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Repoussés, renégociés... Les nouveaux droits de douane américains portant sur des produits brésiliens exportés entrent en vigueur ce mercredi 6 août 2025. Ils illustrent les tensions croissantes entre les États-Unis et le Brésil autour du sort judiciaire de l'ancien président Jair Bolsonaro. Et leurs conséquences sont déjà visibles dans le pays. Alors qu'ils entrent ce mercredi 6 août 2025 en vigueur, la presse brésilienne fait le point sur les conséquences que vont avoir les 50% de surtaxes imposés par Donald Trump sur les produits brésiliens. Le média en ligne G1 s'inquiète. Le café n'est toujours pas exempté de ces droits de douane, alors qu'il s'agit du principal produit agricole brésilien vendu aux États-Unis. Selon le média, les pertes, seulement pour le café, pourraient dépasser les 481 millions de dollars. De son côté, le média local NSC Total, basé à Florianópolis, fait le point sur les conséquences déjà visibles dans l'État de Santa Catarina. De nombreuses entreprises locales, de meubles et de produits en bois, destinaient près de 100% de leur production au marché américain. Selon NSC Total, certaines d'entre elles ont déjà commencé à licencier des travailleurs. Face à ces conséquences en chaîne, le quotidien conservateur de l'État du Paraná, Gazeta do Povo, critique le manque de réponse concrète de Lula. Et tente la comparaison : «Les taux appliqués aux produits brésiliens sont plus du double de ceux appliqués aux dictatures de gauche et ouvertement anti-américaines comme le Venezuela et le Nicaragua.» La pression s'accroît sur les Haïtiens qui tentent de fuir la guerre Dans son édition du jour, le média dominicain El Diario Libre évoque «la tragédie haïtienne qui se poursuit dans l'indifférence internationale». Mardi (5 août 2025), le gouvernement dominicain a annoncé avoir expulsé 31 462 Haïtiens au mois de juillet 2025. C'est le résultat du combat du président Luis Abinader contre l'entrée illégale des Haïtiens dans son pays. Le quotidien liste les «rafles, expulsions, suspension de la délivrance de visas et renforcement de la présence militaire à la frontière entre les deux pays, où il a fait ériger un mur». Selon El Diario Libre, cela porte à plus de 215 000 le nombre total d'Haïtiens renvoyés dans leur pays par les autorités dominicaines en 2025. Et le quotidien illustre cette politique avec une photo, celle d'un convoi de camions de la Direction générale de la migration dominicaine : 3 camions qui se suivent, pareils à des prisons sur roues. À l'intérieur, on perçoit des Haïtiens menés à la frontière. Les violences sexuelles comme arme de guerre en Haïti En Haïti, plusieurs ONG et institutions internationales ont tiré la sonnette d'alarme sur les conditions de vie des jeunes filles et des femmes dans le pays. Depuis l'assassinat du président Jovenel Moïse en 2021, une grande partie du pays est sous l'emprise de gangs armés qui utilisent le viol et les violences sexuelles comme arme de guerre. Nemo Lecoq-Jammes s'est entretenue avec Diana Manilla Arroyo, cheffe de mission de l'ONG Médecins sans Frontières à Haïti. Elle supervise la clinique Pramem à Port-au-Prince, une clinique gynécologique spécialisée dans l'accueil des filles et des femmes victimes de violences sexuelles. Le feuilleton du redécoupage électoral au Texas se poursuit En fin de semaine dernière, des élus démocrates de la Chambre des représentants texane avaient quitté l'État. Ils voulaient empêcher le vote d'un redécoupage de la carte électorale qui pourrait faire basculer cinq circonscriptions démocrates en faveur des républicains. Et le feuilleton s'accentue, puisque les démocrates commencent à évoquer un redécoupage de leurs propres États. Pour Ken Martin, président du Comité national démocrate, le parti doit changer de stratégie. «Ce n'est plus le Parti démocrate de votre grand-père qui apportait un stylo pour se battre face à un couteau. C'est un nouveau parti démocrate, couteau contre couteau. Et nous allons combattre le feu par le feu», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Selon la chaîne de télé NBC, le gouverneur californien Gavin Newsom envisage un référendum cet automne. Sa proposition de redécoupage lui permettrait de récupérer 5 sièges républicains. Pour Politico, Gavin Newsom surfe sur la volonté des militants de voir les démocrates s'opposer sérieusement aux Républicains. Le média politique américain voit aussi dans cette prise de position de Newsom une tribune qui pourrait être favorable, avant sa probable candidature à la présidentielle américaine de 2028. Tensions diplomatiques entre la Colombie et le Pérou Les tensions resurgissent autour de l'occupation des îles de Santa Rosa, situées au milieu du fleuve Amazone. Elles sont disputées depuis des années, et avaient même entraîné un conflit armé entre les deux pays dans les années 1930. La souveraineté du territoire est revendiquée par le Pérou, qui a récemment intégré ces îles dans son district fédéral. Mais pour le président colombien, Gustavo Petro, le gouvernement péruvien s'est emparé de territoires appartenant à la Colombie. Une déclaration qui n'a pas plu aux Péruviens. Pour le quotidien El Comercio, Gustavo Petro a créé un conflit diplomatique «pour cacher la crise qui touche son gouvernement». De son côté, le quotidien colombien El Tiempo évoque des changements du cours de l'Amazone. De nouvelles îles sont apparues au gré des mouvements du fleuve. Et selon le quotidien, cela devrait ouvrir des discussions diplomatiques sur la question de l'occupation. Mais, pour El Tiempo, ces discussions doivent se tenir loin des micros et des réseaux sociaux. Les Argentins se passionnent pour leurs fonds marins Depuis la semaine dernière, des centaines de milliers d'Argentins sont suspendus à la retransmission, en direct, des images d'un robot sous-marin. Une équipe de scientifiques explore pour la première fois le canyon sous-marin de Mar del Plata. Précisions de Théo Conscience, le correspondant de RFI à Buenos Aires. Journal de la 1ʳᵉ En Guadeloupe, l'enseignement agricole est menacé. Le sénateur Victorin Lurel lance l'alerte.
Dans cette dernière capsule enregistrée depuis le Brésil, je vous propose un bilan de nos 4 mois en Amérique du Sud. C'est la fin, nous rentrons en France à la fin de la semaine mais j'avais tellement à vous raconter sur cet merveilleux continent que j'aurai encore quelques éléments à vous partager après le retour !Nos 4 derniers mois de voyage en Amérique du Sud nous ont charmés ! Vraiment, on a beaucoup aimé ! Et vous savez quoi ? On ne s'y attendait pas ! On ne s'attendait pas à être aussi bien dans ce continent... Je ne sais pas pourquoi, sans doute beaucoup d'a priori. Mais au final, c'est encore une plus belle surprise que nous avons eue !Je vous livre ici rapidement nos plus gros coups de cœur mais évidemment, je donne beaucoup plus de détails et d'informations dans l'épisode :Coup de cœur n°1 : les gens. Comme nous nous débrouillons pas trop mal en Espagnol, nous avons pu parler avec plein de personnes et c'était vraiment génial. On s'est sentis accueillis partout où on est allés.Ensuite, je mettrais l'ambiance avec toutes ces couleurs partout.Les paysages grandioses ont également joué un rôle dans notre ressenti là-bas. Partout où on va, la nature est juste incroyable.L'histoire du continent nous a passionnés. Que ce soit les incas, l'arrivée des Espagnols puis l'indépendance des pays les uns après les autres ou même les mystères des moais à l'île de Pâques. Nous avons tout aimé !Les Galápagos et l'île de Pâques ont une place à part de ce bilan, tellement c'étaient deux expériences extraordinaires que de pouvoir visiter ces îles.Je profite également de cet épisode pour vous donner quelques conseils pour bien profiter de votre découverte de l'Amérique du Sud. On parle sécurité, facilité des transports, Espagnol et itinéraire.On en parle dans l'épisode : TDM Capsule #16 - Same same but different, retour sur 4,5 mois en AsieTDM Capsule #18 - 2,5 mois en OcéanieTDM Capsule #20 - Petit coup de mou en arrivant en Colombie
Aujourd'hui nous avons l'immense privilège de recevoir Édith Lemay @pleinleursyeux. Édith et Sébastien ont quatre enfants. Ceux-ci sont encore petits lorsqu'un diagnostic vient tout changer : trois d'entre eux sont atteints de rétinite pigmentaire, une maladie génétique dégénérative de la rétine. Ils perdront graduellement la vue. Pronostic sans appel. À défaut de pouvoir leur offrir un traitement ou des solutions aux défis à venir, les spécialistes suggèrent aux parents de remplir la mémoire visuelle de leurs enfants. Il n'en fallait pas plus pour les mettre en mouvement. Avant que la noirceur s'installe, ils devaient montrer toute la beauté du monde à Mia, Léo, Colin et Laurent. Ensemble, la famille entreprend un périple un peu fou autour du globe : Namibie, Zambie, Tanzanie, Turquie, Mongolie, Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Cambodge, Laos, Népal, Égypte, Colombie, Amazonie... De la Namibie aux vastes steppes de Mongolie, des plages paradisiaques de Bali aux sommets majestueux du Népal, Edith nous emmène dans une odyssée qui dépasse le simple périple autour du monde. C'est l'histoire d'une mère qui refuse l'inaction face à l'inévitable, d'un père qui accompagne ses enfants dans cette aventure unique, et surtout de quatre jeunes explorateurs qui nous donnent une incroyable leçon de vie.Cette pétillante canadienne nous raconte, avec beaucoup d'émotions, comment ils ont réussi à transformer cette épreuve en une expérience qui les a unit plus que jamais. Pendant plus d'un an, l'aventure se mélange au grandiose, aux paysages et aux sourires. Tout pour en mettre plein leurs yeux !De ce voyage extraordinaire est né un livre, un documentaire, et surtout, une leçon universelle sur la façon dont nous pouvons tous choisir de faire face à l'adversité.On a adoré ce moment avec Edith, on espère qu'il vous plaira tout autant !Bonne écoute !Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Brésil, les sanctions contre Jair Bolsonaro se renforcent : l'ancien président, en procès pour tentative de coup d'État, vient d'être assigné à résidence par le tribunal suprême. Son tort est de s'être exprimé sur les réseaux sociaux, ce qui lui était formellement interdit. «Bolsonaro pourra-t-il rencontrer sa femme ? Parler au téléphone ? Aller chez le médecin ?» Le grand journal O Globo décortique le nouveau quotidien de l'ancien homme fort du Brésil, dont les gestes sont de plus en plus limités. Jair Bolsonaro pourra voir sa femme Michelle, sa fille et belle-fille, rassure O Globo, car elles vivent avec lui. Mais ses autres enfants devront demander une autorisation, qui sera certainement refusée dans le cas de son fils Eduardo, accusé également dans ce procès. Jair Bolsonaro pourra sortir chez le médecin, mais pas utiliser de téléphone, ni s'entretenir avec des responsables étrangers, ce qui est compréhensible étant donné l'énorme pression exercée par Washington dans ce dossier. Les nombreux juristes interrogés par O Globo estiment que cette sanction est logique, car Jair Bolsonaro a ouvertement violé les règles édictées par la justice. Et il pourrait rester assigné à résidence jusqu'à la fin de son procès, voire emprisonné dans un bâtiment militaire s'il ne respecte pas cette nouvelle sanction. D'autres médias brésiliens sont plus exaspérés. «Nous vivons sous la dictature d'une Cour suprême, où un juge peut décider ce qu'il veut sans aucune limite, tonne un éditorialiste dans le Folha de Sao Paolo. Loin d'être un adorateur de Bolsonaro, cet économiste assure que «la place d'un putschiste comme lui est bien en prison» mais que le juge Moraes va trop loin. «Il est à la fois victime, enquêteur et juge. Et punit sévèrement ceux qui lui désobéissent», dénonce-t-il. Le zèle du juge était nécessaire pour contrer la dérive autoritaire de Bolsonaro, quand il était au pouvoir, mais il doit maintenant s'arrêter. Sauf que la puissance est devenue une drogue pour le juge : «Le problème des pouvoirs exceptionnels est qu'une fois passée la menace qui justifiait leur utilisation, ils ont tendance à se maintenir», s'inquiète l'éditorialiste brésilien. En Argentine, veto pour empêcher l'augmentation des retraites Le président ultralibéral Javier Milei refuse cette réforme pour la 2è fois, et empêche donc la promulgation de la loi qui permettait cette augmentation. Une décision cruelle pour les intéressés. «Le niveau des retraites est très bas, rapporte la syndicaliste argentine Sandra Zapatero . Il est en-dessous du niveau de la pauvreté, et l'augmentation prévue est minime. Les retraités pourraient peut-être s'acheter 3 kilos de pain en plus… c'est rien ! Les retraités vivent leur pire moment de l'histoire. » Cela n'émeut pas le président argentin, qui a promis de redresser les comptes publics de manière drastique. Avec une efficacité comptable, car ces comptes ont terminé la dernière année fiscale en excédent, pour la 1ère fois depuis 14 ans, grâce à une baisse de 27% des dépenses de l'État. Pour Javier Milei, accepter ces augmentations des retraites ferait donc «couler l'Argentine au fond de la rivière», illustre une éditorialiste du quotidien La Nacion. Pour le président, «ce veto n'est donc pas cruel, mais responsable. Et le président est prêt à en payer le coût politique». Toutefois, cette posture est affaiblie par un autre dossier : la présidence vient d'octroyer d'importants allégements fiscaux aux entreprises de la Terre de feu, au sud du pays. «Pourquoi ce gouvernement libertarien qui dérégule et se désengage vient soudainement en soutien à ces entrepreneurs?», s'interroge cette chroniqueuse. En Amérique latine, les entrepreneuses peinent à recevoir des financements Ces femmes d'affaires dirigent de petites et moyennes entreprises d'Amérique latine, créent des emplois, mais manquent de soutien: leurs entreprises ne reçoivent que 1% des aides publiques ou des crédits, révèle El Pais. Mais cela change doucement : le correspondant régional rapporte qu'en Colombie et au Paraguay, des grands groupes cherchent à diversifier leurs fournisseurs, et aident les sociétés dirigées par des femmes, entre autres, car elles sont perçues comme plus résilientes financièrement. Des formations sont aussi offertes à ces entrepreneuses pour qu'elles améliorent leur réseau, et sortent de leur marginalisation traditionnelle. L'égalité est encore loin, mais quand les entreprises voient des avantages économiques à favoriser les femmes, on peut considérer qu'on est sur une bonne voie. En Haïti, l'aide aux déplacés est insuffisante 1,3 million de personnes sont déplacées par les violences en Haïti, selon l'ONU. L'État distribue des chèques de 100 000 gourdes (720 euros) à ces personnes pour les aider à se reloger, mais cette somme est dérisoire par rapport aux prix des loyers, et du reste, beaucoup ne peuvent pas rentrer à cause de la fermeture des routes nationales par les bandits. Reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Sur la trace des bouteilles en plastique qui polluent nos côtes Ce mardi s'ouvre, à Genève, les négociations finales pour aboutir à un accord international pour lutter contre la pollution plastique. Des chercheurs de l'Université de Barcelone, en collaboration avec l'Université catholique du nord du Chili, ont réalisé une enquête inédite sur l'origine des bouteilles en plastique. Ils ont analysé plus de 12 000 kilomètres de côtes dans dix pays d'Amérique latine. Nemo Lecoq-Jammes s'est entretenu avec l'un d'eux. Miquel Canals est directeur du groupe de recherche en géosciences marines de la Faculté des sciences de la Terre de l'Université de Barcelone. Entretien.
Pour la dernière partie de l'émission, Laurent Mariotte, comme chaque semaine, passe l'invité sur le grill des Bons vivants. Cette semaine, c'est le chef Juan Arbelaez, à la tête des restaurants Bazurto, Yaya et Babille. Quel est le goût de votre enfance ? Quels sont les ingrédients que vous avez toujours dans votre frigo ? Ce sont quelques-unes des questions qui sont posées. Juan Arbelaez évoque son goût de l'enfance en Colombie, une soupe de poulet appelée Ajiaco. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le ministre des Affaires étrangères annonce une enquête sur l'accueil en France d'une étudiante palestinienne ayant tenu des propos antisémites et gèle temporairement toute nouvelle évacuation de Gazaouis vers la France.La TVA sur les abonnements d'électricité et de gaz passe de 5,5% à 20%, entraînant une hausse de la facture pour les petits consommateurs.La rémunération du livret A et du livret d'épargne populaire baisse au 1er août.Un narcotrafiquant français recherché est arrêté en Colombie.Les fêtes organisées dans des logements Airbnb perturbent la vie des riverains dans certaines communes.Les routes de France sont très chargées en ce début d'été, avec de nombreux départs en vacances.Un premier cas autochtone de chikungunya a été détecté dans les Landes, soulignant la progression du moustique tigre en France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le ministre des Affaires étrangères annonce une enquête sur l'accueil en France d'une étudiante palestinienne ayant tenu des propos antisémites et gèle temporairement toute nouvelle évacuation de Gazaouis vers la France.La TVA sur les abonnements d'électricité et de gaz passe de 5,5% à 20%, entraînant une hausse de la facture pour les petits consommateurs.La rémunération du livret A et du livret d'épargne populaire baisse au 1er août.Un narcotrafiquant français recherché est arrêté en Colombie.Les fêtes organisées dans des logements Airbnb perturbent la vie des riverains dans certaines communes.Les routes de France sont très chargées en ce début d'été, avec de nombreux départs en vacances.Un premier cas autochtone de chikungunya a été détecté dans les Landes, soulignant la progression du moustique tigre en France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'ultimatum imposé par Donald Trump à la Russie, une loi sur la corruption en Ukraine et la condamnation d'un ancien président colombien. RDC : le retour de Jacques Kyabula après deux semaines de silence Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, est revenu à Kinshasa après deux semaines d'absence, alors qu'il était convoqué pour un discours controversé. Sait-on pourquoi il a été absent pendant plus de deux semaines ? Que va-t-il se passer maintenant pour Jacques Kyabula ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre en Ukraine : Donald Trump réduit l'ultimatum pour la paix Donald Trump a annoncé réduire le délai de 50 jours accordé à Moscou pour trouver un accord de paix avec l'Ukraine. Pourquoi le président américain veut-il encore raccourcir ce délai donné à Vladimir Poutine ? De quels moyens de pression dispose Donald Trump pour forcer le Kremlin à la paix ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. Ukraine : une réforme anticorruption qui fait polémique En Ukraine, des centaines de personnes ont manifesté contre une loi remettant en cause l'indépendance des institutions anticorruption. Que prévoit cette loi exactement ? Pourquoi ne fait-elle pas l'unanimité au sein de la population ukrainienne ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Colombie : une décision judiciaire historique contre un ancien président Pour la première fois en Colombie, un ancien président a été reconnu coupable par la justice. Pourquoi cette décision est-elle considérée comme historique ? Alvaro Uribe peut-il encore faire appel ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.
