Podcasts about Martinique

Overseas Department of the French Republic) in France

  • 1,112PODCASTS
  • 3,240EPISODES
  • 40mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • Apr 18, 2025LATEST
Martinique

POPULARITY

20172018201920202021202220232024

Categories



Best podcasts about Martinique

Show all podcasts related to martinique

Latest podcast episodes about Martinique

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Mexique City, le piment en voie de disparition, symbole de la gentrification

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 29:59


À Mexico City, dans les quartiers de la Condesa et la Roma, très prisés des touristes et des étrangers, la sauce piquante ne pique plus. Dans les taquerias, ces traditionnels stands de vente de tacos que tous les Mexicains dégustent arrosés de sauce pimentée, le piment a été banni. Cela peut paraître anecdotique, mais veut dire beaucoup sur la gentrification de cette partie de la ville. Reportage de notre correspondante à Mexico City, Marine Lebègue.Dette haïtienne : après les annonces d'Emmanuel Macron, des réactions mitigéesPour l'homme d'affaires et auteur haïtien Jerry Tardieu, joint par RFI, l'annonce d'une commission mixte franco-haïtienne est « une première étape qui doit en appeler d'autres ». L'homme politique insiste, cela ne devra pas être seulement un travail mémoriel aboutissant à des mesures symboliques. « Il faut du concret (…) une forme de compensation (…) Le pays est à l'agonie, il faut que cette commission aboutisse à donner les moyens à Haïti de se battre contre l'insécurité » et de se développer.Dans les rues de Port-au-Prince, notre reporter Peterson Luxama a recueilli la parole d'Haïtiens en demande de réparation et restitution, deux termes éludés par le communiqué de la présidence française publié hier. « Cela doit prendre la forme d'un dédommagement. Cette sois disant dette a plombé notre économie. Je pense que le seul mot qu'on aimerait entendre aujourd'hui, c'est le mot restitution », déclare Roobens Isma, étudiant, à notre journaliste.Haïti : en Artibonite, la vie rendue impossible par les gangsÀ Port-au-Prince, comme dans le département de l'Artibonite, au nord, les habitants sont descendus dans la rue, fin mars, pour réclamer aux autorités des actions concrètes pour lutter contre cette insécurité. Dans la commune de Petite Rivière de l'Artibonite, contrôlée par le gang « Gran Grif » (le plus violent de la région), la population exige une réponse musclée de la Police nationale haïtienne. Reportage sur place de notre correspondant Ronel Paul.États-Unis : une photo de l'habitant du Maryland, Salvadorien, expulsé par erreur, à la Une de la presseSur cette photo, Kilmar Abrego Garcia, Salvadorien expulsé par erreur des États-Unis, est attablé dans le hall d'un hôtel de San Salvador avec le sénateur démocrate Van Hollen.Le père de famille, résident dans le Maryland est vêtu d'une chemise à carreaux et d'une casquette. « Ces photos renvoient une atmosphère bien différente de celle d'une prison surpeuplée », les deux hommes étant assis dans un hall d'hôtel, « au sol ciré », « avec une végétation luxuriante en arrière-plan », analyse le New York Times.La photo a été repostée aussi par le président salvadorien, autoritaire et fervent supporter de Donald Trump. Nayib Bukele se permet une légende moqueuse, rapportée par Politico : « Kilmar Abrego Garcia miraculeusement ressuscité des camps de la mort et de torture, en train de siroter une margarita ». Mais d'après les informations du New York Times, c'est un assistant de Bukele qui aurait servi les cocktails et tenté de mettre en scène la photo.En Floride, une tuerie fait au moins 2 morts et 6 blessésLe suspect de 20 ans, abattu sur place par la police, a agi avec l'arme de service de sa mère, adjointe du shérif du comté de Leon. Le Miami Herald raconte la panique sur place, « les ordinateurs et sacs encore éparpillés dans l'herbe du campus ». « Tout le monde est en colère, je ne comprends juste pas comment cela peut arriver », déclare un étudiant. La tuerie ravive aussi de douloureux souvenirs en Floride. Certains parents des victimes de la tuerie de Parkland, en 2018, ont désormais des enfants étudiants dans l'université de Tallahassee. « Mon cœur a lâché », décrit une mère de famille au Miami Herald, « c'était un effrayant 'déjà vu' ». Elle ajoute : « Arrêtez la politique et protégez nos enfants. On ne peut pas devenir insensible à ces tueries. On doit bien mieux à nos enfants ». À la Une du journal des Outre-mers, de notre partenaire La 1eLa Martinique commémore les 17 ans de la mort du penseur et écrivain Aimé Césaire.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: les Gonaïves dans le viseur des gangs

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 30:00


En Haïti, le gang Kokorat San Ras, installé à l'entrée sud des Gonaïves et membre de la coalition Viv Ansamm, serait, avec d'autres groupes armés, en train de planifier une attaque sanglante contre cette ville d'environ 300 000 habitants. Depuis plusieurs semaines, des messages tournent en boucle sur les réseaux sociaux, notamment dans des groupes WhatsApp. De quoi susciter la peur au sein de la population, qui se sent vulnérable face à ces gangs qui ont déjà envahi, fin mars, la ville de Mirebalais, dans le département du centre. Dossier signé Ronel Paul. Si les gangs annoncent sur les réseaux sociaux leurs futures actions, ils s'en servent aussi pour mettre en scène leurs succès et faire peur. Le Nouvelliste a visionné plusieurs vidéos qui montrent des gens qui fuient, des gangs qui prennent possession des rues et des magasins, qui tuent, qui pillent... Bref, des vidéos qui témoignent des exactions commises par les gangs, de « leurs exploits macabres » et « de la barbarie qui s'abat sur Haïti », écrit le journal. Certaines images, de corps notamment, sont terribles. Le Nouvelliste a vu, par exemple, une vidéo d'un membre d'un gang en train de jouer au foot avec un crâne humain, apparemment la tête d'un habitant de Mirebalais.Ces images, écrit le quotidien, « ne sont qu'un échantillon de la grande tragédie que vivent les Haïtiens depuis plusieurs années. Elles nous rappellent surtout que les groupes criminels se donnent un permis d'extermination et qu'ils exécutent leur œuvre destructrice malgré les promesses de nos autorités faisant croire qu'elles travaillent pour le retour de la paix dans le pays. »La mission multinationale veut faire tomber les chefs des gangsÀ propos des autorités et des forces de l'ordre, Le Nouvelliste se demande « où sont passés les Kényans déployés en Haïti ? » Depuis le 25 mars dernier, quand un officier kényan a été tué, « on entend peu de nouvelles de la Mission multinationale dirigée par le Kenya », écrit le quotidien. Selon un porte-parole de la mission interrogé par le Nouvelliste, la force multinationale a juste changé de stratégie. « Nous parlons moins et agissons davantage », assure Jack Ombaka qui parle d'opérations décisives et ciblées au cours des derniers jours. Des opérations qui visent les chefs de gang et qui portent leurs fruits, affirme-t-il. « Au cours de la semaine passée, les gangs ont subi de lourdes pertes, dont nous ne pouvons pas encore révéler le nombre », ajoute ce responsable.La force multinationale qui comprend pour l'instant plus de 1 000 soldats, peut désormais compter sur des renforts jamaïcains. Une vingtaine d'officiers sont arrivés hier à Port-au-Prince, nous apprend encore le Nouvelliste.Au Canada, le « débat des chefs » avant les législativesLe « débat des chefs », sorte de grand oral télévisé pour tous les candidats au poste de Premier ministre, a lieu ce mercredi soir, à Montréal. Ce rendez-vous clef de la campagne a dû être avancé de deux heures pour ne pas tomber en même temps qu'un match de hockey très important. Cela peut surprendre, reconnaît Le Devoir. Mais ce n'est pas la première fois. Déjà en 2011, le débat des chefs avait été reporté à cause d'une partie de hockey.Selon la Gazette de Montréal, Pierre Poilièvre, le candidat des conservateurs, va devoir apparaître comme un rassembleur, lui qui n'a cessé de critiquer tout le monde. En retard dans les sondages, il a de sérieux atouts. C'est un « politicien chevronné et un redoutable débatteur qui ne recule devant rien, et son français est plus raffiné et plus assuré que celui de Carney », analyse La Gazette de Montréal.En face, Mark Carney, donc, le favori du scrutin. Mais l'exercice de ce soir pourrait s'avérer particulièrement compliqué pour lui, car il ne parle pas très bien français. De plus, ce novice en politique n'a pas l'habitude de ce genre de joutes verbales et comme il fait la course en tête pour l'instant, il risque d'être attaqué par tous les candidats ce soir, détaille la Gazette de Montréal.Mark Carney pourra toujours se rattraper demain avec le débat des chefs, cette fois en anglais.Comment vivre sans eau courante à CaracasL'eau, l'électricité, le gaz... Ce sont des services minimum, qui ne sont pourtant pas assurés dans la grande majorité du Venezuela. Même dans la capitale, à Caracas, l'accès à l'eau courante n'est pas garanti. Une préoccupation du quotidien pour les habitants, et particulièrement pour les femmes, qui s'occupent encore très souvent, là-bas, des tâches ménagères. Notre correspondante Alice Campaignolle s'est rendue dans le quartier de Petare à Caracas, une « favela », l'un des plus grands quartiers populaires d'Amérique latine.L'ancien chef d'État péruvien Ollanta Humala fait appel de sa condamnationL'ancien président péruvien Ollanta Humala a passé sa première nuit en prison. Hier, il a été reconnu coupable de blanchiment d'argent dans le cadre du scandale Odebrecht, ce géant brésilien du BTP qui distribuait des pots-de-vin pour obtenir des marchés publics et condamné à une peine de 15 ans d'emprisonnement. C'est le deuxième ancien président péruvien condamné dans cette affaire de corruption qui a aussi conduit en prison des dizaines de dirigeants politiques et chefs d'entreprise d'Amérique latine. Ollanta Humala, lui, a immédiatement fait appel, ce qui n'inquiète pas le procureur en charge du dossier, German Juarez. "Comme c'est une décision de première instance, c'est normal que les accusés et leurs avocats fassent appel. Mais au ministère public, nous sommes convaincus que cette condamnation sera confirmée en appel parce que ce jugement est solide et motivé (...) Pour moi, il s'agit d'une condamnation objective et juste", a-t-il expliqué à RFI.Le journal de la 1èreLes rivières de la Martinique sont dans un état « médiocre », selon l'Office de l'Eau et le Parc Naturel Marin qui a lancé un cri d'alarme ce mardi.

Une Chanson En Histoire
[MISSION CARNAVAL 2025] - Episode 1 - Fond Larion - Ralph THAMAR

Une Chanson En Histoire

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 7:23


Dans les années 1990 notre industrie musicale est mise à mal par le CD. Eh oui ! Les orchestres se font rare et les DJ et les discothèques se multiplient. Une bande de joyeux copains décident de créer un groupe pour remettre au cœur des soirées martiniquaises la musique live. Paul Rosine, Mario Canonge, Alex, Jacky, Nicol Bernard, Ralph Thamar, Dominique Bougrainville, Claude Denise, Luther François, Hilary Lewis, Clarence Joseph, Marcé, Nathalie Gibert, Rodrigue Marcel, Sonia Pinel-Féréol et Suzy Trébeau forment Acoustik Zouk. Avec le crooner de la musique martiniquaise Ralph Thamar en soliste ils nous offrent le hit outsider du carnaval 1993 Fonds Larion.Une Chanson En Histoire est LE podcast de Tann présenté par Valérie-Ann EDMOND-MARIETTE retraçant l'histoire de la musique antillaise et ultramarine.Que ce soit du Zouk, du Ragga, du Konpa, de la Biguine, du Sega, du Merengue, de la Dancehall, du Boléro, du Rap, de la Créole Pop, de la Kadans ou de la Trap tout y passe ! Le podcast Une Chanson En Histoire par Valérie-Ann EDMOND-MARIETTE aka Valy est LE podcast musique Antilles, Guyane, Réunion, Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin.Il traite de la musique antillaise, de la musique guyanaise, de la musique réunionnaise, de la musique martiniquaise, de la musique guadeloupéenne.Certains disent que Une Chanson En Histoire est la référence du podcast zouk ! Qui parle musique histoire !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Next Level Soul with Alex Ferrari: A Spirituality & Personal Growth Podcast
NLS 574: Historian DISCOVERS Hidden ATLANTIS PROPHECY for HUMANITY'S Future in This CYCLE! with Michael Le Flem

Next Level Soul with Alex Ferrari: A Spirituality & Personal Growth Podcast

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 93:55


Michael Le Flem discusses his book "Visions of Atlantis," exploring Edgar Cayce's clairvoyant insights on Atlantis. Cayce, who channeled information from a superconscious mind, suggested Atlantis existed around 50,000 BC, with three major destructions: 50,000 BC, 28,000 BC, and 10,000 BC. Michael corroborated Cayce's readings with historical, geological, and archaeological data, finding evidence supporting Cayce's claims. He also mentions the Yuga cycle ending in 2025, marking a transition period. Michael emphasizes the importance of open-mindedness in historical research and the potential for new discoveries. Michael Le Flem discusses the Mid-Atlantic Ridge, discovered in 1877, and its connection to the legend of Atlantis. He references an 1877 Scientific American article that suggests the ridge might be Atlantis. Michael explores historical changes, like the 1902 Martinique volcanic eruption, and the possibility of catastrophic events. He emphasizes the importance of an open-minded approach to history and mythology. Michael also shares personal philosophies on life, love, and the ultimate purpose of life, advocating for individuality and relaxation. He mentions his upcoming podcast and invites listeners to engage with his work.Become a supporter of this podcast: https://www.spreaker.com/podcast/next-level-soul-podcast-with-alex-ferrari--4858435/support.

