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Parlement

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Le Nouvel Esprit Public
Le nouveau rapport de force entre la Chine et l'Europe / Le bloc central s'effondre-t-il ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Dec 7, 2025 63:13


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 décembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.LE NOUVEAU RAPPORT DE FORCE ENTRE LA CHINE ET L'EUROPEAu cours des douze derniers mois, l'Europe est devenue le premier excédent commercial de la Chine, devant les Etats-Unis. Il a atteint 310 milliards de dollars Depuis 2019, le surplus chinois vis-à-vis de l'Europe a presque doublé. Et tout porte à croire qu'avec les droits de douane de Trump, qui ferment en grande partie la porte du marché américain aux exportations de l'empire du Milieu, ce phénomène est appelé à s'amplifier et à durer. Cela traduit l'impressionnante montée en puissance de la Chine dans un grand nombre de technologies, notamment dans les industries vertes, sur lesquelles l'Europe se retrouve désormais, dans un renversement du rapport de force, en position de demandeur. Face à la Chine, sur le plan économique et commercial, l'Europe n'est plus naïve : elle filtre les investissements ; applique des droits de douane sur les biens bénéficiant de subventions à la production, comme les voitures électriques ; travaille à desserrer l'étau de sa dépendance en ressources de base, comme les terres rares et les aimants permanents ; elle prend des mesures commerciales fortes, comme les quotas qui s'appliqueront pour l'acier et l'inox au 1er janvier prochain. Elle se convertit à l'idée, très française, de préférence européenne notamment pour les achats publics. Début décembre, le commissaire Stéphane Séjourné a porté à Bruxelles un texte pour conditionner les investissements en Europe à des transferts de technologie. Ces mesures révèlent un changement de logiciel de la Commission européenne, dans un rapport de force de plus en plus tendu avec Pékin. La prise de conscience des vulnérabilités stratégiques européennes gagne des pays pour qui le libre-échange était auparavant l'alpha et l'oméga, comme l'Allemagne, les Pays-Bas ou les Scandinaves.Pour sa quatrième visite d'État en Chine depuis 2017, du 3 au 5 décembre, Emmanuel Macron, qui était accompagné en 2023 par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a été bien seul face à Xi Jinping. Les Chinois sont aujourd'hui en position de force dans presque tous les domaines. Les contentieux entre la France et la Chine s'accumulent. L'Ukraine en est l'exemple le plus patent, à l'heure où Donald Trump cherche à précipiter un accord de paix, au risque de s'aligner sur les positions de Vladimir Poutine : bientôt quatre ans après l'invasion russe, Pékin n'a jamais faibli dans son soutien diplomatique et industriel à l'effort de guerre russe. Le numéro un chinois a opposé une fin de non-recevoir à la demande du chef de l'État français de faire pression sur la Russie. Le président français a également pressé son hôte sur le front économique, en quête d'un grand « rééquilibrage » avec là aussi une réponse fuyante de l'« usine du monde », qui déverse ses surcapacités industrielles aux quatre coins de la planète.LE BLOC CENTRAL S'EFFONDRE-T-IL ?Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est revenu mardi en deuxième lecture à l'Assemblée nationale. Vendredi, les députés ont adopté son volet recettes pour 2026, par 166 voix pour et 140 contre. Paradoxalement, le gouvernement s'inquiète davantage des votes du bloc central (Renaissance, Modem, Horizons, et LR) que de ceux des oppositions. Or les députés du parti Horizons, présidé par Édouard Philippe, n'entendent pas voter pour ce texte qui « ne propose pas de réduction du déficit, repose sur de nouvelles mesures de fiscalité et ne propose pas de nouvelles mesures de réduction de dépenses », selon le patron du groupe à l'Assemblée Paul Christophe. Des gestes ont été faits, sur la Défense, ou le prix de l'électricité, mais ce coup de pression venant d'un parti qui compte trois ministres au sein du gouvernement Lecornu, est mal compris par ses partenaires. Une adoption du texte, le 9 décembre, serait un succès pour le Premier ministre, qui espère provoquer ensuite une dynamique favorable sur le projet de budget de l'État. Les incertitudes demeurent d'autant plus que l'amertume monte au sein du bloc central, après avoir dû concéder des mesures aux socialistes, dont la suspension de la réforme des retraites de 2023.À un an et demi du scrutin présidentiel, dans un bloc central affaibli par les divisions et avec l'impopularité du président sortant, aucun candidat « naturel » n'a pour l'heure émergé. Seul prétendant déclaré, l'ancien Premier ministre Edouard Philippe s'efforce de s'imposer comme le candidat de la droite et du centre et exclut de passer par une primaire. Après son appel à la démission du président de la République, un sondage est venu, depuis, ébranler son camp. Selon le dernier baromètre Odoxa publié le 25 novembre, pour la première fois au second tour, face à Édouard Philippe, Jordan Bardella recueillerait 53% des voix. Quoi qu'il en soit de la fiabilité d'un sondage de deuxième tour dont les sondeurs eux-mêmes soulignent la fragilité, en avril dernier, Édouard Philippe était donné vainqueur de Jordan Bardella au second tour, avec 54% contre 46%. Cette baisse dans les sondages affecte tout le bloc central, soulignent les philippistes, alors que les discussions budgétaires au Parlement s'enlisent. L'affaiblissement de l'ancienne majorité présidentielle dans les sondages serait selon eux le résultat d'une « succession de mauvais choix » d'Emmanuel Macron, lequel aurait « contaminé » les prétendants issus de son camp. « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés », résume l'eurodéputée Nathalie Loiseau, membre d'Horizons. Le patron du parti macroniste Gabriel Attal se réjouit en privé, de talonner le Havrais dans les sondages et croit de plus en plus pouvoir incarner l'espace central, dans l'esprit du « en même temps » de 2017, que réfute Édouard Philippe.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
Le Kosovo avance sur son projet de location de places de prison pour des pays étrangers

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 6, 2025 2:31


Discuté depuis 2021, le projet danois de location de places de prison au Kosovo pour y envoyer des criminels condamnés, originaires de pays non membres de l'Union européenne, prend petit à petit forme. Contre 200 millions d'euros, l'un des pays les plus riches d'Europe veut envoyer 300 prisonniers vers l'un des plus pauvres. Le Danemark, qui avait soutenu l'intervention de l'Otan en 1999 et l'indépendance du Kosovo, voit dans ce projet une coopération gagnant-gagnant. Mais sur place, le sujet divise. Surtout que ce genre de projets se multiplient dans des pays des Balkans, toujours tenus à la porte de l'UE. De notre correspondant à Gjilan dans le sud du Kosovo, La route goudronnée s'arrête à quelques dizaines de mètres des miradors. Perchée sur une colline sans arbres, juste au-dessus d'un village et de sa mosquée, la prison de Gjilan surplombe la deuxième ville du Kosovo. Une fois passé les portiques et les grilles de sécurité, le bruit des clés des gardiens résonne dans des couloirs particulièrement propres. Selon l'accord ratifié en 2024 à une large majorité par le Parlement, les prisonniers kosovars qui font aujourd'hui les 100 pas dans la prison de Gjilan devraient laisser la place à des détenus condamnés par la justice danoise, à 2 000 kilomètres du Kosovo. À lire aussiDanemark: premier accord pour envoyer 300 détenus dans une prison du Kosovo « C'est un mauvais accord » « Ces transferts de prisonniers ne concerneront pas les personnes condamnées pour extrémisme, extrémisme religieux ou terrorisme. Ce seront principalement des personnes condamnées à des peines de 5 à 10 ans de prison et originaires de pays tiers. On espère que cette collaboration sera un succès et un modèle pour d'autres pays », précise Ismaïl Dibrani, directeur général du système pénitentiaire du Kosovo. Les premiers détenus en provenance de Copenhague ne sont annoncés que pour avril 2027. Mais déjà, de nombreux pays comme la France ou la Belgique auraient demandé à pouvoir eux aussi louer des places de prison au Kosovo. À quelques kilomètres de la prison, le projet danois n'anime pas vraiment les conversations du centre piéton de Gjilan. Zarife Asllani en veut au gouvernement kosovar d'avoir signé un tel accord. Pour cette psychologue sociale de 38 ans, « c'est un mauvais accord. Nous ne sommes pas contre ces prisonniers. Mais ces 200 millions d'euros, cela aurait été mieux de les investir autrement au Kosovo ». À lire aussiEnvoyer ses détenus dans des prisons étrangères: une idée en vogue en Scandinavie Un geste de reconnaissance envers les États-Unis Comme plusieurs pays membres de l'Otan, le Danemark a soutenu l'indépendance et la construction du nouvel État kosovar. Les autorités de Pristina présentent cet accord comme un moyen de rembourser une dette historique et de conforter ses soutiens diplomatiques. Originaire de Gjilan, l'activiste Donika Emini dénonce une dérive honteuse. « Ces accords transforment les Balkans en dépotoir des pays riches, qui font ici ce qu'ils ne peuvent pas faire chez eux. C'est vraiment très problématique et hypocrite. Par exemple, dans le cas du Danemark, qui est un pays qui est toujours au sommet des classements internationaux pour son respect des droits humains. » À la demande de Washington, le Premier ministre kosovar, Albin Kurti, a également accepté d'accueillir 50 ressortissants latino-américains expulsés des États-Unis. Un geste de reconnaissance éternelle envers le principal soutien du Kosovo, mais qui n'a pour l'instant pas dépassé l'effet d'annonce.

Reportage International
Grèce: un système hospitalier public qui s'effondre

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 2:41


En Grèce, la situation dans les hôpitaux publics est jugée « misérable » par les professionnels de santé qui y travaillent. Le mois dernier, les médecins hospitaliers ont observé une grève de deux jours, suivie, fin novembre, d'une autre grève, de la part cette fois des infirmiers. Tous tirent la sonnette d'alarme sur un système public en ruines, qui ne s'est jamais relevé d'une décennie de crise économique. Pour les patients, le résultat, ce sont de longues heures d'attente sur place ou des mois pour obtenir un rendez-vous.  En surplomb des décorations de Noël qui illuminent déjà la place Syntagma, au cœur d'Athènes, une tribune éphémère. C'est là, en face du Parlement, qu'infirmières et infirmiers se succèdent au micro en cette journée de grève. « Nous travaillons six jours par semaine au lieu de cinq », se lamente ainsi cette infirmière qui évoque une intensification « gigantesque » du travail à l'hôpital en raison du manque criant de personnel. Ces infirmiers se disent « épuisés » et appellent à la fois à des « recrutements massifs » et des augmentations de salaires. Toujours à Athènes, direction l'hôpital public d'Evangelismos, le plus grand du pays. À la tête du syndicat des employés, Giorgos Ferentinos est cardiologue-réanimateur. Pour lui, la situation des hôpitaux publics grecs ne cesse de se dégrader. Dans son seul hôpital, il y a plus de mille postes vacants. « Avant la pandémie, en Grèce, huit hôpitaux ont fermé en raison de la crise économique. Et, depuis, ces hôpitaux sont restés fermés. Résultat : les autres hôpitaux publics encore en fonctionnement font face à un volume de travail énorme. On estime actuellement qu'il manque plus de 6 000 médecins dans tout le pays. Un grand nombre de collègues médecins ont choisi de partir travailler soit à l'étranger, soit dans le secteur privé, justement à cause de la dégradation de nos conditions de travail : un rythme, à l'hôpital, de plus en plus intense avec, en parallèle, des salaires très bas. » Un système public à bout de souffle, poussé vers la privatisation Ici, faute de personnel, sept salles d'opération sont fermées et 35 lits de soins intensifs restent inutilisables. Et ceux qui en souffrent, ce sont les patients. Illustration avec cette trentenaire, hôtesse d'accueil au cœur d'Athènes. Pendant près de 10 ans – et jusqu'à son décès en 2023 –, elle a accompagné sa mère, atteinte d'un cancer du poumon, dans presque tous les hôpitaux publics de la région. « Quand ma mère a été hospitalisée, les infirmiers n'étaient tout simplement pas assez nombreux pour s'occuper des patients. Il fallait donc que nous assumions nous-mêmes en partie la responsabilité de la soigner. Même pour quelque chose d'aussi basique que demander à changer les draps, il fallait supplier, parce qu'ils n'en avaient pas. On devait aussi se charger de tout ce qui concernait l'hygiène, appeler les infirmières et attendre des heures, parce qu'elles étaient débordées. Et pour les médecins, c'était la même chose. » À l'agonie, le système hospitalier public grec, qui subsiste en partie grâce aux sacrifices du personnel soignant, se privatise progressivement. Depuis un an et demi, des interventions chirurgicales payantes l'après-midi et le soir permettent d'éviter les listes d'attente qui s'étalent sur des mois, voire des années. Un système de santé « public » où la priorité va dorénavant à ceux qui peuvent payer. À lire aussiGrèce: le Parlement grec adopte la possibilité d'une journée de travail de 13 heures

