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durée : 00:03:01 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Dix-huit mois après la naissance de l'Aukus, l'alliance tripartite (Australie-Etats-Unis-Royaume Uni) marquée par l'annulation d'un contrat de sous-marins avec la France, les dirigeants des trois pays se sont rencontrés pour donner corps à leur alliance. Leur objectif : l'endiguement de la Chine.
durée : 00:03:01 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Dix-huit mois après la naissance de l'Aukus, l'alliance tripartite (Australie-Etats-Unis-Royaume Uni) marquée par l'annulation d'un contrat de sous-marins avec la France, les dirigeants des trois pays se sont rencontrés pour donner corps à leur alliance. Leur objectif : l'endiguement de la Chine.
Ce vendredi 10 mars, l'Australie qui doit annoncer lundi en quoi consiste son acquisition de sous-marins à propulsion nucléaires, dans le cadre de l'alliance tripartite au Pacifique avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni, a été abordé par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier et Christophe Jakubyszyn, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
EXPERTS PIERRE HASKI Chroniqueur international - « France Inter » et « L'Obs » FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Auteur de « Les voies de la puissance » ALICE EKMAN Analyste responsable de l'Asie Institut des études de sécurité de l'Union européenne ALAIN WANG Sinologue - Enseignant à CentraleSupélec «Un risque de conflit et de confrontation ». C'est en ces termes que Qin Gang, le ministre chinois des Affaires étrangères, a qualifié lundi soir la situation de plus en plus tendue entre son pays et Washington. Une déclaration sous forme de blâme, et où les États-Unis sont accusés de vouloir « endiguer » l'Empire du Milieu. Sur le conflit ukrainien, la Chine estime également que Washington est une « main invisible » alimentant la guerre dans le but de « servir un certain agenda géopolitique ». Ces affirmations font craindre le pire sur le plan diplomatique, surtout que Pékin refuse toujours de décrire l'offensive en Ukraine comme une agression de la Russie. Tout ceci advient après une multiplication des frictions entre les États-Unis et la Chine : ouïghours, déséquilibre de la balance commerciale, Taïwan... la tension diplomatique a même atteint son paroxysme récemment avec la controverse autour d'un ballon chinois ayant survolé le territoire américain. Washington a abattu le mois dernier l'appareil en le présentant comme un ballon espion, ce qu'ont nié les autorités chinoises. Face à cela, Donald Trump assure qu'une troisième guerre mondiale pourra être évitée s'il revient au pouvoir. Xi Jinping s'apprête en tout cas à obtenir un troisième mandat présidentiel dans quelques jours. Le parlement chinois se réunit actuellement pour officialiser sa prolongation à ses fonctions. À 69 ans, le leader continue donc d'exercer un pouvoir qu'il souhaite garder à vie. Actée en octobre dernier, cette reconduction avait reçu les « chaleureuses félicitations » des dirigeants russe et nord-coréen, Vladimir Poutine et Kim Jong-Un. En Corée du Nord justement, le ton monte aussi avec les États-Unis. Kim Yo-Jong, la puissante soeur de Kim Jong-Un, a averti ce mardi que toute interception des missiles que la Corée du Nord testera au-dessus du Pacifique durant les prochains exercices militaires conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud, « sera considérée comme une claire déclaration de guerre » contre son pays. Une manière de plus de montrer les muscles face à l'Occident, après la parade militaire du 9 février dernier, qui a présenté en grandes pompes l'arsenal et les armes les plus avancés du pays. Alors, le risque de confrontation entre Pékin et Washington est-il réel ? Qu'attendre du nouveau mandat de Xi Jinping ? Les menaces de la Corée du Nord envers les États-Unis sont-elles à prendre au sérieux ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
EXPERTS PASCAL BONIFACE Directeur de l'IRIS, l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques Auteur de « 50 idées reçues sur l'état du monde » ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale – « France 24 » SYLVIE BERMANN Diplomate, ambassadeur de France Auteure de « Madame l'Ambassadeur » PIERRE HASKI Chroniqueur international – « France inter » et « L'Obs » Alors que la guerre se poursuit en Ukraine plus d'un an après le début de l'invasion russe et qu'aucune perspective d'issue à ce conflit ne se dessine, les yeux sont de plus en plus tournés vers la mer de Chine, épicentre actuellement des tensions entre Pékin et Washington. Les États-Unis, le Japon, l'Inde et l'Australie, pays membres du "Quad", ont exprimé ce vendredi leur inquiétude concernant la militarisation des eaux autour de la Chine. Le Quad (pour "Quadrilateral security dialogue") est une alliance stratégique informelle initiée en 2007 puis relancée dix ans plus tard pour contrer l'influence militaire et économique croissante de l'empire du Milieu dans la région. Depuis plusieurs années, les Etats-Unis et la Chine multiplient les manoeuvres militaires en mer de Chine méridionale, route-clé du commerce maritime mondial, parmi les plus riches en ressources et biodiversité sous-marine. La zone est revendiquée dans sa quasi-totalité par Pékin, ce que contestent plusieurs pays voisins comme les Philippines, la Malaisie, Brunei, l'Indonésie, Singapour et le Vietnam, qui veulent en contrôler certaines parties. "Nous nous opposons fermement à toute action unilatérale visant à modifier le statu quo ou à accroître les tensions dans la région", indique la déclaration conjointe du Quad. "Nous exprimons notre vive inquiétude face à la militarisation d'éléments contestés, à l'utilisation dangereuse de navires de garde-côtes et de milices maritimes, ainsi qu'aux efforts visant à perturber les activités d'exploitation des ressources offshore d'autres pays", ajoute le texte. La Chine n'est pas nommée explicitement. Mais Pékin voit d'un mauvais œil le Quad, perçu comme un outil des États-Unis dans la région pour endiguer son influence dans cette zone stratégique où les incursions et les accrochages se multiplient. Le contrôle chinois de cette mer lui permettrait d'étendre sa zone maritime, alors que des bases militaires américaines se situent au Japon, en Corée du Sud mais également sur l'île de Guam ou aux Philippines où les Américains vont ouvrir quatre nouvelles bases militaires essentiellement au nord de l'archipel. Depuis un an, les Etats-Unis renforcent en effet leurs systèmes d'alliances avec les pays de la région, déploient des troupes dans les zones stratégiques, passent des accords de coopération et multiplient les exercices militaires conjoints. Ainsi vient de débuter dans la région l'édition annuelle "Cobra Gold", un des plus importants exercices militaires d'Asie, réunissant des milliers de soldats venus des États-Unis, de Thaïlande et d'autres pays asiatiques (Singapour, Indonésie, Malaisie, Corée du Sud, et Japon). Alors que se passe-t-il en mer de Chine ? Les Etats-Unis et la Chine se préparaient-ils à un affrontement dans le Pacifique ? Cette montée des tensions entre les deux premières mondiales inquiète dans un monde de plus en plus incertain où la menace nucléaire est brandie régulièrement par la Russie et alors que le programme nucléaire iranien se rapproche du seuil de la bombe d'après l'AIEA. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dont le directeur se rend en Iran ce vendredi a détecté dans le pays des particules d'uranium enrichi à 83,7 %, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique, selon un dernier rapport. Et si l'on en croit les déclarations du département américain à la Défense, Téhéran n'a jamais été si proche du but. Par ailleurs, le régime est mis en cause par les Américains pour ses liens avec la Russie, notamment ses livraisons de drones et de munitions dans la guerre en Ukraine. La république islamique d'Iran qui affiche dès qu'elle le peut sa proximité avec la Chine, elle-même en plein rapprochement avec Moscou. Hier au G20, la Russie et la Chine ont notamment accusé les pays occidentaux d'avoir recours au "chantage" et aux "menaces" pour imposer leurs vues. Dans ce contexte de reconstitution des alliances autour du conflit russo-ukrainien, et de transformation de la carte géopolitique, le chef de l'Etat effectue une tournée en Afrique centrale. Après le Gabon, il est attendu ce vendredi en Angola. Car cette ancienne colonie portugaise, riche en pétrole, correspond à l'ambition d'Emmanuel Macron de rompre avec la Françafrique en diversifiant les partenariats, en dehors du pré-carré historique où les revers politiques et diplomatiques s'accumulent, sur fond d'une progression du sentiment anti-français alimenté par des campagnes de désinformation menées par le groupe russe Wagner. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - Bruno Duvic REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:39:20 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Le ministre de l'Intérieur s'est rendu en Nouvelle-Calédonie fin 2022. Le positionnement de l'archipel dans l'espace indopacifique, entre Chine et Etats-Unis, en fait un atout stratégique pour la France, au cœur des réflexions sur son avenir, son rayonnement régional et sa relation à la métropole. - invités : Christian Lechervy Ambassadeur de France en Birmanie, conseiller auprès du Programme Océanie du Centre Asie de l'Ifri, il a été conseiller du président de la République pour l'Asie-Pacifique (2012-2014) et secrétaire permanent pour le Pacifique (2014-2018); Marcello Putorti Doctorant en relations internationales; Caroline Gravelat Maîtresse de conférences associée en droit public à l'Université de Nouvelle-Calédonie, membre du Laboratoire d'Etudes Juridique et Economique (LARJE)