Journal d'Haïti et des Amériques
La presse commente le revirement de Donald Trump sur les droits de douane

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 30:00


Après le revirement spectaculaire de Donald Trump sur les droits de douane, à l'exception de ceux imposés à la Chine, les bourses mondiales, même en Asie, reprennent leur souffle. Et les commentateurs se demandent : tout ça pour ça ? Selon le Washington Post, la pause tarifaire de Donald Trump reflète la puissance des marchés et le besoin d'alliés. « La semaine suivant l'annonce de ses nombreux droits de douane, le président Donald Trump s'est comporté comme le roi Canut qui, selon la légende, installait son trône sur la plage et ordonnait à la marée de s'arrêter. Une semaine plus tard, les jambes trempées et l'eau continuant de monter, le président a attrapé une bouée de sauvetage. » Pour le Washington Post, il n'y a pas de doute : les marchés obligataires ont forcé le président à renverser la vapeur. En retirant leurs capitaux du dollar et en vendant des bons du Trésor américain, les investisseurs ont dit à Donald Trump ce que ses plus proches conseillers n'osaient pas lui dire : on ne déclenche pas une guerre commerciale contre tout le monde en même temps.Donald Trump face à la pression des marchés et des entreprisesAlors, justement, ce problème de communication interne est aussi pointé par une ancienne conseillère de Donald Trump, Alyssa Farah Griffin. « J'ai le sentiment que beaucoup des décisions majeures de ces derniers jours ont été prises dans un cercle très restreint, et que bon nombre des membres de l'équipe de communication – ceux qui vont à la télévision pour expliquer ce qui se passe – sont souvent en décalage par rapport aux décisions du président. On nous a répété à plusieurs reprises que les droits de douane n'étaient pas une affaire de négociation, alors que Donald Trump, lui, dit que c'en est une. » Selon la conseillère qui s'est exprimée sur CNN, « la Maison Blanche écoute ce que disent les dirigeants étrangers, mais plus encore, elle écoute les chefs d'entreprise – des chefs d'entreprise qui, pour beaucoup, avaient misé gros sur Donald Trump. Ils pensaient qu'il serait bon pour l'économie, qu'on allait avoir un second mandat semblable au premier. Et puis ils ont vu les marchés s'effondrer. Donc, je pense que Donald Trump n'a pas vraiment eu le choix. »« Il faut licencier Peter Navarro »Certains médias conserveurs ne sont pas tendres non plus à l'égard de Donald Trump et de son attitude erratique sur les droits de douane. The National Review s'interroge : pourquoi cette pause tarifaire, alors que Donald Trump ne cesse de marteler que le déficit commercial représente une « urgence nationale » ? Une suspension des droits de douane, selon cette logique, n'a aucun sens. Le déficit ne changera pas en 90 jours, pas plus que l'état de l'industrie ou les principes économiques. Et ce n'est certainement pas cette administration, incapable de se mettre d'accord sur sa propre politique, qui va restructurer le commerce mondial en trois mois, le temps de cette suspension. Alors que faire ? The National Review propose quelques solutions radicales : limoger le conseiller au commerce Peter Navarro, interdire au secrétaire au commerce Howard Lutnick d'apparaître à la télévision pendant quelques mois, et surtout, faire en sorte que le Congrès reprenne le pouvoir tarifaire qui lui revient, selon ce petit document trop souvent ignoré : la Constitution.Le Canada finance des pubs anti-taxe aux États-UnisDans cette guerre commerciale, tous les coups ou presque sont permis. Le Canada a décidé de sensibiliser les Américains sur les conséquences des droits de douane par un moyen très original. C'est à la Une du journal La Presse qui reprend un article du New York Times. Depuis plusieurs semaines, des panneaux d'affichage financés par le gouvernement canadien sont apparus à Pittsburgh et dans d'autres villes américaines. Sur ces panneaux électroniques, on peut lire des messages comme : « Les droits de douane sont une taxe sur l'épicerie », ou encore : « Les droits de douane sont une taxe sur l'essence ». En utilisant des slogans simples et percutants, Ottawa cherche à alerter l'opinion publique américaine sur les conséquences concrètes de la politique commerciale de Donald Trump. Et comme on dirait dans le hockey – ce sport populaire au Canada, mais aussi à Pittsburgh – «  le Canada entre dans ce match les coudes levés ».En Haïti, trois policiers tués dans l'affrontement avec les gangsAvec Frantz Duval, rédacteur en chef du journal Le Nouvelliste, nous passons en revue l'actualité haïtienne, à commencer par la police nationale, la PNH, qui a perdu trois agents hier mercredi, lors d'affrontements avec les gangs. Dans ce contexte sécuritaire catastrophique, une députée d'origine haïtienne aux États-Unis travaille à l'élaboration d'une loi sur la collusion criminelle, les liens entre les gangs et les cartels de drogue. Selon un communiqué de Sheila Cherfilus-McCormick, cité par Le Nouvelliste, « la loi sur la transparence de la collusion criminelle en Haïti jettera une lumière nécessaire sur l'élite économique et politique haïtienne qui utilise régulièrement les gangs comme leviers de pouvoir ». Le journal rappelle que les « liens entre les cartels et les gangs ont été documentés par l'ONUDC et le président colombien Gustavo Petro a mis en avant le rôle des cartels de son pays dans la déstabilisation d'Haïti ».Comment adapter un port au dérèglement climatique ? L'exemple du ChiliL'heure est aux grands travaux dans le port de San Antonio au Chili et cela dure déjà depuis plusieurs années. En fait, le site est particulièrement soumis aux effets du dérèglement climatique, notamment aux vagues de plus en plus importantes. Pendant les travaux, les activités du port se trouvent fréquemment interrompues, comme nous dit Marion Bellal dans son reportage.Journal de la 1èreComment inciter au dépistage du cancer à la Martinique ?

2+1
Ike S02E05 - Poser le cerveau en chicha, banger de zouk et Subaru en Martinique

2+1

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 72:14


00:37 Ike Sans complexe 03:04 Les frères de Greg et Rabah 04:25 Blacks don't crack 06:00 Mannequin peau grasse 08:34 Ike the origins 12:30 Strasbourg - Martinique - Dublin 18:31 Paris le nouveau NYC? 22:20 Histoire d'irlandaise... 25:40 Darone en Subaru 28:00 Anecdotes de SAV 33:30 Ike star du ZOUK 35:50 Débuts sur scène 37:30 Les fausses impros dans le stand-up 40:00 2 Anecs vraies 1 fausse 53:49 Poser le cerveau en chicha 57:39 Alpach légende des chichas 59:10 React aux tweets des rappeurs avant qu'ils soient connus 01:01:55 Jeu : les presques filmsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Innovation, Agilité et Excellence
AI, Réseaux sociaux et Cybersécurité - Une mise à jour avec Matthew Cowen

Innovation, Agilité et Excellence

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 31:42


Ep.212 - En compagnie de Matthew Cowen, nous explorons les enjeux actuels de l'intelligence artificielle, des plateformes sociales et de la protection des données en 2025.Cette conversation explore les modèles d'affaires des IA génératives et en particulier l'IA chinoise DeepSeek. Elle aborde également les défis de la modération sur les réseaux sociaux, le modèle économique de Meta et les effets des algorithmes de YouTube sur les utilisateurs. Enfin, Matthew Cowen partage son expertise sur l'adoption du modèle Zero Trust en cybersécurité et les menaces grandissantes du social engineering et des deepfakes. Il discute aussi de l'impact de l'aide internationale sur le développement technologique dans la Caraïbe, les difficultés des PME face au virage numérique et les opportunités d'investissement dans les technologies de batterie.À retenirL'IA chinoise DeepSeek pourrait révolutionner les marchés financiers.La commoditisation des LLM change le paysage technologique.Les réseaux sociaux font face à des défis de modération croissants.Meta se concentre sur le profit au détriment des utilisateurs.Les algorithmes de YouTube favorisent les contenus extrêmes.La sécurité informatique évolue vers le modèle Zero Trust.Le social engineering devient une menace majeure.Les utilisateurs sont souvent manipulés par des deep fakes.Les émotions fortes sont exploitées par les plateformes.Les PME ont du mal à exploiter efficacement leurs données.Les technologies de batterie pourraient transformer de nombreux secteurs.Matthew CowenMatthew a plus de 20 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication.  Il a fondé Dgtlfutures en Martinique en 2018, où il est basé depuis plus d'une décennie, pour aider ses clients à décortiquer la transformation numérique et à développer et à mettre en œuvre leur stratégie numérique.  Matthew est également l'auteur de la lettre d'information The Future is Digital, une excellente lecture qui parle du numérique avec une perspective d'affaires, de management et de stratégie.  Il a aussi récemment publié un rapport exhaustif sur l'état des infrastructures numériques dans la Caraïbe et évangélise régulièrement sur les questions de cybersécurité et de gouvernance d'internet.Autres épisodes pertinentsÉpisode 161: Survol des technologies émergentes avec Matthew CowenÉpisode 187: Promesses et réalités de l'IA avec Matthew CowenAccédez aux notes ici: https://www.intelliaconsulting.com/podcastSuivez-nous: Développez votre impact stratégique - Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire Visitez notre page LinkedIn Visitez notre page YouTube

Les Ambitieuses
#7 SAISON 13: ANGÉLIQUE FILIPON ANGARNI MISS FRANCE 2025

Les Ambitieuses

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 59:21


Dans cet épisode, je reçois Angélique Angarni Filopon, Miss France 2025. Angélique vit une enfance heureuse en région parisienne et cultive un sens de la famille très fort. Sa mère est aide soignante et son père policier. Après un bac littéraire, Angélique rêve de poursuivre une carrière d'hôtesse de l'air. Elle sera recrutée pour son alternance chez Air France. En 2010, elle s'inscrit au casting de Miss Martinique une première fois, et est élue première dauphine.  Elle met finalement ce rêve de côté et poursuit sa carrière dans les airs et rejoindra une compagnie aérienne qui lui propose d'aller vivre en Martinique. Treize ans plus tard, elle se présente à nouveau au concours alors que la productrice Alexia La Roche Joubert fait sauter la limite d'âge du concours, et elle sera élue Miss Martinique 2024 puis Miss France 2025 en décembre 2024. Angélique nous raconte sa manière d'incarner ce titre de reine de beauté pour les Français, sa vision du concours, la puissance de l'intuition, l'importance de rêver grand et les coulisses d'une année si particulière dans la vie de celle à qui on avait que ce serait trop tard. Angélique est la première Miss France Martiniquaise mais aussi celle qui bouscule les codes en ayant été élue à 35 ans et en ayant à coeur de rester pleinement elle même pour correspondre avant toute chose à ses valeurs personnelles. Belle écoute ! Crédit photo: SIPA / Laurent VU    NOTES DE L'ÉPISODE: Le podcast vous plaît ? Prenez 30 secondes pour le noter 5 étoiles sur Apple podcast ou Itunes, et commentez si vous le souhaitez, c'est très précieux pour moi !

John Quincy Adams Society Events
Aude Darnal on the Global South in the Trump Era

John Quincy Adams Society Events

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 62:34


On this week's episode of Security Dilemma, John Allen Gay and A.J. Manuzzi spoke with Aude Darnal, a Research Analyst and Project Manager at the Stimson Center, and the founder and leader of the Global South in the World Order Project — hosted by the Reimagining US Grand Strategy Program. Prior to joining Stimson, Aude served as an associate director at the Atlantic Council's New American Engagement Initiative. She is originally from Martinique, in the French Caribbean. Our conversation discussed how Global South countries are responding to the Trump Administration in light of its recent tariffs and foreign aid cuts, as well as how U.S. grand strategy can meet the moment in an increasingly multipolar world."Order of Oppression" by Tim MurithiStimson's Global South in the World Order Project site

Béarn Gourmand France Bleu Béarn
Fèves et Chocolat : un voyage gustatif de la fève au chocolat à Salies-de-Béarn

Béarn Gourmand France Bleu Béarn

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 22:00


durée : 00:22:00 - Les goûts d'ici en Béarn Bigorre - Fèves et Chocolat, la chocolaterie artisanale de Léa Vasquez à Salies-de-Béarn, vous invite à découvrir son processus de fabrication unique. Des fèves de cacao bio et équitables, importées de Colombie et de Martinique, jusqu'à la tablette finale, chaque étape est une aventure gustative.

Tous les cinémas du monde
Fanon, une vie en révolutions

Tous les cinémas du monde

Play Episode Listen Later Apr 5, 2025 48:30


Frantz Fanon, un psychiatre français originaire de la Martinique vient d'être nommé chef de service à l'Hôpital psychiatrique de Blida en Algérie. Ses méthodes contrastent avec celles des autres médecins dans un contexte de colonisation. Un biopic au cœur de la guerre d'Algérie.  Pour en parler :- Jean-Claude Barny, réalisateur de «Fanon».- et son interprète Alexandre Bouyer.

Les Nuits de France Culture
Manger en Martinique : douceurs caribéennes sous influences africaines

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 32:17


durée : 00:32:17 - Les Nuits de France Culture - par : Mathias Le Gargasson - L'historienne Maïotte Dauphite et la conservatrice Lyne Rose-Beuze nous racontent l'histoire de la gastronomie martiniquaise. Au-delà des mets savoureux, calalou, soupe de pied, accras, mangues, c'est une histoire qui est aussi très politique. Un numéro "De bouche à oreille" enregistré en 2003. - réalisation : Brice Garcia

Le magazine de la rédaction
Martinique : comment produire pour se nourrir ?

Le magazine de la rédaction

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 58:20


durée : 00:58:20 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer, Catherine Petillon - Sur l'île, environ 80% de ce qui est consommé est importé. En cause le manque de production locale, historiquement peu soutenue et l'effondrement du nombre d'agriculteurs. La Martinique doit recommencer à produire. Mais aussi parfois convaincre les consommateurs. - réalisation : Annie Brault - invités : Sandrine Freguin-Gresh chercheuse au Cirad

Les entrepreneurs d'outremer
20 ans d'entrepreneuriat à la Réunion - Mamodraza Mamodaly

Les entrepreneurs d'outremer

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 118:27


Dans cet épisode, on reçoit Mamodraza Mamodali, entrepreneur aguerri avec plus de 23 ans d'expérience.On explore son parcours, ses inspirations, et surtout sa vision de la réussite, qui a évolué avec le temps vers un impact plus profond sur la société.Mamodraza nous partage :sa réflexion sur l'entrepreneuriat,l'importance de transmettre ses connaissances,et le rôle crucial de l'environnement dans le succès.

Le français avec Yasmine
239. Episode privé

Le français avec Yasmine

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 6:38


On pense souvent que la France se situe entre l'Espagne et l'Allemagne. Pourtant, administrativement parlant, la France a des territoires dans presque tous les océans. As-tu déjà entendu parler de la Martinique, de la Réunion et de la Guadeloupe ? De Wallis et Futuna ? De la Nouvelle-Calédonie ? Est-ce que tu connais leur histoire et comment sont gérés ces régions et territoires français ? Il faut savoir que la plupart des Français connaissent les DOM-TOM mais ne connaissent pas trop l'envers du décor ni les folies administratives. Dans ce nouvel épisode privé

Couleurs tropicales
Le biopic consacré à un pan de la vie du militant Frantz Fanon sort le 2 avril

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 48:30


Jean-Claude Barny est réalisateur du film Fanon, dont la sortie au cinéma est prévue le 2 avril.Accompagné de son invité/e, il répond aux questions de Claudy Siar, Stelyna et Laura Mbakop  Bande-annonce de Fanon, le filmAwadi, Frantz Fanon - RacismeRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
Le biopic consacré à un pan de la vie du militant Frantz Fanon sort le 2 avril

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 48:30


Jean-Claude Barny est réalisateur du film Fanon, dont la sortie au cinéma est prévue le 2 avril.Accompagné de son invité/e, il répond aux questions de Claudy Siar, Stelyna et Laura Mbakop  Bande-annonce de Fanon, le filmAwadi, Frantz Fanon - RacismeRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
Entretien avec le Sénégalais Idrissa Diop et le Martiniquais Mr Big Mo

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 48:30


Mr Big Mo, artiste afrocaribéen de la Guadeloupe et de la Martinique. Son dernier projet BSP est sorti en septembre 2024. Idrissa Diop, artiste sénégalais, sera en concert live au Pan Piper, à Paris, le 26 avril 2025. Il y présentera l'album Dakar Brazza en collaboration avec Eved Sita. Et diffusion du blind test enregistré jeudi 27 mars 2025 avec Nelson Foix, réalisateur du film Zion, et son invité Arnaud Dolmen. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Mr Big Mo - MGM-G-MMr Big Mo - Big doggiExclusivité Mr Big Mo - WannaIdrissa Diop - Djembe foulaIdrissa Diop - Farem faloeIdrissa Diop - Bile tanka Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Journal d'Haïti et des Amériques
USA : quelle stratégie pour les démocrates face à Donald Trump

