Podcasts about changement climatique

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Les matins
La Sicile, en première ligne face au changement climatique

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 4:31


durée : 00:04:31 - Le Reportage de la rédaction - Alors que la COP30 se poursuit, coup de projecteur sur la Sicile, entre désertification et inondations. Les deux tiers du territoire sont en stress hydrique, le nombre d'incendies a doublé entre 2023 et 2024, mais, en hiver, les épisodes de très fortes pluies font des ravages.

Géopolitique, le débat
La COP 30 de Belém a-t-elle été le sommet d'une ambition renouvelée ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 48:30


Depuis l'Accord de Paris en 2015 visant à limiter l'augmentation des températures du globe en dessous de 2°C, le climat s'est réchauffé plus vite qu'attendu. 2024 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée. Les plus gros émetteurs que sont les États-Unis, la Chine et l'Inde n'ont pas réellement tenu leurs engagements. Donald Trump a même boudé la rencontre de Belém, tandis que les Européens se présentent toujours comme le pilier de l'ambition climatique mondiale.  Du réchauffement climatique nous sommes passés à l'ébullition climatique, selon la mise en garde du secrétaire général de l'ONU, Antonio Gutierrez. Et la vie sur terre est questionnée. Aléas et phénomènes extrêmes -sécheresses, inondations, tempêtes et autres ouragans- deviennent de plus en plus fréquents, menaçant de submersion des zones côtières, voire des pays entiers, par la montée des mers rendue inéluctable du fait du réchauffement des océans. Les mutations climatiques rebattent les cartes du pouvoir mondial. Les pays du Sud accusent les pays du Nord d'hypocrisie ; les grandes puissances fossiles défendent leurs intérêts et dans le même temps, certains acteurs émergent comme moteurs de la transition. Bilan de la COP30.  Invité :  François Gemmene, professeur à HEC. Président du Conseil Scientifique de la Fondation de la Nature et l'Homme. Auteur principal du 6è rapport du GIEC.

Le Reportage de la rédaction
La Sicile, en première ligne face au changement climatique

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 4:31


durée : 00:04:31 - Le Reportage de la rédaction - Alors que la COP30 se poursuit, coup de projecteur sur la Sicile, entre désertification et inondations. Les deux tiers du territoire sont en stress hydrique, le nombre d'incendies a doublé entre 2023 et 2024, mais, en hiver, les épisodes de très fortes pluies font des ravages.

Appels sur l'actualité
[2] Émission spéciale sur la COP30

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 20:00


C'est la dernière ligne droite pour la COP30 à Belém, au Brésil. L'occasion de dresser le bilan des négociations, les avancées, les points de blocages et de répondre à toutes vos questions sur la sortie des énergies fossiles, la préservation des forêts tropicales, les promesses de financement, le développement des énergies renouvelables, le poids de l'Afrique dans les négociations, la place de la Chine dans l'action climatique, l'absence des États-Unis et ses conséquences. - Avec Anne-Cécile Bras, journaliste spécialiste des questions environnementales, envoyée spéciale à Belém, présentatrice de l'émission «C'est pas du vent» sur RFI. - Avec Sébastien Treyer, directeur général de l'IDDRI, Institut du Développement Durable et des Relations Internationales.

Appels sur l'actualité
[1] Émission spéciale sur la COP30

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 19:30


C'est la dernière ligne droite pour la COP30 à Belém, au Brésil. L'occasion de dresser le bilan des négociations, les avancées, les points de blocages et de répondre à toutes vos questions sur la sortie des énergies fossiles, la préservation des forêts tropicales, les promesses de financement, le développement des énergies renouvelables, le poids de l'Afrique dans les négociations, la place de la Chine dans l'action climatique, l'absence des Etats-Unis et ses conséquences. - Avec Anne-Cécile Bras, journaliste spécialiste des questions environnementales, envoyée spéciale à Belém, présentatrice de l'émission «C'est pas du vent» sur RFI - Avec Sébastien Treyer, directeur général de l'IDDRI, Institut du Développement Durable et des Relations Internationales.

Invité Afrique
COP30: «Le plus important c'est d'avoir une feuille de route pour une transition équitable»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 7:46


À Belem au Brésil, c'est la dernière ligne droite pour la COP30 sur le changement climatique. Va-t-on vers une feuille de route pour la sortie des énergies fossiles ? Peut-on aller au-delà de 300 milliards de dollars par an pour l'adaptation des pays du Sud ? Seyni Nafo est le porte-parole du groupe des négociateurs africains. Il préside aussi le Fonds vert pour le climat et coordonne l'initiative de l'Union africaine pour l'adaptation au changement climatique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le président Lula a l'air très confiant. Cette COP 30 va être un succès, dit-il. Est-ce que vous partagez son optimisme ? Seyni Nafo : Je crois que, dans les conditions actuelles, c'est difficile. Mais je pense que le Brésil et la communauté internationale ont énormément investi pour qu'on fasse un maximum sur un certain nombre de sujets : le financement, l'adaptation au changement climatique et naturellement les forêts. Donc, je pense que, dans les circonstances actuelles, géopolitiques, c'est déjà un grand pas. Il reste encore quelques heures et comme vous le savez, une COP se décide toujours cinq ou 6h après la fin. Parmi les points de blocage, il y a la sortie ou non des énergies fossiles, le pétrole, le gaz, le charbon. À la COP 28 à Dubaï, il y a deux ans, un compromis a été trouvé pour une transition juste, ordonnée et durable. Est-ce que depuis on a avancé ou on a reculé ? C'est paradoxal. Sur les énergies renouvelables, on continue à accélérer. Par exemple, actuellement, quand on regarde les nouvelles capacités d'énergies qui sont installées, on a dépassé la moitié, 50, 60 % sur les énergies renouvelables. Donc, ça, c'est un fait. Mais sur la question des énergies fossiles, nous n'avons pas évidemment avancé aussi vite qu'on le voulait. Bien sûr, le retour de l'administration Trump y joue un certain rôle. Et donc, à cette COP, le plus important, c'est d'avoir une feuille de route sur cette transition pour évidemment qu'elle soit équitable et juste. On ne peut pas demander, par exemple, à des pays africains de prendre le lead sur ce sujet. Il faudrait que, pour l'équité et la justice climatique, les pays développés qui ont plus de ressources technologiques, plus de finances, soient les premiers dans cette transition et ensuite que les pays en développement soient soutenus. L'autre gros point de blocage, c'est le montant de l'aide financière des pays riches aux pays pauvres pour leur adaptation climatique. À la COP 29 à Bakou, il y a un an, les pays riches ont accepté de passer de 100 milliards à 300 milliards de dollars par an. Et visiblement, ils n'ont pas envie d'aller plus loin ? Ce que nous demandons pour ces cibles, il faut maintenant des feuilles de route détaillées avec des cibles intermédiaires, avec une description très précise des montants. C'est ce que nous sommes en train de négocier actuellement. Mais je pense que, après plus de quinze ans de cible, vous vous rappelez, en 2009, c'était la cible des 100 milliards, ensuite 300 milliards, je pense qu'aujourd'hui la question la plus importante, c'est l'accès. C'est bien d'annoncer des montants significatifs, mais si les pays africains, si les pays en développement, n'ont pas accès aux ressources existantes, c'est la question qui aujourd'hui est la plus problématique pour ces pays. Dans cette fameuse enveloppe de 300 milliards de dollars par an, il y a les quelque 3 milliards de dollars du Fonds vert pour le climat. Vous êtes président du conseil d'administration de ce Fonds vert. Pourquoi est-il stratégique à vos yeux ? La raison pour laquelle ce Fonds est stratégique, c'est qu'on peut prêter jusqu'à 45 ans, à moins d'1%. Donc, il y a ce premier élément-là. Le deuxième élément, c'est qu'on peut également travailler avec le pays directement. Je vais prendre un exemple. L'Éthiopie a son ministère des Finances qui est accrédité, donc qui peut recevoir directement des financements du Fonds vert et ne pas passer par des institutions internationales. Et c'est notre grande préoccupation. Quand on regarde, par exemple notre portefeuille avec l'Afrique, l'Afrique représente 40 % des financements du Fonds vert, mais malheureusement, plus de 85 % de ces financements passent par des institutions internationales. En Afrique centrale, nous avons encore beaucoup de travail parce que nous n'avons pas encore d'entité accréditée en Afrique centrale. Donc, au conseil d'administration du mois de mars, nous aurons notre première entité dans cette région. Nous allons avoir une entité régionale qui travaille justement dans quatre pays en Afrique centrale. Et ça, c'est une question qui est extrêmement importante pour nous, parce que le Fonds vert travaille à la transformation économique et justement à intégrer le climat dans la planification du développement. Et quels sont les quatre pays d'Afrique centrale en question ? Nous aurons le Cameroun, la RDC, le Tchad et probablement le Rwanda. On sait déjà que la COP 32 en 2027 aura sans doute lieu en Éthiopie. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Le fait que ce soit l'Éthiopie qui a été sélectionnée cette année démontre le leadership de ce pays sur cette question. Mais au-delà de l'Éthiopie, il y a une prise en charge de la question climatique par les chefs d'États africains. Que ce soit avec le président (kényan) William Ruto qui est le président du Comité des chefs d'État ou avec le président (congolais) Denis Sassou-Nguesso sur la question du bassin du Congo. Donc, toutes les solutions africaines vont être mises sur la table et on va commencer les préparatifs juste à la fin de Belem. À lire aussiÀ la COP30, d'ultimes heures de négociation aux enjeux multiples

Journal d'Haïti et des Amériques
COP30 sur le climat à Belém : les négociations ralenties par un incendie et des désaccords