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «Des mesures radicales doivent être prises contre les FDLR»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 19:02


C'est ce jeudi 4 décembre 2025, à Washington, aux États-Unis, que le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame doivent ratifier un accord de paix en présence de Donald Trump. Mais comme les combats font rage actuellement au Sud-Kivu, beaucoup s'interrogent sur la portée réelle de l'accord à venir sur le terrain. Léonard She Okitundu a été le ministre congolais des Affaires étrangères de 2016 à 2019. Aujourd'hui, il est député national et vice-président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée congolaise. Pour lui, la solution passe par une vraie neutralisation des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). De passage à Paris, il le dit au micro de Christophe Boisbouvier et Patient Ligodi. RFI : Alors, la principale condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la neutralisation par l'armée congolaise des rebelles hutus rwandais FDLR qui sont basés au Congo. Pourquoi cela n'a-t-il pas encore été fait ? Léonard She Okitundu : Concernant la République démocratique du Congo, cette question des FDLR est une question déterminante. Et c'est pour ça que moi, j'essaye par tous les moyens que le gouvernement soit considéré comme le meilleur élève de l'application des résolutions du Conseil de sécurité. Parce que le seul reproche qu'on fait à la RDC sur cette question-là, c'est justement cette fameuse collaboration avec les FDLR. Par conséquent, de mon point de vue, il doit être pris en République démocratique du Congo des mesures radicales contre ce mouvement. Parce que finalement, ce mouvement est en train de prendre en otage toute la République démocratique du Congo. Parce que sur cette question des FDLR, je crois qu'il y a une certaine unanimité de la part des membres du Conseil de sécurité, sur la nécessité, si pas, l'obligation de neutraliser ces groupes armés qui opéreraient sur le territoire de la République démocratique du Congo. Des mesures radicales, ça veut dire des mesures crédibles ? Crédibles, c'est-à-dire qui soient considérées crédibles par ceux auprès de qui nous cherchons l'appui en vue de dégager une solution diplomatique à ce conflit. Parce qu'il n'y a pas de solution militaire. Oui, mais il y a quelques jours, un porte-parole des FDLR présents sur votre territoire a affirmé qu'il n'était pas question pour ces forces de désarmer. Est-ce que ce n'est pas une déclaration qui donne raison au Rwanda, dans les reproches de laxisme et de négligence qu'il adresse aux autorités congolaises ? Effectivement, moi, je considère cette déclaration comme extrêmement grave. On ne peut pas accepter que le responsable de ce mouvement fasse une telle déclaration. Par conséquent, j'estime que le gouvernement, par mesure radicale, devrait considérer toute personne qui se réclame de ce groupe armé indésirable sur le territoire de la République démocratique du Congo. Persona non grata ? Persona non grata. Mais franchement, est-ce que les FARDC du Congo et les FDLR rwandais ne combattent pas ensemble depuis de très longues années contre le M23 et l'armée rwandaise… Et du coup, est-ce que, sur le terrain, les officiers FARDC ne sont pas redevables à l'égard de leurs frères d'armes hutus rwandais ? Et du coup, est-ce qu'ils ne sont pas hostiles à toute neutralisation de ces FDLR ? S'il y a des gens qui sont hostiles, alors là franchement, cela devrait être sévèrement sanctionné. Nous ne pouvons pas accepter la moindre collaboration avec les FDLR. Jusqu'à présent, d'ailleurs, dans les négociations qui sont faites, on ne mentionne pas le gouvernement en tant que tel, mais on considère que ce sont certains éléments des forces armées congolaises qui collaborent avec les FDLR. Alors, dans ces conditions, autant on doit être sévère à l'égard de ces FDLR, autant aussi à l'égard de tout officier militaire qui s'exposerait à une telle collaboration, on ne peut pas accepter du tout. L'autre condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la fin des discriminations à l'égard des Congolais d'origine tutsi. Est-ce que le gouvernement de Kinshasa a pris toutes les mesures nécessaires pour protéger ces populations ? Alors franchement, là, c'est amuser la galerie. Moi, je suis parlementaire, nous avons les parlementaires d'origine tutsi avec nous au Parlement congolais. Donc, on ne peut pas du tout accuser le gouvernement de la RDC d'adopter une attitude discriminatoire à l'égard de la communauté tutsi. Il y a des ministres d'origine tutsi et dans l'armée aussi, tout comme dans les services. Donc cette discrimination est un véritable prétexte pour justifier l'injustifiable. Est-ce que, de ce point de vue, il ne faut pas une déclaration solennelle du pouvoir congolais ? Effectivement, sur ces deux choses, moi, j'aurais préféré franchement, en toute modestie, que les deux questions, la discrimination prétendument faite par le gouvernement congolais à l'égard de la communauté tutsi et puis, ensuite, cette collaboration avec les FDLR, il faudrait qu'à un moment donné, le gouvernement traite de ces questions en Conseil des ministres et qu'à la suite d'un Conseil des ministres, on entende le ministre de la Communication solennellement donner la position du gouvernement de la RDC sur ces deux questions. D'une part, rappeler la pleine citoyenneté de ceux qui remplissent les conditions, la citoyenneté congolaise des personnes d'origine tutsi, ceux qui remplissent les conditions, je dis bien, et puis en même temps interdire toute discrimination à leur égard. Et en ce qui concerne les FDLR, il faut absolument les considérer comme indésirables, proclamer, décréter, l'indésirabilité de ces gens sur le territoire de la République démocratique du Congo. Et puis en même temps, s'il y a des réfractaires, il faudra utiliser la contrainte pour finalement mettre fin à cela. À lire aussiRDC-Rwanda: rencontre au sommet à Washington pour une paix incertaine

C dans l'air
Poutine "prêt" à la guerre avec l'Europe - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 66:04


C dans l'air du 3 décembre 2025 - Poutine "prêt" à la guerre avec l'EuropeMoscou et Kiev se sont déclarés, ce mercredi, prêts à poursuivre les pourparlers sur un plan de paix, au lendemain d'une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff qui n'a débouché sur aucune percée. À l'issue d'une réunion de près de cinq heures au Kremlin, Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, a reconnu qu'« aucune solution de compromis [sur les territoires ukrainiens] n'a encore été choisie ». « Il reste encore beaucoup de travail », a-t-il prévenu, se contentant de qualifier la conversation d'« utile » et « constructive », au terme d'un mois d'intenses négociations.Steve Witkoff, critiqué pour sa gestion des négociations et accusé de complaisance envers son homologue russe après la révélation d'une conversation téléphonique avec Iouri Ouchakov par l'agence Bloomberg, s'est abstenu de tout commentaire. Depuis le Kremlin, l'émissaire de la Maison-Blanche, accompagné dans sa mission de Jared Kushner, gendre du président américain, s'est rendu à l'ambassade américaine à Moscou afin de s'entretenir avec Donald Trump sur une ligne téléphonique sécurisée.Quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à « empêcher » les efforts de Washington pour mettre fin au conflit. « Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'Europe, mais si l'Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a-t-il lancé en marge d'un forum économique.De son côté, Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d'utiliser les pourparlers actuels pour tenter « d'affaiblir les sanctions » visant Moscou. Le président ukrainien a aussi appelé à la fin de la guerre et non « seulement à une pause » dans les combats. Sur le terrain, l'Ukraine a par ailleurs fermement démenti la prise de la ville stratégique de Pokrovsk, annoncée la veille par la Russie, et a dénoncé « une manipulation » de la part du Kremlin.En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce mercredi le plan de l'UE pour financer l'Ukraine sur deux ans et la « mettre en position de force » dans les négociations avec la Russie. Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir les deux tiers des besoins de financement de l'Ukraine pour 2026 et 2027 : un emprunt ou une utilisation des avoirs russes gelés en Europe, dont l'essentiel se trouve en Belgique. La décision de recourir à un emprunt européen, qui nécessite l'unanimité des États membres, se heurte pour l'heure aux réticences de certains d'entre eux et à l'opposition radicale de la Hongrie. La Commission n'a pas caché qu'elle privilégiait, dans ces conditions, le recours aux avoirs russes gelés, mais doit encore convaincre la Belgique.Parallèlement, le Parlement européen a adopté la semaine dernière EDIP, le premier programme pour l'industrie européenne de la défense. Doté de 1,5 milliard d'euros, ce dispositif doit renforcer les capacités de l'Union européenne.Quels sont les contours et les ambitions d'EDIP ? Les rapporteurs du projet, François-Xavier Bellamy (PPE) et Raphaël Glucksmann (S&D), nous ont accordé une interview, à retrouver aujourd'hui dans #cdanslair.Nos experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction – Le Figaro- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House

TOPFM MAURITIUS
La langue des signes au Parlement : Pour améliorer la communication et l'accès à l'information pour les personnes handicapées

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 0:58


La langue des signes au Parlement : Pour améliorer la communication et l'accès à l'information pour les personnes handicapées by TOPFM MAURITIUS

C dans l'air
Budget: c'est maintenant que tout se joue! - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 65:46


C dans l'air du 2 décembre 2025 - Budget: c'est maintenant que tout se joue!Alors que les débats sur la fiscalité font rage au Parlement, un rapport publié ce lundi par le Conseil des prélèvements obligatoires, un organisme indépendant rattaché à la Cour des comptes, jette un nouveau pavé dans la mare de la taxation du patrimoine.Dès son préambule, les experts du CPO partent d'un constat déjà largement documenté par les études économiques : le patrimoine progresse plus rapidement que les revenus, et il se concentre entre les mains de peu d'individus. Ainsi, les 10 % les plus riches détiennent 60 % du patrimoine total. Surtout, 1 % de la population détient 27 % de la richesse nationale.En réponse, ils défendent la nécessité d'une refonte globale de l'imposition du patrimoine, dont le montant total a atteint 113,2 milliards d'euros en 2024, l'un des plus élevés des pays membres de l'OCDE. Pour cela, ils mettent sur la table deux scénarios pour taxer les plus hauts patrimoines. Ces derniers proposent notamment de taxer les holdings et les liquidités qui s'y trouvent lorsqu'elles sont restées longtemps intouchées, les biens professionnels au moment de la transmission, une refonte du pacte Dutreil ou encore la création d'un impôt différentiel sur la fortune personnelle, s'inspirant du principe de l'impôt plancher défendu par Gabriel Zucman. Par ailleurs, les hauts patrimoines ne seraient pas les seuls concernés. Selon les Sages de la rue Cambon, l'épargne réglementée, c'est-à-dire les Livrets A ou les livrets de développement durable et solidaire (LDDS), devrait être réduite. Ils préconisent aussi « un rapprochement plus marqué de l'imposition des locations meublées et non meublées », ainsi qu'une « diminution des droits de mutation à titre onéreux », aussi appelés frais de notaire.Autant de pistes préconisées par le Conseil des prélèvements obligatoires qui pourraient raviver les débats alors que les discussions sur le projet de loi de financement de la Sécu recommencent ce mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée, pour une seconde lecture. Le Premier ministre a reçu lundi, à Matignon, les responsables socialistes. À l'orée de dix jours cruciaux, chacun fait monter la pression sur l'autre. Le patron d'Horizons, Édouard Philippe, ce mardi matin, a ouvert la voie à un vote contre ou une abstention lors du bureau politique de sa formation.En décembre 2024, c'est sur le budget de la Sécu que Michel Barnier était tombé. Un an après, un vote en bonne et due forme, semble extrêmement complexe et certains commencent à évoquer l'idée d'un éventuel recours au 49.3. Mais le Premier ministre, Sébastien Lecornu, l'avait annoncé début octobre, répondant à une exigence du Parti socialiste : il n'utilisera pas l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer les textes budgétaires à l'Assemblée nationale.Alors, le gouvernement pourrait-il finalement avoir recours à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter l'un de ses textes budgétaires ? Que se passe-t-il si l'Assemblée nationale n'adopte pas le budget ? Quelles conséquences pour les finances publiques et les entreprises ? La construction du budget 2026 inquiète nombre de chefs d'entreprise, dont certains sont confrontés à d'importants problèmes de trésorerie du fait des retards de paiement dans le secteur public, notamment du côté des collectivités territoriales. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs d'entre eux.Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point - Louis HAUSALTER - Journaliste politique – Le Figaro- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po

