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En este programa Javi y Nemu, si habéis leído bien, nos van a contar como fue su escapada a Burdeos, en otro programa monográfico sobre Francia. Os dejamos con estas reseñas: Le Bar a Vin 3 Cr du 30 Juillet, 33000 Bordeaux, Francia Bistro Regent No recomendación , es una franquicia Le Bistro du Fromager 73 quai des Chartrons, 33300, Burdeos Francia Lard Et Bouchon - Saint-Émilion 22 Rue guadet 33330 Saint-Émilion, France Château Villemaurine, 23 Villemaurine-Sud, Saint-Émilion, France Le Mascaron 1 Pl. du Parlement, 33000 Bordeaux, Francia La Brasserie Bordelaise 50 Rue Saint-Rémi 33000 Bordeaux Queremos dar las gracias a nuestro patrocinador : ZAHORA MODA, que está en la Calle Ctra. de Fuentelsaz, 48, en el Casar (Guadalajara) El tema de nuestro programa es We are the One de Vexento con licencia CC. Suscribirte a Comida en Serie en Ivoox / Apple Podcast /Google Podcast /Amazon Music/ RSS , para no perderte ningún episodio o escucharnos en Radio Sapiens y Radio Viajera , ademas puedes ver todos los programas web: https://comidaenserie.wordpress.com/ o mandarnos correo a comidaenserie@gmail.com y/o seguirnos en twitter en @comidaenserie. Otros podcast donde estamos son: Repaso en serie , el programa de series favorito de nadie Twitter: @repasoenserie Facebook: https://www.facebook.com/repasoenserie Ivoox: https://www.ivoox.com/podcast-repaso-en-serie_sq_f1253125_1.html Spotify:https://open.spotify.com/show/6iraQpiaN4b0cNTxVwEHa5 Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCMi7PWTOKv_If1kvENsHHvA PodTrek, el Podcast que viaja a velocidad de curvatura por el Universo Star Trek Ivoox: https://www.ivoox.com/s_p2_1411193_1.html Spotify:https://open.spotify.com/show/3l41RMpDMCMJmvJ860Q4fK?si=2626449beb344e1d YouTube:https://www.youtube.com/channel/UCMi7PWTOKv_If1kvENsHHvA Chokeslam Podcast , el Podcast de Wrestling , hecho por fanáticos del Wrestling. Twitter: @chokeslampod Ivoox: https://www.ivoox.com/podcast-chokeslam-podcast_sq_f1637415_1.html Spotify: https://open.spotify.com/show/6IqEBPZ7TBzNG8xh44wa8c Youtube: https://www.youtube.com/channel/UC3TzULzxcoG5uy_ENkFjgQw Twitch: https://www.twitch.tv/chokeslampodcast
Het is reces en Haagse Zaken is er even niet. In de tussentijd tippen we je afleveringen die het terugluisteren waard zijn. Deze week: de aflevering 'De geheimen van het oude Binnenhof'. Vanaf 17 januari zijn we weer terug met reguliere afleveringen en met een nieuwe host: politiek redacteur Erik van der Walle.De geheimen van het oude BinnenhofAl bijna vier jaar zit de Tweede Kamer in een tijdelijke locatie. En ook de Eerste Kamer en het ministerie van Algemene Zaken moesten naar een ander onderkomen terwijl het oude Binnenhof verbouwd wordt. Het einde van de verbouwing, die maar vijf jaar zou duren, is nog lang niet in zicht.Maar ondanks die verbouwing is er nog genoeg politiek te vinden. Bij de verbouwing zijn allerlei archeologische vondsten gedaan - en ook de meer recente parlementaire geschiedenis vertelt een verhaal. Samen met Titia Ketelaar en Hanna Hosman gaan we deze week op reis door de rijke geschiedenis van het Binnenhof. Heeft u vragen, suggesties of ideeën over onze journalistiek? Mail dan naar onze redactie via podcast@nrc.nl.Verder lezen en luisterenDe Tweede Kamerlift als sociaal experimentHet Binnenhof had in de dertiende eeuw een ‘keizerlijk paleis' moeten wordenPremier Schoof wil langer in Torentje blijven, ondanks zorgen over brandveiligheidPodcast Haagse Zaken - Wat je niet mocht weten over de BinnenhofverbouwingPodcast Haagse Zaken - De soap die de verbouwing van het Binnenhof heetPodcast Haagse Zaken - (Voorlopig) afscheid van het BinnenhofPodcast Haagse Zaken - Een jaar op het MalieveldGasten: Hanna Hosman & Titia KetelaarPresentatie: Guus ValkRedactie & productie: Iris VerhulsdonkMontage: Pieter BakkerZie het privacybeleid op https://art19.com/privacy en de privacyverklaring van Californië op https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Ons bring vir jou ‘n in-diepte oorsig oor die jaar se grootste nuusgebeure, plaaslike en internasionaal. Op plaaslike vlak gee ons ‘n oorsig oor die verdwyning van Joshlin Smith en die skuldigbevinding van Joshlin se ma, Kelly Smith, haar vriend, Jacquen Appollis, en Steveno van Rhyn; en die bewerings deur die KwaZulu-Natalse polisiekommissaris, Nahlanhla Mkhwanazi dat die polisiemag en die strafregstelsel deur misdaadsindikate geïnfiltreer is, en dat daar wydverspreide bewerings van korrupsie en politieke inmenging is, en die totstandkoming van die Madlanga Kommissie van Ondersoek en die Parlementêre Ad Hoc-komitee om dié bewerings te ondersoek. Op internasionale vlak gee ons ‘n in-diepte oorsig oor die oorlog in Gasa en die eerste tydelike skietstaking wat bereik is, hoe humanitêre hulp gestaak is en hoe die humanitêre krisis in Gasa vererger; en hoe die politieke landskap in Amerika verander het sedert president Donald Trump vir ‘n tweede termyn ingehuldig is, en hoe die verhouding tussen Amerika en Suid-Afrika oor die afgelope jaar ontvou het.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se dit optimiste sur les chances de faire avancer les discussions visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine et annonce une rencontre avec Donald Trump dimanche 28 décembre en Floride. Les questions sensibles, telles que le sort du Donbass, devraient être abordées. Sous pression de l'administration américaine pour conclure un plan de paix, Volodymyr Zelensky a connu une fin d'année délicate. Il parvient malgré tout à conserver la confiance des Ukrainiens. Donald Trump voulait un accord avant Noël. Son vœu n'a pas été exaucé. « Beaucoup de choses peuvent être décidées avant le Nouvel an », veut croire Volodymyr Zelensky, au lendemain de discussions avec les envoyés de la Maison Blanche. En dépit de cet optimisme affiché, le président ukrainien est soumis à forte pression, d'autant que les positions russes restent, pour l'heure, inflexibles. Mardi, Volodymyr Zelensky a détaillé devant la presse le plan de paix révisé en 20 points, le présentant comme la meilleure tentative de l'Ukraine de mettre fin à la guerre. Le document aborde un large éventail de questions, allant des éventuels arrangements territoriaux aux garanties de sécurité que Kiev souhaite obtenir pour prévenir toute future agression russe, en passant par les plans de reconstruction du pays ravagé par la guerre. Selon Volodymyr Zelensky, les diverses sections du plan « reflètent en grande partie la position commune ukraino-américaine ». Reste quelques points de blocage, à commencer par la question épineuse de l'avenir du Donbass. La Russie exige que les forces ukrainiennes se retirent des territoires de la région de Donetsk qu'elles contrôlent encore. Le président ukrainien ne peut accepter cette demande. À écouter et à lire aussiVolodymyr Zelensky, président ukrainien S'il cède, « il n'aura plus d'avenir politique », tranche le politologue Volodymyr Fessenko du centre Penta à Kiev. « En Ukraine, le sentiment qui domine est qu'il est impossible d'accepter de reconnaitre juridiquement les territoires occupés comme étant russes. Si, en cas de cessez-le-feu le long de la ligne de front, une partie du territoire ukrainien restait sous contrôle russe, la plupart des Ukrainiens pourraient accepter ce scénario mais à condition que ces territoires ne soient pas reconnus juridiquement comme étant russes. » Militairement, l'Ukraine ne peut pas se permettre de céder des zones fortement fortifiées de Donetsk, note pour sa part la chercheuse ukrainienne Olena Prokopenko, du centre de réflexion German Marshall Fund. « Céder des territoires fortifiés sans combat offrirait à la Russie une base idéale pour intensifier son invasion. Si l'Ukraine acceptait ces concessions, notre position sur la ligne de front serait gravement affaiblie. Les abandonner sans combat, donner à la Russie des territoires qu'elle n'a pas réussi à conquérir en onze ans depuis l'invasion du Donbass, constituerait une décision militairement désastreuse », explique-t-elle. Le scénario dans lequel Volodymyr Zelensky se verrait contraint de céder tout le Donbass à la Russie « ne pourrait se produire qu'en cas de situation catastrophique sur le front ou dans le secteur énergétique, qui ne lui laisserait pas d'autre choix », avance Volodymyr Fessenko. Concessions territoriales Quoi qu'il en soit, le président ukrainien n'en sortirait pas indemne. Seule concession à laquelle Volodymyr Zelensky se dit prêt : l'Ukraine pourrait retirer ses troupes des zones de l'ouest de la région de Donetsk encore sous son contrôle, pour les transformer en une zone démilitarisée dans le cadre d'un éventuel accord de paix avec Moscou, à condition que la Russie retire ses forces d'une zone équivalente. En tout état de cause, Volodymyr Zelensky estime que la création d'une zone démilitarisée doit être approuvée par le biais d'un référendum. Parallèlement aux discussions autour du plan de paix, le président ukrainien a dû affronter une tempête intérieure ces derniers mois. L'affaire Midas, vaste affaire de corruption qui touche le secteur énergétique ukrainien, a poussé les ministres de la Justice Herman Halouchtchenko et la ministre de l'Énergie, Svitlana Hryntchouk à démissionner le mois dernier. Volodymyr Zelensky a ensuite dû se défaire de son plus proche conseiller, Andriy Iermak. En écartant le chef de l'administration présidentielle, qu'il n'a pas encore remplacé, tout en maintenant une ligne relativement ferme dans les pourparlers de paix, sa côte de popularité est remontée. Selon une enquête récente menée par l'Institut international de sociologie de Kyiv (KIIS), 61% des Ukrainiens lui font confiance. « Aussi étrange que cela puisse paraître, la confrontation autour du plan de paix de Donald Trump a une fois de plus aidé », affirme Volodymyr Fessenko. Le plan de paix amendé par Kiev prévoit également la tenue d'élections en Ukraine dès que possible après la signature d'un accord de paix. Le mandat présidentiel de cinq ans de Volodymyr Zelensky aurait dû expirer en mai de l'année dernière, mais il a été prolongé en vertu de la loi martiale en vigueur depuis l'invasion russe de 2022. Le chef de l'État a chargé le Parlement de réfléchir à des modifications de la législation électorale pour examiner la possibilité d'organiser une présidentielle. Olena Prokopenko y voit une « démarche habile » tant sur le plan intérieur qu'à l'international. « Cela envoie le signal qu'il redonne un rôle central au Parlement, qui a été largement marginalisé ces dernières années, en lui confiant une décision potentiellement historique. Sur le plan international, cela montre qu'il est prêt à participer à des élections et qu'il ne fuit pas ses responsabilités », explique-t-elle. Sur le plan international, cette initiative est vue comme importante car elle renvoie la pression vers Donald Trump, qui accuse son homologue ukrainien d'utiliser la guerre comme prétexte pour éviter une élection et se maintenir au pouvoir. « En acceptant de préparer un cadre législatif, Zelensky contraint Trump à faire pression sur Vladimir Poutine afin d'obtenir un cessez-le-feu, que ce dernier a rejeté à plusieurs reprises ces derniers mois. Cela permet de mettre en évidence que l'obstacle à la paix n'est pas l'Ukraine, mais bien la Russie », note Olena Prokopenko. Élection présidentielle Dans le cas, très hypothétique, où une élection présidentielle pourrait se tenir avant la fin des hostilités, quelles chances Volodymyr Zelensky aurait-il de remporter le scrutin ? La probabilité d'une victoire du président sortant est « très forte », selon la chercheuse du German Marshall Fund, « non pas parce qu'il n'existe pas de griefs à son égard, mais parce que l'Ukraine a besoin d'une unité maximale pour résister à la pression de l'administration américaine dans le cadre des négociations de paix. Ses chances de victoire seraient aujourd'hui bien supérieures à ce qu'elles seraient après la guerre ». La perspective pour Volodymyr Zelensky de remporter le scrutin est plus élevée aujourd'hui, abonde Volodymyr Fessenko : « Les citoyens qui lui sont favorables ou neutres évaluent positivement son rôle comme chef de la politique étrangère et commandant en chef. Après la guerre, surtout s'il devait conclure un accord de paix perçu comme défavorable, ses chances pourraient diminuer. » Dans ces conditions, certaines figures de l'opposition estiment que Volodymyr Zelensky pourrait être tenté d'organiser au plus vite des élections. Conformément aux engagements pris par le président auprès de Donald Trump, la Rada, le Parlement ukrainien s'apprête à examiner la question de l'organisation d'élections. Cependant, « il existe une faible probabilité qu'un projet de loi sur les élections en temps de guerre voit le jour. Son adoption reste incertaine. Le scénario le plus probable pour l'an prochain serait la tenue d'élections uniquement si un accord de cessez-le-feu était conclu au premier semestre », pronostique Volodymyr Fessenko, qui constate que « même au sein du parti présidentiel Serviteur du peuple, nombreux sont ceux qui s'opposent à des élections en temps de guerre. Si l'opposition et les députés réticents se mobilisent, l'adoption d'une telle loi sera impossible », souligne le politologue. En Ukraine, l'opinion publique estime, dans une très large majorité, qu'aucune des conditions sécuritaires, juridiques ou structurelles ne sont réunies pour organiser des élections, note Olena Prokopenko. « Les Ukrainiens comprennent que ce n'est pas le moment. Il n'existe aucune demande sociale en ce sens, et ce débat est principalement ravivé sous la pression de la Russie et des États-Unis ». Selon le sondage récent du KIIS, seuls 9 % des Ukrainiens soutiennent l'idée d'élections en temps de guerre. À lire aussiGel du front, élections, Otan: ce que contient la dernière version du plan américain pour la paix en Ukraine