Nous sommes en 1542, au cœur de l'Amérique du sud. Deux conquistadors, Gonzalo Pizarro et Francisco de Orellana, tentent de trouver une nouvelle route vers l'Inde, au-delà de la gigantesque barrière des Andes. Leur quête se terminera par un échec et les contacts avec les populations indigènes seront la plupart du temps sanglants. En quête d'un mythique Eldorado, les conquistadors rencontrent de farouches guerrières et baptise l'immense fleuve sur lequel ils naviguent « Amazone ». L'Amazone qui draine 40 % du continent sud-américain. Le fleuve prend sa source dans les Andes, traverse le Pérou, la Colombie et le Brésil, et se jette dans l'océan Atlantique au niveau de l'équateur. Partons sur les traces de Gonzalo Pizzaro et Francisco de Orellana. Invité : Jean-Marie Warêgne « Francisco de Orellana, découvreur de l'Amazone » ; éd.de l'Harmattan Sujets traités : fleuve, Amazone, conquistadors, Gonzalo Pizarro, Francisco de Orellana, Andes, Equateur, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La production de cocaïne continue de battre des records en Colombie, portée par l'extension rapide des cultures illicites de coca. En un an, elle a bondi de près de 34%, selon les derniers chiffres officiels. Dans le Putumayo, les plantations de coca sont omniprésentes. Il s'agit du premier département producteur de coca de Colombie, avec plus de 50 000 hectares consacrés à cette culture illicite, contrôlés par les groupes armés. Mais une petite baie amazonienne, l'açaï, suscite ici de nouveaux espoirs économiques et écologiques. De notre envoyée spéciale à Puerto Asis, Darío est venu chercher son dû à l'entreprise et ONG Amapuri - CorpoCampo qui achète ses fruits. À plus de 70 ans, ce paysan du Putumayo a été l'un des premiers à croire en l'açaï comme alternative à la coca. Pour lui, cela a tout changé. « Avant, je gagnais ma vie avec la coca. Puis j'ai réalisé que la coca était de toute façon un gros problème. Alors, on a commencé à planter de l'açaï. Cela bien marché pour nous : on n'a plus de problèmes avec personne. L'açaï est un produit qui rapporte de l'argent et apporte du bien-être. Avec cela, j'ai complètement arrêté la coca », raconte-t-il. Comme Darío, près de 1 400 familles du Putumayo se sont tournées vers ce « super aliment » avec l'aide de Corpocampo. Julio, par exemple, y voit un moyen de vivre dignement. « Je pense que l'açaï, c'est ma retraite. C'est l'espoir que les choses s'amélioreront à un moment. Car de l'açaï, on peut sortir beaucoup de produits dérivés, donc il n'y a pas de problème », explique-t-il. Depuis le début des années 2000, les programmes de substitution de la coca se succèdent dans le département, sans grand succès. Mais l'açaï pourrait offrir un avenir plus stable. C'est dans cet objectif qu'a été créé Amapuri - CorpoCampo, comme l'explique Yimy, l'un des fondateurs. « Malheureusement, depuis plus de 40 ans dans le Putumayo, toute une génération a été élevée avec la coca. Il y a des jeunes qui ne savent rien faire d'autre que de vivre de la coca, de la culture, de la transformation, parfois du transport. Cela conduit certains d'entre eux à s'impliquer dans des groupes armés, ce qui génère de la violence. Avec l'açaï, nous cherchons à changer cet esprit et à faire en sorte que les gens commencent à se rendre compte qu'il existe un modèle économique légal », détaille-t-il. Mais cette aubaine n'est pas sans risques : le boom annoncé de l'açaï pourrait bien, comme au Brésil, favoriser la monoculture et menacer la forêt. Ici, le pari est donc différent et repose sur l'agroforesterie, comme l'explique Mauricio, un technicien agronome venu cet après-midi, malgré les trombes d'eau, conseiller les paysans sur la santé de leurs palmiers. « L'idée est de rétablir la biodiversité perdue en Amazonie à la suite de l'abattage des forêts pour l'économie illicite. Dans le Putumayo, nous mettons en place des systèmes agroforestiers, dans lesquels le palmier d'açaï est associé à d'autres espèces, y compris des cultures natives de la région », affirme-t-il. Un enjeu de taille pour que, demain, les enfants du Putumayo puissent grandir loin de la coca et préserver un bout d'Amazonie. À lire aussiLes descendants d'esclaves africains, gardiens de la forêt amazonienne
La production de cocaïne continue de battre des records en Colombie, portée par l'extension rapide des cultures illicites de coca. En un an, elle a bondi de près de 34%, selon les derniers chiffres officiels. Dans le Putumayo, les plantations de coca sont omniprésentes. Il s'agit du premier département producteur de coca de Colombie, avec plus de 50 000 hectares consacrés à cette culture illicite, contrôlés par les groupes armés. Mais une petite baie amazonienne, l'açaï, suscite ici de nouveaux espoirs économiques et écologiques. De notre envoyée spéciale à Puerto Asis, Darío est venu chercher son dû à l'entreprise et ONG Amapuri - CorpoCampo qui achète ses fruits. À plus de 70 ans, ce paysan du Putumayo a été l'un des premiers à croire en l'açaï comme alternative à la coca. Pour lui, cela a tout changé. « Avant, je gagnais ma vie avec la coca. Puis j'ai réalisé que la coca était de toute façon un gros problème. Alors, on a commencé à planter de l'açaï. Cela bien marché pour nous : on n'a plus de problèmes avec personne. L'açaï est un produit qui rapporte de l'argent et apporte du bien-être. Avec cela, j'ai complètement arrêté la coca », raconte-t-il. Comme Darío, près de 1 400 familles du Putumayo se sont tournées vers ce « super aliment » avec l'aide de Corpocampo. Julio, par exemple, y voit un moyen de vivre dignement. « Je pense que l'açaï, c'est ma retraite. C'est l'espoir que les choses s'amélioreront à un moment. Car de l'açaï, on peut sortir beaucoup de produits dérivés, donc il n'y a pas de problème », explique-t-il. Depuis le début des années 2000, les programmes de substitution de la coca se succèdent dans le département, sans grand succès. Mais l'açaï pourrait offrir un avenir plus stable. C'est dans cet objectif qu'a été créé Amapuri - CorpoCampo, comme l'explique Yimy, l'un des fondateurs. « Malheureusement, depuis plus de 40 ans dans le Putumayo, toute une génération a été élevée avec la coca. Il y a des jeunes qui ne savent rien faire d'autre que de vivre de la coca, de la culture, de la transformation, parfois du transport. Cela conduit certains d'entre eux à s'impliquer dans des groupes armés, ce qui génère de la violence. Avec l'açaï, nous cherchons à changer cet esprit et à faire en sorte que les gens commencent à se rendre compte qu'il existe un modèle économique légal », détaille-t-il. Mais cette aubaine n'est pas sans risques : le boom annoncé de l'açaï pourrait bien, comme au Brésil, favoriser la monoculture et menacer la forêt. Ici, le pari est donc différent et repose sur l'agroforesterie, comme l'explique Mauricio, un technicien agronome venu cet après-midi, malgré les trombes d'eau, conseiller les paysans sur la santé de leurs palmiers. « L'idée est de rétablir la biodiversité perdue en Amazonie à la suite de l'abattage des forêts pour l'économie illicite. Dans le Putumayo, nous mettons en place des systèmes agroforestiers, dans lesquels le palmier d'açaï est associé à d'autres espèces, y compris des cultures natives de la région », affirme-t-il. Un enjeu de taille pour que, demain, les enfants du Putumayo puissent grandir loin de la coca et préserver un bout d'Amazonie. À lire aussiLes descendants d'esclaves africains, gardiens de la forêt amazonienne
La justice colombienne rend son verdict ce lundi 28 juillet 2025. Alvaro Uribe, premier président de ce pays latino-américain à être jugé, saura s'il est reconnu coupable de «subornation de témoins». C'est «le procès du siècle», souligne El Tiempo. Il faut dire que l'accusé a été «deux fois président de la République» et est «considéré comme l'une des personnalités politiques les plus influentes de l'histoire récente du pays», précise le quotidien. «La décision [du tribunal] aura, sans aucun doute, des conséquences politiques», analyse encore El Tiempo. La Colombie est en année pré-électorale. La présidentielle aura lieu l'an prochain (2026). Or, le pays connaît «une polarisation [politique] croissante». Alvaro Uribe, 73 ans, est «le chef de l'un des partis d'opposition» et «les États-Unis sont attentifs au dénouement de cette affaire», détaille le quotidien. Alvaro Uribe risque de 6 à 12 ans de prison L'ancien président colombien ne dormira pas dormir en prison ce soir, explique El Espectador. Car même si la juge le déclare coupable, elle ne devrait préciser sa peine que lors d'une autre audience qui aura lieu la semaine prochaine, selon El Tiempo. En réalité aujourd'hui, il y a trois scénarios possibles, détaille El Espectador. La juge peut déclarer Alvaro Uribe coupable, non coupable ou l'absoudre au bénéfice du doute, ce qui ne voudra pas dire qu'il est innocent mais que l'accusation n'a pas réussi à convaincre le tribunal que l'ancien président de droite a bien tenté de persuader des membres de groupes paramilitaires détenus de témoigner en sa faveur alors qu'il était accusé par un sénateur de gauche d'avoir des liens avec ces organisations responsables de violations des droits humains. Quelle que soit la décision, Alvaro Uribe, le Parquet ou les victimes pourront fait appel, précise El Espectador. Puis l'affaire pourrait aller jusqu'à la Cour de cassation et même devant la Cour suprême. Les Vénézuéliens entre espoir et découragement, un an après la réélection de N. Maduro Au Venezuela, cela fait 1 an, jour pour jour, que Nicolas Maduro a été réélu président. Les résultats n'ont jamais été publiés, et de forts soupçons de fraude pèsent sur ce scrutin. L'opposition revendique toujours la victoire de son candidat Edmundo Gonzalez, aujourd'hui en exil en Espagne. Depuis l'élection, la répression contre les opposants s'est déchaînée, et l'opposition est réduite à peau de chagrin. Découragés, certains Vénézuéliens se détournent de la politique, comme l'a constaté notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle. Mais d'autres refusent de céder au désespoir. El Nacional publie aujourd'hui un numéro spécial intitulé «Le Venezuela ne se rend pas». «L'espoir, ébranlé par la censure, la répression et la perte de confiance dans nos institutions, demeure (...) Des millions de Vénézuéliens croient toujours au changement», affirme le quotidien qui maintient qu'Edmundo Gonzalez a remporté la présidentielle de l'an dernier. Ce numéro spécial «commémore cet événement historique qui n'est pas un simple souvenir statistique, mais un point de départ. Parce que même si la dictature n'est pas tombée, ses mensonges ont été exposés au grand jour. Et le pays a découvert qu'il était majoritaire. Cette prise de conscience, personne ne peut l'effacer», insiste El Nacional qui en est sûr : pour la dictature, le compte à rebours a commencé. Pierre Réginald Boulos va être renvoyé en Haïti La presse haïtienne revient sur l'arrestation aux États-Unis de Pierre Reginald Boulos car les services d'immigration ont annoncé qu'il serait bientôt expulsé. ICE «a confirmé la révocation du statut légal de l'homme d'affaires haïtien» et son renvoi dans son pays dans un message publié hier sur X, raconte Gazette Haïti. Pierre Reginald Boulos a menti dans sa demande de visa. Le patron de la chaîne de supermarchés Délimart «a négligé de mentionner sa campagne de violence et son soutien aux gangs pour déstabiliser Haïti», écrit l'agence d'immigration américaine. Arrêté à Miami le 17 juillet 2025, Pierre Reginald Boulos «doit se présenter devant la justice américaine le 31 juillet 2025 où il sera fixé sur son sort», précise encore Gazette Haïti. Dans une lettre ouverte adressée au secrétaire d'État américain, Marco Rubio, la semaine dernière, et que l'on peut lire sur le site Rezo Nodwes, Joverlein Moïse, le fils aîné de l'ancien président assassiné, demande à ce que les responsables de la mort de son père ne soient pas extradés en Haïti, «pays en état de déliquescence institutionnelle» écrit-il, surtout le système judicaire. «Les capacités financières de ces criminels dépassent de loin celles de nos institutions judiciaires affaiblies, des institutions qu'ils ont, pour beaucoup, déjà infiltrées, corrompues et neutralisées», estime Joverlein Moïse, qui ne cite pas directement Pierre Reginald Boulos. Le système judiciaire haïtien impuissant face aux gangs De passage dans les studios de RFI, l'avocat Arnel Remy, responsable du Collectif des avocats pour la défense des droits humains (CADDHO), a détaillé à Achim Lippold les défis auxquels le système judiciaire haïtien est confronté. Dans la juridiction de Port-au-Prince, il ne reste plus qu'une seule prison en état de fonctionnement, celle de Delmas, explique-t-il. Les hommes et les femmes sont donc détenus ensemble, ce qui est contraire aux conventions internationales. À la surpopulation carcérale, s'ajoutent des détentions provisoires qui peuvent durer des années. Me Remy regrette que les autorités n'aient mis en oeuvre la réforme de la justice promise. Il faut, selon lui, «numériser le système judiciaire haïtien. Cela éviterait que des dossiers soient perdus ou volés.» Quant aux gangs, Arnel Remy dénonce l'impunité totale dont ils jouissent. «En voyant qu'ils circulent en toute tranquillité dans Port-au-Prince, d'autres jeunes sont malheureusement incités à suivre le même chemin», explique-t-il. Questions autour des taxes américaines sur le cuivre chilien Au Chili, l'annonce de Donald Trump d'imposer des droits de douanes de 50% sur le cuivre inquiète. Beaucoup de questions demeurent sur le champ d'application et les conséquences concrètes de cette mesure qui pourrait entrer en vigueur le 1er août 2025. Le Chili est le premier producteur mondial du métal rouge, et les États-Unis son deuxième acheteur, après la Chine. C'est un dossier signé Naïla Derroisné. Le journal de la 1ère En Martinique, la gestion des déchets est un véritable défi.
