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durée : 00:03:28 - Le monde à l'endroit - Confrontée à deux motions de censure au Parlement européen, la présidente de la Commission de Bruxelles voit sa majorité fragilisée et sa gouvernance contestée. Voulant incarner avec force le leadership européen, elle en incarne aussi les faiblesses. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Cosatu het sy voorstel oor die Wysigingswetsontwerp op Inkomstewette aan die Parlement se Gekose Komitee oor Finansies voorgelê. Die Wetsontwerp ondersteun die Twee-Pot Pensioenhervormings, wat vanaf September 2024 meer as 56 miljard Suid-Afrikaanse rand aan 3,5 miljoen werkers uitbetaal het. Matthew Parks van Cosatu sê voorstelle sluit in, toegang tot volle spaargeld vir afgedankte werkers, belastingverligting vir lae-inkomsteverdieners, die gebruik van onderwysfooie en beperkings op pensioenfondsfooie:
C dans l'air l'invité du 8 septembre 2025 avec Dominique ROUSSEAU, juriste et professeur de droit constitutionnel.En se soumettant à un vote de confiance ce lundi, le Premier ministre devrait entrainer la démission de son gouvernement. En arrivant à Matignon pour succéder à Michel Banier, le 13 décembre dernier, François Bayrou disait : « Je sais que les chances de difficultés sont beaucoup plus importantes que les chances de succès ». Neuf mois plus tard, son discours à la tribune de l'Assemblée nationale aujourd'hui devrait sonner comme un baroud d'honneur. L'ensemble des oppositions a en effet fait savoir qu'elle voterait contre la question de confiance à l'Assemblée nationale. La chute de François Bayrou devrait ouvrir une nouvelle période d'incertitude. Le projet de loi de finances doit être, théoriquement, examiné au Parlement à partir du 15 octobre pour une publication au « Journal officiel » au plus tard le 31 décembre. Et ce, alors que les taux d'intérêt de la dette française s'envolent et que l'agence de notation Fitch doit rendre son verdict le 12 septembre sur la note souveraine de la France. Les turbulences au sommet de l'État auront aussi un impact sur la rentrée sociale, déjà marquée par le mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre et par la mobilisation intersyndicale du 18 septembre. Dans ce contexte, Emmanuel Macron se retrouve en première ligne. Dominique Rousseau nous donnera son analyse de la situation politique actuelle, et de ce que devrait faire le président de la République en cas de chute du gouvernement Bayrou. Il reviendra également avec nous sur la crise de régime qui inquiète les observateurs, et sur l'efficacité ou non des institutions de de la Vème République pour résoudre l'impasse politique dans laquelle la France pourrait être plongée.
durée : 00:40:15 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La CIIVISE - Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants en 2023 et le Parlement européen en juin 2025 ont demandé une nouvelle réforme pénale avec l'instauration de l'imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs. - invités : Audrey Darsonville Professeure de droit pénal à l'université Paris Nanterre; Elsa Lévy Journaliste et auteure du livre “En finir avec la prescription des crimes sexuels sur mineurs” aux Editions Autrement
durée : 00:40:15 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La CIIVISE - Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants en 2023 et le Parlement européen en juin 2025 ont demandé une nouvelle réforme pénale avec l'instauration de l'imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs. - invités : Audrey Darsonville Professeure de droit pénal à l'université Paris Nanterre; Elsa Lévy Journaliste et auteure du livre “En finir avec la prescription des crimes sexuels sur mineurs” aux Editions Autrement
durée : 00:12:50 - Journal de 7 h - Ce lundi après-midi, à 15h, François Bayrou va demander et sans doute ne pas obtenir la confiance du Parlement. Retour sur l'histoire de son échec politique.
Invités : - Gérard Carreyrou, journaliste - Gauthier Le Bret, journaliste. - Christophe Bordet, journaliste. - Caroline Ithurbide, journaliste. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:50 - Journal de 7 h - Ce lundi après-midi, à 15h, François Bayrou va demander et sans doute ne pas obtenir la confiance du Parlement. Retour sur l'histoire de son échec politique.
C'est une échéance cruciale pour l'avenir politique de Marine Le Pen : le procès en appel de l'affaire des assistants RN du Parlement européen se tiendra du 13 janvier au 12 février. Marine Le Pen et 11 autres personnes vont être rejugés, soit la moitié des condamnés en première instance pour avoir mis en place entre 2004 et 2016 un "système" pour payer des salariés du parti en France avec l'argent du Parlement européen. La patronne du Rassemblement national a été condamnée à une peine d'inéligibilité avec exécution immédiate. 13 janvier-12 février, c'est donc plus d'un an avant l'élection présidentielle de 2027. Sera-t-elle fixée sur son sort judiciaire avant l'échéance ? Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Le gouvernement français est au bord du gouffre », s'exclame le Guardian à Londres. « Le Premier ministre, François Bayrou, a peut-être pensé qu'il était pertinent de convoquer un vote de confiance parlementaire envers son gouvernement minoritaire, avant une journée de protestation nationale prévue après-demain et le début d'une saison budgétaire parlementaire chargée. (…) Mais en fait, François Bayrou semble avoir choisi le hara-kiri politique, affirme le quotidien britannique. Son éviction quasi certaine par un Parlement sans majorité, ce lundi, risque de transformer une impasse politique latente en une crise de régime fulgurante. » Et attention, prévient le Guardian, « une crise politique prolongée ne fera qu'accroître le soutien de l'opinion à la droite nationaliste et anti-immigrés et discréditer davantage les partis traditionnels. Face aux résonances toxiques des réseaux sociaux et à la montée d'une extrême droite à l'américaine qui fustige la criminalité, l'immigration et l'islam, Marine Le Pen et son jeune protégé Jordan Bardella semblent de plus en plus proches de la conquête du pouvoir. » Le danger à droite… ou à gauche ? En effet, renchérit Le Monde à Paris, « de la colère qui sourd dans le pays, le Rassemblement national en apparaît aujourd'hui comme le principal bénéficiaire. Ni les ennuis judiciaires de Marine Le Pen, ni la juvénilité de Jordan Bardella, ni les virages à 180 degrés du parti qui oscille entre radicalité et quête de respectabilité, ni sa versatilité et son amateurisme sur les questions budgétaires n'entament la dynamique. Le moteur est ailleurs : il suffit à ses dirigeants d'exploiter les faiblesses et les renoncements de ceux qui prétendaient le combattre pour prospérer. » À contrario, pour Le Figaro, le danger est à gauche… Qui pour succéder à Bayrou ? « Un Premier ministre socialiste, ce serait plonger le pays dans un nouveau cauchemar, estime le quotidien de droite. D'autant plus que les Insoumis rôderaient alentour. La France est payée pour le savoir depuis François Mitterrand et la retraite à 60 ans, Lionel Jospin et les 35 heures, François Hollande et la "chasse aux riches". Elle ne s'est jamais vraiment remise de toutes ces politiques dépensières et inconséquentes. Un Premier ministre socialiste, ce ne serait certainement pas une façon de rebondir dans la crise que traverse notre pays. Ce serait plutôt l'assurance d'un enlisement, d'un effondrement garanti. » Rome regarde du haut de ses 20 ans de dépenses La Repubblica à Rome revient sur l'aspect économique. Comment la France en est-elle arrivée là ? « Nous, Italiens, avons une certaine expérience, ironise le journal. Nous avons vécu pendant des décennies avec des gouvernements instables et une dette publique dépassant 100 % du PIB, et nous sommes malheureusement habitués à dépenser des dizaines de milliards par an en intérêts sur cette dette. Mais pour la France, une dette de 115 % avec un coût d'intérêt annuel de plus de 60 milliards d'euros, c'est la découverte d'un nouveau monde. Un monde qui s'est construit au cours des 15 à 20 dernières années, sachant qu'il n'y a pas si longtemps, la dette publique française équivalait à celle de l'Allemagne : toutes deux atteignaient un peu moins de 60 % du PIB. » Quel a été le point de bascule ? : Réponse de La Repubblica : « les dépenses publiques, 57 % du PIB de la France, sont les plus élevées des économies avancées du monde et ont évidemment contribué à la hausse de la dette. Et cette hausse a été constante, inexorable, jamais stoppée par les excédents budgétaires primaires des vingt dernières années, alimentée par la longue période de taux d'intérêt proches de zéro, et accélérée par le Covid et les mesures ultérieures visant à protéger les consommateurs des pics d'inflation. La conjoncture politique a ensuite fait le reste, freinant l'élan réformateur de Macron et rendant difficile tout changement de cap. » Macron, premier responsable ? En tout cas, conclut Libération à Paris, « la France va s'enfoncer un peu plus ce lundi dans un épais brouillard. Et cela n'a rien de réjouissant. Les plus fragiles sont les premières victimes d'un pays à l'arrêt. Ils le seront davantage si la crise politique mute en crise de régime. Ce jour, tous les regards seront tournés vers François Bayrou. Normal, et à la fois injuste. Le premier responsable de la situation s'appelle Emmanuel Macron. Sa dissolution fut une faute. Son départ, en plus de rajouter de la crise à la crise, créerait un dangereux précédent. Le Président n'a pas toutes les clés en main pour dessiner les mois qui nous séparent de la prochaine présidentielle. Mais il en détient une, pointe Libération : répondre au sentiment profond d'injustice qui plombe le pays. »
Soixante et un conflits dans 36 pays. Un nombre de victimes inégalé depuis la fin de la Guerre froide. Le dernier rapport de l'Institut de recherche sur la paix d'Oslo est formel: le nombre de conflits armés est au plus haut depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. De nombreux gouvernements se réarment ou revoient leur budget militaire à la hausse. En Suisse, le Conseil fédéral et le Parlement veulent doubler le budget de l'armée d'ici à 2032. Dans ce contexte, où sont passés les pacifistes qui manifestaient en masse en 2003 contre la guerre en Irak par exemple? Comment définir le pacifisme aujourd'hui ? Quand le prôner ? Pourquoi continuer à le défendre? Production : Raphaële Bouchet Réalisation : David Golan Les invité.es Aline Müller Assistante et doctorante en histoire contemporaine au Département d'histoire générale de l'Université de Genève. Sa thèse (en cours) porte sur l'engagement des femmes pour la paix et le désarmement nucléaire en Europe occidentale pendant la dernière phase de la guerre froide (1976-1991). & Thomas Hippler Philosophe, historien, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Caen Normandie. Directeur de l'Institut Pour la Paix (IPP).
