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Trente ans après la fin de la Guerre froide, l'Amérique latine, qui avait suscité tant d'espoirs démocratiques dans les années 1990, semble aujourd'hui confrontée à une nouvelle période d'instabilité politique et institutionnelle. Les transitions démocratiques engagées à la chute des dictatures militaires ont permis des avancées notables : alternances politiques, élections relativement libres, renforcement de la société civile. Mais ces progrès sont aujourd'hui fragilisés. Dans plusieurs pays de la région, les institutions sont affaiblies, les libertés reculent, et la méfiance envers les partis et les dirigeants est généralisée.Les causes sont multiples : corruption endémique, violence, inégalités sociales persistantes, essoufflement des modèles de croissance, mais aussi montée en puissance de mouvements populistes, qu'ils soient de droite ou de gauche, qui remettent parfois en cause les principes mêmes de l'État de droit.Du Venezuela au Nicaragua, du Brésil à l'Argentine, du Pérou au Salvador, la démocratie semble vaciller, entre répression, instabilité, et autoritarisme rampant.La démocratie latino-américaine est-elle en crise ? Est-elle en train de mourir, ou de se transformer ? Quels sont les leviers de résistance ou de renouveau ?Émission co-animée avec Olivier Compagnon. Professeur d'Histoire contemporaine à l'Institut des Hautes Études de l'Amérique Latine. Université Sorbonne Nouvelle. Et directeur adjoint du CREDA.Depuis la Maison de l'Amérique Latine à Paris à l'occasion des Semaines de l'Amérique Latine et des Caraïbes. Invités : Yoletty Bracho, maîtresse de conférences en Science politique à l'Université d'Avignon. Spécialiste du Venezuela, « Rapports ordinaires à la violence d'État au Venezuela : productions, résistances, (dé)légitimations » dans la revue Cahiers des Amériques Latines (n°103) Camille Goirand, professeure de Science politique à l'IHEAL Université Sorbonne Nouvelle et membre du CREDA. Spécialiste du Brésil et des évangéliques en politique. « Le parti des travailleurs au Brésil. Des luttes sociales aux épreuves du pouvoir. Vies militantes à Recife », éd Karthala David Copello, maître de conférences en Sociologie politique à l'Institut Catholique de Paris et chercheur au CREDA. Spécialiste de la circulation des idées politiques entre l'Europe et l'Amérique Latine. « Les droits humains armés : guérillas, dictatures et démocratie en Argentine », Presses Universitaires de Rennes Pablo Stefanoni, docteur en Histoire et journaliste. Rédacteur en chef de la revue « Nueva Sociedad ». Auteur de nombreux ouvrages dont « La rébellion est-elle passée à droite ? Dans le laboratoire mondial des contre-cultures néoréactionnaires », éd. La Découverte.
durée : 00:54:17 - Questions d'islam - par : Ghaleb Bencheikh - Certains énoncés surprenants et des propos étranges se trouvent dans la littérature mystique islamique. Loin d'être réduits à des expressions extatiques, ces apophtegmes sapientiaux improbables sont l'essence même de la mystique soufie. - réalisation : François Caunac - invités : Pierre Lory Directeur d'études émérite à l'École Pratique des Hautes Études
durée : 00:12:21 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - José Mujica, mieux connu sous le nom de Pepe, est décédé ce mardi 13 mai à l'âge de 89 ans. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Denis Merklen Sociologue, professeur à l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 et directeur de l'Institut des Hautes Études sur l'Amérique latine.
durée : 00:22:55 - On s'en parle en Béarn Bigorre - Prenez soin de votre santé grâce au Printemps de la Santé, Samedi 17 mai 2025, au Parvis et au Méridien de Tarbes à Ibos. Des ateliers vous permettront de vérifier votre glycémie, votre cœur, votre tension ou encore de votre vue.
