Podcasts about Parlement

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Parlement

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Affaires étrangères
Mette Frederiksen, la dame de fer danoise 2/4 : Une sociale-démocrate en guerre contre l'immigration

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later Dec 20, 2025 13:32


durée : 00:13:32 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - À 24 ans, Mette Frederiksen entre au Parlement danois avec une précocité qui impressionne. Mais c'est une décennie plus tard, en 2015, qu'elle opère son tournant le plus décisif, organisant le virage idéologique de son parti social-démocrate. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Christelle Meilland Chercheuse à l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES); Axel Gylden Journaliste au service étranger de l'Express; André Gattolin Sénateur LREM des Hauts-de-Seine

Cultures monde
Mette Frederiksen, la dame de fer danoise 2/4 : Une sociale-démocrate en guerre contre l'immigration

Cultures monde

Play Episode Listen Later Dec 20, 2025 13:32


durée : 00:13:32 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - À 24 ans, Mette Frederiksen entre au Parlement danois avec une précocité qui impressionne. Mais c'est une décennie plus tard, en 2015, qu'elle opère son tournant le plus décisif, organisant le virage idéologique de son parti social-démocrate. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Christelle Meilland Chercheuse à l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES); Axel Gylden Journaliste au service étranger de l'Express; André Gattolin Sénateur LREM des Hauts-de-Seine

Les enjeux internationaux
Mette Frederiksen, la dame de fer danoise 2/4 : Une sociale-démocrate en guerre contre l'immigration

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Dec 20, 2025 13:32


durée : 00:13:32 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - À 24 ans, Mette Frederiksen entre au Parlement danois avec une précocité qui impressionne. Mais c'est une décennie plus tard, en 2015, qu'elle opère son tournant le plus décisif, organisant le virage idéologique de son parti social-démocrate. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Christelle Meilland Chercheuse à l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES); Axel Gylden Journaliste au service étranger de l'Express; André Gattolin Sénateur LREM des Hauts-de-Seine

Le journal de 18h00
En l'absence de budget, une loi spéciale pour démarrer l'année 2026

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 19:41


durée : 00:19:41 - Journal de 18h - Après l'échec de la commission mixte paritaire qui a tourné court ce matin, une loi spéciale sera en discussion au Parlement en début de semaine. C'est le même scénario que l'an passé, une mesure technique pour continuer à faire fonctionner l'administration.

Le Billet politique
Avortement, homosexualité : le Parlement peut-il réparer l'Histoire ?

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 4:13


durée : 00:04:13 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Les femmes condamnées pour avortement sont définitivement réhabilitées. Les personnes condamnées pour homosexualité le seront bientôt, elles aussi. Deux lois symboliques, mais pas seulement.

Les journaux de France Culture
En l'absence de budget, une loi spéciale pour démarrer l'année 2026

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 19:41


durée : 00:19:41 - Journal de 18h - Après l'échec de la commission mixte paritaire qui a tourné court ce matin, une loi spéciale sera en discussion au Parlement en début de semaine. C'est le même scénario que l'an passé, une mesure technique pour continuer à faire fonctionner l'administration.

Les enjeux internationaux
Accord UE–Mercosur : Paris et Rome en embuscade

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 11:30


durée : 00:11:30 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - À quelques jours d'une possible signature de l'accord de libre-échange UE–Mercosur, le Parlement européen a validé des clauses de sauvegarde pour tenter de rassurer les agriculteurs. Insuffisant pour Paris, « prématuré » par Rome, soutenu par Berlin et Madrid, le texte cristallise les tensions. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Patrick Martin-Genier Enseignant à Sciences Po Paris et à l'INALCO, spécialiste des questions européennes

Bonjour Demain
#30|Yvan Verougstraete, Député au Parlement européen

Bonjour Demain

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 60:37


Yvan Verougstraete est député au Parlement européen, au sein du groupe Renew Europe, et président des Engagés, un parti politique belge centriste.Dans cet épisode, nous parlons notamment de : - Son travail de député européen, et les différences qu'il observe entre le monde politique et ses expériences passées de CEO, - La compétitivité de l'industrie européenne face aux engagements climatiques,- Ce que signifie être un parti du centre (Les Engagés) dans un paysage politique de plus en plus polarisé. Bonne écoute ! ☕️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Liaisons Sociales
PLFSS /PLF, directive CEE, accord dans l'ESS, IRP et NAO… 3 minutes de social

Liaisons Sociales

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 5:24


Pour notre dernier épisode de l'année, nous vous proposons de revenir sur la loi de financement de la sécurité sociale pour 2026 définitivement adoptée par le Parlement le 16 décembre, après un ultime vote de l'Assemblée nationale. On vous dira aussi un mot sur le projet de loi de finances. Nous évoquons aussi la directive relative aux comités d'entreprise européens (CEE) et à « l'application effective des droits d'information et de consultation transnationaux » parue au Journal officiel de l'Union européenne du 11 décembre. Dans notre « focus texte », nous vous signalons l'accord multiprofessionnel portant sur les transitions démographiques signé dans le secteur de l'économie sociale et solidaire (ESS). Il encourage notamment les branches et les entreprises à accompagner davantage les salariés aidants et à renforcer les dispositifs liés à la parentalité et aux fins de carrière. Notre chiffre de la semaine est issu d'une étude du cabinet d'expertise Syndex portant sur les pratiques et perceptions des représentants du personnel lors des négociations salariales. Notre prochain épisode sera diffusé le 9 janvier 2026. D'ici là toute l'équipe de « 3 minutes de social » vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

INFORMATION LOCALE
17 DECEMBRE 2025

INFORMATION LOCALE

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 3:27


La Coordination Rurale Grand Est appelle à la mobilisation. Un rassemblement est prévu toute à l'heure à 10h devant le Parlement européen de Strasbourg. Face à une situation jugée grave et intenable, mais aussi en soutien aux éleveurs touchés par la dermatose, les agriculteurs demandent des mesures immédiates, concrètes et adaptées à la réalité du terrain.Une attaque de loup confirmée dans le Sud de l'Alsace. Le 28 novembre dernier, six brebis avaient été retrouvées mortes dans un pâturage de Winkel dans le Sundgau. La DDT, direction départementale des territoires du Haut-Rhin, a confirmé qu'un loup isolé était bien à l'origine de cette attaque extrêmement rare. La dernière enregistrée datait de 2022.A Sélestat, la fréquentation des festivités de Noël se stabilise. Alors que le nombre de visiteurs a quasiment doublé en trois ans, 292 221 personnes ont déjà déambulé dans le centre-ville de la cité humaniste pour cette nouvelle édition. Un nombre en légère baisse par rapport au bilan de mi-parcours de l'année dernière. Les précisions de Philippe Rauel, responsable du service Festivités. Les festivités de Noël à Sélestat sont encore ouvertes jusqu'au 28 décembre prochain. Pour améliorer l'expérience des visiteurs, des réflexions sont en cours. Les horaires pourraient être revus l'année prochaine, avec notamment une ouverture plus tôt pendant les week-ends. Un homme retrouvé mort à Colmar. Le corps d'un trentenaire a été repêché hier matin dans la Lauch. Une enquête a été ouverte et une autopsie sera pratiquée. Lors des premières constatations, aucun élément suspect suggérant une cause criminelle n'avait été relevé. Deux autres corps avaient déjà été retrouvés dans ce canal lors des derniers mois. Les pistes du suicide et de la noyade avaient été privilégiées dans ces deux cas.A quelques jours du match opposant l'AS Biesheim au FC Metz, des mesures d'interdiction ont été prises par le préfet du Haut-Rhin. Les supporters lorrains, mais aussi ceux du Racing Club de Strasbourg auront l'interdiction de se rendre au match, mais aussi de circuler sur la commune de Biesheim ou à ses abords ce samedi. Ne seront pas concernés les supporters messins faisant le déplacement en bus ou minibus, escortés par les forces de l'ordre.Sport toujours, le Haguenovien Simon Taty vient de faire ses premiers pas en tant que rugbyman professionnel. Âgé de 18 ans, l'Alsacien a porté le week-end dernier les couleurs de l'Usap, club de Perpignan, en Coupe d'Europe.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Europe 1 - L'interview d'actualité
Impôts : E.Maumy évoque un «paroxysme de la folie fiscal» au parlement

Europe 1 - L'interview d'actualité

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 10:39


Invités :Eric Maumy, président et directeur général d'AprilJérôme Durand, président-directeur général de Canard-DuchêneChroniqueurs :Hadrien Mathoux, directeur adjoint de la rédaction de MarianneLouis Hausalter, journaliste politique au FigaroXenia Fedorova, journaliste et chroniqueuse sur CNewsSébastien Lignier, chef du service politique de Valeurs ActuellesJean-Michel Salvator, chroniqueur politique et communiquantHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

TOPFM MAURITIUS
MASA - Alain Résidu dénonce un manque de transparence : « Je serai devant le Parlement demain », affirme-t-il

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 0:44


MASA - Alain Résidu dénonce un manque de transparence : « Je serai devant le Parlement demain », affirme-t-il by TOPFM MAURITIUS

TOPFM MAURITIUS
MASA - Alain Résidu dénonce un manque de transparence : « Je serai devant le Parlement demain », affirme-t-il

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 0:44


MASA - Alain Résidu dénonce un manque de transparence : « Je serai devant le Parlement demain », affirme-t-il by TOPFM MAURITIUS

Genre, etc.
Réparer la répression de l'homosexualité, avec Antoine Idier

Genre, etc.

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 24:06


Dans cet épisode, Antoine Idier, maître de conférences à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, retrace les formes de répression de l'homosexualité en France depuis le XIXᵉ siècle. Alors que l'homosexualité a été dépénalisée en France en 1982, et qu'une proposition de loi visant à réparer les condamnations pour homosexualité est en discussion au Parlement, il en analyse les enjeux et montre comment des lois de réparation mises en place dans d'autres pays éclairent ce débat.--Lire la transcription écrite de l'épisode.--

Invité du jour
Accord UE-Mercosur, enfin l'épilogue ? Avec C. De Camaret, C. Dansette, M. Courgeau et P. Benazet

Invité du jour

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 46:41


Tandis que les agriculteurs manifestent partout en France, échaudés depuis des mois par les négociations autour du traité de libre-échange UE-Mercosur, ce projet vieux de 25 ans semble entrer dans sa dernière ligne droite au Parlement européen. L'occasion de disséquer les enjeux de cet accord dont le volet agricole irrite et inquiète les producteurs français au plus au point.

Ecorama
Annulation de l'interdiction de ventes de voitures thermique en 2035 : une sage décision ?

Ecorama

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 16:06


Bruxelles doit annoncer de nouvelles flexibilités concernant la fin programmée des ventes de voitures thermiques en 2035. Ces assouplissements, très attendus par le secteur automobile, pourraient ouvrir la voie aux hybrides au-delà de cette échéance et remettre en question le scénario du « tout électrique ». Entre inquiétudes pour la filière électrique déjà lourdement investie, espoirs pour les industriels des batteries et interrogations sur l'impact réel des hybrides en matière de pollution, la décision européenne envoie un signal fort aux constructeurs comme aux consommateurs, mais reste suspendue au vote du Parlement. Les explications de Philippe Escande, éditorialiste économique. Ecorama du 16 décembre 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

C à vous
Colère des agriculteurs : opérations coup de poing - Le 5/5 de Lorrain Sénéchal

C à vous

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 11:50


Au programme du 5/5 : Explosion d'un immeuble dans l'Ain : deux enfants tuésBrigitte Macron s'explique après la polémiqueColère des agriculteurs : nouvelle journée de mobilisationAttentat antisémite : l'Australie sous le choc et en deuilMexique : une bagarre éclate au Parlement de MexicoLes images féériques de New York sous la neigeLa Ciotat : la voiture tombée dans la piscine sortie de l'eauDes sangliers sèment la pagaille dans un hôtelTous les soirs du lundi au jeudi vers 19h40 sur France 5, Lorrain Sénéchal vous informe sur l'actualité du jour dans son “5 sur 5”.

