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Parlement

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Le Nouvel Esprit Public
L'héritage de Le Pen / Trump + Musk = ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jan 12, 2025 70:30


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 12 janvier 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.L'HÉRITAGE DE LE PENJean-Marie Le Pen décédé mardi à l'âge de 96 ans, restera celui autour de qui l'extrême droite est sortie de la marginalité électorale où elle était confinée depuis la Seconde Guerre mondiale. En 1984, aux élections européennes, la liste Front national qu'il conduit réalise un score frôlant les 11 %. En 2002, il parvient au second tour de l'élection présidentielle. Le succès de sa rhétorique anti-immigrés va croissant tandis que la crise économique s'amplifie. On parle de « lepénisation des esprits ». Si aujourd'hui la domination de Marine Le Pen au sein des catégories populaires est avérée, c'est Jean-Marie Le Pen qui a siphonné le premier l'électorat ouvrier. Dès la présidentielle de 1988 l'universitaire Pascal Perrineau a identifié ce qu'il a appelé le « gaucho-lepénisme ». En 2011, Jean-Marie Le Pen transmet à sa fille cadette Marine, la présidence d'un parti encore encombré d'une image raciste et antisémite. De cet ascendant biologique et politique, Marine Le Pen tente de s'affranchir. La « dédiabolisation » sera son grand projet, au vif désappointement du vieux chef quelle finit par exclure en 2015. Le Pen perd alors les tréteaux sur lesquels il joue le rôle de sa vie, la profanation.Au moment de sa disparition, l'héritage politique de Jean-Marie Le Pen est double. D'un côté, il reste toujours présent au Front national – devenu Rassemblement national – à travers le nom de famille Le Pen. Il laisse derrière lui deux héritières. Marine qui préside le groupe Rassemblement national, devenu le premier groupe de l'Assemblée nationale depuis la dissolution avec 121 députés, et Marion Maréchal ex – Le Pen, élue au Parlement européen à la tête de son parti Identités-Libertés. Les thématiques chères à leur père et grand-père, comme les dangers de la mondialisation et de l'immigration, ainsi que la préférence nationale, rebaptisée priorité nationale, restent les clefs de voûte du Rassemblement national. D'un autre côté, ses provocations et son exaltation se prolongent davantage depuis la présidentielle de 2022 à travers Éric Zemmour, nouveau représentant électoral et médiatique de l'extrême droite la plus dure. Nicolas Lebourg, historien spécialiste des mouvements liés à cette idéologie distingue deux legs importants : « L'un culturel, car le RN reste un parti profondément national-populiste, en gardant un discours autour d'une France menacée de décadence par des élites faillies. L'autre patrimonial, car aucun des députés frontistes ne pourrait être à cette place aujourd'hui si Jean-Marie Le Pen n'avait pas œuvré pendant des décennies pour sortir l'extrême-droite du désert. » Virginie Martin, politologue, enseignante-chercheuse à Kedge Business School observe que si « Jean-Marie Le Pen n'était pas un grand théoricien du politique, pas plus qu'il n'était un grand idéologue politique […] il a gagné la bataille culturelle sur la question de l'immigration comme sur celle de la sécurité ». À moins qu'il n'ait été que le visage et la grande gueule d'une évolution des opinions à l'œuvre dans toute l'Europe.TRUMP + MUSK = ?Avant même son investiture le 20 janvier prochain Donald Trump déclenche les polémiques, en affirmant que le Canada est un possible « 51ème État », en n'excluant pas l'usage de la force pour annexer le Groenland - un territoire semi-autonome qui appartient au Danemark -, en souhaitant renommer le Golfe du Mexique « Golfe de l'Amérique », ou en envisageant que « le canal de Panama soit restitué aux États-Unis ». Tensions en interne également : les États-Unis ont échappé in extremis au risque d'un shutdown – un arrêt temporaire des activités gouvernementales non essentielles -, faute de financement de l'État fédéral, en défiant les souhaits de Donald Trump et d'Elon Musk, nouveau perturbateur de la vie politique américaine. Au lieu de voter des législations séparées comme le préféraient les élus républicains, Trump aurait l'intention de faire voter une « méga-loi » MAGA (« Make America Great Again ») comprenant ses mesures prioritaires : réforme de la fiscalité, de l'immigration et de la politique énergétique. Le passage de cette loi devrait dominer les premiers mois de son mandat. La question des visas H-1B, destinés aux travailleurs hautement qualifiés a également déclenché des crispations entre les représentants historiques du mouvement MAGA, souvent nativistes et hostiles à l'immigration, y compris légale, et les « néo-MAGA », libéraux et soucieux avant tout d'efficacité. Elon Musk, lui-même né en Afrique du Sud et bénéficiaire de ce visa, a pris fait et cause pour ces visas qui attirent aux États-Unis les ingénieurs les plus talentueux venus du monde entier. Ces tensions se sont calmées après que Trump a choisi son camp en se rangeant auprès de Musk.L'homme le plus riche du monde ne quitte plus Donald Trump depuis la campagne électorale, qu'il a contribué à financer à hauteur d'un quart de milliard de dollars. Son installation à la direction du « DOGE » (Département de l'Efficacité gouvernementale), en tandem avec l'entrepreneur anti-woke, climatosceptique et ultra-conservateur Vivek Ramaswamy promet, elle aussi, d'être fracassante. L'inspiration doctrinale est moins celle des libertariens, réclamant toujours moins d'État pour restaurer la liberté, que celle de la « révolution » néo-conservatrice reaganienne. L'objectif affiché est de privatiser l'État fédéral, de le dépecer et in fine de le transformer en entreprise. Parmi les chantiers du quasi-ministre Musk, des plans de suppression d'emplois massifs, une dérégulation tous azimuts et une coupe dans les dépenses publiques de 2.000 milliards. Ces sabrages concerneraient l'éducation, les retraites, l'audiovisuel, le planning familial, etc. L'implication du milliardaire américain dans la politique européenne se fait toujours plus nette, comme son soutien aux droites radicales. Fin décembre, Elon Musk a ainsi apporté un soutien clair et sans ambiguïté à Alternative für Deutschland (AfD), le parti d'extrême-droite allemand, après avoir traité Olaf Scholz d'« idiot incapable ». Au Royaume-Uni, il réclame de nouvelles élections et offre de financer le parti populiste de Nigel Farage, grand rival des conservateurs.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

C dans l'air
Budget : taxer les plus riches…et les retraités ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 64:31


C dans l'air du 10 janvier 2025 - Budget : taxer les plus riches…et les retraités ?Depuis la nomination de François Bayrou à Matignon, c'est l'un des grands défis du gouvernement : faire adopter prochainement au Parlement le budget 2025, avec comme objectif 50 milliards d'euros d'économies. Alors pour éviter toute censure, le nouveau ministre de l'Economie, Éric Lombard et la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin bouclent ce vendredi une première semaine de consultations avec les principales forces politiques en vue d'amender le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, dont l'examen est sur le point de reprendre au Sénat où il a été suspendu plus d'un mois après la chute du gouvernement de Michel Barnier. Toute la question pour Bercy est de savoir où sont les lignes rouges pour chaque camp, et notamment une partie de la gauche avec qui le gouvernement cherche à sceller un accord de non-censure. Une stratégie qui crée la division au sein du Nouveau Front populaire.Ainsi après une première rencontre lundi, Éric Lombard, a reçu ce mercredi pour la seconde fois, et ensemble les représentants du Parti socialiste, du parti Les Écologistes et du Parti communiste. "Nous avançons sur tous les sujets", a commenté le patron des socialistes, Olivier Faure à l'issue de cette rencontre, ajoutant que "pour qu'il n'y ait pas de censure, ça suppose qu'il y ait une inflexion forte sur la politique qui est conduite jusqu'ici". De son côté, la France insoumise, qui a refusé d'assister à ces rendez-vous, a fustigé le comportement de ses alliés du Nouveau Front populaire. "Cette façon de négocier dans le dos du NFP et contre son programme est une forfaiture d'un irrespect total pour notre alliance", s'est emporté sur X Jean-Luc Mélenchon. Dans un article de blog, publié jeudi 9 janvier, il accuse Olivier Faure d'avoir entamé "un revirement complet du PS sur la question des retraites" et de "se substituer aux syndicats" pour la renégocier. "Les retraites, ce sont nos salaires, pas un jouet entre les mains de la finance ou des macronistes", a conclu le leader insoumis.La gauche du tout ou rien, c'est aujourd'hui la gauche du rien", a cinglé en retour le premier secrétaire du parti au poing et à la rose, sur TF1. Avant de justifier sa stratégie : "Moi, ce que je veux c'est arracher des victoires, faire en sorte que la politique conduite depuis sept ans puisse connaître une inflexion." Et de mettre en avant la nécessité de parvenir à un "compromis", faute de majorité à l'Assemblée nationale. Selon des informations de Libération, les socialistes ont formulé plusieurs demandes au gouvernement, dont la suspension de la réforme des retraites, le fait de renoncer à la suppression de 4.000 postes d'enseignants prévue par le précédent gouvernement ou encore le maintien de l'Aide médicale d'État dans sa version actuelle.Les consultations se poursuivent ce vendredi. Une délégation de députés RN – sans Marine Le Pen, endeuillée depuis la mort de père – est reçu ce vendredi à Bercy pour porter ses revendications sur le budget. Au menu : refus de hausses d'impôts, économies sur le "train de vie de l'État" et nouveau tour de vis sur l'immigration.Alors que les échanges s'intensifient entre les chefs de partis et le gouvernement, le patron du Medef Patrick Martin s'est dit "inquiet". Il craint que les compromis pour éviter la censure se fassent « sur le dos » des entreprises, et ce alors que nombre d'entre elles connaissent des difficultés. Plus de 66 000 entreprises ont ainsi faillite en 2024, soit un niveau record depuis au moins 2009, selon le bilan annuel de BPCE l'Observatoire. Au total, 260 000 emplois ont été menacés en 2024 par ces défaillances. Le patron du Medef Patrick Martin, a appelé ce jeudi à la suppression de l'abattement pour frais professionnels dont bénéficient les retraités dans leur déclaration de revenus, qu'il juge "aberrant".Alors où en sont les négociations après une première semaine de consultations ? impôts, taxes, économies… Quelles sont les pistes du gouvernement pour le budget 2025 ? Les experts : Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de Sens politique - France CultureMathieu PLANE - Économiste – OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques

