Podcasts about changement climatique

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Greenletter Club, l'écologie décortiquée
#147 - Pêche : l'effondrement ?

Greenletter Club, l'écologie décortiquée

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 50:31


Chalutiers géants, multinationales opaques, subventions à gogo : en quelques décennies, la pêche s'est industrialisée, mondialisée et massifiée. D'où cette question : la pêche industrielle va-t-elle piller nos océans ? Pour y répondre, nous recevons Daniel Pauly, biologiste marin de renommée mondiale, professeur à l'Université de Colombie-Britannique, et membre du conseil d'administration de l'ONG Oceana pour qui il formule des recommandations.Interview réalisée par Maxime ThuillezHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C'est dans ta nature
Les méduses, 98% d'eau et un sacré venin

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 3:34


Ces organismes marins, parmi les plus anciens apparus dans l'océan, fascinent autant qu'ils sont craints pour leurs piqûres urticantes. Les activités humaines encouragent leur prolifération. Méduse, en anglais, se dit jellyfish. Ces organismes marins en forme de champignon, aux couleurs fascinantes, mais craintes pour leurs piqûres, sont bien gélatineux, composés d'eau à 98%, mais ce ne sont pas des poissons. Les méduses font partie du zooplancton, porté par les courants marins. Et c'est pour cette raison qu'elles possèdent un venin redoutable. « Quand on est un animal qui se déplace très peu, il faut développer un système qui permet de tuer ou paralyser extrêmement rapidement ses proies, explique Delphine Thibault, enseignante-chercheuse à l'université d'Aix-Marseille. Le déclenchement des cellules urticantes est très souvent le résultat du toucher. C'est un phénomène mécanique ». Méduse tueuse C'est donc par réflexe que les méduses peuvent piquer les baigneurs. Elles n'en veulent pas particulièrement aux humains. « Ce n'est pas de la défense, ce sont juste des rencontres malencontreuses », poursuit Delphine Thibault. Des rencontres qui peuvent coûter cher. En Australie, la méduse la plus dangereuse au monde peut tuer un homme en deux minutes. « Il y a certainement plus de mortalité par méduses que par requins ». Un « beau palmarès » pour un animal à l'organisme en apparence très simple, apparu sur Terre, enfin en mer, il y a 650 millions d'années. Les méduses n'ont pas de squelettes, « pas de cerveau, pas de cœur, mais éventuellement des yeux aussi développés que les humains. Elles font partie des premiers organismes pluricellulaires, qui ont pu peupler quasiment tous les océans, coloniser aussi les rivières et les lacs d'eau douce », précise Delphine Thibault. Méduses et humains, un couple infernal Les humains les redoutent, mais si les méduses prolifèrent, c'est à cause des humains. Elles n'ont rien à craindre du réchauffement climatique, qui favorise sans doute leur reproduction. Rien à craindre non plus de l'acidification des océans – elles n'ont pas besoin de beaucoup d'oxygène. Et la surpêche est leur alliée, qui élimine la concurrence, les petits poissons pélagiques. « Les anchois et les sardines mangent en grande partie la même chose que les méduses. Cette quantité de nourriture devient disponible pour les méduses qui vont savoir en profiter », souligne Delphine Thibault. C'est pour se nourrir que de nombreuses espèces de méduses remontent une fois par jour à la surface, avant de redescendre à des centaines de mètres au fond de l'eau. Il s'agit des plus grandes migrations au monde, quotidiennes. On reste médusé.

Reportage Afrique
Sierra Leone: la disparition de l'île Plantain, une mémoire sur le point de s'effacer [2/2]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 2:34


La Sierra Leone est l'un des pays les plus exposés à l'érosion côtière au monde. Près de 2 millions de personnes établies le long des côtes encourent aujourd'hui le risque de perdre leur habitation et leurs moyens de subsistance. De nombreuses familles ont par exemple déjà dû quitter l'île Plantain, située à plusieurs heures de bateau de la capitale, Freetown. L'île, qui comptait autrefois 5 000 habitants, s'est dépeuplée face à la montée rapide du niveau de la mer. Les plus pauvres n'ont de toute façon nulle part où aller. L'histoire de l'île Plantain, en Sierra Leone, semble sur le point d'être effacée. Une partie des vestiges de cet ancien comptoir commercial portugais a déjà été engloutie par l'océan. « Je dirais qu'à peu près deux tiers de l'île ont disparu. Dans les années 1970, les gens cultivaient la terre ici, mais ces champs n'existent plus. À l'époque, ils pouvaient aussi chasser les gros rongeurs, mais ces animaux ont, eux aussi, disparus », se souvient Charles Barlay, officier de la marine sierra-leonaise. Il vit à Shengue, la bourgade qui fait face à l'île de plantain, sur la côte. « Je dirais que presque 200 maisons ont disparu dans la mer. Il y avait trois mosquées ici, mais il n'en reste qu'une seule. La FAO avait fait construire des bandas pour sécher le poisson. Ça aussi, c'est parti », se remémore-t-il. Difficile de dire combien d'habitants vivent encore ici. Quelques milliers, peut-être même seulement quelques centaines. À la pointe de l'île Plantain, une fine langue de sable permet de rejoindre les grandes huttes dans lesquelles le poisson est fumé. Hafsatu dort dans l'un de ces bandas depuis qu'elle a perdu sa maison. « Il était minuit, toute la famille dormait, quinze personnes en tout, quand une grosse vague est entrée d'un coup dans notre maison et a tout emporté. Nous aimerions partir d'ici, car la terre rétrécit et nous avons peur. Si j'avais de l'argent, je le ferais, mais je n'ai aucune économie. Sinon j'aimerais m'installer à Tombo, le gros port de pêche sur le continent », raconte-t-elle. Malgré le déclin de l'île, la plupart des jeunes continuent à devenir pêcheurs comme leurs pères, faute d'alternative. C'est le cas de Mohammed Dangoa : « J'ai étudié jusqu'au lycée, mais maintenant, je vais en mer. Pourtant, il y a moins de poissons, car certains pêcheurs ont raclé les fonds avec leurs filets jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Donc, nous sommes obligés d'aller très loin pour trouver du poisson ! Certains de mes amis qui le pouvaient sont partis, pour essayer de trouver un meilleur travail ailleurs dans le pays, parce qu'ici, il n'y a rien. » Et les effets du changement climatique sur la vie quotidienne des pêcheurs ne sont pas toujours visibles à l'œil nu, rappelle Henry David Bayo, qui travaille pour l'Agence de protection de l'environnement. « Avec l'érosion, l'eau salée s'est infiltrée et s'est mélangée à l'eau des nappes phréatiques. Même trouver de l'eau potable sur l'île est devenu difficile. Ce qui a des implications sur la santé des habitants. On observe aussi des changements dans les courants marins, ce qui a des conséquences sur la pêche. Et puis le plancton par exemple ne survit pas à la hausse de la température de l'eau », explique-t-il. Un projet de restauration des mangroves est notamment à l'étude pour tenter de sauver ce qui reste de l'île plantain, avant que l'océan ne l'avale entièrement. À lire aussiSierra Leone: le désarroi des habitants de l'île Plantain, menacée par la montée des eaux [1/2]

C'est pas du vent
Les jeunes s'engagent pour la protection de l'océan

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 48:30


Pollution, pêche, aménagement du littoral, les jeunes du réseau ePOP ont filmé la réalité de ces enjeux dans leurs pays. Ils viennent nous en parler. Nous sommes à Nice à l'occasion de la troisième conférence des Nations unies sur l'océan qui se termine aujourd'hui. Pendant une semaine, environ 20 000 personnes de 180 pays ont échangé pour faire progresser la protection de cet immense espace qui recouvre les 2/3 de la planète. L'océan régule le climat, il fabrique plus de la moitié de l'oxygène que nous respirons et il abrite une biodiversité fantastique. Il est vital pour notre espèce mais nous le maltraitons. Voilà pourquoi les jeunes se sont mobilisés pour se faire entendre durant cette conférence. Hier, ils étaient des centaines dans les stands et les auditoriums du palais des expositions, renommé la Baleine, où notre studio est installé. Émission spéciale ePOP depuis l'Unoc à Nice avec plusieurs jeunes ePOPERS. Adrien Poupard de Vannes, étudiant en ingénierie et gestion des ressources côtières pour le film La plage sauvée par ses amis Marine Berthelet, étudiante en géographie à l'Université de la Réunion pour le film Vague à l'âme du Port de Sainte-Marie Mariame Ndimblane, du Sénégal, étudiante en Économie Bleue à Brest pour le film Sur le quai de pêche de Rufisque Et la chercheuse Pascale Chabanet, chercheuse en écologie récifale à l'IRD, Marie-Eve Migueres Chargée de médiation scientifique à l'IRD Max Bale de Rfi Planète Radio. Musiques diffusées pendant l'émission Elida Almeida - Mar Sagrado João Selva - Banho De Mar (Brésil).

Grand angle
Face au changement climatique, des cultures d'agrumes testées en Bretagne

Grand angle

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 2:18


durée : 00:02:18 - Le grand format - Le réchauffement de la planète est déjà une réalité en Bretagne. À tel point que dans le Morbihan, une ferme expérimentale de maraîchage appartenant à la Chambre d'Agriculture de Bretagne teste de nouvelles cultures, notamment des agrumes.