C ce soir
Colère agricole : La crise de trop ?

C ce soir

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 67:00


C'est le retour en force d'un malaise et d'une colère qui ne s'étaient jamais vraiment dissipées… Celles du monde paysan, percuté par des crises et des défis qui poussent depuis plusieurs jours des centaines d'agriculteurs à bloquer des routes, à installer des barrages, à s'opposer parfois aux forces de l'ordre… C'est l'épidémie de dermatose bovine et la stratégie du gouvernement d'abattage de l'ensemble des troupeaux concernés pour éviter la propagation du virus qui a mis le feu aux poudres… Tout ça dans un contexte international déjà extrêmement tendu puisque nous sommes au début d'une semaine qui pourrait se terminer avec l'adoption par Bruxelles de l'accord de libre échange avec le Mercosur décrié par les agriculteurs ; et alors que leur ministre appelle "à agir" face à "la guerre agricole" qui "se prépare…  Nous allons en débattre ce lundi 15 décembre 2025 avec nos invités : - Vincent LOUAULT Agriculteur, sénateur d'Indre et Loire (Horizons), Secrétaire National Agriculture du parti Horizons- Isabelle SAPORTA Editorialiste politique à RTL- Marine COLLI Consultante sur les questions de politique agricole et de commerce international, fondatrice de l'association « Les Voix Agricoles », autrice du livre Notre assiette mondialisée. Débats sur le libre-echange au menu (Revoir Éditions, octobre 2025)- Yohann BARBE Agriculteur dans les Vosges, président de la Fédération nationale des producteurs de lait, porte-parole de la FNSEA- Amélie REBIERE Agricultrice en Corrèze, conseillère agricole au Parlement européen, vice-présidente nationale du syndicat agricole de la Coordination rurale

Reportage International
Bulgarie: l'appropriation d'entreprises, un exemple de corruption

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 2:38


En Bulgarie, le président a commencé les consultations pour essayer de former un nouveau gouvernement après la démission du Premier ministre sur fond de manifestations monstres contre le budget 2026. Le pays s'apprête à adopter la monnaie européenne, mais il est miné par l'instabilité politique et une corruption endémique aux multiples formes. Parmi les pratiques qui se répandent, l'appropriation d'entreprises est en plein essor. Exemple à Sunny Beach, au cœur du tourisme balnéaire bulgare.  L'hôtel Paradise Beach est le symbole d'une autre époque : des centaines de chambres sur plusieurs étages, plusieurs restaurants, bars et boîtes de nuit, sans oublier la tour sur la plage. Il fait partie du parc immobilier de Venelin Tachev, qui est propriétaire de cinq hôtels pour une capacité totale de 3 000 lits. C'est après avoir revendu un terrain à son voisin que les ennuis commencent. Après avoir déposé une demande auprès de la mairie pour mieux délimiter sa propriété, Venelin Tashev et ses clients sont harcelés. « Ils ont commencé à mettre de la musique à fond entre minuit et six heures du matin. Et de la musique horrible. Avec mes clients, on a dû appeler les autorités des milliers de fois. Sans aucune conséquence pour ce voisin. Les institutions ne font rien, ni la police, ni le parquet », relate le propriétaire de l'hôtel.   Ce voisin n'est pas n'importe qui, c'est un mafieux suspecté de trafic de drogue. Le terrain racheté a été transformé en villa luxueuse avec un restaurant qui accueille des invités d'honneur. « Je n'ai jamais voulu de conflit avec cette personne, parce que je vois bien qui lui rend visite, poursuit Venelin Tashev. Des personnes très haut placées dans le pays, des personnalités connues, des politiques... Je ne veux pas donner de nom. Tout ça pour qu'on s'approprie mon business, pour mettre la main sur l'hôtel. C'est un des meilleurs hôtels de Sunny Beach. C'est un hôtel cinq étoiles, sur la plage. » « Je m'inquiète [...] des proportions que la corruption va atteindre si on ne fait rien » Le mercredi 10 décembre, à Sofia, 150 000 personnes étaient mobilisées pour protester contre la corruption. Le récit de Venelin Tachev est loin d'être un cas isolé. C'est même devenu chose courante, en Bulgarie. C'est également une des raisons pour lesquelles Yoanna, la vingtaine, est venue protester : « Je m'inquiète surtout de l'avenir et des proportions que la corruption va atteindre si on ne fait rien. Combien de fois des proches de mes parents m'ont raconté comment des responsables politiques faisaient pression sur eux. C'est vraiment démotivant. »  Le budget 2026 a remis de l'huile sur le feu d'un paysage politique déjà tendu. Dimitar, la quarantaine, travaille dans la finance. Pour lui, une chose est évidente : quelqu'un veut se remplir les poches sur le dos du contribuable.  « La raison pour laquelle je suis ici, c'est la corruption et le budget. Il est évident qu'il a été conçu pour que Boïko Borissov, Delyan Peevski et leur clique continuent à s'approprier des millions, voire des milliards. Le fait qu'ils contrôlent tout le système judiciaire en appliquant le principe de la carotte et du bâton, c'est inacceptable. Et c'est pour cela qu'on veut leur démission », assène-t-il.  Finalement, les manifestants ont obtenu gain de cause : le gouvernement de Rossen Jéliazkov, en fait contrôlé par Borissov et Peevski, a démissionné. Mais les législatives anticipées qui suivront risquent de reproduire le même problème que les sept élections qui se sont succédées depuis 2021 : un Parlement fragmenté, une majorité ingouvernable et un gouvernement instable.  À lire aussiBulgarie : le Premier ministre Rossen Jéliazkov démissionne sous la pression de la rue

Accents d'Europe
Croissance, démographie : les apports de l'immigration à une Europe vieillissante

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 19:30


  Immigrations L'Espagne stimulée par les descendants d'exilés Dans une Europe dont les dirigeants prennent volontiers l'immigration pour bouc émissaire, l'Espagne fait figure d'exception : elle connaît une forte hausse de sa population et de sa croissance économique grâce à l'immigration - en partie celle de travailleurs saisonniers, venus d'Afrique par exemple, mais surtout en raison de l'arrivée de nombreux Latino-américains qui s'installent dans le pays. Une loi dite de la Mémoire démocratique permet, en effet, aux enfants et petits-enfants d'exilés espagnols de demander la nationalité de leurs aïeux. Environ un million et demi de personnes sont concernées. Reportage à Madrid, Diane Cambon. D'après Eurostat, sans immigration, l'Europe perdrait plus de 20% de sa population en âge de travailler d'ici à 2050 Tous les pays européens sont affectés, à des degrés divers, par la baisse de la natalité et le vieillissement de la population. Ils risquent de voir leurs économies et leurs systèmes de protection sociale mise à mal par le manque d'habitants en âge de travailler. Face à ce constat, Hakim El Karoui et François Gaüzère-Mazauric appellent à un réalisme migratoire en Europe et notamment entre les deux rives de la Méditerranée, leur étude est parue dans la revue du Grand Continent. François Gaüzere Mazauric, professeur agrégé d'histoire en classes préparatoires, et directeur des études du Comité d'action pour la Méditerranée, est notre invité. → Pour un réalisme migratoire : une nouvelle stratégie en Méditerranée. Internet sous contrôle En Russie, après l'invasion massive de l'Ukraine, les restrictions à l'accès à internet n'ont cessé de s'accentuer, alors que la loi de 2019 sur l'internet souverain avait déjà marqué un tournant dans la censure numérique. Coupures de l'accès au réseau, interdiction de messageries étrangères, verrouillage des cartes sims, les restrictions sont souvent justifiées par des impératifs de sécurité et la lutte contre les attaques de drones. Dans un pays où l'activité économique est très numérisée, ce contrôle d'internet pénalise le quotidien des habitants et en particulier celui des micro-entrepreneurs, qui doivent s'adapter, bon gré mal gré. Reportage à Iaroslav, Anissa El Jabri.  En Turquie, le Parlement s'apprête à voter un texte qui renforcera encore les moyens de contrôle d'internet, lesquels sont déjà très nombreux. L'opposition dénonce une loi « de censure », mais l'alliance au pouvoir est majoritaire dans l'hémicycle, et elle n'aura aucune difficulté à adopter cette législation. À Ankara, les précisions d'Anne Andlauer.

Accents d'Europe
Croissance, démographie : les apports de l'immigration à une Europe vieillissante

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 19:30


  Immigrations L'Espagne stimulée par les descendants d'exilés Dans une Europe dont les dirigeants prennent volontiers l'immigration pour bouc émissaire, l'Espagne fait figure d'exception : elle connaît une forte hausse de sa population et de sa croissance économique grâce à l'immigration - en partie celle de travailleurs saisonniers, venus d'Afrique par exemple, mais surtout en raison de l'arrivée de nombreux Latino-américains qui s'installent dans le pays. Une loi dite de la Mémoire démocratique permet, en effet, aux enfants et petits-enfants d'exilés espagnols de demander la nationalité de leurs aïeux. Environ un million et demi de personnes sont concernées. Reportage à Madrid, Diane Cambon. D'après Eurostat, sans immigration, l'Europe perdrait plus de 20% de sa population en âge de travailler d'ici à 2050 Tous les pays européens sont affectés, à des degrés divers, par la baisse de la natalité et le vieillissement de la population. Ils risquent de voir leurs économies et leurs systèmes de protection sociale mise à mal par le manque d'habitants en âge de travailler. Face à ce constat, Hakim El Karoui et François Gaüzère-Mazauric appellent à un réalisme migratoire en Europe et notamment entre les deux rives de la Méditerranée, leur étude est parue dans la revue du Grand Continent. François Gaüzere Mazauric, professeur agrégé d'histoire en classes préparatoires, et directeur des études du Comité d'action pour la Méditerranée, est notre invité. → Pour un réalisme migratoire : une nouvelle stratégie en Méditerranée. Internet sous contrôle En Russie, après l'invasion massive de l'Ukraine, les restrictions à l'accès à internet n'ont cessé de s'accentuer, alors que la loi de 2019 sur l'internet souverain avait déjà marqué un tournant dans la censure numérique. Coupures de l'accès au réseau, interdiction de messageries étrangères, verrouillage des cartes sims, les restrictions sont souvent justifiées par des impératifs de sécurité et la lutte contre les attaques de drones. Dans un pays où l'activité économique est très numérisée, ce contrôle d'internet pénalise le quotidien des habitants et en particulier celui des micro-entrepreneurs, qui doivent s'adapter, bon gré mal gré. Reportage à Iaroslav, Anissa El Jabri.  En Turquie, le Parlement s'apprête à voter un texte qui renforcera encore les moyens de contrôle d'internet, lesquels sont déjà très nombreux. L'opposition dénonce une loi « de censure », mais l'alliance au pouvoir est majoritaire dans l'hémicycle, et elle n'aura aucune difficulté à adopter cette législation. À Ankara, les précisions d'Anne Andlauer.

