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Kelly, hôte du podcast, a rencontré Mélissa lors de son voyage en backpack en Colombie en Mars 2024. C'est au retour dans leurs pays respectifs que Kelly et Mélissa ont décidé d'enregistrer l'une de leur conversation ensemble.Suite à un Erasmus en Espagne, elle enchaîne les voyages pour ensuite intégrer un master en tourisme. Pérou, Belgique, PVT au Canada, Inde, puis Kenya. Mélissa se laisse porter selon les opportunités que la vie met sur son chemin. Au Kenya, elle a rencontré celui qui deviendra son futur mari. Elle nous raconte les différences culturelles entre la France et le Kenya : le rapport à l'écologie, la religion, la relation aux animaux…Mélissa va aussi nous parler de son parcours d'immigration et des difficultés rencontrées. Après 8 ans, elle espère un retour positif de l'immigration Kenyane. Elle nous confie aimer sa vie au Kenya car elle est hors de sa zone de confort. Mais parfois fatiguée aussi de ce concept, elle se questionne sur sa vie dans ce pays. Et puis face à la nature, tout reprend son sens… ---------------------------------------
Coup dur pour Haïti et pour les autorités kényanes qui avaient déjà commencé à préparer le déploiement de policiers. L'ONU avait donné son aval en octobre dernier (2023), le Parlement kenyan aussi le mois suivant et les premiers policiers étaient censés être déployés en février 2024 en Haïti, mais aujourd'hui la justice kenyane, saisie par l'opposition, a estimé que ce déploiement était « anticonstitutionnel, illégal et invalide ». Le juge estime qu'il devrait y avoir un accord de « réciprocité » signé avec le pays receveur de troupes, explique notre correspondante à Nairobi. Et le pays doit en avoir fait directement la demande auprès du Kenya, ce qui n'est pas le cas. Le gouvernement a immédiatement annoncé son intention de faire appel de la décision et d'autres options sont envisageables, mais un autre argument est avancé par les opposants au projet : les avocats à l'initiative du recours en justice mettent en cause la légitimité du gouvernement haïtien, dans un pays qui ne compte plus aucun représentant élu au niveau national.L'écrivain haïtien, professeur à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Jean-Marie Théodat n'est pas surpris : « une mission d'urgence annoncée depuis près de six mois et qui traîne et qui a tant de mal à se mettre en place, c'est le signe que les Kenyans y vont à reculons. » L'auteur rappelle que le Kenya est « le dernier mandataire d'une mission refusée par les États-Unis, le Canada et tant d'autres pays qui auraient eu beaucoup plus de moyens et de raisons d'intervenir en Haïti. »« C'est une déception de voir que le reste du monde n'a que faire d'Haïti, mais pas une surprise »Jean-Marie Théodat dénonce une double incompétence : du Kenya d'une part « qui aurait pu saisir l'intérêt historique d'une intervention » au nom d'une « solidarité nécessaire entre les Afrodescendants haïtiens ayant connu l'esclavage et les Africains de façon générale » et d'autre part des instances internationales « qui ne voient pas qu'Haïti est un peuple aux abois qui mérite un intérêt beaucoup plus grand que l'intérêt des marchands de canons. »Pendant ce temps, la situation se dégrade chaque jour en Haïti. « Nous assistons à une gangrène progressive », explique l'universitaire ajoutant que les gangs se préparent à « répondre » à l'intervention multinationale. « Il y a eu une diffusion de la violence criminelle dans des départements qui étaient jusque-là préservés et le reste du monde regarde ailleurs. Cela fait plus de six mois que cette mission est en préparation et que les gangsters se préparent. » Jean-Marie Théodat se dit « choqué » par la manière dont les instances gèrent la crise haïtienne : « il y a eu plus de 5 000 morts, nous avons une force de police d'à peine 13 000 hommes en sachant qu'il y a en face presque autant de gangsters mais autrement armés qu'eux pour semer la terreur dans le pays. »Le journal de la 1èreDes clients d'EDF protestent contre les coupures d'électricité à répétition dans le sud de la Martinique.
