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durée : 00:28:45 - Avoir raison avec... - par : Xavier Mauduit - Le 17 juillet 1979, puisque doyenne, Louise Weiss préside la séance constitutive du Parlement européen pour la première fois élu au suffrage universel. Son discours marque les esprits et demeure dans les mémoires. Louise Weiss est alors surnommée "la grand-mère de l'Europe". - réalisation : Thomas Beau - invités : Marion Gaillard Historienne, spécialiste des relations franco-allemandes et des questions européennes et maître de conférences à Sciences-Po Paris
Cet été, découvrez le meilleur d'Au cœur de l'Histoire, avec Virginie Girod ! Depuis le XVIIe siècle, le château de Versailles est associé à la monarchie française. Mais saviez-vous que depuis la seconde partie du XIXe siècle, la demeure de Louis XIV est également un haut lieu de la République ? En 1875, dans l'aile du Midi, un grand hémicycle est construit en six mois. La salle du Congrès doit accueillir les parlementaires, alors que le gouvernement a quitté Paris. Quatorze présidents de la République y seront élus. 150 ans après les lois constitutionnelles qui entérinent la proclamation de la IIIe République, Virginie Girod vous emmène en visite guidée dans ce lieu incontournable de la vie parlementaire française, en compagnie de Frédéric Lacaille, conservateur en chef, chargé des peintures du XIXe siècle et des Galeries Historiques au château de Versailles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que se passe-t-il au Mali depuis ces derniers jours ? Rumeurs de coup de force militaire, arrestations au sein de l'armée… et silence radio de la part de la junte au pouvoir. La presse malienne en est réduite à s'interroger : « des rumeurs de tentative de déstabilisation des institutions de la transition sont largement relayées depuis le week-end sur les réseaux sociaux, relève le site Malijet. Ces spéculations, qui ont fait état de l'arrestation de plusieurs officiers sans plus de précisions, suscitent de nombreuses interrogations ». Et le site malien donc de s'exclamer : « de quoi s'agit-il ? Un complot majeur ou une simple enquête disciplinaire ? Malgré ces bruits de couloir, la capitale malienne a conservé son calme hier lundi. Les activités se déroulent normalement et la population vaque à ses occupations. À l'heure actuelle, aucune déclaration officielle n'a été faite par les autorités pour confirmer ou démentir ces informations ». L'information a été révélée avant-hier par RFI : ce que l'on sait, c'est que, selon des sources sécuritaires et politiques, les autorités maliennes ont procédé depuis jeudi dernier à au moins une vingtaine d'arrestations de militaires soupçonnés de vouloir renverser la junte. D'autres sources citées par l'agence Reuters évoquent une quarantaine d'arrestations. Deux généraux emblématiques… « Parmi les personnalités arrêtées figurent deux officiers emblématiques dont l'interpellation suscite de vives émotions dans les rangs militaires » : c'est ce que relève notamment Afrik.com. À savoir : « le général Abass Dembélé, ancien gouverneur de la région de Mopti (…) et la générale de brigade Nema Sagara, membre de l'état-major de l'Armée de l'air, qui compte parmi les femmes militaires les plus gradées d'Afrique. Elle fait partie des rares officières maliennes ayant participé directement aux combats. Formée au Mali, en France et aux États-Unis, son parcours exceptionnel dans la défense des populations civiles et la souveraineté nationale rend son arrestation d'autant plus troublante ». À lire aussi«Deux pickups remplis d'hommes en armes sont arrivés»: au Mali, les arrestations au sein de l'armée se poursuivent Tentative de coup d'État ? Afrik.com, toujours, a recueilli deux témoignages plutôt contradictoires : « d'un côté, un officier supérieur proche des autorités de transition affirme sans ambages : “le règlement militaire est clair : ils ont voulu déstabiliser la transition et ils sont aux arrêts“. Cette version officieuse suggère une tentative réelle de renversement du pouvoir, justifiant ainsi la répression en cours. De l'autre côté, poursuit Afrik.com, le Parlement malien, par la voix d'Aliou Tounkara du Conseil National de Transition, dément catégoriquement toute tentative de coup d'État. Dans une interview accordée à l'African Initiative, il qualifie ces informations de “ridicule provocation médiatique de la part de la France“, assurant que “le peuple malien soutient le président Assimi Goïta et le gouvernement de transition“ ». Grogne au sein de l'armée ? Pour le sociologue malien Oumar Maïga, interrogé par Jeune Afrique, « cette histoire est la preuve que les militaires ont du mal à maîtriser la situation. Dans les rangs de l'armée, il y a une grogne », affirme-t-il. Et poursuit-il, « des soldats ne sont pas d'accord avec le traitement qui est fait aux mercenaires russes au détriment des militaires maliens ». En effet, rebondit Ledjely à Conakry, « à la chape de plomb imposée au pays s'ajoute un malaise grandissant : la différence de traitement entre les mercenaires russes, érigés en partenaires privilégiés, et les militaires maliens, relégués au second plan, alors que ce sont eux qui paient le plus lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme ». Commentaire du site guinéen : « cet épisode constitue un signal fort : il révèle l'existence d'une contestation qui dément l'image d'unanimisme que le pouvoir malien s'efforce de vendre à coups de propagande médiatique. (…) C'est à la fois un désaveu et un avertissement : même au sein de la très stratégique Grande muette (malienne) tout le monde ne partage pas la ligne actuelle ».
L'émission 28 minutes du 09/08/2025 Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien suisse Blick.fr, Anna Kowalska, correspondante de la télévision publique polonaise TVP, Aysegul Sert, journaliste turco-américaine et professeure à l'école de journalisme de Sciences Po et le dessinateur de presse, président de la Fondation Freedom Cartoonists, Patrick Chappatte. Pologne : un nouveau président nationaliste pro-Trump à la tête du paysMercredi 6 août, Karol Nawrocki a été officiellement investi président de la République polonaise. Dans un discours au Parlement, il a affirmé sa volonté de défendre la souveraineté nationale et de rejeter toute influence extérieure qu'il considère comme une menace à l'identité polonaise. Âgé de 42 ans, ce conservateur aux convictions catholiques affirmées s'est rapidement imposé sur la scène politique en critiquant les élites et l'Union européenne, rejoignant ainsi un groupe croissant de dirigeants nationalistes et conservateurs en Europe centrale. Une élection quiinquiéte à Bruxelles…France-Algérie : des relations dans l'impasse ?Alors qu'Emmanuel Macron a durci sa position en appelant à suspendre l'accord de 2013 sur les visas diplomatiques avec l'Algérie, Alger a immédiatement répliqué en prenant la même décision. Elle reproche à la France de fuir ses responsabilités dans une crise bilatérale désormais installée, où les tensions s'enchaînent depuis l'été 2024. Ce changement de ton brutal d'Emmanuel Macron, en ligne avec des positions défendues par Bruno Retailleau, interroge : s'agit-il d'un tournant assumé ou d'un calcul politique face à une situation bloquée ?Nous recevons Jean-Noël Escoffier pour son livre “Sandwichs, un tour du monde en 150 recettes”, paru chez Flammarion. Ce directeur conseil dans le digital est un passionné de la cuisine populaire mondiale. Il s'intéresse aux recettes simples mais emblématiques qui racontent la vie quotidienne aux quatre coins du monde.Marion L'hour nous donne des nouvelles de nos chers voisins espagnols où une épidémie de faux diplômes chamboule le monde politique. Depuis le 21 juillet, trois responsables politiques appartenant à des bords différents ont dû démissionner, mis en cause pour avoir falsifié ou enjolivé leur curriculum universitaire. Et l'affaire se poursuit… Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine au juge de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes. Lundi 4 août, ce dernier a ordonné l'assignation à résidence de l'ex-président Jair Bolsonaro. L'ancien président brésilien aurait bafoué une interdiction liée à son procès pour tentative de coup d'État, en s'exprimant à distance lors de manifestations.Reza Pounewatchy zappe sur la télévision russe où l'arrestation, le procès et l'amende de deux influenceuses après une vidéo TikTok glorifiant des frappes de drones ukrainiens dit beaucoup du Kremlin.Alix Van Pée s'intéresse à un fait de société à méditer : aux États-Unis où près d'1 Américain sur 6 se dit stressé au quotidien, des “scream clubs” pour évacuer le stress voient le jour. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 8 août 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio
Die DA vra 'n dringende ondersoek om vas te stel wat van die verlore 813 miljoen Suid-Afrikaanse rand geword het wat vir die soldate van die Suid-Afrikaanse Nasionale Weermag in die Demokratiese Republiek die Kongo bedoel was. Nicholas Gotsell van die DA sê die voorsitter van die Parlement se gesamentlike staande komitee oor Verdediging, Malusi Gigaba, het sy belofte verbreek om antwoorde te kry by die minister van Verdediging en Militêre Veterane, Angie Motshekga, en verhoed nou die komitee om te vergader:
C dans l'air du 7 août 2025 : Rencontre Trump-Poutine : le Kremlin va-t-il céder ?Émission présentée par Salhia BrakhliaDonald Trump et Vladimir Poutine vont se rencontrer dans les prochains jours. C'est le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, qui l'a annoncé ce matin. Cela fait suite à la visite de l'émissaire américain à Moscou, Steve Witkoff, ces derniers jours. Dans un communiqué, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est félicité des dernières avancées, ajoutant que l'Europe devait participer aux négociations de paix : "La guerre se déroule en Europe et l'Ukraine fait partie intégrante de l'Europe (…). L'Europe doit donc participer au processus » en vue de mettre fin à la guerre". Ce développement majeur intervient alors que Donald Trump avait imposé fin juillet un ultimatum à la Russie pour un cessez-le-feu en Ukraine. Vladimir Poutine a-t-il cédé à la pression ou est-ce une manière pour le maître du Kremlin de jouer la montre ? La menace s'était fait plus précise depuis hier, avec la signature par Donald Trump d'un décret infligeant à New Delhi 25 % de droits de douane supplémentaires, en guise de sanction pour avoir acheté son pétrole à la Russie.Longtemps unie derrière son leader, l'Ukraine s'est récemment fracturée après la signature par Zelensky fin juillet d'un décret réduisant l'indépendance des deux principales agences anticorruption du pays. Même si le Parlement a depuis fait marche arrière, l'annonce a poussé des milliers de jeunes dans la rue, dans un pays miné de longue date par la corruption. Selon le dernier rapport de Transparency international sur le sujet, l'Ukraine se classe 105e sur 180 pays évalués. "Les résultats actuels suggèrent que de nombreuses réformes ne sont mises en œuvre", pointe l'ONG. Ces derniers mois, les affaires de corruption se sont multipliés dans le paysage politique. Le 2 août, quatre personnes ont été arrêtées dans une affaire de détournement de fond publics destinés aux besoins de l'armée et impliquant un député et des membres de la garde nationale. Le président Zelensky, qui affichait fin avril une cote de confiance de 67 % dans son pays pourrait bien voir son image entachée.Pendant ce temps, l'Union européenne observe de près les échanges entre les Etats-Unis et la Russie. Dans une interview accordée au magazine The Economist, le chef d'état-major des armées Thierry Burkhard a déclaré que la Russie se réarme pour devenir une "menace réelle" pour l'Europe d'ici 2030. À cette date, "la Russie disposera à nouveau des moyens nécessaires pour constituer une menace militaire pour les pays occidentaux, et en particulier pour les pays européens". Face au désengagement des Etats-Unis dans l'Otan et à la menace russe, les européens ont renforcé leurs budgets militaires et multiplient les exercices militaires conjoints. Depuis 2019 et la signature d'un partenariat stratégique binational, les armées française et belge s'entraînent à travailler ensemble, et avec le même matériel. L'objectif ? Rendre les deux armées de terre interopérables.Qu'attendre de la prochaine rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine ? Les sanctions économiques américaines sur les alliés de la Russie peuvent-elles pousser le maître du Kremlin à un cessez-le-feu en Ukraine ? Pourquoi la côte de popularité du président ukrainien s'est-elle érodé ? Et comment la France se prépare à la menace russe ?LES EXPERTS :- Nicolas TENZER - Enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions stratégiques- Sonia DRIDI - Correspondante à Washington pour France 24 et la RTBF- Paul GOGO - Journaliste, correspondant à Moscou- Annie DAUBENTON - Journaliste, essayiste, spécialiste de l'Ukraine
