Podcasts about africains

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Le débat africain
Mali, Togo, Gaza… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later May 9, 2025 38:59


Nouvelle restriction pour les partis politiques au Mali, le pouvoir suspendant « jusqu'à nouvel ordre » leurs activités. Quelles réactions à Bamako ? Au Togo, l'ancien président de la République Faure Gnassingbé, à la tête du pays pendant 20 ans, est désormais président du conseil. L'opposition dénonce un « coup d'État constitutionnel ». Enfin, les éditorialistes du continent reviennent sur l'annonce d'Israël qui se prépare à l'occupation de la bande de Gaza pour une durée indéterminée.   Avec la participation de :  Olel Tall, journaliste à la rédaction de RFI en fulfulde, à Dakar Boubacar Sanso Barry, administrateur général du site d'information guinéen le Djely.com, et rédacteur en chef de l'hebdomadaire Le Punch Malick Konaté, journaliste malien 

7 milliards de voisins
Comment est enseignée la Seconde Guerre mondiale en Afrique ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 7, 2025 48:30


Environ 200 000 Africains issus des colonies subsahariennes ont combattu pour la France lors de la Seconde Guerre mondiale et ont contribué à la libération de l'Europe. Comment est enseignée la mobilisation coloniale de grès ou de force dès 1939?   De Brazzaville, capitale de la France libre, au débarquement sur les plages de Provence pour libérer le pays, sans oublier le massacre de Thiarroye, quelle transmission de cette mémoire dans les programmes scolaires d'histoire et par les enseignants du continent ?   Émission à l'occasion du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avec : Martin Mourre, historien, chercheur affilié à l'Institut des mondes africains (Imaf) et auteur de Thiaroye 1944 : histoire et mémoire d'un massacre colonial (éditions PUR, 2017) Mamadou Yero Balde, historien, maître de conférences en histoire moderne et contemporaine à la Faculté des sciences et technologies de l'éducation et la formation (Fastef) de l'Université Cheikh Anta Diop, membre de la Commission nationale d'histoire et de la citoyenneté du Sénégal et président de la Commission didactique et pédagogique de l'association des historiens du Sénégal Maxime Baudoin Semboung, enseignant d'histoire au lycée d'Akoéman, au sud de Yaoundé, CamerounEn ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation en Espagne avec Elise Gazengel, correspondante de RFI en Espagne où la période franquiste est peu enseignée dans les collèges bien qu'inscrite aux programmes de de 6ème. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de JoëlProgrammation musicale :► Nou Tout Ensemb – Sika Rlion & Oeson ► Nouveau karaté – Youssoupha 

7 milliards de voisins
Comment est enseignée la Seconde Guerre mondiale en Afrique ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 7, 2025 48:30


Environ 200 000 Africains issus des colonies subsahariennes ont combattu pour la France lors de la Seconde Guerre mondiale et ont contribué à la libération de l'Europe. Comment est enseignée la mobilisation coloniale de grès ou de force dès 1939?   De Brazzaville, capitale de la France libre, au débarquement sur les plages de Provence pour libérer le pays, sans oublier le massacre de Thiarroye, quelle transmission de cette mémoire dans les programmes scolaires d'histoire et par les enseignants du continent ?   Émission à l'occasion du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avec : Martin Mourre, historien, chercheur affilié à l'Institut des mondes africains (Imaf) et auteur de Thiaroye 1944 : histoire et mémoire d'un massacre colonial (éditions PUR, 2017) Mamadou Yero Balde, historien, maître de conférences en histoire moderne et contemporaine à la Faculté des sciences et technologies de l'éducation et la formation (Fastef) de l'Université Cheikh Anta Diop, membre de la Commission nationale d'histoire et de la citoyenneté du Sénégal et président de la Commission didactique et pédagogique de l'association des historiens du Sénégal Maxime Baudoin Semboung, enseignant d'histoire au lycée d'Akoéman, au sud de Yaoundé, CamerounEn ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation en Espagne avec Elise Gazengel, correspondante de RFI en Espagne où la période franquiste est peu enseignée dans les collèges bien qu'inscrite aux programmes de de 6ème. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de JoëlProgrammation musicale :► Nou Tout Ensemb – Sika Rlion & Oeson ► Nouveau karaté – Youssoupha 

Les matins
Guerre en Ukraine : la Russie veut compenser ses pertes à tout prix, notamment avec des "tirailleurs Africains"

Les matins

Play Episode Listen Later May 5, 2025 6:21


durée : 00:06:21 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Après d'immenses pertes russes l'an dernier dans la guerre en Ukraine, le président Vladimir Poutine veut recruter 160 000 personnes : des Russes mais aussi des Camerounais, Centrafricains, Ivoiriens, Nigérians se portent volontaires, sur la promesse de salaires élevés, ou sont enrôlés de force.

Invité Afrique
Père Jean-Paul Sagadou: «Le pape François a semé les graines d'une réforme profonde de l'Église»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 5, 2025 13:06


C'est à partir d'après-demain mercredi 7 mai que les 133 cardinaux électeurs de l'Église catholique vont se réunir en conclave au Vatican pour élire le nouveau pape. L'Afrique représente 20% des catholiques dans le monde. Mais avec 17 cardinaux électeurs (ndlr : le cardinal John Njue du Kenya s'est désisté pour raisons de santé), elle n'a que 12% des voix au sein du conclave à venir. Pour la première fois dans l'histoire, verra-t-on cette semaine un pape africain ? Le Burkinabè Jean-Paul Sagadou est père assomptionniste et journaliste au groupe de presse catholique Bayard Afrique, à Abidjan et à Ouagadougou. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : En vue de ce conclave, beaucoup prédisent un retour en force des conservateurs après les douze ans de pontificat du réformiste François. Est-ce que vous partagez cette analyse ? Père Jean-Paul Sagadou : Je pense que le pape François nous a engagés sur une voie de la réforme. Moi, je souhaiterais plutôt qu'on continue dans ce sens. Le pape a écouté la base, il a semé les graines d'une réforme profonde de l'Église. Moi, mon souhait, c'est qu'on puisse continuer dans ce sens et j'espère que l'esprit va souffler dans ce sens, à la fois dans l'esprit, dans le cœur et dans la tête des cardinaux.Donc, vous espérez que la réforme va continuer ? Oui.En décembre 2023, quand le pape François a autorisé la bénédiction des couples homosexuels, il y a eu une levée de boucliers en Amérique du Nord et surtout en Afrique. Est-ce que ce sujet ne va pas forcément provoquer des clivages au sein de ce conclave ? Oui, c'est possible. Bon, moi je considère que, lors de cette séquence-là récente, peut-être qu'il n'y a pas eu une très grande compréhension de part et d'autre. Moi, ce que je voulais souligner, c'est que les trajectoires historiques des peuples ne sont pas les mêmes. Les références culturelles sont assez différentes. Mais je pense qu'il est possible, malgré tout, de vivre la communion dans la différence. Et je pense que c'est possible de penser global, mais aussi d'agir local. Je pense que l'Afrique peut aussi agir à partir du continent et aussi continuer à penser avec le reste du monde, y compris sur ces questions très sensibles de morale.Quand les évêques africains ont protesté, le message a été porté personnellement à Rome par le cardinal archevêque de Kinshasa, Monseigneur Fridolin Ambongo. Est-ce à dire que sa voix va compter cette semaine au conclave ? Sa voix, oui, mais celle de tous les cardinaux. Je pense qu'ils sont au même niveau. Après, on attend de voir ce que chacun pourra apporter. Moi, je pense qu'il y a un travail d'écoute mutuelle et je pense que là, effectivement, sur ce travail d'écoute, c'est fait dans la dynamique de l'esprit du Synode sur la synodalité. C'est à chacun d'apporter sa pierre pour la construction de l'ensemble de l'Église.Est-ce que Monseigneur Ambongo pourrait être élu pape ? Là aussi, ça peut être lui, mais ça peut être aussi tous les autres.C'est-à-dire que c'est très ouvert en fait…Oui, parce que je pense que l'esprit, il ouvre, il ne ferme pas.Deux mille ans après sa naissance, est-ce qu'il est temps que l'Église se donne un pape africain ? Je ne pense pas que c'est une question forcément d'analyse liée à la temporalité. Bien sûr, les Africains seront contents s'il y a un pape africain, mais je pense qu'ils seront tout autant contents si c'est un pape d'une autre couleur, d'un autre continent. L'enjeu, me semble-t-il, se trouve ailleurs : c'est comment, ensemble, on essaie de répondre aux défis qui se posent à nous aujourd'hui, avec des responsables d'Église qui sont ouverts au monde, qui sont prêts à écouter. Et donc je pense que ce n'est pas une question de géographie, encore moins de couleur de peau, mais plutôt une dynamique d'écoute, de l'esprit d'aventure - on va dire, collective - dans les jours à venir.Mais quand vous voyez la déchristianisation en Europe et la vitalité au contraire de l'Église en Afrique, est-ce que vous ne vous dites pas qu'il serait temps que l'Afrique donne un pape à cette Église ? Oui, mais ce qui importe, je pense pour l'Église en Afrique à l'heure où elle se trouve aujourd'hui, c'est de dire : qu'est-ce que nous pouvons contribuer en termes d'imaginaire, en termes de spiritualité, en termes de théologie ? Mais il n'y a pas, là encore, à imaginer des stratégies pour faire valoir une figure du continent. Ça fait déjà longtemps que, sur le continent africain, le nombre de Chrétiens augmente, que le clergé est vivant. Mais cela n'équivaut pas à une forme de réclamation qu'on ait envie que désormais ce soit un pape africain. L'Église d'Afrique reste ouverte, disponible, à ce que l'esprit soufflera pour l'Église et pour le monde.C'est-à-dire que vous espérez qu'un jour il y aura un pape africain, mais vous ne le dites pas trop haut parce qu'il ne faut pas abattre ses cartes avant le conclave, c'est ça ? (Rires) Non, mais en fait, je pourrais dire que j'espère aussi que demain il y aura un pape asiatique, un pape d'autres espaces de notre monde. Je pense qu'il ne faut pas situer la chose du point de vue de la géographie, mais plutôt du point de vue de l'esprit. Et puis si demain c'est un pape africain, on va dire Gloire à Dieu !

Le débat africain
Concertation au Mali et 100 jours de Donald Trump… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later May 2, 2025 39:00


Au Mali, le forum des Forces vives, organisé à l'initiative des autorités de transition, s'est achevé mardi 29 avril. Parmi les recommandations, la prolongation de la transition pour une durée de cinq ans sans élections, l'élévation du général Assimi Goïta au rang de président de la République et la dissolution des partis politiques. Qu'en pensent les éditorialistes du continent ? « Vous n'avez encore rien vu ». Aux États-Unis, Donald Trump se félicite des 100 premiers jours les plus réussis de l'histoire du pays, selon lui. Le président américain a-t-il raison de se vanter de son bilan ?Avec la participation de :  Hannane Ferdjani,journaliste et créatrice du média en ligne Beyond the noise Africa Jean-Paul Oro,correspondant à Paris du quotidien L'intelligent d'Abidjan, président de l'Union des journalistes ivoiriens en France Eric Topona,journaliste tchadien au sein de la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle

Reportage Afrique
Grâce aux jeux vidéo, Teddy Kossoko raconte l'Afrique autrement et ambitionne de créer des emplois

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later May 1, 2025 2:16


Il a grandi en Centrafrique, traversé les guerres, et choisi de répondre par la créativité. Teddy Kossoko, 30 ans, utilise les jeux vidéo pour raconter l'Afrique autrement. Mais créer ne suffit plus. L'entrepreneur installé à Toulouse poursuit désormais un objectif plus vaste : bâtir un marché du jeu vidéo africain. Pour lui, il faut aussi pouvoir vendre, localement. Portrait d'un entrepreneur engagé. La mission de Teddy Kossoko : reconnecter les Africains à leur histoire et casser les clichés. Une ambition qui le pousse à créer Masseka Game Studio en 2018. « "Masseka" dans ma langue natale, Sango, veut dire "jeune, jeunesse". Pour moi Masseka, c'est un moyen de raconter l'Afrique. D'abord aux Africains, car la plupart des Africains ne connaissent pas le continent africain. Ensuite raconter l'Afrique au reste du monde, pour que les gens puissent connaître l'Afrique au-delà de la colonisation et de l'esclavage. Qui colle aujourd'hui à la peau des Africains, on n'est pas que cela », raconte-t-il.Ses jeux s'inspirent des cultures africaines. Kissoro, par exemple, revisite l'awalé, ce jeu de stratégie traditionnel, pour en faire un outil de paix. « C'est un jeu avec des pions et des cases. À l'époque, je voulais promouvoir la paix entre deux royaumes », se souvient-il. La Centrafrique à l'époque est en guerre, et Teddy Kossoko choisit la créativité comme arme politique. Le succès est au rendez-vous : plus de 50 000 téléchargements. Puis vient La Légende de Mulu, un jeu d'aventure pédagogique, mais un problème persiste. Ses jeux se vendent partout sauf en Afrique.Les grandes plateformes comme Google imposent des cartes bancaires et empêchent les créateurs africains de vendre localement. Pour contourner ces blocages, Teddy Kossoko lance Gara, une boutique en ligne pensée pour l'Afrique. Elle centralise les contenus et utilise le mobile money pour simplifier l'achat. « L'idée, c'est : j'arrive, j'ai 100 francs CFA, je paie avec mon mobile money et j'accède aux contenus. Ça aide les créateurs à générer des revenus », explique-t-il.Mais pour lui, l'enjeu dépasse l'économie. « J'ai vécu deux guerres. La première guerre que j'ai vécue, j'ai vu d'enfants soldats venir chez nous et tout casser. Je me suis posé la question : pourquoi sont-ils devenus des enfants soldats ?, s'interroge-t-il. Quand tu travailles et que tu as un emploi, tu ne vas pas prendre les armes. Il faut qu'on arrive à avoir suffisamment des chaînes de valeur pour que les jeunes eux-mêmes génèrent des revenus et vivent de ça. »Derrière ses jeux, Teddy Kossoko défend un combat : bâtir une industrie capable de créer des emplois. Car stabiliser les sociétés passe aussi par là.À écouter aussiGabino Guerengomba pour «IST» et Teddy Kossoko pour «Masseka Game Studio»