Après 20 jours de stage au Kenya, comment se porte Yohan Durand ? Le bronzage est-il de qualité ? Combien de fois a-t-il fait la sieste ? Quelle est son activité favorite ? Psychologiquement et physiquement, comment se sent-il ? Le Maître YoDu' dit tout à son jeune padawan, Benoît Boutron.Avec le marathon de Séville en ligne de mire, l'homme à chocolatine revient surtout sur cette préparation Kenyane, son volume kilométrique et ses séances de fractionné ou de footings sur les chemins d'Iten. Sa blessure est-elle totalement derrière lui ? Comment s'est-il acclimaté à l'altitude et à l'alimentation locale ? Et quel est son plan de bataille pour les 3 prochaine semaines ? Vous saurez tout dans ce nouvel épisode d'RMC Running !
Les journalistes et experts de RFI répondent aux questions des auditeurs sur la progression de la déforestation mondiale, sur le procès des sirops frelatés en Gambie et sur l'implication de Sadio Mané dans un club de football français. Environnement : la déforestation gagne du terrain Un rapport d'ONGs révèle une progression de 4% de la déforestation mondiale en 2022. Comment expliquer cette accélération alors qu'il y a un objectif zéro déforestation à horizon 2030 ? La publication de ce rapport déplore la perte de forêts primaires tropicales. Quels sont les risques de leur disparition pour la biodiversité ? Avec Simon Rozé, journaliste au service Sciences de RFI. Kenya : l'opération policière en Haïti toujours bloquée Un tribunal a prolongé la suspension du déploiement d'un millier de policiers en Haïti. Pourquoi l'intervention de la police kenyane est-elle suspendue par une décision de justice ? Quelle stratégie le gouvernement compte-t-il adopter pour débloquer la situation ? Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanent de RFI à Nairobi.Gambie : le procès sur les sirops frelatésLe procès sur l'affaire des 70 enfants morts après avoir consommé des sirops frelatés importés d'Inde a été ajourné. Comment expliquer qu'il n'y ait eu aucun contrôle sur ces sirops ? Que peuvent espérer les parents des enfants de ce procès ? Avec Guilhem Fabry, journaliste au service Afrique de RFI. Football : Sadio Mané à la tête d'un club français Sadio Mané est désormais le propriétaire du Bourges Foot 18, un club qui évolue en quatrième division française. Pourquoi l'international sénégalais a-t-il jeté son dévolu sur cette équipe ? Quels objectifs sportifs s'est-il fixé ? Avec Sophiane Amazian, journaliste au service des sports de RFI.
Dans ce 118 ème épisode, Marie Bongars te raconte la vie d’Adelle Onyango, personnalité médiatique et engagée Kenyane et présentatrice radio incontournable.Bonne écoute!Si vous souhaitez nous contacter, n’hésitez pas à le faire…Par mail : unesacreepairedovaires@gmail.comPar instagram : https://www.instagram.com/unesacreepairedovaires/?hl=frSi vous souhaitez recevoir les transcriptions de ce podcast, vous pouvez me contacter via l’une de ces deux adresses.