C dans l'air du 6 août 2025 : Incendie dans l'Aude : la France doit-elle se préparer au pire ?Emission présentée par Salhia BRAKLIUn immense panache de fumée, 13 000 hectares calcinés et au moins un mort. C'est le bilan mercredi midi du plus gros incendie de l'été qui ravage l'Aude depuis hier après-midi. Le bilan pourrait s'alourdir puisqu'une personne est en urgence absolue, et une autre a disparu. Parmi les quinze communes touchées par l'incendie, les efforts des pompiers se concentrent sur le village de Roquefort-des-Corbières. 1800 soldats du feu et 600 engins ont été déployés, dont plusieurs canadairs. De l'autre côté de l'A9, deux campings ont été évacués par précaution à La Palme. Si les causes du départ demeurent inconnues, le département avait été placé en vigilance rouge aux feux de forêt avec risque très élevé d'incendie. Les températures autour de 35 degrés, la faible humidité et les rafales de vent jusqu'à 40 km/h n'arrangent rien à la situation. Le Premier ministre François Bayrou se rend cet après-midi dans le département pour constater les dégâts.Alors que le réchauffement climatique se fait toujours plus pressant, les agriculteurs doivent eux-aussi s'adapter aux sécheresses à répétition et à une consommation de vin en recul, en France, depuis plusieurs années. Dans le sud de la France, de nombreux viticulteurs ont fait le choix de la diversification : herbes aromatiques, grenades, pomelos et autres agrumes côtoient désormais les vignes. "Ce sont deux activités qui se complètent bien. Quand le travail se réduit dans les vignes, on attaque la récolte des grenades, entièrement manuelle. Et c'est un arbre qui résiste bien aux maladies et se cultive sans traitement", témoignait un viticulteur du Gard au journal Le Monde cet hiver. Une équipe de C dans l'air s'est rendue dans le département pour comprendre comment la filière s'adapte à la crise.L'environnement est d'ailleurs devenu une des principales préoccupations des Français, en témoigne le niveau inédit de 2 millions de signatures de la pétition contre la loi Duplomb. Le texte, déjà adopté par le Parlement, doit passer devant le Conseil Constitutionnel à partir de demain. Au cœur de cette loi, la réintroduction, sous conditions, d'un pesticide banni en France depuis 2018, pourrait faire basculer la décision des Sages. Certains juristes s'appuient sur le principe de "non-régression" du droit environnemental, instauré par le Code de l'environnement, pour évoquer une potentielle censure. Mais rien n'est moins sûr : en 2020, le Conseil constitutionnel avait déjà rendu une décision en faveur de la réintroduction exceptionnelle de pesticides. Sur le versant politique, les opposants estiment que la loi a été victime d'un déni démocratique. La proposition de loi avait en effet fait l'objet d'une motion de rejet par ses défenseurs, visant à négocier son contenu en commission mixte paritaire pour éviter les amendements.Où en est l'incendie dans l'Aude ? La vague de chaleur dans le sud de la France risque-t-elle d'aggraver la situation ? Comment les viticulteurs s'adaptent au réchauffement climatique ? Et le Conseil constitutionnel peut-il retoquer la loi Duplomb ?LES EXPERTS :- Marc LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »- Emma HAZIZA - Hydrologue, docteur de l'École des Mines- Amélie MOUGEY - Directrice de la rédaction - Reporterre- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien - Aujourd'hui en France- Eric BROCARDI (en duplex) - Porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France
C'est un signal fort… mais à rebours de l'histoire. Fin juillet, le Parlement néo-zélandais a voté la fin d'une interdiction emblématique : celle de prospecter de nouveaux gisements pétroliers et gaziers en mer. Une interdiction qui datait de 2018, mise en place sous le gouvernement de Jacinda Ardern pour marquer l'engagement du pays contre le dérèglement climatique.Mais aujourd'hui, le vent a tourné à Wellington. Avec 68 voix pour et 54 contre, le gouvernement conservateur fait machine arrière. Pour justifier ce virage, le ministre du Changement climatique et de l'Énergie, Simon Watts, évoque une production d'énergies renouvelables en baisse, un risque sur les prix pour les ménages, et la nécessité de garantir l'approvisionnement national. Même son de cloche du côté des Ressources naturelles : selon Shane Jones, l'interdiction de 2018 aurait découragé les investissements, aggravant les pénuries.Face à ce recul, l'opposition dénonce un retour en arrière dangereux. “Un choix idéologique tourné vers le passé”, fustige la députée travailliste Megan Woods. Les ONG environnementales, elles aussi, tirent la sonnette d'alarme. Car cette décision va à l'encontre des objectifs climatiques mondiaux. L'Accord de Paris, signé en 2015, appelle à limiter le réchauffement à +1,5°C d'ici 2100. Or, pour y parvenir, les scientifiques s'accordent : il faut réduire drastiquement la part des énergies fossiles, et non rouvrir des gisements. En 2021, l'Agence internationale de l'énergie appelait d'ailleurs à stopper tout nouveau projet pétrolier ou gazier.Rappelons-le : la température moyenne mondiale a déjà grimpé de 1,1°C depuis le XIXe siècle. Un réchauffement causé sans ambiguïté par les activités humaines, et dont les conséquences sur les sociétés et la biodiversité s'intensifient. Alors que les solutions sont connues – énergies renouvelables, sobriété, transition alimentaire – la Nouvelle-Zélande semble, pour l'instant, choisir une autre voie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le cadre de son rôle au Conseil de l'Europe, Alain Berset abordera les valeurs européennes, en explorant autant leurs convergences que leurs divergences. En tant que Secrétaire général, il mettra en lumière l'importance du dialogue et de la coopération intergouvernementale pour renforcer ces valeurs au sein du continent. Cette conférence proposera aussi une réflexion sur l'avenir de l'Europe. Face aux défis majeurs auxquels elle est confrontée, il apparaît nécessaire de réaffirmer ces fondements pour garantir une Europe solidaire, cohérente et respectueuse de ses diversités. _ Alain Berset est devenu Secrétaire Général du Conseil de l'Europe le 18 septembre 2024. Auparavant, M. Berset a été ministre élu du Gouvernement suisse (Conseil fédéral) entre 2012 et 2023. Pendant cette période, il a dirigé le Département fédéral de l'Intérieur en tant que ministre suisse de la Santé, des affaires sociales, de la culture, de l'égalité et de la lutte contre les discriminations, et a été ministre de la Santé publique pendant toute la durée de la pandémie de covid-19. M. Berset a également été président de la Confédération suisse à deux reprises (2018 et 2023), mandats au cours desquels il a représenté la Suisse au Conseil de sécurité des Nations Unies et lors du 4e Sommet des chefs d'État et de gouvernement du Conseil de l'Europe, où il a signé la Déclaration de Reykjavík au nom de son pays. Avant de rejoindre le Conseil fédéral, M. Berset était membre du Conseil des États, la Chambre haute du Parlement suisse. Il a été élu plus jeune membre du Conseil des États en 2003 et en a été le président de 2008 à 2009. Il a également été vice-président du groupe socialiste au Parlement fédéral de 2005 à 2011. Avant de se lancer dans la politique, M. Berset a occupé des fonctions académiques en économie à l'Université de Neuchâtel et à l'Institut d'économie internationale de Hambourg. Il a également travaillé comme consultant indépendant en communication et en stratégie pour des associations, des entreprises et des organisations non gouvernementales. Alain Berset est né le 9 avril 1972 à Fribourg (Suisse). Il est titulaire d'une maîtrise en sciences politiques et d'un doctorat en économie, tous deux obtenus à l'Université de Neuchâtel. _ Enregistré à la Maison du Peuple dans le cadre de la programmation du Club 44 le 26.6.2025
Aujourd'hui dans le podcast, on commente les derniers développements entourant l'élection partielle dans la circonscription d'Arthabaska-L'Érable. Hier et dimanche avaient lieu les deux journées de vote par anticipation. Joey nous dévoile des chiffres exclusifs sur la participation électorale jusqu'à maintenant et on réagit à sa vidéo virale mettant en vedette l'animateur de Qub Radio Francis Gosselin et l'analyste politique Stéfanie Tougas qui commentent la campagne d'Éric Duhaime.DANS LA PARTIE PATREON, on commence en parlant du spin médiatique sur les Québécois qui auraient boudé les États-Unis, une affirmation qui semble contredite par les faits après les vacances de la construction. Ensuite, les trois hommes ont une longue discussion sur la question de la conservation du patrimoine bâti au Québec, plus précisément sur les tendances autoritaires de plusieurs administrations municipales à empiéter sur le droit de propriété des entrepreneurs immobiliers. On termine en lisant un article du Financial Post qui révèle que les changements climatiques ne sont pas une priorité pour les Canadiens. On écoute aussi un reportage de Radio-Canada sur la hausse de consommation d'antidépresseurs chez les aînés, et on lit un article sur l'ancienne animatrice Jocelyne Cazin, qui affirme être devenue lesbienne par dépit.0:00 Intro 1:22 Nos commanditaires3:42 Élection partielle dans Arthabaska-L'Érable9:47 Les deux contradictions14:32 Breaking news du taux de participation20:04 Les médias commentent la partielle23:26 Sondage de Ian sur X27:29 Vidéo virale de Joey35:11 À venir dans le Patreon
Die Activists and Citizens Forum sê adjunkpresident Paul Mashatile is nie geskik vir die amp nie en moet bedank. Dit volg nadat die Parlement se Etiekkomitee hom met 10 000 Suid-Afrikaanse rand beboet het omdat hy nie 'n diamant verklaar het wat die sakeman Louis Liebenberg aan hom geskenk het nie. Liebenberg word strafregtelik aangekla. Die forum se woordvoerder, Dennis Bloem, waarsku Mashatile se voortgesette teenwoordigheid in die amp skend die vertroue en respek van die adjunkpresident se posisie:
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Petit journal de RSI. Notre journaliste Marie-Ondine Vidal nous relatera son séjour au Parlement européen de Strasbourg, récompense d´une formation et d´un rendu journalistiques. Ses impressions, ses rencontres avec des eurodéputés de cette grande institution oú l´on se perd facilement, au sens propre comme au sens figuré..
