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Parlement

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SBS French - SBS en français
Le journal du 30/10/2025 : des nouvelles lois environnementales présentées au Parlement australien

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 10:41


Le gouvernement fédéral australien a présenté aujourd'hui sa réforme très attendue des lois nationales sur l'environnement, offrant pour la première fois un aperçu complet d'un projet de loi de plus de 1 500 pages.

Nuus
RISE vat dobbelkrisis parlement toe

Nuus

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 0:18


RISE Mzansi sal Vrydag die 1,5 triljoen Suid-Afrikaanse rand dobbelkrisis in Suid-Afrika tydens 'n mini-debat in die Nasionale Vergadering in die kollig plaas. Die Nasionale Dobbelraad se jongste verslag toon die bruto dobbelinkomste het van 59 miljard rand in 2023/24 gestyg tot 75 miljard rand in 2024/25, wat dui op 'n dringende behoefte aan ingryping. RISE Mzansi se Parlementslid, Makashule Gana, sê die veldtog poog om die maatskaplike en openbare gesondheidsuitwerking van dobbel te bespreek, aangesien dit lewens en lewensbestaan vernietig:

Cultures monde
Inégalités, une colère universelle : Indonésie : “non à une démocratie de privilégiés”

Cultures monde

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 59:00


durée : 00:59:00 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - La décision du Parlement du 25 août 2025 d'accorder une indemnité logement aux députés a provoqué le soulèvement de la population indonésienne. Mais la répression brutale ayant fait une vingtaine de disparus semble avoir fait retomber le mouvement, du moins temporairement. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Delphine Allès Professeure de science politique, chercheuse au Centre sur l'Asie du Sud-Est et vice-présidente de l'INALCO; Frédéric Durand Professeur des universités en géographie, spécialiste du Timor-Leste

Invité Afrique
Bénin: «Une présidentielle sans le candidat du principal parti d'opposition, ce n'est plus la démocratie»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 7:45


Lundi soir, la Cour constitutionnelle de Cotonou a définitivement écarté la candidature de Renaud Agbodjo, l'avocat désigné par le parti d'opposition Les Démocrates pour se présenter à la présidentielle du 12 avril 2026. Que pense ce parti de cette décision de justice ? Y voit-il une manœuvre du pouvoir béninois ? Guy Dossou Mitokpè est le porte-parole du parti Les Démocrates. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Comment réagissez-vous à l'exclusion de votre candidat Me Renaud Agbodjo ? Guy Dossou Mitokpè : Bon, comme la plupart de mes compatriotes, je reçois cette information avec beaucoup de tristesse parce que, pour nous, le principal parti d'opposition aujourd'hui, c'est le parti Les Démocrates. Et donc pour la plupart des Béninois, on allait assister à une très belle fête électorale. Et donc pour nous, ce n'était pas croyable que la Cour constitutionnelle ne puisse pas nous donner raison en disant le droit. À l'origine du rejet de votre candidat, il y a le fait qu'il devait présenter 28 parrainages d'élus et que l'un de ces 28 a fait défection. Pourquoi n'avez-vous pas présenté un plus grand nombre de parrainages, 35 ou 40 par exemple, pour être certain de faire face à toutes défections et d'avoir au final vos 28 parrainages ? En fait, la loi électorale impose que les parrains soient parmi les députés en activité ou les maires en activité. Et donc, lorsque nous, on rentrait dans le Parlement, on avait 28 députés, on n'a pas été présents à l'élection des maires, donc on avait 28 députés. Mais lorsqu'on rentrait au Parlement, la loi électorale imposait d'avoir seulement 16 parrains. Et c'est au cours de notre présence au sein du Parlement, que le régime actuel a changé la loi électorale en positionnant le nombre de parrains exactement sur le nombre de parrains que nous avons, c'est-à-dire 28. Et donc c'était à dessein, parce qu'ils savaient que, à l'approche des élections, ils feraient tout pour nous déstabiliser en faisant probablement tout pour qu'un député fasse défection. Alors, justement, le député qui a fait défection, il s'appelle Michel Sodjinou. Il prétend qu'il s'est rétracté parce qu'il n'était pas d'accord avec le choix de Me Renaud Agbodjo au sein de votre parti. Qu'est-ce que vous en pensez ? Non, c'est un alibi parce que Monsieur Sodjinou a fait preuve d'ambition démesurée. Ce qu'il a avancé, ce sont des arguments qui ne tiennent pas. Et donc, s'il a fait défection, nous, nous continuons de croire qu'il est probablement en lien avec nos adversaires. Donc, vous pensez qu'il a été instrumentalisé par le pouvoir ? Je n'ai pas de preuve, mais tout laisse à croire qu'il a été instrumentalisé par nos adversaires. Parce que, en respectant les normes démocratiques en interne, cela ne peut pas expliquer le fait que quelqu'un puisse trahir tout un peuple. Oui, pour vous, le député Michel Sodjinou a trahi ? Il a trahi et c'est clair, il n'y a pas d'hésitation à ce niveau. Au total, le rejet de votre candidat, c'est la faute à pas de chance ou c'est une manœuvre du pouvoir ? C'est d'abord de la responsabilité d'un homme qui a été trop ambitieux. Monsieur Sodjinou Michel, je ne peux pas dire sans preuve que c'est la responsabilité du pouvoir. Je peux simplement dire que, voilà, nos adversaires ont tout intérêt à ce que Monsieur Michel Sodjinou puisse se comporter comme il l'a fait. « Ce qui se passe, ce n'est pas la démocratie », dit l'un des conseillers juridiques de votre parti, Me Victorien Fadé… Oui, naturellement que ce n'est pas la démocratie. C'est triste parce que vous savez, la démocratie, c'est qu'on puisse donner la chance aux électeurs de choisir celui ou celle qui leur convient. Mais ici, le choix du peuple, malheureusement, est très restreint, parce que le parti qui est aujourd'hui le parti le plus populaire dans notre pays, malheureusement, ne pourra pas présenter de candidat à la prochaine élection présidentielle. Et c'est très dommage. Vendredi dernier, il y a eu un long entretien au palais présidentiel à Cotonou entre le chef de l'État, Patrice Talon, et le président de votre parti, l'ancien chef de l'État Boni Yayi. Est-ce que vous espérez encore une solution politique ? Pour ce qui concerne l'élection présidentielle, il est dit dans notre loi fondamentale que les décisions de la Cour constitutionnelle sont sans recours. Donc, me rabattant sur cette décision, je peux dire que les chances pour que le parti Les Démocrates puisse présenter un duo de candidats à l'élection présidentielle sont quasiment nulles. Mais la bonne nouvelle, c'est que nous avons deux autres élections. Nous avons les élections communales et les élections législatives. Et à ce niveau, au niveau du parti Les Démocrates, nous avons pris toutes les dispositions afin que le peuple puisse consacrer son énergie à donner la majorité des maires et la majorité des députés au principal parti d'opposition. En 2021, beaucoup de candidats de l'opposition n'ont pas pu se présenter. Votre candidate de l'époque, Reckya Madougou, est même allée en prison. Elle y est toujours. Est-ce que vous craignez une nouvelle élection sans opposition ? Oui. L'ancienne ministre Reckya Madougou est en prison avec le professeur Joël Aïvo et bien d'autres compatriotes sont en prison ou en exil. Et je continuerai de dire que c'est l'une des raisons pour lesquelles nous sommes davantage tristes, parce que si la démocratie revenait à sa juste valeur, comprenez que nos prisonniers seraient libérés, les exilés feraient le retour. C'est la raison fondamentale de notre combat aujourd'hui. Une élection présidentielle sans les candidats du principal parti d'opposition, ce n'est plus la démocratie. À lire aussiBénin: la Cour constitutionnelle écarte la candidature des Démocrates à la présidentielle de 2026

Nuus
SAPD moet op spanwerk fokus en binnegevegte los

Nuus

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 0:18


Die adjunkminister van Polisie, Cassel Mathale, het aan die Parlement se ad hoc-komitee gesê die leierskap binne die SAPD moet spanwerk eerder as interne gevegte bevorder. Mathale het gepraat oor bewerings van interne geskille en sê meningsverskille bestaan, maar leiers moet samehangende spanne bou om misdaad doeltreffend te bestry. Hy beklemtoon sukses hang van samewerking af en voeg by die polisiediens kan nie sonder sterk leierskap en spanwerk sy misdaadbestrydingsdoelwitte bereik nie:

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : “Il n'est pas trop tard pour rendre les bijoux”, “Bruxelles, “de quoi je me mêle” ? ", “Nvidia : l'entreprise qui montre l'exemple” et "Japon : le club des trumpistes s'élargit”

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 18:46


Lors de la conférence de presse sur le casse du Louvre, les deux suspects ont partiellement reconnu les faits et risquent d'être mis en examen dans les prochaines heures, selon Marie Belot. La procureure Laure Beccuau a lancé un appel : "Il est encore temps de rendre les bijoux." Arlette Chabot évoque des réformes ratifiées par le Parlement européen, comme la fin du permis de conduire à vie en 2032, avec un renouvellement tous les dix à quinze ans et un certificat médical après 70 ans. Elle évoque aussi la fin du découvert bancaire automatique prévue pour 2024. Isabelle Gounin souligne la réussite de Nvidia, dont la valorisation boursière a dépassé les 5 000 milliards de dollars, un record illustrant l'appétit des investisseurs pour l'intelligence artificielle. Abnousse Shalmani analyse la visite de Donald Trump au Japon, un modèle de diplomatie "à la sauce Trump", afin de convaincre Donald Trump de rester l'ami du Japon, et de sceller l'entrée de la dame de fer japonaise dans le club des leaders populistes nationalistes. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Accents d'Europe
L'Europe face à la guerre hybride

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 19:30


Des ballons gonflés à l'hélium qui perturbent le trafic aérien en Lituanie, des drones qui imposent la fermeture des aéroports en Allemagne, au Danemark, ou en Norvège. Les attaques hybrides se multiplient sur le continent... et avec elles, la nécessité de se préparer au pire.   La ville de Chelm, dans l'est de la Pologne frontalière avec l'Ukraine en sait quelque chose. En septembre 2025, des drones puis une alerte aérienne ont semé la panique parmi les habitants. Depuis, on recense tous les abris souterrains et on forme les citoyens à la sécurité et la gestion de crise. C'est le reportage d'Adrien Sarlat.     Les questions migratoires dans la campagne législative néerlandaise Les Néerlandais sont appelés aux urnes demain (29 octobre 2025) pour élire leur Parlement... des élections qui sont suivies de près en Europe car elles pourraient voir une victoire encore plus importante du parti d'extrême droite PVV, de Geert Wilders. Il avait pourtant claqué la porte de la coalition en juin dernier... Mais si le leader a peu de chance de nouer un accord avec d'autres partis, ses idées anti-migrants se sont imposé dans la campagne... À Bruxelles, Jean-Jacques Hery.   Le succès d'un biopic sur Berlinguer C'est un phénomène cinématographique et politique que personne n'avait vu arriver. Le film «La grande ambition», du réalisateur italien Andrea Segre a déjà attiré 700 000 spectateurs dans les salles. Le film qui raconte cinq années de la vie d'Ernesto Berlinguer à la tête du parti communiste italien, résonne pour une partie de la jeunesse. C'est la chronique de Cécile Debarge.     Les Canaries plutôt favorables au traité avec le Mercosur Un nouveau traité de libre échange entre l'Europe et quatre États d'Amérique latine. L'accord avec le Mercosur suscite beaucoup de débats et de la colère, surtout en France, de nombreux agriculteurs craignent une concurrence déloyale pour la viande, le soja ou le sucre.  Mais ailleurs, en Europe, on se réjouit plutôt de nouveaux débouchés. C'est le cas dans l'archipel espagnol des Canaries. C'est le reportage de Nicolas Kirilowits.     Les coulisses de Bruxelles avec le média Contexte Et au niveau de la politique européenne, il faudra attendre 2026 pour savoir si cet accord pourra passer. En France, le syndicat agricole le plus puissant, la FNSEA, pousse le président Emmanuel Macron à utiliser son droit de veto.   Arthur Bamas suit de près les négociations autour de cet accord pour le média Contexte, il nous explique pourquoi le président français n'a plus le pouvoir de bloquer ce texte.

