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Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Le constat établi par la banque centrale du Maroc, Bank Al-Maghrib, est implacable, s'exclame le site marocain Medias24. L'année dernière, malgré une croissance de 3,8% tirée par les secteurs non-agricoles, notre marché du travail reste incapable d'absorber la jeunesse. Le chômage atteint 13,3%. Depuis 2019, un million d'emplois agricoles ont disparu, non compensés par les autres secteurs. Chaque année, 275 000 jeunes arrivent en âge de travailler mais ne trouvent pas leur place. La Banque centrale nous met face à une évidence, pointe encore Medias24 : le Maroc ne peut plus différer la bataille pour l'emploi des jeunes. (…) La décennie 2025-2035 doit être celle de l'emploi, ou elle sera celle du décrochage ». Fossé grandissant Le chômage : c'est l'une des raisons de la colère des jeunes marocains, rassemblés sous la bannière du collectif GenZ-212, qui ont poursuivi leur mouvement hier dans plusieurs villes du pays. Mais il n'y a pas que ça… Il y a surtout le fossé grandissant entre les projets étatiques et les aspirations de la jeunesse. L'hebdomadaire Tel Quel résume le problème, sur le ton de l'humour, avec cet exemple, pour le moins parlant : « nos jeunes ont du mal à comprendre, les bougres, qu'on se mette à construire une salle de hockey sur glace à Rabat sans leur expliquer pourquoi. Attention, on ne parle pas de les consulter, juste de leur expliquer la démarche qui consiste à se mettre, soudain, à investir dans un sport dont personne ne connaît les règles ici. Avec cette initiative, nous naviguons entre la blague, la provocation et le ridicule, soupire Tel Quel. Et ne venez pas imaginer une vocation olympique à Rabat, s'il vous plaît, puisque le hockey fait partie des JO d'hiver ». Tel Quel précise : en fait, « les jeunes se plaignent de la privatisation de leur pays. Ils constatent qu'un gouvernement privé privatise la santé, l'éducation, et malgré les dizaines de plans de redressement, les projets de réforme, malgré les commissions et les feuilles de route, rien ne semble indiquer une remontada dans ces secteurs sinistrés ». L'urgence d'un assainissement L'Opinion, autre journal marocain, élargit encore le débat : « les revendications autour de la Santé et de l'Éducation, objets des sit-in récents, ne sont que la partie émergée de l'iceberg, dont la masse invisible cache de véritables fractures dans l'emploi, la transparence et surtout l'équité et la moralisation de la vie publique qui sont aujourd'hui comme depuis longtemps, le point nodal des revendications des diverses vagues de protestations qu'a connu le Royaume depuis son indépendance. (…) Cette moralisation, poursuit L'Opinion, devrait se traduire par un assainissement urgent de la sphère politique mais également économique, doublée d'une reddition des comptes sans complaisance, et d'une gestion enfin efficiente des secteurs sociaux, tout en s'attaquant à la corruption, la gabegie, le clientélisme et le réseautage sauvage et décomplexé qui sévit à toutes les strates de la vie publique ». De plus en plus d'ampleur… Hier, le mouvement s'est encore durci… Au 5e jour des manifestations, deux personnes sont mortes, dans la soirée, alors qu'elles tentaient « de prendre d'assaut », avec d'autres un poste de gendarmerie. Près de 200 personnes ont été arrêtées. « Pour l'instant, constate Afrik.com, la réponse des autorités marocaines s'est principalement traduite par une approche sécuritaire : interdictions de rassemblements, arrestations, encadrement policier massif. Mais cette stratégie semble inefficace face à une génération qui ne craint plus la répression et qui s'organise hors des circuits classiques. Des voix s'élèvent, constate le site panafricain, au sein des partis, dans le monde sportif, et aussi au Parlement, pour réclamer des mesures concrètes : renforcement du personnel hospitalier, rénovation des infrastructures scolaires, transparence budgétaire, calendrier d'embauches. (…) Ce mouvement, porté par des jeunes ultra-connectés, exige une nouvelle forme de gouvernance : participative, basée sur les preuves, centrée sur la dignité et l'accès équitable aux services publics. (…) Le malaise social dépasse les cercles militants. Il reste à savoir si l'exécutif marocain saura en saisir la portée. Mais une chose est certaine, conclut Afrik.com : GenZ-212 a changé la donne. Et les prochains week-ends pourraient en être la confirmation ».
En Russie, le début de semaine a été marqué par la présentation du budget 2026 devant le Parlement. Un budget largement tourné vers l'effort de guerre : un tiers des dépenses sera consacré à la défense. La période est délicate en Russie où le ministre de l'Économie a récemment reconnu que son pays était «au bord de la récession». Après 30 mois de guerre et 19 paquets de sanctions européennes, quelle est la résilience de l'économie russe ? Quelles conséquences la situation actuelle peut-elle avoir sur l'avenir du conflit en Ukraine ? Avec : - Julien Vercueil, économiste, professeur des Universités en Économie et vice-président de l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), spécialiste de la Russie, des économies post-soviétiques et analyste des BRICS. Auteur du livre économie politique de la Russie 1918-2018 - Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie, ancien directeur des départements d'Europe et d'Asie au Quai d'Orsay. Auteur du livre Fragments d'un parcours aventureux, aux éditions Temporis.
Die adjunkspeaker van die Nasionale Vergadering en hoof van Namibië se afvaardiging na die Pan-Afrika Parlement, Philipus Katamelo, het die pas afgelope werkswinkel oor KI-bestuur as 'n belangrike stap in die rigting van digitale gereedheid regoor die vasteland beskou. Namibië is verteenwoordig deur vyf LP's van beide huise van die parlement. Katamelo is deel van 'n afvaardiging wat tans in Johannesburg is om sittings by te woon.
L'émission 28 minutes du 29/09/2025 Le romancier du réel qui raconte le quotidien éprouvant des surveillants de prisonUne dizaine de surveillants et de surveillantes pour des centaines de prisonniers, une prison française surpeuplée, un système carcéral au bord du gouffre et, au milieu de tout cela, un écrivain pour en décrire les rouages. Guillaume Poix, nous raconte dans son dernier roman, "Perpétuité" (éditions Gallimard), les innombrables nuits, ordinaires et extraordinaires, de ces "prolétaires de la sécurité" que sont les surveillants de prison. L'auteur s'est plongé pendant trois ans dans le quotidien d'une maison d'arrêt du sud de la France avec un objectif précis en tête : comprendre le travail de ces hommes et femmes souvent oubliés et dévalorisés. Pendant les 12 heures du service nocturne, Guillaume Poix suit les pas des geôliers dans les miradors, les coursives et rondes, dans un monde complexe fait de solidarité, de comportements parfois violents, mais aussi d'attention et de soins à l'égard des détenus. Un Premier ministre faible et sous tutelle : la France est-elle en train de changer de régime ?Nommé le 9 septembre dernier par Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu détient le record du Premier ministre qui aura mis le plus de temps à choisir un gouvernement. L'ancien ministre des Armées est déjà sous la menace d'une motion de censure brandie par la gauche, ainsi qu'une poursuite du mouvement social avec une prochaine date de manifestation prévue le 2 octobre. Par ailleurs, Sébastien Lecornu n'a que jusqu'au 13 octobre pour déposer son projet de loi de finances à l'Assemblée. Dans une interview publiée par Le Parisien, vendredi 26 septembre, le Premier ministre ne semble pas changer de cap sur la suppression de la réforme des retraites, sur la taxe Zucman ou encore l'ISF. Marine Le Pen, cheffe de file des députés RN, a quant à elle fait savoir qu'elle attendrait le discours de politique générale du Premier ministre avant de se prononcer. La motion de censure qui devrait être déposée ce mercredi 1er octobre s'avère, pour le moment, arithmétiquement impossible à adopter. Pour autant, le nouvel hôte de Matignon se considère comme un "Premier ministre faible", avec un gouvernement "sous tutelle du Parlement". Cet aveu de faiblesse est-il le signe d'un changement de régime sans passer par un changement de Constitution ?Enfin, Xavier Mauduit nous emmène à Arras où un Néerlandais décroche le titre de champion du monde de la frite. Marie Bonnisseau revient, quant à elle, sur ces chasseurs à l'arc appelés pour réguler, en sécurité, des populations d'animaux en zone périurbaine. