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De par sa nature, le bon fonctionnement notre système économique dépend de la croissance continue. Mais à quel point notre planète et notre société peuvent-elles encore croître, sans risquer de s'écrouler?Dans cet épisode, Mike et Jean-William reçoivent l'expert Yves-Marie Abraham, professeur agrégé du département de management à HEC Montréal et auteur du livre «Guérir du mal de l'infini: Produire moins, partager plus, décider ensemble».Ils discutent ensemble du concept de la décroissance et comment ce dernier pourrait s'appliquer à l'industrie agroalimentaire au Québec et dans le monde.Merci à notre partenaire officiel de la saison 4, Tessier - Fabricant de serres_______________Merci à La Shop Studios.Rejoignez notre communauté Patreon:https://www.patreon.com/ideesradiculesVisitez notre site Web: https://origineqc.ca/Suivez-nous sur les réseaux!Facebook : https://bit.ly/FacebookOrigineInstagram : https://bit.ly/OrigineIGYoutube: https://bit.ly/3xiZNxg LinkedIn : https://bit.ly/LinkedInOriginePour commanditer le balado Les Idées Radicules ou pour toute autre information: info@origineqc.ca
Cette semaine, on jase avec Yves-Marie Abraham, professeur à l'école des Hautes études commerciales de Montréal. On jase décroissance, mais pas que. Enfance, gardien d'île, ermites et biorégion font aussi partie de la conversation. Même une mouffette vient rôder, mettant rudement à l'épreuve la confiance qu'on a les uns envers les autres. Bonne écoute!
La communalisation comme moyen et fin d'une politique de décroissance Si le projet d'une décroissance soutenable consiste essentiellement à produire moins, partager plus et décider ensemble, le fait de tenter de bâtir des communs (la communalisation) constitue la meilleure manière de mettre en œuvre un tel projet. C'est ce que cette quatrième séance visera à montrer, tout en esquissant les grandes lignes de ce que pourrait être une société post-croissance et en situant la place qu'y occuperaient les communs. Présentation Les communs sont des institutions permettant la gestion collective de ressources partagées. Forêts, terrains, bâtiments, vélos, logiciels, presque tout peut être mis en commun, sans passer par la propriété privée ou la gestion étatique centralisée. Quels sont les outils et pratiques qui favorisent la gouvernance et la pérennité des communs? Ce cours vous permettra d'en apprendre plus sur les communs à l'aide d'exemples concrets, d'outils et d'initiatives d'ici et d'ailleurs. Professeur-e(s) Yves-Marie Abraham est professeur à HEC Montréal, où il enseigne la sociologie de l'économie et mène des recherches sur le thème de la décroissance. Après avoir co-dirigé la publication de Décroissance versus développement durable : débats pour la suite du monde (2011) et de Creuser jusqu'où? Extractivisme et limites à la croissance (2015), il a publié récemment chez Écosociété une synthèse personnelle sur la décroissance, intitulée Guérir du mal de l'infini. Il est par ailleurs responsable de la spécialisation en gestion de l'innovation sociale au sein de la Maîtrise à HEC Montréal, où il offre un cours sur la « décroissance soutenable » depuis 2013. Yves-Marie Abraham est également membre du collectif de recherche indépendant « Polémos décroissance ». Le cours à été donné jeudi le 25 mai 2023 Au café Les Oubliettes