Le journal - Europe 1
Le journal de 19h du 15/12/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 11:01


Dans cette édition :Le Sud-Ouest de la France est toujours bloqué par des agriculteurs en colère suite à l'abattage de 208 vaches en Ariège pour une seule bête malade, la ministre de l'Agriculture se rend sur place pour tenter de désamorcer la crise.Un incendie criminel a ravagé le collège Champollion à Dijon, les ministres de l'Intérieur et de l'Éducation nationale se sont rendus sur place et ont promis le retour des élèves en classe en janvier, l'incendie étant lié à des règlements de comptes entre trafiquants de drogue.Un attentat antisémite a fait 15 morts, dont un Français, sur une plage de Sydney en Australie, le parquet antiterroriste français s'est saisi de l'enquête et deux invités d'Europe 1 Soir apportent leur éclairage sur cet acte.Le budget 2023 fait l'objet de vifs débats au Parlement, le gouvernement envisage d'utiliser le 49-3 pour le faire adopter avant la fin de l'année.Le Louvre, le musée le plus visité au monde, est fermé au public suite à une grève reconductible du personnel protestant contre la détérioration de leurs conditions de travail.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Nuus
BEE-beleidsvoorstelle moet teruggetrek word, vra parlementêre komitee

Nuus

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 0:20


Die voorsitter van die parlementêre portefeuljekomitee vir kommunikasie en digitale tegnologie, Khusela Sangoni Diko, het gevra vir die onmiddellike onttrekking van beleidsvoorstelle deur die minister van kommunikasie, Solly Malatsi, aan OKOSA oor breedgebaseerde swart- ekonomiese bemagtiging. Diko het aan SABC News gesê die voorstelle is onwelkom, onwettig en 'n poging om die wettige 30 persent eienaarskap van histories benadeelde groepe te omseil. Sy hou vol transformasie is ononderhandelbaar en die parlement moet in 2026 nakoming toepas:

Revue de presse française
À la Une: les confidences d'un ancien président sur son séjour en prison

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 5:18


Tapis rouge dans le Point, cette semaine. Nicolas Sarkozy, souriant, est en Une, avec ce sous-titre : « Nicolas Sarkozy, le grand entretien ». Une longue interview, d'une dizaine de pages, dans laquelle celui qui vient de passer vingt jours en prison, et qui raconte ce séjour dans le Journal d'un prisonnier, est interrogé sur l'âge de la retraite, le pouvoir judiciaire, ou encore le christianisme. C'est Franz-Olivier Giesbert, l'éditorialiste du Point, qui mène l'interview avec enthousiasme et commence par cette question inattendue : « Aujourd'hui, dans votre situation, la solution la plus logique pour vous ne serait-elle pas de vous présenter à l'élection présidentielle afin de laver dans le suffrage universel l'affront de votre détention ? ». Nicolas Sarkozy répond que « techniquement, c'est impossible ». Il est en effet inéligible. Après cette interview, le Point revient d'ailleurs en détail sur « les batailles judiciaires » de l'ex-président. « Son procès en appel dans l'affaire libyenne s'ouvrira en mars », rappelle l'hebdomadaire, qui constate : « La promotion de son livre pourra le divertir, mais le répit sera de courte durée. Nicolas Sarkozy n'en a pas fini avec les juges, qui auront le dernier mot ». À lire aussiFrance: avec son livre, Nicolas Sarkozy «s'inscrit dans sa stratégie de défense médiatique» « J'ai prié » Le Canard enchaîné a lui aussi lu le Journal d'un prisonnier, et en livre un compte-rendu beaucoup plus caustique. « Merci, saint Nicolas ! », titre l'hebdomadaire satirique. « Nicolas Sarkozy, ironise le Canard, est sur le chemin de la sainteté. C'est ce qu'on comprend en lisant son Journal d'un prisonnier, qui raconte sa rédemption et la nouvelle vie qu'il compte mener désormais, loin des équipées chez Kadhafi, loin de ses liens sulfureux avec le Qatar, loin de l'affairisme pratiqué frénétiquement depuis son départ du pouvoir ». Le Canard enchaîné ne semble donc pas convaincu par les propos de Nicolas Sarkozy, qui dans son livre raconte notamment son rapport à la foi, quand il était en prison : « J'ai prié, assure l'ancien président, je priais pour avoir la force de porter la Croix de cette injustice ». Déclaration dont l'hebdomadaire satirique s'amuse en ces termes : « Dieu est partout à la prison de la Santé et il n'oublie pas la brebis égarée ». À lire aussiFrance: l'ex-président Nicolas Sarkozy raconte sa détention dans «Le journal d'un prisonnier» Ancien ministre En France, la fast-fashion est sur le banc des accusés. Et, cette fast-fashion se résume en un mot : Shein. C'est à la Une du Nouvel Obs cette semaine. L'hebdomadaire nous parle d'une « affaire d'État » et nous promet des « révélations sur un lobbying secret ». Car avant de faire office d'ennemi public numéro 1, en France en tout cas, « la plateforme qui reçoit un million de commandes par jour » a courtisé députés et ministres. Le Nouvel Obs s'en offusque : « Les dirigeants de l'enseigne de fast-fashion ont décroché de discrets rendez-vous à Matignon, pour faciliter leurs affaires en France. Plus dérangeant encore : des représentants bien introduits dans les cercles du pouvoir – l'ex-ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner en tête – ont été grassement rémunérés pour défendre les intérêts du dragon de la mode instantanée ». « Que vient faire un proche du chef de l'État dans ce dossier alors que le Parlement est en train de légiférer ? », interroge le Nouvel Obs. En effet, en mars 2024, les députés sont appelés à se prononcer « sur une proposition de loi, déposée par le groupe Horizons, visant à réguler l'ultra fast-fashion ». BHV et taxe Shein Toutefois, le lobbying en faveur de Shein se heurte à la réalité. Avec tout d'abord, la désastreuse installation de la plateforme chinoise au très chic BHV à Paris, installation qui a fait fuir les marques de luxe, mais aussi les clients. Et, ce n'est pas tout : « La riposte s'organise enfin », s'exclame le Nouvel Obs : « L'État demande devant le tribunal judiciaire de Paris, la suspension du site pendant trois mois, pour avoir commercialisé des poupées à caractère sexuel d'apparence enfantine. Et, dans le cadre du chaotique débat budgétaire, les députés ont adopté une "taxe Shein" de deux euros ciblant les petits colis d'origine extra-européenne ». La partie n'est pas terminée pour autant. Shein s'active dans les coulisses à Bruxelles, « un ancien commissaire européen est à la manœuvre, l'allemand Günther Oettinger », explique le Nouvel Obs, qui reste méfiant et qui soupçonne Ursula von der Leyen de manquer de cran sur la question de la fast-fashion. La présidente de la Commission européenne serait « tétanisée à l'idée de provoquer une guerre commerciale avec la Chine ». À lire aussiFrance: «C'est le naufrage de l'année pour Shein et le BHV» Plaider l'humanité Enfin, l'Express s'inquiète pour Christophe Gleizes. Le journaliste sportif français, récemment condamné, en appel, à 7 ans de prison en Algérie, ne semble pas avoir bénéficié de l'éclaircie entre Paris et Alger, entrevue à l'occasion de la libération de l'écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, le 12 novembre. « Alger a manifestement opté pour le cynisme », accuse l'Express, qui poursuit : « en se délestant de ses deux prisonniers politiques, le régime algérien se serait privé d'un levier utile dans ses négociations, notamment migratoires et mémorielles, avec la France ». « Tout espoir n'est pas perdu », assure toutefois l'Express : « La possibilité d'une grâce demeure entre les mains du président Abdelmadjid Tebboune. Il faudra plaider l'humanité ; Christophe Gleizes aimerait revoir sa grand-mère Georgette. Elle a bientôt 102 ans.»  À lire aussiCondamnation de Christophe Gleizes: «Nous sommes sous le choc de ce verdict», disent ses parents

On n'arrête pas l'éco
En Espagne, le Parlement fracturé alimente une troisième année sans nouveau budget

On n'arrête pas l'éco

Play Episode Listen Later Dec 13, 2025 3:20


durée : 00:03:20 - L'Éco en VO - Tandis que le vote solennel sur le projet de loi de finances se déroulera lundi 15 décembre au Sénat, à Madrid aussi, l'absence de majorité complique l'adoption d'un budget pour 2026... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Migration irrégulière: l'UE va-t-elle créer des «hubs de retour» hors frontières?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 19:29


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans et les conséquences de l'arrêt de l'aide militaire américaine à l'Ukraine. Migration irrégulière : l'UE va-t-elle créer des «hubs de retour» hors de ses frontières ?  La décision des ministres de l'Intérieur de l'UE n'est pas encore définitive mais si elle est validée par le Parlement européen, les États membres pourront envoyer les migrants en situation irrégulière dans des centres de rétention situés dans des pays hors des frontières de l'UE. Comment fonctionneront ces centres ? Quels intérêts les pays extra-européens auraient-ils à accepter ces «hubs de retour» ? Avec Amara Makhoul, rédactrice en chef du site Infomigrants.    Australie : et si les moins de 16 ans vivaient sans réseaux sociaux ?  L'Australie devient le premier pays au monde à interdire l'accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Qu'est-il prévu pour vérifier l'âge des utilisateurs ? Cette interdiction sera-t-elle réellement efficace pour lutter contre l'addiction des jeunes aux plateformes ? D'autres pays envisagent-ils de mettre en place une telle mesure ?   Avec Emmanuel Botta, rédacteur en chef en charge de la Stratégie numérique à Challenges. Co-auteur de l'ouvrage «Elon Musk : l'enquête inédite» (éditions Robert Laffont).    Ukraine : pourquoi l'aide militaire est au plus bas depuis le début de la guerre ?   Selon l'institut de recherche allemand Kiel, l'aide militaire de l'Europe à l'Ukraine ne suffit pas à compenser le désengagement américain décidé par Donald Trump. Pourquoi les pays européens ne parviennent-ils pas combler la différence ? Si 2025 est l'année au cours de laquelle Kiev a reçu le moins d'aide militaire, qu'en sera-t-il en 2026 ?    Avec Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations Unies.   Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, la suite du feuilleton entre la Fécafoot et le ministère des Sports.

Beurswatch | BNR
Pompt Peter 'Polder-Draghi' Wennink ook miljarden in jouw aandelen?

Beurswatch | BNR

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 22:26


Minimaal 150 miljard moet het kabinet de komende jaren gaan investeren. Anders wordt het niks met de economische groei. Dat is een van de adviezen die oud-ASML baas Peter Wennink doet. Geld dat niet alleen economie, maar ook de beurs een slinger kan geven.Wij van BNR Beurs gingen voor je op onderzoek: welke aandelen hebben er baat bij dat het rapport van de polder-Draghi niet in een diepe la beland en wordt uitgevoerd?Ook gaan we even terug in de tijd. Naar de financiële crisis van 2008 om precies te zijn. Een periode waarvan jij (als je toen belegde) misschien nog wel eens gillend wakker wordt. Om de rust te bewaren stelde de Amerikaanse regering de nodige regels op. Regels die de Trump-regering nu wil versoepelen. Verder blikken we nog even terug op de discodip van het aandeel Magnum en kijken we naar de raketjes van Musk. Moet je daar wel in beleggen? Te gast: Erik Mauritz, van Trade Republic.See omnystudio.com/listener for privacy information.

