Podcasts about Parlement

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Parlement

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C dans l'air
Réforme des retraites: la suspension passe...à quel prix? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 64:47


C dans l'air du 12 novembre 2025 : Réforme des retraites: la suspension passe...à quel prix?C'est le grand jour pour la réforme des retraites. Sa suspension a été débattue ce mercredi à l'Assemblée nationale, lors de la réouverture des discussions sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Mesure clé, elle conditionne la non-censure du gouvernement Lecornu par les socialistes, qui proposent de financer cette suspension par une hausse de la CSG sur les revenus du capital. Les échanges s'annonçaient houleux à gauche, et certains s'attendaient à un scrutin bien plus serré que prévu.Les députés du Rassemblement national ont approuvé la suspension. Leurs représentants avaient déjà voté en ce sens lors du débat en commission des affaires sociales, où la mesure a été adoptée par 22 voix contre 12. Le groupe socialiste a également voter pour, tout comme le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot), considéré comme l'électron libre du Parlement. « Liot était l'auteur de la motion de censure contre la réforme Borne en 2023 », a rappelé Harold Huwart, député d'Eure-et-Loir. Une motion rejetée à l'époque à neuf voix près.Les députés de La France insoumise, eux, ont voté contre l'article 45 bis. Selon eux, la suspension de la réforme ne vaut pas abrogation. Les écologistes et les communistes, longtemps indécis entre un vote contre et l'abstention, se sont réunis en fin de matinée et en début d'après-midi pour trancher.Les Républicains, qui avaient soutenu la réforme d'Élisabeth Borne et prévu dans leur programme présidentiel un recul de l'âge légal de départ à la retraite, ont voté contre la suspension.Même position du côté d'Horizons, malgré la présence de plusieurs ministres du parti au sein du gouvernement Lecornu.Le MoDem de François Bayrou a annoncé qu'il s'orientait « majoritairement vers l'abstention », tout comme les députés Renaissance.Le chef de file des députés Renaissance, Gabriel Attal, a d'ailleurs appelé ses troupes à s'abstenir, afin de ne pas compromettre le compromis avec le Parti socialiste.Dans le même temps, il plaide pour une « révolution » d'ici 2027, proposant de verser 1 000 euros à chaque enfant dès sa naissance pour anticiper sa retraite — une mesure dont le coût est estimé à 660 millions d'euros par an.« Très concrètement, on veut développer la capitalisation en France. Cela passe par un développement des plans d'épargne retraite, par un fléchage de l'intéressement et de la participation des entreprises vers ces plans, et par cette nouvelle mesure », a expliqué l'ancien Premier ministre. Il nous a accordé une longue interview diffusée dans le #danslair du jour.Pendant ce temps, outre-Atlantique, Donald Trump a de nouveau provoqué la polémique. Lors d'un échange houleux avec une journaliste de Fox News, lundi 10 novembre, l'ancien président américain a critiqué la France, estimant qu'elle « ne vaut pas mieux » que la Chine.« On a eu beaucoup de problèmes avec les Français. Nos technologies ont été taxées de manière très injuste. Ils ont mis 25 % de taxes sur les produits américains », a-t-il insisté, en référence au doublement de la taxe Gafam voté en octobre dernier par les députés de l'Assemblée nationale.Nos experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche- Pauline DE SAINT-REMY - Directrice adjointe de la rédaction de Politico- Christophe JAKUBYSZYN - Directeur des rédactions des Echos

Le Nouvel Esprit Public
Comment le terrorisme a transformé la société française depuis dix ans / La guerre au Soudan

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 62:59


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 novembre 2025.Avec cette semaine :Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.COMMENT LE TERRORISME A TRANSFORMÉ LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DEPUIS DIX ANS ? Voilà bientôt dix ans qu'un commando terroriste a semé la terreur dans les rues de Paris, le 13 novembre 2015, assassinant 130 personnes et en blessant plusieurs centaines d'autres. Trois rescapés se sont depuis donné la mort, succombant à leurs blessures psychiques. Ces attentats ont profondément impacté la société française. Les médias jouent un rôle central lors de tels événements. Difficile d'informer avec précision dans un climat de peur et d'incertitude après un attentat. Le 9 janvier 2015 notamment, des chaînes d'information en continu ont divulgué la présence d'otages cachés dans la chambre froide de l'Hypercacher de Vincennes, mettant leur vie en danger. Les médias servent de caisse de résonance aux terroristes, qui, pour la plupart sont avides de spectacle. Face à la sidération après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hypercacher, la société française s'est immédiatement massivement mobilisée comme en témoigne la grande manifestation du 11 janvier 2015. La vie quotidienne a été transformée, bouleversée par les dispositifs de surveillance, de prévention et de lutte antiterroriste. Le terrorisme provoque également des effets perturbateurs comme la montée de sentiments xénophobes, antimusulmans ou antisémites et leurs réponses politiques. Il a induit des progrès considérables de la recherche, en particulier, depuis 2015, sur la question des traumatismes. Il impacte les procédures judiciaires. En France, depuis 2019, le nombre de procès criminels pour terrorisme a été multiplié par sept : la raison principale en est non seulement la création d'un parquet national antiterroriste, mais aussi la volonté de donner réparation à toutes les victimes et leur offrir la possibilité de s'exprimer dans le lieu symbolique d'une cour de justice.Procureur de la République de Paris en charge de la lutte contre le terrorisme entre 2011 et 2018, François Molins a vécu les événements les plus dramatiques qui se sont succédé pendant cette période, des attentats de Mohamed Merah en 2012, au 13 novembre 2015, en passant par le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo. Insistant sur le fait qu'il a fallu trouver une juste mesure entre le durcissement de la réponse et le respect des libertés et droits fondamentaux, François Molins considère que « dans l'ensemble, la France y est parvenue » : L'état d'urgence décrété au lendemain du 13 Novembre a duré un peu moins de deux ans, jusqu'au 1er novembre 2017. Il a rassuré les gens et permis une amplification de la lutte - assignations à résidence, perquisitions, interdictions de séjour, fermeture de mosquées radicalisées -, toujours sous le contrôle de la justice administrative et du Parlement. Mais le risque de dérive est réel, met en garde François Mollins. En octobre 2025, cinq actes terroristes d'inspiration djihadiste ont été réalisés ou projetés, dans quatre pays européens, rappelle l'ancien procureur antiterroriste Jean-François Ricard. Ces faits, insiste-t-il, doivent nous alerter sur la persistance d'une menace qui prend des formes nouvelles.LA GUERRE AU SOUDAN Au Soudan, le 26 octobre la ville d'El-Facher, capitale de la province du Darfour du Nord est tombée aux mains des Forces de soutien rapide (FSR) qui assiégeaient la ville depuis plus de dix-huit mois. C'était le dernier bastion, au Darfour, des Forces armées soudanaises (FAS). La guerre au Soudan a commencé en avril 2023 lorsque les tensions autour du projet d'intégration des FSR à l'armée régulière ont éclaté en un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé de 12 à 13 millions de personnes. Deux acteurs qui s'étaient partagé le pouvoir après la chute du dictateur Omar el-Béchir, renversé en 2019 s'affrontent : l'armée soudanaise, héritière de l'ancien régime, avec à sa tête le général Abdel Fattah al-Burhane ; et les FSR, une unité paramilitaire dissidente dirigée par le général Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemetti. En début d'année, l'armée soudanaise et ses supplétifs miliciens ont reconquis la capitale, Khartoum, ainsi que la région agricole de la Jézira, le long du Nil. Depuis, ils contrôlent toute la moitié orientale du Soudan. A l'ouest, en revanche, les RSF dominent. Le noyau dur des hommes de Hemetti est composé d'anciens combattants arabes jenjawids employés, à l'époque d'El-Béchir, pour effectuer les sales besognes du régime et écraser les mouvements rebelles du Darfour. Ils sont eux-mêmes originaires de cette région, grande comme la France métropolitaine.Situé à la lisière de la partie subsaharienne de l'Afrique et du Moyen-Orient, le Soudan concentre une multitude de richesses et d'avantages géostratégiques suscitant toutes sortes de convoitises et d'ingérences : d'immenses terres arables, les eaux du Nil, des mines d'or, du pétrole, l'accès à la mer Rouge face à l'Arabie saoudite, des frontières avec huit pays africains. Soutenues par une partie des Émirats arabes unis, les FSR contrôlent les mines d'or du Darfour, les circuits de contrebande vers la Libye et la Centrafrique, et finance une armée privée plus riche que l'État soudanais, tandis que les FAS ont bénéficié de l'appui de l'Égypte, de l'Arabie saoudite, de l'Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient toute implication.Les réactions internationales demeurent d'une discrétion gênée. Lundi, toutefois, le bureau du procureur de la Cour pénale internationale a averti que les atrocités commises par les FRS à El-Fasher « pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité ». Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme mentionne des « massacres massifs de civils et de combattants désarmés ». La région, déjà extrêmement affaiblie depuis les massacres de Geneina en 2023, s'enfonce dans un nouveau cycle de violences entre communautés, où vengeance et désordre remplacent toute stratégie politique. Le pays s'est disloqué en zones d'influence : le Darfour aux mains des FSR, le Nord et l'Est sous commandement militaire, le Sud livré au chaos. L'État soudanais, déjà amputé du Soudan du Sud en 2011, se délite à nouveau.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Trends Podcast
Tussen Wetstraat en Wall Street: "Sire, geef me 50 dagen" | vrijdag 07/11/25

Trends Podcast

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 39:44


De premier vroeg deze week in het parlement: “Sire, geef me vijftig dagen.” Een zin die klonk als een echo uit het verleden, maar die vooral het politieke getalm van vandaag blootlegt. De begroting zit muurvast, de deadlines schuiven op, en de regering wankelt. In Trends podcasts vind je alle podcasts van Trends en Trends Z, netjes geordend volgens publicatie.  De redactie van Trends brengt u verschillende podcasts over wat onze wereld en maatschappij beheerst.  Vanuit diverse invalshoeken en met een uitgesproken focus op economie en ondernemingen, op business, personal finance en beleggen.  Onafhankelijk, relevant, telkens constructief en toekomstgericht.  Hosted by Simplecast, an AdsWizz company. See https://pcm.adswizz.com for information about our collection and use of personal data for advertising.