Accents d'Europe
L'Europe face à la guerre hybride

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 19:30


Des ballons gonflés à l'hélium qui perturbent le trafic aérien en Lituanie, des drones qui imposent la fermeture des aéroports en Allemagne, au Danemark, ou en Norvège. Les attaques hybrides se multiplient sur le continent... et avec elles, la nécessité de se préparer au pire.   La ville de Chelm, dans l'est de la Pologne frontalière avec l'Ukraine en sait quelque chose. En septembre 2025, des drones puis une alerte aérienne ont semé la panique parmi les habitants. Depuis, on recense tous les abris souterrains et on forme les citoyens à la sécurité et la gestion de crise. C'est le reportage d'Adrien Sarlat.     Les questions migratoires dans la campagne législative néerlandaise Les Néerlandais sont appelés aux urnes demain (29 octobre 2025) pour élire leur Parlement... des élections qui sont suivies de près en Europe car elles pourraient voir une victoire encore plus importante du parti d'extrême droite PVV, de Geert Wilders. Il avait pourtant claqué la porte de la coalition en juin dernier... Mais si le leader a peu de chance de nouer un accord avec d'autres partis, ses idées anti-migrants se sont imposé dans la campagne... À Bruxelles, Jean-Jacques Hery.   Le succès d'un biopic sur Berlinguer C'est un phénomène cinématographique et politique que personne n'avait vu arriver. Le film «La grande ambition», du réalisateur italien Andrea Segre a déjà attiré 700 000 spectateurs dans les salles. Le film qui raconte cinq années de la vie d'Ernesto Berlinguer à la tête du parti communiste italien, résonne pour une partie de la jeunesse. C'est la chronique de Cécile Debarge.     Les Canaries plutôt favorables au traité avec le Mercosur Un nouveau traité de libre échange entre l'Europe et quatre États d'Amérique latine. L'accord avec le Mercosur suscite beaucoup de débats et de la colère, surtout en France, de nombreux agriculteurs craignent une concurrence déloyale pour la viande, le soja ou le sucre.  Mais ailleurs, en Europe, on se réjouit plutôt de nouveaux débouchés. C'est le cas dans l'archipel espagnol des Canaries. C'est le reportage de Nicolas Kirilowits.     Les coulisses de Bruxelles avec le média Contexte Et au niveau de la politique européenne, il faudra attendre 2026 pour savoir si cet accord pourra passer. En France, le syndicat agricole le plus puissant, la FNSEA, pousse le président Emmanuel Macron à utiliser son droit de veto.   Arthur Bamas suit de près les négociations autour de cet accord pour le média Contexte, il nous explique pourquoi le président français n'a plus le pouvoir de bloquer ce texte.

TOPFM MAURITIUS
Journée internationale de la langue et de la culture creoles: « vers le HSC et bientôt au Parlement mauricien, le créole avance à grands pas vers la reconnaissance nationale » soutient Arnaud Carpooran

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 1:24


Journée internationale de la langue et de la culture creoles: « vers le HSC et bientôt au Parlement mauricien, le créole avance à grands pas vers la reconnaissance nationale » soutient Arnaud Carpooran by TOPFM MAURITIUS

Chez Kevin Razy
#133 CHEZ KEVIN RAZY : Sarko et Khadafi, TLMS, Policiers Racistes de Nice

Chez Kevin Razy

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 93:02


Bienvenue dans le 133ème épisode de "Chez Kevin Razy". Deux fois par semaine, on se retrouve ici pour parler de ce qui se passe dans la vie comme dans un groupe WhatsApp. On ne s'interdit aucun sujet.Pour soutenir notre podcast :https://fr.tipeee.com/ckr-podcast/Rejoins notre canal Telegram :https://t.me/CKRnews▬▬▬▬▬▬ DANS CET EPISODE ▬▬▬▬▬▬▬Cette semaine, on revient sur :Du PS à Sarkozy, de Zemmour à Smotrich, tout y passe.Antoine Léaument démonte les incohérences du Parlement, pendant que Paris Match nous vend un Sarkozy martyrisé.Clément Viktorovitch expose les mensonges de Macron, pendant que Nili Kupfer dérape en plein antisémitisme assumé.Et pendant que France Télévisions déroule le tapis rouge à Zemmour, le réel nous rappelle que les condamnés sont souvent ceux qui avaient “le pouvoir”.Bienvenue dans CKR, là où la politique se raconte sans filtre.Partagez, commentez, débunkez▬▬▬▬▬▬▬ ON EN A PARLE ▬▬▬▬▬▬▬▬Livres :"Fake news: Évite de tomber dans le piège !" Kevin Razy, Hamza Garrush : https://amzn.to/3S9rOSz▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LA TEAM ▬▬▬▬▬▬▬▬▬Host : Kevin RazyRéalisation & Montage : Gaëlle Cany Canian Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

SMART IMPACT
Les grandes entreprises européennes motivées par la CSRD ?

SMART IMPACT

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 12:16


Alors que le Parlement européen recule sur les ambitions voulues par la CSRD, les grandes entreprises semblent se prendre au jeu. Selon le baromètre RSE 2025 du cabinet Forvis Mazars, 33 % des sociétés interrogées ont publié un plan de transition conforme aux exigences de la CRSD et une sur quatre a un plan aligné sur l'Accord de Paris. ----------------------------------------------------------------------- SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsable SMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.

Politieke Popcorncast
#87 Palinglange Pre-verkiezingsspecial met Geerten Waling, Huub Bellemakers, Cees Meeldijk en Chris Aalberts

Politieke Popcorncast

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 129:47


De verkiezingen zijn over nog maar een paar dagen dus maakt de Politieke Podcast de popcornbalans op en vragen we ons af hoe memorabel, opzienbarend en popcornwaardig deze campagne was. Dat doen we gelukkig niet alleen, want in deze bomvolle aflevering waarin we naast het behandelen van de sloop van de East Wing van het Witte Huis, de BVNL-poepveegpiet en onze bijdrage aan de zetelkansen van NSC met maar liefst vier gasten bellen. Geerten Waling, Huub Bellemakers, Cees Meeldijk en Chris Aalberts laten allemaal hun eigen licht schijnen op de verkiezingscampagne van de afgelopen maanden en wat zij zien als de meest gedenkwaardige momenten en mogelijke gamechangers.Support the showSteun ons en doneer een bak popcorn (zoet/zout):Volg ons op Twitter

C dans l'air
Budget : premiers votes, premiers revers - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 64:01


C dans l'air du 25 octobre 2025 : Budget : premiers votes, premiers reversUn premier ministre en sursis. Alors que l'agence de notation Moody's a maintenu vendredi sa note concernant la dette française, Sébastien Lecornu inaugurait dans le même temps à l'Assemblée nationale les débats sur le projet de budget pour 2026. Celui qui a entériné la suspension de la réforme des retraites pour éviter une censure de la part des socialistes s'est dit "prêt à un débat transparent, y compris en modifiant en séance notre propre texte". Les socialistes se sont réjouis que "le Parlement retrouve ses pouvoirs", mais leur patron Olivier Faure menace toujours de censure si la majorité n'adopte pas plus de mesures de justice fiscale d'ici lundi. À l'occasion des débats sur la partie recette du budget, ils ont proposé une "taxe Zucman light" qui exonérerait les propriétaires de start-up et d'entreprises familiales. "Nous voulons montrer que nous ne sommes pas dogmatiques", a ainsi défendu le député PS Philippe Brun. Levée de bouclier chez LFI qui accuse les socialistes de pactiser avec le gouvernement. "L'expérience historique et internationale montre que dès qu'on introduit des exonérations, on relance la machine à optimisation fiscale", a de son côté dénoncé l'économiste Gabriel Zucman, à l'origine de la proposition.Si les socialistes sont indéniablement revenus au centre du jeu politique depuis quelques semaines, ils se sont aussi mis une partie de leurs électeurs à dos en acceptant de négocier avec Sébastien Lecornu. En Haute-Garonne, le député PS de la 8e circonscription, Joël Aviragnet, n'a pas voté la dernière motion de censure contre le gouvernement, ce que lui reprochent déjà certains habitants. "Tu sens un peu la tendance là ? Comment sont les gens ? Toujours inquiets ? C'est assez déstabilisant comme situation", constate-t-il alors qu'une équipe de C dans l'air l'a suivi en circonscription. Alors pour maintenir le lien avec les acteurs économiques du territoire, le député tente de les réunir, une fois par an. Une façon aussi, d'occuper le terrain face au Rassemblement national qui a fortement progressé lors des dernières législatives. Joël Aviragnet alerte sur les dangers selon lui d'une dissolution, ou d'une destitution du président de la République.Dans ce contexte politique dégradé, les retraités sont particulièrement inquiets. Avec la suspension de la réforme des retraites, leur pension, qui doit déjà être gelée l'année prochaine puis sous-revalorisée jusqu'en 2030, pourrait faire l'objet d'un nouveau coup de rabot. Ceux qui ont pu mettre de l'argent de côté craignent maintenant d'être mis à contribution pour venir au secours d'un État mauvais gestionnaire. Une de nos équipes est partie à leur rencontre.Les députés vont-ils parvenir à se mettre d'accord d'ici lundi sur de nouvelles mesures de justice fiscale ? Comment les députés socialistes défendent-ils leur position délicate auprès de leurs électeurs ? Et combien va coûter la suspension de la réforme des retraites pour les retraités ?LES EXPERTS :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Élisa BERTHOLOMEY - Cheffe adjointe du service politique - Politico- Éric HEYER - Économiste, directeur du Département Analyse et Prévision - OFCE

Sur le fil
Argentine: après deux ans, quel bilan pour les libertariens ?

Sur le fil

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 15:52


Dimanche 26 octobre les Argentins votent pour des élections de mi-mandat qui renouvellent la moitié des 257 députés et un tiers des 72 sénateurs, un scrutin qui a valeur de test pour le parti du président Javier Milei, la La Libertad Avanza. Deux ans après son élection, le libertarien Javier Milei, revendique des succès: l'inflation domptée (passée de 200% à 31% en interannuel) et un équilibre budgétaire, inédit depuis 14 ans.Son programme s'accompagne cependant d'une austérité draconienne. Près de 200.000 emplois ont été perdus et les écarts se creusent entre riches et pauvres dans cette société à deux vitesses.Le peso argentin reste fragile, malgré le soutien du trésor public aux Etats-Unis, où Donald Trump vante les réussites de Milei, son allié idéologique.Avec ces élections, le président argentin joue sa marge de manœuvre pour la deuxième moitié de son mandat, face à un Parlement où son parti est à ce jour très minoritaire.Invités: Philippe Bernes-Lasserre, directeur du bureau de l'AFPMiguel Kiguel, économiste argentin, directeur du cabinet d'analyse économique EcoViewsDavid Copello, il est maître de conférence en sciences politiques à l'Institut catholique de Paris et spécialiste de l'Argentine Réalisation : Maxime Mamet, Emmanuelle Baillon et Michaëla Cancela-KiefferLa Semaine sur le fil est le podcast hebdomadaire de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous laisser une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité de la mi-journée
Argentine: «On a une prise de contrôle de l'économie par des grands groupes américains proches de Trump»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 5:15


En Argentine, se tiendront dimanche 26 octobre les législatives de mi-mandat, élections cruciales pour le président ultralibéral et d'extrême droite Javier Milei. Il souhaite consolider son pouvoir au Parlement alors que, depuis son arrivée, Javier Milei tente de gouverner sans majorité au Congrès. Son bilan économique est également mitigé. Il a, certes, réussi à ralentir l'inflation, mais le niveau de vie des Argentins a chuté. Et l'opposition est de plus en plus unie face au président. Pour en parler, Christophe Giudicelli, historien, professeur à Sorbonne Université, membre associé de Mondes américains et directeur d'études associé à l'Institut des Hautes Études de l'Amérique latine-Université Sorbonne Nouvelle/CREDA, directeur du Centre franco-argentin des Hautes Études de Buenos Aires entre 2019 et 2023.  À lire aussiArgentine, élections législatives, un rendez-vous crucial pour Javier Milei À lire aussiLégislatives en Argentine: Javier Milei joue son avenir politique

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Nigeria : polémique après un bisou sur TikTok

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des soupçons d'espionnage en Allemagne, de nouvelles sanctions contre Moscou et la nomination d'une femme Première ministre au Japon. Nigeria : polémique après un bisou sur TikTok   Au Nigeria, un tribunal de l'État de Kano a ordonné à deux jeunes influenceurs qui ne sont pourtant pas en couple de se marier. En cause : une vidéo virale les montrant en train de s'embrasser sur la joue. Des images jugées contraires aux valeurs morales et religieuses locales. Sur quels éléments juridiques ce tribunal s'appuie-t-il pour les forcer à se marier ? Les deux TikTokeurs ont-ils des voies de recours ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI.      Allemagne : le parti d'extrême-droite «AfD», l'œil de Moscou ?   Alors que le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne s'impose dans le paysage politique allemand, un ministre régional de l'Intérieur accuse cette formation d'espionner pour le compte de la Russie. Sur quelles preuves s'appuie-t-il ? Quel intérêt l'AfD aurait-elle à collaborer avec le Kremlin ?   Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.     Guerre en Ukraine : de nouvelles sanctions contre Moscou, mais pour quels résultats ?   L'Union européenne et les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions contre la Russie, notamment sur ses hydrocarbures. Malgré toutes les mesures prises depuis près de quatre ans, pourquoi la Russie n'est-elle toujours pas affaiblie dans sa guerre contre l'Ukraine ?   Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.      Japon : historique, une femme à la tête du gouvernement   Pour la première fois de son histoire, le Japon est dirigé par une femme. Sanae Takaidi a été élue Première ministre par le Parlement. Comment expliquer ce choix dans un pays profondément patriarcal ? Pourquoi le Parti libéral-démocrate (PLD) parvient-il à se maintenir au pouvoir depuis 70 ans ? Avec Guibourg Delamotte, professeure à l'Inalco en Science politique, spécialiste du Japon.