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 30:00


À la 30è conférence des Nations unies sur le changement climatique, organisée en ce moment à Belém au Brésil, ce vendredi 21 novembre 2025 est officiellement le dernier jour de négociations. Mais en raison de désaccords et d'un incendie, qui s'est déclaré jeudi (20 novembre 2025) dans l'enceinte de la COP, les négociations pourraient se poursuivre jusqu'à samedi (22 novembre). Une légère odeur de brûlé flotte encore dans les couloirs des immenses tentes temporaires de la COP30, explique notre envoyée spéciale à Belém, Lucile Gimberg. Hier après-midi, (20 novembre) malgré les six heures de fermeture, certains pays et blocs de pays puissants ont continué à discuter, de manière extra-officielle, toute la nuit. Il est probable que la COP s'étende jusqu'à demain samedi (22 novembre). «La COP se terminera au moment opportun pour les négociations. L'objectif n'est pas seulement de respecter le calendrier, mais d'atteindre les résultats escomptés en matière de changement climatique», a assuré Marina Silva, la ministre brésilienne de l'Environnement. La présidence de la COP a publié, à l'aube, une série de nouveaux textes dont le principal, le dénommé «mutirao» (un terme autochtone au Brésil pour dire qu'une communauté se rassemble pour réaliser une tâche commune). Dans ce texte, la présidence appelle les pays développés à redoubler d'efforts pour fournir 120 milliards de dollars aux pays en développement pour les aider à résister aux catastrophes climatiques. Mais rien d'obligatoire, alors que c'est une demande forte des pays africains notamment. De plus, elle exhorte les pays qui n'ont pas publié de nouveaux plans climat à le faire rapidement. Une formulation trop timide, estiment certains, alors que le manque d'ambition dans les politiques pour freiner le réchauffement mondial se fait sentir un peu partout sur la planète, explique Lucile Gimberg. L'Union européenne, dont la France, est donc mécontente. D'autant que le document ne mentionne plus une éventuelle «feuille de route» qui expliquerait comment les pays peuvent mettre en œuvre l'objectif, adopté à Dubaï, il y a deux ans, de sortie des énergies fossiles. Des pays - notamment pétroliers - s'y opposent.   En Amazonie brésilienne, de l'açaí sans pesticides Non loin de Belém, où se tiennent les négociations de la COP30, on cultive dans l'État du Pará un fruit appelé l'açaí. Ce «superfruit antioxydant», en vogue en Europe ou encore aux États-Unis, est récolté au sommet de palmiers en Amazonie. Il est cueilli par des familles de peuples traditionnels qui habitent au bord des fleuves, dans des zones marécageuses. Une agriculture sans pesticides, qui permet de protéger la forêt tout en générant des revenus pour ces familles. Certaines travaillent ainsi en agroforesterie, comme dans la communauté de Mupi, à une demi-journée de voyage de Belém. «À l'époque, ces terres n'étaient pas entretenues. C'était du simple açaí natif. Et quand on a vu qu'il pouvait y avoir un marché de l'açaí, on a changé d'attitude et on en récolte les fruits aujourd'hui. On peut dire que l'açaí, c'est la spécialité de la maison. Ça représente la plus grande partie de nos revenus», explique Leonilson de Reis Castro, président de l'association des producteurs d'açaí de Mupi, au micro de notre correspondante Sarah Cozzolino. Au sein de la coopérative, les producteurs d'açaí ont reçu plusieurs formations pour encourager la biodiversité et la fertilité des sols, à contre-courant de la monoculture d'açaí observée dans certaines communautés. «Les entreprises jouent un rôle important. Car notre marché exige de l'açai bio, [d'autant plus que] les regards du monde entier sont tournés vers l'Amazonie, témoigne Solène Guillot, agronome chez Nossa, une entreprise française qui exporte l'açaí des producteurs de Mupi. Donc si on veut pouvoir vendre un produit qui vient d'Amazonie en Europe, il faut montrer patte blanche. [Montrer que c'est] vertueux pour le territoire, pour l'environnement, et pour les populations. »   Le ministère de la Justice «enterré» en Bolivie Le nouveau président bolivien de centre-droit Rodrigo Paz a annoncé ce jeudi 20 novembre la suppression du ministère de la Justice. «Nous allons l'enterrer pour de bon. C'en est fini du ministère de la persécution, c'en est fini du ministère de l'injustice, [...] c'en est fini du ministère qui était un moyen pour les politiques de faire du chantage. Aucun homme politique n'interférera plus jamais dans le système judiciaire», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Parmi les proches de Rodrigo Paz, au centre-droit mais aussi à droite, la suppression du ministère de la Justice est saluée, souligne le site d'information Vision 360. Le gouverneur de la province de Santa Cruz, par exemple, estime que l'ancien président Evo Morales et son parti (le MAS, le Mouvement vers le socialisme) s'en servaient pour mener une persécution politique contre l'opposition de l'époque. Mais chez les élus qui font aujourd'hui partie de l'opposition, c'est perçu comme un «mauvais signal», un signe «d'instabilité» envoyé aux Boliviens, estime un candidat déçu à la vice-présidence. Pour sa part, La Razon rapporte les craintes que cela suscite pour la protection des droits humains dans le pays. Cet épisode reflète déjà des tensions et des divisions au plus haut niveau de l'État : les désaccords entre Rodrigo Paz et son vice-président sont apparus au grand jour, explique le journal El Alteño. Le vice-président avait d'abord obtenu que soit nommé un de ses proches au ministère de la Justice. Avant que soit révélé, il y a quelques jours, que ce dernier avait un casier judiciaire, une condamnation au pénal pour des faits de corruption, lit-on dans El Deber. Ce qui a finalement poussé Rodrigo Paz à tenir sa promesse de campagne et (face à la polémique) à supprimer le ministère de la Justice... Malgré les protestations, sur les réseaux, de son propre vice-président, explique encore le journal.   Dans le journal de «La 1ère»  Caraïbes... Deux ans de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité ont été requis à Paris contre le président de la Collectivité de Martinique Serge Letchimy, rapporte Benoît Ferrand.

C'est pas du vent
COP30 : l'heure du bilan

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 48:30


Après deux semaines de négociations et à quelques heures de la clôture, nous faisons le bilan de cette 30ème conférence des Nations Unies sur le climat. Sortie des énergies fossiles, engagements financiers vers les pays du Sud, accélération de l'action : nos invités vont tout décrypter ! Nous sommes dans le nord du Brésil à Belém en direct du Centre de presse de la COP30 qui doit officiellement se terminer ce soir… (21 novembre 2025) Depuis le 10 novembre, les représentants de 194 pays sont réunis ici pour faire avancer la lutte contre le changement climatique qui réchauffe notre planète et menace déjà la vie de millions de personnes. Contrairement aux prévisions, il y a eu une grande affluence à cette COP : plus de 30 000 participants quotidiens, 2 500 journalistes. Une série de textes a été publiée, qui rappellent l'objectif : Reconnaissant que limiter le réchauffement climatique à 1,5°C sans dépassement ou avec un dépassement limité nécessite des réductions profondes, rapides et soutenues des émissions mondiales de gaz à effet de serre de 43% d'ici 2030 et de 60% d'ici 2035 par rapport au niveau de 2019, et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Reconnaissant aussi que «cet objectif se réduit rapidement». Mais comment y parvenir, est-ce que cette COP va donner l'impulsion dont l'humanité a besoin pour lui garantir un avenir désirable ? Nous allons dresser un premier bilan avec nos invités : - Fanny Petitbon, responsable France de l'ONG 350.org - Romain Ioualalen, directeur de campagne chez Oil Change International - Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et climatique - Tosi Mpanu Mpanu, conseiller du président de la RDC pour l'environnement, la mobilité et le tourisme. Musiques diffusées pendant l'émission Walder Wolf – Nosso Planeta (O Pará Tá no Clima)  Yuri Carvalho - Amazône-se 2'16.

Accents du monde
COP30 au Brésil: abandon de la feuille de route pour sortir des énergies fossiles

Accents du monde

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la COP 30 qui touche à sa fin. La grande conférence sur le climat a travaillé, ces deux dernières semaines, à Belém, au Brésil. Plusieurs pays ont fait part de leur déception profonde quant au projet de l'accord proposé par la présidence brésilienne qui ne mentionne pas les énergies fossiles. Selon un négociateur, la Chine, l'Inde, l'Arabie saoudite, le Nigeria et la Russie se sont fermement opposés à toute feuille de route pour sortir des énergies fossiles.  Avec Anya Stroganova de la rédaction russe : des Africains seraient recrutés dans les rangs de l'armée russe pour lutter en Ukraine  Pisey Mam pour la rédaction en cambodgien : cet accord de paix très fragile entre le Cambodge et la Thaïlande Vahid Shamsoddinnezhad de la rédaction persane : la sécheresse dramatique qui sévit en Iran actuellement.

Accents du monde
COP30 au Brésil: abandon de la feuille de route pour sortir des énergies fossiles

Accents du monde

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la COP 30 qui touche à sa fin. La grande conférence sur le climat a travaillé, ces deux dernières semaines, à Belém, au Brésil. Plusieurs pays ont fait part de leur déception profonde quant au projet de l'accord proposé par la présidence brésilienne qui ne mentionne pas les énergies fossiles. Selon un négociateur, la Chine, l'Inde, l'Arabie saoudite, le Nigeria et la Russie se sont fermement opposés à toute feuille de route pour sortir des énergies fossiles.  Avec Anya Stroganova de la rédaction russe : des Africains seraient recrutés dans les rangs de l'armée russe pour lutter en Ukraine  Pisey Mam pour la rédaction en cambodgien : cet accord de paix très fragile entre le Cambodge et la Thaïlande Vahid Shamsoddinnezhad de la rédaction persane : la sécheresse dramatique qui sévit en Iran actuellement.

C'est pas du vent
COP30 : l'heure du bilan

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 48:30


Après deux semaines de négociations et à quelques heures de la clôture, nous faisons le bilan de cette 30ème conférence des Nations Unies sur le climat. Sortie des énergies fossiles, engagements financiers vers les pays du Sud, accélération de l'action : nos invités vont tout décrypter ! Nous sommes dans le nord du Brésil à Belém en direct du Centre de presse de la COP30 qui doit officiellement se terminer ce soir… (21 novembre 2025) Depuis le 10 novembre, les représentants de 194 pays sont réunis ici pour faire avancer la lutte contre le changement climatique qui réchauffe notre planète et menace déjà la vie de millions de personnes. Contrairement aux prévisions, il y a eu une grande affluence à cette COP : plus de 30 000 participants quotidiens, 2 500 journalistes. Une série de textes a été publiée, qui rappellent l'objectif : Reconnaissant que limiter le réchauffement climatique à 1,5°C sans dépassement ou avec un dépassement limité nécessite des réductions profondes, rapides et soutenues des émissions mondiales de gaz à effet de serre de 43% d'ici 2030 et de 60% d'ici 2035 par rapport au niveau de 2019, et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Reconnaissant aussi que «cet objectif se réduit rapidement». Mais comment y parvenir, est-ce que cette COP va donner l'impulsion dont l'humanité a besoin pour lui garantir un avenir désirable ? Nous allons dresser un premier bilan avec nos invités : - Fanny Petitbon, responsable France de l'ONG 350.org - Romain Ioualalen, directeur de campagne chez Oil Change International - Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et climatique - Tosi Mpanu Mpanu, conseiller du président de la RDC pour l'environnement, la mobilité et le tourisme. Musiques diffusées pendant l'émission Walder Wolf – Nosso Planeta (O Pará Tá no Clima)  Yuri Carvalho - Amazône-se 2'16.

Invité de la mi-journée
COP30: «On espère que le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Inde et la Chine vont faire peser la balance du bon côté»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 6:01


Dernier jour de négociations à la COP30, en principe, car les débats pourraient se prolonger, d'autant que les négociations ont pris 7h de retard à cause d'un incendie hier à Belém. Un nouveau projet d'accord vient tout de même d'être présenté et contrairement à ce que souhaitait le président brésilien et plusieurs dizaines de pays, il ne parle pas de la sortie des énergies fossiles. Entretien avec Sébastien Treyer, directeur général de l'Institut du Développement durable et des Relations internationales et président du Comité scientifique et technique du Fonds français pour l'environnement mondial.

Grand reportage
Amazonie 4/4: les défis autour des concessions forestières durables

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 19:30


Dernier épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat qui doit se terminer, cette fin de semaine, au Brésil. Nous partons dans le Para, l'un des États brésiliens les plus touchés par la déforestation. Dans l'ouest du Para, la forêt est encore préservée…  Pour tenter de la conserver, le gouvernement brésilien autorise des entreprises privées à exploiter des parcelles de forêts publiques, à condition qu'elles en fassent un usage raisonné et durable. Comment extraire du bois sans détruire la forêt ? Et comment les populations locales voient ces activités économiques en développement ? «Amazonie : les défis autour des concessions forestières durables», un Grand reportage de Lucile Gimberg.

C'est pas du vent
COP30 : comment protéger les forêts tropicales et ceux qui en dépendent ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 48:30


Nous sommes à Belém en Amazonie pour la COP30, le bon endroit pour parler du rôle des forêts tropicales dans la régulation du climat. Comment les protéger en harmonie avec ceux qui y vivent ? Nous sommes dans le nord du Brésil à Belém, en direct du Centre de presse de la COP30. Cette 30ème conférence des Nations unies se déroule dans le plus grand bassin forestier du monde : en Amazonie ! Le Brésil abrite 60% de cette forêt tropicale. Le président Lula s'est engagé à éradiquer la déforestation d'ici 2030. Si elle est en recul pour la quatrième année consécutive, le pari est audacieux dans un pays où l'agriculture qui grignote les forêts représente plus de la moitié des exportations et 20% des emplois. Mais c'est un sujet qui nous concerne tous, car l'ensemble des forêts tropicales de l'Amazonie à l'Indonésie en passant par le Bassin du Congo sont des écosystèmes vitaux pour l'équilibre du monde. Mais comment les préserver sans nuire aux populations qui y vivent ? Le sujet a été débattu pendant des heures de conférences et de négociations ici à Belém. Nous allons vous donner un aperçu de la complexité de la réponse avec nos invités... Avec Christiane Taubira, nouvelle présidente de la Chaire José Bonifácio de l'Université de São Paulo au Brésil, elle présente lors de cette COP30 ses activités de recherche sur le thème «Sociétés amazoniennes : réalités plurielles, destin commun ?» Catherine Aubertin, économiste de l'environnement et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement Bonaventure Bondo, chargé de campagne Forêts à Greenpeace Afrique. Musiques diffusées pendant l'émission Vital Farias - Saga da Amazônia  Dona Onete - No meio do Pitiu.