Nuus
Kommer oor wanvoeding in SA

Nuus

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 0:19


Die DA sê dringende optrede is nodig met kinderwanvoeding wat steeds honderde lewens in Suid-Afrika eis. Parlementêre syfers toon tussen Mei en September vanjaar het meer as 300 kinders onder vyf jaar in openbare hospitale aan matige en ernstige wanvoeding gesterf. Michele Clarke van die DA sê wanvoeding is voorkombaar en behandelbaar:

Beauty Unlocked the podcast
Possessed and Scandalous: The Catherine Cadière Affair

Beauty Unlocked the podcast

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 8:31


Welcome, my devilish fiends! In 1730, the trial of Catherine Cadiere exploded into one of the most notorious scandals of 18th-century France. What began as a confession between a young woman and her Jesuit director spiraled into accusations of seduction, manipulation, and demonic influence. Courts, clergy, and entire communities were suddenly forced to choose sides as the case blurred the line between spiritual guidance and exploitation. In this episode, we trace how a private relationship became a public fury. ****************Sources & Further Reading:The Case of Mrs. Mary Catharine Cadière, Against Father John-Baptist Girard. London, 1732 — English translation of Catherine's memorial to the Parlement of Aix.Mita Choudhury, The Wanton Jesuit and the Wayward Saint: Sex, Religion, and Politics in 18th-Century France. Penn State Press, 2015.J. T. Kuznicki, “Sorcery and Publicity: The Cadière–Girard Scandal of 1730–1731,” French History, Vol. 21, 2007.Stéphane Lamotte, “Le Père Girard et la Cadière dans la tourmente des pièces satiriques,” Dix-huitième siècle, Vol. 39, 2007.Natalia L. Zorrilla, “Mysticism and Seduction: The Affair Cadière–Girard and the Triumph of Rationality in Thérèse Philosophe,” Çedille. Revista de Estudios Franceses, Vol. 12, 2016.****************Leave Us a 5* Rating, it really helps the show!Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/beauty-unlocked-the-podcast/id1522636282Spotify Podcast:https://open.spotify.com/show/37MLxC8eRob1D0ZcgcCorA****************Follow Us on Social Media & Subscribe to our YouTube Channel!YouTube:@beautyunlockedspodcasthourTikTok:tiktok.com/@beautyunlockedthepod****************Music & SFX Attribution:Epidemic Sound"Return of Light" by Christoffer Moe Ditlevsen"Crypta" by Jo Wandrini"Paranormal Activities" by Jon BjorkRadio Glitch, Static Chops, Stuttering, Noise 02Find the perfect track on Epidemic Sound for your content and take it to the next level! See what the hype is all about!

C dans l'air
Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droite - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 64:39


C dans l'air du 10 décembre 2025 - Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droiteÀ 13 voix près, le budget de la Sécurité sociale a été adopté hier soir à l'Assemblée nationale. Jusqu'au bout, l'issue du vote semblait incertaine. Finalement, la stratégie adoptée par le Premier ministre s'est, sur ce texte, révélée payante : Sébastien Lecornu a tenu son engagement de ne pas utiliser l'article 49-3 et d'obtenir le soutien ou la neutralité des groupes d'opposition socialistes et écologistes, à coups de concessions accordées jusqu'au dernier moment. Nommé il y a trois mois à Matignon, le Premier ministre sort provisoirement renforcé de ce scrutin à haut risque qui a révélé une Assemblée nationale profondément éclatée, où les alliances habituelles se sont brouillées.Si les groupes Renaissance et MoDem ont serré les rangs, les LR ont majoritairement choisi l'abstention, suivant la ligne de Laurent Wauquiez. Du côté du Parti socialiste, où 63 députés sur 69 ont voté pour ce budget de la Sécurité sociale, on assume une volonté « d'être utile » et l'on défend des victoires : suspension de la réforme des retraites, pas de gel des pensions ni de doublement des franchises médicales, ou encore rehaussement de l'enveloppe allouée à l'Ondam à 3 %.La France insoumise, de son côté, dénonce un « changement d'alliance » des socialistes et une trahison. Les députés du groupe présidé par Mathilde Panot ont unanimement rejeté le PLFSS, pointant « une aberration budgétaire ». Même unanimité du côté du RN, qui jugeait très probable un rejet du texte et appelait depuis plusieurs jours à une nouvelle dissolution.Et maintenant ? Le budget de la Sécu va repartir au Sénat, puis revenir à l'Assemblée nationale en vue d'une dernière lecture qui pourrait intervenir le 16 décembre. Après cette étape décisive pour le budget de la Sécurité sociale, le budget de l'État pour 2026 va de nouveau faire l'objet de toutes les attentions. Sébastien Lecornu a réaffirmé ce mercredi en Conseil des ministres que son « objectif » était « de doter la France d'un budget de l'État d'ici au 31 décembre », jugeant que c'était « possible », a rapporté la porte-parole du gouvernement. Mais « si un accord est impossible entre l'Assemblée nationale et le Sénat », qui doivent se réunir en « commission mixte paritaire » le 19 décembre, « nous poursuivrons probablement ces discussions en janvier », a déclaré Maud Bregeon sur France 2. Aussi, pour éviter un blocage des finances publiques, Matignon et Bercy ont déjà commencé à préparer une « loi spéciale », comme l'a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, lors d'une réunion au Sénat.Alors que l'examen des textes budgétaires pour l'an prochain va continuer à animer les discussions parlementaires, un rapport publié ce lundi 8 décembre pour le think tank Terra Nova, intitulé « Comptes publics : en finir avec le n'importe quoi (qu'il en coûte) », fait parler de lui. Dans ce document, l'économiste Guillaume Hannezo préconise deux mesures pour enrayer l'élargissement de la dette : réduire le taux d'épargne des retraités et relever la taxe sur la valeur ajoutée. Il a accordé une interview à nos journalistes.Alors, quelles sont les principales mesures du PLFSS pour 2026 ? Quelles sont les leçons de ce vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale ? Enfin, que contient le dernier livre de Nicolas Sarkozy, Le Journal d'un prisonnier ?Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Cécile CORNUDET - éditorialiste politique aux Échos - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef à la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point

C dans l'air
Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droite - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 64:39


C dans l'air du 10 décembre 2025 - Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droiteÀ 13 voix près, le budget de la Sécurité sociale a été adopté hier soir à l'Assemblée nationale. Jusqu'au bout, l'issue du vote semblait incertaine. Finalement, la stratégie adoptée par le Premier ministre s'est, sur ce texte, révélée payante : Sébastien Lecornu a tenu son engagement de ne pas utiliser l'article 49-3 et d'obtenir le soutien ou la neutralité des groupes d'opposition socialistes et écologistes, à coups de concessions accordées jusqu'au dernier moment. Nommé il y a trois mois à Matignon, le Premier ministre sort provisoirement renforcé de ce scrutin à haut risque qui a révélé une Assemblée nationale profondément éclatée, où les alliances habituelles se sont brouillées.Si les groupes Renaissance et MoDem ont serré les rangs, les LR ont majoritairement choisi l'abstention, suivant la ligne de Laurent Wauquiez. Du côté du Parti socialiste, où 63 députés sur 69 ont voté pour ce budget de la Sécurité sociale, on assume une volonté « d'être utile » et l'on défend des victoires : suspension de la réforme des retraites, pas de gel des pensions ni de doublement des franchises médicales, ou encore rehaussement de l'enveloppe allouée à l'Ondam à 3 %.La France insoumise, de son côté, dénonce un « changement d'alliance » des socialistes et une trahison. Les députés du groupe présidé par Mathilde Panot ont unanimement rejeté le PLFSS, pointant « une aberration budgétaire ». Même unanimité du côté du RN, qui jugeait très probable un rejet du texte et appelait depuis plusieurs jours à une nouvelle dissolution.Et maintenant ? Le budget de la Sécu va repartir au Sénat, puis revenir à l'Assemblée nationale en vue d'une dernière lecture qui pourrait intervenir le 16 décembre. Après cette étape décisive pour le budget de la Sécurité sociale, le budget de l'État pour 2026 va de nouveau faire l'objet de toutes les attentions. Sébastien Lecornu a réaffirmé ce mercredi en Conseil des ministres que son « objectif » était « de doter la France d'un budget de l'État d'ici au 31 décembre », jugeant que c'était « possible », a rapporté la porte-parole du gouvernement. Mais « si un accord est impossible entre l'Assemblée nationale et le Sénat », qui doivent se réunir en « commission mixte paritaire » le 19 décembre, « nous poursuivrons probablement ces discussions en janvier », a déclaré Maud Bregeon sur France 2. Aussi, pour éviter un blocage des finances publiques, Matignon et Bercy ont déjà commencé à préparer une « loi spéciale », comme l'a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, lors d'une réunion au Sénat.Alors que l'examen des textes budgétaires pour l'an prochain va continuer à animer les discussions parlementaires, un rapport publié ce lundi 8 décembre pour le think tank Terra Nova, intitulé « Comptes publics : en finir avec le n'importe quoi (qu'il en coûte) », fait parler de lui. Dans ce document, l'économiste Guillaume Hannezo préconise deux mesures pour enrayer l'élargissement de la dette : réduire le taux d'épargne des retraités et relever la taxe sur la valeur ajoutée. Il a accordé une interview à nos journalistes.Alors, quelles sont les principales mesures du PLFSS pour 2026 ? Quelles sont les leçons de ce vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale ? Enfin, que contient le dernier livre de Nicolas Sarkozy, Le Journal d'un prisonnier ?Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Cécile CORNUDET - éditorialiste politique aux Échos - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef à la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point 

Le Billet politique
Budget : le Parlement a-t-il gagné ?

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 3:59


durée : 00:03:59 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - A treize voix près, les députés adoptent le budget de la Sécurité sociale. Le pari de la négociation a payé. Provisoirement.

Journal d'Haïti et des Amériques
Sous Donald Trump, les États-Unis considèrent à nouveau l'Amérique latine comme leur chasse gardée