Près de chez moi, il y a un magasin de vélo dans lequel il y a un grand poster qui dit ceci “move slow, breathe slow, watch slow, then you will see more, live more and learn more” : bouger plus lentement, respirer plus lentement, regarder plus lentement afin de voir plus, vivre plus et apprendre encore plus. Cette phrase résume plutôt bien l'état d'esprit du French Expat du jour, Paul Lefort. Après avoir vécu 4 ans entre la Virginie, le Connecticut et le Québec, c'est en juillet dernier que Paul se mettait en selle au Québec et prenait la route de Vancouver, ce qui représente près de 5000 km ! Apres quelques semaines à traverser le continent d'Est en Ouest, c'est finalement une fois en Colombie Britannique qu'il s'élance vers le sud cette fois, en longeant l'Océan Pacifique direction San Diego en Californie. Outre un exploit sportif, Paul nous raconte aujourd'hui ses rencontres parfois insolites, loin de tous préjugés, ses galères, ses surprises mais aussi le voyage intérieur dans lequel il a embarqué 3 mois et demi plus tôt. Suivez les aventures de Paul sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/thecontinentalride Retrouvez tous les podcasts de French Morning à www.frenchmorning.com/podcast Suivez les coulisses de French Expat Le Podcast sur les réseaux sociaux :
D'ordinaire, les éruptions volcaniques se traduisent plutôt par un refroidissement des températures. Mais ce n'est pas ce qui s'est produit avec celle du volcan Hunga Tonga, qui a eu lieu, le 15 janvier 2022, au large de l'île Hunga Tonga Ha'apai. Celle-ci, qui se trouve dans le Pacifique, appartient au royaume des Tonga. Il s'agit sans doute de l'éruption volcanique la plus violente jamais encore enregistrée au XXIe siècle. Elle a provoqué une énorme explosion dans l'atmosphère, la plus violente, selon certains experts, depuis celle produite par l'éruption du Krakatoa en 1883. Sa puissance serait équivalente, en effet, à plusieurs centaines de fois celle de la bombe atomique d'Hiroshima. Mais ce qui fait la particularité de ce phénomène, c'est qu'il s'agit de l'éruption d'un volcan sous-marin. Cette éruption inhabituelle s'est traduite par la propulsion dans l'atmosphère d'une énorme quantité de vapeur d'eau, mélangée à de la lave. Ce qui se produit très rarement. Entre 140 et 150 mégatonnes de vapeur d'eau auraient ainsi été expulsées par le volcan. Un chiffre qui donne le vertige quand on sait qu'une mégatonne correspond à un million de tonnes. Or la vapeur d'eau peut être considérée comme un gaz à effet de serre. Son effet sur le réchauffement climatique est d'autant plus significatif que la haute atmosphère en contient peu. Au lieu de faire baisser les températures, comme la plupart des autres phénomènes volcaniques, l'éruption du Hunga Tonga devrait donc plutôt les faire monter. Des chercheurs ont même estimé que, du fait de cette éruption, la probabilité que le seuil de 1,5°C soit dépassé au moins une fois d'ici 2026 passerait de 50 à 57 %. Rappelons que ce seuil de 1,5°C a été fixé par le récent accord de Paris comme la limite à atteindre pour le réchauffement climatique. Les chercheurs rappellent cependant que ces chiffres sont atteints dans le cas d'une égale répartition de la vapeur d'eau projetée par le volcan. Or celle-ci s'étant plutôt amassée dans l'hémisphère Sud, ils sont à relativiser légèrement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Mes chers camarades, bien le bonjour !Aujourd'hui, nous allons revenir sur l'un des aspects les plus marquants psychologiquement, sinon militairement, de la guerre du Pacifique, une tactique qui a tellement frappé les esprits qu'elle nous a donné un mot que nous utilisons encore malheureusement de nos jours. Je veux parler des missions sans retour, des attaques suicides, des kamikazes. Et pour comprendre l'origine des kamikazes, il faut revenir… aux Mongol !Bonne écoute !. Become a member at https://plus.acast.com/s/notabenemovies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Asie revisitée » ou nouveau concept ? L'Indo-Pacifique fait référence aux nouvelles rivalités et opportunités stratégiques dans la région, tant pour les États qui la compose que pour certains pays occidentaux. Cette appellation pourrait venir contrebalancer la puissance chinoise, en mettant davantage l'accent d'une part sur le Pacifique et d'autre part sur l'océan Indien, et notamment sur l'Inde. Ainsi, cette nouvelle conception de l'Asie fédère des États autour d'alliances visant à contenir l'influence de la Chine dans la région, telles que l'AUKUS (États-Unis, Royaume-Uni, Australie) ou le QUAD (Inde, Australie, Japon et États-Unis). Bien que ses délimitations géographiques diffèrent selon les entités qui l'invoquent, elle occupe une place prépondérante dans l'échiquier international. Comment définir le concept d'Indo-Pacifique ? L'Indo-Pacifique est-elle une nouvelle projection de l'Asie ? Pour quelles raisons la France se dote-t-elle d'une stratégie dans cette région ? Comment les stratégies occidentales dans l'Indo-Pacifique sont-elles perçues par la Chine ? Comment se positionnent d'autres pays de la région tels que la Corée du Sud ou l'Indonésie ? Dans ce podcast, Marianne Péron-Doise, chercheuse associée à l'IRIS et directrice de l'Observatoire géopolitique de l'Indo-Pacifique, nous éclaire sur le concept d'Indo-Pacifique, la géométrie variable de la région et ses enjeux stratégiques. Pour aller plus loin :
durée : 00:57:06 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran, Kristel Le Pollotec - Jusque-là les initiatives et les victoires étaient dominées par les forces de l'axe, à l'hiver 43, sur tous les fronts qui les opposent aux alliés anglo-américains, de l'Egypte au Pacifique, en passant par Stalingrad ; l'Allemagne, l'Italie et le Japon connaissent leurs premières défaites majeures.
En collaboration avec Exploration du Monde, c'est le retour de notre chronique du lundi, c'est parti pour un tour ... ... et c'est aussi le retour des séances Explo en salle aujourd'hui lundi 9 janvier 2023 avec un film somptueux sur la Normandie ... Pourquoi somptueux ? Parce qu'il a été filmé par un réalisateur qui place la qualité de l'image et la beauté de la photo au premier plan de ses exigences. Il est aussi le digne héritier de son père, qui fut l'un des grands pionniers cinéastes-aventuriers d'Exploration du Monde dans les années 60 C'est parti pour un tour ... aujourd'hui s'ouvre la deuxième partie de la saison d'Explo avec un film réalisé par ... le fils de son père ! Dans l'histoire d'Exploration du Monde, il y a des noms de réalisateurs cinéastes qui sont aujourd'hui encore associés à cette notion d'exploration qui a bien évolué depuis les années 50, des pionniers qui n'ont pas eu froid aux yeux pour ramener des images et des récits du bout du monde. C'est le cas d'un homme qui a marqué de son empreinte toute une génération de spectateurs – et de spectatrices parce qu'il avait un regard bleu turquoise – à la grande époque d'Exploration du Monde, Marcel Isy-Schwart. Le film que nous évoquons et qui commence sa tournée aujourd'hui a été réalisé par son fils, Cyril Isy-Swart ... Un film sur la Normandie ... Autant le père a ramené des images et des scènes filmées au milieu du Pacifique, notamment, autant le fils est attaché à la France, qu'il a filmée en ballon bien avant l'apparition des drones, puis à la Corse. Et là, c'est la Normandie qui a retenu toute son attention au point d'en tirer un superbe film documentaire de découvertes, de merveille en mémoire. La Normandie est peut-être la région de France la plus connue au monde avec son terroir très diversifié et ses produits de bouche, le fromage, le cidre, le calvados ... mais aussi avec le Mont St Michel ... Et puis ses artistes ... En effet, de la tapisserie de Bayeux, qui est une œuvre incroyable datant du Moyen-Âge et qui raconte la victoire de Guillaume le Conquérant en 1066 ... jusqu'aux jardins de Claude Monet, la Normandie a inspiré de nombreux artistes, des écrivains comme Flaubert et Maupassant, des films cultes ... Et puis qui est associée à la libération de la France avec le débarquement des alliés sur les côtes normandes ... Omaha Beach ... on n'en finirait pas de s'inspirer de l'histoire de cette région de France pour écrire et réaliser un superbe film. C'est ce qu'a réussi Cyril Isy-Schwart, qui est en tournée pour Explo jusqu'au 26 février 2023 un peu partout en Wallonie-Bruxelles. Tous les renseignements sur les séances du film Normandie: explorationdumonde.be ... ... et partagez cette chronique en PODCAST sur spotify, deezer, iTunes et bien sûr via l'appli SIS RADIO sur Google Play, Facebook, Instagram ... ... et n'oubliez pas non plus notre chaine Youtube avec les séquences vidéo « SIS EXPLO « . Philippe Soreil interviewe les cinéastes-conférenciers qui passent par notre studio avec des extraits de leurs films ! C'est parti pour un tour l'émission francophone sur S.I.S Radio qui vous parle des plus beaux voyages. En partenariat avec Exploration du monde L'émission de notre explorateur vedette Philippe Soreil est aussi disponible en podcast sur les apps gratuites : Spotify : https://open.spotify.com/show/4LwbgZ2cup5VApfkLLZePl?si=12360fbdc42d44f3 Deezer : https://deezer.page.link/Z5UMxXcL9XG6ymMVA iTunes : https://podcasts.apple.com/be/podcast/cest-parti-pour-un-tour/id1555437980?l=fr Application SiS Radio : Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.icreo.sisradio App Store : https://apps.apple.com/us/app/sisradio/id1547453358 Rejoins-nous sur nos réseaux sociaux : Facebook : @sisradio.officiel Instagram : @sisradio.officiel YouTube : @SISRadioofficiel