Le garde des Sceaux, Gérald Darmanin souhaite une grande réforme du Code pénal, le but ? Simplifier les peines. Et le calendrier est déjà très clair, fin juillet, il remettra sa copie à François Bayrou et à Emmanuel Macron. En septembre il sera « prêt » pour un examen du texte au Parlement avant un vote possible en janvier. Le garde des sceaux envisage notamment d'étendre à de nouvelles situations la procédure de plaider-coupable. Quel regard portent les magistrats sur ce projet de réforme ? Ecoutez L'invité de RTL Matin avec Vincent Derosier du 29 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le garde des Sceaux, Gérald Darmanin souhaite une grande réforme du Code pénal, le but ? Simplifier les peines. Et le calendrier est déjà très clair, fin juillet, il remettra sa copie à François Bayrou et à Emmanuel Macron. En septembre il sera « prêt » pour un examen du texte au Parlement avant un vote possible en janvier. Le garde des sceaux envisage notamment d'étendre à de nouvelles situations la procédure de plaider-coupable. Quel regard portent les magistrats sur ce projet de réforme ? Ecoutez L'invité de RTL Matin avec Vincent Derosier du 29 juillet 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les ministres des Affaires étrangères d'une quarantaine de pays se réunissent ce lundi et mardi à New York. Objectif : discuter de la solution à deux États, l'un israélien, l'autre palestinien. Une séquence de préparation avant l'Assemblée générale de l'ONU qui doit se tenir en septembre et au cours de laquelle la France va reconnaître l'État de Palestine. Mais les ambitions diplomatiques affichées sont-elles compatibles avec la réalité sur le terrain de l'occupation ? À Ramallah, nous avons posé la question aux jeunes Palestiniens de Cisjordanie occupée. De notre correspondante à Ramallah, Installée à la terrasse d'un café du centre-ville, Hala inhale de grandes bouffées de tabac à chicha. La jeune femme, férue de géopolitique, n'attend rien de la réunion à New York aujourd'hui. « Il est possible que l'on assiste à une représentation théâtrale, mais à rien de vrai. Les pays arabes et les pays du monde entier poursuivent des intérêts similaires à ceux d'Israël. Ici, nous n'avons aucune confiance », exprime-t-elle. Elle pointe notamment les liens économiques et militaires entre l'Occident et Israël : « L'occupation nous oppresse depuis une centaine d'années. S'ils avaient voulu créer un véritable État palestinien, cela se serait produit il y a 80 ou 90 ans. Cela nécessite des actions plus importantes que de simples conférences. » Sur le terrain, en Cisjordanie, les raids de l'armée israélienne, les arrestations, se multiplient. Une accélération de l'occupation qui inquiète Rami. « Il y a bien sûr le génocide en cours à Gaza et ces derniers jours, ce vote de la Knesset en faveur de l'annexion totale de la Cisjordanie. Ce qui implique l'abandon d'une solution à deux États, une fin complète et radicale », redoute-t-il. « En réalité, cela fait bien longtemps qu'Israël occupe et annexe des parties de la Cisjordanie » Mercredi dernier, le Parlement israélien a effectivement voté une motion symbolique en faveur de l'annexion du territoire palestinien. « C'est un texte symbolique qui n'a pas de valeur. Mais en réalité, cela fait bien longtemps qu'Israël occupe et annexe des parties de la Cisjordanie », affirme Rami. De toute façon, de nombreux Palestiniens refusent la solution à deux États, la cohabitation avec un État israélien. « En tant que palestinienne, je ne pense pas que la solution à deux États soit la solution appropriée pour nous. Parce qu'à la fin, c'est notre terre et nous voulons notre terre. Je suis désolée, mais cette idée des deux États, je ne peux pas la soutenir », explique Shatha. À lire aussiConflit israélo-palestinien: «Reconnaître l'État de Palestine, c'est changer de prisme» Les discussions à New York porteront aussi sur la démilitarisation des territoires palestiniens occupés. Une mesure que Mohammed, ingénieur informatique, considère dangereuse. « L'objectif d'Israël est de désarmer les Palestiniens, comme cela, après 5 ou 10 ans, ils pourront nous exterminer, nous bombarder, faire un génocide sans aucune sorte résistance. Leur cible principale pour l'instant, c'est Gaza. Quand ils auront fini avec Gaza, ils feront la même chose avec la Cisjordanie », estime-t-il. Depuis le 7 octobre 2023, près d'un millier de Palestiniens de Cisjordanie ont été tués par l'armée israélienne et les colons, selon l'ONU. À lire aussiAmande Bazerolle (MSF): «Nous espérons pouvoir réactiver la grande majorité des centres de distribution d'aide à Gaza»
Le pays peine à mobiliser trois ans après l'invasion russe, alors écrit Marianne le Parlement a autorisé il y a un an le recrutement dans les prisons. Et depuis, c'est parmi 37 000 détenus que l'armée peut aller chercher de nouvelles recrues. C'est le cas dans une prison de la région de Kiev. Les soldats recruteurs s'y rendent pour rencontrer une dizaine de prisonniers volontaires au milieu des murs rose pastel d'une bibliothèque aux rayonnages qui débordent de livres. « Je vais être clair, chez nous, il y a des règles strictes qu'il ne faut pas enfreindre sinon la sanction est sévère : pas d'alcool, pas de drogue, pas de désertion », peut-on lire dans les colonnes de Marianne. Et le recruteur de poursuivre « vous vous ferez bombarder fort, ce qu'on vous propose, c'est une excellente formation et du sérieux ». Parmi les prétendants ce jour-là, Sasha, 35 ans, qui a tué une femme qui tenait des propos pro-russes en 2024. Mais il n'a pas purgé le tiers de sa peine de neuf ans et ne pourra donc pas intégrer l'armée. 100 000 morts en trois ans, un conflit qui n'en finit pas de durer. En un an, 8 500 prisonniers ont été recrutés de la sorte. Combien rentreront chez eux en vie ? Difficile à dire, mais les surveillants de prison font de la résistance, poursuit Marianne, pas fan du dispositif, car s'il y a moins de prisonniers il y aura moins de postes de matons et donc plus de chances qu'ils soient, eux aussi, envoyés sur le front… Le Nouvel Obs s'intéresse aussi à un ancien prisonnier des geôles ukrainiennes entré dans l'armée. Mais son parcours est nettement plus atypique, pour ne pas dire chaotique, parce qu'il a été soldat russe avant. Pour V, il préfère l'anonymat, tout commence en 2023 détaille le Nouvel Obs, il se fait arrêter pour fraude fiscale, et est emprisonné. Et c'est là qu'en premier lieu l'armée russe s'intéresse à lui. « Soit tu vas te battre et tu touches la prime d'engagement, un million de roubles, 11 000 euros et 200 000 roubles par mois, 2200 euros. Soit, tu rempiles pour huit ans de prison ». Le choix est vite fait et le jeune homme se retrouve en camp d'entraînement avant de rejoindre le « hachoir à viande ». C'est le terrible surnom donné aux lignes d'assaut, un taux de survie très faible, les soldats envoyés en première ligne servent de chair à canon. Il se souvient que sur le front de nombreux corps de soldats russes morts pourrissent, jamais ramassés par les autorités qui évitent ainsi de devoir dédommager les familles des morts au combat. V. finit par s'échapper, poursuit le Nouvel Obs. Il se rend aux Ukrainiens, devient prisonnier de guerre, étonné du relatif bon traitement que lui réservent les soldats de Zelensky, il finit par s'engager à leur coté. « Mon rêve, c'est de faire venir ma mère et mon frère en Ukraine, conclut-il, je ne veux plus rien avoir à faire avec la Russie ». Les coulisses du G7 Au-delà des photos soigneusement préparées et des prises de paroles millimétrées, l'écrivain Emmanuel Carrère a suivi Emmanuel Macron dans les coulisses de ce sommet des plus puissants des puissants. À la mi-juin, au Canada, « l'exercice d'un tel sommet, c'est de se faire entendre sans donner l'impression qu'on fait la nique à Trump » rapporte Carrère dans le Nouvel Obs. Son récit, c'est celui des coulisses, des tractations silencieuses, des protocoles qui pèsent, des volontés de ne froisser personne. Costumes sombres et cravates pour les hommes, tailleurs stricts pour les femmes. Ils sont 1 500 dans les délégations à arpenter les salons d'un hôtel façon Shining flanqué au beau milieu de nulle part dans les plaines du Canada. Et le romancier de poursuivre « au bout d'une heure et demi, on est donc comme prévu arrivé à rien ». Dans Le Point, on s'intéresse au phénomène Meloni Qui s'affiche tout sourire en Une avec un petit village de Ligurie en fond, carte postale et géopolitique un combo toujours gagnant. Et on y lit qu'en mille jours la cheffe du gouvernement a su « imposer son pragmatisme ». Arrivée au pouvoir en septembre 2022, son gouvernement est rentré dans le top 5 de ceux avec le plus de longévité. Alors comment caractériser le style Meloni ? Le Point parle donc d'un « pragmatisme » revendiqué, d'une chef de gouvernement qui a su « imposer son équilibre politique de haute lutte », dans un pays habitué au chaos. Et même dans les rangs de la droite européenne, on salue son sérieux : elle devient « une partenaire sérieuse, crédible et raisonnable », là où on l'attendait isolée. Le Point rappelle que ses adversaires se font rares. À mi-mandat, aucun contre-projet ne perce, aucune figure n'émerge. Et quand elle parle, elle imprime. Exemple : au Conseil européen de février 2023, elle revendique l'introduction de « sept à huit propositions italiennes » sur l'immigration, et parle d'une « grande victoire pour l'Italie ». Une sortie qui avait laissé « un peu souffler » les diplomates français. Trois ans après son arrivée au pouvoir, Giorgia Meloni est toujours là, plus centrale que jamais. Elle agace, mais elle avance. Et, comme l'écrit Le Point, elle pourrait bien, d'ici 2027, doubler la mise.