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 30:00


Dans le New York Times, plusieurs chroniqueurs s'interrogent sur la position des démocrates face à Donald Trump, une position « faible » selon le quotidien. ⇒ Le New York Times. Les chroniqueurs mettent en lumière les faiblesses du leadership démocrate face à la menace représentée par Donald Trump. La sociologue Zeynep Tufekci critique le manque de cohérence entre le discours alarmiste des démocrates et leurs actions, notamment leur gestion maladroite de la candidature de Joe Biden en 2024. Selon elle, l'incapacité des responsables démocrates à reconnaître la gravité de la situation et à structurer une opposition efficace a empêché une véritable résistance face à Donald Trump. Ce vide de leadership compromet aujourd'hui la capacité du parti à s'organiser et d'élaborer une stratégie contre le président.S'occuper des préoccupations concrètes des Américains ? Le chroniqueur Nicholas Kristof de son côté souligne un autre problème : les démocrates insistent sur la défense de la démocratie, mais ce n'est pas un argument qui touche suffisamment les électeurs indécis. Pour convaincre, il faut s'adresser aux préoccupations concrètes des citoyens, comme le coût de la vie ou l'accès aux services publics. Le journaliste illustre son propos avec un exemple dans l'État d'Oregon, où une famille est devenue critique envers de Donald Trump après avoir rencontré des difficultés avec la Sécurité sociale. Selon lui, c'est ce type de problèmes du quotidien qui mobilise réellement les électeurs.La journaliste Masha Gessen nuance cette analyse et explique que l'intérêt personnel ne se limite pas aux aspects économiques. Elle évoque le concept de « deep story », une vision identitaire qui structure le vote des électeurs. Il ne suffit pas d'alerter sur une dérive autoritaire ; il faut proposer un récit fédérateur qui lie les préoccupations économiques aux atteintes aux droits fondamentaux. Elle prend l'exemple du président Zelensky en Ukraine, et estime qu'un bon dirigeant devrait présenter une vision collective et mobiliser les électeurs autour d'une cause qui dépasse leurs intérêts immédiats, explique-t-elle au New York Times.La situation sécuritaire continue de se dégrader en Haïti C'est le thème de l'éditorial de Frantz Duval dans le Nouvelliste. La situation à Port-au-Prince continue de se détériorer alors que les habitants de plusieurs quartiers fuient face à l'avancée des gangs, écrit-il. Deprez, Pacot, Debussy et d'autres zones sont en proie à un exode massif, tandis que des quartiers comme Turgeau et Pétion-Ville s'inquiètent de la propagation de la violence. Pillages et incendies rythment désormais le quotidien, et chaque jour sans affrontement est perçu comme le prélude à une nouvelle vague de chaos. L'État, en recul, semble incapable de rétablir l'ordre, renforçant un sentiment de délaissement total, selon le Nouvelliste. Le journal rappelle que le président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) s'est rendu hier en Jamaïque pour une rencontre avec le secrétaire d'État américain Marco Rubio, mais aucune annonce concrète n'en est ressortie.La mort d'un policier kenyan de la MMAS Pour la deuxième fois en quelques semaines, un policier kenyan de la Mission multinationale d'appui à la sécurité en Haïti (MMAS) a trouvé la mort. Il est tombé dans une embuscade tendue par les gangs dans le département de l'Artibonite. Les groupes criminels ont aussi mis en scène leur opération macabre. Un récit de Vincent SouriauMarco Rubio lance un avertissement au Venezuela au sujet du Guyana   L'avertissement le plus sévère à ce jour contre le Venezuela sur ce sujet, estime le journal guyanais Stabroek News. « Si Caracas attaquait le Guyana ou les infrastructures d'ExxonMobil dans l'océan Atlantique, les conséquences seraient désastreuses », a déclaré Marco Rubio, à une question du journal. Des propos qui ont provoqué une réaction immédiate du président vénézuélien. C'est à lire sur le site de Telesur. Nicolás Maduro a rejeté les déclarations du secrétaire d'État américain, les qualifiant de tentative d'intimidation impériale, tout en accusant Marco Rubio de collusion avec l'opposition vénézuélienne. Un sujet qui se partage la Une avec le rapatriement des Vénézuéliens par les autorités américaines. Ce vendredi matin, un avion transportant 178 migrants expulsés des États-Unis, a atterri à Caracas. Ils étaient accueillis par le ministre de l'Intérieur, Diosdado Cabello qui a dénoncé la stigmatisation et de mauvais traitements dont ces migrants auraient été victimes aux États-Unis, peut-on lire dans le journal El Nacional.Journal de la 1re On revient sur le dernier jour de la visite de la ministre déléguée au Tourisme Nathalie Delattre en Martinique.

Couleurs tropicales
Entretien avec le Sénégalais Idrissa Diop et le Martiniquais Mr Big Mo

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 48:30


Mr Big Mo, artiste afrocaribéen de la Guadeloupe et de la Martinique. Son dernier projet BSP est sorti en septembre 2024. Idrissa Diop, artiste sénégalais, sera en concert live au Pan Piper, à Paris, le 26 avril 2025. Il y présentera l'album Dakar Brazza en collaboration avec Eved Sita. Et diffusion du blind test enregistré jeudi 27 mars 2025 avec Nelson Foix, réalisateur du film Zion, et son invité Arnaud Dolmen. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Mr Big Mo - MGM-G-MMr Big Mo - Big doggiExclusivité Mr Big Mo - WannaIdrissa Diop - Djembe foulaIdrissa Diop - Farem faloeIdrissa Diop - Bile tanka Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

France in focus
French overseas territories: Martinique's Creole melting pot

France in focus

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 12:18


In France's overseas departments, Creole language and culture are seen as a bulwark against racism and standardisation. The concept of "Créoleness" was developed in the late 1980s, in the wake of Aimé Césaire's writings on Négritude and Edouard Glissant's notion of "Antillanité", or a specifically Caribbean identity. Our reporters Florence Gaillard and Georges Yazbeck travelled to Martinique to hear from those who embody this complex identity.  Following the Christian calendar, the four days before Ash Wednesday are known as "les jours gras" in Martinique: a time of celebration and mischief. Everyone is invited to the carnival: rich, poor, white, black, locals and tourists.The festivities are populated by some emblematic local characters: King Vaval, the Red Devils and Marianne La Po Fig, a mysterious creature made of banana leaves. According to Marie-Lyne Psyché-Salpétrier, president of the Recherches et Traditions association, Marianne La Po Fig is part of Martinique's spiritual pantheon, handed down by the island's Yoruba ancestors and belonging to its African roots. Philosopher Edouard Glissant called Martinique "the melting pot of the world". Like all Creole societies, it is the product of three centuries of colonisation and a mixture of European, African and Asian populations. The indigenous Amerindians, known as Kalinagos or Caribs, have all but disappeared. This physical and cultural intermingling has led to the emergence of a popular language: Creole. Long associated with slavery, Creole was forbidden in the classroom and frowned upon in polite society. Yet the language continued to evolve – largely thanks to songs and stories – and today it's a poetic, multi-layered idiom. We meet Jocelyne Béroard, a singer with the group Kassav', who told us more about the inherent poetry of Créole and how she uses it on stage and in daily life. Meanwhile, the "Groupe d'Etudes et de Recherches en Espace Créole" has been working for almost 30 years to lay the written foundations of Creole, publishing dictionaries and novels in a Creole that borrows expressions from Martinique, French Guiana, Haiti and Reunion Island. More importantly, GEREC has fought to bring Creole to school textbooks and universities and thereby formalise its use beyond the oral sphere. In 1989, Raphaël Confiant, Jean Bernabé and Patrick Chamoiseau published "Eloge de la Créolité" or "In Praise of Creoleness". This manifesto celebrates Creole identity as the acceptance of all diversities and the endorsement of plural identities. For its co-author Confiant: "Creoleness is, in fact, the opposite of apartheid!"

Light Work Presents: Everything Is Connected - Season 1
Julien Creuzet: in conversation with Folasade Ologundudu

Light Work Presents: Everything Is Connected - Season 1

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 31:26


On this episode, I'm joined by Julien Creuzet, the Afro-descendant French Caribbean artist who has his first institutional solo exhibition on view now through June 1, 2025 at The Bell at Brown University in Providence Rhode Island. In the episode Creuzet shares his artistic journey and passion for making exhibitions where he can have a discussion through art. His work spans various mediums including sculpture, poetry, video, music, and more. Here, he's reimagined his French Pavillion from the 60th Venice Biennale for The Bell, focusing on water as a site of both historical and contemporary traumas and emancipatory futures. Creuzet's artistic practice has long referenced legacies of colonialism, and his challenge to the architecture and history of the French Pavilion extends to Brown University's campus and Providence's centrality within the Black Atlantic. He delves into the autonomy in his creative process and how identity influences his work's adaptability across different cultural and political contexts. The exhibition reflects on the colonial history of Martinique, connections between different regions, and the fluidity of human identity. Brown is situated near the Providence River, one of the many Rhode Island ports through which the largest number of enslaved Africans entered the Thirteen Colonies prior to 1774. Triangulated with Africa and the Caribbean in the 18th century, the shipping industry of Rhode Island evolved to be deeply enmeshed with the U.S. cotton industry as the region became a center of textile production in the 19th century. Creuzet is fascinated by the watery connection between Venice, the Caribbean island of Martinique where his family has lived for generations, and Providence, conceptualizing the migration of the pavilion across a Mediterranean Sea and Atlantic Ocean dense with histories that have long informed his work. The presentation at Brown is of a different viscosity, an adaptation to Providence waterways and colonial thematics that are present on campus and loom large across the region. 

C'est en France
La Martinique, terre de l'identité créole

C'est en France

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 12:18


Dans les départements d'Outre-mer, la langue et la culture créoles apparaissent comme un rempart contre le racisme et l'uniformisation. Le concept de "créolité" a été élaboré à la fin des années 1980, dans le sillage de "la négritude" d'Aimé Césaire et de "l'antillanité" d'Edouard Glissant. Pour mieux comprendre cette identité complexe, nos reporters Florence Gaillard and Georges Yazbeck se sont rendus sur l'île de la Martinique.

Les matins
Martinique : face à la montée des eaux, le village du Prêcheur organise son repli

Les matins

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 4:12


durée : 00:04:12 - Le Reportage de la rédaction - En Martinique, la mer avance et des mètres de plage disparaissent chaque année. Dans le Nord de l'île, le village du Prêcheur veut relocaliser une partie de sa population.

Le Reportage de la rédaction
Martinique : face à la montée des eaux, le village du Prêcheur organise son repli

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 4:12


durée : 00:04:12 - Le Reportage de la rédaction - En Martinique, la mer avance et des mètres de plage disparaissent chaque année. Dans le Nord de l'île, le village du Prêcheur veut relocaliser une partie de sa population.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : « Nous n'acceptions pas que notre pays soit livré aux gangs »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 30:00


Ce mercredi (19 mars 2025), la colère a grondé dans les hauteurs de Port-au-Prince. Excédés par l'insécurité grandissante et l'inaction des autorités en place, des milliers de citoyens venus de Canapé-Vert, Pacot et Debussy, des quartiers qui subissent les assauts des gangs, ont investi les rues, bravant la peur pour exiger des réponses. « Les bandits m'empêchent de vivre dans mon propre pays. Je ne peux pas l'accepter. Qu'ils viennent me tirer dessus là, dans la rue. Mais je n'accepterai pas de mourir chez moi comme un lâche », estime ce jeune Haïtien rencontré par Peterson Luxama à Port-au-Prince.Frustrés, les manifestants ont scandé des slogans dénonçant l'impuissance du gouvernement face à la terreur imposée par les gangs.Ces manifestants se disent prêts à se battre pour retrouver le droit de vivre en sécurité dans une capitale, dont la chute parait de plus en plus probable. « Ils veulent nous chasser du pays. Mais nous, nous n'avons nulle part où aller. Nous n'avons ni mère, ni père, ni personne à l'étranger sur qui compter. Notre seul refuge, c'est notre pays, et nous n'acceptons de le livrer aux gangs », assène cet autre manifestant.La foule a progressé pour atteindre les lieux de pouvoir mais ils ont buté sur un grand dispositif de sécurité. Ils ont été accueillis par des tirs en l'air et des gaz lacrymogènes : les policiers ont répondu à la détresse populaire par la force. Les forces de l'ordre semblent plus prompts à étouffer les revendications qu'à combattre l'insécurité qui gangrène la capitale.Pour Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, « les Haïtiens jusqu'à présents subissaient et ne se plaignaient pas, mais hier c'était la foule des grands jours. » Les quartiers concernés par ces rassemblements ce mercredi « sont les derniers de Port-au-Prince où les gangs n'ont pas encore pénétrés ». Pour l'éditorialiste, il s'agit d'un « sursaut qui s'adresse à la fois aux forces de l'ordre pour leur apporter du soutien mais surtout pour déplorer le fait que les autorités n'ont même pas un mot pour ce qu'il se passe dans la région métropolitaine depuis quelques jours ».Frantz Duval nous parle également de la compagnie Aruba Airlines qui a décidé d'annuler les vols réguliers qui étaient prévus, à partir de mardi prochain (25 mars 2025), entre Port-au-Prince et Miami. 2 mois après son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump est il une menace pour la démocratie ? L'heure d'un premier bilan a déjà sonné : en deux mois de présidence, le président américain qui gouverne par décrets a déjà fait beaucoup d'annonces, pris beaucoup de décisions, souvent contestées et la question se pose : Donald Trump est-il une menace pour la démocratie ? C'est une question qui revient de plus, aux États-Unis mais aussi ailleurs dans le monde. Achim Lippold s'est penché sur la question et estime que rien ne semble freiner Donald Trump. Le président américain qui gouverne agit à un rythme effréné en contournant les institutions et en remettant en cause l'état de droit. Le président américain passe en force même devant les magistrats qui contestent certaines de ses décisions. Pour preuve, le bras de fer qu'il a engagé avec un juge qui lui a ordonné de ne pas expulser plus de 200 Vénézuéliens, membres présumés d'un gang, vers le Salvador.Donald Trump qui effectue également une véritable purge dans l'administration avec des milliers de fonctionnaires licenciés, des agences fédérales fermées, même celles censées être indépendantes.Dans le «Project 2025», un programme ultra-conservateur de 900 pages conçu par ses proches en 2023,on trouvait déjà l'idée de démanteler l'administration fédérale et de remplacer les fonctionnaires par des personnes loyales à Donald Trump. Le Project 2025 propose aussi de s'attaquer à la culture «woke» et de bannir les personnes transgenres de l'armée. Une mesure que Donald Trump a déjà prise, bien que suspendue par la justice.Il s'attaque aussi à un autre pilier de la démocratie : la presse.Le président américain a licencié une grande partie des journalistes de Voice of America, une radio publique créée pendant la Seconde Guerre mondiale pour promouvoir la démocratie. Il accuse CNN de «couverture illégale» et limite l'accès de l'agence de presse AP à la Maison Blanche.Une chose est sûre : rien ne semble l'arrêter dans sa volonté de tester les limites de la démocratie. Au Congrès, sa majorité républicaine est docile. Quant aux démocrates, ils sont inaudibles. Reste la justice et la société civile. Mais seront-elles assez fortes pour freiner le virage autoritaire du président américain ? Floride : le gouverneur de Santis « plus MAGA que Trump »El Pais parle d'un soutien du président américain, le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis quis'efforce à rendre la Floride «plus MAGA que Trump», titre le journal.Pour preuve, ce dernier a créé son propre Département d'État pour l'efficacité gouvernementale « inspiré et calqué sur le DOGE dirigé par Elon Musk ».Le gouverneur de Floride a aussi approuvé une loi très dure ciblant les immigrants illégaux qui a fait grincer des dents même côté républicains et dans un élan populiste, a proposé de supprimer l'impôt foncier ce qui le met dans la droite ligne du locataire de la Maison Blanche.Ron DeSantis a toujours été comme « emprisonné dans l'ombre de Donald Trump », estime El Pais. Sa mesure la plus spectaculaire restant celle contre l'immigration, la nouvelle législation alourdit les peines pour tous les crimes commis par les immigrants illégaux, y compris la peine de mort pour les délinquants de premier degré, et crée un nouveau délit : l'entrée illégale sur le territoire américain. Une législation jugée inconstitutionnelle.Certaines villes de Floride comme South Miami se demandent si elles doivent se plier à cette politique ultra répressive ou résister explique le Miami Herald, au risque de voir leurs subventions fédérales fondre comme neige au soleil. Salvador : une vidéo des prisonniers Vénézuéliens vue 39 millions de fois en 3 joursLe New York Times diffuse dans son édition du jour une vidéo de propagande du Salvador, où les 238 Vénézuéliens expulsés des États-Unis vers le pays ont les mains et les pieds entravés par des chaînes. Ils sont extirpés de l'avion qui les emmène au Salvador, et conduit à bord de véhicules blindés au Cecot, la prison de haute sécurité que le gouvernement du président Bukele a construite pour incarcérer les membres de gangs.On les tire par les cheveux, puis on leur rase le crâne avant qu'ils ne soient conduits tête baissée en cellule par des hommes encagoulés. Ces migrants sont accusés par le président Trump de faire partie du gang Tren de Aragua, mais certaines familles de détenus ont démenti ces informations.La vidéo de 3 minutes a été vue 39 millions de fois en 3 jours révèle le NY Times, et ce procédé n'est pas nouveau. Le président Bukele, qui est un ancien publicitaire, a déjà eu recours à ce type de vidéos pour mettre en avant sa politique répressive contre les gangs. On y voit des mises en scènes humiliantes et déshumanisantes lors d'arrestations ou d'emprisonnements. Pour preuve, cette autre vidéo de 2023 des autorités de Salvador, que diffuse le journal, et qui montre des prisonniers alignés, torse nu et accroupis. La caméra fait un travelling au-dessus d'eux, on aperçoit leurs têtes rasées et leurs tatouages, ils se ressemblent tous, comme s'ils n'avaient plus de statut, comme s'ils n'étaient plus des êtres humains. Bolivie : inflation, pénurie de dollars et de carburant provoquent la colère de la population. Des manifestations ont eu lieu ce mercredi (19 mars 2025) à La Paz, contre la crise économique en Bolivie. «Le gouvernement a déjà pris des mesures mais jusqu'à présent, il n'y a eu aucune amélioration, c'est presque une blague. Nous, ce qu'on demande, c'est de vraies solutions», estime ce manifestant rencontré par Nils Sabin. Son reportage est à écouter dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. Guatemala : le président Arevalo suspend l'assurance obligatoire pour les véhicules à moteurAu Guatemala, après deux jours de manifestations violentes, le président Bernardo Arevalo a cédé aux demandes des opposants àun décret obligeant les conducteurs de véhicules à moteur à souscrire une assurance responsabilité civile. Les accidents de la route sont la principale cause de décès dans le pays, bien au-dessus de la criminalité. En février, un accident d'autocar a fait 54 morts. La Prensa Libre reprend l'allocution du président guatémaltèque où il dit comprendre le malaise de la population. Les opposants au texte ont mis en avant la situation économique du pays où la pauvreté frappe 60 % de la population.  L'actualité des outre-merOdan Ajiali de la 1ère revient sur le déménagement d'une partie des habitants d'un village de Martinique en raison de l'érosion et de la montée du niveau de la mer.

