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Pas cher, facile à produire et rapide à installer : malgré son intermittence, le solaire photovoltaïque est un atout précieux pour produire une énergie bas carbone. D'où cette question : quel est le potentiel du photovoltaïque ? Pour y répondre, nous recevons Daniel Suchet, enseignant en physique à l'École polytechnique, où il dirige le programme de formation sur l'énergie, et chercheur à l'Institut du Photovoltaïque d'Île de France..Interview réalisée par Maxime Thuillez à l'Académie du climatHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nathanaël Wallenhorst vient de publier « 2049, ce que le climat va faire de l'Europe » (Seuil). Le docteur en sciences de l'environnement et de l'éducation analyse le discours de Donald Trump à la tribune de l'ONU. Le président américain a mis en doute la réalité du réchauffement climatique, qui est pourtant évidente, explique le scientifiqueMention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:32 - L'info d'ici, ici Gascogne - Alors que le réchauffement climatique apparaît comme l'une des préoccupations principales des Français dans l'enquête lancée par ICI et l'institut de sondage Odoxa à quelques mois des élections municipales, ICI Gascogne analyse le rôle que joue la forêt sur le dérèglement climatique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:55 - Jean Sebastien Beck Journée ici changement climatique Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:46:03 - Bienvenue chez vous : à la Une Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Pour Donald Trump, le changement climatique est “une grande arnaque”. Dans son discours devant les Nations Unies ce mardi 23 septembre, le président américain s'est livré à une attaque en règle contre l'écologie. Pourquoi Trump torpille-t-il la lutte contre le changement climatique ? On pose la question à François Pitrel, journaliste environnement et climat à BFMTV.
Le changement climatique a des effets visibles sur nos paysages. Derrière les chiffres et les rapports scientifiques, ce sont des territoires, des écosystèmes et des vies humaines qui sont bouleversés. C'est le cas notamment de la région du lac Tchad. Situé à la frontière entre le Niger, le Nigeria, le Cameroun et le Tchad, ce bassin hydrographique était l'une des plus grandes réserves d'eau douce du continent. Après avoir rétréci à une vitesse alarmante pendant plusieurs décennies, désormais, sous l'effet du changement climatique : il s'agrandit ! Au gré des pluies, le lac se métamorphose… Cela peut sembler une bonne nouvelle pour les ressources en eau de la région, mais c'est un véritable bouleversement pour les populations qui dépendent de l'agriculture et de la pêche pour leur survie quotidiennement menacée par les attaques de Boko Haram. Un reportage de Carol Valade, envoyé spécial pour RFI. Carol a rendez-vous sur les rives du lac, côté tchadien à Kisra avec Mahamat Mbomi. Mahamat est chauffeur pour le Comité International de la Croix-Rouge. Avec ses économies, il s'est lancé dans l'agriculture, mais tout ne s'est pas passé comme prévu... Avec les éclairages de Florence Sylvestre, directrice de recherches à l'IRD, l'Institut de la recherche pour le développement, professeur associé à l'Université de N'Djamena, qui étudie le climat et les ressources en eau du Sahel.
Le changement climatique a des effets visibles sur nos paysages. Derrière les chiffres et les rapports scientifiques, ce sont des territoires, des écosystèmes et des vies humaines qui sont bouleversés. C'est le cas notamment de la région du lac Tchad. Situé à la frontière entre le Niger, le Nigeria, le Cameroun et le Tchad, ce bassin hydrographique était l'une des plus grandes réserves d'eau douce du continent. Après avoir rétréci à une vitesse alarmante pendant plusieurs décennies, désormais, sous l'effet du changement climatique : il s'agrandit ! Au gré des pluies, le lac se métamorphose… Cela peut sembler une bonne nouvelle pour les ressources en eau de la région, mais c'est un véritable bouleversement pour les populations qui dépendent de l'agriculture et de la pêche pour leur survie quotidiennement menacée par les attaques de Boko Haram. Un reportage de Carol Valade, envoyé spécial pour RFI. Carol a rendez-vous sur les rives du lac, côté tchadien à Kisra avec Mahamat Mbomi. Mahamat est chauffeur pour le Comité International de la Croix-Rouge. Avec ses économies, il s'est lancé dans l'agriculture, mais tout ne s'est pas passé comme prévu... Avec les éclairages de Florence Sylvestre, directrice de recherches à l'IRD, l'Institut de la recherche pour le développement, professeur associé à l'Université de N'Djamena, qui étudie le climat et les ressources en eau du Sahel.
durée : 00:03:01 - Changement climatique : on a testé pour vous une expérience immersive qui nous projette à l'été 2050 sous 50 degrés Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:17 - L'invité d'ici Matin - L'AOP Picodon bénéficie du plan "Agriculture climat Méditerranée", qui va lui permettre de financer son adaptation au changement climatique. Le vice-président de l'appellation, Olivier Moyersoen, était l'invité d'ICI Drôme Ardèche ce mardi matin. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Episode 50 : Cet épisode vient clôturer la série sur les banques vertes avec un exemple de projet dans lequel peuvent investir les banques vertes pour contribuer à changer nos modes de production.Voici un projet qui consiste à former une partie de la relève agricole, les personnes Non Issues du Milieu Agricole (NIMA). L'idée de Cultive, un acteur engagé pour une agriculture plus durable, est de former la relève au maraîchage bio pour assurer une pérennité des exploitations maraîchères et ouvrir les portes d'un monde trop souvent fermé aux non-issus du milieu agricole.
Le changement climatique a un effet indéniable sur l'environnement et son impact sur la santé des populations et plus largement sur le système sanitaire est aussi une réalité et il en est question dans ce magazine.En seconde partie d'émission nous irons au Cameroun pour parler de l'hépatite B.