Européen de la semaine
Croatie: l'insaisissable Zoran Milanovic

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 4:01


Ce dimanche 12 janvier doit se tenir le second tour de l'élection présidentielle en Croatie. Et si l'on s'en tient aux sondages de ces dernières semaines, le président sortant Zoran Milanovic devrait être réélu pour un second mandat consécutif. Si tel est le cas, il devra encore composer avec l'opposition qui est majoritaire au Parlement. Qui est Zoran Milanovic, cet ancien fonctionnaire croate qui a notamment travaillé pour la mission croate auprès de l'Union européenne et de l'Otan à Bruxelles dans les années 1990 et qui, aujourd'hui, tient un discours anti-Otan, anti-européen et qui est présenté comme pro-russe ? Celui que beaucoup surnomment aujourd'hui le « Trump des Balkans » ? Zoran Milanovic est tout sauf un inconnu, en tout cas dans les Balkans. Ce juriste de formation, né en 1966 à Zagreb, qui brigue un second mandat présidentiel, avait par exemple déjà dirigé le pays en tant que Premier ministre entre 2011 et 2016. À l'époque, à la tête du parti social-démocrate, il avait mené une politique de gauche. Zoran Milanovic avait alors des positions modérées et plutôt progressistes sur des aspects sociétaux, comme par exemple sur la question de l'égalité des genres, même s'il était accusé par l'aile gauche de son parti de mener une politique économique trop libérale. Mais comme l'explique Romain Le Quiniou, directeur général d'Euro Créative, un think tank sur l'Europe centrale et orientale, ce Milanovic-là n'est pas celui qui a pris la présidence du pays en 2020 : « Monsieur Milanovic a réussi à être élu président de la République et à changer de discours. Il disait qu'il voulait être un président avec de l'attitude. Et finalement, il a gardé cette ambition : essayer d'être un président qui dit ce qu'il pense, qui parle franchement, qui n'a pas peur des outrances, qui n'a pas peur de dire la vérité. Un président un petit peu anti-système. Mais on n'a pas forcément compris que c'était un virage que Monsieur Milanovic n'avait pas utilisé seulement pour gagner cette présidentielle en 2020, mais qu'il utilisait cette position pour rester au pouvoir également. »Un président opposantÉlu pour un premier mandat en 2020, il devient alors le premier opposant du gouvernement d'Andrej Plenković, membre du HDZ, l'Union démocratique croate, formation de droite qui gouverne de manière presque continue le pays depuis l'indépendance en 1991. Zoran Milanovic s'oppose aux restrictions mises en place pendant la pandémie, s'oppose à l'aide militaire à l'Ukraine, soutien des positions russes, critique l'Otan et l'Union européenne. Des positions pas forcément partagées par ses compatriotes, mais qui ont eu leur effet, estime Florian Bieber, politologue et spécialiste des Balkans : « La majorité des Croates n'est pas pro-russe. Je crois que les gens soutiennent Zoran Milanovic plutôt pour le fait qu'il est populiste, qu'il dit les choses comme il pense. Il a l'image de quelqu'un qui n'a aucune crainte de dire ce qu'il pense. » Cette liberté de ton plaît aux Croates. Et Zoran Milanovic est devenu maître en la matière. Il faut dire qu'aujourd'hui, comme le détail l'historien et spécialiste des Balkans Joseph Krulic, c'est le seul pouvoir que détient le président croate : « Depuis une réforme constitutionnelle de juillet 2001, le président croate, bien qu'il soit élu au suffrage universel depuis 1992, n'a en gros aucun pouvoir exécutif. Donc, il est relativement paralysé. Mais il a le ministère de la parole et il se le permet, notamment en politique extérieure. »À lire aussiPrésidentielle en Croatie: le président sortant Zoran Milanovic et son rival Dragan Primorac accèdent au second tourUne élection qui permet l'équilibre des pouvoirsIl n'y a pas que cette liberté de ton qui plaît aux Croates. Ils veulent aussi éviter une concentration des pouvoirs. Et la présence de Zoran Milanovic à la tête de la République permet de bénéficier en quelque sorte d'un contre-pouvoir face au gouvernement conservateur d'Andrej Plenković. Un gouvernement qui soutient l'Ukraine, qui est en phase avec l'Union européenne et l'Otan. Bref, tout l'inverse des positions de Zoran Milanovic qui, pourtant, bénéficie de nombreux soutiens dans la classe politique croate. « Il a gagné beaucoup de soutien suite à ses critiques très fortes contre le gouvernement actuel et spécialement le Premier ministre, Andrej Plenković, analyse Florian Bieber. Donc, il est évident qu'il va encore plus critiquer le gouvernement. Et donc on peut s'attendre à beaucoup de batailles entre lui et le gouvernement actuel, et pas seulement en matière de politique étrangère, mais aussi en matière de politique intérieure. »Zoran Milanovic devrait en toute logique être reconduit à la tête de la République croate pour les cinq ans à venir. Cinq ans de bras de fer avec le gouvernement, mais aussi avec l'Otan et l'Union européenne. En somme, un mandat qui s'inscrit dans la continuité pour celui que l'on surnomme le « Trump des Balkans ».À lire aussiCroatie: l'extrême droite au pouvoir, vue de la ville symbole de Vukovar

Un jour dans le monde
Ouzbékistan : les députés doivent "appliquer à la lettre" les initiatives du président Mirzioïev

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 3:17


durée : 00:03:17 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - C'est la demande du vice-président de la chambre basse du Parlement ouzbek. Des mots qui vont à l'encontre de la récente promesse du président qui assure vouloir "raviver l'opposition", inexistante en Ouzbékistan. Cinq partis sont représentés au Parlement mais ils sont tous soutiens du pouvoir.

InterNational
Ouzbékistan : les députés doivent "appliquer à la lettre" les initiatives du président Mirzioïev

InterNational

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 3:17


durée : 00:03:17 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - C'est la demande du vice-président de la chambre basse du Parlement ouzbek. Des mots qui vont à l'encontre de la récente promesse du président qui assure vouloir "raviver l'opposition", inexistante en Ouzbékistan. Cinq partis sont représentés au Parlement mais ils sont tous soutiens du pouvoir.

Sous les radars
Ouzbékistan : les députés doivent "appliquer à la lettre" les initiatives du président Mirzioïev

Sous les radars

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 3:17


durée : 00:03:17 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - C'est la demande du vice-président de la chambre basse du Parlement ouzbek. Des mots qui vont à l'encontre de la récente promesse du président qui assure vouloir "raviver l'opposition", inexistante en Ouzbékistan. Cinq partis sont représentés au Parlement mais ils sont tous soutiens du pouvoir.

Sur le fil
Royaume-Uni : les Lords héréditaires disparaissent du Parlement

Sur le fil

Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 9:58


C'est bientôt la fin d'une époque pour le Royaume-Uni : un pan de l'histoire politique britannique va disparaître.Les membres héréditaires de la Chambre des Lords, issus de l'aristocratie, ne vont plus le droit de siéger.La Chambre des Communes, à majorité travailliste, a voté un projet de loi en ce sens. Le texte suit son parcours parlementaire jusqu'à son adoption définitive d'ici quelques semaines.Avec cette loi, les travaillistes vont mettre un terme à ce que beaucoup de citoyens britanniques estiment être un archaïsme, avant de peut-être se lancer dans une réforme majeure du système politique britannique.Dans cet épisode, Sur le Fil vous emmène à Londres et dans le château d'un Lord du nord de l'Angleterre, qui s'apprête à vivre ses derniers mois en tant que membre de la Chambre des Lords.Réalisation : Maxime MametInvité : Peter Hutchison (bureau de l'AFP à Londres)Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Ian & Frank
Censure : Le grand virage de MARK ZUCKERBERG !

Ian & Frank

Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 36:32


► Frank Twitter: https://twitter.com/frankdedomiseur ► Ian Twitter: https://twitter.com/PiluleRouge_CA ► Joey Twitter: https://twitter.com/RealJoey_Aube ► Notre Patreon : https://www.patreon.com/c/isenechal ► Faire un don https://paypal.me/IanetFrank ► Notre infolettre PILULE ROUGE https://pilulerouge.ca/infolettre/ ►Ranch Branch (code promo IAN10) https://ranchbrand.ca/ ►ReadyForCanada https://www.ready4canada.com/ ► TLF DESSIN : https://www.tlfdessin.com/ Aujourd'hui dans le podcast, on réagit à une annonce majeure de Mark Zuckerberg, fondateur et PDG de Facebook (Meta), qui a décidé de mettre fin au fact-checking sur ses plateformes de réseaux sociaux. Cette mesure vise à réduire la censure et à offrir plus de liberté d'expression aux utilisateurs. Dans un autre coup d'éclat, Zuckerberg a également annoncé le déménagement des activités de Meta de la Californie au Texas, un geste symbolique marquant de grands changements à venir. DANS LA PARTIE PATREON, Joey fait son grand retour après avoir participé une dernière fois au Parlement Étudiant du Québec. Il nous offre une sélection de montages humoristiques qu'il a récoltés durant les fêtes : de nouveaux extraits audio de François Legault, le célèbre montage de Cléopont d'Infoman, un montage hilarant de Jonathan Hamel sur PSPP et la droite, ainsi qu'une vidéo générée par intelligence artificielle de Gavin Newsom. Pour conclure, Frank nous surprend avec une vidéo heavy métal combinée à un montage d'un rituel Haka maori dans la Chambre des communes en Nouvelle-Zélande. TIMESTAMPS 0:00 Intro 0:49 Facebook (Meta) arrête le fact-cheking 14:09 Vidéo de Mark Zuckerberg 35:19 À venir dans le Patreon

Le retour de Mario Dumont
Taux sur le gain en capital: même un fiscaliste est étonné par la décision de l'ARC…

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 6:45


Gains en capital : le taux sera appliqué par l’Agence de revenu du Canada malgré la prorogation du Parlement. Entrevue avec André Boulais, fiscaliste et comptable professionnel agréé. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

À la une
Démission de Justin Trudeau

À la une

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 22:57


Justin Trudeau dépose les armes après près de dix ans au pouvoir. Il quittera officiellement son poste de chef du parti libéral et de premier ministre une fois qu'une personne sera choisie pour lui succéder. Entretemps, il a prorogé le Parlement jusqu'au 24 mars. Après cette date, des élections pourraient être déclenchées à tout moment.