Nuus
Buitelanders moet uitgesluit word uit ongeluksfondsbetalings

Nuus

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 0:19


Die voorsitter van die Parlement se Staande Komitee oor Openbare Rekeninge, Songezo Zibi, het gevra dat buitelanders uitgesluit word van Padongelukkefonds-uitbetalings. Zibi sê die huidige wetgewing moet gewysig word aangesien dit enige persoon wat in Suid-Afrika in 'n padongeluk beseer is, toelaat om te eis. Hy sê die komende Wetsontwerp op die Padongelukke Voordeleskema sal hierdie hervormings insluit, ná openbare raadpleging:

Nuus
Cele sê Matlala verbind met beweerde ANC-leierskap befondsingskomplot

Nuus

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 0:19


Die voormalige minister van Polisie, Bheki Cele het aan die Parlement se ad hoc-komitee gesê sakeman, Vusimusi “Cat” Matlala, het beweer hy is genader is om 'n projek te befonds vir iemand wat ANC-president of adjunkpresident wou word. Die geskorste polisieminister Senzo Mchunu was na bewering betrokke. Cele sê Matlala het vergaderings met Mchunu en Brian Mogotsi bevestig, wat Mchunu ontken het. Hy sê Matlala het hom ingelig oor 'n komplot om die hoof van die SAPD-misdaadintelligensie, Dumisani Khumalo, uit te skuif:

Invité de la mi-journée
Pression américaine sur Israël: «Trump déjoue les sympathies et les hostilités qu'il suscitait»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 6:33


La pression est très forte des États-Unis sur Israël. Quatre hauts responsables en visite en quelques jours et Donald Trump qui avertit qu'Israël perdrait le soutien américain en cas d'annexion de la Cisjordanie, territoire déjà en grande partie occupé et sur lequel l'État hébreu veut étendre sa souveraineté. Les députés ont voté en ce sens cette semaine, résultat : Benyamin Netanyahu se retrouve entre une assemblée qui pousse pour la colonisation et un puissant allié qui a indiqué son opposition. Pour en parler, Denis Charbit, professeur de science politique à l'université ouverte d'Israël. Son prochain ouvrage, Yitzhak Rabin, la paix assassinée ? paraîtra le 29 octobre aux éditions JC Lattès. À lire aussiIsraël: le Parlement ouvre la voie à une annexion de la Cisjordanie

Revue de presse internationale
À la Une: les sanctions de Donald Trump contre le pétrole russe

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 3:56


« Les sanctions de Trump contre le secteur pétrolier russe intensifient la guerre économique », titre le New York Times, selon lequel Donald « Trump va frapper la Russie là où ça fait mal ». Un vrai revirement de la part du président américain. Selon le quotidien américain, cette décision marque « un changement de stratégie important, de la part du président américain, qui jusqu'à présent s'était abstenu de punir la Russie… » « Pourquoi Trump a atteint un point de non-retour avec [Vladimir] Poutine ?, interroge de son côté le Wall Street Journal. Pendant des mois, Trump a menacé de prendre ce style de mesures, avant d'y renoncer, car il continuait de croire qu'il pouvait négocier avec Poutine sur la guerre en Ukraine, posture qui a longtemps frustré les dirigeants politiques, aux États-Unis et en Europe. » « Mais la patience du président a fini par s'émousser », selon des responsables américains. En Espagne, El Païs estime que « le coup porté par Trump aux compagnies pétrolières russes, va perturber les calculs de Poutine visant à prolonger la guerre en Ukraine ». La presse russe, et notamment le Moskovski Komsomolets, fait sa Une sur la réponse de Vladimir Poutine, qui a qualifié ces sanctions « d'acte inamical ». Le président russe a notamment affirmé que « si la part de la Russie sur le marché mondial diminue en raison des sanctions imposées à la Russie, cela aura des conséquences néfastes, y compris pour les États-Unis. » Un vote qui fait polémique À la Une également, les réactions après le vote au Parlement israélien, la Knesset, sur la Cisjordanie du vote d'un projet de loi préliminaire visant à établir une « souveraineté israélienne » sur le territoire. Où l'on reparle de Donald Trump qui, nous dit le Times of Israel, affirme que l'État hébreu « ne fera rien avec la Cisjordanie ». « Ne vous inquiétez pas pour la Cisjordanie », a encore déclaré le président américain. Cela alors que l'administration américaine s'indigne, estimant ainsi « les Israéliens ne peuvent pas nous traiter comme si nous étions Joe Biden ». Un autre responsable américain résume ainsi la situation : « Netanyahu est sur un fil avec Donald Trump. S'il persiste, il va faire capoter l'accord sur Gaza. Et s'il le fait capoter, Donald Trump le fera capoter. ». De son côté, le journal d'opposition Haaretz juge que « le contrôle israélien de la Cisjordanie serait le pire fléau pour le pays ». Évoquant le vote de la Knesset, Haaretz estime « qu'agir ainsi, lors de la visite du vice-président JD Vance (...) revient à cracher au visage de l'administration de droite la plus pro-israélienne de tous les temps ». Conclusion d'Haaretz : « Les illusions annexionnistes doivent être stoppées dès maintenant, et l'administration Trump ne peut s'en charger seule. Israël doit y renoncer s'il souhaite ouvrir la voie à un futur accord avec les Palestiniens. » Expérimentation originale en Inde C'est Libération qui nous en parle aujourd'hui : « L'Inde expérimente pour la première fois l'ensemencement de nuages à New Delhi, pour lutter contre la pollution ». Plus précisément, « l'Inde a provoqué [jeudi]une pluie artificielle au-dessus de la capitale indienne en pulvérisant d'un avion un produit chimique, dont la nature n'a pas été précisée. Si l'essai s'avère concluant, l'opération en elle-même commencera le 29 octobre. » L'ensemencement des nuages vise « à dissiper le brouillard de pollution toxique qui enveloppe la capitale depuis plusieurs jours », précise encore le quotidien français. Toutefois, la substance chimique utilisée pour cette opération pose question. Ce peut être par exemple de « l'iodure d'argent ». De plus, précise encore Libération, « des recherches ont montré que les opérations d'ensemencement ne produisent pas toujours les résultats escomptés. »

Ici l'Europe
L'extrême droite continue de monter en Europe : l'Union européenne fragilisée ?

Ici l'Europe

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 17:14


Nous regardons cette semaine à la droite toute de l'hémicycle du Parlement européen, et de ceux des 27 pays de l'Union européenne, car les rangs de l'extrême droite grossissent d'élection en élection. Le 29 octobre, les Néerlandais pourraient renvoyer en première position le PVV de Geert Wilders, qui a fait échouer sa propre coalition conclue il y a un an avec le centre droit. Il y a quelques semaines, la République tchèque a vu le retour au pouvoir du milliardaire populiste Andrej Babis dont le parti ANO a opéré un net virage à droite. Il rejoint d'autres gouvernements de droite radicale en Europe, avec l'Italie de Giorgia Meloni, la Hongrie de Viktor Orban, et la Slovaquie de Robert Fico. Tous s'affirment trumpistes et les deux derniers sont aussi des amis du président russe Vladimir Poutine.

Invité de la mi-journée
À Gaza: les journalistes sont choisis par l'armée israélienne «dont les médias deviennent un instrument d'une propagande»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 6:20


Israël empêche toujours les journalistes étrangers d'entrer à Gaza. L'Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a exprimé ce jeudi 23 octobre sa déception après que la Cour suprême israélienne a reporté sa décision d'un mois supplémentaire, assurant que la situation sur place a changé. Depuis deux ans, les journalistes n'ont pu y entrer que sous escorte et donc sous contrôle de l'armée israélienne. La guerre a causé la mort de plus de 210 journalistes palestiniens dans le territoire dévasté. Entretien avec la journaliste à Orient XXI, Sylvain Cypel, ancien directeur de la rédaction de Courrier international et rédacteur en chef au Monde. Auteur de « L'État d'Israël contre les Juifs », La Découverte. C'est toujours non. Les journalistes étrangers ne peuvent pas entrer à Gaza, ne peuvent pas aller voir ce qui se passe et ne peuvent pas raconter au reste du monde. Ça fait plus de deux ans que ça dure, et Israël continuera de bloquer l'accès au territoire palestinien au moins pour un mois. La Cour suprême a reporté sa décision et nous en parlons avec Sylvain Cypel journaliste à Orient XXI, ancien directeur de la rédaction de Courrier international, ancien rédacteur en chef au Monde. Vous avez aussi écrit le livre l'État d'Israël contre les Juifs, publié aux éditions La Découverte. Rfi :  Bonjour Sylvain Cypel. La Cour suprême a reconnu tout à l'heure en Israël que la situation avait changé. Est-ce que ça laisse entrevoir une ouverture selon vous ou pas du tout ? Sylvain Cypel : Comment dire, un tout petit peut-être ? Voilà, un tout petit peut-être… C'est-à -dire qu'il faut voir, il faut voir le background. Il faut voir dans quelles conditions ça se passe. Ça veut dire que ça fait deux ans que ça dure. Ce n'est pas la première fois qu'il y a un dépôt de plainte devant la Cour suprême. Il y en a eu sept. Il y a eu sept reports. À chaque fois, la Cour suprême s'est délestée de son devoir et, à chaque fois, l'État a expliqué des conditions de guerre, la sécurité... qu'il est impossible de laisser les journalistes entrer. Par ailleurs, il faut savoir qu'il y a des journalistes qui rentrent très peu. Ils sont quasi systématiquement Israéliens. Ils sont choisis par l'armée. Donc, la presse, les médias deviennent un instrument d'une propagande. Si vous voulez un instrument d'un récit où on ne voit rien, on ne vous dit pas, on voit juste ce qu'on autorise de voir. Et quelques personnes qui se disent journalistes et qui sont des affidés, sont prêts à répercuter ce que l'armée leur demande de faire. Vous nous disiez qu'à plusieurs reprises la justice s'était soustraite en quelque sorte à son rôle. Est-ce qu'elle pourrait contraindre le gouvernement israélien à autoriser l'accès des journalistes étrangers à Gaza ? Oui. Mais bien entendu, si elle donne raison à l'Association de la presse étrangère, qui est représentée par un avocat israélien qui est très connu, qui s'appelle Gilad Shaer qui a été en son temps un conseiller d'un Premier ministre qui s'appelait Barak. Et donc il suffit que la Cour suprême décrète, la requête est validée. Et là, en l'occurrence, ce qu'elle a dit, c'était qu'elle accordait un mois supplémentaire aux autorités israéliennes pour qu'elles préparent un plan d'accès à Gaza. Vous nous l'avez dit, elle l'a déjà fait à plusieurs reprises. Vous y croyez, là, pour cette fois-ci, dans le contexte un peu différent auquel on assiste avec le cessez-le-feu ? Alors, je vous dis, il y a un contexte un peu différent, vous avez raison. C'est-à-dire que ce n'est pas la paix, mais il y a une forme... On ne peut même pas dire que c'est un cessez-le-feu, parce qu'en réalité, tous les jours, il y a des Palestiniens qui sont assassinés. Donc, ce n'est pas vraiment une paix, mais ça n'est plus ce que c'était avant l'accord qui a été signé entre le Hamas et le gouvernement israélien. Et malgré ça, il n'y a toujours pas de journalistes étrangers qui rentrent. On entend assez peu de réactions internationales pourtant. Pourquoi, selon vous ? Pourquoi est-ce qu'on n'en parle pas sur le plan international ? Oui. D'abord, on en parle un peu. Il y a eu des papiers dans la presse américaine, il y a eu des papiers dans la presse française. Il y a eu des papiers, mais je veux dire des réactions de dirigeants, par exemple. Mais parce qu'il n'y a pas non plus de réactions de dirigeants sur la réalité de ce qui s'est passé à Gaza. C'est ça qu'il faut dire. Si vous voulez, il y a des gens qui ont commencé à bouger…. Les Européens ont commencé gentiment à dire que ça ne va pas, qu'on menace peut-être. Enfin,à ce jour, il y a 150 000 blessés, bientôt 70 000 morts et tous ceux qu'on découvrira le jour où on pourra les découvrir, si on les découvre sous les décombres. L'armée israélienne a tué à ce jour, les chiffres officiels, c'est 200 tués, dont 75% de Gazaouis et 25% de non-Gazaouis [parmi les journalistes, NDLR]. En général, ce sont des gens d'Al Jazeera, parce qu'ils étaient les seuls à être restés. Oui, c'est ça. Les derniers chiffres de Reporters sans frontières disent même plus de 210 journalistes tués. Les médias internationaux : 220. Même les médias internationaux ont beaucoup travaillé là depuis deux ans, avec des journalistes qui se trouvaient à Gaza. Mais donc beaucoup ont été tués, beaucoup sont partis. Comment est-ce qu'aujourd'hui, on peut encore couvrir ce conflit ? Ben, on ne le peut pas. On le peut en ayant des correspondants. Moi, je suis à Orient XXI. Il y a quelqu'un qui, toutes les semaines, nous fait un papier que nous publions sur ce qui se passe à Gaza. C'est extrêmement intéressant. Rami Abou Jamous, je cite son nom parce qu'on l'a entendu à plusieurs reprises sur cette antenne et il faut le lire, en effet. Mais bien entendu. Et donc je vous dis, il a commencé chez nous et aujourd'hui c'est devenu, je dirais, entre guillemets, «une petite vedette». Et donc, si on dispose de gens à l'intérieur, on peut obtenir des choses. Les journalistes israéliens de Haaretz qui travaillent sur ce qui se passe... moi, je connais très bien, par exemple, Amira Hass, qui est une journaliste de Haaretz. Elle a un carnet d'adresses très important à Gaza et donc elle peut faire. Mais elle fait de l'information sur Gaza uniquement par téléphone. Elle ne peut pas y aller, c'est impossible. Or, ça, c'est tout à fait différent de faire un papier lorsqu'on vous parle d'un endroit et lorsque vous êtes sur le terrain, mais tous les journalistes connaissent ça par cœur. Et donc, évidemment, ça nuit considérablement. À la qualité de l'information et à la véracité de l'information. À lire aussiIsraël: la Cour suprême reporte l'examen d'un recours de la presse étrangère pour un accès à Gaza À lire aussiIsraël: le Parlement ouvre la voie à une annexion de la Cisjordanie