durée : 00:54:49 - Questions politiques - Vote de confiance, économie française, éducation.... François-Xavier Bellamy, député européen, chef de file Les Républicains au Parlement européen est l'invité de Questions politiques ce dimanche. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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C'est un pays au cœur d'importantes tensions internationales, allant de confrontations diplomatiques au conflit ouvert comme en juin dernier. L'Iran est un pays incontournable sur la scène internationale, mais pas nécessairement compris. Le chercheur Clément Therme, chargé de cours à l'université Paul Valéry de Montpellier, publie Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? aux éditions Le Cavalier Bleu. RFI : L'une des idées reçues que vous interrogez au début de votre livre, c'est le qualificatif de théocratie, souvent attribué à la République islamique. Pour comprendre ce régime, il faut se pencher, dites-vous, sur un concept-clé, la tutelle du juriste théologien. Clément Therme : C'est l'idée de l'ayatollah Khomeini qui l'a développée dans ses écrits avant la révolution. Ses écrits n'avaient pas été diffusés suffisamment en Occident. Puisque, au moment de la révolution, personne n'avait compris de quoi il s'agissait et la nature de ce mouvement révolutionnaire qui n'était pas une révolution marxiste, et donc qui échappait à la compréhension des contemporains. Même les Iraniens ne comprenaient pas ce que la « révolution islamique » voulait dire. Le qualificatif islamique était perçu positivement par la population dans sa majorité, qui ne pensait pas qu'il devrait faire face à un principe absolu de la gouvernance du Guide suprême. C'était une révolution cléricale, mais cela n'a pas été compris. En Occident, encore aujourd'hui, on ne sait pas que la majorité du clergé chiite, par exemple, ne soutient pas ce principe théologique qui sous-tend la gouvernance en République islamique. Il y a les idées reçues, les raccourcis qui sont faits à propos de l'Iran, mais aussi des aspects des enjeux méconnus comme cette crise environnementale de grande ampleur qui frappe l'Iran. Vous lui consacrez d'ailleurs la couverture de votre livre. Est-ce un enjeu important pour l'Iran en 2025 ? Tout à fait, parce que le maintien au pouvoir de la République islamique menace la survie du pays. On le voit avec la crise de l'eau cet été, la crise énergétique, les coupures d'électricité. En 1979, si vous le voulez, la République islamique a fait sortir l'Iran des normes internationales en matière de respect de l'environnement, de technologie. Avant la révolution, par exemple, les barrages étaient construits dans le cadre de coopération avec la Banque mondiale. Après la révolution, la multiplication des petits barrages a conduit à une mauvaise utilisation des ressources en eau. Cela s'ajoute les sanctions internationales et le réchauffement climatique qui aggravent ces dysfonctionnements de la République islamique. C'est pour cela que cette question environnementale est centrale dans les problématiques pour la population qui vit en Iran. Vous vous intéressez aussi aux sujets qui font souvent entrer l'Iran dans l'actualité. Par exemple, la place des femmes dans la société, avec la question du voile notamment. Il avait été interdit en 1936 par le Shah et au contraire rendu obligatoire par la République islamique en 1983. Le voile en Iran n'est pas qu'un signe religieux. Dans le cadre de la République islamique, il a un outil de gouvernance, c'est-à-dire qu'il fait partie des symboles du maintien de l'autorité du Guide suprême et il fait partie de l'identité du système politique. Même si depuis 2022, il y a des accommodements qui ont été imposés par la population au régime. On a vu, par exemple, une loi qui était prévue au Parlement ne pas être adoptée et mise en œuvre sous la pression des femmes et de la société civile. On dit souvent que le régime iranien s'est déjà effondré sur le plan idéologique. Cette question du voile obligatoire pose la question de la survie du régime. Il est question aussi du programme nucléaire aussi, évidemment, avec un rappel historique. Tout d'abord, il a été lancé dans les années 1950 sous la monarchie avec le soutien des Occidentaux. Les interrogations autour d'une éventuelle militarisation de ce programme ne datent pas de la révolution islamique. On parlait à l'époque de gaullisme chiite, c'est-à-dire que le modèle du programme nucléaire iranien, c'était le modèle français. Le programme nucléaire iranien, dès les années 1970, voulait transformer l'Iran en État du seuil, un État qui serait capable de fabriquer des systèmes d'armes nucléaires s'il en prend la décision. Après la révolution, ce qui a changé, c'est la nature idéologique du régime et les tensions avec l'Occident consécutives à la révolution. La perception occidentale de ce programme a évolué puisque avant la révolution, il était perçu comme une opportunité commerciale pour vendre des réacteurs nucléaires, alors qu'après la révolution, il est perçu comme une menace. Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? de Clément Therme (232 pages), publié aux éditions Le Cavalier Bleu, le 28 août 2025. À lire aussiIran : le rôle oublié de la France et de l'Allemagne dans la naissance du programme nucléaire
C'est un pays au cœur d'importantes tensions internationales, allant de confrontations diplomatiques au conflit ouvert comme en juin dernier. L'Iran est un pays incontournable sur la scène internationale, mais pas nécessairement compris. Le chercheur Clément Therme, chargé de cours à l'université Paul Valéry de Montpellier, publie Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? aux éditions Le Cavalier Bleu. RFI : L'une des idées reçues que vous interrogez au début de votre livre, c'est le qualificatif de théocratie, souvent attribué à la République islamique. Pour comprendre ce régime, il faut se pencher, dites-vous, sur un concept-clé, la tutelle du juriste théologien. Clément Therme : C'est l'idée de l'ayatollah Khomeini qui l'a développée dans ses écrits avant la révolution. Ses écrits n'avaient pas été diffusés suffisamment en Occident. Puisque, au moment de la révolution, personne n'avait compris de quoi il s'agissait et la nature de ce mouvement révolutionnaire qui n'était pas une révolution marxiste, et donc qui échappait à la compréhension des contemporains. Même les Iraniens ne comprenaient pas ce que la « révolution islamique » voulait dire. Le qualificatif islamique était perçu positivement par la population dans sa majorité, qui ne pensait pas qu'il devrait faire face à un principe absolu de la gouvernance du Guide suprême. C'était une révolution cléricale, mais cela n'a pas été compris. En Occident, encore aujourd'hui, on ne sait pas que la majorité du clergé chiite, par exemple, ne soutient pas ce principe théologique qui sous-tend la gouvernance en République islamique. Il y a les idées reçues, les raccourcis qui sont faits à propos de l'Iran, mais aussi des aspects des enjeux méconnus comme cette crise environnementale de grande ampleur qui frappe l'Iran. Vous lui consacrez d'ailleurs la couverture de votre livre. Est-ce un enjeu important pour l'Iran en 2025 ? Tout à fait, parce que le maintien au pouvoir de la République islamique menace la survie du pays. On le voit avec la crise de l'eau cet été, la crise énergétique, les coupures d'électricité. En 1979, si vous le voulez, la République islamique a fait sortir l'Iran des normes internationales en matière de respect de l'environnement, de technologie. Avant la révolution, par exemple, les barrages étaient construits dans le cadre de coopération avec la Banque mondiale. Après la révolution, la multiplication des petits barrages a conduit à une mauvaise utilisation des ressources en eau. Cela s'ajoute les sanctions internationales et le réchauffement climatique qui aggravent ces dysfonctionnements de la République islamique. C'est pour cela que cette question environnementale est centrale dans les problématiques pour la population qui vit en Iran. Vous vous intéressez aussi aux sujets qui font souvent entrer l'Iran dans l'actualité. Par exemple, la place des femmes dans la société, avec la question du voile notamment. Il avait été interdit en 1936 par le Shah et au contraire rendu obligatoire par la République islamique en 1983. Le voile en Iran n'est pas qu'un signe religieux. Dans le cadre de la République islamique, il a un outil de gouvernance, c'est-à-dire qu'il fait partie des symboles du maintien de l'autorité du Guide suprême et il fait partie de l'identité du système politique. Même si depuis 2022, il y a des accommodements qui ont été imposés par la population au régime. On a vu, par exemple, une loi qui était prévue au Parlement ne pas être adoptée et mise en œuvre sous la pression des femmes et de la société civile. On dit souvent que le régime iranien s'est déjà effondré sur le plan idéologique. Cette question du voile obligatoire pose la question de la survie du régime. Il est question aussi du programme nucléaire aussi, évidemment, avec un rappel historique. Tout d'abord, il a été lancé dans les années 1950 sous la monarchie avec le soutien des Occidentaux. Les interrogations autour d'une éventuelle militarisation de ce programme ne datent pas de la révolution islamique. On parlait à l'époque de gaullisme chiite, c'est-à-dire que le modèle du programme nucléaire iranien, c'était le modèle français. Le programme nucléaire iranien, dès les années 1970, voulait transformer l'Iran en État du seuil, un État qui serait capable de fabriquer des systèmes d'armes nucléaires s'il en prend la décision. Après la révolution, ce qui a changé, c'est la nature idéologique du régime et les tensions avec l'Occident consécutives à la révolution. La perception occidentale de ce programme a évolué puisque avant la révolution, il était perçu comme une opportunité commerciale pour vendre des réacteurs nucléaires, alors qu'après la révolution, il est perçu comme une menace. Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? de Clément Therme (232 pages), publié aux éditions Le Cavalier Bleu, le 28 août 2025. À lire aussiIran : le rôle oublié de la France et de l'Allemagne dans la naissance du programme nucléaire
