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Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les inondations au Texas, Donald Trump et le prix Nobel de la paix et une attaque aérienne record de la Russie en Ukraine. France : Emmanuel Macron osera-t-il une seconde dissolution de l'Assemblée nationale ? Un an après avoir convoqué des élections législatives anticipées, Emmanuel Macron retrouve le pouvoir de dissoudre l'Assemblée nationale. Avec un Parlement sans aucune majorité, le chef de l'État envisage-t-il une nouvelle dissolution ou pourrait-il envisager une élection présidentielle anticipée ? Avec Victorien Willaume, journaliste au service Politique de RFI. États-Unis : le Texas submergé par des inondations historiques Dévasté par des pluies d'une rare intensité, le Texas fait face à l'une des pires catastrophes naturelles de son histoire. Avec plus de 100 morts, ces inondations soulèvent des questions sur l'efficacité des services météorologiques américains. Comment la première puissance mondiale ne parvient-elle pas à anticiper de telles catastrophes ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement-climat sur RFI. Prix Nobel de la paix : la candidature de Donald Trump est-elle crédible ? Lors de sa visite à Washington, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a annoncé qu'il avait écrit au comité Nobel pour soumettre la candidature du président américain au prix Nobel de la paix. Donald Trump peut-il réellement décrocher le Nobel de la paix ? Avec Augustin Habran, maître de conférence en histoire des États-Unis à l'Université d'Orléans. Guerre en Ukraine : la Russie a lancé sa plus grande attaque de drones Dans la nuit de mardi 8 à mercredi 9 juillet 2025, la Russie a lancé sa plus importante attaque aérienne depuis le début du conflit en février 2022. Selon Kiev, 728 drones et 13 missiles ont visé le territoire ukrainien. Quelles conséquences cette nouvelle escalade peut-elle avoir sur le conflit malgré les tentatives de médiation de paix ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.
durée : 00:22:08 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Amélie Perrier - Yaël Braun-Pivet, députée des Yvelines et présidente de l'Assemblée nationale, était l'invitée du Grand entretien de la matinale du lundi 7 juillet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 4 juillet 2025 - Retraites, impôts, santé : bientôt l'austérité ?Le Premier ministre a choisi le lendemain de la Fête nationale pour dévoiler son plan pluriannuel de redressement des finances publiques et tracer les grandes lignes du budget 2026. Invité hier sur BFM, François Bayrou a assuré vouloir tenir les engagements de réduction du déficit "en abandonnant des crédits en cours d'année" et "en fermant les robinets quand il le faut". Une première étape qui demandera, selon ses mots, "un effort considérable" alors que la Cour des comptes a une nouvelle fois mis en garde, mercredi, contre la dégradation des finances publiques.Après des années 2023 et 2024 "noires", marquées par d'importants dérapages budgétaires, l'institution des Sages de la rue Cambon estime désormais, dans un rapport, à près de 105 milliards d'euros les efforts d'ajustement budgétaire nécessaires pour ramener le déficit public sous le seuil de 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2029, comme l'ambitionne le gouvernement.Mais comment y parvenir ? Plusieurs pistes sont évoquées : année blanche, baisse des remboursements de médicaments, contrôle accru des affections de longue durée, jour de carence pour les arrêts maladie, coupes dans les niches fiscales, plafonnement des avantages pour l'emploi à domicile ou encore réduction des déductions pour les dons aux associations. Des mesures à l'étude, mais qui ne suffiront probablement pas.Pour 2026, l'exécutif vise 40 milliards d'euros d'économies. François Bayrou ne devrait en annoncer que la moitié, voire les deux tiers, dans une dizaine de jours, et pour les 10 -20 milliards restant laisser vivre le débat cet été et au Parlement à la rentrée.Un débat qui s'annonce électrique. Les tensions montent déjà dans les services publics, notamment dans les hôpitaux en pleine période de canicule. Et les divisions au sein même de la majorité se font de plus en plus visibles. Ce vendredi, malgré un double rappel à l'ordre la veille d'Emmanuel Macron et de François Bayrou, la ministre de l'Écologie, Agnès Pannier-Runacher, a de nouveau vertement critiqué le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau. Elle a jugé sa position sur les énergies renouvelables "absurde et dangereuse", l'accusant même de vouloir "faire des chèques à l'Algérie pour importer du gaz" et de "courir derrière le Rassemblement national". "C'est de la petite politique", a-t-elle lancé. LES EXPERTS :- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - Franceinfo TV - LAURE SALVAING - Directrice générale de l'Institut de sondage Verian - MATHIEU PLANE - Économiste, directeur adjoint du Département Analyse et Prévision - OFCE
C'est l'un des personnages les plus singuliers de la politique britannique : Nigel Farage, 61 ans, ancien banquier et ex-député européen. Tout à droite de l'échiquier politique, il a largement œuvré en faveur du Brexit, puis a pris une pause, pour animer des émissions de radio et participer à des télé-réalités. Mais depuis 2024, il a réussi à se faire élire député, pour le parti nationaliste Reform, sur un programme en large partie tourné sur l'immigration. Un an après les législatives qui l'ont vu entrer au Parlement, reportage à Clacton-on-Sea, là où Nigel Farage s'est fait parachuter. De notre envoyée spéciale de retour de Clacton-on-Sea, Les 25 canards, des alpagas, neuf cochons gambadent dans les champs de la « ferme de Sandy », au nord de Clacton, un espace de zoothérapie pour enfants. L'année dernière, la ferme a failli fermer « C'était très dur. Avant que Nigel Farage ne nous rende visite, nous avions plus de 35 000 euros de dettes. Il a lancé une cagnotte et en un jour, il a récolté près de 22 000 euros pour nous. » Gary et Sandy, les fondateurs : « C'est difficile de savoir vers qui se tourner, et vous ne parvenez jamais jusqu'aux décideurs… à part Farage. » Le couple, qui travaille sept jours sur sept, n'avait jamais voté jusqu'alors : « Je n'avais pas une bonne opinion de lui, jusqu'à ce que je le rencontre. Il m'a fait changer d'avis en nous rendant visite. Il a certaines idées qui ne me plaisent pas, mais tout ça, ce n'est que de la politique. En 40 ans, je n'ai jamais voté, mais il a eu ma voix. » Un « personnage Marmite » Nigel Farage, c'est un « personnage Marmite », du nom de cette pâte de légumes fermentés : on adore ou on déteste. Début 2024, Farage a lancé sa campagne devant le symbole de Clacton, une ville balnéaire délaissée des touristes : le casino sur la jetée. Nigel Brown, directeur de la communication : « Farage, comme Donald Trump, est très bon pour dire aux gens ce qu'ils veulent entendre. À nous, il nous a dit : " je suis une célébrité, n'hésitez pas à m'exploiter ", et il a fait de la publicité à la jetée. Tout ce qu'il nous a promis, il l'a fait : maintenant, l'avenir nous dira si cela porte ses fruits. » Les opposants de Nigel Farage, eux, critiquent ses emplois secondaires, ses voyages à l'étranger et ses positions : eurosceptiques, anti-immigration, anti-islam. Le communicant souligne le paradoxe Farage : « Je n'aime pas ses méthodes, et je pense qu'il désinhibe certains discours problématiques. Mais il bouscule l'ordre établi. » Après un an au pouvoir, les Travaillistes n'ont pas encore réussi à relancer l'économie ni les services publics, alors Reform UK, le parti de Farage mise sur le dégagisme. À Clacton, Dan Casey, élu local de gauche, tente de dissuader les électeurs : « On l'a bien vu quand il était élu au Parlement européen : c'était un véritable clown. Il ne porte aucun intérêt aux gens d'ici. » Mais Nigel Farage semble s'être fixé un objectif : Downing Street, comme un autre « personnage marmite » avant lui, un certain Boris Johnson. À lire aussiRoyaume-Uni: Nigel Farage, figure emblématique du Brexit, entre au Parlement
Ce jeudi 3 juillet, la ministre des Finances britannique, Rachel Reeves qui a pleuré au Parlement suite à son inquiétude concernant les difficultés financières du Royaume-Uni a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Un an après les élections européennes qui ont marqué un virage à droite très prononcé, les signes d'un glissement se multiplient tant au Parlement qu'au sein de la Commission et du Conseil. Agathe Decleire est journaliste au pôle international et spécialistes des questions européennes. Elle revient avec nous sur ce virage à droite de l'Union, également de plus en plus poreuse à l'extrême droite et sur les conséquences que cela a sur les grands projets en cours. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Vandaag spreken we met Axel Ronse, fractieleider N-VA federaal parlement, over hoe hervormen werkt in een land dat vastzit.We starten bij het verschil tussen oppositie en meerderheid, en hoe dat de politieke speelruimte bepaalt. Daarna duiken we in de totstandkoming van het regeerakkoord, de rol van onderhandelaars en waarom sommige compromissen – zoals de beperking van werkloosheid in de tijd – toch impact kunnen hebben.Van daaruit verbreden we naar structurele problemen: langdurige ziekte, overconsumptie in de zorg en de rol van artsen en mutualiteiten. Maar ook: is onze staat nog houdbaar, en hoe moet hervorming eruitzien als we echt willen snijdenWe sluiten af met enkele fundamentele vragen over democratie, macht, en of we geen 20 jaar lang gewoon een goede premier nodig hebben. Enjoy!PS. Koop ons boek, de dialoog-paradox; https://www.standaardboekhandel.be/p/de-dialoog-paradox-9789464750935 DISCOURS vzw https://www.discours.bePODCASTApple Podcasts: https://podcasts.apple.com/be/podcast/discours-met-de-boys/id1552090974 Spotify: https://open.spotify.com/show/1hC2t2YYCE3l7BOB12yjIrYoutube: https://www.youtube.com/@discours SOCIALSTwitter: https://x.com/DiscoursDialoog Instagram: http://instagram.com/discoursdialoog Facebook: https://www.facebook.com/DiscoursDialoog TikTok: https://www.tiktok.com/@discoursdialoog
Un an après les élections européennes qui ont marqué un virage à droite très prononcé, les signes d'un glissement se multiplient tant au Parlement qu'au sein de la Commission et du Conseil. Agathe Decleire est journaliste au pôle international et spécialistes des questions européennes. Elle revient avec nous sur ce virage à droite de l'Union européenne, également de plus en plus poreuse à l'extrême droite, et sur les conséquences que cela a sur les grands projets en cours.