Les chroniques de Pierre-Yves McSween
Comment la prorogation du Parlement influencera-t-elle l'économie?

Les chroniques de Pierre-Yves McSween

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 10:17


Après la démission de Justin Trudeau et la prorogation du Parlement canadien jusqu'au 24 mars, un «flou» subsiste sur des questions économiques. Celle-ci met fin, en théorie, à la hausse d'impôt sur le gain en capital, mais qu'en est-il véritablement?Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Les matins
Le mal-être démocratique, avec Dominique Méda

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 39:19


durée : 00:39:19 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Non seulement la France connaît une crise démocratique avec un Parlement bloqué et un gouvernement instable, mais les Français semblent s'en désintéresser de plus en plus. Dès lors, plutôt qu'une crise, pouvons-nous parler d'un mal-être démocratique ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Dominique Méda Professeure de sociologie à Paris-Dauphine

C dans l'air
Budget, retraites : Bercy regarde à gauche...- L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 64:29


C dans l'air du 6 janvier 2025 - Budget, retraites : Bercy regarde à gauche...Le ministre de l'Économie et des Finances ainsi que la ministre des Comptes publics débutent ce lundi à Bercy les consultations des partis politiques dans l'optique de faire voter rapidement par le Parlement un projet de loi de finances pour 2025. Avec un objectif : ramener le déficit entre "5 et 5,5 %", cette année, ce qui nécessitera un "effort" budgétaire "autour de 50 milliards d'euros", moins que les 60 milliards qu'ambitionnait le gouvernement précédent, et qui passera "essentiellement" par des économies, a affirmé ce matin Éric Lombard sur France Inter.Pour rassurer le monde économique, les marchés qui prêtent à l'Etat mais aussi Bruxelles, il faut "que dans les meilleurs délais, notre pays ait un budget" a expliqué l'ancien directeur général de la Caisse des dépôts. Pour cela, le nouveau patron de Bercy souhaite obtenir "a minima un accord de non-censure" et lance un appel du pied aux partis de gauche avec qui "il y a plus de perspective d'un dialogue fécond qu'avec le RN". Et le ministre d'embrayer sur ce qu'il dit partager avec le parti socialiste, mais aussi les communistes et les écologistes : la recherche de justice fiscale. "Il y a dans ce pays des mécanismes d'optimisation fiscale qui font que des personnes qui ont des revenus importants ne paient pas leur part d'impôt. Il s'agit que chacun paie sa juste part de l'impôt."Même angle d'attaque sur France 2 ce matin pour la ministre des Comptes publics qui promet "un plan d'action très concret, très ambitieux" concernant l'égalité devant l'impôt, et axé sur la lutte contre la "suroptimisation fiscale". Dans les colonnes du Parisien ce dimanche, Amélie de Montchalin a également indiqué que le gouvernement n'envisage pas de "hausse d'impôts pour les ménages" mais veut garder les éléments qui ont fait consensus lors de l'examen des projets de budget de l'État et de la Sécurité sociale laissés en suspens par la censure du gouvernement Barnier. Parmi les mesures que l'exécutif compte conserver, la ministre a cité la contribution supplémentaire sur les grandes entreprises, la taxe sur les rachats d'actions et sur les billets d'avion. Quid de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus ? Si celle-ci "ne peut plus s'appliquer" du fait de la censure,"nous réfléchissons à de nouvelles modalités", a fait savoir Amélie de Montchalin. "Il ne s'agit pas de proposer des impôts nouveaux, mais de vérifier que chacun paye sa juste part de l'impôt (...). Pas taxer davantage les très riches mais veiller à ce que leur niveau d'impôt soit homogène à celui que payent les autres Français", a relevé de son côté Éric Lombard qui a reçu ce matin le MoDem et les socialistes.À la sortie de Bercy, le PS s'est dit favorable à "une négociation où chacun est responsable, où chacun fait des pas vers l'autre. Nous sommes prêts à en faire", a lancé Olivier Faure, mais également à censurer le gouvernement s'il n'y a de "concessions remarquables". Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a par ailleurs fait état de la part du gouvernement d'"une proposition de modification, d'évolution de la réforme de la retraite"."La négociation du PS avec le gouvernement Macron-Bayrou n'engage que lui" a réagi sur X Jean-Luc Mélenchon. "Le NFP n'a été ni informé ni saisi auparavant. LFI ne sera donc pas concernée par le plat de lentilles servi à O. Faure. Les insoumis ne sont pas engagés par la non-censure négociée par le PS" a écrit le le leader de La France insoumiseDu côté du RN, Marine Le Pen poursuit ce lundi son déplacement à Mayotte trois semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido. Présente sur place depuis hier, la figure de proue du Rassemblement national a appelé l'exécutif à ne pas oublier "les promesses faites aux Mahorais" et a déploré que la stratégie du gouvernement "n'aille pas assez loin". "Sans régler le problème de l'immigration clandestine, rien ne sera utile", a-t-elle estimé dimanche, en référence notamment au droit du sol, qui est déjà largement encadré sur le sol mahorais, et ce à l'heure où le gouvernement est divisé sur ce point. Une façon pour la leader du parti d'extrême droite de mettre la pression sur l'exécutif. C'est également pour la cheffe de file des députés RN qui dans les colonnes du Parisien du 18 décembre déclarait se préparer à une élection présidentielle anticipée "par précaution", de montrer sa popularité sur place. En 2022, les Mahorais l'ont placé en tête du second tour de la présidentielle avec 59 % des voix. Deux ans plus tard, la liste de Jordan Bardella aux européennes a recueilli 51 % des suffrages.Alors quel budget pour la France en 2025 ? Le gouvernement vise 50 milliards d'euros d'économies pour 2025, avec des promesses de ne pas augmenter les impôts pour les ménages. Comment compte-t-il faire ? Enfin le remboursement des Prêts Garantis par l'État, est-il le grand oublié du débat sur le budget ? Environ un tiers de ces PGE, accordés à 700 000 TPE et PME entre 2021 et 2022, doit encore être remboursé, selon la Banque de France, qui indiquait par ailleurs, le mois dernier, que les défaillances d'entreprises ont battu un nouveau record sur l'année écoulée. Nous avons rencontré le patron de l'un d'entre elles. Les experts : - DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - MYRIAM ENCAOUA - Journaliste- présentatrice - LCP- BRICE TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages IpsosPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Invité Afrique
Fabrice Arfi: Paris a donné à Kadhafi «une notabilité qu'aucun autre pays occidental n'a pu lui offrir»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 13:31


Nicolas Sarkozy de nouveau devant les tribunaux. Mais il s'agit cette fois d'une affaire hors norme, qui a tout du scandale d'État entre l'ancien président français et Mouammar Kadhafi. La justice française accuse Nicolas Sarkozy d'avoir touché de l'argent du « guide » libyen pour financer la campagne électorale qui le portera à l'Élysée en 2007. Nicolas Sarkozy est poursuivi pour corruption, association de malfaiteurs, recel de détournement de fonds publics et financement illicite. Il risque dix ans de prison. L'histoire éclate en 2012, suite aux révélations du site d'information français Mediapart, qui conduira l'année suivante à l'ouverture d'une enquête judiciaire. Fabrice Arfi est le responsable du pôle Enquêtes de Mediapart, c'est aussi lui qui est à l'origine des révélations. Il répond aux questions de Sidy Yansané.  RFI : Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, se rencontrent pour la première fois en 2005. Et lorsqu'il est élu président deux ans plus tard, il parvient à faire libérer les infirmières bulgares injustement détenues en Libye depuis des années. C'est là que débute officiellement la lune de miel entre les deux chefs d'État. Quelles étaient les raisons de ce rapprochement ? Fabrice Arfi : Les raisons officieuses, celles qui vont peupler les audiences du procès historique, du procès de l'affaire Sarkozy-Kadhafi, concernent une histoire de compromission à divers niveaux, qu'il soit diplomatique, financier, économique, dans des perspectives de financement occulte de la Libye en direction de la France et en contrepartie, d'après l'accusation judiciaire, de tout un tas de faveurs que la France a octroyé à la Libye de Mouammar Kadhafi, à partir du moment où Nicolas Sarkozy a été élu président de la République.Parmi ces faveurs, par exemple, lesquelles sont les plus notables ?La contrepartie la plus significative car c'est la plus vertigineuse de mon point de vue, c'est l'un des dignitaires libyens qui s'appelle Abdallah Senoussi, beau-frère de de Mouammar Kadhafi et ex-chef des services secrets militaires, et qui est connu de sinistre mémoire en France, puisqu'il a été condamné en 1999 à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir fait sauter l'avion de ligne DC10 de la compagnie française UTA. C'était en 1989 au-dessus du désert du Ténéré au Niger, et ça a fait 170 morts. Parmi les contreparties, la justice accuse l'équipe Sarkozy d'avoir, contre de l'argent versé, promis de faire sauter le mandat d'arrêt d'Abdallah Senoussi, visé par un mandat d'arrêt international depuis sa condamnation en France. Donc on va avoir, pour la première fois dans l'histoire politique et pénale française, une affaire de terrorisme, et non des moindres, qui va se retrouver au cœur d'un procès de corruption.Et c'est d'ailleurs cette affaire de terrorisme qui va contribuer largement à l'isolement de la Libye au niveau international. Et l'élection de Sarkozy, c'est aussi une grande victoire pour Kadhafi car six mois après cette élection, il est invité à Paris. On se souvient tous de sa tente qu'il a dressée dans la cour de l'hôtel Marigny, situé devant le palais de l'Élysée. Vous considérez que c'est aussi une victoire pour Kadhafi ?D'autres démocraties, bien sûr, ont accueilli Mouammar Kadhafi. Mais seule la France l'a fait avec un tel faste, et c'était pour Mouammar Kadhafi une victoire totale pour laquelle il était prêt à payer très cher. La France, pays de la Révolution française, de la Déclaration des droits de l'homme, lui a offert une notabilité qu'aucune autre démocratie occidentale, libérale, comme on dit, n'était en mesure de lui offrir.Seulement quatre ans plus tard, c'est le Printemps arabe. Une coalition de l'Otan décide de soutenir les rebelles contre Kadhafi. Le président Sarkozy se montre particulièrement volontaire. Rappelons qu'avant l'intervention, le guide libyen « révèle » dans le quotidien français Le Figaro avoir financé la campagne de son homologue français. Les enquêtes, médiatique comme judiciaire, font-elles un lien entre les deux événements ?Je ne suis pas de ceux qui considèrent que la guerre en Libye est une fabrication de Sarkozy visant à se blanchir, mais il y a quand même des questions qui se posent sur la manière dont la guerre a été déclenchée. Je rappelle qu'il y a un rapport du Parlement britannique qui a mis en cause les mensonges qui ont présidé au déclenchement de la guerre en Libye, dans le sillage des Printemps arabes, d'abord en Tunisie puis en Égypte. Des questions qui se posent aussi sur certaines opérations menées en Libye, jusqu'à la mort du dictateur Kadhafi, dont on ignore les circonstances précises encore aujourd'hui. Mais le fait est que le Nicolas Sarkozy de 2007 et le Mouammar Kadhafi de 2011 sont bien les deux mêmes hommes de 2007 et de 2011. S'il y a un secret qui les lie, ce secret lie les deux mêmes personnages à quatre ans d'écart.La mort de Kadhafi, dans des circonstances toujours non élucidées, va surtout mettre l'arsenal libyen à la disposition d'une myriade de milices et de jihadistes, avec des conséquences désastreuses sur le plan sécuritaire pour la Libye et tout le Sahel. Vous qui êtes un observateur avisé de la politique française et qui avez travaillé dix ans sur ce dossier, est-ce que vous pensez, comme beaucoup d'Africains le pensent sur le continent, que Sarkozy devrait aussi être entendu sur ce volet ?Il ne me revient pas de dire si Nicolas Sarkozy doit être jugé à un échelon international. En revanche, on peut constater que les raisons qui ont présidé au déclenchement de la guerre d'après les Britanniques, pourtant très allants sous David Cameron pour accompagner l'épopée guerrière de Sarkozy, n'étaient pas exactes. On a laissé un champ de ruines derrière nous, et pire qu'un champ de ruines, on a laissé une partie du pays aux mains de jihadistes islamistes, dont certains vont ensuite semer la terreur, y compris sur le continent européen. Et ça va déstabiliser en effet toute une région. Mais c'est bien justement l'équipe de Nicolas Sarkozy et Nicolas Sarkozy lui-même qui ont proposé à Mouammar Kadhafi un accueil et des faveurs que peu de pays dans le monde, pour ainsi dire aucun, ne lui ont proposé. Et d'ailleurs, c'est très surprenant de voir aujourd'hui un Nicolas Sarkozy dire à quel point Mouammar Kadhafi était un personnage épouvantable, alors que le dossier judiciaire révèle des connexions proprement stupéfiantes entre son cabinet, lui-même, et l'ancien guide libyen.