Dans la bataille des idées, la « décroissance soutenable » ne cesse de gagner du terrain depuis une vingtaine d'année maintenant. Il reste que cette proposition politique révolutionnaire n'est pas toujours simple à comprendre, notamment parce qu'elle transgresse les clivages politiques auxquels nous sommes accoutumés. Pour mieux l'appréhender, une solution consiste à explorer les pensées dont elle s'est nourrie. C'est ce que les membres du collectif de recherche Polémos-décroissance tenteront de faire dans le cadre de ce cours, en présentant les idées et les parcours de quelques penseurs issus d'horizons divers que l'on peut considérer comme des précurseurs de la décroissance. Professeurs : Polémos-décroissance Coordination : Yves-Marie Abraham Partie 1 : Simone Weil (donnée par Ambre Fourrier) Encore peu connue du grand public, Simone Weil (1909-1943) est l'une des premières philosophes à avoir travaillé en usine et à s'intéresser de près au « vécu » des ouvriers et ouvrières. Ses écrits et son engagement militant font d'elle un personnage incontournable pour « penser » la décroissance. A travers quelques éléments de son parcours biographique et la présentation d'un de ces ouvrages : Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale (1934), nous tenterons de démontrer en quoi, il est pertinent de la redécouvrir aujourd'hui. Professeur-e(s) Yves-Marie AbrahamYves-Marie Abraham est professeur à HEC Montréal, où il enseigne la sociologie de l'économie et mène des recherches sur le thème de la décroissance. Après avoir co-dirigé la publication de Décroissance versus développement durable : débats pour la suite du monde (2011) et de Creuser jusqu'où? Extractivisme et limites à la croissance (2015), il a publié récemment chez Écosociété une synthèse personnelle sur la décroissance, intitulée Guérir du mal de l'infini. Il est par ailleurs responsable de la spécialisation en gestion de l'innovation sociale au sein de la Maîtrise à HEC Montréal, où il offre un cours sur la « décroissance soutenable » depuis 2013. Yves-Marie Abraham est également membre du collectif de recherche indépendant « Polémos décroissance ». Ambre FourrierAmbre Fourrier est doctorante en sociologie à l'UQAM, et autrice de l'essai paru chez Écosociété en 2019 : Le revenu de base en question : de l'impôt négatif au revenu de transition. Louis MarionLouis Marion s'intéresse à la décroissance depuis une vingtaine d'années. Il est l'un des auteurs du manifeste de la décroissance en 2005. Il a fondé au sein du GRIP (groupe de recherche d'intérêt public) de l'UQAM, le CAPTÉE (Collectif d'anticipation politique des tragédies encore évitable), a cofondé le MQDC (Mouvement québécois pour une décroissance conviviale) et participé au CRITIC (Collectif de recherche interuniversitaire et transdisciplinaire sur les impasses de la croissance). Avec Yves Marie Abraham et Hervé Philippe, il a publié Décroissance versus développement durable en 2011, puis, seul, Comment exister encore, en 2015. Il est également l'auteur de plusieurs articles sur Günther Anders dont « La perte de l'expérience chez Günther Anders », en 2007.
Métro (ou non), boulot, dodo… Notre vie est souvent une course effrénée. L'été est pour plusieurs un synonyme de vacances, soit une bonne occasion de ralentir le rythme. Pour lancer notre saison estivale, nous nous penchons sur la notion de lenteur avec la psychologue Geneviève Beaulieu-Pelletier et le professeur Yves-Marie Abraham de HEC Montréal.
Sur le radar de nos collaboratrices Valérie Gaudreau et Marjorie April et de notre collaborateur Marc-André Mongrain; regard sur les présidentielles au Pérou; échange sur la décroissance avec le professeur Yves-Marie Abraham; entrevue sur le G7 au Royaume-Uni avec le journaliste Philip Crowther; entretien avec Karine Vanasse pour la série Après; entrevue avec Mathieu Bock-Côté à propos de son livre La révolution racialiste, et autres virus idéologiques; et salon littéraire sur l'espionnage dans les œuvres de Joseph Conrad et de Graham Greene.
Lecture du texte de Yves-Marie Abraham, intitulé Le prix de l’électricité. Essai de contribution à l’Encyclopédie des nuisances. Une critique de la technologie, une critique de l’impact de l’électricité et de tout ce que le système électrique implique derrière ce qui nous apparaît comme une simple ampoule ou un interrupteur. Bonne écoute!