Spektrum
Spektrum 23 Oktober 2025

Spektrum

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 49:20


Oud-polisieminister Bheki Cele begin sy getuienis voor die Parlement se ad hoc-komitee, met plofbare getuienis én 'n stekie na Korrektiewe Dienste. Dit gons oor die ontbinding van die Gautengse Misdaadvoorkoming-bewaardersprogram, ook bekend as die AmaPanyaza. Oudpresident Jacob Zuma het 60 dae om meer as R28-miljoen rand aan die staat terug te betaal, of hy is sy pensioen kwyt.

La question info
Redéfinition du viol: que va changer l'inscription du consentement dans la loi?

La question info

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 3:16


L'Assemblée nationale a adopté ce jeudi 23 octobre une proposition de loi transpartisane pour redéfinir le viol. Le texte indique qu'une agression sexuelle correspond à “tout acte sexuel non-consenti". Que change l'inscription du consentement dans la loi? On pose la question à Marie-Pierre Bourgeois, journaliste politique à BFMTV.com.

C dans l'air
9h37: Nicolas Sarkozy entre en prison - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 64:10


C dans l'air du 21 octobre 2025 : Un président en prisonC'est une première pour un ancien président sous la Ve République. Nicolas Sarkozy a été incarcéré ce mardi 21 octobre à la prison de la Santé, dans le 14e arrondissement de Paris. L'ancien chef de l'Etat a été écroué près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le cadre de l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.Bien qu'il ait fait appel de cette condamnation, la peine – cinq ans d'emprisonnement assortie d'une exécution provisoire – l'a conduit en détention. Il a été placé dans une cellule du quartier d'isolement. Immédiatement après son incarcération, ses avocats ont déposé une demande de mise en liberté. Celle-ci sera examinée dans un délai d'environ un mois, a précisé son conseil, Me Christophe Ingrain.Quelques heures avant son incarcération, Nicolas Sarkozy a publié un message sur les réseaux sociaux : « Mais que le prix à payer aura été écrasant. » L'ex-chef de l'État a également reçu, ce matin, le soutien d'une centaine de fidèles, rassemblés près de son domicile. Parmi eux, son fils Louis Sarkozy, organisateur du rassemblement, le sénateur LR Roger Karoutchi, mais aucun des ténors du parti Les Républicains n'était présent : ni Bruno Retailleau, ni Laurent Wauquiez.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, proche de Nicolas Sarkozy, a lui fait savoir, lundi, qu'il irait le « voir en prison ». Un choix qui fait vivement réagir les magistrats, à commencer par le premier d'entre eux. Le procureur général près la Cour de cassation a estimé ce lundi que la justice doit pouvoir travailler dans la sérénité, en particulier les juges de la cour d'appel de Paris, qui se pencheront dans les prochaines semaines sur la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy et sur son procès en appel l'année prochaine. « Il y a un risque qu'une telle visite soit ressentie par les magistrats et perçue par l'opinion comme une sorte d'obstacle à cette sérénité recherchée. Il faut préserver de toute influence l'intervention des magistrats dans un dossier aussi sensible », a déclaré Rémy Heitz.Dans la foulée, Gérald Darmanin lui a répondu via un message publié sur X : « S'assurer de la sécurité d'un ancien président de la République en prison, fait sans précédent, n'atteint en rien à l'indépendance des magistrats, mais relève du devoir de vigilance du chef d'administration que je suis, responsable devant le Parlement selon l'article 20 de la Constitution », a-t-il écrit.Le président de la République, Emmanuel Macron, qui a reçu Nicolas Sarkozy vendredi dernier à l'Élysée, a jugé « légitime » le débat sur l'exécution provisoire, en marge d'un déplacement en Slovénie : « Parce que tout le monde souhaite qu'il puisse y avoir des voies d'appel et de recours. Mais c'est un débat qui doit être mené dans le calme et indépendamment des cas spécifiques pour que notre justice puisse se faire et puisse évoluer dans la sérénité qui convient », a-t-il expliqué.En France, 86 % des peines de deux ans de prison et plus sont mises à exécution immédiatement à l'audience.Alors, quelles sont les conditions de détention de Nicolas Sarkozy ? Combien de temps l'ex-président de la République peut-il rester en prison ? Faut-il ouvrir un débat sur l'exécution provisoire des peines ? Et quel avenir pour Les Républicains, fragilisés par cette affaire et traversés par de profondes divisions internes depuis des mois ?LES EXPERTS :- Ludovic VIGOGNE - Journaliste politique - La Tribune Dimanche - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Vanessa SCHNEIDER - Grand reporter - Le Monde - Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue - Maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po

Un jour dans le monde
Stefan : remet le prix Sakharov pour la liberté d'esprit (le Prix Nobel du Parlement européen)

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 6:25


durée : 00:06:25 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Certes il y a le prix Nobel qui n'a pas été remis à Donald Trump, mais à l'automne il y a aussi le prix Sakharov de la liberté d'esprit - lui sera remis ce 22 octobre 2025 ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Annalisa Cappellini : Japon, un accord et une cheffe pressentie - 21/10

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 3:06


Ce mardi 21 octobre, l'instabilité politique au Japon, et le Parlement qui va voter ce mardi pour confirmer Sanae Takaichi au poste de Première ministre, ont été abordés par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Choses à Savoir TECH
Les opérateurs télécoms peuvent conserver vos données (légalement) ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 2:07


C'est un texte signé dans la plus grande discrétion… mais dont les conséquences, elles, pourraient être considérables. Le décret n°2025-980, paru au Journal officiel le 16 octobre, entre en vigueur ce mardi 21 octobre 2025. Il impose désormais à tous les opérateurs télécoms et plateformes en ligne de conserver pendant douze mois les données de trafic et de localisation des utilisateurs.Concrètement, cela signifie qu'Orange, Free, SFR ou Bouygues Telecom devront stocker les adresses IP que vous contactez, les horaires de vos connexions et les caractéristiques techniques de vos communications. Sur mobile, s'ajoute la localisation approximative via les antennes relais. De leur côté, les plateformes comme X, TikTok, Facebook ou Instagram devront enregistrer les métadonnées liées à vos activités : identifiant, heure, nature de l'action. En clair, chaque publication, commentaire ou interaction laissera une trace exploitable.Les autorités insistent : le contenu de vos échanges — messages privés, e-mails, discussions — n'est pas concerné. Mais les métadonnées, elles, en disent déjà long : elles permettent de retracer vos déplacements, vos habitudes, vos correspondants et les services que vous consultez en ligne. Le décret a été signé par le Premier ministre Sébastien Lecornu, sans passer par le Parlement, grâce à une procédure exceptionnelle autorisée en cas de menace pour la sécurité nationale. Une disposition prévue par le Code des postes et communications électroniques, mais qui suscite de vives inquiétudes.Depuis plusieurs années, la Cour de justice de l'Union européenne condamne la conservation généralisée de ce type de données, au nom du respect de la vie privée. Bruxelles préconise des approches ciblées et temporaires, mais la France maintient sa ligne. Déjà, en 2022, un décret similaire avait été adopté sous le même prétexte sécuritaire. Cette nouvelle mesure marque donc une étape supplémentaire vers une surveillance numérique étendue, où la frontière entre prévention et intrusion devient de plus en plus floue. Reste à savoir si la France pourra concilier sécurité et libertés individuelles… sans basculer dans le tout-surveillance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
Qu'attendent les Français des hommes politiques ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 63:11


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 17 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.QU'ATTENDENT LES FRANÇAIS DES HOMMES POLITIQUES ?Après la nouvelle nomination de Sébastien Lecornu à Matignon le 10 octobre, 56 % Français ne souhaitaient pas que l'une des motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national soit votée, selon une enquête "L'Opinion en direct" menée par Elabe pour BFMTV, publiée mercredi. Ils ont été exaucés, avec le rejet des deux motions de censure jeudi matin. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, a annoncé dans sa déclaration de politique générale qu'il proposerait au Parlement la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites « jusqu'à l'élection présidentielle ». Selon le sondage Elabe, 67 % des Français sont pour cette suspension et 29 % s'y disent même « très favorables » et 38% « plutôt favorables ». 33 % des Français sont contre cette suspension, dont 13 % de Français qui se disent « très opposés » à cette annonce du chef du gouvernement. Toutefois, 64 % des Français sont mécontents de la composition du gouvernement et 51 % des personnes interrogées sont même favorables à une dissolution et à de nouvelles élections législatives.Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2027, Jordan Bardella et Marine Le Pen se maintiennent en tête des personnalités suscitant le plus de satisfaction si elles remportaient l'élection présidentielle (33 % dans les deux cas), selon le baromètre politique Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs pour La Tribune Dimanche. Pour la première fois, la troisième place du podium est occupée par une personnalité du même bord : Marion Maréchal, avec 24 % des Français qui seraient satisfaits. Cette progression de Marion Maréchal dans le classement s'explique par une baisse importante pour les autres personnalités, situées à droite et au centre, comme Bruno Retailleau qui enregistre une forte baisse (20 %, -7 points en un mois). Au centre, on observe aussi des baisses importantes pour Edouard Philippe (22 %, -3 points), Gabriel Attal (19 %, -5 points) et Gérald Darmanin (19 %, -5 points). Le pouvoir d'achat demeure la première préoccupation des Français (50 %, -1 point), devant l'avenir du système social, cité par 44 %. La préoccupation pour l'avenir du système social progresse de 3 points en un mois et de 9 points depuis juillet. 88 % des Français sont pessimistes sur la situation économique du pays et 67 % sur leur propre situation économique. Ils ont notamment le sentiment que la situation du pouvoir d'achat va se détériorer (78 %), tout comme celle du niveau de la dette publique (77 %) ou encore du niveau de la fiscalité (70 %).Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Billet politique
Budget : le Parlement a-t-il le choix ?