Les coulisses de la politique
La méthode Lecornu au Parlement

Les coulisses de la politique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 2:34


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Nuus
Hlope is uit MK geskors

Nuus

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 0:20


Die MK-party se adjunkpresident en parlementêre leier, John Hlophe, is met onmiddellike ingang uit alle posisies in die party geskors terwyl ʼn volledige ondersoek na sy gedrag plaasvind. Hlophe se skorsing volg nadat hy veranderinge aangebring het aan die leierskap in die Parlement. Sy verwydering van Colleen Makhubele as hoofsweep is omgekeer en Des Van Rooyen se aanstelling in die posisie is nietig verklaar. Die MK-party se hoof van Presidensie, Magasela Mzobe, het aan die SABC gesê die veranderinge is sonder breër beraadslaging aangebring:

parlement sy sabc john hlophe colleen makhubele
Accents d'Europe
Le droit d'interrompre volontairement une grossesse reste très controversé à travers l'Europe

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 19:30


L'accès à cet acte médical également. Même dans les pays où l'IVG est légale, le parcours est parfois semé d'embûches, ou des groupes de pression tentent de revenir en arrière. Nous faisons le point en Espagne et en Pologne. (Émission du mercredi 5 novembre 2025) L'IVG est revenue en force dans le débat politique en Espagne, un pays pourtant en pointe dans la protection des femmes et la défense de leurs droits, lorsque l'opposition de droite a défendu, il y a quelques semaines, une théorie scientifiquement non vérifiée : il existerait un syndrome post-avortement, qui causerait par exemple de l'alcoolisme et il faudrait en informer les femmes désireuses d'interrompre leur grossesse. Face au tollé suscité par cette initiative, le gouvernement de Pedro Sanchez est monté au créneau, et il a annoncé qu'à l'instar de la France, il demanderait au Parlement de graver le droit à l'IVG dans la Constitution. Même si, en l'absence de majorité parlementaire, le succès de l'initiative est aléatoire... Reportage à Madrid signé Diane Cambon. Les pays les plus protecteurs de l'accès à l'IVG au sein de l'UE sont la Suède, la France, et les Pays-Bas, tandis qu'en bas de classement, on retrouve Malte, Andorre et la Pologne. Varsovie détient depuis longtemps la palme des restrictions avec une loi très sévère qui a encore été durcie, ces dernières années. La question de l'avortement a pourtant été au cœur des débats politiques, lors des dernières élections...  Les explications d'Adrien Sarlat.   La chronique musique de Vincent Théval :  Bulgarian Cartrader, Palace Gates.   En Moldavie, un photographe arpente les campagnes pour reconstituer le patrimoine visuel du pays Un projet d'envergure, même pour un petit État de moins de 2 millions et demi d'habitants. Le but : faire découvrir ou redécouvrir l'histoire moldave dans des zones rurales en proie à l'exode. Et également : faire renaître la culture au-delà des narrations imposées par les différents régimes qui se sont succédé au pouvoir. Pour cela, Victor Organ va de village en village, collecte d'anciens clichés et monte des expositions. Son travail réveille le passé complexe de Moldavie et il éclaire ses fractures actuelles. Reportage, Maria Gerth-Niculescu

Nuus
N$22 per dag vir koshuiskos

Nuus

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 0:35


'n Parlementêre komitee het bevind dat gemeenskapskoshuise regoor die land steeds onveilig en swak onderhou word. Die voorsitter van die Staande Komitee oor Onderwys, Wetenskap, IKT en Jeugontwikkeling, Olivia Hanghuwo, sê opvolgbesoeke aan ses streke het min verbetering getoon sedert 2022. Sommige leerders slaap steeds in klaskamers en maaltydsubsidies is onveranderd teen 22 Namibiese dollar per dag sedert 2008. Sy doen 'n beroep op die regering om koshuisherstelwerk te prioritiseer, water en sanitasie te verbeter, en die daaglikse maaltydtoelaag te hersien.

Accents d'Europe
Le droit d'interrompre volontairement une grossesse reste très controversé à travers l'Europe

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 19:30


L'accès à cet acte médical également. Même dans les pays où l'IVG est légale, le parcours est parfois semé d'embûches, ou des groupes de pression tentent de revenir en arrière. Nous faisons le point en Espagne et en Pologne. (Émission du mercredi 5 novembre 2025) L'IVG est revenue en force dans le débat politique en Espagne, un pays pourtant en pointe dans la protection des femmes et la défense de leurs droits, lorsque l'opposition de droite a défendu, il y a quelques semaines, une théorie scientifiquement non vérifiée : il existerait un syndrome post-avortement, qui causerait par exemple de l'alcoolisme et il faudrait en informer les femmes désireuses d'interrompre leur grossesse. Face au tollé suscité par cette initiative, le gouvernement de Pedro Sanchez est monté au créneau, et il a annoncé qu'à l'instar de la France, il demanderait au Parlement de graver le droit à l'IVG dans la Constitution. Même si, en l'absence de majorité parlementaire, le succès de l'initiative est aléatoire... Reportage à Madrid signé Diane Cambon. Les pays les plus protecteurs de l'accès à l'IVG au sein de l'UE sont la Suède, la France, et les Pays-Bas, tandis qu'en bas de classement, on retrouve Malte, Andorre et la Pologne. Varsovie détient depuis longtemps la palme des restrictions avec une loi très sévère qui a encore été durcie, ces dernières années. La question de l'avortement a pourtant été au cœur des débats politiques, lors des dernières élections...  Les explications d'Adrien Sarlat.   La chronique musique de Vincent Théval :  Bulgarian Cartrader, Palace Gates.   En Moldavie, un photographe arpente les campagnes pour reconstituer le patrimoine visuel du pays Un projet d'envergure, même pour un petit État de moins de 2 millions et demi d'habitants. Le but : faire découvrir ou redécouvrir l'histoire moldave dans des zones rurales en proie à l'exode. Et également : faire renaître la culture au-delà des narrations imposées par les différents régimes qui se sont succédé au pouvoir. Pour cela, Victor Organ va de village en village, collecte d'anciens clichés et monte des expositions. Son travail réveille le passé complexe de Moldavie et il éclaire ses fractures actuelles. Reportage, Maria Gerth-Niculescu

Club 44 | notre monde en tête-à-têtes
L'avenir de l'AVS | Elisabeth Baume-Schneider

Club 44 | notre monde en tête-à-têtes

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 46:25


L'AVS est l'un des piliers fondamentaux de notre système social. Les Suissesses et Suisses y sont très attachés, comme l'a rappelé récemment la votation autour de la 13e rente. Mais l'AVS est sous pression. Elle devra faire face à de nombreux défis démographiques et financiers dans les prochaines années. C'est pourquoi le Conseil fédéral a présenté en mai dernier ses orientations pour stabiliser et moderniser l'AVS. Cette réforme doit garantir le niveau des rentes, répartir solidairement les coûts de l'évolution démographique et rendre le travail au-delà de l'âge de référence plus attractif. En charge de cet important dossier, la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider viendra présenter les enjeux de cette réforme et répondra aux questions du public sur l'avenir de nos retraites. - Elisabeth Baume-Schneider étudie les sciences économiques et sociales à l'Université de Neuchâtel. Assistante sociale jusqu'en 2001, elle siège au Parlement jurassien (1995-2002) qu'elle préside en 2000, puis entre au Gouvernement jurassien (2002-2015) à la tête du Département de la formation, de la culture et des sports, qu'elle préside en 2006, 2008 et 2012. Présidente de la Commission fédérale du cinéma (2012-2016), directrice de la Haute École de travail social et de la santé à Lausanne (2016-2020), elle est élue au Conseil des États (2019-2022). Le 7 décembre 2022, elle rejoint le Conseil fédéral, dirige le DFJP en 2023 puis le DFI dès 2024. - Enregistré au Club 44 le 16 octobre 2025 La partie question-réponse avec le public n'est pas disponible.

Entrez dans l'Histoire
La conspiration des poudres : le complot des catholiques anonymes

Entrez dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 20:30


Guy Fawkes, c'est le visage de la Conspiration des poudres : un attentat manqué contre le roi Jacques Iᵉʳ, en plein cœur de Londres au XVIIᵉ siècle. À une époque où protestants et catholiques s'affrontent, un groupe de conspirateurs catholiques rêve de faire sauter le Parlement réuni à Westminster. Revivez cette histoire explosive, celle d'un complot déjoué, devenu légende, que l'Angleterre célèbre encore chaque 5 novembre lors de la Guy Fawkes Night. Crédits : Lorànt Deutsch, Éric Lange. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Stories
Entrez dans l'Histoire - La conspiration des poudres : le complot des catholiques anonymes

RTL Stories

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 20:30


Guy Fawkes, c'est le visage de la Conspiration des poudres : un attentat manqué contre le roi Jacques Iᵉʳ, en plein cœur de Londres au XVIIᵉ siècle. À une époque où protestants et catholiques s'affrontent, un groupe de conspirateurs catholiques rêve de faire sauter le Parlement réuni à Westminster. Revivez cette histoire explosive, celle d'un complot déjoué, devenu légende, que l'Angleterre célèbre encore chaque 5 novembre lors de la Guy Fawkes Night. Crédits : Lorànt Deutsch, Éric Lange. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Moord Podcast
True crime Feitje van de dag: Guy Fawkes blaast (bijna) het parlement op

Moord Podcast

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 4:45


Remember, remember, the 5th of November..... Op 5 november 1605 wordt in Londen Guy Fawkes gearresteerd. Fawkes werd betrapt in de kelders van het Britse parlement, met 36 tonnen buskruit en een tondeldoos waarmee hij op het punt stond om de hele regering, inclusief de koning, in de lucht te blazen.  Waarom wilde Guy Fawkes dat? Hij was deel van de katholieke minderheid en het land werd geregeerd door Protestanten, inclusief koning James I.  Als hij en zijn maten die protestanten nou op zouden blazen, de hele regering, dan konden de katholieken het heft in handen nemen. Maar de samenzweerders werden verraden en op heterdaad betrapt. Guy Fawkes en zijn kompanen worden vijf rondes gemarteld en daarna werden hun genitaliën afgesneden en voor hun ogen verbrand. Yikes. Om de avond van het nooit opgeblazen parlement te herdenken gaan op 5 november door heel Engeland poppen die op Guy Fawkes lijken in de hens en wordt er overal vuurwerk afgestoken. Podcasts maken kost tijd en geld, dus wil je deze podcast steunen? Geef me vijf sterren op Spotify of een duimpje op Podimo en volg me op Instagram, TikTok, Threads of Youtube. Of koop mijn nieuwe boek! Een besneeuwd kasteel, een vervloekte diamant, een gemaskerd bal, een onverklaarbare moord... Kom kerst vieren in Kasteel De Haar. Als je durft... Mijn nieuwe boek is  Moord in Kasteel de Haar uit. In dat boek worden Joop en Nettie, het dynamische duo uit De Moord op mr. Jacques Wijsman, door barones Hélène van Zuylen uitgenodigd voor kerst op Kasteel de Haar.  Het hoogtepunt is een gemaskerd bal waar iedereen als Napoleon moet verschijnen. Tijdens het bal wordt één van de Napoleons vermoord. Wie heeft de trekker overgehaald en hebben ze eigenlijk wel de juiste Napoleon te grazen genomen? Als ze tot overmaat van ramp ingesneeuwd raken met de moordenaar moeten Joop, Nettie en Hélène zo snel mogelijk de moordenaar ontmaskeren... Ik groeide op in Haarzuilens, letterlijk om de hoek van het kasteel, heb er ook jaren als gids gewerkt. Het was altijd de droom om nog eens een boek te schrijven waarin barones Hélène allerlei avonturen zou beleven. Dit is dat boek. Moord in Kasteel de Haar is vanaf NU online overal te koop !  en bij de beste boekhandels zoals Boekhandel Van Kralingen in Breukelen!!!