Nuus
SA-parlement voer debat oor 30% slaagsyfer vir matrieks

Nuus

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 0:19


Die Parlement sal vandag oor Build One South Africa se mosie stem om die 30-persent-slaagsyfer vir matriekvakke te skrap. Dit volg nadat die Parlement verlede week debat gevoer het oor die mosie om die huidige vereiste 30-persent om matriekvakke te slaag, op te skuif tot 'n 50-persent. Die debat het die dringende behoefte aan onderwyshervorming in Suid-Afrika uitgelig, maar het ook die wydverspreide misverstande oor die slaagstruktuur van die Nasionale Senior Sertifikaat beklemtoon. Die leier van BOSA, Mmusi Maimane, sê die 30-persent-slaagsyfer verskans middelmatigheid en lae verwagtinge:

Dance Lab
85. Être artiste : Dysmorphophobie, échec et snobisme, avec Laura Masci

Dance Lab

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 64:34


Aujourd'hui, j'accueille Laura Masci, artiste pluridisciplinaire : danseuse, actrice, chanteuse.Formée au Conservatoire Royal d'Art Dramatique de Bruxelles elle est également passée par le hip-hop, le cabaret, la comédie musicale, le cinéma et le doublage.Elle a dansé dans un crew qui a représenté la Belgique au HHI à San Diego, joué dans Évita, travaillé au cabaret Oh César, participé à des shows comme le Magma Show, et dansé en tournée et de belles dates TV pour Kate Ryan.À l'écran, elle apparaît dans Miskina, Becoming Karl, L'Amour Ouf, Parlement, et tient deux premiers rôles dans les courts-métrages Rando et Les Fenêtres du Ciel.Son parcours est aussi fait de castings qui n'aboutissent pas, d'annulations comme liés au Covid, de solitude, d'échecs répétés et d'un rapport au corps marqué par la dysmorphophobie.Récemment, elle décroche le premier rôle féminin de la pièce musicale Tout va mâle d'Alex Goude et sort son premier single sous le nom de Niki Grace.Dans cet épisode, on parlera de pluridisciplinarité, pression physique, échec, solitude, et de la force qu'il faut pour continuer quand l'industrie ne te choisit pas.

C ce soir
Budget : Le retour du 49-3 ?

C ce soir

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 65:55


Nous sommes le 1er décembre et nous entrons dans un mois décisif pour l'avenir du fameux budget en discussion depuis des semaines au Parlement, mais aussi, pour l'avenir du gouvernement, qui ne passerait pas Noël en cas d'échec… Le compte à rebours est enclenché et la première épreuve cruciale se présente déjà dans 9 petits jours avec le vote à l'Assemblée du budget de la sécurité sociale… La fébrilité gagne donc les rangs du gouvernement mais aussi de certains dans l'opposition, qui devant la peur du vide, n'hésitent plus à défendre le retour de l'alinéa le plus connu et le plus décrié de la Constitution : l'article 49 alinéa 3, longtemps synonyme pour beaucoup de passage en force… Nous allons en débattre ce lundi 1er décembre 2025 avec nos invités : - Blanche LERIDON Directrice éditoriale de l'Institut Montaigne, chargée d'enseignement à Sciences Po, essayiste- Mathieu SOUQUIÈRE Essayiste- Fabien VERDIER Maire de Châteaudun (SE), Président du Grand Châteaudun- Jean-Philippe DEROSIER Professeur de droit public à l'Université de Lille, spécialiste du droit constitutionnel et de la Ve République, fondateur et directeur de l'Observatoire de l'éthique publique- Sylvain BOURMEAU Journaliste, professeur associé à Paris I, directeur du journal AOC, producteur de l'émission « La Suite dans les idées » sur France Culture- Rachel GARRAT-VALCARCEL Journaliste politique, autrice de la newsletter "Blocs et partis"

Mon Carnet, l'actu numérique
{RÉFLEXION} - Débrief Transatlantique avec Jérome Colombain

Mon Carnet, l'actu numérique

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 26:19


Bruno Guglielminetti et Jérôme Colombain de Monde Numérique reviennent sur un début de saison marqué par le magasinage des Fêtes et l'arrivée des assistants d'achat intégrés à ChatGPT et Perplexity. Ils analysent ces nouveaux outils, utiles mais à vérifier, tout en rappelant les tensions avec Amazon autour des robots acheteurs. La discussion glisse ensuite vers les annonces d'Anthropic, qui positionne désormais Claude comme un véritable outil de travail, avant d'aborder les suppressions de postes liées à l'IA chez HP et Apple. Les deux collègues évoquent aussi l'appel du Parlement européen à limiter l'accès aux réseaux sociaux à 16 ans, un principe dont l'application reste complexe et les deux complices fixent leur prochain débrief : en direct de Las Vegas.

Le Brief
541 jours sans gouvernement à Bruxelles | L'Arizona peut travailler | ChatGPT a trois ans

Le Brief

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 16:58


541 jours! C'est – c'était – le record du nombre de jours sans gouvernement en Belgique. La région bruxelloise dépasse ce triste record. On en mesurera les conséquences dans cette édition. Le gouvernement De Wever, lui, a obtenu la confiance du Parlement sur son budget pluriannuel vendredi. Mais a-t-il les coudées plus franches pour autant? ChatGPT a trois ans. Le robot conversationnel a déjà changé nos vies. Mais le meilleur ou le pire, c'est selon, est encore à venir. Pour analyser ces sujets et l'actualité de la semaine, l'invitée du Brief ce matin est Caroline Sagësser, politologue au Crisp, le centre de recherche sociopolitique. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.

TOCSIN PODCAST
La Matinale Tocsin du 01/12/25 : Une conférence sur l'avortement au parlement. Avec Gégor Puppinck

TOCSIN PODCAST

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 130:34


Au programme de cette première émission de décembre :05:25 Une amende pour avoir fumé sur un quai !

TOPFM MAURITIUS
Parlement : excuses de Shakeel Mohamed, colère d'Adrien Duval et mise au point annoncée de la Speaker

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 1:34


Parlement : excuses de Shakeel Mohamed, colère d'Adrien Duval et mise au point annoncée de la Speaker by TOPFM MAURITIUS

Chronique des Matières Premières
Faute de demande, les cours des fèves de cacao continuent de chuter

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 1:58


Les cours du cacao continuent de s'enfoncer : les fèves se négocient à un peu plus de 5 000 dollars la tonne à la Bourse de New York. Les prix sont en baisse quasi continue depuis le mois de mai et ont chuté de 18% sur le dernier mois.  Pour l'instant, la chute des prix est surtout due à une diminution de la demande des broyeurs de fèves, explique un expert de l'Organisation internationale du cacao (ICCO). Ces industriels sont installés dans les pays producteurs ou dans les pays consommateurs, et transforment la fève en produits semi-finis comme de la pâte de cacao, et la vendent ensuite aux fabricants de chocolat. Or ces fabricants ont revu leurs recettes et innové pour limiter l'utilisation d'un cacao devenu trop cher l'année dernière, et subissent aussi une baisse de la demande des consommateurs.  L'autre facteur qui joue, c'est la production : elle s'annonce meilleure que l'année dernière en Côte d'Ivoire, le leader mondial, le chiffre de deux millions de tonnes de fèves circule contre 1 850 000 pour la campagne 2024/2025, mais il est encore trop tôt pour avoir des données fiables. Les volumes de fèves acheminés dans les ports ivoiriens pour y être exportés ont été bons ces dernières semaines, mais « l'expérience de l'année dernière a montré que ces arrivées pouvaient s'écrouler en deuxième partie de saison », rappelle notre interlocuteur. À lire aussiLes cours mondiaux du cacao atteignent un plus bas depuis vingt mois Loi contre la déforestation Ce qui rassure le marché, c'est aussi, dit-on dans le secteur, les assouplissements de la loi contre la déforestation de l'Union européenne. Ce texte qui vise à interdire la commercialisation en Europe de plusieurs matières premières, dont le cacao, s'ils sont issus de terres déboisées après 2020. Ce texte devait initialement entrer en vigueur fin décembre, mais le Parlement européen vient d'approuver un report d'un an, le deuxième du genre.  Les obligations contenues dans ce projet de loi faisaient craindre des risques d'approvisionnement, tous les volumes de cacao ne répondent en effet pas aux critères demandés. Le report donne de l'air à tout le monde, moins de stress, c'est moins de pression sur les prix. À lire aussiLutte contre la déforestation: les pays producteurs de cacao demandent à l'UE de reporter la loi Les industriels baisseront-ils les prix ? La chute des prix peut-elle encore se poursuivre ? À court terme, tout dépendra de l'avancée de la récolte, sachant que les facteurs structurels ne plaident pas pour une augmentation de la production.  La demande sera aussi une des clés. Pour la stimuler, il faudrait que les industriels baissent leur prix. Certains ont déjà fait comprendre qu'ils seraient prêts à le faire, mais pour l'instant, « tout le monde s'observe » raconte un acteur de la filière. Sur les trois dernières années, les prix au consommateur ont augmenté de 30 à 40%. Si baisse il y a, sera-t-elle significative et en mesure de convaincre les consommateurs qui ont décroché de manger plus de chocolat ? Certains experts en doute.   À écouter aussiSur les pistes du trafic de cacao

Reportage International
Au Liban, la religion fait loi dans chaque étape de la vie

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 2:44


Alors que pape Léon XIV est en visite au Liban, son déplacement met en lumière le système confessionnel qui régit le pays. En politique, le président doit être chrétien maronite, le Premier ministre musulman sunnite et le président du Parlement musulman chiite. Bien au-delà de la politique, le confessionnalisme régit aussi la vie des Libanais, de la naissance à la mort, car il n'y a pas de code civil unifié. Ce sont les tribunaux religieux qui régissent le droit de la famille.  De notre correspondante à Beyrouth  Mariage, divorce et héritage : au Liban, toutes les étapes de la vie sont régies par le droit religieux. En banlieue de Beyrouth, au tribunal des chrétiens maronites, ce sont les lois du Vatican qui s'appliquent. Ici impossible de divorcer, seule une annulation du mariage peut être décidée sur des critères très restrictifs et après plusieurs rendez-vous pour tenter de réunir le couple. Mona Khoueiry, responsable du centre de réconciliation du tribunal maronite de Beyrouth : « Notre objectif, c'est de se réconcilier, de trouver une issue pour la famille, de garder le noyau familial. » Les violences conjugales ne sont pas un motif pour défaire les liens sacrés. Au final, c'est le juge qui tranche.   Monseigneur Alwan se félicite de ne compter que 10% d'annulation de mariage : « Le système confessionnel aide beaucoup à ne pas aller au divorce facilement. Pas comme le divorce civil, s'ils se mettent d'accord pour divorcer, ils divorcent. Les gens ici sont plus attachés à la foi. »  À chaque communauté sa justice Un argument également prôné dans les autres communautés. Comme chez les musulmans sunnites. Dans le quartier populaire de Tariq Jdidé, le tribunal sunnite applique la charia Le Cheikh Khaled Wael Chbare est l'un des juges : « Ce qu'on fait le plus, ce sont les mariages et les divorces. Si les deux parties sont d'accord, le divorce peut être prononcé en une heure. »  Pour le juge Chbare, pas question de parler de changement : « Un projet de loi civile ou de mariage civil, nous ne l'acceptons pas. La société ne l'accepterait pas. Il y aurait un refus populaire et puis cela serait en conflit avec les tribunaux islamiques. » À chaque communauté sa justice. Mais dans ces conditions, il est difficile de se marier avec quelqu'un qui n'est pas de la même confession. Nadine Hamdan est Druze, Patrick Mattar chrétien maronite. Pour se dire oui, le couple a dû se marier civilement à Chypre, il y a quatre ans. Sur leur téléphone, ils nous montrent une vidéo de leur mariage.  Comme Nadine et Patrick, de plus en plus de Libanais s'affranchissent de la religion et se marient à l'étranger.  À écouter aussiDans quel Liban éprouvé arrive le pape Léon XIV ? À lire aussiLiban: les chrétiens en perte de vitesse dans un pays en survie

