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durée : 00:04:46 - Le premier voilier breton à accoster aux îles Galapagos a observé le comportement des iguanes face aux bouleversements climatiques
La géo-ingénierie, à savoir "tout projet d'intervention délibéré à large échelle sur le système climatique qui a pour but de contrer le réchauffement anthropique" n'est plus de la science-fiction. Des entreprises privées et des États mènent aujourd'hui et sans aucun contrôle de la communauté internationale des actions visant à modifier le système climatique de manière naturelle et artificielle.Pour bien comprendre ce qu'est la géo-ingénierie sous ses nombreuses facettes et qui sont les communautés scientifiques et les groupes économiques qui travaillent à son développement dans le cadre des politiques climatiques, je reçois Rémi Noyon, co-auteur du livre Le grand retournement avec Marine de Guglielmo Weber.Rémi Noyon est journaliste au Nouvel Obs et auteur de la newsletter 420ppm.Bonne écoute !Photo © AFP / Alexander Nemenov
Tous les soirs, Stéphanie de Muru reçoit un invité qui fait l'actualité. Ce soir, Sabine Roux de Bézieux, présidente de la Fondation de la mer.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:44 - Au jardin, comment protéger les plantes des aléas climatiques ? - Les aléas climatiques sont de plus plus intenses et nombreux, il faut prendre les devants pour protéger nos plantes. Suivez pour cela les conseils de Maryse Friot, Présidente de la Société d'HOrticulture de Touraine.
Sans surprise, le réchauffement planétaire aura des impacts de plus en plus marqués dans notre pays. Mais est il possible de quantifier, de cartographier ces risques ? C'est l'exercice auquel se sont soumis une série de chercheurs dans un rapport sur les perspectives en Wallonie. Dans un monde à +2 ºC par rapport à l'ère préindustrielle, la facture s'élèverait à près de deux milliards par an. Michel de Muelenaere est journaliste au pôle Planète, il nous explique.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Sans surprise, le réchauffement planétaire aura des impacts de plus en plus marqués dans notre pays. Mais est il possible de quantifier, de cartographier ces risques ? C'est l'exercice auquel se sont soumis une série de chercheurs dans un rapport sur les perspectives en Wallonie. Dans un monde à +2 ºC par rapport à l'ère préindustrielle, la facture s'élèverait à près de deux milliards par an. Michel de Muelenaere est journaliste au pôle Planète, il nous explique.
À l'occasion de la Journée de l'Europe célébrée place de la République, à Paris, nous vous proposons un grand débat public et télévisé, réalisé en partenariat le bureau en France du Parlement européen, la représentation de la Commission européenne et la Mairie de Paris. Il y a 75 ans que la déclaration de Robert Schumann donnait le feu vert à une construction européenne originale et inédite. Aujourd'hui nous allons parler de l'Europe concrète et de problématiques du quotidien : le logement et le climat.
À l'occasion de la Journée de l'Europe célébrée place de la République, à Paris, nous vous proposons un grand débat public et télévisé, réalisé en partenariat le bureau en France du Parlement européen, la représentation de la Commission européenne et la Mairie de Paris. Il y a 75 ans que la déclaration de Robert Schumann donnait le feu vert à une construction européenne originale et inédite. Aujourd'hui nous allons parler de l'Europe concrète et de problématiques du quotidien : le logement et le climat.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Si Espagnols et Portugais viennent de vivre une mégapanne électrique inédite, des black-out frappent régulièrement l'Asie du Sud, à cause des vagues de chaleur record que subit la région depuis mi-avril. Un article de Mickaël Correia publié le 1er mai 2025, lu par Christine Pâris. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Dans cet épisode, Camille Fournel s'entretient avec Ndeye Dieynaba Ndiaye, professeure au Département des sciences juridiques de l'UQÀM et directrice de l'Observatoire sur les migrations internationales, les réfugiés, les apatrides et l'asile (OMIRAS), pour une discussion importante sur la migration climatique. Ensemble, elles examinent comment les changements climatiques forcent des populations à se déplacer, et ce que le droit international prévoit — ou omet — pour les protéger. À travers une perspective juridique, les deux discutent des défis de reconnaissance, des responsabilités des États et des avenues possibles pour mieux protéger celles et ceux qui se trouvent au croisement de la crise climatique et des inégalité mondiales.