EXPERTS FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU TATIANA KASTOUÉVA-JEAN Directrice du Centre Russie / NEI - IFRI Institut Français des Relations Internationales ANNE NIVAT Grand reporter - « Le Point » Auteure de « Un continent derrière Poutine ? » Pas de trêve sur le front ukrainien. Des frappes russes ont touché plusieurs villes d'Ukraine avant et après le Nouvel An alors que Kiev a reconnu avoir mené une frappe meurtrière sur des soldats russes. Fait suffisamment rare pour être souligné la Russie a admis, et c'est une première, avoir perdu 63 soldats dans le bombardement de Makiïvka, en territoire séparatiste dans l'est du pays. Mais le bilan pourrait être bien plus lourd. Il ne reste plus rien ou presque du bâtiment qui abritait près de 400 soldats et un dépôt d'armes dans ce centre de l'armée russe. « Le 31 décembre, jusqu'à 10 unités d'équipements militaires ennemis de divers types ont été détruites ou endommagées », a expliqué l'état-major ukrainien sur Facebook, indiquant que le bilan des pertes humaines russes était en cours d'évaluation. Un désastre pour l'armée russe lourd de sens et sévèrement critiqué à Moscou alors que le Kremlin entend toujours relancer l'offensive. Dans ses voeux pour 2023, Vladimir Poutine l'a d'ailleurs répété : la victoire reste l'objectif. Le chef du Kremlin a une nouvelle fois défendu sa guerre en Ukraine contre le régime « néonazi » soutenu par les Américains et les Européens mais aussi évoqué un événement « vraiment décisif et important » qui « jette les bases » d'une « véritable indépendance » pour la Russie. Le président ukrainien a de son côté assuré que son pays « ne pardonnera pas » à la Russie. 2023 sera l'année de « la victoire », a avancé Volodymyr Zelensky, appelant ses compatriotes au « travail », à la « lutte » et à l'« aide mutuelle », plus de dix mois après le déclenchement de l'invasion de son pays par la Russie, le 24 février 2022. Une guerre qui en dix mois a déjà fait des dizaines de milliers de morts aux portes de l'Europe mais a aussi relancé une course à l'armement inédite dans le monde, et fait ressurgir la menace nucléaire. 40 000 hommes de l'Otan, trois fois plus qu'avant l'invasion, sont désormais déployés sur le front et prêts à réagir à tout instant. Les budgets militaires de diverses chancelleries occidentales ont explosé dans le but de parer à toute éventualité. Les voisins de la Russie s'activent pour renforcer leur arsenal militaire. C'est notamment le cas de la Pologne qui passe de multiples commandes aux États-Unis et en Corée du Sud. Une course aux armements que l'on observe également dans le Pacifique, sur fond de manœuvres chinoises autour de Taïwan, d'incursions multiples et d'essais d'armement sans précédent réalisés cette année par la Corée du Nord. Parallèlement, la liste des oligarques russes décédés ces derniers mois dans des conditions suspectes vient de s'allonger. Pavel Antov, surnommé le « député le plus riche » de Russie, a été retrouvé mort le 25 décembre au pied de son hôtel en Inde. Il avait critiqué l'invasion de l'Ukraine par son pays. Deux jours plus tôt, son ami, l'homme d'affaires Vladimir Bydanov, était décédé dans le même hôtel, officiellement d'une crise cardiaque. Suicide, noyade, venin de crapaud… Quatorze oligarques russes ont trouvé la mort dans des circonstances douteuses depuis le début de la guerre. Alors quelle est la situation en Ukraine ? Que sait-on du bombardement de Makiïvka ? Quels sont les enjeux de cette nouvelle course à l'armement que l'on observe dans le monde ? Enfin que sait-on des quatorze oligarques russes morts depuis le début de la guerre en Ukraine ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Première partie - chapitre 5 : A l'aventure !Proposé par audiolude.frNarrateur : Alain Couchot"Le voyage de l'Abraham-Lincoln, pendant quelque temps, ne fut marqué par aucun incident. Cependant une circonstance se présenta, qui mit en relief la merveilleuse habileté de Ned Land, et montra quelle confiance on devait avoir en lui.Au large des Malouines, le 30 juin, la frégate communiqua avec des baleiniers américains, et nous apprîmes qu'ils n'avaient eu aucune connaissance du narwal. Mais l'un d'eux, le capitaine du Monroe, sachant que Ned Land était embarqué à bord de l'Abraham-Lincoln, demanda son aide pour chasser une baleine qui était en vue. Le commandant Farragut, désireux de voir Ned Land à l'œuvre, l'autorisa à se rendre à bord du Monroe. Et le hasard servit si bien notre Canadien, qu'au lieu d'une baleine, il en harponna deux d'un coup double, frappant l'une droit au cœur, et s'emparant de l'autre après une poursuite de quelques minutes !Décidément, si le monstre a jamais affaire au harpon de Ned Land, je ne parierai pas pour le monstre.La frégate prolongea la côte sud-est de l'Amérique avec une rapidité prodigieuse. Le 3 juillet, nous étions à l'ouvert du détroit de Magellan, à la hauteur du cap des Vierges. Mais le commandant Farragut ne voulut pas prendre ce sinueux passage, et manœuvra de manière à doubler le cap Horn.L'équipage lui donna raison à l'unanimité. Et en effet, était-il probable que l'on pût rencontrer le narwal dans ce détroit resserré ? Bon nombre de matelots affirmaient que le monstre n'y pouvait passer, « qu'il était trop gros pour cela ! »Le 6 juillet, vers trois heures du soir, I'Abraham Lincoln, à quinze milles dans le sud, doubla cet îlot solitaire, ce roc perdu à l'extrémité du continent américain, auquel des marins hollandais imposèrent le nom de leur villa natale, le cap Horn. La route fut donnée vers le nord-ouest, et le lendemain, l'hélice de la frégate battit enfin les eaux du Pacifique.« Ouvre l'œil ! ouvre l'œil ! » répétaient les matelots de l'Abraham Lincoln.Et ils l'ouvraient démesurément. Les yeux et les lunettes, un peu éblouis, il est vrai, par la perspective de deux mille dollars, ne restèrent pas un instant au repos. Jour et nuit, on observait la surface de l'Océan, et les nyctalopes, dont la faculté de voir dans l'obscurité accroissait les chances de cinquante pour cent, avaient beau jeu pour gagner la prime."
Mercredi 28 décembre Radio Campus Tours recevait Amari Natura, artiste colombienne et néo-tourangelle, à l’occasion de la sortie de « Muevete », son album autoproduit. Amari a discuté avec nous des musiques colombiennes, dressant une vraie géographie musicale du pays situé entre Cordillère des Andes, Pacifique, Caraïbes et Amazonie. Il a été aussi question de son parcours […] L'article Ghettoblaster – Amari Natura est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
Fierté canadienne et emblème de la puissance économique du pays. Est-ce que quelqu'un sera vraiment surpris d'apprendre que ce titanesque projet de chemin de fer du 19e siècle a été élaboré dans la collusion la plus totale tout en exploitant un maximum d'immigrants jusqu'à leur mort? Un épisode qui nous rappelle qu'au Canada, on est capable d'être tout aussi pire qu'ailleurs, et ce, d'un océan à l'autre! Une production URBANIA. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Second cycle (épisodes 5 à 8/12) de notre saga dédiée à la migration des oiseaux. Épisode 7 : les Records Les 12 épisodes sont tous déjà dispos dans les liens indiqués à la suite. _______ On dénombre plus de 10.000 espèces d'oiseaux dans le monde. Un peu moins de la moitié de ces espèces migrent (de quelques m à 80.000 km par an). Ils étonnent année après année les scientifiques, en faisant tomber les records les uns après les autres : Temps de vol Distance parcourue Altitude franchie ... Tous les ans, la sterne arctique parcourt près de 80.000 km. Entre Arctique et Antarctique, Sterna paradisaea allonge sa route pour profiter des vents portants. Les martinets noirs, Apus apus, sont quant à eux connus pour être capables de voler… 10 mois d'affilée sans se poser ! Pour qu'une telle performance soit possible, les oiseaux se nourrissent et dorment dans les airs. La distance accumulée des vols durant leur vie équivaut à 7 voyages aller-retour jusqu'à la Lune ! Le record d'altitude appartient au vautour de Rüppell. l'un d'eux a percuté un avion à ... 11.300m !!! L'Oie à tête barrée se pose en challenger du vautour : elle survole les montagnes de l'Himalaya à plus de 10.000 m. Des cygnes ont aussi été repérés à plus de 8.000 m. Les oiseaux migrateurs trouvent un intérêt particulier de voler très haut car ils profitent des courants de vents forts qui les aident à se déplacer sur de grandes distances. L'augmentation de l'altitude de vol permet aussi de limiter l'hyperthermie (liée à l'intensité des battements d'ailes), grâce à la température qui atteint souvent moins de -50 °C, ainsi que la déshydratation qui s'ensuit, lors des grandes migrations. L'une des migrations les plus célèbres est celle de la Barge rousse (Limosa lapponica), championne d'endurance. En 2020, des scientifiques ont enregistré le vol migratoire sans pause le plus long jamais observé, entrepris par une Barge rousse entre l'Alaska et la Nouvelle-Zélande. Elle a parcouru plus de 12.700 kilomètres au-dessus de l'océan Pacifique, pendant 11 jours, sans jamais s'arrêter. D'autres volent loin et vite. La Bécassine double (Gallinago media) peut parcourir plus de 6.700 km et atteindre des vitesses de 96 km/h lors de ses voyages sans interruption entre l'Europe et l'Afrique subsaharienne. Il s'agit de l'oiseau migrateur le plus rapide. Même les petits oiseaux embarquent pour d'éprouvants voyages. Le Colibri calliope (Selasphorus calliope), le plus petit oiseau d'Amérique du Nord, effectue des allers-retours de plus de 9.000 km entre les prairies de haute altitude et les vastes forêts des Rocheuses ou celle de pins et de chênes du Mexique. Petit mais costaud ! ________ Notre invité Adrien de Montaudouin est ornithologue et fondateur de l'association CPAL. Il nous a contactés en 2021 pour proposer un sujet sur sa passion, et c'est aujourd'hui chose faite. Nos épisodes se basent sur l'excellent livre d'une autre jeune ornithologue, Maxime Zucca: La migration des oiseaux, comprendre les voyageurs du ciel. ________ Tous les épisodes de la saga Migrations des oiseaux : https://bit.ly/migrations_1_leg_defs_BSG https://bit.ly/migrations_2_typ_dir_BSG https://bit.ly/migrations_3_voi_zones_BSG https://bit.ly/migrations_4_met_etudes_BSG https://bit.ly/migrations_5_pilotg_nav_BSG https://bit.ly/migrations_6_prepa_BSG https://bit.ly/migrations_7_records_BSG https://bit.ly/migrations_8_curiosites_BSG https://bit.ly/migrations_9_ete_BSG https://bit.ly/migrations_10_automne_BSG https://bit.ly/migrations_11_hiver_BSG https://bit.ly/migrations_12_printemps_BSG _______ Sous notre Gravillon vous trouverez... 4 podcasts, 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso dédiés au Vivant : https://baleinesousgravillon.com/liens-2
Le Décryptage du jour nous emmène en Colombie… Ou plutôt, c'est Marie Normand qui nous y emmène puisqu'elle en revient. Notre journaliste du service international est partie dans l'ouest du pays, sur la côte Pacifique. Dans cette région, à la dernière présidentielle, on a largement voté en faveur de Gustavo Petro. Il est devenu le premier président de gauche du pays, élu notamment sur la promesse d'une paix totale avec les groupes armés. Quatre mois après sa prise de fonction, où en est-on ? Qui veut la paix ? Qui croit à la paix ? ► À écouter aussi : Colombie : les villages du Chocó, toujours victimes du conflit armé. ► À écouter aussi : Colombie : vivre sous la coupe des groupes armés.
