Podcasts about colombie

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colombie

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Choses à Savoir
Quelle est la différence entre les Mayas et les Incas ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 2:49


Quand on évoque les grandes civilisations précolombiennes, deux noms surgissent immédiatement : les Mayas et les Incas. Pourtant, si elles ont toutes deux marqué l'histoire de l'Amérique, elles sont très différentes dans leur localisation, leur organisation et leurs héritages.Les Mayas apparaissent bien avant les Incas. Leur civilisation se développe dès 2000 avant notre ère, dans les forêts tropicales du Yucatán, au sud du Mexique, ainsi qu'au Guatemala, au Belize et au Honduras actuels. Les Incas, eux, émergent beaucoup plus tard, au XIIIᵉ siècle, dans la cordillère des Andes, principalement au Pérou. Cette différence chronologique explique déjà un contraste : quand l'empire inca atteint son apogée au XVe siècle, les grandes cités mayas étaient déjà abandonnées depuis longtemps.Sur le plan politique, le contraste est frappant. Les Mayas n'avaient pas un empire unifié mais une mosaïque de cités-États indépendantes, comme Tikal, Palenque ou Copán, qui rivalisaient entre elles par des guerres et des alliances. Les Incas, au contraire, fondèrent un empire centralisé : le Tawantinsuyu. Depuis Cuzco, l'empereur, appelé le Sapa Inca, exerçait un pouvoir absolu sur des millions de sujets et un territoire immense s'étendant de la Colombie jusqu'au Chili.Sur le plan culturel, les Mayas brillèrent surtout par leur écriture et leurs connaissances scientifiques. Ils développèrent un système d'écriture hiéroglyphique complexe, unique en Amérique, qui permettait de noter aussi bien des événements politiques que des récits mythologiques. Ils élaborèrent également un calendrier extrêmement précis, basé sur l'astronomie, et laissèrent des monuments impressionnants comme les pyramides de Chichén Itzá. Les Incas, eux, ne connaissaient pas l'écriture. Pour conserver la mémoire des tributs ou des recensements, ils utilisaient les quipus, des cordelettes nouées dont les combinaisons servaient de code numérique. Leur génie s'exprima surtout dans l'ingénierie : routes pavées traversant les Andes, ponts suspendus, systèmes d'irrigation et villes perchées comme Machu Picchu.Enfin, leurs religions différaient. Les Mayas pratiquaient des rituels sanglants pour apaiser leurs dieux, y compris des sacrifices humains. Les Incas, eux, adoraient surtout Inti, le dieu Soleil, et considéraient l'empereur comme son descendant direct. Leurs sacrifices humains existaient, mais étaient plus rares et souvent réservés à des moments exceptionnels.En somme, les Mayas furent des astronomes et des scribes brillants, mais fragmentés politiquement. Les Incas, eux, bâtirent un empire solide et organisé, mais sans écriture. Deux civilisations fascinantes, qui montrent la diversité et la richesse des mondes précolombiens bien avant l'arrivée des Européens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Autochtone, un podcast voyage à la rencontre des mondes
Regards croisés : Ce que j'aimerais vous demander - Voyage et rencontres en Amérique du Sud

Autochtone, un podcast voyage à la rencontre des mondes

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 13:15


Quelles questions vous aimeriez poser à celles et ceux qui vous écoutent ? C'est comme ca que je termine chaque interview réalisées pendant mon voyage en Amérique du Sud. Alors dans cet épisode, Lina en Colombie, Silverio sur les rives du lac Titicaca, Segundo en Équateur, Rissel dans le désert de sel de Bolivie, Jorge à Bogota en Colombie ou Esther à La Paz, vous posent directement leurs questions. Derrière cette aventure, il y a des histoires vécues : le quotidien transformé par le tourisme, les épreuves de l'exil et de la guerre, les exploitations agricoles familiales, la recherche d'équité, la joie des fêtes, les traditions et les nouveaux défis que soulève la vie en Amérique du Sud.Au fil de ce voyage, cette aventure, chaque rencontre humaine dérange, interroge et apprend à voir le monde autrement. Des guides, des habitants, des familles : à travers leurs témoignages, vous découvrirez la vraie aventure — celle qui relie perspectives personnelles et défis collectifs.Ce nouvel épisode est une immersion dans un continent où chaque rencontre façonne la vision du monde. Parce qu'aucune aventure ne ressemble à une autre, aucune rencontre n'est similaire.

Sí comprendo
123. Chocs culturels Colombie-France avec "Monsieur Paisa"

Sí comprendo

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 26:32


Écoute cette nouvelle conversation naturelle entre deux natifs hispanophones (Colombie-Espagne) pour pratiquer ta compréhension orale et pour déconstruire au passage tes clichés sur la Colombie avec "Monsieur Paisa".Instagram de "Monsieur Paisa".Mes programmes pour apprendre l'espagnol: https://www.sicomprendo.net/ ​(LISTE D'ATTENTE)

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 28 septembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 48:30


RFI vous a proposé ces dernières semaines une série de reportages et analyses sur les trafics de drogue à travers le monde. Cette semaine, nous sommes au coeur du système de production, une sorte d'agriculture intensive de la plante de coca qui va devenir cocaïne après maintes manipulations chimiques. Nous sommes en Colombie, premier producteur mondial de cocaïne et en Equateur devenu la première porte de sortie de la drogue d'Amérique du Sud, un reportage d'Eric Samson. En seconde partie d'émission, direction Pékin où nous serons en ligne avec notre correspondante permanente Clea Broadhurst après son reportage sur la natalité. En Chine, il est loin le temps de la règle d'or de l'enfant unique mais ce n'est pas évident de remotiver les Chinois sur la voie de la famille plus ou moins nombreuse. Coca, basuco et cocaïne: une frontière sous influence  La cocaïne est devenue une drogue du quotidien si l'on peut dire. Il y a quelques décennies, elle était chère, et plutôt réservée à certains milieux privilégiés. Son usage s'est considérablement popularisé, notamment en Europe. Plus forte, moins chère, très abondante grâce à la mondialisation du commerce et très bien distribuée. Qui dit cocaïne dit Colombie. Premier producteur mondial. Cet homme que nous venons d'entendre est Colombien. Il préfère ne pas donner son vrai nom. Installé dans le sud du pays, à quelques mètres de la frontière équatorienne, il cultive depuis des années de la coca qu'il transforme ensuite en pâte base de cocaïne dans un petit laboratoire de fortune. Notre correspondant en Équateur s'est arrangé pour passer la frontière, aller sur place sur le sol colombien, recueillir les témoignages de ces petites mains de la poudre blanche en fabrication, qui inonde la planète. Un Grand reportage d'Eric Samson qui s'entretient avec Jacques Allix.   Naissances en Chine : quand l'intime défie la politique  Le vent tourne en Chine en termes de natalité. L'enfant unique fut longtemps une obligation. Aujourd'hui, l'inverse est presque de mise : l'État s'inquiète de voir les naissances chuter. En 2024, le pays n'a enregistré que 9 millions et demi de bébés, très peu à l'échelle du pays. Un des niveaux les plus bas depuis la fondation de la République populaire. Les autorités multiplient les incitations. Mais les jeunes, eux, y regardent à deux fois. Grandir, aimer et transmettre. Ils s'interrogent.   Un Grand reportage de Clea Broadhurst (et Chi Xiangyuan) qui s'entretient avec Jacques Allix.

Grand reportage
Coca, basuco et cocaïne: une frontière sous influence

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 19:30


La cocaïne est devenue une drogue du quotidien si l'on peut dire. Il y a quelques décennies, elle était chère, et plutôt réservée à certains milieux privilégiés. Son usage s'est considérablement popularisé, notamment en Europe. Plus forte, moins chère, très abondante grâce à la mondialisation du commerce et très bien distribuée. Qui dit cocaïne dit Colombie. Premier producteur mondial. Cet homme que nous venons d'entendre est Colombien. Il préfère ne pas donner son vrai nom. Installé dans le sud du pays, à quelques mètres de la frontière équatorienne, il cultive depuis des années de la coca qu'il transforme ensuite en pâte base de cocaïne dans un petit laboratoire de fortune. Notre correspondant en Équateur s'est arrangé pour passer la frontière, aller sur place sur le sol colombien, recueillir les témoignages de ces petites mains de la poudre blanche en fabrication, qui inonde la planète. «Coca, basuco et cocaïne: une frontière sous influence», d'Éric Samson.

Chronique des Matières Premières
L'Équateur, premier exportateur mondial de bananes touché par la TR4 (maladie)

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 2:02


Mauvaise nouvelle chez le premier exportateur mondial de bananes, l'Équateur. La maladie baptisée TR4 a officiellement été détectée. Ce qui veut dire que le champignon qui en est responsable est probablement entré dans le pays il y a déjà plusieurs mois. Cette alerte sanitaire est prise très au sérieux, dans un secteur qui n'a pas été épargné par les dernières crises géopolitiques, logistiques et climatiques, et conforte ceux qui plaident pour plus de diversité variétale.  Les bananeraies ne seront pas décimées dans les mois qui viennent, mais l'arrivée de la TR4 – fusariose race 4 tropicale – est une nouvelle considérée comme grave, car il n'y a pas de traitement possible. La seule solution, c'est la protection, via un contrôle très strict des surfaces qui sont touchées, pour que la maladie ne se propage pas ailleurs. Concrètement, explique Denis Loeillet, économiste de la filière au Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, « ça passe par l'installation de clôture autour des zones atteintes, la désinfection de tout ce qui entre et sort des plantations, que ce soit les pelles, les chaussures ou encore les roues des véhicules agricoles. » Au Pérou, où la maladie est apparue en 2021, les mesures n'ont pas été suffisantes et des zones entières de culture ont été abandonnées, ce qui a entrainé des baisses de production et une contagion aujourd'hui à l'Équateur. Ailleurs, en Colombie ou encore aux Philippines, on a appris à faire avec, preuve qu'il y a des moyens d'agir pour éviter le pire. Pas d'impact à court terme sur l'approvisionnement L'Équateur met chaque année entre 6 et 7 millions de tonnes de fruits jaunes sur le marché, soit l'équivalent de ce que consomment les 27 pays européens et le Royaume-Uni en un an ! Une maladie chez un géant qui nourrit le monde, inquiète forcément, mais l'avenir dépendra de la vitesse de propagation de l'épidémie. A priori, à court terme, l'effet ne devrait pas être significatif sur les volumes, l'approvisionnement mondial sera largement assuré, mais un effet sur les prix n'est pas à exclure : « Les mesures de biosécurité à mettre en place d'urgence vont augmenter les coûts de production », explique l'expert du Cirad. La grande distribution pourra alors difficilement ignorer la situation lors des négociations à venir et sera probablement contrainte d'acheter plus cher la banane, et peut-être de la revendre à un prix plus élevé aussi. Les limites du tout-Cavendish Avant l'Équateur, 25 pays producteurs ont déjà été touchés par cette maladie, mais le fait que la TR4 arrive en Équateur est perçu comme un marqueur important dans la filière, qui fera probablement bouger les lignes. C'est le signe qu'il est peut-être temps de diversifier les variétés ou de travailler sur la résistance de la banane Cavendish, qui domine le marché depuis les années 1960, mais qui montre aujourd'hui, en Équateur, un peu plus sa vulnérabilité. C'est précisément la mission que s'est donnée, en France, le Cirad, via l'initiative Bana+, un projet de 7,5 millions d'euros qui vise à proposer des variétés résistantes contre la cercosporiose noire et la TR4, deux des principales maladies fongiques qui attaquent le bananier.

Envie de changement
#158 Changer de vie après 30 ans : l'histoire inspirante de François, coach sportif en ligne

Envie de changement

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 64:58


Après 30 ans, François a décidé de tout plaquer : ses jobs frustrants, sa vie qui ne lui convenait plus… pour devenir coach en ligne et vivre une vie plus libre entre la France et la Colombie

7 milliards de voisins
Shein, Temu : pourquoi les plateformes de commerce low-cost rendent “accros” aux achats ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 48:30


Shein, Temu, AliExpress, depuis quelques années, des géants de l'ultra fast fashion et du commerce low cost déferlent sur les marchés mondiaux.  Ces plateformes proposent du prêt-à-porter ou des petits articles de bazar à prix cassé dont il est difficile de passer à côté, tant les publicités sont matraquées sur les réseaux sociaux. Une stratégie qui agace de plus en plus alors que la planète est déjà submergée par les déchets textiles. Accusés de vendre des contrefaçons, des produits dangereux ou encore de proposer de fausses promotions ou de communiquer des informations trompeuses, ces mastodontes du low cost attisent régulièrement les critiques.   Le 9 septembre 2025, le parlement européen a définitivement adopté une directive obligeant les fabricants de vêtements à prendre en charge les coûts de collecte, de tri et de recyclage de leurs produits. Une obligation financière qui vise explicitement les acteurs de la fast fashion. Côté Français, on milite pour l'adoption d'un outil européen qui vise à déréférencer les sites de vente en ligne en infraction avec les droits européens. Face au développement de ces plateformes, ces mesures sont-elles suffisantes ? Faut-il davantage responsabiliser le consommateur qui cherche en premier lieu à faire des économies ? Ou plutôt augmenter la pression sur les sites de e-commerce ?  Avec :  • Audrey Millet, historienne, chercheuse à l'OsloMET et au Laboratoire d'anthropologie du travail à l'Université de Bologne. Elle étudie les liens entre le «made in Italy» et le crime organisé. Autrice de L'Odyssée d'Abdoul - Enquête sur le crime organisé (Les Pérégrines, 2024).   • Mathilde Pousseo, déléguée générale du collectif Ethique sur l'étiquette Un entretien avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI à Medellin en Colombie où Temu est la deuxième application la plus utilisée en Colombie    En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution  des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, on regarde dans le rétroviseur de la révolution capillaire du cheveux afro. Comment prendre soin de ses cheveux texturés ? Une question qui a traversé plusieurs générations de blogueuses et de créatrices de contenu. Une révolution possible grâce à la révolution capillaire.   Programmation musicale : ► Baise Le Monde – Orelsan ► Wicked (Remix) – SuperJazzClub feat. Cruel Santino

7 milliards de voisins
Shein, Temu: pourquoi les plateformes de commerce low-cost rendent «accros» aux achats?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 48:30


Shein, Temu, AliExpress, depuis quelques années, des géants de l'ultra fast fashion et du commerce low cost déferlent sur les marchés mondiaux. Ces plateformes proposent du prêt-à-porter ou des petits articles de bazar à prix cassés, dont il est difficile de passer à côté, tant les publicités sont matraquées sur les réseaux sociaux. Une stratégie qui agace de plus en plus alors que la planète est déjà submergée par les déchets textiles. Accusés de vendre des contrefaçons, des produits dangereux ou encore de proposer de fausses promotions ou de communiquer des informations trompeuses, ces mastodontes du low cost attisent régulièrement les critiques.   Le 9 septembre 2025, le Parlement européen a définitivement adopté une directive obligeant les fabricants de vêtements à prendre en charge les coûts de collecte, de tri et de recyclage de leurs produits. Une obligation financière qui vise explicitement les acteurs de la fast fashion. Côté français, on milite pour l'adoption d'un outil européen qui vise à déréférencer les sites de vente en ligne en infraction avec les droits européens. Face au développement de ces plateformes, ces mesures sont-elles suffisantes ? Faut-il davantage responsabiliser le consommateur qui cherche en premier lieu à faire des économies ? Ou plutôt augmenter la pression sur les sites de e-commerce ?  Avec :  • Audrey Millet, historienne, chercheuse à l'OsloMET et au Laboratoire d'anthropologie du travail à l'Université de Bologne. Elle étudie les liens entre le «made in Italy» et le crime organisé. Autrice de L'Odyssée d'Abdoul - Enquête sur le crime organisé (Les Pérégrines, 2024) • Mathilde Pousseo, déléguée générale du collectif Ethique sur l'étiquette. Un entretien avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI à Medellin, en Colombie, où Temu est la deuxième application la plus utilisée en Colombie.    En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution  des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, on regarde dans le rétroviseur de la révolution capillaire du cheveu afro. Comment prendre soin de ses cheveux texturés ? Une question qui a traversé plusieurs générations de blogueuses et de créatrices de contenu. Une révolution possible grâce à la révolution capillaire.   Programmation musicale : ► Baise Le Monde – Orelsan ► Wicked (Remix) – SuperJazzClub feat. Cruel Santino.