Catastrophes climatiques : vers l'élaboration d'un mécanisme d'indemnisation pour les victimes by TOPFM MAURITIUS
durée : 00:06:57 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Dans les dix dernières minutes de l'émission, la Une des médias avec Olivier Monod, journaliste pour Libération, à propos des points de bascule climatiques, et vos messages laissés sur le répondeur. - réalisé par : Jérôme BOULET
Dans cet épisode, Camille Fournel s'entretient avec Geneviève Minville, professionnelle de recherche et de mobilisation des connaissances au Centre d'expertise sur le bien-être et l'état de santé physique des réfugiés et des demandeurs d'asile (CERDA) et doctorante en géographie humaine à l'Université de York. Les deux discutent de son parcours, de son travail au CERDA et de ses projets de recherche portant sur les impacts de la migration climatique sur les personnes réfugiées.Ils abordent également son implication dans le balado Précipitations, un projet porté par le CERDA qui explore les récits de résilience de réfugiés et demandeurs d'asile au Québec, confrontés aux impacts des changements climatiques et des défis systémiques tels que l'inaction gouvernementale depuis leur pays d'origine.
durée : 00:03:21 - Le journal de 7h30 FB Occitanie - Assistés de drones, et aidés par l'intelligence artificielle, les électriciens font de la maintenance sur des lignes haute tension. Ils rénovent le matériel vieillissant et le rendent plus résistant aux intempéries et au vent d'autan notamment.
durée : 00:34:16 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Le 30 novembre 2015, la COP 21 ouvre ses portes à Paris et débouche le 12 décembre sur l'Accord de Paris. Les gouvernements de plus de 190 pays s'engagent à ce que le réchauffement global ne dépasse pas 2 °C d'ici à la fin du siècle. Quel rôle joue les lobbys dans ces négociations ? - réalisé par : Jérôme BOULET
Dans cet épisode, Jean-Marc Jancovici revient sur les vulnérabilités et les défis associés aux différentes énergies non carbonées pour le ministère des Armées, ainsi que sur l'importance de la décarbonation pour les armées, comme un futur avantage stratégique.Quels sont les impacts de la transition énergétique sur les armées françaises ? Comment la décarbonation de l'industrie civile peut impacter les capacités opérationnelles des armées ? Quels enjeux de souveraineté face aux besoins d'approvisionnements ? Julia Tasse, co-directrice de l'Observatoire Défense et Climat et Sami Ramdani, chercheur au sein de l'Observatoire de la Sécurité des flux et des matières énergétiques, reçoivent Jean-Marc Jancovici, pour évoquer les enjeux sécuritaires liés au climat, et les défis liés à la transition énergétique pour le ministère des Armées. Jean-Marc Jancovici est associé fondateur du cabinet de conseil en stratégie carbone, Carbone 4, et président fondateur du think tank The Shift Project. Spécialiste des enjeux liés à la décarbonation et à la transition énergétique dans le contexte des changements climatiques, il est également enseignant à Mines ParisTech et a publié plusieurs ouvrages, dont une bande dessinée à succès sur l'énergie nucléaire “Le Monde Sans Fin”. Crédits« Sur le front climatique » est un podcast de l'Observatoire Défense & Climat produit par l'IRIS pour le compte de la DGRIS du ministère des Armées. Cet entretien a été enregistré dans les locaux de l'IRIS (Paris, 11e).Édition : Julia Tasse, Sami Ramdani, Mathilde JourdePrise de son, communication : Coline LarocheMontage : Ernest GermouhGénérique : Near Deaf ExperienceHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Atelier de travail sur la station Météo de Vacoas : identifier les lacunes et améliorer les services climatiques
Climatoscepticisme ou écoanxiété, comment expliquer ces mécanismes psychologiques qui apparaissent face au dérèglement climatique ? Quels sont leurs impacts réels sur l'action climatique ? Le livre « La psychologie clinique face à la crise écologique », coécrit par quatre psychologues, nous l'explique.-----------------------------------------------------------------------SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsableSMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
durée : 00:58:28 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Du fait du changement climatique, la montée des océans menace certaines villes côtières d'Asie. A cela s'ajoutent les problématiques d'affaissement du sol, du pompage de l'eau, le tout nécessitant de repenser le modèle urbain. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Sylvie Fanchette Géographe, directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (l'IRD), membre de l'UMR Cessma (Centre d'études en Sciences Sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques) à Paris; Judicaëlle Dietrich Maître de conférences en géographie à l'université Lyon 3 et membre du Laboratoire Environnement Ville et Société; Thanawat Bremard Docteur en sciences sociales, membre du laboratoire G-EAU à l'université de Montpellier
durée : 00:04:42 - Le Reportage de la rédaction - Montées des eaux, périodes de sécheresse, canicules, le monde du sport subit les conséquences du réchauffement de la planète. Face à ces aléas climatiques de plus en plus fréquents, les clubs de sport en nature, premiers témoins du dérèglement climatique, tente de s'adapter.