Aujourd'hui nous réalisons un podcast en partenariat avec l'observatoire Defense et climat et son podcast sur le Front climatique. Pour anticiper les conflits de demain, dans un monde en proie au chaos climatique, l'Armée a créé l'initiative Red Team Defense, un programme réunissant des auteurs de science fiction, des scientifiques et des militaires avec pour objectif d'imaginer les menaces pouvant mettre en danger la France et ses intérêts à horizon 2030 - 2060.Pour échanger autour de cette initiative unique, nous avons le plaisir d'interviewer, aux côtés de Julia Tasse co-directrice de l'Observatoire Défense et climat, des membres de la Red-Team Defense. Virginie Tournay est autrice de science-fiction et professeur de science politique au CNRS et à Science po, et le lieutenant-colnel Jean-Baptiste Colas, est ingénieur centralien de formation, conseiller au cabinet du Délégué général pour l'Armement, et coordinateur du projet Red-team Defense devenu le programme Radar.Podcast réalisé par Julia Tasse et Maxime ThuillezHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:38 - Carnets de campagne - par : Dorothée Barba - Des initiatives dans le Pas-de-Calais au programme des Carnets du jour : un organisme qui s'appuie sur la création artistique pour penser l'adaptation au changement climatique, puis un ornithologue qui expose ses photos d'oiseaux. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le roman est un récit puissant pour sensibiliser aux enjeux écologiques et à l'urgence climatique. Daouda Ba, Marion Lagardère, Nathan Devers et Jean-Pierre Goux l'ont bien compris. Leurs livres font partie de cette rentrée littéraire et ils sont nos invités. « Le roman est une machine inventée par l'homme pour l'appréhension du réel dans sa complexité », aimait dire le romancier et poète Louis Aragon. Or, l'urgence climatique et la crise écologique auxquelles nous sommes confrontés sont en effet bien complexes à appréhender. Il y a, bien sûr, toutes les approches en-ique : les rapports scientifiques, les analyses sociologiques, philosophiques ou économiques… Mais pour convaincre et inciter à l'action ou au moins susciter une réaction, il faut parvenir à toucher le cœur et l'imaginaire, et cela seule la fiction peut le faire. Car «l'espèce humaine est fabulatrice», comme le décrit si bien Nancy Huston. Nous aimons que l'on nous raconte des histoires. Et la très bonne nouvelle, c'est qu'il y a de plus en plus d'écrivains qui s'emparent de ces questions... Avec - Nathan Devers pour son roman Surchauffe (Albin Michel) - Marion Lagardère pour son ouvrage La nuit des temps futurs (Librinova) - Jean-Pierre Goux, spécialiste en transition écologique pour son roman Révolution Bleue, la clé des songes (Eyrolles Éditions) - Daouda Ba en direct de Dakar pour son livre Les rêves brisés (L'Harmattan). Musiques diffusées dans l'émission The Beatles - Paperback writer Albin de la Simone - J'aime lire.
Le roman est un récit puissant pour sensibiliser aux enjeux écologiques et à l'urgence climatique. Daouda Ba, Marion Lagardère, Nathan Devers et Jean-Pierre Goux l'ont bien compris. Leurs livres font partie de cette rentrée littéraire et ils sont nos invités. « Le roman est une machine inventée par l'homme pour l'appréhension du réel dans sa complexité », aimait dire le romancier et poète Louis Aragon. Or, l'urgence climatique et la crise écologique auxquelles nous sommes confrontés sont en effet bien complexes à appréhender. Il y a, bien sûr, toutes les approches en-ique : les rapports scientifiques, les analyses sociologiques, philosophiques ou économiques… Mais pour convaincre et inciter à l'action ou au moins susciter une réaction, il faut parvenir à toucher le cœur et l'imaginaire, et cela seule la fiction peut le faire. Car «l'espèce humaine est fabulatrice», comme le décrit si bien Nancy Huston. Nous aimons que l'on nous raconte des histoires. Et la très bonne nouvelle, c'est qu'il y a de plus en plus d'écrivains qui s'emparent de ces questions... Avec - Nathan Devers pour son roman Surchauffe (Albin Michel) - Marion Lagardère pour son ouvrage La nuit des temps futurs (Librinova) - Jean-Pierre Goux, spécialiste en transition écologique pour son roman Révolution Bleue, la clé des songes (Eyrolles Éditions) - Daouda Ba en direct de Dakar pour son livre Les rêves brisés (L'Harmattan). Musiques diffusées dans l'émission The Beatles - Paperback writer Albin de la Simone - J'aime lire.
Ouuuh, que d'émotion ! Aujourd'hui, c'est le dernier épisode de la saison 1 d'ondine. Quand j'ai commencé le podcast, il y avait une chose qui me tenait à coeur : comprendre les liens entre notre assiette et l'océan et vous embarquer dans l'aventure pour vous partager toutes mes découvertes. Chaque épisode m'a permis d'y voir un peu plus clair grâce aux discussions que j'ai eues avec des femmes et des hommes qui oeuvrent au quotidien pour une alimentation plus soutenable. Et maintenant, j'espère que vous y voyez un peu plus clair aussi. Ce que je retiens est simple, il y a une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, c'est que notre alimentation détruit l'océan. Et la bonne, c'est que notre alimentation peut aussi participer à sauver l'océan. Alors il est urgent de faire évoluer le contenu de notre assiette. Pour clôturer la saison 1 d'ondine, j'avais envie de rester sur cette bonne nouvelle. Et d'aller encore plus loin : notre alimentation peut participer à sauver l'océan, et à nous sauver nous-mêmes ! Bonne écoute
Episode 49 : Changer de banque, cela peut paraître compliqué. Mais passer à une banque récente, même si elle est verte et investit dans la transition écologique, cela suscite des questions et des freins !Cet entretien téléphonique entre Delphine Feautrier de la néobanque helios, et Delphine Raymond, hôte du podcast L'autruche et le colibri, a pour objectif de lever ces freins.
Aujourd'hui, comme chaque premier jeudi du mois, vous aurez désormais le plaisir de pouvoir écouter Le Petit Atlas. C'est une chronique imaginée par le cosmographe Maxime Blondeau. Maxime est professeur dans des écoles prestigieuses et très suivi sur les réseaux. Son travail part du constat que les cartes et les planisphères ne suffisent pas à éveiller notre conscience sur la richesse historique, géologique, culturelle et naturelle des territoires dans lesquels nous vivons. Or, nous ne protégeons bien que ce que nous connaissons et que nous aimons. C'est sur ce terrain que nous nous sommes rencontrés. À la fin de cette émission, Maxime vous racontera Gibraltar, un territoire et delta entre l'Europe et l'Afrique, la Méditerranée et l'Atlantique, un véritable voyage dans l'espace et dans le temps… Mais avant ce moment que vous attendez tous, nous vous proposons de nous intéresser à un phénomène qui a ravagé 1 million d'hectares en Europe cet été et qui menace de larges parties du monde : les méga-feux. À lire aussiCinq questions sur les méga-feux Avec : La philosophe Joëlle Zask Christelle Hely (directrice d'études à l'EPHE-ISEM), elle mène des études sur les incendies et la dynamique des écosystèmes passés et actuels face aux changements globaux pour l'ouvrage Feux de végétation : comprendre leur diversité et leur évolution, paru aux Éditions Quae. Eric Rigolot, ingénieur de recherche au sein de l'équipe physique et écologie du feu (Inrae) Et diffusion en fin d'émission du premier épisode du Petit Atlas de Maxime Blondeau : le détroit de Gibraltar (nouvelle chronique mensuelle). Musiques diffusées dans l'émission Diamond Platnumz – Katam (Playlist RFI - Tanzanie) The Cure – A Forest
Pour la rentrée scolaire, Time to Shift vous présente de nouveaux camarades de la transition. Ce sont de valeureux concurrents podcasters, malicieusement nommés "Je t'offre un rail", financés par la SNCF pour faire la promotion du transport bas carbone. Nous vous proposons de découvrir un de leurs épisodes choisi pour sa qualité digne du Shift. Vous y entendrez Aurélien Bigo, chercheur sur la transition énergétique des transports. Alors bonne découverte! Et pour en écouter d'autres: https://podcast.ausha.co/je-toffre-un-rail Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si on avait des doutes sur le sujet, nos banques investissent massivement dans les industries polluantes et surtout dans les énergies fossiles. C'est notre argent qu'elles utilisent pour financer ces projets. Son argent peut être utilisé de façon responsable et ainsi permettre de financer la transition écologique !Pour réduire l'empreinte écologique de votre argent, suivez le guide !