Hot Girls Only
Je me suis laissée embarquer par un inconnu

Hot Girls Only

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 53:03


Aujourd'hui, on est tellement heureuses de partager avec vous ce nouvel épisode, où l'on vous fait enfin découvrir notre tout nouveau studio d'enregistrement ! C'est aussi l'occasion de faire un petit point sur notre amitié, nos envies de famille… et surtout de vous raconter des histoires complètement folles de nos amies, entre la Colombie et l'Italie ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Autochtone, un podcast voyage à la rencontre des mondes
Mise à jour : le point sur la situation au Vénézuéla - Voyage en Amérique du Sud

Autochtone, un podcast voyage à la rencontre des mondes

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 9:08


Dans ce premier épisode “mise au point”, Autochtone revient sur une crise déjà évoquée dans la saison 2 : celle du Venezuela, pays marqué par l'une des plus graves catastrophes économiques et migratoires de ces dernières décennies.Cette immersion commence en Colombie, à Palomino, avec Maria Claudia, une femme rencontrée il y a quelques années dans la saison 2. Elle avait tout quitté : son travail, sa famille, sa maison inachevée sur l'île Margarita. Aujourd'hui encore, elle travaille sans relâche, sans pouvoir mettre assez de côté pour retourner au Venezuela et terminer ce projet de vie interrompu.Le Venezuela, c'est désormais un pays vidé d'un quart de sa population. Depuis l'effondrement de son économie, l'hyperinflation, la chute des prix du pétrole et la faillite des entreprises, des millions de Vénézuélien·nes ont pris la route, souvent à pied. Ce sont ces voyages que l'épisode explore aussi : ces trajectoires contraintes, ces kilomètres parcourus dans la chaleur écrasante, ces histoires de frontières et de conditions de survie.Et sur la route, les préjugés s'installent. Lors d'un voyage au nord du Pérou, un chauffeur refuse de m'installer dans sa cabine en pensant que je suis vénézuélienne. Je monte alors à l'arrière du camion, sans sécurité, sur une simple plaque de métal. Ce n'est qu'une fois qu'il comprend que je ne viens pas du Venezuela qu'il me laisse monter devant. Pourquoi, soudain, ma vie aurait-elle plus de valeur ?

Journal d'Haïti et des Amériques
États-Unis : l'épidémie de fentanyl fait moins de morts

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 30:00


En cette journée spéciale sur RFI consacrée à la drogue dans le monde, Anne Cantener se penche sur la situation sur le continent américain. Aux États-Unis, c'est l'épidémie de fentanyl qui préoccupe toujours. Cette drogue 50 fois plus puissante que l'héroïne, 100 fois plus que la morphine, est la principale cause d'overdoses dans le pays. Mais les choses s'améliorent peu à peu : en 2024, le nombre de décès par overdose liés aux opioïdes synthétiques, donc principalement le fentanyl, a chuté de plus de 30%. Les conséquences des politiques mises en place pour enrayer l'épidémie de fentanyl commencent à se faire sentir. Ces programmes dits de réduction des risques pour les consommateurs «ne visent pas à sevrer les consommateurs dans un premier temps, mais à ce qu'ils prennent leur dose en limitant les risques d'overdoses», explique notre correspondant à Atlanta, Edward Maille. Un outil permet d'éviter les morts liées aux opioïdes : le Naloxone qui se prend par spray nasal ou avec une seringue, est une sorte d'antidote en cas d'overdose. La distribution de ce médicament a considérablement augmenté aux États-Unis, précise encore le journaliste. Les secours et même les consommateurs en ont sur eux. De plus, des lois d'amnistie ont été votées : si vous consommez de la drogue avec une autre personne et qu'elle fait une overdose, si vous appelez les secours, vous n'aurez pas de problème avec la justice. Cette approche de la dépendance à la drogue repose sur l'idée que l'addiction est avant tout une maladie. Dans le monde médical et scientifique, on estime que ces politiques portent leurs fruits. Mais au niveau politique et dans la société, il n'y pas encore de consensus. Souvent, quand un élu veut ouvrir un centre d'échange de seringues, les habitants s'y opposent, explique Edward Maille. Le correspondant de RFI à Atlanta a également recueilli le témoignage de Robin, la vingtaine, qui prend de la drogue depuis ses 11 ans. «Aujourd'hui, elle ne plane plus et ne prend du fentanyl que pour se sentir normale», raconte le journaliste. Elle assume publiquement sa dépendance et lutte pour que les drogués ne soient pas stigmatisés.   Haïti, pays «rebond» dans le trafic de drogue L'autre drogue qui inonde le monde, la cocaïne, produite essentiellement en Colombie, transite par de nombreux pays du continent. Une saisie-record a eu lieu en Haïti, au moins de juillet 2025. Mais, comme l'explique Romain Le Cour Grandmaison, docteur en Sciences politiques de l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et expert senior au sein de l'ONG Global initiative against transational organized crime, le pays ne sert que d'escale aux trafiquants sur la route vers la République dominicaine. Le pays voisin, tout comme la Jamaïque et les Antilles françaises sont les véritables «hubs stratégiques» et cette drogue n'est plus destinée aux États-Unis mais à l'Europe, analyse le chercheur. Afin d'envoyer les plus grandes quantités possibles de drogue sur le vieux continent, les trafiquants privilégient le transport maritime qui est très peu surveillé. «Pas plus de 6% des containers sont scannés et vérifiés», développe Romain Le Cour Grandmaison. «La façon la plus rentable possible d'exporter la cocaïne n'est pas forcément la plus rapide. Mais ce n'est pas grave car ce n'est pas une denrée périssable. Elle peut donc emprunter des chemins détournés» avant d'arriver à sa destination finale.     Le journal de la 1ère La terre a tremblé ce lundi matin (15 septembre 2025) dans le nord de la « Grande Terre » de la Guadeloupe.

Les Nuits de France Culture
Michel Perrin, passeur de mondes 3/10 : Le chamanisme amérindien : voyages initiatiques dans le "monde autre"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 13, 2025 31:00


durée : 00:31:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Des Indiens Guajiros à la frontière du Venezuela et de la Colombie, aux Huichols du Mexique en passant par les Kunas du Panama, l'ethnologue Michel Perrin nous fait découvrir en 1992, dans l'émission "Agora" de Gilles Lapouge, le chamanisme fascinant de ces peuples autochtones d'Amérique latine. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Michel Perrin Ethnologue et anthropologue français

Les Nuits de France Culture
Michel Perrin, passeur de mondes 2/10 : Les Amérindiens Guajiros : à la rencontre d'un peuple étonnant entre mystères et mythes

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 13, 2025 10:29


durée : 00:10:29 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Entre le Venezuela et la Colombie, sur le territoire pauvre de la Guajira, vivent depuis des siècles les Indiens Guajiros. En 1976, dans les "Après-midi de France Culture", l'ethnologue Michel Perrin évoque sa rencontre et ses deux années passées avec eux, tentant de percer leurs mystères... - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Michel Perrin Ethnologue et anthropologue français

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Chili, le droit de vote des étrangers remis en question

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 30:00


À deux mois de l'élection présidentielle, le Chili est toujours dans l'incertitude vis-à-vis du droit de vote des étrangers. Dans la loi, au bout de 5 ans de résidence légale dans le pays, ils peuvent voter à toutes les élections. Ils sont même inscrits automatiquement sur les listes électorales. Un cas unique au monde avec une législation très permissive, en partie issue de la dictature. Mais aujourd'hui, certains partis aimeraient revoir les règles pour ces personnes qui représentent quasiment 6% de l'électorat. Ils sont près de 900 000 étrangers à pouvoir voter pour la prochaine élection présidentielle au Chili. Une population «pas très diversifiée» pour Axel Callis, sociologue et directeur de l'institut de sondages TúInfluyes. «Elle se concentre surtout autour des communautés vénézuéliennes, colombiennes et péruviennes», précise-t-il. Une population au cœur du débat politique au Chili. C'est le dossier de notre correspondante à Santiago, Naila Derroisné.    En Haïti, une rentrée sous tension La rentrée a été repoussée au 1ᵉʳ octobre en Haïti. Une décision qui ne plait pas aux associations regroupant les écoles. Dans Gazette Haïti, elles rappellent «qu'accueillir les enfants au plus vite permet de les protéger des rues et de l'emprise des gangs.» Le mécontentement est d'autant plus grand que, comme l'indique Alterpresse, le gouvernement menace de sanctions les institutions qui ne respecteraient pas cette date de rentrée. L'agence de presse en ligne reprend un communiqué de L'Association professionnelle des écoles privées d'Haïti, l'Apep, qui elle exprime de vives inquiétudes suite aux menaces du ministère de l'Éducation nationale. L'Apep rappelle que le système scolaire haïtien traverse l'une des crises les plus graves de son histoire et que cette mesure qui repousse la rentrée scolaire est «déconnectée de la réalité, des besoins des enfants, et ne fait qu'aggraver la souffrance des familles». Une souffrance déjà accentuée par la situation sécuritaire dramatique et la crise humanitaire. Tom Fletcher, secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des Affaires humanitaires, coordonnateur des secours au Bureau de la coordination des Affaires humanitaires, vient de passer quelques jours en Haïti. Il y a rencontré des déplacés. Au micro de Peterson Luxama, notre correspondant à Port-au-Prince, Tom Fletcher interpelle la communauté internationale et lui demande aussi d'avoir un regard plus attentif sur Haïti.  L'ombre de Jeffrey Epstein plane toujours sur Donald Trump  L'affaire Epstein n'en finit pas d'alimenter les débats et les pages des journaux aux États-Unis. Depuis plusieurs semaines, ses liens avec Donald Trump font débat. Il y a quelques jours, le New York Times a publié plusieurs documents, dont une carte d'anniversaire «salace», adressée à Jeffrey Epstein et signée par le président américain. «Ce n'est pas ma signature. Et ce n'est pas ma façon de parler. Et tous ceux qui me suivent depuis longtemps savent que ce n'est pas mon langage. C'est absurde !», a-t-il déclaré hier (9 septembre 2025) à Washington devant des journalistes. Mais la presse conteste la version de Donald Trump. Pour le bimensuel d'opinion The New Republic, «cette signature dans la lettre d'anniversaire d'Epstein ressemble vraiment à celle de Trump». Le New York Times et le Washington Post se sont lancés dans de véritables analyses graphologiques. Ils comparent la signature sur la carte à celles au bas de plusieurs de ses lettres envoyées durant la même période. Conclusion du quotidien new-yorkais : «Cette signature ressemble étrangement à celles qu'utilisait le président dans ses correspondances personnelles.» Le New York Times qui prend aussi du recul sur l'affaire, et qui rappelle que le mythe Epstein, selon lequel «de nombreux hommes puissants auraient été ses clients et que ses activités auraient été liées au Mossad israélien, a été largement fabriqué par des paranoïaques et des personnes en quête d'attention». Le quotidien déplore qu'aujourd'hui, ce pseudo-mythe soit amplifié par les détracteurs de la présidence. D'abord par les libéraux, les démocrates, qui seraient à la recherche de toute arme à leur disposition pour lutter contre l'administration, mais aussi «par les détracteurs d'extrême droite de la politique étrangère du président qui veulent semer la discorde entre les États-Unis et Israël». Des Argentins expulsés des États-Unis Le premier avion transportant des Argentins expulsés par le gouvernement de Donald Trump doit arriver ce mercredi (10 septembre 2025) en Argentine. Un vol affrété par le gouvernement américain qui fera escale en Colombie et au Brésil avant d'arriver à Buenos Aires. À son bord, un groupe d'Argentins accusés d'infractions graves à la loi fédérale des États-Unis. Une opération en Une de Clarin aujourd'hui. Selon le quotidien, le gouvernement de Javier Milei et son ambassadeur aux États-Unis cherchent à passer cette opération sous silence, ils ne s'y opposeront pas, ne protesteront pas, contrairement à d'autres pays d'Amérique du Sud. L'objectif, c'est d'éviter de donner l'impression que Donald Trump porte un coup à son allié libertaire. Le journal de gauche Página 12 souligne que la médiatisation de ce vol retour est un revers supplémentaire pour le président Milei. Le quotidien pour qui la volonté de ne pas divulguer le vol serait liée au fait que la présidence ne souhaite pas protester contre le traitement réservé aux citoyens argentins. D'autres gouvernements, comme le Mexique et le Brésil, avaient protesté contre la brutalité infligée aux citoyens de leurs pays lors de ces vols retours.  Raviver la mémoire de la dictature au Chili Le 11 septembre marquera le 52è anniversaire du coup d'État au Chili, un putsch qui avait renversé le président Salvador Allende. Dans le pays, une campagne sur les réseaux sociaux cherche à réécrire l'histoire de la dictature, assurant que sous le gouvernement autoritaire, le Chili aurait connu une période faste sur les plans économiques, sociaux et politiques. Et dans ce contexte, le média d'investigation chilien Ciper publie les portraits de ceux qu'il considère comme les dix agents qui ont commis les crimes les plus terribles de la dictature. Parmi eux, Miguel Krassnoff Martchenko, surnommé le Russe. Il a participé à l'assaut sur le palais présidentiel, le 11 septembre 1973, et rejoint le renseignement chilien dans la brigade dédiée aux exécutions, aux disparitions et aux tortures de civils. Ciper rappelle le passage à tabac d'une opposante à la dictature, Mónica Pacheco, enceinte de 3 mois, que Martchenko a brûlée à l'eau bouillante et à l'huile. Ciper évoque aussi le cas d'Ingrid Olderöck, officier de police qui avait dressé un berger allemand pour violer les personnes détenues dans un centre de torture de la capitale. Une dizaine d'exemples sordides, mais d'utilité publique selon le média Ciper, pour empêcher la réécriture de l'histoire sous un prisme déformant. La 1ère Celui que l'on appelle parfois « le premier tueur en série de la Caraïbe » sera transféré ce mercredi des Pays-Bas vers la Guadeloupe.

Catastrophes • Histoires Vraies
La tragédie du vol Avianca 052

Catastrophes • Histoires Vraies

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 22:52


L'histoire de l'aviation civile est cruelle. Si l'attention portée à la sécurité des passagers n'a jamais cessé de progresser, les dangers n'ont pas toujours été anticipés à temps, les compagnies aériennes cherchant à tirer les leçons de chaque tragédie, améliorant les systèmes, les procédures et la gestion des vols. C'est dans cette dure logique que s'inscrit le crash du vol Avianca 52. Il constitue l'un des pires accidents d'avion causés par une panne de carburant.