durée : 00:58:11 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Les records de sécheresse ont fait craindre le pire l'été dernier à Mexico et Bogota. Les municipalités ont été contraintes de multiplier les mesures de rationnement de l'eau, dans un contexte de pénurie. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Lucile Médina Maitre de conférence en géographie à l'Université de Montpellier.; Angela Osorio Docteure en géographie et chercheuse associée à l'Université de Strasbourg; Franck Poupeau Sociologue, directeur de recherche au CNRS
durée : 00:04:42 - Le Reportage de la rédaction - Montées des eaux, périodes de sécheresse, canicules, le monde du sport subit les conséquences du réchauffement de la planète. Face à ces aléas climatiques de plus en plus fréquents, les clubs de sport en nature, premiers témoins du dérèglement climatique, tentent de s'adapter.
durée : 00:59:03 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Ces dernières années, d'importantes inondations ont touché l'Espagne, la Belgique, l'Allemagne ainsi que d'autres pays européens. À chaque fois, une mécanique similaire : des précipitations d'une ampleur inhabituelle que les sols, trop secs ou trop bétonnisés, se révèlent incapables d'absorber. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Mathilde Gralepois Professeur d'Université en aménagement-urbanisme, Département d'Aménagement & Environnement, École Polytechnique, Université de Tours.; Freddy Vinet Professeur de géographie à l'université Montpellier 3; Sébastien Baer Journaliste à la rédaction internationale de Radio France, correspondant à Berlin
durée : 00:58:03 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Après 3 semaines durant lesquelles un mégafeu a ravagé Los Angeles, les dernières flammes sont désormais maîtrisées. La mégalopole californienne, dont le développement urbain s'est toujours basé sur l'étalement urbain et le rêve pavillonnaire, doit désormais repenser son modèle. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Cynthia Ghorra-Gobin Géographe, directrice de recherche émérite CNRS et membre du Creda-IHEAL (Centre de recherche et de documentation sur les Amériques de l'université Paris 3 Sorbonne nouvelle); Charlotte Ruggeri Enseignante-chercheuse en géographie, professeure au lycée Chaptal (Paris); Pauline Vilain-Carlotti Docteure en géographie
Tempêtes, incendies, crues inhabituelles… autant d'événements climatiques extrêmes qui peuvent affecter nos infrastructures et témoignent ainsi de la nécessaire adaptation de nos territoires à ces risques. Face aux défis du réchauffement climatique, comment peut-on alors concevoir un réseau résistant et capable d'assurer une continuité de service ?-----------------------------------------------------------------------SMART TECH - Le magazine quotidien de l'innovationDans SMART TECH, l'actu du numérique et de l'innovation prend tout son sens. Chaque jour, des spécialistes décryptent les actualités, les tendances, et les enjeux soulevés par l'adoption des nouvelles technologies.