L'émission 28 minutes du 25/07/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Jean Quatremer, correspondant européen de "Libération", Julie Graziani, essayiste, Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de l'hebdomadaire "Politis" ainsi que la dessinatrice de presse Coco. État pollueur, État payeur ? La décision « historique » de la CIJMercredi 23 juillet, la Cour internationale de Justice, plus haute instance juridique des Nations Unies, a rendu un avis consultatif en faveur de l'environnement. Il est désormais "illicite" pour les États de violer leurs engagements climatiques. Le cas échéant, ils pourraient se voir réclamer des réparations par les pays les plus affectés par le changement climatique. Une décision qui a été saluée par l'Union européenne et la Chine, respectivement quatrième et premier émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre. Rachida Dati renvoyée en correctionnelle : haro sur la justice Mardi 22 juillet, les juges d'instructions ont confirmé que Rachida Dati, ministre de la Culture, devrait bien comparaître devant le tribunal correctionnel pour "corruption et trafic d'influence" ainsi que "recel d'abus de pouvoir et d'abus de confiance". Il lui est reproché d'avoir perçu 900 000 euros d'honoraires de la part de Renault-Nissan pour des activités de lobbying au Parlement européen, où madame Dati était investie d'un mandat de députée. Face à ces accusations, l'ancienne garde des Sceaux s'est permis une diatribe contre l'institution judiciaire, qui mènerait prétendument "une procédure émaillée d'incidents". Nous recevons le photographe Stéphan Gladieu, pour la sortie de "On allait au bord de la mer" (Actes Sud), L'ancien photoreporter de guerre a arpenté durant deux étés les stations balnéaires françaises à la rencontre des Français qui se "retrouvent, mis à nu, dans une égalité aussi éphémère qu'illusoire, unis par un même désir de farniente". Des plages de Berck-sur-Mer à Palavas, Stéphan Gladieu dresse un portrait-robot de la France. “Le macronisme s'achèvera en 2027, tout simplement parce qu'il n'est ni un mouvement politique, ni une idéologie" : Bruno Retailleau n'a pas ménagé sa charge anti-présidentielle dans les colonnes de l'hebdomadaire d'extrême droite "Valeurs Actuelles". Visiblement courroucé, le chef de l'État a reporté une rencontre prévue avec son ministre de l'Intérieur prévue ce jeudi 24 juillet. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Deux amants pris la main dans le sac. Le 16 juillet, lors d'un concert de Coldplay, la kiss cam a surpris le PDG d'Astronomer en étreinte extraconjugale avec l'une de ses employées. La scène est lourde de conséquences : 130 millions de vues sur Internet, et la démission du PDG. Une situation ubuesque qui n'a évidemment pas échappé aux internautes. C'est le Point com de Marjorie Adelson. Le "Prince des Ténèbres" les a rejoint. Ozzy Osbourne, excentrique légende du rock et père fondateur du heavy metal, s'est éteint le mardi 22 juillet. Sa carrière est jalonnée d'albums mythiques et, entre autres, de décapitations carnassières de volatiles. C'est l'histoire de la semaine de Reza Pounewatchy. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la famine à Gaza, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 juillet 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 26/07/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Michel Taubmann, journaliste franco-israélien, responsable du Proche-Orient à la revue “Politique Internationale”, Aysegul Sert, journaliste turco-américaine et professeure à l'école de journalisme de Sciences Po, Léo Klimm, journaliste pour le magazine allemand “Der Spiegel” et le dessinateur de presse Pascal Gros. Couple franco-allemand : dur dur d'être copains ?Le mercredi 23 juillet, Emmanuel Macron s'est rendu à Berlin pour une rencontre officielle avec le chancelier Friedrich Merz, marquant son premier déplacement depuis l'entrée en fonction de ce dernier le 6 mai dernier. Les deux dirigeants se sont entretenus pendant trois heures autour d'un dîner à la Villa Borsig, avec pour objectif de raviver le couple franco-allemand. Au cœur des discussions ? La menace imminente de nouveaux droits de douane américains ou encore les tensions persistantes entre le vieux couple franco-allemand autour du projet d'avion de combat du futur (SCAF). Macron décide de reconnaître la Palestine : une chance pour la paix ?Dans une lettre datée du 24 juillet et adressée au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le chef de l'État a annoncé que la France reconnaîtra officiellement la Palestine comme État lors de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre. Cette décision marquante intervient alors que Gaza est ravagée par la famine et que les pourparlers avec le Hamas ont échoué et s'inscrit dans un contexte de paralysie diplomatique. Mais face à la fermeté de Netanyahou, cette démarche suffira-t-elle à rouvrir la voie de la paix au Proche-Orient ?Nous recevons Caroline Husquin, historienne et maîtresse de conférences en histoire ancienne à l'Université de Lille, et co-autrice de “Les Chauves, Histoire d'un préjugé dans la Rome antique”. Dans ce livre, elle s'intéresse à un aspect méconnu mais captivant de l'histoire sociale romaine : la perception de la calvitie et la signification qu'on lui attribuait alors dans la société. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins ukrainiens. Le président Volodymyr Zelensky a opéré un revirement en déclarant qu'il soumettrait au Parlement un nouveau projet de loi visant à assurer l'indépendance des agences anticorruption, annulant ainsi les effets d'une loi qu'il avait lui-même signée seulement deux jours auparavant.Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à Ia pétition contre la loi Duplomb. Initiée par Eléonore Pattery, une étudiante bordelaise de 23 ans, cette missive électronique est sans conteste un phénomène politique de l'été.Reza Pounewatchy zappe sur la télévision américaine où l'arrêt annoncé du « Late Show » de Stephen Colbert met en lumière l'influence du président Donald Trump sur le paysage audiovisuel. Marjorie Adelson s'intéresse à un fait de société à méditer : la mise en place dans certains supermarchés de l'Hexagone de la “Papot'caisse” qui, à rebours des caisses automatiques, invite le client et le personnel du magasin à prendre le temps de la discussion. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : pourquoi le métro de Rome est-il nul ? 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 27 juillet 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un braquage dans les bureaux de MSF à Kisangani, la reprise des pourparlers russo-ukrainiens et la restitution des biens pillés pendant la colonisation française. Mali : l'ancien Premier ministre empêché de voyager Empêché ce lundi 21 juillet 2025 à l'aéroport de Bamako, Moussa Mara s'est vu refuser l'embarquement pour Dakar, où il devait participer à une conférence régionale sur la paix et la sécurité au Sahel. Après deux jours d'interrogatoire sans poursuites, pourquoi le laisser libre pour ensuite lui interdire de voyager ? Pourquoi son avocat parle de « violation flagrante des libertés fondamentales » ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : braquage des bureaux de Médecins Sans Frontières à Kinsagani Médecins Sans Frontières a décidé de suspendre ses activités pendant quelques jours dans la province de la Tshopo après un braquage dans ses bureaux à Kisangani. Que s'est-il passé exactement ? Quelles sont exactement les missions de MSF dans l'Ituri ? Avec Asiyat Magomedova, cheffe de mission MSF Ituri et Tshopo. Guerre en Ukraine : reprise des négociations à Istanbul Alors que la guerre en Ukraine entre dans une nouvelle phase d'enlisement, une troisième session de pourparlers s'ouvre ce mardi 23 juillet à Istanbul, sous l'égide de la Turquie. Quels ont été les points de blocage lors des précédentes séries de négociations ? Que faut-il espérer de ces nouvelles discussions ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. France-Afrique : la restitution des biens pillés de retour au Parlement français La question de la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation revient devant le Parlement français. Un nouveau projet de loi vise à encadrer juridiquement ces restitutions, longtemps réclamées par plusieurs pays africains. Qu'est-ce qui freine actuellement la restitution des biens ? Quels sont les pays du continent africain les plus concernés ? Avec Saskia Cousin, professeure de sociologie à l'Université Paris-Nanterre, coordinatrice du programme de recherches « Retours : géopolitiques, économies et imaginaires de la restitution ».
La pétition « Non à la Loi Duplomb » n'en finit pas de battre des records en France. Avec plus de 1 895 000 signatures enregistrées ce jeudi soir (24 juillet 2025), elle dénonce un texte récemment voté sans débat au Parlement et réintroduisant un pesticide interdit. Comment expliquer l'ampleur de cette mobilisation ? Que signifie-t-elle aujourd'hui en France ? Sur quoi peut-elle déboucher ? Pour en débattre : - Sarah Durieux, activiste, autrice, spécialiste des mobilisations citoyennes, autrice du livre Militer à tout prix, éditions Hors d'atteintes - Mathilde Larrère, enseignante-chercheuse à l'Université Gustave Eiffel, spécialiste de l'histoire des révolutions du XIXè siècle et de la citoyenneté - Émilie Zapalski, spécialiste de C
La pétition « Non à la Loi Duplomb » n'en finit pas de battre des records en France. Avec plus de 1 895 000 signatures enregistrées ce jeudi soir (24 juillet 2025), elle dénonce un texte récemment voté sans débat au Parlement et réintroduisant un pesticide interdit. Comment expliquer l'ampleur de cette mobilisation ? Que signifie-t-elle aujourd'hui en France ? Sur quoi peut-elle déboucher ? Pour en débattre : - Sarah Durieux, activiste, autrice, spécialiste des mobilisations citoyennes, autrice du livre Militer à tout prix, éditions Hors d'atteintes - Mathilde Larrère, enseignante-chercheuse à l'Université Gustave Eiffel, spécialiste de l'histoire des révolutions du XIXè siècle et de la citoyenneté - Émilie Zapalski, spécialiste de C
La question des réparations pour les Africains s'invite, pour la première fois, en plénière au Parlement panafricain. Réparations financières directes. Restitution d'œuvres d'art. Une meilleure reconnaissance de la place de l'Afrique dans la gouvernance mondiale. Quels modèles privilégier ?