Un air d'amérique
Les trafiquants colombiens recrutent maintenant sur le front ukrainien

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 1:17


On vous emmène en Colombie. pays ravagé, c'est connu, par le trafic de drogue. Et on apprend que les trafiquants colombiens recrutent maintenant sur le front ukrainien. Reportage de notre correspondante sur place, Nadia Benour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité de la mi-journée
Le déploiement américain dans les Caraïbes sert à «faire passer un message au Venezuela et aux pays d'Amérique latine»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 8:25


25 000 soldats vénézuéliens déployés aux frontières avec la Colombie et sur les façades maritimes, et une visite surprise du secrétaire américain à la Défense à Porto Rico. Le tout alors que les États-Unis déploient des moyens militaires supplémentaires dans leur lutte contre le narcotrafic dans les Caraïbes. Pourquoi le ton monte entre les deux pays, l'objectif est-il effectivement le trafic de drogue comme le dit Washington ? L'analyse de Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l'Observatoire de l'Amérique latine et des Caraïbes de la Fondation Jean-Jaurès.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 7 septembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 48:30


Dans le supplément du dimanche, Grand reportage week-end nous emmène sur le continent américain, au Sud, en Colombie et aux États-Unis. Tout d'abord, la paix en Colombie, difficile de la pérenniser depuis les accords de 2016 avec la guérilla des FARC. Alors que la violence s'est amplifiée ces dernières années, en parallèle, une reconversion des guérilleros existe... En seconde partie d'émission, nous serons dans la région de New York. À un an de la Coupe du monde de football, les Américains vibrent-ils un peu, beaucoup – pas encore passionnément visiblement – pour le ballon rond ? La mode pour la paix en Colombie  La violence s'est amplifiée ces dernières années en Colombie. En cause notamment : la création de plusieurs groupes de dissidents de la rébellion des FARC. Les efforts pour consolider la paix signée en 2016 peuvent être multiples. Ainsi, un groupe d'anciens guérilleros s'est lancé dans le secteur de la mode. Ils créent des vêtements aux côtés de victimes du conflit armé et de citoyens volontaires. Malgré la peur, les menaces de mort, la stigmatisation et le manque de financement.  Un Grand reportage de Najet Benrabaa qui s'entretient avec Jacques Allix. L'Amérique, un nouveau monde pour le ballon rond ?  Sur tous les continents, les sélections nationales de football disputent en ce moment leurs matchs de qualification pour la Coupe du monde. En ce 4 septembre, les équipes africaines sont sur les terrains. La Coupe du monde, ce sera l'été prochain dans trois pays : le Mexique, le Canada et surtout les États-Unis, avec 11 des 16 villes retenues. Plus de 30 ans après l'expérience mitigée de 1994, le soccer, l'appellation américaine, repart donc à l'assaut d'une Amérique où le football, le sport le plus populaire de la planète, est encore étranger à toute une partie de la population. Et pourtant, dès la fin du XIXe siècle, le ballon rond débarque en banlieue de New York dans les valises des migrants britanniques. Il roule, il roule… depuis 150 ans, mais il reste encore du terrain à parcourir.   Un Grand reportage de Thomas de Saint Leger qui s'entretient avec Jacques Allix.

Crush - les premiers jours des histoires d'amour
BONUS spécial Crush Tour⎮Gwendoline et Jean - Questions & réponses avec le public

Crush - les premiers jours des histoires d'amour

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 19:12


Le public ayant toujours de bonnes questions, voici les échanges que nous avons après l'interview avec la salle, pour approfondir la question de l'amour inter-culturel.Cet épisode s'inscrit dans une série imaginée avec les Alliances Françaises d'Amérique latine, autour du thème : la rencontre interculturelle. Comment naît l'amour quand on ne parle pas la même langue et qu'on vient de cultures et de pays différents ?Enregistré en public à l'Alliance Française de Barranquilla le 10 juillet dernier, cet épisode fait partie de ma tournée latino-américaine. Pendant six mois, je voyage en famille avec Crush dans mon sac à dos, enregistrant en live des histoires d'amour interculturelles au Mexique, au Guatemala, au Salvador, au Costa Rica et en Colombie. Sur scène, des couples franco-latinos-américains racontent leur rencontre, entre chocs culturels et quiproquos linguistiques.Ce projet est soutenu par l'Institut Français, sous tutelle du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du Ministère de la Culture, qui soutient à travers le monde la promotion de la langue française, la circulation des œuvres, des artistes et des idées et favorise ainsi une meilleure compréhension des enjeux culturels.À l'origine de cette tournée : l'Alliance Française de Medellín, en Colombie, moteur engagé du dialogue culturel entre la France et l'Amérique latine.Crush est le podcast qui explore la magie des premiers jours des histoires d'amour, la rencontre amoureuse, pour t'aider à comprendre et vivre mieux tes émotions et relations amoureuses. Il y a mille et une façons d'aimer, et je compte bien toutes les montrer.

Journal d'Haïti et des Amériques
Aux États-Unis, Donald Trump en guerre contre le vote par correspondance

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 30:00


Donald Trump répète qu'il faut modifier les modalités de vote. Il veut surtout interdire le vote par correspondance. Il l'a déclaré récemment, on ne peut pas avoir une vraie démocratie avec le vote par correspondance. Une méthode corrompue pour le président américain, qui va même jusqu'à citer Vladimir Poutine pour appuyer son propos. Bannir ce système, c'est la lubie du président américain, persuadé de s'être fait voler l'élection de 2020 remportée par Joe Biden. Le principe du vote par correspondance est simple, comme nous l'explique Vincent Souriau, notre correspondant permanent à Washington. Les Américains reçoivent les tracts, les professions de foi et les bulletins à domicile. Au lieu de se rendre dans l'isoloir le jour J, ils cochent la case de leur candidat, mettent le bulletin dans une enveloppe scellée et signée et l'expédient par la poste avant le scrutin. Un système qui irrite le président américain et qui alimente des théories du complot dans le pays. Pour notre invité Olivier Richomme, professeur à l'université Lyon 2 et chercheur au laboratoire Triangle, il n'y a pourtant aucune raison d'avoir des soupçons sur le fonctionnement du vote par correspondance. Une frappe américaine tue 11 « narcoterroristes » en mer Mardi soir, le président américain Donald Trump a annoncé sur son réseau Truth Social que l'armée du pays avait bombardé une embarcation qui transportait des « stupéfiants illégaux à destination des États-Unis », tuant sur le coup onze narcotrafiquants. D'après la Maison Blanche, l'embarcation était partie du Venezuela. Et les images aériennes de la frappe sont partout dans la presse du continent sud-américain. Côté vénézuélien, le quotidien Diario 2001 revient sur les propos du gouvernement de Caracas, qui dénonce une vidéo générée par l'intelligence artificielle. Le média péruvien El Comercio titre ce mercredi : « Les États-Unis détruisent une embarcation de "narcoterroristes" qui quittaient le Venezuela » en mettant narcoterroristes entre guillemets, comme de nombreux autres titres de presse. Et en Colombie, le quotidien El Espectador pose une question suite à ces frappes : « Peut-on parler d'un crime en mer ? » Le média colombien nuance la portée et la signification de cette attaque et rappelle que ce genre d'opérations américaines de lutte contre le trafic de drogue est courant dans la région, et qu'il ne date pas de l'ère Trump. Cependant, il ajoute que ces frappes ont eu lieu dans les eaux internationales, des eaux où aucun navire ne peut être attaqué.  À lire aussiÉtats-Unis : Trump annonce avoir tué onze trafiquants de drogue dans une frappe au large du Venezuela Deuxième journée du procès de Jair Bolsonaro Avant la plaidoirie de la défense de Jair Bolsonaro qui se tient ce mercredi, le quotidien O Globo rappelle les arguments de ses avocats : « Bolsonaro nie les faits qui lui sont reprochés et a répété que le procès est motivé politiquement. » O Globo relève que le procureur a utilisé les mots de Jair Bolsonaro lui-même dans l'accusation contre l'ancien président. Notamment une déclaration de 2021, dans laquelle il avait prévenu que l'armée serait prête à agir en cas de résultats contestables lors des élections. Le quotidien de Brasilia, le ​​​​​​​Correio Braziliense, revient sur la portée historique du procès. « Il est impossible d'oublier que l'impunité a un lourd tribut sur la démocratie. » Le journal rappelle qu'après la dictature militaire, le pays a promulgué une loi d'amnistie, qui a empêché toute enquête et poursuite pour les crimes commis pendant des décennies. Enfin, le quotidien ​​​​​​​Folha de São Paulo souligne une singularité de la première journée d'audience. Le juge en charge du procès, Alexandre de Moraes, a ouvert l'audience avec une déclaration surprenante. Au lieu de commencer en lisant le rapport descriptif de la procédure en cours, il a fait une déclaration que le journal qualifie de politique : « La pacification du pays ne pourra pas se faire impunément. » La décision des juges doit être rendue le 12 septembre.  ReportageL'ex-président Jair Bolsonaro jugé pour tentative de coup d'État, un procès historique pour le Brésil Au Honduras, l'affaire du meurtre d'un militant pour l'environnement devant la cour d'assises Le meurtre du militant et conseiller municipal Juan Lopez sera jugé en assises. Il a été tué violemment en septembre 2024, alors qu'il militait pour la mise à l'arrêt d'une mine de fer à ciel ouvert située dans une réserve forestière. Comme le rappelle le quotidien ​​​​​​​El Heraldo, le procès des trois accusés avait été repoussé plusieurs fois. Le média ​​​​​​​La Prensa indique qu'après une décision de la justice hondurienne, ils seront désormais jugés pour meurtre et association de malfaiteurs, au détriment de la victime et des droits fondamentaux de la société. La date du procès n'a pas encore été communiquée. L'organisation de défense des droits humains ​​​​​​​Global Witness rappelle qu'au Honduras la situation des défenseurs de l'environnement est encore très préoccupante.  Journal de la 1ère En Martinique, depuis trois nuits, casseurs et forces de l'ordre s'affrontent à Fort-de-France.

Crush - les premiers jours des histoires d'amour
127. Coup de foudre au carnaval - le crush de Gwendoline et Jean - épisode spécial Crush Tour

Crush - les premiers jours des histoires d'amour

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 47:36


Du Limousin à Barranquilla, il n'y a qu'un pas… celui d'une danse qui a tout changé lors du célèbre carnaval colombien à Barranquilla. Gwendoline vient de la campagne française, Jean des rues vibrantes de la côte caraïbe… Dans le tumulte de la fête, leurs regards s'accrochent puis leurs corps se rapprochent. Ce qui semblait léger devient vite une évidence. Comment leur complicité s'est-elle développée au-delà de leurs différences culturelles ?Cet épisode s'inscrit dans une série imaginée avec les Alliances Françaises d'Amérique latine, autour du thème : la rencontre interculturelle. Comment naît l'amour quand on ne parle pas la même langue et qu'on vient de cultures et de pays différents ?Enregistré en public à l'Alliance Française de Barranquilla le 10 juillet dernier, cet épisode fait partie de ma tournée latino-américaine. Pendant six mois, je voyage en famille avec Crush dans mon sac à dos, enregistrant en live des histoires d'amour interculturelles au Mexique, au Guatemala, au Salvador, au Costa Rica et en Colombie. Sur scène, des couples franco-latinos-américains racontent leur rencontre, entre chocs culturels et quiproquos linguistiques.Ce projet est soutenu par l'Institut Français, sous tutelle du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du Ministère de la Culture, qui soutient à travers le monde la promotion de la langue française, la circulation des œuvres, des artistes et des idées et favorise ainsi une meilleure compréhension des enjeux culturels.À l'origine de cette tournée : l'Alliance Française de Medellín, en Colombie, moteur engagé du dialogue culturel entre la France et l'Amérique latine.Crush est le podcast qui explore la magie des premiers jours des histoires d'amour, la rencontre amoureuse, pour t'aider à comprendre et vivre mieux tes émotions et relations amoureuses. Il y a mille et une façons d'aimer, et je compte bien toutes les montrer.

Grand reportage
La mode pour la paix en Colombie

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 19:30


La violence s'est amplifiée ces dernières années en Colombie. En cause notamment : la création de plusieurs groupes de dissidents de la rébellion des FARC. Les efforts pour consolider la paix signée en 2016 peuvent être multiples. Ainsi, un groupe d'anciens guérilleros s'est lancé dans le secteur de la mode. Ils créent des vêtements aux côtés de victimes du conflit armé et de citoyens volontaires. Malgré la peur, les menaces de mort, la stigmatisation et le manque de financement. « La mode pour la paix en Colombie », un grand reportage de Najet Benrabaa.

Journal d'Haïti et des Amériques
En Haïti, les gangs appellent les habitants de Port-au-Prince à rentrer chez eux

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 30:00


À Port-au-Prince, des habitants ont décidé de regagner leur domicile. Le gang « Viv Ansanm » promet de faire taire les armes pour permettre le retour des citoyens. Et la population a répondu à l'appel. Des retours qui traduisent la détresse des habitants, fatigués des conditions de vie dans les camps de déplacés, et la volonté de recommencer à vivre normalement malgré les risques.  Dans les quartiers de Solino, Delma 30 et Nazon, d'anciens habitants découvrent les dégâts laissés par la violence, d'autres, la joie de rentrer chez eux après avoir été chassés. Des comités locaux se sont déjà activés pour nettoyer les quartiers. Si du côté des autorités, c'est le silence total, des organisations de défense des droits humains dénoncent cette démarche. C'est le reportage de Peterson Luxama, notre correspondant à Port-au-Prince. Au Guyana, une élection sous tension Alors que le pays élit, ce lundi, son président, le média guyanais Kaieteur News revient sur une attaque qu'il qualifie « d'effrontée » et qui a eu lieu dimanche. Des responsables de la commission électorale ont été visés par des tirs venant de la frontière entre le Guyana et le Venezuela. Ils étaient en train de transporter une urne dans la région de l'Essequibo, à l'ouest du pays. Le territoire est riche en ressources naturelles et convoité par Caracas depuis des décennies. Kaieteur News fait le lien entre cet événement et la multiplication des attaques de gangs vénézuéliens sur le territoire guyanais. Et CNN Latinoamérica s'interroge : « Pourquoi ces élections suscitent-elles autant d'attention que celles d'une nation plus grande et plus active en termes géopolitiques ? » La réponse est simple. Le pays devrait connaître la plus forte croissance de production pétrolière au monde durant les dix prochaines années. En 2015, une compagnie pétrolière avait découvert un gigantesque gisement de pétrole. Mais ce n'est pas la seule raison de l'intérêt porté à cette journée, selon CNN Latinoamérica. Cette élection est la première d'une série de scrutins qui devraient changer la face du continent sud-américain entre aujourd'hui et 2026 et bouleverser les collaborations de la région avec les États-Unis. À lire aussiGuyana : une élection présidentielle sur fond de manne pétrolière Une réunion en urgence entre les pays d'Amérique du Sud Les États-Unis ont dépêché des navires de guerre à proximité du Venezuela la semaine dernière. Un pas de plus dans la lutte contre le trafic international de drogue menée par Donald Trump. Ce lundi, la Celac se réunit à la demande de la Colombie, qui en assure la présidence tournante. Le média El Colombiano refait le point sur cette rencontre dépêchée d'urgence. Les membres doivent évoquer la situation et rappeler le rejet total de l'ingérence dans la région. El Colombiano revient aussi sur la guerre que mène Donald Trump à Nicolas Maduro, et rappelle qu'il y a quelques semaines, Washington a augmenté la récompense pour la capture du chef d'État vénézuélien. La Maison Blanche le soupçonne d'être en lien avec les cartels. La nouvelle récompense s'élève à 50 millions de dollars. Pour le média d'opposition vénézuélien TalCual, les tensions avec les États-Unis ont atteint un point de non-retour. Il dénonce un déploiement militaire disproportionné pour lutter contre le trafic dans les Caraïbes. TalCual déplore la situation dans le pays où désormais, à l'inefficacité du gouvernement, la pauvreté et la corruption s'ajoutent la menace d'une intervention étrangère.  Medellín, future « Silicon Valley d'Amérique latine » Medellín, la capitale économique de la Colombie, a lancé un grand plan de transformation pour devenir « la Silicon Valley d'Amérique latine ». Les autorités et les entreprises mettent leurs forces en commun pour faire de Medellín un centre de technologie et d'innovation, une sorte de Medellín 4.0. Depuis la fin de la pandémie, les premiers changements sont notables, comme les immeubles de coworking et l'arrivée de nouvelles entreprises internationales. Même si le chemin est encore long, Medellín ne compte pas baisser les bras. C'est le dossier Amériques du jour de Najet Benrabaa, notre correspondante à Medellin.  Les femmes noires, principales victimes des coupes budgétaires de Donald Trump  Le New York Times met en Une les femmes noires, les principales victimes des coupes budgétaires de Donald Trump dans le gouvernement fédéral. Le quotidien américain dresse le portrait de quatre femmes afro-américaines, dont Peggy Carr. Elle est la première personne noire et la première femme à occuper le poste de commissaire du Centre national des statistiques de l'éducation. Après 35 ans de carrière, en février dernier, un officier de sécurité est monté dans son bureau, il lui a donné 15 minutes pour faire ses affaires et l'a escorté en dehors du bâtiment, devant ses collègues sous le choc. Dans chaque portrait, l'histoire se répète : des fonctionnaires remerciés quand Donald Trump a commencé à démanteler les agences d'État, trop woke, trop libérales à ses yeux. Selon le New York Times, depuis des décennies, le gouvernement fédéral sert d'ascenseur social aux Afro-Américaines, discriminées sur le marché du travail. Résultat des courses, à l'échelle nationale, plus de 300 000 femmes noires ont perdu leur emploi dans les secteurs public et privé depuis février 2025. Les hommes blancs, eux, ont enregistré le plus grand nombre d'emplois supplémentaires sur la même période aux États-Unis. Journal de la 1ère En Guadeloupe, comme sans doute dans tout l'outre-mer, la perspective d'un changement de gouvernement suscite la perplexité, pour ne pas dire l'inquiétude. 