La presse algérienne revient largement sur cette adoption de la proposition de loi criminalisant la colonisation française. « Adoption à l'unanimité » par les membres de l'APN, l'Assemblée populaire nationale en plénière, souligne le journal algérien El Moudjahid. Le média parle d'« une démarche inédite [qui va] dans le sens de la préservation de la mémoire nationale et de l'établissement des responsabilités, d'autant plus que, jusque-là, la France coloniale se refuse à reconnaître ses crimes coloniaux en Algérie ». Le journal algérien Le Soir décrit la proposition de loi : « Structurée en cinq chapitres comprenant 27 articles, [elle] s'appuie sur "les principes du droit international consacrant le droit des peuples à l'équité juridique et à la justice historique et la fin de l'impunité". » Le quotidien algérien L'Expression analyse ce « texte mémoriel aux enjeux stratégiques ». Cette proposition est « un acte fondateur de justice historique », explique le média, qui décrit le texte en deux temps. D'abord : « Sur le plan interne, l'adoption de ce texte est présentée comme un levier de renforcement du Système législatif national en matière de protection de la mémoire. (…) ». « Mais, souligne L'Expression, au-delà de sa dimension mémorielle, cette initiative revêt [aussi] des enjeux stratégiques et géopolitiques majeurs. (…) ». Ainsi « en portant le débat sur le terrain juridique, l'Algérie cherche à internationaliser la question des crimes coloniaux et à les inscrire dans les normes relatives aux crimes contre l'humanité ». À lire aussiAlgérie: le Parlement valide la loi de criminalisation de la colonisation française « Une première en Afrique » Et, cette loi criminalisant le colonialisme est aussi présentée comme « une première en Afrique », explique le journal en ligne algérien TSA. Il revient notamment sur les propos de l'expert en politique internationale Abdelkader Soufi, sur les ondes de la Radio algérienne. Le spécialiste explique que cette loi vise « à établir un cadre juridique clair pour qualifier, reconnaître et condamner les crimes commis par la puissance coloniale ». La nouveauté dans ce texte réside dans « la classification détaillée des crimes, incluant désormais des faits longtemps marginalisés ou passés sous silence (...) » c'est-à-dire « la torture, les exécutions sommaires, les massacres de masse, les enfumades, les kidnappings et les viols » qui sont des pratiques « rarement reconnues dans les textes officiels auparavant ». Ce texte va donc au-delà de la reconnaissance symbolique, souligne la presse. Il criminalise la colonisation pour reconnaître les crimes car « la loi qualifie explicitement la colonisation française, qui s'est étendue de 1830 à 1962, de crime d'État », rappelle Afrik.com. « En cinq chapitres, elle recense les exactions commises durant cette période ». Des excuses officielles attendues de la part de la France Et, cette proposition de loi réclame notamment des « excuses officielles » de l'État français pour les crimes commis. Des excuses « présentées comme un préalable indispensable à toute "réconciliation mémorielle" entre les deux pays », souligne Afrik.com. Pour rappel, en 2021, le président français, Emmanuel Macron, avait qualifié la colonisation de l'Algérie de « crime contre l'humanité », mais sans présenter d'excuses officielles au nom de l'État français. « Une nuance que les autorités algériennes n'ont jamais cessé de souligner », commente le média. La loi prévoit également une « indemnisation complète et équitable pour les préjudices matériels et moraux causés par la colonisation. Elle appelle la France à restituer l'ensemble des archives liées à cette période ». Autre point mentionné par la proposition de loi : la décontamination des sites affectés par les essais nucléaires français. Le texte possède également des dispositions pénales qui répriment la glorification de la colonisation. « Les relations avec l'ancienne puissance coloniale demeurent fragiles » Et, les réactions de Paris sont commentées aussi. Le média Observalgerie mentionne les déclarations du Quai d'Orsay : « Paris estime que cette loi va à l'encontre de la volonté de reprise du dialogue franco-algérien et d'un travail serein sur les enjeux mémoriels ». Par ailleurs, le Quai d'Orsay a précisé que « la France n'avait pas vocation à commenter la politique intérieure algérienne. [Le Quai d'Orsay] a toutefois rappelé "l'ampleur du travail engagé par le président" Emmanuel Macron sur les questions mémorielles, notamment à travers une commission mixte d'historiens des deux pays. » Dans sa déclaration, le ministère français a également réaffirmé sa volonté de « continuer à travailler à la reprise d'un dialogue exigeant avec l'Algérie ». Ce qu'il faut retenir, souligne Afrik.com, c'est qu'« au-delà de ses effets juridiques concrets, cette loi marque un tournant : celui d'un État qui choisit de faire de la mémoire un acte législatif, et de l'histoire un enjeu pleinement politique, au moment même où les relations avec l'ancienne puissance coloniale demeurent fragiles et chargées de non-dits ». À lire aussiFrance-Algérie: le président Macron évoque une reprise du dialogue avec Alger
Peut être comme beaucoup d'entre vous je ne suis pas rentré pour les fêtes cette année !L'une des raisons à cela est le prix du billet d'avion que j'aurais du payer si j'avais voulu rentrer !On ne va pas discuter sur la notion de cher ou pas pcq ça dépend des moyens de chacun.Le sujet c'est que les prix des billets d'avion entre l'Hexagone et les Outre-mer ont plutôt tendance à augmenter, même s'il y a des toujours disparités selon les années voire les mois et les territoires de destination.Là-dessus, il faut le dire, nos élus ultramarins sont très mobilisés sur le sujetIl y a eu pas mal d'initiatives ces dernières années pour faire baisser les prix des billets entre l'hexagone vers les Outre-mer et même d'outre-mer à outre-mer.Jade revient sur les initiatives politiques qui ont été menées récemment.Qu'ils soient sénateurs, sénatrices, députés, députées, ils et elles font tous parti du Parlement Ultramarin. Mais qu'est-ce qu'ils y font ? Comment ces politiques influe sur les territoires ultramarins ? Les députés ultramarins, les sénateurs ultramarins, les députées ultramarines et sénatrices ultramarines sont les voix de nos territoires. Député.e.s outremer ou député.e.s ultramarin, le sujet sera la politique ultramarine !Député outremer ou député ultramarin, le sujet sera la politique ultramarine !Jade TOUSSAY nous livre une analyse de la situation.Abonnez-vous pour soutenir la production de Tann ! C'est un montant libre ! https://liberapay.com/tannaudioExtrait audioshttps://twitter.com/frantzgumbs/status/1728022036784558247https://twitter.com/socialistesAN/status/1727319776916283831https://videos.assemblee-nationale.fr/video.14215844_6548ee258ee6d.2eme-seance---projet-de-loi-de-finances-pour-2024-seconde-partie--outre-mer-6-novembre-2023https://videos.assemblee-nationale.fr/video.14215844_6548ee258ee6d.2eme-seance---projet-de-loi-de-finances-pour-2024-seconde-partie--outre-mer-6-novembre-2023Suite et clôture du Chanté Nwèl avec le groupe An Rita au Village de la Pointe aux Trois-Ilets, ce jeudi 28 novembre 2019.Images : Michel Joseph - Jean-Claude SamydeMartinique 1èreHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La presse algérienne revient largement sur cette adoption de la proposition de loi criminalisant la colonisation française. « Adoption à l'unanimité » par les membres de l'APN, l'Assemblée populaire nationale en plénière, souligne le journal algérien El Moudjahid. Le média parle d'« une démarche inédite [qui va] dans le sens de la préservation de la mémoire nationale et de l'établissement des responsabilités, d'autant plus que, jusque-là, la France coloniale se refuse à reconnaître ses crimes coloniaux en Algérie ». Le journal algérien Le Soir décrit la proposition de loi : « Structurée en cinq chapitres comprenant 27 articles, [elle] s'appuie sur "les principes du droit international consacrant le droit des peuples à l'équité juridique et à la justice historique et la fin de l'impunité". » Le quotidien algérien L'Expression analyse ce « texte mémoriel aux enjeux stratégiques ». Cette proposition est « un acte fondateur de justice historique », explique le média, qui décrit le texte en deux temps. D'abord : « Sur le plan interne, l'adoption de ce texte est présentée comme un levier de renforcement du Système législatif national en matière de protection de la mémoire. (…) ». « Mais, souligne L'Expression, au-delà de sa dimension mémorielle, cette initiative revêt [aussi] des enjeux stratégiques et géopolitiques majeurs. (…) ». Ainsi « en portant le débat sur le terrain juridique, l'Algérie cherche à internationaliser la question des crimes coloniaux et à les inscrire dans les normes relatives aux crimes contre l'humanité ». À lire aussiAlgérie: le Parlement valide la loi de criminalisation de la colonisation française « Une première en Afrique » Et, cette loi criminalisant le colonialisme est aussi présentée comme « une première en Afrique », explique le journal en ligne algérien TSA. Il revient notamment sur les propos de l'expert en politique internationale Abdelkader Soufi, sur les ondes de la Radio algérienne. Le spécialiste explique que cette loi vise « à établir un cadre juridique clair pour qualifier, reconnaître et condamner les crimes commis par la puissance coloniale ». La nouveauté dans ce texte réside dans « la classification détaillée des crimes, incluant désormais des faits longtemps marginalisés ou passés sous silence (...) » c'est-à-dire « la torture, les exécutions sommaires, les massacres de masse, les enfumades, les kidnappings et les viols » qui sont des pratiques « rarement reconnues dans les textes officiels auparavant ». Ce texte va donc au-delà de la reconnaissance symbolique, souligne la presse. Il criminalise la colonisation pour reconnaître les crimes car « la loi qualifie explicitement la colonisation française, qui s'est étendue de 1830 à 1962, de crime d'État », rappelle Afrik.com. « En cinq chapitres, elle recense les exactions commises durant cette période ». Des excuses officielles attendues de la part de la France Et, cette proposition de loi réclame notamment des « excuses officielles » de l'État français pour les crimes commis. Des excuses « présentées comme un préalable indispensable à toute "réconciliation mémorielle" entre les deux pays », souligne Afrik.com. Pour rappel, en 2021, le président français, Emmanuel Macron, avait qualifié la colonisation de l'Algérie de « crime contre l'humanité », mais sans présenter d'excuses officielles au nom de l'État français. « Une nuance que les autorités algériennes n'ont jamais cessé de souligner », commente le média. La loi prévoit également une « indemnisation complète et équitable pour les préjudices matériels et moraux causés par la colonisation. Elle appelle la France à restituer l'ensemble des archives liées à cette période ». Autre point mentionné par la proposition de loi : la décontamination des sites affectés par les essais nucléaires français. Le texte possède également des dispositions pénales qui répriment la glorification de la colonisation. « Les relations avec l'ancienne puissance coloniale demeurent fragiles » Et, les réactions de Paris sont commentées aussi. Le média Observalgerie mentionne les déclarations du Quai d'Orsay : « Paris estime que cette loi va à l'encontre de la volonté de reprise du dialogue franco-algérien et d'un travail serein sur les enjeux mémoriels ». Par ailleurs, le Quai d'Orsay a précisé que « la France n'avait pas vocation à commenter la politique intérieure algérienne. [Le Quai d'Orsay] a toutefois rappelé "l'ampleur du travail engagé par le président" Emmanuel Macron sur les questions mémorielles, notamment à travers une commission mixte d'historiens des deux pays. » Dans sa déclaration, le ministère français a également réaffirmé sa volonté de « continuer à travailler à la reprise d'un dialogue exigeant avec l'Algérie ». Ce qu'il faut retenir, souligne Afrik.com, c'est qu'« au-delà de ses effets juridiques concrets, cette loi marque un tournant : celui d'un État qui choisit de faire de la mémoire un acte législatif, et de l'histoire un enjeu pleinement politique, au moment même où les relations avec l'ancienne puissance coloniale demeurent fragiles et chargées de non-dits ». À lire aussiFrance-Algérie: le président Macron évoque une reprise du dialogue avec Alger
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Bienvenue dans cet épisode consacré à un thème cardinal de la Justice, une question fondamentale et ce qui apparait à l'évidence comme un dilemme voire une utopie : juger vite, juger bien. C'est également l'un des sujets de grand oral du concours de l'ENM 25. « Le temps est père de vérité », disait François Rabelais. Ainsi, pendant longtemps, l'on a considéré que la lenteur de la justice était une vertu, car elle permettait d'assurer la qualité de la justice. A l'opposé, Montesquieu affirmait qu'« il faut que la Justice soit prompte. Souvent l'injustice n'est pas dans le jugement, elle est dans les délais » (Discours prononcé à la rentrée du Parlement de Bordeaux, in Œuvres complètes, t. 1, Gallimard, Biblio. Pléiade, 1949, p. 47.) Le temps est un élément inséparable du procès civil comme du procès pénal, une donnée objective qui marque le temps de gestation du jugement. La prise en compte du temps par la justice donne lieu aujourd'hui à un véritable droit processuel. Par application de l'article 6§1 de la Convention européenne de sauvegarde des droits et libertés fondamentaux, le justiciable a un droit au déroulement du procès dans un délai raisonnable. Le 15 décembre 2025, la France a été mise en cause devant la Cour européenne des droits de l'Homme pour une procédure de redressement et liquidation judiciaires qui a duré… plus de 28 ans… en 1ère instance. Si une telle situation demeure extraordinaire, on comprend que de manière générale, les exigences processuelles modernes de célérité imposent à l'État de prendre les mesures normatives et matérielles nécessaires à la réalisation de cet objectif, sous peine de sanctions, à la fois internes et européennes. Une bonne administration de la justice suppose que le juge puisse prendre son temps, pour examiner en profondeur le dossier et en apprécier sérieusement toutes les subtilités. Néanmoins, face à une société de l'instantané, de l'immédiat, la justice ne serait ni crédible, ni efficace, sur un plan humain comme sur un plan économique, si la décision mettant fin à la contestation était rendue à l'issue d'une procédure trop longue. Aussi, est-il possible aujourd'hui de « Juger vite et juger bien » ? explorons comment concilier célérité et qualité dans le fonctionnement de la Justice. Pour cela, nous recevons Franck TOURET, enseignant de procédure civile au sein de la prépa ISP.