durée : 00:28:54 - Carbone 14, le magazine de l'archéologie - par : Vincent Charpentier - L'Histoire se doit d'être pluridisciplinaire et l'archéologie y contribue désormais pleinement, même pour les périodes récentes : "l'Histoire du temps présent". Tour du monde d'une archéologie de la seconde guerre mondiale avec Vincent Carpentier. - invités : Vincent Carpentier Archéologue et chercheur à l'Inrap
Première partie - chapitre 4 : Ned LandProposé par audiolude.frNarrateur : Alain Couchot"Le commandant Farragut était un bon marin, digne de la frégate qu'il commandait. Son navire et lui ne faisaient qu'un. Il en était l'âme. Sur la question du cétacé, aucun doute ne s'élevait dans son esprit, et il ne permettait pas que l'existence de l'animal fût discutée à son bord. Il y croyait comme certaines bonnes femmes croient au Léviathan, — par foi, non par raison. Le monstre existait, il en délivrerait les mers, il l'avait juré. C'était une sorte de chevalier de Rhodes, un Dieudonné de Gozon, marchant à la rencontre du serpent qui désolait son île. Ou le commandant Farragut tuerait le narwal, ou le narwal tuerait le commandant Farragut. Pas de milieu.Les officiers du bord partageaient l'opinion de leur chef. Il fallait les entendre causer, discuter, disputer, calculer les diverses chances d'une rencontre, et observer la vaste étendue de l'Océan. Plus d'un s'imposait un quart volontaire dans les barres de perroquet, qui eût maudit une telle corvée en toute autre circonstance. Tant que le soleil décrivait son arc diurne, la mâture était peuplée de matelots auxquels les planches du pont brûlaient les pieds, et qui n'y pouvaient tenir en place ! Et cependant, l'Abraham-Lincoln ne tranchait pas encore de son étrave les eaux suspectes du Pacifique.Quant à l'équipage, il ne demandait qu'à rencontrer la licorne, à la harponner, à la hisser à bord, à la dépecer. Il surveillait la mer avec une scrupuleuse attention. D'ailleurs, le commandant Farragut parlait d'une certaine somme de deux mille dollars, réservée à quiconque, mousse ou matelot, maître ou officier, signalerait l'animal. Je laisse à penser si les yeux s'exerçaient à bord de l'Abraham-Lincoln.Pour mon compte, je n'étais pas en reste avec les autres, et je ne laissais à personne ma part d'observations quotidiennes. La frégate aurait eu cent fois raison de s'appeler l'Argus. Seul entre tous, Conseil protestait par son indifférence touchant la question qui nous passionnait, et détonait sur l'enthousiasme général du bord.J'ai dit que le commandant Farragut avait soigneusement pourvu son navire d'appareils propres à pêcher le gigantesque cétacé. Un baleinier n'eût pas été mieux armé. Nous possédions tous les engins connus, depuis le harpon qui se lance à la main, jusqu'aux flèches barbelées des espingoles et aux balles explosibles des canardières. Sur le gaillard d'avant s'allongeait un canon perfectionné, se chargeant par la culasse, très-épais de parois, très-étroit d'âme, et dont le modèle doit figurer à l'Exposition universelle de 1867. Ce précieux instrument, d'origine américaine, envoyait sans se gêner, un projectile conique de quatre kilogrammes à une distance moyenne de seize kilomètres.Donc, l'Abraham-Lincoln ne manquait d'aucun moyen de destruction. Mais il avait mieux encore. Il avait Ned Land, le roi des harponneurs.Ned Land était un Canadien, d'une habileté de main peu commune, et qui ne connaissait pas d'égal dans son périlleux métier. Adresse et sang-froid, audace et ruse, il possédait ces qualités à un degré supérieur, et il fallait être une baleine bien maligne, ou un cachalot singulièrement astucieux pour échapper à son coup de harpon.Ned Land avait environ quarante ans. C'était un homme de grande taille — plus de six pieds anglais — vigoureusement bâti, l'air grave, peu communicatif, violent parfois, et très-rageur quand on le contrariait. Sa personne provoquait l'attention, et surtout la puissance de son regard qui accentuait singulièrement sa physionomie."
Une nouvelle présidente au Pérou, mais est-ce pour autant la fin de la crise politique ? Dina Boluarte a succédé, le mercredi 7 décembre 2022, à Pedro Castillo, destitué par le Parlement après une tentative d'auto-coup d'État. Analyse de la situation avec notre invitée. La troisième procédure en destitution pour «incapacité morale» aura été la bonne. 17 mois après son arrivée au pouvoir (en juillet 2021) Pedro Castillo a été destitué hier (7 décembre 2022). C'était la «chronique d'une mort annoncée», résume Lissel Quiroz, professeur d'Études latino-américaines à l'Université de Cergy. «Dès le début de son mandat, la situation a été très difficile, il n'a jamais pu appliquer la politique qu'il a proposé. Cela a été 17 mois d'obstacles et d'embûches à l'exercice du pouvoir», précise notre invitée, selon qui Pedro Castillo a été une cible politique «car il ne vient pas du sérail politique traditionnel». Rompant avec le schéma classique de l'homme politique, il a été «victime d'un contexte de racisme évident» d'après Lissel Quiroz, qui estime par ailleurs que le désormais ex-chef d'État a commis une faute politique en tentant de dissoudre le Parlement alors même qu'il ne disposait pas des appuis nécessaires. Désormais détenu, Pedro Castillo est sous le coup d'une enquête pour «rébellion», et c'est sa vice-présidente Dina Boluarte qui a été désignée présidente. Première femme à diriger le pays en principe jusqu'en 2026. «Elle va devoir lutter contre le fait d'être une femme et former un gouvernement d'union nationale alors qu'elle a très peu d'appui politique. Sa tâche s'annonce extrêmement politique», prédit Lissel Quiroz. Haïti : au-delà de la récession économique Sur les quatre dernières années, Haïti a perdu 2% de richesse en moyenne chaque année, explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. Le pays enregistre ainsi une quatrième année de récession. Traduction très concrète de cette situation pour la population et les entreprises, c'est le dollar que les Haïtiens ont de plus en plus de mal à se procurer, du moins dans sa version papier. «Le cash est rare est cela peut avoir de graves conséquences», écrit Frantz Duval dans son éditorial, expliquant que cela ne manque pas de provoquer des tensions parmi ceux qui ne peuvent disposer de l'argent auquel ils ont droit. Colombie: Petro soutient un processus de paix inédit entre gangs à Buenaventura Le président colombien Gustavo Petro a soutenu, le mercredi 7 décembre 2022, le processus de paix entamé par deux gangs rivaux à Buenaventura, le grand port de la côte Pacifique en Colombie, où la violence a considérablement diminué ces dernières semaines. Début septembre 2022, avec la médiation de l'Église catholique et du gouvernement, deux gangs qui ont mis en coupe réglée Buenaventura ces dernières années, les «Shottas» et les «Espartanos», ont accepté une trêve dans cette ville où le taux d'homicides est l'un des plus élevés de Colombie. Les deux gangs s'affrontaient, jusqu'il y a peu, pour le contrôle territorial des quartiers, faisant un grand nombre de victimes parmi les jeunes de cette ville sinistrée par la pauvreté. À la Une du Journal de la 1ère En Guadeloupe, le «Collectif citoyen des usagers de l'eau» remonte une nouvelle fois au créneau.
Première partie - chapitre trois : Comme il plaira à MonsieurProposé par audiolude.frNarrateur : Alain Couchot"Trois secondes avant l'arrivée de la lettre de J.-B. Hobson, je ne songeais pas plus à poursuivre la Licorne qu'à tenter le passage du Nord-Ouest. Trois secondes après avoir lu la lettre de l'honorable secrétaire de la marine, je comprenais enfin que ma véritable vocation, l'unique but de ma vie, était de chasser ce monstre inquiétant et d'en purger le monde.Cependant, je revenais d'un pénible voyage, fatigué, avide de repos. Je n'aspirais plus qu'à revoir mon pays, mes amis, mon petit logement du Jardin des Plantes, mes chères et précieuses collections ! Mais rien ne put me retenir. J'oubliai tout, fatigues, amis, collections, et j'acceptai sans plus de réflexions l'offre du gouvernement américain.« D'ailleurs, pensai-je, tout chemin ramène en Europe, et la Licorne sera assez aimable pour m'entraîner vers les côtes de France ! Ce digne animal se laissera prendre dans les mers d'Europe, — pour mon agrément personnel, — et je ne veux pas rapporter moins d'un demi mètre de sa hallebarde d'ivoire au Muséum d'histoire naturelle. »Mais, en attendant, il me fallait chercher ce narwal dans le nord de l'océan Pacifique ; ce qui, pour revenir en France, était prendre le chemin des antipodes.« Conseil ! » criai-je d'une voix impatiente.Conseil était mon domestique. Un garçon dévoué qui m'accompagnait dans tous mes voyages ; un brave Flamand que j'aimais et qui me le rendait bien, un être phlegmatique par nature, régulier par principe, zélé par habitude, s'étonnant peu des surprises de la vie, très-adroit de ses mains, apte à tout service, et, en dépit de son nom, ne donnant jamais de conseils, — même quand on ne lui en demandait pas.À se frotter aux savants de notre petit monde du Jardin des Plantes, Conseil en était venu à savoir quelque chose. J'avais en lui un spécialiste, très-ferré sur la classification en histoire naturelle, parcourant avec une agilité d'acrobate toute l'échelle des embranchements, des groupes, des classes, des sous-classes, des ordres, des familles, des genres, des sous-genres, des espèces et des variétés. Mais sa science s'arrêtait là. Classer, c'était sa vie, et il n'en savait pas davantage. Très versé dans la théorie de la classification, peu dans la pratique, il n'eût pas distingué, je crois, un cachalot d'une baleine ! Et cependant, quel brave et digne garçon !Conseil, jusqu'ici et depuis dix ans, m'avait suivi partout où m'entraînait la science. Jamais une réflexion de lui sur la longueur ou la fatigue d'un voyage. Nulle objection à boucler sa valise pour un pays quelconque, Chine ou Congo, si éloigné qu'il fût. Il allait là comme ici, sans en demander davantage. D'ailleurs d'une belle santé qui défiait toutes les maladies ; des muscles solides, mais pas de nerfs, pas l'apparence de nerfs, — au moral, s'entend.Ce garçon avait trente ans, et son âge était à celui de son maître comme quinze est à vingt. Qu'on m'excuse de dire ainsi que j'avais quarante ans.Seulement, Conseil avait un défaut. Formaliste enragé, il ne me parlait jamais qu'à la troisième personne — au point d'en être agaçant.« Conseil ! » répétai-je, tout en commençant d'une main fébrile mes préparatifs de départ."