Pesticides, médicaments, microplastiques : l'eau courante est de plus en plus polluée. D'où cette question : faut-il encore boire l'eau du robinet ? Pour y répondre, nous recevons Fabrice Nicolino, journaliste spécialisé sur les questions écologiques, et auteur de “C'est l'eau qu'on assassine”, aux éditions Les liens qui libèrent.Interview réalisée par Maxime Thuillez, à l'académie du climatHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A Strasbourg 28 °C en décembre, de la neige à Marseille par 7 °C, un pictogramme « grand soleil » malgré des averses prévues… Les exemples se comptent par dizaines. Au cours de l'année 2024, l'application et le site de Météo-France ont affiché des erreurs, voire des aberrations à répétition.En cause : Alpha, une base de données automatisée qui produit les prévisions météorologiques destinées au grand public. Lancé en novembre 2023, ce nouvel outil était censé faire le travail d'une cinquantaine de prévisionnistes, alors que Météo-France a connu une baisse de ses effectifs de 30 % entre 2008 et 2024.Cependant, les couacs à répétition ont entraîné une crise de confiance, dont l'institut commence à peine à sortir. Une crise d'autant plus commentée que les prévisions revêtent une importance cruciale à l'heure du changement climatique, qui voit se multiplier les événements météorologiques de plus en plus extrêmes.Dans ces conditions, pourquoi Météo-France a-t-il fait le choix de l'automatisation ? Près de deux ans après cette réforme, l'opérateur est-il à la hauteur de l'enjeu climatique qui s'annonce ? Réponses dans cet épisode de « L'Heure du Monde » avec Audrey Garric et Matthieu Goar, journalistes au service Planète du "Monde".Un épisode d'Adélaide Tenaglia. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Musique originale : Amandine Robillard. Réalisation : Quentin Tenaud.Cet épisode a été diffusé le 1er septembre 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end est entièrement consacré au changement climatique. En première partie, direction l'Allemagne, la capitale doit faire rapidement le nécessaire pour s'adapter aux effets du changement climatique. En deuxième partie, direction le Pérou, à Iquitos, où les riverains du fleuve Amazone subissent les dégâts du changement climatique (sécheresse, inondations). (Rediffusion) Berlin, ville éponge : sur la voie de l'adaptation au changement climatique Berlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d'autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d'habitants doit faire vite pour s'adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s'agit de permettre à la terre d'absorber l'eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse. Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes. Un Grand reportage de Stefanie Schüler qui s'entretient avec Jacques Allix. À Iquitos, au Pérou, le changement climatique bouleverse le quotidien des riverains de l'Amazone Cette année encore, l'Amazonie connaît l'une des pires sécheresses, les images satellites sont édifiantes : des fleuves à sec, des bateaux échoués... Au Pérou, dans la région d'Iquitos, tout tourne autour de l'Amazone. Le fleuve géant de l'Amérique du Sud. Les habitants du quartier de Belen et des communautés alentours n'ont plus de repères face à des cycles de sécheresse et d'inondation, totalement bouleversés. La pêche, l'agriculture, le transport, l'éducation, la santé, le logement… pas un secteur n'échappe à ces chamboulements, faute de plan d'adaptation des autorités, les habitants tentent de faire face au jour le jour. Un Grand reportage de Juliette Chaignon qui s'entretient avec Jacques Allix.
C'est la face cachée de la transition énergétique. Vous le savez... pour enrayer le réchauffement climatique, nous devons, n'en déplaise à Donald Trump, arrêter de brûler du charbon, du pétrole et du gaz. Actuellement, le secteur des transports est un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale. (Rediffusion du 24 janvier 2025) Ces émissions pourraient atteindre un pic cette année, selon le Conseil international des transports propres, grâce aux règlementations carbone et à l'essor des véhicules électriques. Mais cet essor a un prix : une ruée d'une ampleur inédite vers de nombreux métaux, dont le cobalt. Nous vous emmenons à la découverte de cette face cachée en RDC qui abrite les deux tiers des réserves mondiales de cobalt. Reportage de Samuel Turpin et éclairage de Anaïs Tobalagba, chercheuse au RAID et autrice du rapport Dans les coulisses de la transition énergétique : Regard critique sur l'impact des mines industrielles de cobalt en RDC.
Il y a vingt ans, l'ouragan Katrina touchait terre et s'apprêtait à ravager la Nouvelle-Orléans aux États-Unis, provoquant la mort de plus de 1 800 personnes et causant des dégâts considérables. Vingt ans après, qu'est-ce qui a changé dans la préparation aux catastrophes climatiques ? Les évènements extrêmes se multiplient, l'été l'a à nouveau démontré avec des canicules record et des incendies intenses. Les prochaines crises climatiques sont-elles inéluctables ? Quelles sont les priorités pour mieux y faire face ? Pour en débattre : François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l'Observatoire Hugo à l'université de Liège, professeur à HEC Paris et co-auteur du 6e rapport du Giec Maud Lelièvre, spécialiste des questions de transition écologique, auteure du livre Faire face à la canicule : adapter les villes aux enjeux climatiques (Éditions Desclée de Brouwer, mai 2024) et co-auteure du rapport L'habitat et le logement face aux défis sociaux, territoriaux et écologiques Jean-Pascal van Ypersele, climatologue, professeur à l'Université catholique de Louvain et ancien vice-président du Giec À lire aussiVingt ans après Katrina, Donald Trump rend les États-Unis «moins préparés qu'en 2005» aux ouragans
Il y a vingt ans, l'ouragan Katrina touchait terre et s'apprêtait à ravager la Nouvelle-Orléans aux États-Unis, provoquant la mort de plus de 1 800 personnes et causant des dégâts considérables. Vingt ans après, qu'est-ce qui a changé dans la préparation aux catastrophes climatiques ? Les évènements extrêmes se multiplient, l'été l'a à nouveau démontré avec des canicules record et des incendies intenses. Les prochaines crises climatiques sont-elles inéluctables ? Quelles sont les priorités pour mieux y faire face ? Pour en débattre : François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l'Observatoire Hugo à l'université de Liège, professeur à HEC Paris et co-auteur du 6e rapport du Giec Maud Lelièvre, spécialiste des questions de transition écologique, auteure du livre Faire face à la canicule : adapter les villes aux enjeux climatiques (Éditions Desclée de Brouwer, mai 2024) et co-auteure du rapport L'habitat et le logement face aux défis sociaux, territoriaux et écologiques Jean-Pascal van Ypersele, climatologue, professeur à l'Université catholique de Louvain et ancien vice-président du Giec À lire aussiVingt ans après Katrina, Donald Trump rend les États-Unis «moins préparés qu'en 2005» aux ouragans
Aujourd'hui, nous allons parler des forêts tropicales. Comme leur nom l'indique, elles sont situées de part et d'autre de l'Équateur, entre le Tropique du Cancer et le Tropique du Capricorne. Réparties entre l'Amazonie, le bassin du Congo et l'Asie du Sud-Est, elles représentent près de la moitié des forêts mondiales. (Rediffusion du 10 octobre 2024) Sèches ou humides en fonction du climat et du sol, elles ont comme point commun de ne connaître que rarement des températures inférieures à 20 degrés et de recevoir du fait de leur situation géographique une forte intensité lumineuse. Voilà pourquoi elles abritent une incroyable biodiversité : près de la moitié des espèces végétales et animales connues y vivent. 700 millions d'humains aussi y habitent et en dépendent. Alors est-ce possible de conserver et d'exploiter les forêts tropicales en même temps ? Avec : Plinio Sist, écologue des forêts tropicales, il dirige l'Unité de recherche Forêts & Sociétés qui regroupe 42 chercheurs du Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. Il vient de publier Exploiter durablement les forêts tropicales, aux éditions Quae Lucas Mazzei, ingénieur forestier et chercheur à l'Embrapa, la Société brésilienne de recherche agricole Bernard Mallet, chercheur émérite Cirad sur les forêts tropicales, au cours de sa carrière il a travaillé dans plusieurs pays africains du bassin du Congo
Berlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d'autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d'habitants doivent faire vite pour s'adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s'agit de permettre à la terre d'absorber l'eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse. (Rediffusion) Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes. « Berlin, ville éponge : sur la voie de l'adaptation au changement climatique », un Grand reportage de Stefanie Schüler.