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 29/09/2025 Un Premier ministre faible et sous tutelle : la France est-elle en train de changer de régime ?Nommé le 9 septembre dernier par Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu détient le record du Premier ministre qui aura mis le plus de temps à choisir un gouvernement. L'ancien ministre des Armées est déjà sous la menace d'une motion de censure brandie par la gauche, ainsi qu'une poursuite du mouvement social avec une prochaine date de manifestation prévue le 2 octobre. Par ailleurs, Sébastien Lecornu n'a que jusqu'au 13 octobre pour déposer son projet de loi de finances à l'Assemblée. Dans une interview publiée par Le Parisien, vendredi 26 septembre, le Premier ministre ne semble pas changer de cap sur la suppression de la réforme des retraites, sur la taxe Zucman ou encore l'ISF. Marine Le Pen, cheffe de file des députés RN, a quant à elle fait savoir qu'elle attendrait le discours de politique générale du Premier ministre avant de se prononcer. La motion de censure qui devrait être déposée ce mercredi 1er octobre s'avère, pour le moment, arithmétiquement impossible à adopter. Pour autant, le nouvel hôte de Matignon se considère comme un "Premier ministre faible", avec un gouvernement "sous tutelle du Parlement". Cet aveu de faiblesse est-il le signe d'un changement de régime sans passer par un changement de Constitution ?On en débat avec Astrid de Villaines, journaliste politique, présentatrice et écrivaine, Mathieu Souquière, essayiste, expert associé à la Fondation Jean Jaurès et Julien Jeanneney, constitutionnaliste, professeur de droit public à l'Université de Strasbourg.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Au-delà du cercle Arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d'Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd'hui 80 000 habitants environ. Pendant des milliers d'années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n'y a aucun mot pour dire « haine » mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige. Oubliez le terme « Laponie » ou « Lapons », des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois les désignent comme des « porteurs de haillons ». Des siècles de colonisation et d'assimilation ont certes mis à mal l'identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d'une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996. Et c'est justement en Finlande, qu'est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd'hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l'extension de l'agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd'hui, toute une jeune génération d'activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d'Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille, initialement diffusé en avril 2025. Avec : Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d'Anna Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil Sámi. En savoir plus : sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d'Inari sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari sur Suoma Sámi Nuorat, l'association des jeunes Sámis de Finlande sur la musique d'Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à Inari. Programmation musicale : Amoc & Ailu Valle, Suola ja nuaidi 2025 Ánnámáret, Heaikka Iŋger Ánná 2025
Au-delà du cercle Arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d'Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd'hui 80 000 habitants environ. Pendant des milliers d'années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n'y a aucun mot pour dire « haine » mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige. Oubliez le terme « Laponie » ou « Lapons », des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois les désignent comme des « porteurs de haillons ». Des siècles de colonisation et d'assimilation ont certes mis à mal l'identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d'une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996. Et c'est justement en Finlande, qu'est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd'hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l'extension de l'agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd'hui, toute une jeune génération d'activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d'Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille, initialement diffusé en avril 2025. Avec : Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d'Anna Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil Sámi. En savoir plus : sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d'Inari sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari sur Suoma Sámi Nuorat, l'association des jeunes Sámis de Finlande sur la musique d'Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à Inari. Programmation musicale : Amoc & Ailu Valle, Suola ja nuaidi 2025 Ánnámáret, Heaikka Iŋger Ánná 2025
Ce jeudi 25 septembre 2025, l'idée d'un nouvel ISF, telle qu'avancée par Marc Fesneau, qui s'appliquerait aux grandes fortunes, la proposition d'isoler les retraites des fonctionnaires dans l'examen budgétaire au Parlement, et la réforme du système de financement de la protection sociale, ont été abordées par Christian Poyau, PDG de Micropole, Dorothée Rouzet, cheffe économiste de la direction générale du Trésor, et Philippe Trainar, professeur honoraire au Cnam, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ça vient d'où la devise du Québec : Je me souviens. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: La devise québécoise «Je me souviens», par Gaston Deschênes http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-518/La_devise_québécoise_«Je_me_souviens».html Ville de Québec, Parlement de la province de Québec https://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/patrimoine/quartiers/saint_jean_baptiste/interet/parlement_province_quebec.aspx Je me souviens https://fr.wikipedia.org/wiki/Je_me_souviens Tricentenaire de Québec, Denis Racine, Numéro 118, été 2014 Cap-aux-Diamants https://www.erudit.org/fr/revues/cd/2014-n118-cd01462/72109ac.pdf Monument en hommage aux femmes en politique https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=195528&type=bien Sculpture (Samuel de Champlain) https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=109580&type=bien Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #quebec #jemesouviens
Parlementslede het kommer uitgespreek oor verskeie verslae en riglyne wat, ten spyte daarvan dat hulle deur die Nasionale Vergadering goedgekeur is, nog nie geïmplementeer is nie. Dit sluit in aanbevelings wat deur verskeie parlementêre staande komitees voorgelê is. Die kwessie is in die Nasionale Vergadering geopper deur AR-leier Job Amupanda. In reaksie hierop het die adjunk-eerste minister Natangue Ithete voorgestel dat die Kantoor van die Eerste Minister 'n riglyn uitreik wat alle uitvoerende direkteure van regeringsministeries en -agentskappe opdrag gee om aan die Parlement se besluite te voldoen.
Il a été question d'Haïti hier, (22 septembre 2025) aux Nations unies, lors d'une réunion en marge de l'Assemblée générale. Le président du Conseil présidentiel de transition a pris la parole et a lancé un nouvel appel à l'aide, rapporte Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. L'arrêt de la Mission multinationale emmenée par le Kenya, prévu le 2 octobre 2025, serait «fatal pour le pays», a averti Laurent Saint-Cyr qui réclame «une force plus robuste pour briser l'emprise des gangs». Le président kényan, lui aussi, s'est exprimé. Il a expliqué que la mission multinationale censée lutter contre les gangs a fonctionné à 40% seulement, par rapport à ce qui était prévu. Manque d'effectifs, de moyens... William Ruto a raconté que les véhicules fournis par les États-Unis étaient usagés et sont, donc, souvent tombés en panne. Le chef de l'État kényan tout comme les États-Unis ont plaidé pour une transformation de la mission en Haïti. «Washington demande une force de répression des gangs de 5.500 membres mandatés par l'ONU», explique Gotson Pierre. Au cours de cette réunion, les États-Unis ont également annoncé qu'ils avaient décidé d'imposer des sanctions à l'ancien sénateur du département de l'Ouest, Antonio Chéramy, et à l'ex-député de la circonscription de Delmas/Tabarre, Arnel Bélizaire, pour corruption et déstabilisation des institutions démocratiques. Ils n'ont plus le droit de se rendre aux États-Unis Le calvaire des femmes en Haïti «Dans les abris de déplacés, survivre est un combat quotidien», surtout pour les femmes, raconte Gotson Pierre. «Les rares distributions d'aide finissent souvent dans la violence», explique le journaliste. Alterpresse a recueilli le témoignage de Marie, veuve de 69 ans, qui vit dans une école et a été agressée en allant chercher de la nourriture pour les siens. Une relation ancienne entre les États-Unis et Israël Donald Trump doit s'exprimer cet après-midi à la tribune des Nations unies. Il devrait réagir à la reconnaissance de la Palestine par une dizaine de pays occidentaux hier et avant-hier, et réaffirmer le lien indéfectible entre les États-Unis et Israël. Un lien très ancien «qui remonte à la création d'Israël, qui s'est amplifié pendant la Guerre froide et qui a pris des proportions absolument colossales : entre 1946 et 2024, 300 milliards de dollars d'aide américaine ont été versés à l'État d'Israël», explique notre correspondant aux États-Unis, Vincent Souriau. Il faut dire qu'Israël sert de rempart à la Maison Blanche au Proche-Orient «contre l'influence soviétique dans le passé et aujourd'hui, dans la lutte contre le terrorisme, la stabilité des cours du pétrole, la préservation de ressources