Reportage à Bruxelles au Parlement européen où Pierrick Fay pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », a rencontré la députée Marie-Pierre Vedrenne et recueilli l'analyse de la correspondante des « Echos » Fabienne Schmitt. Elles témoignent des changements avec l'arrivée de 60 % de nouveaux députés européens à la suite de l'élection de 2024.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juillet 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitées : Marie-Pierre Vedrenne (membre du MoDem et députée européenne) et Fabienne Schmitt (correspondante des « Echos » à Bruxelles). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : EU-EP/Alexis HAULOT/REA. Sons : TV5 Monde, Lexin_Music « Europe Travel » et « Cinematic Time Lapse », Euronews, Toute l'Europe, « Double zéro » (2004), France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Juan Gonzalez Jr. fait partie des 252 migrants vénézuéliens emprisonnés au Salvador, depuis la mi-mars, et rapatriés vendredi, à Caracas. Ce peintre et agent d'entretien de 36 ans, en quête d'un meilleur avenir économique aux États-Unis, avait accepté d'être renvoyé au Venezuela. Quand il monte dans l'avion, il est, donc, persuadé qu'il rentre chez lui. Mais l'avion a atterri au Salvador. « C'est alors que le film d'horreur a commencé », raconte Juan Gonzalez Junior au Washington Post. Il se retrouve enfermé au Cecot, « la plus grande prison du monde ». Et l'une des plus dures. Insultes, crânes rasés brutalement, coups dans la poitrine et l'estomac, vols... Les gardiens sont particulièrement violents. Ils « nous traitaient comme si nous étions les criminels les plus dangereux de la planète », poursuit Juan Gonzalez Jr. qui assure n'avoir rien à se reprocher et ne faire partie d'aucun gang. « J'avais l'impression d'être un animal », insiste-t-il. Au cours des quatre mois qu'il a passés là-bas, Juan Gonzalez Jr. n'a jamais pu parler à un avocat. Quand des détenus ont demandé à en voir un, les gardiens leur ont répondu : « Ce mot n'existe pas ici ». Le Vénézuélien n'a eu aucun contact non plus avec sa famille. Il passe ses journées dans une cellule avec 8 à 14 autres personnes et dort sur un banc en métal. Un matelas est installé uniquement le temps de prendre des photos. Tous les matins, il est réveillé à 4 heures, fait sa toilette, puis joue aux échecs avec des restes de haricots rouges qui constituent ses repas. Jamais en quatre mois, on ne lui a dit de quoi il était accusé. « Ils ont joué avec nos nerfs. Ils nous ont torturés mentalement et physiquement », explique encore Juan Gonzalez Jr. au Washington Post. L'homme peine à trouver les mots pour raconter ce qu'il a subi. C'est « indescriptible », selon lui. La jungle du Darien expliquée par la doctorante Marilou Sarrut RFI reçoit aujourd'hui Marilou Sarrut, doctorante en géographie à l'Université Paris Cité, affiliée à l'Institut Convergence Migrations et autrice d'une thèse Traverser la jungle du Darien : « Une frontière naturelle » à l'épreuve des expériences migratoires, pour parler de la situation au Darien qui se situe entre la Colombie et le Panama et par où passent des centaines de candidats à l'immigration. Ce point de jonction entre l'Amérique du Nord et du Sud est impacté par la vaste offensive anti-immigration menée par Donald Trump et on assiste aujourd'hui, à un phénomène de retour avec des migrants qui cherchent désormais à revenir chez eux. Mais d'autres facteurs jouent également, explique Marilou Sarrut, comme les politiques migratoires européennes qui poussent certains Africains, notamment, à tenter de passer par le Darien. Il y a deux ans, on estimait à 500 000 le nombre de migrants qui traversaient la jungle du Darien, l'une des régions les plus hostiles du monde. Si la traversée côté colombien est encadrée par des guides, ces derniers « abandonnent les migrants à la frontière avec le Panama pour ne pas être accusés d'être des passeurs », raconte Marilou Sarrut qui s'est rendue sur place en 2023. À partir de là, le voyage devient extrêmement périlleux : « Les plus sportifs peuvent traverser la partie panaméenne en un jour et demi, mais d'autres mettent parfois une dizaine de jours car ils se perdent en route ». En 2023, jusqu'à 2 500 personnes pouvaient arriver au Panama en une seule journée, ce qui représente une manne économique majeure pour les communautés locales qui se sont organisées pour les « accueillir », surtout face à l'absence des pouvoirs publics, précise la doctorante. Mais ces passages ont aussi un impact écologique et sanitaire importants. Il n'y a pas de traitement des déchets dans la jungle, pas d'eau potable non plus. Or, ce problème n'a jamais été pris en compte par l'État qui n'a, donc, pas prévu de solutions pour remédier à ce drame environnemental, explique Marilou Sarrut. Englué dans l'affaire Epstein, Donald Trump tente de faire diversion Le président américain « intensifie ses attaques contre Barack Obama et Hillary Clinton », relève le New York Times. Interrogé une nouvelle fois, hier, par des journalistes au sujet de l'ancien homme d'affaires, Donald Trump a dénoncé « une chasse aux sorcières », puis « s'est lancé dans une diatribe contre une série classique de rivaux et de médias (...) ses ennemis présumés », décrit le journal. « Une liste qui ne cesse de croître », insiste le New York Times. Barack Obama, Hillary Clinton, Joe Biden, l'ancien directeur du FBI, l'ex-patron du renseignement national... Au cours des six derniers mois, Donald Trump a souvent cherché à se venger de ses ennemis, raconte le New York Times, de bien des manières : retraits ou menaces de le faire, des habilitations de sécurité de Joe Biden notamment, campagnes de dénigrements, enquêtes internes et même licenciements. En Argentine, Javier Milei a de nouveau insulté sa vice-présidente Le président argentin a traité Victoria Villarruel de « bruta traidora » ( « brute, traîtresse ») lors d'un rassemblement, à Cordoba dans le centre de l'Argentine, hier soir. Son ancienne alliée est devenue son ennemie. La rupture est consommée entre les deux depuis que celle qui est aussi la présidente du Sénat n'a pas empêché le Parlement de voter une loi augmentant les retraites, explique La Nacion. Une loi à laquelle le président va mettre son veto. Il l'a annoncé hier. Lors de son discours, il a également insulté la gauche - « tous des voleurs » - et l'opposition en général, ainsi que les médias. Le journal Pagina 12 a d'ailleurs été exclu de ce rassemblement, le « Derecha fest » (le « festival de la droite ») auquel ont participé des figures du mouvement libertarien, comme l'écrivain argentin Agustin Laje, mais aussi un conseiller de Donald Trump et trois pasteurs évangéliques, raconte le quotidien qui explique que « ce secteur est de plus en plus proche du gouvernement ». Ces prédicateurs ont pris la défense de la famille traditionnelle, des femmes au foyer, du christianisme et ont attaqué la gauche qui est « anti-christ », selon l'un d'entre eux. Pour Pagina 12, il y avait sur scène hier soir « une droite qui vocifère avec les yeux sortis des orbites (...) devant un public d'exaltés ». Bolivie : irrégularités sur les listes électorales En Bolivie, l'élection présidentielle aura lieu dans moins d'un mois, le 17 août 2025. La population vérifie, donc, si elle est bien inscrite sur les listes électorales. Mais depuis quelques jours, de nombreux citoyens découvrent avec surprise qu'ils ont aussi été inscrits comme adhérents de tel ou tel parti politique à leur insu. Le reportage pour RFI de Nils Sabin.
Die Parlement sal vandag oor die Begrotingswetsontwerp stem, wat 'n belangrike stap is in die afhandeling van die nasionale begroting. Dit volg op talle debatte oor departementele besteding die afgelope klompie weke. Die wetsontwerp bepaal hoe openbare fondse aan verskeie regeringsdepartemente toegewys sal word. Die woordvoerder van die Parlement, Moloto Mothapo, sê die Nasionale Vergadering moet die begroting daarna goedkeur, waarna dit op 30 Julie vir oorweging na die Nasionale Raad van Provinsies verwys sal word:
Die DA sê die afdanking van die minister van Hoër Onderwys en Opleiding, Nobuhle Nkabane, volg ná volgehoue druk in die stryd teen die ANC se korrupsie, wandade en misdadigheid. Daar was oproepe dat sy bedank te midde van bewerings dat sy die Parlement mislei het oor die onafhanklikheid van die paneel wat aanbevelings moes maak oor aanstellings op die SETA-rade. Karabo Khakhau van die DA sê president Cyril Ramaphosa se afdanking van Nkabane is ʼn positiewe stap:
durée : 00:19:37 - 8h30 franceinfo - Le chef de file des députés Les Républicains au Parlement européen, vice-président de LR, était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 18 juillet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
President Cyril Ramaphosa sê die regering van nasionale eenheid sal fokus op ekonomiese hervorming, misdaadbekamping en die bou van 'n bekwame staat. Ramaphosa het tydens die begroting van die Presidensie in die Parlement gesê alle departemente moet saamwerk om die ekonomie te laat groei, armoede te verminder en dienslewering te verbeter. Hy voeg by die RNE is daarop gemik om vertroue te herbou en werklike verandering te bewerkstellig, met die nasionale dialoog as 'n belangrike platform om Suid-Afrikaners te verenig:
La défense sera en tête des priorités du budget de l'Union européenne pour la période 2028-2034, la Commission l'a redit lors de la présentation hier (16 juillet 2025) des grandes lignes budgétaires. Mais Bruxelles prépare également un bouclier démocratique dont l'un des objectifs sera la lutte contre les ingérences et la désinformation. Hackaton Créer une application pour déjouer la désinformation, le tout en une journée, c'est le défi lancé aux participants du hackathon qui était organisé au Conseil de l'Europe à Strasbourg fin juin 2025. Une quarantaine de jeunes venus des quatre coins de l'Europe ont relevé le défi, encadrés par une équipe d'experts juridiques. Wyloën Munhoz-Boillot a suivi la compétition. La Finlande est le pays classé leader mondial de l'éducation aux médias. Dès leur plus jeune âge, les élèves y apprennent à discerner les informations fiables des informations erronées ou mensongères. Les explications de notre correspondante régionale Ottilia Ferey. La revue de presse sonore de Franceline Beretti : les émeutes contre les immigrés en Espagne, la crise de la coalition allemande, les divisions communautaires en Belgique, une scène cocasse au Parlement italien. À Gibraltar, la frontière disparaît Il a fallu 4 ans après le Brexit pour résoudre l'épineuse question du sort de Gibraltar. Le Rocher va disposer d'un nouveau statut juridique : l'accord historique approuvé le 12 juin, par le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Union européenne, supprime la frontière entre l'enclave britannique et l'Andalousie, pour faire place à la libre circulation des personnes et des biens. De part et d'autre du grillage qui sépare encore les habitants, le changement est attendu avec des sentiments mitigés, mais aussi beaucoup d'enthousiasme, comme l'a constaté Diane Cambon. De l'autre côté de l'Atlantique, les anciennes colonies de l'empire britannique cherchent à resserrer les liens avec leurs descendants. 1.100.000 habitants du Royaume-Uni ont déclaré lors du recensement de 2021 avoir des origines caribéennes. L'émigration des Caraïbes s'est faite principalement après-guerre et chez les plus jeunes les relations avec le pays d'origine sont rares. Alors pour renforcer les liens, en Barbade un programme privé cherche à susciter des vocations. Les explications de Marie Billon à Londres.