Le dérèglement climatique et la montée des eaux, on prend cela très au sérieux dans le nord de l'Espagne et particulièrement dans la ville de Zarautz, en Cantabrie. La petite station balnéaire vit du tourisme et accueille chaque été 45 000 vacanciers. Mais la mer gagne du terrain. La plage de 2 km de long, la plus longue du Pays basque, est en danger. Les études prospectives parlent d'une perte de 30% du littoral d'ici 2050. (Rediffusion) Avec l'aide de l'Union européenne et de la région, Zarautz s'est donc lancé dans un vaste projet pilote pour se protéger... c'est le reportage de Diane Cambon. La culture pour faire face à la montée de l'AfD en Allemagne Le parti d'extrême droite AfD est désormais le principal parti d'opposition en Allemagne. Avec plus de 20% des voix lors des dernières législatives, il a tout simplement doublé son score depuis 2021. Ce n'est donc pas un hasard si la ville de Chemnitz, dans l'est du pays, bastion de l'AfD a été choisie en début d'année comme « capitale européenne de la culture ». Une ouverture pour tenter d'amener du dialogue dans une ville en tension. On se souvient qu'en 2018, elle avait été secouée par de violentes émeutes racistes. C'est le reportage de Delphine Nerbollier. Une série sur l'après Milosevic en Serbie La série est un succès, elle a rassemblé un quart des Serbes devant leur écran. Opération Sabre, Sablja, s'inspire du réel et revient sur les heures sombres de l'après Milosevic en Serbie. En 2003, le président Zoran Djindjic est assassiné. Le pays est alors divisé entre nationalistes et prodémocratie. Un traumatisme qui pèse encore lourd dans la vie politique d'aujourd'hui. Les explications depuis Belgrade de Louis Seiller. La chronique musicale de Vincent Théval L'Italienne Marianne Mirage et Venere. Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe.
Le dérèglement climatique et la montée des eaux, on prend cela très au sérieux dans le nord de l'Espagne et particulièrement dans la ville de Zarautz, en Cantabrie. La petite station balnéaire vit du tourisme et accueille chaque été 45 000 vacanciers. Mais la mer gagne du terrain. La plage de 2 km de long, la plus longue du Pays basque, est en danger. Les études prospectives parlent d'une perte de 30% du littoral d'ici 2050. (Rediffusion) Avec l'aide de l'Union européenne et de la région, Zarautz s'est donc lancé dans un vaste projet pilote pour se protéger... c'est le reportage de Diane Cambon. La culture pour faire face à la montée de l'AfD en Allemagne Le parti d'extrême droite AfD est désormais le principal parti d'opposition en Allemagne. Avec plus de 20% des voix lors des dernières législatives, il a tout simplement doublé son score depuis 2021. Ce n'est donc pas un hasard si la ville de Chemnitz, dans l'est du pays, bastion de l'AfD a été choisie en début d'année comme « capitale européenne de la culture ». Une ouverture pour tenter d'amener du dialogue dans une ville en tension. On se souvient qu'en 2018, elle avait été secouée par de violentes émeutes racistes. C'est le reportage de Delphine Nerbollier. Une série sur l'après Milosevic en Serbie La série est un succès, elle a rassemblé un quart des Serbes devant leur écran. Opération Sabre, Sablja, s'inspire du réel et revient sur les heures sombres de l'après Milosevic en Serbie. En 2003, le président Zoran Djindjic est assassiné. Le pays est alors divisé entre nationalistes et prodémocratie. Un traumatisme qui pèse encore lourd dans la vie politique d'aujourd'hui. Les explications depuis Belgrade de Louis Seiller. La chronique musicale de Vincent Théval L'Italienne Marianne Mirage et Venere. Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe.
Cette année encore, l'Amazonie connaît l'une des pires sécheresses, les images satellites sont édifiantes : des fleuves à sec, des bateaux échoués... Au Pérou, dans la région d'Iquitos, tout tourne autour de l'Amazone. Le fleuve géant de l'Amérique du Sud. Les habitants du quartier de Belen et des communautés alentours n'ont plus de repères face à des cycles de sécheresse et d'inondation, totalement bouleversés. (Rediffusion) La pêche, l'agriculture, le transport, l'éducation, la santé, le logement… pas un secteur n'échappe à ces chamboulements. Faute de plan d'adaptation des autorités, les habitants tentent de faire face au jour le jour. « À Iquitos, au Pérou, le changement climatique bouleverse le quotidien des riverains de l'Amazone », un Grand reportage de Juliette Chaignon.