Matinale exceptionnelle ce matin avec la venue de l'ambassadeur d'Israël en France ! 2:30 Nouvelles interdictions pour les fumeurs : les buralistes en colère
L'OTAN, l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, a été créée en 1949 pour assurer une défense collective face à la menace soviétique. Au départ, son quartier général n'était pas du tout à Bruxelles, mais à Paris. Jusqu'en 1966, c'est dans la capitale française que se trouvait le siège de l'OTAN, plus précisément au Palais de Chaillot, puis à Porte Dauphine.Mais tout bascule avec le général de Gaulle.En 1966, le président français décide de retirer la France de la structure militaire intégrée de l'OTAN (même si elle reste membre de l'organisation politique). Il refuse que des troupes étrangères soient stationnées en France en temps de paix. Résultat : l'OTAN doit déménager… et vite.Alors pourquoi Bruxelles ? Pour trois raisons principales :Sa position géographique et diplomatiqueLa Belgique est située au cœur de l'Europe de l'Ouest, entre la France, l'Allemagne et les Pays-Bas. C'est un pays stable, neutre dans les grands conflits idéologiques du XXe siècle, et ouvertement pro-européen et pro-américain. Elle est donc un choix diplomatiquement consensuel.Sa tradition multilatéraleLa Belgique est un pays qui aime les institutions internationales : elle héberge déjà des organismes comme l'Union européenne (la Commission, le Conseil, le Parlement en partie). Installer l'OTAN à Bruxelles s'inscrit dans cette logique d'accueil.Sa réactivité et sa disponibilitéLorsqu'il a fallu trouver une nouvelle maison pour l'OTAN, la Belgique s'est montrée extrêmement coopérative. Elle a rapidement proposé un site à Evere, dans la banlieue nord-est de Bruxelles. Un bâtiment provisoire y a été construit, puis remplacé en 2017 par un tout nouveau siège ultramoderne.En résumé : si le siège de l'OTAN est à Bruxelles, c'est à la fois parce que la France l'a expulsé, et parce que la Belgique cochait toutes les bonnes cases : centrale, neutre, multilatéraliste… et efficace.Depuis, Bruxelles est devenue la capitale militaire de l'Occident, en complément de son rôle de capitale politique de l'Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 27 juin 2025 - Retraites, santé : coup de chaud pour Bayrou La porte-parole du gouvernement avait prévenu : le prochain budget sera un "cauchemar". Ces derniers jours, les contours de ce budget 2026 se précisent, et le signal est clair : les économies seront douloureuses, notamment pour la santé.Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, a annoncé lors d'une audition à l'Assemblée nationale que 1,7 milliard d'euros d'économies seraient réalisés dès 2025 sur les dépenses de santé. Parmi les premières victimes : les revalorisations tarifaires promises aux kinésithérapeutes et médecins libéraux, vont être reportées au 1er janvier 2026. Le gouvernement cible aussi l'hôpital, les arrêts de travail, les affections de longue durée (ALD) et envisage de nouveaux déremboursements de médicaments.Autre front sensible : le transport sanitaire. L'exécutif entend maintenir la pression dans les négociations avec les chauffeurs de taxi, sur fond de réforme des tarifs. "Nous n'avons pas d'autre solution que cette réforme du modèle de tarification", a martelé Catherine Vautrin. Autrement dit : il n'y aura pas de recul.Sur les retraites, le climat reste tout aussi tendu. Après quatre mois de concertation sans accord entre partenaires sociaux, le Premier ministre a tenté jeudi de reprendre la main. Refusant de parler d'"échec" du conclave, François Bayrou a vanté plusieurs "avancées", à commencer par un consensus sur l'objectif de retour à l'équilibre en 2030 et le maintien du départ à 64 ans, tel que fixé par la loi Borne. Le chef du gouvernement a également proposé a proposé aux "experts et négociateurs des organisations de se remettre au travail" "15 jours, 10 jours" convaincu qu'un accord était à portée de main pour améliorer la réforme des retraites de 2023.Mais le premier syndicat de France a refusé de participer à "de nouvelles séances de négociations". Pour la CFDT, les deux derniers points de blocage dans les négociations, que sont la pénibilité et le financement du système de retraites, sont "deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions"."Si, à un moment, le gouvernement veut trouver une voie d'équilibre, il faut qu'il comprenne que, pour mon organisation, il n'y a pas de voie de passage sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu'on a proposé", a-t-elle ajouté, précisant que le bureau national de la CFDT avait rendu un avis "unanime" en ce sens vendredi matin."Si les organisations considèrent que ce n'est plus leur heure et qu'il faut trancher, on tranchera", a répondu ce vendredi le Premier ministre. L'échec du conclave sur les retraites est un coup dur pour le locataire de Matignon, et s'annonce lourd de conséquences. Le Parti socialiste, qui réclame un projet de loi "sans délai" pour reparler des retraites et mettre au menu du Parlement toutes les mesures qui fâchent, y compris l'âge légal de départ à la retraite porté à 64 ans en 2023, a annoncé en début de semaine le dépôt d'une motion de censure. Sauf coup de théâtre le RN ne devrait pas la voter, mais le Premier ministre se retrouve dans une position encore plus compliquée avant la présentation du budget. Le gouvernement s'avance vers un automne parlementaire à hauts risques.LES EXPERTS :- Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l'institut de sondage ODOXA - Stéphanie VILLERS - Economiste, conseillère économique de PwC France - Philippe MABILLE - Directeur éditorial la Tribune et la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point
C'est la fin d'un règne de 37 ans. Coupe au carré inimitable, aussi redoutée qu'admirée. Anna Wintour surnommée la « papesse de la mode » a annoncé hier jeudi (26 juin 2025) sa démission de la rédaction en chef de l'édition américaine de Vogue. Quelle était son influence ? Nous en parlons avec Constance Benqué, CEO de Elle International. Ce n'est pas une surprise, mais c'est tout de même un tournant, nous explique Constance Benqué. Mais la papesse de la mode ne quitte pas totalement la scène : elle conservera un rôle de supervision des éditions internationales. Car, rappelle Constance Benqué, Vogue reste un groupe très centralisé, où Anna Wintour gardera un poids important dans les grandes orientations. Quel successeur pour incarner Vogue ? La question du remplacement reste ouverte, mais une chose semble probable : la direction américaine voudra placer l'un des siens. « Je pense que ce sera inévitablement un ou une Américain(e) ». Comment expliquer l'aura de celle que l'on reconnaît à sa coupe au carré et à ses lunettes noires ? « Par son jugement acéré, sa redoutable exigence », résume Constance Benqué. Dans un milieu où il faut savoir s'imposer, Anna Wintour a su se faire craindre autant qu'admirer, notamment des créateurs. Si elle ne décide pas seule des tendances – ce sont les stylistes qui les lancent – elle aura été pendant des décennies une figure d'autorité incontournable dans le monde de la mode. Malgré la légalisation de l'IVG en Colombie, sa pratique se heurte à de nombreux obstacles C'est un reportage d'Ange Fabre. En Colombie, l'avortement a été légalisé en 2022 mais des obstacles demeurent. Aujourd'hui encore, les femmes qui pratiquent l'IVG subissent une forte stigmatisation, comme en témoigne l'influenceuse Camila Correa, qui raconte sur TikTok la solitude et les préjugés dont elle a été victime. Dans les hôpitaux, de nombreuses femmes sont confrontées à des blocages : les médecins peuvent refuser de pratiquer l'IVG mais ils doivent orienter les femmes vers un autre médecin ou un autre centre. Très souvent, ils refusent de le faire. Les associations comme Mesa Por la Vida ou Unimédicos se battent pour faire respecter la loi, qui permet l'IVG sans justificatif jusqu'à la 24è semaine. Pourtant, des documents administratifs non requis sont souvent exigés, ce qui retarde voire empêche l'intervention. La situation est encore plus critique en zone rurale, où les infrastructures sont rares et les normes sociales plus rigides. Les femmes y manquent de soutien et d'accès à l'information. Autre frein : les dénonciations, qui persistent malgré la décision de la Cour constitutionnelle. L'avortement reste inscrit comme un délit dans le Code pénal, et le Parlement n'a toujours pas engagé de réforme pour le dépénaliser pleinement. En Floride, le projet Alligator Alcatraz crée la polémique Les autorités de la Floride ont lancé la construction d'un nouveau centre de détention pour migrants surnommé « Alligator Alcatraz ». Un nom qui en dit long. Le centre est installé sur une ancienne piste d'atterrissage, en plein cœur des Everglades — un environnement particulièrement hostile, avec alligators, pythons et marécages. Objectif assumé : décourager toute tentative d'évasion, rapporte CNN. Mais ce projet fait polémique. La maire du comté de Miami-Dade, Daniella Levine Cava, alerte sur le manque de transparence et les risques environnementaux dans une zone protégée. Des ONG montent aussi au créneau. La Florida Immigrant Coalition dénonce des conditions inhumaines, avec des migrants logés dans des tentes sous la chaleur étouffante de l'été floridien. Le centre accueillera des personnes en attente d'expulsion. Et selon le magazine Time, plusieurs militants redoutent que ce site devienne un prototype pour d'autres États républicains alignés sur la stratégie migratoire de Donald Trump. Pour eux, « Alligator Alcatraz » symbolise une politique brutale et idéologique, au mépris des droits humains et des normes environnementales. Quelles répercussions du conflit entre l'Iran et Israël sur les alliés de Téhéran en Amérique latine Le Miami Herald observe que malgré des alliances militaires affichées, ni la Russie ni la Chine n'ont apporté de soutien concret à l'Iran, se limitant à de simples condamnations verbales. Cette posture, selon le journal, envoie un message clair à des régimes proches de Téhéran comme le Venezuela, Cuba ou le Nicaragua : en cas de crise majeure, ils seront seuls. Le journal cite Elliott Abrams, ancien diplomate américain, qui estime que la victoire américano-israélienne montre que l'équilibre mondial a basculé en faveur des États-Unis. Et d'ajouter : « Des gens comme le président vénézuélien Nicolás Maduro doivent comprendre que s'ils se retrouvent un jour en réelle difficulté, personne ne viendra les secourir. » Journal de la 1ère L'activité économique tourne au ralenti en Martinique.
Maïssa Bey est née et vit en Algérie. Lauréate du prix des Libraires algériens en 2005 pour l'ensemble de son œuvre, elle est publiée aux éd. de L'Aube en France et aux éd. Barzakh en Algérie. Co-fondatrice des éditions Chèvre-feuille étoilée, elle y publie des textes courts, du théâtre et des nouvelles dans la revue Étoiles d'encre. À l'occasion du 31ème Maghreb des livres dont elle est la marraine, elle évoque une autre voix de la littérature algérienne, Assia Djebar. «… écrire à la première personne du singulier et de la singularité, corps nu et voix à peine déviée par le timbre étranger, rameute face à nous tous les dangers symboliques. Toute femme écrivant qui s'avance ainsi hardiment, prend le risque de voir combien son chemin est miné. » Assia Djebar se présente comme une femme écrivant dans cet extrait de Ces voix qui m'assiègent. Elle a fait très tôt irruption dans la vie de lectrice de Maïssa Bey qui lui a adressé son premier roman avec cette dédicace : À vous, Assia, qui m'avez ouvert les chemins de l'écriture. Maïssa Bey nous livre dans ce recueil, son rapport intime à cette figure majeure de la littérature de langue française et montre combien son œuvre est liée à l'histoire et à l'évolution de la société en Algérie. Sous prétexte de fiction romanesque, Assia Djebar forçait les portes et les fenêtres aux volets clos des maisons en apparence silencieuses et repliées sur elles-mêmes, entrait et nous faisait entrer dans l'intime des femmes, de ces femmes reléguées, recluses, assignées à résidence depuis leur naissance ou presque. Elle disait leurs rêves bâillonnés, leurs désirs, leurs espoirs et leurs renoncements, mais elle disait aussi la volonté de certaines d'entre elles de franchir les seuils, de s'ouvrir au monde. (Présentation des éditions Chèvre-feuille étoilée) Elles sont 22 femmes écrivaines de langue française. Et en cette langue commune, langue maternelle pour certaines, langue marâtre pour d'autres – si l'on reprend l'expression d'Assia Djebar – c'est-à-dire autre que celle de la mère, langue choisie ou imposée par l'histoire, pas seulement leur histoire, mais celle de leur pays, elles nous livrent un bref fragment de leur vie, elles reviennent sur les lieux de leur enfance. Ici, dans ces pages, chacune d'entre elles a déposé son offrande à celles et ceux qui voudront bien parcourir ce recueil… Toutes, ensemble, elles écrivent, non pas pour se souvenir, mais pour devenir. Présentation de Maïssa Bey, co-fondatrice des éditions Chèvre-feuille étoilée. L'expérience de l'exil à travers le regard de vingt autrices de talent issues de toute la francophonie. Dans cet ouvrage collectif, vingt autrices du Parlement des écrivaines francophones racontent l'exil subi ou choisi. Ces expériences sont vécues comme une libération ou au contraire comme un arrachement, mais toujours singulières et empreintes d'émotion. Avec une grande délicatesse, ces femmes explorent leurs souvenirs et cicatrices pour tenter de comprendre un peu mieux le monde. (Présentation des éditions des Femmes) Marie-Rose Abomo, Cathie Barreau, Cécile Belleyme, Sophie Bessis, Chochana Boukhobza, Carmen Campo Real, Camilla Cederna, Laure Mi Hyun Croset, Ananda Devi, Diagne Khady Fall, Alicia Dujovne Ortiz, Nancy Lange, Georgia Makhlouf, Danielle Michel-Chich, Madeleine Monette, Claudine Monteil, Béatrice Riand, Leïla Sebbar, Pinar Selek et Faouzia Zouari cosignent ce recueil. « Et l'on sait déjà que, pour une femme, chaque frontière franchie est un tabou qui tombe, un pas de liberté conquise, une identité qui refuse d'être uniforme. C'est en cela qu'il est permis de parler d'une spécificité de l'exil féminin. » F. Z. Créé en 2017 et regroupant plus de 170 femmes, le Parlement des écrivaines francophones (PEF) a pour objectif de faire entendre la voix des autrices d'expression française sur le monde. Le PEF travaille également à faire reconnaître la place de l'écrivaine dans son pays, à réaffirmer son rôle dans le dialogue civilisationnel et à défendre les droits des femmes et des hommes partout où ils se trouvent attaqués. Ce Parlement est aussi un espace de prise de parole destiné à donner le point de vue des femmes sur les débats ou les crises de nos sociétés. ILLUSTRATION MUSICALE : MASSI SOUAD Le bien et le mal. LIEN VERS LE MAGHREB DES LIVRES ICI.
Dans ce nouvel épisode, nous revenons sur l'échec du conclave sur les retraites et sur la tentative de reprise en main par François Bayrou qui, le 26 juin, a acté des "avancées" entre partenaires sociaux, jugeant possible dans les prochaines semaines un "compromis" sur la pénibilité et s'engageant à porter le dossier devant le Parlement. Nous évoquons aussi la séance conclusive du 25 juin de la négociation sur les transitions et reconversions professionnelles. Un projet d'accord national interprofessionnel (ANI) est ouvert à la signature des partenaires sociaux. Ce texte a vocation à intégrer rapidement le projet de loi transposant les ANI sur l'emploi des seniors et le dialogue social, en cours d'examen au Parlement. Notre « focus texte » concerne une décision de la Cour de cassation du 18 juin qui se prononce pour la première fois sur les conséquences d'un transfert légal de contrat de travail sur l'acquisition d'actions gratuites dans le cadre d'un PSE. Notre chiffre de la semaine porte sur le montant du déficit de l'Assurance maladie en 2030. Il est issu du rapport "charges et produits" de l'Assurance maladie présenté à la presse le 24 juin avant sa version finale qui sera publiée le 3 juillet.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Issu de la convention citoyenne, intégré à la loi Climat et résilience de 2021, le dispositif « zéro artificialisation nette des sols » (ZAN) traverse de grosses turbulences au Parlement. Après avoir bien failli, le 27 mai 2025, être supprimé purement et simplement par les députés Les Républicains (LR) et Rassemblement National (RN) lors de l'examen du projet de loi « de simplification de la vie économique », il a été sauvé de justesse par une suspension de séance de Jérémie Iordannoff (Écologiste et social). À la reprise de la séance, ce mercredi 28 mai, les amendements ont été rejetés. Depuis cette séance houleuse à l'Assemblée nationale, le ministre de l'Aménagement et de la Décentralisation, François Rebsamen a réaffirmé, le mercredi 2025, à la presse lors d'un point « bilan et perspectives », son « soutien total soutien à la proposition de loi TRACE pour « trajectoire de réduction de l'artificialisation concertée avec les élus locaux », examinée en mars dernier par le sénateur LR du Vaucluse Jean-Baptiste Blanc et son collègue centriste sénateur du Nord Guislain Cambier. « Mon soutien est total à la PPL sénatoriale TRACE, celle qui devrait arriver à l'Assemblée nationale à la rentrée », signale-t-il. De son côté, Constance de Pélichy, députée du groupe Liot du Loiret, ancienne maire de La Ferté-Saint-Aubin et ex-présidente de la commission aménagement de l'Association des maires de France (AMF) compte bel et bien sauver avec Sandrine Le Feur, députée Ensemble pour la République du Finistère, la loi ZAN pour la rendre plus applicable. Elle explique à Radio.Immo pourquoi son analyse diverge de celle des sénateurs.