Revue de presse française
À la Une: la visite du pape Léon XIV en Turquie et au Liban

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 5:06


« Léon XIV au défi de la paix », titre le Parisien-Dimanche, qui précise qu'après trois jours en Turquie, le souverain pontife arrive ce dimanche à Beyrouth. « Un voyage très attendu, dans une région meurtrie par les guerres », ajoute le journal. Pourtant, « nul ne s'attend à ce que le pape fasse la paix au Proche-Orient, de telles rodomontades n'appartenant qu'à Trump », remarque le Parisien-Dimanche selon lequel, à Beyrouth, « Léon XIV s'adressera peut-être autant au Hezbollah, dont le désarmement est le sujet crucial au Liban, qu'à Israël qui poursuit ses bombardements. Au-delà, dans cette région essentielle à ses yeux – la Terre sainte – l'Église de Rome prône avec constance une solution à deux états, Israël et Palestine, avec un statut international pour Jérusalem ».   Et ce n'est pas rien. Aux yeux du Parisien-Dimanche, « les paroles du natif de Chicago, plutôt discret depuis mai dernier, loin du tumulte des années François, n'ont jamais été aussi attendues dans un monde chaotique où prime la loi du plus fort, où la culture du clash attisée par les réseaux sociaux mine l'espace public et où grandit le spectre d'une troisième guerre mondiale ». « Perdre ses enfants » Le spectre d'une troisième guerre mondiale agite les pays européens et notamment la France. Emmanuel Macron a annoncé cette semaine le retour du service militaire en France, sur la base du volontariat, sur fond de guerre en Ukraine et de pression croissante de la Russie, après la déclaration très remarquée du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon : « Si notre pays flanche parce qu'il n'est pas prêt à accepter de perdre ses enfants (…) alors nous sommes en risque ». Il n'en faut pas plus à Marianne pour décréter en Une que « Macron nous prépare au pire ». « En marche vers la guerre », clame l'hebdomadaire, avec la photo de Vladimir Poutine en toile de fond. S'ensuivent les déclarations alarmistes du général Vincent Desportes, ancien directeur de l'École de guerre, qui affirme : « Si l'Ukraine tombe, puis la Moldavie, alors nous ne sommes plus rien ». Un autre général, le général Christophe Gomart, député les Républicains au Parlement européen estime, lui, que « le président Macron instille la peur, pire ennemi d'une nation ». Il n'en déclare pas moins « qu'il faut montrer notre détermination et nous réarmer massivement en munitions, chars, avions, frégates, drones. La dissuasion est d'abord une question de crédibilité ». Et il ajoute : « N'oublions jamais que le réarmement dissuadera toute attaque, créera un rapport de force crédible, et surtout, préparera la guerre pour préserver la paix. »  Plan de paix et corruption En Ukraine, la guerre est bien réelle. Et elle est l'objet d'une correspondance entre deux sœurs ukrainiennes, régulièrement publiée par M, le supplément du Monde. L'une, Sasha, vit à Kiev, l'autre Olga vit à Paris. Cette semaine, Olga confie « qu'elle a eu un haut-le-cœur en découvrant "le plan de paix de Trump". Ce pseudo-plan n'est, à mon avis, qu'une façon de dire à Zelensky : " Rends-toi maintenant, ne tarde pas" ». « Cela signifie-t-il aussi que les États-Unis ne vont plus du tout donner d'armes à l'Ukraine ? » interroge Olga. « Qu'ils nous laissent tomber définitivement ? Je n'arrive pas à croire que la première puissance du monde se comporte comme une autruche » conclut-elle. À Kiev, sa sœur Sasha, elle, s'indigne du scandale de corruption qui frappe l'entourage du président Zelensky. Elle cite Timur Mindich, accusé « d'être le cerveau d'un système de rétrocommissions dans des contrats liés à Energoatom, la compagnie nucléaire d'État ». « L'histoire me fait vomir », ajoute Sasha, « quand je lis que cet homme a quitté le pays quelques heures avant les perquisitions, quand je regarde les photos de ses sacs remplis de dollars et d'euros, quand je découvre les toilettes en plaqué or de son appartement ». « Un appartement qui se trouve dans le même immeuble que celui de notre président. Nausée ! s'exclame Sasha, qui ajoute même : On aimerait penser que Zelensky n'y est pour rien, mais ça va contre le bon sens ». Endorphines Courrier International s'intéresse cette semaine à notre santé mentale. « Votre médecin veut que vous fassiez la fête, et certains prescrivent même des concerts », titre l'hebdomadaire, qui s'est promené à travers le monde pour voir ce qu'il en est. On apprend ainsi qu'au Canada, « les médecins peuvent désormais prescrire à leurs patients des billets pour des concerts de musique classique ». C'est la chaîne canadienne CBC qui l'a annoncé. Pourquoi une telle prescription ? « Parce qu'écouter de la musique libère des endorphines, qui sont des antalgiques et des régulateurs d'humeur naturels, ainsi que de la dopamine, l'hormone du bien-être liée au plaisir (…) ». Et pourquoi pas une visite dans un musée ? C'est ce que recommande le Japon : « un bain muséal », une étude assure en effet « que le taux de mortalité des personnes fréquentant régulièrement des musées, serait plus faible que celui des personnes qui n'en ont pas l'habitude. » 

Religions du monde
Dans quel Liban éprouvé arrive le pape Léon XIV ?

Religions du monde

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 48:30


Le pape Léon XIV arrive au Liban dans un pays où les habitants sont fatigués par la guerre, par les frappes israéliennes incessantes au sud ou en banlieue sud de Beyrouth. Des habitants fatigués par les crises économiques et politiques successives, qui se sentent abandonnés voire oubliés du monde, avec un État absent. En toile de fond : la guerre à Gaza et un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah sans cesse violé depuis un an, et des tensions confessionnelles en Syrie voisine. Le pape dit vouloir écouter la population durement éprouvée par de multiples crises et la guerre au Sud, comme un miroir de la région et entend livrer un message d'espérance et d'unité. Avant lui, le pape Jean-Paul II avait marqué les Libanais lors de sa visite en 1997, à l'issue du Synode spécial pour le Liban lorsqu'il avait prononcé cette fameuse phrase : «plus qu'un pays, le Liban est un message», soulignant que les Libanais de toutes confessions religieuses vivaient dans un même espace. Un message fort quelques années après la fin de la guerre civile qui avait déchiré le pays de 1975 à 1990, avec un accord de parité chrétiens-musulmans au sein du gouvernement et du Parlement. Un système confessionnel qui n'a pourtant pas apporté la stabilité recherchée. Benoit XVI s'y était rendu en 2012 pour son dernier voyage pontifical et avait mis l'accent sur son importance spirituelle. La devise de ce voyage : «Heureux les artisans de paix», c'est le message du pape Léon XIV dirigé à l'ensemble de la région, assorti d'une croix en forme d'ancre sur un cèdre, appelant les chrétiens à rester sur leur terre. Car, dans ce pays de quelque 6 millions d'habitants, aux 18 confessions religieuses, les chrétiens ne représentent plus qu'environ 30% de la population, alors qu'ils constituaient plus de 50% dans les années 1990 à la fin de la guerre civile. Parmi les lieux de visite attendus, il se rendra sur la tombe de Saint Charbel Maklouf à Annaya, une première pour un pape, puis au sanctuaire de Harissa (Notre-Dame du Liban), il rencontrera des jeunes au siège du patriarcat maronite de Bkerké, puis des représentants de toutes les confessions religieuses sur la place des Martyrs à Beyrouth, et ira se recueillir sur les lieux de l'explosion du port de Beyrouth survenu, il y a cinq ans, qui avait fait plus de 200 morts et des milliers de blessés, alors que l'enquête sur les causes de l'explosion n'est toujours pas terminée. Le pape clôturera ce voyage par une grande messe sur le front de mer à Beyrouth, «pour tous les Libanais, de toutes confessions», insiste-t-on. Nous vous proposons dans cette émission un parcours vers des lieux que le pape Léon XIV visitera et d'autres où il ne se rendra pas, à la rencontre de Libanais de toutes confessions, du nord de Beyrouth au sud du pays.

Sans filtre ajouté
Actualités agroalimentaire du mois d'octobre : Auchan bascule ses supermarché en Intermarché

Sans filtre ajouté

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 20:55


Sources:Guillaume Jacquot, « Le Sénat s'oppose à l'affichage obligatoire du Nutri-Score », Public Sénat.Chanaël Chemin, « Nutri-Score : bras de fer au Parlement, le Sénat s'oppose à la généralisation, une pétition lancée », La Provence.Serge Hercberg, Chantal Julia, Mathilde Touvier et Pilar Galan, « Nutri-Score : pourquoi exempter les aliments AOP et IGP n'aurait aucun sens », The Conversation, repris par RTBF Actus.Le Monde avec AFP, « Nutri-Score : le Sénat s'oppose à la généralisation de l'affichage nutritionnel sur les emballages », Le Monde.Mathilde Gérard, « Nutri-Score : le débat sur la généralisation de l'affichage relancé lors des discussions sur le budget de la “Sécu” », Le Monde.Fabienne Berger-Remy et Béatrice Parguel, « Nutri-Score : “Les applis comme Yuka accompagnent sans moraliser, quand les labels officiels suscitent la défiance” », Les Échos.Charlotte Méritan, « Pourquoi un beurre allégé bourré d'additifs a un meilleur Nutri-Score qu'un beurre d'Isigny AOP », RMC Conso.J.D. avec AFP, « “L'information, oui, la taxation, non” : le Sénat s'oppose à la généralisation du Nutri-Score », BFM Business (BFM Économie – Conso).Coralie Lamarque, avec Dominique Vidalon, édité par Kate Entringer, « Casino détaille son plan “Renouveau 2030”, veut renforcer sa structure financière », Reuters (Investir).Communiqué de presse diffusé via GlobeNewswire, « Le groupe Casino détaille son plan “Renouveau 2030” et le projet de renforcement de sa structure financière », Groupe Casino (Casino Guichard-Perrachon).F. Carluër-Lossouarn, « Casino dévoile son nouveau plan de relance Renouveau 2030 », Linéaires.Mathieu Alfonsi, avec AFP, « Casino va ouvrir plus de 400 magasins en France : les régions concernées », Actu.fr.Vous souhaitez me retrouver ailleurs qu'en podcast?Vous avez l'embarras du choix!

Religions du monde
Dans quel Liban éprouvé arrive le pape Léon XIV ?

Religions du monde

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 48:30


Le pape Léon XIV arrive au Liban dans un pays où les habitants sont fatigués par la guerre, par les frappes israéliennes incessantes au sud ou en banlieue sud de Beyrouth. Des habitants fatigués par les crises économiques et politiques successives, qui se sentent abandonnés voire oubliés du monde, avec un État absent. En toile de fond : la guerre à Gaza et un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah sans cesse violé depuis un an, et des tensions confessionnelles en Syrie voisine. Le pape dit vouloir écouter la population durement éprouvée par de multiples crises et la guerre au Sud, comme un miroir de la région et entend livrer un message d'espérance et d'unité. Avant lui, le pape Jean-Paul II avait marqué les Libanais lors de sa visite en 1997, à l'issue du Synode spécial pour le Liban lorsqu'il avait prononcé cette fameuse phrase : «plus qu'un pays, le Liban est un message», soulignant que les Libanais de toutes confessions religieuses vivaient dans un même espace. Un message fort quelques années après la fin de la guerre civile qui avait déchiré le pays de 1975 à 1990, avec un accord de parité chrétiens-musulmans au sein du gouvernement et du Parlement. Un système confessionnel qui n'a pourtant pas apporté la stabilité recherchée. Benoit XVI s'y était rendu en 2012 pour son dernier voyage pontifical et avait mis l'accent sur son importance spirituelle. La devise de ce voyage : «Heureux les artisans de paix», c'est le message du pape Léon XIV dirigé à l'ensemble de la région, assorti d'une croix en forme d'ancre sur un cèdre, appelant les chrétiens à rester sur leur terre. Car, dans ce pays de quelque 6 millions d'habitants, aux 18 confessions religieuses, les chrétiens ne représentent plus qu'environ 30% de la population, alors qu'ils constituaient plus de 50% dans les années 1990 à la fin de la guerre civile. Parmi les lieux de visite attendus, il se rendra sur la tombe de Saint Charbel Maklouf à Annaya, une première pour un pape, puis au sanctuaire de Harissa (Notre-Dame du Liban), il rencontrera des jeunes au siège du patriarcat maronite de Bkerké, puis des représentants de toutes les confessions religieuses sur la place des Martyrs à Beyrouth, et ira se recueillir sur les lieux de l'explosion du port de Beyrouth survenu, il y a cinq ans, qui avait fait plus de 200 morts et des milliers de blessés, alors que l'enquête sur les causes de l'explosion n'est toujours pas terminée. Le pape clôturera ce voyage par une grande messe sur le front de mer à Beyrouth, «pour tous les Libanais, de toutes confessions», insiste-t-on. Nous vous proposons dans cette émission un parcours vers des lieux que le pape Léon XIV visitera et d'autres où il ne se rendra pas, à la rencontre de Libanais de toutes confessions, du nord de Beyrouth au sud du pays.