Nuus
DA sê hy sal Nersa se nakoming noukeurig monitor

Nuus

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 0:19


Die DA versoek die Parlement se Elektrisiteitskomitee om die Nasionale Energiereguleerder van Suid-Afrika tereg te wys na die uitspraak deur die Hooggeregshof van Gauteng dat sy 2025/26 prosesse vir munisipale elektrisiteitstariewe ongrondwetlik is. Kevin Mileham van die DA het Nersa gekritiseer vir herhaalde mislukkings, insluitend gebrekkige berekenings vir die koste van voorsiening, en het die hof se tydlyne en openbare konsultasiemodel verwelkom. Hy sê die party belowe om nakoming te monitor en te verseker dat Suid-Afrikaners billike, wettige en deursigtige elektrisiteitspryse betaal:

Nuus
Kommer oor Nsfas-voorsitter se bedanking, aantygings

Nuus

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 0:19


Die DA het diep kommer uitgespreek oor die skielike bedanking van die voorsitter van die Nasionale Finansiële Hulpskema vir Studente, Karen Stander. Stander het verwys na dreigemente, boeliegedrag en rassisme. Delmaine Christians van die party doen 'n beroep op minister Buti Manamela om voor die Parlement te verskyn om hierdie bewerings aan te spreek en stappe uiteen te lê om bestuur en vertroue te herstel. Christians sê die DA belowe om streng toesig te handhaaf om Nsfas-bestendigheid te verseker en studentefinansiering te beskerm:

C dans l'air
Budget: des taxes...et beaucoup de confusion - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 65:24


C dans l'air du 3 novembre 2025 : Le temps file à l'Assemblée nationale. Après des débats houleux la semaine dernière sur la justice fiscale, les députés ont repris l'examen du projet de loi de finances ce lundi matin. La journée sera entièrement consacrée, dans l'hémicycle, au budget 2026, alors qu'il reste encore 2 400 amendements à étudier d'ici demain. Ils devront ensuite mettre les débats sur pause pour se consacrer à l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). La première partie de ce texte doit, en théorie, être votée le 12 novembre… Il restera ensuite onze jours avant que la copie budgétaire ne soit transmise au Sénat, le 23 novembre à minuit au plus tard.Mais les délais d'examen de ce budget de l'État seront-ils tenus ? À la demande du Premier ministre, l'ensemble des groupes politiques de l'Assemblée sont conviés ce lundi, à la mi-journée, au ministère des Relations avec le Parlement, autour des ministres concernés, pour « essayer de se mettre d'accord sur les grands principes de l'atterrissage d'un texte pour la Sécurité sociale et pour le projet de loi de finances ».Ce matin, Olivier Faure a estimé, au micro de France Inter, que si la voie est « étroite » vers une adoption du budget par l'Assemblée nationale, un « chemin » lui semblait encore « possible » pour obtenir la disparition des « horreurs » encore contenues dans le texte. « Ce que nous cherchons, dans la première partie de la loi de finances, c'est à trouver des recettes qui se substitueront aux économies demandées à des gens qui ont déjà tant de mal à finir leurs fins de mois », a poursuivi le socialiste.Quelques heures plus tard, les groupes PS, écologiste, communiste et insoumis ont indiqué qu'ils ne se rendraient pas à la réunion de négociation avec le gouvernement.Alors, le Parlement va-t-il réussir à adopter un budget en temps et en heure ? Pourquoi ces retards dans l'examen du texte ? Quelles sont les mesures adoptées par les députés avant l'examen du Sénat ? Si la taxe Zucman a été rejetée, l'impôt « sur la fortune improductive » a, lui, été approuvé ce week-end par les députés PS, MoDem et RN. De quoi s'agit-il ? Et quelle est la stratégie du Rassemblement national sur le budget ?Enfin, quel sera l'impact du projet de loi de finances sur l'apprentissage ? Le gouvernement envisage la fin de l'exonération des cotisations sociales sur les contrats d'apprentissage. Les apprentis bénéficiaient auparavant d'une exonération de cotisations sur la part de leur salaire n'excédant pas 78 % du SMIC — déjà ramenée à 50 % pour les contrats conclus à partir de mars 2025. Le budget 2026 prévoit d'y mettre fin à compter du 1er janvier, ce qui suscite de vives inquiétudes parmi les acteurs de la filière.LES EXPERTS :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, co-auteur avec Mathieu Aron Le grand détournement - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
La fin du permis de conduire à vie

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 4:04


Dans cet épisode, focus sur la réforme du permis de conduire adoptée par le Parlement européen. Objectif : harmoniser les règles à l'échelle de l'UE pour renforcer la sécurité routière.Le nouveau permis, au format numérique et valable 15 ans, remplacera progressivement le permis papier rose d'ici 2033. Les États membres pourront instaurer des contrôles médicaux réguliers pour les conducteurs âgés, afin de vérifier leur aptitude à la conduite.À retenir :Fin du permis à vie, remplacement par un permis numérique valable 15 ans.Contrôles médicaux possibles pour les conducteurs seniors.Le permis papier reste valide jusqu'en 2033.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Politique, le choix de la semaine
Examen du Budget sans 49.3: vraie révolution ou «comédie»?

Politique, le choix de la semaine

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 2:36


Direction l'Assemblée nationale dans la chronique politique. L'Assemblée, où depuis la semaine dernière, les députés se retrouvent dans une situation inédite. Ils examinent le projet de budget 2026 — jusque-là, rien de bien nouveau ! — Sauf qu'ils ont en tête la promesse du Premier ministre : ne pas recourir à l'article 49.3.  L'abandon du 49.3, un engagement pris « pour garantir que le débat vivra et ira jusqu'au vote » avait défendu Sébastien Lecornu lors de son Discours de politique générale. Un engagement pris aussi pour éviter la censure du Parti socialiste. Le pouvoir de retour au Parlement ?  Le Premier ministre avait alors utilisé le mot « rupture ». Les débats ont commencé il y a plusieurs jours, est-ce que cela a vraiment transformé les échanges ? Ce qui est sûr, c'est qu'on n'avait pas vu autant de députés dans l'hémicycle pour un débat budgétaire depuis plusieurs années. Et il y a, ici ou là, un certain enthousiasme. Pour une élue du PS, « Cette situation rend les débats plus dynamiques et les masques tombent », chaque parti étant davantage amené à se positionner sur chaque sujet en votant.  « L'abandon du 49.3 redonne du pouvoir au Parlement », reconnaît aussi un élu MoDem. On trouve également de l'enthousiasme du côté de l'Élysée. Un proche du président l'affirme : « Après des mois d'invectives, le sérieux est de retour dans l'hémicycle. » À lire aussiFrance: l'Assemblée nationale dit non à la taxe Zucman sur les hauts patrimoines « Des dérapages dans tous les sens » Mais toute la classe politique ne partage pas cette « positive attitude », comme la droite et le centre droit, par exemple. Il faut dire que, ces derniers jours, une taxe sur les multinationales, qui rapporterait 26 milliards d'euros, a été votée : un véritable cauchemar fiscal pour ce côté-là de l'hémicycle. « Les débats sont intéressants, mais il y a des dérapages dans tous les sens », résume un élu Horizons. « Cet abandon du 49.3 ne change pas fondamentalement les choses », m'explique, de son côté, un élu LR, qui voit surtout en ce moment une « mainmise du PS sur le budget ». Avant de conclure : « Si ça continue comme ça, je ne vois pas comment on peut adopter un projet de loi qui tienne la route. » Un propos qui donne du grain à moudre à La France insoumise et au Rassemblement national. Le parti de la gauche radicale et celui d'extrême droite attaquent en effet frontalement cette nouvelle configuration. « Cet examen va finir en budget Frankenstein », tacle LFI. « On assiste à une comédie parlementaire », dixit le Rassemblement national. En fait, les deux partis pensent que le budget ne sera pas voté et que le gouvernement finira par le faire passer par ordonnances. Un député du bloc central analyse : « Les forces politiques modérées débattent en responsabilité… et ça démonétise les extrêmes, qui veulent radicaliser les positions de chacun. » À ce stade des débats, en tout cas, le gouvernement se défend vivement de vouloir utiliser les ordonnances. À lire aussiBudget en France: l'Assemblée nationale approuve un amendement gouvernemental augmentant la surtaxe sur les entreprises

SBS French - SBS en français
Le journal du 30/10/2025 : des nouvelles lois environnementales présentées au Parlement australien

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 10:41


Le gouvernement fédéral australien a présenté aujourd'hui sa réforme très attendue des lois nationales sur l'environnement, offrant pour la première fois un aperçu complet d'un projet de loi de plus de 1 500 pages.

Nuus
RISE vat dobbelkrisis parlement toe

Nuus

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 0:18


RISE Mzansi sal Vrydag die 1,5 triljoen Suid-Afrikaanse rand dobbelkrisis in Suid-Afrika tydens 'n mini-debat in die Nasionale Vergadering in die kollig plaas. Die Nasionale Dobbelraad se jongste verslag toon die bruto dobbelinkomste het van 59 miljard rand in 2023/24 gestyg tot 75 miljard rand in 2024/25, wat dui op 'n dringende behoefte aan ingryping. RISE Mzansi se Parlementslid, Makashule Gana, sê die veldtog poog om die maatskaplike en openbare gesondheidsuitwerking van dobbel te bespreek, aangesien dit lewens en lewensbestaan vernietig:

Cultures monde
Inégalités, une colère universelle : Indonésie : “non à une démocratie de privilégiés”

Cultures monde

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 59:00


durée : 00:59:00 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - La décision du Parlement du 25 août 2025 d'accorder une indemnité logement aux députés a provoqué le soulèvement de la population indonésienne. Mais la répression brutale ayant fait une vingtaine de disparus semble avoir fait retomber le mouvement, du moins temporairement. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Delphine Allès Professeure de science politique, chercheuse au Centre sur l'Asie du Sud-Est et vice-présidente de l'INALCO; Frédéric Durand Professeur des universités en géographie, spécialiste du Timor-Leste

Invité Afrique
Bénin: «Une présidentielle sans le candidat du principal parti d'opposition, ce n'est plus la démocratie»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 7:45