Le supplément de ce samedi nous emmène dans le nord du Chili, là où le ciel est exceptionnellement translucide, mais diverses pollutions menacent la bonne vue des télescopes. Nous verrons également en quoi les systèmes d'alertes sont devenus des véritables gages de prévention stratégiques face aux catastrophes naturelles. (Rediffusion) Catastrophes naturelles : le monde en alerte Cyclones, inondations, feux de forêts, glissements de terrains ou tremblements de terre et tsunamis. Les catastrophes, souvent qualifiées de naturelles, sèment la mort et la destruction, chaque année, à travers le monde. Elles frappent particulièrement durement les plus vulnérables. Mais les drames humains entrainés par ces catastrophes ne sont pas si inéluctables : les systèmes d'alerte et les plans de mise en sécurité de la population peuvent sauver des vies. Pour aider les États à se préparer… un exercice de simulation grandeur nature d'un séisme suivi d'un tsunami est organisé chaque année dans la zone caraïbe. Cette année, 48 pays et près de 500 000 personnes ont été mobilisés sous l'égide des Nations unies. « Catastrophes naturelles : le monde en alerte », un Grand reportage de Jeanne Richard. L'observation des étoiles au Chili, sous la menace Le nord du Chili est devenu le maître incontestable de l'astronomie mondiale. Les observatoires les plus puissants de la planète y sont construits, attirant les meilleurs astronomes, mais aussi, de très nombreux touristes. La ville de San Pedro de Atacama s'est ainsi transformée en capitale mondiale du tourisme astronomique, ou astrotourisme. Cela s'est fait rapidement : en une dizaine d'années. Mais rien ne garantit que le ciel le plus pur du monde ne le reste pour toujours... « L'observation des étoiles au Chili, sous la menace », un Grand reportage de Marion Bellal.
À l'approche de la COP30 au Brésil et alors que les conséquences du changement climatique sont chaque jour plus évidentes, Éco d'ici éco d'ailleurs propose une réflexion ouverte sur les paradoxes de l'économie mondiale, entre recherche de croissance et impératifs écologiques. Comment faire en sorte que l'économie se mette au service de la planète, et non l'inverse ? Notre première invitée : Fanny Henriet Directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l'économie du changement climatique. Auteure de l'ouvrage L'économie peut-elle sauver le climat ? (Presses Universitaires de France). Thèmes abordés : Pourquoi l'économie de marché ne peut pas seule résoudre la crise climatique. Le dilemme de la transition énergétique : lenteur ou brutalité ? L'impact des prix du pétrole sur la transition. Le besoin d'une intervention publique : taxation, planification, incitations. Calculer le coût social d'une tonne de CO₂. Inégalités climatiques entre pays et classes sociales. La sobriété est-elle une solution ? Ou faut-il tout miser sur l'innovation ? Interventions sonores : Kaushik Burman (Directeur Général de Spiro, fabricant de motos électriques en Afrique). Donald Trump, climatoscepticisme et économie. Seconde partie : l'Afrique face au changement climatique Participants : Ileana Santos, consultante en stratégie, cofondatrice de Je m'engage pour l'Afrique. Edem d'Almeida, expert en économie sociale et circulaire, fondateur d'Africa Global Recycling basé à Lomé au Togo. Marine Lamoureux, journaliste à La Croix L'Hebdo, autrice du reportage Le climat, ma nounou et moi basé sur le témoignage de son ancienne nounou Germaine Tiem. Focus sur le Togo : Pays fortement vulnérable aux effets du dérèglement climatique. Difficultés d'accès aux financements climat. Témoignages de pêcheurs, cultivateurs de cacao, populations locales. Initiatives mentionnées : Recyclage et éducation environnementale (Africa Global Recycling). Agriculture durable et coopératives de cacao (Atsemawoe). Pause musicale : Von Na Agbedo de Dogo du Togo. Menteur ambulant, artiste togolais engagé pour la cause environnementale. Ressources complémentaires : Émission disponible en podcast sur RFI.fr Interview de Kaushik Burman à voir sur la chaîne YouTube de RFI Reportage Le climat, ma nounou et moi à lire sur le site de La Croix
À l'approche de la COP30 au Brésil et alors que les conséquences du changement climatique sont chaque jour plus évidentes, Éco d'ici éco d'ailleurs propose une réflexion ouverte sur les paradoxes de l'économie mondiale, entre recherche de croissance et impératifs écologiques. Comment faire en sorte que l'économie se mette au service de la planète, et non l'inverse ? Notre première invitée : Fanny Henriet Directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l'économie du changement climatique. Auteure de l'ouvrage L'économie peut-elle sauver le climat ? (Presses Universitaires de France). Thèmes abordés : Pourquoi l'économie de marché ne peut pas seule résoudre la crise climatique. Le dilemme de la transition énergétique : lenteur ou brutalité ? L'impact des prix du pétrole sur la transition. Le besoin d'une intervention publique : taxation, planification, incitations. Calculer le coût social d'une tonne de CO₂. Inégalités climatiques entre pays et classes sociales. La sobriété est-elle une solution ? Ou faut-il tout miser sur l'innovation ? Interventions sonores : Kaushik Burman (Directeur Général de Spiro, fabricant de motos électriques en Afrique). Donald Trump, climatoscepticisme et économie. Seconde partie : l'Afrique face au changement climatique Participants : Ileana Santos, consultante en stratégie, cofondatrice de Je m'engage pour l'Afrique. Edem d'Almeida, expert en économie sociale et circulaire, fondateur d'Africa Global Recycling basé à Lomé au Togo. Marine Lamoureux, journaliste à La Croix L'Hebdo, autrice du reportage Le climat, ma nounou et moi basé sur le témoignage de son ancienne nounou Germaine Tiem. Focus sur le Togo : Pays fortement vulnérable aux effets du dérèglement climatique. Difficultés d'accès aux financements climat. Témoignages de pêcheurs, cultivateurs de cacao, populations locales. Initiatives mentionnées : Recyclage et éducation environnementale (Africa Global Recycling). Agriculture durable et coopératives de cacao (Atsemawoe). Pause musicale : Von Na Agbedo de Dogo du Togo. Menteur ambulant, artiste togolais engagé pour la cause environnementale. Ressources complémentaires : Émission disponible en podcast sur RFI.fr Interview de Kaushik Burman à voir sur la chaîne YouTube de RFI Reportage Le climat, ma nounou et moi à lire sur le site de La Croix
Les cinq océans : Atlantique, Pacifique, Indien, Arctique et Austral, communiquent tous entre eux. Voilà pourquoi un jour, le biologiste Gilles Bœuf m'a dit d'arrêter de dire LES océans, il n'y en a qu'un finalement. Depuis, je dis donc «l'océan» pour parler de cette immense masse d'eau qui recouvre les 2/3 de notre planète et qui joue un rôle essentiel dans la régulation de sa température. (Rediffusion du 27 septembre 2025) C'est fascinant et nous allons tout vous expliquer dans un instant avec malheureusement une pointe d'inquiétude parce que pour résumer, c'est un peu comme si l'océan en avait marre de corriger nos erreurs. Car l'océan échange en permanence avec l'atmosphère. Il stocke et redistribue d'énormes quantités de chaleur autour du globe par l'intermédiaire des courants marins. Son rôle de régulateur commence sérieusement à être perturbé par le changement climatique. Nous vous emmènerons dans un instant aux Antilles, en Martinique, où la hausse du niveau de la mer des Caraïbes grignote ses côtes. C'est un reportage de Catherine Monnet du collectif Argos. Ce collectif de journalistes qui montre, en ce moment, à Paris à travers une exposition de photos sur les quais de la Seine, tout ce que l'homme risque de perdre et a déjà perdu à cause des conséquences du changement climatique sur l'océan. Reportage de Catherine Monnet réalisé à la Martinique sur les conséquences du réchauffement climatique sur les océans et les populations. Avec les éclairages de Françoise Gaill, biologiste, océanographe, conseillère scientifique au CNRS et vice-présidente de la plateforme internationale Océan et Climat qui regroupe plus de 70 instituts scientifiques et ONG. Jéromine Derigny, photographe, membre du Collectif Argos.