stratégiques et la mise au ban du régime iranien», détaille Vincent Souriau. Il y a également une dimension militaire dans cette relation puisqu'on dit souvent que les Israéliens sont les premiers «testeurs» du matériel américain. Et enfin, une dimension sentimentale. «Aux États-Unis, il y a un attachement sentimental à Israël qui est perçu par toute une génération comme la victoire d'un peuple persécuté qui est parvenu à créer un État démocratique», analyse le journaliste de RFI. «Cette perception diminue ces dernières années, notamment depuis le 7 octobre, surtout au sein des jeunes générations. Mais il reste chez les baby-boomers qui dominent encore la scène politique, l'image d'Israël en quelque sorte comme celle d'un miroir de l'idéal démocratique américain.» D. Trump établit un lien entre l'autisme et le paracétamol, malgré les avis scientifiques Le président américain reconnaît qu'il n'est «pas médecin» mais il recommande pourtant aux femmes enceintes de ne pas prendre de paracétamol et de ne pas en donner aux bébés, car selon lui, ce médicament augmente les risques d'autisme. Une affirmation infondée, soulignent les médias américains. Ses conseils médicaux ne reposent sur rien, explique le New York Times qui rappelle que pendant des années, les scientifiques ont mené des études sur un lien éventuel entre le paracétamol et l'autisme et que leurs résultats ne sont pas concluants. Il n'y a pas de lien non plus entre les vaccins et l'autisme, contrairement à ce qu'a aussi affirmé Donald Trump hier. Une idée qui a été débunkée - démystifiée en bon français - depuis longtemps, souligne encore le journal. Enfin, le président américain a autorisé la prise d'acide folinique pour lutter contre l'autisme. «Les premiers essais menés auprès de petits groupes d'enfants ont montré des progrès encourageants en matière de langage. Mais les chercheurs insistent sur le fait qu'il faut mener des études à plus grande échelle», explique le Washington Post. Ceux que le New York Times a interrogés confirment qu'il est encore trop tôt pour parler d'un traitement de l'autisme et estiment qu'alors que les fonds alloués à la recherche sont limités, il y a d'autres sujets bien plus prioritaires. Les États-Unis au secours de l'Argentine Donald Trump doit s'entretenir avec le président argentin Javier Milei ce mardi (23 septembre 2025) en marge de l'AG des Nations unies. Hier, le Trésor américain s'est dit « prêt à faire le nécessaire » pour soutenir l'économie argentine et la sortir de la tourmente financière qui l'agite ces dernières semaines. Après l'annonce américaine, les marchés se sont calmés, relève le Wall Street Journal. Mais cela ne va pas durer. Et Donald Trump ne compte sans doute pas «utiliser l'argent du contribuable américain pour financer la sortie du peso des investisseurs lors d'une attaque spéculative.» La balle est, donc, dans le camp de l'Argentine à en croire le Wall Street Journal. «Les Argentins ont des milliards de dollars cachés sous leurs matelas ou dans des boîtes de café (...) Un plan crédible de Milei pour faire du dollar la monnaie légale leur permettrait de mettre ces billets verts au travail dans l'économie argentine», poursuit le quotidien qui incite le président argentin à dollariser l'économie en échange de l'aide américaine. Grève nationale en Équateur En Équateur, une grève nationale a débuté hier. Le détonateur est la fin des subventions sur le diesel et par conséquent, la hausse du prix du carburant. Deux fois déjà, en 2019 et en 2022, le pouvoir en place avait tenté de faire passer cette mesure. Mais la rue l'avait fait reculer. Cette fois-ci, les choses devraient être différentes, analyse El Comercio. Car malgré cette décision impopulaire, Daniel Noboa conserve un fort capital politique. Il reste légitime aux yeux d'une grande partie du peuple et ses soutiens ont toujours du poids au Parlement, détaille le journal. En outre, le mouvement indigène, à l'origine de cette grève, est divisé. Enfin, poursuit El Comercio, Daniel Noboa a été malin : il a promis des aides à certains secteurs, comme l'agriculture et les transports. Surtout, pour éviter que Quito ne devienne l'épicentre de la contestation, comme en 2019 et en 2022, le président a déménagé le pouvoir exécutif à Latacunga, à environ 100 km au sud de la capitale, en plein territoire indigène. Une manière de dire aux manifestants que lui, ne cèdera pas, estime le quotidien. Le journal de la 1ère Dans l'affaire du chlordécone, la cour d'Appel de Paris rendra sa décision le 23 mars 2026.
Die DA in Noordwes doen 'n beroep vir dringende optrede en sê riglyne oor olifantbestuur by die Madikwe-wildreservaat word blatant deur provinsiale owerhede verontagsaam. Dit volg na die Noordwes-parke- en toerismeraad en die provinsiale regering na bewering ses ononderhandelbare riglyne van die Parlement se portefeuljekomitee oor Bosbou, Visserye en Omgewing geïgnoreer het. Andrew de Blocq van die DA sê die speaker van die Nasionale Vergadering, Thandi Modise, moet ingryp:
Ziad Takieddine, impliqué dans l'affaire Sarkozy-Kadhafi, est décédé à l'âge de 75 ans, à Beyrouth. L'homme d'affaires franco-libanaisétait était le principal accusateur de l'ancien président de la République dans le dossier du présumé financement de sa campagne présidentielle en 2007. Ruth Elkrief rappelle qu'elle a personnellement fait la première interview télévisée de Takieddine, le 29 septembre 2011. Elle avait constaté qu'il cherchait déjà à s'innocenter en permanence en accablant ses commanditaires et des autres personnalités. Et Ruth Elkrief se demandait à quel moment il a dit vraiment la vérité. Depuis des années, il y a un bras de fer sur TikTok, réseau social chinois, présent sur le sol américain. Les États-Unis ne veulent plus que cette filière-là soit la propriété de la Chine. François Lenglet rappelle que TikTok compte plus d'un milliard d'utilisateurs dans le monde, dont 170 millions dans le pays de l'Oncle Sam. Pour lui, il s'agit aujourd'hui de détourer la partie américaine de la matrice chinoise pour la vendre à des intérêts américains. L'Albanie voulait lutter contre la corruption. Le pays a eu l'idée de fabriquer Diella, un personnage incorruptible parce que ce serait une intelligence artificielle. Elle a été promue ministre en charge des Marchés publics le 11 septembre 2025, a été invitée au Parlement albanais le 18 septembre et s'est adressée aux députés dans un discours de trois minutes. Malgré le boycott de l'opposition, le programme a été voté par la majorité. Mais Abnousse Shalmani pense que c'est le Premier ministre Edi Rama qui le contrôle, car il a la main sur l'Agence nationale pour la société de l'information de l'Albanie. Un chef du gouvernement qui est, lui aussi, soupçonné de corruption comme tous les anciens dirigeants albanais. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Shein, Temu, AliExpress, depuis quelques années, des géants de l'ultra fast fashion et du commerce low cost déferlent sur les marchés mondiaux. Ces plateformes proposent du prêt-à-porter ou des petits articles de bazar à prix cassés, dont il est difficile de passer à côté, tant les publicités sont matraquées sur les réseaux sociaux. Une stratégie qui agace de plus en plus alors que la planète est déjà submergée par les déchets textiles. Accusés de vendre des contrefaçons, des produits dangereux ou encore de proposer de fausses promotions ou de communiquer des informations trompeuses, ces mastodontes du low cost attisent régulièrement les critiques. Le 9 septembre 2025, le Parlement européen a définitivement adopté une directive obligeant les fabricants de vêtements à prendre en charge les coûts de collecte, de tri et de recyclage de leurs produits. Une obligation financière qui vise explicitement les acteurs de la fast fashion. Côté français, on milite pour l'adoption d'un outil européen qui vise à déréférencer les sites de vente en ligne en infraction avec les droits européens. Face au développement de ces plateformes, ces mesures sont-elles suffisantes ? Faut-il davantage responsabiliser le consommateur qui cherche en premier lieu à faire des économies ? Ou plutôt augmenter la pression sur les sites de e-commerce ? Avec : • Audrey Millet, historienne, chercheuse à l'OsloMET et au Laboratoire d'anthropologie du travail à l'Université de Bologne. Elle étudie les liens entre le «made in Italy» et le crime organisé. Autrice de L'Odyssée d'Abdoul - Enquête sur le crime organisé (Les Pérégrines, 2024) • Mathilde Pousseo, déléguée générale du collectif Ethique sur l'étiquette. Un entretien avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI à Medellin, en Colombie, où Temu est la deuxième application la plus utilisée en Colombie. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, on regarde dans le rétroviseur de la révolution capillaire du cheveu afro. Comment prendre soin de ses cheveux texturés ? Une question qui a traversé plusieurs générations de blogueuses et de créatrices de contenu. Une révolution possible grâce à la révolution capillaire. Programmation musicale : ► Baise Le Monde – Orelsan ► Wicked (Remix) – SuperJazzClub feat. Cruel Santino.