Ce 1er décembre marque, comme chaque année, la journée mondiale de lutte contre le sida, épidémie qui tue encore 650 000 personnes par an, et contre laquelle la lutte piétine. Plusieurs régions du monde enregistrent une hausse du nombre de contaminations, mettant à mal des décennies d'efforts. C'est dans ce contexte que l'Onusida publie un nouveau rapport mettant en cause le poids des inégalités qui entravent les politiques sanitaires. Invitée exceptionnelle ce matin sur RFI, Winnie Byanyima, la directrice exécutive de l'agence onusienne, répond aux questions de Simon Rozé. À l'occasion de la journée mondiale contre le sida, l'Onusida publie son nouveau rapport : «Inégalités dangereuses». Pour Winnie Byanyima, sa directrice exécutive, des changements structurels sont à mettre en œuvre pour espérer tenir l'objectif de mettre fin à la pandémie en 2030. RFI : Votre nouveau rapport fait suite à celui publié l'été dernier : « En danger ». Cette fois encore, on lit que la lutte contre l'épidémie n'est pas sur la bonne voie. Qu'est-ce qui ne fonctionne pas ? Winnie Byanyima : Beaucoup de facteurs expliquent cela. Nous n'étions tout d'abord pas bien engagés. Le Covid-19 et ses conséquences économiques ont ensuite compromis de nombreuses choses. Puis la guerre en Ukraine, l'augmentation des prix du carburant, de la nourriture, du coût de la vie, ont laissé de nombreux pays en difficulté. En particulier, ceux les plus touchés par l'épidémie, ceux à bas revenus et à revenus intermédiaires en Afrique. Ils doivent faire face à des remboursements toujours plus élevés de leur dette au détriment des dépenses de santé, d'éducation et de protection sociale. Beaucoup de pays dépendants de l'aide au développement ont également connu des réductions de cette aide. Cela s'explique par la dévaluation de leur monnaie par rapport au dollar, mais également car les montants eux-mêmes des aides ont diminué. Tout cela nous mène donc dans la mauvaise direction. Permettez-moi cependant de dire que nous n'allions pas assez vite avant même ces crises. Nous devons donc simplement nous reprendre et mettre les bouchées doubles. Il faut regarder nos données, les analyser et comprendre que ce sont les inégalités le moteur de l'épidémie. En quoi ces inégalités, et particulièrement celles de genre, nous empêchent-elles de mettre fin au sida ? Les régions Afrique de l'Est et australe, par exemple, constituent l'épicentre de l'épidémie de VIH. 54% de toutes les personnes contaminées y vivent. Lorsque l'on regarde en détail, on voit que chez les 15-24 ans, 3 nouvelles infections sur 4 concernent les filles et les jeunes femmes. C'est une crise d'inégalité de genre. Les femmes et les filles ont plus de risque d'infection. C'est lié aux violences sexuelles, le plus souvent des rapports non désirés. Les causes sont notamment le manque d'accès sûr à l'école, la dépendance économique de ces femmes et ces filles, les rapports sexuels tarifés... Vous voyez : les inégalités sont le moteur de ce risque plus élevé. Je suis en Tanzanie en ce moment. Seuls 30% des jeunes garçons et des jeunes filles vont au lycée. Cela veut dire beaucoup pour une fille. Cette fille qui ne va pas à l'école, qui a 12, 13, 14, 15 ans ; elle risque des rapports sexuels non consentis. Elle sera sur le marché quelque part, elle rapportera de l'eau, elle ramassera du bois de chauffage, elle fera des corvées pour subvenir aux besoins de sa famille. Elle sera probablement seule dans un endroit où elle ne sera pas en sécurité et où un homme, un garçon, la forcera à avoir des rapports sexuels. Elle n'aura aucun contrôle. Nous devons mettre fin à cela. Si nous pouvons garder les filles à l'école, le risque est réduit de moitié. Si on leur donne une éducation à la sexualité, le risque diminue encore plus. Je suis donc heureuse que déjà douze pays aient signé le nouveau programme que nous avons appelé Éducation plus. C'est un plan ambitieux pour développer l'enseignement secondaire et pour y mettre en place des programmes d'éducation sexuelle. Il s'agit notamment de lutter contre la masculinité toxique chez les garçons, les sensibiliser à être des gens respectueux, qui ne forcent pas une fille à faire l'amour. C'est ce genre d'action qui fera reculer les inégalités dont souffrent les filles. Il y a d'autres inégalités, notamment celles qui visent les hommes qui ont des rapports homosexuels. On voit dans les régions d'Afrique de l'Est et australe, en Afrique centrale ou de l'Ouest, que ces dix dernières années ont permis de réduire les nouvelles infections et les décès du sida. Mais pas pour les homosexuels et les autres populations clés. Il n'y a presque pas eu de réduction des nouvelles infections. L'explication est qu'ils souffrent d'inégalités dont on ne s'occupe pas. Ils sont criminalisés, et cela renie leur droit à la santé. Ils se cachent donc de la loi. Ils affrontent le regard de la société, qui ne les laisse pas assumer leur sexualité et obtenir ce dont ils ont besoin. Nous devons donc nous battre contre la stigmatisation et ces lois punitives. Ce ne sera pas facile, mais on avance. Je me réjouis de voir que ces dernières années, certaines de ces lois ont été abandonnées en Afrique : au Gabon, au Botswana, en Angola… Dans les Caraïbes également : Antigue-et-Barbude, Saint-Kitts-et-Nevis… Ces pays et d'autres encore ont décriminalisé l'homosexualité. Il y a une opportunité à saisir et nous continuerons de plaider contre ces lois criminelles. Elles n'ont pas de place dans le monde d'aujourd'hui. Elles renient aux personnes leur droit à la santé. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les enfants aussi souffrent des inégalités. Aujourd'hui, 75% des adultes séropositifs suivent un traitement. Ils peuvent vivre comme s'ils avaient une maladie chronique, pour laquelle on prend un médicament et cela suffit. Mais pour les enfants, seulement 52% sont sous traitement. C'est honteux que ceux sans défense, qui ne peuvent porter leur voix, ne puissent bénéficier de ce qu'offre la science. Nous devons donc résoudre cela et fournir un traitement à chaque enfant atteint du VIH. Il faut également arrêter la transmission mère-enfant, car là aussi, nous savons traiter. Il y a des inégalités dans l'accès à la science. Si vous êtes en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis, vous pouvez recevoir des injections longue durée. Une simple piqûre dans votre bras vous protégera pendant deux mois. Vous n'avez pas à prendre de médicament et cela vous permet d'avoir des rapports sexuels. Rien ne vous arrivera, vous n'aurez pas le VIH. Tout cela n'est pas disponible dans les pays du Sud, où on en a pourtant le plus besoin. Ces pays en Afrique, où les gens doivent se cacher : une petite piqûre vaudra mieux que de sortir acheter des préservatifs. L'accès aux meilleurs outils de la science est donc inégal. Nous aurons bientôt à disposition des anti-rétroviraux à longue action. Cela pourrait tout changer pour les filles africaines. Vous voyez, aujourd'hui, elles doivent se cacher de leurs parents, de leurs enseignants, de l'Église. Elles font l'amour, et peuvent attraper le VIH. Mais imaginez, si elles pouvaient aller quelque part et avoir cette piqûre. Ce serait efficace pendant six mois. Cela changerait leur vie ! Elles n'auraient plus à se cacher. Tous ces outils ne devraient pas être disponibles uniquement dans les pays riches. Ils devraient être donnés là où le besoin est le plus grand, auprès des personnes stigmatisées et qui en meurent. Pour progresser, il faut certes des programmes comme celui que vous citez, mais il faut également des financements. En septembre dernier, le Fonds mondial contre le VIH, le paludisme et la tuberculose tenait sa conférence de reconstitution. Une somme record a certes été récoltée, mais l'objectif fixé n'a pas été atteint. Comment l'interprétez-vous ? Nous espérions obtenir 18 milliards de dollars, nous en avons eu 16. Ce n'est donc pas une reconstitution complète. Je note que la France est d'ailleurs l'un des principaux contributeurs. C'est impressionnant et c'est un exemple pour d'autres pays. Mais vous savez, chez moi on dit que tout rayon de soleil est bon à prendre. Ce que je veux dire, c'est que nous sommes tout de même parvenus à récolter 16 milliards en période de récession mondiale. De nombreux pays voient les prix du carburant augmenter, cela réduit leurs budgets et malgré ça, beaucoup d'entre eux ont augmenté leur contribution au Fonds de 30%. C'est donc compliqué de ne pas s'en satisfaire. Il faudra alors faire avec et faire des priorités parmi les priorités. Les pays d'Afrique de l'Est, australe, de l'Ouest et centrale ont beaucoup de besoins, notamment car ils sont très endettés. Il y a cette pression sur leurs budgets, et ils vont avoir besoin de toute notre aide pour maintenir en place leurs programmes contre le VIH. C'est pour cette raison qu'avec la France, nous soutenons un certain nombre de pays d'Afrique francophone en difficulté, qui ont besoin d'aide pour continuer le combat. Nous visons un budget de 15 millions de dollars. C'est la troisième région avec le plus de personnes contaminées par le VIH dans le monde. Il faut aussi insister sur le fait qu'il doit y avoir des solutions à la question de la dette. Ce n'est pas juste qu'en pleine crise sanitaire, des pays pauvres doivent rembourser des montants quatre fois supérieurs à ce qu'ils investissent pour la santé de leurs habitants. Dans ce contexte, considérez-vous que la lutte contre le VIH constitue toujours une priorité politique ? Le sida est toujours là. Notre rapport montre même que dans quatre régions du monde, les nouvelles infections ne diminuent pas mais augmentent. C'est dangereux. Jusqu'à maintenant, les nouvelles infections diminuaient en Afrique subsaharienne, en Afrique de l'Est. Elles diminuaient en Asie et dans le Pacifique. Maintenant, on observe des hausses en Amérique latine, en Europe de l'Est et même en Asie et dans le Pacifique. Nous n'allons pas dans le bon sens. Le sida est toujours là : 650 000 personnes en sont mortes l'an dernier. Une toutes les minutes. Nous devons rappeler que ça continue et que cela va empirer si nous relâchons nos efforts. Nous devons poursuivre le combat. Comment faire ? Nous devons tout d'abord nous appuyer sur les données. Elles nous diront où nous devons accentuer nos efforts. Nous devons dépenser l'argent là où il y a le plus grand risque, le plus lourd fardeau. On ne peut pas jeter l'argent partout. Ensuite, il faut identifier les causes : pourquoi des personnes qui commencent leur traitement abandonnent ensuite ? On observe ce phénomène dans plein de pays. Au Mozambique par exemple, c'est le système de santé qui est en cause. Il ne permet pas aux patients de bénéficier du suivi dont ils ont besoin près de chez eux. On voit aussi qu'il y a de nombreux obstacles structurels. La stigmatisation en est un. Elle empêche les gens d'accéder au soin. Nous devons nous en occuper, notamment en réduisant les inégalités qui éloignent les patients des services de soin. C'est une part importante de notre travail. Mais il faut aussi repenser ces services et les mettre dans les mains de ceux qui sont confrontés à la maladie. C'est le meilleur moyen de remettre les choses en ordre, il faut une solution centrée sur les communautés. Il en faut plus. Il faut que les homosexuels, les travailleurs du sexe, les jeunes, aient la main pour retrouver le chemin du soin. Il faut étudier ces services pour comprendre comment les malades les utilisent et régler les problèmes qui les en éloignent. Ce sont ces innovations qui rendront nos actions plus efficaces, plus ciblées. Il faut enfin travailler sur les droits humains, et sur la décriminalisation. Il faut combattre les normes sociales qui rendent le risque acceptable comme les violences sexuelles. Il faut lutter contre le machisme, et la façon dont les garçons et les hommes considèrent le sexe. Ces barrières doivent être levées. Mais cela fait des années qu'on entend parler des solutions basées sur une plus grande implication des communautés. Pourquoi ne sont-elles toujours pas plus répandues ? C'est en fait là que se trouve notre échec. Nous disons mais ne faisons pas. Pays après pays, on le voit : une réticence des gouvernements, un manque de confiance envers ces communautés. C'est à nous de plaider fortement et de présenter les preuves que cette méthode fonctionne. Je reviens de Jamaïque, et j'ai justement vu ça en marche. C'était très fort. Le soin géré par la communauté implique les gens, va vers eux. Celui géré par le gouvernement attend qu'on vienne à lui. Vous voyez la différence ? L'un est motivé par son objectif : atteindre les populations clés. L'autre est plus hospitalier, il reçoit et traite, bien, ceux qui viennent à lui. Ce qui est important, c'est d'avoir un système de santé qui va chercher au sein des communautés, et laisser celles-ci à la manœuvre. Sans ça, non seulement on échouera à vaincre le Sida, mais également d'autres pandémies. C'est cette approche qui fait le travail de prévention. C'est elle qui constitue également la réponse. On ne l'a pas fait et c'est pour cette raison que nous sommes lents. Ou plutôt, on peut le voir ainsi : les pays qui ont mis en place cette approche progressent plus vite que les autres. C'est évident. L'objectif mondial est la fin du sida en 2030. Pensez-vous qu'il soit atteint ? Je suis optimiste. J'aimerais dire que c'est possible, mais il faudra faire différemment. Avec le niveau actuel de financement, avec le manque de progrès sur les droits humains, nous échouerons. Mais si nous décidons de financer, si nous créons un environnement émancipateur, si nous changeons les lois qui empêchent les filles d'avoir les mêmes chances, nous y arriverons. Il n'y a aucune raison de ne pas vaincre le sida en 2030. Nous avons juste besoin de volonté politique.