Afrique Économie
L'association des producteurs de coton africains élaborent leur feuille de route à Garoua

Afrique Économie

Play Episode Listen Later May 1, 2025 2:16


L'Association des producteurs de coton africains, l'AProCA, a célébré ses 20 ans d'existence lors de son assemblée générale à Garoua, dans le nord du Cameroun, le bassin cotonnier du pays. Présente dans 15 pays du continent, l'AProCa a su devenir un acteur incontournable de la filière en défendant les intérêts de plus de 2 millions de producteurs de coton répartis dans plus de 31 000 coopératives. Quelque 300 participants de huit pays étaient réunis pour deux jours d'échanges intenses à Garoua afin de dresser l'état des lieux de deux décennies de travail. Et surtout débattre de la feuille de route de l'AProCa pour les dix prochaines années. Professionnaliser les cotonculteurs afin qu'ils puissent tirer le meilleur parti de leur activité, c'est le premier grand objectif de l'Association des producteurs de coton africains, l'AProCa, pour les dix ans qui viennent. L'association aimerait en particulier voir renaître son université du coton. « Il faut que ce soit une affaire régionale, défend Koussouwè Kouroufei, président de l'AProCa et président de la Fédération des producteurs du Togo. Cette université coton doit être appuyée par les États, nos partenaires, l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), etc. Pour que les enjeux et les problèmes du coton y soient traités. L'objectif serait de former les chercheurs, les agronomes, les entomologistes [spécialistes des insectes, NDLR], tout ce qui est lié au coton. Cette université du coton serait la bienvenue pour réfléchir à long terme sur la production du coton. »Relancer l'université du cotonAutre grand défi souligné à Garoua, au Cameroun : l'adaptation des cotonculteurs au changement climatique. Pluies torrentielles, sécheresses prolongées, érosion des sols, ou encore ensablements affectent les rendements. Face à cela, l'AProCa cherche des solutions et entend convaincre les autorités. « Au moins que l'on s'adapte avec les chercheurs pour trouver des variétés résistantes qui auront un bon rendement, plaide Koussouwè Kouroufei. Pourquoi ne pas aller également vers l'irrigation à contre-saison ? Nous allons faire des plaidoyers auprès de nos gouvernements. »Innover et s'assurer face aux risques climatiquesIl s'agit aussi de mieux rémunérer et de mieux protéger les cotonculteurs. « De plus en plus, nos partenaires techniques disent qu'il y a de l'argent dans le coton, rappelle Youssouf Djimé Sidibé, le secrétaire permanent de l'AProCa. Mais les recettes du coton ne sont pas contrôlées par les producteurs. Or dans la filière coton qui compte beaucoup d'acteurs, c'est le producteur qui prend le plus grand risque, mais qui est le moins bien assuré et le moins payé. Donc, nous nous battons pour permettre au producteur de vivre décemment de sa production. » L'un des chevaux de bataille de l'AProCA est la mise en place d'une assurance climatique agricole pour les producteurs de coton.À lire aussiLes producteurs africains de coton subissent les cours mondiaux et le changement climatique À lire aussiUne campagne difficile pour le coton africain plombé par ses coûts de revient

Les matins
Yémen : les civils et les migrants vivent un enfer, dans une guerre qui s'intensifie

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 5:39


durée : 00:05:39 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Les rebelles houthis accusent les Etats-Unis d'avoir tué 68 migrants Africains dans un bombardement. Les conditions de vie des Yéménites et des exilés ont empiré dans ce pays en guerre depuis plus de dix ans. Les Houthis, qui se disent solidaires des Gazaouis, enrôlent des enfants.

Le goût du monde
Les livres de cuisine africaine : bien plus que des livres de recettes !

Le goût du monde

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 28:59


Manger à la main, partager un plat, honorer les ancêtres, garder toujours une place pour l'invité impromptu, les super aliments, la richesse des plats, des épices, les goûts et les cultures : les cuisines d'Afrique se transmettent dans les livres aussi, les mots retranscrivent les gestes, la main, l'œil ce qu'il a vu être préparé. Au-delà, les livres sont investis d'une responsabilité plus grande encore : ils sont une trace, une mémoire de l'héritage et du patrimoine oral. Bien plus que des recettes, ce sont les cultures et l'âme du continent qu'ils racontent. Alors, quelle place pour le livre de cuisine quand prime la transmission orale ?Comment retranscrire fidèlement ce que l'œil a vu, ce que les paroles et coutumes ont transmis.C'est ce qui fait précisément toute la richesse et la particularité des livres de cuisine africaine parus ces dernières années en France notamment. Des trésors. « On a tous fait le même constat, explique Aïssatou Mbaye, autrice de « Ma cuisine d'Afrique » aux éditions Marie-Claire, les cuisines africaines sont méconnues ou peu connues. Donc lorsque l'on écrit un livre de cuisine en s'appuyant sur notre héritage oral, nous devons transmettre et coucher sur le papier ce patrimoine. Nous sommes dans la pédagogie, la transmission, donc cela ne peut pas s'arrêter à des recettes. D'ailleurs, pour écrire ces recettes, il a fallu d'abord qu'elles nous soient transmises, se poser, écouter, comprendre, expliquer à notre tour. Le besoin de transmettre transcende tous les livres de cuisine africaine. »« On a tous en commun cette volonté de célébrer les cultures africaines, ajoute Abdoulaye Djikine, co-auteur de BMK, l'histoire de notre continent au sens le plus large possible et donc pour nous, ce partage passe par des produits, des cultures, des manières de manger, par nos habitudes. J'ai le sentiment que c'est notre rôle de montrer toute la profondeur des cultures africaines. Partager notre culture avec ceux qui ne les connaissent pas. Il y a aussi une vraie complémentarité dans les livres, chacun raconte son histoire, son rapport à ses racines ce qui crée aussi une grande richesse. On rêve de voir des rayons pleins de livres africains spécifiques, un sur le Mali, un sur l'Éthiopie, le Congo ! Aujourd'hui on est encore sur des livres d'Afrique, de manière assez générale, l'étape d'après ce sont des livres par région, plus précis, approfondis. La publication des livres, c'est la traduction de tout un dynamisme, un élan existant autour des cuisines africaines, on a le devoir de soutenir cet élan et montrer toute la richesse des cuisines africaines. »« On est dans l'explication aussi, ajoute Nathalie Brigaud Ngoum, fondatrice de « Envolées Gourmandes Academy » parce qu'il y a beaucoup de gens, y compris des Africains, qui ne connaissent pas les produits. Quand on est bloggeur, on explique, on détaille, on veut que les gens comprennent. Il faut comprendre ce que l'on fait : cela fait des années que nous parlons des cuisines africaines, tout a été dit, mais j'ai l'impression que jusqu'à récemment, personne n'écoutait. Nous plantons des graines, nous transmettons et ce travail entamé il y a des années commence à porter ses fruits. Dans les sciences normées, l'écrit est préféré, nous voulons avoir notre narratif, d'une certaine façon. L'écriture est cruciale pour transmettre, préserver, reconnaitre, garder une trace. »Avec- Aïssatou Mbaye, cuisinière, conteuse, fondatrice du Keliba café et autrice. Son dernier livre « Ma cuisine d'Afrique » est publié aux éditions Marie Claire. Ses deux livres précédents, « Pastels et Yassa », et « Saveurs subsahariennes », tous deux primés au World Gourmand Awards sont disponibles sur son site Aistoucuisine.com et en librairie. - Nathalie Brigaud Ngoum, cuisinière, cheffe consultante, bloggeuse : Envolées Gourmandes, autrice de « Mon imprécis de cuisine » primé aux World Gourmand Awards. Elle est la fondatrice d'Envolées gourmandes Academy- Abdoulaye Djikine, cofondateur des restaurants BMK Paris Bamako et Folies Bamako à Paris, co-auteur du livre « BMK », aux éditions Hachette Cuisine.Cette émission est dédiée à Monsieur Ibrahima Ndiaye, fidèle auditeur de RFI, l'oncle de Aïssatou Mbaye. Que la terre lui soit légère.Pour aller plus loinParmi les livres qui ont ouvert la voie, et ceux qui la consolident.- Cuisine d'Afrique noire, d'Alexandre Bella Ola, éditions First- Goûts d'Afrique, de la cheffe Anto Cocagne et Aline Princet, éditions Mango https://www.instagram.com/lechefanto/- Mon Afrique, de la cheffe Anto et Aline Princet, éditions Mango- Le goût de Cotonou, de Georgiana Viou, Maki Manoukian, éditions Ducasse- Cuisine d'Afrique et d'ailleurs, de Cheikh Niang, éditions Solar- BMK l'Afrique passionnément. En imagesProgrammation musicaleTout est amour, de Ghislain N. 

Le goût du monde
Les livres de cuisine africaine : bien plus que des livres de recettes !

Le goût du monde

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 28:59


Manger à la main, partager un plat, honorer les ancêtres, garder toujours une place pour l'invité impromptu, les super aliments, la richesse des plats, des épices, les goûts et les cultures : les cuisines d'Afrique se transmettent dans les livres aussi, les mots retranscrivent les gestes, la main, l'œil ce qu'il a vu être préparé. Au-delà, les livres sont investis d'une responsabilité plus grande encore : ils sont une trace, une mémoire de l'héritage et du patrimoine oral. Bien plus que des recettes, ce sont les cultures et l'âme du continent qu'ils racontent. Alors, quelle place pour le livre de cuisine quand prime la transmission orale ?Comment retranscrire fidèlement ce que l'œil a vu, ce que les paroles et coutumes ont transmis.C'est ce qui fait précisément toute la richesse et la particularité des livres de cuisine africaine parus ces dernières années en France notamment. Des trésors. « On a tous fait le même constat, explique Aïssatou Mbaye, autrice de « Ma cuisine d'Afrique » aux éditions Marie-Claire, les cuisines africaines sont méconnues ou peu connues. Donc lorsque l'on écrit un livre de cuisine en s'appuyant sur notre héritage oral, nous devons transmettre et coucher sur le papier ce patrimoine. Nous sommes dans la pédagogie, la transmission, donc cela ne peut pas s'arrêter à des recettes. D'ailleurs, pour écrire ces recettes, il a fallu d'abord qu'elles nous soient transmises, se poser, écouter, comprendre, expliquer à notre tour. Le besoin de transmettre transcende tous les livres de cuisine africaine. »« On a tous en commun cette volonté de célébrer les cultures africaines, ajoute Abdoulaye Djikine, co-auteur de BMK, l'histoire de notre continent au sens le plus large possible et donc pour nous, ce partage passe par des produits, des cultures, des manières de manger, par nos habitudes. J'ai le sentiment que c'est notre rôle de montrer toute la profondeur des cultures africaines. Partager notre culture avec ceux qui ne les connaissent pas. Il y a aussi une vraie complémentarité dans les livres, chacun raconte son histoire, son rapport à ses racines ce qui crée aussi une grande richesse. On rêve de voir des rayons pleins de livres africains spécifiques, un sur le Mali, un sur l'Éthiopie, le Congo ! Aujourd'hui on est encore sur des livres d'Afrique, de manière assez générale, l'étape d'après ce sont des livres par région, plus précis, approfondis. La publication des livres, c'est la traduction de tout un dynamisme, un élan existant autour des cuisines africaines, on a le devoir de soutenir cet élan et montrer toute la richesse des cuisines africaines. »« On est dans l'explication aussi, ajoute Nathalie Brigaud Ngoum, fondatrice de « Envolées Gourmandes Academy » parce qu'il y a beaucoup de gens, y compris des Africains, qui ne connaissent pas les produits. Quand on est bloggeur, on explique, on détaille, on veut que les gens comprennent. Il faut comprendre ce que l'on fait : cela fait des années que nous parlons des cuisines africaines, tout a été dit, mais j'ai l'impression que jusqu'à récemment, personne n'écoutait. Nous plantons des graines, nous transmettons et ce travail entamé il y a des années commence à porter ses fruits. Dans les sciences normées, l'écrit est préféré, nous voulons avoir notre narratif, d'une certaine façon. L'écriture est cruciale pour transmettre, préserver, reconnaitre, garder une trace. »Avec- Aïssatou Mbaye, cuisinière, conteuse, fondatrice du Keliba café et autrice. Son dernier livre « Ma cuisine d'Afrique » est publié aux éditions Marie Claire. Ses deux livres précédents, « Pastels et Yassa », et « Saveurs subsahariennes », tous deux primés au World Gourmand Awards sont disponibles sur son site Aistoucuisine.com et en librairie. - Nathalie Brigaud Ngoum, cuisinière, cheffe consultante, bloggeuse : Envolées Gourmandes, autrice de « Mon imprécis de cuisine » primé aux World Gourmand Awards. Elle est la fondatrice d'Envolées gourmandes Academy- Abdoulaye Djikine, cofondateur des restaurants BMK Paris Bamako et Folies Bamako à Paris, co-auteur du livre « BMK », aux éditions Hachette Cuisine.Cette émission est dédiée à Monsieur Ibrahima Ndiaye, fidèle auditeur de RFI, l'oncle de Aïssatou Mbaye. Que la terre lui soit légère.Pour aller plus loinParmi les livres qui ont ouvert la voie, et ceux qui la consolident.- Cuisine d'Afrique noire, d'Alexandre Bella Ola, éditions First- Goûts d'Afrique, de la cheffe Anto Cocagne et Aline Princet, éditions Mango https://www.instagram.com/lechefanto/- Mon Afrique, de la cheffe Anto et Aline Princet, éditions Mango- Le goût de Cotonou, de Georgiana Viou, Maki Manoukian, éditions Ducasse- Cuisine d'Afrique et d'ailleurs, de Cheikh Niang, éditions Solar- BMK l'Afrique passionnément. En imagesProgrammation musicaleTout est amour, de Ghislain N. 