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 4:29


durée : 00:04:29 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Quelles recettes en plus ? Et quelles dépenses en moins ? Le débat va s'ouvrir. Il peut tout changer.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi la virilité d'un marquis a-t-elle changé la loi ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 2:27


Oui, cette histoire est tout à fait vraie, et elle illustre à merveille les mœurs étonnantes — et souvent cruelles — de la justice d'Ancien Régime. Jusqu'au XVIIIe siècle, la France connaissait une institution pour le moins singulière : les tribunaux d'impuissance, chargés de juger si un mari était, ou non, capable de “remplir son devoir conjugal”. Ces procès, souvent spectaculaires, mêlaient droit, médecine, religion… et humiliation publique. Et c'est un noble français, le marquis de Langey, qui, bien malgré lui, mit fin à cette pratique absurde.L'affaire éclate en 1659. Le marquis de Langey, jeune aristocrate d'une vingtaine d'années, épouse Mademoiselle de Saint-Simon de Courtemer. Mais très vite, leur union tourne court : l'épouse, frustrée, l'accuse d'impuissance, c'est-à-dire d'incapacité physique à consommer le mariage. À cette époque, cette accusation n'est pas anodine : un mariage non consommé peut être annulé, privant l'époux de son honneur et de ses droits. La femme dépose donc plainte, et l'affaire est portée devant le Parlement de Paris.Ce qui suit confine au cauchemar. Le marquis est sommé de se soumettre à une “épreuve de virilité” : une inspection médicale complète, menée devant médecins, sages-femmes et témoins. Puis vient la fameuse “épreuve du congrès”, une procédure officielle au cours de laquelle l'accusé devait, en présence d'experts, tenter d'accomplir l'acte sexuel avec son épouse. Les contemporains décrivent cette scène avec un mélange d'effroi et de curiosité. Évidemment, sous la pression, le marquis échoue. Il est déclaré impuissant et, par conséquent, incapable de mariage. Le verdict est rendu public : humiliation totale.Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Peu après, le marquis quitte Paris et se réfugie en Italie, où il se remarie. Cette fois, miracle : il a plusieurs enfants. La nouvelle fait scandale et ridiculise la justice française. Comment un homme officiellement reconnu “impuissant à jamais” peut-il devenir père ailleurs ? Le Parlement, embarrassé, annule la décision précédente, et le tribunal du congrès est définitivement supprimé en 1677 par le roi Louis XIV lui-même, sur avis de ses juristes.Cette affaire du marquis de Langey mit ainsi un terme à une procédure qui relevait plus du théâtre que du droit. Elle révèle aussi combien la sexualité, au XVIIe siècle, était perçue comme une affaire publique, surveillée et jugée — jusqu'à ce qu'un homme humilié prouve, au fond, que la justice pouvait être bien plus impuissante que lui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

RSG Geldsake met Moneyweb
Die padongelukkeondersoek krap nuwe wonde oop in die Parlement

RSG Geldsake met Moneyweb

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 5:58


Pieter de Bruyn, voorsitter van die Vereniging vir die Beskerming van Padongelukslagoffers (APRAV), gesels oor die parlementêre ondersoek na die Padongelukkefonds. Volg RSG Geldsake op Twitter

Le Billet politique
Le Parlement veut-il parlementer ?

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 3:55


durée : 00:03:55 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Sans 49-3, Sébastien Lecornu veut donner "le dernier mot" au Parlement, y compris sur le budget. Une rupture et une gageure, pour tout le monde.

L’Heure du Monde
Accord Hamas-Israël : le plan de Trump peut-il garantir la paix ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 19:27


Lundi 13 octobre, Donald Trump est venu récolter les fruits de sa victoire diplomatique devant le Parlement israélien, la Knesset. Sous les applaudissements fournis des députés, il a promis « l'aube historique d'un nouveau Moyen-Orient ». Quelques heures plus tôt, le président américain avait en effet permis le retour en Israël des 20 otages vivants détenus par le Hamas, en échange de la libération de près de 2 000 prisonniers palestiniens. Et pour la première fois depuis deux ans, la perspective d'une fin de guerre semble se concrétiser.Pour autant, le plan de paix en 20 points signé par le gouvernement israélien et le Hamas, comporte de nombreuses zones d'ombre. Et malgré les promesses de Donald Trump, le texte ne garantit pas une paix durable.Alors, que contient-il exactement ? Quel avenir promet-il aux territoires palestiniens ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Gilles Paris, ancien correspondant à Jérusalem et éditorialiste au Monde, décrypte le plan de paix américain et ses conséquences.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Amandine Robillard et Quentin Tenaud. Rédaction en chef et présentation : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extraits d'une manifestation à Tel-Aviv, le 13 octobre 2025 (Reuters) ; d'une interview d'un prisonnier palestinien libéré à Ramallah, le 13 octobre 2025 (Reuters) ; de prises de parole du président américain Donald Trump, le 29 septembre 2025 et le 13 octobre 2025. Cet épisode a été publié le 15 octobre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Accents d'Europe
Les mères de prisonniers mobilisées en Géorgie

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 19:30


Ils étaient encore des dizaines de milliers de manifestants à défier le pouvoir, il y a dix jours en Géorgie, à l'occasion des élections locales. Contre-pouvoir autocratique du rêve géorgien qui multiplie les arrestations dans l'opposition. Mais la contestation ne faiblit pas. Comme en témoigne cette initiative portée par une femme citoyenne et des mères de prisonniers. Elles éditent les lettres de leur fils en prison pour alerter sur la répression en cours. Notre correspondant Théo Bourgery Gonse a suivi ces femmes lors d'une journée de distribution dans le grand marché d'Akhaltsikhé, dans le sud-ouest du pays, à trois heures de la capitale Tbilissi. Les violences contre les manifestants en Serbie Et en Serbie, la jeunesse ne baisse pas les bras. Cela fait près d'un an qu'elle manifeste contre la corruption du régime, depuis l'effondrement de la gare de Novi Sad qui a fait seize morts en novembre dernier. Mais le président Vucic refuse toujours d'organiser des élections anticipées et la répression se fait de plus en plus violente. C'est le reportage à Belgrade de Louis Seiller.   « Fractures dans l'Occident » La montée du populisme en Europe, favorisée à la fois par l'ingérence russe et américaine et la nécessité pour l'Europe de prendre en main sa propre défense, au vu du désengagement américain. En somme, il s'agit de la remise en cause de tous les fondamentaux sur lesquels nos démocraties européennes se sont construites depuis 1945.  C'est tout l'objet du livre de Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors et professeur émérite au Cnam qui publie, aux éditions Odile Jacob, Fractures dans l'Occident.   L'impensable pour les Européens, c'est la perte de confiance dans leur allié historique, les États-Unis. Un véritable dilemme. Peut-on avoir pour allié dans la défense un ennemi politique ?   L'Allemagne et la « diplomatie de la saucisse » Et dans ce monde fracturé, certains débats peuvent paraitre bien dérisoires. La semaine dernière, le Parlement européen a interdit l'usage de mots comme saucisse ou steak pour parler de produits végétariens. Mais c'est un débat qui agite beaucoup la scène politique allemande, Delphine Nerbollier. 

Accents d'Europe
Les mères de prisonniers mobilisées en Géorgie

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 19:30


Ils étaient encore des dizaines de milliers de manifestants à défier le pouvoir, il y a dix jours en Géorgie, à l'occasion des élections locales. Contre-pouvoir autocratique du rêve géorgien qui multiplie les arrestations dans l'opposition. Mais la contestation ne faiblit pas. Comme en témoigne cette initiative portée par une femme citoyenne et des mères de prisonniers. Elles éditent les lettres de leur fils en prison pour alerter sur la répression en cours. Notre correspondant Théo Bourgery Gonse a suivi ces femmes lors d'une journée de distribution dans le grand marché d'Akhaltsikhé, dans le sud-ouest du pays, à trois heures de la capitale Tbilissi. Les violences contre les manifestants en Serbie Et en Serbie, la jeunesse ne baisse pas les bras. Cela fait près d'un an qu'elle manifeste contre la corruption du régime, depuis l'effondrement de la gare de Novi Sad qui a fait seize morts en novembre dernier. Mais le président Vucic refuse toujours d'organiser des élections anticipées et la répression se fait de plus en plus violente. C'est le reportage à Belgrade de Louis Seiller.   « Fractures dans l'Occident » La montée du populisme en Europe, favorisée à la fois par l'ingérence russe et américaine et la nécessité pour l'Europe de prendre en main sa propre défense, au vu du désengagement américain. En somme, il s'agit de la remise en cause de tous les fondamentaux sur lesquels nos démocraties européennes se sont construites depuis 1945.  C'est tout l'objet du livre de Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors et professeur émérite au Cnam qui publie, aux éditions Odile Jacob, Fractures dans l'Occident.   L'impensable pour les Européens, c'est la perte de confiance dans leur allié historique, les États-Unis. Un véritable dilemme. Peut-on avoir pour allié dans la défense un ennemi politique ?   L'Allemagne et la « diplomatie de la saucisse » Et dans ce monde fracturé, certains débats peuvent paraitre bien dérisoires. La semaine dernière, le Parlement européen a interdit l'usage de mots comme saucisse ou steak pour parler de produits végétariens. Mais c'est un débat qui agite beaucoup la scène politique allemande, Delphine Nerbollier. 

Journal d'Haïti et des Amériques
Accord de paix: «Il fallait un triomphe pour Donald Trump»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 30:00


C'est l'événement majeur de la journée : les vingt derniers otages israéliens encore en vie, retenus par le Hamas, ont été libérés et sont désormais de retour en Israël. Une libération obtenue dans le cadre d'un échange sans précédent : près de 2 000 prisonniers palestiniens ont été relâchés, envoyés pour certains en Cisjordanie ou à Gaza, et pour beaucoup, expulsés vers des pays tiers de la région. Cet accord spectaculaire marque la première phase du plan américain pour Gaza, porté par Donald Trump. Invité exceptionnel au Parlement israélien, le président américain a été accueilli par de longues ovations. Lors de son discours, il s'est félicité du succès de cette opération, qualifiée par les autorités israéliennes de « moment historique », et l'a présentée comme le fruit d'un engagement diplomatique de longue haleine. Donald Trump capitalise sur cet événement à fort impact émotionnel. Mais comment cette initiative est-elle perçue de l'autre côté de l'Atlantique ? Pourquoi un tel revirement ? « Israël a commencé à aller beaucoup trop loin en bombardant le Qatar » Pendant des mois et des mois, les États-Unis ont apporté un soutien inconditionnel à Israël notamment les Républicains et Donald Trump. D'après Romuald Sciora, directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l'Iris, plusieurs choses ont changé. D'abord, l'opinion américaine, a été affectée - bien que deux ans après - par les images de la famine à Gaza. « Il y a eu effectivement à ce moment-là une inflexion au sein de l'opinion », estime le chercheur. Ensuite, Donald Trump. « Tout est spectacle et Donald Trump n'a pas réussi à obtenir ce qu'il souhaitait en Ukraine. Il lui fallait un triomphe, essentiellement en vue du Nobel, ou pour montrer qu'il n'avait pas besoin d'un Nobel pour être un grand architecte de la paix », précise le chercheur. Enfin, et c'est sans doute la raison principale, Israël a commencé à aller beaucoup trop loin en bombardant le Qatar. Dans le même temps, depuis déjà, une bonne quinzaine d'années, il y a une distanciation de la nouvelle génération vis-à-vis de la politique israélienne. Pour Romuald Sciora : « Il y a eu des manifestations massives, dans la rue et dans les universités. Même si la répression du gouvernement américain à l'encontre des universités et de ses manifestants n'aura fait qu'accentuer la chose, Trump sait au fond que l'isolement israélien pouvait mener à un isolement américain. » En revanche, avec cet accord, « nous assistons aujourd'hui à un cessez-le-feu, mais nous revenons à la situation qui était celle d'avant le 7 octobre » poursuit-t-il. Surtout, « il n'y a aucun plan d'ensemble pour le conflit israélo-palestinien, et à l'heure qu'il est, Netanyahu a encore les mains libres pour le reste de ses projets ».  « Ce plan est l'acceptation tacite de la colonisation et du statu quo politique israélien » « Surtout, il n'y a pas de paix possible sous le poids d'un génocide. » C'est le titre d'un éditorial à lire dans la Jornada, quotidien mexicain de gauche. Le journaliste ne mâche pas ses mots et pour lui, la « paix » n'existera qu'entre guillemets. Ce plan est surtout « l'acceptation tacite de la perpétuation de la colonisation et du statu quo politique israélien » Et à l'auteur de mettre en garde : « personne dans le monde n'est à l'abri de ces guerres d'extermination » estime-t-il, élargissant la situation aux Zapatistes au Mexique, aux réfugiés climatiques, aux demandeurs d'asile « tous les invisibles en tant que sujets politiques qui deviennent de plus en plus vulnérable dans ce système ». Vulnérables, comme par exemple, les participants à la flottille pour Gaza. Dans El Pais, vous pourrez lire les chroniques d'une arrestation : celle d'un documentariste mexicain qui avait embarqué et explique comment l'armée israélienne les a séquestrés en mer après 32 jours de navigation en direction de Gaza. C'est un récit à la première personne, détaillé, vivant, collectif, illustrant dans le même temps les questionnements internes des participants. « Pourquoi, ne serait-ce qu'un instant, avons-nous pensé que nous pouvions y arriver ? » écrit Carlos Pérez Osorio. Il revient surtout sur cet épisode : lorsqu'il est dans un camion en train d'être expulsé vers la Jordanie avec, à ses cotés, Mandla Mandela, le petit- fils de Nelson Mandela. Ce dernier s'adresse aux gardes israéliens et leur dit : « Souvenez-vous de mon visage car je reviendrai. » L'un d'eux se moque, répond qu'il perd son temps. « Pour cela j'ai tout le temps du monde » rétorque le petit-fils de Mandela. « C'est à ce moment que j'ai compris que cette phrase ne parlait pas seulement de lui, écrit l'auteur, mais aussi des Palestiniens, qui ont mené ce combat bien avant notre naissance. Car la Palestine n'a jamais cessé de revenir : dans la mémoire, dans les rues, dans chaque tentative de reconstruire ce que d'autres détruisent ». « À Gaza, ce sont 90% des habitations qui ont été détruites », rappelle un éditorialiste de Sin Embargo. Alors au moment où Donald Trump se réjouit devant la Knesset, le parlement israélien, avec la mise en œuvre de l'accord de paix, le journaliste insiste sur la complicité des États-Unis. Car « sans leur soutien militaire, financier et diplomatique, Israël ne pourrait continuer à occuper la Palestine et à maintenir sa suprématie militaire ». Aux États-Unis, la répression de Donald Trump s'intensifie à Chicago  C'est le New York Times qui explique comment tout s'est accéléré en à peine quelques semaines à Chicago. Les journalistes ont analysé une centaine de vidéos tournées le mois dernier, examinant l'action de la Garde nationale. « Les arrestations se sont intensifiées, un clandestin a été abattu, des agents de la police des frontières ont patrouillé dans le centre-ville de Chicago » lit-on, « toute la ville est sur le qui-vive ». Alors que dans le même temps, 56 % des habitants de Chicago estiment que ce recours à l'armée américaine et à la Garde nationale pour aider la police locale est inacceptable - c'est le résultat d'un sondage publié dans The Chicago Sun Times. En Haïti, un basculement silencieux dans l'économie politique avec les gangs  Dans un dossier du Nouvelliste, dans leur édition du week-end, on apprend que les gangs haïtiens ne se contentent pas de la violence ou de la simple prise de territoires mais qu'ils ont créé dans le même temps une nouvelle monnaie d'échange que l'auteur appelle « l'attention ». Visibilité, peur, présence médiatique, rumeurs, contrôle social, et ainsi plus d'extorsions. Plusieurs éléments clés expliquent ce changement : d'abord, nous apprend l'article, il y a eu la fusion de deux gangs majeurs, consolidant alors leur emprise sur 90% du territoire haïtien. Ensuite, car ces gangs distribuent des services et imposent alors des taxes, offrant une forme de « gouvernance » là où l'État a déserté. « Les pertes pour l'économie nationale sont immenses », écrit le journaliste. Le problème, c'est que la population finit par s'adapter. Pire, « par tolérer ». Impossible de savoir, en revanche, si c'est par peur ou par nécessité.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 12 octobre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 12, 2025 48:30