« Mercredi noir : 9 morts et 400 blessés lors de manifestations dans 27 comtés », c'est le grand titre du Daily Nation à Nairobi. « Défiance, chaos et chagrin », soupire encore le journal. « Les jeunes sont venus commémorer la mémoire des héros tombés au combat (il y a un an), mais ils ont été accueillis par la violence », déplore pour sa part le Standard, autre quotidien kenyan. Pourtant, poursuit-il, « la protestation est l'un des derniers outils de responsabilisation en cas de défaillance des institutions. (…) La solution ne consiste pas à criminaliser les manifestations menées par les jeunes, mais à réagir à leur contenu. Cela exige une écoute de la part des détenteurs du pouvoir. » Il faut savoir que « le Kenya est un pays jeune, précise encore le Standard : les trois quarts de sa population ont moins de 35 ans. On pourrait penser que la jeunesse serait une priorité centrale des budgets et des plans gouvernementaux, mais ce n'est pas le cas. » Le ras-le-bol de la jeunesse Que s'est-il passé hier dans le pays ? « La jeunesse kényane était (donc) dans la rue, rapporte Le Monde Afrique. Nombreuse et bruyante, un an, jour pour jour, après la gigantesque manifestation au cours de laquelle des protestataires avaient envahi le Parlement pour s'opposer à la loi de finances prévoyant de sévères hausses de prix et d'impôts. Le mouvement de 2024 s'était soldé par une soixantaine de morts et environ 80 disparus, possiblement enlevés par la police, selon des organisations de défense de droits de l'homme. » Les manifestations d'hier étaient donc organisées en mémoire des victimes de l'année dernière. Mais elles ont rapidement pris une tournure politique, pointe encore Le Monde Afrique : « malgré les appels à une marche pacifique, de nombreux manifestants sont venus pour réclamer le départ du pouvoir de William Ruto, le président kényan. » En effet, « la contestation sociale et la colère n'ont fait qu'enfler dans le pays au cours de l'année écoulée. En 2024, les manifestants reprochaient au pouvoir les trop nombreuses hausses de prix : de l'essence, du pain, des serviettes hygiéniques… Un an plus tard, les mêmes accusent désormais le président kényan de dérive autoritaire et de confisquer la démocratie. » Promesses non-tenues… « Dans les cortèges, les revendications vont au-delà de la mémoire, renchérit Afrik.com. Elles portent aussi la désillusion d'une jeunesse diplômée mais sans emploi, dans un pays miné par la corruption et les promesses non tenues. (…) Les mots “Ruto must go“ (Ruto doit partir) résonnent comme un cri collectif contre un Président dont la popularité s'est effondrée. Élu en 2022 avec des promesses d'inclusion et d'emplois pour la jeunesse, William Ruto fait désormais face à un profond rejet, relève encore Afrik.com. S'il a évité toute hausse directe d'impôts dans le budget 2025, beaucoup y voient une mesure cosmétique. Les causes profondes du malaise – chômage massif, violences policières, impunité – demeurent intactes. » Justice ! Enfin, on revient au quotidien kenyan Daily Nation qui lance cette supplique en direction de William Ruto : « Monsieur le Président, mettez fin à cette anarchie ! (…) La colère, la frustration et la déception règnent dans tout le pays, car nos dirigeants ont renié leurs promesses de campagne visant à améliorer le bien-être de la population. » Certes, pointe le journal, « les manifestations doivent être pacifiques, mais la police ne doit pas non plus utiliser une force excessive contre les citoyens qui exercent leur droit constitutionnel. (…) La justice doit être rendue, mais ce même droit s'applique aux familles des manifestants qui ont perdu la vie ou qui ont été blessés l'année dernière. » Le Daily Nation proteste également contre la censure exercée par les autorités : « le gouvernement a interdit la couverture télévisée et radiophonique des manifestations et des émeutes à travers le pays. Cette interdiction constitue une violation flagrante du droit fondamental du peuple à un libre accès à l'information. La liberté de la presse est la pierre angulaire de la société libre et démocratique que ce pays a toujours défendue. »
DA-leier John Steenhuisen het president Cyril Ramaphosa gekritiseer omdat hy Andrew Whitfield van die party as adjunkminister van Handel, Nywerheid en Mededinging afgedank het. Hy voer aan Whitfield is verwyder omdat hy sy werk goed gedoen het. Steenhuisen het tydens die aanvaarding van die Wet op die Verdeling van Inkomste in die Parlement gesê die skuif is 'n berekende aanval op die DA. Hy sê dit ontbloot dubbele standaarde, met ministers wat met korrupsie en staatskaping verbind word, steeds in hul poste:
Rise Mzansi sê die misbruik van openbare fondse en onetiese leierskap moet tot 'n einde kom. Die party verwelkom die Parlement se Staande Komitee oor Openbare Rekeninge se ondersoek na die 50 miljard Suid-Afrikaanse rand Padongelukkefonds, wat aantygings van wanadministrasie, roekelose besteding, en finansiële wangedrag insluit. Makashule Gana van Rise Mzansi moedig die komitee aan om alles moontlik te doen om individue en entiteite aanspreeklik te hou:
Le grand paradoxe du moment : alors que nous vivons l'une des vagues de chaleur les plus précoces de l'histoire, à l'Assemblée Nationale, il est moins question de l'urgence climatique que de reculs sur nos engagements écologiques. Alors l'année 2025 est-elle celle du grand renoncement à la transition ? Le climato-scepticisme a-t-il fait son entrée au Parlement ou assiste-t-on à un rééquilibrage au nom de la justice sociale ? Nous allons en débattre ce mercredi 25 juin avec nos invités : ▶︎ Marine BRAUD, Associée-fondatrice Alameda, ex-conseillère d'Élisabeth Borne▶︎ Lucile SCHMID, Co-fondatrice et vice-présidente du think tank "La Fabrique écologique"▶︎ JP TANGUY, Député RN et Conseiller régional de la Somme▶︎ Nabil WAKIM, Journaliste au Monde▶︎ Jean-Baptiste FRESSOZ, historien des sciences, des techniques et de l'environnement, auteur de "Sans transition, une nouvelle histoire de l'énergie" paru aux éditions du Seuil le 12/01/2024, lauréat du Prix du Sénat du Livre d'histoire 2025▶︎ Eve SZEFTEL directrice de la rédaction de Marianne
Les réactions sont vives dans le pays après l'enlèvement et les sévices subis par l'avocat Mohamed Traoré. Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, relate Jeune Afrique, « un groupe de personnes encagoulées (cinq selon la famille, au moins sept selon le barreau de Guinée) font irruption chez les Traoré, à Sonfonia, un quartier de la banlieue Est de Conakry. Giflé, ainsi que sa fille aînée qui voulait s'interposer, l'avocat est embarqué de force et conduit vers une destination inconnue (…). Au cours de sa séquestration, il est allongé au sol puis cruellement fouetté. Le chef présumé de l'opération donne l'ordre explicite de ne pas interrompre la flagellation avant d'atteindre 500 coups. Le dos de Me Traoré est couvert de plaies, signes manifestes des sévices subis. » L'ancien bâtonnier sera ensuite retrouvé, inconscient, à 70 km de la capitale, avant de recevoir des soins dans un lieu tenu secret. Trop critique Pourquoi cet enlèvement, pourquoi ces tortures ? Mohammed Traoré avait critiqué à maintes reprises le pouvoir militaire en place. Il avait, précise Jeune Afrique, « claqué la porte du Parlement de transition, après l'expiration du délai de deux ans donné, sous l'égide de la CEDEAO, à la junte pour le retour des civils au pouvoir. Et il avait récemment critiqué publiquement la création d'une Direction générale des élections, qui va se substituer à la Commission électorale nationale indépendante dans l'organisation des prochains scrutins. » Jeune Afrique rapporte les premiers mots de l'avocat après qu'il a été retrouvé : « je vais faire une pause, dit-il, par respect pour ma famille et mes amis (…). Ceux qui veulent me faire taire diront sûrement : “Voilà, il a compris l'avertissement.” Mais je les laisse dans leurs illusions. » Condamnations en série Depuis ces derniers jours, les réactions indignées se succèdent. Dans un communiqué repris notamment par l'hebdomadaire Le Lynx, l'ordre des avocats de Guinée condamne cet enlèvement et ces tortures : « cet acte jette une ombre sur la crédibilité de l'Etat de droit en Guinée. Le Barreau exige que toute la lumière soit faite sur les auteurs, exécutants, complices et commanditaires de cette opération ignoble. » La Conférence des Barreaux de l'UEMOA condamne également fermement l'enlèvement de Me Traoré. « Quand les avocats sont attaqués, c'est la justice qui est en danger », affirme l'organisation dans un communiqué repris par le site Guinée 360. Vive réaction également de l'opposant en exil Cellou Dalein Diallo, à lire sur le site Guinée Live : « jusqu'à quand allons-nous rester silencieux pendant que cette junte écrase les libertés, viole les lois et