Spécialiste de l’immunologie et de la cancérologie, la Kényane Yvonne Mburu a créé Nexakili, un réseau de médecins et de scientifiques africains. Elle a aussi profité de sa période de confinement pour étudier l’évolution du coronavirus sur le continent. Chercheuse avant tout, elle est devenue entrepreneuse « par nécessité ». Yvonne Mburu a 38 ans, elle est née et a grandi au Kenya avant de faire ses études supérieures au Canada puis aux États-Unis. Ses spécialités : l’immunologie et la cancérologie. Elle a ensuite travaillé à Paris, à l’institut Curie, un prestigieux centre de recherche et de traitement du cancer : c’est là qu’elle a appris le français. Et c’est là aussi, il y a huit ans, qu’elle a appris qu’une tante, au Kenya, était atteinte d’un cancer justement. « Ça a été un moment très marqueur, se souvient-elle. Elle avait un cancer du poumon et la question était : qu’est-ce qu’on doit faire ? » La tristesse se double alors d’un cas de conscience : « Elle devait quitter le pays et j’ai trouvé ça vraiment triste. Il y a beaucoup de gens comme moi : si on quitte tous le continent et que la solution est toujours de sortir de son pays pour aller se faire soigner ailleurs, alors rien ne changera jamais ! » Un Linkedin pour scientifiques africains Commence alors une réflexion qui aboutira cinq ans plus tard, en 2017, lorsqu’elle décide de fonder Medinafrica, bientôt rebaptisé Nexakili. La chercheuse se mue en entrepreneuse, pour se mettre au service de l’Afrique. « Il y a plein d’experts africains partout dans le monde, sauf que ces experts ne se trouvent pas en Afrique. J’en fais partie ! » Yvonne Mburu a alors l’idée de créer « un Linkedin pour les médecins et les scientifiques africains », mais pas seulement. « La clef, explique la désormais directrice générale, c’est que ce soient des gens qui s’intéressent à l’Afrique. Et l’intérêt, c’est d’abord de relier les Africains qui ont les mêmes centres d’intérêt professionnels. Quand je cherche des gens avec qui collaborer sur un sujet de recherche, c’est très facile de collaborer avec les Américains, les Chinois ou les Australiens, mais ce n’est pas facile de collaborer avec les Africains parce qu’on ne les connaît pas ! » Un travail de mise en réseau qui doit aussi permettre de mieux faire connaître les travaux scientifiques africains, qui ne représentent que 2 % de la production scientifique mondiale, avec un partage souvent trop réduit. À ce stade, Nexakili n’est pas une entreprise rentable et, pour le moment, Yvonne Mburu vit de son activité de chercheuse… mais elle compte bien inverser la tendance. Confinement kenyan Avec Nexakili, Yvonne Mburu entend donc renforcer la collaboration entre scientifiques africains. Une ambition qu’elle a, comme une mise en abyme, elle-même mise en pratique pendant la période de confinement. Lauréate en 2018 du Next Einstein Forum, qui récompense les meilleurs scientifiques africains, Yvonne Mburu se rend à Nairobi pour assister à l’édition 2020. L’événement est finalement annulé à cause de la pandémie de coronavirus, mais la chercheuse décide de rester à Nairobi pour prendre soin de ses parents et notamment de son père, particulièrement exposé. Elle profite également de la période de confinement pour constituer un groupe de travail consacré à la modélisation de l’évolution du coronavirus sur le continent. « Ça a vraiment demandé que je trouve les meilleurs mathématiciens, scientifiques ou épidémiologues africains intéressés par le contexte africain. Nous avons échangé beaucoup d’informations d’un pays à l’autre, parce qu’au départ, tout ce qu’on voyait en Afrique, c’était : voilà, il y a eu 15 000 morts en Italie jusqu’ici, donc si on fait une projection il y aura 200 000 morts en Afrique… mais enfin, ça n’a rien à voir ! » Son indignation s’exprime par un grand éclat de rire, et sa résolution par un travail acharné : « On a donc très vite constitué un groupe de chercheurs