Suite et fin de notre série consacrée aux objets de pouvoir du continent. Le dernier épisode ce matin nous emmène au Ghana, premier pays d'Afrique subsaharienne à avoir déclaré son indépendance, en 1957. À sa tête à l'époque : le premier président Kwame Nkrumah, figure du panafricanisme. Il s'est servi du Kente, le pagne traditionnel ghanéen, afin d'envoyer au monde entier un message d'unité, d'indépendance et de liberté du continent africain. De notre correspondant à Accra, Sur le cliché en noir et blanc disposé dans la bibliothèque de Samia Nkrumah, deux hommes sourient à l'objectif : son père, Osagyefo Kwame Nkrumah, premier président du Ghana, et Ahmed Sékou Touré, son ami et homologue guinéen. Quand ce dernier arbore sur la photo veste de costume, chemise et cravate, Kwame Nkrumah, lui, porte le Kente, un des pagnes tissés traditionnel ghanéen. Pour Samia Nkrumah, le Kente porté par son père revêtait aussi une signification éminemment politique, à destination de ses homologues occidentaux. Un message anticolonialiste, assumé à même le corps par le biais du pagne tissé que Kwame Nkrumah portait lors de ses déplacements internationaux. « C'est parce qu'il pensait qu'il n'y avait rien de plus important que de se montrer avec. Cela dit au monde qui nous sommes, notre style, nos systèmes de connaissances autochtones, notre terre, détaille la fille du premier président ghanéen. C'était naturel pour nous de porter le Kente lors de certaines occasions. Mais le porter en dehors du Ghana, dans ces arènes internationales, c'était presque révolutionnaire, radical. Ainsi, il prenait position : l'Afrique indépendante est en train de se soulever, et que nous souhaitons faire des partenariats sur un pied d'égalité, à armes égales. » À lire aussiKwame Nkrumah: le vrai panafricanisme se vit Porté au Ghana depuis au moins quatre siècles, le Kente est un tissu chargé de sens. Alors, pour sa première venue au siège des Nations unies en 1960, Kwame Nkrumah a décidé d'emmener avec lui un Kente nommé « Tikro Nnko Adjina », que l'on peut traduire par « deux cerveaux valent toujours mieux qu'un seul ». Un pagne bleu aux motifs dorés, rouges et verts, dont la confection a été confié au maître tisserand Andrew Asare. Une fierté racontée aujourd'hui par son fils, Kwasi Asare : « Le Kente est un habit si puissant. Celui qu'Osagyefo Kwame Nkrumah a présenté portait ce message : l'indépendance du Ghana ne signifie rien sans l'indépendance de tout le continent africain, d'où cette signification "deux têtes valent mieux qu'une". D'une certaine manière, il cherchait également à dire que par l'ONU, tous les États doivent s'unir pour ne faire plus qu'un. » Un message sous forme de Kente, qui est resté exposé pendant plusieurs décennies dans le hall du siège de l'ONU, aux yeux du monde entier. À lire aussiGhana: l'héritage politique de Kwame Nkrumah source de débat au Parlement
La défense sera en tête des priorités du budget de l'Union européenne pour la période 2028-2034, la Commission l'a redit lors de la présentation hier (16 juillet 2025) des grandes lignes budgétaires. Mais Bruxelles prépare également un bouclier démocratique dont l'un des objectifs sera la lutte contre les ingérences et la désinformation. Hackaton Créer une application pour déjouer la désinformation, le tout en une journée, c'est le défi lancé aux participants du hackathon qui était organisé au Conseil de l'Europe à Strasbourg fin juin 2025. Une quarantaine de jeunes venus des quatre coins de l'Europe ont relevé le défi, encadrés par une équipe d'experts juridiques. Wyloën Munhoz-Boillot a suivi la compétition. La Finlande est le pays classé leader mondial de l'éducation aux médias. Dès leur plus jeune âge, les élèves y apprennent à discerner les informations fiables des informations erronées ou mensongères. Les explications de notre correspondante régionale Ottilia Ferey. La revue de presse sonore de Franceline Beretti : les émeutes contre les immigrés en Espagne, la crise de la coalition allemande, les divisions communautaires en Belgique, une scène cocasse au Parlement italien. À Gibraltar, la frontière disparaît Il a fallu 4 ans après le Brexit pour résoudre l'épineuse question du sort de Gibraltar. Le Rocher va disposer d'un nouveau statut juridique : l'accord historique approuvé le 12 juin, par le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Union européenne, supprime la frontière entre l'enclave britannique et l'Andalousie, pour faire place à la libre circulation des personnes et des biens. De part et d'autre du grillage qui sépare encore les habitants, le changement est attendu avec des sentiments mitigés, mais aussi beaucoup d'enthousiasme, comme l'a constaté Diane Cambon. De l'autre côté de l'Atlantique, les anciennes colonies de l'empire britannique cherchent à resserrer les liens avec leurs descendants. 1.100.000 habitants du Royaume-Uni ont déclaré lors du recensement de 2021 avoir des origines caribéennes. L'émigration des Caraïbes s'est faite principalement après-guerre et chez les plus jeunes les relations avec le pays d'origine sont rares. Alors pour renforcer les liens, en Barbade un programme privé cherche à susciter des vocations. Les explications de Marie Billon à Londres.
Reportage à Bruxelles où se trouve le cœur du réacteur du Parlement européen. Au micro de Pierrick Fay, pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », les députés européens Christophe Clergeau et Céline Imart reviennent sur leurs engagements respectifs, en faveur de l'agriculture pour la première et de l'environnement ou de la souveraineté pour le second. Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juillet 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Christophe Clergeau (député européen Parti Socialiste) et Céline Imart (députée européenne Les Républicains). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : FREDERICK FLORIN/AFP. Sons : « Parlement » (2020), Hymne national de la Bulgarie, « Die Hard 4 – Retour en enfer » (2007), Place publique, Christophe Clergeau, Les Républicains, Arno (1983), France 24, «L'âge ingrat» (1964), «Kaamelott» (2005), Ina. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Reportage à Bruxelles où se trouve le cœur du réacteur du Parlement européen. Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay a rencontré les députés Christophe Clergeau et Céline Imart qui témoignent de leur engagement dans des commissions différentes et détaillent leur travail au sein du Parlement. Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juillet 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Christophe Clergeau (député européen Parti Socialiste) et Céline Imart (députée européenne Les Républicains). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : FREDERICK FLORIN/AFP. Sons : « Parlement » (2020), Hymne national de la Bulgarie, « Die Hard 4 – Retour en enfer » (2007), Place publique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Die voorsitter van die Parlementêre Staande Komitee oor Natuurlike Hulpbronne, dr. Tobie Aupindi, sê aanspreeklikheid in die bestuur van die land se natuurlike hulpbronne is ononderhandelbaar. Hy het tydens 'n belanghebbendes-werkswinkel in Swakopmund beklemtoon dat daar verder as oppervlakkige samewerking beweeg en ten volle met die parlement geskakel moet word. Hy het Namibië se potensiaal beklemtoon in volhoubare hulpbrongedrewe groei, veral in energie, groen waterstof en elektrisiteitssekuriteit.
Le président guatémaltèque Bernardo Arevalo a été élu, il y a 2 ans, avec plus de 60% des voix. C'est son programme anti-corruption qui avait convaincu les électeurs. Mais il peine à le mettre en œuvre, nous explique Lila Olkinuora. Il avait promis d'en finir avec la corruption qui gangrène le Guatemala depuis des décennies. Une fois élu, malgré les tentatives de ses opposants pour empêcher son investiture, il tient parole : il crée une Commission de lutte contre la corruption et impose le premier code d'éthique pour le pouvoir exécutif. Ce texte permet de sanctionner des ministres impliqués dans des détournements, mais le président le reconnaît : son action reste limitée à l'exécutif, alors que d'autres institutions comme le Parlement ou les collectivités locales lui échappent. La Commission anti-corruption a déposé 269 plaintes, mais le ministère public, dirigé par la procureure générale Consuelo Porras — elle-même sur la liste noire de l'Union européenne et des États-Unis pour corruption — en a rejeté une partie. Consuelo Porras est accusée de criminaliser la mobilisation citoyenne : en avril 2025, elle a ordonné l'arrestation de deux dirigeants autochtones et membres du gouvernement, poursuivis pour terrorisme et entrave à la justice. Une dérive dénoncée jusqu'au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, qui s'inquiète de la répression des voix autochtones et démocratiques au Guatemala. À Pétion-Ville en Haïti, les déchets envahissent la ville Certains marchands assurent verser régulièrement des cotisations pour le ramassage. Mais rien n'est fait pour nettoyer les rues. Les défenseurs d'environnement tirent la sonnette d'alarme. Ils mettent en garde contre un risque sanitaire. La mairie, de son côté, se dit dépassée. C'est un reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. La ministre du Travail cubaine contrainte de démissionner face à la colère de la population Marta Elena Feitóà Cuba avait déclaré qu'il n'y avait pas de mendiants à Cuba. Des propos qui ont soulevé une vague d'indignation. La ministre a été contrainte de démissionner, c'est du jamais vu, commente la presse latino-américaine. Pas un mot cependant sur cette affaire dans Granma, le journal du Parti communiste. Il se contente de relayer les propos du président Miguel Diaz-Canel : « La Révolution cubaine n'occulte pas ses problèmes, elle les affronte avec éthique et justice sociale, même dans des circonstances extrêmes ». Mais pour le journal El Pais, une chose est sûre : la situation est inédite. Les déclarations polémiques de la ministre ont provoqué une telle vague de rejet, à Cuba comme dans la diaspora, que non seulement elle a dû démissionner, mais le président et son Premier ministre ont été contraints de la désavouer publiquement. Ils ont même dû reconnaître la « vulnérabilité » d'une partie de la population cubaine. Pour El Pais, cette fronde contre une responsable du gouvernement est tout simplement l'un des plus grands actes de civisme des Cubains en soixante ans. C'est bien la première fois qu'un dirigeant de ce rang quitte son poste sous la pression populaire. Une démission qui intervient dans un contexte économique catastrophique Selon le site indépendant 14ymedio, le régime cubain affiche son impuissance face à l'effondrement économique. En cinq ans, le PIB officiel a reculé de 11%, mais en réalité la chute serait bien plus forte, toujours selon14ymedio. La session parlementaire de début de semaine s'est d'ailleurs tenue dans une ambiance très morose, sans véritable solution à proposer. La récession s'aggrave, dans un contexte international compliqué : pénurie de carburants, flambée des prix mondiaux, et blocage de certaines importations faute de devises. Mais le cœur du problème reste interne, insiste 14ymedio : une économie plombée par des structures inefficaces, une dette extérieure qui explose, des entreprises publiques à la traîne, et un système énergétique en déliquescence. Le Brésil paye cher la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump La surtaxe de 50% imposée par Donald Trump frappe de plein fouet les exportations brésiliennes de poissons, de mangues et de viandes, révèle Folha de Sao Paulo. Résultat : les exportations sont suspendues pour éviter les pertes. Plus de 1 000 tonnes de produits de la mer s'accumulent déjà dans les entrepôts frigorifiques, pour une valeur estimée à 50 millions de dollars. Les industriels brésiliens poussent leur gouvernement de négocier un sursis de 90 jours, mais cela s'annonce compliqué : le site G1 rappelle que les États-Unis viennent justement d'ouvrir une enquête contre le Brésil pour « pratiques commerciales déloyales ». Et pourtant, il y a une personne qui profite de tout ça au Brésil : c'est Lula. Sa popularité, qui était au plus bas, remonte depuis l'annonce des mesures de Trump. C'est la Une du magazine Carta Capital qui parle d'un « effet boomerang » positif pour Lula : une majorité de Brésiliens soutient aujourd'hui sa gestion de crise. Journal de la 1ère Circulation intense de la grippe saisonnière en Guadeloupe.
