Podcasts about gambie

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Latest podcast episodes about gambie

Sport-Première - La 1ere
Grand entretien: une heure avec Raoul Savoy

Sport-Première - La 1ere

Play Episode Listen Later May 3, 2025 55:13


Raoul Savoy est né il y a 52 ans à Sainte-Croix où il vit toujours. Mais depuis 2002, sa vie se conjugue entre le canton de Vaud et l'Afrique où il a entraîné des équipes de football au Cameroun, au Maroc, En Ethiopie, au Swaziland, en Algérie, en Gambie et en Centrafrique. Il a connu le succès partout où il est passé alors que son travail est ignoré dans son propre pays. Entretien avec un homme passionné et passionnant.

Radio foot internationale
Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : zone Afrique

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 48:30


Au sommaire de Radio foot internationale, ce mardi 25 mars 2025 (16h10 TU & 21h10 TU) : - Éliminatoires Coupe du Monde - Zone Afrique : Le Sénégal en danger ? ; - Victoire minimale pour la Côte d'Ivoire (1-0 contre la Gambie) ; - Le Ghana intouchable ? - Zone Amérique Sud : Argentine - Brésil : un choc sous tension ! Éliminatoires Coupe du Monde - Zone Afrique : - Le Sénégal en danger ? Troisièmes de leur groupe, les Lions doivent s'imposer face au Togo pour rester dans la course à la qualification.- Victoire minimale pour la Côte d'Ivoire (1-0 contre la Gambie) : les champions d'Afrique conservent leur place de leader, mais sans briller. Le Gabon en embuscade : faut-il s'inquiéter ?- Le Ghana intouchable ? Cinq matchs, cinq victoires : les Black Stars semblent renaître. Zone Amérique du Sud- Argentine - Brésil : un choc sous tension !Sans Neymar ni Messi, l'Albiceleste peut valider son ticket pour le Mondial dès cette nuit. Mais les récentes déclarations incendiaires de Raphinha ont mis le feu aux poudres côté argentin. Ambiance et enjeux d'une rencontre entre ennemis jurés. Autour d'Annie GasnierNos experts du jour : Nabil Djellit, Yoro Mangara et Hervé PenotÉdition : David FintzelTechnique : Matthieu Degueldre.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : zone Afrique

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 48:30


Au sommaire de Radio foot internationale, ce mardi 25 mars 2025 (16h10 TU & 21h10 TU) : - Éliminatoires Coupe du Monde - Zone Afrique : Le Sénégal en danger ? ; - Victoire minimale pour la Côte d'Ivoire (1-0 contre la Gambie) ; - Le Ghana intouchable ? - Zone Amérique Sud : Argentine - Brésil : un choc sous tension ! Éliminatoires Coupe du Monde - Zone Afrique : - Le Sénégal en danger ? Troisièmes de leur groupe, les Lions doivent s'imposer face au Togo pour rester dans la course à la qualification.- Victoire minimale pour la Côte d'Ivoire (1-0 contre la Gambie) : les champions d'Afrique conservent leur place de leader, mais sans briller. Le Gabon en embuscade : faut-il s'inquiéter ?- Le Ghana intouchable ? Cinq matchs, cinq victoires : les Black Stars semblent renaître. Zone Amérique du Sud- Argentine - Brésil : un choc sous tension !Sans Neymar ni Messi, l'Albiceleste peut valider son ticket pour le Mondial dès cette nuit. Mais les récentes déclarations incendiaires de Raphinha ont mis le feu aux poudres côté argentin. Ambiance et enjeux d'une rencontre entre ennemis jurés. Autour d'Annie GasnierNos experts du jour : Nabil Djellit, Yoro Mangara et Hervé PenotÉdition : David FintzelTechnique : Matthieu Degueldre.

Radio foot internationale
Éliminatoires Coupe du monde 2026: les Éléphants vont-ils passer à travers ?

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 48:28


Bienvenue dans Radio Foot 16h10-21h10 T.U. avec à la Une : - Éliminatoires Coupe du monde 2026 : les Éléphants sont 2e derrière le Gabon. Les Ivoiriens en danger ? ; -Ligue des Nations: Opération remontada pour la France et le Portugal. - Les éliminatoires de la Coupe du monde dans la zone Afrique se poursuivent, la Côte d'Ivoire affronte la Gambie ce soir (19hTU), les Éléphants sont 2e derrière le Gabon. Les Ivoiriens en danger ?Madagascar 2e du groupe I derrière le Ghana peut rêver d'une qualification pour le Mondial ?Nous allons suivre pendant l'émission en fil rouge deux rencontres: Centrafrique-Mali et Burkina-Guinée-Bissau.- Ligue des Nations : Opération remontada pour la France et le Portugal, l'Espagne confirme, rencontre spectaculaire entre l'Allemagne et l'Italie.Est-ce une belle publicité pour cette compétition ?Avec Hugo Moissonnier : Patrick Juillard, Dominique Séverac et Frank Simon. Technique/réalisation Matthieu Degueldre / Saliou Diouf.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires Coupe du monde 2026: les Éléphants vont-ils passer à travers ?

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 48:28


Bienvenue dans Radio Foot 16h10-21h10 T.U. avec à la Une : - Éliminatoires Coupe du monde 2026 : les Éléphants sont 2e derrière le Gabon. Les Ivoiriens en danger ? ; -Ligue des Nations: Opération remontada pour la France et le Portugal. - Les éliminatoires de la Coupe du monde dans la zone Afrique se poursuivent, la Côte d'Ivoire affronte la Gambie ce soir (19hTU), les Éléphants sont 2e derrière le Gabon. Les Ivoiriens en danger ?Madagascar 2e du groupe I derrière le Ghana peut rêver d'une qualification pour le Mondial ?Nous allons suivre pendant l'émission en fil rouge deux rencontres: Centrafrique-Mali et Burkina-Guinée-Bissau.- Ligue des Nations : Opération remontada pour la France et le Portugal, l'Espagne confirme, rencontre spectaculaire entre l'Allemagne et l'Italie.Est-ce une belle publicité pour cette compétition ?Avec Hugo Moissonnier : Patrick Juillard, Dominique Séverac et Frank Simon. Technique/réalisation Matthieu Degueldre / Saliou Diouf.

Journal des sports Afrique
CDM 2026 : la Côte d'Ivoire veut reprendre sa première place

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 3:34


Dépassés provisoirement par le Gabon après la victoire des Panthères (2-1) au Kenya, les champions d'Afrique en titre ne veulent pas laisser échapper l'occasion de reprendre la tête du groupe F. Cela passe impérativement par une victoire sur la Gambie.

Pas a pusu
V práci dostal padáka, tak prchnul z Česka. Během výprav do Afriky mu vyhrožovali i samopalem

Pas a pusu

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 73:57


Před lety dostal výpověď z práce. Jelikož mu zbývalo ještě 60 dní dovolené, rozhodl se prchnout z Česka a zamířit za dobrodružstvím do Tanzanie. Ta ho svojí syrovostí nadchla a byla mu také inspirací k otevření vlastní pražírny kávy. Mimo to však zažehla jeho vášeň pro černý kontinent, který od roku 2017 pravidelně navštěvuje. Nečekaných situací tu Daniel Lexa zažil mnoho – třeba na hranicích Senegalu a Gambie mu vyhrožovali samopalem, a nakonec skončil i v cele předběžného zadržení. O svých výpravách, pěstování kávy i chudobě hovoří Lexa v nové epizodě podcastu Slepá mapa.

Journal de l'Afrique
RD Congo : le M23 remet 14 combattants présumés des FDLR aux autorités rwandaises

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 2, 2025 15:35


L'armée rwandaise a annoncé que la coalition AFC-M23 lui avait remis un groupe de présumés combattants des FDLR, les Forces démocratiques de libération du Rwanda. Ce groupe de rebelles comprend d'anciens génocidaires et est installé depuis 25 ans dans l'est de la RD Congo.

Journal des sports Afrique
CHAN : le Gabon participe au tour de repêchage

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 3:28


Le Gabon retrouve le CHAN 9 ans après sa dernière participation. C'était le 24 Janvier 2016 , il jouait son dernier match lors de la phase finale de la 4e édition au Rwanda. Les panthères A' vont tenter de se qualifier et doivent affronter aujourd'hui à Thiès au Sénégal la Gambie pour le match aller.

Journal des sports Afrique
CAN dames : le Niger battu à domicile

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 3:08


Entrée en matière délicate pour les Nigériennes au premier tour aller des éliminatoires de la CAN féminine. Une défaite 2-0 face à la Gambie qui hypothèque les chances des partenaires de Rahina Hassane.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'Afrique frappée de plein fouet par le gel des aides américaines

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 4:15


« “Maintenant on fait quoi ?“ : c'est la grande question, pointe WakatSéra au Burkina Faso, que se posent les ONG, touchées directement ou par ricochet, par les décisions de Donald Trump de suspendre l'aide américaine (avec le démantèlement de l'USAID). Les acteurs qui œuvrent au quotidien dans l'humanitaire, notamment ceux qui viennent au secours des populations des régions frappées par la famine, ou encore ceux qui essaient d'accompagner les malades du Sida, sont totalement désarmés et restent sans voix. (…) Car, il n'existe pratiquement pas d'alternative à l'engagement financier des Etats-Unis dans le domaine humanitaire ».En effet, s'inquiète Jeune Afrique, « les conséquences pourraient être lourdes. En 2023, un quart de l'enveloppe de l'aide américaine était destiné aux pays africains, pour un montant total de 17,4 milliards de dollars, soit 300 millions de dollars en moyenne par pays. Avec quelque 5000 projets lancés en Afrique chaque année, tous n'atteignent évidemment pas leurs objectifs. Mais à l'inverse, nombre d'entre eux ont prouvé leur utilité. Et s'ils venaient à être évincés du budget que prépare l'administration Trump, les conséquences pourraient être catastrophiques pour les populations du continent qui en bénéficient. Pour les plus fragiles, ce serait littéralement une question de vie ou de mort ».Les aides locales au régime sec…Le site Yop, spécialisé dans l'humanitaire, a fait les comptes : « Le Nigeria, la Tanzanie et l'Ouganda seront les pays plus touchés par le retrait de l'aide américaine » : ces trois pays avaient reçu en 2023 plus de 300 millions de dollars d'aides. Les pays sahéliens sont impactés également : « le Niger, le Mali et le Burkina Faso figuraient parmi les plus grands bénéficiaires des financements de l'USAID. En 2024, ces trois pays avaient reçu à eux seuls plus de 827 millions de dollars. De quoi financer des programmes essentiels : distribution de vivres, soins de santé, développement agricole et soutien aux populations déplacées. Avec ce gel, relève encore Yop, c'est tout un réseau d'aides locales qui risque de se retrouver à sec, ce qui sans doute viendra affecter un peu plus les États sahéliens dans leur lutte contre la pauvreté et l'insécurité ».Des centaines de milliers de personnes sans assistanceAutre exemple : la Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire, où « Indigo, une ONG engagée dans la promotion du dialogue inclusif et participatif, a été contrainte de suspendre ses activités, pointe le site Afrik.com. Son personnel se retrouve en situation de chômage technique. En 2024, l'USAID avait engagé 115 millions de dollars d'aide en Côte d'Ivoire. 20 millions étaient consacrés au projet “Résilience pour la paix“. Le gel de ces fonds entraîne non seulement la cessation de projets vitaux mais aussi un affaiblissement de la cohésion sociale dans les régions les plus vulnérables ».Et la crise s'étend bien au-delà de la Côte d'Ivoire, poursuit Afrik.com, qui cite un autre exemple : « le Conseil norvégien pour les réfugiés a fait savoir que, faute de dégel des aides américaines, il devra suspendre ses activités dans près de 20 pays du continent. Des centaines de milliers de personnes, dépendantes de l'aide humanitaire pour leur survie, risquent de se retrouver sans assistance. Des initiatives essentielles sont menacées, comme l'approvisionnement en eau potable au Burkina Faso ou encore le soutien à des boulangeries au Darfour ».Une menace pour la démocratie et les droits de l'HommeEn Gambie, le quotidien The Point lance un véritable cri d'alarme : « avec la fermeture de l'USAID, la démocratie et le progrès social en danger ». En effet, précise le journal, « la suspension soudaine du financement de l'USAID est plus qu'un revers financier. Elle constitue une menace directe pour les droits de l'Homme. Qu'il s'agisse de fournir une identité légale aux communautés exilées ou de renforcer la gouvernance et l'engagement civique, l'USAID a été au cœur d'efforts de développement cruciaux en Gambie et au-delà ».Pour Ansumana Camara, coordinateur national de l'ONG Activista Gambie, interrogé par The Point, « la fermeture de l'USAID ne pouvait pas arriver à un pire moment. La Gambie se trouve à une étape cruciale où les questions relatives à l'espace civique sont plus importantes que jamais. (…) Cette situation est d'autant plus alarmante que la Gambie est dans une phase de transition, avec un projet de constitution en attente d'approbation. Sans le soutien de l'USAID, prévient encore Ansumana Camara, les efforts de la société civile pour engager les citoyens dans le processus démocratique en pâtiront ».