Ils se nomment le clan Kavac ou Skaljari : ces groupes mafieux d'Europe de l'Est aux ramifications mondiales, ont fait de l'Afrique de l'Ouest une nouvelle base pour gérer le trafic illégal de cocaïne à destination de l'Europe. Dans son dernier rapport, l'Initiative mondiale contre la criminalité transnationale pointe les méthodes de développement de ces organisations, notamment la corruption, le rôle des intermédiaires, et l'accroissement de la consommation de cocaïne dans la zone. L'espagnole Lucia Bird Ruiz est directrice de l'Observatoire des économies illicites en Afrique de l'Ouest, c'est elle qui a rédigé ce rapport. RFI : Pour la première fois, des enquêtes indiquent que l'Afrique de l'Ouest est devenue un pivot central du trafic de cocaïne pour des groupes mafieux qui sont basés en Europe de l'Est ? Lucia Bird Ruiz : Oui, et c'est au Cap-Vert que ces réseaux ont commencé à s'implanter. Puis, c'est depuis 2019 que ces groupes ont lancé des opérations dans les pays côtiers de l'Afrique de l'Ouest, opérant principalement sur des routes maritimes. Ce sont des groupes parmi les acteurs les plus importants du commerce mondial de la cocaïne d'aujourd'hui. Ils utilisent la violence, la corruption et donc l'implantation en Afrique de l'Ouest, c'est très concernant pour la région. Est-ce qu'on peut citer quelques-uns de ces groupes, qui ont d'ailleurs des liens parfois avec la mafia italienne ? Par exemple, les clans Kavak et Skaljari, les deux organisations criminelles les plus puissantes du Monténégro, qui sont à l'origine de plusieurs assassinats, ont opéré à l'Afrique de l'Ouest. Et ces réseaux ont des liens avec les mafias italiennes, particulièrement la Ndrangheta. Pourquoi ces groupes ont besoin de l'Afrique de l'Ouest pour développer le trafic de cocaïne ? Le marché de consommation en Europe, ça devient chaque jour plus grand. Mais aussi la pression en Europe sur les routes directe en provenance d'Amérique latine s'est accrue et donc l'Afrique de l'Ouest est devenue de plus en plus importante pour ce trafic. Un tiers de la cocaïne européenne pourrait transiter actuellement par l'Afrique de l'Ouest. Et on prévoit que ce chiffre atteindra la moitié d'ici à 2030. Concrètement, comment est-ce que ces groupes mafieux travaillent en Afrique de l'Ouest ? Il y a deux points-clés à souligner. Le premier, c'est les intermédiaires. C'est vraiment un élément-clé de leur stratégie. Ce sont des nationaux des Balkans qui sont envoyés en Afrique de l'Ouest pendant des mois pour superviser les opérations, en travaillant avec les acteurs locaux, pour faciliter la logistique. Par exemple, un important réseau avait un intermédiaire basé à Freetown en Sierra Leone, qui supervisait l'importation, l'emballage dans des conteneurs, l'établissement d'une société en Sierra Leone et l'exportation vers la Belgique. Ils ont des moyens financiers quasi illimités, le trafic de cocaïne est tellement puissant qu'ils sont capables de s'implanter partout ? Certains de ces groupes ont corrompu les plus hauts niveaux de l'Etat. Par exemple, en Albanie, un ancien membre du Parlement a été arrêté pour son soutien à une organisation criminelle. Et en Afrique de l'Ouest, on s'attendrait à ce qu'ils utilisent des techniques similaires. Comment est-ce qu'ils font transiter la cocaïne d'Afrique de l'Ouest vers l'Europe ? Comme on l'a dit, ils utilisent la voie maritime dans les conteneurs où s'est très compliqué de faire de la surveillance. Mais aussi, ils utilisent des petits bateaux. Par exemple, on a un dirigeant bosniaque d'un groupe qui a parlé avec ses complices de trafic de plus de trois tonnes de cocaïne dans la Guinée-Bissau et les îles Canaries, dans un petit bateau. Vous indiquez dans votre rapport que ces intermédiaires sont parfois payés en cocaïne. Il y a une crainte que ce système entraîne une hausse de la consommation dans la sous-région ? Les produits de synthèse restent les plus largement consommés dans la plupart des pays, mais la consommation de cocaïne, en particulier du crack, augmente également dans de nombreux pays. Et donc, ils vendent la cocaïne dans le marché local et ça pousse la consommation dans la région. Ils s'adaptent aux moyens financiers des habitants de l'Afrique de l'Ouest ? Le prix dans la sous-région a baissé dans beaucoup de pays. Au Ghana, les prix réels, donc en tenant compte de l'inflation, ont chuté de 60 % entre 2019 et 2023. Ce n'est pas la même tendance dans tous les pays de la région, mais dans beaucoup de pays. Et ça inclut le Sénégal, la Guinée. La consommation est vraiment dans une phase d'augmentation. Comment est-ce que les Etats d'Afrique de l'Ouest, comment les autorités au Sénégal, en Sierra Leone ou en Guinée-Bissau peuvent lutter contre la puissance de ces réseaux mafieux ? Il faut vraiment renforcer les systèmes de renseignement pour bien comprendre les opérations de ces groupes, et aussi créer des partenariats stratégiques, des partenariats intercontinentaux entre forces de l'ordre en Afrique de l'Ouest. C'est un défi énorme pour la région parce que c'est une implication pour la santé publique, mais aussi pour la corruption et peut-être à l'avenir sur la violence parce que ces groupes sont tellement violents dans beaucoup de régions du monde. À lire aussiL'Afrique de l'Ouest, nouvelle plaque tournante du trafic de cocaïne vers l'Europe, selon un rapport
Onderwysminister Sanet Steenkamp het in die parlement beskuldigings van die AR-beweging se leier Job Amupanda betwis dat kinders in Kavango-Oos steeds onder bome skoolgaan. Amupanda het video's aanlyn gedeel waar leerders in Ndama onder bome sit vir klasse. Steenkamp het verduidelik dat daar vyf sulke onwettige skole in die dorp was, maar dat 'n skool vir hulle gebou is ná vergaderings met die gemeenskap.
Dans cette édition :François Bayrou assure que la présidentielle de 2027 n'est pas son objectif actuel et précise qu'il ne sollicite pas un vote de confiance pour préparer un autre acte, alors qu'il risque très probablement de tomber lundi.Les députés écologistes appellent à un gouvernement de toute la gauche pour donner le pouvoir au Parlement, qui se soumettrait à un vote de confiance à l'Assemblée Nationale et renoncerait au 49-3.Une franco-canadienne est décédée dans le déraillement du funiculaire à Lisbonne, un accident qui a fait 16 morts et 5 blessés graves, qualifié de l'une des plus grandes tragédies humaines récentes du pays par le Premier ministre portugais.Vladimir Poutine avertit que toute force occidentale sera une cible légitime pour l'armée russe, après que 26 pays se sont engagés à être présents sur le sol, dans les airs et en mer après un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou.Le ministre de l'Intérieur promet la tolérance zéro pour les casseurs à 5 jours de la mobilisation du 10 septembre, alors que les enseignants redoutent des violences et des opérations de sabotage.L'équipe de France de football affronte l'Ukraine ce soir dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026, avec le sélectionneur Didier Deschamps invité dans l'émission.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :François Bayrou assure que la présidentielle de 2027 n'est pas son objectif actuel et précise qu'il ne sollicite pas un vote de confiance pour préparer un autre acte, alors qu'il risque très probablement de tomber lundi.Les députés écologistes appellent à un gouvernement de toute la gauche pour donner le pouvoir au Parlement, qui se soumettrait à un vote de confiance à l'Assemblée Nationale et renoncerait au 49-3.Une franco-canadienne est décédée dans le déraillement du funiculaire à Lisbonne, un accident qui a fait 16 morts et 5 blessés graves, qualifié de l'une des plus grandes tragédies humaines récentes du pays par le Premier ministre portugais.Vladimir Poutine avertit que toute force occidentale sera une cible légitime pour l'armée russe, après que 26 pays se sont engagés à être présents sur le sol, dans les airs et en mer après un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou.Le ministre de l'Intérieur promet la tolérance zéro pour les casseurs à 5 jours de la mobilisation du 10 septembre, alors que les enseignants redoutent des violences et des opérations de sabotage.L'équipe de France de football affronte l'Ukraine ce soir dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026, avec le sélectionneur Didier Deschamps invité dans l'émission.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Honduras est le pays d'Amérique centrale le plus dangereux pour la profession de journaliste. Les menaces sont multiples : elles peuvent venir des gangs ou de l'oligarchie hondurienne. Reportage d'Alice Campaignolle dans une radio communautaire, Radio Progreso. À Radio Progreso, connue et respectée dans tout le pays, les journalistes doivent travailler derrière une vitre blindée pour se protéger des gangs. Menaces de mort, extorsions et intimidations sont devenues monnaie courante, notamment pour les radios communautaires en zones rurales, encore plus vulnérables. Ces médias de proximité donnent la parole aux populations qui subissent violences, violations de droits ou pressions liées à l'exploitation des ressources, ce qui les expose directement aux représailles du crime organisé ou d'intérêts économiques puissants. Depuis 2001, une centaine de journalistes ont été assassinés au Honduras, la plupart des crimes restant impunis. Malgré l'espoir suscité par l'arrivée de la gauche au pouvoir en 2022, aucune réforme concrète n'a encore vu le jour pour protéger les journalistes ou garantir l'accès des radios communautaires à plus de fréquences FM. Les grands groupes médiatiques, fortement concentrés, continuent de bloquer toute démocratisation du paysage audiovisuel. Haïti : pas de Premier ministre prévu par le projet de Constitution Avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, nous revenons sur la version finale de la proposition de Constitution. Comme l'écrit le Nouvelliste, le Comité de pilotage de la conférence nationale propose « un pouvoir exécutif avec un président de la République, un vice-président élu et des ministres. Le Premier ministre est écarté du système politique haïtien ». Le texte prévoit aussi un découpage territorial en dix départements autonomes l'un de l'autre et qui ne sont pas sous la tutelle du pouvoir central. Fini la section communale, « la commune deviendra la plus petite entité territoriale administrative de la République dirigée par un seul maire ». Les départements seront dirigés par un gouverneur et envoient chacun deux sénateurs au Parlement. Au moins un député sera élu dans chaque circonscription, selon Le Nouvelliste. Washington et Mexico renforcent leur coopération sécuritaire Au Mexique, le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a rencontré la présidente Claudia Sheinbaum. Sujet central des discussions : la lutte commune contre les cartels de narcotrafiquants. Une visite qui intervient quelques jours seulement après la destruction, par la marine américaine, d'un bateau suspecté de transporter de la drogue dans les Caraïbes. La presse mexicaine salue la fermeté de la présidente Claudia Sheinbaum, qui a tenu bon face aux menaces de Donald Trump. Le quotidien Milenio rappelle que le président américain n'a jamais caché son intention d'« utiliser ses forces armées pour traquer les criminels jusque sur le territoire mexicain ». Claudia Sheinbaum, elle, a réaffirmé sans détour qu'elle n'était pas prête à céder la souveraineté du Mexique, ni à subordonner son administration aux ordres de la Maison Blanche. À lire aussiVisite de Marco Rubio au Mexique pour parler «sécurité» avec la présidente Claudia Sheinbaum Lors de la visite de Marco Rubio, la cheffe de l'État a une nouvelle fois résisté à la pression, sans pour autant abîmer la relation avec le grand voisin du nord. Milenio précise que le nouveau programme de sécurité frontalière annoncé repose sur un principe clé : maximiser la collaboration entre les deux pays, mais sans aucune subordination. Pour El Universal, l'accord conclu avec Washington est à la fois une opportunité et un risque. Opportunité, parce qu'il apporte ressources, renseignements et coopération indispensables pour lutter contre les organisations criminelles transnationales. Mais risque, aussi, car il oblige le Mexique à avancer avec prudence pour que sa souveraineté et son intégrité territoriale ne s'effacent pas face à l'asymétrie de pouvoir avec les États-Unis. Le journal souligne que les principes de réciprocité et de responsabilité partagée devront être concrets : « Réduire le trafic d'armes venant du nord sera aussi prioritaire que de freiner le flux de drogues vers le territoire américain ». Journal de la 1ère En Martinique, le calme est revenu dans les rues après plusieurs nuits de tensions.