Maintenant, vous savez
Qu'est-ce que le préjudice d'anxiété ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 4:41


Le 11 mars 2025, la cour administrative d'appel de Paris à condamné l'Etat français à indemniser 11 victimes du chlordécone pour “préjudice d'anxiété”. Le chlordécone est un pesticide hautement toxique qui a été déclaré cancérogène par l'Organisation Mondiale de la Santé en 1979. Pourtant il a été massivement utilisé dans les plantations de bananes en Guadeloupe et en Martinique jusqu'en 1993. Selon un article de Lefebvre-Dalloz compétences d'août 2024,”Le préjudice d'anxiété est un concept juridique, reconnu par la jurisprudence, qui désigne la souffrance psychologique éprouvée par une personne du fait de l'incertitude de développer une maladie grave en raison de son exposition à un risque, généralement professionnel”.  Dans quel cas le préjudice d'anxiété peut s'appliquer ? Depuis quand existe-il ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Qu'est-ce que la loi martiale ? Justice restaurative : comment le face à face aide-t-il à surmonter les traumastimes ? Qu'est-ce que la cour criminelle, le nouveau tribunal du viol ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Journal d'Haïti et des Amériques
Port-au-Prince sur le point de tomber aux mains des gangs

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 30:00


L'agence en ligne Alterpresse estime qu'il ne suffirait que de quelques heures avant que les gangs armés ne s'emparent totalement de Port-au-Prince. 85% de la capitale haïtienne est aux mains des gangs, et seuls quelques quartiers sont encore épargnés. « Nous sommes livrés à nous-mêmes », peut-on lire dans l'article du Miami Herald. Notre consœur Jacqueline Charles a recueilli des témoignages édifiants qui décrivent une situation « insupportable depuis ces deux dernières semaines ».  Selon Pierre Esperance, un défenseur des droits humains à Port-au-Prince, « la ville peut tomber à tout moment ».(AlterPresse | Port-au-Prince en flammes, le pouvoir en fête en Haïti. Où est le président du Cpt ?)La journaliste décrit une situation terrible, « une ville prise entre les hurlements et les tirs d'armes, les gangs armés et l'exode massif de la population, entre l'anxiété et le silence ». Les quartiers sont vidés un par an, les maisons brûlées, les commerces pillés, et 60 000 personnes ont fui en 1 mois, selon l'Organisation Internationale pour la Migration. Des habitants qui ne savent pas où aller et sont livrés à eux-mêmes.Dans le Nouvelliste, le rédacteur en chef Frantz Duval s'interroge : « que faire quand on ne peut rien faire ? ». Et il poursuit : « Chaque Port-au-Princien, ceux qui vivent dans les derniers quartiers non encore attaqués par les gangs, se pose cette question en échafaudant des plans, en se demandant combien de temps il leur reste avant de connaître le même sort que les autres ». « Ailleurs, pas un mot, pas un sit-in, pas une manifestation », constate-t-il. Les figures de la diaspora haïtienne sont aux abonnés absents, même chose pour l'opposition, silencieuse elle aussi, tout comme la communauté internationale. Aujourd'hui, « même l'ingérence est en vacances », selon Frantz Duval, alors que faire ? « Rien et attendre ». « Ce n'est pas du défaitisme » précise-t-il, « mais une façon de cultiver l'espoir et l'espérance ».Sur le terrain, un policier kenyan, membre de la Mission multinationale de sécurité a été blessé à Kenscoff lors d'un échange de tirs. La situation sécuritaire dans ce quartier de le capitale haïtienne « demeure préoccupante », peut-on lire dans Gazette Haïti. Le journal rappelle qu'il y a quelques semaines, un militaire haïtien avait déjà perdu la vie à Kenscoff. Et l'espoir d'un « retour à l'ordre s'amenuise au sein de la population de jour en jour ».Dans ce contexte, les autorités sont accusés de regarder ailleurs et l'agence en ligne Alterpresse (AlterPresse | Port-au-Prince en flammes, le pouvoir en fête en Haïti. Où est le président du Cpt ?) se pose la question, où est le président du Conseil présidentiel de transition ? Celui-ci est accusé de laisser le chaos s'installer, « alors que Port-au-Prince agonise sous l'emprise des gangs, que Delmas 32 lutte pour sa survie et que les quartiers tombent comme des dominos », souligne l'éditorialiste Pierre Legros. « Fritz Alphonse Jean, le président du CPT, préfère s'envoler en hélicoptère pour participer aux festivités de la Saint-Joseph à Fort-Liberté. »Au milieu de ce chaos, la culture résiste encore. Le festival international de jazz de Port-au-Prince, le PAPJAZZ, fait son retour. La 18è édition doit débuter ce jeudi (20 mars 2025), jusqu'à samedi. Initialement prévu en janvier, le festival a dû être reporté en raison du climat sécuritaire. Mais malgré les défis, la Fondation Haïti Jazz reste fidèle à son engagement : montrer une autre image d'Haïti, accompagner les artistes, faire rayonner la culture et prouver que, même dans les conditions actuelles, la musique et l'art peuvent encore rassembler. Milena Sandler, la directrice générale de la Fondation Haïti Jazz s'est confiée au correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama.►L'entretien est à retrouver dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. Aux États-Unis, l'administration Trump accusée de briser des familles de migrantsAlors que le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a menacé le Venezuela de nouvelles « sanctions sévères » s'il ne reprenait pas ses ressortissants expulsés des États-Unis, les familles de migrants expulsés témoignent.Dans le Boston Globe, on peut lire l'histoire d'un jeune migrant, Jose âgé de 17 ans, sans papier, arrêté alors qu'il se rendait à son travail sur un chantier dans la ville de Lewiston, dans le Maine. Sa mère a reçu un appel d'un agent de l'immigration lui expliquant que son fils allait être expulsé au Salvador. « Si vous voulez, vous pouvez vous aussi vous rendre et être envoyé là-bas, mais il sera expulsé de toutes façons », a poursuivi l'officier de police, alors que sa mère dans un sanglot explique que l'administration Trump veut détruire les familles de migrants. Depuis son arrestation, la famille de Joe n'ose plus sortir de chez elle de peur d'être elle aussi expulsée.Ses parents sont aux États-Unis depuis une dizaine d'années et les deux plus jeunes de la famille des citoyens américains. Jose est en transit dans un centre de rétention pour mineurs à New York, à près de 500 kilomètres de sa famille, « c'est effrayant, je n'ai jamais vu ça », témoigne son avocat. Mexico : les règles changent pour les corridasMexico vient de changer les règles concernant les corridas : il sera désormais interdit de blesser ou de tuer le taureau. Cette mesure a été approuvée hier, par la quasi-totalité des législateurs du gouvernement de la ville. Elle devrait entrer en vigueur d'ici quelques mois. Depuis des années, la ville de Mexico tergiverse sur ce sujet. Les corridas avaient été interdites une première fois en 2022 puis la décision avait été révoquée par la Cour suprême, un an plus tard.Depuis, la tauromachie a continué légalement dans la capitale mexicaine, au sein de la monumentale place des taureaux, la plus grande arène de corrida du monde qui peut accueillir 50 000 places.Cette-fois ci, il s'agit donc d'une sorte de compromis, mais qui ne plaît pas aux pro-corridas. Ils ont manifesté et bloqué le centre de la capitale. Gwendolina Duval était sur place pour RFI. L'actualité des OutremerDeux radars et un scanner doivent arriver prochainement en Martinique. Avec Tessa Grauman de la 1ère .

Les matins
Martinique : face à la montée des eaux, le village du Prêcheur organise son repli

Les matins

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 4:48


durée : 00:04:48 - Le Reportage de la rédaction - En Martinique, la mer avance et des mètres de plage disparaissent chaque année. Dans le Nord de l'île, le village du Prêcheur veut relocaliser une partie de sa population

Faites des gosses
Que faire des enfants qui ne sont pas là ?

Faites des gosses

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 39:48


Cet épisode aborde le sujet du deuil périnatal. Assurez-vous d'être dans de bonnes conditions pour l'écouter. On dit que ça arrive tout le temps. Une grossesse sur quatre qui s'interrompt naturellement. Même si on sait que ça arrive, ça n'est pas pour ça qu'on est préparé à la perte de ce qui aurait pu devenir un enfant. Et puis il y a celles et ceux pour qui le bébé part plus tard, parce qu'il a fallu faire une interruption médicale de grossesse ou parce que le bébé est mort in utéro. Ces douleurs-là sont plus reconnues au sein de la société, et pourtant, quelques mois après, la vie reprend son cours. Après les textos réconfortants, les fleurs, l'enterrement, l'entourage recommence sa routine, ses tartines le matin et son verre de vin rouge le soir, un peu mal à l'aise dans les dîners quand le sujet arrive sur le tapis, mais surtout heureux d'avoir été épargné.Que fait-on de sa peine, et que fait-on de ces enfants qui auraient pu être là ? Comment être parent de ces enfants-là ? Est-ce qu'on les fait exister d'une manière ou d'une autre ? Est-ce qu'on range sa peine dans une petite boîte et on se dit que c'est mieux si elle reste fermée ? Dans cet épisode, Marine Revol fait entendre le témoignage de femmes et d'homme qui ont été confronté.es à un deuil périnatal et qui racontent comment ils font vivre, ou pas, ces enfants qui ne sont pas là. Elle discute aussi avec Marie-José Soubieux, pédopsychiatre et psychanalyste et autrice de Le berceau vide et Deuil périnatal et groupe de parole pour les mères. Mathilde, qui témoigne dans cet épisode, a créé l'association Zétwal An Syèl en Martinique.Cet épisode de Faites des Gosses est diffusé en plein Podcasthon, un événement qui a pour but de mettre en lumière des associations caritatives grâce au podcast. Dans ce cadre, on aimerait faire connaître et saluer le travail de l'association Petite Émilie qui accompagne les familles confrontées au deuil périnatal.Faites des gosses est une production Louie Media, présentée par Marine Revol. Elle a écrit et tourné cet épisode. Il a été monté par Malou Ollivier et réalisé par Anna Buy. La musique est de Jean Thévenin. La prise de son et le mix sont du studio La Fugitive. Elsa Berthault est en charge de la production. Envoyez-nous vos questions, vos remarques et vos notes vocales à hello@louiemedia.comPour avoir des news de Louie, des recos podcasts et culturelles, abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici. Et suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter.Vous souhaitez soutenir la création et la diffusion des projets de Louie Media ? Vous pouvez le faire via le Club Louie. Au nom de toute l'équipe : MERCI ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : l'étau des gangs se resserre sur Port-au-Prince

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 30:00


Gotson Pierre, directeur d'Alterpresse, évoque la mort d'un jeune homme tué par une balle perdue ce lundi (17 mars 2025) dans les environs de Delmas 75. Son identité demeure inconnue. Cela s'est produit durant l'inhumation de deux frères, membres des Forces armées d'Haïti (Fad'h) assassinés à leur domicile à Delmas 30, le 25 février 2025, lors d'un assaut des membres de la coalition Viv Ansanm. Gotson Pierre rappelle que les victimes de balles perdues augmentent, elles constituent 40% des victimes dans ce contexte sécuritaire de plus en plus pesant. (AlterPresse | Haïti-Criminalité : Un jeune homme tué d'une balle perdue, en marge des obsèques de deux frères militaires assassinés à Delmas 30).Les médias sont également de nouveau visés par les gangs armés, Les locaux de Télé Pluriel ont été pillés et incendiés, dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 mars 2025, à Delmas 19, peut-on lire dans Alterpresse (AlterPresse | Haïti-Criminalité : Télé Pluriel, un autre média saccagé par les bandits armés à Port-au-Prince).Dans ce contexte, MSF annonce suspendre ses activités au Centre d'urgence de Turgeau après une attaque armée contre un convoi évacuant son personnel. L'accès aux soins est rendu de plus en plus difficile au sein de la capitale Port-au-Prince, où la plupart des hôpitaux ont été vandalisés par les gangs.  Pour le diplomate Pierre Richard Cajuste qui s'exprime dans le journal (AlterPresse | On peut sortir de la crise en Haïti si on y met de la bonne volonté !), la politique haïtienne doit être repensée et pratiquée autrement en formulant « un pacte de gouvernabilité entre les forces sociales ».Cette démarche devrait constituer « la pierre angulaire de toute transition réussie ». Trump défit la justice en expulsant 200 migrants vénézuéliensAux États-Unis, l'expulsion de 200 migrants vénézuéliens accusés d'être membres du gang Tren de Aragua met le feu aux poudres. Ils ont atterri à bord de 3 avions, ce lundi (17 mars 2025), au Salvador où ils ont été incarcérés dans une prison de haute sécurité. Pour le président vénézuélien « c'est la plus grande agression subie par un pays d'Amérique latine et des Caraïbes ». « Nos migrants ne sont pas des terroristes, ce ne sont pas des criminels, ce ne sont pas des assassins », a-t-il ajouté.Le président américain a ignoré une décision d'un juge fédéral, peut-on lire dans le New York Times.Ce dernier a ordonné une suspension de 14 jours de toute expulsion et a demandé aux avions qui transportaient les Vénézuéliens de faire demi-tour. Les vidéos des autorités salvadoriennes montrent ces 200 migrants descendre de l'avion, enchaînés et être conduits dans le centre de détention pour terroristes de Tecoluca.Le ton est monté quand les avocats du gouvernement américain ont appelé au renvoi de ce juge et ont refusé de répondre à ses questions, révèle le Washington Post.Donald Trump a  invoqué une loi sur les étrangers et la sédition datant de 1798, elle permet au président américain d'arrêter ou d'expulser des citoyens d'une nation ennemie en temps de guerre, et elle n'avait été utilisée jusqu'à présent qu'à trois reprises, notamment pendant les deux guerres mondiales.Après cet ultime épisode de tensions entre le chef de la Maison Blanche et le département de la justice, les États-Unis sont au bord d'une crise constitutionnelle, estime le New York Times ; et certains experts pensent que cette hostilité de la part de l'administration américaine envers les juges et leurs décisions marque une rupture dans le fragile équilibre des pouvoirs aux États- Unis.  Pérou : de nouvelles violences malgré l'état d'urgenceAu Pérou, l'état d'urgence est décrété à partir de ce mardi (18 mars 2025) pour 30 jours, dans la capitale Lima et dans la province voisine de Callao, après l'assassinat par balle d'un chanteur populaire par une bande criminelle. Le gouvernement a annoncé déployer les forces armées en soutien à la police. La Republica fait état de 2 nouveaux meurtres la nuit dernière, celui d'une chauffeuse de bus abattue par deux hommes à moto la nuit dernière et d'un homme ramassant des déchets sur le bord de la route.Depuis janvier 2025, plus de 400 meurtres liés à la violence urbaine ont été recensés à travers le pays. Pour la presse locale, il s'agit du chiffre le plus élevé des vingt dernières années.Le journal La Razon explique que des voix s'élèvent au Congrès pour dénoncer cette escalade de la violence et pour demander la démission du ministre de l'Intérieur, Juan José Santiváñez, sans quoi une motion de censure sera présentée dans les prochaines heures.Dans son reportage, à Lima, Martin Chabal a recueilli pour RFI les réactions des Péruviens à l'instauration de l'Etat d'urgence dans le pays.   En Argentine, la confiance rompue avec la population à la veille d'une nouvelle manifestation Une nouvelle manifestation aura lieu ce mercredi (19 mars 2025) en Argentine dans les universités, dans un contexte de défiance envers le président Mileï. Clarin revient sur les violences lors d'une manifestation à Buenos Aires en soutien aux retraités mercredi dernier. La société argentine a toutes les raisons d'être en colère, souligne le journal qui égrène une longue liste de dysfonctionnements : «une insécurité déchaînée et croissante, une justice bridée, une dégradation de l'éducation, un manque de respect des règles, une société fragmentée et de plus en plus inégalitaire, et une méfiance généralisée dans les institutions». Cette confiance est pourtant la clé de la cohésion sociale.La Nacion parle d'un moment crucial pour Mileï et pour le pays, avec des élections régionales qui se profilent dans les semaines à venir. Pour le quotidien, le problème numéro un de l'Argentine reste l'inflation qui est toujours à 67% sur ces 12 derniers mois. Beaucoup de personnes sont exclues du marché du travail et l'économie informelle se développe, c'est là que l'inflation devient particulièrement nocive, poursuit la Nacion, pour des personnes qui n'ont aucune possibilité de recourir à un syndicat pour demander une hausse de salaire. La pauvreté elle atteint 35% de la population, sa réduction est pourtant liée directement à la lutte contre l'inflation. Bolivie : des enregistrements audios de communautés autochtones dévoilées En Bolivie, les archives nationales ont récupéré plus de 150 enregistrements audios de communautés autochtones, datant du siècle précédent. Ces prises de sons, réalisées par des chercheurs en mission en Bolivie, étaient jusqu'à présent conservées en France par le Centre de recherche en ethno-musicologie. Des ambiances, des chants, des compositions musicales... c'est un vrai trésor mémoriel puisque ce sont les vestiges de traditions orales, de cérémonies musicales qui ont parfois disparu. Nils Sabin s'est rendu aux archives boliviennes pour RFI à La Paz.  L'actualité des OutremerTessa Grauman évoque la visite en Martinique du ministre des Outre-Mer, Manuel Valls.