Revue de presse Afrique
À la Une: l'Afrique frappée de plein fouet par le gel des aides américaines

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 4:15


« “Maintenant on fait quoi ?“ : c'est la grande question, pointe WakatSéra au Burkina Faso, que se posent les ONG, touchées directement ou par ricochet, par les décisions de Donald Trump de suspendre l'aide américaine (avec le démantèlement de l'USAID). Les acteurs qui œuvrent au quotidien dans l'humanitaire, notamment ceux qui viennent au secours des populations des régions frappées par la famine, ou encore ceux qui essaient d'accompagner les malades du Sida, sont totalement désarmés et restent sans voix. (…) Car, il n'existe pratiquement pas d'alternative à l'engagement financier des Etats-Unis dans le domaine humanitaire ».En effet, s'inquiète Jeune Afrique, « les conséquences pourraient être lourdes. En 2023, un quart de l'enveloppe de l'aide américaine était destiné aux pays africains, pour un montant total de 17,4 milliards de dollars, soit 300 millions de dollars en moyenne par pays. Avec quelque 5000 projets lancés en Afrique chaque année, tous n'atteignent évidemment pas leurs objectifs. Mais à l'inverse, nombre d'entre eux ont prouvé leur utilité. Et s'ils venaient à être évincés du budget que prépare l'administration Trump, les conséquences pourraient être catastrophiques pour les populations du continent qui en bénéficient. Pour les plus fragiles, ce serait littéralement une question de vie ou de mort ».Les aides locales au régime sec…Le site Yop, spécialisé dans l'humanitaire, a fait les comptes : « Le Nigeria, la Tanzanie et l'Ouganda seront les pays plus touchés par le retrait de l'aide américaine » : ces trois pays avaient reçu en 2023 plus de 300 millions de dollars d'aides. Les pays sahéliens sont impactés également : « le Niger, le Mali et le Burkina Faso figuraient parmi les plus grands bénéficiaires des financements de l'USAID. En 2024, ces trois pays avaient reçu à eux seuls plus de 827 millions de dollars. De quoi financer des programmes essentiels : distribution de vivres, soins de santé, développement agricole et soutien aux populations déplacées. Avec ce gel, relève encore Yop, c'est tout un réseau d'aides locales qui risque de se retrouver à sec, ce qui sans doute viendra affecter un peu plus les États sahéliens dans leur lutte contre la pauvreté et l'insécurité ».Des centaines de milliers de personnes sans assistanceAutre exemple : la Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire, où « Indigo, une ONG engagée dans la promotion du dialogue inclusif et participatif, a été contrainte de suspendre ses activités, pointe le site Afrik.com. Son personnel se retrouve en situation de chômage technique. En 2024, l'USAID avait engagé 115 millions de dollars d'aide en Côte d'Ivoire. 20 millions étaient consacrés au projet “Résilience pour la paix“. Le gel de ces fonds entraîne non seulement la cessation de projets vitaux mais aussi un affaiblissement de la cohésion sociale dans les régions les plus vulnérables ».Et la crise s'étend bien au-delà de la Côte d'Ivoire, poursuit Afrik.com, qui cite un autre exemple : « le Conseil norvégien pour les réfugiés a fait savoir que, faute de dégel des aides américaines, il devra suspendre ses activités dans près de 20 pays du continent. Des centaines de milliers de personnes, dépendantes de l'aide humanitaire pour leur survie, risquent de se retrouver sans assistance. Des initiatives essentielles sont menacées, comme l'approvisionnement en eau potable au Burkina Faso ou encore le soutien à des boulangeries au Darfour ».Une menace pour la démocratie et les droits de l'HommeEn Gambie, le quotidien The Point lance un véritable cri d'alarme : « avec la fermeture de l'USAID, la démocratie et le progrès social en danger ». En effet, précise le journal, « la suspension soudaine du financement de l'USAID est plus qu'un revers financier. Elle constitue une menace directe pour les droits de l'Homme. Qu'il s'agisse de fournir une identité légale aux communautés exilées ou de renforcer la gouvernance et l'engagement civique, l'USAID a été au cœur d'efforts de développement cruciaux en Gambie et au-delà ».Pour Ansumana Camara, coordinateur national de l'ONG Activista Gambie, interrogé par The Point, « la fermeture de l'USAID ne pouvait pas arriver à un pire moment. La Gambie se trouve à une étape cruciale où les questions relatives à l'espace civique sont plus importantes que jamais. (…) Cette situation est d'autant plus alarmante que la Gambie est dans une phase de transition, avec un projet de constitution en attente d'approbation. Sans le soutien de l'USAID, prévient encore Ansumana Camara, les efforts de la société civile pour engager les citoyens dans le processus démocratique en pâtiront ».

Le Grand Invité
Perspectives sur le conflit en RDC suite à la progression des rebelles du M23 par Nicolas Normand, ambassadeur pendant près de 15 ans en Afrique

Le Grand Invité

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 17:11


Nouvelle offensive des combattants du groupe armé M23 et des troupes rwandaises. Après la prise de Goma, ils ont initié de nouveaux combats contre les forces congolaises. On les dit minées par la corruption et mal formées, malgré les mercenaires de sociétés militaires privées européennes dirigées par des Français. Présentés par le président Tshisekedi comme un bataillon d'« instructeurs », 288 ressortissants roumains se sont pourtant présentés au poste-frontière de Gisenyi. La mission des Nations unies pour le Congo (Minusco) reste impuissante. Et il aurait déjà plus de 2900 morts sur place. Nicolas Normand, ambassadeur de France au Congo, au Mali, au Sénégal, en Afrique du Sud et en Gambie, auteur de Le grand livre de l'Afrique - Editions Eyrolles, analyse pour nous l'évolution de ce conflit.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Liban/Israël : nouvelles violences meurtrières en pleine trêve

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le gel de l'aide américaine à l'étranger, un potentiel retour de Yahya Jammeh en Gambie et la réélection de Alexandra Loukachenko en Biélorussie. Liban/Israël : nouvelles violences meurtrières en pleine trêve  Des soldats israéliens ont ouvert le feu sur des civils qui tentaient de regagner leurs villages dans le sud du Liban. Ces deux derniers jours, vingt-deux personnes et deux soldats libanais ont été tués. Comment Israël justifie ces tirs en plein cessez-le-feu ? Pourquoi, malgré ces événements, le gouvernement libanais a-t-il accepté de prolonger l'accord de cessez-le-feu jusqu'au 18 février ?Avec Paul Khalifeh, correspondant de RFI à Beyrouth. États-Unis : quel avenir pour l'aide américaine dans le monde ?  À l'exception d'Israël et de l'Égypte, Donald Trump a gelé le financement des programmes d'aide américains à travers le monde pour une durée de 90 jours, le temps d'un réexamen complet. Comment expliquer cette décision radicale ? Pourquoi Israël et l'Égypte sont-ils épargnés ?Avec Jean-Baptiste Velut, professeur en Politique américaine à la Sorbonne-Nouvelle.  Gambie : vers un retour de Yahya Jammeh ?  Dans un enregistrement audio, l'ancien dictateur gambien a annoncé vouloir revenir en Gambie pour reprendre la tête de son parti, l'Alliance patriotique pour la réorientation et la construction (APRC). Exilé en Guinée équatoriale, Yahya Jammeh a-t-il toujours une influence sur la vie politique gambienne ? Que risque-t-il s'il rentrait ?Avec Vincent Hugeux, journaliste indépendant, essayiste, enseignant à Sciences Po.    Biélorussie : Alexandre Loukachenko s'offre un septième mandat  Au pouvoir depuis 1994, le président biélorusse a été réélu avec 87,6% des voix. Quelle est la légitimité de ce scrutin ? L'élection a-t-elle été supervisée par des observateurs internationaux ? Quelle est la nature des sanctions que l'Union Européenne veut continuer à imposer au régime de Loukachenko ?Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et orientale, chercheur-associé chez Euro Créative.

Monsieur Jardinier - La 1ere
Le rat renifleur

Monsieur Jardinier - La 1ere

Play Episode Listen Later Jan 26, 2025 5:22


Dans la catégorie «bonnes nouvelles», François Turrian nous parle de l'habilité de certains rats à détecter des odeurs, comme celles des explosifs. Grâce aux cricétomes des savanes, aussi nommés rats de Gambie, on lutte activement contre les mines antipersonnelles.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Gambie: un tribunal spécial pour juger les crimes de Yahya Jammeh

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la condamnation de Nicolas Sarkozy et les soldats nord-coréens en Russie. Gambie : un tribunal spécial pour juger les crimes de Yahya JammehLa Cédéao a annoncé qu'un tribunal spécial sera créé pour juger les crimes de Yahya Jammeh, entre 1994 et 2017. Sait-on qui financera ce projet ? Cette décision annonce-t-elle un retour du dictateur déchu actuellement en exil en Guinée équatoriale ?Avec Reed Brody, avocat américain et membre de la Commission internationale des juristes (CIJ).France : Nicolas Sarkozy condamné à un an de prison fermeEn France, l'ancien président Nicolas Sarkozy a été condamné par la Cour de cassation à un an de prison ferme sous bracelet électronique dans l'affaire des écoutes. Pourquoi une peine sous bracelet électronique plutôt qu'une incarcération ? En cas d'une nouvelle condamnation dans l'affaire Bygmalion, les peines peuvent-elles être cumulées ? Dans la foulée, il a annoncé saisir la Cour européenne des droits de l'homme. Que peut changer un recours devant cette cour ?Avec Raphaël Delvolvé, journaliste au service politique de RFI.Guerre en Ukraine : des soldats nord-coréens tués et blessésDes centaines de soldats nord-coréens ont été tués ou blessés dans la région de Koursk, en Russie. Comment expliquer les difficultés rencontrées par les troupes nord-coréennes et leur retard tactique sur le terrain ? La Corée du Nord pourrait-elle augmenter son soutien militaire au Kremlin avec de nouveaux envois de soldats ?Avec Juliette Morillot, historienne, spécialiste de la péninsule coréenne. Auteure de La Corée du Nord en 100 questions : l'obsession nucléaire (éditions Tallandier).Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taïeb. Aujourd'hui, elle revient sur les réactions des internautes après la victoire de Ademola Lookman au Ballon d'Or africain 2024.