Fitch a abaissé la note de la France de AA- à A+. Le nouveau Premier ministre Lecornu fait face à un Parlement divisé et des emprunts coûteux.Traduction: Fitch downgraded France's rating from AA- to A+. New PM Lecornu confronts a split parliament and rising borrowing costs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
AfriForum sê hy sal die EFF se plan beveg om Afrikanerstandbeelde en -monumente te verwyder en te vernietig. Dit volg nadat die EFF-hoofsweep, Nontando Nolutshungu, 'n mosie in die Parlement ter tafel gelê het waarin gevra word vir die verwydering van figure soos Louis Botha, Paul Kruger, Jan van Riebeeck en selfs die Voortrekkermonument. Ernst van Zyl van AfriForum sê die stap bedreig die Afrikaner-identiteit en is deel van die EFF se sloopkultuur:
C dans l'air l'invitée du 18 septembre 2025 avec Dominique de Villepin, ancien Premier ministreEmmanuel Macron a prévu d'annoncer la reconnaissance officielle de l'État de Palestine par la France devant l'Assemblée générale des Nations Unies, lundi 22 septembre. Le chef de l'Etat mise sur cet événement diplomatique de grande envergure pour donner un nouvel élan au processus de paix au Proche-Orient.Si la décision française ne dépend d'aucune instance internationale, ni d'un mécanisme législatif particulier, comme d'un vote du Parlement, elle procède néanmoins d'un effort diplomatique plus large, conjointement mené avec l'Arabie saoudite. Un texte a été rédigé, désormais connu comme la « Déclaration de New York », et constitue une feuille de route vers un retour de la paix dans la région. Ce document prévoit « un règlement juste, pacifique et durable du conflit israélo-palestinien, fondé sur la mise en œuvre effective de la solution à deux États ». La « Déclaration de New York » exclut également le Hamas des démarches diplomatiques et politiques, insistant sur la nécessité de désarmer le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza depuis 2006, et qui a perpétré les attaques terroristes du 7 octobre 2023 contre Israël. À ce jour, 148 pays membres sur 193 reconnaissent l'Etat palestinien. Avec la France et le Royaume-Uni, ce sont désormais quatre des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies – l'organe exécutif de l'ONU -, qui valideront cette reconnaissance, la Chine et la Russie l'ayant fait dès la fin des années 1980.Dominique de Villepin, ancien Premier ministre et ancien ministre français de l'Intérieur et des Affaires étrangères, est notre invité. Il nous donnera son analyse sur le choix de la France de reconnaître un Etat palestinien lundi prochain. Il répondra aussi à nos questions sur l'actualité sociale en France, alors que des manifestations et grèves sont en cours partout en France aujourd'hui.
Ruth Elkrief veut rendre hommage aujourd'hui aux policiers qui vont embrasser leurs enfants avant le coucher et qui se demandent s'ils ne seront pas à l'hôpital demain soir. Et pourtant, ils ne seront pas sur la frontière ukrainienne, ni à Gaza ni sur aucun front de guerre. Ils seront face à des centaines d'enragés, des Black Blocs qui n'ont d'autres buts que de détruire et de semer le chaos. Elle estime qu'il faut remercier ces policiers à l'avance, car ils vont permettre aux manifestants de défiler dans le calme. Pascal Perri a expliqué comment la colère diffuse, qu'on sent dans l'opinion, se matérialise dans les rayons des supermarchés. Il a rappelé, en passant, qu'une journée d'activité en France équivaut à 8 milliards d'euros. Donc, si demain, par exemple, on perd 10% de ce chiffre d'affaires, l'État aurait un manque à gagner de 800 millions d'euros. Depuis le début de l'année, la tendance à la consommation en quantité a augmenté, mais les Français n'ont toujours pas digéré les chocs d'inflation que nous avons subis. Pour Pascal Perri, les stratégies d'achat ont évolué. Il constate une fragmentation de la consommation aujourd'hui. Le 11 juin dernier, le Parlement hongrois a adopté une loi sur la protection de l'identité locale. Le texte était entré en vigueur le 1er juillet 2025. Elle donne à chaque municipalité le pouvoir de contrôler ceux qui peuvent s'installer sur son territoire. Selon le gouvernement Orban, cette loi vise à protéger les communautés locales contre les "niveaux incontrôlés d'immigration interne et d'acquisition immobilière à des fins d'investissement". Abnousse Shalmani trouve que ce texte est tellement flou et se demande comment il va être appliqué. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis quelques années, on réalise que ces polluants éternels sont partout, à tel point que le Parlement leur a consacré une session extraordinaire. Le Point J se penche sur la lutte contre les PFAS en Suisse avec Camille Lanci, correspondante de la RTS à Zurich, qui a enquêté sur le sujet. Journaliste: Camille Degott Réalisation: Frédéric Zahnd >> Pour aller plus loin: -The forever pollution project (en ligne) -"PFAS-Sanierungen: So steht es in Ihrem Kanton", enquête de SRF Investigativ et Kassensturz sur le coût de la dépollution, 14.01.205 (en ligne) -"Le TFA, un polluant souvent ignoré dans l'eau du robinet", enquête participative de la RTS, On en parle, 30.09.2024 (en ligne) -"PFAS: les polluants éternels", dossier de la FRC (en ligne) Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch
C'est le seul parti représenté au Parlement qui n'ira pas rencontrer le Premier ministre Sébastien Lecornu dans le cadre de ses consultations pour préparer le budget 2026 et éviter une censure : quelle ligne veut incarner La France Insoumise et quelles demandes adresse-t-elle au Premier ministre ? Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, est l'invité de Thomas Sotto. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 16 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Er schiesst sich ins Glück: Cla Meier aus Richterswil hat am diesjährigen Zürcher Knabenschiessen beim Ausstich die Krone geholt. Er setzte sich gegen zwei Jungen und ein Mädchen durch. Weitere Themen: · Sozialkosten der Stadt Winterthur sind stabil. · Der Zürcher Kantonsrat sagt Ja zu einer Stellvertreterlösung im Parlament. · Zum Tag der Demokratie lanciert der Zürcher Kantonsrat ein Spiel für Jugendliche, damit sie die Abläufe im Parlement besser verstehen können.
durée : 00:10:12 - Journal de 18h - L'eurodéputée Nathalie Loiseau s'exprime sur France Culture après avoir reçu des menaces de mort. Elle est visée depuis qu'elle s'est opposée à une minute de silence au Parlement européen, demandée par l'extrême droite en hommage à Charlie Kirk, militant d'extrême droite tué aux Etats-Unis jeudi.
durée : 00:10:12 - Journal de 18h - L'eurodéputée Nathalie Loiseau s'exprime sur France Culture après avoir reçu des menaces de mort. Elle est visée depuis qu'elle s'est opposée à une minute de silence au Parlement européen, demandée par l'extrême droite en hommage à Charlie Kirk, militant d'extrême droite tué aux Etats-Unis jeudi.
durée : 00:03:28 - Le monde à l'endroit - Confrontée à deux motions de censure au Parlement européen, la présidente de la Commission de Bruxelles voit sa majorité fragilisée et sa gouvernance contestée. Voulant incarner avec force le leadership européen, elle en incarne aussi les faiblesses. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
TikTok zorgt volgens het Frans parlement ‘voor levensgevaarlijke omstandigheden' voor minderjarige gebruikers, en daarom is de openbaar aanklager verzocht een kritische onderzoek in te stellen dat kan leiden tot strafrechterlijke vervolging. Joe van Burik vertelt erover in deze Tech Update. Verder in deze Tech Update: YouTube-concurrent Vimeo wordt overgenomen door de zelfde partij die WeTransfer aankocht en grondig veranderde, namelijk Bending Spoons uit Italië Een abonnement op HBO Max is veel te goedkoop en moet gauw duurder worden, aldus de baas van HBO Max, David Zaslav See omnystudio.com/listener for privacy information.