8.30 franceinfo:
Service national volontaire et marché commun de la défense… Le 8.30 franceinfo du général Christophe Gomart et de Jean-Michel Jacques

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 22:26


durée : 00:22:26 - 8h30 franceinfo - Le député européen LR, vice-président de la commission défense du Parlement européen et le député EPR, président de la commission défense de l'Assemblée répondaient aux questions de Camille Vigogne Le Coat et Hadrien Bect. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Un jour dans le monde
Unanimes contre l'accord Mercosur, pourquoi les Français comptent leurs soutiens au niveau européen

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 3:26


durée : 00:03:26 - Le monde à l'endroit - L'Assemblée nationale a adopté jeudi 27 novembre à l'unanimité une résolution contre l'accord de libre échange UE-Mercosur. Autour de la table des Vingt-sept comme au Parlement européen, la bataille est en revanche loin d'être gagnée. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Nuus
IPC sal vrae vra in parlement, dis sy werk

Nuus

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 0:37


Plaaslike media berig dat die IPC-leier Panduleni Itula sê geen wet sal in die parlement aangeneem word solank sy party as die amptelike opposisie dien nie. Imms Nashinge, die IPC se leier in die parlement, sê die kommentaar het Itula se woorde uit verband geruk. Nashinge sê die opposisie se rol is om elke wetsontwerp wat voor die Nasionale Vergadering gebring word, deeglik te ondersoek.

Café Weltschmerz
Wat als de democratie niet meer werkt? | De Andere Tafel

Café Weltschmerz

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 49:11


Waardeer je onze video's? Steun dan Café Weltschmerz, het podium voor het vrije woord: https://www.cafeweltschmerz.nl/doneren/Nog maar 4% van de Nederlanders is tevreden over de politiek. De meeste mensen hebben niet het idee dat er naar hen wordt geluisterd in het Parlement. Dat komt deels omdat de beslissingen al lang niet meer in Den Haag worden genomen, maar in internationale instellingen, zoals de EU en de Navo, en de machten achter de schermen.Volgens oud-onderwijzer Rients Hofstra komt het echter ook omdat het democratische stelsel dat we nu hebben niet goed functioneert. Partijen hebben de macht. Met als excuus de noodzaak om coalities te vormen, houden zij zich nooit aan hun beloften. Dat kan anders. Hofstra heeft een nieuw stelsel bedacht, dat hij het Alternatief Staatsbestel noemt. Het belangrijkste element eruit is dat elke politicus een persoonlijk programma heeft. De politici die worden gekozen, onderhouden rechtstreeks contact met hun achterban, waar zij verantwoording schuldig aan zijn. Bij stemmingen in de Kamer, moeten de politici die achterban raadplegen en doen wat de achterban wil. Daardoor weten we zeker dat de door ons gekozen politici echt doen wat de bevolking wil.Simpel toch? Er hoeft maar één partij te zijn die deze methode invoert, en die demonstreert hoe het werkt, dan kan het een revolutionair effect hebben op de politiek, denkt Hofstra. Tot nu toe heeft hij nog geen enkele partij bereid gevonden om het te doen, maar wat niet is, kan nog komen. Zeker als wij er met zijn allen om vragen! Wie pakt de handschoen op?Meer informatie: https://alternatiefstaatsbestel.nl/---Deze video is geproduceerd door Café Weltschmerz. Café Weltschmerz gelooft in de kracht van het gesprek en zendt interviews uit over actuele maatschappelijke thema's. Wij bieden een hoogwaardig alternatief voor de mainstream media. Café Weltschmerz is onafhankelijk en niet verbonden aan politieke, religieuze of commerciële partijen.Wil je meer video's bekijken en op de hoogte blijven via onze nieuwsbrief? Ga dan naar: https://www.cafeweltschmerz.nl/videos/Wil je op de hoogte worden gebracht van onze nieuwe video's? Klik dan op deze link: https://bit.ly/3XweTO0

Entendez-vous l'éco ?
À Londres, des escargots pour échapper au fisc

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 5:26


durée : 00:05:26 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Alors que la ministre des Finances britannique Rachel Reeves doit présenter son budget au Parlement, le Royaume-Uni doit aussi composer avec l'évasion fiscale, notamment de la part des petites entreprises. Les fraudeurs sont de plus en plus créatifs pour échapper à l'impôt.

Un jour dans le monde
Hausses d'impôt au Royaume-Uni : pourquoi le Brexit est pointé du doigt

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 3:23


durée : 00:03:23 - Le monde à l'endroit - Le gouvernement britannique a présenté mercredi 26 novembre son budget au Parlement, prévoyant à nouveau des hausses d'impôts. Depuis plusieurs semaines, il invoque le Brexit comme raison principale de la morosité économique, sans pour autant promouvoir le retour du Royaume-Uni dans l'UE. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Tech Update | BNR
Europees Parlement ziet verbod op sociale media voor kinderen wel zitten

Tech Update | BNR

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 4:44


Als het aan het Europees Parlement ligt, krijgen kinderen onder de 13 jaar geen toegang meer tot sociale media. Jongeren van 13 tot 16 zouden er alleen gebruik van mogen maken met toestemming. Een overgrote meerderheid van het Parlement heeft vandaag een rapport aangenomen waarin deze aanbevelingen staan. Dat betekent nog niet dat er meteen wetgeving komt, maar het is wel een duidelijk signaal aan de Europese Commissie. Verder in deze Tech Update: Chinese toezichthouders hebben Tiktok-eigenaar ByteDance verboden om Nvidia chips te gebruiken. See omnystudio.com/listener for privacy information.

Les histoires de 28 Minutes
Y aura-t-il un budget à Noël ? / Service militaire : les Français prêts au sacrifice ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 46:20


L'émission 28 minutes du 26/11/2025 Impasse au Parlement : la France risque-t-elle de se retrouver sans budget en 2026 ?La semaine dernière, le volet “recettes” du projet de loi de finances (PLF) a été rejeté par l'ensemble des députés, à l'exception d'une seule voix. Ce fait est inédit sous la Ve République. Le texte initial a donc été renvoyé le 24 novembre au Sénat.  Contrairement à l'Assemblée nationale, il y a une majorité claire au Sénat, ce qui devrait faciliter le vote prévu le 15 décembre sur le PLF. Ensuite, un compromis devra être trouvé en commission mixte paritaire pour soumettre à nouveau le texte aux deux chambres, une ultime fois, et cela avant le 23 décembre, date butoir. Le PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale) est, quant à lui, voté ce mercredi 26 novembre par le Sénat, et devrait atterrir en commission mixte paritaire dès ce soir. Pour comprendre ce blocage politique, nous recevons le constitutionnaliste Benjamin Morel. Retour du service militaire : les Français prêts à faire face à la menace de guerre ?Le service militaire pourrait-il faire son retour en France ? Emmanuel Macron se rendra jeudi 27 novembre sur le site de l'armée de terre à Varces, en Isère, où il devrait prononcer un discours réaffirmant “l'importance de la préparation de la Nation, et de ses forces morales, face aux menaces croissantes”, selon l'Elysée. La semaine dernière, le chef d'état-major des armées, Fabien Mandon, avait déclaré, lors du congrès des maires de France, que notre pays devait être prêt à “accepter de perdre ses enfants” face à la menace russe. Ce renouveau du service militaire pourrait prendre la forme d'un service national volontaire. 2 000 à 3 000 personnes seraient concernées dans un premier temps pour une durée d'engagement de 10 mois, d'après plusieurs sources. On en débat avec Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, Alexandra Saviana, reporter à “L'Express” et Nicolas Offenstadt, historien, professeur à l'Université Paris 1.Xavier Mauduit revient sur la grève nationale de trois jours en Belgique contre la “casse sociale” du gouvernement pour nous raconter la première grève générale belge qui date de 1893. Marie Bonnisseau nous raconte une nouvelle diplomatie, celle du sushi, sur fond de tensions entre le Japon et la Chine. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 novembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

C dans l'air
Alain Minc - Budget: les "cyniques" et les "arnaqueurs"

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 11:08


C dans l'air l'invité du 24 novembre 2025 avec Alain Minc, économiste et essayiste, auteur de Somme toute, aux éditions Grasset.Pour conjurer la perspective d'un rejet du budget à la fin de l'année et tenter de dégager des "compromis", Sébastien Lecornu veut changer de méthode en réunissant les partis sur des "priorités absolues" comme la sécurité, l'agriculture et l'énergie et en soumettant ensuite ces discussions à des votes thématiques au Parlement. Soulignant "l'alerte" constituée par le rejet quasi-unanime du volet "recettes" du budget de l'Etat par les députés ce week-end, ce qui les a empêchés d'examiner la partie "dépenses", le Premier ministre a annoncé un changement de méthode d'ici la reprise des débats budgétaires à l'Assemblée mi-décembre.À cette fin, il va recevoir l'ensemble des formations politiques ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues" : le déficit, la réforme de l'Etat, l'énergie, l'agriculture, ainsi que la sécurité intérieure et extérieure. Le résultat de ces discussions pourrait donner lieu dans la foulée à des votes par thématique afin de créer "un cadre de compromis" ensuite sur le budget, a précisé Matignon. Parallèlement à ces discussions, les projets de budget de l'Etat et de la Sécurité sociale vont poursuivre leur route au Sénat.Il a réaffirmé que le budget 2026 devra "garder une cible de déficit à moins de 5% du PIB", dénonçant "une forme de cynisme", s'en prenant aux "comportements de La France insoumise et même parfois du Rassemblement national" .Alain Minc, économiste et essayiste, auteur de "Somme toute", aux éditions Grasset, est notre invité. Il reviendra avec nous sur le rejet à la quasi-unanimité du volet recettes du budget à l'Assemblée nationale, et sur les différents scénarios à prévoir. Un budget sera-t-il voté avant la fin de l'année ? Et quelles leçons politiques peut-on tirer de cette séquence ? Un compromis sur le budget 2026, tel que souhaité par le Premier ministre, est-il possible ?

SBS French - SBS en français
Le journal du 25/11/2025 : sénatrice en burqa – un acte "préjudiciable et nocif"

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 10:37


La sénatrice Pauline Hanson a porté une burqa au Parlement pour présenter une loi interdisant le port de ce voile intégral. Les réactions pleuvent depuis, notamment celles de la CEO de Muslim Woman Australia qui dénonce un acte préjudiciable et nocif pour la communauté.