Landbou-organisasies veroordeel president Ramaphosa se heldeverering van grondvergrype in Zimbabwe. Politieke partye ontevrede oor die stadige pas waarteen die Parlement se ad hoc-komitee funksioneer. Simboliseer die eenheid van die presidente van China, Rusland en Noord-Korea 'n nuwe wêreldorde?
C dans l'air du 3 septembre 2025 - Macron: et maintenant, cap à gauche ?À six jours du vote de confiance au Parlement, qui semble perdu d'avance pour François Bayrou – les oppositions promettant toujours sa chute –, un dernier Conseil des ministres s'est probablement tenu ce mercredi midi, alors que la suite se prépare au sein des formations politiques et à l'Élysée.Comme l'a révélé Le Figaro, le chef de l'État a reçu mardi, pour déjeuner, les chefs des quatre principaux partis du bloc central : Gabriel Attal pour Renaissance, François Bayrou pour le MoDem, Édouard Philippe pour Horizons et Bruno Retailleau pour Les Républicains (LR), afin d'évoquer l'après-8 septembre. Objectif : s'assurer de la mobilisation des troupes lors du vote de lundi prochain et les enjoindre à travailler avec le Parti socialiste (PS).Et en coulisses, plusieurs noms circulent : Éric Lombard, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin, Catherine Vautrin, Bernard Cazeneuve…Si les rumeurs sur le nom de son éventuel successeur courent déjà, François Bayrou continue ce mercredi ses consultations avec les partis politiques et sa tournée des médias, dans l'espoir de retourner la situation en sa faveur. Se disant « réaliste » mais refusant d'être « défaitiste », il a de nouveau appelé les députés à le maintenir à Matignon, mettant en garde contre « l'instabilité » : « Si vous êtes représentant du peuple, comme c'est la vocation d'un député (…) alors vous devez vous demander où est l'intérêt national. Est-ce que, oui ou non, cette situation dans le monde (…) est grave et urgente ? Ma réponse : elle est grave et urgente », a-t-il assuré.Sur les marchés, les experts évoquent une nervosité croissante des investisseurs face à la dette française, depuis que le chef du gouvernement a annoncé qu'il demanderait un vote de confiance sur le budget. Hier, le taux des obligations assimilables du Trésor (OAT) à 30 ans a ainsi bondi de sept points de base, atteignant 4,5 %. Il s'agit de son plus haut niveau depuis 2009, sous les effets de la grande crise financière.Alors, qui à Matignon ? Croissance, déficit, taux… quelles conséquences en cas de chute du gouvernement Bayrou ? Et quel budget pour réduire la dette ?Nos journalistes ont rencontré Jean-Louis Borloo. L'ancien ministre, président-fondateur de l'UDI et ancien maire de Valenciennes, plaide pour un grand plan de réorganisation de l'État, avec, à la clé selon lui, 150 milliards d'euros d'économies.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Dominique SEUX - Éditorialiste aux Echos et à France Inter- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Soazig QUEMENER - rédactrice en chef à la Tribune Dimanche
En août dernier, le président argentin avait eu recours à son droit de veto pour bloquer une aide d'urgence aux personnes handicapées votée par le Parlement. Si le chef de l'État avait justifié son geste par sa volonté de préserver à tout prix l'équilibre budgétaire du pays obtenu au prix d'une sévère cure d'austérité, le Sénat pourrait lever ce veto ce jeudi 4 septembre. Reportage au sein d'un foyer accueillant des personnes atteintes de handicap mental. De notre correspondant à Buenos Aires, Directrice générale de la Dinad, Adriana Salomone nous fait visiter l'un de ses établissements: « En tout, l'institution accueille 150 personnes en situation de handicap réparties entre l'école et les deux foyers ». Celui où elle reçoit compte une cinquantaine de pensionnaires et environ autant d'employés - personnels administratifs, assistants sociaux, infirmières et éducateurs. Malena est musicothérapeute : « Je travaille ici depuis 11 ans. Actuellement, l'ajustement budgétaire nous limite beaucoup au niveau du matériel. Qu'il s'agisse des enceintes ou des instruments, je dois tout amener de chez moi », explique-t-elle. Le foyer doit se serrer la ceinture car, depuis l'an passé, le gouvernement a gelé les montants perçus par les établissements accueillant des personnes handicapées. Mais pendant ce temps-là, le niveau des prix et les frais de l'établissement, eux, continuent de grimper. « Nos frais ont augmenté d'au moins 25% et ce que nous recevons n'a pas changé. Donc actuellement, toutes les institutions liées au handicap dépensent plus qu'elles ne reçoivent », rappelle Adriana Salomone. À lire aussiLégislatives en Argentine : la campagne électorale de Javier Milei commence sous les jets de pierre « On doit de nouveau se battre pour la même chose » Même après avoir réduit leurs coûts au maximum, de nombreuses institutions ne peuvent plus payer leurs charges sociales et accumulent les dettes. La directrice de la Dinad alerte sur le risque de fermeture de centres d'accueil pour personnes handicapées : « Si on ne peut plus payer les salaires et qu'on ne peut plus payer les frais à cause du niveau d'endettement, il faudra qu'on ferme. Certains de nos résidents ont vécu ici toute leur vie, ils ne connaissent rien d'autre que ce foyer. Certains n'ont plus de famille, ils n'ont personne. Où vont-ils aller, que va-t-on faire d'eux ? On les laisse à la rue ? ». Pour éviter d'en arriver là, le Parlement a voté le mois dernier une loi déclarant l'état d'urgence en matière de handicap et débloqué des fonds pour assurer le fonctionnement des institutions d'accueil jusqu'à la fin 2027. Mais le président Javier Milei a utilisé son droit de veto pour bloquer le texte, au grand dam de Daniela Vagnenkos, responsable de l'un des foyers de la Dinad : « Le plus rageant, c'est que tout ça, c'était des acquis, des droits qu'on avait déjà obtenus. Et là, on revient en arrière, et on doit de nouveau se battre pour la même chose ». Le veto de Javier Milei à l'aide d'urgence en matière de handicap pourrait être levé par le Parlement ce jeudi 4 septembre. Si l'opposition réussit à réunir une majorité des deux tiers, elle pourrait mettre un coup d'arrêt à la cure d'austérité imposée par le président argentin. À lire aussiArgentine : le prestigieux hôpital pédiatrique Garrahan de Buenos Aires au bord de l'effondrement
durée : 00:03:49 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Aujourd'hui en Géorgie le Parlement a voté et enterré l'opposition sur la base d'un rapport produit par une commission aux ordres et qui accuse l'opposition d'activités anticonstitutionnelles Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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En août dernier, le président argentin avait eu recours à son droit de veto pour bloquer une aide d'urgence aux personnes handicapées votée par le Parlement. Si le chef de l'État avait justifié son geste par sa volonté de préserver à tout prix l'équilibre budgétaire du pays obtenu au prix d'une sévère cure d'austérité, le Sénat pourrait lever ce veto ce jeudi 4 septembre. Reportage au sein d'un foyer accueillant des personnes atteintes de handicap mental. De notre correspondant à Buenos Aires, Directrice générale de la Dinad, Adriana Salomone nous fait visiter l'un de ses établissements: « En tout, l'institution accueille 150 personnes en situation de handicap réparties entre l'école et les deux foyers ». Celui où elle reçoit compte une cinquantaine de pensionnaires et environ autant d'employés - personnels administratifs, assistants sociaux, infirmières et éducateurs. Malena est musicothérapeute : « Je travaille ici depuis 11 ans. Actuellement, l'ajustement budgétaire nous limite beaucoup au niveau du matériel. Qu'il s'agisse des enceintes ou des instruments, je dois tout amener de chez moi », explique-t-elle. Le foyer doit se serrer la ceinture car, depuis l'an passé, le gouvernement a gelé les montants perçus par les établissements accueillant des personnes handicapées. Mais pendant ce temps-là, le niveau des prix et les frais de l'établissement, eux, continuent de grimper. « Nos frais ont augmenté d'au moins 25% et ce que nous recevons n'a pas changé. Donc actuellement, toutes les institutions liées au handicap dépensent plus qu'elles ne reçoivent », rappelle Adriana Salomone. À lire aussiLégislatives en Argentine : la campagne électorale de Javier Milei commence sous les jets de pierre « On doit de nouveau se battre pour la même chose » Même après avoir réduit leurs coûts au maximum, de nombreuses institutions ne peuvent plus payer leurs charges sociales et accumulent les dettes. La directrice de la Dinad alerte sur le risque de fermeture de centres d'accueil pour personnes handicapées : « Si on ne peut plus payer les salaires et qu'on ne peut plus payer les frais à cause du niveau d'endettement, il faudra qu'on ferme. Certains de nos résidents ont vécu ici toute leur vie, ils ne connaissent rien d'autre que ce foyer. Certains n'ont plus de famille, ils n'ont personne. Où vont-ils aller, que va-t-on faire d'eux ? On les laisse à la rue ? ». Pour éviter d'en arriver là, le Parlement a voté le mois dernier une loi déclarant l'état d'urgence en matière de handicap et débloqué des fonds pour assurer le fonctionnement des institutions d'accueil jusqu'à la fin 2027. Mais le président Javier Milei a utilisé son droit de veto pour bloquer le texte, au grand dam de Daniela Vagnenkos, responsable de l'un des foyers de la Dinad : « Le plus rageant, c'est que tout ça, c'était des acquis, des droits qu'on avait déjà obtenus. Et là, on revient en arrière, et on doit de nouveau se battre pour la même chose ». Le veto de Javier Milei à l'aide d'urgence en matière de handicap pourrait être levé par le Parlement ce jeudi 4 septembre. Si l'opposition réussit à réunir une majorité des deux tiers, elle pourrait mettre un coup d'arrêt à la cure d'austérité imposée par le président argentin. À lire aussiArgentine : le prestigieux hôpital pédiatrique Garrahan de Buenos Aires au bord de l'effondrement
Headsprings Investments het die onlangse oproep verwelkom dat wetenskaplike bewyse die primêre basis moet wees vir die besluit of die voorgestelde Uranium One-projek in Leonardville moet voortgaan, eerder as om op teenstrydige menings staat te maak. Die oproep is gemaak deur Tobie Aupindi, voorsitter van die Parlementêre Staande Komitee oor Natuurlike Hulpbronne. Hy wil ook weet hoekom die waterpermit na vier jaar nie herstel is nie. Aldo Hengari, direkteur van bedrywighede by Headspring Investments, het 'n projekopdatering verskaf in 'n onderhoud met Kosmos 94.1 Nuus.