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi un génocide en Amazonie est-il resté impuni pendant plus d'un siècle ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 2:56


C'est l'un des épisodes les plus sombres – et les plus méconnus – de l'histoire coloniale moderne : entre 1879 et 1911, la Peruvian Amazon Company, une entreprise britannique opérant dans la région amazonienne du Pérou, a organisé un véritable système d'esclavage, de torture et d'extermination des populations autochtones. Son but : exploiter à tout prix le latex, l'or blanc de l'époque. À la tête de ce système, un homme : Julio César Arana, commerçant péruvien devenu magnat du caoutchouc… et bourreau impuni.Tout commence avec l'explosion mondiale de la demande de caoutchouc naturel, indispensable à la fabrication des pneus, des câbles et des machines industrielles. En Amazonie, la sève de l'hévéa devient une ressource stratégique. Arana fonde alors un empire sur les rives du fleuve Putumayo, aux confins du Pérou, de la Colombie et du Brésil. Mais cette jungle luxuriante est habitée : les peuples indigènes y vivent depuis des millénaires. Pour Arana, ces communautés ne sont pas des partenaires, mais de la main-d'œuvre gratuite.Les pratiques de la Peruvian Amazon Company sont d'une brutalité inimaginable. Des tribus entières sont réduites en esclavage, forcées à extraire le latex sous peine de mort. Les travailleurs sont attachés, fouettés, mutilés, parfois brûlés vifs ou décapités. Femmes et enfants sont violés, affamés, utilisés comme monnaie d'échange ou tués pour l'exemple. Selon les rapports de l'époque, 90 % des esclaves meurent au cours de leur "emploi".Mais l'histoire ne reste pas entièrement cachée. Dès 1909, des lanceurs d'alerte, comme Roger Casement, diplomate britannique, révèlent l'horreur dans des rapports accablants. Un ancien employé de la compagnie, Walter Hardenburg, publie aussi un témoignage détaillé dans la presse anglaise. L'affaire provoque un scandale international. Le Parlement britannique diligente une enquête ; la presse parle d'un "Congo péruvien", en référence aux atrocités du roi Léopold II au Congo belge.Et pourtant… Julio César Arana ne sera jamais puni. Au contraire : il obtient la nationalité britannique, se fait élire sénateur au Pérou, et meurt en homme libre, honoré par une partie de l'élite locale. Aucun procès, aucune réparation, aucun monument pour les victimes. Le Putumayo, théâtre de ce génocide, retombe dans l'oubli.Ce silence, longtemps maintenu, commence à se fissurer. Des historiens, des associations indigènes et des documentaires ravivent aujourd'hui cette mémoire effacée. Car comprendre pourquoi ce crime est resté impuni, c'est aussi interroger les liens entre pouvoir économique, silence diplomatique et impunité coloniale. Une leçon d'histoire… et de justice différée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
À Cuba, la pire crise sociale depuis la chute de l'URSS

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 30:00


D'après les économistes, 40% des 10 millions d'habitants de l'île vivent dans une situation de pauvreté et l'inflation a bondi de 30%.  L'embargo américain, en place depuis 60 ans, reste le premier frein à l'économie cubaine. Donald Trump l'a renforcé en limitant fortement l'envoi d'argent de la diaspora vers l'île. S'ajoutent à cela une dette colossale, une baisse dramatique des activités touristiques et agricoles, et une pénurie de carburant. La fin de l'année ne promet pas d'être meilleure. Les Cubains vivent au jour le jour. Un dossier d'Orianne Gendreau. En Haïti, une nouvelle feuille de route pour la « stabilité et la paix » Entretien avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. Le journal a interrogé Albert Ramdin, le secrétaire général de l'OEA, l'Organisation des États américains. L'organisation travaille sur une feuille de route pour Haïti, avec des membres de l'ONU et la Caricom, la Communauté des Caraïbes, mais les financements et les appuis manquent. La ville de Minneapolis en deuil après une nouvelle tuerie  Ce mercredi, une femme a tiré sur des enfants dans une église catholique, avant de se donner la mort sur place. Le bilan fait état de deux morts et 17 blessés. « Minneapolis, traumatisée, fait face à une nouvelle tragédie », titre le New-York Times. Le quotidien déplore que « les images de fusillades dans les écoles américaines (soient) devenues monnaie courante », monnaie courante, surtout dans cette « grande ville habituée à la violence armée ». Le journal rappelle que pas plus tard que mardi, une autre fusillade a fait un mort et six blessés à Minneapolis, et que ces derniers mois, une élue de l'État et son mari ont été assassinés, un sénateur démocrate et son épouse blessés, et puis bien sûr, en 2020, c'est là que George Floyd a été tué par la police.  Ce nouveau drame secoue donc l'Amérique et relance le débat sur les armes à feu Dans une tribune à charge, le Black Wall Street Times s'agace des prières et des condoléances exprimées par les Républicains suite à la fusillade de ce mercredi, Donald Trump en tête. Le journal afro-américain de l'Oklahoma défend une « réforme des armes à feu qui soit fondée sur le bon sens ». Il appelle à ce que les antécédents des acheteurs d'armes soient vérifiés, l'immunité juridique des fabricants d'armes levée et, enfin, que la prévention et les ressources en santé mentale soient renforcées. Javier Milei ciblé par des projectiles, en Argentine Le président est indemne, mais il a été exfiltré, alors qu'il était en déplacement pour les prochaines législatives, en périphérie de Buenos Aires. Au moment où sa sœur est visée par des accusations de corruption, la campagne du clan Milei se complique. Reportage de Théo Conscience. Javier Milei et son entourage sont directement touchés par un scandale de corruption. Dans un enregistrement qui a filtré dans la presse le 19 août dernier, l'ex-directeur de l'Agence nationale du handicap accuse la sœur du président et d'autres de ses proches de toucher des pots-de-vin de la part d'une société pharmaceutique.  Milei a beau répéter que « tout est mensonge », le journal Clarin réclame que « toute la vérité soit connue ». Suite à la diffusion de ces enregistrements, une enquête a été ouverte, mais la crédibilité du président argentin est déjà entamée, lui qui s'est toujours présenté comme un grand pourfendeur de la corruption. Le quotidien La Nacion braque la lumière sur la sœur du président, Karina, vers qui toutes ces plaintes et suspicions de corruption convergent. Dans un article d'opinion, le quotidien national de droite semble déjà avoir jugé Milei et ses proches coupables. Il affirme qu'« il est évident qu'il y avait une intention de dissimuler ces mouvements d'argent » et regrette que « le gouvernement ne propose pas d'explication convaincante ».  À lire aussiLégislatives en Argentine : la campagne électorale de Javier Milei commence sous les jets de pierre Colombie : condamnation du meurtrier de 15 ans de Miguel Uribe Le mineur de 15 ans, auteur de l'assassinat du sénateur et candidat à la présidence Miguel Uribe Turbay, mort le 11 août dernier, a été condamné à sept ans de détention dans un centre de soins spécialisés. Cela alimente la controverse sur les réductions de peine pour les mineurs. « Pourquoi le jeune tueur à gages qui a assassiné Miguel Uribe n'a-t-il pas été condamné à la peine maximale ? », c'est la question que se pose El Tiempo. L'adolescent délinquant aurait pu écoper d'une année supplémentaire. Le quotidien colombien explique qu'il aurait négocié sa peine et coopéré avec la justice. Alias ​​Tianz a reconnu les accusations de tentative de meurtre et de possession illégale d'arme, il n'a pas été inculpé d'homicide aggravé, contrairement aux cinq autres personnes impliquées dans l'affaire. Cité dans les colonnes d'El Tiempo, le représentant de la famille de Miguel Uribe a estimé que « la loi actuelle encourage l'utilisation de mineurs comme auteurs de crimes sans sanction réelle et efficace ». « Cela ouvre aux organisations criminelles un marché de tueurs à gages », renchérit l'ancien procureur Francisco Barbosa. La défense a décidé de faire appel de cette décision de justice.  En Équateur, le consortium de journalistes sud-américain Connectas est allé enquêter sur les exactions militaires Dans cette enquête interactive, les journalistes ont recueilli les témoignages de huit militaires. Ils révèlent que le gouvernement de Daniel Noboa leur a fixé des objectifs ambitieux dans la lutte contre la criminalité « sans encadrement ni formation adéquats ». Les militaires interrogés reconnaissent le recours à la torture pour obtenir des informations auprès des criminels, dans les prisons également. Début 2024, Daniel Noboa a qualifié d'organisations terroristes 22 bandes criminelles et a chargé les forces armées de les « neutraliser ». « Cette transformation opérationnelle a ouvert la porte à davantage d'abus militaires dans les rues », analyse le consortium. Connectas constate ainsi que les signalements d'abus commis par l'armée, la police et d'autres agents de l'État et les exécutions extrajudiciaires ont parfois quadruplé.  Journal la 1re À quelques jours de son départ, le préfet de la Guadeloupe s'exprime sans langue de bois sur la « crise de l'eau » dans le département et pointe des responsabilités. 

Les matins
En Colombie, deux attaques menées par des groupes armés font plusieurs morts et des blessés

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 5:19


durée : 00:05:19 - La Revue de presse internationale - par : Mélanie Kuszelewicz - Au moins six personnes sont mortes après une explosion devant une base aérienne à Cali jeudi. Plus tôt dans la journée, douze policiers ont été tués dans une attaque de drone près de Medellín.

Journal d'Haïti et des Amériques
Attentats en Colombie: le président déclare trois groupes rebelles comme «terroristes»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 30:00


Deux attaques ont été menées ce jeudi contre un hélicoptère militaire, près de Medellin, et une base de l'armée de l'Air à Cali, tuant 18 personnes et blessant des dizaines. Elles sont attribuées à des groupes dissidents des FARC, considérés maintenant comme « entités terroristes ».  Il est près de 15h, et c'est la panique dans cette rue de Cali. Dans cette vidéo, publiée par le journal El Espectador, on peut voir le camion utilisé pour l'attentat, éventré devant un centre commercial et proche de la base de l'armée de l'air. Six civils ont été tués dans cette explosion et une soixantaine de blessés, et ce bilan aurait pu être encore plus élevé, rapporte El Pais de Cali, car selon la ministre de la Défense, un deuxième camion chargé d'explosifs n'a pas réussi à exploser. Deux suspects ont été arrêtés et les autorités accusent des groupes narcotrafiquants, dissidents de la rébellion FARC d'en être responsables. Le président Gustavo Petro a condamné ce « massacre », et tout de suite déclaré trois de ces groupes comme « entités terroristes » : ils s'appellent Mordisco, la Segunda Marquetalia et El Clan del Golfo. Ceci est censé faciliter la coopération internationale pour les combattre, mais dans les faits, cela ne changera pas grand-chose dans ce domaine, tempère El Tiempo, car « les États-Unis les ont déjà placés sur une liste noire ». Par contre, cela réduira les chances d'accord de paix avec eux, prévient une juriste dans le journal, et risque d'accroitre la violence : « si vous accentuez les opérations militaires contre eux, ils augmenteront ce genre d'attaques, dont les premières cibles sont les civils », alerte cette spécialiste. Pour Lina Penagos, chercheuse franco-colombienne en science politique à l'université Paris-Est Créteil, interrogée sur notre antenne, « il est important que le gouvernement colombien reconnaisse que ces groupes sont avant tout criminels », et que le problème tient au fait que, jusqu'à présent, le président Gustavo Petro a essayé de négocier avec eux, par exemple par des discussions menées au Qatar avec le Clan del Golfo. Or, ces groupes ne sont plus des entités politiques, mais « mènent des activités criminelles très larges, autour du narcotrafic mais aussi des mines ou des armes ». Vous pouvez écouter son entretien complet dans cette tranche (11e minute).  Dossier sur les cartels mexicains dans le monde, par Noémie Lehouelleur Ces cartels, comme celui de Sinaloa ou de Jalisco Nueva Generacion, fonctionnent aujourd'hui comme des multinationales, s'emparent de nouvelles routes à travers l'Afrique, et développent de nouveaux produits et méthodes : il est possible d'acheter des laboratoires de métamphétamines et de les installer en Europe, avec l'aide d'experts mexicains, par exemple. Reportage entier dans le dossier audio de cette tranche (18e minute). Aux États-Unis, la nouvelle prison pour migrants illégaux, Alligator Alcatraz, doit fermer C'est une des prisons emblématiques lancées par l'administration Trump pour accueillir les migrants clandestins, mais une juge fédérale a ordonné sa fermeture d'ici deux mois, jeudi, et interdit l'entrée de nouveaux détenus. Elle donne ainsi raison à un groupe environnemental, cité par le Miami Herald. Ils assuraient que cette gigantesque prison, située dans le parc national des Everglades, en Floride pouvait détruire l'écologie locale, et menacer surtout une espèce de panthère en danger et des chauve-souris, à cause des projecteurs visibles à plus de 40 kilomètres de distance. La juge a reproché aux autorités de ne pas avoir réalisé d'étude d'impact environnementale avant de l'ouvrir début juillet, révélant un empressement excessif. L'État de Floride a fait appel de ce jugement, et semble de toutes façons l'anticiper, car sur les 1 400 prisonniers que comptait la prison le mois dernier, il en reste moins de 400, et un nouveau centre de détention devrait ouvrir au nord de la Floride. Au Mexique, d'où vient un quart des détenus, cette prochaine fermeture réjouit les autorités, rapporte le quotidien Universal - un de ses consuls aux États-Unis répète qu'« être migrant n'est pas un délit, et que ces personnes ne doivent pas être en prison ». Les coupes dans Medicaid contestées par des électeurs républicains Dans leur budget adopté le mois dernier, les élus républicains cherchaient des fonds pour financer leur chasse aux migrants illégaux - et ils ont donc largement coupé dans le programme médical pour les plus défavorisés, appelé Medicaid. Douze millions de personnes pourraient en être exclues, et parmi elles, des Républicains, justement, comme Rachel Roth Aldhizer. Cette mère d'un enfant gravement handicapé, appelé David, lance un cri de révolte dans les colonnes du New York Times: « Medicaid paie pour les docteurs de David, ses kinés et me paie même pour prendre soin de lui toute la journée. Medicaid maintient David en vie », écrit-elle. Dans son État de Caroline du Nord, les coupes pourraient s'élever à 319 millions de dollars à partir d'octobre. Rachel appelle donc les citoyens à interpeler leurs élus, afin d'arrêter l'hécatombe, au nom de valeurs non partisanes : « la manière dont nous nous occupons des plus vulnérables révèle ce en quoi nous croyons. Un jour, vous aurez aussi besoin de quelqu'un pour s'occuper de vous », rappelle cette maman républicaine. Et de conclure : « La dépendance, la faiblesse et le besoin des autres ne sont pas une tare - cela fait partie de l'expérience humaine. » A Haïti, la fermeture des hôpitaux universitaires pose un danger sanitaire À cause de l'insécurité qui ravage l'île, deux des plus importants hôpitaux universitaires ont fermé depuis 18 mois : l'hôpital de l'université d'État d'Haïti, à Port-au-Prince, et celui de Mirebalais. Un quart des docteurs formés à Mirebalais en 2023 a déjà quitté le pays, rappelle Le Nouvelliste, et ceux qui sortent aujourd'hui des écoles n'ont pas d'endroit où se former dans beaucoup de spécialités aussi communes que la dermatologie ou la neuropsychiatrie. Nous sommes en pleine période de recrutement, et les places manquent. « L'heure est grave, la situation nécessite que les responsables à tous les niveaux soient à la hauteur. Ça urge ! », s'écrie le journal. Le journal de la 1ere En Martinique, le ministre français de l'Intérieur a dévoilé de nombreux moyens pour lutter contre le narcotrafic : des radars, des drones et un scanner, entre autres. Les réactions des députés locaux sont peu enthousiastes, car cela arrive plus de huit mois après la flambée des crimes. Bruno Retailleau se rend maintenant en Guadeloupe, où les mêmes problèmes agitent le département.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : la jeunesse entre désespoir et espoir de changement