Bon vendredi! Cette semaine, on a un épisode un peu plus «corsé», mais tellement important! J'ai eu le privilège de recevoir Yves-Marie Abraham, qui a été mon professeur à HEC Montréal. Il y a quelques mois, j'ai suivi son cours «Décroissance soutenable et théories pratiques», qui a été confrontant - mais essentiel pour moi. Yves-Marie, qui a l'habitude d'être généreux de son temps, a accepté de venir nous parler de ce qu'est la décroissance, pourquoi c'est «LA» solution aux crises écologiques qui nous attendent, des limites (et problèmes) liés au capitalisme tel qu'on le connaît, et de la place (ou la non place) de l'entreprise dans tout ça. Si le sujet vous a plût et que vous souhaitez en apprendre davantage, je vous invite à consulter les ressources suivantes: _Son livre « Guérir du mal de l'infini »: https://www.leslibraires.ca/livres/guerir-du-mal-de-l-infini-yves-marie-abraham-9782897194703.html _Son entrevue avec Gabriel Nadeau Dubois au podcast « Le comité des idées dangereuses » :https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5idXp6c3Byb3V0LmNvbS81NTQ3NDkucnNz/episode/QnV6enNwcm91dC0yMzE4OTg0?sa=X&ved=2ahUKEwjnjNuPnLjsAhXCg3IEHbdLC1IQkfYCegQIARAE Un GRAND Merci à Charles «Chuck» Thomspon-Leduc à la production, à la réalisation et au montage:) Pour suivre Chuck : linkedIn : https://www.linkedin.com/in/berlingot/ Instagram : https://www.instagram.com/chuckischuck/ Facebook : https://www.facebook.com/charles.tleduc Pour suivre La Talenterie : Site web: https://www.latalenterie.com/ Boîte à idées :https://www.latalenterie.com/idees Chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCeuRuB8iUdRBB4Ri0pFIERA?view_as=subscriber LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/42738397/admin/ Instagram : https://www.instagram.com/la_talenterie/ Et mon profil personnel sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/sarah-jodoin-houle-cebs-crha-735b2049/
C'est un très gros épisode qui vous attend avec cette lecture d'extraits de Guérir du mal de l'infini, un ouvrage d'Yves-Marie Abraham paru aux éditions écosociété : https://ecosociete.org/livres/guerir-du-mal-de-l-infini Yves-Marie Abraham est professeur à HEC Montréal, où il enseigne la sociologie de l'entreprise et mène des recherches en sociologie de l'économie. Il est l'une des figures les plus en vue du mouvement de la décroissance au Québec. "La décroissance nous invite à envisager la transition d'un monde fondé sur l'entreprise à un monde fondé sur les communs. Entre croître et durer, il faut choisir." Extrait vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=nboBFX3o8Eg Merci d'être au rendez-vous de BigBooks. Merci pour vos messages et vos commentaires sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter ou Instagram). À très bientôt. https://podmust.com/podcast/bigbooks/
QUEL BONHEUR de recevoir Yves-Marie et Mélissa pour cet épisode, deux personnes incroyables rencontrés au festival VIrage il y a quelques années. Depuis, tout deux ont publié des livres, l'un sur la décroissance et l'autre sur le zéro déchet. Une conversation quelque part entre le HEC, l'avenir du monde et la friperie du coin ;) Guérir du mal de l'infini, Écosociété (2019) : ecosociete.org/livres/guerir-du-mal-de-l-infiniTendre vers le zéro déchet, Éditions de la presse (2019) editions.lapresse.ca/products/tendre-vers-le-zero-dechet
Richard Martineau, François Lambert, Julie Poitras-Saulnier et Yves-Marie Abraham discutent de décroissance économique. Benoît Dutrizac rencontre l'autrice-compositrice-interprète Marie-Mai. Cas de conscience, avec Louise Deschâtelets : avoir un ami cocu.
Richard Martineau, François Lambert, Julie Poitras-Saulnier et Yves-Marie Abraham discutent de décroissance économique. Benoît Dutrizac rencontre l'autrice-compositrice-interprète Marie-Mai. Cas de conscience, avec Louise Deschâtelets : avoir un ami cocu.