Au sommaire de cette émission, le jeu des influences géopolitiques et les tensions qui vont avec, tensions entre des titans, la Russie, la Chine, leurs alliés et le camp occidental. En seconde partie d'émission, lutte d'influence dans le Pacifique avec Emma Garboud-Lorenzoni, nous irons au Tuvalu, aux Fidji et en Nouvelle-Zélande où la Chine et les grandes puissances occidentales manœuvrent leurs pions pour ne pas perdre ou gagner en influence La Moldavie en proie à la guerre d'influence russe  La Moldavie a choisi de maintenir un cap européen. Lors des élections législatives du 28 septembre, le parti au pouvoir, le PAS, qui milite pour une adhésion à l'Union européenne, a remporté la majorité des sièges au Parlement. Le scrutin et la campagne électorale ont été tendus, marqués par des ingérences russes sans précédent. La Moldavie, petit pays de 2,4 millions d'habitants, considéré comme le plus pauvre d'Europe attise les convoitises de Moscou. Coincé entre la Roumanie et l'Ukraine, elle occupe une place stratégique. Ancienne République soviétique, c'est une zone tampon entre l'Ouest et l'Est, un levier pour la Russie, dans sa confrontation avec l'Union européenne. Un Grand reportage de Murielle Paradon qui s'entretient avec Jacques Allix. Quand les grandes puissances se déchirent dans le Pacifique   À l'image des îles Salomon, la plupart des pays situés dans l'océan Pacifique sont dépendants des aides au développement. Longtemps tournés vers les puissances occidentales, ils voient désormais la Chine s'imposer comme un partenaire de premier plan. Il y a des soubresauts, et toute la région se retrouve ainsi au cœur d'un bras de fer géopolitique qui s'intensifie. Un Grand reportage d'Emma Garboud-Lorenzoni qui s'entretient avec Jacques Allix.  

Revue de presse française
À la Une: Emmanuel Macron, en pleine crise politique

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Oct 12, 2025 4:54


« Monsieur le président sortez la tête haute ! ». C'est le titre de la couverture du Point cette semaine. Selon le magazine, c'est un triple effondrement qui se joue en ce moment : économique, social et politique, et seule une démission et une présidentielle anticipée en mai 2026 pourraient permettre de sortir ce cette crise. « Aujourd'hui, le président de la République concentre tous les pouvoirs mais n'en exerce aucun » écrit un avocat essayiste, « Emmanuel Macron parade et pérore mais n'agit pas, chef d'un État obèse et impuissant dont la faillite financière s'affirme comme un risque existentiel pour notre pays ». L'essayiste attire notamment l'attention sur deux choses : d'abord, la France n'a plus aujourd'hui ni gouvernement pour conduire la politique de la nation, ni de Parlement pour voter les lois et contrôler l'exécutif. Une présidentielle en mai 2026 laisserait le temps nécessaire pour travailler sur des projets crédibles pour relever le pays. En résumé, pour Le Point : Emmanuel Macron « doit partir et laisser les français reconstruire ce qu'il a détruit ». Le magazine Marianne, consacre aussi un dossier entier sur Macron cette semaine, et le surnomme « Le Forcené de l'Élysée ». Il décrit un président qui perd la raison et qui est surtout « désynchronisé ». Ce qui faisait sa force - rester calme dans la tempête - est devenu sa faille... « Glorieuses ou désastreuses, les crises sont son décor préféré : Macron aime quand l'Histoire se referme sur lui. Sa présidence n'est plus une fonction, mais une identité (...). Il ne démissionnera pas : ce serait abolir la tension sans laquelle il ne respire pas. (...) Certains rois n'ont eu d'autre projet que d'être rois. Emmanuel Macron est de ceux-là. Reste la question : à quoi bon ? » Et puis cette autre interrogation qui ressort : « Et si nous arrêtions de nous regarder le nombril ? » demande le directeur de la rédaction de L'Express dans un Edito. Il décrit : « Au Portugal, en Grèce, en Espagne ou en Italie, les mêmes maux ont semé les mêmes doutes. Fin de la comparaison. Car de Madrid à Athènes en passant par Rome ou Lisbonne, les gouvernements ont su établir - parfois dans la douleur - les bases du redressement. Suivons leur exemple, avant que, faute d'action, les portes du pouvoir s'ouvrent aux extrêmes ». La priorité, c'est donc de « relever la tête, d'adopter un budget et de redonner aux français l'envie du politique. Retrouver de la grandeur d'âme, celle qui a prévalu en juillet 2024 » au moment des JO. Le vainqueur du Vendée Globe 2024 Charlie Dalin en lutte contre un cancer C'est « le Destin » qui se joue diront certains... « La Force du Destin » c'est d'ailleurs le nom d'un livre qui fait parler : celui du vainqueur du Vendée Globe 2024 - Charlie Dalin. Dans un portrait plein d'espoir dans le Nouvel Obs, que le navigateur se livre : il raconte son combat contre le cancer, à 41 ans, et comment il a pu gagner le Vendée Globe, tout en luttant contre la maladie : une tumeur gastro intestinale. Les premiers symptômes remontent à 2023 avec « des maux de ventre, qui passent avec un Spasfon, mais reviennent » et des douleurs qui s'intensifient et qui persistent. Charlie Dalin constate dans la foulée qu'il a perdu 4 ou 5 kilos. Après des analyses, un médecin lui annonce que sa tumeur mesure 15 centimètres. Il en informe son équipe et son partenaire - la Macif. « Il y a vingt ans on en mourrait » raconte-t-il « ça me glace rien que d'en parler ». Son traitement consiste à avaler un comprimé par jour, et passer la douleur, la course en solitaire finit par s'inviter dans son esprit. « Le 10 Novembre 2024, il est sur la ligne de départ ». Il se livre : « C'était inespéré ! Je pense que j'étais le plus détendus des 40 candidats, tellement j'étais simplement heureux d'être là ». La suite on la connaît : la victoire, mais l'euphorie est de courte durée, car la tumeur a regrossi pendant la course. Opéré en Mars, le cancer semble revenir, mais un autre traitement est proposé à Charlie Dalin. Aujourd'hui, son état est stable. Et comme beaucoup de malades il « a appris à vivre, au jour le jour ». L'art africain contemporain, un intérêt et des prix en hausse Et après ce beau portrait, direction justement les galeries d'art. Cette semaine dans l'Express, l'Art africain contemporain est mis en valeur au sens propre comme au sens figuré. À l'image de l'immensité du continent Africain, les artistes sont nombreux, tout comme l'offre... Collage, dessin, gouache, peinture, textile, matériau de récupération et photos abondent au cœur de cet art. « L'art contemporain est essentiellement figuratif » explique une spécialiste d'Artcurial dans les colonnes de l'Express : « La représentation de l'homme, la femme et des enfants est partout présente dans les tableaux et les photographies » mais, « Leur image est originale. Les artistes s'inspirent des canons occidentaux de la peinture ancienne pour les retranscrire à la mode africaine ». Et tout ça attire les curieux, les amateurs et les collectionneurs d'art. Un intérêt verni d'une hausse des prix. La palette financière est variée comme les couleurs : à partir de quelques milliers d'euros pour des belles pièces comme celles de l'Ivoirien Saint-Etienne Yeanzi. Et ça peut aller jusqu'à 30 000 à 100 000 euros pour des peintres reconnus comme le Congolais Chéri Samba ou l'Ivoirien Aboudia. Un conseil, si vous voulez investir : mieux vaut miser sur des artistes « présents dans les musées et les fondations privées » car « leur production devrait se valoriser au fil du temps ».

C dans l'air
Macron : un dernier Premier ministre… avant dissolution ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 65:52


C dans l'air du 10 octobre 2025 - Macron : un dernier Premier ministre… avant dissolution ?Le temps presse et Emmanuel Macron le sait. Le président doit impérativement nommer un Premier ministre pour respecter les délais d'examen du budget au Parlement (70 jours minimum). Une vingtaine de chefs des partis politiques, en dehors du RN et de LFI non conviés, ont donc rencontré le chef de l'État en début d'après-midi pour "un moment de responsabilité collective", selon les mots de l'Élysée. Plusieurs noms circulent, à l'instar de l'ancien ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo, du premier secrétaire du PS Olivier Faure ou encore un profil issu de la société civile comme Laurent Berger. Mais ces dernières heures, c'est Sébastien Lecornu qui semblait tenir la corde, malgré sa difficulté à élargir un socle commun déjà abîmé. L'évocation de son nom a d'ailleurs suscité une levée de boucliers : "Je ne comprendrais pas qu'il y ait une renomination", a affirmé la ministre démissionnaire de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, tandis que Gabriel Attal a appelé le président à "ne pas donner le sentiment de s'acharner".Une chose est sûre, les députés macronistes ont pris un coup sur la tête cette semaine lorsque l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne s'est dite ouverte à une suspension de la réforme des retraites. Dans les groupes What'sapp de la majorité, le débat fait rage sur l'attitude à adopter face à cette déclaration. Faut-il geler la réforme des retraites pour bénéficier de l'appui des socialistes sur le vote du budget, quitte à "dilapider l'héritage" des macronistes et à "mettre en péril l'équilibre des finances publiques" ? Mercredi soir, Sébastien Lecornu avait prudemment ouvert la porte au débat lors de son interview sur France 2 : "De toute évidence, il y a une attente". Quelques députés, comme Céline Calvez (Haute-Seine) en appellent au pragmatisme : "Notre propre héritage, il n'en restera rien si nous loupons cette dernière chance de compromis avant la dissolution".Pendant que le gouvernement se déchire sur les retraites, beaucoup de Français continuent de se serrer la ceinture en fin de mois, comme l'a constaté une équipe de C dans l'air qui s'est rendue dans un relais-routier des Yvelines. "Je ne me plains pas. J'ai quand même un bon salaire. Mais on ne part plus en vacances. Et c'est toujours la classe ouvrière qui trinque", se plaint un client attablé avec sa femme. Même constat pour le gérant du restaurant. Son quotidien ? Des cartes bleues qui ne passent pas à la caisse : "Il y a de plus en plus de gens qui sont à compter les fins de mois (...) Nous on le voit plus qu'avant", raconte-il.Qui sera nommé Premier ministre ? Les macronistes peuvent-ils lâcher la réforme des retraites pour élargir leur base et permettre le vote du budget ? Comment les Français vivent-ils cette crise politique qui n'arrange rien aux finances publiques ?LES EXPERTS :- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos- Pauline DE SAINT REMY - Directrice adjointe de la rédaction - Politico- Gaël SLIMAN - Président et cofondateur - Institut de sondages Odoxa

SBS French - SBS en français
L'histoire cachée de Billy Hughes, partie 1

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 16:11


On se penche dans cette première partie sur les premières années et l'entrée en politique de Billy Hughes, le seul parlementaire australien à avoir siégé au Parlement pendant plus de 50 ans.