C'est pas du vent
Les jeunes s'engagent pour la protection de l'océan

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 48:30


Pollution, pêche, aménagement du littoral, les jeunes du réseau ePOP ont filmé la réalité de ces enjeux dans leurs pays. Ils viennent nous en parler. Nous sommes à Nice à l'occasion de la troisième conférence des Nations unies sur l'océan qui se termine aujourd'hui. Pendant une semaine, environ 20 000 personnes de 180 pays ont échangé pour faire progresser la protection de cet immense espace qui recouvre les 2/3 de la planète. L'océan régule le climat, il fabrique plus de la moitié de l'oxygène que nous respirons et il abrite une biodiversité fantastique. Il est vital pour notre espèce mais nous le maltraitons. Voilà pourquoi les jeunes se sont mobilisés pour se faire entendre durant cette conférence. Hier, ils étaient des centaines dans les stands et les auditoriums du palais des expositions, renommé la Baleine, où notre studio est installé. Émission spéciale ePOP depuis l'Unoc à Nice avec plusieurs jeunes ePOPERS. Adrien Poupard de Vannes, étudiant en ingénierie et gestion des ressources côtières pour le film La plage sauvée par ses amis Marine Berthelet, étudiante en géographie à l'Université de la Réunion pour le film Vague à l'âme du Port de Sainte-Marie Mariame Ndimblane, du Sénégal, étudiante en Économie Bleue à Brest pour le film Sur le quai de pêche de Rufisque Et la chercheuse Pascale Chabanet, chercheuse en écologie récifale à l'IRD, Marie-Eve Migueres Chargée de médiation scientifique à l'IRD Max Bale de Rfi Planète Radio. Musiques diffusées pendant l'émission Elida Almeida - Mar Sagrado João Selva - Banho De Mar (Brésil).

Grand reportage
Disparition des Tuvalu avant 2100: le compte à rebours a commencé

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 19:30


C'est une première dans l'Histoire moderne, un pays va disparaître à cause du changement climatique. L'archipel des Tuvalu, isolé au milieu de l'océan Pacifique, se bat face à des problématiques sans précédent : peut-on retarder l'inévitable montée des océans ? Comment conserver sa souveraineté et son identité sans territoire ? Si le gouvernement a déjà réussi à signer un traité avec l'Australie pour garantir l'asile climatique à l'ensemble de sa population, certains espèrent finir leurs jours sur la terre de leurs ancêtres.   «Disparition des Tuvalu avant 2100: le compte à rebours a commencé», un Grand reportage d'Emma Garboud-Lorenzoni.

Reportage Afrique
Sierra Leone: le désarroi des habitants de l'île Plantain, menacée par la montée des eaux [1/2]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 2:34


La Sierra Leone est l'un des pays au monde les plus exposés à l'érosion côtière. Près de deux millions de personnes établies le long des côtes encourraient le risque de perdre leur habitation et leurs moyens de subsistance. La montée des eaux est particulièrement inquiétante pour ceux qui vivent sur les îles au large des côtes sierra-leonaises. Ainsi, sur l'île Plantain, située au sud de la capitale Freetown, des dizaines de bâtiments ont déjà disparu, la terre se réduisant chaque jour un peu plus. La terre sablonneuse semble avoir fondu à force d'être léchée par les vagues. Le rivage s'enfonce maintenant à pic dans l'océan. L'érosion de la côte a déjà emporté une partie de l'école de Plantain Island, en Sierra Leone. L'extrémité du bâtiment est détruite et frôle le vide. Le professeur Ibrahim Tarawally se remémore son arrivée sur place, il y a presque vingt ans : « Beaucoup d'entre nous sont venus ici depuis le nord, pendant la guerre civile. Maintenant, cette île est en train de disparaître, à cause de l'érosion et des intempéries. Oui, j'ai peur ! Regardez cette école... une salle de classe et le bureau du principal sont tombés dans la mer. Graduellement, l'île rétrécit de plus en plus. Et quand elle disparaîtra, il faudra bien partir. » La population était initialement de plus de 5 000 personnes, il n'en resterait que quelques centaines. En contrebas, les vagues turquoises viennent se briser à quelques mètres seulement d'une petite mosquée bleue. Autrefois, ce bâtiment se trouvait au centre du village. « Une partie des murs s'est déjà effondrée, donc les gens viennent encore prier, mais ils ont peur. Alors quand la marée est haute, les fidèles prient vite, vite, le plus vite possible avant de repartir », témoigne l'imam Djibril Alhaji Kamara, qui continue d'y diriger la prière. Une voisine s'approche. Kadiatou Diallo porte un long voile noir qui recouvre son corps sec. La vieille femme originaire de Côte d'Ivoire pointe la surface lisse qui a fait disparaître de nombreuses maisons. « Avant, on pouvait marcher jusqu'à la petite île, tout là-bas. Il y avait une route, des maisons et une autre mosquée, mais tout a disparu. Juste là, c'était ma maison. Nous vivions de manière très confortable. En fait, on ne pouvait même pas entendre les vagues quand on dormait. Il y a des années, on ne pouvait même pas deviner qu'on vivait sur une île quand on se tenait ici ! On ne voyait même pas la mer », se souvient-elle. L'agence pour la protection de l'environnement en Sierra Leone et l'Organisation internationale pour les migrations ont mené récemment une étude pour voir comment améliorer la vie des habitants sur place. « Pour ceux qui veulent rester sur l'île, il y a un besoin de prendre des mesures de protection. Par exemple, on réfléchit à la manière dont on pourrait restaurer les mangroves qui entourent l'île, car cette végétation permet de ralentir l'érosion et de protéger la côte », explique Henry David Bayo, consultant pour l'agence gouvernementale. Une bonne partie des habitants de l'île Plantain n'ont tout simple nulle part d'autre où aller, ni même les moyens de quitter leur habitat en plein déclin. À écouter aussi8 milliards de voisins: les villes côtières du continent face à l'érosion

Reportage France
Menacé par l'océan Atlantique, le phare de la Coubre vit ses dernières années

Reportage France

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 3:05


En France, l'érosion du littoral menace aussi le patrimoine maritime. C'est le cas du phare de la Coubre, sur la façade atlantique, qui doit être déconstruit dans les prochaines années. Sur place, les responsables du site et les habitants réfléchissent déjà à la façon de garder une trace de ce monument emblématique de leur région. Gravir les 300 marches en colimaçon du phare de la Coubre, en France, c'est le prix à payer pour profiter d'un panorama exceptionnel. À 64 mètres du sol, le plus haut phare de la côte charentaise offre une vue imprenable sur la plage, les dunes, la forêt domaniale de la Coubre et ses étendues de pins. Impossible, évidemment, de rater l'océan Atlantique. Il est bien là. « Progressivement, il avance, il avance », commente Damien Joussemet. Le responsable du phare de la Coubre connaît les chiffres par cœur. Ils sont implacables. En 1905, année de la construction du phare, l'océan était à deux kilomètres. Cent-vingt-cinq ans plus tard, le voici à 150 mètres. Inexorablement, le trait de côte recul et la pression s'accentue sur l'édifice. « Plus l'océan se rapproche, plus il y a un risque d'infiltration d'eau sous la structure. Puisqu'il n'est pas construit sur de la roche, mais sur du sable, sa stabilité est menacée », explique Damien Joussemet. Aucune date n'est arrêtée, mais l'État va bel et bien le déconstruire dans les années à venir. Déconstruire et non démolir. Le détail a son importance pour cet édifice inscrit aux monuments historiques depuis 2011. « L'objectif est de récupérer des éléments qu'il faut absolument garder et conserver pour les valoriser, mais aussi pour les présenter aux générations qui ont connu le phare actuel et celles qui ne l'ont pas connu parce qu'on a vraiment des pépites du patrimoine », souligne Damien Joussemet. Parmi les trésors à conserver, l'escalier métallique en colimaçon réalisé dans les ateliers d'un certain Gustave Eiffel, la coupole, la lourde lanterne et la lentille de Fresnel. « Dans notre culture marine, ces bâtiments ont une âme » Les équipes du phare préparent donc déjà son testament. Son devenir est encore au stade de la réflexion, mais Damien Joussemet imagine déjà qu'un musée pourrait accueillir certaines pièces de l'édifice : « Il pourrait y avoir une partie mémorielle et une partie du musée où l'on fait intervenir les nouvelles technologies pour pouvoir présenter des choses que l'on ne pourra plus voir dans de nombreuses années, notamment le panorama actuel. Il y aura un après-phare qui aura peut-être une forme totalement différente, mais qui sera aussi un symbole du territoire dont on sera très fier. » La disparition annoncée de cette silhouette rouge et blanche attriste certains habitants. « Dans notre culture marine, ces bâtiments ont une âme. Ici, on aime nos phares, et on aime celui de la Coubre », confie Raphaël Descamps. Adepte de chants marins, il a écrit une chanson pour lui rendre hommage. Une façon de participer, à son échelle, à l'héritage du phare de la Coubre. À lire aussiGrand reportage : face à la montée des eaux, la nature peut nous rendre service

Accents d'Europe
Les scientifiques au chevet des océans

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 19:29


Plus de soixante chefs d'État au chevet des océans à Nice, dans le sud de la France... et les sujets d'inquiétude ne manquent pas : du réchauffement climatique à la pollution en passant par la surpêche et l'acidification des eaux, l'océan souffre,  et les scientifiques sont les premiers à le constater.  Dans le nord de l'Espagne, le centre océanographique de Gijon travaille sur le pythoplancton, lui aussi victime du réchauffement... c'est un acteur-clé de l'absorption du carbone, une vraie pompe biologique, et aussi un aliment pour les poissons... mais sa qualité laisse aujourd'hui à désirer... Reportage auprès des scientifiques de Diane Cambon.   «Les grands fonds ne peuvent pas devenir un far west»La lutte contre le chalutage, ou l'exploitation des fonds marins, l'ouverture du sommet de Nice a été l'occasion de dire haut et fort ses inquiétudes... «les grands fonds ne peuvent pas devenir un far west», a ainsi lancé le secrétaire général de l'ONU, référence à peine masquée aux projets prédateurs du président américain.Techniquement, l'exploitation des galets de nickel et autres métaux précieux à plus de 6 000 mètres de profondeur est déjà possible... un navire Le hidden gem de la société suisse Allseas a déjà testé un équipement ad hoc Laxmi Lota.   L'Europe synthétise sa position sur les océans Et face au traité mondial de protection de la haute mer, qui devrait entrer en vigueur à la fin de l'année 2025, l'Europe a voulu aussi faire entendre sa voix. La présidente de la Commission européenne a ainsi fait un arrêt à Nice pour présenter son pacte européen pour les Océans. On retrouve à Nice Agathe Cherki qui suit ce sommet pour le média en ligne Contexte avec lequel nous sommes partenaires.Les étudiants serbes toujours mobilisés Et direction la Serbie pour cette fin d'émission, le mouvement étudiant contre la corruption et l'autoritarisme du régime Vucic, ne faiblit pas. Voilà six mois que les universités sont bloquées. C'est le cas à Belgrade, où les professeurs qui sont solidaires du mouvement ne sont plus payés depuis plusieurs mois. Louis Seiller est allé rencontrer profs et élèves du département de musique, où se pose la question de la forme que doit prendre la suite du mouvement.