Cultures monde
Table-ronde : Crise politique en Corée du Sud : la démocratie mise à mal

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jan 3, 2025 34:53


durée : 00:34:53 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Margaux Leridon - La démocratie sud-coréenne connait depuis le début du mois de décembre une crise d'une ampleur inédite : un président qui décrète la loi martiale, des députés qui se calfeutrent au Parlement pour en voter la levée immédiate… Et aujourd'hui un chef d'État visé par un mandat d'arrêt. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Valérie Gelézeau Géographe et coréanologue, directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS); Justine Guichard Maîtresse de conférence à l'université Paris Cité, politiste, spécialiste de la Corée contemporaine; Marc Semo Correspondant diplomatique du Monde

Les Experts
Les Experts : Rentrée à haut risque pour le gouvernement - 03/01

Les Experts

Play Episode Listen Later Jan 3, 2025 20:57


Ce vendredi 3 janvier, Jean-Marc Daniel, éditorialiste BFM Business, Philippe Aghion, professeur au Collège de France, et Augustin Landier, professeur à HEC, se sont penchés, à l'occasion du Premier conseil des ministres, sur la capacité du nouveau gouvernement à répondre aux attentes du Parlement et à maintenir la stabilité politique en vue de la croissance économique de la France, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze. Les Experts est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

Le Billet politique
Tour de France politique, avec la presse régionale 3/5 : À Strasbourg, l'Europe est-elle une évidence ?

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Jan 1, 2025 4:30


durée : 00:04:30 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Le projet européen divise toujours les partis et les électeurs. En Alsace, autour du Parlement, qu'en est-il ?

Reportage Afrique
Au Maroc, une famille se réjouit des révisions possibles du Code de la famille

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 1, 2025 2:23


Au Maroc, le Code de la famille est en pleine révision. Les premières pistes de réforme ont été dévoilées le 24 décembre et elles doivent encore poursuivre leur processus législatif, avant d'être définitivement adoptées par les deux chambres du Parlement. Vingt ans après la dernière refonte du texte, les attentes sont nombreuses. Parmi les nouvelles propositions : permettre aux femmes divorcées et remariées de conserver la garde de leurs enfants. De notre correspondant à Casablanca,Avec ses deux enfants, Meriem* habite un petit appartement en banlieue de Casablanca, au Maroc. Il y a trois ans, elle a décidé de divorcer. « La cause, c'était la violence parce que j'étais une femme battue. J'étais une femme maltraitée. J'étais une femme, vous pouvez dire, violée par le mari, témoigne-t-elle. Malgré ça, j'ai essayé de garder les choses à l'amiable pour le développement sain des enfants. »Alors qu'elle vient d'épouser un autre homme, sa vie bascule. Son ex-mari décide de se venger en récupérant leur aînée, une fillette de 9 ans, ce que lui permet encore la loi marocaine. « Les enfants étaient battus, [ils subissaient] un harcèlement psychique... Il voulait savoir ce que je faisais à la maison, où je dormais... », se rappelle-t-elle.À lire aussiMaroc: divorce, polygamie... le ministre de la Justice présente sa réforme du Code de la famille« Le droit fondamental de rester avec mon enfant »La première mouture du nouveau Code de la famille, dévoilée il y a une semaine, revient sur cette disposition et accorde aux femmes divorcées et remariées le droit de garder leurs enfants, alors Meriem est… « Très soulagée. Hamdoullah, avec tout ce qui se passe aujourd'hui, je pense que moi et toutes les autres mamans qui sont dans le même cas que moi, on est très chanceuses. » Elle se reprend : « Vous vous imaginez qu'une mère dise, je suis chanceuse, pourquoi, pour un droit qui est fondamental de rester avec mon enfant ! »Et Meriem pointe du doigt la différence de traitement entre hommes et femmes : « Avant, l'homme, il pouvait refaire sa vie. Tu te maries, tu fais ce que tu veux, tu peux même divorcer quatre ou cinq fois. Mais ton ex, elle est toujours soumise à toi, tu la tiens toujours en soumission, pointe-t-elle. Et ça, ce n'est pas quelque chose qui était équitable. »La fille de Meriem partage, elle aussi, son avis, par téléphone. Au bout du fil, Sarah*, 9 ans, est d'une maturité ahurissante pour son âge. En week-end chez sa grand-mère, elle affirme : « Eh bien, j'ai été satisfaite par la nouvelle, j'étais heureuse. »Dans le salon, il y a aussi Mehdi*, silencieux depuis le début de l'interview. Le nouveau conjoint de Meriem esquisse un sourire quand Sarah explique pourquoi elle veut rester avec lui et sa mère. « Parce que c'est vrai que ce n'est pas mon papa, ce n'est pas mon vrai papa, mais je l'aime quand même et c'est comme un papa magique pour moi, confie la petite fille. C'est un papa gentil, un papa magique. »Mehdi, à son tour, s'exprime : « Dieu merci, je n'ai pas eu de problème d'intégration avec les enfants de ma femme. À la maison, nous vivons comme une famille, je les considère comme mes enfants, je n'ai aucun souci par rapport à ça. »Mais concernant la réforme, rien n'est encore définitif, le Parlement doit encore se pencher dessus.* Les prénoms ont été modifiés pour garantir l'anonymat des témoins.À écouter dans l'Invité AfriqueMaroc: le projet de réforme du Code de la famille «oscille entre tradition et modernité»

C dans l'air
Finances publiques : la diète en 2025 ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 31, 2024 66:42


C dans l'air du 31 décembre - Finances publiques : la diète en 2025 ? Présentation: Lorrain SénéchalEn ce dernier jour de l'année 2024, les décrets ont été publiés au Journal officiel. Le budget 2024 est reconduit à l'identique pour l'instant pour l'année prochaine, conséquence de l'adoption de la loi spéciale du 20 décembre qui permet aux ministères de continuer à fonctionner, en attendant le vote au Parlement d'un nouveau budget pour 2025. Avec toujours les mêmes paramètres : une Assemblée sans majorité et un pays qui connaît un record d'endettement, à hauteur de 3 300 milliards d'euros.Le nouveau Premier ministre, François Bayrou, avait déclaré, le 19 décembre dernier, espérer l'adoption d'un budget "à la mi-février" sans toutefois être "sûr d'y arriver". Il avait également indiqué qu'il repartirait de "la copie qui a été votée" au Parlement avant la censure de son prédécesseur, Michel Barnier. Alors à Bercy on cherche la voie de passage, multipliant ces derniers jours les appels aux partis politiques en attendant les réunions de la semaine prochaine. Mais comment compte-t-il faire ? "Nous devons réduire le déficit, sans tuer la croissance", soulignait Éric Lombard, le nouveau ministre de l'Économie et des Finances, au lendemain de sa prise de fonction. Une formule qui demeure encore à plusieurs inconnues et s'annonce complexe à l'heure où derrière une économie allemande atone, les voyants indiquant un ralentissement de l'économie française se multiplient.À commencer par les défaillances d'entreprise qui tournent autour de 66 000 en 2024. Le nombre d'entreprises ayant déposé le bilan (ou en passe de le faire) est désormais comparable à celui enregistré lors de la crise financière de 2008. Dans certains secteurs en particulier la grande distribution, l'automobile, ou encore l'immobilier, les plans sociaux se succèdent. Un mur de faillites qui pourrait avoir un lourd impact sur l'emploi. D'ailleurs après des années de baisse qui ont fait suite à la parenthèse Covid, le taux de chômage remonte. Il devrait atteindre 7,5 % début 2025. Toutefois certains secteurs d'activité se portent bien et empêchent le chômage de trop grimper. Ainsi des entreprises, notamment dans l'industrie, ont leurs carnets de commandes pleins, mais certaines ont bien du mal à trouver des salariés qualifiés. Nous nous sommes rendus en novembre dernier à Saint-Nazaire où une vingtaine d'entre elles ont participé à un job dating sur l'industrie pour faire leur recrutement.Alors quelle est la situation économique de la France ? Pourquoi connaît-elle un déficit public record ? 2024 a-t-elle été une année noire pour l'emploi ? Assiste-t-on au retour du chômage dans le pays ? Dette, emploi, croissance… à quoi s'attendre en 2025 pour la France ? Retour sur cette année 2024 qui a vu la dette publique atteindre un niveau inédit et perspectives économiques pour 2025.Les experts : - Nicolas BOUZOU, économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L'Express - Lucie ROBEQUAIN, directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche - Anne DE GUIGNÉ, grand reporter au service économie – Le Figaro- Frédéric DABI, directeur général Opinion - Institut de sondages IFOP

RTL Soir
L'INCONTOURNABLE - Le Pacs, créé il y a 25 ans après une bataille de plus d'un an , d'une rare violence, au Parlement... et dans la rue du 30 décembre 2025

RTL Soir

Play Episode Listen Later Dec 31, 2024 3:53


Ecoutez Les incontournables avec Isabelle Choquet du 30 décembre 2024.