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 30:00


Ils représentent plus de la moitié de la population en Haïti... Et pourtant, les jeunes font face à d'énormes difficultés. Peterson Luxama est allé à leur rencontre, à Port-au-Prince. Absence de politiques ciblées pour leur intégration, manque d'emplois, insécurité, précarité…à l'occasion de la Journée internationale de la jeunesse, ce mardi 12 août 2025, beaucoup de jeunes Haïtiens expriment leur désespoir. Certains ne croient plus en un avenir meilleur, tandis que d'autres, malgré tout, gardent l'espoir d'un possible changement.   Aux États-Unis, Donald Trump a provoqué la surprise hier en décidant de déployer des agents du FBI, ainsi que les agents de la garde nationale dans les rues de Washington…  Le président a pris des mesures exceptionnelles face à ce qu'il considère comme une hausse de la criminalité dans la capitale. Pourtant, les chiffres disent le contraire : selon le ministère de la Justice, les taux de criminalité n'ont jamais été aussi bas depuis les trente dernières années. «Le taux de criminalité à Washington aujourd'hui est plus haut que ceux de Bogota en Colombie, ou que celui de Mexico… ces villes dont vous entendez parler et qui sont considérées comme les pires endroits de la terre. C'est plus haut, c'est bien plus haut.» Voilà ce que pense Donald Trump de Washington... Forcément, aujourd'hui, presque toute la presse américaine titre sur le sujet. Hier lundi (11 août 2025), des mesures exceptionnelles ont été prises... Alors, il y a les médias conservateurs et pro-Trump qui s'en réjouissent. Washington est «aussi effrayante que l'enfer», titre le New York Post... et puis il y a d'autres quotidiens, comme le Washington Post, qui tentent de décrypter la stratégie de Trump derrière une telle décision. Les journalistes expliquent que l'idée de déployer la Garde nationale et de placer la police de la ville sous l'autorité directe du président est bien pensée... et née avant même l'entrée en fonction du président. La hausse de la criminalité invoquée par Trump est un prétexte. Pour le journal Politico, ces «mesures d'urgence» déployées par le président servent en fait à consolider son pouvoir sur la ville, qui est sous l'autorité du Congrès et non pas d'un État comme les autres villes américaines. Les journalistes rappellent tout de même que le président va se heurter à des limites : sans l'accord du Congrès, son administration ne pourra pas prolonger indéfiniment son contrôle sur la police de Washington.   Au Chili, l'espoir d'un traité mondial pour préserver la planète de la pollution plastique... «Je ne veux pas être négatif», écrit Maximiliano Proaño, sous-secrétaire à l'Environnement, sur le site du média chilien El Mostrador. Il explique fonder beaucoup d'espoir dans le traité international contre la pollution plastique, en négociation à Genève en ce moment même. Proaño évoque le cas du Chili, très exposé à ce fléau, étant le plus gros consommateur de bouteilles plastiques du continent américain. Ces dernières années, plusieurs études ont montré la contamination aux microplastiques au Chili. Sur le site La Tercera, la journaliste Ceina Iberti explique comment ces particules se retrouvent dans les sols, les boissons et les plats des habitants. «Le pays est confronté à un vide réglementaire», alarme-t-elle. Le gouvernement semble, lui, déterminé à s'investir à Genève : «Le Chili arrive avec une position claire, appelant à un accord ambitieux, juste et efficace. Nous avons besoin de règles mondiales», a précisé le sous-secrétaire.   Au Canada, des faux consultants et des faux avocats soutirent de l'argent aux populations immigrées... Oui, c'est une enquête vidéo du média canadien Le Devoir. Deux journalistes y montrent comment certains profitent de la vulnérabilité des nouveaux arrivants au Canada pour leur extorquer de l'argent. Ces derniers se font passer pour des avocats spécialisés en droit de l'immigration et demandent des sommes astronomiques à des demandeurs d'asile. L'un d'eux, appelé Gourdip, confie avoir payé 6 500 dollars à un consultant fantôme pour une demande d'asile qui n'a jamais été déposée. L'enquête révèle que les réfugiés sont particulièrement visés, car ils sont une cible de choix pour les fraudeurs. Ils ont 45 jours après leur arrivée pour déposer une demande d'asile et monter un dossier. C'est là que les arnaqueurs interviennent, proposant des services rapides et à moindre coût. Dans l'enquête, Sarah Champagne et Félix Pednaut, les journalistes du Devoir, donnent donc des clés pour mieux les identifier. Ils ont même rencontré un fraudeur en caméra cachée.   En Argentine, une série Netflix connaît un succès phénoménal El Eternauta, «l'Eternaute», a été diffusée fin avril 2025. C'est l'une des séries non anglophones qui a réalisé le meilleur démarrage sur la plateforme. Une semaine après sa sortie, les six épisodes avaient été vus par près de 11 millions de personnes à travers le monde. Et un phénomène assez inattendu s'est produit : la série a relancé la recherche des bébés disparus pendant la dictature argentine de 1976 à 1983.   Journal de la 1re L'attention est portée sur la tempête tropicale Erin, qui est en ce moment près du Cap-Vert. Elle pourrait bien traverser l'Atlantique et se rapprocher des Antilles ce samedi (16 août 2025) en fin de semaine. Les météorologues craignent qu'elle se transforme en ouragan de catégorie 3.

Journal d'Haïti et des Amériques
La Colombie pleure le sénateur Miguel Uribe

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 30:00


Le sénateur aux ambitions présidentielles, victime d'une attaque lors d'un meeting électoral en juin, a succombé à ses blessures lundi matin (11 août 2025). La photo de l'homme politique de 39 ans est en Une de tous les journaux du pays. Miguel Uribe Turbay, sénateur et candidat déclaré à la prochaine présidentielle a reçu une balle à la tête le 7 juin 2025, en plein meeting électoral. «C'est l'assassinat du sénateur le mieux élu du pays», titre El Espectador, dans une série d'articles rassemblés dans un carré au fond noir, en forme de deuil. Les réactions pleuvent, en Colombie, où le maire de Bogota, où a eu lieu l'attaque, demande à ce que les commanditaires paient enfin. Mais aussi des États-Unis, qui exprime sa solidarité. Le journal El Tiempo, qui arbore aussi un bandeau de deuil en Une, offre un portrait de Miguel Uribe Turbay, au titre évocateur; «un homme qui a passé sa vie à lutter pour un pays sans violence». Il aura finalement succombé à cette même violence qu'il combattait.   Une semaine décisive commence en Bolivie, avant les élections du 17 août. «Le pays se prépare à un changement de gouvernement», titre le quotidien La Razon. Les derniers sondages, publiés dimanche soir (10 août 2025), prévoient en effet une défaite historique pour la gauche, au pouvoir depuis 20 ans, lors du scrutin présidentiel du 17 août, qui sera combiné avec les élections des parlementaires et gouverneurs. Le candidat de gauche terminerait en troisième place avec seulement 9% des suffrages, alors que ses adversaires de la droite et du centre droit pourraient rafler plus de 40% des voix à eux deux, et se disputer la présidence lors d'un second tour. Cette hécatombe de la gauche s'explique par la division du parti présidentiel entre deux factions, bien sûr. Mais au Pérou voisin, le journal El Comercio y voit surtout l'échec de la politique économique d'Evo Molares, basée sur le contrôle des prix et les subventions, et un étouffement des investissements privés. Aujourd'hui, la dette publique atteint 95% du PIB et l'inflation annuelle est de 25%. « L'économie n'est pas une science, mais elle a des règles strictes », conclut El Comercio.   En Bolivie, cette possible alternance en réjouit déjà certains «Ceux qui, comme moi, croient au système démocratique sont à la fête», lance, réjoui, un chroniqueur du quotidien bolivien Los Tiempos. Pour cet entrepreneur, «la gauche du parti MAS, qui accaparé le pouvoir pendant presque tout ce siècle, ne croit pas en la démocratie.» Et le chroniqueur d'appeler à des changements radicaux pour renforcer la justice, réduire la corruption et baisser les subventions. Et il se permet une liste de souhaits personnels: mettre fin au service militaire obligatoire, rétablir les relations diplomatiques avec le Chili, partenaire commercial majeur, et enfin, autoriser l'importation de véhicules d'occasion, pour aider les plus pauvres à en acheter.   Aux États-Unis, l'opposition démocrate dénonce les nouvelles lois sur les cryptomonnaies La sénatrice Elizabeth Warren résume cette position en une phrase, dimanche sur la chaine MSNBC. «Il nous faut une loi sur les cryptomonnaies, mais pas une loi écrite pas les industriels des cryptomonnaies», dit l'élue démocrate. Sur le site spécialisé Decrypt, un analyste du secteur acquiesce : le marché est encore miné par la corruption et les pratiques illégales, et la nouvelle loi n'a fait que protéger les industriels. Et si le plus grand lobbyiste des cryptomonnaies était le président lui même ? Le média The Intercept révèle cet énorme conflit d'intérêt : «Près de 73% de la richesse de Donald Trump provient de fonds en cryptomonnaies, qu'il a gagnés en un temps record en abusant de ses pouvoirs», dit il en citant une étude de Accountable US. Ce chiffre fluctue aussi rapidement que la valeur de ces monnaies, mais il est certain que, dès son retour au pouvoir, Donald Trump a lancé ses propres cryptomonnaies et milite depuis pour leur inclusion dans le système bancaire américain. Or les investisseurs de ces monnaies sont souvent étrangers et anonymes, ce qui effraie les spécialistes cités par The Intercept, qui considèrent que cette dépendance du président envers les cryptomonnaies est devenu un problème de sécurité nationale   Haïti frappé par la suspension du soutien américain aux Nations unies C'est une décision lourde de conséquences. En janvier 2025, Donald Trump a annoncé la suspension du financement de l'aide américaine aux différentes agences des Nations unies, dont l'OCHA, l'agence de coordination de l'aide humanitaire. En Haïti, l'OCHA vient en aide à des milliers de personnes, mais elle est maintenant obligée de réduire ses programmes. Interview d'Ulrika Richardson, coordonnatrice résidente et humanitaire de l'agence OCHA en Haïti, par Alice Froussard   Au Brésil, retour sur un Oscar historique Le récent film «Ainda estou aqui», ou «Je suis toujours là», est un long-métrage sur la période de la dictature militaire. Ce film du réalisateur Walter Salles n'a pas seulement passionné les Brésiliens, il a aussi profondément ému un public international – à commencer par l'Académie des Oscars à Hollywood. Retour sur ce moment magique du 7e art brésilien, avec Achim Lippold.   Journal de la 1ere  Pour la première fois en quinze ans, la campagne sucrière s'est achevée au début du mois d'août en Martinique, au grand regret des agriculteurs et des industriels.

Accents d'Europe
La guerre hybride en mer Baltique

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 19:29


La mer Baltique a fait face à une guerre hybride cet hiver... Des câbles sous-marins de télécommunications sectionnés ou endommagées... et les premiers suspects sont bien sûr les navires russes qui sillonnent la zone. Depuis que la Suède et la Finlande ont adhéré à l'Otan, ces attaques se multiplient. L'Alliance Atlantique a donc réagi au mois de janvier en déployant avions, bateaux et drones pour surveiller cette mer stratégique... (Rediffusion) C'est ce qu'on appelle l'opération «Sentinelle de la Baltique»... Notre correspondante Marielle Vitureau a pu embarquer à bord d'un de ces navires de l'Otan lors du lancement de l'opération.    2025 est l'année de la Pologne Entre les mois de janvier et de juin, le pays a pris la présidence du conseil de l'Union européenne, mais surtout il est en première ligne face à la Russie, à la guerre en Ukraine et il est en passe de devenir la première force militaire de l'UE. Le diplomate Pierre Buhler était l'invité des Mardis du Grand Continent avec lequel nous sommes partenaires. Juliette Gheerbrant lui a demandé pourquoi son pays avait aujourd'hui un rôle aussi central face à la guerre en Russie. Le livre de Pierre Buhler «Pologne histoire d'une ambition» est publié chez Tallandier.   Les «latinos» de Madrid Ils étaient 80 000, il y a 20 ans, ils sont aujourd'hui plus d'un million. Ils fuient les crises économiques et politiques dans leurs pays, le Venezuela, le Nicaragua, mais aussi le Pérou et la Colombie. Portrait d'une communauté qui bouleverse aussi l'identité de la capitale espagnole. À Madrid, Diane Cambon.   À écouter aussiComment Madrid est devenue une nouvelle capitale latino-américaine   Santorin, au-dessus du volcan C'était en février : une activité sismique soutenue en Grèce dont l'épicentre n'était autre que l'île la plus touristique des Cyclades... Santorin ! L'île a accueilli trois millions et demi de touristes l'an dernier (2024) et doit sa renommée internationale à une position géographique unique, à la surface d'un volcan géant, en partie engloutie sous les eaux... Bref, les séismes font partie de son histoire. Joël Bronner.   La chronique musique de Vincent Théval Yoanna Mon corps (Suisse/France).   Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe.