Greenletter Club, l'écologie décortiquée
#146 - Électricité : pourquoi les prix flambent ?

Greenletter Club, l'écologie décortiquée

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 80:59


Flambée des prix, déstabilisation de l'industrie, endettement des États : la crise de l'électricité affaiblit l'ensemble de la société. D'où cette question : quelles sont les raisons de cette crise électrique ? Pour y répondre, nous recevons Aurélien Bernier, journaliste spécialisé sur les questions énergétique, et auteur de L'énergie hors de prix aux éditions de l'Atelier.Interview réalisée par Maxime Thuillez à l'Académie du climatHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Accents d'Europe
Les scientifiques au chevet des océans

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 19:29


Plus de soixante chefs d'État au chevet des océans à Nice, dans le sud de la France... et les sujets d'inquiétude ne manquent pas : du réchauffement climatique à la pollution en passant par la surpêche et l'acidification des eaux, l'océan souffre,  et les scientifiques sont les premiers à le constater.  Dans le nord de l'Espagne, le centre océanographique de Gijon travaille sur le pythoplancton, lui aussi victime du réchauffement... c'est un acteur-clé de l'absorption du carbone, une vraie pompe biologique, et aussi un aliment pour les poissons... mais sa qualité laisse aujourd'hui à désirer... Reportage auprès des scientifiques de Diane Cambon.   «Les grands fonds ne peuvent pas devenir un far west»La lutte contre le chalutage, ou l'exploitation des fonds marins, l'ouverture du sommet de Nice a été l'occasion de dire haut et fort ses inquiétudes... «les grands fonds ne peuvent pas devenir un far west», a ainsi lancé le secrétaire général de l'ONU, référence à peine masquée aux projets prédateurs du président américain.Techniquement, l'exploitation des galets de nickel et autres métaux précieux à plus de 6 000 mètres de profondeur est déjà possible... un navire Le hidden gem de la société suisse Allseas a déjà testé un équipement ad hoc Laxmi Lota.   L'Europe synthétise sa position sur les océans Et face au traité mondial de protection de la haute mer, qui devrait entrer en vigueur à la fin de l'année 2025, l'Europe a voulu aussi faire entendre sa voix. La présidente de la Commission européenne a ainsi fait un arrêt à Nice pour présenter son pacte européen pour les Océans. On retrouve à Nice Agathe Cherki qui suit ce sommet pour le média en ligne Contexte avec lequel nous sommes partenaires.Les étudiants serbes toujours mobilisés Et direction la Serbie pour cette fin d'émission, le mouvement étudiant contre la corruption et l'autoritarisme du régime Vucic, ne faiblit pas. Voilà six mois que les universités sont bloquées. C'est le cas à Belgrade, où les professeurs qui sont solidaires du mouvement ne sont plus payés depuis plusieurs mois. Louis Seiller est allé rencontrer profs et élèves du département de musique, où se pose la question de la forme que doit prendre la suite du mouvement.

Invité Afrique
Conférence sur l'Océan: «l'Afrique s'attend à» avoir «plus de poids dans la discussion», dit Foga Agbetossou