Première partie - chapitre premier : Un écueil fuyantProposé par audiolude.frNarrateur : Alain Couchot"L'année 1866 fut marquée par un événement bizarre, un phénomène inexpliqué et inexplicable que personne n'a sans doute oublié. Sans parler des rumeurs qui agitaient les populations des ports et surexcitaient l'esprit public à l'intérieur des continents, les gens de mer furent particulièrement émus. Les négociants, armateurs, capitaines de navires, skippers et masters de l'Europe et de l'Amérique, officiers des marines militaires de tous pays, et, après eux, les gouvernements des divers États des deux continents, se préoccupèrent de ce fait au plus haut point.En effet, depuis quelque temps, plusieurs navires s'étaient rencontrés sur mer avec « une chose énorme, » un objet long, fusiforme, parfois phosphorescent, infiniment plus vaste et plus rapide qu'une baleine.Les faits relatifs à cette apparition, consignés aux divers livres de bord, s'accordaient assez exactement sur la structure de l'objet ou de l'être en question, la vitesse inouïe de ses mouvements, la puissance surprenante de sa locomotion, la vie particulière dont il semblait doué. Si c'était un cétacé, il surpassait en volume tous ceux que la science avait classés jusqu'alors. Ni Cuvier, ni Lacépède, ni M. Dumeril, ni M. de Quatrefages n'eussent admis l'existence d'un tel monstre — à moins de l'avoir vu, ce qui s'appelle vu de leurs propres yeux de savants.À prendre la moyenne des observations faites à diverses reprises, — en rejetant les évaluations timides qui assignaient à cet objet une longueur de deux cents pieds, et en repoussant les opinions exagérées qui le disaient large d'un mille et long de trois, — on pouvait affirmer, cependant, que cet être phénoménal dépassait de beaucoup toutes les dimensions admises jusqu'à ce jour par les ichthyologistes, — s'il existait toutefois.Or, il existait, le fait en lui-même n'était plus niable, et, avec ce penchant qui pousse au merveilleux la cervelle humaine, on comprendra l'émotion produite dans le monde entier par cette surnaturelle apparition. Quant à la rejeter au rang des fables, il fallait y renoncer.En effet, le 20 juillet 1866, le steamer Governor-Higginson, de Calcutta and Burnach steam navigation Company, avait rencontré cette masse mouvante à cinq milles dans l'est des côtes de l'Australie. Le capitaine Baker se crut, tout d'abord, en présence d'un écueil inconnu ; il se disposait même à en déterminer la situation exacte, quand deux colonnes d'eau, projetées par l'inexplicable objet, s'élancèrent en sifflant à cent cinquante pieds dans l'air. Donc, à moins que cet écueil ne fût soumis aux expansions intermittentes d'un geyser, le Governor-Higginson avait affaire bel et bien à quelque mammifère aquatique, inconnu jusque-là, qui rejetait par ses évents des colonnes d'eau, mélangées d'air et de vapeur.Pareil fait fut également observé le 23 juillet de la même année, dans les mers du Pacifique, par le Cristobal-Colon, de West India and Pacific steam navigation Company. Donc, ce cétacé extraordinaire pouvait se transporter d'un endroit à un autre avec une vélocité surprenante, puisque à trois jours d'intervalle, le Governor-Higginson et le Cristobal-Colon l'avaient observé en deux points de la carte séparés par une distance de plus de sept cents lieues marines.Quinze jours plus tard, à deux mille lieues de là, l'Helvetia, de la Compagnie Nationale, et le Shannon, du Royal-Mail, marchant à contrebord dans cette portion de l'Atlantique comprise entre les États-Unis et l'Europe, se signalèrent respectivement le monstre par 42° 15′ de latitude nord, et 60° 35′ de longitude à l'ouest du méridien de Greenwich. Dans cette observation simultanée, on crut pouvoir évaluer la longueur minimum du mammifère à plus de trois cent cinquante pieds anglais [1], puisque le Shannon et l'Helvetia étaient de dimension inférieure à lui, bien qu'ils mesurassent cent mètres de l'étrave à l'étambot. Or, les plus vastes baleines, celles qui fréquentent les parages des îles Aléoutiennes, le Kulammak et l'Umgullick, n'ont jamais dépassé la longueur de cinquante-six mètres, — si même elles l'atteignent.""L'année 1866 fut marquée par un événement bizarre, un phénomène inexpliqué et inexplicable que personne n'a sans doute oublié. Sans parler des rumeurs qui agitaient les populations des ports et surexcitaient l'esprit public à l'intérieur des continents, les gens de mer furent particulièrement émus. Les négociants, armateurs, capitaines de navires, skippers et masters de l'Europe et de l'Amérique, officiers des marines militaires de tous pays, et, après eux, les gouvernements des divers États des deux continents, se préoccupèrent de ce fait au plus haut point.En effet, depuis quelque temps, plusieurs navires s'étaient rencontrés sur mer avec « une chose énorme, » un objet long, fusiforme, parfois phosphorescent, infiniment plus vaste et plus rapide qu'une baleine.Les faits relatifs à cette apparition, consignés aux divers livres de bord, s'accordaient assez exactement sur la structure de l'objet ou de l'être en question, la vitesse inouïe de ses mouvements, la puissance surprenante de sa locomotion, la vie particulière dont il semblait doué. Si c'était un cétacé, il surpassait en volume tous ceux que la science avait classés jusqu'alors. Ni Cuvier, ni Lacépède, ni M. Dumeril, ni M. de Quatrefages n'eussent admis l'existence d'un tel monstre — à moins de l'avoir vu, ce qui s'appelle vu de leurs propres yeux de savants.À prendre la moyenne des observations faites à diverses reprises, — en rejetant les évaluations timides qui assignaient à cet objet une longueur de deux cents pieds, et en repoussant les opinions exagérées qui le disaient large d'un mille et long de trois, — on pouvait affirmer, cependant, que cet être phénoménal dépassait de beaucoup toutes les dimensions admises jusqu'à ce jour par les ichthyologistes, — s'il existait toutefois."
Le face à face entre Inde et Pakistan, les frères ennemis de la région Asie-Pacifique, a longtemps été considéré comme l'un des foyers de tension les plus dangereux du monde. Ces deux Etats, créés au moment de la décolonisation britannique en 1947, se sont affrontés plusieurs fois depuis. Nous allons nous intéresser au Pakistan, plus petit que son voisin indien, qui revendique depuis toujours le Cachemire dont la population est majoritairement musulmane. Sa situation géographique le rend aussi très attentif aux intérêts de ses autres voisins, la Chine et l'Afghanistan. Décryptage avec Gilles Boquérat, spécialiste de l'Asie du Sud contemporaine, chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique de Paris, ancien chercheur au Centre de sciences humaines de New Delhi et ancien résident à l'Institute of Strategic Studies d'Islamabad. Il est interviewé par Etienne Duval. Photo: Karachi (Pakistan), le mercredi 27 février 2019. Une foule en liesse célèbre les deux avions militaires indiens abattus par les forces pakistanaises dans la région contestée du Cachemire. Le pilote aurait été capturé, augmentant les tensions entre ces deux puissances nucléaires.
Une des rivalités de la région Asie-Pacifique oppose l'Inde au Pakistan. En effet, en août 1947, les Britanniques quittent l'Inde et l'ex-colonie est divisée en deux Etats qui deviennent rapidement ennemis: l'Inde, d'une part et le Pakistan de l'autre. Trois quarts de siècle plus tard, Inde et Pakistan ne sont toujours pas d'accord sur le tracé de leurs frontières. Une situation d'autant plus explosive qu'ils disposent tous deux de l'arme nucléaire. Décryptage de cette situation avec le politologue Christophe Jaffrelot, interrogé par Etienne Duval. Photo: une femme pakistanaise du Cachemire au milieu des débris de sa maison, détruite par les tirs transfrontaliers effectués par des militaires indiens, dans la vallée de Neelum, située sur la ligne de contrôle au Cachemire pakistanais, lundi 23 décembre 2019. (© M.D. MUGHAL/AP photo/Keystone)
L'intensité actuelle des différents foyers de tension de la zone Asie-Pacifique ne date pas d'aujourd'hui mais préoccupe toujours plus les spécialistes. Ils craignent un affrontement entre une Chine en pleine expansion et des États-Unis, qui défendent depuis longtemps leurs intérêts dans la région. D'autres acteurs essayent également de s'y faire une place, comme la petite île de Taïwan, dont le statut est ambigu: indépendante dans les faits mais pas dans les textes internationaux, Taïwan vit dans l'ombre menaçante de son immense voisin, la République Populaire de Chine. Pour parler de cette coexistence complexe et de ses origines, Etienne Duval a rencontré la politologue Françoise Mengin, directrice de recherches à Sciences Po à Paris et spécialiste de Taïwan. Photo: des groupes de défense des droits de l'homme se rassemblent devant le bâtiment de la Banque de Chine à Taipei, (Taïwan), à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'homme, le vendredi 10 décembre 2021. En plus de sa position stratégique en Mer de Chine, Taïwan est à la pointe dans des secteurs importants comme la biotechnologie, la nanotechnologie et les semiconducteurs, dont l'informatique mondiale dépend. La République populaire de Chine revendique ce territoire. (© Chiang Ying-ying/AP photo/Keystone)
Daniel Marien, professeur de sciences politiques à l'Université Central Florida, analyse l'annonce hâtive de la candidature de Donald Trump à l'investiture républicaine en vue des présidentielles américaines de 2024; la Dre Mylène Drouin, directrice régionale de santé publique de Montréal, dresse le bilan de la gestion de la pandémie de COVID-19; et Anne-Claire Goarant, responsable de projets du programme Durabilité environnementale et changement climatique pour la Communauté du Pacifique, explique pourquoi les États insulaires du Pacifique réclament des compensations, étant les premiers touchés par la crise climatique.
Ça se passe au Carbrook Golf Club à Brisbane en Australie. Il y a quelques années, une rivière qui se jette de l'océan Pacifique sort de son lit et inonde ce golf où se trouve un petit lac. Mais, une fois l'eau retirée, une petite surprise attend les propriétaires. Dans le lac, ils voient apparaître des ailerons de requin, précisément des requins-bouledogue. Pas de bol, c'est l'une des espèces les plus féroces au monde, celle qui a fait des ravages chez les surfeurs du côté de l'Île de la Réunion. C'est compliqué de les évacuer et on décide donc de les laisser là. Résultat : ils se sont parfaitement adaptés, ils se sont même reproduits. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.