C'est pas du vent
COP30 : comment protéger les forêts tropicales et ceux qui en dépendent ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 48:30


Nous sommes à Belém en Amazonie pour la COP30, le bon endroit pour parler du rôle des forêts tropicales dans la régulation du climat. Comment les protéger en harmonie avec ceux qui y vivent ? Nous sommes dans le nord du Brésil à Belém, en direct du Centre de presse de la COP30. Cette 30ème conférence des Nations unies se déroule dans le plus grand bassin forestier du monde : en Amazonie ! Le Brésil abrite 60% de cette forêt tropicale. Le président Lula s'est engagé à éradiquer la déforestation d'ici 2030. Si elle est en recul pour la quatrième année consécutive, le pari est audacieux dans un pays où l'agriculture qui grignote les forêts représente plus de la moitié des exportations et 20% des emplois. Mais c'est un sujet qui nous concerne tous, car l'ensemble des forêts tropicales de l'Amazonie à l'Indonésie en passant par le Bassin du Congo sont des écosystèmes vitaux pour l'équilibre du monde. Mais comment les préserver sans nuire aux populations qui y vivent ? Le sujet a été débattu pendant des heures de conférences et de négociations ici à Belém. Nous allons vous donner un aperçu de la complexité de la réponse avec nos invités... Avec Christiane Taubira, nouvelle présidente de la Chaire José Bonifácio de l'Université de São Paulo au Brésil, elle présente lors de cette COP30 ses activités de recherche sur le thème «Sociétés amazoniennes : réalités plurielles, destin commun ?» Catherine Aubertin, économiste de l'environnement et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement Bonaventure Bondo, chargé de campagne Forêts à Greenpeace Afrique. Musiques diffusées pendant l'émission Vital Farias - Saga da Amazônia  Dona Onete - No meio do Pitiu.

Grand reportage
Exploiter de l'or sans mercure : le défi des femmes de l'Amazonie péruvienne

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 19:30


La conférence sur le climat bat son plein au Brésil. Une COP bien placée à Belém pour évoquer le sort du poumon de notre planète : la forêt amazonienne. Géant vert malmené, au-delà du changement climatique, par les chercheurs d'or. Les dégâts de l'orpaillage sont si impressionnants dans la région de Madre de Dios qu'on les perçoit de l'espace : grandes trainées couleur sable, forêts à terre, cours d'eau pollués.  Dans ce Pérou, premier producteur d'or du continent, des femmes tentent d'exploiter l'or sans son terrible poison. Une double révolution. Des mineures avec un «e», et un or sans mercure. «Exploiter de l'or sans mercure : le défi des femmes de l'Amazonie péruvienne», un Grand reportage de Martin Chabal.

Reportage International
COP30: les communautés de descendants d'esclaves au cœur de la protection de l'environnement

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 2:32


Alors que l'ONU estime désormais qu'il sera impossible de maintenir le réchauffement climatique en dessous de +2°C, soit à un niveau vivable, le rôle des peuples autochtones dans la protection de l'environnement est particulièrement mis en avant à la COP30, qui a lieu près de la forêt amazonienne. Parmi ces groupes figurent les descendants des esclaves échappés qui avaient formé des communautés rurales appelées « quilombos », vivant en phase avec la nature. Discriminés, ils luttent pour la reconnaissance de leurs droits. La colonisation de l'Amazonie, encouragée par l'État brésilien dans les années 1970, s'est faite dans le désordre au détriment des populations locales et de l'environnement. Aujourd'hui, difficile de faire le tri entre titre foncier légal et faux document. Et comme les procédures de régularisation étaient longues et complexes, le gouvernement local a mis en place, il y a 15 ans, un système d'enregistrement numérique plus efficace, explique Bruno Kono, président de l'Institut des Terres du Pará. « À ce jour, nous avons régularisé environ 1,8 million d'hectares de terre. Cela permet aux propriétaires d'affirmer leurs droits, mais aussi de respecter leurs obligations, comme préserver la forêt qui se trouve sur leur propriété. Cela permet donc d'empêcher la déforestation, explique-t-il. Et il y a un système de contrôle par satellite qui peut déboucher sur des amendes. » L'Amazonie menacée par le crime organisé Ce système de régularisation des terres, soutenu par l'Agence française de développement (AFD), intéresse désormais d'autres gouvernements locaux. Mais il faut le renforcer, plaide Dominique Hautbergue, directeur de l'AFD au Brésil. Car la forêt ne fait plus seulement face qu'à la menace de l'agro-industrie. « Le crime organisé s'empare des richesses de l'Amazonie, avec l'exploitation du bois illégale, avec l'orpaillage illégale, avec les trafics de drogues, le trafic d'êtres humains, et ça, c'est une vraie nouveauté en Amazonie. Maintenant, c'est aussi géré par des groupes organisés de grande ampleur et qui sont affiliés au crime organisé », raconte-t-il.  Cet accaparement des terres, la forêt en souffre, tout comme les indigènes et les afro-descendants qui y vivent. C'est le cas d'Aurelio Borges, membre d'une communauté quilombola. « Ils envahissent le territoire des quilombolas et installent des clôtures de fils barbelés. C'est une manière de nous en empêcher l'accès et d'expulser les communautés. C'est une pratique courante, ça arrive constamment ! Parfois, c'est des clôtures, parfois, c'est en ouvrant une route qui coupe nos territoires sans autorisation. Une fois, un quilombola a été tué par balles, il cueillait des baies dans une zone que la communauté utilise pour subvenir à ses besoins, mais un gros propriétaire agricole a affirmé que ça lui appartenait. Il a fait appel à des capangas, des milices armées, chargées de protéger le territoire des exploitants. Ces pistoleros provoquent des conflits et finissent par détruire nos plantations. Des fois, quand les pirogues sont déjà chargées de baies, ils les retournent et tout est jeté dans la rivière. C'est un impact constant », explique-t-il. Et malgré les progrès, pour ces populations, l'accès à un titre foncier reste difficile. Sur l'ensemble des terres régularisées ces dernières années, seulement 4 % sont allées aux quilombolas dans l'État du Pará. À lire aussiUtiliser les savoirs ancestraux pour protéger l'Amazonie

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent en direct depuis la COP30 à Belém - 19 novembre 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. Émission en direct depuis la COP30. Avec Mickaël Correia de Médiapart revient sur la présence des peuples autochtones pendant cette COP. Cécile Godou de Zoa nous présente le travail quotidien d'un négociateur de l'Institut de la francophonie pour le développement durable  Jeanne Richard du service environnement de RFI sur la place des énergies fossiles dans les COP Igor Strauss du service environnement de RFi : peut-on parler de crise climatique sans évoquer la dette africaine ? Lucia Muzell de la rédaction brésilienne de RFI sur les risques de pollution pour les mangroves se trouvant à proximité du futur projet pétrolier dans l'estuaire de l'Amazone. Musiques diffusées pendant l'émission - Lo Borges - O trem Azul  - Dona Onete - Queimoso e Tremoso  - Gigi Furtado - O Vento e a Poeira.

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent en direct depuis la COP30 à Belém - 19 novembre 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. Émission en direct depuis la COP30. Avec Mickaël Correia de Médiapart revient sur la présence des peuples autochtones pendant cette COP. Cécile Godou de Zoa nous présente le travail quotidien d'un négociateur de l'Institut de la francophonie pour le développement durable  Jeanne Richard du service environnement de RFI sur la place des énergies fossiles dans les COP Igor Strauss du service environnement de RFi : peut-on parler de crise climatique sans évoquer la dette africaine ? Lucia Muzell de la rédaction brésilienne de RFI sur les risques de pollution pour les mangroves se trouvant à proximité du futur projet pétrolier dans l'estuaire de l'Amazone. Musiques diffusées pendant l'émission - Lo Borges - O trem Azul  - Dona Onete - Queimoso e Tremoso  - Gigi Furtado - O Vento e a Poeira.

Reportage international
COP30: les communautés de descendants d'esclaves au cœur de la protection de l'environnement

Reportage international

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 2:32


Alors que l'ONU estime désormais qu'il sera impossible de maintenir le réchauffement climatique en dessous de +2°C, soit à un niveau vivable, le rôle des peuples autochtones dans la protection de l'environnement est particulièrement mis en avant à la COP30, qui a lieu près de la forêt amazonienne. Parmi ces groupes figurent les descendants des esclaves échappés qui avaient formé des communautés rurales appelées « quilombos », vivant en phase avec la nature. Discriminés, ils luttent pour la reconnaissance de leurs droits. La colonisation de l'Amazonie, encouragée par l'État brésilien dans les années 1970, s'est faite dans le désordre au détriment des populations locales et de l'environnement. Aujourd'hui, difficile de faire le tri entre titre foncier légal et faux document. Et comme les procédures de régularisation étaient longues et complexes, le gouvernement local a mis en place, il y a 15 ans, un système d'enregistrement numérique plus efficace, explique Bruno Kono, président de l'Institut des Terres du Pará. « À ce jour, nous avons régularisé environ 1,8 million d'hectares de terre. Cela permet aux propriétaires d'affirmer leurs droits, mais aussi de respecter leurs obligations, comme préserver la forêt qui se trouve sur leur propriété. Cela permet donc d'empêcher la déforestation, explique-t-il. Et il y a un système de contrôle par satellite qui peut déboucher sur des amendes. » L'Amazonie menacée par le crime organisé Ce système de régularisation des terres, soutenu par l'Agence française de développement (AFD), intéresse désormais d'autres gouvernements locaux. Mais il faut le renforcer, plaide Dominique Hautbergue, directeur de l'AFD au Brésil. Car la forêt ne fait plus seulement face qu'à la menace de l'agro-industrie. « Le crime organisé s'empare des richesses de l'Amazonie, avec l'exploitation du bois illégale, avec l'orpaillage illégale, avec les trafics de drogues, le trafic d'êtres humains, et ça, c'est une vraie nouveauté en Amazonie. Maintenant, c'est aussi géré par des groupes organisés de grande ampleur et qui sont affiliés au crime organisé », raconte-t-il.  Cet accaparement des terres, la forêt en souffre, tout comme les indigènes et les afro-descendants qui y vivent. C'est le cas d'Aurelio Borges, membre d'une communauté quilombola. « Ils envahissent le territoire des quilombolas et installent des clôtures de fils barbelés. C'est une manière de nous en empêcher l'accès et d'expulser les communautés. C'est une pratique courante, ça arrive constamment ! Parfois, c'est des clôtures, parfois, c'est en ouvrant une route qui coupe nos territoires sans autorisation. Une fois, un quilombola a été tué par balles, il cueillait des baies dans une zone que la communauté utilise pour subvenir à ses besoins, mais un gros propriétaire agricole a affirmé que ça lui appartenait. Il a fait appel à des capangas, des milices armées, chargées de protéger le territoire des exploitants. Ces pistoleros provoquent des conflits et finissent par détruire nos plantations. Des fois, quand les pirogues sont déjà chargées de baies, ils les retournent et tout est jeté dans la rivière. C'est un impact constant », explique-t-il. Et malgré les progrès, pour ces populations, l'accès à un titre foncier reste difficile. Sur l'ensemble des terres régularisées ces dernières années, seulement 4 % sont allées aux quilombolas dans l'État du Pará. À lire aussiUtiliser les savoirs ancestraux pour protéger l'Amazonie

Grand reportage
Amazonie 3/4: restaurer la forêt en imitant la nature

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 19:30


Troisième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil. Cette forêt époustouflante abrite des dizaines de milliers d'espèces de plantes, de poissons, d'oiseaux et d'insectes. Et ses arbres nous aident à lutter contre le changement climatique en stockant du carbone. Mais l'Amazonie est aussi en danger, à cause du réchauffement mondial et de la déforestation pour l'agriculture.   Alors comment restaurer la forêt là où elle a été détruite ? Découvrons une solution sur le terrain... Une technique de reforestation appelée «muvuca», qui s'inspire des savoirs autochtones et de la nature.  «Amazonie : restaurer la forêt en imitant la nature», un Grand reportage de Lucile Gimberg. Réalisation : Pauline Leduc. Préparation et traduction sur place : Emiliano Capozzoli.   En images

ONU Info

À la COP30 à Belém, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) met en avant la contribution de la science et de la technologie nucléaires à la lutte contre le changement climatique à travers son pavillon Atoms4Climate.L'Agence organise des événements consacrés aux solutions énergétiques bas carbone, aux petits réacteurs modulaires, à la gestion durable de l'eau, à la sécurité alimentaire et à la protection des écosystèmes, tout en appuyant le Brésil dans la mise en place de mesures de sécurité nucléaire pour la conférence.L'AIEA souligne que l'énergie nucléaire constitue une source d'énergie propre ou à faibles émissions de carbone, et une option essentielle pour atténuer le changement climatique.Interrogé par Monica Grayley d'ONU Info à l'approche de la COP30, le chef de l'AIEA Rafael Mariano Grossi a rappelé que « l'énergie nucléaire joue à présent déjà un rôle très important dans la satisfaction des besoins énergétiques au monde » et que l'AIEA s'efforce « d'apporter des garanties et des éléments concrets de sûreté et de sécurité » pour accompagner les pays, y compris ceux en développement, qui souhaitent recourir à cette énergie.(Extrait sonore : Rafael Mariano Grossi, Directeur général de l'AIEA; propos recueillis par Monica Grayley, ONU Info)

Objectif TECH
Durable - Adaptation climatique : de l'urgence aux solutions pour les infrastructures et territoires

Objectif TECH

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 26:49


L'inaction face au changement climatique coûte déjà plus cher que la transition, selon l'un des rapports de la Cour de Comptes de 2025. Dans cet épisode, nos invités de SNCF Réseau et du CEREMA décryptent comment collectivités et opérateurs d'infrastructures transforment cette urgence en actions concrètes.Au-delà des réponses techniques, l'épisode met aussi en lumière le paradoxe de l'adaptation :  déployée localement pour répondre aux besoins des territoires, elle doit pourtant être pensée de manière systémique, car le changement climatique ignore les frontières. Les interviewés détaillent les outils existants et les perspectives offertes par la technologie pour modéliser les scénarios, coordonner les acteurs et garantir la continuité des services. Un message résolument optimiste : pour chaque défi, des solutions existent, à condition d'agir collectivement.Un échange animé par Valère Corréard avec Benoît Chevalier, Directeur de la stratégie d'adaptation au changement climatique de SNCF Réseau, Pascal Berteaud, Directeur général du CEREMA, et Maëlle Bouvier, Directrice du développement durable pour le secteur public chez Capgemini Invent.