Accents d'Europe
La guerre hybride en mer Baltique

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 19:29


La mer Baltique a fait face à une guerre hybride cet hiver... Des câbles sous-marins de télécommunications sectionnés ou endommagées... et les premiers suspects sont bien sûr les navires russes qui sillonnent la zone. Depuis que la Suède et la Finlande ont adhéré à l'Otan, ces attaques se multiplient. L'Alliance Atlantique a donc réagi au mois de janvier en déployant avions, bateaux et drones pour surveiller cette mer stratégique... (Rediffusion) C'est ce qu'on appelle l'opération «Sentinelle de la Baltique»... Notre correspondante Marielle Vitureau a pu embarquer à bord d'un de ces navires de l'Otan lors du lancement de l'opération.    2025 est l'année de la Pologne Entre les mois de janvier et de juin, le pays a pris la présidence du conseil de l'Union européenne, mais surtout il est en première ligne face à la Russie, à la guerre en Ukraine et il est en passe de devenir la première force militaire de l'UE. Le diplomate Pierre Buhler était l'invité des Mardis du Grand Continent avec lequel nous sommes partenaires. Juliette Gheerbrant lui a demandé pourquoi son pays avait aujourd'hui un rôle aussi central face à la guerre en Russie. Le livre de Pierre Buhler «Pologne histoire d'une ambition» est publié chez Tallandier.   Les «latinos» de Madrid Ils étaient 80 000, il y a 20 ans, ils sont aujourd'hui plus d'un million. Ils fuient les crises économiques et politiques dans leurs pays, le Venezuela, le Nicaragua, mais aussi le Pérou et la Colombie. Portrait d'une communauté qui bouleverse aussi l'identité de la capitale espagnole. À Madrid, Diane Cambon.   À écouter aussiComment Madrid est devenue une nouvelle capitale latino-américaine   Santorin, au-dessus du volcan C'était en février : une activité sismique soutenue en Grèce dont l'épicentre n'était autre que l'île la plus touristique des Cyclades... Santorin ! L'île a accueilli trois millions et demi de touristes l'an dernier (2024) et doit sa renommée internationale à une position géographique unique, à la surface d'un volcan géant, en partie engloutie sous les eaux... Bref, les séismes font partie de son histoire. Joël Bronner.   La chronique musique de Vincent Théval Yoanna Mon corps (Suisse/France).   Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Soudan : des mercenaires colombiens engagés auprès des FSR

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'assignation à résidence de Jair Bolsonaro et l'augmentation des taxes américaines contre l'Inde. Soudan : des mercenaires colombiens engagés auprès des FSR  Au Soudan, plus de mille mercenaires colombiens sont présents en soutien aux Forces de soutien rapide. Comment les FSR parviennent-ils à recruter les Colombiens qui sont à des milliers de kilomètres du Soudan ? Que sait-on de leur mission sur le terrain ?    Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI.     Brésil : l'ancien président brésilien assigné à résidence   Un juge a ordonné l'assignation à résidence de l'ancien président brésilien. Comment expliquer cette décision ? Cette situation ne pourrait-elle pas amplifier les tensions entre Washington et Brasilia ? Avec Gaspard Estrada, politologue et membre de l'Unité Sud Global à la London School of Economics.      Inde : nouvelle augmentation des taxes douanières américaines  Donald Trump a annoncé augmenter les droits de douane pour l'Inde en raison de ses achats du pétrole russe. Que pourraient être les conséquences d'une telle décision sur l'économie indienne ? Les autorités indiennes ont-elles des moyens de riposter ?   Avec Jean-Joseph Boillot, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste de l'économie indienne.    Et en fin d'émission, la chronique « Un oeil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme : retour sur les images surprenantes de Patrice Talon dansant sur le tube de l'été « Charger » du groupe Triangle des Bermudes.

Crush - les premiers jours des histoires d'amour
BONUS spécial Crush Tour⎮Amandine et Andres - Questions & réponses avec le public

Crush - les premiers jours des histoires d'amour

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 18:53


Le public ayant toujours de bonnes questions, voici les échanges que nous avons avec la salle après l'interview, pour approfondir la question de l'amour inter-culturel.Cet épisode s'inscrit dans une série imaginée avec les Alliances Françaises d'Amérique latine, autour du thème : la rencontre interculturelle. Comment naît l'amour quand on ne parle pas la même langue et qu'on vient de cultures et de pays différents ?Enregistré en public à l'Alliance Française de San José le 20 mai dernier, cet épisode fait partie de ma tournée latino-américaine. Pendant six mois, je voyage en famille avec Crush dans mon sac à dos, enregistrant en live des histoires d'amour interculturelles au Mexique, au Guatemala, au Salvador, au Costa Rica et en Colombie. Sur scène, des couples franco-latinos-américains racontent leur rencontre, entre chocs culturels et quiproquos linguistiques.Ce projet est soutenu par l'Institut Français, sous tutelle du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du Ministère de la Culture, qui soutient à travers le monde la promotion de la langue française, la circulation des œuvres, des artistes et des idées et favorise ainsi une meilleure compréhension des enjeux culturels.À l'origine de cette tournée : l'Alliance Française de Medellín, en Colombie, moteur engagé du dialogue culturel entre la France et l'Amérique latine.Crush est le podcast qui explore la magie des premiers jours des histoires d'amour, la rencontre amoureuse, pour t'aider à comprendre et vivre mieux tes émotions et relations amoureuses. Il y a mille et une façons d'aimer, et je compte bien toutes les montrer.

Les Baladeurs
#95 — Les larmes du glacier Conejeras, avec Heïdi Sevestre

Les Baladeurs

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 54:56


Pour en savoir plus sur Les Baladeurs Éditions et ne rien manquer de la sortie de notre premier livre, rendez-vous sur lesbaladeurs.fr.Glaciologue passionnée, Heïdi Sevestre parcourt depuis des années les régions polaires à la rencontre des géants de glace. En 2019, elle partait en Colombie pour étudier le Conejeras, un glacier unique : tropical, fragile, menacé, et sacré pour les peuples autochtones qui le considèrent comme le cerveau du monde. Ce sanctuaire de glace est devenu pour Heïdi une obsession, un combat personnel pour le préserver avant qu'il ne soit trop tard.Abonnez-vous à notre newsletter pour ne louper aucun épisode ➡️

Journal d'Haïti et des Amériques
Des entreprises brésiliennes subissent déjà les conséquences des nouveaux droits de douane

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 30:00


Repoussés, renégociés... Les nouveaux droits de douane américains portant sur des produits brésiliens exportés entrent en vigueur ce mercredi 6 août 2025. Ils illustrent les tensions croissantes entre les États-Unis et le Brésil autour du sort judiciaire de l'ancien président Jair Bolsonaro. Et leurs conséquences sont déjà visibles dans le pays.   Alors qu'ils entrent ce mercredi 6 août 2025 en vigueur, la presse brésilienne fait le point sur les conséquences que vont avoir les 50% de surtaxes imposés par Donald Trump sur les produits brésiliens. Le média en ligne G1 s'inquiète. Le café n'est toujours pas exempté de ces droits de douane, alors qu'il s'agit du principal produit agricole brésilien vendu aux États-Unis. Selon le média, les pertes, seulement pour le café, pourraient dépasser les 481 millions de dollars. De son côté, le média local NSC Total, basé à Florianópolis, fait le point sur les conséquences déjà visibles dans l'État de Santa Catarina. De nombreuses entreprises locales, de meubles et de produits en bois, destinaient près de 100% de leur production au marché américain. Selon NSC Total, certaines d'entre elles ont déjà commencé à licencier des travailleurs. Face à ces conséquences en chaîne, le quotidien conservateur de l'État du Paraná, Gazeta do Povo, critique le manque de réponse concrète de Lula. Et tente la comparaison : «Les taux appliqués aux produits brésiliens sont plus du double de ceux appliqués aux dictatures de gauche et ouvertement anti-américaines comme le Venezuela et le Nicaragua.»     La pression s'accroît sur les Haïtiens qui tentent de fuir la guerre    Dans son édition du jour, le média dominicain El Diario Libre évoque «la tragédie haïtienne qui se poursuit dans l'indifférence internationale». Mardi (5 août 2025), le gouvernement dominicain a annoncé avoir expulsé 31 462 Haïtiens au mois de juillet 2025. C'est le résultat du combat du président Luis Abinader contre l'entrée illégale des Haïtiens dans son pays. Le quotidien liste les «rafles, expulsions, suspension de la délivrance de visas et renforcement de la présence militaire à la frontière entre les deux pays, où il a fait ériger un mur». Selon El Diario Libre, cela porte à plus de 215 000 le nombre total d'Haïtiens renvoyés dans leur pays par les autorités dominicaines en 2025. Et le quotidien illustre cette politique avec une photo, celle d'un convoi de camions de la Direction générale de la migration dominicaine : 3 camions qui se suivent, pareils à des prisons sur roues. À l'intérieur, on perçoit des Haïtiens menés à la frontière.   Les violences sexuelles comme arme de guerre en Haïti   En Haïti, plusieurs ONG et institutions internationales ont tiré la sonnette d'alarme sur les conditions de vie des jeunes filles et des femmes dans le pays. Depuis l'assassinat du président Jovenel Moïse en 2021, une grande partie du pays est sous l'emprise de gangs armés qui utilisent le viol et les violences sexuelles comme arme de guerre. Nemo Lecoq-Jammes s'est entretenue avec Diana Manilla Arroyo, cheffe de mission de l'ONG Médecins sans Frontières à Haïti. Elle supervise la clinique Pramem à Port-au-Prince, une clinique gynécologique spécialisée dans l'accueil des filles et des femmes victimes de violences sexuelles.     Le feuilleton du redécoupage électoral au Texas se poursuit  En fin de semaine dernière, des élus démocrates de la Chambre des représentants texane avaient quitté l'État. Ils voulaient empêcher le vote d'un redécoupage de la carte électorale qui pourrait faire basculer cinq circonscriptions démocrates en faveur des républicains.  Et le feuilleton s'accentue, puisque les démocrates commencent à évoquer un redécoupage de leurs propres États. Pour Ken Martin, président du Comité national démocrate, le parti doit changer de stratégie. «Ce n'est plus le Parti démocrate de votre grand-père qui apportait un stylo pour se battre face à un couteau. C'est un nouveau parti démocrate, couteau contre couteau. Et nous allons combattre le feu par le feu», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Selon la chaîne de télé NBC, le gouverneur californien Gavin Newsom envisage un référendum cet automne. Sa proposition de redécoupage lui permettrait de récupérer 5 sièges républicains. Pour Politico, Gavin Newsom surfe sur la volonté des militants de voir les démocrates s'opposer sérieusement aux Républicains. Le média politique américain voit aussi dans cette prise de position de Newsom une tribune qui pourrait être favorable, avant sa probable candidature à la présidentielle américaine de 2028.     Tensions diplomatiques entre la Colombie et le Pérou Les tensions resurgissent autour de l'occupation des îles de Santa Rosa, situées au milieu du fleuve Amazone. Elles sont disputées depuis des années, et avaient même entraîné un conflit armé entre les deux pays dans les années 1930. La souveraineté du territoire est revendiquée par le Pérou, qui a récemment intégré ces îles dans son district fédéral. Mais pour le président colombien, Gustavo Petro, le gouvernement péruvien s'est emparé de territoires appartenant à la Colombie. Une déclaration qui n'a pas plu aux Péruviens. Pour le quotidien El Comercio, Gustavo Petro a créé un conflit diplomatique «pour cacher la crise qui touche son gouvernement». De son côté, le quotidien colombien El Tiempo évoque des changements du cours de l'Amazone. De nouvelles îles sont apparues au gré des mouvements du fleuve. Et selon le quotidien, cela devrait ouvrir des discussions diplomatiques sur la question de l'occupation. Mais, pour El Tiempo, ces discussions doivent se tenir loin des micros et des réseaux sociaux.     Les Argentins se passionnent pour leurs fonds marins  Depuis la semaine dernière, des centaines de milliers d'Argentins sont suspendus à la retransmission, en direct, des images d'un robot sous-marin. Une équipe de scientifiques explore pour la première fois le canyon sous-marin de Mar del Plata. Précisions de Théo Conscience, le correspondant de RFI à Buenos Aires.     Journal de la 1ʳᵉ  En Guadeloupe, l'enseignement agricole est menacé. Le sénateur Victorin Lurel lance l'alerte. 

Beau Voyage
[NOS FAVORIS ❤️ ]- Edith @pleinleursyeux : voir la beauté du monde avant de perdre la vue, le Népal en famille et des nuits sous la yourte

Beau Voyage

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 53:38


Aujourd'hui nous avons l'immense privilège de recevoir Édith Lemay @pleinleursyeux. Édith et Sébastien ont quatre enfants. Ceux-ci sont encore petits lorsqu'un diagnostic vient tout changer : trois d'entre eux sont atteints de rétinite pigmentaire, une maladie génétique dégénérative de la rétine. Ils perdront graduellement la vue. Pronostic sans appel. À défaut de pouvoir leur offrir un traitement ou des solutions aux défis à venir, les spécialistes suggèrent aux parents de remplir la mémoire visuelle de leurs enfants. Il n'en fallait pas plus pour les mettre en mouvement. Avant que la noirceur s'installe, ils devaient montrer toute la beauté du monde à Mia, Léo, Colin et Laurent. Ensemble, la famille entreprend un périple un peu fou autour du globe : Namibie, Zambie, Tanzanie, Turquie, Mongolie, Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Cambodge, Laos, Népal, Égypte, Colombie, Amazonie... De la Namibie aux vastes steppes de Mongolie, des plages paradisiaques de Bali aux sommets majestueux du Népal, Edith nous emmène dans une odyssée qui dépasse le simple périple autour du monde. C'est l'histoire d'une mère qui refuse l'inaction face à l'inévitable, d'un père qui accompagne ses enfants dans cette aventure unique, et surtout de quatre jeunes explorateurs qui nous donnent une incroyable leçon de vie.Cette pétillante canadienne nous raconte, avec beaucoup d'émotions, comment ils ont réussi à transformer cette épreuve en une expérience qui les a unit plus que jamais. Pendant plus d'un an, l'aventure se mélange au grandiose, aux paysages et aux sourires. Tout pour en mettre plein leurs yeux !De ce voyage extraordinaire est né un livre, un documentaire, et surtout, une leçon universelle sur la façon dont nous pouvons tous choisir de faire face à l'adversité.On a adoré ce moment avec Edith, on espère qu'il vous plaira tout autant !Bonne écoute !Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Brésil : l'assignation à résidence de Jair Bolsonaro fait débat

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 30:00


Au Brésil, les sanctions contre Jair Bolsonaro se renforcent : l'ancien président, en procès pour tentative de coup d'État, vient d'être assigné à résidence par le tribunal suprême. Son tort est de s'être exprimé sur les réseaux sociaux, ce qui lui était formellement interdit. «Bolsonaro pourra-t-il rencontrer sa femme ? Parler au téléphone ? Aller chez le médecin ?» Le grand journal O Globo décortique le nouveau quotidien de l'ancien homme fort du Brésil, dont les gestes sont de plus en plus limités. Jair Bolsonaro pourra voir sa femme Michelle, sa fille et belle-fille, rassure O Globo, car elles vivent avec lui. Mais ses autres enfants devront demander une autorisation, qui sera certainement refusée dans le cas de son fils Eduardo, accusé également dans ce procès. Jair Bolsonaro pourra sortir chez le médecin, mais pas utiliser de téléphone, ni s'entretenir avec des responsables étrangers, ce qui est compréhensible étant donné l'énorme pression exercée par Washington dans ce dossier. Les nombreux juristes interrogés par O Globo estiment que cette sanction est logique, car Jair Bolsonaro a ouvertement violé les règles édictées par la justice. Et il pourrait rester assigné à résidence jusqu'à la fin de son procès, voire emprisonné dans un bâtiment militaire s'il ne respecte pas cette nouvelle sanction.   D'autres médias brésiliens sont plus exaspérés. «Nous vivons sous la dictature d'une Cour suprême, où un juge peut décider ce qu'il veut sans aucune limite, tonne un éditorialiste dans le Folha de Sao Paolo. Loin d'être un adorateur de Bolsonaro, cet économiste assure que «la place d'un putschiste comme lui est bien en prison» mais que le juge Moraes va trop loin. «Il est à la fois victime, enquêteur et juge. Et punit sévèrement ceux qui lui désobéissent», dénonce-t-il. Le zèle du juge était nécessaire pour contrer la dérive autoritaire de Bolsonaro, quand il était au pouvoir, mais il doit maintenant s'arrêter. Sauf que la puissance est devenue une drogue pour le juge : «Le problème des pouvoirs exceptionnels est qu'une fois passée la menace qui justifiait leur utilisation, ils ont tendance à se maintenir», s'inquiète l'éditorialiste brésilien.   En Argentine, veto pour empêcher l'augmentation des retraites Le président ultralibéral Javier Milei refuse cette réforme pour la 2è fois, et empêche donc la promulgation de la loi qui permettait cette augmentation. Une décision cruelle pour les intéressés. «Le niveau des retraites est très bas, rapporte la syndicaliste argentine Sandra Zapatero . Il est en-dessous du niveau de la pauvreté, et l'augmentation prévue est minime. Les retraités pourraient peut-être s'acheter 3 kilos de pain en plus… c'est rien ! Les retraités vivent leur pire moment de l'histoire. » Cela n'émeut pas le président argentin, qui a promis de redresser les comptes publics de manière drastique. Avec une efficacité comptable, car ces comptes ont terminé la dernière année fiscale en excédent, pour la 1ère fois depuis 14 ans, grâce à une baisse de 27% des dépenses de l'État. Pour Javier Milei, accepter ces augmentations des retraites ferait donc «couler l'Argentine au fond de la rivière», illustre une éditorialiste du quotidien La Nacion. Pour le président, «ce veto n'est donc pas cruel, mais responsable. Et le président est prêt à en payer le coût politique». Toutefois, cette posture est affaiblie par un autre dossier : la présidence vient d'octroyer d'importants allégements fiscaux aux entreprises de la Terre de feu, au sud du pays. «Pourquoi ce gouvernement libertarien qui dérégule et se désengage vient soudainement en soutien à ces entrepreneurs?», s'interroge cette chroniqueuse.   En Amérique latine, les entrepreneuses peinent à recevoir des financements Ces femmes d'affaires dirigent de petites et moyennes entreprises d'Amérique latine, créent des emplois, mais manquent de soutien: leurs entreprises ne reçoivent que 1% des aides publiques ou des crédits, révèle El Pais. Mais cela change doucement : le correspondant régional rapporte qu'en Colombie et au Paraguay, des grands groupes cherchent à diversifier leurs fournisseurs, et aident les sociétés dirigées par des femmes, entre autres, car elles sont perçues comme plus résilientes financièrement. Des formations sont aussi offertes à ces entrepreneuses pour qu'elles améliorent leur réseau, et sortent de leur marginalisation traditionnelle. L'égalité est encore loin, mais quand les entreprises voient des avantages économiques à favoriser les femmes, on peut considérer qu'on est sur une bonne voie.     En Haïti, l'aide aux déplacés est insuffisante  1,3 million de personnes sont déplacées par les violences en Haïti, selon l'ONU. L'État distribue des chèques de 100 000 gourdes (720 euros) à ces personnes pour les aider à se reloger, mais cette somme est dérisoire par rapport aux prix des loyers, et du reste, beaucoup ne peuvent pas rentrer à cause de la fermeture des routes nationales par les bandits. Reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama.   Sur la trace des bouteilles en plastique qui polluent nos côtes Ce mardi s'ouvre, à Genève, les négociations finales pour aboutir à un accord international pour lutter contre la pollution plastique. Des chercheurs de l'Université de Barcelone, en collaboration avec l'Université catholique du nord du Chili, ont réalisé une enquête inédite sur l'origine des bouteilles en plastique. Ils ont analysé plus de 12 000 kilomètres de côtes dans dix pays d'Amérique latine. Nemo Lecoq-Jammes s'est entretenu avec l'un d'eux. Miquel Canals est directeur du groupe de recherche en géosciences marines de la Faculté des sciences de la Terre de l'Université de Barcelone. Entretien.