L'ensemble géographique dénommé "Asie-Pacifique" est une zone particulièrement sensible. On y assiste à un bras de fer permanent opposant la Chine aux Etats-Unis et à leurs alliés. A force de revendications, d'annexions territoriales et de références aux cartes historiques entretenant des tensions croissantes et un esprit de revanche, la zone Asie-Pacifique est devenue une véritable poudrière. Avec Lionel Fatton, professeur assistant à la Webster University, chercheur à l'Université Meiji de Tokyo et à l'institut Charhar de Pékin, spécialiste de la zone Asie-Pacifique. Il est interviewé par Laurent Huguenin-Elie. Photo: Tsai Ing-wen, la présidente de Taïwan, lors du baptême d'un navire mouilleur de mines de fabrication nationale sur une base navale à Kaohsiung, Taïwan, le 14 janvier 2022. Taïwan renforce ses capacités de défense dans un contexte de tension militaire croissante avec la Chine et l'incursion continue d'avions de combat chinois dans son espace aérien. (© Ritchie B. Tongo/Keystone/EPA)
Le XVIIe a été baptisé "Siècle d'or néerlandais". Maîtres des mers et des cartes maritimes, les Néerlandais se sont implantés un peu partout dans le monde, notamment dans la zone Asie-Pacifique. Comment une jeune et petite république a-t-elle réussi à se hisser au rang des puissances coloniales majeures du XVIIe siècle? Laurent Huguenin-Élie rencontre Diederick Wildeman, conservateur au Musée maritime d'Amsterdam, auteur, spécialiste en cartographie et des récits de voyages. (en rediffusion) Photo: Musée maritime d'Amsterdam, l'un des plus grands musées du monde consacrés à la navigation. Grâce à la compagnie des Indes Orientales, les Pays-Bas ont bâti un empire colonial, notamment au Japon. Aujourd'hui encore, environ 160 mots d'origine hollandaise sont utilisés dans le japonais standard, comme "zondag" (dimanche), devenu "dontaku" en japonais.
Le cabillaud c'est un poisson qui a une chair blanche et tendre qui est très appréciée car il est sans arrêtes. Il appartient à la même famille que le colin ou le merlan. Il mesure entre 50cm et 1m de long et il vit dans des eaux très froides des océans Atlantique et Pacifique. On le déguste frais d'octobre à mai avec un pic de mars à mai. Sinon on le retrouve toute l'année au rayon surgelé. Pour être sûr qu'il est ultra frais il faut que la chair soit bien blanche brillante et ferme. Il faut voir une ligne beige clair sur le côté du poisson qui reste que quelques jours. Les samedis de 10h15 à 11h30, Jean-Michel Zecca, Jean-Sébastien Petitdemange et Louise Petitrenaud vous font découvrir les produits emblématiques, gourmands et inattendus d'une destination.
Inondations, sécheresses, cyclones, montée du niveau de la mer... Les îles de la mer des Caraïbes ou du Pacifique font partie des plus vulnérables au changement climatique. Réunies au sein d'un groupe uni, elles ont bien l'intention de se faire entendre durant cette COP africaine. Nous irons dans le Pacifique sud, aux îles Fidji où la santé et la sécurité alimentaire des 870 000 habitants sont déjà impactées. Leur stratégie ? Renouer avec les modes de vie ancestraux. C'est un reportage de Cléa Broadhurst. Avec Alexandre Magnan, docteur en géographie et chercheur sénior « adaptation au changement climatique » à l'Iddri. Il nous expliquera l'ampleur des menaces qui pèse sur ces petits États insulaires.
Élévation du niveau de la mer, réchauffement et acidification de l'océan… sans compter les inondations, sécheresses et catastrophes naturelles à répétition, les nations du Pacifique sont en danger de disparition totale, comme l'alerte le dernier rapport du GIEC. Les regards des pays insulaires sont tournés vers la COP… Aux îles Fidji, la santé et la sécurité alimentaire des 900 000 habitants sont déjà en danger. Les conséquences du réchauffement climatique, c'est pour eux le quotidien. Fidji, des îles du Pacifique en première ligne, un Grand reportage de Clea Broadhurst.
Hervé Machenaud, ancien PDG de la division Asie-Pacifique d'EDF et auteur de "La France dans le noir", et Jean-Marc Daniel, étaient les invités de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce mardi 8 novembre. Ils se sont penchés sur la réindustrialisation de la filière nucléaire, et les solutions pour résoudre la pénurie d'électricité, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Pour écouter le podcast Faits Divers de Choses à Savoir: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/faits-divers/id1634132713 Spotify: https://open.spotify.com/show/206pWa4UKAgDLTLgx5l9ch?si=ac8911da8028483b Deezer: https://deezer.com/show/3871907 Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5tZWdhcGhvbmUuZm0vRk9ETDc1NTQ3MTkxMzI%3D ------------------------------- Avec ses dimensions gigantesques et sa position excentrée, en plein océan Pacifique, l'Australie pourrait ressembler à un monde à part. Cette intuition se vérifie en réalité sur le terrain ! La faune australienne est, effectivement, à plus de 80% propre à cette île gigantesque ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La Terre est actuellement divisée en plusieurs continents, bien délimitée et séparés par des océans d'âges divers. Mais il n'en a pas toujours été ainsi. En effet, à intervalles réguliers, ces continents se rassemblent en une formation unique appelée supercontinent. Ces mouvements sont dus au déplacement des plaques constituant la lithosphère terrestre. On appelle ce mécanisme la tectonique des plaques. Le dernier supercontinent à s'être formé se nomme la Pangée. Il est apparu voilà environ 300 millions d'années. Or, une nouvelle étude, due à des chercheurs australiens et chinois, révèle qu'un nouveau supercontinent devrait se former tous les 600 millions d'années. Nous serions donc au milieu du gué, si l'on peut dire. Un nouveau supercontinent devrait apparaître d'ici 300 millions d'années environ. Et les scientifiques lui ont déjà trouvé un nom : Amasia. Le mécanisme de formation d'Amasia Il existe en effet plusieurs modes de formation possibles pour le futur supercontinent. En effet, le mouvement des plaques pourrait se faire de telle manière qu'il entraînerait la fermeture des anciens océans, comme l'océan Pacifique. Dans ce cas, les spécialistes parlent d'extroversion. En revanche, il y aurait introversion si les plaques provoquaient la fermeture d'océans plus récents, comme l'océan Atlantique. Enfin, dernière solution, c'est l'océan Arctique qui pourrait se voir fermé par l'action des plaques. Il s'agirait alors d'une orthoversion. D'après les spécialistes, ce qui devrait influencer le mouvement des plaques, et donc le mode de formation du supercontinent Amasia, c'est l'épaisseur de la croûte océanique. Si cette épaisseur est inférieure à 15 kilomètres, par exemple, le supercontinent devrait se former par extroversion. Et pour une épaisseur comprise entre 15 et 25 kilomètres, c'est le modèle de l'introversion qui est privilégié. Pour les spécialistes, cette épaisseur de la croûte océanique serait liée à la capacité du manteau terrestre à extraire du magma des chaînes de montagne sous-marines, ce qui provoquerait son réchauffement. Or, la Terre continuant à se refroidir, la croûte océanique aurait tendance à s'amincir. Par conséquent, le futur supercontinent se formerait plutôt grâce au mécanisme de l'extroversion, qui verra l'océan Pacifique se refermer. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le Japon s'est réveillé sous la menace de la Corée du Nord. Pyongyang a tiré mardi un missile balistique au-dessus du pays, une première depuis 2017. Tokyo a activé un système d'alerte et demandé aux habitants de deux régions du nord du pays de se mettre si possible à l'abri. Selon la Corée du Sud, c'était un tir de missiles à portée intermédiaire qui a volé sur une distance de 4 500 km à une altitude de 970 km. Il a survolé l'archipel vers l'est avant de tomber dans l'océan Pacifique.