Lundi soir, la Cour constitutionnelle de Cotonou a définitivement écarté la candidature de Renaud Agbodjo, l'avocat désigné par le parti d'opposition Les Démocrates pour se présenter à la présidentielle du 12 avril 2026. Que pense ce parti de cette décision de justice ? Y voit-il une manœuvre du pouvoir béninois ? Guy Dossou Mitokpè est le porte-parole du parti Les Démocrates. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Comment réagissez-vous à l'exclusion de votre candidat Me Renaud Agbodjo ? Guy Dossou Mitokpè : Bon, comme la plupart de mes compatriotes, je reçois cette information avec beaucoup de tristesse parce que, pour nous, le principal parti d'opposition aujourd'hui, c'est le parti Les Démocrates. Et donc pour la plupart des Béninois, on allait assister à une très belle fête électorale. Et donc pour nous, ce n'était pas croyable que la Cour constitutionnelle ne puisse pas nous donner raison en disant le droit. À l'origine du rejet de votre candidat, il y a le fait qu'il devait présenter 28 parrainages d'élus et que l'un de ces 28 a fait défection. Pourquoi n'avez-vous pas présenté un plus grand nombre de parrainages, 35 ou 40 par exemple, pour être certain de faire face à toutes défections et d'avoir au final vos 28 parrainages ? En fait, la loi électorale impose que les parrains soient parmi les députés en activité ou les maires en activité. Et donc, lorsque nous, on rentrait dans le Parlement, on avait 28 députés, on n'a pas été présents à l'élection des maires, donc on avait 28 députés. Mais lorsqu'on rentrait au Parlement, la loi électorale imposait d'avoir seulement 16 parrains. Et c'est au cours de notre présence au sein du Parlement, que le régime actuel a changé la loi électorale en positionnant le nombre de parrains exactement sur le nombre de parrains que nous avons, c'est-à-dire 28. Et donc c'était à dessein, parce qu'ils savaient que, à l'approche des élections, ils feraient tout pour nous déstabiliser en faisant probablement tout pour qu'un député fasse défection. Alors, justement, le député qui a fait défection, il s'appelle Michel Sodjinou. Il prétend qu'il s'est rétracté parce qu'il n'était pas d'accord avec le choix de Me Renaud Agbodjo au sein de votre parti. Qu'est-ce que vous en pensez ? Non, c'est un alibi parce que Monsieur Sodjinou a fait preuve d'ambition démesurée. Ce qu'il a avancé, ce sont des arguments qui ne tiennent pas. Et donc, s'il a fait défection, nous, nous continuons de croire qu'il est probablement en lien avec nos adversaires. Donc, vous pensez qu'il a été instrumentalisé par le pouvoir ? Je n'ai pas de preuve, mais tout laisse à croire qu'il a été instrumentalisé par nos adversaires. Parce que, en respectant les normes démocratiques en interne, cela ne peut pas expliquer le fait que quelqu'un puisse trahir tout un peuple. Oui, pour vous, le député Michel Sodjinou a trahi ? Il a trahi et c'est clair, il n'y a pas d'hésitation à ce niveau. Au total, le rejet de votre candidat, c'est la faute à pas de chance ou c'est une manœuvre du pouvoir ? C'est d'abord de la responsabilité d'un homme qui a été trop ambitieux. Monsieur Sodjinou Michel, je ne peux pas dire sans preuve que c'est la responsabilité du pouvoir. Je peux simplement dire que, voilà, nos adversaires ont tout intérêt à ce que Monsieur Michel Sodjinou puisse se comporter comme il l'a fait. « Ce qui se passe, ce n'est pas la démocratie », dit l'un des conseillers juridiques de votre parti, Me Victorien Fadé… Oui, naturellement que ce n'est pas la démocratie. C'est triste parce que vous savez, la démocratie, c'est qu'on puisse donner la chance aux électeurs de choisir celui ou celle qui leur convient. Mais ici, le choix du peuple, malheureusement, est très restreint, parce que le parti qui est aujourd'hui le parti le plus populaire dans notre pays, malheureusement, ne pourra pas présenter de candidat à la prochaine élection présidentielle. Et c'est très dommage. Vendredi dernier, il y a eu un long entretien au palais présidentiel à Cotonou entre le chef de l'État, Patrice Talon, et le président de votre parti, l'ancien chef de l'État Boni Yayi. Est-ce que vous espérez encore une solution politique ? Pour ce qui concerne l'élection présidentielle, il est dit dans notre loi fondamentale que les décisions de la Cour constitutionnelle sont sans recours. Donc, me rabattant sur cette décision, je peux dire que les chances pour que le parti Les Démocrates puisse présenter un duo de candidats à l'élection présidentielle sont quasiment nulles. Mais la bonne nouvelle, c'est que nous avons deux autres élections. Nous avons les élections communales et les élections législatives. Et à ce niveau, au niveau du parti Les Démocrates, nous avons pris toutes les dispositions afin que le peuple puisse consacrer son énergie à donner la majorité des maires et la majorité des députés au principal parti d'opposition. En 2021, beaucoup de candidats de l'opposition n'ont pas pu se présenter. Votre candidate de l'époque, Reckya Madougou, est même allée en prison. Elle y est toujours. Est-ce que vous craignez une nouvelle élection sans opposition ? Oui. L'ancienne ministre Reckya Madougou est en prison avec le professeur Joël Aïvo et bien d'autres compatriotes sont en prison ou en exil. Et je continuerai de dire que c'est l'une des raisons pour lesquelles nous sommes davantage tristes, parce que si la démocratie revenait à sa juste valeur, comprenez que nos prisonniers seraient libérés, les exilés feraient le retour. C'est la raison fondamentale de notre combat aujourd'hui. Une élection présidentielle sans les candidats du principal parti d'opposition, ce n'est plus la démocratie. À lire aussiBénin: la Cour constitutionnelle écarte la candidature des Démocrates à la présidentielle de 2026

Nuus
SAPD moet op spanwerk fokus en binnegevegte los

Nuus

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 0:18


Die adjunkminister van Polisie, Cassel Mathale, het aan die Parlement se ad hoc-komitee gesê die leierskap binne die SAPD moet spanwerk eerder as interne gevegte bevorder. Mathale het gepraat oor bewerings van interne geskille en sê meningsverskille bestaan, maar leiers moet samehangende spanne bou om misdaad doeltreffend te bestry. Hy beklemtoon sukses hang van samewerking af en voeg by die polisiediens kan nie sonder sterk leierskap en spanwerk sy misdaadbestrydingsdoelwitte bereik nie:

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : “Il n'est pas trop tard pour rendre les bijoux”, “Bruxelles, “de quoi je me mêle” ? ", “Nvidia : l'entreprise qui montre l'exemple” et "Japon : le club des trumpistes s'élargit”

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 18:46


Lors de la conférence de presse sur le casse du Louvre, les deux suspects ont partiellement reconnu les faits et risquent d'être mis en examen dans les prochaines heures, selon Marie Belot. La procureure Laure Beccuau a lancé un appel : "Il est encore temps de rendre les bijoux." Arlette Chabot évoque des réformes ratifiées par le Parlement européen, comme la fin du permis de conduire à vie en 2032, avec un renouvellement tous les dix à quinze ans et un certificat médical après 70 ans. Elle évoque aussi la fin du découvert bancaire automatique prévue pour 2024. Isabelle Gounin souligne la réussite de Nvidia, dont la valorisation boursière a dépassé les 5 000 milliards de dollars, un record illustrant l'appétit des investisseurs pour l'intelligence artificielle. Abnousse Shalmani analyse la visite de Donald Trump au Japon, un modèle de diplomatie "à la sauce Trump", afin de convaincre Donald Trump de rester l'ami du Japon, et de sceller l'entrée de la dame de fer japonaise dans le club des leaders populistes nationalistes. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Accents d'Europe
L'Europe face à la guerre hybride

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 19:30


Des ballons gonflés à l'hélium qui perturbent le trafic aérien en Lituanie, des drones qui imposent la fermeture des aéroports en Allemagne, au Danemark, ou en Norvège. Les attaques hybrides se multiplient sur le continent... et avec elles, la nécessité de se préparer au pire.   La ville de Chelm, dans l'est de la Pologne frontalière avec l'Ukraine en sait quelque chose. En septembre 2025, des drones puis une alerte aérienne ont semé la panique parmi les habitants. Depuis, on recense tous les abris souterrains et on forme les citoyens à la sécurité et la gestion de crise. C'est le reportage d'Adrien Sarlat.     Les questions migratoires dans la campagne législative néerlandaise Les Néerlandais sont appelés aux urnes demain (29 octobre 2025) pour élire leur Parlement... des élections qui sont suivies de près en Europe car elles pourraient voir une victoire encore plus importante du parti d'extrême droite PVV, de Geert Wilders. Il avait pourtant claqué la porte de la coalition en juin dernier... Mais si le leader a peu de chance de nouer un accord avec d'autres partis, ses idées anti-migrants se sont imposé dans la campagne... À Bruxelles, Jean-Jacques Hery.   Le succès d'un biopic sur Berlinguer C'est un phénomène cinématographique et politique que personne n'avait vu arriver. Le film «La grande ambition», du réalisateur italien Andrea Segre a déjà attiré 700 000 spectateurs dans les salles. Le film qui raconte cinq années de la vie d'Ernesto Berlinguer à la tête du parti communiste italien, résonne pour une partie de la jeunesse. C'est la chronique de Cécile Debarge.     Les Canaries plutôt favorables au traité avec le Mercosur Un nouveau traité de libre échange entre l'Europe et quatre États d'Amérique latine. L'accord avec le Mercosur suscite beaucoup de débats et de la colère, surtout en France, de nombreux agriculteurs craignent une concurrence déloyale pour la viande, le soja ou le sucre.  Mais ailleurs, en Europe, on se réjouit plutôt de nouveaux débouchés. C'est le cas dans l'archipel espagnol des Canaries. C'est le reportage de Nicolas Kirilowits.     Les coulisses de Bruxelles avec le média Contexte Et au niveau de la politique européenne, il faudra attendre 2026 pour savoir si cet accord pourra passer. En France, le syndicat agricole le plus puissant, la FNSEA, pousse le président Emmanuel Macron à utiliser son droit de veto.   Arthur Bamas suit de près les négociations autour de cet accord pour le média Contexte, il nous explique pourquoi le président français n'a plus le pouvoir de bloquer ce texte.

Accents d'Europe
L'Europe face à la guerre hybride

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 19:30


Des ballons gonflés à l'hélium qui perturbent le trafic aérien en Lituanie, des drones qui imposent la fermeture des aéroports en Allemagne, au Danemark, ou en Norvège. Les attaques hybrides se multiplient sur le continent... et avec elles, la nécessité de se préparer au pire.   La ville de Chelm, dans l'est de la Pologne frontalière avec l'Ukraine en sait quelque chose. En septembre 2025, des drones puis une alerte aérienne ont semé la panique parmi les habitants. Depuis, on recense tous les abris souterrains et on forme les citoyens à la sécurité et la gestion de crise. C'est le reportage d'Adrien Sarlat.     Les questions migratoires dans la campagne législative néerlandaise Les Néerlandais sont appelés aux urnes demain (29 octobre 2025) pour élire leur Parlement... des élections qui sont suivies de près en Europe car elles pourraient voir une victoire encore plus importante du parti d'extrême droite PVV, de Geert Wilders. Il avait pourtant claqué la porte de la coalition en juin dernier... Mais si le leader a peu de chance de nouer un accord avec d'autres partis, ses idées anti-migrants se sont imposé dans la campagne... À Bruxelles, Jean-Jacques Hery.   Le succès d'un biopic sur Berlinguer C'est un phénomène cinématographique et politique que personne n'avait vu arriver. Le film «La grande ambition», du réalisateur italien Andrea Segre a déjà attiré 700 000 spectateurs dans les salles. Le film qui raconte cinq années de la vie d'Ernesto Berlinguer à la tête du parti communiste italien, résonne pour une partie de la jeunesse. C'est la chronique de Cécile Debarge.     Les Canaries plutôt favorables au traité avec le Mercosur Un nouveau traité de libre échange entre l'Europe et quatre États d'Amérique latine. L'accord avec le Mercosur suscite beaucoup de débats et de la colère, surtout en France, de nombreux agriculteurs craignent une concurrence déloyale pour la viande, le soja ou le sucre.  Mais ailleurs, en Europe, on se réjouit plutôt de nouveaux débouchés. C'est le cas dans l'archipel espagnol des Canaries. C'est le reportage de Nicolas Kirilowits.     Les coulisses de Bruxelles avec le média Contexte Et au niveau de la politique européenne, il faudra attendre 2026 pour savoir si cet accord pourra passer. En France, le syndicat agricole le plus puissant, la FNSEA, pousse le président Emmanuel Macron à utiliser son droit de veto.   Arthur Bamas suit de près les négociations autour de cet accord pour le média Contexte, il nous explique pourquoi le président français n'a plus le pouvoir de bloquer ce texte.