Afrique Économie
Le système d'échange d'énergie électrique ouest-africain progresse malgré les difficultés

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Dec 8, 2024 2:14


Le système d'échange d'énergie électrique ouest-africain (WAPP) a été créé il y a 25 ans par la Cédéao. Objectif : créer un marché commun de l'électricité pour permettre aux gros producteurs de courant de fournir les États moins bien lotis. S'ils génèrent encore peu d'électricité (91 TWH en 2023), les 14 pays concernés sont interconnectés et forment désormais un réseau électrique unique. Une vingtaine d'interconnexions sont aujourd'hui opérationnelles en Afrique de l'Ouest : 5 700 km de lignes à haute tension de 225 000 à 330 000 volts, mises en service entre 2007 et 2023. Avec pour objectif de faire baisser les prix, mais pas seulement : « Ceci permet d'avoir un marché beaucoup plus important pour les investisseurs, souligne Mamadou Alpha Sylla, responsable guinéen du WAPP (West African Power Pool ou Système d'échange d'énergie électrique ouest-africain). Mais aussi d'avoir un réseau beaucoup plus robuste et résilient et un accès à une énergie électrique beaucoup plus compétitive. Cela a un impact sur nos économies, l'accès à une énergie fiable et abordable est un facteur essentiel pour le développement économique de nos États ».23 000 km de lignes en 2033 ?Parmi les interconnexions mises en service en fin d'année dernière figurent celles de l'Organisation de mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG). Les quatre États-membres - la Guinée, le Sénégal, la Gambie et Bissau -, sont désormais reliés. Mais cela a eu un effet inattendu. La demande d'électricité a bondi dans la région sénégalaise de Tambacounda, bien plus qu'anticipé initialement, signe d'une fourniture plus stable d'énergie sur le réseau électrique et par conséquent d'une moindre utilisation des groupes électrogènes, d'après l'un des responsables du projet.Autre progrès selon cet expert : la Guinée-Bissau ne dépend plus du seul navire Metin Bey, la centrale thermique flottante du groupe turc Karpowership, réputée coûteuse et génératrice d'émissions de CO2.D'après son programme 2019-2033, le WAPP espère construire 23 000 kilomètres de lignes haute tension au total pour fiabiliser le réseau pour un coût estimé de 10 milliards de dollars américains. Pour cela, l'agence compte sur des financements de bailleurs de fonds internationaux, comme la Banque mondiale, la Banque africaine de développement ou l'Agence française de développement.Divisions diplomatiques et insécuritéPlusieurs interconnexions projetées ou bientôt mises en service passent par le Sahel, telles que la « Dorsale Nord », du Nigeria au Burkina Faso en passant par le Niger; la « Dorsale Trans-sahélienne » qui reliera, à terme, la Mauritanie au Tchad; l'interconnexion Ghana - Burkina Faso - Mali ou encore l'interconnexion Côte d'Ivoire - Burkina. Mais selon les experts du système d'échange d'énergie électrique, les relations actuellement complexes entre la Cédéao et l'Alliance des États du Sahel créée par les autorités de Bamako, Niamey et Ouagadougou, constituent un frein potentiel à leur développement. À cela s'ajoute l'insécurité dans la zone. « Il faut que les personnels en charge de l'installation soient en sécurité et ne soient pas victimes de terroristes », observe Serge Dioman, spécialiste du secteur de l'énergie. C'est délicat pour le WAPP d'évoluer correctement quand on est dans cette situation. »Produire plus de courantAu-delà des interconnexions, la production d'électricité est l'autre priorité du WAPP. La capacité installée dans la zone est actuellement de 27 gigawatts et est située à 48% au Nigeria. À moyen-terme, l'agence a donc pour objectif la construction d'une quarantaine de centrales pour la plupart des parcs solaires, éoliens ou des usines hydroélectriques. Un chantier de 26 milliards de dollars qui permettrait, sur le papier, à l'Afrique de l'Ouest de bénéficier de 16 gigawatts supplémentaires de capacité installée d'ici 2033.

Du grain à moudre
Tchad, Sénégal, Mali : la France a-t-elle perdu toute légitimité dans la région ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Dec 4, 2024 37:38


durée : 00:37:38 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Jeudi 28 novembre, le Tchad, a annoncé mettre un terme aux accords de sécurité et de défense avec la France. Au même moment, le Sénégal déclare la fin de la présence des soldats français sur son territoire. S'agit-il d'un tournant dans les relations entre la France et ses anciennes colonies ? - réalisation : François Richer - invités : Francis Kpatindé Maître de conférence à Sciences Po; Nicolas Normand Ancien ambassadeur de France en Afrique du Sud, au Mali, au Congo, au Sénégal et en Gambie. Auteur du "Grand livre de l'Afrique", Editions Eyrolles

France Culture physique
Tchad, Sénégal, Mali : la France a-t-elle perdu toute légitimité dans la région ?

France Culture physique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2024 37:38


durée : 00:37:38 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Jeudi 28 novembre, le Tchad, a annoncé mettre un terme aux accords de sécurité et de défense avec la France. Au même moment, le Sénégal déclare la fin de la présence des soldats français sur son territoire. S'agit-il d'un tournant dans les relations entre la France et ses anciennes colonies ? - réalisation : François Richer - invités : Francis Kpatindé Maître de conférence à Sciences Po; Nicolas Normand Ancien ambassadeur de France en Afrique du Sud, au Mali, au Congo, au Sénégal et en Gambie. Auteur du "Grand livre de l'Afrique", Editions Eyrolles

Radio foot internationale
CAN 2025: bilan des éliminatoires

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 20, 2024 48:30


Bienvenue dans Radio Foot avec au sommaire ce mercredi 16h10-21h10 T.U. Objectif 35ᵉ CAN- Les Guépards de retour en phase finale, et de retour à la maison, après un dernier déplacement mouvementé en Libye. Que s'est-il passé ? Gernot Rohr sera en direct pour nous expliquer !- La Tanzanie, le Botswana et le Mozambique ont obtenu les derniers tickets pour le tournoi. Bilan de cette phase éliminatoire. Pas de néophytes, des absences remarquées : Ghana, Gambie, Mauritanie, Guinée. Le Syli va-t-il déposer une réserve ? La CAF est mise en cause alors que la rencontre face à la Tanzanie a été reprogrammée plus tôt, la Guinée dénonce aussi une erreur administrative.- Ils sont invaincus : Maroc, Algérie, Égypte, Sénégal, Mali, Angola, Cameroun, Afrique du Sud, Comores.- L'Afrique australe bien représentée, les clubs se distinguent en compétition, les nations en tirent un bénéfice ! De bon augure pour les Tanzaniens, coorganisateurs de l'édition 2027 ?Éliminatoires Mondial 2026Les Argentins premiers de la classe ! Ils conservent leur 1ʳᵉ place au classement FIFA également. L'Albiceslete remporte son match face au Pérou grâce à un « golazo » de Lautaro Martinez. L'Albiceleste devance l'Uruguay (qui a fait match nul 1-1 au Brésil) et l'Équateur, qui précède la Colombie à la différence de buts.Ligue des Nations, l'Angleterre retrouve l'élite !Les Three Lions remontent dans le groupe A. L'intérim de Lee Carsley prend fin, place à Thomas Tuchel ! L'Allemand veut soulever le trophée de la prochaine Coupe du monde.Autour d'Annie Gasnier aujourd'hui : Yoro Mangara, Frank Simon et Bruno Constant - Technique/réalisation Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
CAN 2025: bilan des éliminatoires

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Nov 20, 2024 48:30


Bienvenue dans Radio Foot avec au sommaire ce mercredi 16h10-21h10 T.U. Objectif 35ᵉ CAN- Les Guépards de retour en phase finale, et de retour à la maison, après un dernier déplacement mouvementé en Libye. Que s'est-il passé ? Gernot Rohr sera en direct pour nous expliquer !- La Tanzanie, le Botswana et le Mozambique ont obtenu les derniers tickets pour le tournoi. Bilan de cette phase éliminatoire. Pas de néophytes, des absences remarquées : Ghana, Gambie, Mauritanie, Guinée. Le Syli va-t-il déposer une réserve ? La CAF est mise en cause alors que la rencontre face à la Tanzanie a été reprogrammée plus tôt, la Guinée dénonce aussi une erreur administrative.- Ils sont invaincus : Maroc, Algérie, Égypte, Sénégal, Mali, Angola, Cameroun, Afrique du Sud, Comores.- L'Afrique australe bien représentée, les clubs se distinguent en compétition, les nations en tirent un bénéfice ! De bon augure pour les Tanzaniens, coorganisateurs de l'édition 2027 ?Éliminatoires Mondial 2026Les Argentins premiers de la classe ! Ils conservent leur 1ʳᵉ place au classement FIFA également. L'Albiceslete remporte son match face au Pérou grâce à un « golazo » de Lautaro Martinez. L'Albiceleste devance l'Uruguay (qui a fait match nul 1-1 au Brésil) et l'Équateur, qui précède la Colombie à la différence de buts.Ligue des Nations, l'Angleterre retrouve l'élite !Les Three Lions remontent dans le groupe A. L'intérim de Lee Carsley prend fin, place à Thomas Tuchel ! L'Allemand veut soulever le trophée de la prochaine Coupe du monde.Autour d'Annie Gasnier aujourd'hui : Yoro Mangara, Frank Simon et Bruno Constant - Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Radio foot internationale
Éliminatoires CAN 2025, avant-dernière journée (5/6)

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 14, 2024 48:30


Au sommaire de Radio Foot ce jeudi 14 novembre 2024 (16h10 TU / 21h10 TU) sur RFI : - Éliminatoires CAN 2025 avant-dernière journée (5/6). ; - Vendredi, le Mali pourrait décrocher sa qualification en cas de victoire au Mozambique ; - Italie : L'AS Roma fait appel à Claudio Ranieri, ; - Argentine : L'influenceur « Spreen ». - Éliminatoires CAN 2025 avant-dernière journée (5/6).La Côte d'Ivoire, tenante du titre, et la Guinée équatoriale se qualifient sans jouer ! Cette dernière reçoit l'Algérie ce jeudi (14 novembre 2024), match à suivre.Vendredi, le Mali pourrait décrocher sa qualification en cas de victoire au Mozambique, tandis que les Comores joueront un match décisif en Gambie pour une place en phase finale. - Italie : L'AS Roma fait appel à Claudio Ranieri, 73 ans, pour sortir le club de sa mauvaise passe en Serie A et le technicien romain de sa retraite !Est-ce dans les vieux pots que l'on fait toujours les meilleurs confitures ? - Argentine : L'influenceur « Spreen » suscite un débat en Argentine après une titularisation éclair au Deportivo Riestra. Jusqu'où iront les clubs pour attirer l'attention ?Pour en débattre, aux côtés d'Olivier Pron : Nabil Djellit, Patrick Juillard et Cherif Ghemmour. — David Fintzel — Technique/Réalisation : Laurent Salerno.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires CAN 2025, avant-dernière journée (5/6)

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Play Episode Listen Later Nov 14, 2024 48:30


Au sommaire de Radio Foot ce jeudi 14 novembre 2024 (16h10 TU / 21h10 TU) sur RFI : - Éliminatoires CAN 2025 avant-dernière journée (5/6). ; - Vendredi, le Mali pourrait décrocher sa qualification en cas de victoire au Mozambique ; - Italie : L'AS Roma fait appel à Claudio Ranieri, ; - Argentine : L'influenceur « Spreen ». - Éliminatoires CAN 2025 avant-dernière journée (5/6).La Côte d'Ivoire, tenante du titre, et la Guinée équatoriale se qualifient sans jouer ! Cette dernière reçoit l'Algérie ce jeudi (14 novembre 2024), match à suivre.Vendredi, le Mali pourrait décrocher sa qualification en cas de victoire au Mozambique, tandis que les Comores joueront un match décisif en Gambie pour une place en phase finale. - Italie : L'AS Roma fait appel à Claudio Ranieri, 73 ans, pour sortir le club de sa mauvaise passe en Serie A et le technicien romain de sa retraite !Est-ce dans les vieux pots que l'on fait toujours les meilleurs confitures ? - Argentine : L'influenceur « Spreen » suscite un débat en Argentine après une titularisation éclair au Deportivo Riestra. Jusqu'où iront les clubs pour attirer l'attention ?Pour en débattre, aux côtés d'Olivier Pron : Nabil Djellit, Patrick Juillard et Cherif Ghemmour. — David Fintzel — Technique/Réalisation : Laurent Salerno.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires CAN 2025 : coup d'envoi de la 5è journée