Mission encre noire Tome 28 Chapitre 328 Guérir du mal de l'infini de Yves-Marie Abraham paru en 2019 aux éditions Écosociété Collection Polémos Combattre, débattre. « Nous sommes une armée de rêveurs (rêveuses) et pour cette raison nous sommes invincibles. » Zadistes. Le 16 octobre 2012, le gouvernement Ayrault lance « l'opération César » qui a pour but d'évacuer, par la force, Notre-Dame-des-Landes et d'en chasser les occupants qui s'opposent au projet de construction de l'aéroport. Le 17 janvier 2018, le projet est officiellement abandonné. Le succès de cette tentative de «communaliser» ce bout de territoire en France ne doit pas occulter le prix de la violence d'État qu'il aura fallu payer. L'ambition révolutionnaire qui habite cet essai est avant tout de faire prendre conscience de l'urgence de comprendre qu'il n'y aura pas de «développement durable». Le monde tel qu'il a été conçu jusqu'ici nous éloigne sans cesse des idéaux de liberté et d'égalité. Notre civilisation est en danger, ce qui la menace porte un nom: la croissance économique, voilà le «mal de l'infini». Yves-Marie Abraham jette un éclairage avisé sur ce phénomène pour tenter d'en comprendre les mécanismes. Pourquoi refuser la croissance? Comment faire ? Pour enrayer cette machine infernale l'auteur fait valoir trois principes: produire moins, partager plus, décider ensemble. Pour lui, seule la décroissance peut nous permettre de surmonter la catastrophe annoncée. Guérir du mal de l'infini fait l'éloge d'un monde fondé sur les communs, un concept qui plante son écharde dans le flanc de l'inévitable course au rendement. Je reçois Yves-Marie Abraham à Mission encre noire, ce soir. Extrait: « Si nous voulons vraiment cesser d'aggraver la catastrophe écologique, pour éviter entre autres d'avoir à subir à court ou moyen terme une forme de décroissance subie et sauvage, conséquence du dépassement des limites biophysiques planétaires, la seule solution est de produire moins qu'on ne le fait aujourd'hui. Il faut non seulement renoncer à la croissance, mais réduire la quantité de matière et d'énergie que nous générons. Tel devrait être le premier principe de toute politique écologique digne de ce nom. Malheureusement, bien des écologistes, ceux en particulier dont l'engagement est aussi devenu un gagne-pain, continuent à ne pas faire valoir clairement cet impératif et préfèrent nourrir l'espoir que les stratégies dont il a été question dans les pages qui précèdent vont suffire à stopper le désastre. mais celles-ci n'auront une quelconque efficacité sur le plan écologique que dans la mesure où des limites auront été fixées à ce que l'on peut produire et consommer. Sinon, elles permettront au mieux de « polluer moins pour polluer plus longtemps ». Au pire, elles auront pour effet de nourrir la croissance (C'est le « paradoxe de Jevons ») et par conséquent d'accélérer la dévastation de notre planète. Il est urgent qu'au moins nos « leaders environnementaux » cessent d'être les commis voyageurs du « capitalisme vert », spécialisés dans la promotion de marchandises « propres ». » Hollywood et la politique de Claude Vaillancourt paru en 2020 aux éditions Écosociété. « That's all folks !» C'est la phrase de la Warner Bros' classic Looney Tunes cartoon, rendu célèbre par Porky the pig. Claude Vaillancourt ne voulait pas pour autant tirer un trait final à son essai paru originellement en 2012. Dans cette version augmentée, l'histoire s'accélère et bien de nouveaux enjeux ont changé quelque peu la donne dans le milieu du cinéma aux États-Unis. L'auteur nous invite à une visite guidée au royaume d'Hollywood en envisageant la critique de ce cinéma des années 1980 à aujourd'hui. Illustré par de nombreux exemples, cet essai nous introduit au coeur de l'univers d'une industrie puissante vendue au sacro saint capitalisme. Cet ouvrage se présente comme une réflexion sur les liens entre la politique et l'imaginaire hollywoodien. À l'image du Petit cours d'autodéfense intellectuelle de Normand Baillargeon (Lux, 2005), Hollywood et la politique vous donne les outils pour aiguiser votre sens critique sur un cinéma qui, néanmoins, diffuse toujours un pouvoir de fascination extraordinaire sur l'ensemble du globe. Qu'est-ce qui peut bien distinguer des oeuvres comme Rocky IV de Sylvester Stallone (1985), Fight club de David Fincher (1999) et Super size me de Morgan Spurlock (2004) ? je vous incite à venir le découvrir, ce soir, à Mission encre noire, Claude Vaillancourt est notre invité. Extrait: « Le début de Blue Velvet (1986) de David Lynch est devenu un classique pour les cinéphiles. Au retour d'une visite à l'hôpital, un jeune homme aperçoit une oreille humaine dans un terrain vague. Cette trouvaille inusitée contraste avec l'univers rassurant dans lequel évolue le jeune homme. Les premières images du film ont montré une banlieue souriante et paisible: apparaissent aux yeux du spectateur une jolie clôture blanche devant laquelle poussent des roses, un camion de pompiers qui circule lentement avec un pompier qui envoie gentiment la main, des enfants qui traversent la rue sous le regard protecteur d'une brigadière, une coquette maison avec une grosse voiture dans l'entrée. certes, un homme qui arrose sa pelouse est victime d'un arrêt cardiaque. mais il sera bien soigné par la suite. Le mal ne vient pas de là, mais de cette oreille coupée, ramassée par le jeune homme, véritable apparition de l'incongru dans un monde ordonné. L'oreille nous apprend que l'univers lisse et calme de cette banlieue ordinaire cache aussi son envers: un sadique, un fou a bel et bien coupé l'oreille d'un individu, après l'avoir violenté et tué peut-être.»