La banane, c'est plus de 24 millions de tonnes échangées au niveau mondial chaque année. En France, c'est le premier fruit consommé, devant la pomme. Et avant d'arriver jusqu'à nous, la banane voyage : toutes les zones de production se trouvent sous les tropiques, à savoir l'Amérique latine, l'Afrique et les Antilles.La forte pluviométrie des zones tropicales oblige souvent les producteurs à traiter intensément, afin de protéger leurs bananeraies des éventuels champignons. Cette dépendance n'est cependant pas une fatalité : des traitements alternatifs existent et ont déjà fait leurs preuves aux Antilles.En Colombie, l'entreprise Lidl a initié un projet de ferme pilote en agroécologie, basé sur la surveillance des parcelles et l'utilisation de produits homologués en bio. Après un an, les résultats sont plus que positifs : le rendement est similaire, les traitements phytosanitaires ont baissé de moitié, et les bananeraies sont en bonne santé. Un projet qui a réussi un autre tour de force : celui de mettre autour de la table l'ensemble des acteurs de la chaîne, du producteur colombien Tecbaco à l'importateur français AZ France, en passant la grande distribution ainsi que la recherche.Avec :Annaig Blouin, ingénieure agronome au Cirad Inès Dupouy, cheffe de projet RSE à Lidl et chargée de la responsabilisation des filières fruits et légumesNourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Ysaline Sanguine. Identité graphique : Delphine Guard-Lavastre. Musique : uppbeat.io / Eyes Closed - Tobias Voigt.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 21 juillet 2025, plusieurs chefs d'États de gauche se sont réunis à Santiago au Chili au nom de la démocratie, face à une montée croissante de l'extrême droite partout dans le monde. Un reportage de Naïla Derroisné. Les chefs d'États du Chili, de la Colombie, de l'Uruguay, du Brésil et d'Espagne étaient présents à Santiago pour défendre la démocratie, renforcer le multilatéralisme, combattre la désinformation et pour plus de justice sociale. Chacun leur tour, ils ont fait une déclaration sur les ambitions de leurs pays et de ce groupe de travail pour sauver la démocratie. « Le chemin vers la conquête de la démocratie et de la liberté a été long », a rappelé le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. Plusieurs solutions pour renforcer les institutions démocratiques ont été discutées. L'Église haïtienne hausse le ton face à la violence des gangs Frantz Duval, le rédacteur en chef du journal haïtien Le Nouvelliste était en direct sur RFI. Il est revenu sur la Une du jour. Le journal a choisi de parler de la prise de position de la conférence des évêques haïtiens qui dénoncent la barbarie des gangs et l'inaction de l'État. « L'Église catholique sort de son silence pour exprimer les préoccupations partagées par les Haïtiens », note le rédacteur en chef. Les affrontements armés sont très fréquents dans le pays, le 24 juillet trois policiers ont été tués par des gangs dans le pays, un schéma « qui se répète trop souvent », note Frantz Duval. Au Canada, des groupes de militants fascistes s'entraînent au combat Dans un article publié par le média anglophone CBC News, on découvre que dans des parcs publics, des gymnases ou des centres d'arts martiaux au Canada, des suprémacistes blancs se préparent à la violence, en toute discrétion. Le travail de la rédaction est précis et colossal. Pendant deux mois, les journalistes ont identifié les lieux dans lesquels les « groupes actifs », ces groupes secrets de combat, bien connus dans la communauté nationaliste, se réunissent et recrutent d'autres membres. CBC a épluché des centaines de comptes Instagram, Facebook, analysé des milliers de captures d'écran. Le but : trouver des indices à partir de publications anonymes de ces hommes. Recouper des informations pour identifier des lieux, des visages... Parmi eux, il y a par exemple celui qui se fait appeler Primo, qui s'entraîne dans une salle de jiujitsu, et qui publie des messages comme : « Rendre le Canada blanc à nouveau » sur son Twitter, le soir en rentrant chez lui. L'enquête a permis d'identifier Primo et d'autres suprémacistes blancs. Désormais, on sait où ils s'entraînent, où ils se réunissent. Mais le journal CBCNews précise que c'est un phénomène qui va au-delà des frontières du Canada : il y aurait aujourd'hui 187 clubs actifs dans 27 pays. Aux États-Unis, un accord financier de 221 millions de dollars a été signé entre Donald Trump et l'Université Columbia Cet accord, c'est un « deal historique », titre le quotidien très conservateur et pro-Trump, le New York Post. Sur la Une du journal, il y a une image de plusieurs étudiants cagoulés, et puis cette phrase : « une amende de 200 millions de dollars pour discrimination et non-protection des étudiants juifs ». 200 millions de dollars, c'est bien cette somme astronomique que l'établissement a accepté de verser, hier, à l'État fédéral américain. En échange, il promet un retour des subventions et la fin des pressions menées par l'administration Trump. Elles se sont multipliées depuis le début des manifestations contre les massacres à Gaza, sur le campus, que Donald Trump a taxé d'antisémites. Dans le pays, ce compromis à été vivement critiqué. Le journal étudiant de l'université, le Spectator, évoque les frustrations face à la capitulation de la directrice de l'établissement, Claire Shipman, et lui donne la parole. « Cet accord est conforme à nos valeurs et ne franchit pas les lignes rouges que nous avons définies », assure-t-elle. Dans un autre quotidien, le New York Times, Suresh Naidu, un professeur d'économie à Columbia, n'y croit pas. « Pensons-nous vraiment que cet arrangement destructeur empêchera l'administration Trump d'arrêter à nouveau de financer la recherche ? » questionne-t-il. L'enseignant évoque les fausses promesses de Donald Trump lors de son dernier mandat et son imprévisibilité. En Colombie, une condamnation historique Le service investigation du média colombien El Tiempo a suivi de très près ce procès contre d'anciens dirigeants de la multinationale Chiquita. Une grosse entreprise américaine spécialisée dans la production de bananes. Hier, sept anciens patrons ont été condamnés à onze ans de prison pour avoir financé, via l'entreprise, un groupe paramilitaire d'extrême droite, responsable de plusieurs crimes contre les guérillas de gauche en Colombie dans les années 90. L'une des périodes de la guerre civile dans le pays, qui a fait des millions de morts. La radio colombienne Caracol salue « une décision clé ». Et une vraie étape de franchie dans l'une des affaires les plus emblématiques de financement des groupes paramilitaires en Colombie. Journal de la 1re Des bandes de plus en plus épaisses de sargasses s'échouent sur les côtes de la Guadeloupe. Ce sont des algues brunes toxiques et dangereuses pour la santé. La population est contrainte de s'éloigner du littoral.
Juan Gonzalez Jr. fait partie des 252 migrants vénézuéliens emprisonnés au Salvador, depuis la mi-mars, et rapatriés vendredi, à Caracas. Ce peintre et agent d'entretien de 36 ans, en quête d'un meilleur avenir économique aux États-Unis, avait accepté d'être renvoyé au Venezuela. Quand il monte dans l'avion, il est, donc, persuadé qu'il rentre chez lui. Mais l'avion a atterri au Salvador. « C'est alors que le film d'horreur a commencé », raconte Juan Gonzalez Junior au Washington Post. Il se retrouve enfermé au Cecot, « la plus grande prison du monde ». Et l'une des plus dures. Insultes, crânes rasés brutalement, coups dans la poitrine et l'estomac, vols... Les gardiens sont particulièrement violents. Ils « nous traitaient comme si nous étions les criminels les plus dangereux de la planète », poursuit Juan Gonzalez Jr. qui assure n'avoir rien à se reprocher et ne faire partie d'aucun gang. « J'avais l'impression d'être un animal », insiste-t-il. Au cours des quatre mois qu'il a passés là-bas, Juan Gonzalez Jr. n'a jamais pu parler à un avocat. Quand des détenus ont demandé à en voir un, les gardiens leur ont répondu : « Ce mot n'existe pas ici ». Le Vénézuélien n'a eu aucun contact non plus avec sa famille. Il passe ses journées dans une cellule avec 8 à 14 autres personnes et dort sur un banc en métal. Un matelas est installé uniquement le temps de prendre des photos. Tous les matins, il est réveillé à 4 heures, fait sa toilette, puis joue aux échecs avec des restes de haricots rouges qui constituent ses repas. Jamais en quatre mois, on ne lui a dit de quoi il était accusé. « Ils ont joué avec nos nerfs. Ils nous ont torturés mentalement et physiquement », explique encore Juan Gonzalez Jr. au Washington Post. L'homme peine à trouver les mots pour raconter ce qu'il a subi. C'est « indescriptible », selon lui. La jungle du Darien expliquée par la doctorante Marilou Sarrut RFI reçoit aujourd'hui Marilou Sarrut, doctorante en géographie à l'Université Paris Cité, affiliée à l'Institut Convergence Migrations et autrice d'une thèse Traverser la jungle du Darien : « Une frontière naturelle » à l'épreuve des expériences migratoires, pour parler de la situation au Darien qui se situe entre la Colombie et le Panama et par où passent des centaines de candidats à l'immigration. Ce point de jonction entre l'Amérique du Nord et du Sud est impacté par la vaste offensive anti-immigration menée par Donald Trump et on assiste aujourd'hui, à un phénomène de retour avec des migrants qui cherchent désormais à revenir chez eux. Mais d'autres facteurs jouent également, explique Marilou Sarrut, comme les politiques migratoires européennes qui poussent certains Africains, notamment, à tenter de passer par le Darien. Il y a deux ans, on estimait à 500 000 le nombre de migrants qui traversaient la jungle du Darien, l'une des régions les plus hostiles du monde. Si la traversée côté colombien est encadrée par des guides, ces derniers « abandonnent les migrants à la frontière avec le Panama pour ne pas être accusés d'être des passeurs », raconte Marilou Sarrut qui s'est rendue sur place en 2023. À partir de là, le voyage devient extrêmement périlleux : « Les plus sportifs peuvent traverser la partie panaméenne en un jour et demi, mais d'autres mettent parfois une dizaine de jours car ils se perdent en route ». En 2023, jusqu'à 2 500 personnes pouvaient arriver au Panama en une seule journée, ce qui représente une manne économique majeure pour les communautés locales qui se sont organisées pour les « accueillir », surtout face à l'absence des pouvoirs publics, précise la doctorante. Mais ces passages ont aussi un impact écologique et sanitaire importants. Il n'y a pas de traitement des déchets dans la jungle, pas d'eau potable non plus. Or, ce problème n'a jamais été pris en compte par l'État qui n'a, donc, pas prévu de solutions pour remédier à ce drame environnemental, explique Marilou Sarrut. Englué dans l'affaire Epstein, Donald Trump tente de faire diversion Le président américain « intensifie ses attaques contre Barack Obama et Hillary Clinton », relève le New York Times. Interrogé une nouvelle fois, hier, par des journalistes au sujet de l'ancien homme d'affaires, Donald Trump a dénoncé « une chasse aux sorcières », puis « s'est lancé dans une diatribe contre une série classique de rivaux et de médias (...) ses ennemis présumés », décrit le journal. « Une liste qui ne cesse de croître », insiste le New York Times. Barack Obama, Hillary Clinton, Joe Biden, l'ancien directeur du FBI, l'ex-patron du renseignement national... Au cours des six derniers mois, Donald Trump a souvent cherché à se venger de ses ennemis, raconte le New York Times, de bien des manières : retraits ou menaces de le faire, des habilitations de sécurité de Joe Biden notamment, campagnes de dénigrements, enquêtes internes et même licenciements. En Argentine, Javier Milei a de nouveau insulté sa vice-présidente Le président argentin a traité Victoria Villarruel de « bruta traidora » ( « brute, traîtresse ») lors d'un rassemblement, à Cordoba dans le centre de l'Argentine, hier soir. Son ancienne alliée est devenue son ennemie. La rupture est consommée entre les deux depuis que celle qui est aussi la présidente du Sénat n'a pas empêché le Parlement de voter une loi augmentant les retraites, explique La Nacion. Une loi à laquelle le président va mettre son veto. Il l'a annoncé hier. Lors de son discours, il a également insulté la gauche - « tous des voleurs » - et l'opposition en général, ainsi que les médias. Le journal Pagina 12 a d'ailleurs été exclu de ce rassemblement, le « Derecha fest » (le « festival de la droite ») auquel ont participé des figures du mouvement libertarien, comme l'écrivain argentin Agustin Laje, mais aussi un conseiller de Donald Trump et trois pasteurs évangéliques, raconte le quotidien qui explique que « ce secteur est de plus en plus proche du gouvernement ». Ces prédicateurs ont pris la défense de la famille traditionnelle, des femmes au foyer, du christianisme et ont attaqué la gauche qui est « anti-christ », selon l'un d'entre eux. Pour Pagina 12, il y avait sur scène hier soir « une droite qui vocifère avec les yeux sortis des orbites (...) devant un public d'exaltés ». Bolivie : irrégularités sur les listes électorales En Bolivie, l'élection présidentielle aura lieu dans moins d'un mois, le 17 août 2025. La population vérifie, donc, si elle est bien inscrite sur les listes électorales. Mais depuis quelques jours, de nombreux citoyens découvrent avec surprise qu'ils ont aussi été inscrits comme adhérents de tel ou tel parti politique à leur insu. Le reportage pour RFI de Nils Sabin.
Les trois-quarts de la commune seraient sous le contrôle des gangs criminels, ce qui fait fuir la population et empêche les agriculteurs de travailler. Reportage. Depuis le début de l'année, les gangs armés multiplient leurs attaques contre la commune de Kenscoff, ce qui a fait fuir plus de 30 000 personnes, confie le maire de la ville, Jean Massillon, à notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Cette violence a aussi perturbé toute la production agricole, et cela menace donc l'alimentation de la région. « Les gangs armés ont forcé les paysans et les agriculteurs à fuir. Ils ont pris leurs animaux, incendié leurs maisons, et leur ont fait perdre tout ce qu'ils possédaient. C'est la première fois dans toute l'histoire de cette ville que des habitants se plaignent de faim », témoigne le coordinateur de la plateforme nationale des paysans haïtiens. Jean-Louis Durant. Le reportage complet de Peterson Luxama. Au Chili, un sommet pour protéger les droits des citoyens face aux abus des nouvelles technologies. Les présidents et chefs de gouvernement du Chili, du Brésil, de la Colombie, de l'Uruguay et de l'Espagne se réunissent pour le sommet « Democracy Forever », qui vise à lancer un mouvement citoyen de protection contre la domination des entreprises des nouvelles technologies et leurs influences politiques lors d'élections, entre autres. « L'Amérique latine et le Brésil, particulièrement, prennent de plus en plus une position pour la régulation des réseaux sociaux », explique Nicole Sanchotene, postdoctorante et chercheuse au NetLab, laboratoire sur internet et les réseaux sociaux de l'Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ), interrogée par Henrique Valadarès. Et le sommet à Santiago est l'image d'« un effort collectif et un effort d'interaction, palpable notamment au Brésil, mais aussi en Argentine et au Chili ». « Le Brésil peut être un leader de ce mouvement », analyse-t-elle en avançant comme guise d'exemple « le dernier vote de la Cour suprême : c'est une page très importante qui a été tournée. On a vraiment avancé vers la responsabilisation des plateformes. » Face à cela, une étude montre les limites de l'intelligence artificielle : « l'intelligence artificielle ne parle pas maya», dénonce le quotidien El Pais. Son correspondant au Mexique révèle une étude qui vient de paraitre, sur l'aisance de l'IA dans six grandes langues amérindiennes: le quechua, le quiché, le maya, le guarani, le nahuatl et l'aymara. Chacune d'entre elles a plusieurs millions de locuteurs, mais l'IA semble les délaisser. Au mieux, elle les baragouine. «Seulement la moitié des réponses aux questions posées dans ces langues sont correctes, et encore, très courtes et basiques», explique le quotidien. Il existe aussi un biais culturel. «Les réponses font référence au contexte occidental, même quand les questions sont posées dans les langues autochtones». Cette lacune viendrait-elle du fait que ces langues seraient peu importantes ? Alors pourquoi l'IA parle bien plus couramment le basque, qui compte moins d'un million de locuteurs ? Un biais de l'occident, encore une fois... Pourtant, les enjeux peuvent être vitaux, conclut El Pais : un meilleur accès de l'IA peut permettre de développer la télémédecine dans ces communautés, comme chez les Quechuas, où le taux de mortalité infantile est de 44 pour 1000 naissances. L'IA, bien utilisée, pourrait aussi sauver des vies. La guerre entre Harvard et l'administration Trump arrive au tribunal Après des années d'affrontements, le procès s'ouvre ce lundi. Harvard accuse l'administration de violer ses droits constitutionnels en coupant environ 2 milliards de dollars de financement fédéral. Un sujet éminemment politique : le Washington Post publie une grande frise historique de cette confrontation, et rappelle ainsi que Donald Trump en a fait un argument de campagne, depuis son discours de juillet 2023, dans lequel il promet de lutter contre «la gauche radicale» et lance une guerre totale contre «les maniaques et lunatiques», afin de «reconquérir» les universités comme Harvard. Mais c'est la radio publique NPR qui donne à entendre ce qui est en jeu ces jours ci : NPR publie un reportage où on entend Kari Nadeau, médecin et professeure d'Harvard, qui mène une étude clinique de sept ans pour réduire les allergies mortelles chez les enfants. Une recherche totalement suspendue aujourd'hui. «C'est une perte pour toutes les équipes», témoigne cette professeure, «mais nous sommes encore plus inquiets pour les patients en cours d'essais cliniques». «Ces enfants avaient commencé un traitement, l'arrêter les met en danger mortel», alerte la médecin sur NPR. En espérant que ces voix et ces histoires humaines soient entendues par les juges de Boston. Dans le sud des États-Unis, la crainte après l'extension d'un centre de migrants En Géorgie, les autorités ont validé le mois dernier l'agrandissement du centre de Folkson. Il triplera de capacités, pour arriver à 3 000 places, ce qui en ferait le plus important du pays. Mais des organisations de défense des droits s'y opposent, notamment en raison des enjeux de santé... Reportage d'Edward Maille. Le plus grand narcotrafiquant équatorien est arrivé aux États-Unis « Hasta nunca, Fito », titre le quotidien équatorien Espresso, en reprenant les mots du président, « À jamais ! ». Daniel Noboa se réjouit ainsi de l'extradition réussie de Adolfo Macías Villamar, alias «Fito», décrit comme le criminel le plus dangereux d'Équateur. Fito doit être présenté ce lundi à un juge de New York, qui l'informera des sept charges retenues contre lui, et entre autres du trafic de près de quatre tonnes de cocaïne vers les États-Unis. Le quotidien équatorien El Universo rappelle que l'une des conditions pour cette extradition est que ce trafiquant supposé ne soit pas condamné à la peine de mort, qui a été abolie en Équateur depuis plus d'un siècle. Au Venezuela, on célèbre le retour de migrants expulsés des États-Unis Ils avaient été les premières victimes de la répression de Donald Trump, et envoyés sans procès au Salvador. 252 Vénezuéliens, accusés par Washington d'être des criminels, sont rentrés ce week-end, grâce à un échange à trois bandes : le Salvador, où ils se trouvaient, libère les Vénézuéliens, le Venezuela libère dix citoyens américains, dont un Franco- Américain. À Caracas, la télévision Telesur célèbre l'arrivée des ex-détenus, par un dessin où l'on voit des hommes broyés, sous le drapeau américain, qui se relèvent, fiers, en retrouvant leur patrie. Ce qui n'est pas indiqué dans les médias de ce pays au gouvernement autoritaire, et que détaille la BBC en espagnol), c'est que cet accord a aussi forcé Caracas à libérer plus d'une dizaine de prisonniers politiques, enfermés pour s'être opposés au gouvernement de Maduro.