Dans cet épisode, Vincent Hervouët revient sur le discours sur l'état de l'Union européenne prononcé par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Il compare la situation politique en Europe à celle observée récemment au Népal, où des manifestations contre la corruption ont conduit à des violences. Malgré les défis auxquels l'Europe est confrontée, comme la vassalisation par les États-Unis ou les tensions liées à l'immigration, le Parlement européen semble épargné par les mouvements de contestation. Vincent Hervouët analyse le discours d'Ursula von der Leyen, qui a mis l'accent sur des sujets comme l'Ukraine, la Russie ou Israël, tout en évitant d'aborder la question de l'immigration. Il s'interroge sur la faiblesse de l'Europe face à ces enjeux géopolitiques.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cosatu het sy voorstel oor die Wysigingswetsontwerp op Inkomstewette aan die Parlement se Gekose Komitee oor Finansies voorgelê. Die Wetsontwerp ondersteun die Twee-Pot Pensioenhervormings, wat vanaf September 2024 meer as 56 miljard Suid-Afrikaanse rand aan 3,5 miljoen werkers uitbetaal het. Matthew Parks van Cosatu sê voorstelle sluit in, toegang tot volle spaargeld vir afgedankte werkers, belastingverligting vir lae-inkomsteverdieners, die gebruik van onderwysfooie en beperkings op pensioenfondsfooie:
C dans l'air l'invité du 8 septembre 2025 avec Dominique ROUSSEAU, juriste et professeur de droit constitutionnel.En se soumettant à un vote de confiance ce lundi, le Premier ministre devrait entrainer la démission de son gouvernement. En arrivant à Matignon pour succéder à Michel Banier, le 13 décembre dernier, François Bayrou disait : « Je sais que les chances de difficultés sont beaucoup plus importantes que les chances de succès ». Neuf mois plus tard, son discours à la tribune de l'Assemblée nationale aujourd'hui devrait sonner comme un baroud d'honneur. L'ensemble des oppositions a en effet fait savoir qu'elle voterait contre la question de confiance à l'Assemblée nationale. La chute de François Bayrou devrait ouvrir une nouvelle période d'incertitude. Le projet de loi de finances doit être, théoriquement, examiné au Parlement à partir du 15 octobre pour une publication au « Journal officiel » au plus tard le 31 décembre. Et ce, alors que les taux d'intérêt de la dette française s'envolent et que l'agence de notation Fitch doit rendre son verdict le 12 septembre sur la note souveraine de la France. Les turbulences au sommet de l'État auront aussi un impact sur la rentrée sociale, déjà marquée par le mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre et par la mobilisation intersyndicale du 18 septembre. Dans ce contexte, Emmanuel Macron se retrouve en première ligne. Dominique Rousseau nous donnera son analyse de la situation politique actuelle, et de ce que devrait faire le président de la République en cas de chute du gouvernement Bayrou. Il reviendra également avec nous sur la crise de régime qui inquiète les observateurs, et sur l'efficacité ou non des institutions de de la Vème République pour résoudre l'impasse politique dans laquelle la France pourrait être plongée.
durée : 00:40:15 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La CIIVISE - Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants en 2023 et le Parlement européen en juin 2025 ont demandé une nouvelle réforme pénale avec l'instauration de l'imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs. - invités : Audrey Darsonville Professeure de droit pénal à l'université Paris Nanterre; Elsa Lévy Journaliste et auteure du livre “En finir avec la prescription des crimes sexuels sur mineurs” aux Editions Autrement
durée : 00:12:50 - Journal de 7 h - Ce lundi après-midi, à 15h, François Bayrou va demander et sans doute ne pas obtenir la confiance du Parlement. Retour sur l'histoire de son échec politique.
Invités : - Gérard Carreyrou, journaliste - Gauthier Le Bret, journaliste. - Christophe Bordet, journaliste. - Caroline Ithurbide, journaliste. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:50 - Journal de 7 h - Ce lundi après-midi, à 15h, François Bayrou va demander et sans doute ne pas obtenir la confiance du Parlement. Retour sur l'histoire de son échec politique.
Soixante et un conflits dans 36 pays. Un nombre de victimes inégalé depuis la fin de la Guerre froide. Le dernier rapport de l'Institut de recherche sur la paix d'Oslo est formel: le nombre de conflits armés est au plus haut depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. De nombreux gouvernements se réarment ou revoient leur budget militaire à la hausse. En Suisse, le Conseil fédéral et le Parlement veulent doubler le budget de l'armée d'ici à 2032. Dans ce contexte, où sont passés les pacifistes qui manifestaient en masse en 2003 contre la guerre en Irak par exemple? Comment définir le pacifisme aujourd'hui ? Quand le prôner ? Pourquoi continuer à le défendre? Production : Raphaële Bouchet Réalisation : David Golan Les invité.es Aline Müller Assistante et doctorante en histoire contemporaine au Département d'histoire générale de l'Université de Genève. Sa thèse (en cours) porte sur l'engagement des femmes pour la paix et le désarmement nucléaire en Europe occidentale pendant la dernière phase de la guerre froide (1976-1991). & Thomas Hippler Philosophe, historien, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Caen Normandie. Directeur de l'Institut Pour la Paix (IPP).
durée : 00:54:49 - Questions politiques - Vote de confiance, économie française, éducation.... François-Xavier Bellamy, député européen, chef de file Les Républicains au Parlement européen est l'invité de Questions politiques ce dimanche. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:54:49 - Questions politiques - Vote de confiance, économie française, éducation.... François-Xavier Bellamy, député européen, chef de file Les Républicains au Parlement européen est l'invité de Questions politiques ce dimanche. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ils se nomment le clan Kavac ou Skaljari : ces groupes mafieux d'Europe de l'Est aux ramifications mondiales, ont fait de l'Afrique de l'Ouest une nouvelle base pour gérer le trafic illégal de cocaïne à destination de l'Europe. Dans son dernier rapport, l'Initiative mondiale contre la criminalité transnationale pointe les méthodes de développement de ces organisations, notamment la corruption, le rôle des intermédiaires, et l'accroissement de la consommation de cocaïne dans la zone. L'espagnole Lucia Bird Ruiz est directrice de l'Observatoire des économies illicites en Afrique de l'Ouest, c'est elle qui a rédigé ce rapport. RFI : Pour la première fois, des enquêtes indiquent que l'Afrique de l'Ouest est devenue un pivot central du trafic de cocaïne pour des groupes mafieux qui sont basés en Europe de l'Est ? Lucia Bird Ruiz : Oui, et c'est au Cap-Vert que ces réseaux ont commencé à s'implanter. Puis, c'est depuis 2019 que ces groupes ont lancé des opérations dans les pays côtiers de l'Afrique de l'Ouest, opérant principalement sur des routes maritimes. Ce sont des groupes parmi les acteurs les plus importants du commerce mondial de la cocaïne d'aujourd'hui. Ils utilisent la violence, la corruption et donc l'implantation en Afrique de l'Ouest, c'est très concernant pour la région. Est-ce qu'on peut citer quelques-uns de ces groupes, qui ont d'ailleurs des liens parfois avec la mafia italienne ? Par exemple, les clans Kavak et Skaljari, les deux organisations criminelles les plus puissantes du Monténégro, qui sont à l'origine de plusieurs assassinats, ont opéré à l'Afrique de l'Ouest. Et ces réseaux ont des liens avec les mafias italiennes, particulièrement la Ndrangheta. Pourquoi ces groupes ont besoin de l'Afrique de l'Ouest pour développer le trafic de cocaïne ? Le marché de consommation en Europe, ça devient chaque jour plus grand. Mais aussi la pression en Europe sur les routes directe en provenance d'Amérique latine s'est accrue et donc l'Afrique de l'Ouest est devenue de plus en plus importante pour ce trafic. Un tiers de la cocaïne européenne pourrait transiter actuellement par l'Afrique de l'Ouest. Et on prévoit que ce chiffre atteindra la moitié d'ici à 2030. Concrètement, comment est-ce que ces groupes mafieux travaillent en Afrique de l'Ouest ? Il y a deux points-clés à souligner. Le premier, c'est les intermédiaires. C'est vraiment un élément-clé de leur stratégie. Ce sont des nationaux des Balkans qui sont envoyés en Afrique de l'Ouest pendant des mois pour superviser les opérations, en travaillant avec les acteurs locaux, pour faciliter la logistique. Par exemple, un important réseau avait un intermédiaire basé à Freetown en Sierra Leone, qui supervisait