eux, les animaux sont de plus en plus agressifs, et certains envisagent aujourd'hui d’abandonner leur métier traditionnel en raison de ce danger quotidien. Pour les scientifiques, l’agriculture intensive pourrait expliquer ces comportements et l'augmentation des conflits entre les hommes et la faune, mais les études manquent à ce sujet. Depuis sa pirogue, Ali regagne les berges du majestueux fleuve Bandama. Sous le pont à arcades de Tiassalé, le débit est nerveux, la végétation luxuriante, et les hippopotames souvent de passage laissant dépasser leurs oreilles ou leur narines au dessus de la surface de l’eau. Face aux danger ce matin, le pêcheur préfère suspendre sa chasse aux écrevisses. « Les hippopotames m’empêchent de travailler aujourd'hui. Il y en a même un qui s’est retrouvé en face de moi, j’ai vu son pied, il ne dort pas, c’est vraiment un danger pour nous », se plaint Ali. À quelques pas de là, dans le village de pêcheurs Bozo – une ethnie que l’on retrouve surtout au Mali et dont les membres sont réputés bons nageurs – les récits, parfois dramatiques, au sujet des accidents entre piroguiers et hippopotames sont innombrables. Chaque homme de la communauté a connu au moins un incident avec les mammifères aquatiques qui peuvent peser jusqu'à 4,5 tonnes. Entre deux habitations en torchis, le chef des pêcheurs étale des photos d’embarcations fracturées et défoncées. Samadou Shabata montre aussi des images de corps sans vie couchés sur les berges. Selon lui, au moins 4 pêcheurs ont été tués par les hippopotames ces 15 dernières années. « Les hippopotames attaquent, lorsque nous sommes sur l’eau, ils viennent doucement, ils renversent nos barques et les cassent. Ils nous arrivent de les confondre avec des rochers. La plupart des victimes sont attrapées par la cheville et après par la hanche avec la mâchoire, et sont envoyés au fond de l’eau », témoigne Samadu Shabata dont le fils a été attaqué à trois reprises. Il ne veut plus exercer le métier de pêcheur, qui par ailleurs ne rapporte qu’un revenu très faible.  Le patriarche se lève. Il revient quelques minutes plus tard avec un épais morceaux de peau incurvé, de la taille d’une assiette. Ce sont les restes d’un hippopotame tué en 2007 avec l’aide des chasseurs Dozo. L’animal avait causé la mort d’un pêcheur de 24 ans. « Nous avons demandé aux autorités de tous les abattre, mais elles n’ont pas donné suite », nous dit Samadou Shabata. Il y a 3 mois, Abdouleye Traore a frôlé la mort lui aussi : un matin, un hippopotame a renversé son embarcation et l'a attrapé par la tête, puis par le pied. De cet accident, il a gardé deux cicatrices de chaque côté du cou, et une marque en haut du crâne. « C'était un vendredi, je suis allé à la pêche. Je ne savais pas qu'il était là, le temps d'attraper ma pirogue il est sorti. Voilà ma cicatrice. Ensuite, il a pensé que j'étais mort, j'ai réussi à partir et Dieu m'a sauvé. Ça fait très peur et ça fait très mal. Comment va-t-on faire ? » s'interroge Abdouleye Traore. Selon le chercheur et professeur d’éthologie à l’université de Cocody, Karim Ouatarra, l’augmentation des conflits entre les hommes et la faune s’explique par la raréfaction des ressources et des zones d’habitats. L’activité humaine est en cause. Celui-ci pense que « les conflits vont s'accentuer » mais il dénonce toute volonté de tuer les hippopotames, espèce protégé et vulnérable. Une aberration d’un point de vue moral mais aussi social et économique. « Les abattre n'est pas la solution, parce que les hippopotames font partie du cycle des animaux. Donc ça n'arrange même pas les pêcheurs que les hippopotames disparaissent », selon le scientifique. Karim Ouattara préconise plutôt de délimiter de larges espaces protégés pour ces animaux et de trouver des fonds pour étudier les conséquences de l’agriculture intensive sur l’environnement, notamment de la production intensive de banane dans cette région.