Die Nasionale Vergadering van Namibië sal vandag weer byeenkom vir die 2de Sitting van die 8ste Parlement, met verrigtinge wat geskeduleer is om stiptelik om 14:30 te begin. Die Nasionale Vergadering het op 10 Julie 2025 verdaag. Die woordvoerder van die Nasionale Vergadering, Sakeus Kadhikwa, het met Kosmos 94.1 Nuus gepraat.
L'invité de 7h50. Ce mardi, Martin Buxant reçoit Michel De Maegd. Député fédéral MR et vice-président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement, il évoque plusieurs dossiers dont celui du Proche-Orient.
Au Japon, la crise du riz n'en finit plus. Tout au long de l'hiver puis du printemps, le prix de cette céréale s'était envolé, jusqu'à coûter près de deux fois plus cher que l'an dernier. En raison notamment de mauvaises récoltes dues au réchauffement climatique et du nombre sans précédent de touristes étrangers visitant l'archipel. Les restaurants ne désemplissent pas, ce qui fait autant de riz en moins dans les foyers. Après une accalmie de quelques mois, voilà que le prix de cette céréale repart de nouveau à la hausse ces dernières semaines. De quoi mécontenter les consommateurs, d'autant que les deux alternatives qu'on leur propose ne vont pas de soi. De notre correspondant à Tokyo, Le riz n'est plus 90 % plus cher que l'an dernier : désormais, la hausse est de 40 % à 60 % selon les variétés. Ce qui reste beaucoup trop pour cette Tokyoïte : « En tant que maman, je dois veiller à ce que mes deux garçons mangent à leur faim et soient en bonne santé grâce à une alimentation équilibrée mais, avec une telle inflation, cela devient vraiment un tour de force, au quotidien. » Les autorités ont réussi à atténuer l'envolée du prix du riz en mettant sur le marché des centaines de milliers de tonnes de cette céréale qui étaient stockées dans les entrepôts gouvernementaux en prévision de situations d'urgence éventuelles : une catastrophe naturelle majeure, par exemple. Mais ce riz déstocké, moins cher que le riz de marque ou primeur, a été récolté il y a plusieurs années. Il ne fait donc pas l'unanimité parmi les consommateurs : « Cela ne m'enchante pas du tout de manger du riz aussi vieux, mais je n'ai pas le choix : le riz ordinaire n'est plus à ma portée, financièrement », réagit un consommateur. Un autre ajoute : « Je mange du riz déstocké, mais, à mes enfants, je donne du riz qui vient d'être récolté. Cela me paraît plus prudent. » Pour certains consommateurs, cela leur est égal : « Moi, franchement, je m'en fiche : je ne goûte pas la différence entre le vieux riz et le riz nouveau ». Et enfin, certains s'adaptent : « Je mélange ces deux types de riz. Ce n'est pas l'idéal, pour sûr, mais, au final, c'est passable en termes de goût. Sans plus. » À lire aussiLe riz japonais flambe, une exception dans un marché mondial à la baisse Le riz importé de Taïwan, des États-Unis ou de Corée du Sud est nettement moins cher que le riz japonais. Est-il légitime d'en consommer ? Faut-il privilégier la production nationale pour ne pas risquer de fragiliser les riziculteurs nippons ? C'est me débat du moment dans l'archipel : « Nos riziculteurs redoutent que les consommateurs se détournent de leur production et optent pour du riz importé. Ils jugent qu'ils devraient pouvoir bénéficier d'une sorte de "préférence nationale'', en somme », répond un consommateur. Un autre explique : « Si des tonnes et des tonnes de riz bon marché arrivent de l'étranger, ce sera le coup de grâce pour nos cultivateurs et nos campagnes vont dépérir. C'est un risque que les consommateurs doivent garder à l'esprit. » « Je rêverais de privilégier nos riziculteurs et culpabilise donc beaucoup d'acheter du riz californien, mais je ne peux absolument pas faire autrement. Mon budget n'arrive plus du tout à suivre avec de telles hausses de prix alors que mon salaire, lui, n'augmente pas », reconnaît un troisième. L'inflation atteignant un niveau qui est sans précédent depuis trente ans et cette crise du riz s'éternisant, l'opinion manifeste son mécontentement. Pour preuve, la coalition de droite au pouvoir a été sèchement battue aux deux dernières élections nationales qui se sont tenues. Au point d'être désormais minoritaire au Parlement, du jamais vu. À lire aussiAu Japon, en pleine pénurie, on ne badine pas avec le riz
Dans cette édition :Nouvelle rentrée scolaire avec l'interdiction du téléphone portable dans les collèges, certains établissements mettant en place des solutions comme des pochettes anti-ondes.La rentrée scolaire est reportée dans certaines régions en raison de la vigilance orange pour de violents orages.Le gouvernement fait face à une crise politique avec un vote de confiance du Parlement qui pourrait faire tomber l'exécutif, impactant le secteur immobilier avec une hausse des taux d'emprunt.Le phénomène des squats de migrants est en hausse, avec 244 squats recensés au premier semestre, principalement dans le sud de la France, générant des tensions et de l'insécurité pour les riverains.Les derniers Français en lice à l'US Open ont été éliminés en huitièmes de finale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis toujours, l'homme a toujours su cultiver l'art de raconter des histoires pour captiver ou convaincre. Dans les années 90, aux États-Unis puis en Europe, naît le concept de « Storytelling » avec une structure narrative qui suscite émotion et identification et devient le moteur des campagnes de publicité ou électorales. Comment expliquer le succès de ces façonneurs d'images et de mots ? Quels sont les rouages de cette « machine à raconter » ? C'est depuis les années 90 une nouvelle façon de communiquer. Le mot de storytelling a déjà plus de 30 ans, puisqu'il apparaît dès les années 90 aux États-Unis, en pleines révolutions managériale et capitaliste. Dans l'entreprise, dans le marketing, en politique, le storytelling est devenu la panacée, perçu comme un nouveau mode de communication. « Depuis quinze ans, il y a eu beaucoup de découvertes et d'innovations, surtout dans le domaine des médias et de la communication », nous dit Christian Salmon. Il y a quinze ans, le storytelling était encore une communication verbale, humaine. Depuis, le smartphone et les réseaux sociaux ont été inventés et chacun peut devenir un storyteller induit par des machines narratives. Il faut se présenter. Il faut performer. Il faut se raconter. Aujourd'hui, on ne vend plus des produits, mais des histoires. Un produit ne vaut que parce qu'il est agrégé à une histoire. Aujourd'hui, il y a même des festivals de storytelling aux États-Unis (près de deux cents !). On intègre des griots et des conteurs dans les entreprises. Le narratif emprunte aux formes traditionnelles de récits. C'est parfois fait presque de manière infantile. On crée des récits comme on parlerait à des enfants. Invité : Christian Salmon, écrivain et chercheur. Il fonde en 1993 le Parlement international des écrivains. Il a publié, il y a une quinzaine d'années, Storytelling – La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits aux éditions La Découverte en 2013. À partir du 8 septembre, il animera un cycle de conférences sur les usages du récit dans nos sociétés au Théâtre de la Bastille. Et la chronique Ailleurs aux États-Unis nous fait rencontrer Farah Thyma qui a fondé depuis la ville de Philipsburg, La Relève, en 2021, une bibliothèque numérique qui permet aux enfants, adolescents et étudiants d'Haïti, de Côte d'Ivoire et des États-Unis d'emprunter des livres numériques gratuitement. Programmation musicale : Les artistes Stromae avec le DJ allemand Paul Kalkbrenne avec le titre Que ce soit clair.
Depuis toujours, l'homme a toujours su cultiver l'art de raconter des histoires pour captiver ou convaincre. Dans les années 90, aux États-Unis puis en Europe, naît le concept de « Storytelling » avec une structure narrative qui suscite émotion et identification et devient le moteur des campagnes de publicité ou électorales. Comment expliquer le succès de ces façonneurs d'images et de mots ? Quels sont les rouages de cette « machine à raconter » ? C'est depuis les années 90 une nouvelle façon de communiquer. Le mot de storytelling a déjà plus de 30 ans, puisqu'il apparaît dès les années 90 aux États-Unis, en pleines révolutions managériale et capitaliste. Dans l'entreprise, dans le marketing, en politique, le storytelling est devenu la panacée, perçu comme un nouveau mode de communication. « Depuis quinze ans, il y a eu beaucoup de découvertes et d'innovations, surtout dans le domaine des médias et de la communication », nous dit Christian Salmon. Il y a quinze ans, le storytelling était encore une communication verbale, humaine. Depuis, le smartphone et les réseaux sociaux ont été inventés et chacun peut devenir un storyteller induit par des machines narratives. Il faut se présenter. Il faut performer. Il faut se raconter. Aujourd'hui, on ne vend plus des produits, mais des histoires. Un produit ne vaut que parce qu'il est agrégé à une histoire. Aujourd'hui, il y a même des festivals de storytelling aux États-Unis (près de deux cents !). On intègre des griots et des conteurs dans les entreprises. Le narratif emprunte aux formes traditionnelles de récits. C'est parfois fait presque de manière infantile. On crée des récits comme on parlerait à des enfants. Invité : Christian Salmon, écrivain et chercheur. Il fonde en 1993 le Parlement international des écrivains. Il a publié, il y a une quinzaine d'années, Storytelling – La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits aux éditions La Découverte en 2013. À partir du 8 septembre, il animera un cycle de conférences sur les usages du récit dans nos sociétés au Théâtre de la Bastille. Et la chronique Ailleurs aux États-Unis nous fait rencontrer Farah Thyma qui a fondé depuis la ville de Philipsburg, La Relève, en 2021, une bibliothèque numérique qui permet aux enfants, adolescents et étudiants d'Haïti, de Côte d'Ivoire et des États-Unis d'emprunter des livres numériques gratuitement. Programmation musicale : Les artistes Stromae avec le DJ allemand Paul Kalkbrenne avec le titre Que ce soit clair.