C dans l'air
Budget : premiers votes, premiers revers - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 64:01


C dans l'air du 25 octobre 2025 : Budget : premiers votes, premiers reversUn premier ministre en sursis. Alors que l'agence de notation Moody's a maintenu vendredi sa note concernant la dette française, Sébastien Lecornu inaugurait dans le même temps à l'Assemblée nationale les débats sur le projet de budget pour 2026. Celui qui a entériné la suspension de la réforme des retraites pour éviter une censure de la part des socialistes s'est dit "prêt à un débat transparent, y compris en modifiant en séance notre propre texte". Les socialistes se sont réjouis que "le Parlement retrouve ses pouvoirs", mais leur patron Olivier Faure menace toujours de censure si la majorité n'adopte pas plus de mesures de justice fiscale d'ici lundi. À l'occasion des débats sur la partie recette du budget, ils ont proposé une "taxe Zucman light" qui exonérerait les propriétaires de start-up et d'entreprises familiales. "Nous voulons montrer que nous ne sommes pas dogmatiques", a ainsi défendu le député PS Philippe Brun. Levée de bouclier chez LFI qui accuse les socialistes de pactiser avec le gouvernement. "L'expérience historique et internationale montre que dès qu'on introduit des exonérations, on relance la machine à optimisation fiscale", a de son côté dénoncé l'économiste Gabriel Zucman, à l'origine de la proposition.Si les socialistes sont indéniablement revenus au centre du jeu politique depuis quelques semaines, ils se sont aussi mis une partie de leurs électeurs à dos en acceptant de négocier avec Sébastien Lecornu. En Haute-Garonne, le député PS de la 8e circonscription, Joël Aviragnet, n'a pas voté la dernière motion de censure contre le gouvernement, ce que lui reprochent déjà certains habitants. "Tu sens un peu la tendance là ? Comment sont les gens ? Toujours inquiets ? C'est assez déstabilisant comme situation", constate-t-il alors qu'une équipe de C dans l'air l'a suivi en circonscription. Alors pour maintenir le lien avec les acteurs économiques du territoire, le député tente de les réunir, une fois par an. Une façon aussi, d'occuper le terrain face au Rassemblement national qui a fortement progressé lors des dernières législatives. Joël Aviragnet alerte sur les dangers selon lui d'une dissolution, ou d'une destitution du président de la République.Dans ce contexte politique dégradé, les retraités sont particulièrement inquiets. Avec la suspension de la réforme des retraites, leur pension, qui doit déjà être gelée l'année prochaine puis sous-revalorisée jusqu'en 2030, pourrait faire l'objet d'un nouveau coup de rabot. Ceux qui ont pu mettre de l'argent de côté craignent maintenant d'être mis à contribution pour venir au secours d'un État mauvais gestionnaire. Une de nos équipes est partie à leur rencontre.Les députés vont-ils parvenir à se mettre d'accord d'ici lundi sur de nouvelles mesures de justice fiscale ? Comment les députés socialistes défendent-ils leur position délicate auprès de leurs électeurs ? Et combien va coûter la suspension de la réforme des retraites pour les retraités ?LES EXPERTS :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Élisa BERTHOLOMEY - Cheffe adjointe du service politique - Politico- Éric HEYER - Économiste, directeur du Département Analyse et Prévision - OFCE

Sur le fil
Argentine: après deux ans, quel bilan pour les libertariens ?

Sur le fil

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 15:52


Dimanche 26 octobre les Argentins votent pour des élections de mi-mandat qui renouvellent la moitié des 257 députés et un tiers des 72 sénateurs, un scrutin qui a valeur de test pour le parti du président Javier Milei, la La Libertad Avanza. Deux ans après son élection, le libertarien Javier Milei, revendique des succès: l'inflation domptée (passée de 200% à 31% en interannuel) et un équilibre budgétaire, inédit depuis 14 ans.Son programme s'accompagne cependant d'une austérité draconienne. Près de 200.000 emplois ont été perdus et les écarts se creusent entre riches et pauvres dans cette société à deux vitesses.Le peso argentin reste fragile, malgré le soutien du trésor public aux Etats-Unis, où Donald Trump vante les réussites de Milei, son allié idéologique.Avec ces élections, le président argentin joue sa marge de manœuvre pour la deuxième moitié de son mandat, face à un Parlement où son parti est à ce jour très minoritaire.Invités: Philippe Bernes-Lasserre, directeur du bureau de l'AFPMiguel Kiguel, économiste argentin, directeur du cabinet d'analyse économique EcoViewsDavid Copello, il est maître de conférence en sciences politiques à l'Institut catholique de Paris et spécialiste de l'Argentine Réalisation : Maxime Mamet, Emmanuelle Baillon et Michaëla Cancela-KiefferLa Semaine sur le fil est le podcast hebdomadaire de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous laisser une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Nigeria : polémique après un bisou sur TikTok

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des soupçons d'espionnage en Allemagne, de nouvelles sanctions contre Moscou et la nomination d'une femme Première ministre au Japon. Nigeria : polémique après un bisou sur TikTok   Au Nigeria, un tribunal de l'État de Kano a ordonné à deux jeunes influenceurs qui ne sont pourtant pas en couple de se marier. En cause : une vidéo virale les montrant en train de s'embrasser sur la joue. Des images jugées contraires aux valeurs morales et religieuses locales. Sur quels éléments juridiques ce tribunal s'appuie-t-il pour les forcer à se marier ? Les deux TikTokeurs ont-ils des voies de recours ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI.      Allemagne : le parti d'extrême-droite «AfD», l'œil de Moscou ?   Alors que le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne s'impose dans le paysage politique allemand, un ministre régional de l'Intérieur accuse cette formation d'espionner pour le compte de la Russie. Sur quelles preuves s'appuie-t-il ? Quel intérêt l'AfD aurait-elle à collaborer avec le Kremlin ?   Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.     Guerre en Ukraine : de nouvelles sanctions contre Moscou, mais pour quels résultats ?   L'Union européenne et les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions contre la Russie, notamment sur ses hydrocarbures. Malgré toutes les mesures prises depuis près de quatre ans, pourquoi la Russie n'est-elle toujours pas affaiblie dans sa guerre contre l'Ukraine ?   Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.      Japon : historique, une femme à la tête du gouvernement   Pour la première fois de son histoire, le Japon est dirigé par une femme. Sanae Takaidi a été élue Première ministre par le Parlement. Comment expliquer ce choix dans un pays profondément patriarcal ? Pourquoi le Parti libéral-démocrate (PLD) parvient-il à se maintenir au pouvoir depuis 70 ans ? Avec Guibourg Delamotte, professeure à l'Inalco en Science politique, spécialiste du Japon.

Nuus
Buitelanders moet uitgesluit word uit ongeluksfondsbetalings

Nuus

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 0:19


Die voorsitter van die Parlement se Staande Komitee oor Openbare Rekeninge, Songezo Zibi, het gevra dat buitelanders uitgesluit word van Padongelukkefonds-uitbetalings. Zibi sê die huidige wetgewing moet gewysig word aangesien dit enige persoon wat in Suid-Afrika in 'n padongeluk beseer is, toelaat om te eis. Hy sê die komende Wetsontwerp op die Padongelukke Voordeleskema sal hierdie hervormings insluit, ná openbare raadpleging:

Nuus
Cele sê Matlala verbind met beweerde ANC-leierskap befondsingskomplot

Nuus

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 0:19


Die voormalige minister van Polisie, Bheki Cele het aan die Parlement se ad hoc-komitee gesê sakeman, Vusimusi “Cat” Matlala, het beweer hy is genader is om 'n projek te befonds vir iemand wat ANC-president of adjunkpresident wou word. Die geskorste polisieminister Senzo Mchunu was na bewering betrokke. Cele sê Matlala het vergaderings met Mchunu en Brian Mogotsi bevestig, wat Mchunu ontken het. Hy sê Matlala het hom ingelig oor 'n komplot om die hoof van die SAPD-misdaadintelligensie, Dumisani Khumalo, uit te skuif:

C dans l'air
9h37: Nicolas Sarkozy entre en prison - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 64:10


C dans l'air du 21 octobre 2025 : Un président en prisonC'est une première pour un ancien président sous la Ve République. Nicolas Sarkozy a été incarcéré ce mardi 21 octobre à la prison de la Santé, dans le 14e arrondissement de Paris. L'ancien chef de l'Etat a été écroué près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le cadre de l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.Bien qu'il ait fait appel de cette condamnation, la peine – cinq ans d'emprisonnement assortie d'une exécution provisoire – l'a conduit en détention. Il a été placé dans une cellule du quartier d'isolement. Immédiatement après son incarcération, ses avocats ont déposé une demande de mise en liberté. Celle-ci sera examinée dans un délai d'environ un mois, a précisé son conseil, Me Christophe Ingrain.Quelques heures avant son incarcération, Nicolas Sarkozy a publié un message sur les réseaux sociaux : « Mais que le prix à payer aura été écrasant. » L'ex-chef de l'État a également reçu, ce matin, le soutien d'une centaine de fidèles, rassemblés près de son domicile. Parmi eux, son fils Louis Sarkozy, organisateur du rassemblement, le sénateur LR Roger Karoutchi, mais aucun des ténors du parti Les Républicains n'était présent : ni Bruno Retailleau, ni Laurent Wauquiez.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, proche de Nicolas Sarkozy, a lui fait savoir, lundi, qu'il irait le « voir en prison ». Un choix qui fait vivement réagir les magistrats, à commencer par le premier d'entre eux. Le procureur général près la Cour de cassation a estimé ce lundi que la justice doit pouvoir travailler dans la sérénité, en particulier les juges de la cour d'appel de Paris, qui se pencheront dans les prochaines semaines sur la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy et sur son procès en appel l'année prochaine. « Il y a un risque qu'une telle visite soit ressentie par les magistrats et perçue par l'opinion comme une sorte d'obstacle à cette sérénité recherchée. Il faut préserver de toute influence l'intervention des magistrats dans un dossier aussi sensible », a déclaré Rémy Heitz.Dans la foulée, Gérald Darmanin lui a répondu via un message publié sur X : « S'assurer de la sécurité d'un ancien président de la République en prison, fait sans précédent, n'atteint en rien à l'indépendance des magistrats, mais relève du devoir de vigilance du chef d'administration que je suis, responsable devant le Parlement selon l'article 20 de la Constitution », a-t-il écrit.Le président de la République, Emmanuel Macron, qui a reçu Nicolas Sarkozy vendredi dernier à l'Élysée, a jugé « légitime » le débat sur l'exécution provisoire, en marge d'un déplacement en Slovénie : « Parce que tout le monde souhaite qu'il puisse y avoir des voies d'appel et de recours. Mais c'est un débat qui doit être mené dans le calme et indépendamment des cas spécifiques pour que notre justice puisse se faire et puisse évoluer dans la sérénité qui convient », a-t-il expliqué.En France, 86 % des peines de deux ans de prison et plus sont mises à exécution immédiatement à l'audience.Alors, quelles sont les conditions de détention de Nicolas Sarkozy ? Combien de temps l'ex-président de la République peut-il rester en prison ? Faut-il ouvrir un débat sur l'exécution provisoire des peines ? Et quel avenir pour Les Républicains, fragilisés par cette affaire et traversés par de profondes divisions internes depuis des mois ?LES EXPERTS :- Ludovic VIGOGNE - Journaliste politique - La Tribune Dimanche - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Vanessa SCHNEIDER - Grand reporter - Le Monde - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue - Maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po