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Le Parlement algérien se prononce ce mercredi 24 décembre sur une proposition de loi qualifiant la colonisation française de « crime d'État » et réclamant à la France « des excuses officielles », au moment où les deux pays restent englués dans une crise majeure. La question de la colonisation française en Algérie (1830-1962) demeure l'une des principales sources de tensions entre Paris et Alger. Le texte réclame également la restitution de l'ensemble des biens transférés hors d'Algérie, y compris les archives nationales. Entretien avec Guy Pervillé, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université de Toulouse-Le Mirail, spécialiste de l'histoire de l'Algérie coloniale et de la guerre.
Dans son dernier livre, Mo Malo imagine que le Groenland est mis aux enchères. Dans «La Story», le podcast d'actualité des «Echos», Pierrick Fay et l'auteur reviennent sur les convoitises qu'attire cette île, en premier lieu celles des Etats-Unis.« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en décembre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Mo Malo (auteur de «Groenland, le pays qui n'était pas à vendre»). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Clara Grouzis. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Edition de La Martinière. Sons : RTBF, Euronews, CNRS, Présidence du Parlement européen, TF1 - le Juste Prix (Pascal Teddy Easy sur Youtube), KEM (Youtube). Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
A 10h, ce mardi 23 décembre 2025, les GG : Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géo, Abel Boyi, éducateur, et Didier Giraud, éleveur de bovins, débattent du sujet du jour : "Budget rejeté par le Parlement, l'exécutif doit-il recourir au 49.3 ?"
Au menu de la deuxième heure des GG du mardi 23 décembre 2025 : "Budget rejeté par le Parlement, l'exécutif doit-il recourir au 49.3 ?", "La France trop youpine... un maire de Dordogne accusé de propos antisémites" et "Diagnostic de performance énergétique, la fraude s'intensifie", avec Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Abel Boyi, éducateur, et Didier Giraud, éleveur de bovins.
durée : 00:13:32 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - À 24 ans, Mette Frederiksen entre au Parlement danois avec une précocité qui impressionne. Mais c'est une décennie plus tard, en 2015, qu'elle opère son tournant le plus décisif, organisant le virage idéologique de son parti social-démocrate. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Christelle Meilland Chercheuse à l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES); Axel Gylden Journaliste au service étranger de l'Express; André Gattolin Sénateur LREM des Hauts-de-Seine
durée : 00:13:32 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - À 24 ans, Mette Frederiksen entre au Parlement danois avec une précocité qui impressionne. Mais c'est une décennie plus tard, en 2015, qu'elle opère son tournant le plus décisif, organisant le virage idéologique de son parti social-démocrate. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Christelle Meilland Chercheuse à l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES); Axel Gylden Journaliste au service étranger de l'Express; André Gattolin Sénateur LREM des Hauts-de-Seine
durée : 00:13:32 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - À 24 ans, Mette Frederiksen entre au Parlement danois avec une précocité qui impressionne. Mais c'est une décennie plus tard, en 2015, qu'elle opère son tournant le plus décisif, organisant le virage idéologique de son parti social-démocrate. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Christelle Meilland Chercheuse à l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES); Axel Gylden Journaliste au service étranger de l'Express; André Gattolin Sénateur LREM des Hauts-de-Seine
durée : 00:19:41 - Journal de 18h - Après l'échec de la commission mixte paritaire qui a tourné court ce matin, une loi spéciale sera en discussion au Parlement en début de semaine. C'est le même scénario que l'an passé, une mesure technique pour continuer à faire fonctionner l'administration.
durée : 00:04:13 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Les femmes condamnées pour avortement sont définitivement réhabilitées. Les personnes condamnées pour homosexualité le seront bientôt, elles aussi. Deux lois symboliques, mais pas seulement.
durée : 00:19:41 - Journal de 18h - Après l'échec de la commission mixte paritaire qui a tourné court ce matin, une loi spéciale sera en discussion au Parlement en début de semaine. C'est le même scénario que l'an passé, une mesure technique pour continuer à faire fonctionner l'administration.
durée : 00:11:30 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - À quelques jours d'une possible signature de l'accord de libre-échange UE–Mercosur, le Parlement européen a validé des clauses de sauvegarde pour tenter de rassurer les agriculteurs. Insuffisant pour Paris, « prématuré » par Rome, soutenu par Berlin et Madrid, le texte cristallise les tensions. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Patrick Martin-Genier Enseignant à Sciences Po Paris et à l'INALCO, spécialiste des questions européennes
Yvan Verougstraete est député au Parlement européen, au sein du groupe Renew Europe, et président des Engagés, un parti politique belge centriste.Dans cet épisode, nous parlons notamment de : - Son travail de député européen, et les différences qu'il observe entre le monde politique et ses expériences passées de CEO, - La compétitivité de l'industrie européenne face aux engagements climatiques,- Ce que signifie être un parti du centre (Les Engagés) dans un paysage politique de plus en plus polarisé. Bonne écoute ! ☕️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Bulgarie, le président a commencé les consultations pour essayer de former un nouveau gouvernement après la démission du Premier ministre sur fond de manifestations monstres contre le budget 2026. Le pays s'apprête à adopter la monnaie européenne, mais il est miné par l'instabilité politique et une corruption endémique aux multiples formes. Parmi les pratiques qui se répandent, l'appropriation d'entreprises est en plein essor. Exemple à Sunny Beach, au cœur du tourisme balnéaire bulgare. L'hôtel Paradise Beach est le symbole d'une autre époque : des centaines de chambres sur plusieurs étages, plusieurs restaurants, bars et boîtes de nuit, sans oublier la tour sur la plage. Il fait partie du parc immobilier de Venelin Tachev, qui est propriétaire de cinq hôtels pour une capacité totale de 3 000 lits. C'est après avoir revendu un terrain à son voisin que les ennuis commencent. Après avoir déposé une demande auprès de la mairie pour mieux délimiter sa propriété, Venelin Tashev et ses clients sont harcelés. « Ils ont commencé à mettre de la musique à fond entre minuit et six heures du matin. Et de la musique horrible. Avec mes clients, on a dû appeler les autorités des milliers de fois. Sans aucune conséquence pour ce voisin. Les institutions ne font rien, ni la police, ni le parquet », relate le propriétaire de l'hôtel. Ce voisin n'est pas n'importe qui, c'est un mafieux suspecté de trafic de drogue. Le terrain racheté a été transformé en villa luxueuse avec un restaurant qui accueille des invités d'honneur. « Je n'ai jamais voulu de conflit avec cette personne, parce que je vois bien qui lui rend visite, poursuit Venelin Tashev. Des personnes très haut placées dans le pays, des personnalités connues, des politiques... Je ne veux pas donner de nom. Tout ça pour qu'on s'approprie mon business, pour mettre la main sur l'hôtel. C'est un des meilleurs hôtels de Sunny Beach. C'est un hôtel cinq étoiles, sur la plage. » « Je m'inquiète [...] des proportions que la corruption va atteindre si on ne fait rien » Le mercredi 10 décembre, à Sofia, 150 000 personnes étaient mobilisées pour protester contre la corruption. Le récit de Venelin Tachev est loin d'être un cas isolé. C'est même devenu chose courante, en Bulgarie. C'est également une des raisons pour lesquelles Yoanna, la vingtaine, est venue protester : « Je m'inquiète surtout de l'avenir et des proportions que la corruption va atteindre si on ne fait rien. Combien de fois des proches de mes parents m'ont raconté comment des responsables politiques faisaient pression sur eux. C'est vraiment démotivant. » Le budget 2026 a remis de l'huile sur le feu d'un paysage politique déjà tendu. Dimitar, la quarantaine, travaille dans la finance. Pour lui, une chose est évidente : quelqu'un veut se remplir les poches sur le dos du contribuable. « La raison pour laquelle je suis ici, c'est la corruption et le budget. Il est évident qu'il a été conçu pour que Boïko Borissov, Delyan Peevski et leur clique continuent à s'approprier des millions, voire des milliards. Le fait qu'ils contrôlent tout le système judiciaire en appliquant le principe de la carotte et du bâton, c'est inacceptable. Et c'est pour cela qu'on veut leur démission », assène-t-il. Finalement, les manifestants ont obtenu gain de cause : le gouvernement de Rossen Jéliazkov, en fait contrôlé par Borissov et Peevski, a démissionné. Mais les législatives anticipées qui suivront risquent de reproduire le même problème que les sept élections qui se sont succédées depuis 2021 : un Parlement fragmenté, une majorité ingouvernable et un gouvernement instable. À lire aussiBulgarie : le Premier ministre Rossen Jéliazkov démissionne sous la pression de la rue
Immigrations L'Espagne stimulée par les descendants d'exilés Dans une Europe dont les dirigeants prennent volontiers l'immigration pour bouc émissaire, l'Espagne fait figure d'exception : elle connaît une forte hausse de sa population et de sa croissance économique grâce à l'immigration - en partie celle de travailleurs saisonniers, venus d'Afrique par exemple, mais surtout en raison de l'arrivée de nombreux Latino-américains qui s'installent dans le pays. Une loi dite de la Mémoire démocratique permet, en effet, aux enfants et petits-enfants d'exilés espagnols de demander la nationalité de leurs aïeux. Environ un million et demi de personnes sont concernées. Reportage à Madrid, Diane Cambon. D'après Eurostat, sans immigration, l'Europe perdrait plus de 20% de sa population en âge de travailler d'ici à 2050 Tous les pays européens sont affectés, à des degrés divers, par la baisse de la natalité et le vieillissement de la population. Ils risquent de voir leurs économies et leurs systèmes de protection sociale mise à mal par le manque d'habitants en âge de travailler. Face à ce constat, Hakim El Karoui et François Gaüzère-Mazauric appellent à un réalisme migratoire en Europe et notamment entre les deux rives de la Méditerranée, leur étude est parue dans la revue du Grand Continent. François Gaüzere Mazauric, professeur agrégé d'histoire en classes préparatoires, et directeur des études du Comité d'action pour la Méditerranée, est notre invité. → Pour un réalisme migratoire : une nouvelle stratégie en Méditerranée. Internet sous contrôle En Russie, après l'invasion massive de l'Ukraine, les restrictions à l'accès à internet n'ont cessé de s'accentuer, alors que la loi de 2019 sur l'internet souverain avait déjà marqué un tournant dans la censure numérique. Coupures de l'accès au réseau, interdiction de messageries étrangères, verrouillage des cartes sims, les restrictions sont souvent justifiées par des impératifs de sécurité et la lutte contre les attaques de drones. Dans un pays où l'activité économique est très numérisée, ce contrôle d'internet pénalise le quotidien des habitants et en particulier celui des micro-entrepreneurs, qui doivent s'adapter, bon gré mal gré. Reportage à Iaroslav, Anissa El Jabri. En Turquie, le Parlement s'apprête à voter un texte qui renforcera encore les moyens de contrôle d'internet, lesquels sont déjà très nombreux. L'opposition dénonce une loi « de censure », mais l'alliance au pouvoir est majoritaire dans l'hémicycle, et elle n'aura aucune difficulté à adopter cette législation. À Ankara, les précisions d'Anne Andlauer.