Dans cette édition :Nouvelle rentrée scolaire avec l'interdiction du téléphone portable dans les collèges, certains établissements mettant en place des solutions comme des pochettes anti-ondes.La rentrée scolaire est reportée dans certaines régions en raison de la vigilance orange pour de violents orages.Le gouvernement fait face à une crise politique avec un vote de confiance du Parlement qui pourrait faire tomber l'exécutif, impactant le secteur immobilier avec une hausse des taux d'emprunt.Le phénomène des squats de migrants est en hausse, avec 244 squats recensés au premier semestre, principalement dans le sud de la France, générant des tensions et de l'insécurité pour les riverains.Les derniers Français en lice à l'US Open ont été éliminés en huitièmes de finale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Ouganda, après 40 ans de règne, Yoweri Museveni sera à nouveau candidat à la présidentielle de janvier prochain. À l'âge de 80 ans, il briguera donc un 7° mandat. Ainsi en a décidé mercredi 27 août le parti au pouvoir, NRM, lors d'un congrès à Kampala. Jusqu'où le président ougandais va-t-il durcir la répression contre ses opposants ? Pourquoi vient-il de signer un accord avec Donald Trump pour accueillir les migrants des pays tiers dont les Américains ne veulent plus ? Kristof Titeca est professeur de sciences politiques à l'université d'Anvers, en Belgique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : En janvier prochain, est-ce qu'on va assister à un remake de janvier 2021, c'est-à-dire un duel entre Yoweri Museveni et Bobi Wine ? Kristof Titeca : Oui et non. Oui parce que, encore une fois, c'est une confrontation entre le président Museveni et Bobi Wine. Mais aussi non, parce que beaucoup de choses ont changé sur le terrain. Lors des dernières élections de 2021, il y avait un véritable élan en faveur de Bobi Wine. Il apportait quelque chose de nouveau à la scène électorale. Il était vu comme le représentant d'une large partie de la société ougandaise, les exclus du système. Mais aujourd'hui, ceci n'est plus le cas. Il a perdu son élan. Beaucoup considèrent que Bobi Wine et son parti sont devenus une partie intégrante de l'establishment. Il y a eu des exemples frappants. Par exemple, l'année passée, il y avait eu un scandale de corruption qui a éclaté au Parlement ougandais. La présidente du Parlement avait distribué des fortes sommes d'argent au chef de l'opposition. C'était Mathias Puga, qui était le leader du parti de Bobi Wine au Parlement. Mais aussi à la décharge de Bobi Wine, le gouvernement et le parti au pouvoir ont mené une campagne d'enlèvement qui était particulièrement brutale contre les membres du parti de Bobi Wine. Il y avait environ 1000 membres de son parti qui ont été enlevés. La plupart ont été torturés aussi. Et cette pression a lourdement pesé sur Bobi Wine et son parti. Est-ce que l'opposition a une petite chance de gagner au mois de janvier prochain ou pas ? Non, pas du tout. Tout indique qu'il y a eu une décision qui a été prise d'utiliser plus que jamais la force brutale pour réprimer l'opposition. À lire aussiOuganda: la police hausse le ton en vue de la campagne pour la présidentielle du 12 janvier Alors, il y a Bobi Wine, mais il y a aussi l'autre grand opposant, c'est Kizza Besigye, l'ancien médecin personnel de Yoweri Museveni. Au mois de novembre dernier, il a été enlevé au Kenya, transféré de force en Ouganda et placé en prison. Est-ce qu'il a une chance d'être libéré et de pouvoir se présenter en janvier prochain ? Je ne crois pas. Donc, l'arrestation de Kizza Besigye fait partie de cette stratégie de considérer les élections comme un exercice militaire. Je ne crois pas qu'il y a la moindre perspective de le voir libéré avant les élections, les autorités semblent avoir pris la décision de l'écarter définitivement de la scène politique en le maintenant en prison. Et ce que je peux dire, c'est que l'Ouganda, la Tanzanie et le Kenya semblent avoir formé une coalition pour externaliser, mutualiser la répression de leur opposition, de leurs activistes. Par exemple, récemment en Tanzanie, il y avait des activistes qui sont venus du Kenya et l'Ouganda, c'était Boniface Mwanga du Kenya, Agathe Atuhaire de l'Ouganda. Ils ont été torturés et maltraités en Tanzanie. La semaine dernière, l'Ouganda a signé avec les États-Unis un accord par lequel il accepte d'accueillir les migrants de pays tiers, dont les Américains ne veulent plus. Pourquoi ce cadeau à Donald Trump ? Oui. Depuis une dizaine d'années, ce sont les réfugiés qui sont devenus une ressource géopolitique importante. Et donc le gouvernement et Museveni ont bien compris ceci. Ils ont adopté une politique de la porte ouverte radicale vis-à-vis des réfugiés. Et ceci est bien sûr perçu comme très utile par la communauté internationale. Donc, l'Ouganda a été largement salué comme un pays accueillant vis à vis des réfugiés et comme un modèle de relocalisation des réfugiés dans leur propre région. Et c'est dans cette logique qu'il faut comprendre l'accord avec les États-Unis, ou même des négociations potentielles pour accueillir des personnes venant de Gaza. En faisant ceci, le gouvernement cherche à se rendre utile et même indispensable géopolitiquement, dans un contexte où ce gouvernement a perdu un peu de sa crédibilité, en raison de ses tendances autoritaires. Alors, vous parlez des réfugiés éventuels venus de Gaza. Selon certaines sources, les Américains tenteraient de convaincre l'Ouganda d'accueillir des Palestiniens de Gaza. Est-ce que vous avez des informations qui vont dans ce sens ? Non, je n'ai pas d'information sur ce dossier. La seule chose que je peux dire, ce n'est pas la première fois qu'il y a un deal. Il y a eu un accord sur les réfugiés et sur les migrants entre Israël et l'Ouganda. En 2018, il y avait un accord avec Israël pour accueillir des réfugiés qui étaient en Israël, venant du Soudan et de l'Érythrée.
En Tunisie, les maisons d'hôtes se multiplient avec une progression de 10 % cette année, mais elles manquent encore d'un cahier des charges adapté. Sur les 2 000 maisons d'hôtes que compte le pays, seules 300 seraient aux normes. Un nouveau cahier des charges est en passe d'être voté au Parlement. Les professionnels du tourisme attendent ce nouveau cadre législatif depuis des années, les anciens textes étant peu adaptés à la nouvelle demande et à la diversification du secteur. Avec notre envoyée spéciale à Sidi Bouali, Dans cette maison d'hôtes de Dar Zitouna, dans la zone sahélienne de Sidi Bouali, à une vingtaine de kilomètres de Sousse, dans le Sahel tunisien, le concept est simple : une journée piscine à une vingtaine de dinars, des menus peu chers, une ferme pédagogique et des chambres minimalistes. « On a misé sur tout ce qui est verdure et le patrimoine local, explique Safouen Farouk, expert-comptable, qui a bâti cet « écolodge ». On a essayé de garder les oliviers parce qu'on a des arbres millénaires. On a essayé de faire des maisons écologiques à base de bois. » Lenteurs administratives Depuis une dizaine d'années, les maisons d'hôtes se multiplient en Tunisie, mais c'est souvent le parcours du combattant pour l'ouverture. « Au départ, c'était un peu difficile, surtout au niveau administratif, témoigne-t-il. Depuis 2012, j'ai déposé beaucoup de demandes pour avoir les autorisations. Heureusement, en 2018, il y a eu un changement radical dans le concept et dans les autorisations. Donc, on est passé du changement de vocation de terre agricole à un simple accord du ministère de l'Agriculture. Ce qui a facilité beaucoup l'autorisation et l'inauguration était en 2020. » Safouen Farouk espère que la nouvelle législation lui permettra d'augmenter sa capacité d'accueil et de servir de l'alcool, autant de demandes appuyées par la Fédération interprofessionnelle du tourisme. « Pour l'alcool, c'est tout à fait normal, estime Houssem Ben Azzouz, président de cette organisation sectorielle. Si on s'appelle hébergement alternatif touristique, on s'adresse à une clientèle nationale et internationale. C'est normal qu'il y ait des boissons alcooliques. Ce qu'on a demandé aussi, c'est peut-être augmenter un peu les capacités pour les maisons d'hôtes, au lieu d'uniquement cinq chambres, peut-être aller vers huit ou dix chambres. » Élargir l'offre touristique Cette nouvelle législation vient assouplir des dispositions anciennes compliquées votées en 2013 et 2017. Il y aura désormais quatre cahiers des charges, détaille ce responsable de la profession : « Un pour les maisons d'hôtes, qu'on appelle également chambres d'hôtes ici, un autre pour les gîtes ruraux, un cahier de charges pour les campings touristiques et un quatrième pour les relais touristiques, sortes de motels sur les grandes routes. » L'objectif est d'élargir l'offre touristique pour toutes les clientèles, notamment les Tunisiens de la classe moyenne, qui ne peuvent plus se permettre un séjour à l'hôtel. À lire aussiLa Tunisie et le Maroc connaissent une année touristique 2025 en demi-teinte
Die DA sê armes en kwesbares kan nie langer deur Sassa onwaardig behandel word terwyl die agentskap eintlik maatskaplike beskerming moet bied nie. ʼn Groep pensioenarisse en hulle ondersteuners het na die Parlement opgeruk oor Sassa se probleme wat onbetaalde toelaes en lang toue insluit. Alexandra Abrahams van die DA sê hulle wil die pensioenarisse se griewe oordra aan die minister van Maatskaplike Ontwikkeling, Nokuzola Tolashe, Sassa se uitvoerende hoof, Themba Matlou, en die Parlement:
Cosatu versoek die parlement om die Wet op die Beheer van Tabak en Elektroniese Afleweringstelsels te versterk. Die vakbond sê hy sal verseker amptenare van die Suid-Afrikaanse Inkomstediens, die Polisie, die Valke en Staatsveiligheid is opgelei en toegerus om die oorlog teen onwettige handel te wen. Cosatu se woordvoerder, Matthew Parks, sê die vakbond het ook die Parlement se portefeuljekomitees vir Gesondheid en Finansies aangespoor om gereelde toesigvergaderings te hou:
Het was me het Trump-dagje weer wel. De president dreigt de EU én China met heffingen, hij wil nog meer aandelen in Amerikaanse beursbedrijven opeisen en als klap op de vuurpijl ontslaat hij een bestuurder van de Fed.Haar naam is Lisa Cook. Ze wordt door het Amerikaanse ministerie van Justitie onderzocht, maar dat onderzoek wacht Trump niet af. Hij wil haar weg. Ongekend. Nog nooit, in meer dan een eeuw, ontsloeg een president een bestuurder bij de Fed.Deze aflevering onderzoeken we wat zo'n ontslag betekent voor de economie en de beurs (en dus voor jou). Mocht Trump haar namelijk wegkrijgen, dan heeft 'ie 4 van de 7 Fed-gouverneurs in zijn invloedsfeer. Iets dat het rentebesluit behoorlijk kan sturen. Dan hebben we het ook over een beursgang van Klarna. Die is meerdere keren uitgesteld, maar volgens persbureau Reuters gaat het volgende maand dan echt gebeuren. De vraag is wat Klarna waard is, want de potentiële beurswaarde holt elke dag achteruit... Verder hoor je meer over de politieke chaos in Frankrijk. Als je dacht dat het erg was in ons land, dan moet je vooral kijken naar de Fransen. Het heeft nu zelfs invloed op de beurs en dan met name op de financials. Die gingen hard onderuit.En het gaat over een bijna communistische actie. Niet alleen Intel, maar ook defensiebedrijven moeten er aan geloven. De Amerikaanse overheid wil een deel van hun bedrijf hebben!See omnystudio.com/listener for privacy information.