Mission encre noire Tome 28 Chapitre 328 Guérir du mal de l'infini de Yves-Marie Abraham paru en 2019 aux éditions Écosociété Collection Polémos Combattre, débattre. « Nous sommes une armée de rêveurs (rêveuses) et pour cette raison nous sommes invincibles. » Zadistes. Le 16 octobre 2012, le gouvernement Ayrault lance « l'opération César » qui a pour but d'évacuer, par la force, Notre-Dame-des-Landes et d'en chasser les occupants qui s'opposent au projet de construction de l'aéroport. Le 17 janvier 2018, le projet est officiellement abandonné. Le succès de cette tentative de «communaliser» ce bout de territoire en France ne doit pas occulter le prix de la violence d'État qu'il aura fallu payer. L'ambition révolutionnaire qui habite cet essai est avant tout de faire prendre conscience de l'urgence de comprendre qu'il n'y aura pas de «développement durable». Le monde tel qu'il a été conçu jusqu'ici nous éloigne sans cesse des idéaux de liberté et d'égalité. Notre civilisation est en danger, ce qui la menace porte un nom: la croissance économique, voilà le «mal de l'infini». Yves-Marie Abraham jette un éclairage avisé sur ce phénomène pour tenter d'en comprendre les mécanismes. Pourquoi refuser la croissance? Comment faire ? Pour enrayer cette machine infernale l'auteur fait valoir trois principes: produire moins, partager plus, décider ensemble. Pour lui, seule la décroissance peut nous permettre de surmonter la catastrophe annoncée. Guérir du mal de l'infini fait l'éloge d'un monde fondé sur les communs, un concept qui plante son écharde dans le flanc de l'inévitable course au rendement. Je reçois Yves-Marie Abraham à Mission encre noire, ce soir. Extrait: « Si nous voulons vraiment cesser d'aggraver la catastrophe écologique, pour éviter entre autres d'avoir à subir à court ou moyen terme une forme de décroissance subie et sauvage, conséquence du dépassement des limites biophysiques planétaires, la seule solution est de produire moins qu'on ne le fait aujourd'hui. Il faut non seulement renoncer à la croissance, mais réduire la quantité de matière et d'énergie que nous générons. Tel devrait être le premier principe de toute politique écologique digne de ce nom. Malheureusement, bien des écologistes, ceux en particulier dont l'engagement est aussi devenu un gagne-pain, continuent à ne pas faire valoir clairement cet impératif et préfèrent nourrir l'espoir que les stratégies dont il a été question dans les pages qui précèdent vont suffire à stopper le désastre. mais celles-ci n'auront une quelconque efficacité sur le plan écologique que dans la mesure où des limites auront été fixées à ce que l'on peut produire et consommer. Sinon, elles permettront au mieux de « polluer moins pour polluer plus longtemps ». Au pire, elles auront pour effet de nourrir la croissance (C'est le « paradoxe de Jevons ») et par conséquent d'accélérer la dévastation de notre planète. Il est urgent qu'au moins nos « leaders environnementaux » cessent d'être les commis voyageurs du « capitalisme vert », spécialisés dans la promotion de marchandises « propres ». » Hollywood et la politique de Claude Vaillancourt paru en 2020 aux éditions Écosociété. « That's all folks !» C'est la phrase de la Warner Bros' classic Looney Tunes cartoon, rendu célèbre par Porky the pig. Claude Vaillancourt ne voulait pas pour autant tirer un trait final à son essai paru originellement en 2012. Dans cette version augmentée, l'histoire s'accélère et bien de nouveaux enjeux ont changé quelque peu la donne dans le milieu du cinéma aux États-Unis. L'auteur nous invite à une visite guidée au royaume d'Hollywood en envisageant la critique de ce cinéma des années 1980 à aujourd'hui. Illustré par de nombreux exemples, cet essai nous introduit au