Reportage Afrique
Congeler ses ovocytes: un projet en question en Tunisie

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 28, 2024 2:31


En Tunisie, la question de la congélation des ovocytes a été remise dans le débat début novembre par une députée. Dans le pays, la loi n'autorise la procédure que pour les femmes mariées ou celles subissant un traitement médical qui peut menacer leur fertilité. La parlementaire Syrine Mrabet réclame que la cryoconservation ovocytaire soit accessible à toutes les femmes, y compris les célibataires, dans un contexte où les femmes tunisiennes se marient plus tardivement et privilégient souvent leur carrière et leurs études. Le droit pour toutes les femmes de devenir maman, c'est ce que demande la députée Syrine Mrabet. En plein débat sur la loi des finances, elle a relancé une discussion mise de côté en Tunisie. Alors qu'elle évoquait la baisse du taux de natalité dans le pays, la députée en a profité pour défendre la réforme de la loi sur la congélation d'ovocytes. La loi actuelle n'autorise pas les femmes célibataires à recourir à la procédure, sauf exception médicale. Cela fait pourtant des années que plusieurs femmes ont lancé le débat dans le pays. La journaliste Nayma Mansour Charmiti, 43 ans, en parle dès 2022. « C'est parti d'une expérience personnelle, je me suis demandée pourquoi il y avait une telle discrimination envers les femmes non mariées. J'ai écrit un post Facebook à l'époque, puis, je me suis exprimée dans pas mal de médias et j'ai tout de suite reçu un flot de commentaires et d'appels de femmes qui m'ont toutes dit : nous sommes dans la même situation, que faire ? », raconte-t-elle. Depuis la promulgation de la première loi en 2001, les choses ont changé. Les couples tunisiens se marient plus tardivement à cause de la dégradation de la situation économique. Selon plusieurs études, beaucoup de femmes mettent aussi en avant leur carrière avant le projet de mariage ou de parentalité. Des raisons qui poussent Nayma Mansour Charmiti à défendre l'amendement de la loi actuelle.« Moi, on m'a proposé d'aller faire la procédure à l'étranger, j'ai refusé parce que mon combat, c'est vraiment qu'on arrive à le faire en Tunisie et qu'on encourage aussi l'État à aller dans notre sens, j'insiste sur le fait que je veux congeler mes ovocytes en Tunisie », affirme la journaliste. De nombreux gynécologues soutiennent aussi une réforme de la loi, d'autant plus qu'il n'existe pas de contre-indication religieuse, comme l'explique Mohamed Khrouf est gynécologue obstétricien, spécialiste de l'infertilité.« Pourquoi, parce qu'il s'agit de congeler ses propres ovules pour utiliser ses propres ovules plus tard et donc il n'y a pas de contradiction, d'ailleurs, il y a beaucoup de pays arabo-musulmans qui ont autorisé la congélation d'ovocytes bien avant la Tunisie, alors que la Tunisie est habituellement pionnière sur ces questions-là ».La procédure coûte actuellement dans les 75 euros à l'hôpital et environ 1 500 euros dans le privé. Un projet de loi pour élargir son accès devrait être soumis prochainement au Parlement tunisien. 

Le Billet politique
Le parlement empêché

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Dec 25, 2024 3:35


durée : 00:03:35 - Le Billet politique - par : Stéphane Robert - Depuis les élections législatives de 2022 et, plus encore, depuis la dissolution, le système politique français dysfonctionne. Il n'y a plus de majorité à l'Assemblée nationale, ce qui, progressivement, depuis deux ans et demi, paralyse le processus législatif. - invités : Anne-Charlène Bezzina Constitutionnaliste, maîtresse de conférence à l'université de Rouen, membre de l'Observatoire des politiques en situation d'épidémie et post-épidémie

C dans l'air
Bayrou : des poids lourds et des points faibles - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 24, 2024 65:44


C dans l'air du 24 décembre - Gouvernement Bayrou : des revenants... et une majorité ?On prend les mêmes et on recommence. Après plusieurs jours d'intenses négociations, François Bayrou a dévoilé hier soir son gouvernement : 35 ministres et beaucoup d'anciens, à l'image d'Elisabeth Borne à l'Education, de Manuel Valls aux Outre-mer, ou encore de Gérald Darmanin à la Justice. Plusieurs figures du gouvernement Barnier sont maintenues, de Retailleau à l'Intérieur à Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères en passant par Rachida Dati à la Culture. À droite, peu de prises. Malgré un courrier du Premier ministre aux Républicains pour leur donner des gages sur l'autorité de l'État ou le redressement des finances publiques, Laurent Wauquiez n'a pas souhaité intégrer le gouvernement et déclare que les votes LR "se décideront texte par texte". Les nouveaux visages sont finalement minoritaires : l'ancien socialiste François Rebsamen arrive comme ministre chargé de l'aménagement du territoire, tandis qu'Eric Lombard, ancien directeur général de la Caisse des dépôts, prend le portefeuille de l'Economie. Il formera avec Amélie de Montchalin, son homologue aux finances, le duo chargé de redresser l'économie française. Une chose est sûre, François Bayrou aura échoué à élargir sa majorité au Parlement et se retrouve déjà sous la pression du RN que son prédécesseur. Marine Le Pen a d'ailleurs dénoncé sur twitter un gouvernement "qui s'appuie comme le précédent sur une absence manifeste de légitimité et une majorité introuvable".Moins de trois mois après avoir cédé sa place à Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin pose cette fois ses cartons à la Justice. Les deux anciens LR devraient poursuivre le coup de barre à droite sur les thèmes du trafic de drogue et de l'immigration. Une manière de couper l'herbe sous le pied au Rassemblement national. Bien qu'issus du même camp, les deux hommes portent des lignes différentes. Bruno Retailleau est un proche de Philippe de Villiers et François Fillon tandis que Gérald Darmanin s'est formé auprès de Nicolas Sarkozy, avant d'incarner l'aile droite de la macronie. Ils ont néanmoins appris à travailler ensemble lors de la dernière loi immigration, Gérald Darmanin s'appuyant sur Bruno Retailleau, alors chef des Républicains au Sénat, pour faire passer son texte. Le nouveau tandem devrait s'accorder sur une ligne de "fermeté et de rapidité dans l'exécution des réformes", comme l'assure un proche de Darmanin dans Le Parisien. Mais gare aux égos de ces deux fortes têtes.Loin de l'Élysée, des élus n'ont pas attendu la nomination du nouveau gouvernement pour "redresser les finances publiques", comme le souhaite François Bayrou. Dans les Pays de la Loire, la présidente du conseil régional, Christelle Morançais, ex-LR ralliée à Horizons, a décidé de couper 82 millions d'euros de subventions à la culture, aux sports et à l'égalité homme-femme, sur le budget 2025-2028. Bien plus que les 40 millions d'euros demandés par le gouvernement Barnier. À l'issue du vote, la numéro 2 du parti d'Édouard Philippe s'est défendue de tout excès de zèle : "C'est un budget d'économies, de choix politiques forts pour l'avenir et de recentrage sur nos compétences prioritaires". Planning familial, maisons de santé, clubs de sports, festivals… toutes ces structures ont accueilli le vote du budget avec effroi, le spectacle vivant pesant à lui seul plus de 150 000 emplois dans la région. Plus de 2 400 membres du réseau associatif et culturel local ont manifesté la semaine dernière pour dénoncer ces coupes budgétaires.Le nouveau gouvernement va-t-il pouvoir faire davantage que celui de Michel Barnier ? À quoi va ressembler la politique régalienne avec le duo Darmanin-Retailleau ? Et comment les efforts budgétaires réclamés par l'exécutif infusent déjà dans certaines régions ?Les experts : - Marc LAZAR - Historien et sociologue, professeur à Sciences po et à l'université Luiss (Rome)- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L'Express- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique – Le PointPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
Allemagne: carnage au marché de Noël