Une loi votée en décembre 2024 autorise à nouveau l'exploitation, l'extraction et la transformation de métaux, revenant ainsi sur la loi de 2017 qui l'interdisait. La lutte de plus de dix ans des défenseurs de l'environnement a été balayée par Nayib Bukele et sa majorité au Parlement. Dans les zones qui pourraient être concernées par cette industrie, l'inquiétude grandit. Les populations locales ont notamment peur que cette industrie les prive d'eau potable et pollue les nappes phréatiques, comme cela a déjà été le cas par le passé. Alice Campaignolle s'est rendue dans le département de Cabañas, au Salvador. En Haïti, les conditions de détention dans certaines prisons sont alarmantes Malnutrition, manque d'eau potable, absence d'heures de pause... Les conditions de vie dans les centres pénitentiaires haïtiens sont déplorables, notamment dans la prison civile de Jacmel, dans le sud-est. À la fin du mois de juillet, près de 14 détenus y sont décédés. L'Institut mobile d'éducation démocratique a récemment publié un rapport accablant sur les prisons en Haïti, incluant celle de Jacmel. Un dossier signé Peterson Luxama, correspondant de RFI à Port-au-Prince. Les forces de l'ordre haïtiennes sont accusées de l'assassinat de deux femmes Dans une tribune écrite par Michel Legros et publiée par Alterpresse, la PNH, la Police national d'Haïti, est accusée d'avoir intercepté, battu et assassiné Morelda et Modeline Louis. Les faits se sont déroulés le 22 août entre la route de l'aéroport et le Carrefour Gérald Bataille. Alors qu'elles allaient chercher leurs enfants, les deux femmes ont été interpellées et contrôlées par une patrouille d'hommes armés, comme cela est désormais courant en Haïti. Le journaliste précise qu'« un drone aurait observé cette scène et alerté un char blindé ». Soupçonnées de connivence avec ces gangs, Morelda et Modeline auraient été interpellées à leur arrivée sur l'autoroute, « battues, torturées, puis livrées à une Toyota de la PNH, non immatriculée, qui les a emmenées pour les exécuter. Disons le mot : pour les assassiner », juge Michel Gros, pour qui « ce drame illustre la terreur et l'impunité dans certaines zones, frappées par la violence des bandits et la cruauté de certains policiers ». Aux États-Unis, Chicago et Baltimore se lancent dans une guerre ouverte contre Donald Trump Après Washington DC, les deux villes démocrates s'opposent fermement à l'envoi de troupes de la garde nationale sur leur sol, comme annoncé par le président américain. Ce week-end, le Washington Post a révélé que le Pentagone planifiait depuis des semaines un déploiement militaire à Chicago, et ce, dès le mois de septembre, au nom de la lutte contre la criminalité, l'immigration et le sans-abrisme. Le quotidien rapporte les propos du président américain : « Chicago est un vrai désastre. Vous avez un maire incompétent. » La réaction du maire de la troisième ville la plus peuplée des États-Unis ne s'est pas fait attendre. Cité par le Chicago Sun Times, Brandon Johnson a déclaré qu'il évaluait « toutes les options juridiques possibles pour protéger les habitants de Chicago d'une intervention fédérale inconstitutionnelle ». Pour le procureur général de l'Illinois, Kwame Raoul, la menace de Trump est « hypocrite et performative », surtout au vu des récentes baisses de budgets pour lutter contre la violence. Le Washington Post constate les mêmes tensions entre Trump et le gouverneur du Maryland Le président américain a déclaré son réseau Truth Social que Baltimore était « hors de contrôle » et « ravagée par la criminalité ». Le gouverneur Wes Moore lui a rétorqué dimanche, sur CBS News, qu'il n'autoriserait pas l'intervention de la Garde nationale, une intervention qualifiée ici aussi d'« inconstitutionnelle ». À lire aussiDonald Trump arme la Garde nationale à Washington et menace Baltimore et Chicago Le Canada envisage aussi de déployer des troupes, mais en Ukraine En visite surprise à Kiev ce dimanche, le premier ministre canadien Mark Carney a réaffirmé le soutien « indéfectible d'Ottawa » aux Ukrainiens. « Le Canada se tiendra toujours aux côtés de l'Ukraine. » Voici les paroles de Mark Carney, rapportées dans les colonnes de La Presse. Le Premier ministre canadien s'exprimait lors d'une cérémonie sur la place Sophia à Kiev pour la fête de l'Indépendance ukrainienne. La Presse décrit une rencontre avec Volodymyr Zelensky dans « une atmosphère solennelle ». Dans son discours, le Premier ministre canadien a déclaré ne pas exclure l'envoi de troupes canadiennes « pour garantir la sécurité de l'Ukraine contre l'agression russe en cas d'accord de paix », rajoutant que « Vladimir Poutine ne peut jamais être digne de confiance ». Le Globe and Mail revient sur les détails des 2 milliards de dollars promis lors du sommet du G7 en Alberta, en juin. Cet argent va financer l'achat et la fabrication de drones, munitions et véhicules blindés, mais aussi l'aide médicale d'urgence, l'hébergement et la lutte contre les attaques numériques. SpaceX a dû annuler in extremis un vol test de sa méga fusée Starship dimanche soir Ce serait dû à un problème avec les systèmes au sol, c'est ce qu'a annoncé SpaceX sur X. « Il faudra donc patienter encore un peu avant de voir le 10e vol d'essai de la méga fusée Starship », résume Space.com. « Starship est la fusée la plus grande et la plus puissante jamais construite », détaille le média spécialisé. Elle mesure plus de 122 mètres de haut une fois complètement chargée. C'est la « pièce maîtresse de la vision d'Elon Musk pour envoyer les premiers humains sur Mars, dès 2026, selon USA Today. Elle est également essentielle aux plans de la NASA visant à renvoyer des astronautes sur la lune », dès 2027. Une date « irréaliste, voire impossible à respecter », considère CBS News, surtout après les « trois échecs » de cette année, qualifiés de « catastrophiques » par la chaîne de télévision américaine. SpaceX a annoncé qu'une nouvelle fenêtre de lancement s'ouvrirait ce lundi soir à 19h30 heure locale. À lire aussiSpaceX annule un vol test de Starship, nouveau revers pour la mégafusée d'Elon Musk Journal La 1re Les blocs opératoires du Centre hospitalier de Cayenne vont tourner au ralenti, à cause de la mobilisation des équipes médicales. Toutes les opérations non urgentes devraient être suspendues pour une durée indéterminée.