Immigrations L'Espagne stimulée par les descendants d'exilés Dans une Europe dont les dirigeants prennent volontiers l'immigration pour bouc émissaire, l'Espagne fait figure d'exception : elle connaît une forte hausse de sa population et de sa croissance économique grâce à l'immigration - en partie celle de travailleurs saisonniers, venus d'Afrique par exemple, mais surtout en raison de l'arrivée de nombreux Latino-américains qui s'installent dans le pays. Une loi dite de la Mémoire démocratique permet, en effet, aux enfants et petits-enfants d'exilés espagnols de demander la nationalité de leurs aïeux. Environ un million et demi de personnes sont concernées. Reportage à Madrid, Diane Cambon. D'après Eurostat, sans immigration, l'Europe perdrait plus de 20% de sa population en âge de travailler d'ici à 2050 Tous les pays européens sont affectés, à des degrés divers, par la baisse de la natalité et le vieillissement de la population. Ils risquent de voir leurs économies et leurs systèmes de protection sociale mise à mal par le manque d'habitants en âge de travailler. Face à ce constat, Hakim El Karoui et François Gaüzère-Mazauric appellent à un réalisme migratoire en Europe et notamment entre les deux rives de la Méditerranée, leur étude est parue dans la revue du Grand Continent. François Gaüzere Mazauric, professeur agrégé d'histoire en classes préparatoires, et directeur des études du Comité d'action pour la Méditerranée, est notre invité. → Pour un réalisme migratoire : une nouvelle stratégie en Méditerranée. Internet sous contrôle En Russie, après l'invasion massive de l'Ukraine, les restrictions à l'accès à internet n'ont cessé de s'accentuer, alors que la loi de 2019 sur l'internet souverain avait déjà marqué un tournant dans la censure numérique. Coupures de l'accès au réseau, interdiction de messageries étrangères, verrouillage des cartes sims, les restrictions sont souvent justifiées par des impératifs de sécurité et la lutte contre les attaques de drones. Dans un pays où l'activité économique est très numérisée, ce contrôle d'internet pénalise le quotidien des habitants et en particulier celui des micro-entrepreneurs, qui doivent s'adapter, bon gré mal gré. Reportage à Iaroslav, Anissa El Jabri. En Turquie, le Parlement s'apprête à voter un texte qui renforcera encore les moyens de contrôle d'internet, lesquels sont déjà très nombreux. L'opposition dénonce une loi « de censure », mais l'alliance au pouvoir est majoritaire dans l'hémicycle, et elle n'aura aucune difficulté à adopter cette législation. À Ankara, les précisions d'Anne Andlauer.
Dans cette édition :Le Sud-Ouest de la France est toujours bloqué par des agriculteurs en colère suite à l'abattage de 208 vaches en Ariège pour une seule bête malade, la ministre de l'Agriculture se rend sur place pour tenter de désamorcer la crise.Un incendie criminel a ravagé le collège Champollion à Dijon, les ministres de l'Intérieur et de l'Éducation nationale se sont rendus sur place et ont promis le retour des élèves en classe en janvier, l'incendie étant lié à des règlements de comptes entre trafiquants de drogue.Un attentat antisémite a fait 15 morts, dont un Français, sur une plage de Sydney en Australie, le parquet antiterroriste français s'est saisi de l'enquête et deux invités d'Europe 1 Soir apportent leur éclairage sur cet acte.Le budget 2023 fait l'objet de vifs débats au Parlement, le gouvernement envisage d'utiliser le 49-3 pour le faire adopter avant la fin de l'année.Le Louvre, le musée le plus visité au monde, est fermé au public suite à une grève reconductible du personnel protestant contre la détérioration de leurs conditions de travail.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tapis rouge dans le Point, cette semaine. Nicolas Sarkozy, souriant, est en Une, avec ce sous-titre : « Nicolas Sarkozy, le grand entretien ». Une longue interview, d'une dizaine de pages, dans laquelle celui qui vient de passer vingt jours en prison, et qui raconte ce séjour dans le Journal d'un prisonnier, est interrogé sur l'âge de la retraite, le pouvoir judiciaire, ou encore le christianisme. C'est Franz-Olivier Giesbert, l'éditorialiste du Point, qui mène l'interview avec enthousiasme et commence par cette question inattendue : « Aujourd'hui, dans votre situation, la solution la plus logique pour vous ne serait-elle pas de vous présenter à l'élection présidentielle afin de laver dans le suffrage universel l'affront de votre détention ? ». Nicolas Sarkozy répond que « techniquement, c'est impossible ». Il est en effet inéligible. Après cette interview, le Point revient d'ailleurs en détail sur « les batailles judiciaires » de l'ex-président. « Son procès en appel dans l'affaire libyenne s'ouvrira en mars », rappelle l'hebdomadaire, qui constate : « La promotion de son livre pourra le divertir, mais le répit sera de courte durée. Nicolas Sarkozy n'en a pas fini avec les juges, qui auront le dernier mot ». À lire aussiFrance: avec son livre, Nicolas Sarkozy «s'inscrit dans sa stratégie de défense médiatique» « J'ai prié » Le Canard enchaîné a lui aussi lu le Journal d'un prisonnier, et en livre un compte-rendu beaucoup plus caustique. « Merci, saint Nicolas ! », titre l'hebdomadaire satirique. « Nicolas Sarkozy, ironise le Canard, est sur le chemin de la sainteté. C'est ce qu'on comprend en lisant son Journal d'un prisonnier, qui raconte sa rédemption et la nouvelle vie qu'il compte mener désormais, loin des équipées chez Kadhafi, loin de ses liens sulfureux avec le Qatar, loin de l'affairisme pratiqué frénétiquement depuis son départ du pouvoir ». Le Canard enchaîné ne semble donc pas convaincu par les propos de Nicolas Sarkozy, qui dans son livre raconte notamment son rapport à la foi, quand il était en prison : « J'ai prié, assure l'ancien président, je priais pour avoir la force de porter la Croix de cette injustice ». Déclaration dont l'hebdomadaire satirique s'amuse en ces termes : « Dieu est partout à la prison de la Santé et il n'oublie pas la brebis égarée ». À lire aussiFrance: l'ex-président Nicolas Sarkozy raconte sa détention dans «Le journal d'un prisonnier» Ancien ministre En France, la fast-fashion est sur le banc des accusés. Et, cette fast-fashion se résume en un mot : Shein. C'est à la Une du Nouvel Obs cette semaine. L'hebdomadaire nous parle d'une « affaire d'État » et nous promet des « révélations sur un lobbying secret ». Car avant de faire office d'ennemi public numéro 1, en France en tout cas, « la plateforme qui reçoit un million de commandes par jour » a courtisé députés et ministres. Le Nouvel Obs s'en offusque : « Les dirigeants de l'enseigne de fast-fashion ont décroché de discrets rendez-vous à Matignon, pour faciliter leurs affaires en France. Plus dérangeant encore : des représentants bien introduits dans les cercles du pouvoir – l'ex-ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner en tête – ont été grassement rémunérés pour défendre les intérêts du dragon de la mode instantanée ». « Que vient faire un proche du chef de l'État dans ce dossier alors que le Parlement est en train de légiférer ? », interroge le Nouvel Obs. En effet, en mars 2024, les députés sont appelés à se prononcer « sur une proposition de loi, déposée par le groupe Horizons, visant à réguler l'ultra fast-fashion ». BHV et taxe Shein Toutefois, le lobbying en faveur de Shein se heurte à la réalité. Avec tout d'abord, la désastreuse installation de la plateforme chinoise au très chic BHV à Paris, installation qui a fait fuir les marques de luxe, mais aussi les clients. Et, ce n'est pas tout : « La riposte s'organise enfin », s'exclame le Nouvel Obs : « L'État demande devant le tribunal judiciaire de Paris, la suspension du site pendant trois mois, pour avoir commercialisé des poupées à caractère sexuel d'apparence enfantine. Et, dans le cadre du chaotique débat budgétaire, les députés ont adopté une "taxe Shein" de deux euros ciblant les petits colis d'origine extra-européenne ». La partie n'est pas terminée pour autant. Shein s'active dans les coulisses à Bruxelles, « un ancien commissaire européen est à la manœuvre, l'allemand Günther Oettinger », explique le Nouvel Obs, qui reste méfiant et qui soupçonne Ursula von der Leyen de manquer de cran sur la question de la fast-fashion. La présidente de la Commission européenne serait « tétanisée à l'idée de provoquer une guerre commerciale avec la Chine ». À lire aussiFrance: «C'est le naufrage de l'année pour Shein et le BHV» Plaider l'humanité Enfin, l'Express s'inquiète pour Christophe Gleizes. Le journaliste sportif français, récemment condamné, en appel, à 7 ans de prison en Algérie, ne semble pas avoir bénéficié de l'éclaircie entre Paris et Alger, entrevue à l'occasion de la libération de l'écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, le 12 novembre. « Alger a manifestement opté pour le cynisme », accuse l'Express, qui poursuit : « en se délestant de ses deux prisonniers politiques, le régime algérien se serait privé d'un levier utile dans ses négociations, notamment migratoires et mémorielles, avec la France ». « Tout espoir n'est pas perdu », assure toutefois l'Express : « La possibilité d'une grâce demeure entre les mains du président Abdelmadjid Tebboune. Il faudra plaider l'humanité ; Christophe Gleizes aimerait revoir sa grand-mère Georgette. Elle a bientôt 102 ans.» À lire aussiCondamnation de Christophe Gleizes: «Nous sommes sous le choc de ce verdict», disent ses parents
Die voorsitter van die parlementêre portefeuljekomitee vir kommunikasie en digitale tegnologie, Khusela Sangoni Diko, het gevra vir die onmiddellike onttrekking van beleidsvoorstelle deur die minister van kommunikasie, Solly Malatsi, aan OKOSA oor breedgebaseerde swart- ekonomiese bemagtiging. Diko het aan SABC News gesê die voorstelle is onwelkom, onwettig en 'n poging om die wettige 30 persent eienaarskap van histories benadeelde groepe te omseil. Sy hou vol transformasie is ononderhandelbaar en die parlement moet in 2026 nakoming toepas:
durée : 00:03:20 - L'Éco en VO - Tandis que le vote solennel sur le projet de loi de finances se déroulera lundi 15 décembre au Sénat, à Madrid aussi, l'absence de majorité complique l'adoption d'un budget pour 2026... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans et les conséquences de l'arrêt de l'aide militaire américaine à l'Ukraine. Migration irrégulière : l'UE va-t-elle créer des «hubs de retour» hors de ses frontières ? La décision des ministres de l'Intérieur de l'UE n'est pas encore définitive mais si elle est validée par le Parlement européen, les États membres pourront envoyer les migrants en situation irrégulière dans des centres de rétention situés dans des pays hors des frontières de l'UE. Comment fonctionneront ces centres ? Quels intérêts les pays extra-européens auraient-ils à accepter ces «hubs de retour» ? Avec Amara Makhoul, rédactrice en chef du site Infomigrants. Australie : et si les moins de 16 ans vivaient sans réseaux sociaux ? L'Australie devient le premier pays au monde à interdire l'accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Qu'est-il prévu pour vérifier l'âge des utilisateurs ? Cette interdiction sera-t-elle réellement efficace pour lutter contre l'addiction des jeunes aux plateformes ? D'autres pays envisagent-ils de mettre en place une telle mesure ? Avec Emmanuel Botta, rédacteur en chef en charge de la Stratégie numérique à Challenges. Co-auteur de l'ouvrage «Elon Musk : l'enquête inédite» (éditions Robert Laffont). Ukraine : pourquoi l'aide militaire est au plus bas depuis le début de la guerre ? Selon l'institut de recherche allemand Kiel, l'aide militaire de l'Europe à l'Ukraine ne suffit pas à compenser le désengagement américain décidé par Donald Trump. Pourquoi les pays européens ne parviennent-ils pas combler la différence ? Si 2025 est l'année au cours de laquelle Kiev a reçu le moins d'aide militaire, qu'en sera-t-il en 2026 ? Avec Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations Unies. Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, la suite du feuilleton entre la Fécafoot et le ministère des Sports.