PAUL PELLIOT : L'ARCHEOLOGUE SUR LES TRACES DU CHRISTIANISME EN CHINEAujourd'hui nous entrons dans l'histoire du christianisme chinois. Nous allons revenir sur cette exploration incroyable qui a été menée par Paul Pelliot, un savant français, un philologue de génie, comme il n'en existe que très peu. Cet explorateur a découvert en 1908 des manuscrits chrétiens dans une grotte de Dunhuang, dans le grand ouest chinois. Cette découverte fondamentale a permis de comprendre et d'interpréter d'autres événements historiques qui ont eu lieu dans cette région de Chine il y a des centaines d'années. Pour cet épisode de La Petite Histoire, j'ai la chance d'être accompagné par Alexis Balmont qui est docteur de l'EPHE, École Pratique des Hautes Études. Sa recherche porte sur l'histoire du christianisme chinois des VIIe au XIe siècles. Il a d'ailleurs publié récemment un ouvrage autour de cette thématique : Le christianisme chinois du haut Moyen-Âge. Et à l'automne 2025, Alexis Balmont va publier un autre ouvrage autour de cette même thématique, une nouvelle traduction des textes chrétiens chinois de cette époque, dans la collection Sources Chrétiennes, aux éditions du Cerf. Pour retrouver une conférence d'Alexis Balmont autour du christianisme chinois rdv ici.Photo : Paul Pelliot dans la niche aux manuscrits (ou grotte 17) de Dunhuang© Réunion des musées nationaux – Grand Palais, 2023Date : Entre le 25 février et le 27 mai 1908Lieu : Dunhuang (Chine)Auteur : Charles Nouette (1869-1910), photographeDescription technique : Épreuve au gélatino-bromure d'argent sur papier, 18 × 24 cmProvenance : Paris, musée Guimet, archives photographiques, AP8187Si vous avez envie d'adhérer à La Grande Famille "La Petite Histoire" ça se passe sur Patreon ici :
La contestation à l'égard de l'administration Trump monte dans le pays et ailleurs dans le monde. Cependant, l'opposition politique aux États-Unis est étonnamment inaudible : où sont passés les démocrates ? Le parti est-il encore sonné de sa défaite à l'élection présidentielle ? Pourquoi les démocrates sont-ils si silencieux ? Peuvent-ils se relancer jusqu'à se retrouver à la tête de la fronde anti-Donald Trump ? Pour en débattre : - Mathieu Bonzom, maître de conférences en Études nord-américaines à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne- Clara Sébastiani, doctorante en Sciences politiques américaines à l'Université Paris Cité/LARCA- Marie Assaf, docteure en Sciences politiques à l'École des Hautes études en Sciences sociales.
Jérôme Rothen se chauffe contre un autre consultant, un éditorialiste ou un acteur du foot.
La contestation à l'égard de l'administration Trump monte dans le pays et ailleurs dans le monde. Cependant, l'opposition politique aux États-Unis est étonnamment inaudible : où sont passés les démocrates ? Le parti est-il encore sonné de sa défaite à l'élection présidentielle ? Pourquoi les démocrates sont-ils si silencieux ? Peuvent-ils se relancer jusqu'à se retrouver à la tête de la fronde anti-Donald Trump ? Pour en débattre : - Mathieu Bonzom, maître de conférences en Études nord-américaines à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne- Clara Sébastiani, doctorante en Sciences politiques américaines à l'Université Paris Cité/LARCA- Marie Assaf, docteure en Sciences politiques à l'École des Hautes études en Sciences sociales.