durée : 00:19:49 - Journal de 12h30 - La scolarité d'un enfant sur 7 dans le monde est perturbé par des évènements météo extrêmes. C'est ce qui ressort d'un rapport publié ce matin. Nouvelle illustration du dérèglement climatique à l'œuvre. - réalisation : Nicolas Pommé, Aloïs Guérin, Brice Garcia
durée : 00:19:49 - Journal de 12h30 - La scolarité d'un enfant sur 7 dans le monde est perturbé par des évènements météo extrêmes. C'est ce qui ressort d'un rapport publié ce matin. Nouvelle illustration du dérèglement climatique à l'œuvre. - réalisation : Nicolas Pommé, Aloïs Guérin, Brice Garcia
Pour la sixième année consécutive, le Soudan du Sud a été frappé en 2024 par des inondations catastrophiques. 1,4 million de personnes ont été touchées, dont 379 000 ont dû fuir de chez elles. Dans le comté d'Ayod, les populations nuer ont fui vers l'est et trouvé refuge sur le canal de Jonglei. De notre envoyée spéciale à Pajiek, au Soudan du Sud, Les tukuls, des huttes sud-soudanaises rondes au toit de chaume, et les abris des familles déplacées par les inondations défilent sur les rives du canal de Jonglei. Au passage du bateau, les enfants dévalent les berges et plongent dans l'eau pour jouer dans les vagues. Mathok Kong Char, employé de l'ONG Catholic relief services, explique : « Ces inondations viennent de l'ouest, et la communauté ne sait pas quand elles vont s'assécher ». Plus de 8 000 personnes vivent dans ce villagePajiek a été créé à partir de rien en 2021, à l'est du canal de Jonglei. Ici, il n'y a aucun service de base. Seule l'aide alimentaire larguée par avion par le Programme alimentaire mondial (PAM) soulage un peu le quotidien. Des dizaines de femmes font la queue pour recevoir leur ration. Mathok Kong Char supervise la distribution : « Quand ils sont venus ici, ça a été très difficile pour eux. Ils n'avaient rien, aucun abri, aucune couvertures, car ils ont tout perdu pendant les inondations de 2021 ». Un sac de sorgho de 50 kg sur la tête, Nyabuot Reath Kuor se dirige à pas rapides vers chez elle. La vie ici à Pajiek est rude. Mais retourner un jour vivre à Gorwai, son village natal, semble bien improbable. « Gorwai est complètement sous l'eau. Tout a changé là-bas, ce n'est plus un endroit vivable. Les arbres sont morts, il ne reste que des hautes herbes. Vous ne reconnaissez même plus où était le village, et encore moins où était votre maison. Gorwai est devenu un marécage ». À lire aussiLes inondations au Soudan aggravées par le changement climatique, selon un rapportDes inondations depuis les années 1960Débuté il y a des décennies, ce phénomène d'expansion des marais du Nil préoccupe le chef coutumier Peter Kuach Gatchang : « Notre communauté a déjà été déplacée vers l'est par les inondations dans les années 1960. Nous avons de la chance d'avoir ce canal de Jonglei, il nous sert de digue, mais si les inondations s'aggravent et nous chassent à nouveau, nous ne savons pas où nous irons ». Le chef traditionnel déplore la « négligence » des autorités à l'égard des déplacés de Pajiek, tout particulièrement dans le domaine de la santé. Les malades doivent en effet être transportés à pied par leurs proches dans l'eau des inondations pour rejoindre la clinique la plus proche.À lire aussiGuerre au Soudan: le Soudan du Sud sous le choc après les exactions de l'armée à Wad Madani
Tous les matins à 7h10, l'actualité économique avec Pierre Rondeau.
« L'Afrique est le moteur de croissance du monde », affirme Serge Ekué, le président de la BOAD, la Banque Ouest-Africaine de Développement. Malgré les coups d'État de ces quatre dernières années, le grand banquier béninois reste donc très optimiste pour l'économie ouest-africaine. Mais est-il obligé d'emprunter à des taux d'intérêt plus élevés ? Et est-il déçu par le manque de solidarité internationale, notamment depuis la COP29 sur le climat ? En ligne de Lomé, où se trouve le siège de la BOAD, la Banque de développement des pays de l'UEMOA, Serge Ekué, qui préside également l'International Development Finance Club, L'IDFC, le club de 27 banques publiques de developpement, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Beaucoup d'Africains sont déçus par le résultat de la COP 29 sur le climat qui a débloqué quelque 300 milliards de dollars par an pour les pays du Sud à partir de 2035, alors qu'on en attendait le double. Est-ce que vous aussi vous êtes déçu ?Serge Ekué : En réalité, la conférence a fixé un objectif beaucoup plus ambitieux. Donc c'est quand même pas mal et je rappelle que cet objectif est de passer à 1300 milliards par an, d'ici 2035. Il s'agit là de combiner à la fois les contributions des secteurs publics et privés, ce qui est une nouveauté. Alors vous savez, je suis plutôt de nature optimiste et considère que le verre est à moitié plein. Mais la reconnaissance de la position des pays du Sud par les pays de Nord, c'est