coeur de l'univers d'une industrie puissante vendue au sacro saint capitalisme. Cet ouvrage se présente comme une réflexion sur les liens entre la politique et l'imaginaire hollywoodien. À l'image du Petit cours d'autodéfense intellectuelle de Normand Baillargeon (Lux, 2005), Hollywood et la politique vous donne les outils pour aiguiser votre sens critique sur un cinéma qui, néanmoins, diffuse toujours un pouvoir de fascination extraordinaire sur l'ensemble du globe. Qu'est-ce qui peut bien distinguer des oeuvres comme Rocky IV de Sylvester Stallone (1985), Fight club de David Fincher (1999) et Super size me de Morgan Spurlock (2004) ? je vous incite à venir le découvrir, ce soir, à Mission encre noire, Claude Vaillancourt est notre invité. Extrait: « Le début de Blue Velvet (1986) de David Lynch est devenu un classique pour les cinéphiles. Au retour d'une visite à l'hôpital, un jeune homme aperçoit une oreille humaine dans un terrain vague. Cette trouvaille inusitée contraste avec l'univers rassurant dans lequel évolue le jeune homme. Les premières images du film ont montré une banlieue souriante et paisible: apparaissent aux yeux du spectateur une jolie clôture blanche devant laquelle poussent des roses, un camion de pompiers qui circule lentement avec un pompier qui envoie gentiment la main, des enfants qui traversent la rue sous le regard protecteur d'une brigadière, une coquette maison avec une grosse voiture dans l'entrée. certes, un homme qui arrose sa pelouse est victime d'un arrêt cardiaque. mais il sera bien soigné par la suite. Le mal ne vient pas de là, mais de cette oreille coupée, ramassée par le jeune homme, véritable apparition de l'incongru dans un monde ordonné. L'oreille nous apprend que l'univers lisse et calme de cette banlieue ordinaire cache aussi son envers: un sadique, un fou a bel et bien coupé l'oreille d'un individu, après l'avoir violenté et tué peut-être.»
Dans cet épisode, Mathieu Bélisle nous offre une réflexion sur l'affaire Matzneff et un savoureux extrait de Nabokov chez Pivot; Andréanne Bissonnette de la chaire Raoul Dandurand explique les impacts à la frontière américaine des derniers événements iraniens; God Laurendeau nous explique le refroidissement humain et notre invité est le professeur Yves-Marie Abraham des HEC pour son livre ''Guérir du mal de l'infini" au sujet de la décroissance.
Cette semaine au comité des idées dangereuses: Et si on optait pour la décroissance?Pour en parler, on reçoit Yves-Marie Abraham.Un question? Une idée? Contactez nous par courriel: podcast@quebecsolidaire.netSite web: https://podcast.quebecsolidaire.net Suivez Gabriel Nadeau-DuboisSur Facebook: https://www.facebook.com/GNadeauDubois/Sur Instagram: https://www.instagram.com/gnadeaudubois/Sur Twitter: https://twitter.com/GNadeauDuboisAbonnez-vous au comité des idées dangereuses!Apple Balados: https://podcasts.apple.com/ca/podcast/le-comit%C3%A9-des-id%C3%A9es-dangereuses-avec-gabriel-nadeau-dubois/id1478044403?l=frSpotify: https://open.spotify.com/show/0o6HMksGWjlR1xuWlVoLllYoutube: https://www.youtube.com/channel/UCmBRXRDdIbAnU9HePrc7hwA
Animée par Catherine Chabot, la OFF.Radio vous propose cette saison 5 épisodes thématiques : le travail, la météo, l’art et l’enfance, l’économie et le sensible.Artistes et spécialistes de tous horizons vous feront réfléchir sur l’art et sur le monde à partir du 27 mai 2019 dans une émission quotidienne. Abonnez-vous pour être informé de leur mise en ligne! Produite en collaboration avec Magnéto, la OFF.radio crée des rencontres entre artistes et spécialistes, en écho avec les différents spectacles et performances du OFFTA, festival d’arts vivants.Avec la participation de : Jean-Philippe Baril Guérard, projets hybris, Yves-Marie Abraham, Erik Bordeleau, Julia Posca et bien d’autres !Enregistrée devant public au Monument-National, du lundi 27 au vendredi 31 mai 2019.Venez y assister : https://tinyurl.com/off-radio-public+ info : www.offta.com