Journal d'Haïti et des Amériques
Le Prix Nobel de la paix attribué à la Vénézuélienne Maria Corina Machado

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 30:00


Maria Corina Machado était «sous le choc» après avoir appris qu'elle avait remporté le prix Nobel de la Paix ce vendredi matin (10 octobre 2025). Un honneur auquel ne s'attendait pas celle qui «a fait renaître les espoirs des Vénézuéliens» quant à la possibilité d'un changement de régime, explique Alice Campaignolle, la correspondante de RFI à Caracas. À l'origine députée de l'opposition parmi tant d'autres, elle a pris un rôle prépondérant en 2023, quand elle a gagné les primaires de l'opposition et qu'elle est devenue la femme la plus populaire du pays. «Ses rassemblements aux quatre coins du pays faisaient déplacer les foules», raconte Alice Campaignolle qui se souvient avoir vu «des gens en pleurs» à ses meetings. Empêchée de se présenter à la présidentielle de juillet 2024 que Nicolas Maduro affirme avoir remportée, Maria Corina Machado a dénoncé une fraude électorale. Traquée par les autorités, elle vit depuis dans la clandestinité. Comme elle ne peut plus apparaître en public, la figure de proue de l'opposition «a perdu de son importance au sein de la société qui s'est résignée», analyse la journaliste de RFI. «Personne ne croit plus en une solution démocratique au Venezuela. D'ailleurs, la situation est très tendue avec les États-Unis, dont des troupes sont stationnées dans la mer des Caraïbes. Beaucoup appellent de leurs vœux une intervention américaine sur le sol vénézuélien, ce que Maria Corina Machado a d'ailleurs prôné pendant très longtemps», rappelle Alice Campaignolle.   Le Pérou a un nouveau président José Jéri a prêté serment jeudi soir (9 octobre 2025). Lui qui était jusqu'alors président du Parlement, se retrouve à la tête du pays après la destitution expresse de Dina Boluarte. Plusieurs fois sur la sellette, l'ancienne cheffe de l'État avait toujours pu compter sur le soutien de ses alliés de droite et d'extrême droite. Des soutiens qui l'ont finalement lâchée par «calcul politique», explique Tania Romero Barrios, doctorante en Études hispaniques et Études de genre à l'Université Paris-VIII. «Dina Boluarte ne leur apparaissait plus comme une personne utile, mais plutôt comme un élément avec lequel ils devaient prendre leurs distances à quelques mois des élections», poursuit la chercheuse. La crise sécuritaire et la mobilisation de la «Génération Z» ont mis la pression sur ce gouvernement qui avait perdu toute crédibilité. «L'insécurité a été l'élément déclencheur, mais le Pérou traverse une crise beaucoup plus profonde marquée par une perte immense de crédibilité des institutions et de confiance envers les représentants politiques», détaille Tania Romero Barrios. «Tout comme Dina Boluarte, le Parlement ne recueille qu'un très faible taux d'approbation au sein de la population, de l'ordre de 3%», estime encore la doctorante qui insiste sur «la crise morale» et «l'usure politique» que connait le Pérou.   À Chicago, D. Trump ajoute «du chaos au chaos» Aux États-Unis, une juge fédérale a suspendu pour deux semaines le déploiement de la garde nationale à Chicago ordonné par Donald Trump. Des centaines de militaires sont déjà arrivés sur place, ce qui perturbe l'équilibre social dans les quartiers défavorisés du sud de la ville. Vincent Souriau, envoyé spécial de RFI à Chicago, a rencontré Dixon Romeo, directeur de l'association Southside together, qui s'inquiète des tensions provoquées par les forces de l'ordre. «On dit que le président envoie des gars ici pour nous rassurer, mais ça produit exactement l'inverse : ça ne fait qu'ajouter du chaos au chaos», se désole-t-il. «On ne veut ni de la Garde nationale ni des patrouilles d'ICE dans cette ville», poursuit Dixon Romeo qui réclame des moyens pour que les habitants du quartier vivent dans des conditions dignes. Le déploiement de militaires, «je ne pense pas que ça change la réalité des gens de ce quartier qui n'ont pas les moyens de payer leur loyer. Les écoles ont besoin d'argent. Dans cette zone, nous sommes inondés de malbouffe. C'est la pauvreté qui cause la criminalité», insiste le directeur associatif.   Un Conseil des ministres au Palais national de Port-au-Prince En Haïti, le Conseil présidentiel de transition a tenu ce jeudi (9 octobre 2025), un Conseil des ministres dans le Palais national de Port-au-Prince. C'est une première depuis janvier 2024. Les autorités avaient dû abandonner le bâtiment en raison de l'insécurité. Ce retour est une façon de montrer que l'État reprend progressivement le contrôle du centre-ville de la capitale, a déclaré le Premier ministre. Mais au même moment, se produisaient des affrontements entre gangs et policiers non loin du Palais national.   Le journal de la 1ère La tempête Jerry s'abat sur les Antilles françaises.

L’Heure du Monde
Coalitions politiques : pourquoi les partis français ne parviennent pas à s'entendre [REDIFF]

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 23:12


Au cœur des enjeux qui se dessinent depuis la démission de Sébastien Lecornu, il y a l'incapacité des partis politiques français à se mettre d'accord sur une feuille de route commune, afin de voter d'un budget d'ici à la fin de l'année.Que ce soit à gauche comme à droite, chaque formation revendique le pouvoir, émet beaucoup plus de lignes rouges que de possibilités de compromis, voire affirme par avance qu'il ya aura censure de tout gouvernement mené par un membre du camp d'en face.Cette situation politique exceptionnelle en France qui entraîne un blocage, l'absence d'une majorité claire au Parlement, est pourtant banale dans d'autres pays où une culture de négociations est beaucoup plus présente.Pourquoi cela n'existe-t-il pas en France ? La Ve République est-elle à blâmer ? Ou pourrait-elle s'adapter si les acteurs politiques le souhaitaient ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Anne Chemin, journaliste au service Idées du Monde, nous explique que, contrairement aux idées reçues, la Constitution de 1958 propose au départ un régime parlementaire qui a connu une lente dérive vers le présidentialisme.Un épisode de Garance Muñoz et Cyrielle Bedu. Réalisation : Thomas Zeng. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi.---Lire l'enquête d'Anne Chemin : Coalitions politique, un blocage français Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Grand reportage
La Moldavie en proie à la guerre d'influence russe

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 19:30


La Moldavie a choisi de maintenir un cap européen. Lors des élections législatives du 28 septembre, le parti au pouvoir, le PAS, qui milite pour une adhésion à l'Union européenne, a remporté la majorité des sièges au Parlement. Le scrutin et la campagne électorale ont été tendus, marqués par des ingérences russes sans précédent. La Moldavie, petit pays de 2,4 millions d'habitants, considéré comme le plus pauvre d'Europe attise les convoitises de Moscou. Coincé entre la Roumanie et l'Ukraine, elle occupe une place stratégique. Ancienne République soviétique, c'est une zone tampon entre l'Ouest et l'Est, un levier pour la Russie, dans sa confrontation avec l'Union européenne. «La Moldavie en proie à la guerre d'influence russe», un Grand reportage de Murielle Paradon.

Journal d'Haïti et des Amériques
Avec l'accord Israël-Hamas, Trump sur le point réaliser un exploit diplomatique majeur

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 30:00


Moins d'une heure avant que le cabinet de sécurité israélien ne se prononce, l'accord conclu entre Israël et le Hamas fait la Une des médias internationaux. Ce texte prévoit un cessez-le-feu, négocié après un échange d'otages : tous les captifs détenus par le Hamas seraient libérés en contrepartie de 2 000 prisonniers palestiniens. Aux États-Unis, il représente aussi un vrai succès pour Donald Trump. Sans surprise, c'est à la Une de la presse américaine. Pour le New York Times, c'est presque un éloge appuyé : «Trump est sur le point de réaliser le plus grand accomplissement diplomatique de son second mandat». Et pourtant, nombreux sont les spécialistes du dossier qui avaient critiqué les tergiversations du locataire de la Maison Blanche. Le quotidien américain interroge l'un d'eux, le responsable d'un think tank basé à Washington DC, qui, après coup, confirme l'exploit : «Aucun président, républicain ou démocrate, n'a jamais été aussi sévère envers un Premier ministre israélien sur des questions aussi cruciales pour sa politique ou la sécurité de son pays», précise-t-il. Même si, rappelle le journal, «Benyamin Netanyahu a outrepassé ses limites» et la guerre fait toujours rage à Gaza. Qu'à cela ne tienne, Donald Trump surfe sur ce moment. Partout dans la presse, il y a cette image : le secrétaire d'État américain Marco Rubio qui chuchote à l'oreille du président dans la salle à manger d'État de la Maison Blanche alors que le président organisait une table ronde avec des influenceurs conservateurs. Politico revient sur cette histoire : «Marco Rubio avait des nouvelles pour le président, mais il fallait que les journalistes soient partis». Rubio a ensuite remis une note au président et un photographe de l'AP couvrant l'événement a zoomé sur l'écriture manuscrite sur le papier à en-tête de la Maison Blanche qui disait : «Vous devez approuver rapidement une publication sur Truth Social afin de pouvoir annoncer l'accord en premier.» Quelques minutes après, Trump annonçait la nouvelle. Et cette séquence en déclenche une seconde. Le journaliste du New-York Times insiste : «le succès de cette entreprise était, pour Donald Trump, le test ultime de son objectif autoproclamé de devenir un négociateur et un artisan de la paix - et une voie vers le prix Nobel de la paix qu'il convoite si ouvertement». «Trump veut un prix Nobel. Il saura vendredi si sa campagne a porté ses fruits», titre également le Washington Post. Hasard du calendrier, le prix doit être annoncé vendredi et, explique le quotidien américain, «Donald Trump a accumulé de multiples récompenses dorées : des statues, des baskets, même un bipeur doré donné par Benyamin Netanyahu», mais il lui manque encore un médaillon étincelant de Prix Nobel. Si ce dernier martèle qu'il ne fait pas de politique pour obtenir des prix, poursuit le Washington Post, on apprend dans l'article que le président américain mène «une campagne peu habituelle entrant un conflit radical avec les traditions du prix», prouvant un comportement «remarquablement égocentrique», écrit le journaliste, citant une source proche de l'histoire du Prix Nobel. Donald Trump souhaite se présenter comme un faiseur de paix à l'échelle mondiale, mais son attitude reste clairement provocatrice aux États-Unis Le président américain a confirmé son intention d'envoyer les militaires de la Garde nationale à Chicago. Ces soldats sont d'ailleurs actuellement en position d'attente, à quelques dizaines de kilomètres de la ville. Donald Trump veut qu'ils protègent les agents de l'Immigration and Customs Enforcement (ICE), qui multiplient les raids contre les immigrés en situation irrégulière. Ces opérations, souvent choquantes, sont menées par des agents masqués circulant à bord de véhicules civils. Les quartiers où vivent de nombreux étrangers, notamment latino-américains, sont particulièrement affectés et plongés dans un climat de peur. Notre correspondant Vincent Souriau, s'y est rendu. «Les rues sont vides, les voitures garées bien comme il faut le long des trottoirs. Et les rares habitants qui acceptent de parler se tiennent le plus loin possible». Et selon un mécanicien, interrogé sur place, cette peur s'explique car «pour la majorité des Latinos à Chicago, personne n'a de papiers». Il le précise, «tous mes amis, ils vont au boulot, ils reviennent et ils s'enferment chez eux. Ils bossent sur des chantiers, dans des magasins, partout. Mais pourquoi ils ne s'en prennent pas aux voyous ? C'est eux qu'ils devraient arrêter. Au lieu de venir chercher les jardiniers ou les ouvriers du bâtiment... Ce sont des gens bien. C'est pas eux qu'il faudrait chasser». En Argentine, le Parlement argentin a une nouvelle fois défié le président Javier Milei En rognant un peu sur ses pouvoirs et en restreignant sa capacité à gouverner par décret. Dans un article de La Nacion qu'en raison de sa faible majorité, Javier Milei en raffole : 76 décrets depuis sa prise de fonction. «L'opposition a mis en échec le principal outil de gouvernance de Milei», résume le quotidien. Ces décrets de nécessité et d'urgence, c'est un sujet qui est beaucoup revenu ces derniers mois. Un éditorialiste de Pagina 12 avait d'ailleurs l'habitude, dans ses chroniques, de comparer les décrets du président argentin à des «coups d'État» parlant d'une «soumission brutale des pouvoirs du Congrès» et qualifiant cette gouvernance par décret de «cruelle et illégitime». Mais tempère Clarin, le journal argentin le plus connu, il y a encore une incertitude sur la portée effective des changements car il faudra aussi l'approbation du Sénat pour que la mesure entre en vigueur. Au Mexique, l'écriture inclusive interdite dans les écoles de l'État de Chihuahua C'est un débat qui revient souvent, mais qui s'est intensifié après une annonce du PAN - le parti des Démocrates Chrétiens, que ses adversaires placent plutôt à l'extrême droite - qui a décidé d'interdire son utilisation dans les écoles de l'État de Chihuaha. Dans la presse mexicaine, ça fait débat. «Le PAN applique une stratégie «Bukele» à Chihuahua», titre El Financiero qui compare cette décision à une approche autoritaire, en référence au président salvadorien Nayib Bukele. Il faut dire que le député conservateur défenseur de la réforme, rapporte el Periodico Correo, a justifié la décision en évoquant des «confusions woke» et en insistant sur l'importance d'enseigner l'espagnol «correctement». «C'est une forme de censure linguistique», critique le média indépendant Regeneracion qui avance dans le même temps qu'il s'agit d'un recul sur les droits des groupes minorisés, et un usage du langage comme instrument idéologique. En Haïti, la résurgence du choléra  «C'est l'alerte de trop», précise Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste. «N'est-ce pas la preuve que nous marchons à reculons quand on se rappelle que le pays avait vaincu l'épidémie du choléra, il y a quelques années ?», interroge-t-il. Car l'élimination du choléra, ayant causé quelque 10 000 morts à travers le pays entre 2010 et 2016, était saluée comme une victoire du système de santé et ses partenaires locaux et internationaux. Son retour est une preuve de plus de la dégradation des conditions de vie dans le pays. «Les camps de déplacés pullulent. Les conditions d'hygiène dans ces camps constituent un terrain fertile pour la propagation du choléra. Ce n'est pas tout. Le système de santé est à genoux.» Un cri d'alarme de Médecins sans frontières pour le système de santé est d'ailleurs repris dans le journal du jour. Et il n'y pas que le système de santé qui paie un lourd tribut à la crise. «L'insalubrité de nos rues saute aux yeux. Sans parler des villes de province, l'État n'arrive pas à assainir les quartiers qui sont toujours sous son autorité dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Faut-il s'étonner si le choléra revient ?».