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Nov 13, 2024 48:30


Bienvenue dans Radio Foot, une seule émission aujourd'hui à 16h10 T.U. Au sommaire : - Éliminatoires CAN 2025, 2 dernières journées à suspense, 16 tickets à prendre pour disputer la phase finale au Maroc l'an prochain. ; - Ligue des Nations. 5è journée, les Bleus, 2ès du classement de leur groupe B derrière l'Italie, rencontrent Israël avant de se déplacer à San Siro pour affronter la Nazionale. Éliminatoires CAN 2025, 2 dernières journées à suspense, 16 tickets à prendre pour disputer la phase finale au Maroc l'an prochain. Le Cameroun est déjà qualifié, mais Marc Brys compte bien remporter 6 points supplémentaires en Afrique du Sud face à la Namibie, et mardi à domicile contre le Zimbabwe, même si les Lions sont privés de Baleba et Mbeumo. Zambo Anguissa devrait quant à lui être de retour contre le Warriors mardi. - Groupe B : la RCA compte sur une défaite du Gabon face au Maroc mais doit d'abord l'emporter sur le Lesotho pour continuer de croire à la qualification. - Groupe K : pas de calculs pour le Congo, le salut passe par 2 succès contre le Soudan du Sud demain et l'Ouganda dans 6 jours. - Groupe D : le Nigeria bien placé, qui pour l'accompagner ? 2 rendez-vous décisifs pour le Bénin, qui accueille les Super Eagles avant de se déplacer en Libye. Les Guépards talonnés par les Amavubi. - Groupe A : la Tunisie doit se relancer, Madagascar jouera son va-tout, les Comores peuvent se qualifier s'ils gagnent contre la Gambie à Berkane vendredi. - Burkina Faso-Sénégal, match au sommet du groupe L entre qualifiés.Ligue des Nations. 5è journée, les Bleus, 2ès du classement de leur groupe B derrière l'Italie, rencontrent Israël avant de se déplacer à San Siro pour affronter la Nazionale. Un point suffit aux Bleus pour la qualification en ¼ du tournoi en mars 2025. L' enjeu sportif est éclipsé par le contexte géopolitique, le Stade de France devrait sonner creux en raison du dispositif sécuritaire exceptionnel. Avec Olivier Pron : Benjamin Moukandjo, Frank Simon et Patrick Juillard. - Technique/réalisation : Laurent Salerno -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Reportage Afrique
Journalisme d'investigation en Afrique: collaborer au-delà des frontières [2/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 11, 2024 2:19


L'université du Witwatersrand à Johannesburg, en Afrique du Sud, a accueilli fin octobre la conférence annuelle sur le journalisme d'investigation en Afrique. Du fait de la complexité des réseaux mondiaux et de la diminution des ressources des rédactions, le travail d'investigation se fait de plus en plus en équipe, avec des collaborations qui voient le jour sur le continent.  De notre correspondante de Johannesburg,Pour comprendre les crimes transnationaux et leur complexité, difficile de travailler tout seul de son côté. Mariama Thiam, journaliste sénégalaise, en est témoin : « L'expérience que j'ai eue, c'est une collaboration transnationale concernant le trafic de bois de rose au Sénégal, en Gambie, en Chine et en Suisse. Cela permet d'effectuer un travail plus complet et de pouvoir suivre le dossier au-delà de son pays, explique la journaliste. Si je devais faire ce travail en Gambie, ce serait plus compliqué pour moi parce que je n'ai pas forcément les bons contacts. Et quand on parle de contacts, c'est aussi la confiance qui est établie entre le journaliste et la source et justement, la collaboration permet d'arriver à tout ça. »La plus grosse enquête à laquelle Emmanuel Dogbevi a participé est aussi un projet de collaboration : en 2018, treize professionnels de différents pays du continent ont eu accès aux bases de données du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ). En s'associant avec la Cenozo (la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d'investigation en Afrique de l'Ouest), ils ont dévoilé différents cas de malversations et de blanchiment d'argent dans la région, connus sous le nom de « West Africa leaks ». Pour Emmanuel Dogbevi, la portée du projet n'aurait pas été la même s'il avait simplement travaillé sur son pays, le Ghana. « Quand on travaille ensemble et qu'on publie une enquête commune, sur le même thème, mais avec des angles et des sujets différents, cela aura potentiellement plus de poids. Et notre voix porte mieux, car on est nombreux. »À lire aussiLes «Luanda Leaks» ou la mise à nu de l'écosystème dos Santos-DokoloManque de moyensMais très souvent, les projets de collaboration viennent des pays occidentaux, qui possèdent plus de ressources en termes de données, d'expertise et surtout d'argent. Maxime Domegni en charge de la zone francophone du continent pour le GIJN, le Réseau international des journalistes d'investigation : « Vu que les ressources sont limitées dans la région, il se trouve qu'en général, pour les grands projets collaboratifs qui existent, les ressources viennent des médias des pays du Nord. Mais, encore une fois, il y a quelques projets qui ont abouti. Parfois, ce ne sont pas forcément des enquêtes à gros moyens, il peut y avoir des "petites enquêtes"  traitées en collaboration avec d'autres journalistes, précise Maxime Domegni. C'est vrai que l'on n'a pas encore atteint le niveau souhaité en matière de collaboration, mais les choses progressent sur le terrain. »Travailler en groupe offre aussi plus de protection, avec des journalistes qui se retrouvent moins isolés face aux menaces et aux tentatives pour les faire taire sur le continent.À lire aussiJournalisme d'investigation en Afrique: le rôle de l'IA en question [1/3]

Radio Campus Tours – 99.5 FM

Dans l’émission AJAMAAT SOUND – 31, le projecteur est dirigé sur l’instrument traditionnel à cordes appelé Ekonting. Cet instrument, originaire de l’Afrique de l’Ouest, plus précisément des peuples diolas (ajamaat) du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée-Bissau, est l’un des ancêtres du banjo moderne. Après l’introduction du Youtubeur L’Instrumentiste des informations compléteront l’histoire […] L'article AJAMAAT SOUND – 31 est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.

Revue de presse Afrique
À la Une: pour une meilleure gouvernance en Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 24, 2024 4:15


« Les Africains sont de plus en plus exigeants vis-à-vis de leurs gouvernants : ce que révèle le dernier rapport de la fondation Mo Ibrahim », pointe Jeune Afrique. « Peu de progrès sur la gouvernance, une insécurité croissante et l'État de droit qui recule dans de nombreux pays. Le rapport dresse un portrait peu flatteur des avancées sur le continent au cours des dix dernières années. Pour près de la moitié des pays d'Afrique, le niveau de gouvernance globale est même à un niveau inférieur, en 2023, que celui qu'ils affichaient en 2014. (…) Comment expliquer une telle “stagnation“ du continent ? » Réponse de Jeune Afrique : « en premier lieu, par la détérioration des indicateurs liés à la sécurité et à l'État de droit (-1,6 point depuis 2014), qui tire vers le bas les chiffres globaux, alors que, dans de nombreux autres critères étudiés, des progrès notables ont été enregistrés », principalement « au niveau des infrastructures, de la parité femmes-hommes ainsi que dans le domaine de la santé. »Attentes supplémentaires…En fait, pointe le site panafricain, « les Africains se montrent de plus en plus critiques envers leurs gouvernants. C'est la grande surprise de ce rapport : il relève un décalage important entre ce que donnent à voir les données agrégées sur la situation réelle, et la perception qu'en ont les citoyens. “Les progrès réels effectivement réalisés ont suscité des attentes supplémentaires, et ainsi alimenté les déceptions“, analyse Nathalie Delapalme, directrice exécutive de la Fondation Mo Ibrahim. »Point positif, malgré tout, analyse encore Jeune Afrique, « en gagnant en qualité de vie, en voyant la liberté d'expression et de la presse progresser, même difficilement, les sociétés africaines ont ouvert une brèche, celle de l'exigence. Et Nathalie Delapalme de mettre en garde contre les discours populistes ou les promesses inatteignables : “les attentes déçues engendrent frustrations et colères, dit-elle, qui nourrissent instabilité et conflits“. »Bons et mauvais élèves…Alors au tableau d'honneur de ce rapport : « les Seychelles se distinguent en occupant la première place du classement, relève Afrik.com. Le pays a réalisé des avancées notables dans des domaines comme l'éducation, la santé et l'égalité hommes-femmes. Il devance ainsi l'île Maurice, qui était longtemps en tête. D'autres nations comme la Gambie, la Somalie et la Sierra Leone ont également enregistré des progrès significatifs. »A contrario, poursuit Afrik.com, ce rapport de la fondation Mo Ibrahim « souligne des régressions importantes dans des pays tels que les Comores, le Mali, la Tunisie, le Burkina Faso, ou encore la Guinée. Ces États sont confrontés à des défis majeurs, exacerbés par des coups d'État militaires et des conflits internes. Le Soudan, le Soudan du Sud et l'Éthiopie sont cités comme des exemples de pays où les conflits ont aggravé la situation au cours de la dernière décennie. »La Guinée : 42ème sur 54…Exemple donc : la Guinée… « La Guinée parmi les mauvais élèves », soupire le site d'information Guinée Matin. « 42ème sur 54. C'est le rang que nous occupons dans le rapport Mo Ibrahim », avec « une gouvernance marquée par une insécurité galopante, de multiples violations des droits de l'homme (enlèvements, tueries, restrictions des libertés et droits individuels et collectifs…), un recul de la démocratie, la corruption, des détournements de deniers publics, etc. (…) La Guinée, déplore encore Guinée Matin, fait partie des onze pays d'Afrique qui suivent (toujours d'après ce rapport) une “tendance inquiétante de détérioration” sur les dix dernières années. »Le fardeau de la detteEnfin on revient à Afrik.com qui pointe l'inquiétude de la fondation Mo Ibrahim « quant à la “camisole de force financière“ qui étouffe les pays africains. »En effet, précise le site, « le poids de la dette limite la capacité des gouvernements à investir dans les secteurs vitaux comme la santé, l'éducation et les infrastructures. Par ailleurs, la montée des régimes autoritaires, notamment en Afrique de l'Ouest et Centrale, compromet la stabilité politique. Elle rend les réformes plus difficiles à mettre en œuvre. »Toutefois, pointe encore Afrik.com, « malgré le tableau général sombre, Mo Ibrahim reste optimiste quant à l'avenir du continent, en grande partie grâce à la jeunesse africaine. Il estime que les jeunes sont mieux informés, plus entrepreneurs et déterminés à changer les choses. Ce dynamisme pourrait être la clé pour surmonter les obstacles actuels et redynamiser la gouvernance en Afrique. »

Revue de presse Afrique
À la Une: le drame de Mbour au Sénégal, un scénario qui se répète encore et encore