Connaissez-vous l'origine et le sens de nos chères expressions françaises ? Cet été, je vous partage un épisode du nouveau podcast “Perpète les oies” dans lequel Sophie Herrouet et Rémi Gutton, deux amis fans d‘expressions françaises, décortiquent les grands classiques !
durée : 00:25:02 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Helene Fily - Canicules marines, prolifération des méduses et tropicalisation de l'océan mais aussi recul du trait de côte et gestion des algues vertes, les espaces littoraux subissent les effets du changement climatique. Quelles en sont les conséquences ? Éclairage ce lundi sur France Inter. - invités : Françoise Gaill, Laurent BALLESTA - Françoise Gaill : Conseillère scientifique CNRS et vice-présidente de la Plateforme Océan & Climat., Laurent Ballesta : Biologiste marin Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:25:02 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Helene Fily - Canicules marines, prolifération des méduses et tropicalisation de l'océan mais aussi recul du trait de côte et gestion des algues vertes, les espaces littoraux subissent les effets du changement climatique. Quelles en sont les conséquences ? Éclairage ce lundi sur France Inter. - invités : Françoise Gaill, Laurent BALLESTA - Françoise Gaill : Conseillère scientifique CNRS et vice-présidente de la Plateforme Océan & Climat., Laurent Ballesta : Biologiste marin Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré entièrement au changement climatique et à ses conséquences. En première partie, direction le Tchad, à Farchana, où les populations souffrent de ce que le changement climatique leur inflige. Avec la déforestation et la raréfaction de l'eau. En deuxième partie, direction la Bolivie, avec les incendies de forêts de plus en plus fréquents et dévastateurs. (Rediffusion) Tchad : Farchana, face à une double crise climatique et humanitaire Aujourd'hui, Grand reportage vous emmène tout à l'est du Tchad, dans la province du Ouaddai. Entre Abéché, la capitale provinciale et Adré, ville frontière avec le Soudan, se trouve une petite bourgade d'à peine 7 000 habitants, Farchana. Construite sur du sable, cette ville connait de nombreux bouleversements. Le réchauffement climatique et la déforestation qui frappe la région ont érodé ses sols. Et l'eau se fait de plus en plus rare. À cette crise climatique, s'ajoute le drame humanitaire. Depuis 2003, plus de 50 000 réfugiés soudanais se sont installés à Farchana. Et bien d'autres pourraient arriver à cause du conflit qui perdure au Soudan. Les habitants craignent donc que cela affecte leurs ressources. Alors comment survivre dans ces conditions ? Comment se passe la coexistence entre la population tchadienne et les réfugiés ? Un Grand reportage d'Igor Strauss qui s'entretient avec Jacques Allix. Bolivie : feux de forêt massifs et déforestation menacent la biodiversité Chaque année en Bolivie, des millions d'hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d'une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l'équivalent de deux fois et demie la superficie d'un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode. Un Grand reportage de Nils Sabin qui s'entretient avec Jacques Allix.
Nous partons pour Vienne, en Autriche, où on pense la ville de demain. L'un des plus grands projets de développement urbain d'Europe est en train de sortir de terre dans le quartier d'Aspern Seestadt. Véritable laboratoire de la ville du futur, à l'heure du réchauffement climatique, ce quartier devrait accueillir, d'ici dix à quinze ans, 25 000 habitants et 20 000 travailleurs. Notre correspondante Isaure Hiace s'y est rendue. Reportage. De notre correspondante à Vienne, À 25 minutes en métro du centre historique de Vienne et à deux pas du Danube, se dresse le quartier d'Aspern Seestadt. Sur ce site de 240 hectares, les immeubles sont ultramodernes et les chantiers encore nombreux. Car c'est là que, depuis plus de dix ans, se construit la ville de demain. Déjà 12 000 personnes y vivent. D'ici dix à quinze ans, ce sera 25 000, et 20 000 autres devraient y travailler. Véritable laboratoire de la ville du futur au temps du réchauffement climatique, Seestadt se veut un modèle notamment dans le domaine énergétique, explique Gerhard Schuster, président de la société de développement du projet : « Nous construisons une enveloppe de bâtiments de très haute qualité avec des matériaux qui, dans la mesure du possible, produisent ou émettent peu de CO2 : du bois, des briques spéciales ou des fabrications spéciales en béton. Et puis, dans tous les bâtiments, nous produisons autant d'énergie durable que possible. Cela peut être de l'énergie solaire, grâce à des panneaux photovoltaïques, mais aussi de l'électricité produite par des pompes à chaleur à partir de la nappe phréatique. » Si certains estiment que davantage d'énergie renouvelable, notamment le photovoltaïque, pourrait être utilisée, Gerhard Schuster insiste sur un autre aspect important : la mobilité. Transports publics, système de location de vélos gratuit : à Seestadt, tout est fait pour réduire l'usage de la voiture. Ici, on compte seulement 250 voitures pour 1 000 habitants. Seestadt a été pensée comme « une ville des trajets courts ». C'est ce qui a décidé Tina à y emménager avec son compagnon Tobias il y a deux ans. À lire aussiL'Autriche, pays modèle en Europe pour la renaissance du train de nuit « Nous avons besoin d'un environnement accessible car je suis en fauteuil roulant. J'étais donc très heureuse de trouver cette "ville 15 minutes", comme on l'appelle. Cela signifie que tous les besoins de la vie quotidienne sont accessibles en quinze minutes à pied : les supermarchés, les médecins, les coiffeurs. Ça fonctionne très bien », raconte Tina. Leur logement, à 14 euros le mètre carré, est à loyer modéré ; deux tiers de l'ensemble des logements construits à Seestadt le seront. Et le jeune couple affirme n'avoir besoin de chauffer que six jours par an. Un aspect économique qui était important pour eux, tout comme l'aspect écologique. Mais, comme d'autres habitants, Tobias trouve que Seestadt n'est pas assez verte : « Si on regarde l'image satellite d'en haut, la ville est très verte, mais c'est en fait une question de perspective. Car sur les chemins que j'emprunte au quotidien, il n'y a pas de verdure. Celle-ci a été oubliée dans la première phase de construction. Il y a eu des discussions publiques et des premières mesures ont été prises. Près de 1 000 mètres carrés vont ainsi être réaménagés ». Cette ville du futur devrait être achevée d'ici dix à quinze ans. À lire aussiAutriche: le projet de tunnel privé de la famille Porsche fait débat