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 21, 2024 64:31


C dans l'air du 21 décembre - En Allemagne, l'horreur et la criseL'horreur, à quelques jours de Noël. À Magdebourg, en Allemagne, un homme a foncé avec sa voiture dans la foule d'un marché de Noël, vendredi soir, faisant plusieurs morts et plus de 200 blessés. Peu de temps après l'attaque, les autorités locales ont évoqué un "attentat" sans être capable de "catégoriser ce qu'il s'est passé". L'auteur de l'attaque est un médecin de 50 ans originaire d'Arabie Saoudite et bénéficiant du statut de réfugié. Ses motivations sont pour l'instant inconnues. Mais l'attaque plonge l'Allemagne dans la terreur, huit ans après l'attentat du marché de Noël de Berlin qui avait fait douze morts. L'extrême droite s'est empressée de dénoncer un attentat islamiste, mais les premiers éléments de l'enquête s'orientent plutôt vers un profil proche de l'extrême droite. L'auteur présumé de l'attaque serait "islamophobe, a ainsi déclaré la ministre de l'Intérieur allemande, Nancy Faeser. Les motivations du suspect sont d'autant plus sensibles que l'Allemagne connaît une poussée de l'extrême droite, avec plusieurs scrutins régionaux remportés par l'AFD, en septembre.Il s'agit donc d'un drame pour le chancelier Olaf Schloz, qui connaît déjà une grave crise politique. Un mois après l'effondrement de sa fragile coalition gouvernementale, composée du Parti social-démocrate (SPD), des Verts et des libéraux du FDP, le chancelier a perdu lundi la confiance de la chambre du Parlement après l'avoir soumise au vote. Il a déclaré vouloir "avancer les élections fédérales - afin que les citoyens puissent fixer le cap politique". La crise avait commencé début novembre, après le limogeage du ministre des Finances Christian Lindner, sur fond de désaccord sur la politique budgétaire. Le tout sur fond de crise économique : après deux ans de récession, la première économie de l'Union européenne risque de stagner en 2025. "Il n'y a actuellement aucun signe d'une reprise économique notable", estimait cette semaine l'institut de conjoncture IfW Kiel. L'extrême droite, en embuscade, compte bien profiter de ce marasme pour gagner en popularité d'ici les nouvelles élections fédérales prévues d'ici le 23 février.En France, Marine Le Pen et Jordan Bardella n'ont pas hésité à dénoncer "la barbarie islamiste" dès l'annonce de l'attaque d'hier soir, alors même que l'enquête semble pointer l'influence de l'idéologie d'extrême droite. Celle-ci représente d'ailleurs la seconde menace terroriste, après l'islamisme, selon les renseignements français. En France, au moins dix actions terroristes, d'inspiration néonazie ont été déjouées depuis 2017. "Le risque terroriste qu'elle engendre est allé croissant ces dernières années au sein des démocraties occidentales", avait alerté en juillet 2023 le directeur général de la Sécurité intérieure, dans un entretien accordé au quotidien Le Monde. En parallèle, les renseignements continuent de surveiller de près les réseaux islamistes, à l'origine de plusieurs attentats ces dernières années. Hier, au terme d'un procès historique, la cour d'assises spéciale de Paris a condamné à de lourdes peines deux amis du terroriste Abdoullakh Anzorov qui avait assassiné Samuel Paty en 2020.Que sait-on de l'attaque à la voiture bélier qui a fait plusieurs morts hier en Allemagne ? Quel impact cet attentat va-t-il avoir sur la crise politique que traverse le pays ? Et quel est l'état de la menace terroriste en France ?Les experts : - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Hélène MIARD-DELACROIX - Professeure d'histoire et de civilisation de l'Allemagne contemporaine - Sorbonne Université- Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro MagazinePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

L'info en intégrale - Europe 1
Aurélien Le Coq, député LFI-NFP : «Il n'y a rien à négocier avec des gens qui s'accrochent au pouvoir»

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 7:14


Alors que François Bayrou tente de former un gouvernement d'union nationale, l'opposition, menée par LFI et son député Aurélien Lecoq, rejette cette initiative, qualifiant les consultations de « mascarade grotesque ». Lecoq va plus loin, appelant à la démission du président Macron et évoquant une possible élection présidentielle anticipée.Les tensions s'exacerbent autour de l'éventuel recours au 49-3 pour contourner le Parlement, alimentant les critiques. Parallèlement, la gestion d'une catastrophe à Mayotte expose les fragilités de l'État.Entre appels à l'unité et discours radicaux, cet épisode plonge au cœur des joutes politiques et d'un contexte de crises multiples.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Revue de presse Afrique
À la Une: le Parlement libérien en flammes…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 3:53


Les images saisissantes de la rotonde du Parlement libérien en flammes font la Une d'une grande partie des médias du continent ce matin.« Le Capitole en feu : l'incendie a fait des ravages », s'exclame le Liberian Observer. « Le sinistre a provoqué une épaisse fumée noire et des flammes dans le ciel, choquant les résidents et soulevant bien des questions sur sa cause qui reste encore inconnue. Toutefois, pointe le quotidien de Monrovia, l'incendie s'est déclenché seulement 24 heures après une violente manifestation contre la destitution du président de la Chambre des représentants, Fonati Koffa. Une manifestation qui a conduit à l'arrestation de plusieurs personnes, dont un assistant de l'ancien président George Weah. (…) Cet incendie survient donc dans un contexte tendu, relève encore le Liberian Observer, entre deux groupes opposés au sein de la Chambre des représentants, l'un se faisant appeler le “Bloc majoritaire“ et cherchant à destituer le président de la Chambre, Fonati Koffa. Ce Bloc majoritaire est allé jusqu'à élire et installer un nouveau président, sans avoir au préalable destitué Koffa selon les règles en vigueur de la constitution. »Deux blocs opposés…En effet, résume le site Afrik.com, cet incendie « survient dans un contexte politique déjà tendu, où des rivalités existent au sein du Parlement. Deux blocs opposés se disputent le contrôle de la présidence de l'Assemblée nationale ; ce qui alimente les spéculations sur les raisons potentielles de cet incendie. Face à cette situation, le Président Joseph Boakai a convoqué une réunion avec les forces de sécurité pour enquêter sur les causes exactes du sinistre et déterminer si celui-ci est le fruit d'un accident ou bien d'un acte intentionnel. »Le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou nous éclaire sur ce qu'il appelle les « bisbilles politiques » qui secouent en ce moment le Liberia… Des bisbilles apparues « depuis le retour aux affaires “du vieil homme“ (80 ans), surnom de Joseph Boakai, qui a battu George Weah à la présidentielle en novembre 2023 d'une courte tête (51%). Boakai est un vieux briscard du marigot politique libérien (…) Mais voilà, depuis un certain temps, une fronde feutrée puis frontale l'oppose au président de la Chambre des représentants Fonati Koffa. » Conséquence, pointe Aujourd'hui, « le parlement libérien est divisé : d'un côté, 43 députés proches du président exigent le départ de Fonati Koffa (qu'ils accusent de corruption), de l'autre, un groupe de 30 parlementaires le soutient. »Chasse aux sorcières ?En fait, complète WakatSéra, « si ce bras-de-fer conduisait à la démission, forcée bien entendu, du président de la Chambre des représentants, ce serait pain béni pour le président Joseph Boakai qui sait qu'il ne peut pas gouverner avec un opposant à la tête de l'institution qui vote les lois. Les blocages pourraient se multiplier, au risque de rendre impossible la réalisation des projets de l'exécutif. (…) Pour l'instant, la crise bat son plein, et pourrait connaître de nouveaux pics dans les prochains jours, Joseph Boakai ayant promis que les responsables de cet incendie seraient traduits devant la justice. »Cela dit, soupire Le Pays, toujours au Burkina, « il ne faudrait pas que l'incendie de l'Assemblée nationale à Monrovia donne lieu à une chasse aux sorcières au risque de voir le pays basculer avec tous les risques que cela comporte. Le Libéria, faut-il le rappeler, qui revient de loin, n'a pas besoin de ça. »Les plaies toujours béantes de la guerre civile…En effet, entre 1989 et 2003, deux guerres civiles ont fait environ 250.000 morts et mis le pays à genoux. « Malgré les pressions de la société civile et de la communauté internationale, note Jeune Afrique, le Liberia n'a encore tenu aucun procès sur cette période marquée par une litanie d'exactions imputables à toutes les parties : massacres de civils, actes de cannibalisme, tortures, viols, mutilations, enrôlement d'enfants soldats… Et ce n'est seulement qu'en mars dernier, après des années d'inaction (donc) ou presque, que la Chambre des représentants a adopté une motion visant à instaurer une cour chargée de juger les auteurs de violations des droits humains et de crimes économiques commis lors de ces deux guerres civiles. »

Nota Bene
La destitution en Corée du Sud - En bref

Nota Bene

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 3:51


Mes chers camarades, bien le bonjour !Le samedi 14 décembre 2024, gros séisme politique en Corée du Sud : le président Yoon Suk Yeol est destitué par le Parlement. Seulement 11 jours après sa tentative complètement ratée d'imposer la loi martiale. La politique en Corée du Sud, c'est une affaire complexe, et ce depuis son indépendance en 1948 ! On revient ensemble rapidement sur son histoire !Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
Parlement : trêve de Noël de trois semaines ! - 18/12

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 13:06


Pour débuter l'émission de ce mercredi 18 décembre 2024, les GG : Marie-Sophie Bufarulle, secrétaire dans la fonction publique, Bruno Poncet, cheminot, et Antoine Diers, consultant, débattent du sujet du jour : "Parlement : trêve de Noël de trois semaines !".

Les Grandes Gueules
Les Grandes Gueules du 18 décembre : Marie-Sophie Bufarulle, Bruno Poncet et Antoine Diers - 9h/10h

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 44:39


Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "Bayrou est-il largué ?", et "Parlement : trêve de Noël de trois semaines !", avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".

Nuus
ActionSA bring sy kant in parlement

Nuus

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 0:19


ActionSA sê hy veg ver bo sy gewigsgrens in die parlement, waar hy slegs ses lede het. Athol Trollip van die party sê van die begin van die sewende Parlement af het hulle dieselfde aantal vrae ingedien as die amptelike opposisie, wat meer as 50 lede het. Trollip sê ActionSA bereik steeds die breedste mooontlike blootstelling aan elke kritieke bespreking en besluit wat Suid-Afrikaners raak deur versigtig elkeen van sy parlementslede se tyd in te deel oor 'n minimum van drie komitees.