Ep.214 - Patrick Norynberg explore la notion de participation publique, en mettant l'accent sur ses quatre piliers fondamentaux : la liberté de participation, l'expression des opinions, l'écoute active et l'action concrète. Il nous présente également des étapes nécessaires pour améliorer la participation citoyenne, des défis rencontrés et de l'évolution des pratiques au sein des différentes catégories de participants. Finalement, il aborde des thèmes cruciaux tels que le paradoxe de l'expression publique malgré l'abondance des outils de communication et la crise de représentation qui affecte la démocratie. Il souligne l'importance de l'écoute et de la reconnaissance des citoyens, tout en plaidant pour une intelligence collective qui favorise une participation authentique.Patrick NorynbergAncien cadre territorial, diplômé des Hautes Études en Pratiques Sociales, Patrick Norynberg, est aujourd'hui enseignant, formateur et consultant en politiques publiques. Essayiste sur les sujets de la ville, de la démocratie, de la citoyenneté, du développement social et territorial et sur le pouvoir d'agir, il enseigne à l'université et dans de nombreuses écoles de management territorial, public et politique. Vous retrouverez son impressionnant parcours à l'introduction de l'épisode 133 là où vous nous écoutez d'habitude.À retenirIl est essentiel d'écouter les autres pour enrichir le débat.La participation doit être un processus éducatif.Les institutions doivent être transparentes sur les enjeux.Chaque participant peut contribuer de manière unique.La confiance est cruciale pour une participation réussie.Les citoyens doivent prendre l'initiative de s'engager.Les résultats de la participation doivent être pris en compte.La déception peut nuire à l'engagement citoyen. La participation citoyenne doit être un dialogue permanent entre élus et citoyens.Les habitants ont une expertise qui doit être reconnue.Il faut partir des préoccupations des citoyens pour construire le débat.L'intelligence collective est un moyen d'atteindre une participation authentique.Il n'y a pas de démocratie sans information partagée.Les raisons du désaccord doivent être expliquées pour favoriser le dialogue.Autres épisodes à explorerÉpisode 133: Réussir la participation publique avec Patrick NorynbergÉpisode 111: Faciliter la participation au défi du développement durable avec Valérie LehmannÉpisode 64: Projets collaboratifs, PPP et gouvernance avec Cathy Zadra-VeilAccédez aux notes ici: https://www.intelliaconsulting.com/podcast Note Communauté IAE-Pro est maintenant en ligne: Cliquez ici pour maîtriser votre action stratégique et amplifier votre impact Suivez-nous: Développez votre impact stratégique - Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire Visitez notre page LinkedIn Visitez notre page YouTube
Bienvenue dans un nouvel épisode de Work Narratives ! Aujourd'hui, je reçois Jean-Miguel Pire, chercheur à l'École Pratique des Hautes Études, sociologue et spécialiste des questions de loisir intelligent, autour d'une notion encore méconnue : l'otium.Au fil de cette conversation passionnante, Jean-Miguel Pire nous invite à redécouvrir ce concept oublié de notre vocabulaire contemporain, hérité de la philosophie grecque et latine : un temps libre consacré non au simple divertissement ou au repos, mais à un développement profond de l'intelligence, de la réflexion, et du discernement. L'otium, nous dit-il, est ce loisir fécond, désintéressé, nécessaire aujourd'hui pour résister à l'accélération du monde, à l'industrialisation de notre temps de cerveau disponible, et à la domination du marché sur toutes les sphères de nos vies.Préparez-vous à questionner la place du temps libre et à découvrir pourquoi l'otium pourrait bien être une des clés de notre émancipation individuelle et collective aujourd'hui. Je vous souhaite une bonne écoute !Retrouvez mes textes, mon profil LinkedIn, Instagram, et le lien vers la newsletter juste ici : https://linktr.ee/valentinegatard Musique : For The Love Of - StaylooseHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous sentez-vous parfois paralysé(e) face à un choix important ? Avez-vous du mal à savoir si vous écoutez votre intuition ou votre mental ? Vous cherchez à faire un choix sans avoir toutes les garanties… mais vous ne savez pas comment vous y prendre ?Dans cet épisode, je vous propose une exploration profonde et bienveillante autour de la prise de décision en conscience. Entre besoin de sécurité, peurs de se tromper et élan de l'âme, comment naviguer dans l'incertitude et avancer avec confiance ?Nous parlerons d'intuition, de ressentis corporels, de lâcher-prise et de confiance en soi, avec des clés concrètes et des partages personnels pour vous aider à faire des choix alignés avec votre cœur.