Le Reportage de la rédaction
Martinique : face à la montée des eaux, le village du Prêcheur organise son repli

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 4:48


durée : 00:04:48 - Le Reportage de la rédaction - Dans le Nord de l'île, la mer avance et le village du Prêcheur veut relocaliser une partie de sa population

Entendez-vous l'éco ?
Martinique : comment définir des prix acceptables

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 5:46


durée : 00:05:46 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Après les manifestations de l'automne contre la vie chère, un protocole d'accord a été signé entre les autorités et les distributeurs. Mais sa mise en oeuvre progressive ne suffit pas à traiter le fond du problème.

Delivering Adventure
How to Stay Positive Under Duress with Cyril Derreumaux

Delivering Adventure

Play Episode Listen Later Mar 16, 2025 43:57


How do you stay positive under duress? It doesn't matter how adventurous, fit, risk tolerant or determined you are. At some point, you will find yourself in a situation where it becomes hard to stay positive or even to find the will to keep going. It could be as simple as sitting on a cold wet chairlift, riding your bike on a long climb that feels endless or out on a hike that seems to go on forever.Joining us in this episode to explore how we can effectively manage our mental state in the face of discomfort is Cyril Derreamaux. Cyril is a long-distance solo kayaker, adventurer and speaker.Cyril has just completed solo kayaking, unassisted across the Atlantic Ocean on his way from the Canary Islands to Martinique. This 3000-mile journey took Cyril 71 days, 14 hours and 57 minutes.Cyril has also paddled his custom-made kayak solo from California to Hawaii. This is a trip that took him 91 days which he completed in 2022.Cyril is a two-time World Record Holder who has several other long-distance trips under his belt including being part of a four-member rowing team that also paddled from California to Hawaii.Cyril is an epic speaker and is perhaps one of the most passionate guests we have had on our show and he offers some excellent advice!Key TakeawaysHow do you maintain a positive mindset in the face of adversity:Self-Awareness: If we want to coach ourselves, we need to be able to recognize when our discomfort is becoming an anchor that is dragging us down and what is needed to push us forward.Being the Self Critic: Requires us to ask ourselves if the pattern of behaviour that we have is good or bad. For example, is how we feel negatively impacting our performance and becoming a barrier to success?Getting a Third-party Opinion: This means asking others for their feedback. Sometimes we need to reach outside ourselves to get an objective assessment of how we are doing. This can involve asking our friends, colleagues or even feeling out our guests.Reframing: This involves confronting the situation in a way that helps us to change our perception from something that might be negative to something that is more positive. This can help us to adapt more effectively mentally.Adapt and Execute: Means putting all of this into action and moving forward. Once we recognize this, we can start to take steps to manage our mental and emotional state so that we can better cope with our situation and keep us going in the direction that we need to be headed.Guest BioFrench born, now American citizen, Cyril Derreumaux considers himself a citizen of the world. Fluent speaker of 6 languages (and counting!) Cyril is attracted to learning and discovering new cultures and places all the time.This natural curiosity of people and places led Cyril to backpack around the world at 25 for one year. With $7,000 and a can-do attitude Cyril embarked on this life changing experience that permanently changed his outlook on life and how he wanted to live it.A move to California following his profession in the wine business led Cyril to begin exploring the world of outrigger canoeing and kayaking and reignited a childhood passion for windsurfing and all things water related. He soon began pushing his limits further and further in ultra-endurance water events. A serendipitous find of the Great Pacific Race which advertised “you don't need to be a rower to row an ocean” led Cyril to embark on his biggest challenge at the time, rowing in a team of 4 men from California to Hawaii which resulted in in a Guinness Record for the fastest ocean rowing crossing of a team in 39 days and again changing Cyril's perspective on what was possible.Always a dreamer, Cyril soon found himself thinking about his next expedition. Inspired by the stories of maverick ocean explorers, Cyril began to...

Journal d'Haïti et des Amériques
Sebastião Salgado, cinquante photos pour l'Histoire

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 30:00


Son passage en France et l'exposition consacrée à cette légende brésilienne de la photographie marque le coup d'envoi de la saison France-Brésil 2025. Ses clichés engagés et militants sur la famine en Afrique, la diversité des cultures en Amérique Latine, l'immigration, le monde impitoyable du travail, sans oublier les photos splendides de son projet Genesis, centré sur les territoires encore préservés de la planète : l'exposition organisée aux Franciscaines de Deauville, qui s'appuie sur la collection de la Maison européenne de la photographie, pourrait faire figure de rétrospective en noir et blanc de l'œuvre de Sebastião Salgado. Un immense photographe de 81 ans, connu dans le monde entier, mais aussi un conteur passionné qui se confie au micro d'Achim Lippold. ► Dossier à lire ici : «Cette exposition est un résumé de ma vie»: les confidences du photographe brésilien Sebastião SalgadoLes tergiversations économiques de Donald TrumpÉditorial très épicé du Wall Street Journal, dont il suffit de lire la conclusion : « On a dit dès le début que cette guéguerre avec le Canada était la plus bête de l'Histoire. Et encore, on a été gentils ». L'exaspération est manifeste au sein du quotidien que l'élite de la finance lit tous les matins au petit déjeuner, un électorat qui a sans aucun doute voté Trump à la présidentielle, mais ne comprend plus sa boussole économique. « Sa géniale petite offensive sur les droits de douane va causer du tort aux entreprises et aux consommateurs de deux côtés de la frontière, s'alarme le WSJ, et le ministre du Commerce prétend que tout cela va rendre les produits américains moins chers. Pardon ? Les entreprises qui utilisent des composants étrangers vont devoir augmenter leurs prix ou baisser leurs marges. Le ministre du Commerce a-t-il bien compris le commerce ? Le problème avec les guerres commerciales, c'est que lorsqu'on les déclenche, elles peuvent très vite dégénérer. Surtout quand le Canada prépare sa campagne électorale, ou quand M. Trump se comporte comme si sa virilité était en jeu parce qu'une nation étrangère refuse de s'aplatir devant ses coups fourrés ».Et quand ce n'est pas Donald Trump, c'est Elon Musk qui a les oreilles qui sifflent. Chronique rageuse de Rex Huppke dans USA Today, qui, lui non plus, ne décolère pas : « les Américains doivent exiger qu'Elon Musk soit zappé du gouvernement fédéral avant que sa politique de la terre brûlée et sa vision outrancière de la sécurité sociale ne provoquent une révolte ». En résumé, s'énerve Huppke, « il n'y comprend rien. Il parle de 700 milliards d'économies par an, là où l'inspecteur général de la Sécurité sociale trouve à peine 10 milliards à sacrifier. Si vous bénéficiez des programmes Medicare ou Medicaid, la dernière chose qu'il vous faut, c'est un milliardaire ignorant qui ne capte rien à la mise en place d'un budget ». À écouter aussiAux États-Unis, des manifestants anti-Musk se rassemblent devant des magasins Tesla À lire aussiDonald Trump menace le Canada, puis renonce à doubler les taxes sur l'acier et l'aluminiumVers un nouveau travel ban aux États-Unis ?Selon le Miami Herald, l'administration Trump envisagerait un nouveau tour de vis en matière migratoire. Les autorités américaines réfléchiraient à des restrictions à l'entrée sur leur territoire, en fonction de l'origine des immigrants. Soit un processus similaire au travel ban initié par Donald Trump lors de son premier mandat. Cuba, l'Afghanistan et le Pakistan seraient placés sur liste rouge, avec interdiction totale d'entrée aux États-Unis pour leurs ressortissants. Haïti ne subirait pas le même régime, mais les Haïtiens souhaitant rejoindre le sol américain pourraient eux aussi être confrontés à des mesures strictes qui restent à déterminer. À ce stade, la diplomatie américaine répond « ne faire aucun commentaire sur des délibérations internes à ses services ».À lire aussiImmigration: face aux États «sanctuaires», Donald Trump tente la voie judiciaireL'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreRéactions pour le moins mitigées des associations martiniquaises, au lendemain de la décision de la cour administrative d'appel de Paris relative à l'affaire du chlordécone.À écouter aussi«Les Empoisonneurs», retour sur le scandale de la chlordécone en Martinique et au Guadeloupe

Journal d'Haïti et des Amériques
Argentine: ouverture du procès sur les circonstances de la mort de Maradona

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 30:00


C'est un procès très attendu qui s'ouvre ce mardi à Buenos Aires. Quatre ans après la mort de la légende du football argentin Diego Maradona, alors qu'il était en convalescence et était censé être surveillé 24h/24. Sept professionnels de santé sont jugés pour « homicide simple avec dol éventuel », caractérisé lorsqu'une personne commet une négligence tout en sachant qu'elle peut entraîner la mort de quelqu'un. Ils encourent entre 8 et 25 ans de prison.Un procès qui s'annonce d'ores et déjà hors norme, alors qu'il a été retardé par plusieurs renvois. Il devrait durer jusqu'à mi-juillet 2025, à raison de trois jours par semaine. Famille, experts, médecins : plus de 120 témoins vont se relayer à la barre pour tenter d'éclaircir les circonstances de la mort de l'idole argentine.À Buenos Aires, Théo Conscience nous relate cette affaire.Haïti : lynchage de deux présumés trafiquants d'armes et de munitions à MirebalaisGotson Pierre, le directeur de l'agence Alterpresse revient sur le lynchage de deux des quatre occupants d'une fourgonnette voyageant des Gonaïves vers Port-au-Prince, par des riverains à Trianon, une localité dans la commune de Mirebalais dans le département du Plateau central. À bord de leur véhicule, trois armes à feu, dont un fusil d'assaut, et 10 517 munitions dissimulées dans des boîtes de vêtements usagés.Cette saisie d'armes s'inscrit dans une série d'opérations du même type, ces derniers jours. Une opération menée par la Direction générale des douanes (Dga) de la République dominicaine, avec le soutien d'autres agences, a permis de confisquer 23 armes à feu.Malgré ce contexte extrêmement dégradé, les autorités de transition maintiennent pour l'instant leur calendrier électoral et prévoient donc la tenue d'un référendum constitutionnel en mai 2025, et un premier tour d'élections générales en novembre. Et pour y parvenir, elles comptent sur le soutien des pays d'Amérique latine. Une délégation de haut niveau, dirigé par Frinel Joseph, membre du Conseil présidentiel de transition est en déplacement cette semaine au Pérou et au Mexique afin d'échanger avec les responsables d'institutions électorales de ces pays autour du processus référendaire et électoral enclenché en Haïti, peut-on lire également dans Alterpresse.États-Unis : quelles ambitions pour le vice-président J.D. Vance ?Qui se cache derrière le troisième homme de la Maison Blanche, le vice-président J.D. Vance ? Lors de la conférence sur la sécurité organisée à Munich en Allemagne, le 14 février 2025, il avait ouvertement courtisé les partis d'extrême-droite et asséné que la démocratie était menacée en Europe.Achim Lippolda enquêté pour RFI sur le rôle et la place de ce J.D. Vance au sein de l'administration américaine. Celui-ci est présenté comme le bulldog de Donald Trump. Ce qui frappe en premier lieu, c'est la visibilité dont il dispose à la Maison Blanche, très différente de ses prédécesseurs.Traditionnellement, les vice-présidents s'effacent derrière leur chef, évitent la lumière des projecteurs pour ne pas lui faire de l'ombre. Mais J.D. Vance fait exception. Pour l'historienne Ludovine Gilli, interrogée par Achim Lippold, « on peut penser à Richard Nixon, le vice-président d'Eisenhower qui avait un rôle de chien d'attaque qui poursuivait les opposants de manière assez basse, ce qui permettait au président d'être davantage au-dessus de la mêlée, mais dans le cas de Donald Trump et J.D. Vance, ce dernier renforce le type de rhétorique et de comportement du président, son rôle est donc différent ».J.D. Vance n'a pas toujours été un fervent soutien de Donald Trump, il l'a même qualifié d' « idiot » et comparé à un possible Hitler américain.C'était avant la première élection de Trump en 2016. À l'époque, J.D. Vance s'est fait connaître avec son roman autobiographique Hillbilly Elegy, devenu un best-seller. Il vient d'un milieu très modeste, a servi dans l'armée, étudié le droit, puis fait carrière dans la Silicon Valley. C'est là qu'il se lie d'amitié avec l'investisseur Peter Thiel qui financera sa campagne pour le Sénat en 2021. Certains estiment d'ailleurs que ce milliardaire n'est pas étranger au virage idéologique de J.D. Vance, devenu un fervent national-conservateur et un allié de Trump à partir de 2016.Un dossier à retrouver dans son intégralité dans la version audio de ce podcast.Témoignage d'une victime des cartels qui s'est vu refuser l'asile aux États-UnisÀ la Une du Washington Post ce mardi 11 mars 2025, ce récit poignant d'un homme qui a subi la violence des cartels au Mexique et dont la demande d'asile a été refusée aux États-Unis.Il a souhaité garder l'anonymat par peur des représailles et est arrivé à la frontière avec sa chemise bien repassée, et ses chaussures en cuir bien cirées. Dans son sac, les preuves de ce qu'il avait subi, l'enlèvement par les cartels, son enfermement dans un placard, les actes de sodomie… Avec ses cicatrices toujours visibles sur son visage, ses poignets et ses jambes, il s'est avancé sur le pont qui relie la ville de Ciudad Juárez au Mexique à la frontière américaine. Il a tenté de convaincre les officiers de l'immigration présents sur place que sa vie en dépendait, mais c'était quelques jours après l'arrivée de Donald Trump, et plus personne ne passait. Le droit d'asile et le droit de protéger ceux qui sont persécutés dans leur pays est inscrit dans l'ADN des États-Unis depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, rappelle le journal, qui craint que l'arrivée du milliardaire n'empêche ceux qui ont des raisons légitimes de venir dans le pays. Les tribunaux sont déjà débordés et cela peut prendre des années avant qu'ils ne rendent leurs décisions, en attendant, les persécutions se poursuivent.Mexique : l'affaire de l'entreprise Vulcan dans le Yucatan refait surfaceUne autre affaire qui pourrait bien se finir devant les tribunaux, celle d'une entreprise américaine de constructions installée au Mexique sur une aire protégée. Dans une lettre envoyée à la présidente mexicaine, 35 sénateurs américains réclament la reprise de ses activités dans le cadre des discussions engagées avec Donald Trump sur les droits de douanes.Il s'agit de l'entreprise Vulcan dont l'un des terminaux est installé dans le Yucatan, en 2024, l'ancien président mexicain Andrés Manuel López Obrador a décidé de suspendre ses activités et de déclarer le lieu une zone naturelle protégée, rappelle la Jornada. La présidente Claudia Sheinbaum a répondu que l'entreprise n'avait pas été expropriée, mais que la société exploitait des zones en dehors de celles légalement attribuées, causant de graves dommages à l'environnement.L'avocat et défenseur de l'environnement Quetzal Tzab témoigne de ces dommages constatés par les personnes vivant alentour au micro de Ubaldo Bravo, de la rédaction en espagnol de RFI.L'actualité des Outre-MerBenoît Ferrand de la 1ère revient sur le crash aérien sur l'île de la Dominique, 45 jours après, les corps des quatre victimes doivent être rapatriés en Martinique.