Un jour dans le monde
Stefan : remet le prix Sakharov pour la liberté d'esprit (le Prix Nobel du Parlement européen)

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 6:25


durée : 00:06:25 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Certes il y a le prix Nobel qui n'a pas été remis à Donald Trump, mais à l'automne il y a aussi le prix Sakharov de la liberté d'esprit - lui sera remis ce 22 octobre 2025 ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Annalisa Cappellini : Japon, un accord et une cheffe pressentie - 21/10

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 3:06


Ce mardi 21 octobre, l'instabilité politique au Japon, et le Parlement qui va voter ce mardi pour confirmer Sanae Takaichi au poste de Première ministre, ont été abordés par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Le Nouvel Esprit Public
Qu'attendent les Français des hommes politiques ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 63:11


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 17 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.QU'ATTENDENT LES FRANÇAIS DES HOMMES POLITIQUES ?Après la nouvelle nomination de Sébastien Lecornu à Matignon le 10 octobre, 56 % Français ne souhaitaient pas que l'une des motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national soit votée, selon une enquête "L'Opinion en direct" menée par Elabe pour BFMTV, publiée mercredi. Ils ont été exaucés, avec le rejet des deux motions de censure jeudi matin. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, a annoncé dans sa déclaration de politique générale qu'il proposerait au Parlement la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites « jusqu'à l'élection présidentielle ». Selon le sondage Elabe, 67 % des Français sont pour cette suspension et 29 % s'y disent même « très favorables » et 38% « plutôt favorables ». 33 % des Français sont contre cette suspension, dont 13 % de Français qui se disent « très opposés » à cette annonce du chef du gouvernement. Toutefois, 64 % des Français sont mécontents de la composition du gouvernement et 51 % des personnes interrogées sont même favorables à une dissolution et à de nouvelles élections législatives.Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2027, Jordan Bardella et Marine Le Pen se maintiennent en tête des personnalités suscitant le plus de satisfaction si elles remportaient l'élection présidentielle (33 % dans les deux cas), selon le baromètre politique Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs pour La Tribune Dimanche. Pour la première fois, la troisième place du podium est occupée par une personnalité du même bord : Marion Maréchal, avec 24 % des Français qui seraient satisfaits. Cette progression de Marion Maréchal dans le classement s'explique par une baisse importante pour les autres personnalités, situées à droite et au centre, comme Bruno Retailleau qui enregistre une forte baisse (20 %, -7 points en un mois). Au centre, on observe aussi des baisses importantes pour Edouard Philippe (22 %, -3 points), Gabriel Attal (19 %, -5 points) et Gérald Darmanin (19 %, -5 points). Le pouvoir d'achat demeure la première préoccupation des Français (50 %, -1 point), devant l'avenir du système social, cité par 44 %. La préoccupation pour l'avenir du système social progresse de 3 points en un mois et de 9 points depuis juillet. 88 % des Français sont pessimistes sur la situation économique du pays et 67 % sur leur propre situation économique. Ils ont notamment le sentiment que la situation du pouvoir d'achat va se détériorer (78 %), tout comme celle du niveau de la dette publique (77 %) ou encore du niveau de la fiscalité (70 %).Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Billet politique
Budget : le Parlement a-t-il le choix ?

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 4:29


durée : 00:04:29 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Quelles recettes en plus ? Et quelles dépenses en moins ? Le débat va s'ouvrir. Il peut tout changer.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi la virilité d'un marquis a-t-elle changé la loi ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 2:27


Oui, cette histoire est tout à fait vraie, et elle illustre à merveille les mœurs étonnantes — et souvent cruelles — de la justice d'Ancien Régime. Jusqu'au XVIIIe siècle, la France connaissait une institution pour le moins singulière : les tribunaux d'impuissance, chargés de juger si un mari était, ou non, capable de “remplir son devoir conjugal”. Ces procès, souvent spectaculaires, mêlaient droit, médecine, religion… et humiliation publique. Et c'est un noble français, le marquis de Langey, qui, bien malgré lui, mit fin à cette pratique absurde.L'affaire éclate en 1659. Le marquis de Langey, jeune aristocrate d'une vingtaine d'années, épouse Mademoiselle de Saint-Simon de Courtemer. Mais très vite, leur union tourne court : l'épouse, frustrée, l'accuse d'impuissance, c'est-à-dire d'incapacité physique à consommer le mariage. À cette époque, cette accusation n'est pas anodine : un mariage non consommé peut être annulé, privant l'époux de son honneur et de ses droits. La femme dépose donc plainte, et l'affaire est portée devant le Parlement de Paris.Ce qui suit confine au cauchemar. Le marquis est sommé de se soumettre à une “épreuve de virilité” : une inspection médicale complète, menée devant médecins, sages-femmes et témoins. Puis vient la fameuse “épreuve du congrès”, une procédure officielle au cours de laquelle l'accusé devait, en présence d'experts, tenter d'accomplir l'acte sexuel avec son épouse. Les contemporains décrivent cette scène avec un mélange d'effroi et de curiosité. Évidemment, sous la pression, le marquis échoue. Il est déclaré impuissant et, par conséquent, incapable de mariage. Le verdict est rendu public : humiliation totale.Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Peu après, le marquis quitte Paris et se réfugie en Italie, où il se remarie. Cette fois, miracle : il a plusieurs enfants. La nouvelle fait scandale et ridiculise la justice française. Comment un homme officiellement reconnu “impuissant à jamais” peut-il devenir père ailleurs ? Le Parlement, embarrassé, annule la décision précédente, et le tribunal du congrès est définitivement supprimé en 1677 par le roi Louis XIV lui-même, sur avis de ses juristes.Cette affaire du marquis de Langey mit ainsi un terme à une procédure qui relevait plus du théâtre que du droit. Elle révèle aussi combien la sexualité, au XVIIe siècle, était perçue comme une affaire publique, surveillée et jugée — jusqu'à ce qu'un homme humilié prouve, au fond, que la justice pouvait être bien plus impuissante que lui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

RSG Geldsake met Moneyweb
Die padongelukkeondersoek krap nuwe wonde oop in die Parlement

RSG Geldsake met Moneyweb

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 5:58


Pieter de Bruyn, voorsitter van die Vereniging vir die Beskerming van Padongelukslagoffers (APRAV), gesels oor die parlementêre ondersoek na die Padongelukkefonds. Volg RSG Geldsake op Twitter

Le Billet politique
Le Parlement veut-il parlementer ?

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 3:55


durée : 00:03:55 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Sans 49-3, Sébastien Lecornu veut donner "le dernier mot" au Parlement, y compris sur le budget. Une rupture et une gageure, pour tout le monde.

L’Heure du Monde
Accord Hamas-Israël : le plan de Trump peut-il garantir la paix ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 19:27


Lundi 13 octobre, Donald Trump est venu récolter les fruits de sa victoire diplomatique devant le Parlement israélien, la Knesset. Sous les applaudissements fournis des députés, il a promis « l'aube historique d'un nouveau Moyen-Orient ». Quelques heures plus tôt, le président américain avait en effet permis le retour en Israël des 20 otages vivants détenus par le Hamas, en échange de la libération de près de 2 000 prisonniers palestiniens. Et pour la première fois depuis deux ans, la perspective d'une fin de guerre semble se concrétiser.Pour autant, le plan de paix en 20 points signé par le gouvernement israélien et le Hamas, comporte de nombreuses zones d'ombre. Et malgré les promesses de Donald Trump, le texte ne garantit pas une paix durable.Alors, que contient-il exactement ? Quel avenir promet-il aux territoires palestiniens ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Gilles Paris, ancien correspondant à Jérusalem et éditorialiste au Monde, décrypte le plan de paix américain et ses conséquences.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Amandine Robillard et Quentin Tenaud. Rédaction en chef et présentation : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extraits d'une manifestation à Tel-Aviv, le 13 octobre 2025 (Reuters) ; d'une interview d'un prisonnier palestinien libéré à Ramallah, le 13 octobre 2025 (Reuters) ; de prises de parole du président américain Donald Trump, le 29 septembre 2025 et le 13 octobre 2025. Cet épisode a été publié le 15 octobre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Accents d'Europe
Les mères de prisonniers mobilisées en Géorgie

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 19:30


Ils étaient encore des dizaines de milliers de manifestants à défier le pouvoir, il y a dix jours en Géorgie, à l'occasion des élections locales. Contre-pouvoir autocratique du rêve géorgien qui multiplie les arrestations dans l'opposition. Mais la contestation ne faiblit pas. Comme en témoigne cette initiative portée par une femme citoyenne et des mères de prisonniers. Elles éditent les lettres de leur fils en prison pour alerter sur la répression en cours. Notre correspondant Théo Bourgery Gonse a suivi ces femmes lors d'une journée de distribution dans le grand marché d'Akhaltsikhé, dans le sud-ouest du pays, à trois heures de la capitale Tbilissi. Les violences contre les manifestants en Serbie Et en Serbie, la jeunesse ne baisse pas les bras. Cela fait près d'un an qu'elle manifeste contre la corruption du régime, depuis l'effondrement de la gare de Novi Sad qui a fait seize morts en novembre dernier. Mais le président Vucic refuse toujours d'organiser des élections anticipées et la répression se fait de plus en plus violente. C'est le reportage à Belgrade de Louis Seiller.   « Fractures dans l'Occident » La montée du populisme en Europe, favorisée à la fois par l'ingérence russe et américaine et la nécessité pour l'Europe de prendre en main sa propre défense, au vu du désengagement américain. En somme, il s'agit de la remise en cause de tous les fondamentaux sur lesquels nos démocraties européennes se sont construites depuis 1945.  C'est tout l'objet du livre de Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors et professeur émérite au Cnam qui publie, aux éditions Odile Jacob, Fractures dans l'Occident.   L'impensable pour les Européens, c'est la perte de confiance dans leur allié historique, les États-Unis. Un véritable dilemme. Peut-on avoir pour allié dans la défense un ennemi politique ?   L'Allemagne et la « diplomatie de la saucisse » Et dans ce monde fracturé, certains débats peuvent paraitre bien dérisoires. La semaine dernière, le Parlement européen a interdit l'usage de mots comme saucisse ou steak pour parler de produits végétariens. Mais c'est un débat qui agite beaucoup la scène politique allemande, Delphine Nerbollier. 