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 11, 2024 4:10


C'est malheureusement souvent la même histoire. Des dizaines de jeunes gens qui s'entassent sur une pirogue, pensant trouver une vie meilleure en Europe en passant par le territoire espagnol des îles Canaries. Et à l'arrivée, bien souvent, c'est la mort par noyade qui les attend.« Le décompte macabre se poursuit toujours après le drame maritime de dimanche dernier, lié à l'émigration irrégulière, soupire le site d'information Dakar Actu. Selon des informations confirmées par les unités des sapeurs-pompiers de Mbour, 36 corps sans vie sont pour le moment enregistrés officiellement. Les recherches sont, à cette heure, suspendues. Elles reprendront ce mercredi. »« La majorité des migrants retrouvés morts sont originaires de (cette même ville de) Mbour, précise le site Senego. Les dépouilles sont exposées au niveau de la plage et à la morgue afin de permettre leur identification par leurs familles. L'organisateur du voyage a été arrêté lundi, aux environs de 17 heures, chez son charlatan, où il se rendait pour se munir de protections mystiques, afin d'échapper à une arrestation. » Pour le coup, c'est raté.Trente-six morts pour l'instant, donc. Mais « le bilan du naufrage pourrait encore s'alourdir, relève WalfQuotidien. Citant Babacar Senghor, président du Conseil local de la pêche artisanale à Mbour, des personnes ont affirmé que 80 corps avaient été repêchés. Pour l'heure, on ne sait pas avec certitude combien de personnes avaient pris place dans la pirogue. Mais on estime qu'elles étaient une centaine. »Qui pour leur faire comprendre ?Le site Dakar Matin laisse éclater sa colère : « qui pour leur dire que la vie, c'est ici, dans ce pays, et maintenant ? Qui pour leur faire comprendre que la réussite est à portée de main et que l'espoir est de retour dans leur propre pays où tout est à reconstruire et qu'il suffit d'y croire pour exister ? Tous ces jeunes qui meurent bêtement au fond de l'océan, éblouis par les mirages d'une Europe en crise et qui rêvent d'Eldorado, se trompent dans leur entreprise périlleuse (…). L'arrivée d'un nouveau régime n'a pas arrêté la traversée macabre, pointe encore Dakar Matin. Elle se poursuit et s'intensifie sans répit avec la présence de despérados d'autres nationalités qui font de ce Sénégal côtier un pays de transit. Un exode qui, à lui seul, résume l'échec d'un pouvoir qui nous promettait une hypothétique émergence et qui nous a laissé un pays en lambeaux. »Et rien n'y fait, constate L'Observateur Paalga au Burkina Faso… « On a beau tout essayer, avec l'opération Frontex, avec la politique de fixation des jeunes dans leurs terroirs, avec l'aide au développement. Ils sont encore des milliers et des milliers à prendre le désert ou la mer à la recherche d'un hypothétique eldorado, quitte à y rester en cours de route (…). Depuis le début de l'année, ils sont quelque 5 000 à s'être noyés en voulant traverser l'Atlantique. Entre janvier et mars, un peu plus de 13 000 migrants ont atteint les îles Canaries de manière irrégulière après avoir traversé en bateau depuis les côtes de l'Afrique de l'Ouest, soit une augmentation de 502 % par rapport à 2023. »Tous ces « Mbour »Et malheureusement, relève pour sa part WakatSéra, ce phénomène de l'immigration clandestine n'est pas l'apanage du Sénégal. « Les “Mbour“ ne sont pas qu'au Sénégal qui constitue, avec la Gambie et la Mauritanie, en Afrique de l'Ouest, les passages les plus usités pour atteindre l'Europe. Les “Mbour“ sont dans le désert algérien. Les “Mbour“ sont à la porte du Maroc qui s'ouvre sur (l'enclave de) Melilla. Les “Mbour“ sont dans le no man's libyen où les migrants sont tués ou, au mieux, vendus comme esclaves. Et tous ces “Mbour“, s'agace le site burkinabé, ne se construisent pas en dehors des dérives de ceux qui nous gouvernent, qui transforment, grâce à la mal gouvernance, la corruption et la soif inextinguible d'un pouvoir de fer, leurs populations en bêtes de somme, juste bonnes pour servir de bétail électoral. Quand la confiscation des libertés se conjugue avec ces pratiques égoïstes, sport national de nombre de dirigeants africains, le départ vers des horizons meilleurs devient la seule issue possible. Alors, soupire encore WakatSéra, les “Mbour“ ouvriront toujours les bras aux désespérés de la vie dans les goulags que sont la plupart des “Républiques très très démocratiques du Gondwana“ où le “leader bien-aimé“ ne règne que pour lui-même et sa famille. »

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
L'Espagne et la Turquie font la Une de la presse internationale

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1

Play Episode Listen Later Sep 6, 2024 2:10


Aujourd'hui dans la revue de presse internationale, nous nous intéressons à deux sujets brûlants dans deux pays différents.Tout d'abord, en Espagne, la presse s'alarme face à la hausse spectaculaire des arrivées de migrants, notamment sur l'archipel des Canaries. Plus de 800 personnes sont arrivées en une seule semaine sur ces îles situées au large du Maroc. Les médias espagnols, à la fois de gauche et de droite, s'interrogent sur la capacité du gouvernement à faire face à cette crise migratoire qui semble battre des records. Le Premier ministre Pedro Sánchez, fraîchement revenu de vacances, tente de solliciter la collaboration de pays africains comme la Mauritanie, le Sénégal et la Gambie pour tenter de juguler ce flux migratoire.De l'autre côté de la Méditerranée, en Turquie, c'est un autre problème qui préoccupe les médias : la fuite des médecins face à la multiplication des violences dans les hôpitaux. De nombreux étudiants en médecine abandonnent même leurs études, rebutés par ces agressions. La presse turque rapporte plusieurs cas récents, comme un médecin de garde à qui on a cassé le nez à Samsun, ou encore un autre à Trabzon qui s'est fait casser la rotule. Les auteurs de ces violences sont souvent rapidement relâchés, ce qui pousse les professionnels de santé à craindre pour leur sécurité et à envisager de quitter le pays.Que ce soit la crise migratoire aux Canaries ou les violences contre les médecins en Turquie, ces deux sujets d'actualité soulèvent de nombreuses questions et inquiétudes dans la presse des deux pays.

Les matins
L'immigration au coeur de la tournée en Afrique de l'Ouest du Premier ministre espagnol

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 30, 2024 6:35


durée : 00:06:35 - La Revue de presse internationale - Pedro Sanchez a bouclé ce jeudi une visite officielle de trois jours en Gambie, Mauritanie puis au Sénégal. Le socialiste a conclu un série d'accords sur l'immigration et tente de faire face aux attaques de la droite et de l'extrême-droite.

Journal de l'Afrique
Au Sénégal, la visite du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 30, 2024 14:09


En tournée en Afrique de l'Ouest, le Premier ministre de l'Espagne Pedro Sanchez s'est rendu au Sénégal jeudi. Une visite avec toujours le même objectif qu'en Gambie ou en Mauritanie : renforcer la coopération sur la question migratoire.

Revue de presse Afrique
À la Une: le rapprochement entre le Niger et le Nigeria

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 30, 2024 3:50


« Musa et Moussa » se sont rencontrés, comme l'écrit Wakat Séra. Le chef d'état-major de l'armée nigériane, le général Christopher Musa, s'est rendu à Niamey, mercredi 27 août, pour échanger avec son homologue nigérien, le général Moussa Salaou Barmou. Les deux pays ont annoncé leur volonté de reprendre leur coopération militaire pour lutter contre l'insécurité dans la région. C'est une avancée, puisqu'il y a seulement un peu plus d'un an, comme le rappelle Wakat Séra, « le Nigérian comptait se rendre au Niger, mais le canon en l'air, à la tête d'une force armée ouest-africaine, qui aurait eu pour mission de rétablir dans ses fonctions le président Mohamed Bazoum », juste après le coup d'État de juillet 2023. Finalement, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest n'a pas mis sa menace à exécution. Un plus tard, « après le coup de froid, c'est donc le dégel » entre Abuja et Niamey, note L'Observateur Paalga. Le quotidien burkinabé estime que « la real politique est sans doute passée par là », puisque « les deux pays partagent 1400 kilomètres de frontière commune et ne peuvent pas se payer le luxe de se fâcher indéfiniment ».« Une nouvelle page s'est certainement ouverte », confirme Le Pays, qui pense que ce rapprochement « pourrait s'avérer payant dans la lutte contre les groupes armés terroristes ». Le média burkinabé espère que cette « réconciliation » ouvrira la voie à une autre : celle entre le Niger et le Bénin, qui sont également brouillés depuis le coup d'État à Niamey. En ce qui concerne le Nigeria, la prochaine étape sera la visite que le général Barmou a acceptée à Abuja.C'était il y a un : le coup d'État au Gabon Le Gabon célèbre « la Journée de la Libération », titre L'Union. Le quotidien gabonais dresse la liste des événements prévus ce vendredi 30 août, notamment une parade militaire et un concert populaire. Un an après le coup d'État qui a renversé Ali Bongo, le nouvel homme fort du pays, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, « fait désormais partie des dirigeants fréquentables » sur la scène internationale, selon L'Union. Et ce, grâce au « caractère paisible de la transition gabonaise », estime le quotidien national, et « à une gestion diplomatique habile ».C'est sans nul doute, ajoute Le Pays, « parce que la communauté internationale, excédée par les trucages électoraux au Gabon, gardait toujours en mémoire le souvenir de la crise électorale de 2016 ». Mais un an plus tard, le journal burkinabé s'interroge : « Le Gabon post-Bongo se porte-t-il mieux ? ». Il y a des « signaux positifs », écrit Le Pays, notamment dans le domaine social avec « le rétablissement des bourses des élèves et étudiants, et le paiement des pensions des retraités ». « Mais l'on peut bien se demander, ajoute Le Pays, si ces mesures ne sont pas destinées à appâter les Gabonais pour les faire mordre à l'hameçon. » Autrement dit, le quotidien burkinabé émet des doutes sur la transition du pouvoir, et rappelle que plusieurs voix ont déjà demandé au général Oligui Nguema de « troquer le treillis contre le costume », à l'issue de la période transitoire.Le Premier ministre espagnol a terminé sa tournée en Afrique de l'OuestPedro Sanchez a conclu sa tournée de trois jours en Mauritanie, en Gambie et au Sénégal, pour parler de la coopération sur le contrôle de la migration irrégulière en direction des îles Canaries. Ce jeudi 29 août, le Premier ministre espagnol a rencontré Bassirou Diomaye Faye, le président sénégalais. Ils ont annoncé, selon Africanews, « la signature d'un "protocole d'accord" en faveur d'une migration dite "circulaire" ». Ce nouvel accord doit renforcer les règles déjà mises en place entre les deux pays, pour cadrer les entrées régulières sur le sol espagnol en fonction des besoins de main d'œuvre. Pedro Sanchez a d'ailleurs signé des accords similaires avec la Mauritanie et la Gambie. D'après le ministère espagnol de l'Intérieur, plus de 22 000 personnes ont débarqué sur les côtes espagnoles depuis janvier, soit plus du double du nombre d'arrivées irrégulières au cours de la même période, l'an dernier.

Un air d'amérique
ESPAGNE - L'immigration irrégulière s'intensifie sur les Îles Canaries

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Aug 28, 2024 1:34


Direction l'Espagne aux Îles Canaries où l'immigration irrégulière s'intensifie. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez vient de se lancer dans une tournée en Mauritanie, en Gambie et au Sénégal parce que la situation est urgente. Les Îles Canaries ont vu le nombre de migrants clandestins bondir de 126% en un an. Récit de Hermine Le Clech.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Canaries : arrivée massive de migrants africains

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 28, 2024 20:00


Depuis le début de l'année, près de 23 000 migrants partis du Sénégal, de Gambie et de Mauritanie sont arrivés dans l'archipel espagnol des Canaries. Quelles solutions à la crise migratoire ? Nous lançons le débat à l'occasion de la tournée ouest-africaine du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.