un pas important. Il s'agit maintenant de passer aux actes et d'aller beaucoup plus vite.Les pays du Nord refusent de donner plus si la Chine et les riches pays pétroliers du Golfe ne mettent pas aussi au pot. Et de fait, est ce que ces pays, qui sont devenus riches, ne sont pas devenus aussi de gros pollueurs et pourraient plus payer pour les pays du Sud ?Certainement. Vous savez, notre sujet il n'est pas tellement là, dans les pays du Sud. Notre sujet, c'est que le monde reconnaisse que c'est nous qui payons le prix des changements climatiques, le prix fort et cette forme d'injustice doit cesser.Parmi les futurs pays bénéficiaires de la finance-climat, est-ce que les pays les moins avancés ne risquent pas d'être les parents pauvres par rapport aux pays à revenu intermédiaire ?C'est le risque et en définitive, l'injustice la plus forte ici, c'est que les plus faibles paient le prix le plus élevé. Malheureusement, c'est ainsi. Et vous voyez, le positionnement de la Banque ouest-africaine de développement est précisément de lutter contre cette injustice là en se dotant des meilleurs moyens techniques et financiers possibles pour aider à faire en sorte que le gap de financement qui est absolument abyssal, et je pèse mes mots, que ce gap se réduise le plus rapidement possible.Donc, la Guinée-Bissau percevra moins que la Côte d'Ivoire ?Oui, oui, certainement, mais notre sujet, vous savez, c'est l'article 1 des statuts de la Banque qui stipule que nous devons travailler au développement équilibré de notre zone. Équilibré. C'est à dire que nous devons travailler à faire en sorte que ce soit l'Union qui gagne et pas un pays contre un autre.Et dans votre plan stratégique 2021-2025, ce que vous appelez « Joliba », est-ce qu'il y a un projet emblématique du côté des infrastructures en Afrique de l'Ouest ?Oui, parce que le corridor en fait partie, hein ! Le corridor Lagos-Dakar, en passant par Abidjan et cetera. Voilà, c'est un des projets. Mais je rappelle aussi que nous travaillons à faire vivre la solidarité entre nous et nous travaillons beaucoup aux projets régionaux. Je demeure optimiste parce que notre Afrique, et surtout notre sous-région en Afrique de l'Ouest ici, est en forte croissance. Une population jeune, dynamique. Les taux de croissance sont bons, donc nous avons la faiblesse de penser que nous sommes le moteur de croissance du monde. Le monde est vieillissant. L'Afrique, et singulièrement notre Afrique, avec un âge médian autour de 20 ans, donc nous pensons que la force de travail, le moteur de croissance du monde, c'est en Afrique de l'Ouest. Ceci est incontestable.Parmi les pays qui sont actionnaires dans votre banque, il y a le Mali, le Niger, le Burkina Faso. Est-ce que les coups d'État dans ces trois pays ont nui à votre image et ont affaibli votre notation internationale ?Alors ce que je peux vous dire, c'est que, au bout de 4 ans, je suis président de cette institution depuis 4 ans, vous aurez noté que l'agence internationale Moody vient de confirmer notre note B 2A 1 et vient de l'assortir d'une perspective stable. Nous avions une perspective négative et nous venons de passer à une perspective stable. Ce qui veut dire que notre structure, notre banque, a fait preuve de résilience, comme on dit en français moderne. Et réussit grâce à ses capacités, grâce à son énergie, grâce au leadership de ses dirigeants. Elle arrive à sortir son épingle du jeu. Bon, la tâche n'est pas facile, mais ça ne marche pas trop mal.Donc, vous n'êtes pas obligé d'emprunter à un taux d'intérêt supérieur à ce qu'il était auparavant ? Tout le monde emprunte à un taux supérieur. Mais la Banque est agile et nous savons nous adapter.Suite aux dernières tensions entre la Cédéao et les trois pays de l'Alliance des États du Sahel, est-ce que votre banque poursuit comme avant ses projets de développement au Mali, au Niger, au Burkina Faso, ou est-ce qu'elle est obligée de les réviser à la baisse ?Les pays que vous mentionnez sont actionnaires. Alors bien évidemment, on fait très attention. On est prudent dans la façon avec laquelle nous travaillons. Mais je vous le disais, notre Union est solide. L'Union économique et monétaire ouest-africaine est solide. Nous avons, je le rappelle, besoin de stabilité et vous savez, « l'argent n'aime pas le bruit », dit-on. Je suis assez d'accord avec cet adage.À lire aussiCOP29: 300 milliards de dollars d'aide en trompe-l'œil, dénoncent des ONG et des négociateurs
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Les déclarations rejetant la faute sur les personnes issues de l'immigration comorienne s'enchaînent dans le débat public. Une manière pour les personnalités politiques de se défausser de leurs responsabilités dans le drame humain que traverse l'île depuis plusieurs jours. Un article de Nejma Brahim, publié le 18 décembre 2024, écrit par Nejma Brahim.