Comment protéger votre énergie et maintenir une vibration élevée face à la négativité ?Vous travaillez dans un environnement pesant ? Vos collègues, votre famille ou votre entourage semblent toujours dans une énergie basse ? Comment rester lumineux(se) et ancré(e) sans vous laisser impacter ?Dans cet épisode, je vous partage des clés essentielles pour préserver votre énergie, rester aligné(e) et cultiver une vibration élevée, même entouré(e) de personnes négatives.
Une silhouette translucide qui flotte dans l'air, une figure aux contours flous et vaporeux, un mort qui revient de l'au-delà. Les fantômes hantent notre imaginaire collectif, nourri par des récits, des tableaux ou des films, que ce soit à travers le gentil Casper ou le vilain Poltergeist. Cette représentation caricaturale fait des fantômes des personnages de folklore, errant dans des châteaux et apparaissant aux vivants pour délivrer un message, pour terminer un travail inachevé ou simplement parce qu'ils ne trouvent pas le repos. Notre société laïque et rationnelle n'a pourtant pas eu raison de la croyance dans l'au-delà et ses esprits. Il serait même de moins en moins tabou d'évoquer les manifestations de «l'invisible», comme les apparitions ou les sensations de présence. Alors que des médiums assurent pouvoir parler aux morts, d'autres partent à la chasse aux fantômes pour collecter de potentiels signes. Pourquoi ces croyances sont-elles toujours présentes aujourd'hui? D'où tirent-elles leur origine? Et que disent-elles de notre rapport à la mort? Production : Raphaële Bouchet Réalisation : Matthieu Ramsauer Les invité.es: Caroline Callard Historienne. Directrice d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales et membre du Centre d'études en sciences sociales du religieux. & Gregory Delaplace Anthropologue, directeur d'études à l'École Pratique des Hautes Études.
Au fil des ans, les scientifiques découvrent le cerveau, et nous apprennent à mieux comprendre la mémoire. Comment se fabriquent les souvenirs et faut-il les cultiver ? Comment fonctionne le cerveau en la matière ? Faut-il passer les mauvais souvenirs aux oubliettes ? Avec : - Francis Eustache, neuropsychologue de formation, directeur d'études à l'École Pratique des Hautes Études (EPHE), co-responsable et fondateur du programme de recherche 13-Novembre- Patrick Estrade, psychologue, psychothérapeute, écrivain, conférencier, auteur du livre Ces souvenirs qui nous gouvernent, éditions Robert Laffont- Jennie Girard, animatrice méthode APTe de l'association Face aux traumatismesDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:23:32 - Un bus de télé imagerie médicale pour dépister les cances en Bigorre - Préven'TIMM est un bus de télé imagerie médicale pour dépister des cancers en Bigorre pour les femmes : cancer du col de l'utérus, cancer du sein, et distribution du kit pour le dépistage du cancer colorectal.
durée : 00:58:26 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Cuba traverse depuis cinq ans sa pire crise depuis la chute de l'URSS. L'embargo des Etats-Unis, la présidence Trump, le Covid - qui a fait chuter le tourisme, 2è source de devises -, ainsi qu'une réforme monétaire entraînant une forte inflation, ont durement affecté l'île. - réalisation : Annie Brault - invités : Janette Habel Politologue, chercheuse associée à l'Institut des Hautes Études de l'Amérique latine
Alors que les 1/8è de finale de la Ligue des Champions se poursuivent ce soir, le football est à nouveau éclaboussé par le scandale. Deux dirigeants de clubs de Ligue 1 se sont tristement illustrés ces dernières semaines : le Président de l'Olympique de Marseille dénonçant la « corruption », et l'entraîneur de Lyon tête contre tête avec l'arbitre du match qui opposait son équipe à Brest le week-end dernier. Que signifient ces comportements ? Quelles conséquences ? Le football est-il à la dérive ? Comment rectifier le tir ? Pour en débattre- Seghir Lazri, sociologue du sport à l'IRIS/EHESS, Institut de Recherche Interdisciplinaire- École des Hautes Études en Sciences Sociales et chroniqueur au Nouvel Obs - Jean-Philippe Bouchard, journaliste sportif, éditeur à Solar sport.