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Le nom du Tapir vient du Tupi (langue du Brésil). Les Tapirs, comme les Chevaux et les Rhinocéros, sont des Perissodactyles : ils possèdent un nombre impair de doigts, contrairement aux bovidés et aux cervidés (Artiodactyles).Il existe 5 espèces de tapir, 4 en Amérique latine et 1 en Asie :Tapirus bairdii, ou tapir de Baird, qui vit en Amérique centrale. Robe marron, gorge blanche.Tapirus pinchaque, ou tapir des montagnes ou tapir des Andes, qu'on ne trouve qu'en Équateur et en Colombie. Robe sombre.Tapirus terrestris, ou tapir du Brésil ou tapir terrestre. La seule espèce qui n'est classée “que” vulnérable” et non “en danger” comme les 4 autres. On la trouve dans tout le bassin amazonien. Brun tête blanchâtre.Tapirus kabomani ou Petit tapir noir, découvert en 2013 en Amazonie. C'est le plus petit de la famille. Survit dans quelques poches d'Amazonie.Tapirus indicus, ou tapir de Malaisie ou encore tapir à chabraque. Noir avec une tache blanche sur le dos. Les trois doigts principaux de la patte du tapir laissent dans la boue une empreinte caractéristique en trèfle, comme le Rhino dans la savane.Il possède une ouïe et un odorat excellents, mais une vue peu développée. Le tapir vit principalement la nuit. Il s'agit d'un animal méfiant et solitaire (le couple ne se forme que pour l'accouplement).Cet herbivore se nourrit de plantules, de fruits et de graines qu'il collecte à l'aide de sa courte trompe préhensile. Le tapir joue ainsi un rôle clé dans la régénération de la forêt en disséminant avec ses déjections les graines de certaines espèces consommées.Dans le jargon de l'École normale supérieure, le “tapir” désigne un élève à qui un normalien donne des cours particuliers._______
Dix jours après les crues meurtrières du fleuve Guadalupe, qui ont fait 129 morts et plus de 170 disparus, le futur rôle de l'agence fédérale est encore flou. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier dernier, Donald Trump a promis une réduction drastique des dépenses fédérales – et a ainsi promis de fermer l'agence de gestion des urgences, la FEMA. Inutile, trop couteuse, disait-il. Au lendemain des inondations meurtrières du Texas, terre républicaine où plus de 300 personnes pourraient avoir perdu la vie, potentiellement à cause du retard dans les secours, cette position est plus difficile à tenir. Le président refuse de définir quel rôle exact il pense réserver maintenant à cette agence. Mais sa ministre de l'Intérieur, Kristi Noem, a commencé à donner des indications, lors d'une interview sur la chaîne NBC : « Son rôle doit changer, et nous devons nous appuyer sur les autres ressources du gouvernement fédéral », soutient-elle, avant de reprendre la ligne idéologique trumpiste, de déléguer un maximum de tâches aux États fédérés. « Le président souhaite donner les moyens aux États de gérer eux-mêmes leurs situations d'urgence », sans préciser de quels moyens elle pense, considérant qu'on parle ici de désengagement fédéral avant tout. La FEMA, du reste, est critiquée pour sa mauvaise gestion en amont : son rôle est aussi d'évaluer les risques d'inondations pour les permis de construire. Or, le Washington Post révèle que le fameux camp pour enfants Mystic, où 27 personnes ont été emportées par les crues, n'avait pas été placé en zone inondable – il avait donc pu étendre son empreinte. Ces permis ont été donnés entre 2013 et 2020, rappelle le quotidien, ce qui indique à quel point les agences fédérales peuvent sous-estimer les risques, mais aussi que ces derniers évoluent rapidement à cause du changement climatique. À lire aussiÉtats-Unis: après les inondations au Texas, Trump rétropédale sur la Fema et son démantèlement En attendant, la population essaie de se relever par tous les moyens. Et même les enfants s'y mettent, comme le raconte le Dallas Morning News. Le quotidien décrit cette belle histoire de Graham Goodin et des deux frères Wallace, âgés de 10 à 12 ans, qui ont ouvert leur stand de limonade glacée dans une rue de Dallas. Un dollar le jus rafraichissant, mais rapidement, les passants paient 5, 7, voire 100 dollars le verre. « C'est la meilleure limonade du monde », assure un client. Ces ventes doivent en effet servir à reconstruire le camp pour enfants Mystic, ravagé par les inondations. Ces jeunes entrepreneurs ont récolté 550 dollars en une journée, ce qui prouve la solidarité qui a emporté les Texans : on ne compte plus les restaurants qui reversent leurs profits ou les cagnottes d'anonymes en faveur des sinistrés, rapporte le journal de Dallas. « Ce genre d'inondations devrait se répéter avec l'intensification du réchauffement climatique, surtout dans cette région du centre du Texas, aux terrains vallonnés et au climat propice aux fortes tempêtes. Pour y faire face, les autorités règlementent de plus en plus les constructions au bord de l'eau. Ils demandent à ce que les maisons soient construites sur des piliers ou que les fondations permettent à l'eau de passer dessous en cas de crue », explique Mark Gonzalez, un ingénieur de l'immobilier. Reportage d'Edward Maille au Texas. L'Argentine s'enfonce dans la crise politique La guerre est ouverte au plus haut sommet de l'État. Elle a éclaté avec l'adoption de l'augmentation des retraites la semaine dernière, malgré l'opposition du président Javier Milei. Et ce dernier d'attaquer sa vice-présidente, Victoria Villaruel, qui ne l'a pas appuyé au Parlement dans ce dossier. Le quotidien Pagina 12 nous livre les détails croustillants de cette acrimonie. « Traitresse, populiste, âne », tels sont les noms colorés que donne Javier Milei à son ancienne alliée. Victoria Villaruel, qui avait apporté le vote religieux au président, « est maintenant considérée comme une opposante », analyse le journal, et les spéculations commencent sur sa possible candidature à la présidence de 2027, face à Javier Milei. À lire aussiArgentine: rupture entre le président Milei et sa vice-présidence Victoria Villarruel Au Brésil, front commun contre les nouveaux droits de douane annoncés par Donald Trump Le président brésilien Lula pourrait bénéficier de cette nouvelle attaque du président américain. Donald Trump assure que ces tarifs sont imposés pour faire pression sur Brasilia et arrêter les poursuites contre son allié, Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'État. Résultat, c'est le camp Bolsonaro qui en paie le prix, analyse le quotidien O Globo, et Lula en sort renforcé. « Après des mois d'usure et de confrontations avec les députés, le président jouit d'une amnistie », commente le quotidien. Mais beaucoup estiment que « cet alignement est temporaire et risque de s'effondrer une fois la crise avec Trump résolue », prévient O Glogo. À lire aussi«Chasse aux sorcières», «qu'il se mêle de ses affaires»: Trump et Lula s'écharpent autour de Bolsonaro Le Mexique, destination en pointe pour la chirurgie esthétique La correspondante du quotidien espagnol El Pais nous emmène dans un cabinet de chirurgie esthétique de Guadalaraja, à la frontière états-unienne. Comme beaucoup, ce cabinet est pris d'assaut : le Mexique est devenu la deuxième destination de tourisme médical au monde pour la chirurgie esthétique, après la Colombie. Une recette gagnante, qui repose sur des prix abordables, de bons chirurgiens et des plages agréables pour se rétablir – tout cela à deux pas des États-Unis et du Canada. 1,4 million de patients ont fait le voyage l'année dernière, pour faire surtout des liposuccions, des facelift ou se gonfler les seins. Mais attention aux arnaques, prévient El Pais: pour certains, le chirurgien était en fait un dentiste ! Et surtout, quid du post-opératoire : il faut s'assurer du suivi à distance et de la bonne coordination avec des médecins dans votre pays, conclut El Pais. Ceci, afin que ce nouveau visage dont vous rêvez ne se transforme pas en un cauchemar indélébile. En Haïti, reportage dans les Gonaïves Une ville qui doit se débrouiller sans pompiers. La semaine dernière, un camion d'essence a pris feu suite à une collusion avec un autre véhicule. Huit personnes sont décédées, dont trois élèves d'une même famille. Les incendies sont fréquents dans cette ville et touchent des marchés publics, des résidences privées, des entreprises ou bâtiments publics. À chaque fois, il faut attendre que le feu détruise tout sur son passage. Pourtant, en 2016, la ville avait deux camions de pompiers qui faisaient régulièrement des interventions. Ils ont disparu après le mandat du maire de l'époque en 2020. Reportage de Ronel Paul.
À La Calera, une municipalité montagneuse près de Bogotá, les habitants s'opposent à Coca-Cola, qui exploite sept sources d'eau via sa filiale Indega. En pleine sécheresse historique causée par El Niño, les habitants ont subi des coupures d'eau pendant près d'un an, tandis que l'usine de mise en bouteille continuait son activité. C'est un reportage d'Eve-Marie Detoeuf. L'indignation est d'autant plus grande que la concession d'exploitation d'Indega, arrivée à échéance en décembre, pourrait être renouvelée malgré les contestations. Coca-Cola affirme puiser l'eau dans les nappes souterraines, mais une hydrologue critique sévèrement l'étude fournie par la multinationale, la jugeant biaisée et contradictoire. La situation divise désormais les habitants de La Calera. Tandis que certains défendent l'entreprise pour les emplois supposément créés, d'autres dénoncent une exploitation injuste d'une ressource vitale. Des artistes, des écologistes, et des villageois expriment leur tristesse face aux tensions causées par Coca-Cola. Ils sont pessimistes quant à une décision des autorités régionales, soupçonnées de favoritisme et de corruption. En 2024, Coca-Cola n'aurait payé que l'équivalent de 2 500 euros de redevance pour cette ressource précieuse, alimentant un sentiment d'injustice grandissant. Les gangs haïtiens sanctionnés par l'ONU Les Nations unies ont imposé des sanctions contre les coalitions de gangs haïtiens Viv Ansanm et Gran Grif, quelques semaines après leur désignation comme organisations terroristes par les États-Unis. C'est un des sujets abordés ce jeudi (10 juillet 2025) avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. Ces sanctions permettent notamment à Interpol de lancer des poursuites internationales, peut-on lire dans le Nouvelliste. Elles interviennent dans un contexte d'escalade de la violence en Haïti, où les gangs multiplient les attaques armées, s'étendent au-delà de Port-au-Prince, et plongent le pays dans une crise humanitaire sans précédent. Aux États-Unis, des milliers de fonctionnaires fédéraux vivent dans la peur d'un licenciement massif Mardi dernier, la Cour suprême a validé le vaste plan de réorganisation de l'administration Trump, ouvrant la voie à des suppressions de postes. Selon Politico, ce jugement a profondément ébranlé des agents jusque-là convaincus d'être protégés par le droit de la fonction publique et les syndicats. « Tous mes amis se sont résignés au pire », confie un employé au ministère du logement. À l'agence de protection de l'environnement, certains se terrent au sous-sol pour fuir la tension. Déjà 3 000 départs volontaires ou retraites anticipées. Des services comme la justice environnementale sont démantelés. « Le gouvernement abandonne les communautés les plus polluées », dénonce un agent. Au ministère du Logement, les couloirs sont devenus silencieux, « comme après un décès ». La peur est encore plus vive au Département d'État : dans des groupes Signal, diplomates et agents s'inquiètent pour leur avenir, la sécurité nationale, et dénoncent une trahison. Des salles de réunion ont été réservées pour ce vendredi, jour probable des annonces officielles. Les conséquences de la taxe douanière de 50% sur les produits brésiliens décidée par Donald Trump Pour le site d'information G1, Donald Trump répète la formule du harcèlement et des représailles qu'il utilise contre ses adversaires politiques. « Cette fois, cependant, les échanges économiques ne peuvent pas servir de prétexte car les États-Unis ont un rare excédent commercial avec le Brésil ». Dans Carta Capital, un ancien ambassadeur brésilien s'insurge : il parle d'ingérence révoltante, de brutalité diplomatique, et estime que les États-Unis sont en train de devenir un adversaire du Brésil — une rupture avec deux siècles de relations diplomatiques. Il appelle à une réaction forte de la société civile brésilienne, et suggère au gouvernement Lula d'intensifier ses contacts avec les démocrates américains. L'embarras des bolsonaristes Selon Folha de Sao Paulo, plusieurs proches de l'ex-président reconnaissent, en privé, que cette décision « pose un vrai problème politique ». Officiellement, ils continuent de soutenir Donald Trump et tentent de rejeter la responsabilité de la mesure douanière sur le président Lula. C'est le cas de Tarcísio de Freitas ou Romeu Zema — deux candidats potentiels pour la prochaine élection présidentielle de 2026. Ils affirment que c'est le rapprochement de Lula avec la Chine, la Russie, l'Iran, Cuba ou encore le Venezuela qui aurait déclenché la réaction de Donald Trump. Washington à la recherche d'une stratégie à l'égard du Venezuela C'est à lire dans le New York Times. D'un côté, le secrétaire d'État Marco Rubio a tenté un accord avec Caracas : libérer des prisonniers politiques en échange du renvoi de 250 migrants vénézuéliens détenus au Salvador. Mais ces négociations ont été court-circuitées par… l'émissaire spécial de Donald Trump pour le Venezuela lui-même, Richard Grenell. Lui proposait tout autre chose : autoriser l'entreprise Chevron à reprendre ses activités pétrolières au Venezuela. Une offre plus alléchante pour le président Nicolas Maduro. Mais finalement, aucun accord n'a été conclu, et les 250 migrants vénézuéliens sont toujours détenus dans une prison de haute sécurité au Salvador. Le New York Times révèle que malgré ses déclarations, la Maison Blanche garde le contrôle sur ces détenus car ils sont utilisés comme monnaie d'échange. Premiers témoignages sur les conditions de détention au sein du «Alligator Alcatraz» Le Miami Herald publie un témoignage glaçant : un migrant mexicain, pourtant protégé par le programme DACA, car il est venu aux États-Unis lorsqu'il était encore mineur, s'est retrouvé enfermé dans le centre de détention situé en plein cœur des Everglades, en Floride. Il a été arrêté après un simple contrôle routier. Son avocat affirme ne pas connaître les raisons de sa détention. Et son client dénonce des conditions inhumaines : nourriture avariée, toilettes bouchées, chaleur étouffante sans climatisation, moustiques en pagaille, et interdiction de se doucher pendant quatre jours. Les autorités de Floride, elles, démentent en bloc : « des accusations totalement fausses », disent-elles. Mais l'affaire commence à faire grand bruit. Journal de la 1re En Martinique, la lutte contre le décrochage scolaire.