l'importation, l'emballage dans des conteneurs, l'établissement d'une société en Sierra Leone et l'exportation vers la Belgique. Ils ont des moyens financiers quasi illimités, le trafic de cocaïne est tellement puissant qu'ils sont capables de s'implanter partout ? Certains de ces groupes ont corrompu les plus hauts niveaux de l'Etat. Par exemple, en Albanie, un ancien membre du Parlement a été arrêté pour son soutien à une organisation criminelle. Et en Afrique de l'Ouest, on s'attendrait à ce qu'ils utilisent des techniques similaires. Comment est-ce qu'ils font transiter la cocaïne d'Afrique de l'Ouest vers l'Europe ? Comme on l'a dit, ils utilisent la voie maritime dans les conteneurs où s'est très compliqué de faire de la surveillance. Mais aussi, ils utilisent des petits bateaux. Par exemple, on a un dirigeant bosniaque d'un groupe qui a parlé avec ses complices de trafic de plus de trois tonnes de cocaïne dans la Guinée-Bissau et les îles Canaries, dans un petit bateau. Vous indiquez dans votre rapport que ces intermédiaires sont parfois payés en cocaïne. Il y a une crainte que ce système entraîne une hausse de la consommation dans la sous-région ? Les produits de synthèse restent les plus largement consommés dans la plupart des pays, mais la consommation de cocaïne, en particulier du crack, augmente également dans de nombreux pays. Et donc, ils vendent la cocaïne dans le marché local et ça pousse la consommation dans la région. Ils s'adaptent aux moyens financiers des habitants de l'Afrique de l'Ouest ? Le prix dans la sous-région a baissé dans beaucoup de pays. Au Ghana, les prix réels, donc en tenant compte de l'inflation, ont chuté de 60 % entre 2019 et 2023. Ce n'est pas la même tendance dans tous les pays de la région, mais dans beaucoup de pays. Et ça inclut le Sénégal, la Guinée. La consommation est vraiment dans une phase d'augmentation. Comment est-ce que les Etats d'Afrique de l'Ouest, comment les autorités au Sénégal, en Sierra Leone ou en Guinée-Bissau peuvent lutter contre la puissance de ces réseaux mafieux ? Il faut vraiment renforcer les systèmes de renseignement pour bien comprendre les opérations de ces groupes, et aussi créer des partenariats stratégiques, des partenariats intercontinentaux entre forces de l'ordre en Afrique de l'Ouest. C'est un défi énorme pour la région parce que c'est une implication pour la santé publique, mais aussi pour la corruption et peut-être à l'avenir sur la violence parce que ces groupes sont tellement violents dans beaucoup de régions du monde. À lire aussiL'Afrique de l'Ouest, nouvelle plaque tournante du trafic de cocaïne vers l'Europe, selon un rapport
Onderwysminister Sanet Steenkamp het in die parlement beskuldigings van die AR-beweging se leier Job Amupanda betwis dat kinders in Kavango-Oos steeds onder bome skoolgaan. Amupanda het video's aanlyn gedeel waar leerders in Ndama onder bome sit vir klasse. Steenkamp het verduidelik dat daar vyf sulke onwettige skole in die dorp was, maar dat 'n skool vir hulle gebou is ná vergaderings met die gemeenskap.
Dans cette édition :François Bayrou assure que la présidentielle de 2027 n'est pas son objectif actuel et précise qu'il ne sollicite pas un vote de confiance pour préparer un autre acte, alors qu'il risque très probablement de tomber lundi.Les députés écologistes appellent à un gouvernement de toute la gauche pour donner le pouvoir au Parlement, qui se soumettrait à un vote de confiance à l'Assemblée Nationale et renoncerait au 49-3.Une franco-canadienne est décédée dans le déraillement du funiculaire à Lisbonne, un accident qui a fait 16 morts et 5 blessés graves, qualifié de l'une des plus grandes tragédies humaines récentes du pays par le Premier ministre portugais.Vladimir Poutine avertit que toute force occidentale sera une cible légitime pour l'armée russe, après que 26 pays se sont engagés à être présents sur le sol, dans les airs et en mer après un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou.Le ministre de l'Intérieur promet la tolérance zéro pour les casseurs à 5 jours de la mobilisation du 10 septembre, alors que les enseignants redoutent des violences et des opérations de sabotage.L'équipe de France de football affronte l'Ukraine ce soir dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026, avec le sélectionneur Didier Deschamps invité dans l'émission.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Honduras est le pays d'Amérique centrale le plus dangereux pour la profession de journaliste. Les menaces sont multiples : elles peuvent venir des gangs ou de l'oligarchie hondurienne. Reportage d'Alice Campaignolle dans une radio communautaire, Radio Progreso. À Radio Progreso, connue et respectée dans tout le pays, les journalistes doivent travailler derrière une vitre blindée pour se protéger des gangs. Menaces de mort, extorsions et intimidations sont devenues monnaie courante, notamment pour les radios communautaires en zones rurales, encore plus vulnérables. Ces médias de proximité donnent la parole aux populations qui subissent violences, violations de droits ou pressions liées à l'exploitation des ressources, ce qui les expose directement aux représailles du crime organisé ou d'intérêts économiques puissants. Depuis 2001, une centaine de journalistes ont été assassinés au Honduras, la plupart des crimes restant impunis. Malgré l'espoir suscité par l'arrivée de la gauche au pouvoir en 2022, aucune réforme concrète n'a encore vu le jour pour protéger les journalistes ou garantir l'accès des radios communautaires à plus de fréquences FM. Les grands groupes médiatiques, fortement concentrés, continuent de bloquer toute démocratisation du paysage audiovisuel. Haïti : pas de Premier ministre prévu par le projet de Constitution Avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, nous revenons sur la version finale de la proposition de Constitution. Comme l'écrit le Nouvelliste, le Comité de pilotage de la conférence nationale propose « un pouvoir exécutif avec un président de la République, un vice-président élu et des ministres. Le Premier ministre est écarté du système politique haïtien ». Le texte prévoit aussi un découpage territorial en dix départements autonomes l'un de l'autre et qui ne sont pas sous la tutelle du pouvoir central. Fini la section communale, « la commune deviendra la plus petite entité territoriale administrative de la République dirigée par un seul maire ». Les départements seront dirigés par un gouverneur et envoient chacun deux sénateurs au Parlement. Au moins un député sera élu dans chaque circonscription, selon Le Nouvelliste. Washington et Mexico renforcent leur coopération sécuritaire Au Mexique, le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a rencontré la présidente Claudia Sheinbaum. Sujet central des discussions : la lutte commune contre les cartels de narcotrafiquants. Une visite qui intervient quelques jours seulement après la destruction, par la marine américaine, d'un bateau suspecté de transporter de la drogue dans les Caraïbes. La presse mexicaine salue la fermeté de la présidente Claudia Sheinbaum, qui a tenu bon face aux menaces de Donald Trump. Le quotidien Milenio rappelle que le président américain n'a jamais caché son intention d'« utiliser ses forces armées pour traquer les criminels jusque sur le territoire mexicain ». Claudia Sheinbaum, elle, a réaffirmé sans détour qu'elle n'était pas prête à céder la souveraineté du Mexique, ni à subordonner son administration aux ordres de la Maison Blanche. À lire aussiVisite de Marco Rubio au Mexique pour parler «sécurité» avec la présidente Claudia Sheinbaum Lors de la visite de Marco Rubio, la cheffe de l'État a une nouvelle fois résisté à la pression, sans pour autant abîmer la relation avec le grand voisin du nord. Milenio précise que le nouveau programme de sécurité frontalière annoncé repose sur un principe clé : maximiser la collaboration entre les deux pays, mais sans aucune subordination. Pour El Universal, l'accord conclu avec Washington est à la fois une opportunité et un risque. Opportunité, parce qu'il apporte ressources, renseignements et coopération indispensables pour lutter contre les organisations criminelles transnationales. Mais risque, aussi, car il oblige le Mexique à avancer avec prudence pour que sa souveraineté et son intégrité territoriale ne s'effacent pas face à l'asymétrie de pouvoir avec les États-Unis. Le journal souligne que les principes de réciprocité et de responsabilité partagée devront être concrets : « Réduire le trafic d'armes venant du nord sera aussi prioritaire que de freiner le flux de drogues vers le territoire américain ». Journal de la 1ère En Martinique, le calme est revenu dans les rues après plusieurs nuits de tensions.