Crush - les premiers jours des histoires d'amour
126. Le cours de français - le crush d'Amandine et Andres - épisode spécial Crush Tour

Crush - les premiers jours des histoires d'amour

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 56:53


Tout juste installée au Costa Rica pour enseigner le français à l'Alliance Française de San José, Amandine croise le regard d'Andres, un de ses élèves élèves costariciens, curieux et blagueur. Ils ne se comprennent pas très bien, voire pas du tout, mais cela ne les empêchent pas de se rapprocher, au contraire ! Entre différences culturelles, goût de l'effort et quiproquos familiaux, ils inventent leur propre langage. La preuve que l'amour peut naître malgré les barrières linguistiques… ou peut-être grâce à elles ?Cet épisode s'inscrit dans une série imaginée avec les Alliances Françaises d'Amérique latine, autour du thème : la rencontre interculturelle. Comment naît l'amour quand on ne parle pas la même langue et qu'on vient de cultures et de pays différents ?Enregistré en public à l'Alliance Française de San José le 20 mai dernier, cet épisode fait partie de ma tournée latino-américaine. Pendant six mois, je voyage en famille avec Crush dans mon sac à dos, enregistrant en live des histoires d'amour interculturelles au Mexique, au Guatemala, au Salvador, au Costa Rica et en Colombie. Sur scène, des couples franco-latinos-américains racontent leur rencontre, entre chocs culturels et quiproquos linguistiques.Ce projet est soutenu par l'Institut Français, sous tutelle du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du Ministère de la Culture, qui soutient à travers le monde la promotion de la langue française, la circulation des œuvres, des artistes et des idées et favorise ainsi une meilleure compréhension des enjeux culturels.À l'origine de cette tournée : l'Alliance Française de Medellín, en Colombie, moteur engagé du dialogue culturel entre la France et l'Amérique latine.Crush est le podcast qui explore la magie des premiers jours des histoires d'amour, la rencontre amoureuse, pour t'aider à comprendre et vivre mieux tes émotions et relations amoureuses. Il y a mille et une façons d'aimer, et je compte bien toutes les montrer.

Un air d'amérique
COLOMBIE - Le ministre de l'Égalité est un ancien acteur pornographique

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 1:50


RTL Autour du Monde s'intéresse à l'histoire de Juan Carlos Florian, ministre colombien qui vient d'être nommé ministre de l'égalité. Il a un objectif affiché : garantir l'accès aux programmes sociaux des communautés les plus vulnérables. Et si on parle de lui, c'est parce qu'il a reconnu publiquement avoir été un travailleur du sexe et créateur de contenus pornographiques en France, à Paris. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La table des bons vivants - Laurent Mariotte
BEST OF - Juan Arbelaez sur le grill

La table des bons vivants - Laurent Mariotte

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 9:55


Pour la dernière partie de l'émission, Laurent Mariotte, comme chaque semaine, passe l'invité sur le grill des Bons vivants. Cette semaine, c'est le chef Juan Arbelaez, à la tête des restaurants Bazurto, Yaya et Babille. Quel est le goût de votre enfance ? Quels sont les ingrédients que vous avez toujours dans votre frigo ? Ce sont quelques-unes des questions qui sont posées. Juan Arbelaez évoque son goût de l'enfance en Colombie, une soupe de poulet appelée Ajiaco. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 13h - 01/08/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 15:48


Dans cette édition :Le ministre des Affaires étrangères annonce une enquête sur l'accueil en France d'une étudiante palestinienne ayant tenu des propos antisémites et gèle temporairement toute nouvelle évacuation de Gazaouis vers la France.La TVA sur les abonnements d'électricité et de gaz passe de 5,5% à 20%, entraînant une hausse de la facture pour les petits consommateurs.La rémunération du livret A et du livret d'épargne populaire baisse au 1er août.Un narcotrafiquant français recherché est arrêté en Colombie.Les fêtes organisées dans des logements Airbnb perturbent la vie des riverains dans certaines communes.Les routes de France sont très chargées en ce début d'été, avec de nombreux départs en vacances.Un premier cas autochtone de chikungunya a été détecté dans les Landes, soulignant la progression du moustique tigre en France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : le retour de Jacques Kyabula après deux semaines de silence

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'ultimatum imposé par Donald Trump à la Russie, une loi sur la corruption en Ukraine et la condamnation d'un ancien président colombien. RDC : le retour de Jacques Kyabula après deux semaines de silence  Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, est revenu à Kinshasa après deux semaines d'absence, alors qu'il était convoqué pour un discours controversé. Sait-on pourquoi il a été absent pendant plus de deux semaines ? Que va-t-il se passer maintenant pour Jacques Kyabula ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.     Guerre en Ukraine : Donald Trump réduit l'ultimatum pour la paix  Donald Trump a annoncé réduire le délai de 50 jours accordé à Moscou pour trouver un accord de paix avec l'Ukraine. Pourquoi le président américain veut-il encore raccourcir ce délai donné à Vladimir Poutine ? De quels moyens de pression dispose Donald Trump pour forcer le Kremlin à la paix ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.     Ukraine : une réforme anticorruption qui fait polémique  En Ukraine, des centaines de personnes ont manifesté contre une loi remettant en cause l'indépendance des institutions anticorruption. Que prévoit cette loi exactement ? Pourquoi ne fait-elle pas l'unanimité au sein de la population ukrainienne ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.     Colombie : une décision judiciaire historique contre un ancien président  Pour la première fois en Colombie, un ancien président a été reconnu coupable par la justice. Pourquoi cette décision est-elle considérée comme historique ? Alvaro Uribe peut-il encore faire appel ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.

Un Jour dans l'Histoire
Ainsi fut nommé le fleuve Amazone

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 35:16


Nous sommes en 1542, au cœur de l'Amérique du sud. Deux conquistadors, Gonzalo Pizarro et Francisco de Orellana, tentent de trouver une nouvelle route vers l'Inde, au-delà de la gigantesque barrière des Andes. Leur quête se terminera par un échec et les contacts avec les populations indigènes seront la plupart du temps sanglants. En quête d'un mythique Eldorado, les conquistadors rencontrent de farouches guerrières et baptise l'immense fleuve sur lequel ils naviguent « Amazone ». L'Amazone qui draine 40 % du continent sud-américain. Le fleuve prend sa source dans les Andes, traverse le Pérou, la Colombie et le Brésil, et se jette dans l'océan Atlantique au niveau de l'équateur. Partons sur les traces de Gonzalo Pizzaro et Francisco de Orellana. Invité : Jean-Marie Warêgne « Francisco de Orellana, découvreur de l'Amazone » ; éd.de l'Harmattan Sujets traités : fleuve, Amazone, conquistadors, Gonzalo Pizarro, Francisco de Orellana, Andes, Equateur, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
Colombie: l'essor de l'açaï offre un espoir pour les paysans dépendants de la coca

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 2:36


La production de cocaïne continue de battre des records en Colombie, portée par l'extension rapide des cultures illicites de coca. En un an, elle a bondi de près de 34%, selon les derniers chiffres officiels. Dans le Putumayo, les plantations de coca sont omniprésentes. Il s'agit du premier département producteur de coca de Colombie, avec plus de 50 000 hectares consacrés à cette culture illicite, contrôlés par les groupes armés. Mais une petite baie amazonienne, l'açaï, suscite ici de nouveaux espoirs économiques et écologiques. De notre envoyée spéciale à Puerto Asis, Darío est venu chercher son dû à l'entreprise et ONG Amapuri - CorpoCampo qui achète ses fruits. À plus de 70 ans, ce paysan du Putumayo a été l'un des premiers à croire en l'açaï comme alternative à la coca. Pour lui, cela a tout changé. « Avant, je gagnais ma vie avec la coca. Puis j'ai réalisé que la coca était de toute façon un gros problème. Alors, on a commencé à planter de l'açaï. Cela bien marché pour nous : on n'a plus de problèmes avec personne. L'açaï est un produit qui rapporte de l'argent et apporte du bien-être. Avec cela, j'ai complètement arrêté la coca », raconte-t-il. Comme Darío, près de 1 400 familles du Putumayo se sont tournées vers ce « super aliment » avec l'aide de Corpocampo. Julio, par exemple, y voit un moyen de vivre dignement. « Je pense que l'açaï, c'est ma retraite. C'est l'espoir que les choses s'amélioreront à un moment. Car de l'açaï, on peut sortir beaucoup de produits dérivés, donc il n'y a pas de problème », explique-t-il. Depuis le début des années 2000, les programmes de substitution de la coca se succèdent dans le département, sans grand succès. Mais l'açaï pourrait offrir un avenir plus stable. C'est dans cet objectif qu'a été créé Amapuri - CorpoCampo, comme l'explique Yimy, l'un des fondateurs. « Malheureusement, depuis plus de 40 ans dans le Putumayo, toute une génération a été élevée avec la coca. Il y a des jeunes qui ne savent rien faire d'autre que de vivre de la coca, de la culture, de la transformation, parfois du transport. Cela conduit certains d'entre eux à s'impliquer dans des groupes armés, ce qui génère de la violence. Avec l'açaï, nous cherchons à changer cet esprit et à faire en sorte que les gens commencent à se rendre compte qu'il existe un modèle économique légal », détaille-t-il. Mais cette aubaine n'est pas sans risques : le boom annoncé de l'açaï pourrait bien, comme au Brésil, favoriser la monoculture et menacer la forêt. Ici, le pari est donc différent et repose sur l'agroforesterie, comme l'explique Mauricio, un technicien agronome venu cet après-midi, malgré les trombes d'eau, conseiller les paysans sur la santé de leurs palmiers. « L'idée est de rétablir la biodiversité perdue en Amazonie à la suite de l'abattage des forêts pour l'économie illicite. Dans le Putumayo, nous mettons en place des systèmes agroforestiers, dans lesquels le palmier d'açaï est associé à d'autres espèces, y compris des cultures natives de la région », affirme-t-il. Un enjeu de taille pour que, demain, les enfants du Putumayo puissent grandir loin de la coca et préserver un bout d'Amazonie. À lire aussiLes descendants d'esclaves africains, gardiens de la forêt amazonienne

Journal d'Haïti et des Amériques
L'ancien président colombien Alvaro Uribe fixé sur son sort

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 30:00


La justice colombienne rend son verdict ce lundi 28 juillet 2025. Alvaro Uribe, premier président de ce pays latino-américain à être jugé, saura s'il est reconnu coupable de «subornation de témoins». C'est «le procès du siècle», souligne El Tiempo. Il faut dire que l'accusé a été «deux fois président de la République» et est «considéré comme l'une des personnalités politiques les plus influentes de l'histoire récente du pays», précise le quotidien. «La décision [du tribunal] aura, sans aucun doute, des conséquences politiques», analyse encore El Tiempo. La Colombie est en année pré-électorale. La présidentielle aura lieu l'an prochain (2026). Or, le pays connaît «une polarisation [politique] croissante». Alvaro Uribe, 73 ans, est «le chef de l'un des partis d'opposition» et «les États-Unis sont attentifs au dénouement de cette affaire», détaille le quotidien.     Alvaro Uribe risque de 6 à 12 ans de prison L'ancien président colombien ne dormira pas dormir en prison ce soir, explique El Espectador. Car même si la juge le déclare coupable, elle ne devrait préciser sa peine que lors d'une autre audience qui aura lieu la semaine prochaine, selon El Tiempo. En réalité aujourd'hui, il y a trois scénarios possibles, détaille El Espectador. La juge peut déclarer Alvaro Uribe coupable, non coupable ou l'absoudre au bénéfice du doute, ce qui ne voudra pas dire qu'il est innocent mais que l'accusation n'a pas réussi à convaincre le tribunal que l'ancien président de droite a bien tenté de persuader des membres de groupes paramilitaires détenus de témoigner en sa faveur alors qu'il était accusé par un sénateur de gauche d'avoir des liens avec ces organisations responsables de violations des droits humains. Quelle que soit la décision, Alvaro Uribe, le Parquet ou les victimes pourront fait appel, précise El Espectador. Puis l'affaire pourrait aller jusqu'à la Cour de cassation et même devant la Cour suprême.   Les Vénézuéliens entre espoir et découragement, un an après la réélection de N. Maduro Au Venezuela, cela fait 1 an, jour pour jour, que Nicolas Maduro a été réélu président. Les résultats n'ont jamais été publiés, et de forts soupçons de fraude pèsent sur ce scrutin. L'opposition revendique toujours la victoire de son candidat Edmundo Gonzalez, aujourd'hui en exil en Espagne. Depuis l'élection, la répression contre les opposants s'est déchaînée, et l'opposition est réduite à peau de chagrin. Découragés, certains Vénézuéliens se détournent de la politique, comme l'a constaté notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle. Mais d'autres refusent de céder au désespoir. El Nacional publie aujourd'hui un numéro spécial intitulé «Le Venezuela ne se rend pas». «L'espoir, ébranlé par la censure, la répression et la perte de confiance dans nos institutions, demeure (...) Des millions de Vénézuéliens croient toujours au changement», affirme le quotidien qui maintient qu'Edmundo Gonzalez a remporté la présidentielle de l'an dernier. Ce numéro spécial «commémore cet événement historique qui n'est pas un simple souvenir statistique, mais un point de départ. Parce que même si la dictature n'est pas tombée, ses mensonges ont été exposés au grand jour. Et le pays a découvert qu'il était majoritaire. Cette prise de conscience, personne ne peut l'effacer», insiste El Nacional qui en est sûr : pour la dictature, le compte à rebours a commencé.   Pierre Réginald Boulos va être renvoyé en Haïti La presse haïtienne revient sur l'arrestation aux États-Unis de Pierre Reginald Boulos car les services d'immigration ont annoncé qu'il serait bientôt expulsé. ICE «a confirmé la révocation du statut légal de l'homme d'affaires haïtien» et son renvoi dans son pays dans un message publié hier sur X, raconte Gazette Haïti. Pierre Reginald Boulos a menti dans sa demande de visa. Le patron de la chaîne de supermarchés Délimart «a négligé de mentionner sa campagne de violence et son soutien aux gangs pour déstabiliser Haïti», écrit l'agence d'immigration américaine. Arrêté à Miami le 17 juillet 2025, Pierre Reginald Boulos «doit se présenter devant la justice américaine le 31 juillet 2025 où il sera fixé sur son sort», précise encore Gazette Haïti. Dans une lettre ouverte adressée au secrétaire d'État américain, Marco Rubio, la semaine dernière, et que l'on peut lire sur le site Rezo Nodwes, Joverlein Moïse, le fils aîné de l'ancien président assassiné, demande à ce que les responsables de la mort de son père ne soient pas extradés en Haïti, «pays en état de déliquescence institutionnelle» écrit-il, surtout le système judicaire. «Les capacités financières de ces criminels dépassent de loin celles de nos institutions judiciaires affaiblies, des institutions qu'ils ont, pour beaucoup, déjà infiltrées, corrompues et neutralisées», estime Joverlein Moïse, qui ne cite pas directement Pierre Reginald Boulos.   Le système judiciaire haïtien impuissant face aux gangs De passage dans les studios de RFI, l'avocat Arnel Remy, responsable du Collectif des avocats pour la défense des droits humains (CADDHO), a détaillé à Achim Lippold les défis auxquels le système judiciaire haïtien est confronté. Dans la juridiction de Port-au-Prince, il ne reste plus qu'une seule prison en état de fonctionnement, celle de Delmas, explique-t-il. Les hommes et les femmes sont donc détenus ensemble, ce qui est contraire aux conventions internationales. À la surpopulation carcérale, s'ajoutent des détentions provisoires qui peuvent durer des années. Me Remy regrette que les autorités n'aient mis en oeuvre la réforme de la justice promise. Il faut, selon lui, «numériser le système judiciaire haïtien. Cela éviterait que des dossiers soient perdus ou volés.» Quant aux gangs, Arnel Remy dénonce l'impunité totale dont ils jouissent. «En voyant qu'ils circulent en toute tranquillité dans Port-au-Prince, d'autres jeunes sont malheureusement incités à suivre le même chemin», explique-t-il.   Questions autour des taxes américaines sur le cuivre chilien Au Chili, l'annonce de Donald Trump d'imposer des droits de douanes de 50% sur le cuivre inquiète. Beaucoup de questions demeurent sur le champ d'application et les conséquences concrètes de cette mesure qui pourrait entrer en vigueur le 1er août 2025. Le Chili est le premier producteur mondial du métal rouge, et les États-Unis son deuxième acheteur, après la Chine. C'est un dossier signé Naïla Derroisné.   Le journal de la 1ère En Martinique, la gestion des déchets est un véritable défi.