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 30:00


Depuis le début de son second mandat, le président américain a repris et formalisé la «doctrine Monroe», et affirme l'hégémonie des États-Unis sur «l'hémisphère» américain. L'administration Trump l'a confirmé en publiant, vendredi 5 décembre 2025, un document qui redéfinit sa «stratégie de sécurité nationale», alignée sur la philosophie du dirigeant de mettre en avant «l'Amérique d'abord». La publication de ce document n'est «pas une surprise» et vient en réalité formaliser et donner une «cohérence» aux actions des États-Unis déjà en cours sur le continent, depuis le début de l'année, estime Kevin Parthenay, professeur à l'Université de Tours et membre de l'Institut universitaire de France. Il était l'invité de RFI ce mercredi 10 décembre. C'est «une extension de la doctrine Monroe» établie au XIXè siècle et qui consiste à tenter d'établir une hégémonie états-unienne sur la région et à décourager d'autres puissances que les États-Unis d'intervenir dans «l'hémisphère américain», poursuit le chercheur. Cela constitue néanmoins une «rupture» par rapport à la politique menée sous les mandats de Barack Obama et de Joe Biden. À cette période, Washington était «concentrée sur d'autres régions» du monde et l'Amérique latine n'était alors pas vue comme une région stratégique, explique Kévin Parthenay. En revanche, depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump estime que la stabilité de son pays dépend, au moins en partie, de ce qu'il se passe en Amérique latine. Entretien complet à réécouter en audio ci-dessus.   Possible réduction de la peine de Jair Bolsonaro : nuit mouvementée au Parlement brésilien 291 «oui» et 148 «non» : une proposition de loi permettant de réduire énormément la peine de l'ancien président Jair Bolsonaro a été adoptée par la Chambre des députés au Brésil dans la nuit de mardi à mercredi, lors d'une séance particulièrement mouvementée. Si elle est ensuite votée par le Sénat, cette loi permettrait à l'ancien dirigeant d'extrême-droite de voir sa durée de détention réduite à 2 ans et 4 mois de prison, alors qu'il a été condamné pour tentative de coup d'État à 27 ans de prison. La séance parlementaire est très commentée par la presse brésilienne. On y voit le député Glauber Braga (soutien du président de gauche Lula) expulsé manu militari de la chambre par des policiers, dans une impressionnante foire d'empoigne. Pour protester contre le texte défendu par la droite conservatrice et l'extrême-droite, il s'était installé dans le fauteuil du président de la Chambre. Les clichés ont été pris par les députés eux-mêmes car la presse a été contrainte elle aussi de quitter les lieux temporairement. Une «censure» selon O Globo et la fédération des journalistes du Brésil.   L'issue du vote n'est en tout cas pas surprenante estime le journal Estado. En effet, les proches de Jair Bolsonaro tentent depuis des mois d'obtenir une amnistie ou une réduction de peine. Ils ont finalement laissé de côté l'idée d'une amnistie au profit du texte voté dans la nuit de mardi à mercredi. L'un des fils de Jair Bolsonaro, Flavio, menaçait de se présenter à la présidentielle et a négocié avec les partis conservateurs à l'assemblée pour retirer sa candidature en échange du vote de cette proposition de loi, déclarait ce mardi (avant le vote) le leader du parti de Lula à la chambre des députés, le parti des travailleurs (PT), rapporte le journal Folha.   La République Dominicaine n'est «pas raciste», proclame son président après la mort d'une fillette haïtienne La mort, mi-novembre, de la jeune Haïtienne Stephora Anne-Mircie Joseph continue de faire beaucoup réagir en Haïti. Cette fillette de 11 ans, immigrée en République Dominicaine, s'est noyée dans une piscine lors d'une sortie scolaire organisée par l'établissement où elle étudiait. L'affaire a contraint le président dominicain Luis Abinader lui-même à réagir publiquement : «La République Dominicaine n'est pas un pays raciste», a-t-il assuré lors d'une conférence de presse lundi soir, relayée par Listín Diario. D'après les images de vidéosurveillance, quand Stephora s'est noyée, les encadrantes ont énormément tardé à réagir, malgré les alertes d'autres enfants, raconte le quotidien dominicain, qui a eu accès au dossier de l'enquête. Les secours ont été appelés seulement après son décès, souligne Gazette Haïti. La petite fille avait été confrontée au racisme dans son collège expliquait la mère de Stéphora au média haïtien Ayibopost. Quatre cadres et employées de l'établissement ont été arrêtées et mises en examen, notamment pour homicide involontaire et négligence, précisait le 6 décembre 2025 Listín Diario.   Dans le journal de La 1ère... Le ministre de la Justice a inauguré ce mardi (9 décembre 2025) en Martinique une nouvelle structure «d'accompagnement vers la sortie de prison», nous explique Benoît Ferrand.

CHRONIQUES CRIMINELLES
L'affaire Marc Dellea : Le mari, la femme et le député

CHRONIQUES CRIMINELLES

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 53:39


Pour la 1ère fois, dans ce podcast inédit de Chroniques Criminelles, le témoignage exceptionnel de deux accusés déjà condamnés pour assassinat et qui, encore aujourd'hui, continuent de clamer leur innocence… L'histoire débute le 8 juillet 2014 non loin de Bruxelles. Marc Dellea, un homme d'affaire belge, est retrouvé mort dans son lit. Sylvia, son épouse, explique aux enquêteurs qu'il s'agit probablement d'un arrêt cardiaque. Le problème, c'est que l'autopsie révèle un projectile niché dans son cerveau. Il ne s'agit donc pas d'une mort naturelle, mais bien d'un meurtre ! Dès lors, les rebondissements s'enchaînent… Les enquêteurs découvrent que la veuve éplorée avait en fait un amant, un certain Christian Van Eyken. Député au Parlement flamand, elle était son assistante. De plus, en épluchant les images des caméras de surveillance installées dans le hall d'entrée du domicile de la victime, ils déterminent que Sylvia Boigelot et Christian Van Eyken sont venus le 6 juillet à l'appartement, peu avant l'arrivée de Marc, et que ce dernier n'en est plus jamais ressorti…. Et si le couple illégitime avait tout manigancé pour se débarrasser du mari gênant ? La réponse dans ce podcast inédit de Chroniques Criminelles, raconté par Jacques Pradel.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
Fabienne Bichet / Politique migratoire : pourquoi l'Union européenne serre la vis ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 45:50


L'émission 28 minutes du 10/12/2025 Fabienne B., "mauvaise fille" ou l'histoire d'une reconstruction"Je suis née pour un destin tragique. Je vais tout connaître : abandon, violences, injustices. (...) pourtant, ma vie vaut d'être vécue", débute Fabienne Bichet dans “Moi, Fabienne B., mauvaise fille”, récit intime publié aux éditions Textuel. La sexagénaire revient dans son ouvrage sur sa vie empreinte de résilience qui l'a conduite à devenir une directrice de casting émérite et reconnue. Elle est notre invitée ce soir. Politique migratoire : pourquoi l'Union européenne serre la vis ?Lundi 8 décembre, l'UE a approuvé un durcissement de sa politique migratoire. Sous la pression de la droite et de l'extrême droite, l'immense majorité des 27 ministres de l'Intérieur des États membres ont donné leur feu vert pour encadrer plus strictement les arrivées et les renvois de migrants. Les pays européens pourront délocaliser leurs centres de rétention en dehors du territoire, pour l'expulsion de migrants dont la demande d'asile a été rejetée. Les sanctions à l'encontre des migrants en situation irrégulière pourront être plus lourdes s'ils refusent de quitter le territoire. Ils pourront notamment être renvoyés vers des pays dont ils ne sont pas originaires. La France et l'Espagne s'interrogent sur la légalité et l'efficacité de certaines de ces mesures qui doivent être approuvées par le Parlement européen avant d'être mises en place. Enfin, Xavier Mauduit plonge dans l'univers carcéral entre les lignes des écrivains alors que Nicolas Sarkozy publie "Journal d'un prisonnier". Marie Bonnisseau s'intéresse au basketteur  français Rudy Gobert, qui sauve le fabricant de meubles en bois Gautier de la faillite, ancien sponsor du club de Cholet pour lequel il jouait plus jeune. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 10 décembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] Politique migratoire : pourquoi l'Union européenne serre la vis ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 23:00


L'émission 28 minutes du 10/12/2025 Politique migratoire : pourquoi l'Union européenne serre la vis ?Lundi 8 décembre, l'UE a approuvé un durcissement de sa politique migratoire. Sous la pression de la droite et de l'extrême droite, l'immense majorité des 27 ministres de l'Intérieur des États membres ont donné leur feu vert pour encadrer plus strictement les arrivées et les renvois de migrants. Les pays européens pourront délocaliser leurs centres de rétention en dehors du territoire, pour l'expulsion de migrants dont la demande d'asile a été rejetée. Les sanctions à l'encontre des migrants en situation irrégulière pourront être plus lourdes s'ils refusent de quitter le territoire. Ils pourront notamment être renvoyés vers des pays dont ils ne sont pas originaires. La France et l'Espagne s'interrogent sur la légalité et l'efficacité de certaines de ces mesures qui doivent être approuvées par le Parlement européen avant d'être mises en place.On en débat avec Didier Leschi, directeur de l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration, Yves Bertoncini, consultant et enseignant en affaires européennes et Marie-Laure Basilien-Gainche, professeure de droit public, membre de l'Institut Convergences Migrations. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 10 décembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

C dans l'air
Budget de la Sécu : qui est (encore) avec Lecornu ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 65:25


C dans l'air du 9 décembre 2025 - Budget de la Sécu : qui est (encore) avec Lecornu ?Passera ou ne passera pas ? Les députés doivent voter solennellement ce mardi, en fin d'après-midi, sur l'ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Un vote crucial qui contient la suspension de la réforme des retraites. En cas de rejet, la suspension de la réforme des retraites sera remise sine die, et au-delà, c'est toute la procédure budgétaire qui pourrait dérailler.Le scrutin s'annonce serré, et son résultat très incertain, dans une Assemblée nationale très divisée. Sébastien Lecornu tente le pari de faire adopter sans majorité le projet, alors qu'il s'est assuré du soutien des socialistes, mais risque d'être lâché par les siens. À ce stade, personne n'est vraiment capable de dire comment les choses vont tourner dans l'Hémicycle sur ce texte largement réécrit par les députés. Alors, que restera-t-il du budget de la Sécurité sociale ? Que contient la copie finale ?Avant le vote, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, a affirmé ce mardi que « l'échec du PLFSS serait grave pour tout le monde ». Dans un communiqué, les fédérations hospitalières ont estimé que son vote est une « nécessité absolue ». « Une autre nécessité tout aussi impérieuse s'y ajoute : que ce budget finance réellement les coûts que les établissements doivent supporter », indiquent-elles. Selon les fédérations hospitalières, les « besoins réels du terrain » exigent une enveloppe budgétaire pour les hôpitaux en hausse de 3 % en 2026. Or les fédérations estiment que, pour l'instant, le compte n'y est pas, malgré les progrès faits pendant les débats au Parlement. Nos journalistes sont allés à la rencontre de médecins internistes. Manque de moyens, de personnels… Ils nous expliquent leur quotidien et décrivent un hôpital à bout de souffle.Après l'adoption du volet « recettes » vendredi dernier, au prix de quelques compromis (la réduction de l'assiette de la hausse de la contribution sociale généralisée sur le patrimoine et l'abandon du doublement des franchises médicales), que vont faire les députés ? Si l'incertitude reste totale, Matignon a d'ores et déjà dit que le Premier ministre n'envisageait pas de démissionner. Sébastien Lecornu a également annoncé cet après-midi saisir la justice après une possible ingérence d'un lobby. "Un groupe d'intérêt a tenté de s'immiscer dans les discussions", a expliqué le chef du gouvernement.Nos experts :- Christophe Barbier - Editorialiste à Franc-Tireur- Myriam Encaoua - Journaliste et présentatrice de Tout Est Politique sur Franceinfo- Lucie Robequain  - Directrice des rédactions de la Tribune- Jérôme Fourquet - Directeur département Opinion à l'IFOP

C dans l'air
Budget de la Sécu : qui est (encore) avec Lecornu ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 65:25