La marche du monde
Mission Dakar-Djibouti, une contre-enquête avec les africains

La marche du monde

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 48:29


De quoi la Mission Dakar-Djibouti est-elle le nom ? Partie de France le 19 mai 1931 pour traverser d'est en ouest le continent pendant presque deux ans, la mission menée par Marcel Griaule, jeune ethnologue de 33 ans, est un périple transafricain d'exploration scientifique doublé d'une vitrine médiatique dont l'objectif est d'« archiver dans l'urgence les cultures africaines en voie de disparition ». Résultat des courses : une collection de 3 600 objets, 6 000 spécimens zoologiques ou botaniques et 370 manuscrits éthiopiens dont le Musée du Quai Branly décide un siècle plus tard d'interroger la provenance. Autrement dit : ont-ils été offerts, achetés ou volés ? Si le secrétaire archiviste de la Mission Michel Leiris a décrit précisément les méthodes de collecte dans son livre journal de bord, L'Afrique fantôme, son récit invisibilise néanmoins totalement la multitude d'africaines et d'africains indispensables à la réalisation de la mission. Une Afrique fantôme, c'est le titre de son récit qu'il s'agit de réincarner à partir d'une contre-enquête initiée par le Musée du Quai Branly. Son principe ? Retourner sur le terrain africain de la Mission Dakar-Djibouti pour interroger la mémoire des lieux et de ses habitants afin d'établir la réalité des faits et la fonction des objets. Une contre-enquête avec les premiers concernés interrogés par six chercheurs africains dont les pays ont été traversés par la mission : le Bénin, le Cameroun, l'Éthiopie, le Mali, le Sénégal et bien-sûr Djibouti.Mais la Mission Dakar-Djibouti contre-enquêtes propose-t-elle un contre-récit ? C'est toute la question !► Avec la participation de : Gaëlle Beaujean, Commissaire générale de l'exposition Dakar-Djibouti Contre-enquêtes et responsable de Collections Afrique au Musée du quai Branly  Mame Magatte Sène Thiaw, Historienne et cheffe du service médiation Culturelle au Musée des Civilisations noire de Dakar  Didier Houénoudé, Professeur à l'Université d'Abomey-Calavi au Bénin   Eric Jolly, directeur de recherche au CNRS et directeur de l'ouvrage qui accompagne l'exposition   Emmanuel Kasarhérou, Président du Musée du Quai Branly Jacques Chirac

Le goût du monde
En commun: la cuisine pour expression de nos identités

Le goût du monde

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 29:00


Quel est ce plat qui raconte une société, sa construction, son histoire, les migrations, les apports des uns, des autres dans ce qui la compose ? A fortiori, dans une société multiculturelle, plurielle. Quel est ce plat, ce pot, cet « en commun » qui nous incarne et nous représente, dans lequel la société se reconnait, comme une évidence, sur lequel il y a un consensus total, au-delà des différences qui nous sommes ? Quel est cet « en commun », la cuisine en serait-elle la meilleure interprète ? Massalé, rougail, cari, dholl puri, ndolé, thiéboudienne, mine frit, sauce gombo, ou harissa ?« Dans les sociétés multiculturelles, dans les imaginaires, se dessine, en cuisine, en musique aussi, dans l'humour, un « en commun ». Dans la façon dont on considère qu'un plat, une préparation, une manière de faire, un ingrédient forme un consensus total. La cuisine créole réunionnaise est considérée – avec la langue- comme ce qui marque l'appartenance et l'identité commune réunionnaise, parce que chacun y a contribué : les Européens, les Africains, les Malgaches, les Indiens, les Chinois : tous ont apporté quelque chose, ont contribué et contribuent encore à construire cette cuisine. La cuisine comme la langue sont vivantes, parfois même inconsciemment ». Avec Laurence Tibère, sociologue, professeure des Universités détachée à l'IRD, Institut de recherche pour le développement actuellement à La Réunion.Dans l'émission, nous parlons de ces plats en commun, le Nasy Lemak, le Dholl puri ou encore le Thiéboudienne, un « en commun » sénégalais, inscrit patrimoine immatériel de l'humanité à l'Unesco. Le conteur sénégalais Massamba Gueye a contribué à cette inscription, il décrit et raconte ce plat emblématique.Le conteur sénégalais Massamba Gueye Cette émission a été conçue et imaginée en écho au colloque de la Chaire alimentation du monde de l'Unesco à Montpellier, cette année à propos des « alimentations africaines ». Une journée à suivre en replay« Les jardins créoles sont vraiment des lieux qui permettent de comprendre la société. Quand vous regardez un jardin, la cour, c'est un espace un peu fouillis, mais vous avez des choses pour vous nourrir, pour vous soigner, ou soigner les autres, et des choses pour vous protéger, ou pour faire peur, parce que les plantes ont cette dimension à la fois totémique, symbolique et magique. Un jardin créole, c'est magique. Quand on connait son jardin, on maitrise quelque chose du monde en fait !» En lien ou pour aller plus loin- Le projet Or-Alim- La revue Diasporas, histoire et société- IRD, Institut de recherche pour le développement - Dictionnaire des cultures alimentaires, sous la direction de Jean-Pierre Poulain, éditions PUF- La cuisine réunionnaise, de Brigitte Grondin, éditions Mango- Goûts d'Antilles, de Jérôme Bertin, éditions Mango-  Easy île Maurice, de Kristel Froger, éditions Mango- Cuisine indienne vegan, de Natasha et Yasmine Tourabi, éditions Solar- L'exposition Migrations au musée de l'Homme à Paris.  Programmation musicale : - Nbendia, de Arat Ilot et Mamani Keita, titre du nouvel album Danama, sortie le 7 mars 2025.- Quelques extraits de Souvnans, de Lindigo et la chanson de fin de repas de l'émission « Le goût du monde » avec le groupe  

Le goût du monde
En commun: la cuisine pour expression de nos identités

Le goût du monde

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 29:00


Quel est ce plat qui raconte une société, sa construction, son histoire, les migrations, les apports des uns, des autres dans ce qui la compose ? A fortiori, dans une société multiculturelle, plurielle. Quel est ce plat, ce pot, cet « en commun » qui nous incarne et nous représente, dans lequel la société se reconnait, comme une évidence, sur lequel il y a un consensus total, au-delà des différences qui nous sommes ? Quel est cet « en commun », la cuisine en serait-elle la meilleure interprète ? Massalé, rougail, cari, dholl puri, ndolé, thiéboudienne, mine frit, sauce gombo, ou harissa ?« Dans les sociétés multiculturelles, dans les imaginaires, se dessine, en cuisine, en musique aussi, dans l'humour, un « en commun ». Dans la façon dont on considère qu'un plat, une préparation, une manière de faire, un ingrédient forme un consensus total. La cuisine créole réunionnaise est considérée – avec la langue- comme ce qui marque l'appartenance et l'identité commune réunionnaise, parce que chacun y a contribué : les Européens, les Africains, les Malgaches, les Indiens, les Chinois : tous ont apporté quelque chose, ont contribué et contribuent encore à construire cette cuisine. La cuisine comme la langue sont vivantes, parfois même inconsciemment ». Avec Laurence Tibère, sociologue, professeure des Universités détachée à l'IRD, Institut de recherche pour le développement actuellement à La Réunion.Dans l'émission, nous parlons de ces plats en commun, le Nasy Lemak, le Dholl puri ou encore le Thiéboudienne, un « en commun » sénégalais, inscrit patrimoine immatériel de l'humanité à l'Unesco. Le conteur sénégalais Massamba Gueye a contribué à cette inscription, il décrit et raconte ce plat emblématique.Le conteur sénégalais Massamba Gueye Cette émission a été conçue et imaginée en écho au colloque de la Chaire alimentation du monde de l'Unesco à Montpellier, cette année à propos des « alimentations africaines ». Une journée à suivre en replay« Les jardins créoles sont vraiment des lieux qui permettent de comprendre la société. Quand vous regardez un jardin, la cour, c'est un espace un peu fouillis, mais vous avez des choses pour vous nourrir, pour vous soigner, ou soigner les autres, et des choses pour vous protéger, ou pour faire peur, parce que les plantes ont cette dimension à la fois totémique, symbolique et magique. Un jardin créole, c'est magique. Quand on connait son jardin, on maitrise quelque chose du monde en fait !» En lien ou pour aller plus loin- Le projet Or-Alim- La revue Diasporas, histoire et société- IRD, Institut de recherche pour le développement - Dictionnaire des cultures alimentaires, sous la direction de Jean-Pierre Poulain, éditions PUF- La cuisine réunionnaise, de Brigitte Grondin, éditions Mango- Goûts d'Antilles, de Jérôme Bertin, éditions Mango-  Easy île Maurice, de Kristel Froger, éditions Mango- Cuisine indienne vegan, de Natasha et Yasmine Tourabi, éditions Solar- L'exposition Migrations au musée de l'Homme à Paris.  Programmation musicale : - Nbendia, de Arat Ilot et Mamani Keita, titre du nouvel album Danama, sortie le 7 mars 2025.- Quelques extraits de Souvnans, de Lindigo et la chanson de fin de repas de l'émission « Le goût du monde » avec le groupe  

Le débat africain
Gabon, Soudan, Gaza… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 39:00


Au sommaire : Brice Oligui Nguema est sorti vainqueur de la présidentielle au Gabon avec 90% des voix, selon les résultats provisoires. Réel changement ou continuité ? La guerre au Soudan entre dans sa 3ᵉ année. Comment y mettre un terme ? Enfin, nous parlerons de la situation à Gaza où l'armée israélienne a transformé 30% du Territoire palestinien en zone tampon. Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  ► Avec la participation de : Seidik Abba, rédacteur en chef du site Mondafrique.com  Ahmed Newton Barry, journaliste burkinabè  Sory Ibrahim, journaliste à la rédaction RFI Mandenkan

Vous m'en direz des nouvelles
«La femme aux yeux de sel» de Gabi Hartmann, voyage musical sur des flots africains et brésiliens