Pour Rémi Godeau, rédacteur en chef de L'Opinion, François Bayrou estime qu'il a très peu de chance de réussir au Parlement, et compte donc sur les Français pour appuyer son plan d'économies. Mais le Premier ministre pâtit de son impopularité. D'autant, souligne Sophie Obadia, que « tout le monde a en tête la date du 10 septembre », jour d'un blocage qu'on nous promet protéiforme. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une lettre, destinée au président Javier Milei, a été trouvée sur le téléphone de l'ex-président brésilien. Il l'avait écrite quelques jours après son inculpation et la confiscation de son passeport, en février 2025. Il y demande l'asile politique. Depuis février 2025, l'ancien président est inculpé pour plusieurs chefs d'accusation, dont, entre autres, une tentative de coup d'État. Le résultat de son procès est prévu pour septembre. Ce nouvel élément vient donc compléter une lourde enquête en cours. Cette lettre constitue donc un élément à charge supplémentaire : Jair Bolsonaro cherche à fuir le pays. À ce jour, rien n'indique que cette lettre ait été transmise à Javier Milei. Les explications de Nemo Lecoq-Jammes. En Haïti, les recettes fiscales de l'État s'effondrent tandis que celles des gangs décollent. Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, revient sur le dossier économique complet publié dans les pages du journal haïtien. Aux États-Unis, le vice-président américain J.D. Vance a rendu visite à la Garde nationale déployée à Washington DC. Ils sont près de 2 000 militaires postés dans la capitale pour contrer le crime qui ravagerait la ville, selon le président Trump, et l'accueil n'a pas été très chaleureux. Alors que J.D. Vance et d'autres membres importants de l'administration Trump traversaient la gare Union de Washington, ils ont été hués et insultés par une foule de manifestants. Dans une vidéo du journal britannique The Guardian, on voit un manifestant les insulter de « sales nazis », tandis que la foule hurle : « Libérez Washington ! ». Plus tard, J.D. Vance leur rétorque : « Vous voyez ces gens dehors qui crient “Libérez Washington” ?! Libérons Washington de l'anarchie ! Et c'est plutôt bizarre qu'il y ait un groupe de personnes blanches et âgées, qui manifestent contre des politiques visant à assurer la sécurité des citoyens, alors qu'elles n'ont jamais connu le danger de toute leur vie. » Selon un sondage du Washington Post, une large majorité des résidents de D.C. s'opposent à la prise de contrôle de la police par le président Donald Trump. 65 % déclarent ne pas croire que ses actions rendront la ville plus sûre. Les États-Unis déploient aussi des forces militaires dans les eaux au large de l'Amérique latine et des Caraïbes. Trois destroyers doivent arriver aujourd'hui jeudi près des côtes du Venezuela, officiellement pour lutter contre le trafic de drogue, mais Caracas est loin d'apprécier. « Une violation du droit international », « une tentative illégale et immorale d'esclavage », c'est ainsi que Nicolas Maduro qualifie l'opération américaine. Il est cité dans le journal El Universal. Pour El Nacional, autre média vénézuélien, « la vérité est que la Maison Blanche poursuit sa politique de pression croissante contre le régime chaviste. » Et d'ajouter qu'avec ses 4 000 marines, cette opération est une « démonstration de puissance des destroyers les plus avancés du monde. » Le média décrit la puissance de frappe et la polyvalence des navires de guerre américains. Il détaille leurs caractéristiques et leurs performances impressionnantes. Ce déploiement militaire s'inscrit dans un effort plus large de déstabilisation du président vénézuélien. La manœuvre est censée combattre les narcotrafiquants de la région, et notamment le Cartel des Soleils, cartel prétendument dirigé par Nicolas Maduro lui-même, selon les États-Unis. Le régime « est acculé et traverse l'un de ses pires moments », selon le média en ligne NTN 24. D'autant que l'administration Trump offre désormais une récompense de cinquante millions de dollars pour la capture de Maduro. Si Trump a fait de la lutte contre les narcotrafiquants sa priorité, sa stratégie très agressive vis-à-vis de ses voisins n'est peut-être pas la bonne. Dans les pages du New-York Times, le spécialiste des cartels mexicains Ioan Grillo, auteur de livres sur le sujet, revient sur l'annonce de l'administration Trump de mener des opérations anti-drogue jusque sur le sol mexicain. Selon le chercheur, cette « démonstration de force (...) n'ébranlerait guère les cartels mais envenimerait les relations avec le gouvernement mexicain, empêchant la coopération nécessaire pour démanteler ces organisations ». Cette coopération a d'ailleurs donné lieu à la livraison par le Mexique, le 13 août, de 26 membres de cartels aux États-Unis, mais la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a promis de ne jamais laisser l'armée américaine poser un pied sur le territoire mexicain. Ioan Grillo conclut que « si Washington souhaite sérieusement démanteler les cartels, il doit commencer de son côté de la frontière : réduire l'énorme demande américaine de drogue, lutter contre le blanchiment d'argent aux États-Unis et stopper l'afflux d'armes à feu illégales au Mexique ». Plus au sud, en Argentine, une séance houleuse s'est déroulée ce mercredi soir au Parlement. L'opposition à la Chambre des députés a réussi à défier Milei, sa tronçonneuse et ses coupes budgétaires. Les députés d'opposition se sont entendus pour approuver une augmentation du budget pour les soins aux personnes handicapées. « Un revers », pour Javier Milei, selon le journal Clarin, puisque le président argentin avait apposé son véto sur cette mesure. Le journal de gauche Pagina 12 évoque ces centaines de manifestants, handicapés ou proches de personnes handicapées, qui manifestaient autour du congrès avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Non aux mesures d'austérité » et « Le veto nous condamne ». Pagina 12 déplore en revanche que « l'opposition n'ait pas réussi à obtenir les deux tiers des voix nécessaires pour passer outre l'autre veto du président Javier Milei sur la loi d'augmentation des retraites ». À l'inverse, pour La Nacion, c'est une « victoire significative (..) Le parti au pouvoir a ainsi freiné l'élan de l'opposition », estime le quotidien. Une retraite méritée pour les chevaux colombiens. En Colombie, en 2013, l'administration de Gustavo Petro, alors maire de Bogota, a interdit l'utilisation de la traction animale. 4 000 chevaux ont alors quitté les rues, libérés d'une tâche épuisante aux côtés des ramasseurs informels de déchets. Douze ans plus tard, certains de ces chevaux vivent une retraite paisible dans des fermes des alentours de la capitale. Reportage de Camille Bouju. Journal de la 1ere. Bruno Retailleau a entamé une tournée express aux Antilles. L'expansion du narcotrafic et la montée exponentielle de la violence sont les priorités du ministre français de l'Intérieur.
C dans l'air du 18 août 2025 - Trump / Zelensky : la paix... ou le clash ?Faire bloc. C'est le but des dirigeants accompagnant aujourd'hui Zelensky à la Maison blanche. Le président ukrainien fera entendre sa position face à Trump, qui cherchera à lui faire accepter des concessions après sa rencontre avec Poutine. Personne n'a toutefois oublié la scène d'humiliation dans le bureau ovale en février dernier, et c'est pour éviter que celle-ci se reproduise qu'Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Giorgia Meloni, Keir Starmer, mais aussi le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l'Otan Mark Rutte et Ursula von der Leyen, l'escorteront. Il faut dire que Trump semble soutenir le plan du chef du Kremlin : la paix contre les territoires conquis par les Russes. Le président américain a affirmé que la balle était donc dans le camp du président ukrainien. « Ce n'est pas encore un accord conclu... mais l'Ukraine doit l'approuver ! » Quelles garanties de sécurité obtiendrait toutefois l'Ukraine ?Pendant ce temps, certains pays proches de la Russie craignent pour leur sécurité. Ils pourraient être les prochains dans le viseur de Poutine, ils se tiennent donc sur leurs gardes. C dans l'air est allé en Estonie, où le budget de la défense augmente. Avec une armée composée de 7 700 soldats, le pays compte aussi sur le soutien de 40 000 volontaires civils de la Ligue de défense estonienne.Du côté de l'Ukraine, un mouvement de contestation inédit voit le jour depuis le début de la guerre. Après le vote au Parlement d'une loi supprimant l'indépendance de deux organes anticorruption, des manifestations ont eu lieu, soutenues par de nombreuses ONG. Les partenaires européens de l'Ukraine ont eux aussi exprimé leur consternation. Zelensky a dû reculer, et annoncer un nouveau texte de loi. Il faut dire que l'entrée dans la Communauté européenne est conditionnée à la lutte contre la corruption.Alors, que peut donner la visite de Zelensky à Washington ? Comment l'Estonie se prépare-t-elle à un éventuel conflit avec la Russie ? Comment expliquer le faux pas politique du président ukrainien au sujet de la lutte contre la corruption ? LES EXPERTS :Nicole Bacharan - Historienne, politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest France Marie Jégo - Journaliste spécialiste de la Russie pour Le Monde, ancienne correspondante à MoscouGallagher Fenwick - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sangBertrand Gallicher - Grand reporter, spécialiste des questions internationales PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
De "Baron Noir" à "House of cards" en passant par "Dans l'ombre", "Parlement", le "Bureau des légendes", "À la Maison blanche" ou encore "Borgen", que valent les séries politiques ? Sont-elles fidèles à la réalité ou la fiction prend-elle le dessus ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rapides et radicales, tout comme toutes les initiatives de Donald Trump depuis son arrivée au pouvoir. En début d'année 2025, du jour au lendemain, tous les financements des programmes d'aide internationale de Usaid ont été arrêtés. Un choc pour de nombreuses ONG y compris en Europe. En Ukraine, ce sont les associations d'aide aux vétérans et à leur famille qui doivent se réorganiser. Reportage à Kiev d'une de nos correspondantes, Cerise Sudry-le-Dû. (Rediffusion) Qui est JD Vance ? C'est un vice-président qui a déjà pris toute sa place aux côtés de Donald Trump. J.D. Vance tance les Européens et leur manque de liberté d'expression, invective sévèrement Volodymyr Zelensky dans le bureau ovale. Mais que sait-on des fondamentaux idéologiques de ce dirigeant qui ne sont pas ceux du président. Gregory Rayko, responsable des pages étrangères du site The Conversation, avec lequel nous sommes partenaires, nous explique en quoi la religion occupe une place centrale chez J.D. Vance. Pas de parité en Irlande C'est une des plus mauvaises élèves en Europe en termes de parité politique... L'Irlande n'a que 25% de femmes au Parlement, contre 37% en moyenne sur le continent... Une faiblesse qui se traduit aussi au gouvernement... Et ce malgré les quotas… À Dublin, Clémence Pénard a cherché à comprendre pourquoi. La Chronique musique de Vincent Théval Màiri Morrison & Alasdair Roberts – « Màiri nighean Dòmhnaill » (Écosse) Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe
durée : 00:28:45 - Avoir raison avec... - par : Xavier Mauduit - Le 17 juillet 1979, puisque doyenne, Louise Weiss préside la séance constitutive du Parlement européen pour la première fois élu au suffrage universel. Son discours marque les esprits et demeure dans les mémoires. Louise Weiss est alors surnommée "la grand-mère de l'Europe". - réalisation : Thomas Beau - invités : Marion Gaillard Historienne, spécialiste des relations franco-allemandes et des questions européennes et maître de conférences à Sciences-Po Paris
Cet été, découvrez le meilleur d'Au cœur de l'Histoire, avec Virginie Girod ! Depuis le XVIIe siècle, le château de Versailles est associé à la monarchie française. Mais saviez-vous que depuis la seconde partie du XIXe siècle, la demeure de Louis XIV est également un haut lieu de la République ? En 1875, dans l'aile du Midi, un grand hémicycle est construit en six mois. La salle du Congrès doit accueillir les parlementaires, alors que le gouvernement a quitté Paris. Quatorze présidents de la République y seront élus. 150 ans après les lois constitutionnelles qui entérinent la proclamation de la IIIe République, Virginie Girod vous emmène en visite guidée dans ce lieu incontournable de la vie parlementaire française, en compagnie de Frédéric Lacaille, conservateur en chef, chargé des peintures du XIXe siècle et des Galeries Historiques au château de Versailles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.