Alors que les 1/8è de finale de la Ligue des Champions se poursuivent ce soir, le football est à nouveau éclaboussé par le scandale. Deux dirigeants de clubs de Ligue 1 se sont tristement illustrés ces dernières semaines : le Président de l'Olympique de Marseille dénonçant la « corruption », et l'entraîneur de Lyon tête contre tête avec l'arbitre du match qui opposait son équipe à Brest le week-end dernier. Que signifient ces comportements ? Quelles conséquences ? Le football est-il à la dérive ? Comment rectifier le tir ? Pour en débattre- Seghir Lazri, sociologue du sport à l'IRIS/EHESS, Institut de Recherche Interdisciplinaire- École des Hautes Études en Sciences Sociales et chroniqueur au Nouvel Obs - Jean-Philippe Bouchard, journaliste sportif, éditeur à Solar sport.
durée : 00:59:13 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Sommes nous déjà en "économie de guerre"? C'est ce qu'affirme Emmanuel Macron depuis 2022. Pourtant l'économie française semble bien loin des niveaux d'investissements militaires ou de mobilisation de ressources que connaissent les économies de guerre telles que l'Ukraine ou la Russie. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Julien Vercueil Économiste, professeur des universités en économie et vice-président de l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), spécialiste de la Russie, des économies post-soviétiques et analyste des BRICS; Julien Malizard Titulaire adjoint de la chaire Économie de la défense de l'IHEDN (Institut des Hautes Études de Défense Nationale); Fanny Coulomb Maîtresse de conférences HDR en économie à Sciences Po Grenoble.
Pierre-Édouard Deldique reçoit dans son émission deux historiens, sous le thème de l'humanité et de l'humanisme : François Hartog, historien, directeur d'études émérite à l'École des Hautes études en Sciences sociales et Vincent Duclert, historien pour la publication d'un nouveau livre d'Albert Camus. - François Hartog, auteur de Départager l'humanité chez Gallimard.- Vincent Duclert, historien pour la publication d'un nouveau livre d'Albert Camus, un recueil de ses derniers textes dans Actuelles IV publié chez Gallimard.
Pierre-Édouard Deldique reçoit dans son émission deux historiens, sous le thème de l'humanité et de l'humanisme : François Hartog, historien, directeur d'études émérite à l'École des Hautes études en Sciences sociales et Vincent Duclert, historien pour la publication d'un nouveau livre d'Albert Camus. - François Hartog, auteur de Départager l'humanité chez Gallimard.- Vincent Duclert, historien pour la publication d'un nouveau livre d'Albert Camus, un recueil de ses derniers textes dans Actuelles IV publié chez Gallimard.