continue de faire taire, par tous les moyens y compris par l'élimination physique et la disparition forcée toute voix dissonante ? » « Toutes les voix dissonantes sont en train d'être supprimées par la junte », renchérit Aboubacar Biro Soumah, président du Parti pour le progrès et le changement, dans un entretien à Guinée Matin. Allusion aux personnalités enlevées ces derniers mois et dont on est toujours sans nouvelles : les responsables du Front national pour la défense de la Constitution, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, le journaliste Habib Marouane Camara, ou encore l'ancien secrétaire général du ministère des Mines, Saadou Nimaga. La stratégie de la répression ? Interrogé par Ledjely, Alseny Sall, de l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme, exprime sa préoccupation face à cette recrudescence d'enlèvements ciblés. : « ce qui est encore plus alarmant, affirme-t-il, c'est que le dénominateur commun à la quasi-totalité des victimes est leur engagement pour la démocratie et leur prise de position contre les dérives de la transition en cours. Cela laisse penser qu'il ne s'agit pas d'actes isolés, mais d'une stratégie bien orchestrée visant à faire taire les voix dissidentes, ce qui est contraire aux principes d'un État de droit. » Il y a une semaine, lors d'une visite officielle en Côte d'Ivoire, le chef de la junte guinéenne, le général Mamadi Doumbouya affirmait : « ma profonde conviction est que la stabilité politique est la pierre angulaire de tout développement durable. » Des élections législatives et présidentielles sont prévues à la fin de l'année en Guinée. Auparavant en septembre, un référendum constitutionnel doit avoir lieu. Il y a quelques jours, le pouvoir a fait voter un projet de Constitution qui pourrait entraîner la suppression de la limitation des mandats présidentiels. D'où cette question posée par Jeune Afrique : « Mamadi Doumbouya s'ouvre-t-il la voie à une présidence à vie ? »
Die opgradering van die pad tussen Usakos, Arandis en Swakopmund het in die Nasionale Vergadering ter sprake gekom. Die IPC se skadu-werkeminister Nelson Kalangula wou by werkeminister Veikko Nekundi weet wanneer die werk voltooi sal wees, en hoekom die pad nie uit die staanspoor 'n dubbelbaan gemaak word nie. Dit sal koste bespaar, veral in die lig van die Walvisbaai-hawe se verwagte groei.
Alors que l'Autorité des aéroports israéliens annonce un retour progressif à la normale, les perturbations causées par la guerre entre l'Iran et Israël ont profondément désorganisé le trafic aérien mondial. Annulations massives, détournements de vols, allongement des trajets, les compagnies aériennes paient le prix fort de cette nouvelle escalade militaire. Depuis les frappes israéliennes du 13 juin, le ciel au-dessus de l'Iran et d'une grande partie du Golfe reste déserté. Selon le site Flightradar24, plus de 3 000 vols sont annulés chaque jour dans la région. Et pour ceux qui décollent malgré tout, les itinéraires sont systématiquement modifiés pour éviter la zone. Ces détournements provoquent une hausse des coûts d'exploitation. La raison s'explique par la consommation supplémentaire de carburant, les contraintes liées au temps de travail des équipages et la nécessité de faire escale pour changer de personnel. À cela, ajoutez les retards en cascade qui désorganisent les plannings et la rotation des appareils, habituellement réglée à la minute près. À lire aussiLes turbulences du secteur aérien à l'heure de la présidence de Donald Trump Hubs paralysés et corridors aériens saturés À ces coûts s'ajoute un autre facteur : la fermeture temporaire de grands aéroports comme ceux de Dubaï ou Tel-Aviv, qui sont de véritables plaques tournantes du transport international. Leur mise à l'arrêt perturbe l'ensemble du secteur, y compris pour les compagnies américaines, asiatiques et européennes, qui y font transiter vols et passagers. La marge de manœuvre est d'autant plus réduite que l'espace aérien ukrainien est interdit depuis plus de trois ans. Résultat : les couloirs aériens entre l'Europe, l'Asie et l'Afrique de l'Est deviennent de plus en plus étroits, ce qui complexifie la logistique du secteur. Les marchés réagissent, les passagers paieront Sans surprise, les marchés financiers ont immédiatement réagi. Les actions d'Air France-KLM, Delta ou United ont chuté d'environ 5 % après l'annonce des frappes israéliennes. Et si les compagnies du Golfe sont évidemment touchées, la crise touche désormais l'ensemble du transport aérien mondial. Pour faire face à la situation, le Parlement israélien a étendu une garantie d'État de 8 milliards de dollars aux compagnies étrangères, dans le cadre d'une assurance contre les risques de guerre. Cette mesure s'ajoute aux 6 milliards déjà validés depuis octobre 2023. Mais même avec ce soutien, une hausse des tarifs semble inévitable, en particulier sur les longues distances. Car si la sécurité des passagers reste la priorité, son coût, lui, ne cesse d'augmenter.
En Pologne, l'élection du nationaliste et conservateur Karol Nawrocki à la présidentielle est un coup dur pour la communauté ukrainienne vivant dans le pays. Tout au long de la campagne électorale, il n'a cessé de les pointer du doigt, les désignant comme des ingrats représentant un poids pour la Pologne, au cours de débats saturés par les questions migratoires et sécuritaires. Malgré le faible pouvoir de l'exécutif polonais, les 900 000 Ukrainiens réfugiés dans le pays s'inquiètent du message envoyé par le futur chef de l'État. De notre correspondant à Varsovie, Tout au long de sa campagne, Karol Nawrocki n'a eu de cesse de répéter son mantra : « Aidons les autres, mais occupons-nous d'abord de nos propres concitoyens. Si je deviens président, je défendrai un principe simple, mais fondamental : La Pologne d'abord. Les Polonais d'abord. » Un slogan emprunté à Donald Trump, à qui il voue une admiration assumée. Le nouveau président polonais a déjà une idée très précise de la façon dont il compte s'y prendre pour le rendre concret. « Je vais introduire le changement de loi le plus important de ces dernières années. Les citoyens polonais devront avoir la priorité dans la queue chez le médecin et dans les centres de santé. Dans nos écoles, dans les crèches, on veut des enfants polonais. Il faut faire en sorte de stopper les dépenses et de payer les retraites pour les Ukrainiens. Et les allocations sociales devront être avant tout destinées aux Polonais », détaille-t-il dans une vidéo. Publiée sur les réseaux sociaux du président élu, celle-ci a eu un fort écho chez les 900 000 réfugiés ukrainiens dans le pays. Le responsable de la fondation Maison ukrainienne, Oleksandr Pestrykov, craint que ce genre de discours ne renforce le sentiment anti-ukrainiens qui monte dans la société depuis deux ans. « En entendant Nawrocki parler de cette manière, une personne qui n'aime pas les Ukrainiens, mais qui aurait eu honte de le dire, peut maintenant le clamer ouvertement. D'une certaine manière, il vient légitimer les discours anti-ukrainien chez les citoyens polonais », estime-t-il. Déjà en début d'année, 86 % des Polonais jugeaient que les allocations sociales devraient être suspendues pour les Ukrainiens sans emploi. Certes, ici, la plupart ont bien réussi à s'intégrer, notamment en trouvant du travail, un logement et en apprenant le polonais, très similaire à leur langue maternelle. Mais Oleksandr Pestrykov attire l'attention sur la diversité des situations au sein de la communauté. « Pour la plupart des acteurs politiques, les problèmes des Ukrainiens concernant le logement, l'apprentissage de la langue polonaise sont déjà derrière nous. Mais il y a encore 29 000 réfugiés qui dorment dans des auberges de jeunesse. Cette catégorie d'Ukrainiens était très visible au départ, l'État polonais et les ONG voulaient les aider, mais aujourd'hui, ils sont invisibilisés », regrette-t-il. Quelle que soit leur situation, tous les Ukrainiens que nous avons contactés ont refusé de commenter les promesses du président devant notre micro. Un silence parfaitement compréhensible selon le responsable de la fondation. Si son pouvoir ne lui permet pas de faire voter les lois, le chef de l'État conserve un droit de veto face au Parlement à majorité libérale. Et Oleksandr Pestrykov craint qu'il ne s'en serve pour bloquer le renouvellement du statut spécial des réfugiés ukrainiens. À écouter aussiAvec Karol Nawrocki, la Pologne entre l'Europe et Donald Trump
durée : 00:04:35 - Le Zoom de France Inter - Le 21 mai dernier, le Parlement a adopté une mesure qui interdit le démarchage téléphonique non consenti. À partir de l'été 2026, il sera illégal d'appeler quelqu'un qui ne l'a pas demandé. Quelles conséquences pour l'emploi dans les centres d'appels, où l'IA modifie déjà les métiers ?