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Coati signifie “nez long” en tupi. Les 13 sous-espèces de coatis, cousins des ratons laveurs (procyonidés) vivent dans la forêt primaire d'Amérique du Sud depuis la Colombie jusqu'au nord de l'Argentine. Il fréquente aussi bien les sous-bois que les cerrados (savanes brésiliennes). Le Coati est diurne, en quête permanente de nourriture. Il cherche aussi bien sa nourriture au sol que dans les arbres. Il mange surtout des insectes qu'il trouve dans l'humus ou sous les écorces, des tarentules et des fruits. Il ne dédaigne pas les reptiles tels que les lézards, les rongeurs, les petits oiseaux et les œufs, y compris ceux des caïmans. Fouisseur, il est aussi excellent grimpeur, sa longue queue lui servant de balancier. Il se reproduit dans les arbres. La femelle mettra bas en mode accrobranche, au creux d'un nid rudimentaire. Les coatis peuvent se regrouper par troupes bruyantes d'une vingtaine d'individus lorsqu'ils sont à la recherche de nourriture, communiquant entre eux par cris et postures de la queue.Les mâles sont néanmoins plutôt solitaires, ne rejoignant les petits groupes de femelles qu'à la période des amours._______
Des dizaines de personnes sont toujours portées disparues au Texas. Les importantes inondations qui ont touché cet État du sud des États-Unis ont déjà fait au moins 82 morts, dont 28 enfants. Face à des pluies abondantes, le fleuve Guadalupe s'est transformé en torrent meurtrier en moins d'une heure. Une colonie de vacances a notamment été inondée. Dix jeunes filles et une monitrice figurent parmi les personnes encore recherchées. Le journal local Houston Chronicle publie d'ores et déjà les photos de personnes décédées et de celles recherchées. Notamment deux sœurs mortes agrippées l'une à l'autre. Face à la violence du drame, les médias se posent aussi des questions sur les responsables. Pourquoi n'y a-t-il pas eu d'évacuation alors que les autorités locales ont reçu des alertes 24 à 48h avant le drame ? CBS News Texas a notamment tenté de poser la question hier (6 juillet 2025) lors d'une conférence de presse locale de Kerr : « C'est une bonne question mais nous nous concentrons pour l'instant sur les recherches pour sauver 11 jeunes filles toujours disparues », répond le sheriff. Le journaliste de CBS News décrit une conférence de presse brusquement écourtée. C'est à cette question que le Houston Chronicle consacre son éditorial. « Il est bien sûr impossible de prévoir des inondations plusieurs jours en avance. Mais jeudi à une heure de l'après-midi, le service de météorologie nationale avait suffisamment d'informations pour lancer une veille sur les inondations. Ils ont finalement diffusé une alerte 12h plus tard à 1h du matin le vendredi. Des alertes au niveau local auraient dû être déclenchées automatiquement. Ces alertes n'ont été diffusées que 4h avant la catastrophe qui a surpris les habitants vers 7h du matin vendredi. « Les autorités du Texas ont-elles fait suffisamment pour éviter les dégâts causés par les inondations ? », questionne la Une du Dallas Morning News aujourd'hui. Plus précisément : les suppressions d'emplois fédéraux menées par l'administration Trump ont-ils entravé le service de météorologie publique. Les autorités locales et nationales ont pointé du doigt le manque d'alerte des météorologistes. Mais, ces derniers affirment que les autorités avaient reçu suffisamment d'alerte pour réagir et lancer une évacuation. Le journal ajoute que les équipes de météorologie nationale ont perdu 25% de son personnel. Ainsi l'agence locale de New Braunfels n'a plus de coordinateur météorologiste. C'est lui qui travaille normalement avec les agents locaux chargés des inondations et d'autres désastres. Face à l'ampleur de la catastrophe, la presse nationale s'interroge également La région du Texas Hill Country n'est pas étrangère à ce type d'inondations, rappelle le Washington Post. Pourquoi ont-ils été pris au dépourvu ? Alors que les météorologistes annonçaient de fortes pluies dès jeudi, certaines autorités locales ne se préparaient qu'aux célébrations de la fête nationale vendredi, raconte le journal. Au-delà de la place vacante du coordinateur de météorologie locale due à la réduction d'effectifs ordonnée par l'administration Trump, le journal soulève également le manque de système d'alerte efficient dans la zone. Les autorités locales avaient voulu en mettre un en place, mais il avait été jugé trop extravagant et trop coûteux. Il y a huit ans, les responsables du comté de Kerr avaient en effet demandé de faire davantage pour construire un système d'alerte autour des rives de la rivière Guadalupe, rappelle le New York Times. Mais comme aucune mesure n'a été prise, il n'y avait ni sirène ni dispositif de surveillance précoce, ces derniers jours. Les alertes par SMS sont arrivées tardivement dans une zone où la couverture téléphonique n'est pas stable. Une partie du Texas est toujours sous une pluie abondante. L'alerte aux inondations a été prolongée au moins jusqu'à ce soir (7 juillet 2025) 20h, heure locale. Haïti : « La mission de maintien de la paix doit avoir un mandat adapté » Une fois de plus, Human Rights Watch s'alarme de la situation en Haïti et interpelle la communauté internationale. Il faut plus de moyens pour la Mission multinationale qui ne parvient pas, pour l'instant, à lutter contre les gangs et à limiter leur emprise, plus de moyens aussi pour aider les déplacés qui sont aujourd'hui 1 300 000 dans le pays. Les équipes de Human Rights Watch se rendent régulièrement en Haïti. Cette fois, il était trop dangereux de se rendre à Port-au-Prince. C'est donc à Cap Haïtien, à 200 km au nord de la capitale que s'est déroulée la dernière mission. Nathalye Cotrino, chercheuse senior auprès de la division Amériques de Human Rights Watch et ses collègues ont mené toute une série d'entretiens avec des travailleurs humanitaires, des représentants de la société civile et des agences des Nations unies. Les gangs ont mis au point de nouvelles stratégies pour vider certains quartiers de Port-au-Prince de leurs habitants : messages sur les réseaux sociaux pour prévenir d'une attaque imminente ou incendies des habitations en bordure des zones visées. L'expansion territoriale des gangs affecte progressivement des couches plus aisées de la société. Cap Haïtien, lieu de refuge, n'a pas les moyens de faire face. Il n'y a pas de centres pour les accueillir. Chacun doit se débrouiller pour se loger chez un proche ou en louant une chambre. « La plupart d'entre eux dorment à 7, 10 ou même 15 personnes dans la même pièce », explique Nathalye Cotrino de HRW. Ils dorment à même le sol, sur un morceau de carton ou de plastique. Tous nous ont raconté qu'ils ne mangent pas tous les jours. Certains n'avaient rien avalé depuis 2 jours. Cap Haïtien est dans une situation économique difficile, notamment à cause de la violence à Port-au-Prince. Mais cette situation s'explique aussi par la concentration de l'aide humanitaire dans la capitale et dans le sud du pays. À Cap-Haïtien, il n'y a aucune aide humanitaire. Le gel des financements américains a considérablement réduit les capacités d'action des agences onusiennes. Elles ne peuvent tout simplement pas aider tout le monde. » Les déplacés interrogés par Human Rights Watch disent ne pas recevoir d'aide non plus de la part du gouvernement ou de la ville. Cap Haïtien n'a même pas de registre qui permettrait de savoir combien ils sont. Human Rights Watch demande à la communauté internationale d'agir de toute urgence. La Mission multinationale d'appui à la sécurité est sous-équipée. Elle n'est composée que de 991 hommes sur les 2.500 annoncés et n'a pu ouvrir que 3 des 12 bases promises. Elle n'a plus l'argent pour fonctionner jusqu'en septembre. Pour Human Rights Watch, il faut la transformer en mission des Nations unies, mais avec un mandat spécifique. « Nous avons affaire à du crime organisé avec des ramifications internationales, justifie Nathalye Cotrino. Ça ne peut donc pas être une mission de maintien de la paix classique. Il lui faut un mandat adapté, mais aussi des objectifs plus larges comme la stabilisation politique, la restauration du système judiciaire et de l'état de droit. Ça ne sert à rien de capturer les chefs des gangs si on n'a pas de programmes de réinsertion pour les jeunes car on sait que les effectifs des groupes criminels sont composés de 30 à 50% de mineurs. » Mais pour obtenir la création d'une mission des Nations unies, il faut qu'un pays se saisisse du dossier. Pour l'instant, personne ne semble prêt à assumer ce rôle. Haïti : « Les citoyens haïtiens n'ont presque plus aucun droit » Cette situation catastrophique a évidemment des conséquences très lourdes sur les droits des Haïtiens bafoués. Des milliers de familles n'ont pas de quoi répondre aux besoins de base à Port-au-Prince ou dans certaines zones du pays, dans un État en faillite dans l'impasse politique. Les citoyens haïtiens n'ont presque plus aucun droit selon l'Office de la protection du citoyen. Le protecteur du citoyen Wilner Morin appelle l'État à prendre ses responsabilités. Son interview réalisée par notre correspondant Peterson Luxama est à retrouver dans cette tranche. Tour de France : où sont les cyclistes péruviens ? Le Tour de France a commencé ce week-end, la 3ème étape se déroule aujourd'hui entre Valenciennes et Dunkerque, dans le nord du pays. En plus des grands favoris, on devrait voir briller des Colombiens et des Équatoriens sur les routes du Tour. En revanche, pas de coureur péruvien. Pays vastes, aux paysages variés et frontalier de la Colombie et de l'Équateur, qu'est-ce qui manque encore au Pérou pour avoir des coureurs renommés ? Notre correspondant sur place Martin Chabal est allé à la rencontre des cyclistes au Pérou. Reportage. La 1ère : Jennifer Geerlings-Simons, première femme élue présidente du Suriname Hier (6 juillet 2025), Jennifer Geerlings-Simons a officiellement été nommée présidente du Suriname. Cette ancienne colonie néerlandaise, aujourd'hui pays indépendant et membre de la Communauté Caribéenne, la CARICOM.Le 16 juillet 2025 aura lieu, l'investiture de Jennifer Geerlings-Simons. Les précisions de Pierre Tréfoux.
Le public ayant toujours de bonnes questions, voici les échanges que nous avons après l'interview avec la salle, pour approfondir la question de l'amour inter-culturel.Enregistré en public à l'Alliance Française de San Salvador le 8 mai dernier, cet épisode fait partie de ma tournée latino-américaine. Pendant six mois, je voyage en famille avec Crush dans mon sac à dos, enregistrant en live des histoires d'amour interculturelles au Mexique, au Guatemala, au Salvador, au Costa Rica et en Colombie. Sur scène, des couples franco-latinos-américains racontent leur rencontre, entre chocs culturels et quiproquos linguistiques.Ce projet est soutenu par l'Institut Français, sous tutelle du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du Ministère de la Culture, qui soutient à travers le monde la promotion de la langue française, la circulation des œuvres, des artistes et des idées et favorise ainsi une meilleure compréhension des enjeux culturels.À l'origine de cette tournée : l'Alliance Française de Medellín, en Colombie, moteur engagé du dialogue culturel entre la France et l'Amérique latine.Crush est le podcast qui explore la magie des premiers jours des histoires d'amour, la rencontre amoureuse, pour t'aider à comprendre et vivre mieux tes émotions et relations amoureuses. Il y a mille et une façons d'aimer, et je compte bien toutes les montrer.
Direction la Colombie, pays réputé malheureusement pour son narcotrafic. Découverte étonnante cette semaine, et c'est une première : un sous-marin sans pilote capable de transporter plus d'une tonne de cocaïne. L'appareil a été saisi. Les détails avec Vincent Serrano.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
RFI reçoit Eloïse Layan de Forbidden Stories et Wethzer Piercin d'Ayibopost qui signent une longue enquête très documentée sur l'assassinat de deux journalistes haïtiens. Néhémie Joseph est mort le 10 octobre 2019, à Mirebalais, alors qu'il travaillait sur la contrebande à la frontière entre Haïti et la République dominicaine. Gary Tess, lui, dénonçait sur les ondes les mauvaises pratiques des hommes politiques haïtiens. Néhémie Joseph était un journaliste engagé, «un battant», raconte Eloïse Layan. Il se savait menacé. Il l'avait d'ailleurs écrit sur les réseaux sociaux une dizaine de jours avant sa mort, se disant la cible d'un complot ourdi, entre autres, par l'ancien sénateur Rony Célestin. «Il a trouvé la mort par des sbires du pouvoir en place», dénonce sa famille. Néhémie Joseph travaillait sur des sujets sensibles, notamment sur la situation de chauffeurs routiers rackettés par les gangs et obligés de transporter des armes. Un trafic dans lequel Rony Célestin était vraisemblablement impliqué. Forbidden Stories a décidé de poursuivre ses investigations. Eloïse Layan s'est rendue en Haïti et a marché dans les pas du journaliste haïtien à la frontière, à Belladère. Elle a recueilli de nombreux témoignages anonymes. Certains mettent en cause les agents de douane qui ne vérifient pas correctement les chargements, raconte la journaliste. Le nom de Rony Célestin revient également régulièrement. «Même les rapports d'experts des Nations disent que c'est un contrebandier qui a des liens avec les groupes criminels», précise Eloïse Layan. «C'est l'homme le plus puissant du département du Plateau central. Mais son influence s'étend jusqu'à Port-au-Prince.» Gary Tess, 39 ans, animait une émission sur une radio des Cayes dans laquelle il épinglait la classe politique haïtienne. Il a été tué le 18 octobre 2022. Le principal suspect est l'ancien procureur Ronald Richemond. Le journaliste l'accusait de voler des terres. Lui nie les accusations. Mais «il est mis en cause par de nombreuses personnes, dont certains de ses anciens collaborateurs», raconte Wethzer Piercin. «Même si Ronald Richemond est inculpé, le dossier traîne. Il y a une véritable omerta car les gens ont peur de parler. On ne sait pas si la justice va pouvoir mener son enquête jusqu'au bout», complète Eloïse Layan. Le travail d'Eloïse Fayan et Wethzer Pierin est à lire sur les sites de Forbidden Stories, du Monde et d'Ayibopost. Donald Trump a-t-il vraiment gagné en faisant voter sa loi budgétaire ? Aux États-Unis, la presse revient sur la loi budgétaire que Donald Trump a réussi à faire voter par le Congrès hier (3 juillet 2025) et se demandent s'il s'agit vraiment d'une victoire. Le Washington Post se fait l'écho des inquiétudes de certains républicains. Le sénateur de Caroline du nord, Thom Tillis, a mis en garde Donald Trump, le week-end dernier. «Vous faites une bêtise», lui a-t-il dit au téléphone, raconte le journal. Selon ce sénateur, les coupes dans Medicaid prévues par la loi Budgétaire, vont coûter cher au parti : elles vont lui faire perdre la majorité à la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat, en 2026. Donald Trump a renié l'une de ses promesses de campagne, écrit le Washington Post, qui était de ne pas toucher au système de santé. Pour Josh Hawley, sénateur du Missouri, cité par le New York Times : «Nous ne pouvons pas être le parti des travailleurs si on supprime aux travailleurs leur sécurité sociale». Un argument que balaie du revers de la main le camp Trump. Pour le président et ses alliés, c'est une bonne chose que cette loi ait été votée bien avant les élections de mi-mandat. Les effets économiques seront visibles avant le scrutin, se réjouissent-ils, raconte Politico. En avril 2025, six mois avant les élections, quand ils rempliront leurs déclarations d'impôts, les Américains verront l'impact de la suppression des taxes sur les pourboires et sur la sécurité sociale. Quant à Medicaid, le camp Trump a prévu la parade : ils comptent «vendre les coupes dans le programme d'assurance maladie pour les Américains à faibles revenus comme une lutte contre le gaspillage, les fraudes et les abus», écrit encore le site d'information en ligne. Les États-Unis et la Colombie au bord de la rupture diplomatique En Colombie, la presse revient sur la détérioration des relations entre Bogota et Washington. Hier, les deux pays ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs. Cela fait plusieurs mois que la crise couvait. El Espectador dresse la liste de tous les points de crispation qui ont jalonné cette escalade. Il y a tout d'abord eu le refus de Bogota d'accepter le retour de Colombiens entrés illégalement aux États-Unis, puis la question des droits de douane, les remontrances de Washington qui trouve que Gustavo Petro n'en fait pas assez en matière de lutte contre le trafic de drogue et, en réponse, le refus de la Colombie d'extrader vers les États-Unis des responsables de groupes armés. Et puis, il y a eu «la goutte d'eau qui a fait déborder le vase», termine El Espectador : Gustavo «Petro a accusé de membres du Congrès américain d'avoir participé à la préparation d'un coup d'État afin de le renverser». Cette dispute intervient au pire moment, explique El Espectador. La ministre des Affaires étrangères colombienne a démissionné hier. Or, «le président et son entourage ne savent pas mener à bien des négociations sensibles. Ils sont trop dogmatiques», estime Lawrence Gumbiner, ancien diplomate américain. Et dans 15 jours, se termine la pause sur les tarifs douaniers décrétée par Donald Trump. Dans les colonnes de la Semana, l'ancien ministre de la Défense et ancien ambassadeur à Washington, Juan Carlos Pinzón demande au gouvernement colombien de «faire preuve de bon sens et de faire passer les intérêts nationaux avant ses intérêts partisans, politiques et électoraux». Le journal de la 1ère En Guyane, le principal d'un collège s'est donné la mort.
durée : 00:54:43 - On va déguster - Voyage gourmand en Colombie avec un de ses meilleurs ambassadeurs à la découverte de ses produits et ses recettes. - réalisé par : Lauranne THOMAS Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Elisa incarne au départ pour Mauricio le stéréotype de la Française : rouge à lèvres rouge et un brin d'arrogance… mais il est immédiatement sous le charme ! Elle, méfiante des Latinos trop dragueurs, révise rapidement son jugement en rencontrant ce Salvadorien si gentil. Comment leur histoire tissée entre l'Allemagne, la France et le Salvador a su dépasser tous les clichés… voire parfois même les renverser ?Cet épisode s'inscrit dans une série imaginée avec les Alliances Françaises d'Amérique latine, autour du thème : la rencontre interculturelle. Comment naît l'amour quand on ne parle pas la même langue et qu'on vient de cultures et de pays différents ?Enregistré en public à l'Alliance Française de San Salvador le 8 mai dernier, cet épisode fait partie de ma tournée latino-américaine. Pendant six mois, je voyage en famille avec Crush dans mon sac à dos, enregistrant en live des histoires d'amour interculturelles au Mexique, au Guatemala, au Salvador, au Costa Rica et en Colombie. Sur scène, des couples franco-latinos-américains racontent leur rencontre, entre chocs culturels et quiproquos linguistiques.Ce projet est soutenu par l'Institut Français, sous tutelle du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du Ministère de la Culture, qui soutient à travers le monde la promotion de la langue française, la circulation des œuvres, des artistes et des idées et favorise ainsi une meilleure compréhension des enjeux culturels.À l'origine de cette tournée : l'Alliance Française de Medellín, en Colombie, moteur engagé du dialogue culturel entre la France et l'Amérique latine.Crush est le podcast qui explore la magie des premiers jours des histoires d'amour, la rencontre amoureuse, pour t'aider à comprendre et vivre mieux tes émotions et relations amoureuses. Il y a mille et une façons d'aimer, et je compte bien toutes les montrer.