My First Season
Kris Painchaud Holden

My First Season

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 67:16


My guest worked for Club Med from 1991 to 1994, beginning her journey as a Scuba and Snorkeling G.O. at Club Med Sonora Bay. Before Club Med, she worked at Atlantis Submarines in Hawaii, and fun fact—two-time Academy Award winner Olivia de Havilland was the commencement speaker at her high school! You know we're going to ask her all about that and so much more. Joining us from California, please welcome Kris Painchaud Holden! In this interview, we dive into Kris's incredible job in Hawaii before she joined Club Med, followed by an in-depth look at the resorts where she worked—Sonora Bay, Cancun, Martinique, and Turks and Caicos. Kris was one of the kindest people I've ever met, and I was incredibly fortunate to work alongside her during my first season at Club Med Turks and Caicos. Join us as we take a nostalgic journey through her unforgettable experiences! **My First Season podcast has always been ad-free and free to listen to and is available to download on: Apple Podcasts, Google Podcasts, Samsung Podcasts, Podbean App, Podchaser, Spotify, Amazon Music/Audible, TuneIn + Alexa, iHeartRadio, PlayerFM, Pandora and Listen Notes. And if you like what you hear, please leave a review on Apple podcasts. 

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : une opération de police fait polémique

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 30:00


En Haïti, la pression des gangs est toujours aussi grande, peut-être plus même après une intervention policière, le week-end dernier, qui fait débat. Dans son éditorial, Le Nouvelliste revient sur ce qu'il appelle une «task farce». Cette opération menée samedi dernier (1er mars 2025), à l'issue de laquelle des rumeurs ont donné pour mort le chef de gang Jimmy Chérizier, a été saluée par le Premier ministre. Or, c'était faux. Cette intervention ne visait pas le chef de gang mais elle était plutôt «un branle-bas de combat contre le directeur général de la police», peut-on lire dans le quotidien. «Le but était de prendre la main sur le directeur de la police et de montrer qu'on peut faire sans lui», explique Frantz Duval, le rédacteur en chef, sur l'antenne de RFI.  Le Nouvelliste revient également sur l'inauguration hier (5 mars 2025), en grandes pompes, du nouvel aéroport des Cayes. «Après 10 jours de travaux, l'aéroport régional est devenu international, en tout cas sur le papier car si la piste a bien été allongée, pour l'instant, aucun avion en provenance de l'étranger n'a atterri», relève Frantz Duval.Haïti a désormais trois aéroports internationaux, dont celui de Port-au-Prince. Mais là aussi, la situation est bloquée. Le Miami Herald nous apprend que la compagnie Jet Blue Airways ne reprendra pas ses vols vers la capitale haïtienne au mois d'avril, comme prévu initialement. Les liaisons resteront suspendues au moins jusqu'au 11 juin 2025 à cause des troubles en cours, dit le porte-parole de l'entreprise qui est la seule à assurer des vols directs entre la capitale haïtienne et la Floride ou New-York. Un lobbyiste pour défendre les intérêts d'Haïti et du Guyana aux États-UnisHaïti cherche à s'attirer les bonnes grâces de Washington. Le gouvernement de transition vient d'embaucher un lobbyiste, révèle le Miami Herald. Carlos Trujillo est un «membre influent» de la dernière campagne électorale du président américain, ancien ambassadeur de Donald Trump auprès de l'OEA. Ce républicain a également été membre du Congrès de Floride. Il est à la tête d'un cabinet de lobbying et a, donc, signé un contrat d'un an avec Port-au-Prince. Objectif : plaider la cause haïtienne auprès de l'administration Trump et des élus du pays, afin notamment d'«accroître le commerce et les investissements américains». Voilà ce qu'on peut lire dans le contrat auquel le Miami Herald a eu accès. Coût de cette opération : 35.000 euros par mois.Le même jour qu'Haïti, le lobbyiste a signé un contrat avec le Guyana, petit État anglophone du nord de l'Amérique du Sud qui est en plein bras de fer avec le Venezuela. Au coeur de la dispute : l'Essequibo, région du Guyana riche en pétrole, que les deux pays se disputent. Un contrat que les autorités du Guyana ont justifié par le contexte actuel. «Depuis longtemps, nous bénéficions d'un traitement de faveur de la part des États-Unis et nous espérons que cela ne changera pas», a expliqué le vice-président lors d'une conférence de presse, rapporte le Miami Herald. Le Guyana cherche à s'assurer que les États-Unis continueront à le soutenir dans ce conflit. Et cela passe par la préservation de leurs échanges commerciaux. Le recours à un lobbyiste est clair, assumé, à l'opposé de l'attitude des autorités haïtiennes qui n'ont pas communiqué sur ce contrat, note le Miami Herald. Les États-Unis «en guerre» contre les cartels de la drogue mexicainsDonald Trump l'a affirmé mardi soir (4 mars 2025) lors de son discours devant le Congrès. JD Vance l'a redit hier, au cours d'un déplacement au Texas, à la frontière entre les deux pays. «Je pense que Donald Trump rend un immense service au peuple mexicain car, s'ils ne maîtrisent pas ces cartels, les Mexicains vont se réveiller dans un narco-État où les cartels auront plus de pouvoir que leur propre gouvernement», a expliqué le vice-président. Pour l'heure, pour endiguer les flux de drogue entrant aux États-Unis, Washington a décidé de lutter contre l'immigration illégale et de classer les cartels comme organisations terroristes. Mais une intervention militaire n'est pas à exclure, selon JD Vance. «Je ne vais pas annoncer d'invasion du Mexique ici, aujourd'hui. Le président parlera de ces questions quand il le jugera nécessaire. Bien entendu, il décidera de comment nous allons déployer nos forces militaires à la frontière. Mais ce que nous espérons vraiment, c'est que le gouvernement mexicain va faire son boulot sérieusement. Et si ce n'est pas le cas, alors nous agirons.»Les deux pays coopèrent déjà en matière de lutte anti-drogue. Un projet de prison ultra sécurisée réservée aux trafiquants les plus dangereux est à l'étude, comme l'explique le journal Milenio. Ce serait une première au Mexique. Pour couper les barons de la drogue du reste du monde, plusieurs dispositifs seraient installés : technologie dernier cri pour empêcher toute communication avec l'extérieur, en brouillant y compris les téléphones satellites ; un triple mur d'enceinte ; des gardiens masqués ; des tribunaux à l'intérieur de la prison pour limiter les risques de fugues ; et puis évidemment le recours à l'intelligence artificielle avec de la reconnaissance faciale et des détecteurs de mouvement... De plus en plus de véhicules électriques au ChiliNew-York a ses taxis jaunes, Londres a ses black cabs ou ses célèbres autobus rouges à deux étages et Santiago... ses bus électriques ! Véhicules devenus emblématiques dans les rues de la capitale chilienne. Il y en a 2 000 aujourd'hui et la tendance concerne aussi les voitures dont le nombre a presque triplé en un an. Reportage de la correspondante de RFI à Santiago, Marion Bellal. À la Une du Journal de la 1èreBenoît Ferrand revient sur la fin du carnaval en Martinique. Le roi Vaval est parti en cendres !

Strictly Facts: A Guide to Caribbean History and Culture
How One Pregnant Woman Helped Lead a Revolution: The Story of Lumina Sophie

Strictly Facts: A Guide to Caribbean History and Culture

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 11:29 Transcription Available


Send us a text message and tell us your thoughts.Dive into the extraordinary story of Lumina Sophie (1848-1879), a lesser-known yet powerful figure in Caribbean history, as we explore her inspiring journey during a time of revolutionary fervor. Born in a post-emancipation Martinique, Sophie defied traditional gender roles by leading a revolt for liberation while pregnant, embodying the spirit of resilience and unwavering courage. As we discuss the historical context of her actions, we'll unpack the events that led to her participation in a movement sparked by injustice. Learn how a violent encounter fueled a collective uprising, driven by the will of Black Martinicans, and discover how women, including Sophie, played a vital role in the pursuit of freedom and equality. This episode emphasizes the sheer power of community activism and the critical voices of women throughout history, which often remain unheard. Join us as we celebrate Women's History Month by shining a light on the incredible legacy of Lumina Sophie—a trailblazer who's fight for justice continues to inspire all of us today!Sign up for Sendwave and you will receive a $20 credit for your first transfer! To receive the credit sign up for Sendwave, click this link to download the app up.The value may change to $10, $15 and up to $20 at any time. Support the showConnect with Strictly Facts - Instagram | Facebook | Twitter | LinkedIn | YouTube | Website Looking to read more about the topics covered in this episode? Subscribe to the newsletter at www.strictlyfactspod.com to get the Strictly Facts Syllabus to your email!Want to Support Strictly Facts? Rate & Leave a Review on your favorite platform Share this episode with someone or online and tag us Send us a DM or voice note to have your thoughts featured on an upcoming episode Donate to help us continue empowering listeners with Caribbean history and education Produced by Breadfruit Media

AMOURS
Élodie : réaliser son attirance pour les femmes

AMOURS

Play Episode Listen Later Mar 2, 2025 54:48


Aujourd'hui je reçois Élodie, 29 ans qui a grandi en Martinique, et qui travaille dans le social.Elle nous raconte ses premières histoires d'amour avec des garçons au collège et au lycée, alors qu'elle ne ressentait pas d'attirance pour eux, mais elle pensait que c'était ce qu'on attendait d'elle : sortir avec des garçons. C'est en arrivant à Montréal qu'elle a commencé à comprendre ce qui lui plaisait vraiment.On a parlé ensemble de son cheminement, de ses premières et récentes relations avec des femmes, de sa vision du couple idéal mais aussi de son enfance et de l'hypervigilance qu'elle a dû développer face à une certaine violence.

Property Profits Real Estate Podcast
Million Dollar Value Lifts with David Sorel

Property Profits Real Estate Podcast

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 21:00


Are you ready to learn how to create million-dollar value lifts in real estate? In this episode of The Property Profits Podcast, host Dave Dubeau sits down with David Sorel, a real estate investor with a background in operational excellence. David and his wife moved to Canada from Martinique and have since built a thriving multifamily portfolio by applying business efficiency strategies to real estate. David shares how he scaled from smaller residential properties to acquiring large multifamily buildings in Alberta. He dives deep into his value-add strategies, including how he negotiated creative deals, took over management before closing, and increased property values by over a million dollars in just months. Key topics covered: How David got started in real estate after a career in business consulting His transition from small multifamily to large commercial buildings The creative financing strategy that allowed him to buy above market price—profitably His step-by-step approach to increasing property value before even closing The power of strong property management in maximizing returns - Get Interviewed on the Show! - ================================== Are you a real estate investor with some 'tales from the trenches' you'd like to share with our audience? Want to get great exposure and be seen as a bonafide real estate pro by your friends? Would you like to inspire other people to take action with real estate investing? Then we'd love to interview you! Find out more and pick the date here: http://daveinterviewsyou.com/