Si le Québec a connu un hiver «très clément» l'année dernière, les Québécois devront s'attendre à un lot de précipitations cette année, et la possibilité de connaître davantage de tempêtes de neige.Entrevue avec Patrick DeBellefeuille, présentateur et expert en changement climatique Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Un avenir difficile attend les enfants en 2050, dans un monde transformé par les crises climatiques extrêmes, les mouvements démographiques et les disparités technologiques, selon le rapport du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), publié à l'occasion de la Journée mondiale de l'enfance.La Situation des enfants dans le monde 2024 cherche a identifier la meilleure voie à suivre pour assurer un avenir dans lequel chaque enfant jouit de ses droits, et bâtir un monde dans lequel tous les enfants survivent, s'épanouissent et réalisent leur plein potentiel.Dans un entretien avec ONU Info, Cécile Aptel, la Directrice adjointe de l'UNICEF Innoncenti revient sur les conclusions principales du rapport et les principaux défis pour les enfants d'Afrique subsaharienne.Elle partage également quelques extraits des lettres d'enfants d'Haïti et du Venezuela, exprimant ce qu'ils espèrent voir en 2050.(Entretien : Cécile Aptel, Directrice adjointe de l'UNICEF Innoncenti ; propos recueillis par Cristina Silveiro)
En Allemagne, le congrès des Verts s'ouvrira ce vendredi (15 novembre 2024) sur fond de crise. L'enjeu est de trouver une nouvelle direction au parti après la démission de tous les responsables, fin septembre. Une décision prise suite à un enchaînement de défaites électorales. Une situation que l'on retrouve ailleurs en Europe. Pourquoi les partis écologistes ne rassemblent-ils pas davantage ? Comment faire aboutir le combat pour le climat ? Pour en débattre :- Corinne Lepage, avocate engagée dans la Protection de l'environnement, ancienne ministre de l'Environnement- Jordan Allouche, lobbyiste écologiste, fondateur d'Ecolobby, un cabinet spécialisé dans le conseil en Affaires publiques, dédié exclusivement aux acteurs de la transition écologique, secrétaire général du mouvement Les Fourmis- Camille Étienne, militante pour la justice sociale et climatique, autrice d'un manifeste intitulé, Pour un soulèvement écologique, dépasser notre impuissance collective, éditions Seuil.
En Allemagne, le congrès des Verts s'ouvrira ce vendredi (15 novembre 2024) sur fond de crise. L'enjeu est de trouver une nouvelle direction au parti après la démission de tous les responsables, fin septembre. Une décision prise suite à un enchaînement de défaites électorales. Une situation que l'on retrouve ailleurs en Europe. Pourquoi les partis écologistes ne rassemblent-ils pas davantage ? Comment faire aboutir le combat pour le climat ? Pour en débattre :- Corinne Lepage, avocate engagée dans la Protection de l'environnement, ancienne ministre de l'Environnement- Jordan Allouche, lobbyiste écologiste, fondateur d'Ecolobby, un cabinet spécialisé dans le conseil en Affaires publiques, dédié exclusivement aux acteurs de la transition écologique, secrétaire général du mouvement Les Fourmis- Camille Étienne, militante pour la justice sociale et climatique, autrice d'un manifeste intitulé, Pour un soulèvement écologique, dépasser notre impuissance collective, éditions Seuil.