En Colombie, les attaques avec des drones se multiplient depuis 2024. Elles sont commises par des groupes armés, qui utilisent ces appareils pour larguer des projectiles au-dessus des forces de sécurité ou de groupes rivaux. Mais les civils sont aussi touchés par ces attaques, et les experts déplorent une réaction tardive des autorités face à la menace.
Vous aimez Home(icides), le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir La Traque le podcast qui vous plonge dans les crimes familiaux les plus terribles. Plongez dans la traque de l'une des plus grandes trafiquantes de drogue de l'histoire, surnommée “la veuve noire”, elle est longtemps restée l'une des personnes les plus craintes de Colombie. Prostitution, homicides multiples, trafic de cocaïne à grande échelle, Griselda Blanco ne se fait pas appeler la reine de la cocaïne pour rien. Pourchassée une grande partie de sa vie par la police fédérale américaine, elle passera de nombreuses années en prison. Ce ne seront pourtant pas les forces de l'ordre qui auront raison d'elle… Crédits : Production : Bababam Textes : Capucine Lebot Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Guillaume Cabaret En partenariat avec Upday. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C'est la fin d'un règne de 37 ans. Coupe au carré inimitable, aussi redoutée qu'admirée. Anna Wintour surnommée la « papesse de la mode » a annoncé hier jeudi (26 juin 2025) sa démission de la rédaction en chef de l'édition américaine de Vogue. Quelle était son influence ? Nous en parlons avec Constance Benqué, CEO de Elle International. Ce n'est pas une surprise, mais c'est tout de même un tournant, nous explique Constance Benqué. Mais la papesse de la mode ne quitte pas totalement la scène : elle conservera un rôle de supervision des éditions internationales. Car, rappelle Constance Benqué, Vogue reste un groupe très centralisé, où Anna Wintour gardera un poids important dans les grandes orientations. Quel successeur pour incarner Vogue ? La question du remplacement reste ouverte, mais une chose semble probable : la direction américaine voudra placer l'un des siens. « Je pense que ce sera inévitablement un ou une Américain(e) ». Comment expliquer l'aura de celle que l'on reconnaît à sa coupe au carré et à ses lunettes noires ? « Par son jugement acéré, sa redoutable exigence », résume Constance Benqué. Dans un milieu où il faut savoir s'imposer, Anna Wintour a su se faire craindre autant qu'admirer, notamment des créateurs. Si elle ne décide pas seule des tendances – ce sont les stylistes qui les lancent – elle aura été pendant des décennies une figure d'autorité incontournable dans le monde de la mode. Malgré la légalisation de l'IVG en Colombie, sa pratique se heurte à de nombreux obstacles C'est un reportage d'Ange Fabre. En Colombie, l'avortement a été légalisé en 2022 mais des obstacles demeurent. Aujourd'hui encore, les femmes qui pratiquent l'IVG subissent une forte stigmatisation, comme en témoigne l'influenceuse Camila Correa, qui raconte sur TikTok la solitude et les préjugés dont elle a été victime. Dans les hôpitaux, de nombreuses femmes sont confrontées à des blocages : les médecins peuvent refuser de pratiquer l'IVG mais ils doivent orienter les femmes vers un autre médecin ou un autre centre. Très souvent, ils refusent de le faire. Les associations comme Mesa Por la Vida ou Unimédicos se battent pour faire respecter la loi, qui permet l'IVG sans justificatif jusqu'à la 24è semaine. Pourtant, des documents administratifs non requis sont souvent exigés, ce qui retarde voire empêche l'intervention. La situation est encore plus critique en zone rurale, où les infrastructures sont rares et les normes sociales plus rigides. Les femmes y manquent de soutien et d'accès à l'information. Autre frein : les dénonciations, qui persistent malgré la décision de la Cour constitutionnelle. L'avortement reste inscrit comme un délit dans le Code pénal, et le Parlement n'a toujours pas engagé de réforme pour le dépénaliser pleinement. En Floride, le projet Alligator Alcatraz crée la polémique Les autorités de la Floride ont lancé la construction d'un nouveau centre de détention pour migrants surnommé « Alligator Alcatraz ». Un nom qui en dit long. Le centre est installé sur une ancienne piste d'atterrissage, en plein cœur des Everglades — un environnement particulièrement hostile, avec alligators, pythons et marécages. Objectif assumé : décourager toute tentative d'évasion, rapporte CNN. Mais ce projet fait polémique. La maire du comté de Miami-Dade, Daniella Levine Cava, alerte sur le manque de transparence et les risques environnementaux dans une zone protégée. Des ONG montent aussi au créneau. La Florida Immigrant Coalition dénonce des conditions inhumaines, avec des migrants logés dans des tentes sous la chaleur étouffante de l'été floridien. Le centre accueillera des personnes en attente d'expulsion. Et selon le magazine Time, plusieurs militants redoutent que ce site devienne un prototype pour d'autres États républicains alignés sur la stratégie migratoire de Donald Trump. Pour eux, « Alligator Alcatraz » symbolise une politique brutale et idéologique, au mépris des droits humains et des normes environnementales. Quelles répercussions du conflit entre l'Iran et Israël sur les alliés de Téhéran en Amérique latine Le Miami Herald observe que malgré des alliances militaires affichées, ni la Russie ni la Chine n'ont apporté de soutien concret à l'Iran, se limitant à de simples condamnations verbales. Cette posture, selon le journal, envoie un message clair à des régimes proches de Téhéran comme le Venezuela, Cuba ou le Nicaragua : en cas de crise majeure, ils seront seuls. Le journal cite Elliott Abrams, ancien diplomate américain, qui estime que la victoire américano-israélienne montre que l'équilibre mondial a basculé en faveur des États-Unis. Et d'ajouter : « Des gens comme le président vénézuélien Nicolás Maduro doivent comprendre que s'ils se retrouvent un jour en réelle difficulté, personne ne viendra les secourir. » Journal de la 1ère L'activité économique tourne au ralenti en Martinique.
Au quatrième jour de la guerre entre Israël et l'Iran, un hôpital de Kermanshah dans l'ouest du pays, a été touché ce matin, (16 juin 2025) et a subi d'importants dégâts. On déplore 224 morts en Iran et 24 en Israël. Benyamin Netanyahu poursuit l'opération lancée vendredi, avec l'approbation américaine. Au micro d'Anne Cantener, Guillaume Lasconjarias, historien militaire, professeur associé à l'Université Paris Sorbonne et ancien chercheur au Collège de défense de l'Otan décrypte cette actualité. «Depuis 80 ans, le soutien à Israël est l'un des piliers de la politique étrangère des États-Unis. Aujourd'hui, Washington n'a pas d'autre choix que d'accompagner Israël», explique Guillaume Lasconjarias. Pour autant, les États-Unis souhaitent «éviter un embrasement généralisé» et ne veulent pas que leurs bases dans la région soient impliquées. Leur soutien est donc «très limité pour l'instant» afin de «ne pas être entraîné de manière rampante» dans une guerre qu'ils n'ont pas choisie, d'autant que contrairement à Israël, les États-Unis ne souhaitent pas la chute du régime des mollahs. Dans ce contexte, l'option diplomatique est-elle encore une piste crédible ? Les discussions sur le nucléaire engagées entre Téhéran et Washington restent une solution possible mais «pas tout de suite», juge Guillaume Lasconjarias. En attendant, ce conflit vient souligner les fractures idéologiques qui existent déjà parmi les partisans de Donald Trump alors que celui-ci avait promis de ne pas engager les États-Unis dans un nouveau conflit à l'étranger. Reportage de notre correspondant Edward Maille. La Colombie ne vend plus de charbon à Israël Alors que les bombardements sont toujours quotidiens à Gaza et si les Américains affichent toujours un appui total, d'autres pays du continent choisissent de tourner le dos à Israël, comme la Colombie qui n'a plus de relation diplomatique avec l'État hébreu depuis plus d'un an. Bogota parle de génocide pour qualifier la situation. En août 2024, le gouvernement colombien a annoncé la suspension de ses exportations de charbon à Israël, dont il était le premier fournisseur. Bilan de ces décisions signé de notre correspondante, Marie-Eve Detoeuf. Qu'attendre du G7 ? Alors que le G7 s'ouvre ce lundi, (16 juin 2025) au Canada, Donald Trump a promis des avancées dans de nombreux domaines, notamment en ce qui concerne les tensions au Proche-Orient et la guerre commerciale, nous apprend le New York Times. Il ne devrait toutefois pas y avoir de communiqué conjoint à l'issue du sommet. Jamais le «fossé» entre le président américain et ses alliés n'a été aussi grand, insiste le quotidien. Comme le fait remarquer une chercheuse de l'Atlantic Council's Europe Center, plus que le regroupement des plus grandes économies du monde, «le G7 représente une communauté de valeurs communes. Or ces valeurs, Donald Trump ne les partage pas ou plus». Dans ces conditions, les États-Unis ne seront plus l'artisan du consensus comme avant. C'en est fini des partenariats mondiaux. Donald Trump préfère les relations bilatérales. À ce petit jeu, Keir Starmer aimerait être celui qui murmure à l'oreille de Donald Trump, celui qui fait le lien entre le président américain et les autres dirigeants du G7, écrit Politico. Le Premier ministre britannique estime être en bonne position, notamment sur l'Ukraine, depuis que le Royaume-Uni a décidé d'augmenter ses dépenses de défense. Et puis les deux hommes ont une «relation personnelle très, très forte». Lors de leur rencontre dans le Bureau ovale, début mars, «Keir Starmer a touché délicatement le bras de Donald Trump quatre fois au cours des 100 secondes qu'a duré leur apparition devant la presse», relève le site d'informations. Keir Starmer n'est pas le seul à espérer influencer Donald Trump «Emmanuel Macron se voit comme le responsable politique européen le plus capé», tandis que Giorgia Meloni «se considère comme proche idéologiquement» de Donald Trump et met en avant ses liens étroits avec l'écosystème MAGA, écrit Politico. «Les médias du monde entier seront attentifs à tout indice (...) sur le degré de respect accordé à chaque dirigeant – et sur la capacité de l'un d'entre eux à transformer cela en progrès» sur les dossiers chauds du moment, analyse le journal en ligne. Bref, il va falloir scruter à qui Donald Trump serre la main et comment. Le journal de la 1ère Après sept mois passés dans l'Hexagone, le président de la Collectivité Territoriale est revenu ce dimanche (15 juin 2025) en Guyane !
Eric Bouvet, photo-reporter de guerre a couvert de nombreux conflits à travers le monde, de la Colombie à l'Afghanistan en passant par la Tchétchénie. Il témoigne au micro de Faustine Bollaert des défis physiques et émotionnels du métier et l'importance d'informer et d'alerter le public sur les réalités de la guerre. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au sommaire de Radio Foot à 16h10-21h10 T.U. ce mercredi : - Suite et fin des matches amicaux pour les nations africaines, la belle performance du Sénégal à Nottingham face à l'Angleterre (3-1). ; - AVce El hadji Diouf en guest...Éliminatoires Coupe du monde 2026 zone Amérique du Sud, le Brésil qualifié avec Ancelotti. Suite et fin des matches amicaux pour les nations africaines, la belle performance du Sénégal à Nottingham face à l'Angleterre (3-1) Harry Kane avait ouvert la marque, Ismaïla Sarr, Habid Diarra et Cheikh Sabaly ont éteint le City Ground où les Three Lions n'avaient pas évolué depuis 1909 ! Un succès qui prolonge la série d'invincibilité des Lions de la Teranga. Pape Thiaw se félicite de l'état d'esprit et de la performance de son collectif, un succès qui résonne comme un avertissement au monde du foot ? 3 victoires et 1 défaite pour les débuts de Thomas Tuchel. La petite victoire à Andorre a mis en lumière une attitude trop passive des Anglais, le revers face au Sénégal souligne des faiblesses défensives et un manque de cohésion. L'Algérie s'est réveillée trop tard. Un triplé de Ken Sema, 4 buts de retard à l'heure de jeu, les Fennecs sont passés près de revenir. Score final 4-3 à Solna. Le Lillois Nabil Bentaleb a sonné la révolte, de bon augure pour un joueur qui a connu un souci cardiaque l'an passé. Éliminatoires Coupe du monde 2026 zone Amérique du Sud, le Brésil qualifié avec Ancelotti Joli cadeau d'anniversaire pour Carletto, avec un petit mais précieux succès des Auriverdes sur le Paraguay grâce à Vinicius Jr, inquiétude pour le Merengue sorti blessé quelques jours avant le Mondial des clubs. Un autre ticket direct obtenu pour l'Équateur. Paraguay et Uruguay plus que jamais en course pour la fête planétaire de 2026 tout comme la Colombie, qui a fait match nul (1-1) en Argentine. Pour débattre avec Annie Gasnier aujourd'hui, Dominique Baillif, Nabil Djellit et Bruno Constant. Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.
Au sommaire de Radio Foot à 16h10-21h10 T.U. ce mercredi : - Suite et fin des matches amicaux pour les nations africaines, la belle performance du Sénégal à Nottingham face à l'Angleterre (3-1). ; - AVce El hadji Diouf en guest...Éliminatoires Coupe du monde 2026 zone Amérique du Sud, le Brésil qualifié avec Ancelotti. Suite et fin des matches amicaux pour les nations africaines, la belle performance du Sénégal à Nottingham face à l'Angleterre (3-1) Harry Kane avait ouvert la marque, Ismaïla Sarr, Habid Diarra et Cheikh Sabaly ont éteint le City Ground où les Three Lions n'avaient pas évolué depuis 1909 ! Un succès qui prolonge la série d'invincibilité des Lions de la Teranga. Pape Thiaw se félicite de l'état d'esprit et de la performance de son collectif, un succès qui résonne comme un avertissement au monde du foot ? 3 victoires et 1 défaite pour les débuts de Thomas Tuchel. La petite victoire à Andorre a mis en lumière une attitude trop passive des Anglais, le revers face au Sénégal souligne des faiblesses défensives et un manque de cohésion. L'Algérie s'est réveillée trop tard. Un triplé de Ken Sema, 4 buts de retard à l'heure de jeu, les Fennecs sont passés près de revenir. Score final 4-3 à Solna. Le Lillois Nabil Bentaleb a sonné la révolte, de bon augure pour un joueur qui a connu un souci cardiaque l'an passé. Éliminatoires Coupe du monde 2026 zone Amérique du Sud, le Brésil qualifié avec Ancelotti Joli cadeau d'anniversaire pour Carletto, avec un petit mais précieux succès des Auriverdes sur le Paraguay grâce à Vinicius Jr, inquiétude pour le Merengue sorti blessé quelques jours avant le Mondial des clubs. Un autre ticket direct obtenu pour l'Équateur. Paraguay et Uruguay plus que jamais en course pour la fête planétaire de 2026 tout comme la Colombie, qui a fait match nul (1-1) en Argentine. Pour débattre avec Annie Gasnier aujourd'hui, Dominique Baillif, Nabil Djellit et Bruno Constant. Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.
durée : 02:40:02 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:13:34 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Samedi dernier, le pré-candidat à l'élection présidentielle de 2026 en Colombie, Miguel Uribe, a été touché par balle lors d'un meeting à Bogota. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Frédéric Massé Directeur du Centre de Recherches et Projets Spéciaux (CIPE) de l'Université Externado de Colombie.
Le président américain a déployé 2 000 soldats de la Garde nationale à Los Angeles en réponse aux manifestations contre sa politique migratoire. Des affrontements ont eu lieu en Californie ce week-end entre les forces de l'ordre et les manifestants qui protestent contre la politique d'expulsion massive de migrants de Donald Trump. Après avoir déployé 2 000 effectifs de la Garde nationale à Los Angeles, le président américain a promis « un retour à l'ordre » et ajouté qu'il n'excluait pas d'envoyer des troupes ailleurs aux États-Unis si besoin. Le Los Angeles Times souligne que c'est la première fois depuis 1965 qu'un président américain déploie la Garde nationale dans un État contre l'avis de son gouverneur. Alors que le Washington Post s'interroge sur la légalité de cette mesure, le New York Times estime dans son éditorial que « le déploiement de la Garde nationale est justement en train de créer le chaos qu'elle était censée prévenir ».À lire aussiÉtats-Unis : les démocrates accusent Donald Trump de «provoquer le chaos» en déployant la Garde nationaleLe Mexique, de pays de transit à terre d'accueil pour les HaïtiensDepuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la fermeture de la frontière aux migrants au Mexique, les Haïtiens arrivés dans l'espoir de rejoindre un jour les États-Unis ont été contraints de changer leurs ambitions. De pays de transit, le Mexique se transforme en pays d'accueil pour la communauté haïtienne, qui doit surmonter les barrières linguistiques et culturelles pour tenter de se sentir chez soi sur le sol mexicain. Reportage de Marine Lebègue.La Colombie toujours sous le choc après la tentative d'assassinat contre Miguel UribeDeux jours après avoir reçu deux balles dans la tête, le sénateur conservateur et candidat à l'élection présidentielle était toujours dans un état critique ce lundi 9 juin. « La violence politique en Colombie et les discours de haine contre l'opposition ne sont pas pris au sérieux », estime Gustavo Niño Furnieles, ex-vice-ministre de la Défense et membre de l'équipe de Miguel Uribe. Pour le journal El Colombiano, cette attaque est un « coup de grâce » porté à « l'espoir que les temps obscurs de la violence politique appartenaient au passé ».À lire aussiAttaque contre Miguel Uribe en Colombie: «Voter avec peur crée une situation encore plus délétère»La campagne pour l'élection présidentielle lancée en BolivieLe tribunal électoral a publié, vendredi 6 juin, la liste officielle des candidats : neuf hommes et une femme vont participer à l'élection. L'ex-président Evo Morales est le grand absent du scrutin. Malgré les manifestations et les blocages organisés par ses partisans, le tribunal a refusé d'enregistrer la candidature de Morales, qui a déjà atteint la limite de deux mandats présidentiels prévue par la constitution. Notre correspondant Nils Sabin nous explique les enjeux de l'élection présidentielle la plus incertaine de ces dernières en Bolivie.Journal la 1èreLe Comité martiniquais du tourisme s'est doté d'un nouveau logo.