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 48:19


Et si le jazz était la terre refuge par excellence ? Celle où prennent racine les fictions, les métissages les plus audacieux ? Pour son nouvel album, La femme aux yeux de sel, Gabi Hartmann nous mène vers mille rivages en compagnie de Salinda, une héroïne, habitante d'une île rêvée, frappée d'une étrange maladie des yeux, qui doit voyager pour guérir... Un conte initiatique, forcément poétique, aux ondes maritimes, africaines et brésiliennes. Une odyssée hors du temps, où se mêlent l'anglais, le français, le soussou le xhosa et le portugais. Une invitation, pleine d'élégance, à la transe marine.Gabi Hartmann est l'invitée de Sur le pont des arts. La femme aux yeux de sel est à retrouver sur le label Sony Music/Masterworks France. Au programme de l'émission :► ReportageMuriel Maalouf revient du festival de danse On marche où s'est tenue la 18ᵉ édition à Marrakech. Le festival fait la place à une diversité incroyable tant au niveau des artistes que des publics. Les jeunes danseurs sont ainsi particulièrement encouragés. Depuis trois ans, un concours à leur intention permet aux primés de bénéficier de résidences artistiques et de les aider à produire leur première création.► Chronique Histoire de rireDamien Roucou nous présente Fanny Ruwet et son spectacle On disait qu'on faisait la fête. Avec son humour noir, l'humoriste belge dépeint les maux de la trentaine : la dépression qui s'installe, le fait de devenir adulte, la quête du bonheur… ► Playlist du jourGabi Hartmann - SikolaikoGabi Hartmann - NaturezaGabi Hartmann - Le lever du soleilGabi Hartmann - Take a swing at the moon

Vous m'en direz des nouvelles !
«La femme aux yeux de sel» de Gabi Hartmann, voyage musical sur des flots africains et brésiliens

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 48:19


Et si le jazz était la terre refuge par excellence ? Celle où prennent racine les fictions, les métissages les plus audacieux ? Pour son nouvel album, La femme aux yeux de sel, Gabi Hartmann nous mène vers mille rivages en compagnie de Salinda, une héroïne, habitante d'une île rêvée, frappée d'une étrange maladie des yeux, qui doit voyager pour guérir... Un conte initiatique, forcément poétique, aux ondes maritimes, africaines et brésiliennes. Une odyssée hors du temps, où se mêlent l'anglais, le français, le soussou le xhosa et le portugais. Une invitation, pleine d'élégance, à la transe marine.Gabi Hartmann est l'invitée de Sur le pont des arts. La femme aux yeux de sel est à retrouver sur le label Sony Music/Masterworks France. Au programme de l'émission :► ReportageMuriel Maalouf revient du festival de danse On marche où s'est tenue la 18ᵉ édition à Marrakech. Le festival fait la place à une diversité incroyable tant au niveau des artistes que des publics. Les jeunes danseurs sont ainsi particulièrement encouragés. Depuis trois ans, un concours à leur intention permet aux primés de bénéficier de résidences artistiques et de les aider à produire leur première création.► Chronique Histoire de rireDamien Roucou nous présente Fanny Ruwet et son spectacle On disait qu'on faisait la fête. Avec son humour noir, l'humoriste belge dépeint les maux de la trentaine : la dépression qui s'installe, le fait de devenir adulte, la quête du bonheur… ► Playlist du jourGabi Hartmann - SikolaikoGabi Hartmann - NaturezaGabi Hartmann - Le lever du soleilGabi Hartmann - Take a swing at the moon

Afrique Économie
Face à Trump, faut-il accélérer la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine?

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 2:21


La zone de libre-échange continentale africaine, la Zlecaf, est-elle en mesure d'atténuer l'impact des taxes Trump sur les marchandises africaines ? Le commerce intra-africain a rebondi de 8 % l'an dernier pour atteindre 208 milliards de dollars, mais les pays du continent ne commercent entre eux qu'à hauteur de 15 % de leurs échanges. Ils gagneraient pourtant, selon les experts, à accélérer la mise en œuvre de cette zone de libre-échange continentale, entrée en vigueur il y a plus de quatre ans. La zone de libre-échange continentale africaine, la Zlecaf, est encore loin d'être un marché de substitution pour les produits africains surtaxés par les États-Unis. Sur la cinquantaine de pays africains signataires de l'accord de libre-échange continental, seuls huit l'ont réellement mis en œuvre, et sur une poignée de produits qui seront à terme débarrassés de taxes.« Vous avez le Cameroun qui a commencé à lancer une cargaison de thé, observe Benjamin Allahamné Minda, chercheur en droit international à l'université Lyon 3. Vous avez le Kenya avec des piles. Vous avez le Rwanda avec le café instantané. Vous avez le Ghana, l'Afrique du Sud avec quelques produits manufacturés. Ils ne sont pas encore nombreux. Cette volonté, elle, est toujours conditionnée à la capacité des pays à se spécialiser sur des chaînes de valeur utiles pour les autres pays africains. Je pense qu'on peut se dire qu'à l'horizon 2030-2040, cela peut commencer à fonctionner. »Aluminium du Cameroun en AlgérieLes obstacles, en particulier l'insuffisance des infrastructures, ne doivent pourtant pas empêcher de tirer profit de la Zlecaf dès aujourd'hui, juge Honoré Mondomobé, enseignant à l'université de Douala. « On ne va pas attendre que toutes les routes en Afrique soient asphaltées, que tous les pays aient le meilleur système de communication pour que la zone de libre-échange se mette en place. À chaque étape, il faut en profiter, encourage-t-il. Actuellement, le Cameroun exporte des lingots d'aluminium vers l'Algérie, avec un taux de douane qui va s'annuler au bout de dix ans. Pourquoi voudriez-vous que les pays exportent vers les États-Unis ? La zone de libre-échange continentale est plus importante aujourd'hui que jamais ! », plaide-t-il.Moins recourir aux services américainsLa zone de libre-échange inter-africaine pourrait aussi, selon cet expert, être un outil d'indépendance vis-à-vis des États-Unis, qui achètent finalement moins de marchandises à l'Afrique (100 millions de dollars), qu'ils ne lui vendent présentement de services.« Il s'agit de services bancaires, de services d'ingénierie, dans le secteur pétrolier ou le secteur minier, précise Honoré Mondomobé. Si les Africains décident de ne plus leur importer de services, c'est une perte de plus de 125 milliards de dollars pour les États-Unis. D'où la nécessité de mettre en place le protocole numéro 2 de la zone de libre-échange continentale, qui permettrait aux Africains d'échanger les services intra-africains sans contingentement. »Une autonomie atteignable en cinq ans, selon le chercheur camerounais. L'Afrique pourrait aussi en parallèle faire davantage appel aux services indiens ou européens.À lire aussiAzali Assoumani: «Si on a raté l'unité politique, on ne doit pas rater l'unité économique et sociale de l'Afrique»

Le débat africain
Algérie, droits de douane américains, Palestine…L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 38:59


Au sommaire : comment sortir de la crise ouverte entre Alger et les pays de l'AES ? Le Mali, le Niger et le Burkina Faso accusent l'Algérie d'avoir abattu un drone en territoire malien. Emmanuel Macron a annoncé que la France pourrait reconnaître un État palestinien en juin prochain. Que changerait cette éventuelle reconnaissance ? Enfin, comment expliquer l'étonnante volte-face douanière du président américain Donald Trump ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : Karine Oriot, éditorialiste camerounaise Hamid Arab, directeur de la publication du journal Le matin d'Algérie Madiambal Diagne, journaliste et fondateur du journal Le quotidien au Sénégal, président de l'Union internationale de la presse francophone

Reportage Afrique
Madagascar: première exposition de l'artiste Yinka Shonibare sur le continent africain

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 2:24


À Madagascar, c'est une explosion de couleurs et de questionnements que nous propose la Fondation H, fondation d'art contemporain située au plein cœur de la capitale. Sa nouvelle exposition, inaugurée jeudi 10 avril 2025, est une magnifique carte blanche offerte à Yinka Shonibare, artiste plasticien britannico-nigérian universellement reconnu mais qui, à 62 ans, n'avait encore jamais exposé seul sur son continent d'origine. L'exposition Safiotra [Hybridités/Hybridities] célèbre le métissage et la puissance de nos diversités et nous interroge sur ce que nous tous, collectivement, avons accepté comme étant l'Histoire, avec un grand H. Reportage réalisé à quelques heures du vernissage dont RFI est le seul média à avoir accédé à la Fondation avant l'événement. De notre correspondante à Antananarivo, « Peut-on regarder la sculpture de votre ''Astronaute réfugié'' (''Refugee Astronaut'') ? Que vous nous disiez si la manière dont on l'a installée vous convient ? », est-il demandé à Yinka Shonibare. « Oui. Whaou ! C'est super, ça rend hyper bien ! », répond celui qui vient tout juste d'atterrir à Madagascar.À quelques heures de son vernissage, Yinka Shonibare déambule devant ses œuvres d'une vie, mises en valeur dans les salles lumineuses de la Fondation H. Du sol au plafond, ses créations ludiques éblouissent tant par leurs couleurs vives que par leur ironie. « C'est fantastique d'être ici, et incroyable de faire une exposition en solo, en Afrique », commente-t-il.À lire aussiYinka Shonibare, orfèvre du waxL'exposition, intitulée Safiotra [Hybridités/Hybridities], raconte des histoires métissées, des identités mélangées, et offre une autre lecture du monde, post-colonial surtout, que celles communément admises : « Mon travail consiste principalement à essayer de reconnaître la contribution des Africains. Quand j'ai étudié l'histoire, il était surtout question des réalisations européennes et pas tellement de celles des Africains. Donc, dans mes œuvres, j'essaie vraiment de célébrer les réalisations africaines, pas seulement en Afrique d'ailleurs, mais aussi dans la culture mondiale en général. Certains pourraient appeler cela de la ''déconstruction". Mais je pense qu'il est important que toutes nos voix puissent être entendues et enregistrées. Je pense que c'est également sain pour le monde, car lorsque vous créez une sorte d'opposition binaire, c'est en fait la raison pour laquelle les gens se font la guerre. Parce qu'ils ne comprennent pas l'autre personne. »Dominique Tiana Rarafindratsimba, professeure en sciences humaines à l'université d'Antananarivo et directrice du Centre de recherche et d'études sur les constructions identitaires, a été chargée par la Fondation H de réfléchir à la perception du Safiotra, de l'hybridité dans la culture malgache : « Quelque chose qui est ''safiotra'' pour les Malgaches, puisque c'est ''mélangé'', puisque c'est ''croisé'', c'est plutôt vu négativement, comme le contraire de pureté, d'authenticité. Les œuvres de Yinka Shonibare pourront permettre de nous remettre un peu en question et d'accepter ce croisement comme partie prenante de notre histoire, et que le métissage, c'est le fondement même de l'identité de l'être humain et du Malgache surtout. »Avec son African Library fascinante ou son Refugee Astronaut déroutant, l'artiste nigérian bouscule notre perception du monde et nous convie à le repenser différemment.À lire aussiL'artiste Yinka Shonibare expose à la Fondation Blachère

Un Jour dans l'Histoire
1619 : La vente des premiers captifs africains Amérique du Nord

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 43:10


Nous sommes à la fin du mois d'août 1619, en Virginie, colonie anglaise d'Amérique du Nord. C'est-là qu'accoste le « White Lion », un navire corsaire. A son bord, des captifs africains saisis quelques semaines plus tôt à bord d'un négrier portugais qui faisait voile entre l'Angola et la Nouvelle- Espagne (l'actuel Mexique). Une vingtaine de ces captifs sont vendus aux colons. Ils sont considérés comme les premiers Africains arrivés dans la colonie anglaise de Virginie. A l'époque, l'esclavage n'est pas immédiatement codifié, le statut des captifs africains est ambigu. Mais cet événement est devenu, depuis quelques années, un point de départ pour une réinterprétation de l'histoire des États-Unis. Une nouvelle lecture au prisme de l'esclavage. Un vaste « Projet 1619 » a notamment promu cette date comme fondatrice de la nation, avant même la Déclaration d'indépendance, insistant sur l'héritage durable de l'esclavage dans la société américaine contemporaine. Une initiative qui a suscité de vifs débats s'inscrivant dans un contexte de discussions sur les inégalités raciales, la mémoire de l'esclavage, et la contestation des symboles ségrégationnistes. Mais ce moment, pour être bien compris, doit être éclairé par l'histoire de l'appétit d'hégémonie des grandes puissances de ce début du XVIIe siècle : Les circulations atlantiques reconfigurent les rapports de force entre les empires et façonnent les connexions entre humains, marchandises, idées et capitaux. Revenons à 1619 … Avec les Lumières de : Virginie Adane, maîtresse de conférences en histoire moderne à l'Université de Nantes. Sujets traités : Amérique, captifs, afriaincs, White Lion, colons, États-Unis, esclavage Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Afrique Économie
Les producteurs africains de coton subissent les cours mondiaux et le changement climatique