C dans l'air du 9 décembre 2025 - Budget de la Sécu : qui est (encore) avec Lecornu ?Passera ou ne passera pas ? Les députés doivent voter solennellement ce mardi, en fin d'après-midi, sur l'ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Un vote crucial qui contient la suspension de la réforme des retraites. En cas de rejet, la suspension de la réforme des retraites sera remise sine die, et au-delà, c'est toute la procédure budgétaire qui pourrait dérailler.Le scrutin s'annonce serré, et son résultat très incertain, dans une Assemblée nationale très divisée. Sébastien Lecornu tente le pari de faire adopter sans majorité le projet, alors qu'il s'est assuré du soutien des socialistes, mais risque d'être lâché par les siens. À ce stade, personne n'est vraiment capable de dire comment les choses vont tourner dans l'Hémicycle sur ce texte largement réécrit par les députés. Alors, que restera-t-il du budget de la Sécurité sociale ? Que contient la copie finale ?Avant le vote, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, a affirmé ce mardi que « l'échec du PLFSS serait grave pour tout le monde ». Dans un communiqué, les fédérations hospitalières ont estimé que son vote est une « nécessité absolue ». « Une autre nécessité tout aussi impérieuse s'y ajoute : que ce budget finance réellement les coûts que les établissements doivent supporter », indiquent-elles. Selon les fédérations hospitalières, les « besoins réels du terrain » exigent une enveloppe budgétaire pour les hôpitaux en hausse de 3 % en 2026. Or les fédérations estiment que, pour l'instant, le compte n'y est pas, malgré les progrès faits pendant les débats au Parlement. Nos journalistes sont allés à la rencontre de médecins internistes. Manque de moyens, de personnels… Ils nous expliquent leur quotidien et décrivent un hôpital à bout de souffle.Après l'adoption du volet « recettes » vendredi dernier, au prix de quelques compromis (la réduction de l'assiette de la hausse de la contribution sociale généralisée sur le patrimoine et l'abandon du doublement des franchises médicales), que vont faire les députés ? Si l'incertitude reste totale, Matignon a d'ores et déjà dit que le Premier ministre n'envisageait pas de démissionner. Sébastien Lecornu a également annoncé cet après-midi saisir la justice après une possible ingérence d'un lobby. "Un groupe d'intérêt a tenté de s'immiscer dans les discussions", a expliqué le chef du gouvernement.Nos experts :- Christophe Barbier - Editorialiste à Franc-Tireur- Myriam Encaoua - Journaliste et présentatrice de Tout Est Politique sur Franceinfo- Lucie Robequain - Directrice des rédactions de la Tribune- Jérôme Fourquet - Directeur département Opinion à l'IFOP

Un jour dans le monde
Gaia (3) : monte sur l'estrade pour organiser des discussions entre Parlements (sur la question de l'agriculture)

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 5:54


durée : 00:05:54 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Les fidèles de cette chronique se rappelleront de Gaia Manco, cette flamboyante italienne s'occupe de diplomatie inter-parlementaire - c'est à dire qu'elle aide à faire le relai entre le Parlement européen et les parlements nationaux des 27. Et elle a organisé sa première ICM. C'est quoi? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Nuus
Cosatu is boos oor neoliberale benadering tot die begroting

Nuus

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 0:21


Die vakverbond Cosatu is uiters ontsteld oor die toestand van plaaslike regering, met wanbestuur, korrupsie, onderbefondsing en die gebrek aan belastinginvordering wat gelei het tot werkers wat nie betaal word nie en basiese dienste wat agteruitgaan. Die vakverbond het sy voorlegging oor die Mediumtermyn-begrotingsbeleidsverklaring se Wysigings- en Aanpassingswetsontwerpe op die Verdeling van Inkomste by die Parlement ingedien. Matthew Parks van Cosatu sê hulle bly bekommerd oor die regering se algehele neoliberale benadering tot die begroting:

Le Nouvel Esprit Public
Le nouveau rapport de force entre la Chine et l'Europe / Le bloc central s'effondre-t-il ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Dec 7, 2025 63:13


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 décembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.LE NOUVEAU RAPPORT DE FORCE ENTRE LA CHINE ET L'EUROPEAu cours des douze derniers mois, l'Europe est devenue le premier excédent commercial de la Chine, devant les Etats-Unis. Il a atteint 310 milliards de dollars Depuis 2019, le surplus chinois vis-à-vis de l'Europe a presque doublé. Et tout porte à croire qu'avec les droits de douane de Trump, qui ferment en grande partie la porte du marché américain aux exportations de l'empire du Milieu, ce phénomène est appelé à s'amplifier et à durer. Cela traduit l'impressionnante montée en puissance de la Chine dans un grand nombre de technologies, notamment dans les industries vertes, sur lesquelles l'Europe se retrouve désormais, dans un renversement du rapport de force, en position de demandeur. Face à la Chine, sur le plan économique et commercial, l'Europe n'est plus naïve : elle filtre les investissements ; applique des droits de douane sur les biens bénéficiant de subventions à la production, comme les voitures électriques ; travaille à desserrer l'étau de sa dépendance en ressources de base, comme les terres rares et les aimants permanents ; elle prend des mesures commerciales fortes, comme les quotas qui s'appliqueront pour l'acier et l'inox au 1er janvier prochain. Elle se convertit à l'idée, très française, de préférence européenne notamment pour les achats publics. Début décembre, le commissaire Stéphane Séjourné a porté à Bruxelles un texte pour conditionner les investissements en Europe à des transferts de technologie. Ces mesures révèlent un changement de logiciel de la Commission européenne, dans un rapport de force de plus en plus tendu avec Pékin. La prise de conscience des vulnérabilités stratégiques européennes gagne des pays pour qui le libre-échange était auparavant l'alpha et l'oméga, comme l'Allemagne, les Pays-Bas ou les Scandinaves.Pour sa quatrième visite d'État en Chine depuis 2017, du 3 au 5 décembre, Emmanuel Macron, qui était accompagné en 2023 par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a été bien seul face à Xi Jinping. Les Chinois sont aujourd'hui en position de force dans presque tous les domaines. Les contentieux entre la France et la Chine s'accumulent. L'Ukraine en est l'exemple le plus patent, à l'heure où Donald Trump cherche à précipiter un accord de paix, au risque de s'aligner sur les positions de Vladimir Poutine : bientôt quatre ans après l'invasion russe, Pékin n'a jamais faibli dans son soutien diplomatique et industriel à l'effort de guerre russe. Le numéro un chinois a opposé une fin de non-recevoir à la demande du chef de l'État français de faire pression sur la Russie. Le président français a également pressé son hôte sur le front économique, en quête d'un grand « rééquilibrage » avec là aussi une réponse fuyante de l'« usine du monde », qui déverse ses surcapacités industrielles aux quatre coins de la planète.LE BLOC CENTRAL S'EFFONDRE-T-IL ?Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est revenu mardi en deuxième lecture à l'Assemblée nationale. Vendredi, les députés ont adopté son volet recettes pour 2026, par 166 voix pour et 140 contre. Paradoxalement, le gouvernement s'inquiète davantage des votes du bloc central (Renaissance, Modem, Horizons, et LR) que de ceux des oppositions. Or les députés du parti Horizons, présidé par Édouard Philippe, n'entendent pas voter pour ce texte qui « ne propose pas de réduction du déficit, repose sur de nouvelles mesures de fiscalité et ne propose pas de nouvelles mesures de réduction de dépenses », selon le patron du groupe à l'Assemblée Paul Christophe. Des gestes ont été faits, sur la Défense, ou le prix de l'électricité, mais ce coup de pression venant d'un parti qui compte trois ministres au sein du gouvernement Lecornu, est mal compris par ses partenaires. Une adoption du texte, le 9 décembre, serait un succès pour le Premier ministre, qui espère provoquer ensuite une dynamique favorable sur le projet de budget de l'État. Les incertitudes demeurent d'autant plus que l'amertume monte au sein du bloc central, après avoir dû concéder des mesures aux socialistes, dont la suspension de la réforme des retraites de 2023.À un an et demi du scrutin présidentiel, dans un bloc central affaibli par les divisions et avec l'impopularité du président sortant, aucun candidat « naturel » n'a pour l'heure émergé. Seul prétendant déclaré, l'ancien Premier ministre Edouard Philippe s'efforce de s'imposer comme le candidat de la droite et du centre et exclut de passer par une primaire. Après son appel à la démission du président de la République, un sondage est venu, depuis, ébranler son camp. Selon le dernier baromètre Odoxa publié le 25 novembre, pour la première fois au second tour, face à Édouard Philippe, Jordan Bardella recueillerait 53% des voix. Quoi qu'il en soit de la fiabilité d'un sondage de deuxième tour dont les sondeurs eux-mêmes soulignent la fragilité, en avril dernier, Édouard Philippe était donné vainqueur de Jordan Bardella au second tour, avec 54% contre 46%. Cette baisse dans les sondages affecte tout le bloc central, soulignent les philippistes, alors que les discussions budgétaires au Parlement s'enlisent. L'affaiblissement de l'ancienne majorité présidentielle dans les sondages serait selon eux le résultat d'une « succession de mauvais choix » d'Emmanuel Macron, lequel aurait « contaminé » les prétendants issus de son camp. « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés », résume l'eurodéputée Nathalie Loiseau, membre d'Horizons. Le patron du parti macroniste Gabriel Attal se réjouit en privé, de talonner le Havrais dans les sondages et croit de plus en plus pouvoir incarner l'espace central, dans l'esprit du « en même temps » de 2017, que réfute Édouard Philippe.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les journaux de France Culture
Elections législatives à Hong-Kong : le gouvernement incite les électeurs à voter malgré l'absence d'opposition

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 7, 2025 15:18


durée : 00:15:18 - Journal de 12h30 - Les électeurs hongkongais doivent renouveler une partie de leur Parlement et faire leur choix parmi des candidats tous pro-Pékin.

Le journal de 12h30
Elections législatives à Hong-Kong : le gouvernement incite les électeurs à voter malgré l'absence d'opposition

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Dec 7, 2025 15:18


durée : 00:15:18 - Journal de 12h30 - Les électeurs hongkongais doivent renouveler une partie de leur Parlement et faire leur choix parmi des candidats tous pro-Pékin.

Reportage International
Le Kosovo avance sur son projet de location de places de prison pour des pays étrangers

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 6, 2025 2:31


Discuté depuis 2021, le projet danois de location de places de prison au Kosovo pour y envoyer des criminels condamnés, originaires de pays non membres de l'Union européenne, prend petit à petit forme. Contre 200 millions d'euros, l'un des pays les plus riches d'Europe veut envoyer 300 prisonniers vers l'un des plus pauvres. Le Danemark, qui avait soutenu l'intervention de l'Otan en 1999 et l'indépendance du Kosovo, voit dans ce projet une coopération gagnant-gagnant. Mais sur place, le sujet divise. Surtout que ce genre de projets se multiplient dans des pays des Balkans, toujours tenus à la porte de l'UE. De notre correspondant à Gjilan dans le sud du Kosovo, La route goudronnée s'arrête à quelques dizaines de mètres des miradors. Perchée sur une colline sans arbres, juste au-dessus d'un village et de sa mosquée, la prison de Gjilan surplombe la deuxième ville du Kosovo. Une fois passé les portiques et les grilles de sécurité, le bruit des clés des gardiens résonne dans des couloirs particulièrement propres. Selon l'accord ratifié en 2024 à une large majorité par le Parlement, les prisonniers kosovars qui font aujourd'hui les 100 pas dans la prison de Gjilan devraient laisser la place à des détenus condamnés par la justice danoise, à 2 000 kilomètres du Kosovo. À lire aussiDanemark: premier accord pour envoyer 300 détenus dans une prison du Kosovo « C'est un mauvais accord » « Ces transferts de prisonniers ne concerneront pas les personnes condamnées pour extrémisme, extrémisme religieux ou terrorisme. Ce seront principalement des personnes condamnées à des peines de 5 à 10 ans de prison et originaires de pays tiers. On espère que cette collaboration sera un succès et un modèle pour d'autres pays », précise Ismaïl Dibrani, directeur général du système pénitentiaire du Kosovo. Les premiers détenus en provenance de Copenhague ne sont annoncés que pour avril 2027. Mais déjà, de nombreux pays comme la France ou la Belgique auraient demandé à pouvoir eux aussi louer des places de prison au Kosovo. À quelques kilomètres de la prison, le projet danois n'anime pas vraiment les conversations du centre piéton de Gjilan. Zarife Asllani en veut au gouvernement kosovar d'avoir signé un tel accord. Pour cette psychologue sociale de 38 ans, « c'est un mauvais accord. Nous ne sommes pas contre ces prisonniers. Mais ces 200 millions d'euros, cela aurait été mieux de les investir autrement au Kosovo ». À lire aussiEnvoyer ses détenus dans des prisons étrangères: une idée en vogue en Scandinavie Un geste de reconnaissance envers les États-Unis Comme plusieurs pays membres de l'Otan, le Danemark a soutenu l'indépendance et la construction du nouvel État kosovar. Les autorités de Pristina présentent cet accord comme un moyen de rembourser une dette historique et de conforter ses soutiens diplomatiques. Originaire de Gjilan, l'activiste Donika Emini dénonce une dérive honteuse. « Ces accords transforment les Balkans en dépotoir des pays riches, qui font ici ce qu'ils ne peuvent pas faire chez eux. C'est vraiment très problématique et hypocrite. Par exemple, dans le cas du Danemark, qui est un pays qui est toujours au sommet des classements internationaux pour son respect des droits humains. » À la demande de Washington, le Premier ministre kosovar, Albin Kurti, a également accepté d'accueillir 50 ressortissants latino-américains expulsés des États-Unis. Un geste de reconnaissance éternelle envers le principal soutien du Kosovo, mais qui n'a pour l'instant pas dépassé l'effet d'annonce.