L'éclairage éco - Nicolas Barré
Bayrou à Matignon, l'occasion de supprimer le Commissariat au Plan

L'éclairage éco - Nicolas Barré

Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 2:56


Agnès Verdier-Molinié questionne l'utilité du Haut-Commissariat au plan, réactivé récemment mais jugé peu efficace. Avec un budget de 1,9 million d'euros pour 14 employés et 18 rapports depuis 2020, son rôle apparaît redondant face à des organismes similaires comme France Stratégie.Agnès Verdier-Molinié propose une réforme radicale : supprimer ces instances coûteuses (23 millions d'euros par an) pour économiser près de 30 millions d'euros. Une partie des fonds irait au désendettement, l'autre à un organe d'évaluation rattaché au Parlement, comblant ses lacunes en matière d'audit. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Journal d'Haïti et des Amériques
«Vive le Venezuela libre!»: à Strasbourg, le cri du cœur d'Edmundo Gonzalez Urrutia

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 30:00


Dans son discours de réception du prix Sakharov, l'opposant vénézuélien en exil s'est livré à un plaidoyer pro-démocratie en forme de défi lancé à Nicolas Maduro. Edmundo González Urrutia avait été distingué à la fin du mois d'octobre par l'Union européenne, en compagnie de Maria Corina Machado, l'autre grande figure de l'opposition vénézuélienne, en raison de leur combat incessant pour les droits de l'homme. À Strasbourg, en présence de la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, il a pris la parole pour rappeler l'engagement des Vénézuéliens en faveur de l'État de droit : « Ce prix incarne un très riche héritage historique. Cette distinction m'engage d'une manière très spéciale, face à la mémoire de ceux qui m'ont précédé en la recevant, tels que Nelson Mandela, Alexander Dubček, Alexeï Navalny ou les dissidents cubains Oswaldo Payá et Guillermo Fariñas. Permettez-moi de l'accepter avec humilité au nom du peuple vénézuélien, qui incarne véritablement l'esprit de ce prix, en reconnaissance de sa lutte courageuse pour restaurer la liberté et la démocratie au Venezuela. Ce prix qui nous est remis à Maria Corina et à moi-même, non seulement nous conforte dans notre engagement, mais il symbolise aussi l'unité entre les démocrates dans le monde. Le Venezuela compte sur vous, parce que la lutte pour la liberté et la démocratie chez nous est aussi la lutte pour ses valeurs sur toute la planète. Vive le Venezuela libre ! »À lire aussiLe prix Sakharov décerné aux opposants vénézuéliens Maria Corina Machado et Edmundo Gonzalez UrrutiaOpérations antigang de la police nationale haïtienne (PNH)Invité comme chaque mardi sur l'antenne de RFI, notre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, fait le point sur les différentes interventions menées par les forces de l'ordre. La PNH tente de regagner du terrain face aux groupes armés dans la zone de Port-au-Prince ainsi que dans le département rural de l'Artibonite.Gotson Pierre relève par ailleurs qu'en matière de transition politique, la Caricom, l'organisation régionale des pays de la Caraïbe, hausse le ton et s'inquiète en particulier du comportement des trois membres du Conseil présidentiel de transition accusés de corruption. Une réunion sur ce thème s'est tenue hier entre les représentants de la Caricom et les signataires de l'accord du 3-Avril, qui a instauré le CPT.Au Canada, des sapins de Noël de plus en plus près de la natureLe Québec est la province canadienne qui produit le plus de sapins de Noël : un tiers de la production québécoise finit d'ailleurs sa course dans les foyers du nord des États-Unis au moment des fêtes de fin d'année. Et s'il est possible pour les Québécois d'aller acheter leur arbre dans les magasins de bricolage ou auprès de certaines associations, les consommateurs se rendent de plus en plus souvent sur les lieux de plantation. Manière pour les familles canadiennes d'aller trouver elles-mêmes le sapin qui prendra place dans leur maison pour Noël. Reportage de notre correspondante Pascale Guéricolas à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour.L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreAprès le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte, la communauté mahoraise des Antilles vit dans l'angoisse depuis quatre jours.

Aujourd'hui l'économie
Comment l'Allemagne tente de sauver son industrie et son économie

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 3:21


Olaf Scholz n'a plus la majorité au Parlement allemand et désormais, il n'a plus sa confiance ! Des élections législatives vont pouvoir être organisées, normalement le 23 février prochain. Cette situation politique découle en partie d'une économie allemande mal en point. Décryptage.  On a souvent dit ces dernières décennies que l'économie allemande était la locomotive de l'Europe. Force est de constater aujourd'hui qu'elle roule à très basse vitesse. Ce week-end, la banque fédérale d'Allemagne a revu sa prévision de croissance pour l'an prochain à la baisse, de 1,1% à 0,2%. Ce n'est pas mieux pour 2026, de 1,4% à 0,8%. Cette croissance très faible, tient notamment à la chute des exportations. En octobre elles ont encore diminué, elles qui sont pourtant normalement l'un de ses principaux moteurs.  Tout cela a des conséquences réelles et concrètes pour l'emploi industriel, à savoir des plans sociaux d'ampleur. Le plus emblématique vous le savez, il concerne Volkswagen. Le groupe automobile entend licencier plusieurs milliers de personnes et fermer trois sites de production en Allemagne. À écouter aussiGrève à Volkswagen, démission de Carlos Tavares: la voiture européenne caleGaz russe et problèmes structurels La principale raison est que l'Allemagne paie le prix fort de la guerre en Ukraine. Le conflit a mis fin à l'ère du gaz russe ultra bon marché dans son bouquet énergétique. Résultat : les prix de l'énergie ont explosé, ce qui implique une hausse des coûts de production et donc à la fin, des prix. En face, la concurrence notamment chinoise n'a pas ce problème, elle profite donc du mal allemand pour inonder le marché. Mais au-delà de ces tensions commerciales, il y a aussi des explications propres à l'état de l'Allemagne. Elle est enlisée dans une série de problèmes structurels qui pénalisent son modèle de croissance. On retiendra notamment le vieillissement démographique qui engendre des pénuries de main-d'œuvre. Il faut aussi souligner un sous-investissement public. Et puis cette situation politique inquiète les investisseurs privés. Ça ne les pousse pas à venir, estimant que les conditions ne sont pas attractives. À lire aussiComment expliquer les difficultés de l'industrie européenne?De nouveaux contrats Pour relancer son économie, ou du moins sauver son économie, Berlin, par pur pragmatisme, cherche de nouveaux partenaires à l'étranger. Deux illustrations, d'abord avec les pays d'Amérique du Sud. La chancellerie allemande étant une fervente défenseure de l'accord Union européenne - Mercosur. L'Allemagne y voit là une réelle opportunité d'exporter ses industries automobiles, pharmaceutique ou encore ses machines.  Berlin mise aussi sur les États africains. L'année dernière, par exemple, le ministère fédéral de la coopération économique a présenté un plan de stratégie pour l'Afrique. Le chancelier Olaf Scholz avait d'ailleurs multiplié les déplacements sur le continent. Nul doute donc que l'économie sera un thème de campagne pour les législatives. Avec l'un de ces éléments-clés qui cristallise les débats : le frein à la dette. Depuis 2016, les nouveaux emprunts souscrits par le gouvernement fédéral sont plafonnés à 0,35% du PIB, ce qui aujourd'hui limite les investissements publics. Cette règle pourrait être revue afin de donner plus de flexibilité en ce qui concerne l'endettement public, car on l'a compris, il y a fort à faire pour relancer cette locomotive allemande ! 

On va plus loin
Allemagne : Scholz proche de la sortie ?

On va plus loin

Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 26:19


En Allemagne, en refusant la confiance au gouvernement, le Parlement précipite des élections législatives que l'opposant Friedrich Merz et la CDU/CSU abordent en position de favoris face aux sociaux-démocrates du chancelier sortant Olaf Scholz. On va plus loin avec Niagalé Bagayoko et Bruno Daroux.

Un air d'amérique
ESPAGNE - Le premier ministre ne parvient pas à faire voter un budget au parlement

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 1:26


L'Espagne connaît aussi une crise politique comme chez nous avec un Parlement extrêmement fragmenté. Depuis deux ans, le premier ministre socialiste Pedro Sanchez ne parvient pas à faire voter un budget au Parlement, incapable de s'entendre notamment avec les partis nationalistes et indépendantistes de droite.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Qu'est-ce que la « loi spéciale » ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 2:14


Pour éviter une paralysie administrative en cas d'absence de budget 2025 voté, Emmanuel Macron a annoncé une «loi spéciale» à venir avant la mi-décembre. De quoi s'agit-il ?Une « loi spéciale » est un dispositif juridique rarement utilisé en France, destiné à prévenir une paralysie de l'État lorsque le budget annuel n'est pas voté à temps. Elle garantit la continuité des services publics tout en évitant un blocage administratif et financier. Ce mécanisme est prévu par l'article 45 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), qui régit la gestion des finances publiques françaises.Le contexte d'utilisationEn France, le budget de l'État, qui prend la forme d'une loi de finances, doit être voté par le Parlement avant le début de l'année suivante. Ce budget détermine les recettes et les dépenses publiques, ainsi que leur répartition. En cas d'échec des discussions parlementaires, la loi spéciale permet d'assurer le fonctionnement minimum de l'État et de ses services, en s'appuyant sur les règles budgétaires de l'année précédente.Les caractéristiques d'une loi spécialeLa loi spéciale autorise le gouvernement à continuer de percevoir les impôts et de financer les dépenses indispensables. Cependant, elle impose des limitations strictes pour éviter tout dépassement financier non contrôlé. Par exemple, les crédits budgétaires accordés ne peuvent pas dépasser ceux de l'année précédente, ce qui signifie que le gouvernement doit gérer les ressources avec prudence.Ce dispositif est exceptionnel, car il court-circuite le processus normal de délibération démocratique sur le budget. Il est donc envisagé uniquement en cas d'urgence ou de blocage institutionnel. Le gouvernement doit soumettre cette loi spéciale au Parlement, qui peut ensuite en débattre et la modifier avant de l'adopter.Si elle permet de maintenir le fonctionnement des services publics (éducation, santé, sécurité, etc.), une loi spéciale peut aussi engendrer des tensions politiques. Elle est perçue comme un signal d'échec dans la coopération entre le gouvernement et le Parlement. De plus, elle limite la capacité d'adaptation aux défis budgétaires actuels, car elle se base sur un cadre financier parfois obsolète.En somme, une loi spéciale est une solution temporaire et pragmatique face à une situation d'urgence budgétaire. Elle reflète la volonté de préserver la stabilité des services publics tout en respectant les contraintes institutionnelles et démocratiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
Le nouveau gouvernement et nos institutions / Syrie : une crise partout expliquée mais jamais prévue