Selon les Nations unies, le nombre d'affaires judiciaires liées au climat a plus que doublé en l'espace de 5 ans. Autour du globe, on pouvait recenser 2 180 contentieux en 2022 contre 884 en 2017. (Rediffusion) Des mobilisations locales contre des projets de barrages, de golf ou d'extension de sites industriels, des recours juridiques contre des usines polluantes, ou des géants de l'agroalimentaire... Les citoyens s'engagent davantage pour préserver leur environnement et leurs actions peuvent réussir. À l'échelle de la France, on compte, par exemple, 250 victoires écologistes depuis 1971. Des succès qui ont permis de sauver des milliards d'hectares de terres agricoles ou de forêts et économiser des milliards d'euros en investissements publics. Blocage, occupation, réunion publique, action en justice... Comment les citoyens s'organisent pour obtenir gain de cause ? Et pourquoi certaines actions peinent à aboutir malgré les preuves d'impacts négatifs sur la santé et l'environnement ? Cette émission est une rediffusion du 30 janvier 2025. Avec : • Gaëtan Renaud, chargé d'enquêtes socio-économiques et environnementales. Rédacteur et auteur de l'étude Quand la lutte l'emporte - une décennie de victoires contre des projets imposés et polluants commanditée par l'association Terres de Luttes et la revue Silence • Grégoire Osoha, journaliste, réalisateur de documentaires et de podcasts. Auteur de Atome 33 – histoire d'une lutte collective contre une pollution industrielle, au Québec (Marchialy, sortie le 12 février 2025) • Abderrahmane Sissako, cinéaste, président de l'Association Mauritanienne pour l'Environnement (AME). L'association organise Une «Marche Bleue» pour la préservation des zones humides en Mauritanie, du 1er au 9 février 2025. La « Marche Bleue » suivra un itinéraire de marche longeant 60 km en bord de mer en direction du sud et prendra fin à la zone humide de Tambass-Lobodou. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam. • Chamsou-Dine Baguiri, blogueur béninois, nous présente l'aquaponie, un système innovant qui allie élevage de poissons et culture de plantes pour une agriculture plus durable. • Le blogueur guinéen Alpha Oumar Baldé analyse avec autodérision le rapport des Guinéens au temps, entre retard chronique et flexibilité horaire. • Marina Tem, blogueuse du Cameroun, partage une introspection sur l'écriture comme acte de résistance et d'affirmation, concluant par un poème bouleversant. Programmation musicale : ► Oil United vs Green Team - Xuman & Keyti & Defty ► Who's Bad - Arma Jackson.
Aujourd'hui, Grand reportage vous emmène tout à l'est du Tchad, dans la province du Ouaddai. Entre Abéché, la capitale provinciale et Adré, ville frontière avec le Soudan, se trouve une petite bourgade d'à peine 7 000 habitants, Farchana. Construite sur du sable, cette ville connait de nombreux bouleversements. Le réchauffement climatique et la déforestation qui frappe la région ont érodé ses sols. Et l'eau se fait de plus en plus rare. (Rediffusion) À cette crise climatique, s'ajoute le drame humanitaire. Depuis 2003, plus de 50 000 réfugiés soudanais se sont installés à Farchana. Et bien d'autres pourraient arriver à cause du conflit qui perdure au Soudan. Les habitants craignent donc que cela affecte leurs ressources. Alors comment survivre dans ces conditions ? Comment se passe la coexistence entre la population tchadienne et les réfugiés ? «Farchana, face à une double crise climatique et humanitaire», un Grand reportage d'Igor Strauss.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les inondations en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, le plan israélien pour contrôler Gaza et le désarmement du Hezbollah approuvé par le gouvernement libanais. Côte d'Ivoire : retour sur les « arrestations » de six responsables du PPA-CI En Côte d'Ivoire, six responsables du PPA-CI ont été arrêtés suite à des violences survenues à Yopougon. Comment les autorités ivoiriennes expliquent ces arrestations ? Pourquoi le PPA-CI parle d'enlèvements ? Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan. Afrique : une saison des pluies dévastatrice Des inondations importantes ont ravagé plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale. Ces événements vont-ils continuer de s'intensifier avec le temps ? Que peuvent faire les gouvernements pour prévenir de telles catastrophes ? Et à leur échelle, que peuvent faire les populations ? Avec Benjamin Sultan, directeur de recherche à l'IRD (Institut de recherche pour le développement) et climatologue. Israël : un plan pour « prendre le contrôle » de GAZA Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a annoncé que l'armée israélienne allait prendre le contrôle de toute la bande de Gaza. Quel est le plan des autorités pour y parvenir ? Quel pourra être le sort de l'enclave palestinienne et de sa population si l'armée israélienne va au bout de son plan ? Avec Sébastien Boussois, docteur en Sciences politiques et directeur de l'IGE (Institut géopolitique européen). Liban : le désarmement du Hezbollah approuvé par le gouvernement Le gouvernement libanais a approuvé un plan de désarmement du Hezbollah, malgré l'opposition du parti chiite. Comment expliquer cette décision du gouvernement libanais ? Quels sont les risques d'escalade au vu du refus du parti chiite de se soumettre au plan de désarmement ? Avec Karim-Emile Bitar, enseignant à Sciences Po Paris et chercheur associé à l'IRIS.
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end est consacré en première partie à l'Éthiopie qui fait partie des pays dont la population souffre de la désertification des sols pour se nourrir. En deuxième partie, direction la France où l'Esport (pratique compétitive des jeux vidéo) est en vogue même au niveau professionnel. (Rediffusion) Éthiopie : aux limites de la terre nourricière Lutter contre la désertification. Dans la série des Conférences internationales de ces derniers mois, destinées à protéger la planète, s'ouvre aujourd'hui à Riyad, le chapitre désertification. Le constat est là. Plus d'un milliard sur les 8 milliards de Terriens vivent dans des zones dégradées. Devenues trop rudes, trop sèches, trop chaudes. Lorsqu'on parle de désertification, on s'imagine des zones arides qui progressent au gré, sécheresses plus nombreuses et plus intenses à cause du changement climatique. Mais il y a aussi l'épuisement et la mauvaise gestion des sols. En Éthiopie, 30% des terres arables seraient concernées. 92 000 hectares de zones boisées et 2 milliards de tonnes de sol fertile, disparaissent chaque année. Les glissements de terrain ont même tué 300 personnes en juillet 2024. 128 millions d'Éthiopiens comptent pourtant sur la terre pour se nourrir. Un Grand reportage de Clothilde Hazard qui s'entretient avec Jacques Allix. Esport, l'heure des pros League of Legends, Valorant, Counter Strike… Peut-être avez-vous déjà joué à ces jeux vidéo, ou même regardé en ligne d'autres joueurs s'affronter. Sur les plateformes de streaming spécialisées, ces parties diffusées en direct sont suivies par des millions de fans à travers le monde. En France, l'e-sport, c'est-à-dire « la pratique compétitive des jeux vidéo » compte 12 millions de fans, mais aussi son lot de professionnels. La discipline cherche toujours plus à se rapprocher du sport de haut niveau. Avec ses limites. Un Grand reportage de Nicolas Feldmann qui s'entretient avec Jacques Allix.