Aujourd'hui, nous vous emmenons en Colombie assister, avec un peu de décalage, à la quatrième édition colombienne du festival Agir pour le vivant. Ces rencontres nées à Arles, dans le sud de la France, réunissent chaque année des militants environnementaux, des ONG, des politiques, des scientifiques, des artistes, des entrepreneurs et des universitaires avec un but commun : réfléchir à une vie plus harmonieuse avec tout ce qui vit sur cette planète. Pour vivre «avec la nature» et non pas «contre la nature», comme le dit Luz Mosquera, la représentante d'une communauté afro-colombienne que nous entendrons dans cette émission.Un reportage de Raphaël Moran.Le site de Agir pour le Vivant.Musique diffusée pendant l'émissionJOSE CARDENAS (EL MONARCA DE LA CANTINA) - Tarde Te Conoci.
Le public ayant toujours de bonnes questions, voici les échanges que nous avons après l'interview avec la salle, pour approfondir la question de l'amour inter-culturel. Enregistré en public à l'Alliance Française du Guatemala le 29 avril, cet épisode fait partie de ma tournée latino-américaine. Pendant six mois, je voyage en famille avec Crush dans mon sac à dos, enregistrant en live des histoires d'amour interculturelles au Mexique, au Guatemala, au Salvador, au Costa Rica et en Colombie. Sur scène, des couples franco-latinos-américains racontent leur rencontre, entre chocs culturels et quiproquos linguistiques.Ce projet est soutenu par l'Institut Français, sous tutelle du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du Ministère de la Culture, qui soutient à travers le monde la promotion de la langue française, la circulation des œuvres, des artistes et des idées et favorise ainsi une meilleure compréhension des enjeux culturels.À l'origine de cette tournée : l'Alliance Française de Medellín, en Colombie, moteur engagé du dialogue culturel entre la France et l'Amérique latine.Crush est le podcast qui explore la magie des premiers jours des histoires d'amour, la rencontre amoureuse, pour t'aider à comprendre et vivre mieux tes émotions et relations amoureuses. Il y a mille et une façons d'aimer, et je compte bien toutes les montrer.
Après avoir posé son doigt au hasard sur une mappemonde, Louis arrive au Guatemala. Il y rencontre Jackie, native du pays, lors d'une crêpe party. Un bon feeling mais chacun est en couple. Cinq ans plus tard, ils se retrouvent pour boire un verre… qui se transforme en dîner puis en baiser ! Entre différences culturelles et énergie commune, comment ont-ils trouvé leur équilibre ?Cet épisode s'inscrit dans une série imaginée avec les Alliances Françaises d'Amérique latine, autour du thème : la rencontre interculturelle. Comment naît l'amour quand on ne parle pas la même langue et qu'on vient de cultures et de pays différents ?Enregistré en public à l'Alliance Française du Guatemala le 29 avril, cet épisode fait partie de ma tournée latino-américaine. Pendant six mois, je voyage en famille avec Crush dans mon sac à dos, enregistrant en live des histoires d'amour interculturelles au Mexique, au Guatemala, au Salvador, au Costa Rica et en Colombie. Sur scène, des couples franco-latinos-américains racontent leur rencontre, entre chocs culturels et quiproquos linguistiques.Ce projet est soutenu par l'Institut Français, sous tutelle du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du Ministère de la Culture, qui soutient à travers le monde la promotion de la langue française, la circulation des œuvres, des artistes et des idées et favorise ainsi une meilleure compréhension des enjeux culturels.À l'origine de cette tournée : l'Alliance Française de Medellín, en Colombie, moteur engagé du dialogue culturel entre la France et l'Amérique latine.Crush est le podcast qui explore la magie des premiers jours des histoires d'amour, la rencontre amoureuse, pour t'aider à comprendre et vivre mieux tes émotions et relations amoureuses. Il y a mille et une façons d'aimer, et je compte bien toutes les montrer.
Des milliers de Colombiens sont descendus dans les rues ces deux derniers jours pour exiger que le Parlement approuve le référendum sur les réformes du système de santé et du droit du travail voulues par le président. Gustavo Petro avait appelé ses concitoyens à se mobiliser pour soutenir sa réforme en matière de travail et de santé. Le Parlement ayant rejeté ses projets de loi, le chef de l'État défend désormais l'idée d'un référendum. Cependant, ce processus électoral nécessite là encore le feu vert du Parlement.Selon Fabio Arias, président de la Centrale unitaire des travailleurs qui avait appelé à la grève mercredi et jeudi, « il est évident que les gens sont en faveur de la consultation populaire, des réformes sociales et du changement. Et il y a donc une indignation et un rejet de l'attitude de l'élite oligarchique du Sénat de la république, qui essaye d'enterrer la consultation populaire et notamment la réforme du droit du travail. »Sur l'antenne de RFI, la docteure en philosophie politique Angelica Montes Montoya estime que les réformes voulues par Gustavo Petro arrivent dans un contexte délétère : « Après une première année de gouvernement marquée par le dialogue, le gouvernement a opéré un virage radical. […] Le discours clivant du pétrisme tient le pays dans une impasse politique. » À un an de l'élection présidentielle, la chercheuse indépendante souligne le bilan « très mitigé » du président qui n'a pas tenu ses grandes promesses et qui a vu son mandat entaché par les scandales de corruption.Haïti : Jean-Denis, symbole de la résistance aux gangs, attaqué mercrediLe quartier général de la résistance dans l'Artibonite a été attaqué par le gang Gran grif de Savien. Longtemps perçue comme une « forteresse invincible », la ville est « complètement à genoux » selon le journaliste Kester Jean cité par Le Nouvelliste.Les attaques durent depuis lundi et sur place, la population dénonce l'inaction de la police et des autorités.À Port-au-Prince, un « souffle d'espoir » malgré la violence persistanteDepuis l'offensive conjointe de la Police nationale d'Haïti et des brigades de vigilance locales, plusieurs quartiers de la capitale haïtienne retrouvent peu à peu un semblant de normalité. La Gazette d'Haïti a parcouru hier les rues de Morin, Lalue, Turgeau ou Canapé-Vert, où écoles et petits commerces rouvrent prudemment leurs portes. La menace des gangs reste latente, mais comme l'écrit le journal, « chaque cours dispensé, chaque repas partagé » sont des signes de « résistance », dans une ville où « l'espoir s'écrit désormais dans les gestes du quotidien ».Nouveaux rebondissements dans la saga des droits de douane de Donald TrumpUne cour d'appel a maintenu provisoirement les droits de douane bloqués la veille par le tribunal de commerce international. Les décisions de justice « injectent une nouvelle dose d'incertitude dans la politique tarifaire » de Donald Trump, souligne le New York Times. Alors que l'opposition se félicite de ces revers judiciaires, Politico souligne que les démocrates dépendent de plus en plus de la justice pour réussir à exister face à Donald Trump.Journal la 1èreGuadeloupe. Le 19e congrès des élus se réunira le 17 juin pour discuter de l'évolution des institutions du département des Antilles.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur l'affaire des traitements illégaux des eaux minérales par la multinationale Nestlé en France, la reprise extrêmement limitée de l'aide humanitaire à Gaza et le rapprochement entre la Chine et l'Amérique latine dans le cadre du projet commercial des « nouvelles routes de la soie ». Trump-Ramaphosa : un tête-à-tête sous tensionAux États-Unis pour une visite de quatre jours, le président Cyril Ramaphosa doit s'entretenir avec son homologue Donald Trump. Le face-à-face entre les deux hommes s'annonce tendu tant les relations entre Washington et Pretoria se sont dégradées ces derniers mois. Que faut-il attendre de cette rencontre ? Avec Valentin Hugues, correspondant de RFI à Johannesburg. France : le scandale des eaux minérales naturelles Révélée il y a un an et demi, l'affaire des traitements illégaux des eaux minérales par la multinationale Nestlé a été délibérément dissimulée par l'État français, selon une commission d'enquête sénatoriale. Pourquoi l'État a-t-il choisi de garder le silence ? Maintenant que les sénateurs disposent d'assez d'éléments, des poursuites judiciaires pourraient-elles être engagées ? Avec Aurélien Devernoix, journaliste au service politique de RFI. Gaza : une reprise très limitée de l'aide humanitaire Alors qu'une vaste opération terrestre israélienne est en cours dans la bande de Gaza, Benyamin Netanyahu a autorisé la reprise de l'aide humanitaire. Pourquoi après plus de deux mois de blocus, l'aide ne rentre qu'au compte-gouttes dans l'enclave palestinienne ? La France, le Royaume-Uni et le Canada ont annoncé qu'ils ne « resteraient pas les bras croisés », qu'est-ce que cela signifie ? Avec Jean-Paul Chagnollaud, président d'honneur de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (Iremmo) et professeur émérite des Universités. Amérique latine : nouveau champ de bataille entre Pékin et Washington ? Pékin et Bogota ont conclu un accord visant à intégrer la Colombie dans le mégaprojet commercial des « nouvelles routes de la soie » lancé en 2013. Pourquoi la Chine se rapproche-t-elle autant de l'Amérique latine ? Est-ce une manière de concurrencer l'économie américaine dans ce contexte de guerre commerciale entre Pékin et Washington ? Avec Marie-Françoise Renard, professeure d'Économie émérite à l'Université Clermont-Auvergne, spécialiste de la Chine.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la demande de levée d'immunité de Joseph Kabila en examen, la victoire du candidat pro-européen en Roumanie et le rapprochement de la Chine avec l'Amérique latine. Tchad : que sait-on de l'audio qui met en cause Succès Masra ? Accusé d'être à l'origine d'un audio qui a déclenché un massacre dans le village de Mandakao, dans le sud du Tchad, l'opposant et ancien Premier ministre Succès Masra a été arrêté pour « incitation à la haine ». Pourquoi ses avocats font-ils référence à un audio datant de 2023 ? Que disait cet enregistrement ? Quelle sera maintenant la stratégie de la défense ?Avec Victor Mauriat, correspondant de RFI à N'Djamena. RDC : vers une levée de l'immunité de Joseph Kabila ? La commission spéciale du Sénat chargée d'examiner la demande de levée d'immunité de l'ancien président Joseph Kabila a commencé ses travaux. Quelle est sa composition politique ? Quelles seraient les conséquences pour l'ancien chef de l'Etat si le Sénat décidait de lui retirer son immunité ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Roumanie : défaite surprise du candidat d'extrême-droite Le maire de Bucarest pro-Europe, Nicosar Dan, a remporté la présidentielle avec 54% des voix. Pourtant, le candidat d'extrême-droite George Simion s'était largement imposé au premier tour. Comment expliquer ce revirement de situation ? Y a-t-il eu des ingérences lors de ce second tour comme ce fut le cas en novembre dernier lors de l'élection annulée par la Cour constitutionnelle ?Avec Catherine Durandin, professeure émérite à l'Inalco. Amérique latine : nouveau champ de bataille entre Pékin et Washington ? Pékin et Bogota ont conclu un accord visant à intégrer la Colombie dans le mégaprojet commercial des « nouvelles routes de la soie » lancé en 2013. Pourquoi la Chine se rapproche-t-elle autant de l'Amérique latine ? Est-ce une manière de concurrencer l'économie américaine dans ce contexte de guerre commerciale entre Pékin et Washington ?Avec Marie-Françoise Renard, professeure d'économie émérite à l'université Clermont-Auvergne, spécialiste de la Chine.
L'Eldorado… Un mot qui évoque un lieu fabuleux, une terre de richesses infinies, un paradis perdu. Aujourd'hui encore, on l'utilise pour désigner un endroit rêvé, plein de promesses, souvent lié à la richesse, au bonheur ou à l'espoir d'une vie meilleure. Mais d'où vient ce mythe ? Pourquoi ce mot est-il si chargé d'or et de mystère ?Aux origines : un roi couvert d'orLe mythe de l'Eldorado prend racine au XVIe siècle, lors des grandes explorations espagnoles en Amérique du Sud. Les conquistadors, avides de conquêtes et de richesses, entendent parler d'un roi fabuleux qui, selon les récits indigènes, se couvrait de poussière d'or avant de se baigner dans un lac sacré. Ce roi était surnommé "El Dorado", littéralement "l'homme doré" en espagnol.Ce rituel aurait eu lieu en Colombie, près du lac Guatavita, et appartenait à une tradition des Muiscas, un peuple indigène local. À chaque cérémonie, le roi doré offrait de l'or et des pierres précieuses aux dieux en les jetant dans le lac. De quoi enflammer l'imaginaire des Européens.De l'homme doré à la cité d'orTrès vite, le personnage devient un lieu : Eldorado ne désigne plus un homme, mais une cité fabuleuse, puis un royaume entier où l'or serait aussi abondant que la poussière.Les Espagnols, puis les Anglais, les Allemands et les Portugais, envoient expéditions sur expéditions à la recherche de cet Eldorado, quelque part entre l'Amazonie, les Andes, le Venezuela ou même le Brésil. Des centaines d'hommes périssent dans la jungle, dévorés par la fièvre, les serpents, ou simplement l'épuisement… sans jamais trouver cette fameuse terre d'or.Parmi les plus célèbres chercheurs d'Eldorado, on compte Francisco de Orellana, le premier Européen à descendre le fleuve Amazone, ou Sir Walter Raleigh, qui échouera à deux reprises dans sa quête, mais publiera malgré tout un récit enflammé sur la richesse du royaume de Guyane.Un mythe qui dépasse l'orAu fil du temps, Eldorado devient un symbole : celui d'un espoir démesuré, d'une quête sans fin, parfois tragique. On le retrouve dans la littérature (Voltaire en parle dans Candide), dans les récits d'explorateurs, et aujourd'hui dans les discours politiques ou économiques — on parle par exemple d'Eldorado pétrolier, Eldorado numérique, ou Eldorado écologique.En résumé, Eldorado est moins un lieu réel qu'un mirage. Il raconte notre désir d'ailleurs, de richesse, de bonheur facile… et aussi notre tendance à projeter nos rêves sur des terres inconnues. Un mythe doré, au sens propre comme au figuré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les bonnes feuilles du livre-choc consacré à l'état de santé de l'ancien président replongent l'opposition dans le marasme politique. Son déclin cognitif, ses absences, l'acteur George Clooney qu'il n'a pas reconnu lors d'une soirée alors que les deux hommes se fréquentent depuis 20 ans, sa démarche chancelante, son futur fauteuil roulant… L'ouvrage des journalistes Alex Thompson (Axios) et Jake Tapper (CNN), à paraître le 20 mai, démontre une fois encore comment l'entourage de Biden a tout fait pour couvrir les affres du grand âge. Et à quel point le président sortant, en se retirant si tard de la course, a précipité la chute des démocrates à la dernière présidentielle. À la lumière de ces dernières révélations, POLITICO nous raconte que les cadres du parti n'ont qu'une phrase à la bouche, « il faut aller de l'avant ». Sauf que l'inventaire n'a pas été fait, et qu'il y a « encore un déni majeur au sein de notre formation à propos de l'ampleur de la défaite, soupire un élu du Massachussetts. Ceux qui veulent absolument passer à autre chose sont précisément ceux qui refusent encore d'accepter que nous avons perdu ».L'opposition reste aux prises avec ses questions existentielles malgré un agenda politique très chargé : parmi tant d'autres dossiers brûlants, cet échange tendu à la Chambre des Représentants hier, relaté par USA Today. La Commission de contrôle des services d'immigration a entendu le patron de l'agence ICE, le bras armé de la répression migratoire ordonnée par Donald Trump, qui veut expulser un million de personnes des États-Unis. Questionné par les parlementaires démocrates, Todd Lyons a fini par lâcher un chiffre : depuis l'investiture du président le 20 janvier, neuf migrants sont morts à la suite de leur placement en centre de rétention. L'administration Trump promet une enquête approfondie sur les causes de chacun de ces décès. La saison des décisions judiciaires commence aujourd'huiLa Cour Suprême se dépêche de statuer avant la pause estivale et il y a de lourds dossiers sur sa table. Peut-on interdire aux médecins de prescrire des traitements hormonaux aux mineurs qui entament une transition de genre ? Les mesures de vérification de l'âge des internautes sur les sites pornographiques sont-elles constitutionnelles ? Faut-il étendre l'usage des tests ADN aux condamnés à mort afin qu'ils puissent prouver leur innocence ? Liste quasiment exhaustive à lire dans The Hill. La plus haute juridiction américaine doit se pencher sur un minimum d'une vingtaine de procédures d'ici la fin du mois de juin. Les territoires perdus de la République d'HaïtiComme chaque jeudi, retour sur l'actualité haïtienne avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, le plus ancien quotidien de Port-au-Prince. Plongée en Une dans la commune de Mirebalais et tant d'autres territoires passés sous le contrôle des gangs armés. Situation observée de très près par la République dominicaine voisine. Dans son éditorial, Frantz Duval fait le récit de la réunion qui s'est déroulée, hier, entre l'actuel président dominicain, Luis Abinader, et ses prédécesseurs, sur fond de politique ultra-répressive envers les Haïtiens présents sur le territoire dominicain. Poison ou bénédiction ? Le rapprochement sino-colombien divise les éditorialistes La Colombie a bel et bien rejoint les nouvelles routes de la Soie, l'immense programme d'investissements porté par la Chine depuis une dizaine d'années. Pékin va soutenir l'économie colombienne en important datage de produits colombiens, et investir tous azimuts sur le sol colombien (infrastructures, santé, agro-industrie ou l'intelligence artificielle). El Tiempo y voit un choix « judicieux », mais attention, écrit le journal, « à la perception que pourraient avoir les États-Unis de ce texte signé avec Pékin. En pleine guerre commerciale, « le gouvernement Petro va devoir faire preuve de la plus grande sensibilité pour protéger les intérêts de la Colombie dans ses futurs rapports avec la Maison Blanche ».Pour le verre à moitié vide, lire la tribune explosive de Sofy Casas dans Semana. « Ce n'est pas une exagération, ce n'est pas de la rhétorique. C'est la réalité. Petro livre la Colombie à la Chine. Ce qui s'est déjà produit au Venezuela est sur le point de se répéter dans notre pays, avec le même scénario, les mêmes acteurs et la même tragédie. La Chine n'est pas un allié. C'est le propriétaire silencieux du Venezuela. La Chine a prêté plus de 60 milliards de dollars au Venezuela depuis 2007, non par générosité, mais pour le lier à une dette impayable, devenant ainsi le créancier, le protecteur et le marionnettiste du régime. » Or, poursuit Sofy Casas, le président colombien Gustavo Petro lui aussi « est allé mettre le pays en gage pour se débarrasser des États-Unis ». Selon elle, il y a désormais entre Pékin et Bogota « un alignement idéologique, la consolidation d'un modèle autoritaire soutenu par l'argent du régime chinois et un silence diplomatique complice ».Le procès historique de l'ancien président colombien Alvaro Uribe C'est le premier passage en jugement d'un ancien chef d'État en Colombie : Alvaro Uribe est poursuivi au pénal pour subornation de témoins. Et même si ses deux mandats sont déjà loin (de 2002 à 2010), il est encore aujourd'hui la figure tutélaire du camp conservateur, et l'un des hommes politiques les plus influents du pays. Son procès retransmis en direct par tous les médias provoque un vif débat et irrigue la vie quotidienne. Dossier signé Najet Benrabaa à retrouver dans l'édition du jour. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreFusillades, exécutions en plein jour et en pleine rue, la violence semble avoir atteint un niveau inédit ces derniers temps en Martinique.