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Dec 15, 2024 68:23


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 15 décembre 2024.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick.LE NOUVEAU GOUVERNEMENT ET NOS INSTITUTIONSSix mois après la dissolution de l'Assemblée nationale, la France, plongée dans une incertitude politique sans précédent, se trouve divisée en trois blocs. Pour l'historien Marc Lazare, nous nous trouvons dans « une crise politique claire et nette, […] mais pas une crise institutionnelle, « de régime », comme nous l'avons vécue en 1958 ».La chute du gouvernement Barnier début décembre après une motion de censure votée à la fois par le Nouveau Front Populaire et par le Rassemblement National, a abouti à la nomination comme Premier ministre de François Bayrou, qui ne faisait pas mystère de sa conviction que son tour était venu d'occuper l'hôtel Matignon … Le chef de l'État, après avoir d'abord proposé par téléphone au président du MoDem la deuxième place du nouveau gouvernement l'a reçu et a cédé devant la possibilité d'un blocage et d'une rupture avec son principal allié.Le centriste préconise un gouvernement « large et central », avec des « réformistes, de gauche, du centre et de droite, républicains, hors extrêmes ». Il pourrait bénéficier, du moins dans un premier temps, de la bienveillance de Marine Le Pen, qu'il a toujours traitée comme représentante d'un mouvement concourant à l'expression du suffrage, jusqu'à lui donner son parrainage pour la présidentielle de 2022, ou à prendre sa défense lors du procès des assistants du Front National (et du Rassemblement National) au Parlement européen.Si de la gauche au RN, tout le monde loue sa capacité au « compromis », François Bayrou n'a qu'un groupe parlementaire plus restreint que celui de Michel Barnier (36 députés Modem contre 47 Les Républicains), un « socle commun » pas plus large (et même moindre si les LR se retirent), des Français qui ne veulent pas de lui (seuls 4% souhaitaient un Premier ministre issu du camp présidentiel) et un procès en appel prévu courant 2025 dans l'affaire des emplois fictifs au Parlement européen.La France insoumise a promis une nouvelle motion de censure immédiate, le Parti socialiste déclare rester dans l'opposition, le Rassemblement National affirme qu'il n'y aura « pas de censure a priori » et Les Républicains réclament des « garanties » pour rester au gouvernement. Selon le récent sondage Ipsos sur les fractures françaises 86 % des Français n'ont pas confiance dans les partis politiques.Alors que sa cote de popularité a chuté, Emmanuel Macron s'apprête à perdre son parti, Renaissance, au profit de Gabriel Attal. Si le Premier ministre qu'il vient de nommer tombe à nouveau, c'est lui qui se retrouvera en première ligne, seul. SYRIE : UNE CRISE PARTOUT EXPLIQUÉE, MAIS JAMAIS PRÉVUE.Tous les services de renseignement ont été pris par surprise par la rapidité de l'effondrement, en douze jours seulement, de la dictature syrienne au pouvoir depuis 1970. Bachar el-Assad et sa famille se trouvent désormais à Moscou où ils ont obtenu l'asile politique auprès des autorités russes. En 2015, c'est l'appui militaire de l'armée russe qui, face aux forces islamistes, avait permis à Damas de reprendre progressivement le contrôle d'une grande partie du pays. Cette année, malgré quelques interventions aériennes pour bombarder des rebelles dans le nord-ouest du pays, l'armée russe n'a presque pas agi pour sauver le régime de Damas.Pour Téhéran, la chute d'Assad marque également un revers majeur : depuis la guerre civile, le pouvoir iranien avait dépêché sans relâche ses conseillers militaires et factions armées pour soutenir le pouvoir syrien, tandis que la Syrie jouait un rôle de relais décisif pour l'approvisionnement en armes du Hezbollah libanais, financé par l'Iran. En quatorze mois, depuis le 7 octobre 2023, l'Iran a perdu son « corridor d'influence » allant de Téhéran à Beyrouth, en passant par l'Irak, la Syrie et le sud d'Israël. Ne lui reste que les Houthis du Yémen.Bien que voisine de la Syrie, la Turquie ne s'attendait pas non plus à la chute aussi rapide du président syrien. Partageant avec la Syrie plus de 900 kilomètres de frontière, la Turquie est devenue en 13 ans une terre d'asile pour 4 millions de réfugiés syriens et une partie de son opposition, comme l'Armée nationale syrienne. Entraînée par des conseillers militaires turcs durant les 10 dernières années, elle s'est jointe au Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) pour faire tomber le régime syrien. Une occasion pour le président Erdogan de sécuriser sa frontière, de renvoyer le plus possible de réfugiés syriens chez eux et de neutraliser des factions kurdes syriennes, dominées par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK turc), ainsi que les milices de Daesh présentes dans le désert syrien.Peu après l'annonce de la chute de Bachar Al Assad, le 8 décembre, l'armée israélienne s'est emparée sans résistance du versant syrien du Golan, une montagne située à cheval entre Israël, le sud de la Syrie et le Liban, ainsi que de la zone démilitarisée qui fait tampon avec la Syrie.Au nord du pays, 900 soldats américains se trouvent toujours stationnés depuis la guerre contre l'État Islamique (EI). Ils y protègent notamment les Kurdes. Durant l'été 2024, les Nations-unies et le commandement central des Etats-Unis avaient alerté sur la montée en puissance de l'EI depuis les attaques du 7 octobre 2023 contre Israël, avec un niveau de violence jamais vu depuis la chute du « califat » en 2019. Les Etats-Unis et leurs alliés veulent empêcher que la prise de Damas par les rebelles de HTC renforce l'EI. L'ombre du jihadisme plane encore sur la Syrie et le risque existe que les Syriens aient échangé la proie pour l'ombre …Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

8.30 franceinfo:
"François Bayrou doit mener une politique de synthèse et de compromis, il sera sous la surveillance du Parlement et du RN", prévient Laurent Jacobelli

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later Dec 15, 2024 16:18


durée : 00:16:18 - 8h30 franceinfo - Le député RN de Moselle était l'invité du "8h30 franceinfo", dimanche 15 décembre.

Les interviews d'Inter
François Bayrou Premier ministre : les réactions de Marine Tondelier et François-Xavier Bellamy

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Dec 14, 2024 21:59


durée : 00:21:59 - L'invité de 8h20 - Aujourd'hui à 8h20, quelle coalition possible pour le nouveau premier ministre François Bayrou ? Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe Ecologie Les Verts et François-Xavier Bellamy, député européen LR et chef de file Les Républicains au Parlement européen nous répondent.

C dans l'air
F. Bayrou : "enfin, les ennuis commencent !" - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 13, 2024 64:45


C dans l'air du 13 décembre - F. Bayrou : "enfin, les ennuis commencent !"Attendu jeudi soir, le nom du Premier ministre est enfin connu après de multiples rebondissements dans la matinée. Et c'est finalement François Bayrou, allié historique d'Emmanuel Macron, dont le nom a été maintes fois cité pour Matignon, et qui avait été reçu à l'Elysée dès jeudi dernier. Au bout d'une longue carrière politique, et de trois candidatures à l'Élysée, le président du Modem devient donc à 73 ans le sixième chef de gouvernement d'Emmanuel Macron et le quatrième de 2024. Une tâche immense attend maintenant rue de Varenne le maire de Pau. Avec pour priorité le budget pour 2025, laissé en suspens par la censure. Dans un contexte de colère des agriculteurs et de multiplication des plans sociaux, le niveau du déficit et de la dette sera "une réalité qui s'imposera à tout gouvernement, quel qu'il soit", avait prévenu Michel Barnier. En attendant que ce nouveau budget soit adopté, un projet de "loi spéciale" permettant d'éviter une paralysie de l'Etat sera examiné lundi par l'Assemblée.D'ici là François Bayrou va devoir constituer son équipe qui aura une assise limitée. Sans véritable majorité à l'Assemblée nationale, le nouveau Premier ministre va en effet devoir composer avec plusieurs sensibilités politiques pour mener son action. "Tout le monde se dit qu'il y a un chemin à trouver qui réunisse les gens au lieu de les diviser. Je pense que la réconciliation est nécessaire", a-t-il affirmé dès sa nomination, citant notamment la figure d'Henri IV sur qui il a "beaucoup écrit". "Le soir ou François Mitterrand a été élu président de la République, ses premiers mots quand on lui a apporté les résultats : il a dit 'enfin les ennuis commencent'", a-t-il ajouté avant de monter dans sa voiture.Saluée par le camp macroniste, la nomination a été aussitôt rejetée à gauche par LFI, qui déposera "une motion de censure", a annoncé la cheffe des députés mélenchonistes Mathilde Panot. Le coordinateur insoumis Manuel Bompard a qualifié ce choix de "nouveau bras d'honneur à la démocratie". "Cela n'est plus de la politique, c'est du mauvais théâtre de boulevard", a réagi sur X Marine Tondelier. La patronne des écologistes estime que ses députés n'auront "d'autre choix" que de censurer le gouvernement de François Bayrou s'il ne change pas de politique économique et s'il garde "Bruno Retailleau à l'Intérieur". "La nomination de François Bayrou est une mauvaise nouvelle. Va-t-il s'obstiner à vouloir imposer une politique qui a échoué et a été sanctionnée ? Nous demandons : un changement de cap politique, le respect du Parlement, pas de 49.3", a embrayé le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel. Lors d'un bureau national, les socialistes ont eux aussi désapprouvé la nomination de François Bayrou et acté "qu'aucun socialiste ne participera au gouvernement". Toutefois, à la différence de LFI, ils ne déposeront pas de motion de censure "a priori", mais à certaines conditions : "Que François Bayrou renonce à l'utilisation du 49.3, qu'ils nous donnent des signes d'ouverture sur les sujets qui comptent pour nous, et il faut qu'il montre qu'il n'est pas dans la main du RN". Les socialistes seront donc vigilants au "casting gouvernemental" et aux futurs textes de loi.À l'extrême droite, le président du Rassemblement National Jordan Bardella a lui affirmé qu'il n'y "aura pas de censure a priori". Sur le réseau social X, la cheffe des députés RN Marine Le Pen a demandé à François Bayrou « d' "'entendre et écouter les oppositions pour construire un budget raisonnable et réfléchi". "Toute autre politique qui ne serait que le prolongement du macronisme, rejeté par deux fois dans les urnes, ne pourrait mener qu'à l'impasse et à l'échec", a-t-elle écrit.La passation de pouvoir entre Michel Barnier et François Bayrou est prévue à 17h à Matignon. Les experts : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions- SYLVIE PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique- Le PointPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Secrets d'info
Enquête: Comment le lobby de l'alcool influence les pouvoirs publics

Secrets d'info

Play Episode Listen Later Dec 13, 2024 36:17


durée : 00:36:17 - Secrets d'info - par : Benoît COLLOMBAT, Cellule investigation de Radio France - Empêcher toute nouvelle taxe, orienter les messages de prévention, limiter le Dry January... Le lobby de l'alcool tente de peser sur les politiques publiques. Il peut compter sur de nombreux relais au Parlement et au gouvernement. - réalisé par : Christophe IMBERT

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