Journal d'Haïti et des Amériques
Accord de paix: «Il fallait un triomphe pour Donald Trump»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 30:00


C'est l'événement majeur de la journée : les vingt derniers otages israéliens encore en vie, retenus par le Hamas, ont été libérés et sont désormais de retour en Israël. Une libération obtenue dans le cadre d'un échange sans précédent : près de 2 000 prisonniers palestiniens ont été relâchés, envoyés pour certains en Cisjordanie ou à Gaza, et pour beaucoup, expulsés vers des pays tiers de la région. Cet accord spectaculaire marque la première phase du plan américain pour Gaza, porté par Donald Trump. Invité exceptionnel au Parlement israélien, le président américain a été accueilli par de longues ovations. Lors de son discours, il s'est félicité du succès de cette opération, qualifiée par les autorités israéliennes de « moment historique », et l'a présentée comme le fruit d'un engagement diplomatique de longue haleine. Donald Trump capitalise sur cet événement à fort impact émotionnel. Mais comment cette initiative est-elle perçue de l'autre côté de l'Atlantique ? Pourquoi un tel revirement ? « Israël a commencé à aller beaucoup trop loin en bombardant le Qatar » Pendant des mois et des mois, les États-Unis ont apporté un soutien inconditionnel à Israël notamment les Républicains et Donald Trump. D'après Romuald Sciora, directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l'Iris, plusieurs choses ont changé. D'abord, l'opinion américaine, a été affectée - bien que deux ans après - par les images de la famine à Gaza. « Il y a eu effectivement à ce moment-là une inflexion au sein de l'opinion », estime le chercheur. Ensuite, Donald Trump. « Tout est spectacle et Donald Trump n'a pas réussi à obtenir ce qu'il souhaitait en Ukraine. Il lui fallait un triomphe, essentiellement en vue du Nobel, ou pour montrer qu'il n'avait pas besoin d'un Nobel pour être un grand architecte de la paix », précise le chercheur. Enfin, et c'est sans doute la raison principale, Israël a commencé à aller beaucoup trop loin en bombardant le Qatar. Dans le même temps, depuis déjà, une bonne quinzaine d'années, il y a une distanciation de la nouvelle génération vis-à-vis de la politique israélienne. Pour Romuald Sciora : « Il y a eu des manifestations massives, dans la rue et dans les universités. Même si la répression du gouvernement américain à l'encontre des universités et de ses manifestants n'aura fait qu'accentuer la chose, Trump sait au fond que l'isolement israélien pouvait mener à un isolement américain. » En revanche, avec cet accord, « nous assistons aujourd'hui à un cessez-le-feu, mais nous revenons à la situation qui était celle d'avant le 7 octobre » poursuit-t-il. Surtout, « il n'y a aucun plan d'ensemble pour le conflit israélo-palestinien, et à l'heure qu'il est, Netanyahu a encore les mains libres pour le reste de ses projets ».  « Ce plan est l'acceptation tacite de la colonisation et du statu quo politique israélien » « Surtout, il n'y a pas de paix possible sous le poids d'un génocide. » C'est le titre d'un éditorial à lire dans la Jornada, quotidien mexicain de gauche. Le journaliste ne mâche pas ses mots et pour lui, la « paix » n'existera qu'entre guillemets. Ce plan est surtout « l'acceptation tacite de la perpétuation de la colonisation et du statu quo politique israélien » Et à l'auteur de mettre en garde : « personne dans le monde n'est à l'abri de ces guerres d'extermination » estime-t-il, élargissant la situation aux Zapatistes au Mexique, aux réfugiés climatiques, aux demandeurs d'asile « tous les invisibles en tant que sujets politiques qui deviennent de plus en plus vulnérable dans ce système ». Vulnérables, comme par exemple, les participants à la flottille pour Gaza. Dans El Pais, vous pourrez lire les chroniques d'une arrestation : celle d'un documentariste mexicain qui avait embarqué et explique comment l'armée israélienne les a séquestrés en mer après 32 jours de navigation en direction de Gaza. C'est un récit à la première personne, détaillé, vivant, collectif, illustrant dans le même temps les questionnements internes des participants. « Pourquoi, ne serait-ce qu'un instant, avons-nous pensé que nous pouvions y arriver ? » écrit Carlos Pérez Osorio. Il revient surtout sur cet épisode : lorsqu'il est dans un camion en train d'être expulsé vers la Jordanie avec, à ses cotés, Mandla Mandela, le petit- fils de Nelson Mandela. Ce dernier s'adresse aux gardes israéliens et leur dit : « Souvenez-vous de mon visage car je reviendrai. » L'un d'eux se moque, répond qu'il perd son temps. « Pour cela j'ai tout le temps du monde » rétorque le petit-fils de Mandela. « C'est à ce moment que j'ai compris que cette phrase ne parlait pas seulement de lui, écrit l'auteur, mais aussi des Palestiniens, qui ont mené ce combat bien avant notre naissance. Car la Palestine n'a jamais cessé de revenir : dans la mémoire, dans les rues, dans chaque tentative de reconstruire ce que d'autres détruisent ». « À Gaza, ce sont 90% des habitations qui ont été détruites », rappelle un éditorialiste de Sin Embargo. Alors au moment où Donald Trump se réjouit devant la Knesset, le parlement israélien, avec la mise en œuvre de l'accord de paix, le journaliste insiste sur la complicité des États-Unis. Car « sans leur soutien militaire, financier et diplomatique, Israël ne pourrait continuer à occuper la Palestine et à maintenir sa suprématie militaire ». Aux États-Unis, la répression de Donald Trump s'intensifie à Chicago  C'est le New York Times qui explique comment tout s'est accéléré en à peine quelques semaines à Chicago. Les journalistes ont analysé une centaine de vidéos tournées le mois dernier, examinant l'action de la Garde nationale. « Les arrestations se sont intensifiées, un clandestin a été abattu, des agents de la police des frontières ont patrouillé dans le centre-ville de Chicago » lit-on, « toute la ville est sur le qui-vive ». Alors que dans le même temps, 56 % des habitants de Chicago estiment que ce recours à l'armée américaine et à la Garde nationale pour aider la police locale est inacceptable - c'est le résultat d'un sondage publié dans The Chicago Sun Times. En Haïti, un basculement silencieux dans l'économie politique avec les gangs  Dans un dossier du Nouvelliste, dans leur édition du week-end, on apprend que les gangs haïtiens ne se contentent pas de la violence ou de la simple prise de territoires mais qu'ils ont créé dans le même temps une nouvelle monnaie d'échange que l'auteur appelle « l'attention ». Visibilité, peur, présence médiatique, rumeurs, contrôle social, et ainsi plus d'extorsions. Plusieurs éléments clés expliquent ce changement : d'abord, nous apprend l'article, il y a eu la fusion de deux gangs majeurs, consolidant alors leur emprise sur 90% du territoire haïtien. Ensuite, car ces gangs distribuent des services et imposent alors des taxes, offrant une forme de « gouvernance » là où l'État a déserté. « Les pertes pour l'économie nationale sont immenses », écrit le journaliste. Le problème, c'est que la population finit par s'adapter. Pire, « par tolérer ». Impossible de savoir, en revanche, si c'est par peur ou par nécessité.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 12 octobre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 12, 2025 48:30


Au sommaire de cette émission, le jeu des influences géopolitiques et les tensions qui vont avec, tensions entre des titans, la Russie, la Chine, leurs alliés et le camp occidental. En seconde partie d'émission, lutte d'influence dans le Pacifique avec Emma Garboud-Lorenzoni, nous irons au Tuvalu, aux Fidji et en Nouvelle-Zélande où la Chine et les grandes puissances occidentales manœuvrent leurs pions pour ne pas perdre ou gagner en influence La Moldavie en proie à la guerre d'influence russe  La Moldavie a choisi de maintenir un cap européen. Lors des élections législatives du 28 septembre, le parti au pouvoir, le PAS, qui milite pour une adhésion à l'Union européenne, a remporté la majorité des sièges au Parlement. Le scrutin et la campagne électorale ont été tendus, marqués par des ingérences russes sans précédent. La Moldavie, petit pays de 2,4 millions d'habitants, considéré comme le plus pauvre d'Europe attise les convoitises de Moscou. Coincé entre la Roumanie et l'Ukraine, elle occupe une place stratégique. Ancienne République soviétique, c'est une zone tampon entre l'Ouest et l'Est, un levier pour la Russie, dans sa confrontation avec l'Union européenne. Un Grand reportage de Murielle Paradon qui s'entretient avec Jacques Allix. Quand les grandes puissances se déchirent dans le Pacifique   À l'image des îles Salomon, la plupart des pays situés dans l'océan Pacifique sont dépendants des aides au développement. Longtemps tournés vers les puissances occidentales, ils voient désormais la Chine s'imposer comme un partenaire de premier plan. Il y a des soubresauts, et toute la région se retrouve ainsi au cœur d'un bras de fer géopolitique qui s'intensifie. Un Grand reportage d'Emma Garboud-Lorenzoni qui s'entretient avec Jacques Allix.  