Let's Know Things
Coffee Inflation

Let's Know Things

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 18:42


This week we talk about arabica, robusta, and profit margins.We also discuss colonialism, coffee houses, and religious uppers.Recommended Book: On Writing and Worldbuilding by Timothy HicksonTranscriptLike many foods and beverages that contain body- or mind-altering substances, coffee was originally used, on scale at least, by people of faith, leveraging it as an aid for religious rituals. Sufis in what is today Yemen, back in the early 15th century, consumed it as a stimulant which allowed them to more thoroughly commit themselves to their worship, and it was being used by the Muslim faithful in Mecca around the same time.By the following century, it spread to the Levant, and from there it was funneled into larger trade routes and adopted by civilizations throughout the Mediterranean world, including the Ottomans, the Mamluks, groups in Italy and Northern Africa, and a few hundred years later, all the way over to India and the East Indies.Western Europeans got their hands on this beverage by the late 1600s, and it really took off in Germany and Holland, where coffee houses, which replicated an establishment type that was popularized across the Muslim world the previous century, started to pop up all over the place; folks would visit these hubs in lieu of alehouses, subbing in stimulants for depressants, and they were spaces in which it was appropriate for people across the social and economic strata to interact with each other, playing board games like chess and backgammon, and cross-pollinating their knowledge and beliefs.According to some scholars, this is part of why coffee houses were banned in many countries, including England, where they also became popular, because those up top, including but not limited to royalty, considered them to be hotbeds of reformatory thought, political instability, and potentially even revolution. Let the people hang out with each other and allow them to discuss whatever they like, and you end up with a bunch of potential enemies, and potential threats to the existing power structures.It's also been claimed, and this of course would be difficult to definitively prove, though the timing does seem to line up, that the introduction of coffee to Europe is what led to the Enlightenment, the Age of Reason, and eventually, the Industrial Revolution. The theory being that swapping out alcohol, at least during the day, and creating these spaces in which ideas and understandings and experiences could be swapped, without as much concern about social strata as in other popular third places, spots beyond the home and work, that allowed all sorts of political ideas to flourish, it helped inventions become realized—in part because there were coffee houses that catered to investors, one of which eventually became the London Stock Exchange—but also because it helped people organize, and do so in a context in which they were hyper-alert and aware, and more likely to engage in serious conversation; which is a stark contrast to the sorts of conversations you might have when half- or fully-drunk at an alehouse, exclusively amongst a bunch of your social and economic peers.If it did play a role in those movements, coffee was almost certainly just one ingredient in a larger recipe; lots of variables were swirling in these areas that seem to have contributed to those cultural, technological, economic, and government shifts.The impact of such beverages on the human body and mind, and human society aside, though, coffee has become globally popular and thus, economically vital. And that's what I'd like to talk about today; coffee's role in the global economy, and recent numbers that show coffee prices are ballooning, and are expected to balloon still further, perhaps substantially, in the coming years.—For a long while, coffee was a bit of a novelty outside of the Muslim world, even in European locales that had decently well-established coffeehouses.That changed when the Dutch East India Company started importing the beans to the Netherlands in the early 17th century. By the mid-1600s they were bringing commercial-scale shipments of the stuff to Amsterdam, which led to the expansion of the beverage's trade-range throughout Europe.The Dutch then started cultivating their own coffee crops in colonial territories, including Ceylon, which today is called Sri Lanka, and the island of Java. The British East India Company took a similar approach around the same time, and that eventually led to coffee bean cultivation in North America; though it didn't do terribly well there, initially, as tea and alcoholic beverages were more popular with the locals. In the late 18th century, though, North Americans were boycotting British tea and that led to an uptick in coffee consumption thereabouts, though this paralleled a resurgence in tea-drinking back in Britain, in part because they weren't shipping as much tea to their North American colonies, and in part because they conquered India, and were thus able to import a whole lot more tea from the thriving Indian tea industry.The Americas became more important to the burgeoning coffee trade in the mid-1700s after a French naval officer brought a coffee plant to Martinique, in the Caribbean, and that plant flourished, serving as the source of almost all of today's arabica coffee beans, as it was soon spread to what is today Haiti, and by 1788, Haiti's coffee plantations provided half the world's coffee.It's worth remembering that this whole industry, the portion of it run by the Europeans, at least, was built on the back of slaves. These Caribbean plantations, in particular, were famously abusive, and that abuse eventually resulted in the Haitian revolution of 1791, which five years later led to the territory's independence.That said, coffee plantations elsewhere, like in Brazil and across other parts of South and Central America, continued to flourish throughout this period, colonialists basically popping into an area, conquering it, and then enslaving the locals, putting them to work on whatever plantations made the most sense for the local climate.Many of these conquered areas and their enslaved locals were eventually able to free themselves, though in some cases it took a long time—about a century, in Brazil's case.Some plantations ended up being maintained even after the locals gained their freedom from their European conquerers, though. Brazil's coffee industry, for instance, began with some small amount of cultivation in the 1720s, but really started to flourish after independence was won in 1822, and the new, non-colonialist government decided to start clearing large expanses of rainforest to make room for more, and more intensive plantations. By the early 1900s, Brazil was producing about 70% of the world's coffee exports, with their neighbors—Colombia and Guatemala, in particular—making up most of the rest. Eurasian producers, formerly the only places where coffee was grown, remember, only made up about 5% of global exports by that time.The global market changed dramatically in the lead-up to WWII, as Europe was a primary consumer of these beans, and about 40% of the market disappeared, basically overnight, because the continent was spending all their resources on other things; mostly war-related things.An agreement between South and Central American coffee producing countries and the US helped shore-up production during this period, and those agreements allowed other Latin American nations to develop their own production infrastructure, as well, giving Brazil more hemispheric competition.And in the wake of WWII, when colonies were gaining their independence left and right, Ivory Coast and Ethiopia also became major players in this space. Some burgeoning Southeast Asian countries, most especially Vietnam, entered the global coffee market in the post-war years, and as of the 2020s, Brazil is still the top producer, followed by Vietnam, Indonesia, Colombia, and Ethiopia—though a few newer entrants, like India, are also gaining market share pretty quickly.As of 2023, the global coffee market has a value of around $224 billion; that figure can vary quite a lot based on who's numbers you use, but it's in the hundreds of billions range, whether you're looking just at beans, or including the ready-to-drink market, as well, and the growth rate numbers are fairly consistent, even if what's measured and the value placed on it differs depending on the stats aggregator you use.Some estimates suggest the market will grow to around $324 billion, an increase of around $100 billion, by 2030, which would give the coffee industry a compound annual growth rate that's larger than that of the total global caffeinated beverage market; and as of 2023, coffee accounts for something like 87% of the global caffeinated beverage market, so it's already the dominant player in this space, and is currently, at least, expected to become even more dominant by 2030.There's concern within this industry, however, that a collection of variables might disrupt that positive-seeming trajectory; which wouldn't be great for the big corporations that sell a lot of these beans, but would also be really bad, beyond shareholder value, for the estimated 25 million people, globally, who produce the beans and thus rely on the industry to feed their families, and the 100-110 million more who process, distribute, and import coffee products, and who thus rely on a stable market for their paychecks.Of those producers, an estimated 12.5 million work on smaller farms of 50 acres or less, and 60% of the world's coffee is made by people working on such smallholdings. About 44% of those people live below the World Bank's poverty metric; so it's already a fairly precarious economic situation for many of the people at the base-level of the production system, and any disruptions to what's going on at any level of the coffee industry could ripple across that system pretty quickly; disrupting a lot of markets and local economies, alongside the human suffering such disruptions could cause.This is why recent upsets to the climate that have messed with coffee crops are causing so much anxiety. Rising average temperatures, bizarre cold snaps, droughts, heavy and unseasonable rainfalls—in some cases all of these things, one after another—combined with outbreaks of plant diseases like coffee rust, have been putting a lot of pressure on this industry, including in Brazil and Vietnam, the world's two largest producers, as of the mid-2020s.In the past year alone, because of these and other externalities, the price of standard-model coffee beans has more than doubled, and the specialty stuff has seen prices grow even more than that.Higher prices can sometimes be a positive for those who make the now-more-expensive goods, if they're able to charge more but keep their expenses stable.In this case, though, the cost of doing business is going up, because coffee makers have to spend more on protecting their crops from diseases, losing crops because of those climate issues, and because of disruptions to global shipping channels. That means profit margins have remained fairly consistent rather than going up: higher cost to make, higher prices for consumers, about the same amount of money being made by those who work in this industry and that own the brands that put coffee goods on shelves.The issue, though, is that the cost of operation is still going up, and a lot of smallholders in particular, which again, produce about 60% of all the coffee made, worldwide, are having trouble staying solvent. Their costs of operation are still going up, and it's not a guarantee that consumers will be willing to continue spending more and more and more money on what's basically a commodity product; there are a lot of caffeinated beverages, and a lot of other types of beverage they could buy instead, if coffee becomes too pricy.And at this point, in the US, for instance, the retail price of ground roast coffee has surpassed an average of $7 per pound, up 15% in the past year. Everyone's expecting that to keep climbing, and at some point these price increases will lose the industry customers, which in turn could create a cascading effect that kills off some of these smaller producers, which then raises prices even more, and that could create a spiral that's difficult to stop or even slow.Already, this increase in prices, even for the traditionally cheaper and less desirable robusta coffee bean, has led some producers to leave coffee behind and shift to more consistently profitable goods; many plantations in Vietnam, for instance, have converted some of their facilities over to durian fruit, instead of robusta, and that's limited the supply of robusta, raising the prices of that bean, which in turn is causing some producers of robusta to shift to arabica, which is typically more expensive, and that's meant more coffee on the market is of the more expensive variety, adding to those existing price increases.The futures markets on which coffee beans are traded are also being upended by these pricing issues, resulting in margin calls on increasingly unprofitable trades that, in short, have necessitated that more coffee traders front money for their bets instead of just relying on short positions that have functioned something like insurance paid with credit based on further earnings, and this has put many of them out of business—and that, you guessed it, has also resulted in higher prices, and more margin calls, which could put even more of them out of business in the coming years.There are ongoing efforts to reorganize how the farms at the base on this industry are set up, both in terms of how they produce their beans, and in terms of who owns what, and who profits, how. This model typically costs more to run, and results in less coffee production: in some cases 25% less. But it also results in more savings because trees last up to twice as long, the folks who work the farms are much better compensated, and less likely to suffer serious negative health impacts from their labor, and the resultant coffee is of a much higher quality; kind of a win win win situation for everyone, though again, it's less efficient, so up till now the model hasn't really worked beyond some limited implementations, mostly in Central America.That could change, though, as these larger disruptions in the market could also make room for this type of segue, and indeed, there has apparently been more interest in it, because if the beans are going to cost more, anyway, and the current way of doing things doesn't seem to work consistently anymore, and might even collapse over the next decade if something doesn't change, it may make sense, even to the soulless accounting books of major global conglomerates, to reset the industry so that it's more resilient, and so that the people holding the whole sprawling industry up with their labor are less likely to disappear some day, due to more favorable conditions offered by other markets, or because they're simply worked to death under the auspices of an uncaring, fairly brutal economic and climatic reality.Show Noteshttps://www.nytimes.com/2025/02/22/business/coffee-prices-climate-change.htmlhttps://web.archive.org/web/20100905180219/https://www.web-books.com/Classics/ON/B0/B701/12MB701.htmlhttps://www.jstor.org/stable/1246099?origin=crossrefhttps://www.theguardian.com/australia-news/2025/jan/07/coffee-prices-australia-going-up-cafe-flat-white-costhttps://www.bbc.com/news/articles/c5y37dvlr70ohttps://www.nytimes.com/2024/12/28/business/coffee-prices-climate-change.htmlhttps://markets.businessinsider.com/news/commodities/coffee-prices-food-inflation-climate-change-eggs-bank-of-america-2025-2https://www.statista.com/statistics/675807/average-prices-arabica-and-robusta-coffee-worldwide/https://www.ft.com/content/9934a851-c673-4c16-86eb-86e30bbbaef3https://www.cnn.com/2024/08/01/business/your-coffees-about-to-get-more-expensive-heres-why/index.htmlhttps://www.marketresearchfuture.com/reports/caffeinated-beverage-market-38053https://www.grandviewresearch.com/industry-analysis/caffeinated-beverage-markethttps://en.wikipedia.org/wiki/Coffeehttps://en.wikipedia.org/wiki/English_coffeehouses_in_the_17th_and_18th_centurieshttps://en.wikipedia.org/wiki/Coffeehousehttps://en.wikipedia.org/wiki/History_of_coffeehttps://sites.udel.edu/britlitwiki/the-coffeehouse-culture/https://www.openculture.com/2021/08/how-caffeine-fueled-the-enlightenment-industrial-revolution-the-modern-world.html This is a public episode. If you'd like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit letsknowthings.substack.com/subscribe

Journal d'Haïti et des Amériques
Les 100 jours du gouvernement haïtien d'Alix Didier Fils-Aimé

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 30:00


Le Premier ministre de transition a présenté les grandes priorités de son gouvernement, avec un accent particulier sur la sécurité, la crise humanitaire et l'organisation des élections. Nous en parlons avec le directeur d'AlterPresse, Gotson Pierre. Alix Didier Fils-Aimé a annoncé un doublement du budget consacré à la sécurité ainsi que la nomination d'un secrétaire d'État chargé de coordonner cette politique. Malgré ces engagements, les moyens mis en œuvre restent insuffisants, et le redéploiement des forces de l'ordre demeure un défi majeur, estime Gotson Pierre.Autre sujet évoqué avec le directeur d'AlterPresse, les manifestations des policiers confrontés à une insécurité croissante. Les agents réclament plus d'équipements, notamment des armes, blindés et drones, afin de lutter efficacement contre les gangs. Le syndicat de la police a lancé un ultimatum au gouvernement jusqu'au 12 mars 2025 pour obtenir des actions concrètes. Pendant ce temps, dans le département de l'Artibonite, des habitants s'opposent au départ des forces de l'ordre dans cette zone, craignant une détérioration de la situation sécuritaire.La relance du « bromance » entre Donald Trump et Emmanuel Macron La rencontre entre Emmanuel Macron et Donald Trump hier, lundi 24 février 2025, à Washington fait la Une de la presse américaine, qui commente abondamment l'offensive de charme du président français. Selon la chaîne CNN, Emmanuel Macron « a utilisé son vaste répertoire de compliments, son langage corporel tactile et ses poignées de main interminables », sans oublier les nombreux « Dear Donald » distillés tout au long de leurs échanges. Il s'est même permis de corriger le président américain devant la presse internationale, lorsque ce dernier a tenté de minimiser l'aide accordée par l'Union européenne à l'Ukraine. Un échange qui tourne en boucle sur les sites des médias américains. CNN insiste sur ce paradoxe : alors que le président français multiplie les flatteries envers son homologue américain, les États-Unis se sont profondément éloignés de leurs alliés occidentaux sur la question ukrainienne. Le journal en ligne Politico partage cette analyse. « La bromance entre Emmanuel Macron et Donald Trump était de nouveau à l'honneur à la Maison Blanche lundi », écrit le site d'information. Emmanuel Macron a couvert Donald Trump de compliments, le qualifiant de « game changer », tandis que l'Américain a salué leur « relation très spéciale ». Mais derrière ces amabilités, le fossé demeure. Pour Politico, le président français « reçoit des platitudes mais rien de concret » de la part du chef de la Maison Blanche.Autre sujet qui domine la presse américaine : l'immigrationAu Texas, la presse locale évoque la peur des migrants en situation irrégulière face aux raids de la police de l'immigration. Selon le Houston Chronicle, les résidents du quartier de Colony Ridge sont « sous le choc » après une série d'arrestations menées hier, lundi. Des opérations annoncées en grande pompe par le gouverneur Greg Abbott sur les réseaux sociaux. Le journal rapporte qu'un propriétaire de garage, installé au Texas depuis 20 ans, a été interpellé par six agents de l'ICE lourdement armés. Une arrestation qui a semé la panique parmi les habitants de ce quartier où vivent de nombreux immigrés. Sur les réseaux sociaux, les résidents partagent des prières, des conseils juridiques et des mises à jour en temps réel sur les déplacements des agents de l'immigration. Certains proposent même d'aller chercher les enfants des autres à l'école pour éviter que leurs parents ne soient arrêtés.De l'autre côté de la frontière, au Mexique, c'est le désarroi De nombreux migrants voient leur rêve américain s'effondrer. Le quotidien brésilien Folha de São Paulo est allé à la rencontre de familles bloquées dans des centres d'hébergement à Matamoros et Reynosa. Elles avaient un objectif commun : rejoindre les États-Unis. Mais depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, le 20 janvier 2025, les procédures d'asile sont quasiment à l'arrêt. Le journal brésilien donne la parole à Wendy, une Hondurienne qui refuse de rentrer chez elle par crainte de violences et de persécutions politiques. Plus d'un mois après l'investiture de Trump, elle est toujours au Mexique, sans solution et avec un avenir incertain.Selon le quotidien vénézuélien El Nacional, les passages de migrants à travers la jungle du Darién – l'un des principaux points de transit vers les États-Unis – ont chuté de 94 % en janvier 2025 par rapport à l'an dernier. Un effet direct de la nouvelle politique migratoire de Donald Trump, renforcée par des mesures sécuritaires prises par le Panama.Résultat : de nombreux Vénézuéliens abandonnent leur rêve américain. Ceux qui remontaient vers le Nord font désormais demi-tour, cherchant refuge dans d'autres pays d'Amérique du Sud. Mais une chose est claire, écrit El Nacional : pour ces migrants, un retour au Venezuela n'est pas une option. Le Brésil lance une opération contre l'exploitation illégale du bois de la forêt amazonienneAlors que les discussions internationales sur la biodiversité reprennent, le Brésil a lancé une vaste opération contre l'exploitation illégale du bois en Amazonie. C'est un dossier présenté par notre collègue Linda Rousso. En 24 heures, plus de 5 000 camions ont été saisis, mettant en lumière l'ampleur de ce trafic. Contrairement à la déforestation, qui a ralenti sous le président Lula, l'extraction du bois continue de croître, souvent de manière illégale. Près de la moitié de cette exploitation ne respecterait pas les règles. Face à cette situation, les autorités brésiliennes ont intensifié les contrôles en fermant des usines illégales et infligeant des amendes totalisant près de trois millions d'euros. Mais le problème reste difficile à enrayer : les traces de ces exploitations disparaissent rapidement des images satellites. Pour limiter l'impact sur la forêt, les experts prônent une gestion plus durable, suggérant de réduire de moitié le nombre d'arbres abattus par hectare. Toutefois, sans un contrôle plus strict et des alternatives économiques, le trafic illégal de bois risque de perdurer, menaçant encore l'Amazonie.Journal de la 1ère Le Carnaval en Martinique n'est plus une bonne affaire pour les marchands de tissu.