Afrique Économie
Tunisie: malgré la hausse des investissements étrangers, les entreprises peinent à se financer

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 2:09


Les autorités de Tunis s'en sont félicitées : les investissements étrangers ont augmenté de 28 % dans le pays sur les neuf premiers mois de 2025, grâce aux secteurs de l'énergie et de l'industrie. Mais les petites et moyennes entreprises (PME) tunisiennes bénéficient très peu de ces financements. L'an dernier, elles ont connu des investissements en hausse de 12 %, un chiffre qui reste insatisfaisant selon les entrepreneurs et les économistes. De notre correspondante à Tunis, « Pour répondre aux aspirations du peuple tunisien en emplois, en liberté et en dignité, nous sommes conscients qu'il subsiste encore beaucoup d'entraves à l'investissement et que d'autres réformes restent à entreprendre », admet le ministre de l'Économie Samir Abdelhafidh, lors d'un colloque sur l'investissement et l'attractivité économique. Car des freins perdurent encore pour l'investissement en Tunisie, malgré une croissance remarquée cette année. Depuis 2018, les autorités ont pourtant supprimé une cinquantaine d'autorisations auxquelles les investisseurs devaient auparavant se soumettre. Mais les problèmes de logistique, de numérisation, les lourdeurs structurelles et un manque de cadre juridique clair sont toujours des obstacles, observe la femme d'affaires Wafa Makhlouf : « Beaucoup de marchés sont encore fermés, régulés ou contrôlés par des oligopoles. Donc, cela empêche l'arrivée de nouveaux acteurs et bride la concurrence. Même si on libère les secteurs, sans un cadre juridique clair et stable, les investisseurs resteront méfiants. » L'économiste Ridha Chkoundali souligne également la nécessité de réformes plus profondes pour améliorer l'investissement dans les entreprises locales. « Sur le plan institutionnel, les taux d'intérêt sont trop élevés, les marchés financiers financent très peu les investissements, la charge fiscale est très élevée pour les entreprises formelles face à une économie informelle très développée », détaille l'expert. Dans la nouvelle loi de finances discutée au Parlement, l'investissement est très focalisé sur les « entreprises communautaires » : les coopératives à but social lancées par le président de la République. « Le projet de loi de finances 2026 considère que la croissance ne peut provenir pour une grande part que des entreprises communautaires. Il met à leur disposition des mesures très incitatives, mais aussi, il prévoit quelques lignes de financement à montant très faible pour les petites et moyennes entreprises ou les petits agriculteurs, détaille Ridha Chkoundali. Il me semble que les entreprises communautaires ne peuvent en aucun cas remplacer le secteur privé, et ils ne peuvent être qu'un complément. » Aujourd'hui, le pays compte 230 entreprises communautaires, dont 60 sont actives. Mais il est encore trop tôt pour mesurer leur impact dans l'économie. À lire aussi«Tout le monde sort malade»: à Gabès, la colère des ouvriers du Groupe chimique tunisien

Le Billet politique
Budget : comment faire un bon café ?

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 4:28


durée : 00:04:28 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Pour faire adopter le budget, Sébastien Lecornu a une recette : transformer le Parlement en "filtre à café" et aboutir, finalement, à un compromis. Mais pour le philosophe François Jullien, c'est la notion même de compromis qu'il faut revoir, et réinventer.

Tagesschau
Tagesschau vom 25.11.2025

Tagesschau

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 25:14


Salaire médian suisse à 7024 francs, les pilotes de Swiss dénoncent la convention collective de travail, la maîtrise de l'allemand, indispensable pour avoir de l'influence au Parlement

Autant en emporte l'histoire
Anne d'Autriche, comment la mère de Louis XIV est-elle devenue régente absolue ? 5/5 : La régente est morte, vive le roi !

Autant en emporte l'histoire

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 10:49


durée : 00:10:49 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - 7 septembre 1651, la majorité de Louis XIV qui a alors 13 ans doit être solennellement proclamée. A Paris une foule nombreuse s'amasse pour acclamer le jeune roi qui passe fièrement à cheval pour se rendre au Parlement. Anne d'Autriche espère que l'événement amènera enfin les princes à se soumettre. - invités : Joël CORNETTE - Joël Cornette : Historien français - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 11h du 21/11/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 3:51


Dans cette édition :Le directeur de la prison de Rennes a été démis de ses fonctions après l'évasion d'un détenu qui a profité d'une sortie au planétarium pour s'enfuir, les consignes n'ayant pas été respectées.Des enseignants et des parents d'élèves se sont rassemblés devant l'école maternelle des Clotho à Rennes pour soutenir le directeur de l'établissement, menacé de mort par un parent d'élève qui refusait que sa fille soit enseignée par un homme.Le plan de paix américain pour l'Ukraine prévoit que Kiev cède à la Russie les régions de Donetsk et Louangst, et que la Russie réintègre le G8, suscitant des réactions mitigées.Un autoportrait de Frida Kahlo a été vendu 54,66 millions de dollars aux enchères à New York, devenant ainsi le tableau le plus cher réalisé par une femme.Le ministre des relations avec le Parlement a annoncé que le gouvernement présenterait un projet de loi spéciale en cas d'impasse sur le budget.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 13h du 21/11/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 9:12


Dans cette édition :La banque BNP Paribas est contrainte de déménager ses salariés de son site parisien en raison de l'insécurité grandissante dans le quartier, marqué par la présence de campements sauvages et de points de deal, malgré la présence de forces de l'ordre.Le directeur de la prison de Rennes a été démis de ses fonctions après l'évasion d'un détenu lors d'une sortie au planétarium, alors que ce dernier avait déjà connu une précédente évasion.Le gouvernement se prépare à une loi spéciale pour faire voter le budget 2023 en cas de blocage au Parlement, afin d'éviter la paralysie tout en maintenant les impôts et en gelant les dépenses.La "Nuit des témoins" a eu lieu à la cathédrale Notre-Dame de Paris pour alerter sur le sort des chrétiens persécutés dans le monde.La France s'apprête à connaître son premier épisode neigeux de l'hiver, avec la mise en place du dispositif Vigilance Viabilité Hivernale sur les routes.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 5h30 du 21/11/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 7:17


Dans cette édition :Le ministre de l'Intérieur s'engage à revenir régulièrement à Marseille pour lutter contre le narcotrafic, mais les habitants réclament davantage d'actions concrètes.Le gouvernement envisage d'utiliser une loi spéciale pour faire adopter le budget de l'État en cas de blocage au Parlement, afin d'éviter la paralysie.Une grande marche blanche est prévue à Marseille en mémoire de Mehdi Kessassi, tué dans des violences liées au narcotrafic.Le plan de paix de Donald Trump pour l'Ukraine fait de larges concessions à la Russie, tandis que Moscou annonce la prise de Kupyansk.La "Nuit des témoins" a eu lieu à Notre-Dame de Paris pour alerter sur la persécution des chrétiens dans le monde.Les stations de ski s'activent pour préparer l'ouverture de la saison, avec l'arrivée précoce de la neige dans les Alpes.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi un ermite du XVIᵉ siècle fut-il condamné comme loup-garou ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 2:35


L'histoire de Gilles Garnier, surnommé le “loup-garou de Dole”, est l'un des procès les plus étranges et terrifiants de la Renaissance. Cet ermite, vivant dans les bois de Saint-Bonnot, près de Dole, dans l'actuelle Franche-Comté, fut accusé en 1573 d'avoir assassiné et dévoré plusieurs enfants. Son procès, mené par le Parlement de Dole, est resté célèbre comme l'un des premiers cas documentés de “lycanthropie judiciaire” — autrement dit, la croyance selon laquelle un homme pouvait réellement se transformer en bête.À l'époque, la région était frappée par la famine. Les habitants vivaient dans la peur des loups et des brigands. Gilles Garnier, un ermite pauvre et marginal, vivait à l'écart avec sa femme, se nourrissant de ce qu'il trouvait dans la forêt. Bientôt, des disparitions d'enfants se multiplièrent : leurs corps, retrouvés mutilés, portaient des marques de morsures. Très vite, la rumeur enfla : un “homme-loup” rôdait.Les villageois organisèrent des battues. Un soir, des témoins affirmèrent avoir vu Garnier sous la forme d'un loup, traînant le corps d'un enfant. Arrêté, il fut torturé — pratique courante à l'époque — et finit par avouer. Selon les procès-verbaux, il raconta qu'un esprit lui serait apparu, lui donnant une pommade magique pour se transformer en loup afin de mieux chasser et nourrir sa femme. Sous l'effet de cette “métamorphose”, il aurait tué plusieurs enfants et consommé leur chair.Le tribunal le déclara coupable de sorcellerie, de lycanthropie et de cannibalisme. Le 18 janvier 1574, Gilles Garnier fut condamné au bûcher. Son exécution publique visait à “purifier” la communauté d'une présence jugée démoniaque. Pour les juges, il n'était pas un simple criminel, mais un homme ayant pactisé avec le diable, symbole vivant du mal.Aujourd'hui, les historiens voient en Gilles Garnier une victime du contexte social et religieux de son époque. Dans une France obsédée par la sorcellerie et les signes du diable, la marginalité suffisait à faire de quelqu'un un monstre. Le “loup-garou de Dole” incarne cette peur collective où la faim, la superstition et la violence judiciaire se mêlaient.Ainsi, ce procès montre comment, au XVIᵉ siècle, la frontière entre l'homme et la bête, le réel et le fantastique, pouvait disparaître — jusqu'à faire condamner un ermite pour avoir, dit-on, porté la peau du loup. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Du grain à moudre
L'union des droites est-elle possible ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 33:08


durée : 00:33:08 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Pour la première fois le 13 novembre 2025, la droite et l'extrême droite se sont alliées au Parlement européen, afin de voter la directive « Omnibus », visant à amoindrir les mesures du Pacte vert européen. - invités : Aurore Malval Rédactrice en chef du site "Marianne"; Arnaud Teyssier Historien et essayiste, président du conseil scientifique de la Fondation Charles de Gaulle, professeur associé à l'École normale supérieure.

Nuus
Ontleder sê skedulering is parlement se probleem

Nuus

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 0:41


Reaksie word ontvang op die swak werk van die nuwe parlement, wat in agt maande net die begroting deurgevoer het, en niks anders nie. Dit was swakste vertoning sedert onafhanklikheid, van waar prestasie aanhoudend gedaal het. Die president het in Maart 11 wetsontwerpe belowe en blameer die opposisie vir vertragings. Kosmos 94.1 Nuus het reaksie gekry by die politieke ontleder, dr. Ndumba Kamwanyah.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 19h - 20/11/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 12:45


Dans cette édition :Le chef d'état-major des armées appelle les Français à se préparer à une guerre de haute intensité, suscitant de vives réactions politiques.Le gouvernement publie un kit de survie pour aider les citoyens à faire face à une crise majeure, suscitant des réactions mitigées dans la population.Les ministres Gérald Darmanin et Laurent Nunez se rendent à Marseille pour aborder la lutte contre le narcotrafic, qui est désormais considérée comme une menace équivalente au terrorisme.Le gouvernement se prépare à une loi spéciale pour faire adopter le budget 2023 si le Parlement n'y parvient pas d'ici le 31 décembre.Des associations britanniques mènent des actions contre l'islamisation dans certains quartiers de Londres.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Où est le beau ?
#244- Et si NOUS ÉTIONS le paysage ? retour sur la biennale "Nous sommes le paysage" [Belles Visites]

Où est le beau ?

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 24:51


Dans cette série [Belles visites] je vous emmène dans les coulisses des 3 jours de la biennale Nous sommes le paysage ! Je marque d'une pierre blanche les rares événements qui comptent vraiment et celui-ci a été sensass. Voici un épisode pour découvrir ce que j'y ai vécu.L'Ordre des Architectes de Nouvelle-Aquitaine a confié le commissariat et la direction artistique de la 2ème édition des Rencontres d'Architecture en Mouvement qui ont eu lieu à Oloron-Sainte-Marie, du 9 au 11 octobre dernier, au Collectif Encore, cofondé par l'architecte Anna Chavepeyre que j'avais reçu a mon micro dans l'épisode #170.⏰ Il est temps d'apprendre à lire les promesses, là où nous ne percevions jusqu'ici que des menaces.Et si l'architecture n'était pas seulement une affaire de bâtiments, mais une conversation intime avec le vivant ? C'est ce que nous propose de découvrir le dernier épisode du podcast Belles Visites, consacré aux Rencontres d'Architecture en Mouvement qui se sont tenues en octobre dernier à Oloron-Sainte-Marie. « Nous sommes le paysage » était le thème de cette seconde biennale. Un événement, orchestré par le Collectif Encore (Anna et Julien Chavepayre) pour l'Ordre des architectes de Nouvelle-Aquitaine, a rassemblé des architectes mais pas que !! On y a retrouvé beaucoup d'étudiants, des enfants, des passionnés du territoire, des artisans, des réalisateurs, des artistes, des philosophes et des cuisiniers ...pour repenser notre rapport au monde.