Les matins
La Sicile, en première ligne face au changement climatique

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 4:17


durée : 00:04:17 - Le Reportage de la rédaction - Alors que la COP30 se poursuit, coup de projecteur sur la Sicile, entre désertification et inondations. Les deux tiers du territoire sont en stress hydrique, le nombre d'incendies a doublé entre 2023 et 2024, mais, en hiver, les épisodes de très fortes pluies font des ravages.

Le Reportage de la rédaction
La Sicile, en première ligne face au changement climatique

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 4:17


durée : 00:04:17 - Le Reportage de la rédaction - Alors que la COP30 se poursuit, coup de projecteur sur la Sicile, entre désertification et inondations. Les deux tiers du territoire sont en stress hydrique, le nombre d'incendies a doublé entre 2023 et 2024, mais, en hiver, les épisodes de très fortes pluies font des ravages.

Religions du monde
COP 30 : comment des représentants de différentes religions s'engagent sur le climat

Religions du monde

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 48:30


La COP 30 (Conférence sur les changements climatiques), grand rendez-vous pour tenter de s'entendre au niveau mondial dans la lutte contre le changement climatique, s'est ouverte à Belém au Brésil, aux portes de la forêt amazonienne. 10 ans après les Accords de Paris qui avaient fait naître l'espoir d'un effort collectif de toutes les nations du monde pour réduire les gaz à effet de serre et tenter d'inverser la tendance du réchauffement de la planète, le constat est amer. «La vérité est que nous n'avons pas réussi à maintenir le réchauffement à moins de 1,5°C», a reconnu le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Ces efforts conjoints doivent s'exercer au niveau politique, mais en l'absence des plus grands pollueurs comme les États-Unis qui sont sortis de l'Accord de Paris et qui déploient un climato-scepticisme à travers le globe, la dynamique de l'effort n'est pas au rendez-vous. Du côté des représentants des religions dans le monde, certains tentent de s'impliquer. Qu'est-ce que les religions ont à dire sur ces questions ? Comment ces questions sont-elles relayées auprès de leurs fidèles ? Comment certaines des déclarations ont pu avoir un impact, par exemple l'encyclique du pape François, Laudato Si en 2015, qui prône la «sauvegarde de la maison commune» ? Plusieurs représentants de différentes religions et des chercheurs s'expriment dans cette émission, sur les messages et les relais auprès des communautés à travers le monde.   Invités : - Dominique Serra-Coataena, théologienne, maître de conférences en Théologie morale et éthique aux Facultés Loyola à Paris, responsable du domaine éthique, social et environnemental, présidente de l'Association des théologiennes et théologiens pour l'étude de la morale (ATEM), domaine de recherche sur la doctrine sociale de l'Église, thèse sur le Bien Commun. Autrice de : Le défi actuel du Bien commun dans la doctrine sociale de l'Église. Études à partir de Gaston Fessard s.j, éditions Lit-Verlag, coll. «Études de théologie et d'éthique», vol.10, Zurich, 2016. COATANEA Dominique, THOMASSET Alain, (dir.), Le défi écologique : vers de nouveaux chemins, RETM, HS 2018, 2018. - Martin Kopp, théologien protestant, chercheur associé à l'Université de Strasbourg, membre du Conseil de la Fédération protestante de France, très engagé sur les questions d'environnement, au sein de l'ONG GreenFaith, auteur de «Vers une écologie intégrale, théologie pour des vies épanouies» (Éd. Labor et Fides, 2023).   Entretiens : - Yeshaya Dalsace, rabbin du Mouvement Massorti, a fait sa thèse rabbinique sur judaïsme et écologie - Omero Marongiu-Perria, sociologue et théologien musulman - Aurelio Borges, l'un des représentants des quelque 600 communautés quilombolas de l'État du Para (par Jeanne Richard). Analyse et reportage au Village Laudato Si à Castelgandolfo (Italie) / Éric Sénanque.   Éléments : Message du pape Léon XIV lors de la conférence internationale «Raising hope for climate justice» à Castelgandolfo en octobre 2025. Message de Bartholomée 1er, Patriarche Œcuménique de Constantinople, lors de l'Assemblée Générale de la Conférence des Évêques de France à Lourdes, le 4 novembre 2025.

Religions du monde
COP 30 : comment des représentants de différentes religions s'engagent sur le climat

Religions du monde

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 48:30


La COP 30 (Conférence sur les changements climatiques), grand rendez-vous pour tenter de s'entendre au niveau mondial dans la lutte contre le changement climatique, s'est ouverte à Belém au Brésil, aux portes de la forêt amazonienne. 10 ans après les Accords de Paris qui avaient fait naître l'espoir d'un effort collectif de toutes les nations du monde pour réduire les gaz à effet de serre et tenter d'inverser la tendance du réchauffement de la planète, le constat est amer. «La vérité est que nous n'avons pas réussi à maintenir le réchauffement à moins de 1,5°C», a reconnu le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Ces efforts conjoints doivent s'exercer au niveau politique, mais en l'absence des plus grands pollueurs comme les États-Unis qui sont sortis de l'Accord de Paris et qui déploient un climato-scepticisme à travers le globe, la dynamique de l'effort n'est pas au rendez-vous. Du côté des représentants des religions dans le monde, certains tentent de s'impliquer. Qu'est-ce que les religions ont à dire sur ces questions ? Comment ces questions sont-elles relayées auprès de leurs fidèles ? Comment certaines des déclarations ont pu avoir un impact, par exemple l'encyclique du pape François, Laudato Si en 2015, qui prône la «sauvegarde de la maison commune» ? Plusieurs représentants de différentes religions et des chercheurs s'expriment dans cette émission, sur les messages et les relais auprès des communautés à travers le monde.   Invités : - Dominique Serra-Coataena, théologienne, maître de conférences en Théologie morale et éthique aux Facultés Loyola à Paris, responsable du domaine éthique, social et environnemental, présidente de l'Association des théologiennes et théologiens pour l'étude de la morale (ATEM), domaine de recherche sur la doctrine sociale de l'Église, thèse sur le Bien Commun. Autrice de : Le défi actuel du Bien commun dans la doctrine sociale de l'Église. Études à partir de Gaston Fessard s.j, éditions Lit-Verlag, coll. «Études de théologie et d'éthique», vol.10, Zurich, 2016. COATANEA Dominique, THOMASSET Alain, (dir.), Le défi écologique : vers de nouveaux chemins, RETM, HS 2018, 2018. - Martin Kopp, théologien protestant, chercheur associé à l'Université de Strasbourg, membre du Conseil de la Fédération protestante de France, très engagé sur les questions d'environnement, au sein de l'ONG GreenFaith, auteur de «Vers une écologie intégrale, théologie pour des vies épanouies» (Éd. Labor et Fides, 2023).   Entretiens : - Yeshaya Dalsace, rabbin du Mouvement Massorti, a fait sa thèse rabbinique sur judaïsme et écologie - Omero Marongiu-Perria, sociologue et théologien musulman - Aurelio Borges, l'un des représentants des quelque 600 communautés quilombolas de l'État du Para (par Jeanne Richard). Analyse et reportage au Village Laudato Si à Castelgandolfo (Italie) / Éric Sénanque.   Éléments : Message du pape Léon XIV lors de la conférence internationale «Raising hope for climate justice» à Castelgandolfo en octobre 2025. Message de Bartholomée 1er, Patriarche Œcuménique de Constantinople, lors de l'Assemblée Générale de la Conférence des Évêques de France à Lourdes, le 4 novembre 2025.

Reportage International
Vietnam: la montée des eaux s'aggrave dans le delta du Mékong

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 2:18


Dans le delta du Mékong au Vietnam, la montée des eaux et l'intrusion saline gagnent du terrain. Pour s'en protéger, les agriculteurs pompent les nappes phréatiques, ce qui accélère l'affaissement des sols. Cette région de 18 millions d'habitants, qui produit la moitié du riz du Vietnam et jusqu'à 90% des exportations nationales. L'an dernier, 74 000 familles ont manqué d'eau douce et plus de 1 100 hectares de rizières ont été endommagés faute d'irrigation. De notre correspondant à Hanoï, Jean-Pierre Fage Le long des canaux animés qui sillonnent le delta du Mékong, cet habitant observe ses cultures. Nguyen Van Dinh travaille la terre depuis une quarantaine d'années. Chaque saison lui rappelle que le climat n'est plus le même : « Avant, l'eau était plus basse. Cette année, elle est plus haute de 10 centimètres. L'eau monte, alors on perd de l'argent. » Van Dinh peine à cultiver le riz qu'il revend au grossiste et ne fera que deux récoltes en 2025. « Il y a une dizaine d'années, on faisait trois récoltes. Maintenant, on est moins rentable, donc on n'en fait plus. Même avec deux récoltes, on perd de l'argent. » Pour survivre, certains diversifient. Aux abords des rizières, on cultive désormais des légumes, que l'on revend au marché, mais le problème reste le même : salinisation des sols, affaissement des terres, météo extrême, le tout aggravé par le phénomène climatique El Niño. « Quand il y a trop de pluie, de vent, de tempêtes, les cultures sont mauvaises. Trop d'eau, les légumes pourrissent, les racines s'abîment. » Autre ressource vitale : la pêche. Crevettes, poissons, séchés ou grillés, alimentent les restaurants locaux. Mais là aussi, le modèle s'essouffle. L'usage massif d'engrais et de produits chimiques, pour booster les cultures, a bouleversé l'écosystème du delta. « Avant, avec l'élevage de poulets, de canards, de porcs, de poissons, ça marchait bien. Maintenant, avec tous les produits chimiques, c'est difficile. Par exemple, si on élève 100 canards ou poissons, au moment de la récolte, il n'en reste que 50%. » À lire aussiVietnam: la salinisation des sources d'eau douce provoque une «grave» pénurie dans le sud du pays Dégradation des sols par une culture intensive Pour le docteur Duong Van Ni, de l'université de Cần Thơ, un véritable cercle vicieux s'est installé dans la région. Pour produire plus de riz, les agriculteurs ont construit des digues qui bloquent les crues naturelles et les sédiments fertiles. Le sol s'appauvrit, ils ajoutent donc toujours plus d'engrais. Mais cette intensification favorise l'apparition d'insectes et de maladies résistants. Ce qui les pousse à utiliser encore plus de pesticides. « Quand ils appliquent la culture intensive du riz, le sol et l'environnement aquatique se dégradent très rapidement. En général, après environ 5 à 10 ans, le rendement du riz diminue d'environ 15 à 30% par rapport au système naturel. » Face à ces menaces, le gouvernement a réagi : digues anti-sel, grands ouvrages d'irrigation, stockage d'eau douce et diversification des cultures. Une stratégie pour « vivre avec l'eau » plutôt que la combattre. À lire aussiUn riz vietnamien plus rare, de meilleure qualité mais plus cher d'ici 2030?