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 11:40


La protection des mers, c'est l'enjeu de la troisième Conférence de l'ONU sur l'Océan, qui s'ouvre lundi 9 juin à Nice, dans le sud de la France. L'un des sujets majeurs de ce sommet, c'est la pollution des mers par les plastiques. Comme dit Foga Agbetossou, les microplastiques n'ont pas besoin de visas pour arriver sur les côtes africaines. Foga Agbetossou est le responsable pour le Togo de l'ONG SOA, pour Sustainable Ocean Alliance, Alliance pour un océan durable, en français. En ligne de Lomé, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Foga Agbetossou, vu d'Afrique, qu'est-ce que vous attendez de cette troisième Conférence des Nations unies sur l'océan ? Foga Agbetossou : Il faut dire que l'Afrique s'attend à beaucoup de choses, surtout en matière de conservation. Donc, nous attendons à ce que les jeunes Africains puissent avoir plus de poids en matière de discussion sur les questions liées aux océans.Est-ce qu'avec le réchauffement climatique, vous craignez une élévation du niveau de la mer sur les côtes africaines ?Bien sûr, cette élévation du niveau de la mer sur les côtes africaines n'est pas à craindre puisque c'est quelque chose qui se passe déjà. Les côtes les plus vulnérables sur le continent africain sont les côtes qui sont principalement constituées de plages sableuses. Puisque, vous le savez, les plages sableuses ne sont pas très résistantes face à l'avancée de la mer, face au phénomène d'érosion côtière. Donc, dès que les vagues déferlent sur les côtes, ces plages sableuses ne résistent pas aux vagues qui les érodent.Et du côté des mangroves ?Et les mangroves aussi. Comme les mangroves sont partie intégrante des systèmes côtiers, elles sont également menacées et, du coup, elles perdent leurs potentiels de résistance face aux inondations et aux phénomènes d'érosion côtière.Et qu'en est-il pour les îles au large du continent africain, notamment du côté de l'océan Indien ? Oui, ces îles sont également très menacées face au réchauffement climatique, puisque ces îles sont des zones de prédilection de ce que nous appelons les récifs coralliens. Et ces récifs coralliens, figurez-vous, ce sont des organismes qui créent des écosystèmes où d'autres poissons viennent se reproduire et où il y a beaucoup en termes de biodiversité marine. Donc, avec le réchauffement climatique, avec ses corollaires d'élévation du niveau de la mer, d'élévation du taux de CO2 dans la mer, ces récifs coralliens perdent en fait leur efficacité, perdent certaines de leurs activités biologiques et expulsent des organismes qui sont responsables de leur croissance. Donc, une fois qu'ils expulsent ces organismes-là, ils subissent ce qu'on appelle le blanchissement et ils perdent leurs fonctions biologiques. Et du coup, cela constitue un très grand problème, surtout pour ces îles comme Zanzibar, les Seychelles, les Comores et autres, qui sont dans l'océan Indien. Et figurez-vous que même une partie de leur économie en matière de pêche repose sur ces écosystèmes de récifs coralliens.Alors, toujours au chapitre du réchauffement climatique, l'un des sujets de cette conférence de Nice, ce sont les émissions de CO2 provoquées par le transport maritime. Ce secteur est à l'origine de 3 % des émissions mondiales de CO2, soit presque autant que l'avion et presque autant que l'ensemble du continent africain. Qu'attendez-vous d'une telle conférence au sujet du trafic maritime, justement ?Oui. Quand vous parlez des 3 %, on peut peut-être penser que c'est un chiffre infime. Mais les 3 % représentent en fait 1056 millions de tonnes de CO2 qui sont émis par le domaine maritime, les bateaux et tout le reste.Est ce qu'il faut que les bateaux arrêtent d'utiliser du fioul ? Et à ce moment-là, par quoi faut-il le remplacer ? Bien entendu, il faudrait qu'on se tourne vers les nouvelles technologies et remplacer ces carburants par d'autres carburants alternatifs comme l'hydrogène. Les recherches sont en cours et, à Lomé même récemment, il y a un institut, un centre Wascal.org qui est un centre de recherche sur les questions climatiques, qui, avec d'autres partenaires, a mis sur pied un institut de recherche sur l'hydrogène dont des avancées se font déjà sur le continent, principalement au Togo. Mais je crois qu'il faut qu'on se tourne beaucoup plus vers ces carburants alternatifs. Comme je le disais, il y a l'hydrogène. Il y a également des biocarburants marins. Des recherches sont en cours pour voir si on pourrait utiliser les algues et les déchets marins pour fabriquer du carburant pour ces bateaux. Il y a également un domaine qui est en pleine recherche actuellement, qui est l'électrification des ports. Il faut doter les ports des équipements d'énergies renouvelables pour réduire l'empreinte carbone.Donc il faudrait, sur le port de Lomé, des bornesélectriques où les bateaux viendraient recharger leurs batteries ?Exactement.Mais est ce que ce n'est pas quelque chose qui va prendre des années et des années ? Bien sûr que ça prendra des années. Mais tout rêve commence par un pas. Donc si nous ne faisons pas ce pas aujourd'hui, on risque de répéter les mêmes choses après 40 ou 50 ans.Lors de cette conférence, la France va proposer que les armateurs et les transporteurs maritimes payent une taxe carbone pour financer la transition énergétique. Mais beaucoup de pays sont contre. Qu'est-ce que vous en pensez ?Oui, la pollution plastique est bel et bien une réalité en Afrique puisque l'Afrique, pour information, produit plus de 17 millions de tonnes de déchets plastiques par an. Mais moins de 10 % de ces plastiques sont recyclés sur le continent et le reste finit, comme vous le savez, dans les rivières, les fleuves et dans les deux océans, l'océan Atlantique et l'océan Indien.L'un des fléaux des mers aujourd'hui, c'est le plastique. Alors vu d'Afrique, est-ce que la pollution plastique est une réalité ou pas ?Oui, la pollution plastique est bel et bien une réalité en Afrique puisque l'Afrique, pour information, a produit plus de 17 millions de tonnes de déchets plastiques par an. Mais moins de 10 % de ces plastiques sont recyclés sur le continent et le reste finit, comme vous le savez, dans les rivières, les fleuves et dans les deux océans, l'océan Atlantique et l'océan Indien.Et le problème, c'est que ces plastiques ne sont pas biodégradables. C'est ça ? Oui, la majeure partie de ces plastiques ne sont pas biodégradable. Une fois qu'ils entrent dans l'environnement marin, ils prennent des décennies, quelquefois même des centaines d'années, à se désintégrer par suite des processus physiques qui se déroulent dans la mer. Et donc, année après année, les plastiques augmentent en pleine mer. Et cela constitue un danger notoire pour les organismes qui vivent dans la mer. Et lorsque ces plastiques arrivent à se désintégrer aussi, ils se désintègrent et deviennent des microplastiques qui sont quelquefois confondus par certaines espèces marines avec des aliments. Ces espèces les ingurgitent. Et tout cela finit sur nos tables lorsque nous consommons de ces espèces.Donc il y a des poissons qu'il ne faut plus manger, c'est ça ? Je ne dirai pas qu'il ne faut plus manger, mais on ne sait pas quel poisson a ingurgité ces microplastiques et lequel n'en a pas pris. Donc, nous nous attendons à ce que des avancées notoires soient faites sur la question de la pollution plastique, puisque c'est une question qui touche non seulement l'Afrique, mais aussi les autres continents. Et le problème également, c'est que les plastiques qui sont rejetés sur d'autres continents n'ont pas besoin de visas avant de venir sur nos côtes. Et donc je crois qu'il faut vraiment développer une solution qui serait globale pour la question du plastique. Et je crois qu'une prochaine session se tiendra à Genève, en Suisse, et je crois qu'ils vont développer un traité mondial sur le plastique, un traité mondial que les États vont ratifier pour que tous ensemble, nous puissions trouver une solution globale pour ce problème global.Oui, mais vous savez bien que cet accord international que tout le monde appelle de ses vœux, les pays producteurs de pétrole n'en veulent pas puisque le plastique est fait à partir du pétrole.Oui, oui. Mais ce n'est pas parce que certains États ont refusé de ratifier le traité que nous allons nous empêcher de faire ce qui est bien. Il faut quand même aller dans la bonne direction et, un de ces jours, nous sommes positifs. Nous croyons que ces États vont céder.Et de ce point de vue, qu'est-ce que fait votre ONG, SOA, Sustainable Ocean Alliance, l'Alliance pour un Océan Durable, contre ce fléau des plastiques ?À SOA Togo, nous nous sommes rendu compte qu'en fait, en Afrique et spécialement au Togo, beaucoup de personnes ne sont pas informées sur les questions relatives aux océans. Et c'est d'ailleurs ce qui a motivé la création de cette organisation au Togo. Et ce que nous faisons, c'est que d'abord nous essayons de rapprocher l'océan des populations. Nous essayons de parler aux populations, nous faisons des tournées dans des écoles pour parler aux jeunes apprenants, pour familiariser les gens sur les questions relatives aux océans. Et pendant ces campagnes de sensibilisation, l'un des sujets principaux que nous débattons, c'est la question du plastique et nous montrons justement aux apprenants les bonnes pratiques à faire pour pouvoir réduire la pollution plastique, sinon l'éviter carrément.Donc votre message, c'est que la mer, ce n'est pas une poubelle.Oui, bien entendu, la mer n'est pas une poubelle, tout comme nos maisons respectives ne sont pas des poubelles. La mer, les fleuves, les rivières, ce sont des écosystèmes, des habitats d'autres organismes. Donc, il faut que nous travaillions à ne pas en faire des poubelles.La préoccupation majeure des professionnels de la mer en Afrique, c'est la surpêche, notamment la pêche industrielle. Que peut faire cette conférence de l'ONU à Nice, en France, pour réguler cette pêche sur les côtes africaines ?Oui, je pense à la convention d'Abidjan et je crois qu'il y a certains éléments qui manquent à la Convention et sur lesquels la Conférence peut également travailler pour régler la question de la surpêche sur le continent. En fait, ce qui se passe sur le terrain, c'est qu'il y a des bateaux, des industriels provenant d'autres pays qui viennent effectuer ces surpêches au large du continent africain et qui violent certains règlements qui sont en cours. Donc, je crois que la Conférence peut travailler à maximiser les efforts pour renforcer les mesures protectives contre cette surpêche.Et vous trouvez que la Convention d'Abidjan n'est pas assez contraignante ? Il y a certains des éléments qu'on pourrait ajouter à cette Convention, tels que la question de la pêche artisanale. Cette question n'a pas été bien traitée dans cette Convention, puisque lorsque ces bateaux industriels font cette surpêche, ils entrent en fait en compétition avec la pêche artisanale et ils menacent la sécurité alimentaire dans nos pays.Un accord a été rédigé qui vise à contrecarrer et éliminer la pêche illégale : 64 % des États côtiers du monde ont signé cet accord, ce qui veut dire qu'il reste 36 % des pays qui ne l'ont pas signé. Ce qui signifie qu'il y a de la résistance, non ? Bien sûr, cette résistance provient principalement de ces pays qui trouvent un intérêt dans la surpêche. Quand je pense à la Chine, vous savez que même la Chine intervient au large de plusieurs pays africains. Au Ghana même, la question est très cruciale. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler du Saiko Fishing. Donc, ce sont des Chinois qui viennent au large des côtes ghanéennes et qui font leurs activités de façon illicite et qui font même des transbordements. Ils vendent des espèces juvéniles. Ils vont jusqu'aux espèces juvéniles, les vendent aux pêcheurs traditionnels qui reviennent les vendre sur le continent. Donc je crois que, au point où nous sommes arrivés, l'océan constitue beaucoup de potentialités que nous pourrons exploiter pour notre développement. Mais pendant que nous exploitons les ressources de l'océan, il faut penser à les exploiter de façon durable, parce que l'océan entretient la vie sur la terre. L'océan produit près de la moitié de l'oxygène que nous respirons et l'océan a encore beaucoup d'éléments à nous offrir. Et si nous nous précipitons à détruire ces ressources, nous risquons de ne pas avoir accès aux autres ressources que l'océan réserve pour nous. Donc, j'exhorte la population mondiale, j'exhorte les États à prendre des décisions qui iront à l'avantage de l'océan.À lire aussiTogo: la ville d'Aného lutte pour faire face à l'érosion et garder ses plagesÀ lire aussiAvant la conférence onusienne sur l'Océan, des scientifiques publient 10 recommandations pour le préserver

Afrique Économie
Face au dérèglement climatique, les cotonculteurs africains obligés de s'adapter