Reportage International
Grèce: un système hospitalier public qui s'effondre

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 2:41


En Grèce, la situation dans les hôpitaux publics est jugée « misérable » par les professionnels de santé qui y travaillent. Le mois dernier, les médecins hospitaliers ont observé une grève de deux jours, suivie, fin novembre, d'une autre grève, de la part cette fois des infirmiers. Tous tirent la sonnette d'alarme sur un système public en ruines, qui ne s'est jamais relevé d'une décennie de crise économique. Pour les patients, le résultat, ce sont de longues heures d'attente sur place ou des mois pour obtenir un rendez-vous.  En surplomb des décorations de Noël qui illuminent déjà la place Syntagma, au cœur d'Athènes, une tribune éphémère. C'est là, en face du Parlement, qu'infirmières et infirmiers se succèdent au micro en cette journée de grève. « Nous travaillons six jours par semaine au lieu de cinq », se lamente ainsi cette infirmière qui évoque une intensification « gigantesque » du travail à l'hôpital en raison du manque criant de personnel. Ces infirmiers se disent « épuisés » et appellent à la fois à des « recrutements massifs » et des augmentations de salaires. Toujours à Athènes, direction l'hôpital public d'Evangelismos, le plus grand du pays. À la tête du syndicat des employés, Giorgos Ferentinos est cardiologue-réanimateur. Pour lui, la situation des hôpitaux publics grecs ne cesse de se dégrader. Dans son seul hôpital, il y a plus de mille postes vacants. « Avant la pandémie, en Grèce, huit hôpitaux ont fermé en raison de la crise économique. Et, depuis, ces hôpitaux sont restés fermés. Résultat : les autres hôpitaux publics encore en fonctionnement font face à un volume de travail énorme. On estime actuellement qu'il manque plus de 6 000 médecins dans tout le pays. Un grand nombre de collègues médecins ont choisi de partir travailler soit à l'étranger, soit dans le secteur privé, justement à cause de la dégradation de nos conditions de travail : un rythme, à l'hôpital, de plus en plus intense avec, en parallèle, des salaires très bas. » Un système public à bout de souffle, poussé vers la privatisation Ici, faute de personnel, sept salles d'opération sont fermées et 35 lits de soins intensifs restent inutilisables. Et ceux qui en souffrent, ce sont les patients. Illustration avec cette trentenaire, hôtesse d'accueil au cœur d'Athènes. Pendant près de 10 ans – et jusqu'à son décès en 2023 –, elle a accompagné sa mère, atteinte d'un cancer du poumon, dans presque tous les hôpitaux publics de la région. « Quand ma mère a été hospitalisée, les infirmiers n'étaient tout simplement pas assez nombreux pour s'occuper des patients. Il fallait donc que nous assumions nous-mêmes en partie la responsabilité de la soigner. Même pour quelque chose d'aussi basique que demander à changer les draps, il fallait supplier, parce qu'ils n'en avaient pas. On devait aussi se charger de tout ce qui concernait l'hygiène, appeler les infirmières et attendre des heures, parce qu'elles étaient débordées. Et pour les médecins, c'était la même chose. » À l'agonie, le système hospitalier public grec, qui subsiste en partie grâce aux sacrifices du personnel soignant, se privatise progressivement. Depuis un an et demi, des interventions chirurgicales payantes l'après-midi et le soir permettent d'éviter les listes d'attente qui s'étalent sur des mois, voire des années. Un système de santé « public » où la priorité va dorénavant à ceux qui peuvent payer. À lire aussiGrèce: le Parlement grec adopte la possibilité d'une journée de travail de 13 heures

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «Des mesures radicales doivent être prises contre les FDLR»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 19:02


C'est ce jeudi 4 décembre 2025, à Washington, aux États-Unis, que le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame doivent ratifier un accord de paix en présence de Donald Trump. Mais comme les combats font rage actuellement au Sud-Kivu, beaucoup s'interrogent sur la portée réelle de l'accord à venir sur le terrain. Léonard She Okitundu a été le ministre congolais des Affaires étrangères de 2016 à 2019. Aujourd'hui, il est député national et vice-président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée congolaise. Pour lui, la solution passe par une vraie neutralisation des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). De passage à Paris, il le dit au micro de Christophe Boisbouvier et Patient Ligodi. RFI : Alors, la principale condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la neutralisation par l'armée congolaise des rebelles hutus rwandais FDLR qui sont basés au Congo. Pourquoi cela n'a-t-il pas encore été fait ? Léonard She Okitundu : Concernant la République démocratique du Congo, cette question des FDLR est une question déterminante. Et c'est pour ça que moi, j'essaye par tous les moyens que le gouvernement soit considéré comme le meilleur élève de l'application des résolutions du Conseil de sécurité. Parce que le seul reproche qu'on fait à la RDC sur cette question-là, c'est justement cette fameuse collaboration avec les FDLR. Par conséquent, de mon point de vue, il doit être pris en République démocratique du Congo des mesures radicales contre ce mouvement. Parce que finalement, ce mouvement est en train de prendre en otage toute la République démocratique du Congo. Parce que sur cette question des FDLR, je crois qu'il y a une certaine unanimité de la part des membres du Conseil de sécurité, sur la nécessité, si pas, l'obligation de neutraliser ces groupes armés qui opéreraient sur le territoire de la République démocratique du Congo. Des mesures radicales, ça veut dire des mesures crédibles ? Crédibles, c'est-à-dire qui soient considérées crédibles par ceux auprès de qui nous cherchons l'appui en vue de dégager une solution diplomatique à ce conflit. Parce qu'il n'y a pas de solution militaire. Oui, mais il y a quelques jours, un porte-parole des FDLR présents sur votre territoire a affirmé qu'il n'était pas question pour ces forces de désarmer. Est-ce que ce n'est pas une déclaration qui donne raison au Rwanda, dans les reproches de laxisme et de négligence qu'il adresse aux autorités congolaises ? Effectivement, moi, je considère cette déclaration comme extrêmement grave. On ne peut pas accepter que le responsable de ce mouvement fasse une telle déclaration. Par conséquent, j'estime que le gouvernement, par mesure radicale, devrait considérer toute personne qui se réclame de ce groupe armé indésirable sur le territoire de la République démocratique du Congo. Persona non grata ? Persona non grata. Mais franchement, est-ce que les FARDC du Congo et les FDLR rwandais ne combattent pas ensemble depuis de très longues années contre le M23 et l'armée rwandaise… Et du coup, est-ce que, sur le terrain, les officiers FARDC ne sont pas redevables à l'égard de leurs frères d'armes hutus rwandais ? Et du coup, est-ce qu'ils ne sont pas hostiles à toute neutralisation de ces FDLR ? S'il y a des gens qui sont hostiles, alors là franchement, cela devrait être sévèrement sanctionné. Nous ne pouvons pas accepter la moindre collaboration avec les FDLR. Jusqu'à présent, d'ailleurs, dans les négociations qui sont faites, on ne mentionne pas le gouvernement en tant que tel, mais on considère que ce sont certains éléments des forces armées congolaises qui collaborent avec les FDLR. Alors, dans ces conditions, autant on doit être sévère à l'égard de ces FDLR, autant aussi à l'égard de tout officier militaire qui s'exposerait à une telle collaboration, on ne peut pas accepter du tout. L'autre condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la fin des discriminations à l'égard des Congolais d'origine tutsi. Est-ce que le gouvernement de Kinshasa a pris toutes les mesures nécessaires pour protéger ces populations ? Alors franchement, là, c'est amuser la galerie. Moi, je suis parlementaire, nous avons les parlementaires d'origine tutsi avec nous au Parlement congolais. Donc, on ne peut pas du tout accuser le gouvernement de la RDC d'adopter une attitude discriminatoire à l'égard de la communauté tutsi. Il y a des ministres d'origine tutsi et dans l'armée aussi, tout comme dans les services. Donc cette discrimination est un véritable prétexte pour justifier l'injustifiable. Est-ce que, de ce point de vue, il ne faut pas une déclaration solennelle du pouvoir congolais ? Effectivement, sur ces deux choses, moi, j'aurais préféré franchement, en toute modestie, que les deux questions, la discrimination prétendument faite par le gouvernement congolais à l'égard de la communauté tutsi et puis, ensuite, cette collaboration avec les FDLR, il faudrait qu'à un moment donné, le gouvernement traite de ces questions en Conseil des ministres et qu'à la suite d'un Conseil des ministres, on entende le ministre de la Communication solennellement donner la position du gouvernement de la RDC sur ces deux questions. D'une part, rappeler la pleine citoyenneté de ceux qui remplissent les conditions, la citoyenneté congolaise des personnes d'origine tutsi, ceux qui remplissent les conditions, je dis bien, et puis en même temps interdire toute discrimination à leur égard. Et en ce qui concerne les FDLR, il faut absolument les considérer comme indésirables, proclamer, décréter, l'indésirabilité de ces gens sur le territoire de la République démocratique du Congo. Et puis en même temps, s'il y a des réfractaires, il faudra utiliser la contrainte pour finalement mettre fin à cela. À lire aussiRDC-Rwanda: rencontre au sommet à Washington pour une paix incertaine

C dans l'air
Poutine "prêt" à la guerre avec l'Europe - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 66:04