Die DA sal vandag in die Parlement die minister van Handel, Nywerheid en Mededinging, Parks Tau en die Nasionale Loterykommissie ondervrae, oor die omstrede toekenning van 'n loterylisensie ter waarde van 60 miljard Suid-Afrikaanse rand aan Sizekhaya Holdings. Die lotery se wen-tenderaar is na bewering verbind met adjunkpresident Paul Mashatile se vertrouelinge en familielede. Die DA-lid, Toby Chance, sê die Hooggeregshof in Pretoria het beslis die lisensieproses was onreëlmatig:
Nous sommes en 1770, à Londres où Parlement proclame, par un édit : « Toute femme qui, à dater dudit acte, trompera, séduira ou entraînera au mariage quelqu'un des sujets de Sa Majesté, au moyen de parfums […] encourra les peines établies par la loi actuellement en vigueur contre la sorcellerie. » Voilà qui est brutal ! Mais ce climat de suspicion accusant la femme parfumée de corrompre et tromper le consentement de l'homme, de neutraliser, ni plus ni moins, le pouvoir de sa raison, n'est pas propre aux Anglais. Et il n'est pas neuf. Dès l'Antiquité déjà, des mythes fondateurs associent le parfum au pouvoir d'attraction féminin, l'assimilant à l'image de la panthère dont l'odeur charmerait ses proies. Au fil des siècles, la société va classer les femmes en fonction de leur senteur, ainsi mères, filles, épouses, amantes, chacune est étiquetée : aux licencieuses les parfums capiteux, qui cachent l'odeur du péché, aux vertueuses, l'odeur des fleurs discrètes. Des prostituées qui mènent une vie dépravée, on dit qu'elles « puent » et l'on invente le terme de « putain » qui vient du latin « putare », et qui signifie « sentir trop fort ». Mais les femmes déjouent ces tentatives de mise au pas et certaines persistent et se servent du parfum comme d'une arme. Privées de pouvoir, elles vont trouver dans cet artifice un moyen d'influencer secrètement leur destin. Alors, de Cléopâtre à Marilyn Monroe, de Catherine de Médicis à George Sand, le parfum a-t-il été une "force de séduction autant que d'émancipation" ? Sujets traités : parfum, femme , pouvoir, Antiquité, odeur, prostituées, Cléopâtre , Marilyn Monroe,Catherine de Médicis, George Sand, Avec les lumières de : Elisabeth De Feydeau, historienne, spécialiste du parfum et du luxe. « Les voluptueuses – Une histoire parfumée des femmes de légende » ; Flammarion. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:21:00 - Journal de 18h - La police hongroise a appliqué une loi votée par le Parlement aux mains du Fidès , le parti du Président Viktor Orban.
durée : 00:21:00 - Journal de 18h - La police hongroise a appliqué une loi votée par le Parlement aux mains du Fidesz, le parti du Président Viktor Orban.
Un groupuscule néonazi a été mis au jour, le lundi 17 juin, au Portugal, et préparait une attaque contre le Parlement pour renverser le régime. Parmi les personnes arrêtées, un chef de la police de Lisbonne. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ruth Elkrief fait référence aux propos d'Emmanuel Razavi lorsque celui-ci parle du conflit israélo-iranien. Elle est très bouleversée. Ce grand reporter franco-iranien, spécialiste du Moyen-Orient, a estimé qu'on n'a pas la possibilité dans ce temps et dans ce moment d'être dans une forme d'ambiguïté et d'être dans un"en même temps". Pour Ruth Elkrief, c'est ce qu'on a aussi envie de dire quand on écoute Emmanuel Macron sur ce sujet brûlant, parce qu'il a oscillé en une semaine. Elle trouve ce positionnement de la France incompréhensible. "En tout cas, beaucoup de questions peuvent se poser", dit-elle. L'Allemagne relance sa défense. Anduril, une entreprise américaine, a signé un accord avec le géant allemand Rheinmetall pour produire, sur le sol européen, un drone de combat et un missile de croisière intelligents, sous l'angle de leurs contenus technologiques. Pascal Perri rappelle que ces deux sociétés représentent plus de 100 milliards d'euros de capitalisation en bourse. Il trouve que ce mariage pourrait révolutionner le secteur de la défense. C'est la consternation au Portugal où une cellule néonazie, issue du groupe Movimento Armilar Lusitano (Mouvement armillaire lusitanien), a été démantelée alors qu'elle projetait d'attaquer le Parlement pour “renverser le régime”. Dans cette affaire, six individus ont été interpellés, dont un officier de police municipale. Ce qui a énormément choqué l'opinion publique dans le pays. Abnousse Shalmani rappelle, en passant, qu'au mois de mai 2025, trois Britanniques avaient été arrêtés et condamnés, eux aussi, pour actes de terrorisme et pour avoir projeté de tuer des imams et des rabbins. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"La France des honnêtes gens", c'est le nom de la campagne que lance Bruno Retailleau, qui veut incarner une droite dure, en rupture avec le laxisme sur le plan sécuritaire et migratoire. Il reprend également le thème de l'assistanat. Ruth Elkrief estime que c'est un slogan qui fait mouche, mais qu'il a déjà servi et qu'il fait un peu rétro, comme Retailleau ! Elle souligne aussi que le visuel est sombre et anxiogène. Bien que le gouvernement affiche sa volonté de réindustrialiser le pays, l'avancée des projets peine à suivre et fait face à de nombreuses oppositions. Pour Pascal Perri, la France risque de devenir un grand jardin paysagé, parfait pour le tourisme, mais sans usine et sans emploi. Alors, il faut arbitrer notre avenir : des usines ou des parcs à Schtroumpfs. Ce mercredi 18 juin, Erdogan a pris la parole devant le Parlement turc, affirmant que le Premier ministre israélien Netanyahou avait depuis longtemps dépassé Hitler en matière de génocide. Il a qualifié la riposte iranienne de naturelle, légale et légitime face aux attaques illégales d'Israël. Selon Abnousse Shalmani, si les Kurdes iraniens réclament leur indépendance, cela pourrait donner de très mauvaises idées aux Kurdes turcs. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:32 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - La série créée par Noé Debré revient avec une quatrième et ultime saison à nouveau très réussie, dans l'équilibre qu'elle maintient entre pédagogisme et humour, et parvient même à émouvoir dans un final doux-amer à la teneur politique particulièrement fine.
durée : 00:05:51 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Jeanne Ponté est arrivée au Parlement par hasard, après une rencontre improbable avec le syndicaliste Edouard Martin. Elle y a subi du harcèlement, et a commencé à consigner dans un carnet toutes les histoires d'agression qu'on lui confiait. C'est ainsi qu'est né le #MeToo Parlement européen.
Circuler librement au sein de l'Union européenne est devenu pour les citoyens des 27 une telle évidence qu'on n'y prête plus attention ou presque... signé dans la petite ville de Schengen au Luxembourg, l'accord du même nom fête ce mois-ci son 40è anniversaire. Une célébration sous le signe de l'inquiétude en raison de la réapparition des contrôles aux frontières intérieures, de plus en plus nombreux. Invité : Jérôme Vignon, chercheur à l'Institut Jacques Delors, spécialiste des questions sociales et migratoires. Qu'est-ce qu'une femme ? À cette question, la Cour Suprême de Grande-Bretagne a répondu clairement : la définition est biologique et non pas liée au genre. Le débat était apparu en Écosse en 2018 quand le gouvernement et le Parlement avaient mis en place des moyens de protection dédiés aux femmes, et des quotas pour favoriser leur accès aux postes de direction dans l'administration. Le texte incluant parmi les bénéficiaires les personnes transsexuelles, dont le certificat de naissance n'indiquait pas qu'elles étaient nées femmes. La controverse est donc close. Et en Écosse, un mois et demi après la décision, des restrictions sont apparues à l'encontre des personnes qui ont changé de sexe, ou souhaitent le faire, et ces dernières s'inquiètent, y compris pour leur sécurité. Reportage à Aberdeen, Thomas Harms. La vogue du mariage express au Danemark Une chronique de Malvina Raud, journaliste pour ENTR, le média des 18-35 ans qui parle d'Europe sur les réseaux sociaux.Chaque année, des milliers de couples affluent d'Europe et même de beaucoup plus loin parfois pour se passer la bague au doigt au Danemark ! Intriguée, l'équipe d'Entr est allée voir pourquoi ces couples font autant de kilomètres pour se marier ! Retrouvez le reportage vidéo de Malvina Raud et Jade Briend-Guy sur les réseaux sociaux d'Entr. Incendies de forêt et exploitation forestière À l'approche de l'été, l'alerte aux feux de forêts est lancée. Leur fréquence augmente : depuis 2021, plus de 5.200 kilomètres carrés ont été ravagés par les flammes dans les 27 pays de l'Union. Le Portugal est l'un des plus touchés. La forêt occupe 36% du territoire du pays et son exploitation représente 8% de ses exportations. Régulièrement accusé d'être responsables des incendies, l'industrie papetière met en avant la bonne gestion de ses immenses forêts d'eucalyptus... et prône. Mais l'entretien de la forêt coûte cher et beaucoup de petites parcelles sont mal entretenues. Les industriels plaident pour une gestion concertée avec les petits propriétaires. Reportage de Marie-Line Darcy.