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 2:34


La production du coton est comme la majorité des productions agricoles touchées négativement par le dérèglement climatique. Une situation sur laquelle alerte l'Association des producteurs de coton africain et pour laquelle les différents acteurs cherchent des solutions pour préserver leurs rendements. Dans le bassin cotonnier du Cameroun, Wagaye Amadou, petit cotonculteur, témoigne des conséquences sur ses cultures du changement climatique. « Il y a la sécheresse qui nous dérange donc le coton ne se produit pas comme auparavant. Quand il fait trop chaud, le coton ne donne pas parce que ça ne grandit pas. Ça fait déjà 2 ans ou 3 ans environ. C'est trop de perte, plus d'un tiers de la production. Qu'est-ce qu'on peut faire contre ça ? Quand il ne pleut pas abondamment, comment on peut avoir la solution ? »Alternance de fortes pluies et sécheresse Les cotonculteurs du continent expérimentent des épisodes pluvieux intenses qui noient les cultures et les font pourrir, ou des épisodes de sécheresse prolongée qui empêche la fleur de coton de se développer. « Les aléas climatiques, c'est ça qui fait que la production cotonnière est en train d'évoluer en dents de scie, explique Moussa Sabaly, président de la Fédération nationale des producteurs de coton du Sénégal, président d'honneur de l'AProCA, l'appel que je lance aux producteurs, c'est que comme on ne connaît pas si la pluie va s'installer précocement, on ne sait pas à quel moment ça va s'arrêter, il faut semer très tôt. Puisqu'il y a un moment où quand tu sèmes le coton des semis tardives, tu risques de ne pas avoir de bons rendements. Il faut adapter les périodes de plantation ».Indispensable adaptation des techniquesLe changement climatique contribue à l'appauvrissement des sols, aux phénomènes d'érosion. Un sujet de préoccupation depuis plusieurs années qui mobilise la recherche et les sociétés cotonnières. Adaptation des pratiques agricoles et recherche de semences résistantes.Au Cameroun, la Sodecoton travaille notamment avec l'Institut de recherche agricole pour le développement, l'IRAD. « Il y a des actions qui sont menées, notamment les actions agroécologiques qu'on appelle techniques agroécologiques, pour limiter l'impact de ce dérèglement sur la production agricole et donc maintenir un certain niveau de productivité », détaille le Dr Hinimbio Taïda Pierre agronome spécialisé en agro-écologie à la société cotonnière du Cameroun. « Donc, parmi cet ensemble de techniques, il y a par exemple la mise en place de l'arbre dans le système agraire qu'on appelle l'agroforesterie. Il y a également la lutte contre, par exemple, l'érosion pluviale et éolienne par la mise en place par exemple, (...) des bandes arbustives ou enherbées et même des plantations d'arbres. Voilà donc il y a beaucoup de techniques comme ça qui sont mises en place pour contrôler l'effet du dérèglement climatique », explique-t-il. Ces adaptations sont confrontées également à un certain nombre de pratiques persistantes telles que le pâturage, la culture sur brulis ou encore l'usage pas toujours approprié de certains produits phytosanitaires.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 8 juin 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, l'océan. Entre le sommet de demain (lundi 9 juin 2025) à Nice et les travaux préparatoires de ces derniers jours, la tâche est importante, l'océan recouvre 70% de la planète, il est victime du changement climatique et de toutes les pollutions. La haute mer demeure encore vierge de réelle  réglementation et cet espace est pourtant un gros atout pour la planète Terre. Entre autres, bien des populations vivent de la pêche. Exemple : le Groenland autonome du Danemark et lié à l'Union européenne, le secteur de la pêche est essentiel pour la population... En seconde partie, une rébellion nationaliste et musulmane, une guérilla oubliée à l'ordre du jour aujourd'hui, nous serons dans le sud profond de la Thaïlande.  La pêche, quel avenir pour la mer nourricière du Groenland?Grand reportage vous emmène aujourd'hui au Groenland... Le territoire est autonome du Danemark et lié à l'Union européenne par un statut spécial, mais géographiquement il fait partie de l'Amérique du Nord. Et il intéresse le président américain… « Nous l'aurons d'une manière ou d'une autre », a même déclaré Donald Trump, n'excluant pas la force.Ses minerais, sa position stratégique, ce carrefour des routes de l'Arctique font rêver la Maison Blanche.Mais loin des projecteurs et des tensions géopolitiques de premier plan, la grande richesse du Groenland, en réalité, c'est la pêche.Dans le contexte de la conférence internationale sur les océans qui se tient en France, nous plongeons dans un secteur qui fait vivre la majeure partie de cette gigantesque île du grand Nord.Un Grand Reportage de Justine Fontaine, avec la collaboration de Patrick Abrahamsen. Entretien avec Jacques Allix. Grand Sud thaïlandais: l'insurrection oubliéeC'est une guérilla dont on parle peu. Dans la longue pointe sud de la Thaïlande, à la frontière de la Malaisie, loin des caméras, les provinces thaïlandaises de Yala, Pattani et Narathiwat sont en proie à un conflit entre l'État central de Bangkok et un groupe armé séparatiste musulman. Bilan : plus de 7 700 morts depuis 2004. Le massacre, cette année-là, de manifestants musulmans d'origine malaise, toujours impuni, a laissé des traces. Elle continue de hanter toute la région. En témoigne la résurgence des violences meurtrières depuis le début de cette année.Un Grand reportage de notre correspondant à Bangkok, Valentin Cebron qui s'entretient avec Jacques Allix.  

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 7 juin 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 48:30


Dans le supplément de ce samedi, en première partie, l'océan. Le premier grand sommet international sous l'égide de l'ONU lui est consacré. Ce sera la semaine prochaine à Nice, en France. Et déjà, cette semaine, scientifiques et société civile se sont penchés sur cette immensité de bleu dont la souffrance a plus d'un impact sur l'ensemble de la population mondiale. 2 semaines d'intenses travaux pour parler de changement climatique, de pêche, de pollution, d'exploitation des grands fonds entre autres... Grand reportage sur ce thème nous transportera la semaine prochaine en Afrique et en Océanie. Aujourd'hui direction la France, peut-on contrer la montée du niveau des mers, non pas à grands renforts de digues mais grâce à des solutions beaucoup plus naturelles. Réponse, plutôt oui, en métropole et aux Antilles... En deuxième partie, direction la Turquie qui est devenue une terre d'asile pour certains Français à la recherche d'éthique islamique, nous les retrouvons à Alanya. Face à la montée des eaux, la nature peut nous rendre serviceD'ici la fin du siècle, les scientifiques estiment que le niveau des mers pourrait augmenter d'1 mètre à cause du réchauffement climatique.11% de la population et 14% du PIB mondial pourraient ainsi prendre l'eau. Des centaines de km de digues et de barrières ont été construites.Mais pour faire barrage, d'autres territoires optent plutôt pour des solutions plus naturelles. Exemple en France.Un Grand reportage de Jeanne Richard qui s'entretient avec Jacques Allix.Alanya, le refuge turc des musulmans qui ont choisi de quitter la FranceGrand reportage nous emmène aujourd'hui en Turquie, à la rencontre de ces Français de confession musulmane qui ont choisi de quitter la France. Ils se sont installés à Alanya, station balnéaire du sud du pays, connue pour ses plages de sable banc et son eau cristalline. Et plus précisément dans des résidences francophones dites résidences islamiques. Cette initiative est unique en Turquie.Les résidences ont été conçues de manière à respecter l'éthique islamique, avec une piscine réservée aux femmes, un spa et une salle de sport séparés en fonction du sexe, ou encore un accès direct à la mosquée d'à côté.Sur le papier, tout cela promet de pouvoir vivre sa foi loin des controverses liées à l'islam.Mais sur place, ces Français font face à quelques difficultés…Un Grand reportage de Manon Chapelain qui s'entretient avec Jacques Allix.

Ozé - s'engager pour un monde durable
Comment la géo-ingénierie infiltre les politiques climatiques - Rémi Noyon

Ozé - s'engager pour un monde durable

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 76:58


La géo-ingénierie, à savoir "tout projet d'intervention délibéré à large échelle sur le système climatique qui a pour but de contrer le réchauffement anthropique" n'est plus de la science-fiction. Des entreprises privées et des États mènent aujourd'hui et sans aucun contrôle de la communauté internationale des actions visant à modifier le système climatique de manière naturelle et artificielle.Pour bien comprendre ce qu'est la géo-ingénierie sous ses nombreuses facettes et qui sont les communautés scientifiques et les groupes économiques qui travaillent à son développement dans le cadre des politiques climatiques, je reçois Rémi Noyon, co-auteur du livre Le grand retournement avec Marine de Guglielmo Weber.Rémi Noyon est journaliste au Nouvel Obs et auteur de la newsletter 420ppm.Bonne écoute !Photo © AFP / Alexander Nemenov

TOPFM MAURITIUS
Le changement climatique constitue une menace croissante pour les petits États insulaires comme Maurice

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 1:47


Le changement climatique constitue une menace croissante pour les petits États insulaires comme Maurice by TOPFM MAURITIUS

Oh my planète
Le train-train quotidien, avec José Triano

Oh my planète

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 12:31


"Oh my planète" vous propose une mini-série de 6 épisodes spécialement dédiés à l'innovation. Nous partons à la rencontre de ceux qui créent et qui inventent, au service de la transition écologique. Ces projets sont soutenus par l'ADEME dans le cadre du plan d'investissement France 2030.Dans cet épisode, partons nous balader sur la Coulée Verte à Paris, en compagnie de José Triano. Il est l'inventeur de la Ferromobile, un véhicule d'un nouveau genre qui peut rouler sur la route et sur les rails. Un service de transport collectif qui permet de réutiliser des lignes ferroviaires très peu utilisées ou désaffectées.--OH MY PLANÈTE c'est le podcast de l'ADEME qui vous emmène dans les coulisses de la transition écologique. Tous les 15 jours, Samia Basille dresse le portrait d'une personne qui se bouge pour le climat, chacune dans son domaine, chacune avec ses armes.Crédits : Direction éditoriale : ADEME, l'agence de la transition écologique Ecriture et animation : Samia Basille Réalisation et mixage : Laurie Galligani Musique originale : Alice-Anne Brassac Production : Chloé Tavitian & Camille Juzeau Si cet épisode d'Oh my planète vous a plu, parlez-en autour de vous, partagez-le et n'hésitez pas à nous laisser des ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ sur votre appli préférée. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Grand reportage
La pêche, quel avenir pour la mer nourricière du Groenland

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 19:30


Grand reportage vous emmène aujourd'hui au Groenland... Le territoire est autonome du Danemark et lié à l'Union européenne par un statut spécial, mais géographiquement il fait partie de l'Amérique du Nord. Et il intéresse le président américain… « Nous l'aurons d'une manière ou d'une autre », a même déclaré Donald Trump, n'excluant pas la force. Ses minerais, sa position stratégique, ce carrefour des routes de l'Arctique font rêver la Maison Blanche.Mais loin des projecteurs et des tensions géopolitiques de premier plan, la grande richesse du Groenland, en réalité, c'est la pêche.Dans le contexte de la conférence internationale sur les océans qui se tient en France, nous plongeons dans un secteur qui fait vivre la majeure partie de cette gigantesque île du grand Nord.«La pêche, quel avenir pour la mer nourricière du Groenland», un Grand reportage de Justine Fontaine, avec la collaboration de Patrick Abrahamsen. EN IMAGES

Les interviews d'Inter
Face au changement climatique, Matthieu Juncker veut "inviter à s'émerveiller" et "donner envie de s'engager"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 5:55


durée : 00:05:55 - L'invité de 6h20 - Le biologiste marin Matthieu Juncker était l'invité de France Inter ce mardi, à l'occasion de la Journée spéciale "L'océan peut-il nous sauver ?". Il a vécu près de huit mois sur un atoll isolé de l'archipel des Tuamotu, en Polynésie Française.