Reportage Afrique
Au Cap-Vert, des archéologues explorent le patrimoine sous-marin en Afrique [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 28, 2024 2:17


Dans les fonds marins au large du continent africain, une partie du patrimoine historique est encore invisible et inexploité. Épaves de bateaux de différentes époques, villages préhistoriques enfouis sous l'eau, objets du quotidien tombés de navires. Quelques archéologues ou professionnels du patrimoine commencent depuis une dizaine d'années à s'intéresser à ce qui se cache sous l'eau. Certains se sont retrouvés en juin au Cap Vert dans le cadre d'un chantier-école de l'Unesco pour renforcer leurs capacités. De notre envoyée spéciale à Praia,Au large de Cidade Velha, première ville coloniale duCap-Vert, Cezar Mahumane remonte sur le bateau, une bouteille d'oxygène dans le dos. Il vient d'explorer à vingt mètres de profondeur un site où sont concentrés des poteries, des céramiques et des ancres.L'archéologue, qui plonge depuis dix ans, est venu du Mozambique pour renforcer ses compétences au Cap-Vert. « C'est très intéressant de faire la comparaison entre ce que nous avons ici et là-bas. À cause des distances, vous pouvez avoir une idée de l'ampleur des contacts et comprendre que la mondialisation dont nous parlons aujourd'hui n'est pas nouvelle. Et heureusement, le matériel archéologique peut le prouver », dit-il.« Ce sont des sites liés à la préhistoire »Au Mozambique, les archéologues fouillent les fonds marins depuis 2014, tout comme auSénégal. Moussa Wele, l'un des premiers archéologues sous-marins sénégalais, a fait une thèse sur le potentiel subaquatique de son pays : « Ce sont des sites liés à la préhistoire, surtout avec la période néolithique. Nous pouvons remonter jusqu'à des phases historiques comme les deux guerres mondiales, mais aussi des périodes plus récentes ».D'autres pays, comme la Gambie, ont encore des vestiges subaquatiques inexploités. Musa Foon travaille au centre national des arts et de la culture de la Gambie. Il est le premier à avoir été formé à l'archéologie sous-marine dans son pays : « Nous avons beaucoup d'épaves et des artefacts qui sont encore actuellement sous l'eau. Deux grands bateaux ont coulé dans le fleuve Gambie autour du 18e siècle mais personne ne les a jamais explorés pour voir dans quelles conditions ils se trouvent. ».Pour l'historien portugais João Paulo Oliveira e Costa, qui dirige la chaire de l'Unesco sur le patrimoine des océans, l'archéologie sous-marine est importante sur le continent car elle permet de remonter à plus de 10 000 ans. « Les matériaux les plus anciens qu'un archéologue subaquatique travaille, ne sont pas des navires mais des villages néolithiques submergés dans la Méditerranée ou la Mer noire. Il y a des villes avec des statuts et des bâtiments plus développés qu'un village néolithique », explique-t-il. La convention de 2001 de l'Unesco pousse à connaître, documenter et protéger le patrimoine culturel subaquatique.

Le débat africain
Réélection de Paul Kagame, excision en Gambie, Donald Trump…L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jul 19, 2024 38:59


Au sommaire : Le président Paul Kagame a été réélu cette semaine à la tête du Rwanda, recueillant 99% des suffrages. Comment expliquer ce score « soviétique » ? Quelles sont les attentes des Rwandais ? En Gambie, le Parlement vient de rejeter une loi levant l'interdiction de l'excision. Enfin aux États-Unis, après avoir échappé de justesse à une tentative d'assassinat, Donald Trump creuse l'écart dans les sondages avec Joe Biden. Retour sur la violence politique aux États-Unis et dans le monde. Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - André Silver Konan, journaliste et fondateur de l'hebdomadaire Ivoir'Hebdo en Côte d'Ivoire - Aïssata Camara, journaliste guinéenne indépendante- Eric Topona, journaliste tchadien au sein de la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Kenya : plusieurs cadavres découverts dans une décharge

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 18, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient également à vos questions sur l'interdiction de l'excision en Gambie, la récente déclaration de Zelensky et J.D Vance, colistier de Donald Trump. Kenya : plusieurs cadavres découverts dans une décharge La police a annoncé avoir arrêté un suspect après avoir découvert les cadavres de neuf femmes dans une décharge de Nairobi. Pourquoi la police a-t-elle été soupçonnée dans un premier temps ? La décharge se situe à 100 mètres d'un commissariat, comment expliquer que la police n'ait pas découvert les corps plus tôt ?  Avec Gaëlle Laleix, correspondant permanent de RFI à Nairobi.  Guerre en Ukraine : bientôt un sommet avec la Russie ? Pour la première fois, Volodymyr Zelensky s'est dit favorable à la présence de la Russie lors d'un sommet pour la paix. Comment expliquer cet assouplissement du président ukrainien ? Comment la Russie a-t-elle réagi face à cette proposition ? Avec Elsa Vidal, cheffe du service en langue russe.  Gambie : l'excision reste interdite dans le pays Le Parlement gambien a finalement rejeté une proposition de loi pour dépénaliser l'excision. Ce revirement est-il dû à la mobilisation d'une partie de la population ? Des pays de la sous-région pourraient-ils revenir sur l'interdiction de cette pratique ? Avec Guilhem Fabry, journaliste au service Afrique de RFI.  États-Unis : J.D. Vance, colistier de Donald Trump Donald Trump a choisi le sénateur de l'Ohio James David Vance comme colistier pour la campagne présidentielle américaine. Pourquoi l'ancien président a-t-il préféré Vance au sénateur afro-américain Tim Scott ? Comment Trump compte alors séduire l'électorat noir américain ?  Avec Jérémy Ghez, professeur en Affaires internationales à HEC Paris, spécialiste des États-Unis.

Revue de presse Afrique
À la Une: le spectre de l'excision…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 16, 2024 4:01


Cette pratique de l'ablation du clitoris des petites filles a été interdite dans de nombreux pays africains. Mais les traditions ont la peau dure et régulièrement les législations qui interdisent l'excision sont remises en cause, le plus souvent pour des prétextes religieux fallacieux… C'est le cas en Gambie. Depuis mars, le débat faisait rage dans le pays. Un député, Almameh Gibba, avait déposé un projet de loi pour lever l'interdiction de l'excision, en vigueur depuis 2015. Il affirmait qu'il s'agissait une pratique culturelle et religieuse profondément enracinée.Finalement, pointe Le Monde Afrique, « les députés gambiens ont rejeté, hier, cette proposition de loi, après des mois (donc) de controverse et de pressions internationales. Les députés ont rejeté tous les amendements proposés au texte de 2015 et qui auraient dépénalisé la pratique. Les groupes de défense des droits humains et les Nations unies avaient exhorté les députés à rejeter la proposition de loi, affirmant qu'elle menaçait des années de progrès et qu'elle aurait fait de la Gambie le premier pays à annuler l'interdiction des mutilations génitales féminines. »Ouf de soulagement…C'est « un signal fort », s'exclame le site Afrik.com. « Ce 15 juillet 2024 marque un tournant historique en Gambie. L'abrogation de cette loi aurait marqué un recul significatif pour les droits des femmes » dans le pays.L'Observateur Paalga à Ouagadougou renchérit : ce « niet fait pousser un ouf de soulagement aux Gambiennes, aux féministes du monde entier et aux organisations de défense des droits humains qui sont montés au créneau pour dénoncer un projet dont l'adoption aurait fait de la Gambie le premier pays du monde à revenir sur l'interdiction de l'excision. »Toutefois, soupire le journal, « une chose est d'avoir retoqué la proposition de loi rétrograde et une autre est de pouvoir infléchir le taux de prévalence de cette pratique sur les femmes et les jeunes filles dans le pays. Et ça, c'est une autre paire de manches qui relève en premier lieu des pouvoirs publics. Quand on sait que depuis 2015, année de l'adoption de la pénalisation de l'excision, seulement deux cas de transgression ont fait objet de poursuites judiciaires, on imagine aisément le chemin qui reste à parcourir pour sauver les jeunes filles de cette épreuve initiatique que rien ne saurait justifier de nos jours. » Les efforts de l'ONU et des ONG« Il s'en est fallu de peu pour que les Gambiens rament à contre-courant de la lutte titanesque contre les mutilations génitales féminines », insiste WakatSéra au Burkina Faso. « Le drame a été évité de justesse pour le bonheur de nombre de ces jeunes filles gambiennes qui étaient dans le collimateur des bourreaux du clitoris. »Et WakatSéra de saluer les efforts de l'ONU et de nombreuses ONG qui luttent contre cette pratique : « en s'appuyant efficacement sur des chefs traditionnels et religieux, mais aussi des leaders communautaires, des campagnes intenses de sensibilisation ont été menées à travers le continent, et ont conduit de nombreux exciseurs et exciseuses à se débarrasser de leurs couteaux et lames. Toutefois, dans certains pays, le phénomène survit contre vents et marées, continuant de faire des victimes, même dans des familles dites modernes. »Un argument anti-impérialiste ?En effet, précise Jeune Afrique, « les sociétés africaines ont toujours en leur sein des franges conservatrices (…). Les avocats de l'excision brandissent souvent des arguments religieux, malgré l'infirmation des érudits des textes saints (en effet, rien dans le Coran ne prescrit l'excision). Ils s'arc-boutent sur un vague enracinement de la pratique dans les croyances traditionnelles et les us et coutumes. (…) C'est ainsi, pointe le site panafricain, qu'il y a quelques jours, en Sierra Leone, à l'occasion de l'interdiction du mariage des enfants, les défenseurs des droits des filles regrettaient que la mesure ne soit pas accompagnée d'une interdiction des mutilations génitales féminines. »C'est ainsi également que « lorsque les autorités transitoires burkinabè ont récemment décidé la promotion des coutumes et des traditions, a alors commencé à fleurir le débat sur une excision, pourtant officiellement qualifiée d'acte d'oppression depuis l'ère sankariste. » Et Jeune Afrique de s'interroger : « les traditions les plus réactionnaires constitueraient-elles un bon argument anti-impérialiste, pour peu que lesdites pratiques choquent l'Occident ? »

Journal de l'Afrique
Rwanda : quatrième mandat en vue pour Kagame

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 15, 2024 12:48


A voté! Le Rwanda s'est rendu aux urnes pour les législatives et la présidentielle, avec un quatrième mandat à la clé pour le président Paul Kagame. 

Revue de presse Afrique
À la Une: Diomaye Faye ou la diplomatie de bon voisinage

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 8, 2024 3:58


C'est ainsi que Walf Quotidien qualifie la politique étrangère du tout nouveau président sénégalais : « Contrairement à ses prédécesseurs qui étaient plus liés aux puissances étrangères en termes de coopération, le président Diomaye Faye privilégie la diplomatie du bon voisinage », constate donc le quotidien dakarois qui précise : « Depuis sa prise de fonction, ses visites à l'international sont effectuées dans les pays de la sous-région avec un premier séjour dans la République sœur de Mauritanie, suivie de la Gambie avant de s'envoler pour la Guinée-Bissau. Depuis hier [7 mai, NDLR], il est l'hôte du président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara. »Walf Quotidien note d'ailleurs qu'au cours des échanges avec le voisin ivoirien, la question de la sortie du franc CFA n'a pas été abordée. Cela ne semble plus être une priorité pour Diomaye Faye qui en avait fait pourtant l'un de ses grands thèmes de campagne. En tout cas, « Faye et Ouattara en terrain d'entente », titre le quotidien 24 Heures.« Dakar et Abidjan sont en phase sur plusieurs sujets, renchérit Dakar Matin. Pour le président Bassirou Diomaye Faye, la Côte d'Ivoire est un pays qui inspire dans beaucoup de domaines. "Nous pouvons encore faire plus, a-t-il dit, notamment dans les secteurs prioritaires de l'agriculture avec le développement des coopératives en Côte d'Ivoire dont nous voulons largement nous inspirer et dans d'autres domaines comme celui de l'élevage, de la défense, de la sécurité, de l'éducation et de l'énergie même". »BDF et ADO : pas grand-chose en commun et pourtantCette convergence entre les deux présidents sénégalais et ivoirien peut surprendre, car à priori, tout les oppose. C'est ce que souligne Le Monde Afrique : « Bassirou Diomaye Faye et Alassane Ouattara n'ont pas grand-chose en commun. Le premier se revendique "panafricaniste de gauche", quand le second est un libéral de droite assumé ; le Sénégalais, 44 ans, entend incarner la rupture, quand le président ivoirien, 82 ans, prône la continuité. Enfin, Bassirou Diomaye Faye vient d'imposer de façon démocratique l'alternance au Sénégal, alors qu'Alassane Ouattara exerce son troisième mandat, et n'a toujours pas dit s'il en briguerait un quatrième en 2025. Deux hommes que peu de choses rapprochent à première vue, donc, pointe Le Monde Afrique, mais à la tête des poids lourds francophones d'Afrique de l'Ouest, deux États historiquement liés et politiquement alignés dans une sous-région en pleine crise depuis la série de coups d'État au Sahel. »D'ailleurs, note encore le journal, « alors qu'Alassane Ouattara entretient des relations glaciales avec les régimes militaires sahéliens, c'est bien le Sénégal, rare pays de la région à être en mesure de parler à tous les chefs d'État, qui pourrait être la clé de l'apaisement en Afrique de l'Ouest. Ousmane Sonko, le Premier ministre sénégalais, a annoncé lundi qu'il se rendrait prochainement au Mali, au Burkina Faso et au Niger ».Double jeu diplomatiqueDu coup, LeQuotidien à Dakar parle de « double jeu diplomatique » : « Diomaye chez les démocrates et Sonko chez les putschistes. (…) Au pouvoir grâce aux urnes qui ont consacré son poulain, que cherche Sonko au Mali, au Burkina Faso et au Niger ?, s'interroge le journal. Est-ce une refonte de la politique d'exclusion contre ces régimes, prônée par l'ancien Président ? Une refonte voulue par Sonko qui a réussi à provoquer l'alternance du 24 mars dernier. Pour lui, ces visites seraient l'expression assumée des idéaux dits panafricanistes qu'il partage avec les militaires au pouvoir à Bamako, à Niamey, à Ouagadougou et Conakry. Ensemble, ils voudraient montrer qu'ils entretiennent un grand dessein souverainiste pour le continent. »D'ailleurs, remarque L'Observateur Paalga au Burkina Faso, les nouvelles autorités sénégalaises « se verraient bien jouer les forces tampons entre l'AES (qui regroupe les États putschistes) et le reste de la Cédéao et, qui sait ?, ramener les frondeurs dans la grande famille de la communauté. De ce point de vue, Alassane Ouattara, que Bamako, Niamey et Ouagadougou ne peuvent pas voir, même en peinture, pourrait sous-traiter cette épineuse question à son jeune homologue, même s'il faudra bien plus qu'un simple voyage présidentiel pour dénouer cette crise au sein de la Cédéao qui s'installe dans la durée ».