Animée par Catherine Chabot, la OFF.Radio vous propose cette saison 5 épisodes thématiques : le travail, la météo, l’art et l’enfance, l’économie et le sensible.Artistes et spécialistes de tous horizons vous feront réfléchir sur l’art et sur le monde à partir du 27 mai 2019 dans une émission quotidienne. Abonnez-vous pour être informé de leur mise en ligne! Produite en collaboration avec Magnéto, la OFF.radio crée des rencontres entre artistes et spécialistes, en écho avec les différents spectacles et performances du OFFTA, festival d’arts vivants.Avec la participation de : Jean-Philippe Baril Guérard, projets hybris, Yves-Marie Abraham, Erik Bordeleau, Julia Posca et bien d’autres !Enregistrée devant public au Monument-National, du lundi 27 au vendredi 31 mai 2019.Venez y assister : https://tinyurl.com/off-radio-public+ info : www.offta.com
Entrevue avec Marie-Nicole Lemieux - Pour ou contre la réduction des heures d'ouverture des commerces: Discussion avec Yves-Marie Abraham et Bruno Leblanc - Entrevue avec les comédiens Émilie Bibeau et Benoît Gouin - Quand un accusé se représente seul: Discussion avec Walid Hijazi, Yves Boisvert et Suzanne Coupal - Pareil pas pareil...Francophonie des Amériques: Chronique de Frédéric Choinière - À venir à Midi info avec Michel C. Auger - Entrevue avec l'humoriste Patrick Groulx - Revue des magazines par Laura-Julie Perreault.
Agenda de la semaine avec Valérie Gaudreau, Stéphane Leclair et Daniel Lessard - Dénatalité volontaire pour des raisons environnementales: Discussion avec Yves-Marie Abraham, Élise Desaulniers et Marie-Claude Élie-Morin - Le film Les salopes ou le sucre naturel de la peau: Discussion avec Marion Bertrand-Huot et Anne-Marie Dupras - Déchiffrer l'Halloween avec Frédéric Corbet - La conférence-spectacle La Convivialité: Entrevue avec Arnaud Hoedt et Jérôme Piron - Entrevue avec Roland Lescure.
On ne peut pas croitre indéfiniment dans un monde fini. Ce constat écologique fonde la théorie de la décroissance, qui remet en question tout notre système politique, économique et social. Saoud a rencontré le professeur Yves-Marie Abraham de HEC Montréal pour discuter de ce phénomène.
La décroissance, une étape incontournable? Discussion avec Mélissa De La Fontaine, Jérémy Bouchez, Yves-Marie Abraham et Serge Mongeau - Chronique publicité avec Arnaud Granata et Marie-CLaude Ducas - Sport avec Guy D'Aoust et Guillaume St-Onge - Entrevue avec la militante et ex-prostituée Rosen Hicher - Élections au Brésil: Discussion avec Charles Breton et Serge Boire - Entrevue avec Kathy Baig, présidente de l'Ordre des ingénieurs du Québec.
Spla$h fait sa rentrée ! Pour cette nouvelle saison, il fallait bien un duo pour jeter un pavé dans la mare de l'économie. Désormais, le prof le plus cool de France sera accompagné de Laureen Melka, elle aussi prof d'économie à Lille.Pour la rentrée, les deux profs se sont penchés sur les écoles de commerce : Servent-elles à quelque chose ?En compagnie des sociologues Marianne Blanchard et Yves-Marie Abraham, ils reviennent sur l'histoire de ces écoles et sur le profils de leurs étudiants.Spla$h est une émission d’Etienne Tabbagh produite par Nouvelles Ecoutes. Cet épisode est réalisé par Aurore Meyer Mahieu. Mixé par Laurie Galligani. Coordonné par Marine Raut.Cet épisode de Spla$h est rendu possible grâce à Quitoque, un service de livraison de panier-recette à domicile. Jusqu'au 30 septembre 2018, Quitoque vous offre 30€ sur votre premier panier-recettes avec le code SPLASH. Offre valable dès 57€ d'achat.