C'est pas du vent
Iaraçu, quand science et société s'unissent pour sauver les forêts

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 48:30


À l'occasion de la COP30, la caravane fluviale Iaraçu remonte le fleuve Amazone de Manaus à Belém avec, à son bord, des spécialistes des forêts tropicales. Une formidable aventure scientifique pour échanger entre experts et avec les communautés locales sur les meilleurs stratégies pour préserver l'Amazonie, les forêts du Bassin du Congo et d'Asie du Sud-Est.   Après huit jours de navigation sur les eaux tumultueuses de l'Amazone, la caravane fluviale Iaraçu est arrivée à Belém en Amazonie brésilienne. Parti de Manaus, le 28 novembre, ce bateau bleu et blanc à trois étages a embarqué à son bord une vingtaine de scientifiques, venus partager leurs savoirs entre eux et avec les communautés locales au rythme des escales. Nous avons eu la chance de vivre cette aventure organisée par l'IRD, l'Ambassade de France au Brésil et le Centre franco-brésilien de la biodiversité en Amazonie. Chaque matin, en ouvrant la porte de notre cabine, le spectacle était magique. La forêt amazonienne défilait sur les rives ponctuées de maisons colorées sur pilotis. L'Amazonie impressionne par son immensité : 4 millions de km² répartis sur neuf pays, soit l'équivalent de la superficie de l'Europe. Elle émerveille aussi par sa biodiversité exceptionnelle, avec près de 120 000 espèces animales et plus de 40 000 espèces végétales recensées. Mais les forêts du Bassin du Congo et de Papouasie-Nouvelle-Guinée possèdent, elles aussi, une extraordinaire diversité de vie, tout aussi précieuse et spectaculaire. Les stratégies à défendre à la COP 30 pour protéger l'ensemble de ces forêts tropicales étaient au cœur de nombreuses discussions à bord. Embarquez avec nous, nous vous emmenons partager ces échanges qui nous concernent tous. → Le journal de bord Iaraçu. Avec :  Laurent Durieux, géographe coordinateur IRD de l'initiative One Forest vision Raphaël Tshimanga Muamba, professeur d'hydrologie à l'Université de Kinshasa co-président de l'initiative Science pour le bassin du Congo Nicolas Barbier, directeur de recherche à l'IRD en écologie tropicale Géraldine Derroire, écologue, spécialiste des forêts tropicales au Cirad Claudio Almeida, coordinateur du programme de monitoring de l'Amazonie et d'autres écosystèmes brésiliens à l'INPE Jean-Michel Martinez, directeur de recherche en hydrologie et télédétection à l'IRD.   Musiques diffusées pendant l'émission - BVDC II String Band - Blue Mountain - Greenpeace Brasil - Canção pra Amazônia - Music of the Ituri Forest - Lukembi and Voice - Nilson Chaves - Tres violeiros - Orquestra Brasileira de Música Jamaicana - Ondde é que eu vou parar - Umbanda musicians at Cabocla Yacira - Lembrai, O Lembrai - Combo Cordeiro - Palácio dos Bares.

Les dessous de l'infox
COP30: quelle place pour la lutte contre la désinformation climatique ?

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 29:30


Surnommée « la COP de la vérité » par le président brésilien Lula, la 30ᵉ Conférence des Nations unies pour le Climat s'est ouverte, ce lundi 10 novembre 2025, à Belém. S'attaquer à la désinformation climatique figure parmi les nombreux enjeux de cette messe annuelle sur le climat. Pour la première fois, plusieurs États se sont engagés à lutter contre ce phénomène. « Infliger une nouvelle défaite aux négationnistes. » C'est avec ces mots que le président brésilien Lula a ouvert la 30ᵉ Conférence de l'ONU pour le climat, qui se déroule actuellement, au Brésil, à Belém. Ce mercredi, une douzaine d'États, dont la France, l'Allemagne et le Brésil, ont signé un texte inédit appelant à lutter contre la désinformation climatique. Alors simples effets d'annonce ou véritable prise de conscience ? Comment ces infox entravent la lutte contre le réchauffement climatique ? On en parle avec notre invité, Eva Morel, secrétaire générale et cofondatrice de l'association Quota Climat qui lutte pour une meilleure représentation des informations environnementales dans les médias. Niger: la junte sème le doute sur un exercice militaire français  Quand un exercice de l'armée française dans le golfe de Guinée est présenté, à tort, comme une opération de déstabilisation. Dans sa chronique, Olivier Fourt revient sur cette nouvelle infox diffusée par le pouvoir en place au Niger. Ce n'est pas la première fois que le chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) affiche des positions hostiles à la France. Cette fois-ci, il pointe du doigt la présence d'un porte-hélicoptères français dans le port de Cotonou, alors que les relations entre le Bénin et le Niger sont dans l'impasse. À lire aussiNiger: la junte tente de semer le trouble autour d'un exercice naval de l'armée française Non, l'Italie n'a pas quitté l'UE Contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux depuis plusieurs mois, Giorgia Meloni n'a pas annoncé que l'Italie allait se retirer de l'Union européenne. Kahofi Suy, journaliste pour AFP Factuel, nous explique l'origine de cette rumeur.

Reportage Afrique
Soudan du Sud: les Akuak, tiraillés entre s'adapter et partir [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 2:27


Troisième et dernier volet de notre série de reportages chez le peuple Akuak au Soudan du Sud, cette communauté de pêcheurs qui vit sur des îles dans les marécages de la plaine du Nil. Situées à une vingtaine de kilomètres de la ville de Bor, la capitale du Jonglei, leurs terres ancestrales sont aujourd'hui entièrement recouvertes d'eau. Des inondations catastrophiques provoquées par le changement climatique sévissent depuis cinq ans, une montée des eaux qui a démarré il y a des décennies et qui s'accélère, bouleversant le mode de vie des habitants, tiraillés entre s'adapter et partir. Reportage de notre correspondante dans la région. De notre correspondante à Juba, de retour des îles Akuak, Serrés sous un tukul, une demi-douzaine de voisins jouent aux dominos. Ils sont venus en canoë pour se retrouver chez l'un d'entre eux. Le chef de la communauté Akuak, Makech Kuol Kuany, veut espérer qu'ils ne sont pas condamnés à vivre éternellement confinés sur ces îles minuscules. Mais les changements climatiques ont déjà eu un impact dramatique. « La vie de notre communauté a beaucoup changé, affirme-t-il. Par le passé, nous avions des vaches, des champs agricoles, et aussi du poisson. La seule chose qui nous manquait, c'étaient des acheteurs pour notre poisson. Aujourd'hui, la situation s'est inversée. Nous n'avons plus ni champ ni bétail, mais par contre nous pouvons vendre notre poisson, c'est le seul changement positif actuel. Mais ces inondations nous ont forcés à tous devenir pêcheurs. Prenez mon cas : moi et mes six fils pratiquons la pêche. Car sans ça, comment allons-nous nous nourrir ? Et comment acheter des vaches pour la dot lors des mariages ? Nous nous sommes appauvris car, avant les inondations, nous avions ces trois ressources : l'agriculture, le bétail et la pêche. Mais maintenant il ne nous reste plus que le poisson ». À lire aussiSoudan du Sud: les Akuak, une société transformée par le changement climatique [1/3] La vie éreintante dans les îles, loin de tout service, et la persistance des inondations, ont poussé de nombreux Akuak à partir, confie le chef. « Avant ces inondations, la vie était meilleure » Pour Machiek Machar Riak, un pêcheur de 25 ans, il ne faut pas baisser les bras, car le mode de vie traditionnel reste à ses yeux meilleur pour les enfants que la vie urbaine, même s'il a bien changé : « Il y a des difficultés maintenant qu'il y a de l'eau de partout, ce n'est pas comme au temps de mon enfance. Nous étions très libres, nous avions des terrains de jeu, nous pouvions aller d'un village à l'autre à pied, nous pouvions facilement jouer avec les enfants des autres familles. Et nous cultivions du maïs, le maïs nous manque beaucoup aujourd'hui. » Comme tous les pêcheurs Akuak, Angui Kuol Kuany, 45 ans, fait l'aller-retour régulièrement entre les îles et Bor. Lui s'est spécialisé dans le commerce de poisson. Il voit pourtant la généralisation de la pêche d'un mauvais œil : « Dans le passé, avant ces inondations, la vie était meilleure, car toutes ces activités liées à la pêche étaient réservées à ceux qui avaient des filets et des canoës. Mais de nos jours, tout le monde a ces équipements et donc le commerce et la vie en général sont devenus très compétitifs. Beaucoup de gens sont partis des îles, et ceux qui y restent ont une vie misérable. » Des inondations d'ampleur similaire avaient frappé la région dans les années 1960, et la communauté avait réussi à résister pendant près de dix ans. Certains espèrent donc que la crue actuelle s'arrêtera un jour. À lire aussiSoudan du Sud: les Akuak, la pêche comme unique source de subsistance [2/3]

L'autruche et le colibri
Tourisme local : j'ai testé la plateforme de voyage responsable GreenGo !

L'autruche et le colibri

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 9:23


Voyage local, qu'est ce qu'on entend pas là ? Partir près de chez soi, cela présente beaucoup d'avantages. C'est ce que nous avons fait : 24 heures à moins de 50 kilomètres de la maison pour découvrir l'arrière-pays niçois et faire un break !GreenGo permet de trouver une expérience en pleine nature près de chez soi ! J'ai testé leur service.

Afrique Économie
Maroc: la filière dromadaire en crise face au changement climatique

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 2:19


Dans le désert marocain, le dromadaire est un animal miracle. Il nourrit évidemment, mais constitue aussi un capital, une source de revenus, d'emplois et joue un rôle socioculturel de premier plan. Pourtant, la filière est aujourd'hui menacée par le changement climatique. La ville de Guelmim est considérée comme la porte du Sahara au Maroc. Cet ancien centre caravanier, sur la route de Tombouctou, abrite le plus grand marché aux dromadaires du Maroc, le souk Amhayrich. Un terrain caillouteux de 10 000 m³, à la sortie de la ville. Ici, il n'y a rien pour faire de l'ombre, sinon un immense pylône, auquel sont accrochés de gros projecteurs. « Allo, Monsieur Omar, vous allez bien ? Ne vous inquiétez pas, votre animal je vais vous l'envoyer ». Assis au pied de la structure, Mohammed, 33 ans, est éleveur de dromadaires. Un métier qui se transmet de père en fils dans sa famille. « C'est dur, témoigne-t-il. Si tu veux réussir dans ce domaine, il faut avoir la foi et le sérieux suffisant. Par exemple, nous, il nous arrive de faire des transactions sans demander d'acompte, avec la parole pour seule monnaie d'échange ». Diminution du cheptel Le lieu perd soudain sa quiétude, quand percent les cris d'un jeune dromadaire qu'on retire à son troupeau. « Ce marché est connu en Afrique pour la vente de dromadaires, assure-t-il. Les gens viennent de partout au Maroc. Ici, tu trouves les dromadaires toute l'année et toute la semaine. » L'animal est présent à chacune des grandes étapes de la vie des habitants du désert. « Tes dromadaires, c'est comme tes enfants. C'est un héritage culturel et, dans notre région du Sahara, si tu veux offrir un cadeau à quelqu'un, il n'y a rien de mieux qu'un dromadaire », ajoute Mohammed. Filière exclue du soutien à l'élevage Mouloud, 39 ans, est commerçant au souk Amhayrich. Il s'inquiète de la diminution du cheptel. Dans la région, la sécheresse sévit depuis dix ans déjà. « Il y a eu une grande augmentation des prix des dromadaires, notamment de l'étalon, observe-t-il. La sécheresse a fait exploser les coûts, car il faut bien continuer à nourrir les animaux. Le salaire du berger constitue aussi une charge importante. On le paie entre 300 et 400 euros par mois. On n'arrive même plus à trouver de candidats. On fait appel à des Mauritaniens désormais. Ces bergers-là peuvent rester un an, deux ans, quand les Marocains ne dépassent pas un mois, deux mois, avant de partir. » Il n'y a pas que la sécheresse qui détruit les pâturages. « Les constructions, les fermes ont morcelé les grands espaces », observe Mouloud. Aujourd'hui menacé, le dromadaire pourrait pourtant être un atout face au changement climatique, grâce à sa grande capacité d'adaptation. Au sein de la filière, certains dénoncent leur exclusion des dispositifs actuels de soutien à l'élevage.