Grand reportage
Face à la montée des eaux, la nature peut nous rendre service

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 19:30


L'océan est menacé. La semaine prochaine, se tiendra à Nice, le sommet de l'ONU, consacré aux mers et aux océans. Dès aujourd'hui, se retrouvent sur cette côte méditerranéenne française : société civile et experts. Durant cette quinzaine, nous vous proposons 4 Grands reportages sur ce qui fait le bleu de notre planète. La mer y monte, de plus en plus vite, et partout. D'ici la fin du siècle, les scientifiques estiment que le niveau des mers pourrait augmenter d'1 mètre à cause du réchauffement climatique. 11% de la population et 14% du PIB mondial pourraient ainsi prendre l'eau. Des  centaines de km de digues et de barrières ont été construites.Mais pour faire barrage, d'autres territoires optent plutôt pour des solutions plus naturelles. Exemple en France.«Face à la montée des eaux, la nature peut nous rendre service», un Grand reportage de Jeanne Richard.

C'est dans ta nature
Pourquoi l'arabica est le café le plus bu (et pourquoi ça ne durera peut-être pas)

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Jun 1, 2025 3:12


Une étude génétique révèle les secrets des origines et du goût du café le plus consommé dans le monde, apparu il y a 600 000 ans en Afrique de l'Est, et désormais vulnérable au réchauffement climatique. (Rediffusion) Des dizaines d'espèces de café poussent sur la planète, mais seules deux finissent dans vos tasses : le robusta et surtout l'arabica, qui représente 60% de la production mondiale de café, parce qu'il est le meilleur. Le robusta est le père de l'arabica, né en Éthiopie il y a 600 000 ans, comme vient de le préciser une étude génétique internationale menée par une soixantaine de scientifiques et publiée en avril 2024.« Le robusta s'est hybridé avec une autre espèce d'Afrique de l'Est, l'eugenoides, pour former l'arabica, détaille Valérie Poncet, chercheuse à l'Institut de recherche pour le développement (IRD, à Montpellier), qui a participé à cette étude. Il s'agit d'une hybridation spontanée. Certains pensent que c'est un événement unique, ce qui est encore à discuter. »Faible diversité génétiqueGrâce à l'étude du génome de l'arabica et de ses deux espèces parentales, on sait aussi pourquoi Coffea arabica a un tel succès. « C'est l'une des questions qu'on s'est posée, relève Valérie Poncet : comment l'arabica, issu du robusta, un café plus amer, a un goût aussi fin et équilibré ? En réalité, aucun des deux sous-génomes hérités de ses parents ne domine l'autre. »L'arabica est né par hasard il y a 600 000 ans, et c'est assez peu à l'échelle du vivant, ce qui explique la faible diversité génétique d'une plante qui doit son nom à la péninsule arabique – c'est au Yémen que l'Homme a lancé sa diffusion, sa mondialisation. « On dit par exemple qu'une seule plante a été introduite en Haïti, avant d'être ensuite cultivée en Amérique du Sud. Ce qui fait qu'on a très peu de diversité génétique, donc finalement très peu de potentiel de résistance aux maladies, également très peu de potentiel adaptatif vis-à-vis du changement climatique », souligne la généticienne Valérie Poncet.Un café qui aime le froidLe réchauffement climatique menace l'arabica, une plante qui apprécie les nuits fraîches. « L'arabica est originaire des hauts plateaux d'Éthiopie, à une forte altitude, alors que le robusta est originaire essentiellement d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale, à des altitudes très basses, précise Romain Guyot, également chercheur à l'IRD et co-auteur de l'étude. L'arabica a besoin de températures plus faibles pendant la nuit, et s'il y a un degré de plus durant la nuit, on va perdre jusqu'à 200 kilos de café marchand à l'hectare, ce qui est énorme, notamment pour les petits producteurs. »Mais ce qui est énorme également, c'est le coût environnemental du café, établi par le WWF, le Fond mondial pour la nature : 140 litres d'eau pour une simple tasse !

Reportage Afrique
Centrafrique: les déchets biodégradables, une nouvelle source d'énergie peu coûteuse et moins polluante

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later May 31, 2025 2:23


À Bangui, l'association Dynamique Dominicaine pour l'environnement et le développement durable (DDEDD) utilise des déchets biodégradables pour produire du charbon écologique made in Centrafrique. Une source d'énergie permettant de réduire le phénomène de déforestation et du changement climatique. Reportage dans cette entreprise implantée dans la commune de Bégoua au nord de Bangui. De notre correspondant à Bangui,

Les matins
Observer le changement climatique dans les océans grâce aux satellites du programme européen Copernicus

Les matins

Play Episode Listen Later May 27, 2025 4:44


durée : 00:04:44 - Le Reportage de la rédaction - Les satellites du programme européen d'observation de la Terre Copernicus permettent aux scientifiques d'analyser les effets du réchauffement climatique. Notamment dans les océans. Reportage à Cannes pour comprendre le fonctionnement de ces outils de mesure avant leur envoi dans l'espace.

Le Reportage de la rédaction
Observer le changement climatique dans les océans grâce aux satellites du programme européen Copernicus

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later May 27, 2025 4:44


durée : 00:04:44 - Le Reportage de la rédaction - Les satellites du programme européen d'observation de la Terre Copernicus permettent aux scientifiques d'analyser les effets du réchauffement climatique. Notamment dans les océans. Reportage à Cannes pour comprendre le fonctionnement de ces outils de mesure avant leur envoi dans l'espace.

Au cœur de l'histoire
Le changement climatique a-t-il entraîné la chute de Rome ?

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later May 24, 2025 13:49


La chute de l'Empire romain, le plus grand Empire de l'Antiquité, est un sujet qui, depuis des siècles, ne cesse d'intéresser. Nombre de facteurs ont été invoqués pour expliquer son déclin puis son effondrement, des invasions barbares, aux difficultés politiques. A-t-on, toutefois, négligé un facteur capital, le facteur climatique ? C'est la thèse que propose l'historien américain Kyle Harper, professeur d'histoire antique à l'université d'Oklahoma, invité de Virginie Girod depuis les États-Unis. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C'est pas du vent
Maroc : les acteurs du changement

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later May 23, 2025 48:29


Nous sommes au Maroc cette semaine. Ce pays de 37 millions d'habitants est confronté depuis 7 ans à la pire sécheresse de son histoire. Selon le ministère de l'Eau et de l'Équipement, le déficit pluviométrique est de 70% par rapport à la moyenne des 30 dernières années. Avec le changement climatique, les perspectives sont inquiétantes pour ce pays qui est la 5ème puissance économique du continent africain. Mais, à l'occasion de la Semaine de la synergie verte organisée à Rabat, nous avons rencontré de nombreux acteurs mobilisés pour affronter ce défi immense : bâtir un futur désirable dans un pays aride. Cet événement est organisé par le PAGE, le partenariat des Nations unies pour une action en faveur de l'économie verte. C'est un programme intéressant qui fédère 22 pays. Le Burkina Faso, le Sénégal, le Rwanda, l'Afrique du Sud, le Ghana, l'île Maurice et donc le Maroc en font partie. L'objectif est de comprendre comment projeter son économie en tenant compte des risques environnementaux comme la raréfaction des ressources, les pollutions et le changement climatique. Les initiatives marocaines sont inspirantes...Émission enregistrée dans le cadre du forum de l'économie verte qui s'est tenu à Rabat au Maroc les 19 et 20 mai.avec Moulay Driss Hasnaoui, chargé de mission à la direction générale de l'hydraulique au ministère marocain de l'équipement et de l'eauBrahim Jaafar travaille avec plusieurs organismes étatiques marocains pour tenter de préserver les oasisMoha Haddouch, écologue, il a travaillé sur un projet d'intégration de la biodiversité dans les systèmes agro-alimentaires dans la région Souss-Massa dans le centre du paysAbderrahim Ksiri, président de l'Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre du MarocNadir Sinaceur, président association Zero Waste SkhiratMeriem Houzir présidente de l'Initiative climat Afrique francophone PAGE, le partenariat des Nations unies pour une action en faveur de l'économie verte. 

Débat du jour
La bataille contre le réchauffement climatique est-elle en passe d'être perdue ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later May 15, 2025 29:30


En quelques semaines, le président Donald Trump a fait sortir les États-Unis de l'accord de Paris de 2015 sur le climat, mis fin au Green New Deal, multiplié les coupes budgétaires dans la recherche, entravé l'action de nombreuses agences fédérales dédiées à l'environnement… Un recul majeur pour la lutte contre le changement climatique, alors même que les États-Unis sont le deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre du monde, derrière la Chine. Est-ce possible de sauver la planète sans Washington ? N'était-on déjà pas en retard ? Comment remobiliser les autres acteurs ? Pour en débattre :- Sébastien Treyer, directeur général de l'Institut du Développement durable et des Relations internationales (IDDRI) et président du Comité scientifique et technique du Fonds français pour l'environnement mondial (FFME)- Simon Rozé, chef du service environnement-climat de RFI- Christophe Clergeau, eurodéputé du groupe des Socialistes et démocrates du Parlement européen, membre de la Commission de l'environnement, du climat et de la sécurité alimentaire et de la Commission de la santé publique.

Débat du jour
La bataille contre le réchauffement climatique est-elle en passe d'être perdue ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later May 15, 2025 29:30


En quelques semaines, le président Donald Trump a fait sortir les États-Unis de l'accord de Paris de 2015 sur le climat, mis fin au Green New Deal, multiplié les coupes budgétaires dans la recherche, entravé l'action de nombreuses agences fédérales dédiées à l'environnement… Un recul majeur pour la lutte contre le changement climatique, alors même que les États-Unis sont le deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre du monde, derrière la Chine. Est-ce possible de sauver la planète sans Washington ? N'était-on déjà pas en retard ? Comment remobiliser les autres acteurs ? Pour en débattre :- Sébastien Treyer, directeur général de l'Institut du Développement durable et des Relations internationales (IDDRI) et président du Comité scientifique et technique du Fonds français pour l'environnement mondial (FFME)- Simon Rozé, chef du service environnement-climat de RFI- Christophe Clergeau, eurodéputé du groupe des Socialistes et démocrates du Parlement européen, membre de la Commission de l'environnement, du climat et de la sécurité alimentaire et de la Commission de la santé publique.