The Atlas Obscura Podcast
Martinique's Doomsday and the Man Who Survived

The Atlas Obscura Podcast

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 13:01


On May 7, 1902, a man named Ludger Sylbaris was thrown in jail – and it saved his life.     

Cultures monde
La Caraïbe dans l'ombre des États-Unis 3/4 : Haïti, une dépendance mortelle ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 57:58


durée : 00:57:58 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Les États-Unis offrent des aides directes de plus en plus limitées à Haïti malgré la crise qui touche le pays. Ils gardent toutefois un fort lien avec le pays caribéen, notamment du fait de l'importante diaspora haïtienne sur leur sol et des trafics d'armes et de drogue entre les deux pays. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Cédric Audebert Directeur de recherche au CNRS, affecté à l'université des Antilles en Martinique, enseignant à Sciences Po Paris; Jean-Marie Théodat Géographe, maître de conférences à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne; Sébastien Nicolas Docteur en science politique

Journal d'Haïti et des Amériques
L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro inculpé pour tentative de coup d'État

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 30:00


L'ancien président brésilien d'extrême droite est inculpé pour avoir ourdi un complot en vue de renverser le résultat de l'élection présidentielle de 2022 au Brésil. Au total, 34 personnes ont été inculpées, dont plusieurs responsables militaires. Selon le procureur, ils sont « accusés d'avoir incité et exécuté des actes contraires aux trois pouvoirs et à l'État de droit démocratique ». À Rio de Janeiro, notre correspondante Sarah Cozzolino estime que « l'étau se resserre un peu plus autour de Jair Bolsonaro. » « Mais l'ancien président a déclaré ce mardi « ne pas être inquiet » , » ajoute-t-elle «Alors que la popularité de Lula est au plus bas, Jair Bolsonaro ne semble pas avoir renoncé à sa candidature à la présidentielle, en 2026. Lui et ses soutiens répondent aux accusations en deux mots « persécution politique ».La décision est désormais entre les mains de la Cour Suprême, qui pourra décider de l'ouverture d'un procès.Jair Bolsonaro prépare déjà la contre-attaque. O Globo dévoile que l'ancien président d'extrême droite va rencontrer des députés de l'opposition ce mercredi (19 février 2025) et d'autres députés acquis à sa cause. Lors de cette rencontre, croit savoir le journal, Jair Bolsonaro compte demander du soutien pour le projet d'amnistie des personnes reconnues coupables lors de l'insurrection du 8 Janvier 2023 à Brasilia. Les partisans de l'ex-président avaient envahi le siège des trois pouvoirs dans une tentative d'insurrection une semaine après la victoire de Lula, l'actuel président brésilien.Jair Bolsonaro compte aussi plaider pour modifier la loi dite Clean Record qui lui permettrait de devenir à nouveau éligible.Toute cette semaine, explique O Globo, l'ancien président multiplie les prises de contact. Lundi, à la veille de son inculpation, il a reçu toute l'après-midi des sénateurs et des députés qui le soutiennent. Il participera à un dîner mercredi soir avec des influenceurs d'extrême droite et doit aussi prendre part à plusieurs évènements politiques pour rallier sa base à sa cause.Pour Folha de Sao Paulo, Bolsonaro adope la « tactique Trump » pour revenir au pouvoir. Selon le journal, la croyance selon laquelle un ancien président sous le coup d'une condamnation ne peut pas se représenter n'est plus valable depuis le retour de  Donald Trump à la Maison Blanche. Haïti : l'annulation du Carnaval à Fort-LibertéFace à la polémique, le Conseil présidentiel de transition fait marche arrière. Dans un communiqué publié ce mardi soir (18 février 2025), le CPT annonce l'annulation du Carnaval National qui devait se tenir dans la ville de Fort-Liberté les 2, 3 et 4 mars 2025. Une décision justifiée selon les autorités par « une détérioration de la situation sécuritaire à travers le pays. Le CPT affirme également avoir pris en compte les « préoccupations exprimées par la population à travers les médias et les forums citoyens ».Si le carnaval national est annulé, les festivités régionales restent autorisées, selon le communiqué présidentiel.La presse haïtienne salue d'une seule voix cette décision d'annuler le carnaval national : Frantz Duval dans son éditorial du Nouvelliste estime que le gouvernement a écouté la voix de la sagesse. «Tout le monde gagne et personne ne perd la face», ajoute notre confrère pour qui le gouvernement haïtien «propose pour une fois, une décision qui lui permet de faire croire qu'il est à l'écoute des critiques».Alterpresse de son côté revient sur la levée de boucliers qu'a provoquée l'annonce de la tenue du carnaval à Fort Liberté : «distractions honteuses, indécence, injustice, irresponsabilité, mépris des revendications de la population», les mots ne semblent pas assez forts pour décrire le sentiment des organisations de la société civile. L'agence en ligne rappelle le montant qui devait être accordé aux festivités : 300 millions de gourdes en tout, soit un peu plus de 2 millions d'euros alors que le pays manque de tout et que plusieurs milliers de personnes ont été déplacées en raison de la violence des gangs armés et vivent «dans des conditions infrahumaines». Des migrants expulsés des États-Unis enfermés dans un hôtel de Panama CityAprès la décision du président américain d'expulser massivement les migrants illégaux des États-Unis, le New York Times titre « des centaines de migrants piégés au Panama ».À la Une du journal, la photo d'un hôtel modeste la nuit et aux fenêtres, des dizaines de migrants qui se couvrent le visage. Aucun n'est originaire du Panama, ils viennent d'Afghanistan, d'Iran, de Chine : des pays où il est difficile de les renvoyer. Ils sont donc envoyés loin de tout, dans un pays inconnu et sont 170 enfermés dans cet hôtel où « un migrant a tenté de se suicider, un autre s'est cassé la jambe en tentant de s'enfuir », rapporte le journal. « On leur a enlevé leur passeport, et leur téléphone » et ils ne savent pas ce qu'ils vont devenir. On leur a dit qu'ils seront peut-être envoyés dans un camp de fortune dans la jungle panaméenne. Le Panama en est maintenant responsable et est « sous une pression intense des autorités américaines, qui a menacé de reprendre le Canal de Panama ».La Estrella s'en fait aussi l'écho, parlant de 299 personnes enfermées dans un hôtel de Panama city. L'agence de presse EFE rapporte que des familles avec des bébés, des enfants et des personnes âgées ont demandé de l'aide. « Ils craignent pour leur vie s'ils sont renvoyés dans leur pays d'origine ».  La fin d'USAID en Colombie remet en question l'aide aux migrants La Colombie était la principale bénéficiaire an Amérique Latine des fonds alloués par l'agence de coopération américaine USAID. Le pays, principale producteur mondial de cocaïne, a été victime d'un long conflit armé. L'aide venue de Washington représentait moins d1% du PIB mais elle finançait plus de 70% de l'aide humanitaire. La suspension des fonds de l'USAID a fait les gros titres des journaux.La coopération américaine finançait ici des programmes très divers, de la protection de la forêt amazonienne à la mise en œuvre de l'accord de 2016 signé avec la guérilla des FARC, en passant par le développement rural, l'éradication des cultures de coca ou encore l'aide aux migrants.La Colombie a reçu en moins de 10 ans plus de 3 millions de Vénézuéliens. Marie-Eve Detoeuf, notre correspondante à Bogota a rencontré Alba Pereira qui dirige une petite fondation qui offrait tous les jours 600 repas gratuits aux Vénézuéliens les plus démunis dans la ville de Bucaramanga : « Nous avons dû licencier les employés et la population dont nous nous occupions ne reçoit plus d'aide. La situation est terriblement critique, surtout qu'en ce moment la question des déplacés internes s'ajoute à celle des migrants. La ville de Bucaramanga reçoit en ce moment des déplacés qui arrivent de la région du Catatumbo ».Dans cette région du nord-est du pays, les combats entre des groupes armés ont provoqué depuis la mi-janvier 2025 le déplacement de quelque 50 000 personnes. La suspension de la coopération américaine a été décrétée pour 90 jours.Un reportage à écouter dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. Mexique : 2 000 euros pour un AK47Depuis presque un demi-siècle, le Mexique souffre d'une criminalité importante notamment à cause de la puissance de feu des groupes criminels. Chaque année, il y a environ 30.000 homicides. La sécurité est depuis longtemps une priorité pour le gouvernement mexicain qui a tenté diverses stratégies pour endiguer la violence. En 2006, le président de l'époque, Felipe Calderon, avait déclenché une guerre contre les cartels qui n'a pas du tout résolu le problème, au contraire. Depuis, l'ex-président Andres Manuel Lopez Obrador tout comme l'actuelle cheffe de l'État Claudia Sheinbaum poursuivent une politique moins frontale qui cherche davantage à agir sur les causes de la violence.Les autorités ont mis en place un programme de désarmement volontaire. Pour Clara Burgada, la maire de Mexico, rencontrée par notre correspondante à Mexico, Gwendoline Duval, « Chaque arme récupérée représente un crime en moins dans ce pays. En 2019, il y avait 4 homicides par jour dans la capitale, mais grâce à cette politique, la moyenne en 2024 a baissé à 2,4. »Lancé par la présidente Claudia Sheinbaum lorsqu'elle était maire de Mexico, ce programme de désarmement va se déployer dans tout le pays. Avec le renforcement de la garde nationale, du renseignement et de la coordination des institutions mexicaines, c'est l'un des grands axes de la politique de sécurité du gouvernement.Un reportage à écouter dans son intégralité dans la version audio de ce podcast.  L'actualité des Outre-Mer Benoît Ferrand de la 1ère évoque cette déclaration du nouveau directeur territorial de la police nationale en Martinique qui se dit très surpris par le niveau de violence dans l'île.

Le Cours de l'histoire
Patrick Chamoiseau, conteur et fou d'histoire

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 59:22


durée : 00:59:22 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Il y a des gens qui parlent pour ne rien dire, ou qui écrivent avec le même résultat. Et puis il y a des aventures littéraires qui nous conduisent dans la profondeur du temps, des langues et des langages. Patrick Chamoiseau est conteur et fou d'histoire, entre l'universel et la Martinique. - réalisation : Thomas Beau - invités : Patrick Chamoiseau Écrivain

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi Bissette et Schoelcher se sont opposés pour l'abolition de l'esclavage ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 3:05


L'abolition de l'esclavage en France, proclamée en 1848, est le résultat d'un long combat mené par plusieurs figures majeures, dont Cyrille Bissette et Victor Schoelcher. Bien qu'ils aient partagé le même objectif—l'émancipation des esclaves—ces deux hommes ont incarné des approches radicalement différentes, qui les ont opposés jusqu'à la fin de leur vie. Cyrille Bissette : un abolitionniste issu des colonies Né en 1795 en Martinique, Cyrille Bissette est un métis libre qui s'engage très tôt dans la lutte contre l'esclavage et pour l'égalité des droits entre Noirs et Blancs. Son combat commence en 1823 lorsqu'il publie un pamphlet dénonçant les injustices coloniales. Arrêté et condamné au bannissement, il est exilé en France. Malgré ces persécutions, il continue son combat en fondant des journaux et en militant pour une abolition progressive, avec une transition permettant aux affranchis d'accéder progressivement aux droits civiques et économiques. Il défend aussi l'idée que l'abolition doit être portée par les hommes des colonies eux-mêmes, et non imposée par la métropole. Victor Schoelcher : l'abolitionnisme radical depuis la métropole Victor Schoelcher, lui, est né en 1804 en France, dans une famille bourgeoise. Lors de ses voyages aux Antilles, il est profondément choqué par les conditions de vie des esclaves et devient un abolitionniste convaincu. À la différence de Bissette, il milite pour une abolition immédiate et sans conditions, qu'il considère comme un impératif moral et républicain. Grâce à son influence politique, il joue un rôle clé dans l'adoption du décret du 27 avril 1848 qui met fin à l'esclavage dans les colonies françaises. Mais cette abolition est décidée sans consultation des leaders locaux comme Bissette, ce qui crée des tensions. Deux visions irréconciliables Leur opposition repose sur plusieurs points fondamentaux : 1. La méthode d'abolition : Bissette prône une abolition progressive, tandis que Schoelcher défend une rupture immédiate. 2. Le rôle des élites locales : Bissette veut que les hommes des colonies soient acteurs de leur propre libération, alors que Schoelcher impose l'abolition depuis Paris. 3. La gestion de l'après-esclavage : Bissette craint que la liberté accordée sans préparation ne laisse les anciens esclaves dans une précarité totale, tandis que Schoelcher mise sur des réformes à venir. Un conflit jusqu'à la mort Cette rivalité s'intensifie après 1848. Bissette, malgré son engagement de longue date, est marginalisé par Schoelcher et ses partisans, qui monopolisent le discours abolitionniste officiel. En réaction, Bissette critique ouvertement la politique post-abolition, notamment l'absence de mesures concrètes pour intégrer les affranchis dans la société. Jusqu'à la fin de leur vie, les deux hommes ne se réconcilieront jamais, malgré leur engagement pour une même cause. Leur opposition illustre un débat fondamental qui traverse encore aujourd'hui les luttes pour la justice sociale : faut-il privilégier une approche radicale et immédiate ou une transition progressive pour garantir un changement durable ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Couleurs tropicales
Perle Lama de retour sur la scène parisienne du Bataclan le 8 mars

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 48:30


La chanteuse martiniquaise Perle Lama sera en concert au Bataclan samedi 8 mars. Le 5 janvier dernier, elle a sorti la chanson Yon ti gouye, composé par Ronald Rubinel. Perle Lama propose pour la première fois un titre Konpa.Accompagnée de son invité Elvys Futur, elle répond aux questions de Claudy Siar, Queen Stelyna et Warra Charlotte Gomis. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Perle Lama - Emmène-moi avec toiPerle Lama - PickpoketosElvys Futur -La vi chèPerle Lama - Yon ti gouyéPerle Lama - La fièvre du zouk loveRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

The History of the Americans
Raid on America 2: Kees the Devil Sails

The History of the Americans

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 38:30


This is the second of three episodes about a daring Dutch raid on the West Indies and the English colonies of North America during the Third Anglo-Dutch War. The extended raid, led by Commander Cornelis Evertsen the Youngest of the Admiralty of the Dutch province of Zeeland and a privateer named Jacob Benckes, was a sideshow in that war, yet its consequences were far-reaching.  Among other accomplishments, Evertsen, known to his fans as Kees the Devil, and Benckes, “subdued three English colonies, depopulated a fourth, captured or destroyed nearly 200 enemy vessels, inflicted a serious injury upon the Virginia tobacco trade, wiped out the English Newfoundland fisheries, and caused unending panic in the New England colonies.” This episode covers the first phase of the "raid on America," in which Evertsen's squadron sails from Zeeland for the South Atlantic, aiming to capture the English East India fleet at St. Helena. Failing that, the squadron sailed for South America and the Indies, eventually meeting up with Benckes at Martinique. After capturing prizes and burning down St. Eustatius, the episode ends with Evertsen and Benckes headed toward the rich tobacco fleet then gathering in the Chesapeake. X/Twitter – @TheHistoryOfTh2 – https://x.com/TheHistoryOfTh2 Facebook – The History of the Americans Podcast – https://www.facebook.com/HistoryOfTheAmericans Selected references for this episode (Commission earned for Amazon purchases through the episode notes on our website) Donald G. Shomette and Robert D. Haslach, Raid on America: The Dutch Naval Campaign of 1672-1674 Map of the land campaign against the United Provinces in the Third Anglo Dutch War: Third Anglo-Dutch War (Wikipedia) Cornelis Evertsen The Youngest (Wikipedia) The Fifth Column Podcast