Minimaal 150 miljard moet het kabinet de komende jaren gaan investeren. Anders wordt het niks met de economische groei. Dat is een van de adviezen die oud-ASML baas Peter Wennink doet. Geld dat niet alleen economie, maar ook de beurs een slinger kan geven.Wij van BNR Beurs gingen voor je op onderzoek: welke aandelen hebben er baat bij dat het rapport van de polder-Draghi niet in een diepe la beland en wordt uitgevoerd?Ook gaan we even terug in de tijd. Naar de financiële crisis van 2008 om precies te zijn. Een periode waarvan jij (als je toen belegde) misschien nog wel eens gillend wakker wordt. Om de rust te bewaren stelde de Amerikaanse regering de nodige regels op. Regels die de Trump-regering nu wil versoepelen. Verder blikken we nog even terug op de discodip van het aandeel Magnum en kijken we naar de raketjes van Musk. Moet je daar wel in beleggen? Te gast: Erik Mauritz, van Trade Republic.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Die DA sê dringende optrede is nodig met kinderwanvoeding wat steeds honderde lewens in Suid-Afrika eis. Parlementêre syfers toon tussen Mei en September vanjaar het meer as 300 kinders onder vyf jaar in openbare hospitale aan matige en ernstige wanvoeding gesterf. Michele Clarke van die DA sê wanvoeding is voorkombaar en behandelbaar:
Welcome, my devilish fiends! In 1730, the trial of Catherine Cadiere exploded into one of the most notorious scandals of 18th-century France. What began as a confession between a young woman and her Jesuit director spiraled into accusations of seduction, manipulation, and demonic influence. Courts, clergy, and entire communities were suddenly forced to choose sides as the case blurred the line between spiritual guidance and exploitation. In this episode, we trace how a private relationship became a public fury. ****************Sources & Further Reading:The Case of Mrs. Mary Catharine Cadière, Against Father John-Baptist Girard. London, 1732 — English translation of Catherine's memorial to the Parlement of Aix.Mita Choudhury, The Wanton Jesuit and the Wayward Saint: Sex, Religion, and Politics in 18th-Century France. Penn State Press, 2015.J. T. Kuznicki, “Sorcery and Publicity: The Cadière–Girard Scandal of 1730–1731,” French History, Vol. 21, 2007.Stéphane Lamotte, “Le Père Girard et la Cadière dans la tourmente des pièces satiriques,” Dix-huitième siècle, Vol. 39, 2007.Natalia L. Zorrilla, “Mysticism and Seduction: The Affair Cadière–Girard and the Triumph of Rationality in Thérèse Philosophe,” Çedille. Revista de Estudios Franceses, Vol. 12, 2016.****************Leave Us a 5* Rating, it really helps the show!Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/beauty-unlocked-the-podcast/id1522636282Spotify Podcast:https://open.spotify.com/show/37MLxC8eRob1D0ZcgcCorA****************Follow Us on Social Media & Subscribe to our YouTube Channel!YouTube:@beautyunlockedspodcasthourTikTok:tiktok.com/@beautyunlockedthepod****************Music & SFX Attribution:Epidemic Sound"Return of Light" by Christoffer Moe Ditlevsen"Crypta" by Jo Wandrini"Paranormal Activities" by Jon BjorkRadio Glitch, Static Chops, Stuttering, Noise 02Find the perfect track on Epidemic Sound for your content and take it to the next level! See what the hype is all about!
C dans l'air du 10 décembre 2025 - Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droiteÀ 13 voix près, le budget de la Sécurité sociale a été adopté hier soir à l'Assemblée nationale. Jusqu'au bout, l'issue du vote semblait incertaine. Finalement, la stratégie adoptée par le Premier ministre s'est, sur ce texte, révélée payante : Sébastien Lecornu a tenu son engagement de ne pas utiliser l'article 49-3 et d'obtenir le soutien ou la neutralité des groupes d'opposition socialistes et écologistes, à coups de concessions accordées jusqu'au dernier moment. Nommé il y a trois mois à Matignon, le Premier ministre sort provisoirement renforcé de ce scrutin à haut risque qui a révélé une Assemblée nationale profondément éclatée, où les alliances habituelles se sont brouillées.Si les groupes Renaissance et MoDem ont serré les rangs, les LR ont majoritairement choisi l'abstention, suivant la ligne de Laurent Wauquiez. Du côté du Parti socialiste, où 63 députés sur 69 ont voté pour ce budget de la Sécurité sociale, on assume une volonté « d'être utile » et l'on défend des victoires : suspension de la réforme des retraites, pas de gel des pensions ni de doublement des franchises médicales, ou encore rehaussement de l'enveloppe allouée à l'Ondam à 3 %.La France insoumise, de son côté, dénonce un « changement d'alliance » des socialistes et une trahison. Les députés du groupe présidé par Mathilde Panot ont unanimement rejeté le PLFSS, pointant « une aberration budgétaire ». Même unanimité du côté du RN, qui jugeait très probable un rejet du texte et appelait depuis plusieurs jours à une nouvelle dissolution.Et maintenant ? Le budget de la Sécu va repartir au Sénat, puis revenir à l'Assemblée nationale en vue d'une dernière lecture qui pourrait intervenir le 16 décembre. Après cette étape décisive pour le budget de la Sécurité sociale, le budget de l'État pour 2026 va de nouveau faire l'objet de toutes les attentions. Sébastien Lecornu a réaffirmé ce mercredi en Conseil des ministres que son « objectif » était « de doter la France d'un budget de l'État d'ici au 31 décembre », jugeant que c'était « possible », a rapporté la porte-parole du gouvernement. Mais « si un accord est impossible entre l'Assemblée nationale et le Sénat », qui doivent se réunir en « commission mixte paritaire » le 19 décembre, « nous poursuivrons probablement ces discussions en janvier », a déclaré Maud Bregeon sur France 2. Aussi, pour éviter un blocage des finances publiques, Matignon et Bercy ont déjà commencé à préparer une « loi spéciale », comme l'a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, lors d'une réunion au Sénat.Alors que l'examen des textes budgétaires pour l'an prochain va continuer à animer les discussions parlementaires, un rapport publié ce lundi 8 décembre pour le think tank Terra Nova, intitulé « Comptes publics : en finir avec le n'importe quoi (qu'il en coûte) », fait parler de lui. Dans ce document, l'économiste Guillaume Hannezo préconise deux mesures pour enrayer l'élargissement de la dette : réduire le taux d'épargne des retraités et relever la taxe sur la valeur ajoutée. Il a accordé une interview à nos journalistes.Alors, quelles sont les principales mesures du PLFSS pour 2026 ? Quelles sont les leçons de ce vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale ? Enfin, que contient le dernier livre de Nicolas Sarkozy, Le Journal d'un prisonnier ?Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Cécile CORNUDET - éditorialiste politique aux Échos - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef à la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point
C dans l'air du 10 décembre 2025 - Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droiteÀ 13 voix près, le budget de la Sécurité sociale a été adopté hier soir à l'Assemblée nationale. Jusqu'au bout, l'issue du vote semblait incertaine. Finalement, la stratégie adoptée par le Premier ministre s'est, sur ce texte, révélée payante : Sébastien Lecornu a tenu son engagement de ne pas utiliser l'article 49-3 et d'obtenir le soutien ou la neutralité des groupes d'opposition socialistes et écologistes, à coups de concessions accordées jusqu'au dernier moment. Nommé il y a trois mois à Matignon, le Premier ministre sort provisoirement renforcé de ce scrutin à haut risque qui a révélé une Assemblée nationale profondément éclatée, où les alliances habituelles se sont brouillées.Si les groupes Renaissance et MoDem ont serré les rangs, les LR ont majoritairement choisi l'abstention, suivant la ligne de Laurent Wauquiez. Du côté du Parti socialiste, où 63 députés sur 69 ont voté pour ce budget de la Sécurité sociale, on assume une volonté « d'être utile » et l'on défend des victoires : suspension de la réforme des retraites, pas de gel des pensions ni de doublement des franchises médicales, ou encore rehaussement de l'enveloppe allouée à l'Ondam à 3 %.La France insoumise, de son côté, dénonce un « changement d'alliance » des socialistes et une trahison. Les députés du groupe présidé par Mathilde Panot ont unanimement rejeté le PLFSS, pointant « une aberration budgétaire ». Même unanimité du côté du RN, qui jugeait très probable un rejet du texte et appelait depuis plusieurs jours à une nouvelle dissolution.Et maintenant ? Le budget de la Sécu va repartir au Sénat, puis revenir à l'Assemblée nationale en vue d'une dernière lecture qui pourrait intervenir le 16 décembre. Après cette étape décisive pour le budget de la Sécurité sociale, le budget de l'État pour 2026 va de nouveau faire l'objet de toutes les attentions. Sébastien Lecornu a réaffirmé ce mercredi en Conseil des ministres que son « objectif » était « de doter la France d'un budget de l'État d'ici au 31 décembre », jugeant que c'était « possible », a rapporté la porte-parole du gouvernement. Mais « si un accord est impossible entre l'Assemblée nationale et le Sénat », qui doivent se réunir en « commission mixte paritaire » le 19 décembre, « nous poursuivrons probablement ces discussions en janvier », a déclaré Maud Bregeon sur France 2. Aussi, pour éviter un blocage des finances publiques, Matignon et Bercy ont déjà commencé à préparer une « loi spéciale », comme l'a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, lors d'une réunion au Sénat.Alors que l'examen des textes budgétaires pour l'an prochain va continuer à animer les discussions parlementaires, un rapport publié ce lundi 8 décembre pour le think tank Terra Nova, intitulé « Comptes publics : en finir avec le n'importe quoi (qu'il en coûte) », fait parler de lui. Dans ce document, l'économiste Guillaume Hannezo préconise deux mesures pour enrayer l'élargissement de la dette : réduire le taux d'épargne des retraités et relever la taxe sur la valeur ajoutée. Il a accordé une interview à nos journalistes.Alors, quelles sont les principales mesures du PLFSS pour 2026 ? Quelles sont les leçons de ce vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale ? Enfin, que contient le dernier livre de Nicolas Sarkozy, Le Journal d'un prisonnier ?Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Cécile CORNUDET - éditorialiste politique aux Échos - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef à la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point
durée : 00:03:59 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - A treize voix près, les députés adoptent le budget de la Sécurité sociale. Le pari de la négociation a payé. Provisoirement.