Reportage Afrique
Soudan du Sud: les Akuak, une société transformée par le changement climatique [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 2:31


Au Soudan du Sud, une communauté de pêcheurs Dinka, les Akuak, se bat contre la montée des eaux. Alors que le pays est très durement frappé par le changement climatique et connaît, depuis 2019, des inondations catastrophiques, qui ont fait des centaines de milliers de déplacés climatiques, les Akuak, eux, refusent de partir. Ils vivent au milieu des marécages qui ont recouvert leurs terres ancestrales, sur la rive est du Nil, dans l'État du Jonglei. Leurs habitations sont érigées sur des îles, qu'ils construisent à mains nues, avec de la boue et des végétaux. Des plateformes qu'ils renforcent et rehaussent au quotidien. Reportage de notre correspondante dans la région. De notre correspondante, de retour des îles Akuak De l'eau jusqu'à la taille, Anyeth Manyang, la quarantaine, prend une grande inspiration avant de plonger au fond du marais. Quelques secondes plus tard, il émerge les bras chargés d'un gros amas de glaise qu'il jette sur la berge. Comme chaque habitant des îles Akuak, il maîtrise parfaitement cette technique de construction d'îles artificielles, qui permet aux familles de maintenir des espaces de vie hors de l'eau malgré les inondations : « Je suis né, j'ai grandi et je me suis marié ici. Cela fait donc de nombreuses années que je fais ce travail. Ce sont mes parents qui me l'ont appris, ils m'ont montré comment construire ces îles. Mon père et ma mère m'ont aussi tous les deux appris à pêcher. Construire et entretenir ces îles est un travail très difficile, car nous le faisons avec nos seules mains. D'abord, il faut récupérer des herbes et des papyrus dans le marais, puis les couper et les étaler à la surface. Ensuite, il faut aller sous l'eau pour ramasser de la boue et la mettre par-dessus. Et ainsi de suite. Nous devons faire ça tous les jours, c'est très fatigant. » Anyeth Manyang souhaite accroître la superficie de son île, qui ne mesure pas plus de 30 mètres carrés. Mais l'eau menace sans cesse de la recouvrir. Une flaque s'est d'ailleurs formée en quelques minutes près de la berge, à quelques mètres de là. Matuor Mabior Ajith, un voisin, explique qu'il faut une intervention rapide : « La raison pour laquelle l'eau s'infiltre ici, c'est que le sol n'a pas été bien compacté, il y a donc des espaces par où l'eau remonte, puisque tout ça est totalement artisanal. Nous allons donc colmater cette fuite de la même façon : en ajoutant du papyrus, de l'herbe, puis en ajoutant de la boue par-dessus. » L'île sur laquelle vit Ayen Deng Duot avec ses six enfants est, elle aussi, en cours de maintenance. Avec d'autres membres de la famille, Ayen se tient dans l'eau et découpe à la machette des tiges de papyrus qu'elle amasse sur la berge en formation, une matière encore toute molle et gorgée d'eau : « Bien sûr, c'est très dur pour nous de vivre ici, mais nous n'avons aucune alternative. En ville, à Bor, nous n'avons rien alors qu'ici, nous avons le poisson, même si nous n'avons pas d'autre nourriture, car les inondations nous empêchent de cultiver. Nos enfants n'ont aucun avenir en ville, où ils risqueraient de devenir des criminels, donc nous ne partirons jamais d'ici. » La ville de Bor se trouvant à cinq heures de canoë, Ayen aimerait que la communauté puisse être dotée d'un bateau à moteur en cas d'urgence médicale. À lire aussiSoudan du Sud: à Bor, des victimes des inondations s'adaptent avec le commerce du poisson

Aujourd'hui l'économie
COP30: le paradoxe chinois, entre superpuissance verte et dépendance au charbon

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 3:31


La Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, installe à un rythme record des capacités renouvelables. Mais elle continue de miser massivement sur le charbon. Un double visage qui s'impose au cœur des débats de la COP30 à Belém, au Brésil. Alors que s'ouvre ce lundi la COP30 à Belém, au Brésil, la Chine s'impose une nouvelle fois comme un acteur incontournable de la lutte contre le changement climatique. Le pays est responsable de près de 12 milliards de tonnes de CO₂ par an, soit près d'un tiers du total planétaire. Mais, paradoxalement, il est aussi le premier investisseur mondial dans les énergies renouvelables, et de très loin. Pour comprendre ce double visage, il faut mesurer l'ampleur du tournant énergétique chinois. Le pays vit une véritable révolution industrielle verte. Dans le photovoltaïque, par exemple, Pékin a installé autant de panneaux solaires en cinq mois que ce que possèdent les États-Unis au total. Et 8 panneaux sur 10 vendus sur la planète sortent aujourd'hui d'usines chinoises. Même dynamique dans l'éolien, où la Chine représente 60% de la production mondiale, tout comme pour les batteries de voitures électriques. Autrement dit, Pékin domine désormais la chaîne industrielle de la transition énergétique mondiale. Mais cette stratégie dépasse de loin la simple ambition écologique. Elle répond d'abord à une logique économique et géopolitique. En devenant le fournisseur mondial de technologies propres, la Chine gagne un levier d'influence majeur tout en stimulant sa propre croissance. Le secteur vert représente désormais 10% du PIB chinois: un véritable moteur de développement pour un pays en quête de nouveaux relais de croissance. Un géant du solaire… qui continue à brûler du charbon Ce tableau impressionnant cache néanmoins une autre réalité. Car la Chine continue de miser sur le charbon, pilier historique de son système énergétique. En 2024, 93 % des nouvelles centrales à charbon construites dans le monde l'ont été sur son territoire : neuf sur dix. Un choix paradoxal, mais que Pékin justifie par trois arguments économiques et pratiques. D'abord, la sécurité énergétique. En effet, ces centrales assurent une production d'électricité « pilotable », indépendante du vent ou du soleil. Ensuite, la demande : la consommation d'électricité augmente d'environ 5% par an, portée par la croissance industrielle et urbaine. Enfin, la géographie. Les immenses champs solaires et éoliens se trouvent à l'ouest du pays, tandis que les mégapoles et les usines se concentrent sur la côte est, à plus de 2000 kilomètres. Transporter cette électricité coûte cher, construire des centrales locales au charbon reste plus rentable. Ainsi, le charbon demeure le garde-fou énergétique d'un système encore en transition. La Chine préfère « construire avant de démanteler » : maintenir les capacités existantes tant que les renouvelables ne sont pas pleinement opérationnelles. À lire aussiÉnergie verte et dépendance au charbon: le paradoxe chinois? La transition verte, un projet économique global Derrière cette apparente contradiction, la transition énergétique chinoise s'affirme avant tout comme un projet économique stratégique. Avec la crise de l'immobilier et le ralentissement des exportations, Pékin cherche de nouveaux moteurs de croissance. Et le secteur des énergies propres s'impose comme la nouvelle frontière industrielle. Selon les derniers chiffres du Global Energy Monitor, la Chine tire aujourd'hui plus de revenus de l'exportation de technologies vertes que les États-Unis n'en tirent de leurs exportations d'hydrocarbures. Une performance rendue possible par une surproduction massive, qui permet à la Chine de vendre à des prix bien inférieurs à ceux des producteurs occidentaux. Résultat : le monde dépend désormais du pays pour sa transition écologique. C'est à la fois une opportunité — les coûts mondiaux de l'énergie propre chutent grâce à la production chinoise — et une vulnérabilité stratégique, car cette dépendance énergétique se double d'une dépendance technologique. À la veille de la COP30, Pékin se présente donc à la fois comme sauveur du climat et superpuissance opportuniste. Elle « décarbone à plein régime, mais continue de carboner tout autant »: une formule qui résume parfaitement le paradoxe chinois, entre ambition écologique et pragmatisme économique. À lire aussiClimat: la transition énergétique de la Chine est désormais irréversible, révèle une étude

7 milliards de voisins
«Génération climat» : entre contradictions et lassitude?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 48:30


En France, les 25-34 ans représentent 27% des passagers aériens : c'est la classe d'âge qui prend le plus l'avion, faisant flamber son bilan carbone. La plupart assument leur envie de profiter, tout en éprouvant un certain sentiment de culpabilité. Pour eux, c'est d'abord à la société de changer. Un vrai virage, alors qu'en 2019, ils ont manifesté pour le climat, bloqué leur lycée et battu le pavé sous les slogans « On est plus chaud que le climat », « Pas de nature, pas de futur » ou encore « Quand je serai grand, je voudrais être vivant ». Cette « génération climat » donnait alors un nouveau souffle à la cause écologique, sur une planète de plus en plus en proie aux dérèglements climatiques, aux feux de forêts et aux inondations massives. À l'image de la célèbre militante suédoise Greta Thunberg, la jeunesse urbaine des capitales s'est soulevée pour faire réagir ses aînés. Mais six ans plus tard, après les traumatismes des confinements et l'inaction politique, que reste-t-il de cet élan générationnel ? Les jeunes sont ceux qui se disent les plus préoccupés par l'environnement, selon une enquête du Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), mais comment concilient-ils leurs idéaux écologiques et leurs aspirations personnelles ? Reportage et décodage d'une génération ambivalente, par Charlie Dupiot auprès de jeunes de 10 à 25 ans et des sociologues Sandra Hoibian (Crédoc) et Tomas Legon (INJEP, Institution nationale de la jeunesse et de l'éducation populaire).  Cette émission est une rediffusion du 29 mai 2025.   Programmation musicale : ► Le caribou volant – Chanson climatique 2.0.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 9 novembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 48:30


En première partie, le changement climatique. Dix ans après la COP de Paris et ses fondamentaux pour changer les choses, c'est à Belèm au Brésil que s'ouvre demain la grande conférence climat. Au coeur des préoccupations, notamment, la forêt. Et la plus vaste, l'Amazonie. Un des 4 reportages que nous lui consacrons porte sur l'archéologie. En cherchant bien, on voit dans cet imbroglio impénétrable de plantes géantes et humides qu'il était pénétré et cultivé il y a des millénaires. Les communautés indigènes avaient des pratiques durables. Leurs terres sont les mieux conservées. ... Le second reportage de notre émission nous emmène au Maroc, pays de culture et d'exportation illégale massive vers l'Europe de cannabis. Par go-fast sur les routes, par camionnettes entières, par bateau, le Maroc approvisionne le Nord. Mais au Maroc, tout en gardant la plante, une alternative est née pour tirer du cannabis des produits normaux, légaux. Amazonie 2/4: une forêt jardinée depuis des millénaires Deuxième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil : nous partons à la rencontre des archéologues brésiliens. Par leur travail, ils nous montrent que l'Amazonie n'est pas une forêt vierge, que les populations autochtones auraient gardée sous cloche. Elle est, au contraire, cultivée depuis des milliers d'années.  Quelles sont ces pratiques durables des communautés indigènes ? Pourquoi leurs terres sont les mieux conservées de cette immensité verte ?  Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix.   Au royaume du cannabis, la révolution du chanvre légal Le Maroc est réputé à travers le monde entier pour la qualité de sa résine de cannabis. C'est le plus gros producteur de la planète. Problème, jusque-là, seuls les narcotrafiquants en profitaient réellement, exploitant un terroir unique dans le nord du pays. À flanc de montagnes, dans le Rif, les champs de marijuana s'étendent à perte de vue. Il y a quelques années, l'idée a germé dans l'esprit des autorités : extirper cette économie de l'illicite et de l'informel, pour en faire une culture légale. Agriculteurs, coopératives de transformation, exportateurs, une nouvelle filière se déploie. Un Grand reportage de Matthias Raynal qui s'entretient avec Jacques Allix.