durée : 00:12:36 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - À l'occasion de la sortie de l'ouvrage qu'il a dirigé avec l'historien Olivier Wieviorka, Les Maîtres de la stratégie, de Sun Zi à Warden, nous plongeons au cœur de l'Opération Barkhane et des enjeux militaires et stratégiques français au Sahel. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Benoît Durieux Général de corps d'armée, directeur de l'Institut des Hautes Études de défense nationale et de l'enseignement militaire supérieur (IHEDN) et docteur en histoire
durée : 00:24:50 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - L'historien Olivier Wieviorka et le général Benoit Durieux était les invités du grand entretien de France Inter ce jeudi. Ils publient "Les Maîtres de la stratégie, penser les guerres d'hier, comprendre les conflits d'aujourd'hui" au Seuil. - invités : Benoît DURIEUX, Olivier WIEVIORKA - Benoît Durieux : Général de corps d'armée, directeur de l'Institut des Hautes Études de défense nationale et de l'enseignement militaire supérieur (IHEDN) et docteur en histoire, Olivier Wieviorka : Historien, professeur à l'École normale supérieure de Paris-Saclay
durée : 00:24:50 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - L'historien Olivier Wieviorka et le général Benoit Durieux était les invités du grand entretien de France Inter ce jeudi. Ils publient "Les Maîtres de la stratégie, penser les guerres d'hier, comprendre les conflits d'aujourd'hui" au Seuil. - invités : Benoît DURIEUX, Olivier WIEVIORKA - Benoît Durieux : Général de corps d'armée, directeur de l'Institut des Hautes Études de défense nationale et de l'enseignement militaire supérieur (IHEDN) et docteur en histoire, Olivier Wieviorka : Historien, professeur à l'École normale supérieure de Paris-Saclay
In an era where even toothpaste shopping can trigger an existential crisis, intellectual historian Sophia Rosenfeld explore how we became both imprisoned and freed by endless options. Her new book The Age of Choice traces our evolution from a world where nobility bragged about not having any choices to one where choice itself has become our modern religion. From voting booths to gender identity, from Amazon's infinite scroll to dating apps' endless swipes, Rosenfeld reveals how "freedom of choice" conquered modern life - and why having too many options might be making us less free than we'd like to think.Here are the 5 KEEN ON takeaways from our conversation with Rosenfeld:* Choice wasn't always central to freedom: Historically, especially among nobility, freedom was associated with not having to make choices. The modern equation of freedom with endless choice is a relatively recent development that emerged alongside consumer capitalism and democracy.* The transformation of choice from moral to preferential: There's been a fundamental shift from viewing choice primarily as a moral decision (like Hercules choosing between right and wrong paths) to seeing it as an expression of personal preference (like choosing between toothpaste brands). The mere act of having choice became morally significant, rather than actually making the "right" choice.* Democracy's evolution transformed voting: The shift to secret ballots in the late 19th century marked a crucial change in how we exercise democratic choice, moving from communal decision-making to private, individual choice - a change that philosophers like John Stuart Mill actually opposed, fearing it would reduce democracy to consumer-style selection.* Choice can work against collective good: While individual choice is celebrated as freedom, it can actually hinder addressing collective challenges like climate change or public health, where limiting individual choices might better serve the common good.* The paradox of modern choice: While we've extended choice into previously unthinkable areas (gender identity, sexuality, family relationships), many people are simultaneously seeking ways to reduce choice overload - from AI recommendations to personal shoppers - suggesting we may have reached the limits of how much choice we can handle.Sophia Rosenfeld is Walter H. Annenberg Professor of History and Chair of the Department of History at the University of Pennsylvania, where she teaches European and American intellectual and cultural history with a special emphasis on the Enlightenment, the trans-Atlantic Age of Revolutions, and the legacy of the eighteenth century for modern democracy. Her newest book, to be published by Princeton University Press in February 2025, is entitled The Age of Choice: A History of Freedom in Modern Life. It explores how, between the 17th century and the present, the idea and practice of making choices from menus of options came to shape so many aspects of our existences, from consumer culture to human rights, and with what consequences. She is also the author of A Revolution in Language: The Problem of Signs in Late Eighteenth-Century France (Stanford, 2001); Common Sense: A Political History (Harvard, 2011), which won the Mark Lynton History Prize and the Society for the