Depuis le début de son second mandat, le président américain a repris et formalisé la «doctrine Monroe», et affirme l'hégémonie des États-Unis sur «l'hémisphère» américain. L'administration Trump l'a confirmé en publiant, vendredi 5 décembre 2025, un document qui redéfinit sa «stratégie de sécurité nationale», alignée sur la philosophie du dirigeant de mettre en avant «l'Amérique d'abord». La publication de ce document n'est «pas une surprise» et vient en réalité formaliser et donner une «cohérence» aux actions des États-Unis déjà en cours sur le continent, depuis le début de l'année, estime Kevin Parthenay, professeur à l'Université de Tours et membre de l'Institut universitaire de France. Il était l'invité de RFI ce mercredi 10 décembre. C'est «une extension de la doctrine Monroe» établie au XIXè siècle et qui consiste à tenter d'établir une hégémonie états-unienne sur la région et à décourager d'autres puissances que les États-Unis d'intervenir dans «l'hémisphère américain», poursuit le chercheur. Cela constitue néanmoins une «rupture» par rapport à la politique menée sous les mandats de Barack Obama et de Joe Biden. À cette période, Washington était «concentrée sur d'autres régions» du monde et l'Amérique latine n'était alors pas vue comme une région stratégique, explique Kévin Parthenay. En revanche, depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump estime que la stabilité de son pays dépend, au moins en partie, de ce qu'il se passe en Amérique latine. Entretien complet à réécouter en audio ci-dessus. Possible réduction de la peine de Jair Bolsonaro : nuit mouvementée au Parlement brésilien 291 «oui» et 148 «non» : une proposition de loi permettant de réduire énormément la peine de l'ancien président Jair Bolsonaro a été adoptée par la Chambre des députés au Brésil dans la nuit de mardi à mercredi, lors d'une séance particulièrement mouvementée. Si elle est ensuite votée par le Sénat, cette loi permettrait à l'ancien dirigeant d'extrême-droite de voir sa durée de détention réduite à 2 ans et 4 mois de prison, alors qu'il a été condamné pour tentative de coup d'État à 27 ans de prison. La séance parlementaire est très commentée par la presse brésilienne. On y voit le député Glauber Braga (soutien du président de gauche Lula) expulsé manu militari de la chambre par des policiers, dans une impressionnante foire d'empoigne. Pour protester contre le texte défendu par la droite conservatrice et l'extrême-droite, il s'était installé dans le fauteuil du président de la Chambre. Les clichés ont été pris par les députés eux-mêmes car la presse a été contrainte elle aussi de quitter les lieux temporairement. Une «censure» selon O Globo et la fédération des journalistes du Brésil. L'issue du vote n'est en tout cas pas surprenante estime le journal Estado. En effet, les proches de Jair Bolsonaro tentent depuis des mois d'obtenir une amnistie ou une réduction de peine. Ils ont finalement laissé de côté l'idée d'une amnistie au profit du texte voté dans la nuit de mardi à mercredi. L'un des fils de Jair Bolsonaro, Flavio, menaçait de se présenter à la présidentielle et a négocié avec les partis conservateurs à l'assemblée pour retirer sa candidature en échange du vote de cette proposition de loi, déclarait ce mardi (avant le vote) le leader du parti de Lula à la chambre des députés, le parti des travailleurs (PT), rapporte le journal Folha. La République Dominicaine n'est «pas raciste», proclame son président après la mort d'une fillette haïtienne La mort, mi-novembre, de la jeune Haïtienne Stephora Anne-Mircie Joseph continue de faire beaucoup réagir en Haïti. Cette fillette de 11 ans, immigrée en République Dominicaine, s'est noyée dans une piscine lors d'une sortie scolaire organisée par l'établissement où elle étudiait. L'affaire a contraint le président dominicain Luis Abinader lui-même à réagir publiquement : «La République Dominicaine n'est pas un pays raciste», a-t-il assuré lors d'une conférence de presse lundi soir, relayée par Listín Diario. D'après les images de vidéosurveillance, quand Stephora s'est noyée, les encadrantes ont énormément tardé à réagir, malgré les alertes d'autres enfants, raconte le quotidien dominicain, qui a eu accès au dossier de l'enquête. Les secours ont été appelés seulement après son décès, souligne Gazette Haïti. La petite fille avait été confrontée au racisme dans son collège expliquait la mère de Stéphora au média haïtien Ayibopost. Quatre cadres et employées de l'établissement ont été arrêtées et mises en examen, notamment pour homicide involontaire et négligence, précisait le 6 décembre 2025 Listín Diario. Dans le journal de La 1ère... Le ministre de la Justice a inauguré ce mardi (9 décembre 2025) en Martinique une nouvelle structure «d'accompagnement vers la sortie de prison», nous explique Benoît Ferrand.
Pour la 1ère fois, dans ce podcast inédit de Chroniques Criminelles, le témoignage exceptionnel de deux accusés déjà condamnés pour assassinat et qui, encore aujourd'hui, continuent de clamer leur innocence… L'histoire débute le 8 juillet 2014 non loin de Bruxelles. Marc Dellea, un homme d'affaire belge, est retrouvé mort dans son lit. Sylvia, son épouse, explique aux enquêteurs qu'il s'agit probablement d'un arrêt cardiaque. Le problème, c'est que l'autopsie révèle un projectile niché dans son cerveau. Il ne s'agit donc pas d'une mort naturelle, mais bien d'un meurtre ! Dès lors, les rebondissements s'enchaînent… Les enquêteurs découvrent que la veuve éplorée avait en fait un amant, un certain Christian Van Eyken. Député au Parlement flamand, elle était son assistante. De plus, en épluchant les images des caméras de surveillance installées dans le hall d'entrée du domicile de la victime, ils déterminent que Sylvia Boigelot et Christian Van Eyken sont venus le 6 juillet à l'appartement, peu avant l'arrivée de Marc, et que ce dernier n'en est plus jamais ressorti…. Et si le couple illégitime avait tout manigancé pour se débarrasser du mari gênant ? La réponse dans ce podcast inédit de Chroniques Criminelles, raconté par Jacques Pradel.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 9 décembre 2025 - Budget de la Sécu : qui est (encore) avec Lecornu ?Passera ou ne passera pas ? Les députés doivent voter solennellement ce mardi, en fin d'après-midi, sur l'ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Un vote crucial qui contient la suspension de la réforme des retraites. En cas de rejet, la suspension de la réforme des retraites sera remise sine die, et au-delà, c'est toute la procédure budgétaire qui pourrait dérailler.Le scrutin s'annonce serré, et son résultat très incertain, dans une Assemblée nationale très divisée. Sébastien Lecornu tente le pari de faire adopter sans majorité le projet, alors qu'il s'est assuré du soutien des socialistes, mais risque d'être lâché par les siens. À ce stade, personne n'est vraiment capable de dire comment les choses vont tourner dans l'Hémicycle sur ce texte largement réécrit par les députés. Alors, que restera-t-il du budget de la Sécurité sociale ? Que contient la copie finale ?Avant le vote, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, a affirmé ce mardi que « l'échec du PLFSS serait grave pour tout le monde ». Dans un communiqué, les fédérations hospitalières ont estimé que son vote est une « nécessité absolue ». « Une autre nécessité tout aussi impérieuse s'y ajoute : que ce budget finance réellement les coûts que les établissements doivent supporter », indiquent-elles. Selon les fédérations hospitalières, les « besoins réels du terrain » exigent une enveloppe budgétaire pour les hôpitaux en hausse de 3 % en 2026. Or les fédérations estiment que, pour l'instant, le compte n'y est pas, malgré les progrès faits pendant les débats au Parlement. Nos journalistes sont allés à la rencontre de médecins internistes. Manque de moyens, de personnels… Ils nous expliquent leur quotidien et décrivent un hôpital à bout de souffle.Après l'adoption du volet « recettes » vendredi dernier, au prix de quelques compromis (la réduction de l'assiette de la hausse de la contribution sociale généralisée sur le patrimoine et l'abandon du doublement des franchises médicales), que vont faire les députés ? Si l'incertitude reste totale, Matignon a d'ores et déjà dit que le Premier ministre n'envisageait pas de démissionner. Sébastien Lecornu a également annoncé cet après-midi saisir la justice après une possible ingérence d'un lobby. "Un groupe d'intérêt a tenté de s'immiscer dans les discussions", a expliqué le chef du gouvernement.Nos experts :- Christophe Barbier - Editorialiste à Franc-Tireur- Myriam Encaoua - Journaliste et présentatrice de Tout Est Politique sur Franceinfo- Lucie Robequain - Directrice des rédactions de la Tribune- Jérôme Fourquet - Directeur département Opinion à l'IFOP
C dans l'air du 9 décembre 2025 - Budget de la Sécu : qui est (encore) avec Lecornu ?Passera ou ne passera pas ? Les députés doivent voter solennellement ce mardi, en fin d'après-midi, sur l'ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Un vote crucial qui contient la suspension de la réforme des retraites. En cas de rejet, la suspension de la réforme des retraites sera remise sine die, et au-delà, c'est toute la procédure budgétaire qui pourrait dérailler.Le scrutin s'annonce serré, et son résultat très incertain, dans une Assemblée nationale très divisée. Sébastien Lecornu tente le pari de faire adopter sans majorité le projet, alors qu'il s'est assuré du soutien des socialistes, mais risque d'être lâché par les siens. À ce stade, personne n'est vraiment capable de dire comment les choses vont tourner dans l'Hémicycle sur ce texte largement réécrit par les députés. Alors, que restera-t-il du budget de la Sécurité sociale ? Que contient la copie finale ?Avant le vote, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, a affirmé ce mardi que « l'échec du PLFSS serait grave pour tout le monde ». Dans un communiqué, les fédérations hospitalières ont estimé que son vote est une « nécessité absolue ». « Une autre nécessité tout aussi impérieuse s'y ajoute : que ce budget finance réellement les coûts que les établissements doivent supporter », indiquent-elles. Selon les fédérations hospitalières, les « besoins réels du terrain » exigent une enveloppe budgétaire pour les hôpitaux en hausse de 3 % en 2026. Or les fédérations estiment que, pour l'instant, le compte n'y est pas, malgré les progrès faits pendant les débats au Parlement. Nos journalistes sont allés à la rencontre de médecins internistes. Manque de moyens, de personnels… Ils nous expliquent leur quotidien et décrivent un hôpital à bout de souffle.Après l'adoption du volet « recettes » vendredi dernier, au prix de quelques compromis (la réduction de l'assiette de la hausse de la contribution sociale généralisée sur le patrimoine et l'abandon du doublement des franchises médicales), que vont faire les députés ? Si l'incertitude reste totale, Matignon a d'ores et déjà dit que le Premier ministre n'envisageait pas de démissionner. Sébastien Lecornu a également annoncé cet après-midi saisir la justice après une possible ingérence d'un lobby. "Un groupe d'intérêt a tenté de s'immiscer dans les discussions", a expliqué le chef du gouvernement.Nos experts :- Christophe Barbier - Editorialiste à Franc-Tireur- Myriam Encaoua - Journaliste et présentatrice de Tout Est Politique sur Franceinfo- Lucie Robequain - Directrice des rédactions de la Tribune- Jérôme Fourquet - Directeur département Opinion à l'IFOP