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 2:04


Le coton africain est une source de devises et d'emplois pour le continent, avec 20 millions de producteurs et plus de 20 000 productrices. Vingt ans après la création de l'Association des producteurs de coton africains (Aproca), il est temps d'évaluer le chemin parcouru. Les producteurs de coton l'admettent volontiers, il faut changer de stratégie face aux difficultés pour accroître la production.  De notre correspondant à Lomé,L'Afrique produit trois millions de tonnes de coton par an, cela dans des conditions encore rudimentaires. Les producteurs ne maîtrisent pas les prix sur le marché, déplore le président de l'Association des producteurs africains de coton (Aproca), le Togolais Koussouwè Kourouféi :« Nous, les producteurs de coton africains, on est preneur du prix à l'international. Les grands producteurs, ce sont eux qui fixent les prix, et l'Afrique minoritaire est obligée d'accepter les prix qu'ils proposent. Malgré la qualité de notre coton, récolté à la main, on est obligé d'accepter. »Surface en baisse au TogoS'ajoutent à cette situation les insectes ravageurs qui attaquent les champs et les effets du changement climatique qui réduisent considérablement les surfaces cultivables. « La pluviométrie est contre nous au moment des semis, explique Padibalaki Péguédou, coordonnateur de la Fédération nationale des producteurs de coton au Togo. Quand les moments des semis commencent, la pluie est en manque. Or, le producteur est enclin à l'adaptation. Et donc, on a une diminution considérable des superficies. »L'année dernière, par exemple, les prévisions de 75 000 hectares ont été revues à la baisse à cause de la pluviométrie au Togo. Et selon le coordonnateur, il n'est pas certain que la barre des 65 000 hectares soit atteinte cette année. Une réalité qui touche les 15 pays producteurs d'or blanc.À lire aussiTogo: les producteurs de coton en colère contre le géant singapourien OLAMAller vers l'irrigation ?Il faut donc changer de stratégie, selon le président de l'Aproca. « Le changement climatique joue sur la production et nous pensons que pour remédier à ce phénomène de changement climatique, il nous faut aller vers l'irrigation et produire le coton à contre-saison », préconise Koussouwè KourouféiMalgré les réformes et les appuis de partenaires, le chemin reste encore long pour améliorer les conditions de travail et accroître la production. L'Aproca va commémorer ses 20 ans de collaboration par un plaidoyer à Garoua, au Cameroun, fin avril. Les membres décideront d'un nouveau plan stratégique pour les années à venir.À lire aussiUne campagne difficile pour le coton africain plombé par ses coûts de revient

Le débat africain
Dadis Camara gracié, droits de douane américains… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 38:59


Au sommaire : La grâce présidentielle accordée au capitaine Moussa Dadis Camara, huit mois après sa condamnation à 20 ans de prison ferme pour crimes contre l'humanité, fait polémique en Guinée et au-delà des frontières. Comment expliquer cette décision du général Doumbouya ? Le président américain a annoncé ce mercredi des « droits de douane réciproques » sur les importations des Etats-Unis, par pays, et avec un taux plancher de 10%. Quelles réactions à l'international ? Qui seront les grands perdants de cette nouvelle guerre commerciale ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de :- François Hiondi Nkam, grand reporter et chef du service économie pour le quotidien camerounais Le jour- Fatoumata Diallo, journaliste pour le magazine mensuel Jeune Afrique- Eric Topona, journaliste tchadien au sein de la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle.

Les Nuits de France Culture
Au cœur du football ultra-capitaliste : la traite des footballeurs africains

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 52:44


durée : 00:52:44 - Les Nuits de France Culture - par : Mathias Le Gargasson - En 2012, l'émission "Cultures monde" de Florian Delorme analyse le phénomène de la traite du footballeurs, ses négriers et ses victimes. Elle met en lumière cette manifestation d'un football capitaliste et ultra-libéral, avec notamment, Jérôme Jessel, Jean-Marc Guiou et Maryse Ewanje Epée. - réalisation : Emily Vallat - invités : Maryse Ewanje-Epée Athlète, Championne de saut en hauteur; Jérôme Jessel

7 milliards de voisins
Aux États-Unis, les femmes amérindiennes: des victimes invisibles

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 48:29


En juin 2017, Ashley Loring Heavyrunner, jeune Amérindienne de 20 ans, disparaît de la réserve des Blackfeet, dans le Montana, ce grand État du nord-ouest des États-Unis, connu à la fois pour ses montagnes rocheuses et ses grandes plaines. C'est aussi la terre ancestrale des Indiens Blackfeet dont est originaire Ashley Loring Heavyrunner. Sa disparition est loin d'être un fait divers anecdotique. Les États-Unis comptent seulement 2% d'Amérindiens, mais ils sont souvent surreprésentés dans les statistiques sur la violence. Au moins 90% des femmes amérindiennes ont été victimes de violences dans leur vie et une femme « native » disparait toutes les huit heures. La disparition d'Ashley Loring Heavyrunner n'est donc pas un cas isolé, mais bien un symptôme d'un mal plus grand qui parcourt les plaines américaines.Cette émission est une rediffusion du du 19 décembre 2024.Avec : Anaïs Renevier, journaliste, autrice du livre La disparue de la réserve Blackfeet (Society, 2024).Un focus de Pascale Guericolas, correspondante de RFI à Québec.En fin d'émission, la chronique « Mondoblog chez les voisins » avec Tanguy Lacroix. Le blogueur wallon Tanguy Wera alerte sur la pollution de l'air due aux voitures. Thélyson Orélien, blogueur haïtien, déplore la criminalité à Port-au-Prince. Et Renaud Dossavi, blogueur togolais, voudrait que les Africains aient leur propre représentation du Père Noël. Programmation musicale :► Samian - Sauvage ► WizKid & Brent Faiyaz - Piece of My Heart. 

7 milliards de voisins
Aux États-Unis, les femmes amérindiennes: des victimes invisibles

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 48:29


En juin 2017, Ashley Loring Heavyrunner, jeune Amérindienne de 20 ans, disparaît de la réserve des Blackfeet, dans le Montana, ce grand État du nord-ouest des États-Unis, connu à la fois pour ses montagnes rocheuses et ses grandes plaines. C'est aussi la terre ancestrale des Indiens Blackfeet dont est originaire Ashley Loring Heavyrunner. Sa disparition est loin d'être un fait divers anecdotique. Les États-Unis comptent seulement 2% d'Amérindiens, mais ils sont souvent surreprésentés dans les statistiques sur la violence. Au moins 90% des femmes amérindiennes ont été victimes de violences dans leur vie et une femme « native » disparait toutes les huit heures. La disparition d'Ashley Loring Heavyrunner n'est donc pas un cas isolé, mais bien un symptôme d'un mal plus grand qui parcourt les plaines américaines.Cette émission est une rediffusion du du 19 décembre 2024.Avec : Anaïs Renevier, journaliste, autrice du livre La disparue de la réserve Blackfeet (Society, 2024).Un focus de Pascale Guericolas, correspondante de RFI à Québec.En fin d'émission, la chronique « Mondoblog chez les voisins » avec Tanguy Lacroix. Le blogueur wallon Tanguy Wera alerte sur la pollution de l'air due aux voitures. Thélyson Orélien, blogueur haïtien, déplore la criminalité à Port-au-Prince. Et Renaud Dossavi, blogueur togolais, voudrait que les Africains aient leur propre représentation du Père Noël. Programmation musicale :► Samian - Sauvage ► WizKid & Brent Faiyaz - Piece of My Heart. 

Une semaine dans le monde
Ballet diplomatique pour Kiev, trêve rompue au Proche-Orient et retrait de l'OIF de 3 pays africains

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 41:48


Des échanges au plus haut niveau se sont déroulés cette semaine pour trouver un accord de trêve en Ukraine, mais rien ne semble faire fléchir Vladimir Poutine. La trêve précaire au Proche Orient n'est plus. La guerre et des morts dans la bande de Gaza, mais aussi l'incertitude pour les otages détenus par le Hamas. En cette semaine de la francophonie, trois pays, le Niger, le Mali et le Burkina Faso, ont annoncé leur sortie de l'OIF, l'Organisation internationale de la Francophonie.

Le débat africain
Est de la RDC, Gaza et coup de fil Trump-Poutine… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 38:58


Au sommaire : Rencontre surprise et inédite ce mardi à Doha entre les deux présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame qui ne s'étaient pas revus depuis plus d'un an. Avec ce coup diplomatique, l'émirat du Qatar peut-il trouver une solution à la crise sécuritaire de l'est de la RDC ? Après deux mois de trêve, les bombardements ont repris cette semaine à Gaza. Pour quelles raisons l'accord avec le Hamas a-t-il été rompu par Israël ? Enfin une conversation « constructive » selon le président américain s'est tenue entre Donald Trump et son homologue Vladimir Poutine. Que se sont dit les deux hommes ? Le cessez-le-feu temporaire sur les infrastructures énergétiques est-il satisfaisant ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Jean-Paul Oro, correspondant à Paris du quotidien L'intelligent d'Abidjan, président de l'Union des journalistes ivoiriens en France- Ousseynou Nar Gueye, éditorialiste du périodique numérique sénégalais Tract Hebdo- Jean-Marie Kassamba, président de l'Union nationale de la presse du Congo et directeur général de la chaîne télévisée Télé 50.

Invité Afrique
Ibrahim Assane Mayaki: «Les pays africains doivent anticiper la disparition de l'aide américaine»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 15:09


Quel est l'impact de la coupure de l'USAID pour la sécurité alimentaire en Afrique ? Est-ce que la décision de Donald Trump de cesser la quasi-totalité de l'aide humanitaire des États-Unis peut provoquer une crise alimentaire dans certains pays africains ? « Le choc peut être résorbé si chaque pays africain mobilise efficacement ses ressources nationales », répond Ibrahim Assane Mayaki, qui a été le Premier ministre du Niger de 1997 à 2000 et qui est aujourd'hui l'envoyé spécial de l'Union africaine pour les systèmes alimentaires. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

Le débat africain
AES, Rodrigo Duterte à la CPI, Ukraine… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 38:59


Au sommaire : Le président ghanéen John Dramani Mahama a achevé ce lundi une tournée dans les pays de l'Alliance des États du Sahel, déplacement au cours duquel il a jugé « nécessaire » une « reconnaissance » de l'AES par la Cédéao. Un dialogue est-il possible ? Comment expliquer cette initiative personnelle ? Rodrigo Duterte, l'ancien président philippin, a été remis entre les mains de la Cour Pénale Internationale. Il est soupçonné d'avoir perpétré des crimes contre l'humanité dans le cadre de la guerre qu'il menait contre le trafic de drogue. Enfin se rapproche-t-on d'un cessez-le-feu en Ukraine ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Fatoumata Diallo, journaliste à Jeune Afrique- Ahmed Newton Barry, journaliste burkinabè- Seidik Abba, journaliste spécialiste des questions africaines, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel, auteur de « Mali-Sahel : notre Afghanistan à nous ? » (Impacts éditions).

Invité Afrique
Mario Lucio: «Aujourd'hui, les leaders africains ne donnent pas leur vie pour leur peuple»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 8, 2025 5:23


Prenons la direction de l‘archipel du Cap-Vert pour retrouver notre Grand invité Afrique du jour. Chanteur, poète, ancien ministre de la Culture, Mario Lucio était enfant en 1975 lorsque son pays est devenu indépendant. 50 ans plus tard, l'artiste vient de publier un nouvel album titré Indépendance : l'occasion de raconter en chanson ces souvenirs, ses valeurs, ses rêves. Mario Lucio répond à Guillaume Thibault.

Le débat africain
Gabon, Guinée-Bissau et Donald Trump… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 39:00


Au sommaire : Au Gabon, alors qu'il avait promis de rendre le pouvoir au civil, le général Oligui, président de la transition, se présente finalement à l'élection présidentielle du 12 avril 2025. Qui pour le défier dans les urnes ? Autre candidature, celle du président sortant Umaro Sissoco Embalo en Guinée-Bissau qui brigue un second mandat malgré la crise politique que traverse son pays. Enfin entre guerre commerciale et tentations impériales, quelle opposition à Donald Trump ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Wuldath Mama, consultante spécialisée dans les questions internationales pour la Société de radio et de télévision du Bénin- Karine Oriot, éditorialiste au Cameroun- Dié Maty Fall, journaliste au Sénégal.

Reportage Afrique
Que peuvent attendre les cyclistes africains des Mondiaux qui se dérouleront au Rwanda?