Canadian Time Machine
25 Years of Recognition: From the Benefits Act to Today's Fight for Equality

Canadian Time Machine

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 23:22


In 2000, Canada passed the Modernization of Benefits and Obligations Act—a landmark law that formally recognized same-sex couples under federal statutes, a quiet but powerful shift that changed how queer relationships were seen and protected. In this episode, we meet writer and performer Steen Starr, whose art and activism captured the spirit of the time, and former MP Libby Davies, who was in Parliament when the Act was passed. Together, they reflect on the debates that shaped this milestone and the freedoms that came from it.To read the episode transcripts in French and English, and to learn more about historic Canadian milestones, please visit thewalrus.ca/canadianheritage.This podcast receives funding from The Government of Canada and is produced by The Walrus Lab.Check out the French counterpart podcast, Voyages dans l'histoire canadienne.--25 ans de reconnaissance : les couples de même sexe et la route vers l'égalitéEn 2000, le Canada adoptait une loi historique qui reconnaissait enfin les couples de même sexe dans les textes fédéraux, un changement à la fois discret et profond, qui a transformé la façon dont les relations queer étaient vues et protégées. Dans cet épisode, on rencontre l'autrice et artiste Steen Starr, dont l'art et le militantisme ont marqué cette période, ainsi que l'ancienne députée Libby Davies, qui était au Parlement lors de l'adoption de la loi. Ensemble, elles reviennent sur ce tournant majeur et sur les libertés qui en ont découlé.Pour lire les transcriptions des épisodes en français et en anglais, et pour en savoir plus sur les jalons historiques canadiens, veuillez visiter le site thewalrus.ca/canadianheritage.Ce balado reçoit des fonds du gouvernement du Canada et est produit par The Walrus Lab.Découvrez le balado en français, Voyages dans l'histoire canadienne. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Aujourd'hui l'économie
La Commission européenne prête à sacrifier la protection de la vie privée sur l'autel de la simplification numérique?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 3:25


L'exécutif européen doit présenter, ce mercredi 19 novembre, un projet de loi de simplification numérique. Une révision des textes en vigueur qui ont fait de l'Europe la superpuissance régulatrice des activités en ligne. Objectif affiché : relancer la compétitivité européenne et favoriser le développement de l'intelligence artificielle (IA). Mais les associations spécialisées craignent surtout une dilution de la protection de la vie privée des Européens sous la pression de Washington et des Gafam. Règlement général sur la protection des données (RGPD) en 2018, Digital Markets Act et Digital Services Act en 2022, toute première règlementation au monde sur l'intelligence artificielle en 2024 : à défaut de briller sur le plan de l'innovation, depuis bientôt dix ans l'Union européenne se présente comme la superpuissance régulatrice du numérique. Forte de son marché unique aux 500 millions de consommateurs, l'Europe est parvenue à imposer ses règles aux grandes plateformes du numérique, qu'elles soient américaines ou chinoises. Mais tout pourrait changer avec la proposition dite « Omnibus numérique » que la Commission doit présenter ce mercredi 19 novembre. Un projet de loi qui devrait de toute façon en passer par le Parlement européen et les États membres mais dont une première version a fuité une semaine avant sa présentation. L'exécutif européen y défend une série de mesures présentées comme le moyen de relancer la compétitivité européenne et notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle. Pour cela la Commission propose de réécrire tous les textes en vigueur pour en assouplir les règles ou laisser une plus grande place à l'interprétation. De quoi susciter l'inquiétude des associations spécialisées qui y voient une « dilution » de tout le bouclier réglementaire dont s'est dotée l'Union européenne ces dix dernières années. Mort à petit feu du parapluie réglementaire européen Par exemple, à l'heure actuelle la loi européenne empêche les acteurs du numérique d'exploiter les données personnelles d'un internaute, pour lui proposer de la publicité ciblée en fonction de son état de santé, son orientation politique ou sexuelle. Des données très sensibles mais qu'il est facile d'obtenir ou de deviner si vous avez accès à l'historique de navigation d'un internaute, à la liste des applications installées sur son téléphone, ce genre de chose. Avec les nouvelles règles proposées par la Commission au nom de la compétitivité, tant que l'internaute en question n'est pas directement identifié, les entreprises pourraient exploiter ces données personnelles : les vendre à des tiers ou les utiliser pour entraîner une intelligence artificielle. L'ONG autrichienne Noyb (pour « None of your business »), la référence en la matière, estime que ce projet de la Commission est de nature à tuer à petit feu tout le parapluie réglementaire qui protège la vie privée des Européens. La Commission se défend en expliquant vouloir ne pas vouloir freiner le développement des acteurs européens. Certaines entreprises se réjouissent par avance de la diminution de ce qu'elles considèrent comme un carcan administratif trop lourd. Mais les mesures proposées vont surtout servir les intérêts des géants américains, déjà en place : Google, Amazon, Meta, Open AI... Vassalisation numérique Alors pourquoi ce soudain volte-face européen ? Peut-être à cause d'un certain Donald Trump qui n'a de cesse d'accuser l'Europe de faire preuve de protectionnisme en citant son cadre réglementaire et en particulier numérique. Déjà mise en difficulté par les droits de douane l'UE semble vouloir donner des gages à Washington, quitte à devenir plus encore le vassal numérique des États-Unis.

Nuus
Moontlike vloede onder Vaaldam het DA boos

Nuus

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 0:18


Die DA is teleurgesteld oor die minister van Water en Sanitasie, Pemmy Majodina, se laks houding teenoor gemeenskappe stroomaf van die Vaaldam wat moontlike oorstromings kan ondervind. Die party sê die minister het die Parlement verseker dat geen vrylatings as deel van die strategie beplan word om damvlakke te bestuur nie. Dennis Ryder van die DA sê met die eerste groot reën wat nou val, laat die huidige vlak van die dam 'n baie klein veiligheidsmarge:

Accents d'Europe
Au Portugal, le secteur du tourisme mise sur l'intégration des immigrés

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 19:29


Pour pallier le manque de main-d'oeuvre, le secteur du tourisme a développé une formation hôtelière destinée à intégrer et fidéliser des étrangers en situation régulière, ou en voie de régularisation, dans les métiers en tension.  Apport économique de l'immigration : au Portugal, la preuve par l'exemple Après une longue bataille juridique, le Parlement portugais a durci cet automne les conditions d'entrée des étrangers dans le pays, suite à un accord entre le gouvernement et l'extrême droite. La nouvelle loi immigration stipule, par exemple, que les visas de recherche d'emploi seront désormais réservés aux travailleurs hautement qualifiés. Pourtant, sur le terrain, les besoins de main-d'oeuvre sont tout autres. Le Bureau national du Tourisme, en partenariat avec le Bureau de l'Immigration, et l'organisation patronale du secteur a développé une formation destinée à former et intégrer des étrangers en situation régulière ou en voie de régularisation dans des restaurants, des bars et des hôtels qui manquent de bras. Et c'est jusqu'à présent une réussite, comme l'a constaté à Lisbonne, Marie-Line Darcy.   En Hongrie, le secteur de la restauration est en plein marasme Ces dix dernières années, un quart des restaurants et des bars du pays ont fermé, y compris dans les régions les plus touristiques. Les patrons ont, là aussi, beaucoup de mal à trouver du personnel. Mais ce n'est pas la seule raison de cette crise. Les explications à Budapest de Florence La Bruyère.   La ministre, la guerre et l'Europe, ou comment Olha Stefanishyna a tracé la route de Kiev vers l'UE Elle vient d'avoir quarante ans et elle a déjà derrière elle une carrière impressionnante :  vice-Première-ministre de l'Ukraine en 2020, Olha Stefanishyna a été en charge de l'intégration européenne jusqu'en juillet 2025. Elle vient d'être nommée ambassadrice à Washington. En acceptant, lorsque l'Ukraine se retrouve dans le noir, le 24 février 2022, d'être suivie par la caméra du réalisateur suédois Viktor Nordenskiöld, elle nous permet de découvrir les coulisses des discussions avec Bruxelles, mais aussi de la vie de femme sous pression. Olivier Favier.  La ministre, la guerre et l'Europe, réalisation : Viktor Nordenskiöld, à voir sur la chaîne Arte jusqu'au 26 janvier 2026.   En Ukraine, la perception de la guerre chez certains jeunes fait débat En Ukraine, la guerre est omniprésente autant dans la société civile que sur le front. Mais elle dure depuis presque 4 ans et certains jeunes ont presque «grandi» avec. Récemment, l'humour indélicat sur les réseaux sociaux d'un influenceur connu des Ukrainiens a suscité une vaste polémique. Oleg Baryshevsky, 22 ans, a quitté Kiev pour Paris l'an dernier, et l'uniforme de soldat qu'il arborait récemment pour Halloween n'a pas fait rire dans son pays. Les précisions d'Emmanuelle Chaze.   À Sofia, la crise du ramassage des ordures s'éternise Depuis des mois, des quartiers de la capitale bulgare sont envahis par les ordures qui ne sont plus ramassées. En cause, un bras de fer entre la mairie et les entreprises du secteur, sur fond de pressions et de corruption. Pendant ce temps, les habitants et la mairie gèrent l'urgence,tant bien que mal. Reportage, Damian Vodenitcharov.

Le Nouvel Esprit Public
Consommateur ou citoyen : les contradictions françaises / COP 30

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 61:20


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 14 novembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.CONSOMMATEUR OU CITOYEN : LES CONTRADICTIONS FRANÇAISESDominant dans le commerce en ligne, Shein, le géant chinois de la mode jetable, s'est installé le 5 novembre pour la première fois en boutique, au BHV parisien puis progressivement dans des Galeries Lafayette franchisées à Dijon, Reims, Grenoble, Angers et Limoges. Une arrivée qui provoque un tollé dans le secteur. Spécialiste de la mode éphémère – une production caractérisée par le renouvellement ultra-rapide des collections à des prix cassés dépourvus de normes sociales et environnementales –, le géant chinois a été condamnée à 40 millions d'euros d'amendes par la Direction générale de la répression des fraudes pour « pratiques commerciales trompeuses », puis à 150 millions d'euros par la Commission nationale de l'informatique et des libertés pour « non-respect du consentement des internautes » dans la collecte de leurs données. Adoptée par l'Assemblée nationale puis amendée par le Sénat en juin 2025, la proposition de loi visant à « démoder la mode éphémère grâce à un système de bonus-malus » revient au cœur des débats.Le chiffre d'affaires de Shein en France (son deuxième marché dans le monde après les États-Unis) était de plus de 1,5 milliard d'euros en 2024. Cette année-là, l'Institut français de la mode a estimé que 35 % des Français ont acheté au moins un produit sur la plateforme Shein, qui compte plus de 12 millions d'utilisateurs par mois. Ces derniers savent pertinemment ce qui est reproché à l'entreprise, ses pratiques contestées et l'impact que son essor à sur le prêt-à-porter français. N'importe. Le caractère compulsif de l'achat est plus fort. Dans un pays pourtant obsédé par la reconquête de sa « souveraineté », qui tient la mondialisation en horreur, le consommateur agit souvent à rebours des convictions du citoyen.Ainsi, si selon un sondage Ipsos BVA, les Français placent sans surprise le prix en tête des critères guidant leurs achats (62 %), devant la qualité (58 %) et la durabilité (32 %) des vêtements, toutefois, 49 % des sondés expriment une « mauvaise opinion » à l'égard de la qualité des produits. Et 52 % désapprouvent l'installation d'une boutique Shein au BHV. Une nette majorité approuverait des mesures « pour freiner le développement des géants chinois de l'habillement en France et en Europe ». En Dr Jekyll et Mr Hyde, nous exigeons du gouvernement ou de l'Union européenne qu'ils régulent les opérateurs dont les pratiques mettent à mal notre économie, nos emplois et la planète, quand nous achetons leurs produits et leurs services. Et ce n'est pas vrai que dans le secteur de la mode ou du textile… Philippe Moati, cofondateur de l'Observatoire société et consommation prévient : « En cas de désaccord entre le citoyen et le consommateur, c'est le consommateur qui gagne quand l'offre est très attractive.COP 30L'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, figurant dans l'Accord de Paris il y a 10 ans, est « sur le point de s'effondrer », a averti fin septembre le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Du 10 au 21 novembre, la COP 30 est réunie à Belém, au Brésil aux portes de l'Amazonie. Le président brésilien Lula entend faire des forêts l'un de ses sujets principaux de cette conférence. Il souhaite y formaliser un fonds d'un nouveau genre, une « Facilité de financement des forêts tropicales » visant 125 milliards de dollars de collecte, placés sur les marchés financiers. Les bénéfices rémunéreront des pays à forte couverture forestière et à faible déforestation pour leurs efforts de conservation. Cinq autres États disposant de forêts tropicales ont rejoint le projet (Colombie, Ghana, République démocratique du Congo, Indonésie et Malaisie). Par ailleurs, cinq pays développés qui pourraient investir à l'avenir travaillent à organiser l'initiative (Allemagne, Émirats arabes unis, France, Norvège et Royaume-Uni).Depuis 2015, chaque pays doit soumettre tous les cinq ans une feuille de route climatique détaillant sa stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de mesurer leurs efforts pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris. Mais alors que ces « contributions déterminées au niveau national » devaient être rendues avant la fin du mois de septembre, dans un contexte géopolitique tourmenté, où les guerres, les conflits commerciaux et la pression du président américain climatosceptique qui s'est retiré de l'Accord de Paris ont relégué le climat au second plan. Ainsi, la majorité des pays n'avaient pas rendu leur copie à la veille de la conférence, tandis que les États-Unis n'enverront pas de représentants de haut niveau à Belém.En 2019, la Commission européenne lançait le pacte vert pour l'Europe, avec un objectif ambitieux : faire de l'Europe le premier continent climatiquement neutre d'ici à 2050. Mais sous la pression de lobbies agricoles et depuis le virage à droite et à l'extrême droite du Parlement après les élections de 2024, la copie initiale est peu à peu revue à la baisse : abandon de la loi sur les pesticides, assouplissement de la politique agricole commune, remise en question de l'interdiction des voitures thermiques d'ici à 2035, de la finance durable et de la responsabilité des entreprises… En France, après avoir clamé « Make our planet great again (« Rendez sa grandeur à la planète »), Emmanuel Macron se montre moins écologiste au fil de ses deux mandats. Son gouvernement n'a pas tenu sa promesse de sortie du glyphosate en trois ans, a édulcoré la loi zéro artificialisation nette et délivre encore des permis d'hydrocarbures. Il entend compenser son peu d'allant dans le développement des énergies renouvelables par la relance du nucléaire. Cependant, selon un sondage Ipsos, 89% des Français disent leur inquiétude face à l'aggravation de la crise climatique.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Budget: dépenses partout, économies nulle part - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 65:35