durée : 00:05:54 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Les fidèles de cette chronique se rappelleront de Gaia Manco, cette flamboyante italienne s'occupe de diplomatie inter-parlementaire - c'est à dire qu'elle aide à faire le relai entre le Parlement européen et les parlements nationaux des 27. Et elle a organisé sa première ICM. C'est quoi? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Die vakverbond Cosatu is uiters ontsteld oor die toestand van plaaslike regering, met wanbestuur, korrupsie, onderbefondsing en die gebrek aan belastinginvordering wat gelei het tot werkers wat nie betaal word nie en basiese dienste wat agteruitgaan. Die vakverbond het sy voorlegging oor die Mediumtermyn-begrotingsbeleidsverklaring se Wysigings- en Aanpassingswetsontwerpe op die Verdeling van Inkomste by die Parlement ingedien. Matthew Parks van Cosatu sê hulle bly bekommerd oor die regering se algehele neoliberale benadering tot die begroting:
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 décembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.LE NOUVEAU RAPPORT DE FORCE ENTRE LA CHINE ET L'EUROPEAu cours des douze derniers mois, l'Europe est devenue le premier excédent commercial de la Chine, devant les Etats-Unis. Il a atteint 310 milliards de dollars Depuis 2019, le surplus chinois vis-à-vis de l'Europe a presque doublé. Et tout porte à croire qu'avec les droits de douane de Trump, qui ferment en grande partie la porte du marché américain aux exportations de l'empire du Milieu, ce phénomène est appelé à s'amplifier et à durer. Cela traduit l'impressionnante montée en puissance de la Chine dans un grand nombre de technologies, notamment dans les industries vertes, sur lesquelles l'Europe se retrouve désormais, dans un renversement du rapport de force, en position de demandeur. Face à la Chine, sur le plan économique et commercial, l'Europe n'est plus naïve : elle filtre les investissements ; applique des droits de douane sur les biens bénéficiant de subventions à la production, comme les voitures électriques ; travaille à desserrer l'étau de sa dépendance en ressources de base, comme les terres rares et les aimants permanents ; elle prend des mesures commerciales fortes, comme les quotas qui s'appliqueront pour l'acier et l'inox au 1er janvier prochain. Elle se convertit à l'idée, très française, de préférence européenne notamment pour les achats publics. Début décembre, le commissaire Stéphane Séjourné a porté à Bruxelles un texte pour conditionner les investissements en Europe à des transferts de technologie. Ces mesures révèlent un changement de logiciel de la Commission européenne, dans un rapport de force de plus en plus tendu avec Pékin. La prise de conscience des vulnérabilités stratégiques européennes gagne des pays pour qui le libre-échange était auparavant l'alpha et l'oméga, comme l'Allemagne, les Pays-Bas ou les Scandinaves.Pour sa quatrième visite d'État en Chine depuis 2017, du 3 au 5 décembre, Emmanuel Macron, qui était accompagné en 2023 par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a été bien seul face à Xi Jinping. Les Chinois sont aujourd'hui en position de force dans presque tous les domaines. Les contentieux entre la France et la Chine s'accumulent. L'Ukraine en est l'exemple le plus patent, à l'heure où Donald Trump cherche à précipiter un accord de paix, au risque de s'aligner sur les positions de Vladimir Poutine : bientôt quatre ans après l'invasion russe, Pékin n'a jamais faibli dans son soutien diplomatique et industriel à l'effort de guerre russe. Le numéro un chinois a opposé une fin de non-recevoir à la demande du chef de l'État français de faire pression sur la Russie. Le président français a également pressé son hôte sur le front économique, en quête d'un grand « rééquilibrage » avec là aussi une réponse fuyante de l'« usine du monde », qui déverse ses surcapacités industrielles aux quatre coins de la planète.LE BLOC CENTRAL S'EFFONDRE-T-IL ?Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est revenu mardi en deuxième lecture à l'Assemblée nationale. Vendredi, les députés ont adopté son volet recettes pour 2026, par 166 voix pour et 140 contre. Paradoxalement, le gouvernement s'inquiète davantage des votes du bloc central (Renaissance, Modem, Horizons, et LR) que de ceux des oppositions. Or les députés du parti Horizons, présidé par Édouard Philippe, n'entendent pas voter pour ce texte qui « ne propose pas de réduction du déficit, repose sur de nouvelles mesures de fiscalité et ne propose pas de nouvelles mesures de réduction de dépenses », selon le patron du groupe à l'Assemblée Paul Christophe. Des gestes ont été faits, sur la Défense, ou le prix de l'électricité, mais ce coup de pression venant d'un parti qui compte trois ministres au sein du gouvernement Lecornu, est mal compris par ses partenaires. Une adoption du texte, le 9 décembre, serait un succès pour le Premier ministre, qui espère provoquer ensuite une dynamique favorable sur le projet de budget de l'État. Les incertitudes demeurent d'autant plus que l'amertume monte au sein du bloc central, après avoir dû concéder des mesures aux socialistes, dont la suspension de la réforme des retraites de 2023.À un an et demi du scrutin présidentiel, dans un bloc central affaibli par les divisions et avec l'impopularité du président sortant, aucun candidat « naturel » n'a pour l'heure émergé. Seul prétendant déclaré, l'ancien Premier ministre Edouard Philippe s'efforce de s'imposer comme le candidat de la droite et du centre et exclut de passer par une primaire. Après son appel à la démission du président de la République, un sondage est venu, depuis, ébranler son camp. Selon le dernier baromètre Odoxa publié le 25 novembre, pour la première fois au second tour, face à Édouard Philippe, Jordan Bardella recueillerait 53% des voix. Quoi qu'il en soit de la fiabilité d'un sondage de deuxième tour dont les sondeurs eux-mêmes soulignent la fragilité, en avril dernier, Édouard Philippe était donné vainqueur de Jordan Bardella au second tour, avec 54% contre 46%. Cette baisse dans les sondages affecte tout le bloc central, soulignent les philippistes, alors que les discussions budgétaires au Parlement s'enlisent. L'affaiblissement de l'ancienne majorité présidentielle dans les sondages serait selon eux le résultat d'une « succession de mauvais choix » d'Emmanuel Macron, lequel aurait « contaminé » les prétendants issus de son camp. « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés », résume l'eurodéputée Nathalie Loiseau, membre d'Horizons. Le patron du parti macroniste Gabriel Attal se réjouit en privé, de talonner le Havrais dans les sondages et croit de plus en plus pouvoir incarner l'espace central, dans l'esprit du « en même temps » de 2017, que réfute Édouard Philippe.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:18 - Journal de 12h30 - Les électeurs hongkongais doivent renouveler une partie de leur Parlement et faire leur choix parmi des candidats tous pro-Pékin.
Discuté depuis 2021, le projet danois de location de places de prison au Kosovo pour y envoyer des criminels condamnés, originaires de pays non membres de l'Union européenne, prend petit à petit forme. Contre 200 millions d'euros, l'un des pays les plus riches d'Europe veut envoyer 300 prisonniers vers l'un des plus pauvres. Le Danemark, qui avait soutenu l'intervention de l'Otan en 1999 et l'indépendance du Kosovo, voit dans ce projet une coopération gagnant-gagnant. Mais sur place, le sujet divise. Surtout que ce genre de projets se multiplient dans des pays des Balkans, toujours tenus à la porte de l'UE. De notre correspondant à Gjilan dans le sud du Kosovo, La route goudronnée s'arrête à quelques dizaines de mètres des miradors. Perchée sur une colline sans arbres, juste au-dessus d'un village et de sa mosquée, la prison de Gjilan surplombe la deuxième ville du Kosovo. Une fois passé les portiques et les grilles de sécurité, le bruit des clés des gardiens résonne dans des couloirs particulièrement propres. Selon l'accord ratifié en 2024 à une large majorité par le Parlement, les prisonniers kosovars qui font aujourd'hui les 100 pas dans la prison de Gjilan devraient laisser la place à des détenus condamnés par la justice danoise, à 2 000 kilomètres du Kosovo. À lire aussiDanemark: premier accord pour envoyer 300 détenus dans une prison du Kosovo « C'est un mauvais accord » « Ces transferts de prisonniers ne concerneront pas les personnes condamnées pour extrémisme, extrémisme religieux ou terrorisme. Ce seront principalement des personnes condamnées à des peines de 5 à 10 ans de prison et originaires de pays tiers. On espère que cette collaboration sera un succès et un modèle pour d'autres pays », précise Ismaïl Dibrani, directeur général du système pénitentiaire du Kosovo. Les premiers détenus en provenance de Copenhague ne sont annoncés que pour avril 2027. Mais déjà, de nombreux pays comme la France ou la Belgique auraient demandé à pouvoir eux aussi louer des places de prison au Kosovo. À quelques kilomètres de la prison, le projet danois n'anime pas vraiment les conversations du centre piéton de Gjilan. Zarife Asllani en veut au gouvernement kosovar d'avoir signé un tel accord. Pour cette psychologue sociale de 38 ans, « c'est un mauvais accord. Nous ne sommes pas contre ces prisonniers. Mais ces 200 millions d'euros, cela aurait été mieux de les investir autrement au Kosovo ». À lire aussiEnvoyer ses détenus dans des prisons étrangères: une idée en vogue en Scandinavie Un geste de reconnaissance envers les États-Unis Comme plusieurs pays membres de l'Otan, le Danemark a soutenu l'indépendance et la construction du nouvel État kosovar. Les autorités de Pristina présentent cet accord comme un moyen de rembourser une dette historique et de conforter ses soutiens diplomatiques. Originaire de Gjilan, l'activiste Donika Emini dénonce une dérive honteuse. « Ces accords transforment les Balkans en dépotoir des pays riches, qui font ici ce qu'ils ne peuvent pas faire chez eux. C'est vraiment très problématique et hypocrite. Par exemple, dans le cas du Danemark, qui est un pays qui est toujours au sommet des classements internationaux pour son respect des droits humains. » À la demande de Washington, le Premier ministre kosovar, Albin Kurti, a également accepté d'accueillir 50 ressortissants latino-américains expulsés des États-Unis. Un geste de reconnaissance éternelle envers le principal soutien du Kosovo, mais qui n'a pour l'instant pas dépassé l'effet d'annonce.