RTL Matin
TOUT SAVOIR SUR - ENVIRONNEMENT - Manger local est-il la solution face au changement climatique ?

RTL Matin

Play Episode Listen Later May 14, 2025 14:31


REDIFF - Dans cet épisode de "Tout savoir sur", Virginie Garin, journaliste à RTL, a cherché à savoir si la solution du "manger local" contribue à la lutte contre le réchauffement climatique. Alors, faut-il bannir de son alimentation tout ce qui est importé ? Réponse avec l'économiste Bruno Parmentier, Xavier Terlet, le conseiller du cabinet Protéines-XTC et Daniel Sauvaitre, président de l'Association Nationale Pommes Poires. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal RTL
TOUT SAVOIR SUR - ENVIRONNEMENT - Manger local est-il la solution face au changement climatique ?

Le journal RTL

Play Episode Listen Later May 14, 2025 14:31


REDIFF - Dans cet épisode de "Tout savoir sur", Virginie Garin, journaliste à RTL, a cherché à savoir si la solution du "manger local" contribue à la lutte contre le réchauffement climatique. Alors, faut-il bannir de son alimentation tout ce qui est importé ? Réponse avec l'économiste Bruno Parmentier, Xavier Terlet, le conseiller du cabinet Protéines-XTC et Daniel Sauvaitre, président de l'Association Nationale Pommes Poires. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Focus
ENVIRONNEMENT - Manger local est-il la solution face au changement climatique ?

Focus

Play Episode Listen Later May 14, 2025 14:31


REDIFF - Dans cet épisode de "Tout savoir sur", Virginie Garin, journaliste à RTL, a cherché à savoir si la solution du "manger local" contribue à la lutte contre le réchauffement climatique. Alors, faut-il bannir de son alimentation tout ce qui est importé ? Réponse avec l'économiste Bruno Parmentier, Xavier Terlet, le conseiller du cabinet Protéines-XTC et Daniel Sauvaitre, président de l'Association Nationale Pommes Poires. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Soir
TOUT SAVOIR SUR - ENVIRONNEMENT - Manger local est-il la solution face au changement climatique ?

RTL Soir

Play Episode Listen Later May 14, 2025 14:31


REDIFF - Dans cet épisode de "Tout savoir sur", Virginie Garin, journaliste à RTL, a cherché à savoir si la solution du "manger local" contribue à la lutte contre le réchauffement climatique. Alors, faut-il bannir de son alimentation tout ce qui est importé ? Réponse avec l'économiste Bruno Parmentier, Xavier Terlet, le conseiller du cabinet Protéines-XTC et Daniel Sauvaitre, président de l'Association Nationale Pommes Poires. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

TIME TO SHIFT
#49 Les climatosceptiques en France: comprendre le phénomène pour agir

TIME TO SHIFT

Play Episode Listen Later May 9, 2025 21:53


Faire confiance ou douter? Question qu'on se pose face à un marchand de tapis, un discours politique, ou, plus grave, dans la vie de couple... Et cette question, nombreux sont les français qui se la posent concernant le discours dominant sur le réchauffement climatique actuel. Qui sont-ils? Que pensent-ils vraiment? Pour le savoir, faîtes confiance à Time to Shift... ou plutôt à Amélie Deloffre, de l'association Parlons Climat, spécialisée sur les questions d'opinion.Pour consulter l'étude de Parlons Climat, c'est ici:https://www.parlonsclimat.org/etude-climatosceptiquesHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C'est pas du vent
Débat singulier : la transition écologique, où en sommes-nous ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later May 8, 2025 48:30


En ces temps troubles, il est essentiel de se rassembler pour s'informer et échanger, notamment sur la transition écologique qui semble être entravée par un grand renoncement depuis le retour de la guerre en Europe et la prise de fonction de Donald Trump. Pourtant, les conséquences du changement climatique et de la dégradation globale de notre environnement sont ressenties de plus en plus violemment par chacun d'entre nous partout sur la planète. C'était le 17 mars dernier au Théâtre des Abbesses à Paris. Plus d'une centaine de personnes sont venues assister à ce Débat singulier organisé par le Théâtre de la ville de Paris et l'université de la Sorbonne. Où en sommes-nous ? Qu'est-ce qui bloque ? Et quels sont les chemins à emprunter pour mettre réellement en mouvement les sociétés vers la transition écologique ? L'originalité de ces échanges est que non seulement vous allez entendre les points de vue d'éminents experts sur ces questions, mais ils seront ponctués par des textes lus par des comédiens accompagnés d'un musicien. Diffusion du débat singulier enregistré au Théâtre des Abbesses : Transition écologique, petits pas ou grande rupture avec : Xavier Desjardins, urbanisme et auteur de La révolution obligée (Allary Éditions, 2024)  David Djaïz, auteur de La révolution obligée (Allary Éditions, 2024)  Valérie Masson-Delmotte, directrice de recherche, CEA, responsable du Centre climat société, IPSL  Lecture de textes par Marie-France Alvarez et Valérie Dashwood, de la Troupe du Théâtre de la Ville. Accompagnement musical, Alexandre Choiselat. Rencontre organisée en partenariat avec Sorbonne Université et RFI.

ONU Info

L'océan a un rôle vital — mais encore méconnu — dans la régulation du climat : stockage de chaleur, absorption du CO₂, régulation des températures.Dans un entretien accordé à Alexandre Carette d'ONU Info Genève un mois avant la Conférence des Nations Unies sur l'océan à Nice, en France, Karina von Schuckmann, océanographe et experte du climat, estime que « l'océan est une véritable sentinelle du changement climatique ».« Le comprendre, c'est se donner les moyens d'agir », dit-elle, expliquant comment mieux articuler science, politiques publiques et engagement citoyen pour protéger ce bien commun de l'humanité.

Aujourd'hui l'économie
Australie: Anthony Albanese face à de nombreux défis économiques

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later May 6, 2025 3:20


Réélu avec une majorité renforcée à la tête du gouvernement australien, Anthony Albanese entame un second mandat sous le signe de la stabilité et de l'ambition. Porté par des indicateurs économiques rassurants, il se prépare à affronter les grands enjeux qui pourraient redéfinir l'avenir du pays. Décryptage. Quand c'est bien, il faut le dire. Car les perspectives économiques de l'Australie sont plutôt encourageantes. La croissance devrait atteindre 1,75 % en 2025, tandis que l'inflation est redescendue à 2,4 %, après avoir connu un pic à plus de 7 % en 2022. Cette maîtrise de l'inflation constitue une base essentielle pour Anthony Albanese, qui veut s'appuyer sur ces bons résultats pour financer ses réformes sociales et écologiques. Parmi les priorités du Premier ministre : la crise du logement. Le gouvernement a déjà lancé un fonds de 10 milliards de dollars pour construire 30 000 logements abordables et a élargi le programme « Help to Buy » pour faciliter l'accès à la propriété des primo-accédants. Mais ces politiques sociales ont un coût, et la gestion rigoureuse des finances publiques reste cruciale, alors que le déficit oscille entre 33 et 35 % du PIB. À lire aussiLégislatives en Australie: Anthony Albanese savoure sa victoire et promet un gouvernement «discipliné»Une transition énergétique ambitieuse Grand exportateur de charbon et de gaz, mais aussi l'un des plus gros pollueurs par habitant au monde, l'Australie veut opérer un virage vers les énergies renouvelables. Albanese vise une réduction de 43 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement prévoit des investissements massifs, des subventions, la création de milliers d'emplois verts et un accompagnement des collectivités et des entreprises dans cette transformation. Un modèle économique à rééquilibrer L'économie australienne reste encore très dépendante de ses exportations de matières premières, notamment vers la Chine. Le secteur du fer, qui représente environ 40 % de l'offre mondiale, en est un pilier. Mais la demande chinoise est en baisse pour la deuxième année consécutive, en partie à cause des tensions commerciales héritées de la présidence Trump. Les droits de douane américains sur les produits chinois pourraient à terme pénaliser les exportations australiennes, utilisées en amont de la chaîne de production chinoise. À lire aussiLégislatives en Australie: l'ombre de Donald Trump plane sur le voteFace à ces incertitudes, le gouvernement veut diversifier ses partenaires commerciaux, tout en menant des réformes structurelles pour assurer la souveraineté économique du pays. Le succès de ce second mandat dépendra donc de la capacité d'Albanese à conjuguer transition écologique, justice sociale et prudence budgétaire, sans compromettre la stabilité économique du pays. 