Carl Meeus analyse les propositions budgétaires du Premier ministre François Bayrou. Il met en lumière les paradoxes de son plan, notamment sur les augmentations d'impôts, la réduction des effectifs de la fonction publique et les difficultés à faire voter ce budget à l'Assemblée nationale. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Die Britse minister van Energie en Klimaatsverandering, Ed Miliband, sê die jongste klimaatverslag is 'n duidelike waarskuwing oor die dringendheid om klimaatsverandering aan te pak. Die verslag bevestig dat die Verenigde Koninkryk se klimaat aansienlik verskil van vorige dekades, met uiterste hitte en reënval wat die norm word as gevolg van mensgemaakte aardverwarming. Die verslag dui ook aan dat die Britse seevlakke vinniger styg as die wêreldgemiddelde. Miliband het in die Parlement die regering se verbintenis tot die aanpak van klimaatsverandering beklemtoon:
Dix jours après les crues meurtrières du fleuve Guadalupe, qui ont fait 129 morts et plus de 170 disparus, le futur rôle de l'agence fédérale est encore flou. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier dernier, Donald Trump a promis une réduction drastique des dépenses fédérales – et a ainsi promis de fermer l'agence de gestion des urgences, la FEMA. Inutile, trop couteuse, disait-il. Au lendemain des inondations meurtrières du Texas, terre républicaine où plus de 300 personnes pourraient avoir perdu la vie, potentiellement à cause du retard dans les secours, cette position est plus difficile à tenir. Le président refuse de définir quel rôle exact il pense réserver maintenant à cette agence. Mais sa ministre de l'Intérieur, Kristi Noem, a commencé à donner des indications, lors d'une interview sur la chaîne NBC : « Son rôle doit changer, et nous devons nous appuyer sur les autres ressources du gouvernement fédéral », soutient-elle, avant de reprendre la ligne idéologique trumpiste, de déléguer un maximum de tâches aux États fédérés. « Le président souhaite donner les moyens aux États de gérer eux-mêmes leurs situations d'urgence », sans préciser de quels moyens elle pense, considérant qu'on parle ici de désengagement fédéral avant tout. La FEMA, du reste, est critiquée pour sa mauvaise gestion en amont : son rôle est aussi d'évaluer les risques d'inondations pour les permis de construire. Or, le Washington Post révèle que le fameux camp pour enfants Mystic, où 27 personnes ont été emportées par les crues, n'avait pas été placé en zone inondable – il avait donc pu étendre son empreinte. Ces permis ont été donnés entre 2013 et 2020, rappelle le quotidien, ce qui indique à quel point les agences fédérales peuvent sous-estimer les risques, mais aussi que ces derniers évoluent rapidement à cause du changement climatique. À lire aussiÉtats-Unis: après les inondations au Texas, Trump rétropédale sur la Fema et son démantèlement En attendant, la population essaie de se relever par tous les moyens. Et même les enfants s'y mettent, comme le raconte le Dallas Morning News. Le quotidien décrit cette belle histoire de Graham Goodin et des deux frères Wallace, âgés de 10 à 12 ans, qui ont ouvert leur stand de limonade glacée dans une rue de Dallas. Un dollar le jus rafraichissant, mais rapidement, les passants paient 5, 7, voire 100 dollars le verre. « C'est la meilleure limonade du monde », assure un client. Ces ventes doivent en effet servir à reconstruire le camp pour enfants Mystic, ravagé par les inondations. Ces jeunes entrepreneurs ont récolté 550 dollars en une journée, ce qui prouve la solidarité qui a emporté les Texans : on ne compte plus les restaurants qui reversent leurs profits ou les cagnottes d'anonymes en faveur des sinistrés, rapporte le journal de Dallas. « Ce genre d'inondations devrait se répéter avec l'intensification du réchauffement climatique, surtout dans cette région du centre du Texas, aux terrains vallonnés et au climat propice aux fortes tempêtes. Pour y faire face, les autorités règlementent de plus en plus les constructions au bord de l'eau. Ils demandent à ce que les maisons soient construites sur des piliers ou que les fondations permettent à l'eau de passer dessous en cas de crue », explique Mark Gonzalez, un ingénieur de l'immobilier. Reportage d'Edward Maille au Texas. L'Argentine s'enfonce dans la crise politique La guerre est ouverte au plus haut sommet de l'État. Elle a éclaté avec l'adoption de l'augmentation des retraites la semaine dernière, malgré l'opposition du président Javier Milei. Et ce dernier d'attaquer sa vice-présidente, Victoria Villaruel, qui ne l'a pas appuyé au Parlement dans ce dossier. Le quotidien Pagina 12 nous livre les détails croustillants de cette acrimonie. « Traitresse, populiste, âne », tels sont les noms colorés que donne Javier Milei à son ancienne alliée. Victoria Villaruel, qui avait apporté le vote religieux au président, « est maintenant considérée comme une opposante », analyse le journal, et les spéculations commencent sur sa possible candidature à la présidence de 2027, face à Javier Milei. À lire aussiArgentine: rupture entre le président Milei et sa vice-présidence Victoria Villarruel Au Brésil, front commun contre les nouveaux droits de douane annoncés par Donald Trump Le président brésilien Lula pourrait bénéficier de cette nouvelle attaque du président américain. Donald Trump assure que ces tarifs sont imposés pour faire pression sur Brasilia et arrêter les poursuites contre son allié, Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'État. Résultat, c'est le camp Bolsonaro qui en paie le prix, analyse le quotidien O Globo, et Lula en sort renforcé. « Après des mois d'usure et de confrontations avec les députés, le président jouit d'une amnistie », commente le quotidien. Mais beaucoup estiment que « cet alignement est temporaire et risque de s'effondrer une fois la crise avec Trump résolue », prévient O Glogo. À lire aussi«Chasse aux sorcières», «qu'il se mêle de ses affaires»: Trump et Lula s'écharpent autour de Bolsonaro Le Mexique, destination en pointe pour la chirurgie esthétique La correspondante du quotidien espagnol El Pais nous emmène dans un cabinet de chirurgie esthétique de Guadalaraja, à la frontière états-unienne. Comme beaucoup, ce cabinet est pris d'assaut : le Mexique est devenu la deuxième destination de tourisme médical au monde pour la chirurgie esthétique, après la Colombie. Une recette gagnante, qui repose sur des prix abordables, de bons chirurgiens et des plages agréables pour se rétablir – tout cela à deux pas des États-Unis et du Canada. 1,4 million de patients ont fait le voyage l'année dernière, pour faire surtout des liposuccions, des facelift ou se gonfler les seins. Mais attention aux arnaques, prévient El Pais: pour certains, le chirurgien était en fait un dentiste ! Et surtout, quid du post-opératoire : il faut s'assurer du suivi à distance et de la bonne coordination avec des médecins dans votre pays, conclut El Pais. Ceci, afin que ce nouveau visage dont vous rêvez ne se transforme pas en un cauchemar indélébile. En Haïti, reportage dans les Gonaïves Une ville qui doit se débrouiller sans pompiers. La semaine dernière, un camion d'essence a pris feu suite à une collusion avec un autre véhicule. Huit personnes sont décédées, dont trois élèves d'une même famille. Les incendies sont fréquents dans cette ville et touchent des marchés publics, des résidences privées, des entreprises ou bâtiments publics. À chaque fois, il faut attendre que le feu détruise tout sur son passage. Pourtant, en 2016, la ville avait deux camions de pompiers qui faisaient régulièrement des interventions. Ils ont disparu après le mandat du maire de l'époque en 2020. Reportage de Ronel Paul.
C dans l'air du 10 juillet 2025 : Nucléaire, immigration : l'axe Paris-LondresAlors que les attaques russes redoublent d'intensité en Ukraine et que le continent s'est lancé dans une course à l'armement, Paris et Londres ont annoncé être prêts à "coordonner" leurs dissuasions nucléaires pour protéger l'Europe de toute "menace extrême". Un "groupe de supervision nucléaire", coprésidé par l'Élysée et le Cabinet Office britannique, va être créé. Cette évolution majeure de leur doctrine a été officialisée par Emmanuel Macron et Keir Starmer, alors que le président de la République effectue une visite d'État au Royaume-Uni depuis plusieurs jours.Depuis plusieurs semaines, les deux dirigeants avaient promis de muscler la défense européenne face au désengagement des États-Unis. C'est chose faite. Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? S'agit-il d'un tournant historique en matière de dissuasion nucléaire ? Le rapprochement franco-britannique signe-t-il le retour de "l'Entente cordiale" ?Invité par le roi Charles III, Emmanuel Macron est le premier chef d'État de l'Union européenne à se rendre outre-Manche depuis le Brexit, et le premier président français à effectuer une visite d'État au Royaume-Uni depuis Nicolas Sarkozy en 2008. Entre procession en calèche et dîner royal à Windsor, le couple présidentiel ont eu droit à tous les honneurs du protocole royal. Emmanuel Macron s'est également adressé au Parlement britannique, a coprésidé une réunion de la "coalition des volontaires" avec Keir Starmer, et a participé à un sommet qualifié par certains de… réconciliation.Au-delà de la défense, Londres et Paris s'apprêtent à annoncer de nouvelles mesures pour lutter contre l'immigration clandestine dans la Manche, un dossier qui empoisonne les relations bilatérales depuis plusieurs années.Autre point de friction : Donald Trump. Le président américain, revenu sur le devant de la scène, menace d'imposer de nouveaux droits de douane. Une inquiétude partagée des deux côtés de la Manche. Tandis que Keir Starmer s'est dit prêt à satisfaire les exigences de Washington pour conclure rapidement un accord, Paris et Bruxelles ont jusqu'au 1er août 2025 pour tenter, à leur tour, de négocier un compromis.LES EXPERTS :- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- JOSEPHINE STARON - Directrice des études et des relations internationales – Synopia- CATHERINE NORRIS TRENT - Grand reporter -France 24- PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chassePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM :https://www.instagram.com/cdanslair/
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les inondations au Texas, Donald Trump et le prix Nobel de la paix et une attaque aérienne record de la Russie en Ukraine. France : Emmanuel Macron osera-t-il une seconde dissolution de l'Assemblée nationale ? Un an après avoir convoqué des élections législatives anticipées, Emmanuel Macron retrouve le pouvoir de dissoudre l'Assemblée nationale. Avec un Parlement sans aucune majorité, le chef de l'État envisage-t-il une nouvelle dissolution ou pourrait-il envisager une élection présidentielle anticipée ? Avec Victorien Willaume, journaliste au service Politique de RFI. États-Unis : le Texas submergé par des inondations historiques Dévasté par des pluies d'une rare intensité, le Texas fait face à l'une des pires catastrophes naturelles de son histoire. Avec plus de 100 morts, ces inondations soulèvent des questions sur l'efficacité des services météorologiques américains. Comment la première puissance mondiale ne parvient-elle pas à anticiper de telles catastrophes ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement-climat sur RFI. Prix Nobel de la paix : la candidature de Donald Trump est-elle crédible ? Lors de sa visite à Washington, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a annoncé qu'il avait écrit au comité Nobel pour soumettre la candidature du président américain au prix Nobel de la paix. Donald Trump peut-il réellement décrocher le Nobel de la paix ? Avec Augustin Habran, maître de conférence en histoire des États-Unis à l'Université d'Orléans. Guerre en Ukraine : la Russie a lancé sa plus grande attaque de drones Dans la nuit de mardi 8 à mercredi 9 juillet 2025, la Russie a lancé sa plus importante attaque aérienne depuis le début du conflit en février 2022. Selon Kiev, 728 drones et 13 missiles ont visé le territoire ukrainien. Quelles conséquences cette nouvelle escalade peut-elle avoir sur le conflit malgré les tentatives de médiation de paix ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.