Revue de presse française
À la Une: Emmanuel Macron, en pleine crise politique

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Oct 12, 2025 4:54


« Monsieur le président sortez la tête haute ! ». C'est le titre de la couverture du Point cette semaine. Selon le magazine, c'est un triple effondrement qui se joue en ce moment : économique, social et politique, et seule une démission et une présidentielle anticipée en mai 2026 pourraient permettre de sortir ce cette crise. « Aujourd'hui, le président de la République concentre tous les pouvoirs mais n'en exerce aucun » écrit un avocat essayiste, « Emmanuel Macron parade et pérore mais n'agit pas, chef d'un État obèse et impuissant dont la faillite financière s'affirme comme un risque existentiel pour notre pays ». L'essayiste attire notamment l'attention sur deux choses : d'abord, la France n'a plus aujourd'hui ni gouvernement pour conduire la politique de la nation, ni de Parlement pour voter les lois et contrôler l'exécutif. Une présidentielle en mai 2026 laisserait le temps nécessaire pour travailler sur des projets crédibles pour relever le pays. En résumé, pour Le Point : Emmanuel Macron « doit partir et laisser les français reconstruire ce qu'il a détruit ». Le magazine Marianne, consacre aussi un dossier entier sur Macron cette semaine, et le surnomme « Le Forcené de l'Élysée ». Il décrit un président qui perd la raison et qui est surtout « désynchronisé ». Ce qui faisait sa force - rester calme dans la tempête - est devenu sa faille... « Glorieuses ou désastreuses, les crises sont son décor préféré : Macron aime quand l'Histoire se referme sur lui. Sa présidence n'est plus une fonction, mais une identité (...). Il ne démissionnera pas : ce serait abolir la tension sans laquelle il ne respire pas. (...) Certains rois n'ont eu d'autre projet que d'être rois. Emmanuel Macron est de ceux-là. Reste la question : à quoi bon ? » Et puis cette autre interrogation qui ressort : « Et si nous arrêtions de nous regarder le nombril ? » demande le directeur de la rédaction de L'Express dans un Edito. Il décrit : « Au Portugal, en Grèce, en Espagne ou en Italie, les mêmes maux ont semé les mêmes doutes. Fin de la comparaison. Car de Madrid à Athènes en passant par Rome ou Lisbonne, les gouvernements ont su établir - parfois dans la douleur - les bases du redressement. Suivons leur exemple, avant que, faute d'action, les portes du pouvoir s'ouvrent aux extrêmes ». La priorité, c'est donc de « relever la tête, d'adopter un budget et de redonner aux français l'envie du politique. Retrouver de la grandeur d'âme, celle qui a prévalu en juillet 2024 » au moment des JO. Le vainqueur du Vendée Globe 2024 Charlie Dalin en lutte contre un cancer C'est « le Destin » qui se joue diront certains... « La Force du Destin » c'est d'ailleurs le nom d'un livre qui fait parler : celui du vainqueur du Vendée Globe 2024 - Charlie Dalin. Dans un portrait plein d'espoir dans le Nouvel Obs, que le navigateur se livre : il raconte son combat contre le cancer, à 41 ans, et comment il a pu gagner le Vendée Globe, tout en luttant contre la maladie : une tumeur gastro intestinale. Les premiers symptômes remontent à 2023 avec « des maux de ventre, qui passent avec un Spasfon, mais reviennent » et des douleurs qui s'intensifient et qui persistent. Charlie Dalin constate dans la foulée qu'il a perdu 4 ou 5 kilos. Après des analyses, un médecin lui annonce que sa tumeur mesure 15 centimètres. Il en informe son équipe et son partenaire - la Macif. « Il y a vingt ans on en mourrait » raconte-t-il « ça me glace rien que d'en parler ». Son traitement consiste à avaler un comprimé par jour, et passer la douleur, la course en solitaire finit par s'inviter dans son esprit. « Le 10 Novembre 2024, il est sur la ligne de départ ». Il se livre : « C'était inespéré ! Je pense que j'étais le plus détendus des 40 candidats, tellement j'étais simplement heureux d'être là ». La suite on la connaît : la victoire, mais l'euphorie est de courte durée, car la tumeur a regrossi pendant la course. Opéré en Mars, le cancer semble revenir, mais un autre traitement est proposé à Charlie Dalin. Aujourd'hui, son état est stable. Et comme beaucoup de malades il « a appris à vivre, au jour le jour ». L'art africain contemporain, un intérêt et des prix en hausse Et après ce beau portrait, direction justement les galeries d'art. Cette semaine dans l'Express, l'Art africain contemporain est mis en valeur au sens propre comme au sens figuré. À l'image de l'immensité du continent Africain, les artistes sont nombreux, tout comme l'offre... Collage, dessin, gouache, peinture, textile, matériau de récupération et photos abondent au cœur de cet art. « L'art contemporain est essentiellement figuratif » explique une spécialiste d'Artcurial dans les colonnes de l'Express : « La représentation de l'homme, la femme et des enfants est partout présente dans les tableaux et les photographies » mais, « Leur image est originale. Les artistes s'inspirent des canons occidentaux de la peinture ancienne pour les retranscrire à la mode africaine ». Et tout ça attire les curieux, les amateurs et les collectionneurs d'art. Un intérêt verni d'une hausse des prix. La palette financière est variée comme les couleurs : à partir de quelques milliers d'euros pour des belles pièces comme celles de l'Ivoirien Saint-Etienne Yeanzi. Et ça peut aller jusqu'à 30 000 à 100 000 euros pour des peintres reconnus comme le Congolais Chéri Samba ou l'Ivoirien Aboudia. Un conseil, si vous voulez investir : mieux vaut miser sur des artistes « présents dans les musées et les fondations privées » car « leur production devrait se valoriser au fil du temps ».

C dans l'air
Macron : un dernier Premier ministre… avant dissolution ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 65:52


C dans l'air du 10 octobre 2025 - Macron : un dernier Premier ministre… avant dissolution ?Le temps presse et Emmanuel Macron le sait. Le président doit impérativement nommer un Premier ministre pour respecter les délais d'examen du budget au Parlement (70 jours minimum). Une vingtaine de chefs des partis politiques, en dehors du RN et de LFI non conviés, ont donc rencontré le chef de l'État en début d'après-midi pour "un moment de responsabilité collective", selon les mots de l'Élysée. Plusieurs noms circulent, à l'instar de l'ancien ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo, du premier secrétaire du PS Olivier Faure ou encore un profil issu de la société civile comme Laurent Berger. Mais ces dernières heures, c'est Sébastien Lecornu qui semblait tenir la corde, malgré sa difficulté à élargir un socle commun déjà abîmé. L'évocation de son nom a d'ailleurs suscité une levée de boucliers : "Je ne comprendrais pas qu'il y ait une renomination", a affirmé la ministre démissionnaire de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, tandis que Gabriel Attal a appelé le président à "ne pas donner le sentiment de s'acharner".Une chose est sûre, les députés macronistes ont pris un coup sur la tête cette semaine lorsque l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne s'est dite ouverte à une suspension de la réforme des retraites. Dans les groupes What'sapp de la majorité, le débat fait rage sur l'attitude à adopter face à cette déclaration. Faut-il geler la réforme des retraites pour bénéficier de l'appui des socialistes sur le vote du budget, quitte à "dilapider l'héritage" des macronistes et à "mettre en péril l'équilibre des finances publiques" ? Mercredi soir, Sébastien Lecornu avait prudemment ouvert la porte au débat lors de son interview sur France 2 : "De toute évidence, il y a une attente". Quelques députés, comme Céline Calvez (Haute-Seine) en appellent au pragmatisme : "Notre propre héritage, il n'en restera rien si nous loupons cette dernière chance de compromis avant la dissolution".Pendant que le gouvernement se déchire sur les retraites, beaucoup de Français continuent de se serrer la ceinture en fin de mois, comme l'a constaté une équipe de C dans l'air qui s'est rendue dans un relais-routier des Yvelines. "Je ne me plains pas. J'ai quand même un bon salaire. Mais on ne part plus en vacances. Et c'est toujours la classe ouvrière qui trinque", se plaint un client attablé avec sa femme. Même constat pour le gérant du restaurant. Son quotidien ? Des cartes bleues qui ne passent pas à la caisse : "Il y a de plus en plus de gens qui sont à compter les fins de mois (...) Nous on le voit plus qu'avant", raconte-il.Qui sera nommé Premier ministre ? Les macronistes peuvent-ils lâcher la réforme des retraites pour élargir leur base et permettre le vote du budget ? Comment les Français vivent-ils cette crise politique qui n'arrange rien aux finances publiques ?LES EXPERTS :- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos- Pauline DE SAINT REMY - Directrice adjointe de la rédaction - Politico- Gaël SLIMAN - Président et cofondateur - Institut de sondages Odoxa

SBS French - SBS en français
L'histoire cachée de Billy Hughes, partie 1

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 16:11


On se penche dans cette première partie sur les premières années et l'entrée en politique de Billy Hughes, le seul parlementaire australien à avoir siégé au Parlement pendant plus de 50 ans.

Grand reportage
La Moldavie en proie à la guerre d'influence russe

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 19:30


La Moldavie a choisi de maintenir un cap européen. Lors des élections législatives du 28 septembre, le parti au pouvoir, le PAS, qui milite pour une adhésion à l'Union européenne, a remporté la majorité des sièges au Parlement. Le scrutin et la campagne électorale ont été tendus, marqués par des ingérences russes sans précédent. La Moldavie, petit pays de 2,4 millions d'habitants, considéré comme le plus pauvre d'Europe attise les convoitises de Moscou. Coincé entre la Roumanie et l'Ukraine, elle occupe une place stratégique. Ancienne République soviétique, c'est une zone tampon entre l'Ouest et l'Est, un levier pour la Russie, dans sa confrontation avec l'Union européenne. «La Moldavie en proie à la guerre d'influence russe», un Grand reportage de Murielle Paradon.

Les matins
Démission de Sébastien Lecornu : la fin du macronisme ?

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 37:57


durée : 00:37:57 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Après la démission de Sébastien Lecornu, Premier ministre le plus éphémère de la Ve République et fidèle d'Emmanuel Macron, ce dernier se retrouve affaibli. Le président de la République saura-t-il assurer à la fois sa survie politique et la stabilité des institutions ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Louis Hausalter Journaliste politique au Figaro; Noélline Castagnez Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Université d'Orléans, rédactrice-en-chef de Parlement[s]

C dans l'air
Dominique Rousseau - Lecornu démissionne....la stupeur et le chaos

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 10:44


C dans l'air l'invité du 6 octobre 2025 avec Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Déflagration politique ce matin : quelques heures à peine après avoir formé son gouvernement, Sébastien Lecornu a remis lundi sa démission, fragilisé de l'intérieur par la fronde des Républicains de Bruno Retailleau, une décision qui place Emmanuel Macron au pied du mur. Nomination d'un nouveau Premier ministre ? Dissolution de l'Assemblée ?Troisième Premier ministre désigné en un an depuis la dissolution de juin 2024, Sébastien Lecornu, nommé le 9 septembre et qui devait tenir son premier Conseil des ministres lundi, s'est rendu aux premières heures de la matinée à l'Élysée pour remettre sa démission au président, qui l'a acceptée. "Les conditions n'étaient plus remplies" pour rester, a-t-il déclaré un peu plus tard depuis Matignon, regrettant "les appétits partisans" ayant conduit à sa démission. Il a regretté que son offre de renoncer à l'article 49.3 de la Constitution pour redonner la main au Parlement n'avait "pas permis" d'évacuer la menace d'une censure agitée par la gauche et le Rassemblement national.Il s'agit du gouvernement le plus bref de la Ve République, à peine plus d'une douzaine d'heures. Sa chute plonge la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies.Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est notre invité. Il analysera avec nous la situation politique inédite dans laquelle nous sommes. Il nous dira aussi quelles sont désormais les options du président de la République. Dissoudre une Assemblée figée en trois blocs ? Faire appel à un Premier ministre de gauche ? Faire appel à une personne non marquée à la tête d'un gouvernement technique ? Démissionner ? Et en cas de dissolution, dans quel délai doivent être organisée des élections législatives ?

Le Nouvel Esprit Public
Le projet de budget de Lecornu / La sécurité européenne face aux menaces russes après Copenhague

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Oct 5, 2025 64:14


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 4:12


Fitch a abaissé la note de la France de AA- à A+. Le nouveau Premier ministre Lecornu fait face à un Parlement divisé et des emprunts coûteux.Traduction: Fitch downgraded France's rating from AA- to A+. New PM Lecornu confronts a split parliament and rising borrowing costs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.