C dans l'air du 3 décembre 2025 - Poutine "prêt" à la guerre avec l'EuropeMoscou et Kiev se sont déclarés, ce mercredi, prêts à poursuivre les pourparlers sur un plan de paix, au lendemain d'une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff qui n'a débouché sur aucune percée. À l'issue d'une réunion de près de cinq heures au Kremlin, Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, a reconnu qu'« aucune solution de compromis [sur les territoires ukrainiens] n'a encore été choisie ». « Il reste encore beaucoup de travail », a-t-il prévenu, se contentant de qualifier la conversation d'« utile » et « constructive », au terme d'un mois d'intenses négociations.Steve Witkoff, critiqué pour sa gestion des négociations et accusé de complaisance envers son homologue russe après la révélation d'une conversation téléphonique avec Iouri Ouchakov par l'agence Bloomberg, s'est abstenu de tout commentaire. Depuis le Kremlin, l'émissaire de la Maison-Blanche, accompagné dans sa mission de Jared Kushner, gendre du président américain, s'est rendu à l'ambassade américaine à Moscou afin de s'entretenir avec Donald Trump sur une ligne téléphonique sécurisée.Quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à « empêcher » les efforts de Washington pour mettre fin au conflit. « Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'Europe, mais si l'Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a-t-il lancé en marge d'un forum économique.De son côté, Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d'utiliser les pourparlers actuels pour tenter « d'affaiblir les sanctions » visant Moscou. Le président ukrainien a aussi appelé à la fin de la guerre et non « seulement à une pause » dans les combats. Sur le terrain, l'Ukraine a par ailleurs fermement démenti la prise de la ville stratégique de Pokrovsk, annoncée la veille par la Russie, et a dénoncé « une manipulation » de la part du Kremlin.En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce mercredi le plan de l'UE pour financer l'Ukraine sur deux ans et la « mettre en position de force » dans les négociations avec la Russie. Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir les deux tiers des besoins de financement de l'Ukraine pour 2026 et 2027 : un emprunt ou une utilisation des avoirs russes gelés en Europe, dont l'essentiel se trouve en Belgique. La décision de recourir à un emprunt européen, qui nécessite l'unanimité des États membres, se heurte pour l'heure aux réticences de certains d'entre eux et à l'opposition radicale de la Hongrie. La Commission n'a pas caché qu'elle privilégiait, dans ces conditions, le recours aux avoirs russes gelés, mais doit encore convaincre la Belgique.Parallèlement, le Parlement européen a adopté la semaine dernière EDIP, le premier programme pour l'industrie européenne de la défense. Doté de 1,5 milliard d'euros, ce dispositif doit renforcer les capacités de l'Union européenne.Quels sont les contours et les ambitions d'EDIP ? Les rapporteurs du projet, François-Xavier Bellamy (PPE) et Raphaël Glucksmann (S&D), nous ont accordé une interview, à retrouver aujourd'hui dans #cdanslair.Nos experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction – Le Figaro- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House

C dans l'air
Poutine "prêt" à la guerre avec l'Europe - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 66:04


C dans l'air du 3 décembre 2025 - Poutine "prêt" à la guerre avec l'EuropeMoscou et Kiev se sont déclarés, ce mercredi, prêts à poursuivre les pourparlers sur un plan de paix, au lendemain d'une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff qui n'a débouché sur aucune percée. À l'issue d'une réunion de près de cinq heures au Kremlin, Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, a reconnu qu'« aucune solution de compromis [sur les territoires ukrainiens] n'a encore été choisie ». « Il reste encore beaucoup de travail », a-t-il prévenu, se contentant de qualifier la conversation d'« utile » et « constructive », au terme d'un mois d'intenses négociations.Steve Witkoff, critiqué pour sa gestion des négociations et accusé de complaisance envers son homologue russe après la révélation d'une conversation téléphonique avec Iouri Ouchakov par l'agence Bloomberg, s'est abstenu de tout commentaire. Depuis le Kremlin, l'émissaire de la Maison-Blanche, accompagné dans sa mission de Jared Kushner, gendre du président américain, s'est rendu à l'ambassade américaine à Moscou afin de s'entretenir avec Donald Trump sur une ligne téléphonique sécurisée.Quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à « empêcher » les efforts de Washington pour mettre fin au conflit. « Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'Europe, mais si l'Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a-t-il lancé en marge d'un forum économique.De son côté, Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d'utiliser les pourparlers actuels pour tenter « d'affaiblir les sanctions » visant Moscou. Le président ukrainien a aussi appelé à la fin de la guerre et non « seulement à une pause » dans les combats. Sur le terrain, l'Ukraine a par ailleurs fermement démenti la prise de la ville stratégique de Pokrovsk, annoncée la veille par la Russie, et a dénoncé « une manipulation » de la part du Kremlin.En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce mercredi le plan de l'UE pour financer l'Ukraine sur deux ans et la « mettre en position de force » dans les négociations avec la Russie. Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir les deux tiers des besoins de financement de l'Ukraine pour 2026 et 2027 : un emprunt ou une utilisation des avoirs russes gelés en Europe, dont l'essentiel se trouve en Belgique. La décision de recourir à un emprunt européen, qui nécessite l'unanimité des États membres, se heurte pour l'heure aux réticences de certains d'entre eux et à l'opposition radicale de la Hongrie. La Commission n'a pas caché qu'elle privilégiait, dans ces conditions, le recours aux avoirs russes gelés, mais doit encore convaincre la Belgique.Parallèlement, le Parlement européen a adopté la semaine dernière EDIP, le premier programme pour l'industrie européenne de la défense. Doté de 1,5 milliard d'euros, ce dispositif doit renforcer les capacités de l'Union européenne.Quels sont les contours et les ambitions d'EDIP ? Les rapporteurs du projet, François-Xavier Bellamy (PPE) et Raphaël Glucksmann (S&D), nous ont accordé une interview, à retrouver aujourd'hui dans #cdanslair.Nos experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction – Le Figaro- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House

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Budget: c'est maintenant que tout se joue! - L'intégrale -

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Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 65:46


C dans l'air du 2 décembre 2025 - Budget: c'est maintenant que tout se joue!Alors que les débats sur la fiscalité font rage au Parlement, un rapport publié ce lundi par le Conseil des prélèvements obligatoires, un organisme indépendant rattaché à la Cour des comptes, jette un nouveau pavé dans la mare de la taxation du patrimoine.Dès son préambule, les experts du CPO partent d'un constat déjà largement documenté par les études économiques : le patrimoine progresse plus rapidement que les revenus, et il se concentre entre les mains de peu d'individus. Ainsi, les 10 % les plus riches détiennent 60 % du patrimoine total. Surtout, 1 % de la population détient 27 % de la richesse nationale.En réponse, ils défendent la nécessité d'une refonte globale de l'imposition du patrimoine, dont le montant total a atteint 113,2 milliards d'euros en 2024, l'un des plus élevés des pays membres de l'OCDE. Pour cela, ils mettent sur la table deux scénarios pour taxer les plus hauts patrimoines. Ces derniers proposent notamment de taxer les holdings et les liquidités qui s'y trouvent lorsqu'elles sont restées longtemps intouchées, les biens professionnels au moment de la transmission, une refonte du pacte Dutreil ou encore la création d'un impôt différentiel sur la fortune personnelle, s'inspirant du principe de l'impôt plancher défendu par Gabriel Zucman. Par ailleurs, les hauts patrimoines ne seraient pas les seuls concernés. Selon les Sages de la rue Cambon, l'épargne réglementée, c'est-à-dire les Livrets A ou les livrets de développement durable et solidaire (LDDS), devrait être réduite. Ils préconisent aussi « un rapprochement plus marqué de l'imposition des locations meublées et non meublées », ainsi qu'une « diminution des droits de mutation à titre onéreux », aussi appelés frais de notaire.Autant de pistes préconisées par le Conseil des prélèvements obligatoires qui pourraient raviver les débats alors que les discussions sur le projet de loi de financement de la Sécu recommencent ce mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée, pour une seconde lecture. Le Premier ministre a reçu lundi, à Matignon, les responsables socialistes. À l'orée de dix jours cruciaux, chacun fait monter la pression sur l'autre. Le patron d'Horizons, Édouard Philippe, ce mardi matin, a ouvert la voie à un vote contre ou une abstention lors du bureau politique de sa formation.En décembre 2024, c'est sur le budget de la Sécu que Michel Barnier était tombé. Un an après, un vote en bonne et due forme, semble extrêmement complexe et certains commencent à évoquer l'idée d'un éventuel recours au 49.3. Mais le Premier ministre, Sébastien Lecornu, l'avait annoncé début octobre, répondant à une exigence du Parti socialiste : il n'utilisera pas l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer les textes budgétaires à l'Assemblée nationale.Alors, le gouvernement pourrait-il finalement avoir recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter l'un de ses textes budgétaires ? Que se passe-t-il si l'Assemblée nationale n'adopte pas le budget ? Quelles conséquences pour les finances publiques et les entreprises ? La construction du budget 2026 inquiète nombre de chefs d'entreprise, dont certains sont confrontés à d'importants problèmes de trésorerie du fait des retards de paiement dans le secteur public, notamment du côté des collectivités territoriales. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs d'entre eux.Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point  - Louis HAUSALTER - Journaliste politique – Le Figaro- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po

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Budget: c'est maintenant que tout se joue! - L'intégrale -

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C dans l'air du 2 décembre 2025 - Budget: c'est maintenant que tout se joue!Alors que les débats sur la fiscalité font rage au Parlement, un rapport publié ce lundi par le Conseil des prélèvements obligatoires, un organisme indépendant rattaché à la Cour des comptes, jette un nouveau pavé dans la mare de la taxation du patrimoine.Dès son préambule, les experts du CPO partent d'un constat déjà largement documenté par les études économiques : le patrimoine progresse plus rapidement que les revenus, et il se concentre entre les mains de peu d'individus. Ainsi, les 10 % les plus riches détiennent 60 % du patrimoine total. Surtout, 1 % de la population détient 27 % de la richesse nationale.En réponse, ils défendent la nécessité d'une refonte globale de l'imposition du patrimoine, dont le montant total a atteint 113,2 milliards d'euros en 2024, l'un des plus élevés des pays membres de l'OCDE. Pour cela, ils mettent sur la table deux scénarios pour taxer les plus hauts patrimoines. Ces derniers proposent notamment de taxer les holdings et les liquidités qui s'y trouvent lorsqu'elles sont restées longtemps intouchées, les biens professionnels au moment de la transmission, une refonte du pacte Dutreil ou encore la création d'un impôt différentiel sur la fortune personnelle, s'inspirant du principe de l'impôt plancher défendu par Gabriel Zucman. Par ailleurs, les hauts patrimoines ne seraient pas les seuls concernés. Selon les Sages de la rue Cambon, l'épargne réglementée, c'est-à-dire les Livrets A ou les livrets de développement durable et solidaire (LDDS), devrait être réduite. Ils préconisent aussi « un rapprochement plus marqué de l'imposition des locations meublées et non meublées », ainsi qu'une « diminution des droits de mutation à titre onéreux », aussi appelés frais de notaire.Autant de pistes préconisées par le Conseil des prélèvements obligatoires qui pourraient raviver les débats alors que les discussions sur le projet de loi de financement de la Sécu recommencent ce mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée, pour une seconde lecture. Le Premier ministre a reçu lundi, à Matignon, les responsables socialistes. À l'orée de dix jours cruciaux, chacun fait monter la pression sur l'autre. Le patron d'Horizons, Édouard Philippe, ce mardi matin, a ouvert la voie à un vote contre ou une abstention lors du bureau politique de sa formation.En décembre 2024, c'est sur le budget de la Sécu que Michel Barnier était tombé. Un an après, un vote en bonne et due forme, semble extrêmement complexe et certains commencent à évoquer l'idée d'un éventuel recours au 49.3. Mais le Premier ministre, Sébastien Lecornu, l'avait annoncé début octobre, répondant à une exigence du Parti socialiste : il n'utilisera pas l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer les textes budgétaires à l'Assemblée nationale.Alors, le gouvernement pourrait-il finalement avoir recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter l'un de ses textes budgétaires ? Que se passe-t-il si l'Assemblée nationale n'adopte pas le budget ? Quelles conséquences pour les finances publiques et les entreprises ? La construction du budget 2026 inquiète nombre de chefs d'entreprise, dont certains sont confrontés à d'importants problèmes de trésorerie du fait des retards de paiement dans le secteur public, notamment du côté des collectivités territoriales. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs d'entre eux.Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point - Louis HAUSALTER - Journaliste politique – Le Figaro- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po