Circuler librement au sein de l'Union européenne est devenu pour les citoyens des 27 une telle évidence qu'on n'y prête plus attention ou presque... signé dans la petite ville de Schengen au Luxembourg, l'accord du même nom fête ce mois-ci son 40è anniversaire. Une célébration sous le signe de l'inquiétude en raison de la réapparition des contrôles aux frontières intérieures, de plus en plus nombreux. Invité : Jérôme Vignon, chercheur à l'Institut Jacques Delors, spécialiste des questions sociales et migratoires. Qu'est-ce qu'une femme ? À cette question, la Cour Suprême de Grande-Bretagne a répondu clairement : la définition est biologique et non pas liée au genre. Le débat était apparu en Écosse en 2018 quand le gouvernement et le Parlement avaient mis en place des moyens de protection dédiés aux femmes, et des quotas pour favoriser leur accès aux postes de direction dans l'administration. Le texte incluant parmi les bénéficiaires les personnes transsexuelles, dont le certificat de naissance n'indiquait pas qu'elles étaient nées femmes. La controverse est donc close. Et en Écosse, un mois et demi après la décision, des restrictions sont apparues à l'encontre des personnes qui ont changé de sexe, ou souhaitent le faire, et ces dernières s'inquiètent, y compris pour leur sécurité. Reportage à Aberdeen, Thomas Harms. La vogue du mariage express au Danemark Une chronique de Malvina Raud, journaliste pour ENTR, le média des 18-35 ans qui parle d'Europe sur les réseaux sociaux.Chaque année, des milliers de couples affluent d'Europe et même de beaucoup plus loin parfois pour se passer la bague au doigt au Danemark ! Intriguée, l'équipe d'Entr est allée voir pourquoi ces couples font autant de kilomètres pour se marier ! Retrouvez le reportage vidéo de Malvina Raud et Jade Briend-Guy sur les réseaux sociaux d'Entr. Incendies de forêt et exploitation forestière À l'approche de l'été, l'alerte aux feux de forêts est lancée. Leur fréquence augmente : depuis 2021, plus de 5.200 kilomètres carrés ont été ravagés par les flammes dans les 27 pays de l'Union. Le Portugal est l'un des plus touchés. La forêt occupe 36% du territoire du pays et son exploitation représente 8% de ses exportations. Régulièrement accusé d'être responsables des incendies, l'industrie papetière met en avant la bonne gestion de ses immenses forêts d'eucalyptus... et prône. Mais l'entretien de la forêt coûte cher et beaucoup de petites parcelles sont mal entretenues. Les industriels plaident pour une gestion concertée avec les petits propriétaires. Reportage de Marie-Line Darcy.
durée : 00:30:08 - Une histoire de... - par : Gérard Noiriel - À Fontenay-le-Comte, en 1644, deux femmes pauvres sont accusées de sorcellerie. Dans ce deuxième épisode, l'historien Gérard Noiriel retrace le procès de Marie Perraudeau et de sa fille Françoise, et raconte leur improbable salut grâce à un recours en appel au Parlement de Paris. - réalisation : Charlotte Roux - invités : Gérard Noiriel Historien, directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de l'immigration et de l'histoire de la classe ouvrière.
Die PDM-parlementslid Inna Hengari het verlede jaar 'n mosie in die Nasionale Vergadering ter tafel gelê wat pleit vir 'n verskuiwing in die musieklandskap op Namibiese radiostasies, wat tans baie buitelandse musiek bevat. Sy het gevra dat plaaslike inhoud geprioritiseer moet word, asook die bevordering van Namibiese kunstenaars om die land se kulturele identiteit te bewaar. Hengari het Woensdag die mosie voorgelees wat in die parlement gedebatteer sal word.
Build One South Africa sê die regering moet ophou om jongmense sielkundig te manipuleer en dringend optree om jeugwerkloosheid aan te spreek. BOSA se adjunkleier, Nobuntu Hlazo-Webster, het tydens die Jeugdag-debat in die Parlement gevra dat alle townships as Spesiale Ekonomiese Sones verklaar word om beleggings te lok en werk te skep. Hlazo-Webster het ook 'n beroep op president Ramaphosa gedoen om die minister van Kleinsake-ontwikkeling, Stella Ndabeni-Abrahams, af te dank omdat sy nie jong entrepreneurs ondersteun wat deur burokrasie oorweldig word nie:
Le 19 juin 2022, à l'issue des élections législatives, un fait politique rare, presque incongru sous la Ve République, s'impose : le président de la République ne dispose plus d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale. La dissolution et les législatives de 2024 n'ont rien changé à cet état de fait. Partant, la France est gouvernée dans un flou institutionnel et une tension parlementaire permanents. Le gouvernement n'a pas été investi. Il n'a pas été renversé non plus. Il gouverne. Mais sans majorité. Ce désajustement entre l'exécutif et le législatif serait un signal d'alarme dans bien des démocraties parlementaires. En France, il a été absorbé sans réforme, sans coalition, sans contrat de gouvernement. Un mode de fonctionnement s'est installé : celui d'un exécutif minoritaire qui se maintient grâce aux ressorts techniques de la Constitution de 1958 – en particulier l'article 49 alinéa 3 – et grâce à une culture politique qui valorise le président davantage que le Parlement. Cela nous oblige à poser une série de questions simples mais fondamentales : Que signifie exactement gouverner sans majorité ? Cette situation est-elle pérenne ? Est-ce démocratique, même si cette question est j'en ai conscience intrinsèquement peu rigoureuse ? Faut-il politiquement et juridiquement assumer et admettre cet état de fait ? Bref, cette situation est-elle une anomalie institutionnelle… ou bien le reflet fidèle de notre manière d'organiser le pouvoir politique ? Ce podcast est l'occasion d'éclairer, avec Grégory Portais, professeur de droit public au sein de la Prépa ISP, une question complexe à la croisée du droit constitutionnel, de la stratégie politique et de la culture démocratique : celle du gouvernement minoritaire.
durée : 00:06:00 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Gaia Manco fait le relai entre le parlement européen et les parlement nationaux. Elle est en télé-travail ce jour-là et nous acceuille chez elle
Imaginez : Monaco, le célèbre Rocher, paradis des milliardaires, haut lieu de la finance internationale…Mais aujourd'hui, cette image de place sûre et prestigieuse est en train de vaciller. La Commission européenne s'apprête à placer la principauté sur sa liste noire des juridictions à haut risque en matière de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme.Tout commence il y a un an, en juin 2024. Le Groupe d'action financière, ou FATF — le grand gendarme mondial de la lutte contre le blanchiment — inscrit Monaco sur sa liste grise. Une liste qui signale des lacunes sérieuses dans le dispositif anti-blanchiment du pays.Le message est clair : malgré des lois adoptées en urgence fin 2022, la mise en œuvre sur le terrain reste insuffisante. Trop peu de contrôles, un suivi lacunaire des transactions suspectes, et des failles dans la traçabilité des fonds.Or, en Europe, cette inscription sur la liste grise du FATF a une conséquence automatique : Bruxelles doit examiner l'opportunité d'inscrire Monaco sur sa propre liste noire, celle des juridictions dites "à haut risque" pour le système financier de l'Union.Et c'est exactement ce qui est en train de se jouer. Les services de la Commission viennent de finaliser leur évaluation. Sauf coup de théâtre, le Parlement européen devrait valider cette inscription d'ici quelques semaines.Les conséquences ? Elles seraient lourdes pour Monaco.D'abord en termes d'image : la principauté rejoindrait des pays comme le Panama ou le Zimbabwe sur cette liste noire, un coup dur pour son prestige.Ensuite, en pratique : toutes les banques et institutions financières européennes seraient tenues de renforcer drastiquement leurs contrôles sur les transactions avec Monaco. Résultat probable : un net ralentissement des flux financiers, un risque de fuite des clients fortunés vers des places perçues comme plus sûres.Pour Monaco, l'enjeu est désormais vital : il faut démontrer, preuves à l'appui, que les réformes ne sont pas seulement cosmétiques mais bel et bien efficaces. Le gouvernement princier accélère les recrutements d'enquêteurs, renforce les capacités de sa cellule de renseignement financier, tente de convaincre Bruxelles qu'il peut encore éviter l'infamie.Mais le temps presse. Et l'Europe, dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine et la multiplication des réseaux criminels transnationaux, entend durcir le ton.Pour le Rocher, le compte à rebours a commencé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Die finansministerie gaan ‘n raamwerk ontwikkel wat private beleggings in klimaatsprojekte bevorder. ‘n Parlementêre komitee het versoek dat inkomste uit koolstofmarkte die Aanpassingsfonds ondersteun en dring aan op die spoedige vestiging van ‘n fonds vir klimaatsrampe. Kosmos 94.1 Nuus het gesels met die plaaslike ekoloog, dr. Peter Cunningham, wat sê besighede behoort ook betrokke te raak.