Selon le système de classification ABO inventé par Landsteiner en 1900, les êtres humains possèdent l'un des quatre groupes sanguins identifiés par les lettres A, B, AB et O. Ces groupes sont ensuite divisés en sous-groupes, selon qu'ils présentent un rhésus positif ou négatif marqué par la présence ou l'absence d'une protéine sur les globules rouges. Les choses se compliquent lorsque l'on prend en compte les centaines de groupes sanguins rares, qui n'appartiennent à aucune de ces catégories. Rien qu'en France, il en existerait environ 250, d'après l'Établissement français du sang. Si les groupes sanguins s'avèrent aussi diversifiés, on peut se demander si leur prévalence varie en fonction des populations. En d'autres termes, les Français présentent-ils globalement les mêmes types de groupes sanguins que les Japonais, que les Mexicains ou que les Éthiopiens ? Une répartition inégale en fonction du lieu de naissance Dans le monde, le groupe sanguin le plus présent est incontestablement le groupe O. Mais en analysant au cas par cas les différents pays, des disparités plus spécifiques apparaissent. Chez les Inuits, par exemple, 86% de la population est désignée comme titulaire d'un groupe sanguin O. En France, le groupe O représente environ 40% des individus. Au Japon, ce nombre se situe plutôt autour de 30%. Et alors que la France compte moins de 10% de représentants du groupe B, le Japon en dénombre plus de 20%. Ce nombre grimpe à plus de 30% au Vietnam et à 40% en Inde. Les groupes sanguins dits rares s'avèrent également très spécifiques à chaque ethnie. On les retrouve notamment sur le continent africain, riche en diversité génétique, chez les individus ayant des ancêtres originaires des Caraïbes, des îles du Pacifique ou d'Afrique. Au Japon, le groupe sanguin peut influencer un entretien d'embauche Alors qu'un Français sur trois n'est pas sûr de son groupe sanguin, au Japon, il s'agit d'une donnée aussi cruciale que la date de naissance ou l'origine de la personne. En effet, les Japonais disposent d'un système d'analyse de la personnalité basé sur le groupe sanguin. Si vous êtes du groupe A, par exemple, vous êtes censé révéler une personnalité honnête, perfectionniste et anxieuse. Certains employeurs n'hésitent pas à utiliser ce rapport pour sélectionner des collaborateurs fiables et investis... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La cuisine est la meilleure des porte-paroles, et quand il s'agit de préserver la biodiversité, les cultures et les identités, elle est aux avant-poste. Tenez : en Colombie, s'asseoir à table chez Mini-mal à Bogota, c'est voyager, découvrir et rendre hommage aux femmes, aux hommes qui préservent l'incroyablement riche nature de ce pays. C'est savourer le petit matin et les sons des femmes qui préparent le manioc et le poisson en Amazonie, c'est filer le long des allées des marchés, se soigner en mangeant les herbes et les plantes que les anciennes ont appris auprès de leurs aînées, c'est goûter un poisson grillé le long du Pacifique, c'est en altitude savourer des papas et s'émerveiller encore de toutes les variétés de fruits de légumes, de fleurs… ces variétés naturelles, préservées par la culture des hommes. « Ils ont créé au fil des siècles », explique l'ethno-écologue Serge Bahuchet - la biodiversité des plantes cultivées, pour le maïs, le manioc, le piment : les espèces cultivées sont aussi fragiles que la diversité sauvage parce que leur préservation dépend du maintien de l'activité des paysans, les femmes surtout, et ça c'est extrêmement fragile parce que contraire à la vie moderne. Pour cette raison, le travail de recensement en cuisine pour dire cette diversité végétale est essentielle. Ils sont les gardiens de la biodiversité ? La biodiversité est dans le jardin parce que les paysans l'entretiennent. « Chaque plat est un paysage, chaque paysage le travail de paysans, un peu de Colombie, des communautés et de leurs cultures ». « Les gardiens des graines sont des personnes très importantes », ajoutent Antonuela Ariza et Edouardo Martinez, « nous on dit que c'est important que les gardiens des graines prennent soin des espèces et que nous cuisinions pour les partager, pour les manger et les perpétuer. Un conservatoire, vivant ! » Avec Antonuela Ariza et Eduardo Martinez, les chefs-cuisiniers-chercheurs du restaurant Mini-Mal à Bogota. Mini Mal à Bogota mini-mal.org sur les réseaux sociaux : Restaurante Mini-Mal (@restauranteminimalbogota) • Photos et vidéos Instagram. Eduardo et Antonuelo sont allés en juillet (2022) célébrer les piments et la cuisine à Marseille avec l'association culturelle Les grandes tablesLa Friche – Les Grandes Tables Le projet – Les Grandes Tables. Le livre sur leur travail à Mini mal. - Serge Bahuchet, ethno-écologue au musée de l'homme – MNHN - Miguel Brines, traducteur. Merci à Estefania Lopez Guttierez, responsable des Affaires culturelles de l'Ambassade de Colombie en France. En images Pour aller plus loin - Les jardiniers de la nature, Serge Bahuchet, éd. Odile Jacob - Le maïs, 10 façons de le préparer, de Jérôme di Silvio, aux éditions de l'Epure 2022 - Envueltos de Zoraida Agamez et sa fille, Heidy Pinto. Prix des Gourmand World Cookbook Awards 2021. Quelques bonnes adresses : - El Cafetal, 274 Bld Jean Jaurès 92100 Boulogne-Billancourt - Colombian pan – Boulangerie salée et sucrée, Arepas 83 rue Sedaine, 75011 Paris - Mi tierra Mi Tierra | Restaurant Colombien | Paris 8 (mitierraparis.com) - Amazonienne et sud-américaine : Chez Selva, à Paris. Programmation musicale Platano Maduro de Jimena Angel Foronto – Abdoulaye Diabate.
Jean-Louis Étienne est médecin et explorateur. Ce 3e épisode est consacré à ce que Jean-Louis appelle sa “cathédrale” : le Polar POD. Le Polar POD est un étrange bateau vertical (une sorte de bouchon de pêcheur géant). Il abrite une station scientifique qui va explorer l'océan Austral, l'immense étendue d'eau encore méconnue qui entoure le continent Antarctique. L'océan Austral est une courroie de transmission entre les eaux des océans Atlantique, Indien et Pacifique. Le courant circumpolaire antarctique (le CCA est un des deux moteurs de la circulation océanique mondiale, ce qui en fait un élément essentiel de l'équilibre du climat de la Terre. Cette plateforme est conçue pour dériver dans le courant. Alimenté en énergies renouvelables (éoliennes, panneaux solaires), il s'agit de la première campagne océanographique «zéro émission». La zone d'étude se situe entre 50 et 55° de latitude Sud, surnommée "les 50e hurlants". Pour naviguer en sécurité sur cette mer de tempêtes, il faut un navire qui échappe aux grandes vagues. C'est précisément ce dont est capable le treillis qui compose la tige portante du Polar POD. Conséquence: la structure n'est presque pas affectée par la houle. L'équipage est composé de 8 personnes : marins, ingénieurs, techniciens, chercheurs et... un cuisinier;) Ils seront relayés tous les 2 à 3 mois grâce à un navire ravitailleur, pendant les deux ans. Le Polar POD est «arbre de Noël» bardé de capteurs, complémentaire des moyens classiques. Il permettra l'acquisition de données fines et inédites, couplées «biologie-chimie-physique». Ces data open source seront transmis aux chercheurs à terre. 4 domaines d'études : Étude des échanges atmosphère-océan, du climat Recensement de la biodiversité, dont le calmar colossal !! Validation des mesures satellite Étude des micro-plastiques, contaminants et de la pollution sonore Calendrier : 2022 : mise en chantier 2023 : essais, transport vers le point de départ 2024 - 2026 : circumnavigation antarctique. _______
Jean-Louis Étienne est médecin et explorateur. Ce second épisode revient sur les principales expéditions de Jean-Louis : Le 14 mai 1986, il est le 1er homme à atteindre le pôle Nord en solitaire, en tirant son traîneau pendant 63 jours, avec des ravitaillements. À cette époque, le GPS et le téléphone Iridium n'existent pas, il se dirige grâce au soleil? Sa position est suivie par le Centre national d'études spatiales à Toulouse, au moyen d'une balise Argos (CNES). «Il m'a fallu un mois pour me déshabituer du monde, entrer dans mon rêve. Seul avec moi-même, privé de référence à l'humain et au reste de la planète (tout est bleu et blanc, sans bruit ni odeur), je devenais mystique. À un moment, le pôle Nord est devenu Dieu et j'étais un pèlerin qui lui demandait humblement le passage.» En 1989-1990, il est co-leader avec l'États-unien Will Steger de l'expédition internationale Transantarctica, la plus longue traversée de l'Antarctique en traîneau à chiens. Y prennent également part un Russe, un Chinois, un Japonais et un Anglais. Partis de l'extrémité de la péninsule Antarctique le 25 juillet 1989, ils atteignent la base russe Mirny via le pôle Sud, soit 6.300 km en 7 mois d'expédition. De 1991 à 1996, à bord de la goélette Antarctica (rebaptisée Tara en 2003, le célèbre bateau de la fondation Tara Océans), il mène des expéditions scientifiques en Antarctique, notamment au Mont Erebus. Ce volcan de 3794m, le plus austral du monde, a été découvert en 1841 par l'explorateur britannique James Clark Ross. Le Mont Erebus tire son nom d'un dieu grec du chaos des ténèbres. S'ensuite un hivernage au Spitzberg pour préparer la dérive à travers l'océan Arctique. D'avril à juillet 2002, Jean-Louis dérive pendant trois mois dans la banquise arctique à bord du Polar Observer, pour étudier le réchauffement climatique. De janvier à avril 2005, cette fois en famille, avec sa femme Elsa et ses enfants Ulysse et Elliot, il se mue en Robinson crusoë version familiale, sur l'atoll français de Clipperton, dans l'océan Pacifique, au large du Mexique. Objectif: établir un inventaire de la biodiversité de l'atoll français. D'avril 2007 à mars 2008, Jean-Louis s'embarque cette fois dans un dirigeable, Total Pole Airship. Cette nouvelle mission a pour objectif de mesurer l'épaisseur de la banquise de l'océan Arctique en dirigeable. Le 22 janvier 2008, le dirigeable, en préparation dans le Var, rompt ses amarres à la suite de fortes rafales de vent et subit des dommages irréparables. Jean-Louis renonce. En avril 2010, Jean-Louis se console en réussissant la première traversée de l'océan Arctique en ballon rozière. Le décollage a lieu le 5 avril 2010 du Spitzberg. Jean-Louis se pose en Sibérie orientale après un vol en solitaire de 5 j 2 h 15 min, sur une distance de 3 160 km. _______
La géopolitique ne prend jamais de vacances. C'est particulièrement le cas cette année. Plus de six mois après l'agression de l'Ukraine par la Russie, le conflit continue de s'intensifier et aucune issue ne semble à ce jour se dessiner : Vladimir Poutine ne restituera pas les territoires qu'il a conquis, au risque que son régime ne s'écroule, et Volodymyr Zelensky ne pourra accepter de céder une partie du territoire ukrainien à la Russie. Côté Pacifique, la rivalité sino-américaine a été ravivée par le déplacement de Nancy Pelosi à Taïwan le mois dernier. Quelles pourraient être les perspectives envisageables à l'issue du conflit russo-ukrainien ? L'Ukraine peut-elle gagner la guerre et repousser l'armée russe ? Est-il encore possible de négocier avec Vladimir Poutine ? Au-delà de l'opposition entre Occidentaux et Russes dans le contexte de la guerre en Ukraine, qu'en est-il aujourd'hui de la rivalité sino-américaine ? A l'occasion du premier podcast de cette sixième saison, Gérard Chaliand, géostratège spécialiste de l'étude des conflits armés, nous offre un tour d'horizon de la guerre russo-ukrainienne, de la rivalité sino-américaine et des grands enjeux qui régissent actuellement les relations internationales. Pour aller plus loin :
Le ministre fédéral de l'Agriculture, Murray Watt, a déclaré que quarante mille travailleurs du Pacifique étaient prêts à venir en Australie pour combler les lacunes de compétences dans certains emplois
durée : 00:03:57 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Alors que tous les regards restent concentrés sur l'Ukraine et la Russie, regardons à l'autre bout du monde. Plus précisément sur les îles Salomon où se déroule un événement en apparence mineur, mais sans doute révélateur d'un immense enjeu : la poussée chinoise dans le Pacifique.
durée : 00:03:57 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Alors que tous les regards restent concentrés sur l'Ukraine et la Russie, regardons à l'autre bout du monde. Plus précisément sur les îles Salomon où se déroule un événement en apparence mineur, mais sans doute révélateur d'un immense enjeu : la poussée chinoise dans le Pacifique.
Au sommaire: un archipel dans l'Océan Pacifique lance un signal fort face au changement climatique; les stocks de sang sont en baisse dans plusieurs pays suite à la pandémie du Covid-19; le Darfour au Soudan plongé dans un cycle de violence depuis 20 ans; l'interview du géopolitologue Frédéric Encel sur la situation au Darfour.
Christophe Hondelatte raconte l'année 1991 en puisant dans les archives d'Europe 1. Cette année-là… le lancer de nains est interdit en France, un fou traverse le Pacifique à la rame tandis que l'épidémie de vache folle franchit le Channel,Gainsbourg et Montand s'en vont et un couple monte une usine de drogue !
Réunies pour décider du futur à long terme, les îles du Pacifique ont discuté les enjeux de la région la semaine dernière. Entre rivalités politiques et lutte contre le changement climatique, les dirigeants ont défini une nouvelle feuille de route 2050 qui décrit leurs principales préoccupations en ce qui concerne l'économie bleue.