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 2:31


Les prochains championnats du monde sur route sont prévus fin septembre à Kigali, une grande première pour l'Afrique. Face aux meilleurs de la planète, quel rôle peuvent espérer jouer les coureurs et coureuses du continent ? De notre envoyé spécial à Kigali,Le classement final du 17ᵉ Tour du Rwanda laisse apparaître de belles promesses : 3 coureurs africains dans le top 10, un jeune Rwandais, Vainqueur Masengesho, est arrivé en 7ᵉ position. Mais aux Mondiaux, avec des Pogacar ou Vingegaard annoncés, la concurrence sera bien plus relevée. De plus, le parcours pourrait être un « mini Paris-Roubaix à l'africaine », selon David Louvet, l'entraîneur de l'équipe du Rwanda depuis 2023.Paris-Roubaix donc pour les pavés, la distance, 270 km, à cela s'ajoute l'altitude et de nombreuses ascensions. Un cocktail qui fait de ces Mondiaux les plus durs, peut-être, de l'Histoire. « Avoir un Africain à l'arrivée, c'est sûr que ça va être compliqué, juge David Louvet. Au niveau du classement, moi, je pense qu'on peut reprendre celui de l'année dernière et on aura les mêmes coureurs à l'arrivée. » C'est-à-dire Tadej Pogacar, loin devant et pas grand monde à l'arrivée.À Zurich, où s'est disputée la dernière édition, le parcours très vallonné avait eu raison des sprinteurs. Même Biniam Girmay, maillot vert du dernier Tour de France, avait jeté l'éponge en cours de route. Alors que fera l'Érythréen cette année ? Peut-il lui, le grand coureur que l'Afrique attendait, zapper les premiers Mondiaux sur le continent ? Tout est possible, disait-il à notre micro fin janvier. Aujourd'hui, l'hypothèse impasse semble la plus avancée. « On a discuté ensemble, la Fédération, le ministère des Sports et Biniam, explique Samson Solomon, sélectionneur de l'Érythrée. J'aimerais qu'il soit au départ de ces Mondiaux, le gouvernement, le peuple, tout le monde aimerait !  Mais c'est son choix. Cette course n'est pas adaptée à son profil, il n'a pas très envie de prendre le départ pour le principe, sans pouvoir terminer. On ne peut pas décider pour lui, l'obliger à venir, donc je pense que Biniam ne participera pas à ces championnats au Rwanda. »  À lire aussi Cyclisme : pour David Lappartient, « il n'y a pas de risques pour ces Mondiaux au Rwanda »« Il faut que l'Afrique soit présente »Mais il n'y a pas que Girmay et les stars de la catégorie Élite, heureusement. 13 épreuves sont prévues sur la semaine de compétitions et les parcours ne sont pas tous aussi durs. Certaines courses seront plus ouvertes. « Au niveau Élite, ça va être difficile, analyse l'Ivoirien Yao Allah-Kouamé, nouveau président de la Confédération africaine de cyclisme (CAC). Maintenant, au niveau des jeunes, surtout au niveau des dames, il y a encore des possibilités. Donc le message que moi, je vais lancer à votre micro, c'est de faire en sorte que les fédérations africaines fassent en sorte qu'il y ait beaucoup de dames qui viennent à ces Mondiaux-là. Ce sont nos Mondiaux. Ce n'est pas une affaire du Rwanda, c'est une affaire de toute l'Afrique. Il faut que l'Afrique soit présente. »Le président de la CAC dit espérer au moins 40 Fédérations africaines en septembre pour des chances de médaille minimes. Reste le plus important peut-être, l'élan.L'héritage que ces Mondiaux doivent laisser : un programme de formation supervisé par l'Union cycliste internationale vient déjà d'être inauguré au Rwanda. Il doit pouvoir profiter à tous les coureurs du continent.À lire aussi Cyclisme : comment l'étape test des Mondiaux est tombée à l'eau au Tour du Rwanda

Afrique Économie
Au Twin Center de Casablanca, l'essor des salons de beauté ouest-africains

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 2:17


Avec ses deux buildings de plus de cent mètres de haut, le Twin Center domine la skyline de Casablanca. Il abrite en son cœur un centre commercial, organisé en un dédale d'instituts de beauté. Des dizaines et des dizaines de petites boutiques où travaillent des Ivoiriennes, des Sénégalaises… Les Africaines de l'Ouest sont plébiscitées par le secteur. De notre correspondant à Casablanca,Ici, on rabote les ongles, on fait des manucures, mais on s'occupe aussi des cheveux. C'est Mme M'chich-Alami qui est la patronne de cet institut de beauté. Elle est marocaine. « Il n'y a plus rien qui marche au Twin à part les salons. Il y en avait avant, mais ils n'étaient pas comme ça. Il y avait aussi des magasins magnifiques, très chers, mais tout a changé. Il n'y a plus que des salons maintenant », constate-t-elle.Au début des années 2000, le Twin Center, c'est le lieu où la jeunesse casablancaise se bouscule pour acheter les dernières marques à la mode. Le centre commercial a perdu de sa superbe au fil des années. Le Covid-19 l'a achevé. « Presque tout le monde a changé d'activité. La première qui a fait un salon ici était Ivoirienne. Une fois que ça a marché, ça a commencé à se multiplier », raconte encore Mme M'chich-Alami.À écouter dans Carrefour du MaghrebMigrations en Afrique du Nord : les défis de l'installation« Au Maroc, quand tu te lances dans l'esthétique, tu ne regrettes pas »Mme M'chich-Alami a suivi le mouvement. La majorité de ses employées sont des femmes originaires d'Afrique subsaharienne, comme Khadija, une jeune Sénégalaise. « J'ai eu mon diplôme ici. J'adore ce métier, c'est pour ça que j'ai fait une formation, pour avoir un diplôme international qui va me permettre de travailler où je veux », témoigne-t-elle.Les Africaines de l'Ouest ont trouvé avec l'esthétique un secteur pourvoyeur d'emplois. Après avoir travaillé pendant six ans dans le domaine au Maroc, Aïcha a décidé de devenir patronne. Ils sont une dizaine d'Africains subsahariens comme elle, mais la majorité de ceux qui dirigent les instituts de beauté au Twin Center sont Marocains. « J'ai ouvert ce salon il y a six mois. Je faisais déjà ça en Côte d'Ivoire, c'est le secteur où l'on s'en sort le plus. Les Marocaines veulent toujours se faire belles, donc au Maroc, quand tu te lances dans l'esthétique, tu ne le regrettes pas », se réjouit l'entrepreneuse.Dans cette galerie commerciale du Twin Center, il y a énormément de concurrence entre les salons. Résultat : les prix sont tirés vers le bas et il y a parfois de la casse. Trois instituts ont fermé l'année dernière, selon Mme M'chich-Alami.À lire aussiLe Maroc devient la première destination touristique d'Afrique

Invité Afrique
Le conflit Russie-Ukraine et l'Afrique: «Les pays africains sont dans une dynamique de diversification de leurs partenariats»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 4:29


Depuis trois ans, l'Afrique a tenté d'adopter une « neutralité stratégique » face au conflit russo-ukrainien. Loin d'adopter une position commune, les pays africains composent au cas par cas avec les belligérants, afin de préserver leurs intérêts économiques, politiques ou militaires. Djénabou Cissé, chercheuse au sein de la Fondation pour la recherche stratégique, analyse cette diplomatie africaine plus « transactionnelle » qu'idéologique… et résolument « non alignée ».  RFI : Le 2 mars 2022, de nombreux pays africains se sont abstenus de condamner l'agression de la Russie contre l'Ukraine lors d'une Assemblée générale des Nations Unies. Trois ans plus tard, peut-on dire que l'Afrique a su rester neutre face à ce conflit ?Djénabou Cissé : Oui, tout à fait. Le positionnement de l'Afrique vis-à-vis du conflit russo-ukrainien est resté globalement inchangé depuis 2022. Concernant justement ce fameux vote du 2  mars 2022, 28 pays avaient condamné l'agression, mais 17 exactement se sont abstenus. Ce qui à l'époque avait été vue d'un assez mauvais œil par les pays européens et occidentaux, mais qui en réalité reflète davantage une neutralité comme vous l'évoquiez plutôt qu'un soutien idéologique à la Russie. Il faut savoir que depuis au moins les années quatre-vingt-dix, les pays africains sont dans une dynamique de diversification de leurs partenariats. Avec la volonté de pouvoir garder une liberté d'échange avec divers partenaires et donc de ne pas avoir de relations trop antagonistes. Et donc de ne pas choisir entre deux camps. Il y a donc même plutôt un retour à un certain non-alignement qui s'est reflété, à la fois par la crise russo-ukrainienne, mais aussi par le conflit israélo-palestinien.Ne s'agit-il pas aussi tout simplement de pragmatisme économique ?Les pays africains importent au moins 30% de céréales en provenance de la Russie, dont 95 % de blé. Et selon la CNUCED, au moins vingt-cinq pays importent plus du tiers de leur blé auprès de la Russie ou de l'Ukraine. Et quinze pays importent plus de la moitié. Donc, suite à l'invasion russe et suite notamment au blocage des exportations ukrainiennes en mer Noire, il y a eu une forte hausse du prix de la tonne de blé et donc de fortes craintes concernant l'approvisionnement des pays africains en céréales. Mais également concernant l'insécurité alimentaire. Donc Tout ceci explique aussi cette position de neutralité.Est-ce que la Russie a été avantagée par ses relations historiques avec l'Afrique ?Beaucoup des relations avec ces pays remontent à la guerre froide, donc il y a des relations qui ont servi de terreau au développement de coopérations plus récentes et en particulier à partir du milieu des années 2000, sous l'impulsion de Vladimir Poutine.Il y a des accords de coopération militaire qui ont été conclus avec un certain nombre de pays africains. Ces accords se sont notamment accélérés à partir du milieu des années 2010 et en particulier au Sahel. Du point de vue de certains pays africains, sans faire de généralisation, il est difficile de prendre le risque de s'aliéner à la Russie en sachant que c'est un fournisseur de services sécuritaires important. Ici, on a encore une fois une logique transactionnelle plutôt qu'une logique idéologique.Dans ce contexte, quelle a été la stratégie de l'Ukraine sur le continent Africain ?L'Ukraine a décidé d'ouvrir un nouveau front contre la Russie sur ce continent. Et en particulier au Soudan, où l'Ukraine a notamment déployé des forces spéciales pour combattre les troupes de Wagner impliquées dans le conflit au Soudan.  Plus Récemment, il y a eu une grosse attaque à Tinzawatène, au Mali, à la frontière avec l'Algérie, qui a causé la mort de plus de 84 mercenaires de Wagner. Et en fait, L'Ukraine avait fourni des drones aux combattants Touaregs qui opposaient donc les troupes maliennes et les troupes de Wagner.Et vous pensez que cette tendance risque encore de se renforcer ?On observe déjà cette ouverture de front par l'Ukraine qui souhaite combattre les troupes de Wagner et les troupes russes partout où elles sont présentes. Mais également une offensive diplomatique, en avril dernier en RDC et en Côte d'Ivoire par exemple. Donc, on a vraiment une implication récente de l'Ukraine, qui est assez offensive et qui gagnera, je pense, à se développer dans les prochaines années, pour contrer l'influence russe principalement.À lire aussiL'Afrique face au conflit Ukraine-Russie: entre neutralité stratégique et réalignement pro-russe du Sahel

Invité Afrique
Dudu Sarr (Dakar Music Expo): «La visibilité des artistes africains francophones est en baisse»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 22, 2025 4:52


Au Sénégal, depuis jeudi et jusqu'à ce samedi soir se tient l'un des grands rendez-vous de l'industrie musicale du continent, le Dakar Music Expo (DMX). Pour cette 6ᵉ édition, l'événement continue à mettre en contact programmateurs, diffuseurs du monde entier avec des musiciens africains pour les aider à s'exporter. Cette année encore, 25 représentants du réseau de festival de jazz en Europe, mais aussi neuf délégations africaines et des représentants de Spotify ont répondu présent. Dudu Sarr, manager de l'artiste Youssou N'Dour et fondateur du Dakar Music Expo revient sur l'importance de ce rendez-vous pour créer une industrie musicale en Afrique.  ► Le Dakar Music Expo (DMX)

Le débat africain
Guinée, RDC, Russie, Allemagne… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 39:00


Au sommaire : Abdoul Sacko, le coordinateur national du Forum des Forces sociales de Guinée, enlevé dans la nuit de mercredi à son domicile, a été retrouvé le lendemain dans un état critique. Une violence qui provoque de vives réactions en Guinée. En République démocratique du Congo, après la chute de Bukavu désormais sous le contrôle du groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, le président Tshisekedi est à la recherche de soutiens militaires sur le continent. Qui pour répondre à son appel ? À la Une également, le rapprochement de Donald Trump avec la Russie de Vladimir Poutine, le président américain allant jusqu'à qualifier son homologue ukrainien de « dictateur sans élection ». Comment expliquer un tel revirement diplomatique ? Enfin en Allemagne, les élections législatives anticipées se tiendront le 23 février 2025. Des élections scrutées de près, notamment après la récente alliance sur l'immigration de la droite avec l'extrême droite, une première depuis la Seconde Guerre mondiale.Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Cécile Goudou, secrétaire de rédaction à la Société de radio et de télévision du Bénin- Éric Topona, journaliste tchadien au sein de la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle - Yves Kalikat, rédacteur en chef du quotidien Forum des As en RDC.  