Reportage International
Colombie: l'état d'urgence décrété à Medellin après des inondations meurtrières

Reportage International

Play Episode Listen Later May 3, 2025 2:47


Inondations, pluies intenses et destruction de routes ou de maisons : c'est ce qui attend la Colombie jusqu'au mois de juin, d'après l'institut météorologique du pays. La saison des pluies, qui a débuté le mois dernier avec le phénomène de la Niña, a déjà causé de nombreux dégâts et a fait au moins deux morts dans la ville de Medellin, le 30 avril. Le maire de la ville a déclaré l'état d'urgence pour catastrophe naturelle et un appel aux dons a été lancé pour venir en aide aux sinistrés. De notre correspondante à Medellin,Le bruit de la pluie est devenu le quotidien des habitants de l'arrondissement San Antonio Desperado de Medellin. Chaque année, les précipitations sont de plus en plus fortes. En ce début de la saison hivernale, les conséquences sont déjà visibles. Alejandro Castagno est agriculteur de père en fils. Ce quadragénaire est natif de San Antonio Desperado et il a été témoin de plusieurs inondations, dont la dernière en date, au début du mois d'avril : « Les affluents de ruisseaux sont obstrués, bouchés à cause de l'abattage des arbres, donc de nombreux bassins se retrouvent avec des sortes de barrages qui bloquent l'eau. La matière végétale s'accumule et se déverse partout et inonde les maisons qui sont proches des ruisseaux. C'était le cas dans le district d'Astilleros. »Natalia Mesa, sa voisine, s'inquiète de la fissure qui traverse la route près de chez elle : « Regardez, quelqu'un a essayé de boucher le trou. Ici, on voit des débris et de la terre, mais comme les camions continuent de passer dessus, notamment les poids lourds, eh bien la fissure continue de se creuser. Le trou dans le sol est énorme, surtout qu'il se trouve sur une faille géologique. D'ailleurs, juste en face, avant, il y avait une très belle maison. La famille a dû être évacuée et la maison détruite. »Risque de précipitations supérieures à la normalePour prévenir ces phénomènes, les pompiers de Medellin sont en train de cartographier le secteur.  À l'aide d'un drone, deux pompiers scannent la montagne pour détecter les éventuelles fissures ou mouvements de plaques tectoniques d'une des zones inondées, il y a quelques jours. « Dans ce type de cas, il est avant tout question de glissements de terrain. C'est parce que ce sous-sol est devenu une sorte de nappe phréatique. Il pleut tellement que le terrain ne parvient plus absorber l'eau. Du coup, l'eau commence à se déplacer vers le bas de la montagne, à travers ces chemins sur le côté.  Le cours d'eau augmente, ça peut se transformer en un barrage et finir par déborder. Avec les débris et blocs de rochers, ça se transforme en coulées de boue », explique le capitaine Juan Guillermo Usma, sous-commandant du corps des pompiers de Medellin.Pour faire face à ces phénomènes climatiques dits du Niño et de la Niña, les autorités utilisent un système d'alerte, « le Siata ». « Nous avons une surveillance en temps réel via le satellite, mais même si cela aide, il est parfois difficile d'avoir des prévisions précises, notamment concernant la quantité de précipitations attendues, admet Carlos Quintero, directeur du département de gestion des risques et des catastrophes de Medellin. Le sujet des catastrophes naturelles est un sujet ambigu, complexe. Tout ce que nous pouvons établir, ce sont des scénarios de risque d'origine naturelle. »D'après l'Institut de météorologie colombien (Ideam), la saison de fortes pluies en Colombie s'étendra jusqu'à la fin juin. Dans son rapport, l'organisme prévoit des précipitations supérieures de 20 à 50% à la normale au cours de mai.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Le Groenland est riche en ressources mais il n'est pas à vendre !

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later May 3, 2025 58:03


Du Groenland au Gabon en passant par le Royaume-Uni, c'est un nouveau voyage sur la planète économie que nous vous proposons, dans des pays qui chacun à leur manière tentent d'assurer leur souveraineté tout en cherchant à attirer les investisseurs. Découvrez nos reportages et nos interviews exclusives.

Culture G
Le changement climatique est-il vraiment d'origine humaine ?

Culture G

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 15:04


Plusieurs personnes arguent que le changement climatique est un processus naturel, cyclique et qui survient depuis des millénaires sur Terre. Rien à voir avec les émissions de gaz à effet de serre ! Alors, le réchauffement climatique : origine naturelle ou artificielle ? Un peu des deux en fait... On vous explique tout, bonne écoute

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 20 avril 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 48:30


Le supplément du dimanche de ce 20 avril 2025 sous le signe des atteintes à la planète. Comment réduire la pollution plastique dans les océans ? Aussi, direction le Mexique pour comprendre les rouages du commerce lucratif des avocats, dont la culture intensive détruit les forêts et attire l'avarice des groupes criminels. Le Mexique est de loin le premier producteur mondial d'avocats. Chaque année, il envoie la moitié de ses fruits à l'étranger, tant la demande internationale est immense. Principalement les États-Unis, voisin à l'appétit insatiable qui en achète l'équivalent de 3 milliards de dollars. Il s'agit d'un commerce lucratif, mais ses conséquences sont dévastatrices. La culture intensive de l'avocat détruit les forêts et attire l'avarice des groupes criminels. (Rediffusion du 02/10/2024)L'État du Michoacan, situé à l'ouest du plateau central mexicain, concentre la majorité de la production. Là-bas, le secteur contrôle tout et impose ses lois et sème la terreur en toute impunité. « La face cachée de la culture d'avocats au Mexique », un Grand reportage de Gwendolina Duval.Le Plastic Odyssey est un bateau-laboratoire de 39 mètres, il arpente les mers du monde en quête de solutions pour réduire la pollution plastique. À son bord, des machines pour transformer le plastique en matériaux de construction ou en mobilier. À l'occasion d'une longue escale en Polynésie française, le navire s'est particulièrement intéressé à la perliculture. Cette activité représente la 2ᵉ économie du territoire après le tourisme et devant la pêche (source : Direction des ressources marines). Une activité juteuse qui ne produit pas seulement des perles, mais aussi de nombreux plastiques…« Colliers de perles, l'océan en paie également le prix », un grand Reportage de Margaux Bédé et Quentin Pommier. 

Curieux de sciences
Comment les chameaux résistent-ils à la chaleur dans le désert ?

Curieux de sciences

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 10:23


Dans les déserts chauds, le chameau peut résister 5 à 6 jours sans boire une seule goutte d'eau. Au fil de l'évolution, son corps s'est adapté aux températures extrêmes : ses grandes pattes, ses poils clairs, les réserves de graisse dans ses bosses lui permettent de supporter ce milieu désertique. Il a aussi adopté des comportements qui l'aident à endurer  la chaleur : ses pas lents, sa façon de boire et même… de faire pipi. Mais d'autres animaux vivent aussi dans des endroits extrêmement chauds ou froids. Et leurs modes de survie sont aussi très surprenants !  Grâce et les Petits Curieux de sciences – Edgar, Marceau, Nacer, Inès et Dyron – ont rencontré le chercheur Jérémy Terrien, écophysiologiste au Muséum national d'histoire naturelle. “Curieux de sciences” est une aventure sonore qui entraîne les enfants dans l'univers fascinant de la science. Elle dévoile la rigueur et les surprises qui accompagnent les découvertes scientifiques, tout en stimulant l'imaginaire et la curiosité.  Crédits : Ce podcast est coproduit par le magazine Images Doc (Bayard Jeunesse) et le Muséum national d'Histoire naturelle. Direction éditoriale : Bertrand Fichou. Comité scientifique du Muséum : Ronan Allain, Line Le Gall, Jean-Jacques Bahain. Chercheur invité : Jérémy Terrien. Directeur de production : Julien Moch. Journaliste et hoste : Grâce Leplat. Comédiens : Julien Gueho, Lucille Boudonnat et Pauline Ziadé. Production exécutive : Billy the Cast. Réalisation : Benoît Laur. Musiques : Emmanuel Viau et Benoît Laur. Création visuelle : Camille Ferrari. Coordination Muséum : Claire Gonçalves. Productrice : Hélène Loiseau. Avec la complicité des élèves de CM2 de l'école Félix Faure, Paris 15e, année 2024-25Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 19 avril 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 48:30


Le supplément du samedi de ce 19 avril 2025 nous emmènera dans le nord du Chili, là où le ciel est exceptionnellement translucide, mais diverses pollutions menacent la bonne vue des télescopes. Nous verrons également en quoi les systèmes d'alertes sont devenus des véritables gages de prévention stratégiques face aux catastrophes naturelles. Cyclones, inondations, feux de forêts, glissements de terrains ou tremblements de terre et tsunami. Les catastrophes, souvent qualifiées de naturelles, sèment la mort et la destruction, chaque année, à travers le monde. Elles frappent particulièrement durement les plus vulnérables. Mais les drames humains entrainés par ces catastrophes ne sont pas si inéluctables : les systèmes d'alerte et les plans de mise en sécurité de la population peuvent sauver des vies.Pour aider les États à se préparer… un exercice de simulation grandeur nature d'un séisme suivi d'un tsunami est organisé chaque année dans la zone caraïbe. Cette année, 48 pays et près de 500 milles personnes ont été mobilisés sous l'égide des Nations unies.« Catastrophes naturelles : le monde en alerte », un Grand reportage de Jeanne Richard.  Le nord du Chili est devenu le maitre incontestable de l'astronomie mondiale. Les observatoires les plus puissants de la planète y sont construits, attirant les meilleurs astronomes, mais aussi, de très nombreux touristes. La ville de San Pedro de Atacama s'est ainsi transformée en capitale mondiale du tourisme astronomique, ou astrotourisme. Cela s'est fait rapidement : en une dizaine d'années. Mais rien ne garantit que le ciel le plus pur du monde ne le reste pour toujours...« L'observation des étoiles au Chili, sous la menace », c'est un grand reportage de Marion Bellal.

Grand reportage
Colliers de perles, l'océan en paie également le prix

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 19:29


Le Plastic Odyssey est un bateau-laboratoire de 39 mètres, il arpente les mers du monde en quête de solutions pour réduire la pollution plastique. À son bord, des machines pour transformer le plastique en matériaux de construction ou en mobilier.  À l'occasion d'une longue escale en Polynésie française, le navire s'est particulièrement intéressé à la perliculture. Cette activité représente la 2ᵉ économie du territoire après le tourisme et devant la pêche (source : Direction des ressources marines). Une activité juteuse qui ne produit pas seulement des perles, mais aussi de nombreux plastiques…« Colliers de perles, l'océan en paie également le prix », un grand Reportage de Margaux Bédé et Quentin Pommier.