Reportage International
Indonésie: PetaBencana, un système d'alerte efficace pour agir au plus vite en cas d'inondations

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 2:36


La ville indonésienne de Jakarta est l'une des plus touchées par les inondations. Exposée aux moussons et aux marées importantes, elle manque d'un système de drainage et souffre d'un urbanisme inadapté aux fortes pluies. Djakarta s'enfonce dans le sol notamment, et sa situation s'aggrave à cause du changement climatique, qui intensifie les pluies extrêmes et la montée des eaux. Mais les habitants et les autorités ne restent pas les bras croisés. Depuis 2017, PetaBencana, une carte en ligne, aide à faciliter l'évacuation des sinistrés. C'est un système dit d'alerte précoce, essentiel pour sauver des vies. De notre correspondante à Jakarta  Au sud de Jakarta, des inondations, il y en a tout le temps, raconte Ambon, un habitant d'une vingtaine d'années. Il nous montre une vidéo sur son téléphone, dans laquelle, on l'y voit secourir des gens, à bord d'un canot pneumatique. Il vit en contrebas de la route principale, tout près d'un canal cerné de deux murs en béton qui ne permettent pas de stopper l'eau quand elle déborde. « L'eau peut monter jusqu'à la taille d'un adulte, voire jusqu'à 2 ou 3 mètres. Et là, c'est la panique », raconte-t-il. En Indonésie, quand l'eau monte, plus l'alerte est donnée rapidement, plus il y a de chances de sauver des vies. Pour cela, Ambon utilise une application sur son téléphone : PetaBencana, « carte des catastrophes » en indonésien. C'est un outil gratuit, en ligne, ouvert à tous. Ambon nous en explique le fonctionnement : « Alors, pour faire un signalement, on renseigne la localisation sur cette carte. On indique que dans ce lotissement de la ville de Tangerang Sud, il y a des points inondés, et là, plus précisément, c'est le long de cette route principale, sur ce tronçon. Apparaît alors sur la carte une icône en forme de goutte d'eau, là où l'inondation a lieu. » Autre mission pour Ambon : envoyer des photos et vidéos dans un groupe WhatsApp, géré ici par Latif. T-shirt orange sur le dos, il dirige un groupe de secouristes bénévoles. Il l'assure : PetaBencana permet d'intervenir plus vite. Car selon lui, « s'il existe bien une carte de risques fournie par les autorités, PetaBencana est plus facile à comprendre ». Une réussite indonésienne qui inspire les Philippines, l'Inde et le Pakistan Cet outil a été lancé en 2017, avec le soutien des autorités indonésiennes et de chercheurs. Comme l'association de Latif, 900 ONG l'utilisent, et 47 000 habitants y sont formés. Un défi, nous explique Latif, car « certains sont peu à l'aise avec la technologie. Parfois, ils ont peur de simplement cliquer sur un lien ». Pour ne rater aucune information, la plateforme scrute aussi les réseaux sociaux, comme l'explique, Nashin Mahtani, directrice de PetaBencana : « On a remarqué que pendant une catastrophe, les gens postaient activement sur les réseaux, des posts géolocalisés et horodatés. C'est une incroyable source d'information locale. » Les informations sont ensuite vérifiées avec l'aide d'outils d'intelligence artificielle. L'objectif, pour Nashin Mahtani, est d'impliquer au maximum les habitants, « parce que ça change la perception du risque dans les communautés. Avant, elles se sentaient paniquées et sans solution. Là, elles retrouvent une capacité d'agir ». L'application coûte 400 000 dollars par an. Elle est financée par des dons privés, le gouvernement et l'aide internationale. Le code est libre de droits : la plateforme a déjà été répliquée aux Philippines, et le sera bientôt en Inde et au Pakistan.

Aujourd'hui l'économie
Train à grande vitesse: l'Europe met 500 milliards sur la table pour relier toutes ses capitales d'ici 2040

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 3:29


La Commission européenne veut relier toutes les capitales du continent d'ici 2040 grâce à un vaste réseau ferroviaire à grande vitesse. Un projet colossal estimé à plus de 500 milliards d'euros, pensé comme une alternative écologique et stratégique à l'avion. Mais sa concrétisation s'annonce semée d'obstacles. Petit-déjeuner à Copenhague, déjeuner à Paris, puis dîner à Barcelone : c'est le rêve que nourrit Bruxelles avec son nouveau plan ferroviaire. La Commission européenne a dévoilé cette semaine un projet d'envergure visant à créer, d'ici 2040, un réseau à grande vitesse reliant toutes les capitales européennes. L'objectif : changer durablement la manière de voyager sur le continent. Le plan prévoit une réduction drastique des temps de trajet. Berlin - Copenhague passerait de 7 à 4 heures, Sofia - Athènes de 13h40 à 6 heures, et une liaison directe Paris - Lisbonne via Madrid deviendrait enfin possible. Derrière ces chiffres, une ambition, faire du train une alternative crédible à l'avion, notamment sur les distances inférieures à 1 000 kilomètres. À lire aussiLe rail européen à l'heure de la concurrence Un levier écologique et économique pour l'Union européenne Pour la Commission, le train est une pièce maîtresse de la transition écologique. Le secteur des transports représente près d'un quart des émissions européennes de CO2, et l'aviation court-courrier reste difficile à décarboner. Le TGV, lui, émet jusqu'à 20 fois moins de CO2 par passager-kilomètre qu'un vol domestique. Encore faut-il que l'électricité soit verte et que les trains soient bien remplis. Mais le projet dépasse la seule question environnementale. Il s'agit aussi de renforcer la compétitivité européenne et de fluidifier les échanges économiques sur le continent. Aujourd'hui, le réseau ferroviaire européen compte environ 12 000 kilomètres de lignes à grande vitesse, concentrées dans quatre pays : la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. L'Europe centrale et orientale reste, elle, largement à la traîne. Pour combler ces écarts, Bruxelles prévoit 500 milliards d'euros d'investissements afin de tripler la taille du réseau, harmoniser les règles, simplifier la billetterie et ouvrir le marché à la concurrence. L'idée : faire baisser les prix et stimuler l'offre ferroviaire. À lire aussiQuel avenir pour le train à grande vitesse en Afrique? Entre ambitions et réalités : un chantier colossal à risque Sur le papier, l'initiative est séduisante. Mais les obstacles sont nombreux : infrastructures vieillissantes, financements incertains et volontés politiques inégales selon les États membres. Certains gouvernements peinent déjà à entretenir leur réseau existant et ne font pas de la grande vitesse une priorité. Pour le secteur ferroviaire, cette relance représente pourtant une opportunité industrielle majeure. Les grands constructeurs européens – Alstom, Siemens, Talgo ou CAF – pourraient en bénéficier. Les voyageurs, eux, espèrent surtout des réservations simplifiées et des correspondances fluides. Derrière ce plan se cache aussi une évolution des mentalités. De plus en plus d'Européens souhaitent voyager de manière plus durable. Et entre deux villes reliées en moins de trois heures, le train bat l'avion à plates coutures : la ligne Paris -Londres, par exemple, a conquis 80% du marché dès que le trajet est passé sous les 2h20. Reste que l'Europe accuse un sérieux retard face à la Chine ou au Japon, où les trains filent déjà à 350 km/h. L'Union, elle, plafonne à 200–250 km/h et avance à un rythme bien plus lent. Car si le train européen promet la grande vitesse, les projets, eux, progressent toujours à vitesse réduite.

Accents du monde
COP30: Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies dénonce une «faillite morale»

Accents du monde

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la COP 30 c'est-à-dire le sommet des chefs d'État et de gouvernement à Belém (Brésil). Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres y participe, bien sûr, et a dénoncé une «faillite morale» des dirigeants mondiaux, reconnaissant l'échec collectif à limiter le réchauffement à 1,5 °C... l'objectif central de l'Accord de Paris. Il a rappelé que l'humanité dispose désormais des outils nécessaires pour agir, grâce à la progression rapide des énergies renouvelables. Avec LE Thu Hang de la rédaction vietnamienne : le Vietnam veut rendre plus visible et imposer au monde le rôle du secrétaire général du Parti communiste vietnamien en tant que (le vrai) chef d'État Ligia Anjos pour la rédaction en brésilien : le 11 novembre 1975 à Luanda, un homme, poète et médecin, montait sur une tribune improvisée. Il s'appelle Agostinho Neto.   Ksenia Jornoklé de la rédaction ukrainienne : Kiev a officiellement autorisé l'exportation contrôlée de certains types d'armement.

Grand reportage
Amazonie 2/4: Une forêt jardinée depuis des millénaires

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 19:30


Deuxième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil : nous partons à la rencontre des archéologues brésiliens. Par leur travail, ils nous montrent que l'Amazonie n'est pas une forêt vierge, que les populations autochtones auraient gardée sous cloche. Elle est, au contraire, cultivée depuis des milliers d'années.  Quelles sont ces pratiques durables des communautés indigènes ? Pourquoi leurs terres sont les mieux conservées de cette immensité verte ?  «Amazonie, une forêt jardinée depuis des millénaires : ce que nous disent les vestiges archéologiques». Un grand reportage de Lucile Gimberg. Réalisation, Pauline Leduc. EN IMAGES   À lire aussiAmazonie 1/4 : plongée au cœur de l'agrobusiness du soja

Débat du jour
Peut-on parler du climat de manière positive ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 29:30


Les messages d'alerte se multiplient à l'ouverture du sommet des chefs d'État et de gouvernement qui précède la COP30 à Belém. Le président brésilien Lula -hôte du sommet- avertit ainsi que «la fenêtre d'opportunité» pour agir contre le réchauffement climatique «se ferme rapidement». L'écologie est-elle uniquement liée à des perspectives apocalyptiques alors qu'il s'agit de ce qui nous entoure ? Comment informer sans conduire à la banalisation ?   Pour en débattre - Françoise Vimeux, climatologue et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) - Anne-Claire Poirier, journaliste, spécialisée en Transition écologique et énergétique au média Vert - Eva Morel, secrétaire générale et co-fondatrice de l'association Quota Climat, une association qui lutte contre la désinformation climatique et milite pour une meilleure représentation des informations environnementales dans les médias français.

Débat du jour
Peut-on parler du climat de manière positive ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 29:30


Les messages d'alerte se multiplient à l'ouverture du sommet des chefs d'État et de gouvernement qui précède la COP30 à Belém. Le président brésilien Lula -hôte du sommet- avertit ainsi que «la fenêtre d'opportunité» pour agir contre le réchauffement climatique «se ferme rapidement». L'écologie est-elle uniquement liée à des perspectives apocalyptiques alors qu'il s'agit de ce qui nous entoure ? Comment informer sans conduire à la banalisation ?   Pour en débattre - Françoise Vimeux, climatologue et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) - Anne-Claire Poirier, journaliste, spécialisée en Transition écologique et énergétique au média Vert - Eva Morel, secrétaire générale et co-fondatrice de l'association Quota Climat, une association qui lutte contre la désinformation climatique et milite pour une meilleure représentation des informations environnementales dans les médias français.

Aujourd'hui l'économie
Biodiversité et économie: quand la nature s'invite dans les modèles économiques

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 3:17


Alors que plus de la moitié du PIB mondial dépend directement des services rendus par la nature, la biodiversité s'impose comme un enjeu économique majeur. Pourtant, la science économique, centrée depuis plus d'un siècle sur les échanges entre humains, peine encore à intégrer le vivant dans ses modèles. À l'occasion des Journées de l'économie à Lyon, retour sur un débat qui secoue la discipline. La biodiversité s'invite dans les débats économiques et politiques. Et pour cause: plus de 50% de la richesse mondiale repose sur les écosystèmes – sols, forêts, océans, pollinisateurs – qui soutiennent la production, l'eau, l'alimentation et la santé. Autrement dit, chaque acteur économique dépend directement de la nature. Mais cette dépendance, paradoxalement, reste invisible dans la plupart des modèles économiques. Depuis plus d'un siècle, la science économique analyse les échanges entre humains — travail, capital, consommation, prix — sans prendre en compte les interactions entre les sociétés et le reste du vivant. Résultat : nos modèles savent piloter des flux monétaires, pas des écosystèmes. Et pendant que la biodiversité s'effondre à un rythme inédit, les économistes reconnaissent qu'ils doivent rattraper un retard théorique et méthodologique considérable. La forêt française, un laboratoire économique Pour comprendre comment la nature échappe encore aux comptes nationaux, prenons l'exemple de la forêt française, au cœur d'un récent rapport du Conseil d'analyse économique (CAE). Selon les indicateurs classiques, la filière forêt-bois représente 3,9 milliards d'euros de valeur ajoutée par an. Mais si l'on y ajoute les services rendus gratuitement par les forêts — régulation de l'eau, séquestration du carbone, bien-être et loisirs — la valeur totale grimpe à 11 milliards d'euros, presque trois fois plus. Et la valeur patrimoniale du carbone stocké dans les forêts françaises atteindrait près de 380 milliards d'euros. Ces chiffres illustrent un décalage majeur : ce qui compte écologiquement ne compte pas économiquement. À lire aussiLa biodiversité décline en Europe sous la pression «d'une production non durable» Pourtant, la biodiversité influence désormais directement les politiques agricoles, forestières et industrielles. Les entreprises, elles aussi, prennent conscience qu'elles dépendent du vivant. Mais pour une prise en compte cohérente, les politiques publiques doivent être coordonnées : agricole, énergétique, foncière, toutes agissent sur la biodiversité. Un projet de reforestation, par exemple, peut être bénéfique pour le climat, tout en nuisant à la biodiversité si les espèces plantées sont trop homogènes. De la ressource à l'acteur : vers une économie du vivant Le véritable changement consiste à considérer la nature non plus comme une ressource, mais comme un acteur économique à part entière. Cela implique de revoir les grandes théories économiques et la formation des économistes : l'économie s'est construite sur l'idée que le marché organise les échanges, mais la nature ne passe pas par le marché. Il faut donc inventer d'autres institutions, d'autres règles et une autre gouvernance du vivant. C'est tout le sens de la proposition du Conseil d'analyse économique: mettre en place une comptabilité élargie du capital naturel, capable de refléter la véritable richesse écologique des nations. Autrement dit, il ne s'agit plus seulement de sauver la nature par l'économie, mais bien de sauver l'économie par la nature.