Cette édition d'Escale est consacrée à l'éducation aux changements climatiques, alors que la COP29, la Conférence des Nations Unies sur le climat, se déroule à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre.Dans ce podcast, David Wilgenbus, le Directeur exécutif du Bureau de l'éducation aux changements climatiques (Office for Climate Education), une fondation sous l'égide de l'UNESCO, explique l'importance d'informer sur les changements climatiques.Il répond aux questions de deux jeunes reporters de notre partenaire Eco Radio du collège Vincent Van Gogh, à Blénod-lès-Pont-à-Mousson, en France, Albin Cordary et Ethan Charpentier (avec Romain Marchal à la technique).Dans cet entretien, David Wilgenbus explique notamment en quoi il est important d'éduquer aux changements climatiques et ce qu'est la COP des enseignants à la Conférence sur le climat. Présentation : Jérôme Bernard
L'Espagne est encore sous le choc près de dix jours après des pluies torrentielles qui ont provoqué la mort d'au moins 219 personnes dans la région de Valence. Les autorités sont accusées d'avoir tardé à réagir et sous-estimé la menace climatique. Des critiques qui ont visé, ces derniers mois, d'autres puissances comme la France ou l'Allemagne. Et dans ce contexte, les États-Unis viennent d'élire le climatosceptique Donald Trump à la Maison Blanche. Peut-on parler de démocratie quand un pays ne prend pas les mesures nécessaires pour s'adapter au changement climatique ? Comment concilier action écologique et justice sociale ? Pour en débattre :- Yamina Saheb, experte internationale des politiques d'atténuation du changement climatique au cabinet d'études OpenExp, enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l'une des auteurs du rapport du GIEC sur l'atténuation du changement climatique - Lucile Schmid, essayiste, cofondatrice du think tank La fabrique écologique- Nathanaël Wallenhorst, professeur à l'Université catholique de l'Ouest, docteur en Sciences de l'environnement et de l'éducation, auteur de nombreux livres, dont Qui sauvera la planète ? En 2025, il lance une collection chez Actes Sud intitulée « Système terre-Climat, biosphère, société ».
L'Espagne est encore sous le choc près de dix jours après des pluies torrentielles qui ont provoqué la mort d'au moins 219 personnes dans la région de Valence. Les autorités sont accusées d'avoir tardé à réagir et sous-estimé la menace climatique. Des critiques qui ont visé, ces derniers mois, d'autres puissances comme la France ou l'Allemagne. Et dans ce contexte, les États-Unis viennent d'élire le climatosceptique Donald Trump à la Maison Blanche. Peut-on parler de démocratie quand un pays ne prend pas les mesures nécessaires pour s'adapter au changement climatique ? Comment concilier action écologique et justice sociale ? Pour en débattre :- Yamina Saheb, experte internationale des politiques d'atténuation du changement climatique au cabinet d'études OpenExp, enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l'une des auteurs du rapport du GIEC sur l'atténuation du changement climatique - Lucile Schmid, essayiste, cofondatrice du think tank La fabrique écologique- Nathanaël Wallenhorst, professeur à l'Université catholique de l'Ouest, docteur en Sciences de l'environnement et de l'éducation, auteur de nombreux livres, dont Qui sauvera la planète ? En 2025, il lance une collection chez Actes Sud intitulée « Système terre-Climat, biosphère, société ».
durée : 00:25:14 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Après les inondations dramatiques dans le sud-est de l'Espagne, Emma Haziza, Robert Vautard et Arancha González sont les invités du Grand Entretien ce jeudi 31 octobre de France Inter.
durée : 00:25:14 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Après les inondations dramatiques dans le sud-est de l'Espagne, Emma Haziza, Robert Vautard et Arancha González sont les invités du Grand Entretien ce jeudi 31 octobre de France Inter.
Le temps des vendanges bat son plein, un moment charnière pour les producteurs de vin. Cette période s'accompagne cependant d'un dur constat : les changements climatiques altèrent la qualité de la production. Si des viticulteurs souffrent en raison de ces perturbations, d'autres parviennent à en tirer profit. Quels facteurs expliquent leur échec ou leur succès? La sommelière Michelle Bouffard se penche sur la question.
durée : 00:28:50 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - Dominique Mahieu et son voisin Vincent Maquignon habitent à Blendecques, dans le Pas-de-Calais. Suite aux inondations de novembre et janvier dernier, une lourde décision est tombée. Trop exposé au risque de crue, le quartier sera rasé. Ils sont les premiers déplacés climatiques du département.
Le Journal en français facile du jeudi 29 août 2024, 18 h 00 à ParisRetrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Auky.A
(00:00:41) Les clefs de l'adaptation face aux défis climatiques. Interview de Christian Clot (00:08:51) Outback australien, ép. 5 : les chameaux une nuisance et une opportunité (00:14:35) Les voix des jeunes femmes de Moyen-Orient émergent sur la scène musicale du rap