Journal d'Haïti et des Amériques
Chili: «Democratia siempre», un sommet de la gauche pour défendre la démocratie

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 30:00


Le 21 juillet 2025, plusieurs chefs d'États de gauche se sont réunis à Santiago au Chili au nom de la démocratie, face à une montée croissante de l'extrême droite partout dans le monde. Un reportage de Naïla Derroisné.  Les chefs d'États du Chili, de la Colombie, de l'Uruguay, du Brésil et d'Espagne étaient présents à Santiago pour défendre la démocratie, renforcer le multilatéralisme, combattre la désinformation et pour plus de justice sociale. Chacun leur tour, ils ont fait une déclaration sur les ambitions de leurs pays et de ce groupe de travail pour sauver la démocratie. « Le chemin vers la conquête de la démocratie et de la liberté a été long », a rappelé le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. Plusieurs solutions pour renforcer les institutions démocratiques ont été discutées.  L'Église haïtienne hausse le ton face à la violence des gangs  Frantz Duval, le rédacteur en chef du journal haïtien Le Nouvelliste était en direct sur RFI. Il est revenu sur la Une du jour. Le journal a choisi de parler de la prise de position de la conférence des évêques haïtiens qui dénoncent la barbarie des gangs et l'inaction de l'État. « L'Église catholique sort de son silence pour exprimer les préoccupations partagées par les Haïtiens », note le rédacteur en chef. Les affrontements armés sont très fréquents dans le pays, le 24 juillet trois policiers ont été tués par des gangs dans le pays, un schéma « qui se répète trop souvent », note Frantz Duval. Au Canada, des groupes de militants fascistes s'entraînent au combat Dans un article publié par le média anglophone CBC News, on découvre que dans des parcs publics, des gymnases ou des centres d'arts martiaux au Canada, des suprémacistes blancs se préparent à la violence, en toute discrétion. Le travail de la rédaction est précis et colossal. Pendant deux mois, les journalistes ont identifié les lieux dans lesquels les « groupes actifs », ces groupes secrets de combat, bien connus dans la communauté nationaliste, se réunissent et recrutent d'autres membres. CBC a épluché des centaines de comptes Instagram, Facebook, analysé des milliers de captures d'écran. Le but : trouver des indices à partir de publications anonymes de ces hommes. Recouper des informations pour identifier des lieux, des visages... Parmi eux, il y a par exemple celui qui se fait appeler Primo, qui s'entraîne dans une salle de jiujitsu, et qui publie des messages comme : « Rendre le Canada blanc à nouveau » sur son Twitter, le soir en rentrant chez lui. L'enquête a permis d'identifier Primo et d'autres suprémacistes blancs. Désormais, on sait où ils s'entraînent, où ils se réunissent. Mais le journal CBCNews précise que c'est un phénomène qui va au-delà des frontières du Canada : il y aurait aujourd'hui 187 clubs actifs dans 27 pays. Aux États-Unis, un accord financier de 221 millions de dollars a été signé entre Donald Trump et l'Université Columbia Cet accord, c'est un « deal historique », titre le quotidien très conservateur et pro-Trump, le New York Post. Sur la Une du journal, il y a une image de plusieurs étudiants cagoulés, et puis cette phrase : « une amende de 200 millions de dollars pour discrimination et non-protection des étudiants juifs ». 200 millions de dollars, c'est bien cette somme astronomique que l'établissement a accepté de verser, hier, à l'État fédéral américain. En échange, il promet un retour des subventions et la fin des pressions menées par l'administration Trump. Elles se sont multipliées depuis le début des manifestations contre les massacres à Gaza, sur le campus, que Donald Trump a taxé d'antisémites.  Dans le pays, ce compromis à été vivement critiqué. Le journal étudiant de l'université, le Spectator, évoque les frustrations face à la capitulation de la directrice de l'établissement, Claire Shipman, et lui donne la parole. « Cet accord est conforme à nos valeurs et ne franchit pas les lignes rouges que nous avons définies », assure-t-elle. Dans un autre quotidien, le New York Times, Suresh Naidu, un professeur d'économie à Columbia, n'y croit pas. « Pensons-nous vraiment que cet arrangement destructeur empêchera l'administration Trump d'arrêter à nouveau de financer la recherche ? » questionne-t-il. L'enseignant évoque les fausses promesses de Donald Trump lors de son dernier mandat et son imprévisibilité. En Colombie, une condamnation historique  Le service investigation du média colombien El Tiempo a suivi de très près ce procès contre d'anciens dirigeants de la multinationale Chiquita. Une grosse entreprise américaine spécialisée dans la production de bananes.  Hier, sept anciens patrons ont été condamnés à onze ans de prison pour avoir financé, via l'entreprise, un groupe paramilitaire d'extrême droite, responsable de plusieurs crimes contre les guérillas de gauche en Colombie dans les années 90. L'une des périodes de la guerre civile dans le pays, qui a fait des millions de morts. La radio colombienne Caracol salue « une décision clé ». Et une vraie étape de franchie dans l'une des affaires les plus emblématiques de financement des groupes paramilitaires en Colombie. Journal de la 1re  Des bandes de plus en plus épaisses de sargasses s'échouent sur les côtes de la Guadeloupe. Ce sont des algues brunes toxiques et dangereuses pour la santé. La population est contrainte de s'éloigner du littoral.

Journal d'Haïti et des Amériques
Salvador: un ancien détenu du Cecot raconte l'enfer qu'il a vécu

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 30:00


Juan Gonzalez Jr. fait partie des 252 migrants vénézuéliens emprisonnés au Salvador, depuis la mi-mars, et rapatriés vendredi, à Caracas. Ce peintre et agent d'entretien de 36 ans, en quête d'un meilleur avenir économique aux États-Unis, avait accepté d'être renvoyé au Venezuela. Quand il monte dans l'avion, il est, donc, persuadé qu'il rentre chez lui. Mais l'avion a atterri au Salvador. « C'est alors que le film d'horreur a commencé », raconte Juan Gonzalez Junior au Washington Post. Il se retrouve enfermé au Cecot, « la plus grande prison du monde ». Et l'une des plus dures. Insultes, crânes rasés brutalement, coups dans la poitrine et l'estomac, vols... Les gardiens sont particulièrement violents. Ils « nous traitaient comme si nous étions les criminels les plus dangereux de la planète », poursuit Juan Gonzalez Jr. qui assure n'avoir rien à se reprocher et ne faire partie d'aucun gang. « J'avais l'impression d'être un animal », insiste-t-il. Au cours des quatre mois qu'il a passés là-bas, Juan Gonzalez Jr. n'a jamais pu parler à un avocat. Quand des détenus ont demandé à en voir un, les gardiens leur ont répondu : « Ce mot n'existe pas ici ». Le Vénézuélien n'a eu aucun contact non plus avec sa famille. Il passe ses journées dans une cellule avec 8 à 14 autres personnes et dort sur un banc en métal. Un matelas est installé uniquement le temps de prendre des photos. Tous les matins, il est réveillé à 4 heures, fait sa toilette, puis joue aux échecs avec des restes de haricots rouges qui constituent ses repas. Jamais en quatre mois, on ne lui a dit de quoi il était accusé. « Ils ont joué avec nos nerfs. Ils nous ont torturés mentalement et physiquement », explique encore Juan Gonzalez Jr. au Washington Post. L'homme peine à trouver les mots pour raconter ce qu'il a subi. C'est « indescriptible », selon lui. La jungle du Darien expliquée par la doctorante Marilou Sarrut RFI reçoit aujourd'hui Marilou Sarrut, doctorante en géographie à l'Université Paris Cité, affiliée à l'Institut Convergence Migrations et autrice d'une thèse Traverser la jungle du Darien : « Une frontière naturelle » à l'épreuve des expériences migratoires, pour parler de la situation au Darien qui se situe entre la Colombie et le Panama et par où passent des centaines de candidats à l'immigration. Ce point de jonction entre l'Amérique du Nord et du Sud est impacté par la vaste offensive anti-immigration menée par Donald Trump et on assiste aujourd'hui, à un phénomène de retour avec des migrants qui cherchent désormais à revenir chez eux. Mais d'autres facteurs jouent également, explique Marilou Sarrut, comme les politiques migratoires européennes qui poussent certains Africains, notamment, à tenter de passer par le Darien. Il y a deux ans, on estimait à 500 000 le nombre de migrants qui traversaient la jungle du Darien, l'une des régions les plus hostiles du monde. Si la traversée côté colombien est encadrée par des guides, ces derniers « abandonnent les migrants à la frontière avec le Panama pour ne pas être accusés d'être des passeurs », raconte Marilou Sarrut qui s'est rendue sur place en 2023. À partir de là, le voyage devient extrêmement périlleux : « Les plus sportifs peuvent traverser la partie panaméenne en un jour et demi, mais d'autres mettent parfois une dizaine de jours car ils se perdent en route ». En 2023, jusqu'à 2 500 personnes pouvaient arriver au Panama en une seule journée, ce qui représente une manne économique majeure pour les communautés locales qui se sont organisées pour les « accueillir », surtout face à l'absence des pouvoirs publics, précise la doctorante. Mais ces passages ont aussi un impact écologique et sanitaire importants. Il n'y a pas de traitement des déchets dans la jungle, pas d'eau potable non plus. Or, ce problème n'a jamais été pris en compte par l'État qui n'a, donc, pas prévu de solutions pour remédier à ce drame environnemental, explique Marilou Sarrut. Englué dans l'affaire Epstein, Donald Trump tente de faire diversion Le président américain « intensifie ses attaques contre Barack Obama et Hillary Clinton », relève le New York Times. Interrogé une nouvelle fois, hier, par des journalistes au sujet de l'ancien homme d'affaires, Donald Trump a dénoncé « une chasse aux sorcières », puis « s'est lancé dans une diatribe contre une série classique de rivaux et de médias (...) ses ennemis présumés », décrit le journal. « Une liste qui ne cesse de croître », insiste le New York Times. Barack Obama, Hillary Clinton, Joe Biden, l'ancien directeur du FBI, l'ex-patron du renseignement national... Au cours des six derniers mois, Donald Trump a souvent cherché à se venger de ses ennemis, raconte le New York Times, de bien des manières : retraits ou menaces de le faire, des habilitations de sécurité de Joe Biden notamment, campagnes de dénigrements, enquêtes internes et même licenciements. En Argentine, Javier Milei a de nouveau insulté sa vice-présidente Le président argentin a traité Victoria Villarruel de « bruta traidora » ( « brute, traîtresse ») lors d'un rassemblement, à Cordoba dans le centre de l'Argentine, hier soir. Son ancienne alliée est devenue son ennemie. La rupture est consommée entre les deux depuis que celle qui est aussi la présidente du Sénat n'a pas empêché le Parlement de voter une loi augmentant les retraites, explique La Nacion. Une loi à laquelle le président va mettre son veto. Il l'a annoncé hier. Lors de son discours, il a également insulté la gauche - « tous des voleurs » - et l'opposition en général, ainsi que les médias. Le journal Pagina 12  a d'ailleurs été exclu de ce rassemblement, le « Derecha fest » (le « festival de la droite ») auquel ont participé des figures du mouvement libertarien, comme l'écrivain argentin Agustin Laje, mais aussi un conseiller de Donald Trump et trois pasteurs évangéliques, raconte le quotidien qui explique que « ce secteur est de plus en plus proche du gouvernement ». Ces prédicateurs ont pris la défense de la famille traditionnelle, des femmes au foyer, du christianisme et ont attaqué la gauche qui est « anti-christ », selon l'un d'entre eux. Pour Pagina 12, il y avait sur scène hier soir « une droite qui vocifère avec les yeux sortis des orbites (...) devant un public d'exaltés ». Bolivie : irrégularités sur les listes électorales En Bolivie, l'élection présidentielle aura lieu dans moins d'un mois, le 17 août 2025. La population vérifie, donc, si elle est bien inscrite sur les listes électorales. Mais depuis quelques jours, de nombreux citoyens découvrent avec surprise qu'ils ont aussi été inscrits comme adhérents de tel ou tel parti politique à leur insu. Le reportage pour RFI de Nils Sabin.

Un air d'amérique
COLOMBIE - Un sous-marin sans pilote capable de transporter plus d'une tonne de cocaïne

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 1:27


Direction la Colombie, pays réputé malheureusement pour son narcotrafic. Découverte étonnante cette semaine, et c'est une première : un sous-marin sans pilote capable de transporter plus d'une tonne de cocaïne. L'appareil a été saisi. Les détails avec Vincent Serrano.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

On va déguster
La cuisine colombienne de Juan Arbelaez

On va déguster

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 54:43


durée : 00:54:43 - On va déguster - Voyage gourmand en Colombie avec un de ses meilleurs ambassadeurs à la découverte de ses produits et ses recettes. - réalisé par : Lauranne THOMAS Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.