C dans l'air du 14 novembre 2025 - Budget: dépenses partout, économies nulle partLe budget va-t-il être voté à l'Assemblée nationale ? Déjà très serré, le calendrier des discussions budgétaires a été rendu encore plus complexe par la décision du gouvernement de ne pas faire siéger les députés au cours du week-end. La gauche a immédiatement dénoncé cette décision, certains députés accusant l'exécutif de chercher à empêcher la tenue d'un vote.Sur la partie du budget de l'État consacrée aux recettes, un vote était initialement prévu lundi prochain. Mais « au rythme auquel nous avançons, il est évident que lundi nous ne terminerons pas les 1 900 amendements » restants sur ce premier volet, a déclaré jeudi le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous. D'autre part, « nous devons également tenir compte de la fatigue qui existe chez les députés, chez les collaborateurs, chez les administrateurs » de l'Assemblée, a-t-il ajouté dans l'hémicycle, précisant avoir été « saisi » par plusieurs groupes sur la question. Les débats ne se poursuivront donc pas « samedi et dimanche », a-t-il annoncé, mais reprendront lundi dès 9 h, au lieu du milieu de journée.Cette décision est jugée « inacceptable » par la cheffe des députés écologistes, Cyrielle Chatelain, qui a accusé l'exécutif « d'organiser […] le fait que cette assemblée ne puisse pas se prononcer sur le budget ». « Ne prenez pas prétexte de la fatigue des uns et des autres pour nous empêcher de pouvoir voter sur le budget de l'État », a abondé le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard.L'ensemble du texte doit être transmis au Sénat le 23 novembre à minuit, selon les délais constitutionnels. S'il semble clair que les députés n'auront pas le temps d'aller au bout, un vote sur la seule partie “recettes” n'est pas non plus assuré.Faute de temps, les députés n'ont déjà pas voté le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les débats ont été interrompus à l'Assemblée nationale dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 novembre, et c'est le texte modifié par les amendements des députés qui va être examiné par le Sénat à partir de la semaine prochaine. Et pour le ministre du Travail, le compte n'y est pas. D'un « déficit de 17,5 milliards d'euros » prévu initialement par le gouvernement, les députés sont passés à un déficit « d'environ 24,3 milliards d'euros », a expliqué Jean-Pierre Farandou dans les colonnes du Parisien. À ce stade, « il nous manque beaucoup d'économies que l'on a du mal à faire voter », a-t-il reconnu.Selon les calculs du rapporteur général de la commission des Affaires sociales, Thibault Bazin (LR), les changements apportés par l'Assemblée nationale au projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026 creuseraient son déficit de 6,8 milliards d'euros.Parmi ces amendements figure le rejet d'une taxe exceptionnelle sur les contrats des complémentaires santé, le maintien des exonérations de cotisations pour les apprentis, la suspension de la réforme des retraites de 2023, la suppression du gel des pensions…Autant de points qui ont suscité une levée de boucliers ces dernières semaines, notamment chez les retraités qui ont, fait rare, manifesté la semaine dernière dans les rues de France. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs retraités qui ont manifesté le 6 novembre dernier à Granville, dans la Manche.La colère gagne également les agriculteurs qui se disent à nouveau prêts à se mobiliser après les propos d'Emmanuel Macron sur le Mercosur. Ces derniers sont vent debout contre le traité de libre-échange en discussion entre l'Europe et les pays d'Amérique latine, qu'ils jugent néfaste pour eux. Reportage ce soir chez un exploitant agricole à Lens-Lestang.Nos experts : - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business

Reportage International
Irlande: des survivants des «écoles industrielles» obtiennent gain de cause après une grève de la faim

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 2:46


C'est une page sombre de l'histoire irlandaise. Jusqu'à la fin des années 1970, des milliers d'enfants, pauvres ou orphelins, étaient placés par les tribunaux, sous la tutelle de religieuses, dans des institutions censées les éduquer. Or, ces « écoles » dites industrielles furent souvent le théâtre de violences – physiques, psychologiques et sexuelles –, infligées à des générations d'enfants. Quatre survivants, trois femmes et un homme, ont vécu pendant près de deux mois dans la rue, devant le Parlement de Dublin. Emmitouflée dans plusieurs pulls, Miriam se tient devant la tente qu'elle a partagée avec trois autres survivants durant 52 jours. Placée bébé à l'école industrielle de Tralee, dans l'ouest de l'Irlande, elle raconte, à 68 ans aujourd'hui, l'enfer que les religieuses faisaient subir aux enfants « La première chose que les Sœurs faisaient, c'est te voler ton nom pour t'attribuer un numéro : le mien, c'était 1-0-6-1. Elles t'arrachaient ta personnalité, ta dignité, ta voix… Nous n'allions jamais nulle part, nous n'avions ni dentifrice, ni savon, et jamais d'eau chaude. Nos journées se résumaient à coudre, à travailler, pour des gens de dehors. Et pour cela, nous n'avons jamais été payés », témoigne-t-elle. En plus du travail forcé, les religieuses – dont la « charité » n'avaient que le nom – infligeaient aux enfants violences et humiliations. « Elles t'attachaient nue à un lit, l'une d'elles comptait, et elles te frappaient cent fois. Et elles forçaient tes frères et sœurs, et tes amis, à regarder… », se souvient-elle avec effroi. Ces écoles industrielles font partie de ces institutions gérées conjointement par l'État irlandais et l'Église, tout au long du XXe siècle. L'un des plus grands scandales du pays, au même titre que les couvents de la Madeleine, où plus de 30 000 femmes – considérées impures – étaient condamnées à travailler sans relâche, exploitées par les nonnes. Selon James Gallen, professeur et spécialiste des institutions religieuses à la Dublin City University (DCU), après huit siècles de domination britannique, l'Église catholique a su profiter à cette époque de la fragilité d'un État tout juste sorti de la guerre civile pour étendre son emprise. « L'Irlande nouvellement indépendante était en proie à une profonde insécurité sur son identité. On craignait de découvrir que les Irlandais étaient incapables de se gouverner eux-mêmes, que notre idéal d'une Irlande sainte et catholique n'était qu'une illusion. C'est pourquoi les autorités étaient très déterminées à présenter l'Irlande comme un pays moralement pur », explique-t-il. Depuis presque deux mois, les quatre survivants affirmaient ne vivre que d'eau et de café. Et pourtant, rien n'a entamé la force du groupe, selon Miriam : « Je pense que c'est parce que nous avons souffert enfants : nous sommes des survivants, et c'est pour ça que nous sommes plus forts qu'ils ne le pensent. Ils commencent seulement à comprendre la résilience et la détermination que nous avons. Nous resterons ici jusqu'à ce que nous obtenions ce que le gouvernement nous a promis. » Et c'est enfin chose faite ! Mardi, le Premier ministre irlandais, Micheál Martin, les a appelés à mettre fin à leur mouvement. Les grévistes de la faim devraient désormais bénéficier de soins médicaux gratuits, ainsi que d'un soutien financier. Le soulagement pour Miriam, qui dit s'être battue non seulement pour elle, mais aussi pour les 4 000 autres survivants des écoles industrielles irlandaises.  À lire aussiIrlande: exhumation de 796 bébés d'un foyer religieux, «nous pensions que ce jour n'arriverait jamais»

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Réforme des retraites: la suspension passe...à quel prix? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 64:47


C dans l'air du 12 novembre 2025 : Réforme des retraites: la suspension passe...à quel prix?C'est le grand jour pour la réforme des retraites. Sa suspension a été débattue ce mercredi à l'Assemblée nationale, lors de la réouverture des discussions sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Mesure clé, elle conditionne la non-censure du gouvernement Lecornu par les socialistes, qui proposent de financer cette suspension par une hausse de la CSG sur les revenus du capital. Les échanges s'annonçaient houleux à gauche, et certains s'attendaient à un scrutin bien plus serré que prévu.Les députés du Rassemblement national ont approuvé la suspension. Leurs représentants avaient déjà voté en ce sens lors du débat en commission des affaires sociales, où la mesure a été adoptée par 22 voix contre 12. Le groupe socialiste a également voter pour, tout comme le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot), considéré comme l'électron libre du Parlement. « Liot était l'auteur de la motion de censure contre la réforme Borne en 2023 », a rappelé Harold Huwart, député d'Eure-et-Loir. Une motion rejetée à l'époque à neuf voix près.Les députés de La France insoumise, eux, ont voté contre l'article 45 bis. Selon eux, la suspension de la réforme ne vaut pas abrogation. Les écologistes et les communistes, longtemps indécis entre un vote contre et l'abstention, se sont réunis en fin de matinée et en début d'après-midi pour trancher.Les Républicains, qui avaient soutenu la réforme d'Élisabeth Borne et prévu dans leur programme présidentiel un recul de l'âge légal de départ à la retraite, ont voté contre la suspension.Même position du côté d'Horizons, malgré la présence de plusieurs ministres du parti au sein du gouvernement Lecornu.Le MoDem de François Bayrou a annoncé qu'il s'orientait « majoritairement vers l'abstention », tout comme les députés Renaissance.Le chef de file des députés Renaissance, Gabriel Attal, a d'ailleurs appelé ses troupes à s'abstenir, afin de ne pas compromettre le compromis avec le Parti socialiste.Dans le même temps, il plaide pour une « révolution » d'ici 2027, proposant de verser 1 000 euros à chaque enfant dès sa naissance pour anticiper sa retraite — une mesure dont le coût est estimé à 660 millions d'euros par an.« Très concrètement, on veut développer la capitalisation en France. Cela passe par un développement des plans d'épargne retraite, par un fléchage de l'intéressement et de la participation des entreprises vers ces plans, et par cette nouvelle mesure », a expliqué l'ancien Premier ministre. Il nous a accordé une longue interview diffusée dans le #danslair du jour.Pendant ce temps, outre-Atlantique, Donald Trump a de nouveau provoqué la polémique. Lors d'un échange houleux avec une journaliste de Fox News, lundi 10 novembre, l'ancien président américain a critiqué la France, estimant qu'elle « ne vaut pas mieux » que la Chine.« On a eu beaucoup de problèmes avec les Français. Nos technologies ont été taxées de manière très injuste. Ils ont mis 25 % de taxes sur les produits américains », a-t-il insisté, en référence au doublement de la taxe Gafam voté en octobre dernier par les députés de l'Assemblée nationale.Nos experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche- Pauline DE SAINT-REMY - Directrice adjointe de la rédaction de Politico- Christophe JAKUBYSZYN - Directeur des rédactions des Echos