Invité Afrique
Suspension de l'USAID: «L'annonce américaine peut servir de réveil pour les dirigeants africains»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 5:53


Le 27 janvier, le président Donald Trump gelait pour trois mois les aides extérieures américaines. Plus de 68 milliards de dollars en 2023, gérés en majorité par l'agence USAID. Cette mesure a provoqué une onde de choc, particulièrement en Afrique, où l'avenir de millions de bénéficiaires est en jeu. L'économiste et ancien ministre togolais Kako Nubukpo appelle à repenser la solidarité internationale, et incite les dirigeants africains à sortir « d'une certaine posture misérabiliste ». Il répond aux questions de Liza Fabbian. RFI : Comment avez-vous réagi en apprenant la suspension de l'aide au développement américaine ? Kako Nubukpo : Ce fut brutal comme annonce et, j'allais dire, un peu excessif. C'est quand même 20 milliards de dollars qui vont vers l'Afrique, normalement en provenance des États-Unis, qui n'arriveront pas cette année.Est-ce que vous pensez que cette décision de Donald Trump était prévisible en quelque sorte ? Oui et non. Oui, parce que durant son premier mandat, il a eu parfois des propos qui marquaient, quasiment du mépris par rapport à l'Afrique. Et puis le fait d'avoir demandé à Elon Musk de faire un peu la revue des dépenses publiques américaines pouvait laisser présager des coupes sombres. Mais c'est clair que c'est surprenant parce qu'on a l'impression qu'il est resté dans une vision de l'aide « charité », alors que de toute évidence, aujourd'hui, l'aide, c'est de l'investissement gagnant-gagnant. On peut peut-être parler de l'impact de cette décision américaine sur les populations et les pays africains. Est-ce qu'il y a une manière de mesurer cet impact ? Il y a déjà les gens qui travaillent dans ces agences d'aide, comme l'USAID, qui se retrouvent au chômage technique. Il y a beaucoup d'ONG qui dépendent des financements de l'USAID qui vont se retrouver également à court d'argent. Et puis il y a surtout les populations bénéficiaires de cette aide. Vous savez, depuis les programmes d'ajustement structurel du FMI et de la Banque mondiale, plusieurs secteurs, notamment sociaux en Afrique, dépendent quasiment de l'aide publique au développement : la santé, l'éducation. C'est-à-dire que le fonctionnement est assuré par le budget national. Mais pour l'essentiel, les budgets d'investissement dépendent en fait des aides. Pourtant, vous appelez aussi à relativiser le poids et l'importance de cette aide américaine… L'Afrique exporte à peu près 600 milliards de dollars en termes de recettes d'exportation qui ne sont pas forcément rapatriés. Et en plus, la CNUCED nous indique qu'il y a à peu près 90 milliards de dollars chaque année de flux financiers illicites qui quittent l'Afrique en direction du reste du monde. Donc en net, l'Afrique apporte plus au reste du monde que l'inverse. Et donc c'est une question au fond de narratif. Alors que peuvent faire les États africains ? Est-ce que ce n'est pas justement le moment pour eux de repenser certaines de leurs politiques budgétaires notamment ? Nous nous sommes complus dans l'acceptation du narratif occidental qui consistait à dire qu'on nous aide. Dans les faits, ce n'est absolument pas vrai. Et comme en plus, nous avons toujours eu des dirigeants qui donnaient l'impression d'aller quémander auprès du reste du monde ce dont ils avaient besoin pour piloter leurs nations, il s'est installé ce narratif. Et donc il est temps d'assumer les fonctions régaliennes des États. On ne peut pas laisser les fonctions régaliennes de l'État aux aléas des flux d'aide publique au développement. Et de ce point de vue, l'annonce américaine peut servir au fond de réveil pour les dirigeants africains qui doivent comprendre qu'ils doivent assumer pleinement la souveraineté économique. Et alors, quels sont les défis qui se posent à eux ?  Il y a un enjeu autour de la dette parce qu'aujourd'hui, ce que nous constatons, c'est que le ratio du service de la dette sur les recettes totales est de 54 % en Afrique, contre 10 % dans les pays développés. Ça veut dire que plus de la moitié de vos recettes fiscales et non fiscales est consacrée au remboursement de la dette. Donc, vous voyez, au moment où vous votez votre budget, vous savez déjà que vous êtes amputé de plus de la moitié de vos recettes. Et donc, comment vous voulez piloter les politiques économiques si vous n'avez que la moitié des ressources budgétaires. Et c'est pour ça que moi, je plaide pour une annulation de la dette parce qu'on voit qu'aujourd'hui le service de la dette empêche les États d'avoir de vraies politiques publiques volontaristes. Il me semble aussi que vous, vous faites partie de ceux qui ont appelé en fait à une refonte du système de solidarité internationale, vous n'êtes pas non plus pour une suppression totale des mécanismes d'aide. Qu'est-ce que vous entendez par là ?  C'est simplement revenir aux fondamentaux. L'aide est utile, mais il faut qu'elle soit bien pensée, bien utilisée et bien évaluée. Et du coup, j'ai quasiment envie de dire par rapport à l'annonce américaine qu'il ne faut pas jeter l'aide avec l'eau du populisme. La communauté internationale construit depuis un demi-siècle quelque chose d'important dans lequel nous nous inscrivons, nous les Africains. Et donc ce multilatéralisme équitable, moi, je prône qu'il ne soit pas abandonné. Et c'est pour ça que je dis qu'il y a en fait tous les outils qui existent déjà pour qu'on fasse du bon travail collectivement. L'enjeu, c'est de sortir des dépendances subies et d'opter pour des interdépendances choisies. Ça pourrait aussi inciter les pays africains à se tourner vers d'autres partenaires, j'imagine ? Ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui le « Sud global » avec des pays comme la Russie, la Chine, l'Inde, l'Iran et d'autres, vont certainement prendre la place que les Américains sont en train de laisser vide en Afrique. Et c'est pour ça que, au fond, on a l'impression que l'Occident se tire une balle dans le pied par ce type d'annonce. Au fond, ça accrédite la thèse d'un retrait de l'Occident et ça légitime aussi une montée en puissance des BRICS. Et donc c'est très intéressant, d'un point de vue géopolitique, de comprendre que ce type d'annonce n'est pas neutre.

Le débat africain
Mohamed Bazoum, RDC et Ukraine…L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 39:00


Au sommaire : renversé par la junte en juillet 2023, l'ancien chef de l'État nigérien Mohamed Bazoum est toujours séquestré avec son épouse par les militaires, privés de tout contact avec le monde extérieur. La demande de libération faite par l'ONU cette semaine a-t-elle des chances d'être entendue ? Les affrontements ont repris dans l'est de la RDC après une courte accalmie. Burundi, Afrique du Sud… Quels pays apportent leur soutien à Kinshasa et doit-on craindre une régionalisation du conflit ?Enfin, après bientôt trois années de guerre, les négociations de paix ont débuté sous l'égide des États-Unis. Entretien bilatéral avec Vladimir Poutine, accès aux terres rares ukrainiennes, que recherche vraiment Donald Trump ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : ► Madiambal Diagne, journaliste et fondateur du journal Le Quotidien, président de l'Union internationale de la Presse Francophone (Upf)► Karine Oriot, journaliste indépendante camerounaise► Jean-Paul Oro, correspondant à Paris du quotidien L'intelligent d'Abidjan, président de l'Union des journalistes ivoiriens en France

Le goût du monde
En commun : la cuisine pour expression de nos identités

Le goût du monde

Play Episode Listen Later Feb 8, 2025 29:00


Quel est ce plat qui raconte une société, sa construction, son histoire, les migrations, les apports des uns, des autres dans ce qui la compose ? A fortiori, dans une société multiculturelle, plurielle. Quel est ce plat, ce pot, cet « en commun » qui nous incarne et nous représente, dans lequel la société se reconnait, comme une évidence, sur lequel il y a un consensus total, au-delà des différences qui nous sommes ? Quel est cet « en commun », la cuisine en serait-elle la meilleure interprète ? Massalé, rougail, cari, dholl puri, ndolé, thiéboudienne, mine frit, sauce gombo, ou harissa ?« Dans les sociétés multiculturelles, dans les imaginaires, se dessine, en cuisine, en musique aussi, dans l'humour, un « en commun ». Dans la façon dont on considère qu'un plat, une préparation, une manière de faire, un ingrédient forme un consensus total. La cuisine créole réunionnaise est considérée – avec la langue- comme ce qui marque l'appartenance et l'identité commune réunionnaise, parce que chacun y a contribué : les Européens, les Africains, les Malgaches, les Indiens, les Chinois : tous ont apporté quelque chose, ont contribué et contribuent encore à construire cette cuisine. La cuisine comme la langue sont vivantes, parfois même inconsciemment ». Avec Laurence Tibère, sociologue, professeure des Universités détachée à l'IRD, Institut de recherche pour le développement actuellement à La Réunion.Dans l'émission, nous parlons de ces plats en commun, le Nasy Lemak, le Dholl puri ou encore le Thiéboudienne, un « en commun » sénégalais, inscrit patrimoine immatériel de l'humanité à l'Unesco. Le conteur sénégalais Massamba Gueye a contribué à cette inscription, il décrit et raconte ce plat emblématique.Le conteur sénégalais Massamba GueyeCette émission a été conçue et imaginée en écho au colloque de la Chaire alimentation du monde de l'Unesco à Montpellier, cette année à propos des « alimentations africaines ». Une journée à suivre en replay« Les jardins créoles sont vraiment des lieux qui permettent de comprendre la société. Quand vous regardez un jardin, la cour, c'est un espace un peu fouillis, mais vous avez des choses pour vous nourrir, pour vous soigner, ou soigner les autres, et des choses pour vous protéger, ou pour faire peur, parce que les plantes ont cette dimension à la fois totémique, symbolique et magique. Un jardin créole, c'est magique. Quand on connait son jardin, on maitrise quelque chose du monde en fait !» En lien ou pour aller plus loin- Le projet Or-Alim- La revue Diasporas, histoire et société- IRD, Institut de recherche pour le développement - Dictionnaire des cultures alimentaires, sous la direction de Jean-Pierre Poulain, éditions PUF- La cuisine réunionnaise, de Brigitte Grondin, éditions Mango- Goûts d'Antilles, de Jérôme Bertin, éditions Mango-  Easy île Maurice, de Kristel Froger, éditions Mango- Cuisine indienne vegan, de Natasha et Yasmine Tourabi, éditions Solar- L'exposition Migrations au musée de l'Homme à Paris.  Programmation musicale : - Nbendia, de Arat Ilot et Mamani Keita, titre du nouvel album Danama, sortie le 7 mars 2025.- Quelques extraits de Souvnans, de Lindigo et la chanson de fin de repas de l'émission « Le goût du monde » avec le groupe 

Le débat africain
Conflit en RDC, fermeture de l'USAID et Gaza… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 39:00


Au sommaire : En République démocratique du Congo, la rébellion du M23 soutenue par l'armée rwandaise poursuit son offensive dans la province du Sud-Kivu. La diplomatie, dernier espoir ? L'USAID, l'Agence américaine pour le développement international, premier pourvoyeur d'aide humanitaire dans le monde, ferme ses portes vendredi. Assistance aux réfugiés, vaccination antipaludique, traitements pour les patients atteints du sida,  cliniques de santé maternelle et infantile… Quelles conséquences immédiates la décision du duo Donald Trump-Elon Musk aura-t-elle ?Enfin les États-Unis ont annoncé cette semaine envisager de prendre le contrôle de Gaza et de transformer l'enclave en « Riviera du Moyen-Orient ». Le ministre de la Défense israélien Israel Katz a, lui, ordonné à son armée de préparer le « départ volontaire » des habitants de la bande de Gaza. Ce plan est-il réaliste ? Quelles réactions des alliés des États-Unis à ces déclarations fracassantes ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Hanene Zbiss, journaliste tunisienne, présidente de la section tunisienne de l'UPF (Union de la presse francophone)- André Silver Konan, journaliste indépendant et directeur général du journal Ivoir'Hebdo - Wuldath Mama, consultante spécialisée dans les questions internationales pour la Société de Radio et de Télévision du Bénin.