Revue de presse Afrique
À la Une: «le meilleur reste à venir» au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 4:09


Ce sont les mots du président camerounais Paul Biya, 92 ans, au pouvoir depuis 43 ans, et candidat à un 8e mandat. Une petite phrase prononcée hier lors de son seul et unique meeting de campagne à Maroua, à quatre jours maintenant de l'élection présidentielle. « Paul Biya était très attendu, relève Jeune Afrique. Le RDPC, au pouvoir, et les autorités locales avaient été priés d'apprêter Maroua aux couleurs du candidat sortant. (…) Les caméras étaient, comme c'est la règle depuis quelques années, invitées à ne pas filmer trop longuement le chef de l'État en déplacement. “Je connais vos difficultés et je peux vous assurer qu'elles ne sont pas insurmontables. Je ne me reposerai pas tant que des projets importants ne seront pas réalisés“, a lancé le chef de l'État, de sa voix reconnaissable et éraillée. Paul Biya a (donc) surtout promis, pointe Jeune Afrique, dans un discours très semblable à celui tenu en 2018, déjà à Maroua, que “le meilleur reste à venir“, assurant que “le sort des enfants et des femmes sera au cœur de [son] prochain septennat“. » Biya, président à vie du Cameroun ? « Ce scrutin ne devrait être qu'une formalité pour Paul Biya », pointe pour sa part WakatSéra au Burkina Faso. En effet, « l'opposition camerounaise part, une fois de plus, en rang dispersé. Du reste, l'opposant le plus craint par le pouvoir, Maurice Kamto écarté, tout suspense a été tué d'entrée de jeu ! Tout est donc mis en œuvre pour garder intactes les chances de Paul Biya de se succéder à lui-même, et demeurer le président à vie du Cameroun. » Alors, s'interroge WakatSéra, « Paul Biya avait-il vraiment besoin de descendre sur le terrain alors que le match semble être déjà plié ? » Oui, répond le quotidien ouagalais, car « si tant est que c'est lui qui gouverne véritablement encore le Cameroun, il doit tout de même penser aux aspirations légitimes de son peuple qui subit de plein fouet la cherté de la vie. Les attentes sont bien nombreuses en matière de justice sociale et de lutte contre le chômage des jeunes, ceux qui ne croient plus, depuis bien longtemps, aux promesses électorales. » Maroc : en attendant le discours du roi… « Le meilleur reste à venir ? » La jeunesse marocaine pourrait se poser cette question à deux jours maintenant d'un discours très attendu : celui que le roi Mohammed VI prononcera vendredi à l'occasion de l'ouverture du Parlement. « Les partis de la majorité comme de l'opposition, les parlementaires et toutes les élites politiques retiennent leur souffle, constate L'Economiste à Rabat. Ils attendent avec impatience le discours royal (…). Cet évènement s'inscrit dans un contexte marqué par des protestations sociales. La prochaine session connaîtra également l'examen d'une série de textes stratégiques, dont le projet de loi de finances 2026, ainsi que les lois électorales. » Les « protestations sociales », dont parle pudiquement L'Economiste, ce sont celles exprimées par le mouvement GenZ 212. Un mouvement qui rassemble une grande partie de la jeunesse marocaine et qui exprime sa colère dans les rues depuis plus de 10 jours… « Chômage endémique des jeunes (près de 37%), hôpitaux délabrés, écoles surpeuplées… les symptômes d'un modèle à bout de souffle se multiplient, constate Afrik.com. Mais au-delà des chiffres, ce qui frappe aujourd'hui, c'est le changement de ton. GenZ 212 ne demande pas une simple réforme cosmétique. Elle interpelle directement le roi, s'exclame le site panafricain. Et demande un geste fort : que Mohammed VI engage sa fortune personnelle au service du peuple. Le roi du Maroc est (en effet) considéré comme l'un des monarques les plus riches au monde. À travers la holding Al Mada, il détient des parts dans de nombreux secteurs vitaux : banques, mines, télécoms, énergie, immobilier… Selon certaines estimations, sa fortune se compte en milliards de dollars. » Dissoudre le gouvernement et réformer ? Alors, poursuit Afrik.com, « le collectif ne réclame pas une aumône ni un geste ponctuel. Il propose un fonds de solidarité durable, financé en partie par le patrimoine royal, pour moderniser l'éducation, sauver les hôpitaux et créer des opportunités d'avenir. (…) Mohammed VI a (donc) l'occasion de reprendre la main, pointe le site panafricain. Il peut s'en tenir à des généralités – appel au calme, dialogue avec les institutions, promesses de réformes. Ou il peut choquer le système, dans le bon sens du terme. Dissoudre un gouvernement discrédité. Lancer une grande réforme de redistribution. Et oui, pourquoi pas : proposer un mécanisme transparent de contribution royale au développement social, s'exclame Afrik.com. Ce ne serait ni une faiblesse, ni un précédent dangereux. Ce serait un acte d'autorité morale, un geste politique fort — et peut-être la seule façon de restaurer le lien de confiance entre le trône et une jeunesse en perte d'espoir. »

Les matins
Démission de Sébastien Lecornu : la fin du macronisme ?

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 37:57


durée : 00:37:57 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Après la démission de Sébastien Lecornu, Premier ministre le plus éphémère de la Ve République et fidèle d'Emmanuel Macron, ce dernier se retrouve affaibli. Le président de la République saura-t-il assurer à la fois sa survie politique et la stabilité des institutions ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Louis Hausalter Journaliste politique au Figaro; Noélline Castagnez Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Université d'Orléans, rédactrice-en-chef de Parlement[s]

C dans l'air
Dominique Rousseau - Lecornu démissionne....la stupeur et le chaos

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 10:44


C dans l'air l'invité du 6 octobre 2025 avec Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Déflagration politique ce matin : quelques heures à peine après avoir formé son gouvernement, Sébastien Lecornu a remis lundi sa démission, fragilisé de l'intérieur par la fronde des Républicains de Bruno Retailleau, une décision qui place Emmanuel Macron au pied du mur. Nomination d'un nouveau Premier ministre ? Dissolution de l'Assemblée ?Troisième Premier ministre désigné en un an depuis la dissolution de juin 2024, Sébastien Lecornu, nommé le 9 septembre et qui devait tenir son premier Conseil des ministres lundi, s'est rendu aux premières heures de la matinée à l'Élysée pour remettre sa démission au président, qui l'a acceptée. "Les conditions n'étaient plus remplies" pour rester, a-t-il déclaré un peu plus tard depuis Matignon, regrettant "les appétits partisans" ayant conduit à sa démission. Il a regretté que son offre de renoncer à l'article 49.3 de la Constitution pour redonner la main au Parlement n'avait "pas permis" d'évacuer la menace d'une censure agitée par la gauche et le Rassemblement national.Il s'agit du gouvernement le plus bref de la Ve République, à peine plus d'une douzaine d'heures. Sa chute plonge la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies.Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est notre invité. Il analysera avec nous la situation politique inédite dans laquelle nous sommes. Il nous dira aussi quelles sont désormais les options du président de la République. Dissoudre une Assemblée figée en trois blocs ? Faire appel à un Premier ministre de gauche ? Faire appel à une personne non marquée à la tête d'un gouvernement technique ? Démissionner ? Et en cas de dissolution, dans quel délai doivent être organisée des élections législatives ?

Accents d'Europe
Le bipartisme britannique au bord de l'agonie ?

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 19:30


Les conservateurs d'un côté, les travaillistes de l'autre : au Royaume-Uni, pendant des décennies, la division entre la gauche et la droite était, on ne peut plus claire, et la vie politique s'animait au rythme du bipartisme. Sauf que ces dernières années, les deux grandes familles politiques se sont divisées et ont donné naissance à des petits : les Verts à gauche, Reform UK à l'extrême-droite... une tendance qui s'est confirmée, ces dernières semaines, lors des traditionnelles conférences de parti. Reportage, Marie Billon.   Qui pour remplacer Michael D. Higgins en Irlande ?  Le président de 84 ans, à la tête du pays depuis 2011, s'apprête à rendre son tablier : le 24 octobre 2025, les Irlandais se rendront aux urnes pour choisir leur prochain chef d'État. Dans le pays, la fonction présidentielle est essentiellement symbolique, mais «Michael D», comme l'appellent affectueusement les Irlandais, a réussi à y imposer sa marque. Il est notamment connu pour ses prises de positions géopolitiques, en faveur de la Palestine par exemple. Difficile de remplacer une telle figure de la vie publique irlandaise et pourtant... deux candidates s'y frottent. Clémence Pénard.   À lire aussiIrlande: le président Michael D. Higgins se lance dans la musique Les Grecs mobilisés contre la journée de 13h  Le gouvernement va bientôt soumettre au vote du Parlement cette disposition : autoriser une journée de travail de 13h chez le même employeur, avec une majoration du salaire au-delà des 8h réglementaires. Les défenseurs du texte l'assurent, cette mesure ne sera appliquée que sur la base du volontariat. Mais les travailleurs craignent de ne pas vraiment avoir le choix, dans un pays toujours aux prises avec dix ans de crise économique. À Athènes, Joël Bronner.   À lire aussiGrèce: grève générale contre le projet d'une journée de travail de 13 heures   Une reconstruction numérique d'Auschwitz-Birkenau pour le devoir de mémoire  Cette année, la Pologne a commémoré les 80 ans de la découverte du camp d'extermination par l'armée soviétique. En un peu plus de 4 ans et demi, 1.100.000 personnes ont été assassinées dans ce camp de la mort. Et huit décennies plus tard, les voix des derniers survivants s'éteignent peu à peu. Alors pour assurer le devoir de mémoire, le mémorial d'Auschwitz-Birkenau a dévoilé une maquette numérique qui pourra être mise à la disposition des réalisateurs de cinéma. Adrien Sarlat.   À écouter aussi80 ans de la libération d'Auschwitz, partager la parole des survivants

Le Nouvel Esprit Public
Le projet de budget de Lecornu / La sécurité européenne face aux menaces russes après Copenhague

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Oct 5, 2025 64:14


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.