La Chine organise un sommet diplomatique d'envergure à Pékin, réunissant plusieurs dirigeants d'Amérique latine, dont ceux du Brésil, de la Colombie, du Chili ou encore du Pérou. Objectif affiché : resserrer les liens avec la région dans un contexte de rivalité croissante avec les États-Unis. Décryptage. Dès l'ouverture du forum, le ton est donné : le président chinois Xi Jinping annonce un prêt de 9,2 milliards de dollars à destination de l'Amérique latine et des Caraïbes. Une initiative qui s'inscrit dans la continuité d'une stratégie chinoise déjà bien engagée. Pékin considère depuis plusieurs années cette région comme un pilier de son expansion internationale. Infrastructures, investissements, accords commerciaux, les projets se multiplient. À ce jour, deux tiers des pays latino-américains ont rejoint les « nouvelles routes de la soie », ce gigantesque programme de développement lancé par la Chine il y a 12 ans. Dernier exemple en date, un accord de coopération signé avec la Colombie ce mercredi. À lire aussiLe Brésil, un des gagnants de la guerre commerciale de Donald Trump?Une montée en puissance chinoise qui bouscule l'influence américaine À travers ces efforts, la Chine cherche à sécuriser ses approvisionnements tout en diversifiant ses débouchés économiques. Elle est déjà devenue le premier partenaire commercial de pays comme le Brésil, le Chili ou le Pérou, détrônant les États-Unis dans une région longtemps considérée comme leur zone d'influence. En 2023, le Brésil a exporté 94 milliards de dollars vers la Chine, principalement du soja et d'autres produits agricoles, tandis que Pékin y écoule des produits à forte valeur ajoutée : semi-conducteurs, smartphones, véhicules ou médicaments. Une relation stratégique mais asymétrique Si les pays latino-américains voient dans ce rapprochement une chance d'attirer des investissements et de diversifier leurs alliances, le partenariat n'est pas sans risques. En rompant avec la dépendance américaine, certains redoutent l'émergence d'une dépendance chinoise. Par ailleurs, en restant cantonnés à l'exportation de matières premières, ces pays pourraient manquer l'opportunité d'un réel essor industriel. Ce sommet à Pékin s'inscrit donc dans un mouvement plus large de recomposition des équilibres mondiaux. Des dirigeants comme Lula (Brésil) ou Gustavo Petro (Colombie) insistent sur la nécessité de faire entendre la voix latino-américaine dans le jeu international, en tirant parti des tensions sino-américaines pour mieux défendre leurs intérêts. À lire aussiLa Chine, grande gagnante des mesures de Donald Trump?
durée : 00:05:50 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - En Colombie, Álvaro González et Patricia Uribe sillonnent, avec une voiture remplie de livres, la campagne du département d'Arauca, contrôlé par des groupes armés rivaux dont l'ELN, près de la frontière avec le Venezuela. Le couple Álvaro-Patricia offre un moment d'évasion aux jeunes.
Inondations, pluies intenses et destruction de routes ou de maisons : c'est ce qui attend la Colombie jusqu'au mois de juin, d'après l'institut météorologique du pays. La saison des pluies, qui a débuté le mois dernier avec le phénomène de la Niña, a déjà causé de nombreux dégâts et a fait au moins deux morts dans la ville de Medellin, le 30 avril. Le maire de la ville a déclaré l'état d'urgence pour catastrophe naturelle et un appel aux dons a été lancé pour venir en aide aux sinistrés. De notre correspondante à Medellin,Le bruit de la pluie est devenu le quotidien des habitants de l'arrondissement San Antonio Desperado de Medellin. Chaque année, les précipitations sont de plus en plus fortes. En ce début de la saison hivernale, les conséquences sont déjà visibles. Alejandro Castagno est agriculteur de père en fils. Ce quadragénaire est natif de San Antonio Desperado et il a été témoin de plusieurs inondations, dont la dernière en date, au début du mois d'avril : « Les affluents de ruisseaux sont obstrués, bouchés à cause de l'abattage des arbres, donc de nombreux bassins se retrouvent avec des sortes de barrages qui bloquent l'eau. La matière végétale s'accumule et se déverse partout et inonde les maisons qui sont proches des ruisseaux. C'était le cas dans le district d'Astilleros. »Natalia Mesa, sa voisine, s'inquiète de la fissure qui traverse la route près de chez elle : « Regardez, quelqu'un a essayé de boucher le trou. Ici, on voit des débris et de la terre, mais comme les camions continuent de passer dessus, notamment les poids lourds, eh bien la fissure continue de se creuser. Le trou dans le sol est énorme, surtout qu'il se trouve sur une faille géologique. D'ailleurs, juste en face, avant, il y avait une très belle maison. La famille a dû être évacuée et la maison détruite. »Risque de précipitations supérieures à la normalePour prévenir ces phénomènes, les pompiers de Medellin sont en train de cartographier le secteur. À l'aide d'un drone, deux pompiers scannent la montagne pour détecter les éventuelles fissures ou mouvements de plaques tectoniques d'une des zones inondées, il y a quelques jours. « Dans ce type de cas, il est avant tout question de glissements de terrain. C'est parce que ce sous-sol est devenu une sorte de nappe phréatique. Il pleut tellement que le terrain ne parvient plus absorber l'eau. Du coup, l'eau commence à se déplacer vers le bas de la montagne, à travers ces chemins sur le côté. Le cours d'eau augmente, ça peut se transformer en un barrage et finir par déborder. Avec les débris et blocs de rochers, ça se transforme en coulées de boue », explique le capitaine Juan Guillermo Usma, sous-commandant du corps des pompiers de Medellin.Pour faire face à ces phénomènes climatiques dits du Niño et de la Niña, les autorités utilisent un système d'alerte, « le Siata ». « Nous avons une surveillance en temps réel via le satellite, mais même si cela aide, il est parfois difficile d'avoir des prévisions précises, notamment concernant la quantité de précipitations attendues, admet Carlos Quintero, directeur du département de gestion des risques et des catastrophes de Medellin. Le sujet des catastrophes naturelles est un sujet ambigu, complexe. Tout ce que nous pouvons établir, ce sont des scénarios de risque d'origine naturelle. »D'après l'Institut de météorologie colombien (Ideam), la saison de fortes pluies en Colombie s'étendra jusqu'à la fin juin. Dans son rapport, l'organisme prévoit des précipitations supérieures de 20 à 50% à la normale au cours de mai.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 25 avril 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LA FRANCE ET LE CONTRÔLE DE SES FINANCES PUBLIQUES Après une séquence de dérive des comptes publics « préoccupante », la Cour des comptes dans son rapport publié mi-février, chiffrait à 110 milliards d'euros l'effort à fournir pour ramener le déficit public à 3%. Les causes de ce déficit sont connues : des recettes fiscales inférieures de 40 milliards aux prévisions de la loi de finances et des dépenses plus élevées de 13 milliards, notamment du côté des collectivités locales. Selon le rapport de la Cour, la situation est due à des choix politiques. Tout d'abord, les experts reprochent au gouvernement des « hypothèses de croissance optimistes qu'il a fallu plusieurs fois réviser à la baisse ». Par ailleurs, ce dérapage est à mettre sur le compte de la mise en place, jusqu'en 2023, de baisses d'impôts « non financées » et de « l'absence d'économies structurelles sur le cœur de la dépense publique ». Ces facteurs combinés se sont traduits, selon le gendarme des comptes, par une « perte de contrôle de la dépense publique ». Face à ce constat, le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici menace : « Nous pourrions ne pas certifier les comptes 2025. »Fin mars, l'Insee a annoncé que l'écart entre les recettes et les dépenses publiques a atteint 5,8% du PIB en 2024. Il s'agit du déficit public le plus massif depuis la guerre en valeur absolue, à l'exception de celui de l'année 2020, au pic de la pandémie de Covid-19. En atteignant 3.305 milliards d'euros, l'endettement public est monté à 113% du PIB fin 2024, a annoncé l'Insee. La dette publique française avait passé le cap des 100 milliards d'euros en 1981, celui des 1.000 milliards en 2003, puis celui des 3.000 milliards en 2023.Dans son rapport sur le dérapage des finances publiques publié le 15 avril,la commission d'enquête de l'Assemblée nationale rappelle que pour 2024, la prévision initiale de déficit public du gouvernement Borne était de 4,4% du PIB, revue à 5,1% en avril dernier par le gouvernement Attal, puis à 6,1% par celui de Barnier. Au final, ce déficit public pour 2024 s'est établi à 5,8% du PIB. Les deux rapporteurs, le macroniste Mathieu Lefèvre et le président de l'Union des droites pour la République, allié du Rassemblement national, Éric Ciotti, ont des visions opposées sur ces chiffres. Le premier attribue ces erreurs aux services de Bercy, le deuxième les lie à des dissimulations politiques.Malgré les discours, et même si le déficit budgétaire s'atténue peu à peu, la dette ne va pas diminuer de sitôt. Dans le budget 2025, il est prévu qu'elle monte à 115,5% du PIB en fin d'année. Dans un scénario jugé réaliste par la Cour des comptes, le ratio d'endettement pourrait dépasser 125% du PIB en 2029 et s'approcher des 130% dès 2031. D'autres économistes évoquent des ratios de 160% voire 170%, si l'État choisit d'investir massivement, notamment dans la transition énergétique ou l'armement. « Il est plus que temps de freiner et de reprendre le contrôle de nos finances publiques. Faute de quoi, nous risquons la paralysie, puis l'accident », met en garde Pierre Moscovici.BILAN DE L'ACTION DIPLOMATIQUE DU PAPEPape « du bout du monde », contrairement à ses prédécesseurs européens, Jorge Mario Bergoglio a déplacé l'axe diplomatique du Vatican vers les pays du Sud. De la dénonciation du système économique mondial, à la défense des migrants en passant par ses plaidoyers pour l'écologie, la paix, le dialogue avec l'islam, ou la lutte contre l'arme nucléaire, le pape François a été porté par une vision, inspirée de celui dont il avait choisi le nom, François d'Assise. À l'échelle internationale, appuyé sur un solide réseau diplomatique, ce dont rêvait François, c'était, « le renforcement du multilatéralisme, expression d'une coresponsabilité mondiale renouvelée, d'une solidarité fondée sur la justice et sur la réalisation de la paix et de l'unité de la famille humaine, projet de Dieu sur le monde ». Lui-même issu d'une famille de migrants - ses parents ont quitté l'Italie pour l'Argentine - François, dès le début de son pontificat, a pointé avec vigueur les drames de la migration. Son premier déplacement a eu lieu en juillet 2013, à Lampedusa, où il s'est indigné de la « mondialisation de l'indifférence », un thème clef de ce pontificat. Ce qui lui valu de sérieuses tensions avec l'Occident et en particulier les États-Unis.Partisan de la paix à tout prix et de la politique de l'apaisement, le pape considérait que « toute guerre est une défaite ». Même les guerres de libération ou de légitime défense. Car « il n'existe pas de guerre juste ». Pas même en Ukraine où François n'a eu de cesse jusqu'en mai 2022, d'appeler à l'arrêt des combats, se refusant à reconnaître la responsabilité de Vladimir Poutine et de la Russie, avançant que la « colère » du Kremlin avait pu être « facilitée » par « les aboiements de l'OTAN à la porte de la Russie ». Au Moyen-Orient, depuis le massacre du 7 octobre 2023, les relations entre le Saint-Siège et Israël étaient devenues de plus en plus difficiles. Le pape s'est vu notamment reprocher d'avoir tardé à exprimer son horreur face au massacre perpétré par le Hamas.Dans le droit fil de la tradition jésuite, le pape François a porté une attention très particulière aux 12 millions de catholiques de la République populaire de Chine. Sous son autorité, un accord secret a été signé en 2018 avec Pékin sur la nomination des évêques. Un accord qui a fait débat. Au chapitre des avancées diplomatiques, François a œuvré au rapprochement historique entre les États-Unis et Cuba et joué un rôle dans la réconciliation en Colombie ainsi que dans la libération d'enfants ukrainiens capturés par les Russes, tandis que le dialogue interreligieux aura progressé, notamment avec l'université al-Azhar du Caire.En revanche, bousculant l'Europe, « grand-mère stérile » et égoïste à ses yeux, le pape n'a réalisé aucune visite officielle dans les grands pays européens de tradition catholique, comme la France, l'Espagne ou l'Allemagne.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, nous avons rendez-vous avec Franck Alexandre aux côtés du groupe interarmes des troupes de Marine à Angoulême, dans le sud-ouest de la France ; en deuxième partie, direction la Colombie avec Lucile Gimberg avec les gardes du parc naturel des Farallones qui font face à de nouveaux défis. L'armée de terre française à l'heure de la guerre totaleL'armée de terre française a reçu pour mission de se préparer à la guerre de haute intensité. Le conflit ukrainien a changé la donne pour les soldats français et les ordres se modifient. C'est toute une stratégie qui se durcit qui se met à la page. Mercredi 26 mars 2025, centre-ville d'Angoulême, sud-ouest de la France, le groupe tactique interarmes des troupes de Marine se déploie. C'est un exercice inédit, la simulation d'un combat en milieu urbain avec la reprise en mode guerrier de la gare SNCF au milieu de la population. Un Grand reportage de Franck Alexandre qui s'entretient avec Jacques Allix. Colombie : avec les gardes du parc naturel des Farallones de CaliJaguar, singe-araignée, colibri, arbre de pluie… La Colombie est l'un des pays les plus riches en biodiversité. Cet État d'Amérique du Sud a déjà atteint l'objectif international de protéger 30% de son territoire pour préserver ce monde vivant de la disparition en cours. Mais sur le terrain, après des décennies de conflit avec des guérillas, les gardes des parcs naturels font face à de nombreux défis. En octobre 2024, alors que la COP16 sur la biodiversité battait son plein à Cali, RFI a pu explorer les montagnes protégées qui surplombent la troisième ville du pays.Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix.
Jaguar, singe-araignée, colibri, arbre de pluie… La Colombie est l'un des pays les plus riches en biodiversité. Cet État d'Amérique du Sud a déjà atteint l'objectif international de protéger 30% de son territoire pour préserver ce monde vivant de la disparition en cours. Mais sur le terrain, après des décennies de conflit avec des guérillas, les gardes des parcs naturels font face à de nombreux défis. En octobre dernier, alors que la COP16 sur la biodiversité battait son plein à Cali, RFI a pu explorer les montagnes protégées qui surplombent la troisième ville du pays. « Colombie : avec les gardes du parc naturel des Farallones de Cali », c'est un grand reportage de Lucile Gimberg.