Accents d'Europe
Climat : à la veille de la COP 30, la «locomotive européenne» ralentit

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 19:30


En amont de la conférence, les Européens ont revu leurs ambitions à la baisse. Pourtant, un rapport de l'Agence européenne de l'environnement estime que si l'UE a fait avancer les choses sur le climat, elle doit faire davantage pour la protection et la résilience des espaces naturels. L'UE se présente avec un accord revu à la baisse C'est à la dernière minute que les pays européens ont trouvé un accord sur une feuille de route climatique d'ici à 2035 et 2040 pour ne pas arriver les mains vides, à la COP 30, au Brésil. Un accord à l'arraché mercredi matin (5 novembre 2025) à Bruxelles, assorti de nombreuses concessions qui en réduisent la portée. Ces concessions résultent d'un intense travail de lobbying mené notamment par l'Italie, assez frileuse sur ses ambitions climatiques. À Rome, les précisions d'Olivier Bonnel. En Albanie, la Vjosa et son parc national sont à nouveau menacés Les énergies fossiles et les activités industrielles accélèrent le réchauffement du climat, et détruisent aussi directement de nombreux écosystèmes, là où la réglementation est peu contraignante, ou peu appliquée. Il y a deux ans, le gouvernement albanais inaugurait le premier «Parc National de rivière sauvage en Europe». Une victoire pour les écologistes qui luttaient depuis plus de 10 ans pour protéger la Vjosa, un fleuve à la biodiversité exceptionnelle. Mais deux ans et demi plus tard, la survie de cet espace naturel est à nouveau menacée, comme l'a constaté Louis Seiller sur les bords du fleuve, dans le sud de l'Albanie.  Le lac Balaton, en Hongrie, est lui aussi en danger Les Hongrois le surnomment la « mer du peuple », c'est le plus grand lac d'Europe, et un lieu de tourisme balnéaire très prisé. Mais son niveau d'eau est désormais très bas, car il subit de plein fouet les effets du changement du climat - des effets visibles à l'œil nu. Les précisions de Florence Labruyère.   La revue de presse de Franceline Beretti  L'Allemagne refuse de protéger les Afghanes et les Afghans qui ont travaillé pour le pays pendant la guerre ; l'Italie débat de la réforme de la justice, et la presse britannique s'intéresse à un jeune Français, prodige des jeux télévisés.    Voyage au pays du «çay» Avec une consommation d'environ 4 kilos par personne et par an... C'est en Turquie, pays aux confluents de l'Europe et de l'Asie, que l'on boit le plus de thé au monde. Même si les Turcs ont adopté cette boisson assez récemment, elle est devenue incontournable dans leur vie sociale, mais aussi commerciale, politique... Partout, à toute occasion, dans les maisons, les magasins, les cafés, on boit du thé noir du matin au soir. À tel point que la production locale – pourtant au cinquième rang mondial – suffit tout juste à satisfaire les besoins du pays. À Ankara, Anne Andlauer nous emmène à la découverte de la culture du çay.

Journal d'Haïti et des Amériques
COP30 au Brésil : à Bélem, les habitants de favelas dénoncent un «racisme environnemental»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 30:00


Plus d'une cinquantaine de chefs d'États et de gouvernements se réunissent à partir de ce jeudi 6 novembre 2025 à Bélem, en Amazonie brésilienne, pour un sommet spécial en préambule à la COP30. La Conférence des Nations unies sur le climat s'ouvrira ensuite officiellement le 10 novembre. Au cœur de la forêt, la mégapole de Bélem était en travaux jusqu'au dernier moment pour accueillir l'événement, au détriment parfois de ses populations les plus vulnérables. Au point que des habitants se battent contre un «racisme environnemental».  À Bélem, la favela «Vila da Barca» s'apprête à recevoir une station de traitement des eaux usées du quartier voisin huppé de la «Doca». «Pourquoi pas ailleurs ? Ici on n'a pas d'eau, pas de système d'assainissement… de quelle COP on parle ?», s'indigne Socorro Contente, 62 ans. Elle a fondé l'association des habitants de la Vila da Barca, dans les années 1980. Dans cette favela de 5 000 habitants, dont une partie des logements sont encore des maisons en bois sur pilotis, les égouts sont à ciel ouvert. Sur les pontons qui mènent aux maisons, des déchets flottent dans l'eau. «Il y a beaucoup de maladies ici, la dengue principalement. Regardez-moi cette eau sale et stagnante. Tout ça attire les moustiques, les maladies, les rats… Nous n'avons pas de système d'assainissement, et personne ne s'occupe de nous, les habitants des maisons sur pilotis.» Alors quand les riverains ont appris que des travaux à hauteur de 50 millions d'euros profiteraient de leur territoire sans rien apporter, ils se sont mobilisés. Notre correspondante Sarah Cozzolino est allée à leur rencontre.   Haïti paye «le bilan le plus lourd» après le passage de Melissa L'ouragan a fait 43 morts en Haïti et 13 disparus, selon un nouveau bilan, explique Frantz Duval dans notre rendez-vous hebdomadaire avec le rédacteur en chef du Nouvelliste. Un bilan plus important que dans les autres pays des Caraïbes, alors même que l'œil de l'ouragan n'a pas traversé le pays. «On a raté la prévention et on est en train de rater l'évaluation des dégâts», regrette Frantz Duval. La violence des gangs est toujours aussi prégnante dans le pays, et touche aussi les zones agricoles, rappelle-t-il par ailleurs. Dans un article de son édition du jour, Le Nouvelliste décrit ainsi comment à L'Estère, dans l'Artibonite, «les bandits procèdent à une destruction méthodique des infrastructures agricoles et des récoltes des agriculteurs.» Enfin, le plus ancien quotidien d'Haïti alerte sur «les lenteurs administratives» qui «paralysent un investissement portuaire de 60 millions de dollars». Malgré cet investissement, «Atlantic Global Logistics (AGL), partenaire du géant maritime Mediterranean Shipping Company (MSC), attend l'autorisation de l'État haïtien pour démarrer pleinement ses opérations de réception de conteneurs», explique le journal. Depuis cinq ans, les infrastructures sont prêtes mais les douaniers manquent à l'appel et «le ministère ne répond pas aux courriers» de l'entreprise, rapporte Le Nouvelliste.   À Cuba, la disgrâce d'un ancien ministre de l'Économie Le nom et le visage de l'ex-ministre de l'Économie Alejandro Gil (2018-2024) s'affiche à la Une des sites de nombreux médias cubains, à l'exception de la presse officielle. Il a été mis en examen avec d'autres personnes dont les noms n'ont pas été révélés pour l'instant. Leur sont reprochés une dizaine de délits : blanchiment, malversations, mais aussi espionnage, écrit Cibercuba sur son site. Alejandro Gil avait été arrêté l'an dernier (2024), mais on ne savait pas précisément de quoi il était accusé. Après plus d'un an et demi de silence, le Parquet a choisi le «jour des sorcières» pour en faire part, ironise Cubanet. Car le communiqué est daté du 31 octobre, le jour d'Halloween. L'accusation d'espionnage, est «extraordinairement grave» dans le pays, souligne le média en ligne, car elle peut aboutir à une condamnation à mort. De plus, elle est très inhabituelle pour un ancien haut dirigeant du régime, même tombé en disgrâce. Ce mercredi, le site indépendant 14ymedio assurait que le Parquet aurait demandé 30 ans de prison contre l'ancien ministre. La fille d'Alejandro Gil appelle à un procès public, «retransmis à la télévision», ouvert à la presse. Elle assure que son père ne reconnaitra aucun des faits qui lui sont reprochés.

C'est pas du vent
Le sol, ce trésor ignoré

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 48:30


Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir un compagnon omniprésent, mais discret : celui sur lequel nous marchons, sur lequel nous bâtissons, que nous cultivons… Celui que nous foulons chaque jour, souvent avec mépris, sans lui accorder une seule pensée. Ce compagnon, c'est le sol, cette croûte terrestre qui, en réalité, est un véritable trésor multimillénaire ! (Rediffusion du 18/04/25). Comment cultiver tout en restaurant la biodiversité des sols, de la faune et de la flore ? Comment développer un écosystème propice aux insectes, aux oiseaux, aux serpents, etc. ? En Méditerranée, cette question se pose plus que jamais, compte tenu des contraintes climatiques, très sèches, et des pratiques agricoles qui reposent largement sur la mécanisation et la chimie. En Grèce, la ferme pilote Southern Lights s'est transformée en forêt comestible... un changement survenu complètement par hasard (ou par chance !). Depuis, elle initie doucement, mais sûrement, une petite révolution culturelle. Reportage La forêt comestible en Grèce, par Caroline Lafargue. Avec un éclairage de Marc-André Sélosse, biologiste spécialisé en Mycologie et professeur au Muséum d'Histoire naturelle, à l'Université de Gdańsk en Pologne et à celle de Kunming en Chine : il étudie le sol de près depuis des années, notamment les interactions entre les champignons et les plantes et il a notamment publié le livre L'origine du monde, une histoire naturelle du sol à l'intention de ceux qui le piétinent (Actes Sud).  Musiques diffusées pendant l'émission :  Raggasonic - Les riches Sandàlia de Prata -Roupa de tirar. À lire aussiLe vivant est LA solution

Les matins
Arboriculture et changement climatique / Percée djihadiste au Mali / Philippe Aghion

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 149:32


durée : 02:29:32 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 1er novembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 48:30


Nous partons tout d'abord pour l'Espagne, dans la région de Valence meurtrie par inondations et glissements de terrain, il y a un an, le 29 octobre 2024, un phénomène météo dopé par le changement climatique, entrainait dans la mort 237 personnes. 229 de ces victimes se trouvaient dans la région de Valence, dans le sud de l'Espagne. Les masses d'eau tombées sur les reliefs ont noyé les plaines d'eau débordant des rivières et de torrents de boue. Pauline Gleize nous avait rendus compte, il y a un an de ce drame, elle est retournée sur place pour un état des lieux. En seconde partie d'émission, Christophe Diremszian qui rentre de Dakar, où il a pu constater l'avancée des projets en vue des Jeux olympiques de la jeunesse qui se dérouleront dans la capitale sénégalaise. Un an après les inondations, comment Valence panse ses plaies ? Il y a tout juste un an, le 29 octobre 2024, le sud de l'Espagne subissait des crues d'une grande violence. À certains endroits, des pluies diluviennes font grossir les torrents et provoquent des inondations y compris là où il ne pleut pas. Résultat : 237 morts, dont 229 dans la seule région de Valence. Le corps de l'un des trois derniers disparus n'a été retrouvé qu'à une semaine du premier anniversaire. Ces inondations ont également provoqué d'immenses dégâts matériels. Un Grand reportage de Pauline Gleize qui s'entretient avec Jacques Allix. Dakar 2026, prendre la jeunesse aux Jeux Le rassemblement sportif le plus universel au monde arrive bientôt en Afrique dans sa version destinée aux talents en herbe... Dans un an, les Jeux Olympiques de la Jeunesse s'ouvriront à Dakar. La capitale sénégalaise a été choisie par le CIO, il y a 7 ans, pour être la première du continent à accueillir un rendez-vous labellisé «olympique». Au-delà des compétitions, ces JOJ sont aussi un projet urbain et sociétal pour le Sénégal... à la clé : de nouveaux équipements et des perspectives d'emploi pour les jeunes. Pour les organisateurs, des défis nombreux. Il s'agit notamment de devenir, au bout de l'aventure, une référence pour d'autres pays africains tentés par l'organisation de tels événements. Un Grand reportage de Christophe Diremszian s'entretient avec Jacques Allix.