durée : 00:58:16 - LSD, la série documentaire - par : Cyril Marchan - Imaginée par Charles de Gaulle pour encadrer le travail du Parlement, l'institution s'est muée en une véritable juridiction garante des droits et libertés inscrits dans la Constitution. - réalisation : Véronique Samouiloff
Historien, admirateur de Donald Trump, le nouveau président fait peser beaucoup d'incertitude sur la libéralisation de la société, l'indépendance de la justice, le soutien militaire à l'Ukraine. En Pologne, Karol Nawrocki élu président de justesse face aux libérauxLe candidat nationaliste conservateur soutenu par le PIS, le Parti Droit et Justice, a été élu ce dimanche (1er juin 2025) avec 50,9% des voix. Les électeurs polonais ont refusé à une courte majorité de donner l'ensemble du pouvoir aux libéraux pro-européens : le Premier ministre de centre droit Donald Tusk va devoir composer avec un nouveau président ayant pour slogan « la Pologne d'abord », également fervent admirateur du président américain Donald Trump. Les explications d'Adrien Sarlat. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il espérait «une coopération fructueuse» avec le nouveau président polonais. Si le pouvoir de ce dernier est limité face au Premier ministre Donald Tusk en matière de politique étrangère, l'Ukraine va-t-elle pouvoir continuer à compter sur le soutien de Varsovie? Entretien avec Ulrich Bounat, chercheur en géopolitique et spécialiste d'Europe centrale et de l'est chez Euro Créative. Regroupement familial en sursis : l'angoisse des mineurs réfugiés en AutricheC'est inédit pour l'Europe. L'Autriche veut suspendre temporairement le droit au regroupement familial pour les réfugiés. Un décret est examiné au Parlement jusqu'au 10 juin. Les associations dénoncent une mesure d'affichage car le nombre de regroupements a déjà chuté depuis l'été 2024. À Vienne, des réfugiés de guerre mineurs n'ont plus aucun espoir d'être réunis avec leurs parents. Reportage, Céline Béal.En Espagne, le sort des migrants mineurs arrivant sur les îles Canaries et à Ceuta est l'enjeu d'un bras de fer politique et juridique qui s'éternise entre le gouvernement national à Madrid et les capitales régionales. Les explications d'Elise Gazengel. La chronique de la revue The Conversation France L'aboutissement d'un long feuilleton politique en Roumanie.Europe, États-Unis, Russie : trois visions de ce que doit être un processus de paix.Avec Grégory Rayko, responsable des pages internationales.
Dans cette édition :Retour sur les violences qui ont éclaté à Paris et en province après la victoire du PSG en Ligue des Champions, avec de nombreuses interpellations, des voitures brûlées et des affrontements avec les forces de l'ordre.Condamnation unanime des violences et enquête en cours après des dégradations et des tags antisémites sur une école primaire à Lyon.Proposition de loi pour réguler la fast fashion qui arrive au Parlement, avec notamment l'objectif de lutter contre l'afflux de produits en provenance de Chine.Dernière chance française à Roland-Garros avec Loïs Boisson qui affronte la numéro 3 mondiale Jessica Pegula.Dégradation de la météo avec un temps très pluvieux et orageux attendu dans de nombreuses régions.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Forum for Suid-Afrika het formeel 'n voorstel by die Parlement ingedien waarin hulle die hersiening van Artikel 11 van die Grondwet aanvra om die herinstelling van die doodstraf moontlik te maak. Tebogo Mashilompane, van die Forum voer aan dat stygende moordsyfers, veral op vroue en kinders, strenger strawwe vereis. Met verwysing na openbare steun en toenemende misdaad, sê hy om slagoffers beter teen oortreders te beskerm moet die Grondwet die realiteite van 2025 weerspieël, nie die ideale van 1996 nie:
AfriForum het die Parlement aangemoedig om minagting van die Konstitusionele Hof te vermy deur sperdatums vir die regstelling van ongrondwetlike wette na te kom. Dit volg op 'n tweejaar-verlenging wat toegestaan is vir die aanvaarding van die Wet op Tradisionele en Khoi-San-leierskap. Barend Uys van AfriForum waarsku dat die vertraging kulturele gemeenskappe rigtingloos laat. Hy sê herhaalde sperdatumverlengings toon swak verbintenis tot konstitusionele demokrasie en minagting vir inheemse en kulturele regte:
durée : 00:30:08 - Une histoire de... - À Fontenay-le-Comte, en 1644, deux femmes pauvres sont accusées de sorcellerie. Dans ce deuxième épisode, l'historien Gérard Noiriel retrace le procès de Marie Perraudeau et de sa fille Françoise, et raconte leur improbable salut grâce à un recours en appel au Parlement de Paris. - invités : Gérard Noiriel Historien, directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de l'immigration et de l'histoire de la classe ouvrière.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'Union des Entreprises de Proximité le 25 mai 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Les défis liés aux Frères musulmans, au narcotrafic, à l'immigration et à l'insécurité peuvent-ils être sérieusement relevés ou sont-ils condamnés à former la base de slogans électoraux ?Narcotrafic, insécurité, immigration, Frères musulmans, les défis ne manquent pas d'alimenter le débat public en France. Quasi-consensuelle, la proposition de loi visant à lutter contre le trafic de drogues a été définitivement adoptée par le Parlement, le 29 avril. Un succès pour le gouvernement, dont le projet a obtenu un large soutien des députés. Seuls quelques élus de gauche ont voté contre cette loi qui prévoit notamment un régime de détention strict pour les narcotrafiquants, l'anonymisation des agents pénitentiaires et la création en janvier 2026 d'un parquet national anti criminalité organisée, compétent sur les dossiers les plus graves et complexes sur le modèle du parquet national antiterroriste.Suscitant au contraire la controverse, l'ancien ministre de l'Intérieur adressé un tableau très noir de l'insécurité en France. Selon lui, « il n'y a plus de lieux safe » dans le pays : quartiers, centres-villes, périphéries urbaines, villages, lieux de culte, écoles, transports en commun, terrains de sport, une violence exacerbée et décomplexée touche l'ensemble de notre pays, en dépit des multiples lois votées sur la sécurité depuis vingt ans.Sur le défi de l'immigration, devenu une des questions centrales du débat national, l'essayiste Hakim El Karoui vient de réaliser un rapport pour Terra Nova intitulé « Les travailleurs immigrés. Avec ou sans eux ? » soulignant que « dans un contexte de vieillissement démographique » et avec les enjeux de renouvellement de la population active qui lui sont associés, « le recours à la main-d'œuvre étrangère sera décisif dans les années et qui viennent ». Réfutant la note de Terra Nova, le directeur de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie assure dans le Figaro que la France n'a pas besoin de plus d'immigration.Autre défi, « Les Frères musulmans et l'islamisme politique en France », ont fait l'objet un rapport présenté mercredi lors d'un Conseil de défense à l'Élysée. Réalisé au premier semestre 2024 par un diplomate et un préfet, il décrit « un important réseau d'implantations », listant « 139 lieux de cultes affiliés aux Musulmans de France » et 55 proches de cette fédération, soit « 7% des 2.800 lieux de culte musulmans répertoriés sur le sol national », accueillant « en moyenne 91.000 fidèles le vendredi ». Pour les auteurs, « le danger d'un islamisme municipal, composite au plan idéologique mais très militant, avec des effets croissants dans l'espace public et le jeu politique local, apparaît bien réel ». Depuis sa publication, le document alimente un vif débat. Si l'anthropologue Florence Bergeaud-Blacker, chargée de recherche au CNRS, se félicite d'une « prise de conscience » salutaire, d'autres spécialistes dénoncent un usage politique du rapport et décrivent un mouvement en déclin, aussi bien à l'extérieur de nos frontières qu'à l'intérieur.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La surtaxe sur les engrais russes votée par le Parlement européen inquiète les agriculteurs français. Des engrais plus chers, ce sont forcément des coûts de production plus élevés. Or, ces engrais sont devenus incontournables...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.