Invité Afrique
Mamadou Lamine Sarr: «Le Sénégal peut jouer l'intermédiaire entre les pays de l'AES et la Cédéao»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 30, 2024 9:20


Après la Mauritanie et la Gambie, la Guinée-Bissau reçoit ce mardi le nouveau président sénégalais. Du temps de Macky Sall, les liens entre Dakar et Bissau étaient forts. Avec Bassirou Diomaye Faye, va-t-on vers le changement ou la continuité ? Et le chef de l'État sénégalais envisage-t-il de rencontrer aussi les officiers putschistes qui dirigent les trois pays voisins du Sahel : le Burkina, le Mali et le Niger ? Mamadou Lamine Sarr enseigne les sciences politiques à l'université Cheikh Hamidou Kane de Dakar. En ligne de la capitale sénégalaise, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. À lire aussiSénégal: le président Bassirou Diomaye Faye en Gambie pour son deuxième déplacement à l'étranger À lire aussiSénégal: Bassirou Diomaye Faye en Mauritanie pour sa première visite à l'étranger

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Bassirou Diomaye Faye se rend en Mauritanie et en Gambie

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 23, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur l'aide américaine à l'Ukraine et sur les prix du cacao en Côte d'Ivoire. Guerre en Ukraine : à quoi va servir l'aide américaine ? Le Congrès américain, après des mois de blocage, a voté une enveloppe de 61 milliards de dollars pour l'Ukraine. Comment cette aide va-t-elle être utilisée ? L'Ukraine pourrait-elle mettre en place un Dôme de fer pour se protéger des attaques aériennes russes comme cela existe en Israël ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense à RFI. Sénégal : Bassirou Diomaye Faye en visite en Mauritanie Le nouveau président sénégalais s'est rendu en Mauritanie pour sa première visite officielle. Comment expliquer ce choix ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante de RFI à Dakar.Côte d'Ivoire : le prix du cacao crispe les producteurs  Alors que le cours mondial de la fève de cacao flambe, les producteurs en Côte d'Ivoire ne touchent que 1 500 Francs CFA pour un kilo de cacao. En cause : le système de vente par anticipation. Pourquoi maintenir un tel système ? L'augmentation des prix du cacao pourrait-elle se répercuter sur nos prix de vente ? Avec Séraphin Prao, économiste, enseignant-chercheur à l'Université Alassane Ouattara de Bouaké.

Invité Afrique
Pape Ibrahima Kane: «Je ne suis pas sûr que la sortie du Sénégal du franc CFA sera rapide»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 27, 2024 12:35


« Je suis porteur d'un panafricanisme de gauche », a déclaré le nouveau président sénégalais après l'annonce de sa victoire lundi 25 mars. Avec Bassirou Diomaye Faye au pouvoir, qu'est-ce qui va changer entre le Sénégal et ses voisins d'Afrique de l'Ouest d'un côté, entre le Sénégal et la France de l'autre côté ? Le chercheur sénégalais Pape Ibrahima Kane est un spécialiste des questions régionales en Afrique. Pour lui, cette alternance au Sénégal permet d'espérer un retour du Mali, du Burkina et du Niger dans la Cédéao.  RFI : Dans les quatre-vingts pages du projet de Bassirou Diomaye Faye, le mot souveraineté apparaît 18 fois. Sur le plan économique d'abord, quelles sont les conquêtes de souveraineté que vise le nouveau président ?Pape Ibrahima Kane : Mais je pense que la première souveraineté qu'il veut conquérir, c'est la souveraineté de l'État sur ses ressources naturelles. On a le gaz, on a le pétrole. Il dit vouloir renégocier les contrats. Et on a aussi les phosphates, on a le zircon. L'agenda est vraiment de faire en sorte que le Sénégalais puisse jouir le maximum possible des ressources naturelles qui se trouvent sur son territoire.Alors, dans le domaine du gaz et du pétrole offshore, le président sortant, Macky Sall, affirme que l'État sénégalais est déjà majoritaire dans tous ses contrats avec les compagnies internationales comme British Petroleum et la compagnie américaine Kosmos Energy. Qu'est ce qui va changer, demain, avec le nouveau président ?Mais, ces contrats-là, Macky Sall a dit que le Sénégal était majoritaire, mais on attend de voir. Il n'y a pas l'information qui permet de vérifier tout cela. En plus, dans certains domaines, on partage le pétrole et le gaz avec un voisin, la Mauritanie, et l'on sait que les négociations ont été très rudes avec certaines compagnies comme BP, et peut-être que cette nouvelle présidence va nous permettre d'en savoir plus sur le dossier. Et comme eux-mêmes, ils disent qu'ils vont vouloir renégocier des contrats qu'ils considèrent comme léonins, on va certainement voir quel va être leur marge de manœuvre pour renégocier tous ces contrats.Dans le domaine de la pêche, le nouveau président veut revoir les permis accordés aux acteurs étrangers. Qu'est-ce qu'il peut faire de ce côté-là ?Ah là, il peut faire beaucoup de choses parce que beaucoup de ces contrats en réalité ont été octroyés à des Sénégalais qui les ont après sous-loués à des compagnies chinoises, en tout cas asiatiques de façon générale. Là, l'État a la possibilité en constatant que ce n'est pas celui qui a signé le contrat qui en est l'exécutant et donc peut remettre en cause beaucoup de ces contrats. D'autant plus que beaucoup de pêcheurs sénégalais se plaignent de la raréfaction du poisson à cause de ces compagnies qui disposent de matériel hautement sophistiqué. Donc, si l'État veut satisfaire, en tout cas, les demandes de ces dizaines de milliers de pêcheurs, il faudra faire quelque chose dans ce domaine. Et je pense que c'est possible pour le gouvernement de remettre un peu d'ordre dans ce secteur-là.Sur le plan politique, « il faut sortir du néocolonialisme », disent les nouveaux dirigeants du Sénégal. Quelles mesures pourraient prendre Dakar vis-à-vis de Paris ?Certainement, la plus facile à réaliser, c'est peut-être de demander la fermeture des bases militaires qui sont, Sonko l'a rappelé plusieurs fois, qui sont vraiment l'exemple de présence néocoloniale sur le territoire sénégalais. Et je pense également aux accords de défense, vouloir les renégocier et faire en sorte que le Sénégal ne soit plus dépendant de ses relations avec la France lorsqu'il s'agit de sécurité. Je dois même ajouter que [les nouveaux dirigeants du Sénégal] insistent sur la France, mais le Sénégal a aussi signé des accords avec les Américains. Vont-ils renégocier ces accords-là ? Vont-ils demander à la petite unité des forces américaines qui se trouve à l'aéroport de Yoff de quitter le territoire ? Ça, les semaines à venir nous diront ce que les autorités vont décider.Donc, il faut s'attendre au départ des militaires français qui sont à Dakar depuis l'indépendance depuis 1960 ?Certainement et la fermeture des deux grandes bases qui se trouvent à Dakar, la base maritime qui se trouve au port de Dakar et peut-être ce qu'on appelle les éléments français de Dakar, qui se trouvent à Ouakam. Ça, je pense, d'un point de vue symbolique, ça va montrer que l'État a commencé à agir dans la reprise de la souveraineté sénégalaise sans beaucoup de conséquences, parce que les Français, eux-mêmes, sont en train de réfléchir sur leur présence militaire sur le continent et donc ça peut aller très vite.Le 15 mars dernier, en conférence de presse, Ousmane Sonko a déclaré : « Il y a un problème avec le franc CFA, cette monnaie ne colle pas avec nos impératifs de développement. 90% des pays du monde ont leur monnaie et ils s'en sortent. » Est-ce qu'on va, Pape Ibrahima Kane, vers une sortie rapide du Sénégal du franc CFA ?Je ne suis pas sûr que la sortie sera rapide parce que, hier [lundi 25 mars], en conférence de presse, le nouveau président a précisé sa pensée en disant que, oui, la monnaie est un élément important de la souveraineté économique, mais que le Sénégal avait déjà pris un certain nombre d'engagements, notamment au niveau de la Cédéao pour la création de l'Eco, qui est la monnaie sous-régionale. Il dit engager les dialogues avec la Cédéao et les autres États pour accélérer le processus de la mise en place de cette monnaie. C'est seulement si ce processus-là est lent ou s'il n'aboutit pas que le Sénégal va envisager la création de sa propre monnaie. Donc, vous voyez que déjà, de ce point de vue-là, il y a un peu plus de réalisme dans le discours. Mais ce que je peux ajouter, c'est que le fait que le Sénégal remette en cause la monnaie CFA, cela veut dire que ça isole davantage la Côte d'Ivoire qui, avec le Sénégal, étaient les deux pays qui vraiment faisaient tout pour que les États continuent à utiliser le CFA. Et donc, si le Sénégal bascule, ça veut dire que les jours du franc CFA sont comptés. Peut-être d'ici un an, un an et demi, on verra plus clair là-dedans.Depuis la naissance du franc CFA, le Sénégal abrite le siège de la Banque centrale de cette monnaie, à savoir la BCEAO. Alors, si demain l'Afrique de l'Ouest crée une nouvelle monnaie commune comme l'Eco, est-ce que le Sénégal ne va pas devoir laisser partir la future Banque centrale qui pourrait déménager naturellement vers le pays poids lourds de cette future monnaie, à savoir le Nigeria ?Oh, ça, c'est peut-être les négociations qui nous le diront. Peut-être que le Sénégal va perdre le siège de la Banque centrale, mais peut-être qu'il va, en contrepartie, obtenir des positions, pourquoi pas gouverneur de cette banque. De toute façon, à partir de l'instant où on mettra en place cet Eco, ce sont les économies les plus puissantes de la région qui vont nécessairement imposer leurs vues et leurs stratégies. Et là, de ce point de vue-là, il y a la Côte d'Ivoire, il y a le Ghana et le Nigeria qui vont jouer les grands rôles. Mais le fait qu'on ait un bâtiment de la Banque centrale aussi immense à Dakar, qui abrite le siège de la BCEAO, le Sénégal pourrait éventuellement bénéficier de certains avantages au niveau du partage des responsabilités dans cette nouvelle monnaie.Alors, s'il y a un pays qui doit se réjouir particulièrement de la victoire de Bassirou Diomaye Faye, c'est le Mali. On se souvient du soutien public qu'Ousmane Sonko a apporté plusieurs fois au régime militaire d'Assimi Goïta. À l'heure où le Mali annonce son départ de la Cédéao, est-ce que le nouveau chef d'État sénégalais ne va pas essayer de retenir son ami malien dans la Cédéao à laquelle il semble tenir, lui, Bassirou Diomaye Faye ?Tout à fait, je pense que c'est cette démarche qui va être déclenchée. Hier, Bassirou Diomaye Faye a réitéré l'ancrage du Sénégal dans la Cédéao, a réitéré le panafricanisme de la politique étrangère sénégalaise et, surtout, il a insisté sur l'intégration au niveau sous-régional dans le cadre de la Cédéao. Le Pastef, de façon générale, n'a pas seulement des amis au Mali, il a aussi des amis au Burkina Faso. Et j'espère que le président Diomaye Faye va vraiment utiliser tous ses atouts en matière de diplomatie pour ramener ces deux pays, plus le Niger, à la maison, parce que c'est important que, nous tous, nous partions ensemble vers cette intégration-là. Et je pense qu'il a, surtout avec le Mali, des arguments assez massues à mettre en exergue parce que le plus grand partenaire du Mali, c'est le Sénégal, et cela peut aider à vraiment faciliter le dialogue pour un retour de ces pays-là dans la maison-mère, d'autant que Bassirou Diomaye Faye a insisté sur une réforme de la Cédéao.Oui, parce qu'il veut donner plus de pouvoir aux parlementaires et aux juges de la Cédéao, c'est ça ?Tout à fait, pas seulement aux parlementaires, aux juges de la Cédéao, mais il veut aussi rendre la commission de la Cédéao beaucoup plus fonctionnelle, capable de bien faire fonctionner la maison de manière plus efficace pour le bénéfice et des populations et des États parties.Et la Russie, est-ce qu'il faut s'attendre à un renversement d'alliance et au remplacement de la France par la Russie comme partenaire privilégié du Sénégal ?Je ne le pense pas. Le Sénégal a déjà d'excellents rapports avec la Russie. Beaucoup ne le savent pas, mais la Russie est l'un des grands partenaires commerciaux du Sénégal. Nous importons pratiquement [tout] notre blé de la Russie, nous achetons de l'armement militaire à la Russie. Donc, je ne vois pas, parce qu'il y a eu changement de personnes à la tête de l'État sénégalais, que le Sénégal fasse ce « shift »-là pour aller vers la Russie. Et cela irait même à l'encontre de l'idée qu'il défend, de l'idée de souveraineté, parce que la souveraineté, ça veut dire « on prend en charge son propre destin, on n'est pas à la remorque d'autres pays, aussi puissants soient-ils ». Et mon avis personnel est que, dans le domaine de la diplomatie, il y aura une continuité parce que l'héritage que lui laissent le président Macky Sall et les anciens présidents est un héritage qu'il faudra vraiment renforcer. Le Sénégal est un petit pays, mais diplomatiquement un pays très fort, un pays vraiment respecté en Afrique. Je pense que le nouveau président gagnerait plus à utiliser le personnel diplomatique qui est là, à continuer dans le cadre de la diplomatie, dont les lignes ont été tracées par ses prédécesseurs pour davantage mieux placer le Sénégal dans le concert des nations. Juste un dernier point que je soulignerai à ce niveau-là, la diplomatie sénégalaise a toujours été faible dans nos rapports avec nos voisins. Nous avons toujours eu des problèmes avec nos voisins, que ce soit la Mauritanie, la Gambie, la Guinée-Bissau, avant l'arrivée de Macky Sall, et la Guinée Conakry. De ce point de vue-là, je pense qu'il a beaucoup d'efforts à faire, d'autant plus qu'il n'est pas bien connu, il ne connaît pas ces chefs d'État, et ce sont ces rapports-là qui peuvent vraiment renforcer les liens entre le Sénégal et ses voisins. Quand on est en paix avec ses voisins, on peut envisager le panafricanisme, on peut envisager le renforcement de la Cédéao, mais si ça ne l'est pas, ça va être difficile pour lui de vraiment mener une politique diplomatique digne de ce nom.Il y a deux ans, lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le Sénégal s'est abstenu lors des votes à l'ONU. Est-ce que vous vous attendez à un changement de position ?Non, je ne pense pas que le Sénégal de ce point de vue-là va changer de position parce que, justement, on a une diplomatie qui est très respectée. Vous avez parlé de cette décision d'abstention, c'était lié au fait que le Sénégal avait justement beaucoup de rapports économiques avec la Russie et il ne voulait pas s'aliéner ses relations économiques-là, et il a pris le parti de s'abstenir et même de faire en sorte que les États africains refusent de prendre position dans ce conflit-là. Le non-alignement du Sénégal, je ne pense pas que ça soit quelque chose qui va être revisité par le nouveau gouvernement. Parce que, tout à l'heure, on en a parlé, il y a quand même au moins un ou deux dossiers importants à gérer rapidement comme le dossier du retour des pays de l'AES à la maison-mère, et ça, si on ne peut pas agir dans ce domaine-là en prenant des positions plus ou moins radicales, ça n'arrange ni les uns ni les autres.Est-ce que ces grandes questions, comme l'éventuel retour de l'Alliance des États du Sahel (AES) dans la maison Cédéao et la question du franc CFA, est-ce que toutes ces questions seront gérées plutôt par Bassirou Diomaye Faye ou plutôt par Ousmane Sonko ?Ah ! Le président de la République au Sénégal, d'après la Constitution, c'est lui qui détermine la politique étrangère du pays. Je pense que la direction de la diplomatie restera entre les mains du président de la République et lui seul.Et quel rôle jouera Ousmane Sonko à l'avenir, à votre avis ?Ça va se déterminer, je pense, à partir d'octobre, novembre, au moment où on aura une nouvelle Assemblée nationale, peut-être que Sonko pourrait valablement trouver sa place en tant que président de l'Assemblée nationale ou en tout cas jouer un rôle déterminant dans ce domaine. Peut-être bien aussi qu'on pourrait le nommer Premier ministre. Il y a toutes ces possibilités-là qui s'offrent. Je ne pense pas, avec l'expérience que le Sénégal a vécu en 1962, que l'on soit dans une dynamique de dyarchie à la tête de l'État.Vous pensez au conflit entre Senghor et Mamadou Dia ?Exactement, et ça, ça a laissé beaucoup de traces dans la vie politique sénégalaise et je suis sûr qu'ils ne vont pas répéter ces erreurs-là.À lire aussiPrésidentielle au Sénégal: décryptage de la victoire de Bassirou Diomaye Faye