Invité Afrique
France-Afrique: «Les bases militaires sont l'incarnation du colonialisme, on est restés trop longtemps»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 9:27


« En Afrique, il faut que la France change d'attitude et de langage », affirme un rapport rédigé par trois sénateurs français, la socialiste Marie-Arlette Carlotti, le centriste François Bonneau et le LR Ronan Le Gleut. Dans ce document intitulé Voir l'Afrique dans tous ses États, les trois élus français passent au scanner les huit ans de politique africaine d'Emmanuel Macron. Ses réussites comme ses échecs. Ils font aussi 20 propositions pour l'avenir et invitent notamment le pouvoir français à faire preuve au Sahel de « patience stratégique ». La sénatrice de Marseille, Marie-Arlette Carlotti, répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi dites-vous qu'Emmanuel Macron a eu de bonnes initiatives, mais a montré une certaine arrogance et a été dépassé par les événements ? Marie-Arlette Carlotti : Parce que c'est la vérité. Parce qu'il a compris que la distanciation entre l'Afrique et la France est devenue quelque chose de terriblement dramatique pour nous, pour la relation qu'on avait. Alors, il a voulu se ressaisir. Alors, il a décidé de faire un agenda transformationnel. Le mot est chic, mais derrière ça, il n'y a pas de véritable changement d'attitude. Des tentatives sur les œuvres d'art restituées, des tentatives de se rapprocher de la société civile. Mais tellement de maladresses, tellement de condescendance. Donc voilà, il s'est trompé. Et d'ailleurs, ce qu'on dit dans notre rapport, c'est que la parole de la France, elle ne doit pas être uniquement de la part de l'Élysée. Il n'y a que l'Élysée qui parle à l'Afrique et aux Africains. Il faut redorer le blason de notre diplomatie qui a su faire, qui était compétente, qui était bien diffusée dans l'ensemble des pays. Il faut redorer le blason du ministère des Affaires étrangères quand même. Et puis, il y a nous qui sommes des parlementaires et c'est toujours facile de se parler entre parlementaires. Voilà, donc il s'est trompé, il a vu qu'il s'était trompé, mais il n'arrive pas à sortir de ce post-néocolonialisme-là, il est toujours dedans, voilà ! Sur la fermeture récente des bases militaires françaises en Afrique, vous regrettez un manque d'anticipation de la France, alors que c'est elle-même qui avait amorcé le mouvement, pourquoi ? Parce qu'on sentait bien qu'il y avait un rejet. Regardez, dans tous les pays, l'ensemble de la société civile et d'ailleurs, les hommes qui se présentent aux élections disent tous qu'on refusera la base militaire parce qu'ils savent qu'il y a une aspiration. Les bases sont l'incarnation du colonialisme, les séquelles du colonialisme. On a été rejeté. C'est parti de Barkhane, on est resté trop longtemps sans savoir ce qui se passait derrière. À l'égard de l'Alliance des États du Sahel, vous dites que la France doit faire preuve de « patience stratégique face aux menées prédatrices de la Russie ». Mais pour l'instant, les ponts sont quasiment coupés avec le Mali, le Burkina et le Niger… Eh bien, la patience, c'est qu'aujourd'hui les pays d'Afrique, notamment au Sahel où on a eu des relations très étroites, ils n'ont plus envie de nous. Il y a un manque d'envie là, et ils sont allés chercher ailleurs, et notamment avec les Russes, et notamment pour se défendre eux-mêmes et défendre d'ailleurs les juntes qui ont pris le pouvoir la plupart du temps. Eh bien, le temps fera son affaire. C'est-à-dire qu'à force, ils auront peut-être compris la situation. Ils auront compris que ça leur coûte beaucoup plus cher. Ils auront compris qu'ils sortaient d'une dépendance pour se mettre dans une autre dépendance. Et du coup, voilà, soyons présents, soyons attentifs et soyons patients. Je ne voudrais pas que nos relations soient terminées avec le monde africain, l'Afrique en général et chacun des pays. Moi, je suis très attachée au Mali, au Niger. En fait, avec toute cette région. J'y suis allée souvent et je ne voudrais pas ça, et j'espère que voilà, chemin faisant, il y aura un regard en direction de la France, à condition que la France change d'attitude et de langage. Et vous écrivez que « la France doit continuer à jouer sa partition en changeant de méthode et en s'appuyant sur des atouts toujours présents ». Quels sont ces atouts ? Ah ben, les atouts toujours présents, c'est la francophonie. Ce sont les relations qu'on a avec les pays d'Afrique, avec la population, les échanges qu'on peut avoir. Et d'ailleurs, on met l'accent sur… En tout cas, moi, je mets particulièrement l'accent sur les visas. Parce que si on traite mal les pays d'Afrique, si on traite mal les gens qui viennent faire leurs études, qui viennent travailler dans nos pays, si on a des politiques d'immigration restrictives en les montrant du doigt, je ne vois pas pourquoi les relations s'arrangeraient. Donc voilà, on a des atouts, à condition qu'on les prenne en main. Vous dites que « l'image de la France s'est dégradée en Afrique parce que la France s'est éloignée des sociétés civiles et s'est principalement adressée à des élites qui sont aujourd'hui très minoritaires ou écartées du pouvoir ». Faut-il un autre narratif ? Et lequel ? La France, vous le savez, elle a toujours défendu les valeurs des droits de l'homme. C'est normal, hein ! C'est le pays des Lumières, et cetera, mais dans la réalité, c'est la realpolitik qui l'a complètement emporté. On dit qu'on est pour les droits humains et on s'affiche avec les dirigeants les plus autoritaires, les vieilles dynasties, et cetera, au nom de la stabilité de la sous-région. Donc, on a eu des accommodements et la société civile ne peut pas le comprendre. Donc, on doit continuer à exiger des valeurs et parler un peu plus correctement aux Africains. Ne pas leur donner des leçons, ne pas faire des boutades scandaleuses, comme l'a fait le président de la République en disant que tel chef d'État va arranger la climatisation. Ce sont des stupidités, voyez, mais qui pèsent lourd dans nos relations. La dénonciation au Niger, les yeux fermés au Tchad, vous dites que c'est une politique du double standard ? Bah oui, c'est le double standard, ça veut dire deux poids, deux mesures. On donne d'un côté une leçon, on condamne au Niger, on condamne au Mali et, d'un autre côté, on s'accommode avec le Tchad. Donc, je trouve que ça aussi, ça fait partie d'un double langage que la France ne doit plus avoir.  À lire aussi Propos polémiques d'E. Macron sur l'Afrique : « Un président vexé car il estime avoir fait le maximum »

La marche du monde
Berlin 1884-1885, le partage de l'Afrique sans les Africains

La marche du monde

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 48:30


Pour la première fois, un symposium international réunit des personnalités africaines et européennes du monde politique et scientifique afin de réfléchir ensemble à ce qui s'est passé ici à la Conférence de Berlin en 1885. Partage de l'Afrique, organisation des règles de la colonisation, comment la Conférence de Berlin pour les uns dite Conférence de la honte pour les autres nous est-elle racontée, comment faire face à ce passé colonial et comment ensemble le réparer ? Autant de sujets aussi douloureux que passionnants évoqués dès la cérémonie d'ouverture par l'Ancienne présidente de la République du Libéria Ellen Johnson-Sirleaf et le ministre des Affaires étrangères de la République togolaise le Professeur Robert Dussey et nos invités Flower Manase, curatrice et chercheure au Musée National de Tanzanie, Madame la ministre d'État allemande Katja Keul, le philosophe tunisien Mohamed Türki, l'ancien ministre guinéen de la Justice Cheikh Sako, et Oumar Diallo, directeur de l'Afrika Haus.À découvrir : le site de Farafina Afrika-Haus, un lieu de formation et d'échange depuis 1993 situé dans le quartier de Moabit, arrondissement de Mitte, à Berlin.À lire : Berlin-Une métropole post-coloniale de Oumar Diallo et Joachim Zeller.Tous nos remerciements aux organisateurs du Symposium en commémoration des 140 ans de la conférence de Berlin 1884/1885, Farafina Afrika-Haus e.V., l'Université de Dar-es-Salaam et la Fondation Allemande pour l'Afrique. À lire aussiAfrika Haus, en mémoire de la colonisation

Le débat africain
Guerre en RDC et Donald Trump… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 38:58


Au sommaire : Que se passe-t-il dans l'est de la République démocratique du Congo ? Tandis que les rebelles du M23 et leurs alliés rwandais contrôlent plusieurs quartiers de Goma, la capitale du Nord-Kivu, et progressent dans le Sud-Kivu, le président congolais Tshisekedi a reconnu à la télévision nationale une « aggravation sans précédent de la situation sécuritaire » tout en promettant « une riposte vigoureuse ». Il condamne également l'« inaction » de la communauté internationale. Aux États-Unis, les annonces choc et les décrets pleuvent depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. Dôme de fer, migrants sans-papiers à Guantanamo, déplacement des Gazaouis, Groenland, droits de douane… Jusqu'où ira le président américain ? Quels contre-pouvoirs aux États-Unis ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Mamadou Djimtebaye, journaliste et directeur du pure player tchadien Tchadinfos- François Hiondi Nkam, journaliste pour le quotidien camerounais Le jour- Thierry Kambundi, rédacteur en chef de la radio TopCongo FM.

Affaires sensibles
Les paris de la Corsafrique

Affaires sensibles

Play Episode Listen Later Jan 26, 2025 48:45


durée : 00:48:45 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires sensibles, l'histoire de 2 Corses, Robert Feliciaggi et Michel Tomi, qui, début des années 90, vont s'associer et lancer une idée folle, faire parier des Africains sur les courses hippiques qui se déroulent en France et s'imposer comme les « empereurs du jeux » en Afrique. - invités : Jacques FOLLOROU - Jacques Follorou : Journaliste au service International du « Monde », chargé des questions de sécurité, de renseignement, de terrorisme. - réalisé par : David Leprince

7 milliards de voisins
Entreprendre en Afrique : quand les diplômés africains ne rentrent pas au pays, un gâchis pour les PME ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 48:29


Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, Quand les diplômés africains ne rentrent pas au pays, un gâchis pour les PME ? Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch- Baba Alimou Barry, 35 ans créateur de Fellah immobilier, entreprise de gestion, d'achat et de ventes immobilières à Conakry, Guinée. Partie 2 : Les PME agroalimentaires en Afrique : quand les diplômés africains ne rentrent pas au pays, un gâchis pour les PME ? - Régis Facia, président du groupe Top Chrono, Bénin   - Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch.et des témoignages de jeunes diplômés.  Programmation musicale : ► Toma Toma - Ruger & Tiwa Savage► Kampé - Joé Dwèt Filé.

7 milliards de voisins
Mikaté, gbofloto, puff puff : qui veut des beignets ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jan 20, 2025 48:29


Confectionnés maison ou achetés au coin de la rue, les beignets font partie du quotidien de nombreux Africains. On les consomme au petit déjeuner, au déjeuner, en encas, sucrés ou accompagnés d'un plat salé. Tout est possible avec le beignet. Si le nom diffère selon les pays, la recette reste plus ou moins la même. Une pâte à base de farine, levure, eau, sucre, et pincée de sel que l'on peut agrémenter selon ses goûts. Facile à réaliser, encore plus à déguster mais encore faut-il avoir le coup de main pour former de jolies boules rondes et les déposer dans l'huile de friture.  Avec : • Anto Cocagne, « Le Chef Anto », cheffe à domicile, autrice deMon Afrique – Produits phares, savoir-faire, recettes (Mango éditions 2024) et fondatrice de Baraka by le Chef Anto, table et épicerie fine qui met en valeur le meilleur des saveurs africaines, située à Paris• Kafui Agueou-Kossi, cheffe itinérante et fondatrice du restaurant Kilimandjaro à Paris •  Bliss Rehna Bingoumou, dit Bliss la choupinette, bloggeuse culinaire au Gabon. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, Estelle nous parle de vidéos virales des mines en République démocratique du Congo. Programmation musicale :► Oduduwa - Oluko Imo► Stand By You – SPYRO.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : des Africains enrôlés de force dans les rangs russes

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la branche somalienne de Daech et les prêtres homosexuels en Italie. Guerre en Ukraine : des Africains enrôlés de force dans les rangs russes  Un Camerounais forcé à combattre pour la Russie contre l'Ukraine a accepté de témoigner sur RFI pour raconter les conditions de recrutement des ressortissants africains. Que sait-on de la présence de combattants africains dans le conflit russo-ukrainien ? Comment la Russie parvient-elle à les contraindre de se battre sur le front ?Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI.   État islamique : la Somalie, nouvelle plaque tournante des jihadistesPlaque tournante financière du groupe terroriste en Afrique, la branche somalienne de l'État islamique a pris une place importante dans cette organisation à l'échelle internationale. Comment, financièrement et stratégiquement, cette branche est-elle devenue un pilier du jihadisme mondial ? Quelle est la stratégie de la Somalie pour lutter contre cette menace ?Avec Florence Morice, journaliste au service Afrique de RFI. Italie : les prêtres homosexuels autorisés par l'Église catholique  La Conférence épiscopale italienne vient de fixer de nouvelles règles autorisant l'ordination d'hommes ayant des «tendances homosexuelles». Mais les évêques fixent certaines conditions. Quelles sont ces conditions ? Pourquoi prendre cette décision maintenant ?Avec Éric Sénanque, correspondant de RFI au Vatican. 

Un air d'amérique
MACRON - Le désamour africain

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 3:06


Le Président de la République a-t-il eu raison de dire que les Africains ont oublié de remercier la France après l'intervention au Mali ?