Die Vryheidsfront Plus sê tydens die Departement van Grondhervorming en Landelike Ontwikkeling se begrotingspos in die Parlement, was vooroordeel teen wit mense, veral Afrikaners, baie duidelik. Wynand Boshoff van die party sê verteenwoordigers van die MK-party en EFF het herhaaldelik na wit mense as “gronddiewe” verwys en gesê die teiken dat 30-persent van alle grond teen 2030 in swart besit moet wees, is onvoldoende. Boshoff sê Afrikaners moet hul opsies heroorweeg as hulle ʼn toekoms in Afrika wil verseker:
Die minister van Landbou, John Steenhuisen, sê samewerking met die privaat sektor en nie staatsbeheer nie, sal die volle potensiaal van die landbousektor ontsluit. Hy het die departement se begroting in die Parlement ter tafel gelê en planne uiteengesit om 'n klimaatslim, jeuggedrewe en inklusiewe voedselstelsel te bou. Steenhuisen sê belangrike ingrypings sluit in, 'n nuwe biosekerheidsrsraad om siekte-uitbreking te bestuur, uitgebreide voedseltuine en opleiding van boere om hongerte te bekamp sowel as nuwe handelstrategieë om uitvoere te bevorder:
Die Franse president, Emmanuel Macron, sê Europese lande moet hul oorafhanklikheid van Amerika en China afskud. Hy het Dinsdag die Verenigde Koninkryk se Parlement toegespreek as deel van sy staatsbesoek aan die land. Macron sê die Europese demokratiese model word bedreig deur buitelandse inmenging, die manipulering van inligting, gesonde verstand wat deur negatiewe emosies oorheers word, en verslawing aan sosiale media:
Aujourd'hui les préoccupations climatiques sont au centre du débat public… Avec une question fondamentale : pouvons-nous continuer à produire, à subvenir à nos besoins, tout en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre ? Avec Bababam nous avons été au Parlement européen à Bruxelles et j'ai eu la chance d'échanger avec des eurodéputés sur ces questions. La réponse de l'Europe aux questions climatiques, c'est le Pacte Vert ! Que contient le Pacte Vert ? Quelles actions concrètes ont été menées ? Où en sommes-nous du pacte vert en 2025 ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Qu'est-ce que le prix du citoyen européen ? Les élections européennes, comment ça marche ? Qu'est-ce que le Parlement européen ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez".Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En économie, la compétitivité c'est la capacité d'un secteur ou d'une entreprise à faire face à la concurrence. C'est-à-dire à continuer à attirer des investissements, à maintenir sa part de marché, et donc évidemment à innover ! L'objectif, vous l'aurez compris, c'est la croissance ! Fin 2024, le rapport Draghi dresse un état des lieux de la compétitivité européenne. Avec Bababam nous avons été au Parlement européen à Bruxelles et j'ai eu la chance d'échanger avec des eurodéputés. Alors aujourd'hui dans Maintenant, vous savez, on vous dit tout ce que vous devez savoir sur le rapport Draghi. Qui est Draghi ? Quel constat dresse-t-il avec ce rapport ? Quelles solutions apporte-t-il pour renforcer la compétitivité de l'Europe ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Quels sont les enjeux des élections européennes ? Les élections européennes, comment ça marche ? Qu'est-ce que le prix du citoyen européen ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:15:06 - Journal de 18h - Le Rassemblement national et ses alliés d'extrême droite sont soupçonnés de nouvelles irrégularités financières. On parle de plus de 4,3 millions d'euros, chiffre tiré d'un rapport interne du Parlement européen révélé récemment par plusieurs médias.
durée : 00:22:08 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Amélie Perrier - Yaël Braun-Pivet, députée des Yvelines et présidente de l'Assemblée nationale, était l'invitée du Grand entretien de la matinale du lundi 7 juillet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 4 juillet 2025 - Retraites, impôts, santé : bientôt l'austérité ?Le Premier ministre a choisi le lendemain de la Fête nationale pour dévoiler son plan pluriannuel de redressement des finances publiques et tracer les grandes lignes du budget 2026. Invité hier sur BFM, François Bayrou a assuré vouloir tenir les engagements de réduction du déficit "en abandonnant des crédits en cours d'année" et "en fermant les robinets quand il le faut". Une première étape qui demandera, selon ses mots, "un effort considérable" alors que la Cour des comptes a une nouvelle fois mis en garde, mercredi, contre la dégradation des finances publiques.Après des années 2023 et 2024 "noires", marquées par d'importants dérapages budgétaires, l'institution des Sages de la rue Cambon estime désormais, dans un rapport, à près de 105 milliards d'euros les efforts d'ajustement budgétaire nécessaires pour ramener le déficit public sous le seuil de 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2029, comme l'ambitionne le gouvernement.Mais comment y parvenir ? Plusieurs pistes sont évoquées : année blanche, baisse des remboursements de médicaments, contrôle accru des affections de longue durée, jour de carence pour les arrêts maladie, coupes dans les niches fiscales, plafonnement des avantages pour l'emploi à domicile ou encore réduction des déductions pour les dons aux associations. Des mesures à l'étude, mais qui ne suffiront probablement pas.Pour 2026, l'exécutif vise 40 milliards d'euros d'économies. François Bayrou ne devrait en annoncer que la moitié, voire les deux tiers, dans une dizaine de jours, et pour les 10 -20 milliards restant laisser vivre le débat cet été et au Parlement à la rentrée.Un débat qui s'annonce électrique. Les tensions montent déjà dans les services publics, notamment dans les hôpitaux en pleine période de canicule. Et les divisions au sein même de la majorité se font de plus en plus visibles. Ce vendredi, malgré un double rappel à l'ordre la veille d'Emmanuel Macron et de François Bayrou, la ministre de l'Écologie, Agnès Pannier-Runacher, a de nouveau vertement critiqué le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau. Elle a jugé sa position sur les énergies renouvelables "absurde et dangereuse", l'accusant même de vouloir "faire des chèques à l'Algérie pour importer du gaz" et de "courir derrière le Rassemblement national". "C'est de la petite politique", a-t-elle lancé. LES EXPERTS :- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - Franceinfo TV - LAURE SALVAING - Directrice générale de l'Institut de sondage Verian - MATHIEU PLANE - Économiste, directeur adjoint du Département Analyse et Prévision - OFCE
C'est l'un des personnages les plus singuliers de la politique britannique : Nigel Farage, 61 ans, ancien banquier et ex-député européen. Tout à droite de l'échiquier politique, il a largement œuvré en faveur du Brexit, puis a pris une pause, pour animer des émissions de radio et participer à des télé-réalités. Mais depuis 2024, il a réussi à se faire élire député, pour le parti nationaliste Reform, sur un programme en large partie tourné sur l'immigration. Un an après les législatives qui l'ont vu entrer au Parlement, reportage à Clacton-on-Sea, là où Nigel Farage s'est fait parachuter. De notre envoyée spéciale de retour de Clacton-on-Sea, Les 25 canards, des alpagas, neuf cochons gambadent dans les champs de la « ferme de Sandy », au nord de Clacton, un espace de zoothérapie pour enfants. L'année dernière, la ferme a failli fermer « C'était très dur. Avant que Nigel Farage ne nous rende visite, nous avions plus de 35 000 euros de dettes. Il a lancé une cagnotte et en un jour, il a récolté près de 22 000 euros pour nous. » Gary et Sandy, les fondateurs : « C'est difficile de savoir vers qui se tourner, et vous ne parvenez jamais jusqu'aux décideurs… à part Farage. » Le couple, qui travaille sept jours sur sept, n'avait jamais voté jusqu'alors : « Je n'avais pas une bonne opinion de lui, jusqu'à ce que je le rencontre. Il m'a fait changer d'avis en nous rendant visite. Il a certaines idées qui ne me plaisent pas, mais tout ça, ce n'est que de la politique. En 40 ans, je n'ai jamais voté, mais il a eu ma voix. » Un « personnage Marmite » Nigel Farage, c'est un « personnage Marmite », du nom de cette pâte de légumes fermentés : on adore ou on déteste. Début 2024, Farage a lancé sa campagne devant le symbole de Clacton, une ville balnéaire délaissée des touristes : le casino sur la jetée. Nigel Brown, directeur de la communication : « Farage, comme Donald Trump, est très bon pour dire aux gens ce qu'ils veulent entendre. À nous, il nous a dit : " je suis une célébrité, n'hésitez pas à m'exploiter ", et il a fait de la publicité à la jetée. Tout ce qu'il nous a promis, il l'a fait : maintenant, l'avenir nous dira si cela porte ses fruits. » Les opposants de Nigel Farage, eux, critiquent ses emplois secondaires, ses voyages à l'étranger et ses positions : eurosceptiques, anti-immigration, anti-islam. Le communicant souligne le paradoxe Farage : « Je n'aime pas ses méthodes, et je pense qu'il désinhibe certains discours problématiques. Mais il bouscule l'ordre établi. » Après un an au pouvoir, les Travaillistes n'ont pas encore réussi à relancer l'économie ni les services publics, alors Reform UK, le parti de Farage mise sur le dégagisme. À Clacton, Dan Casey, élu local de gauche, tente de dissuader les électeurs : « On l'a bien vu quand il était élu au Parlement européen : c'était un véritable clown. Il ne porte aucun intérêt aux gens d'ici. » Mais Nigel Farage semble s'être fixé un objectif : Downing Street, comme un autre « personnage marmite » avant lui, un certain Boris Johnson. À lire aussiRoyaume-Uni: Nigel Farage, figure emblématique du Brexit, entre au Parlement
L'OTAN, l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, a été créée en 1949 pour assurer une défense collective face à la menace soviétique. Au départ, son quartier général n'était pas du tout à Bruxelles, mais à Paris. Jusqu'en 1966, c'est dans la capitale française que se trouvait le siège de l'OTAN, plus précisément au Palais de Chaillot, puis à Porte Dauphine.Mais tout bascule avec le général de Gaulle.En 1966, le président français décide de retirer la France de la structure militaire intégrée de l'OTAN (même si elle reste membre de l'organisation politique). Il refuse que des troupes étrangères soient stationnées en France en temps de paix. Résultat : l'OTAN doit déménager… et vite.Alors pourquoi Bruxelles ? Pour trois raisons principales :Sa position géographique et diplomatiqueLa Belgique est située au cœur de l'Europe de l'Ouest, entre la France, l'Allemagne et les Pays-Bas. C'est un pays stable, neutre dans les grands conflits idéologiques du XXe siècle, et ouvertement pro-européen et pro-américain. Elle est donc un choix diplomatiquement consensuel.Sa tradition multilatéraleLa Belgique est un pays qui aime les institutions internationales : elle héberge déjà des organismes comme l'Union européenne (la Commission, le Conseil, le Parlement en partie). Installer l'OTAN à Bruxelles s'inscrit dans cette logique d'accueil.Sa réactivité et sa disponibilitéLorsqu'il a fallu trouver une nouvelle maison pour l'OTAN, la Belgique s'est montrée extrêmement coopérative. Elle a rapidement proposé un site à Evere, dans la banlieue nord-est de Bruxelles. Un bâtiment provisoire y a été construit, puis remplacé en 2017 par un tout nouveau siège ultramoderne.En résumé : si le siège de l'OTAN est à Bruxelles, c'est à la fois parce que la France l'a expulsé, et parce que la Belgique cochait toutes les bonnes cases : centrale, neutre, multilatéraliste… et efficace.Depuis, Bruxelles est devenue la capitale militaire de l'Occident, en complément de son rôle de capitale politique de l'Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.