En Grèce, la situation dans les hôpitaux publics est jugée « misérable » par les professionnels de santé qui y travaillent. Le mois dernier, les médecins hospitaliers ont observé une grève de deux jours, suivie, fin novembre, d'une autre grève, de la part cette fois des infirmiers. Tous tirent la sonnette d'alarme sur un système public en ruines, qui ne s'est jamais relevé d'une décennie de crise économique. Pour les patients, le résultat, ce sont de longues heures d'attente sur place ou des mois pour obtenir un rendez-vous. En surplomb des décorations de Noël qui illuminent déjà la place Syntagma, au cœur d'Athènes, une tribune éphémère. C'est là, en face du Parlement, qu'infirmières et infirmiers se succèdent au micro en cette journée de grève. « Nous travaillons six jours par semaine au lieu de cinq », se lamente ainsi cette infirmière qui évoque une intensification « gigantesque » du travail à l'hôpital en raison du manque criant de personnel. Ces infirmiers se disent « épuisés » et appellent à la fois à des « recrutements massifs » et des augmentations de salaires. Toujours à Athènes, direction l'hôpital public d'Evangelismos, le plus grand du pays. À la tête du syndicat des employés, Giorgos Ferentinos est cardiologue-réanimateur. Pour lui, la situation des hôpitaux publics grecs ne cesse de se dégrader. Dans son seul hôpital, il y a plus de mille postes vacants. « Avant la pandémie, en Grèce, huit hôpitaux ont fermé en raison de la crise économique. Et, depuis, ces hôpitaux sont restés fermés. Résultat : les autres hôpitaux publics encore en fonctionnement font face à un volume de travail énorme. On estime actuellement qu'il manque plus de 6 000 médecins dans tout le pays. Un grand nombre de collègues médecins ont choisi de partir travailler soit à l'étranger, soit dans le secteur privé, justement à cause de la dégradation de nos conditions de travail : un rythme, à l'hôpital, de plus en plus intense avec, en parallèle, des salaires très bas. » Un système public à bout de souffle, poussé vers la privatisation Ici, faute de personnel, sept salles d'opération sont fermées et 35 lits de soins intensifs restent inutilisables. Et ceux qui en souffrent, ce sont les patients. Illustration avec cette trentenaire, hôtesse d'accueil au cœur d'Athènes. Pendant près de 10 ans – et jusqu'à son décès en 2023 –, elle a accompagné sa mère, atteinte d'un cancer du poumon, dans presque tous les hôpitaux publics de la région. « Quand ma mère a été hospitalisée, les infirmiers n'étaient tout simplement pas assez nombreux pour s'occuper des patients. Il fallait donc que nous assumions nous-mêmes en partie la responsabilité de la soigner. Même pour quelque chose d'aussi basique que demander à changer les draps, il fallait supplier, parce qu'ils n'en avaient pas. On devait aussi se charger de tout ce qui concernait l'hygiène, appeler les infirmières et attendre des heures, parce qu'elles étaient débordées. Et pour les médecins, c'était la même chose. » À l'agonie, le système hospitalier public grec, qui subsiste en partie grâce aux sacrifices du personnel soignant, se privatise progressivement. Depuis un an et demi, des interventions chirurgicales payantes l'après-midi et le soir permettent d'éviter les listes d'attente qui s'étalent sur des mois, voire des années. Un système de santé « public » où la priorité va dorénavant à ceux qui peuvent payer. À lire aussiGrèce: le Parlement grec adopte la possibilité d'une journée de travail de 13 heures
C dans l'air du 3 décembre 2025 - Poutine "prêt" à la guerre avec l'EuropeMoscou et Kiev se sont déclarés, ce mercredi, prêts à poursuivre les pourparlers sur un plan de paix, au lendemain d'une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff qui n'a débouché sur aucune percée. À l'issue d'une réunion de près de cinq heures au Kremlin, Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, a reconnu qu'« aucune solution de compromis [sur les territoires ukrainiens] n'a encore été choisie ». « Il reste encore beaucoup de travail », a-t-il prévenu, se contentant de qualifier la conversation d'« utile » et « constructive », au terme d'un mois d'intenses négociations.Steve Witkoff, critiqué pour sa gestion des négociations et accusé de complaisance envers son homologue russe après la révélation d'une conversation téléphonique avec Iouri Ouchakov par l'agence Bloomberg, s'est abstenu de tout commentaire. Depuis le Kremlin, l'émissaire de la Maison-Blanche, accompagné dans sa mission de Jared Kushner, gendre du président américain, s'est rendu à l'ambassade américaine à Moscou afin de s'entretenir avec Donald Trump sur une ligne téléphonique sécurisée.Quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à « empêcher » les efforts de Washington pour mettre fin au conflit. « Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'Europe, mais si l'Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a-t-il lancé en marge d'un forum économique.De son côté, Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d'utiliser les pourparlers actuels pour tenter « d'affaiblir les sanctions » visant Moscou. Le président ukrainien a aussi appelé à la fin de la guerre et non « seulement à une pause » dans les combats. Sur le terrain, l'Ukraine a par ailleurs fermement démenti la prise de la ville stratégique de Pokrovsk, annoncée la veille par la Russie, et a dénoncé « une manipulation » de la part du Kremlin.En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce mercredi le plan de l'UE pour financer l'Ukraine sur deux ans et la « mettre en position de force » dans les négociations avec la Russie. Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir les deux tiers des besoins de financement de l'Ukraine pour 2026 et 2027 : un emprunt ou une utilisation des avoirs russes gelés en Europe, dont l'essentiel se trouve en Belgique. La décision de recourir à un emprunt européen, qui nécessite l'unanimité des États membres, se heurte pour l'heure aux réticences de certains d'entre eux et à l'opposition radicale de la Hongrie. La Commission n'a pas caché qu'elle privilégiait, dans ces conditions, le recours aux avoirs russes gelés, mais doit encore convaincre la Belgique.Parallèlement, le Parlement européen a adopté la semaine dernière EDIP, le premier programme pour l'industrie européenne de la défense. Doté de 1,5 milliard d'euros, ce dispositif doit renforcer les capacités de l'Union européenne.Quels sont les contours et les ambitions d'EDIP ? Les rapporteurs du projet, François-Xavier Bellamy (PPE) et Raphaël Glucksmann (S&D), nous ont accordé une interview, à retrouver aujourd'hui dans #cdanslair.Nos experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction – Le Figaro- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House
C dans l'air du 3 décembre 2025 - Poutine "prêt" à la guerre avec l'EuropeMoscou et Kiev se sont déclarés, ce mercredi, prêts à poursuivre les pourparlers sur un plan de paix, au lendemain d'une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff qui n'a débouché sur aucune percée. À l'issue d'une réunion de près de cinq heures au Kremlin, Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, a reconnu qu'« aucune solution de compromis [sur les territoires ukrainiens] n'a encore été choisie ». « Il reste encore beaucoup de travail », a-t-il prévenu, se contentant de qualifier la conversation d'« utile » et « constructive », au terme d'un mois d'intenses négociations.Steve Witkoff, critiqué pour sa gestion des négociations et accusé de complaisance envers son homologue russe après la révélation d'une conversation téléphonique avec Iouri Ouchakov par l'agence Bloomberg, s'est abstenu de tout commentaire. Depuis le Kremlin, l'émissaire de la Maison-Blanche, accompagné dans sa mission de Jared Kushner, gendre du président américain, s'est rendu à l'ambassade américaine à Moscou afin de s'entretenir avec Donald Trump sur une ligne téléphonique sécurisée.Quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à « empêcher » les efforts de Washington pour mettre fin au conflit. « Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'Europe, mais si l'Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a-t-il lancé en marge d'un forum économique.De son côté, Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d'utiliser les pourparlers actuels pour tenter « d'affaiblir les sanctions » visant Moscou. Le président ukrainien a aussi appelé à la fin de la guerre et non « seulement à une pause » dans les combats. Sur le terrain, l'Ukraine a par ailleurs fermement démenti la prise de la ville stratégique de Pokrovsk, annoncée la veille par la Russie, et a dénoncé « une manipulation » de la part du Kremlin.En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce mercredi le plan de l'UE pour financer l'Ukraine sur deux ans et la « mettre en position de force » dans les négociations avec la Russie. Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir les deux tiers des besoins de financement de l'Ukraine pour 2026 et 2027 : un emprunt ou une utilisation des avoirs russes gelés en Europe, dont l'essentiel se trouve en Belgique. La décision de recourir à un emprunt européen, qui nécessite l'unanimité des États membres, se heurte pour l'heure aux réticences de certains d'entre eux et à l'opposition radicale de la Hongrie. La Commission n'a pas caché qu'elle privilégiait, dans ces conditions, le recours aux avoirs russes gelés, mais doit encore convaincre la Belgique.Parallèlement, le Parlement européen a adopté la semaine dernière EDIP, le premier programme pour l'industrie européenne de la défense. Doté de 1,5 milliard d'euros, ce dispositif doit renforcer les capacités de l'Union européenne.Quels sont les contours et les ambitions d'EDIP ? Les rapporteurs du projet, François-Xavier Bellamy (PPE) et Raphaël Glucksmann (S&D), nous ont accordé une interview, à retrouver aujourd'hui dans #cdanslair.Nos experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction – Le Figaro- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House
C dans l'air du 2 décembre 2025 - Budget: c'est maintenant que tout se joue!Alors que les débats sur la fiscalité font rage au Parlement, un rapport publié ce lundi par le Conseil des prélèvements obligatoires, un organisme indépendant rattaché à la Cour des comptes, jette un nouveau pavé dans la mare de la taxation du patrimoine.Dès son préambule, les experts du CPO partent d'un constat déjà largement documenté par les études économiques : le patrimoine progresse plus rapidement que les revenus, et il se concentre entre les mains de peu d'individus. Ainsi, les 10 % les plus riches détiennent 60 % du patrimoine total. Surtout, 1 % de la population détient 27 % de la richesse nationale.En réponse, ils défendent la nécessité d'une refonte globale de l'imposition du patrimoine, dont le montant total a atteint 113,2 milliards d'euros en 2024, l'un des plus élevés des pays membres de l'OCDE. Pour cela, ils mettent sur la table deux scénarios pour taxer les plus hauts patrimoines. Ces derniers proposent notamment de taxer les holdings et les liquidités qui s'y trouvent lorsqu'elles sont restées longtemps intouchées, les biens professionnels au moment de la transmission, une refonte du pacte Dutreil ou encore la création d'un impôt différentiel sur la fortune personnelle, s'inspirant du principe de l'impôt plancher défendu par Gabriel Zucman. Par ailleurs, les hauts patrimoines ne seraient pas les seuls concernés. Selon les Sages de la rue Cambon, l'épargne réglementée, c'est-à-dire les Livrets A ou les livrets de développement durable et solidaire (LDDS), devrait être réduite. Ils préconisent aussi « un rapprochement plus marqué de l'imposition des locations meublées et non meublées », ainsi qu'une « diminution des droits de mutation à titre onéreux », aussi appelés frais de notaire.Autant de pistes préconisées par le Conseil des prélèvements obligatoires qui pourraient raviver les débats alors que les discussions sur le projet de loi de financement de la Sécu recommencent ce mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée, pour une seconde lecture. Le Premier ministre a reçu lundi, à Matignon, les responsables socialistes. À l'orée de dix jours cruciaux, chacun fait monter la pression sur l'autre. Le patron d'Horizons, Édouard Philippe, ce mardi matin, a ouvert la voie à un vote contre ou une abstention lors du bureau politique de sa formation.En décembre 2024, c'est sur le budget de la Sécu que Michel Barnier était tombé. Un an après, un vote en bonne et due forme, semble extrêmement complexe et certains commencent à évoquer l'idée d'un éventuel recours au 49.3. Mais le Premier ministre, Sébastien Lecornu, l'avait annoncé début octobre, répondant à une exigence du Parti socialiste : il n'utilisera pas l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer les textes budgétaires à l'Assemblée nationale.Alors, le gouvernement pourrait-il finalement avoir recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter l'un de ses textes budgétaires ? Que se passe-t-il si l'Assemblée nationale n'adopte pas le budget ? Quelles conséquences pour les finances publiques et les entreprises ? La construction du budget 2026 inquiète nombre de chefs d'entreprise, dont certains sont confrontés à d'importants problèmes de trésorerie du fait des retards de paiement dans le secteur public, notamment du côté des collectivités territoriales. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs d'entre eux.Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point - Louis HAUSALTER - Journaliste politique – Le Figaro- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po
C dans l'air du 2 décembre 2025 - Budget: c'est maintenant que tout se joue!Alors que les débats sur la fiscalité font rage au Parlement, un rapport publié ce lundi par le Conseil des prélèvements obligatoires, un organisme indépendant rattaché à la Cour des comptes, jette un nouveau pavé dans la mare de la taxation du patrimoine.Dès son préambule, les experts du CPO partent d'un constat déjà largement documenté par les études économiques : le patrimoine progresse plus rapidement que les revenus, et il se concentre entre les mains de peu d'individus. Ainsi, les 10 % les plus riches détiennent 60 % du patrimoine total. Surtout, 1 % de la population détient 27 % de la richesse nationale.En réponse, ils défendent la nécessité d'une refonte globale de l'imposition du patrimoine, dont le montant total a atteint 113,2 milliards d'euros en 2024, l'un des plus élevés des pays membres de l'OCDE. Pour cela, ils mettent sur la table deux scénarios pour taxer les plus hauts patrimoines. Ces derniers proposent notamment de taxer les holdings et les liquidités qui s'y trouvent lorsqu'elles sont restées longtemps intouchées, les biens professionnels au moment de la transmission, une refonte du pacte Dutreil ou encore la création d'un impôt différentiel sur la fortune personnelle, s'inspirant du principe de l'impôt plancher défendu par Gabriel Zucman. Par ailleurs, les hauts patrimoines ne seraient pas les seuls concernés. Selon les Sages de la rue Cambon, l'épargne réglementée, c'est-à-dire les Livrets A ou les livrets de développement durable et solidaire (LDDS), devrait être réduite. Ils préconisent aussi « un rapprochement plus marqué de l'imposition des locations meublées et non meublées », ainsi qu'une « diminution des droits de mutation à titre onéreux », aussi appelés frais de notaire.Autant de pistes préconisées par le Conseil des prélèvements obligatoires qui pourraient raviver les débats alors que les discussions sur le projet de loi de financement de la Sécu recommencent ce mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée, pour une seconde lecture. Le Premier ministre a reçu lundi, à Matignon, les responsables socialistes. À l'orée de dix jours cruciaux, chacun fait monter la pression sur l'autre. Le patron d'Horizons, Édouard Philippe, ce mardi matin, a ouvert la voie à un vote contre ou une abstention lors du bureau politique de sa formation.En décembre 2024, c'est sur le budget de la Sécu que Michel Barnier était tombé. Un an après, un vote en bonne et due forme, semble extrêmement complexe et certains commencent à évoquer l'idée d'un éventuel recours au 49.3. Mais le Premier ministre, Sébastien Lecornu, l'avait annoncé début octobre, répondant à une exigence du Parti socialiste : il n'utilisera pas l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer les textes budgétaires à l'Assemblée nationale.Alors, le gouvernement pourrait-il finalement avoir recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter l'un de ses textes budgétaires ? Que se passe-t-il si l'Assemblée nationale n'adopte pas le budget ? Quelles conséquences pour les finances publiques et les entreprises ? La construction du budget 2026 inquiète nombre de chefs d'entreprise, dont certains sont confrontés à d'importants problèmes de trésorerie du fait des retards de paiement dans le secteur public, notamment du côté des collectivités territoriales. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs d'entre eux.Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point - Louis HAUSALTER - Journaliste politique – Le Figaro- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po