qui s’intéressaient au sujet, et on a commencé à travailler. » Certains se concentrent sur les diagnostics, d’autres sur l’impact économique du virus ; Yvonne Mburu, elle, s’intéresse donc aux perspectives d’évolution du coronavirus. Elle fait aujourd’hui équipe avec un mathématicien, avec qui elle va accompagner plusieurs pays africains sur le sujet. À ce stade, Yvonne Mburu ne révèle pas encore lesquels. Conseil présidentiel Son travail de chercheuse et d’entrepreneuse ne sont pas les seules facettes de son engagement pour le continent. En France, Yvonne Mburu est membre du Conseil présidentiel pour l’Afrique. Une organisation fondée il y a trois ans par Emmanuel Macron, qui a rassemblé différentes personnalités africaines et de la diaspora - pour la plupart mais pas uniquement - afin de le conseiller sur les relations entre la France et l’Afrique. Yvonne Mburu, Kenyane résidant en France, a été contactée de la plus simple des manières, par mail. Elle a d’abord été étonnée. Puis elle a décidé d’y aller. « Franchement, c’est une aventure très intéressante, assure-t-elle, en ne négligeant pas de rappeler sa volonté de demeurer indépendante. On nous a dit dès le départ qu’on était libres de notre parole et de continuer nos activités. De toute façon, nous ne sommes pas rémunérés. Je ne vois pas cela comme un soutien politique, explique encore Yvonne Mburu. Il y a de vrais questions de développement : l’éducation, la santé… Il y a aussi des enjeux de mémoire, l’agriculture… L’engagement des pays occidentaux en Afrique doit répondre aux besoins des Africains. Mon intérêt, c’est de faire en sorte que M. Macron soit au courant de ce que les Africains veulent. » Yvonne Mburu a ainsi participé, pour la coopération française, à l’identification de projets novateurs, en Afrique, dans le domaine de la santé. Hyperactive, elle qui parle déjà cinq langues s’est encore mise à l’espagnol et au japonais, « pour le défi, dit-elle, d’apprendre un nouvel alphabe » ! Son actuel livre de chevet : une biographie de Phil Knight, fondateur de Nike, qu’elle décrit comme « une Bible pour les entrepreneurs. »
Pour cette 2e émission, retrouvez au micro d'Antoine Dabrowski le groupe japonais yahyel, l'Autrichien, Pressyes, la Kenyane, Muthoni Drummer Queen, le directeur du festival, Cédric Cheminaud, The Fat White Family et la Japonaise, Tigarah.
Durée : 1:08:00 - Et un nouvel invité sur SUN qui passe pour la première fois derrière un micro radiophonique! Merci à Mickaël de s'être essayé à l'exercice en nous présentant la face inconnue du mythique groupe Téléphone. A coté de ça, une chronique sur la passion d'Amy Winehouse pour le SKA, ainsi qu'une seconde sur la musique Kenyane des années 70 en s'appuyant sur une excellente compil' du label Soundway Records. En conclusion, un gros clin d'oeil à l'ami Jean-Paul DUB. Bonne écoute à tous, et à vendredi prochain!
Durée : 1:08:00 - Et un nouvel invité sur SUN qui passe pour la première fois derrière un micro radiophonique! Merci à Mickaël de s'être essayé à l'exercice en nous présentant la face inconnue du mythique groupe Téléphone. A coté de ça, une chronique sur la passion d'Amy Winehouse pour le SKA, ainsi qu'une seconde sur la musique Kenyane des années 70 en s'appuyant sur une excellente compil' du label Soundway Records. En conclusion, un gros clin d'oeil à l'ami Jean-Paul DUB. Bonne écoute à tous, et à vendredi prochain!
Nairobi - ville kenyane Pour sa première incursion sur le continent africain, l'équipe de Ville par ville vous présente Nairobi. Suite au traditionnel tour d'horizon de Michel, Salomé et Francis parlent d’un des plus grand bidonville au monde. Renaud discute l’urbanisme colonial de ses débuts jusqu’a l’indépendance. Finalement, Ramaji nous jase de mode Kenyane. En musique: Roch Voisine - Kibera Kato Change - Sta.ka.to. Lisa Noah & Jaaz Odongo Atemi Oyungu - Nairobi Noel Nderitu - Brand Nu Christine Kamau - Conversations