C dans l'air du 3 septembre 2025 - Macron: et maintenant, cap à gauche ?À six jours du vote de confiance au Parlement, qui semble perdu d'avance pour François Bayrou – les oppositions promettant toujours sa chute –, un dernier Conseil des ministres s'est probablement tenu ce mercredi midi, alors que la suite se prépare au sein des formations politiques et à l'Élysée.Comme l'a révélé Le Figaro, le chef de l'État a reçu mardi, pour déjeuner, les chefs des quatre principaux partis du bloc central : Gabriel Attal pour Renaissance, François Bayrou pour le MoDem, Édouard Philippe pour Horizons et Bruno Retailleau pour Les Républicains (LR), afin d'évoquer l'après-8 septembre. Objectif : s'assurer de la mobilisation des troupes lors du vote de lundi prochain et les enjoindre à travailler avec le Parti socialiste (PS).Et en coulisses, plusieurs noms circulent : Éric Lombard, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin, Catherine Vautrin, Bernard Cazeneuve…Si les rumeurs sur le nom de son éventuel successeur courent déjà, François Bayrou continue ce mercredi ses consultations avec les partis politiques et sa tournée des médias, dans l'espoir de retourner la situation en sa faveur. Se disant « réaliste » mais refusant d'être « défaitiste », il a de nouveau appelé les députés à le maintenir à Matignon, mettant en garde contre « l'instabilité » : « Si vous êtes représentant du peuple, comme c'est la vocation d'un député (…) alors vous devez vous demander où est l'intérêt national. Est-ce que, oui ou non, cette situation dans le monde (…) est grave et urgente ? Ma réponse : elle est grave et urgente », a-t-il assuré.Sur les marchés, les experts évoquent une nervosité croissante des investisseurs face à la dette française, depuis que le chef du gouvernement a annoncé qu'il demanderait un vote de confiance sur le budget. Hier, le taux des obligations assimilables du Trésor (OAT) à 30 ans a ainsi bondi de sept points de base, atteignant 4,5 %. Il s'agit de son plus haut niveau depuis 2009, sous les effets de la grande crise financière.Alors, qui à Matignon ? Croissance, déficit, taux… quelles conséquences en cas de chute du gouvernement Bayrou ? Et quel budget pour réduire la dette ?Nos journalistes ont rencontré Jean-Louis Borloo. L'ancien ministre, président-fondateur de l'UDI et ancien maire de Valenciennes, plaide pour un grand plan de réorganisation de l'État, avec, à la clé selon lui, 150 milliards d'euros d'économies.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Dominique SEUX - Éditorialiste aux Echos et à France Inter- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Soazig QUEMENER - rédactrice en chef à la Tribune Dimanche
En août dernier, le président argentin avait eu recours à son droit de veto pour bloquer une aide d'urgence aux personnes handicapées votée par le Parlement. Si le chef de l'État avait justifié son geste par sa volonté de préserver à tout prix l'équilibre budgétaire du pays obtenu au prix d'une sévère cure d'austérité, le Sénat pourrait lever ce veto ce jeudi 4 septembre. Reportage au sein d'un foyer accueillant des personnes atteintes de handicap mental. De notre correspondant à Buenos Aires, Directrice générale de la Dinad, Adriana Salomone nous fait visiter l'un de ses établissements: « En tout, l'institution accueille 150 personnes en situation de handicap réparties entre l'école et les deux foyers ». Celui où elle reçoit compte une cinquantaine de pensionnaires et environ autant d'employés - personnels administratifs, assistants sociaux, infirmières et éducateurs. Malena est musicothérapeute : « Je travaille ici depuis 11 ans. Actuellement, l'ajustement budgétaire nous limite beaucoup au niveau du matériel. Qu'il s'agisse des enceintes ou des instruments, je dois tout amener de chez moi », explique-t-elle. Le foyer doit se serrer la ceinture car, depuis l'an passé, le gouvernement a gelé les montants perçus par les établissements accueillant des personnes handicapées. Mais pendant ce temps-là, le niveau des prix et les frais de l'établissement, eux, continuent de grimper. « Nos frais ont augmenté d'au moins 25% et ce que nous recevons n'a pas changé. Donc actuellement, toutes les institutions liées au handicap dépensent plus qu'elles ne reçoivent », rappelle Adriana Salomone. À lire aussiLégislatives en Argentine : la campagne électorale de Javier Milei commence sous les jets de pierre « On doit de nouveau se battre pour la même chose » Même après avoir réduit leurs coûts au maximum, de nombreuses institutions ne peuvent plus payer leurs charges sociales et accumulent les dettes. La directrice de la Dinad alerte sur le risque de fermeture de centres d'accueil pour personnes handicapées : « Si on ne peut plus payer les salaires et qu'on ne peut plus payer les frais à cause du niveau d'endettement, il faudra qu'on ferme. Certains de nos résidents ont vécu ici toute leur vie, ils ne connaissent rien d'autre que ce foyer. Certains n'ont plus de famille, ils n'ont personne. Où vont-ils aller, que va-t-on faire d'eux ? On les laisse à la rue ? ». Pour éviter d'en arriver là, le Parlement a voté le mois dernier une loi déclarant l'état d'urgence en matière de handicap et débloqué des fonds pour assurer le fonctionnement des institutions d'accueil jusqu'à la fin 2027. Mais le président Javier Milei a utilisé son droit de veto pour bloquer le texte, au grand dam de Daniela Vagnenkos, responsable de l'un des foyers de la Dinad : « Le plus rageant, c'est que tout ça, c'était des acquis, des droits qu'on avait déjà obtenus. Et là, on revient en arrière, et on doit de nouveau se battre pour la même chose ». Le veto de Javier Milei à l'aide d'urgence en matière de handicap pourrait être levé par le Parlement ce jeudi 4 septembre. Si l'opposition réussit à réunir une majorité des deux tiers, elle pourrait mettre un coup d'arrêt à la cure d'austérité imposée par le président argentin. À lire aussiArgentine : le prestigieux hôpital pédiatrique Garrahan de Buenos Aires au bord de l'effondrement
durée : 00:03:49 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Aujourd'hui en Géorgie le Parlement a voté et enterré l'opposition sur la base d'un rapport produit par une commission aux ordres et qui accuse l'opposition d'activités anticonstitutionnelles Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:49 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Aujourd'hui en Géorgie le Parlement a voté et enterré l'opposition sur la base d'un rapport produit par une commission aux ordres et qui accuse l'opposition d'activités anticonstitutionnelles Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Headsprings Investments het die onlangse oproep verwelkom dat wetenskaplike bewyse die primêre basis moet wees vir die besluit of die voorgestelde Uranium One-projek in Leonardville moet voortgaan, eerder as om op teenstrydige menings staat te maak. Die oproep is gemaak deur Tobie Aupindi, voorsitter van die Parlementêre Staande Komitee oor Natuurlike Hulpbronne. Hy wil ook weet hoekom die waterpermit na vier jaar nie herstel is nie. Aldo Hengari, direkteur van bedrywighede by Headspring Investments, het 'n projekopdatering verskaf in 'n onderhoud met Kosmos 94.1 Nuus.
Die Nasionale Vergadering van Namibië sal vandag weer byeenkom vir die 2de Sitting van die 8ste Parlement, met verrigtinge wat geskeduleer is om stiptelik om 14:30 te begin. Die Nasionale Vergadering het op 10 Julie 2025 verdaag. Die woordvoerder van die Nasionale Vergadering, Sakeus Kadhikwa, het met Kosmos 94.1 Nuus gepraat.