Pesticides, mécanisation; monoculture : en quelques décennies, l'agriculture s'est industrialisée et mécanisée en détruisant et polluant les écosystèmes naturels. D'où cette question : comment l'agriculture industrielle s'est-elle imposée ? Pour y répondre, nous recevons Matthieu Calame, ingénieur agronome, auteur de La Révolution agro-écologique, (aux éditions du Seuil) et directeur de la Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès humain.Interview réalisée par Maxime Thuillez à l'Académie du climatHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lutter contre la désertification. Dans la série des Conférences internationales de ces derniers mois, destinées à protéger la planète, s'ouvre aujourd'hui à Riyad, le chapitre désertification. Le constat est là. Plus d'un milliard sur les 8 milliards de Terriens vivent dans des zones dégradées. Devenues trop rudes, trop sèches, trop chaudes. (Rediffusion) Lorsqu'on parle de désertification, on s'imagine des zones arides qui progressent au gré, sécheresses plus nombreuses et plus intenses à cause du changement climatique. Mais il y a aussi l'épuisement et la mauvaise gestion des sols. En Éthiopie, 30% des terres arables seraient concernées. 92 000 hectares de zones boisées et 2 milliards de tonnes de sol fertile, disparaissent chaque année. Les glissements de terrain ont même tué 300 personnes en juillet 2024. 128 millions d'Éthiopiens comptent pourtant sur la terre pour se nourrir. «Éthiopie, aux limites de la terre nourricière», un Grand reportage de Clothilde Hazard.
Comment repenser notre rapport à l'eau ? Et si on s'inspirait du castor ? Proposition partagée par le philosophe du vivant Baptiste Morizot et de nombreux écologues : comment apprendre du castor à restaurer nos rivières et à entretenir un autre rapport à l'eau et à la vie qui en découle ? (Rediffusion du 12/11/2024). Repensons notre rapport à l'eau et aux rivières... Et si, face au chaos climatique, on tissait de nouvelles alliances entre vivants ? Et si on s'inspirait d'un animal qui travaille depuis des milliers d'années à rendre l'eau à la terre, à façonner des oasis de vie qui pourraient nous aider à traverser les sécheresses, les feux et les crues ? Et si on s'inspirait du castor ?Avec le philosophe Baptiste Morizot pour Rendre l'eau à la Terre, paru chez Actes Sud.Éclairage avec Rémi Luglia (président de la Société nationale de protection de la nature (SNPN) pour Vivre en Castor (Quae Éditions).
L'Irak fait face à l'une des sécheresses les plus graves de son histoire. Les terres du Croissant fertile de la Mésopotamie antique se détériorent et s'appauvrissent année après année sous les effets du changement climatique et de l'activité humaine. Cet été, les apports en eau venus des principaux fleuves irakiens sont trop faibles – peu de pluie cet hiver, et peu de délestage d'eau depuis la Turquie. C'est tout un patrimoine environnemental et historique qui souffre chaque année, et disparaît petit à petit, particulièrement dans le sud de l'Irak. À l'approche d'une écluse fermée qui sépare les marais de Chibayish du fleuve Euphrate, des mouches et une odeur nauséabonde emplissent l'air. Raed Al-Assadi, directeur de l'organisation pour l'Écotourisme de Chibayish : « Des centaines de tortues sont mortes. » La main sur le nez, Raed el-Assadi, constate la catastrophe. L'Euphrate a été coupé du réseau de canaux des marais pour conserver le plus d'eau possible pour la consommation humaine, ces tortues ont été prises au piège. « Ce sont des tortues qui migrent depuis les marais vers l'Euphrate parce que les eaux de l'Euphrate sont un peu meilleures que celles des marais qui sont très salées. Tu peux voir tout le long des marais de grands nombres d'animaux morts. Bien sûr, c'est un dérèglement clair et extrêmement grave de la chaîne de l'équilibre écologique en Irak. » Ces marais, classés au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2016, dépérissent. Seules 20% des zones marécageuses restent en eau cet été. Près d'une rive dénudée, dix buffles se baignent paisiblement, semble-t-il, mais l'eau des marais est devenue trop salée et la végétation change. Leur survie, à présent, dépend de ressources acheminées par bateau. Restriction de l'eau Leurs éleveurs, Kadhem et Razzaq, peinent à maintenir ces élevages traditionnels dans les marais : « Tous les jours, une bête meurt. Tout le monde est endetté à hauteur de 10, 15 ou 30 millions de dinars, pour du fourrage. Mais on ne peut pas abandonner. » Pour Razzaq Ismaël, un autre éleveur : « C'est notre culture, celle de nos ancêtres, c'est notre mode de vie et on le perpétue. » Mais la majorité des éleveurs est partie. Et même si certains reviendront lors de saisons plus clémentes, pour le directeur de l'Écotourisme de Chibayish, Raed el-Assadi, ce déplacement de population a déjà un effet sur le patrimoine local : « Tout change chez eux. Même leur manière de parler, on n'entend plus les mots ou les expressions propres aux habitants des marais. » Les éleveurs partent souvent vers le nord, mais la situation n'y est pas meilleure. Dans la province de Najaf à Mishkhab, connue pour l'odeur de ses plantations de riz ambre, depuis des siècles, il n'y a pas d'eau non plus et donc pas l'ombre d'une rizière. Abdel Ali al-Kuraity est agriculteur, ancien cultivateur de riz ambre : « Où peut-on encore trouver l'odeur du riz "ambre" ? Il n'y a plus d'eau. » L'agriculteur le reconnaît, l'irrigation par inondation pour cultiver ce riz, emblématique de la cuisine irakienne, n'est plus une option en ces temps de pénurie. Mais les restrictions sont sévères. Les canaux du village sont fermés depuis des mois : « La population dépendait de la culture du riz ambre, comme moyen de subsistance et source alimentaire principale. On a accepté de ne plus cultiver du riz, mais qu'on nous donne de l'eau ! » Les cultures alternatives se meurent elles aussi. Fouad, porte-parole de ces agriculteurs, s'emporte : « Nous ne sommes pas indemnisés. Que faire ? Émigrer ? Partir ? » D'année en année, les migrations vers les villes se multiplient Un exode qui complique la gestion des ressources en eau potable qui doivent être toujours plus réorientée vers les grandes agglomérations au détriment des zones rurales. À lire aussiIrak: la sécheresse provoque la disparition des marais du sud du pays, joyaux du patrimoine de l'Unesco