Le débat africain
Excision en Gambie, Niger, États-Unis, Gaza… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Mar 22, 2024 49:00


Au sommaire : Au Niger, la junte au pouvoir a dénoncé « avec effet immédiat » l'accord de coopération militaire avec les États-Unis. Quelles conséquences au Sahel ? En Gambie, le Parlement pourrait revenir sur l'interdiction de la pratique des mutilations génitales féminines. Comment justifier une telle décision ? Enfin retour sur la guerre à Gaza et le double jeu des États-Unis, entre livraison d'armes et aide humanitaire.   Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Eric Topona, journaliste tchadien à la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle- Moussa Yero Bah, journaliste, activiste des droits humains, directrice de l'information de Radio espace Guinée - Wuldath Mama, éditorialiste béninoise pour le site Teria news et consultante médias sur les questions internationales.

Appels sur l'actualité
[Vos questions]

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 21, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur 

Histoires du monde
La Gambie sera-t-elle le premier pays au monde à revenir sur l'interdiction de l'excision ?

Histoires du monde

Play Episode Listen Later Mar 20, 2024 3:08


durée : 00:03:08 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Le Parlement gambien a adopté en première lecture un texte dépénalisant la pratique des mutilations génitales féminines alors que le pays les interdisait depuis une dizaine d'années.

Journal de l'Afrique
Gambie : vers une dépénalisation de l'excision ? Le parlement étudie une proposition de loi

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 18, 2024 13:12


Le parlement examine ce lundi un texte de loi qui pourrait de nouveau légaliser l'excision. Une pratique interdite depuis 2015. Ce projet de loi scandalise les défenseurs des droits humains .

Radio foot internationale
Le Café des Sports

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jan 19, 2024 48:28


Ce vendredi, au sommaire du Café des sports de Radio Foot, première émission 16h10 TU (17h10 Paris). : - CAN : 2ème journée, c'est parti, depuis ce jeudi 18 janvier 2024.Les clés et enjeux des affiches du jour.  - Un choc des Fauves à la loupe : Sénégal vs Cameroun ! Cédric de Oliveira (RFI) sera au stade Charles-Konnan-Banny de Yamoussoukro pour nous livrer les dernières infos avant le coup d'envoi !- Guinée vs Gambie : le Syli après une prestation remarquée face au Cameroun lors de la première journée à l'occasion de confirmer ses bonnes intentions dans cette compétition. Focus.- Cap-Vert vs Mozambique : les Requins bleus forts de leur succès surprise face au Ghana peuvent dès ce soir en cas de victoire être qualifiés. Du côté de l'archipel, on y croit ! Réponse à 16h10 !- Et pour finir, les cartons du jour, les vôtres et les nôtres pour sanctionner ou applaudir un fait marquant de cette semaine football ! Pour en débattre autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Rémy Ngono, Xavier Barret, Ibrahima Traoré et Frédéric Suteau — David Fintzel /Pierre Guérin — Réalisation : Laurent Salerno.  ► À lire aussi  Toute l'actualité de la CAN 2024 Calendrier et résultats des matchs Les six groupes de la CAN

Journal en français facile
Coup d'envoi des primaires républicaines, le cyclone Belal ravage La Réunion et Maurice, CAN: le Sénégal l'emporte face à la Gambie 3/0

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Jan 15, 2024 10:00


Le Journal en français facile du lundi 15 janvier 2024, 18h00 à Paris. ► EXERCICEComprendre un extrait du journal | Rapport d'Oxfam sur les milliardaires | niveau B2Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AG79.A

Radio foot internationale
CAN 2024 : le Sénégal, champion en titre, victorieux face à la Gambie

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jan 15, 2024 48:29


Ce lundi au sommaire de Radio Foot internationale en direct à 16h10TU (17h10 Paris) : - Le grand debrief : Sénégal vs Gambie ! Le Sénégal frappe fort d'entrée. Les champions en titre n'ont pas tremblé et l'ont emporté facilement sur le score sans appel de 3-0 devant la Gambie. Le débrief.  À lire aussiCAN 2024: revivez la victoire du Sénégal face à la Gambie, 3-0Le grand brief, les deux autres affiches du jour à la loupe :- Cameroun vs Guinée à Yamoussoukro (17hTU). Du côté des Lions, André Onana sans doute sur le banc. Le Syli lui, privé de son meilleur attaquant, Serhou Guirassy, blessé. Clés d'une rencontre bien alléchante ! À lire aussiCAN 2024: revivez le match Cameroun-Guinée, 1-1- Algérie vs Angola à 20hTU à Bouaké. L'Algérie sortie dès le premier tour de la dernière CAN est attendue, soif de revanche pour les Fennecs et leur emblématique sélectionneur ! Présentations.- Retour sur les temps forts du week-end. La Côte d'Ivoire, pays hôte qui assure pour son entrée, des ténors qui tremblent et une chute, celle des Black Stars face au Cap-Vert ! Première sensation ! Analyses.Pour en débattre autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Ibrahima Traoré (ancien international guinéen), Rémy Ngono (Lion à langue serpentine) et Monsieur Philippe Doucet (journaliste au long cours) — David Fintzel — Technique/Réalisation: Laurent Salerno.