Au Japon, la crise du riz n'en finit plus. Tout au long de l'hiver puis du printemps, le prix de cette céréale s'était envolé, jusqu'à coûter près de deux fois plus cher que l'an dernier. En raison notamment de mauvaises récoltes dues au réchauffement climatique et du nombre sans précédent de touristes étrangers visitant l'archipel. Les restaurants ne désemplissent pas, ce qui fait autant de riz en moins dans les foyers. Après une accalmie de quelques mois, voilà que le prix de cette céréale repart de nouveau à la hausse ces dernières semaines. De quoi mécontenter les consommateurs, d'autant que les deux alternatives qu'on leur propose ne vont pas de soi. De notre correspondant à Tokyo, Le riz n'est plus 90 % plus cher que l'an dernier : désormais, la hausse est de 40 % à 60 % selon les variétés. Ce qui reste beaucoup trop pour cette Tokyoïte : « En tant que maman, je dois veiller à ce que mes deux garçons mangent à leur faim et soient en bonne santé grâce à une alimentation équilibrée mais, avec une telle inflation, cela devient vraiment un tour de force, au quotidien. » Les autorités ont réussi à atténuer l'envolée du prix du riz en mettant sur le marché des centaines de milliers de tonnes de cette céréale qui étaient stockées dans les entrepôts gouvernementaux en prévision de situations d'urgence éventuelles : une catastrophe naturelle majeure, par exemple. Mais ce riz déstocké, moins cher que le riz de marque ou primeur, a été récolté il y a plusieurs années. Il ne fait donc pas l'unanimité parmi les consommateurs : « Cela ne m'enchante pas du tout de manger du riz aussi vieux, mais je n'ai pas le choix : le riz ordinaire n'est plus à ma portée, financièrement », réagit un consommateur. Un autre ajoute : « Je mange du riz déstocké, mais, à mes enfants, je donne du riz qui vient d'être récolté. Cela me paraît plus prudent. » Pour certains consommateurs, cela leur est égal : « Moi, franchement, je m'en fiche : je ne goûte pas la différence entre le vieux riz et le riz nouveau ». Et enfin, certains s'adaptent : « Je mélange ces deux types de riz. Ce n'est pas l'idéal, pour sûr, mais, au final, c'est passable en termes de goût. Sans plus. » À lire aussiLe riz japonais flambe, une exception dans un marché mondial à la baisse Le riz importé de Taïwan, des États-Unis ou de Corée du Sud est nettement moins cher que le riz japonais. Est-il légitime d'en consommer ? Faut-il privilégier la production nationale pour ne pas risquer de fragiliser les riziculteurs nippons ? C'est me débat du moment dans l'archipel : « Nos riziculteurs redoutent que les consommateurs se détournent de leur production et optent pour du riz importé. Ils jugent qu'ils devraient pouvoir bénéficier d'une sorte de "préférence nationale'', en somme », répond un consommateur. Un autre explique : « Si des tonnes et des tonnes de riz bon marché arrivent de l'étranger, ce sera le coup de grâce pour nos cultivateurs et nos campagnes vont dépérir. C'est un risque que les consommateurs doivent garder à l'esprit. » « Je rêverais de privilégier nos riziculteurs et culpabilise donc beaucoup d'acheter du riz californien, mais je ne peux absolument pas faire autrement. Mon budget n'arrive plus du tout à suivre avec de telles hausses de prix alors que mon salaire, lui, n'augmente pas », reconnaît un troisième. L'inflation atteignant un niveau qui est sans précédent depuis trente ans et cette crise du riz s'éternisant, l'opinion manifeste son mécontentement. Pour preuve, la coalition de droite au pouvoir a été sèchement battue aux deux dernières élections nationales qui se sont tenues. Au point d'être désormais minoritaire au Parlement, du jamais vu. À lire aussiAu Japon, en pleine pénurie, on ne badine pas avec le riz
Dans cette édition :Nouvelle rentrée scolaire avec l'interdiction du téléphone portable dans les collèges, certains établissements mettant en place des solutions comme des pochettes anti-ondes.La rentrée scolaire est reportée dans certaines régions en raison de la vigilance orange pour de violents orages.Le gouvernement fait face à une crise politique avec un vote de confiance du Parlement qui pourrait faire tomber l'exécutif, impactant le secteur immobilier avec une hausse des taux d'emprunt.Le phénomène des squats de migrants est en hausse, avec 244 squats recensés au premier semestre, principalement dans le sud de la France, générant des tensions et de l'insécurité pour les riverains.Les derniers Français en lice à l'US Open ont été éliminés en huitièmes de finale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Ouganda, après 40 ans de règne, Yoweri Museveni sera à nouveau candidat à la présidentielle de janvier prochain. À l'âge de 80 ans, il briguera donc un 7° mandat. Ainsi en a décidé mercredi 27 août le parti au pouvoir, NRM, lors d'un congrès à Kampala. Jusqu'où le président ougandais va-t-il durcir la répression contre ses opposants ? Pourquoi vient-il de signer un accord avec Donald Trump pour accueillir les migrants des pays tiers dont les Américains ne veulent plus ? Kristof Titeca est professeur de sciences politiques à l'université d'Anvers, en Belgique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : En janvier prochain, est-ce qu'on va assister à un remake de janvier 2021, c'est-à-dire un duel entre Yoweri Museveni et Bobi Wine ? Kristof Titeca : Oui et non. Oui parce que, encore une fois, c'est une confrontation entre le président Museveni et Bobi Wine. Mais aussi non, parce que beaucoup de choses ont changé sur le terrain. Lors des dernières élections de 2021, il y avait un véritable élan en faveur de Bobi Wine. Il apportait quelque chose de nouveau à la scène électorale. Il était vu comme le représentant d'une large partie de la société ougandaise, les exclus du système. Mais aujourd'hui, ceci n'est plus le cas. Il a perdu son élan. Beaucoup considèrent que Bobi Wine et son parti sont devenus une partie intégrante de l'establishment. Il y a eu des exemples frappants. Par exemple, l'année passée, il y avait eu un scandale de corruption qui a éclaté au Parlement ougandais. La présidente du Parlement avait distribué des fortes sommes d'argent au chef de l'opposition. C'était Mathias Puga, qui était le leader du parti de Bobi Wine au Parlement. Mais aussi à la décharge de Bobi Wine, le gouvernement et le parti au pouvoir ont mené une campagne d'enlèvement qui était particulièrement brutale contre les membres du parti de Bobi Wine. Il y avait environ 1000 membres de son parti qui ont été enlevés. La plupart ont été torturés aussi. Et cette pression a lourdement pesé sur Bobi Wine et son parti. Est-ce que l'opposition a une petite chance de gagner au mois de janvier prochain ou pas ? Non, pas du tout. Tout indique qu'il y a eu une décision qui a été prise d'utiliser plus que jamais la force brutale pour réprimer l'opposition. À lire aussiOuganda: la police hausse le ton en vue de la campagne pour la présidentielle du 12 janvier Alors, il y a Bobi Wine, mais il y a aussi l'autre grand opposant, c'est Kizza Besigye, l'ancien médecin personnel de Yoweri Museveni. Au mois de novembre dernier, il a été enlevé au Kenya, transféré de force en Ouganda et placé en prison. Est-ce qu'il a une chance d'être libéré et de pouvoir se présenter en janvier prochain ? Je ne crois pas. Donc, l'arrestation de Kizza Besigye fait partie de cette stratégie de considérer les élections comme un exercice militaire. Je ne crois pas qu'il y a la moindre perspective de le voir libéré avant les élections, les autorités semblent avoir pris la décision de l'écarter définitivement de la scène politique en le maintenant en prison. Et ce que je peux dire, c'est que l'Ouganda, la Tanzanie et le Kenya semblent avoir formé une coalition pour externaliser, mutualiser la répression de leur opposition, de leurs activistes. Par exemple, récemment en Tanzanie, il y avait des activistes qui sont venus du Kenya et l'Ouganda, c'était Boniface Mwanga du Kenya, Agathe Atuhaire de l'Ouganda. Ils ont été torturés et maltraités en Tanzanie. La semaine dernière, l'Ouganda a signé avec les États-Unis un accord par lequel il accepte d'accueillir les migrants de pays tiers, dont les Américains ne veulent plus. Pourquoi ce cadeau à Donald Trump ? Oui. Depuis une dizaine d'années, ce sont les réfugiés qui sont devenus une ressource géopolitique importante. Et donc le gouvernement et Museveni ont bien compris ceci. Ils ont adopté une politique de la porte ouverte radicale vis-à-vis des réfugiés. Et ceci est bien sûr perçu comme très utile par la communauté internationale. Donc, l'Ouganda a été largement salué comme un pays accueillant vis à vis des réfugiés et comme un modèle de relocalisation des réfugiés dans leur propre région. Et c'est dans cette logique qu'il faut comprendre l'accord avec les États-Unis, ou même des négociations potentielles pour accueillir des personnes venant de Gaza. En faisant ceci, le gouvernement cherche à se rendre utile et même indispensable géopolitiquement, dans un contexte où ce gouvernement a perdu un peu de sa crédibilité, en raison de ses tendances autoritaires. Alors, vous parlez des réfugiés éventuels venus de Gaza. Selon certaines sources, les Américains tenteraient de convaincre l'Ouganda d'accueillir des Palestiniens de Gaza. Est-ce que vous avez des informations qui vont dans ce sens ? Non, je n'ai pas d'information sur ce dossier. La seule chose que je peux dire, ce n'est pas la première fois qu'il y a un deal. Il y a eu un accord sur les réfugiés et sur les migrants entre Israël et l'Ouganda. En 2018, il y avait un accord avec Israël pour accueillir des réfugiés qui étaient en Israël, venant du Soudan et de l'Érythrée.