History of the Early American Republic Book Prize; and Democracy and Truth: A Short History (Penn Press, 2019). Her articles and essays have appeared in leading scholarly journals, including the American Historical Review, the Journal of Modern History, French Historical Studies, and the William and Mary Quarterly, as well as publications such as The New York Times, The Washington Post, Dissent, and, frequently, The Nation. From 2013 to 2017, she co-edited the journal Modern Intellectual History. In 2022, A Cultural History of Ideas, a 6 volume book series covering antiquity to the present for which she was co-general editor with Peter Struck, appeared with Bloomsbury and won the Association of American Publishers' award for best reference work in the humanities. Her writing has been or is being translated into French, Spanish, Portuguese, Turkish, Hindi, Korean, and Chinese. Rosenfeld received her B.A. from Princeton University and her Ph.D. from Harvard University. She has held fellowships from the Guggenheim Foundation, the School of Social Science at the Institute for Advanced Studies in Princeton, the Mellon Foundation, both the Remarque Institute and the Center for Ballet and the Arts at NYU, the Institute for Advanced Studies in Paris, and the American Council of Learned Societies, as well as visiting professorships at the University of Virginia School of Law and the École des Hautes Études en Sciences Sociales (Paris). Prior to arriving at Penn in January 2017, she was Professor of History at Yale University and, before that, the University of Virginia. She also served a three-year term from 2018 to 2021 as Vice President of the American Historical Association, where she was in charge of the Research Division. In 2022, she held the Kluge Chair in Countries and Cultures of the North at the Library of Congress, and she was also named by the French government Officier dans l'Ordre des Palmes Académiques. Among her other ongoing interests are the history of free speech, dissent, and censorship; the history of aesthetics (including dance); the history of political language; political theory (contemporary and historical); the history of epistemology; the history of information and misinformation; the history of the emotions and senses; the history of feminism; universities and democracy; and experimental historical methods.Named as one of the "100 most connected men" by GQ magazine, Andrew Keen is amongst the world's best known broadcasters and commentators. In addition to presenting KEEN ON, he is the host of the long-running How To Fix Democracy show. He is also the author of four prescient books about digital technology: CULT OF THE AMATEUR, DIGITAL VERTIGO, THE INTERNET IS NOT THE ANSWER and HOW TO FIX THE FUTURE. Andrew lives in San Francisco, is married to Cassandra Knight, Google's VP of Litigation & Discovery, and has two grown children.Keen On is a reader-supported publication. To receive new posts and support my work, consider becoming a free or paid subscriber. This is a public episode. If you'd like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit keenon.substack.com/subscribe
A peine de retour à la Maison Blanche que Donald Trump a signé une pluie de décrets : 46 textes sur l'immigration, la justice, le climat et la santé.Le président des États-Unis a annoncé le retrait de son pays de l'Organisation mondiale de la Santé, dont il est le premier contributeur.Rien de surprenant. Lors de son premier mandat, Donald Trump avait déjà dit qu'il comptait retirer son pays de l'institution onusienne, mais cela n'était pas arrivé. Comme le départ de l'organisation doit faire l'objet d'un préavis d'un an, son successeur le démocrate Joe Biden avait fait marche arrière.Si cette fois, l'annonce est suivie d'effet, l'OMS pourrait perdre plus de 15 % de son financement.Pourquoi Donald Trump fait de ce retrait une priorité ? Et quelles conséquences pour les multiples urgences sanitaires mondiales dont l'OMS a la charge ? Invités : Suerie Moon, chercheuse à l'Institut universitaire de Hautes études internationales de GenèveCharlotte Causit, journaliste au bureau de l'AFP de Washington, chargée de l'actualité Sciences et Santé.Réalisation : Emmanuelle Baillon Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
J'ai eu le plaisir de recevoir Sonia Choquette, dont j'apprécie grandement el travail depuis de nombreuses années. Dans cette interview, Sonia partage avec nous ses conseils pour recevoir les messages nos guides spirituels, vive une vie alignée à notre essence divine et avancer malgré nos peurs. Ses partages sont toujours riches en pratiques concrètes et en sagesse. Belle écoute à vous !Ma précédente interview avec Sonia Choquette (activez les sous-titres) : https://youtu.be/KA2aNDzhA_U?si=WKFHxWrXu05IYgee
Sandrine Chenivesse nous invite à un très grand et magnifique voyage, à la fois géographique, poétique et spirituel. Sandrine Chenivesse est sinologue, anthropologue, psychanalyste spécialisée en transgénérationnel, et écrivaine. Sinologue, grande spécialiste de la Chine où elle a vécu de nombreuses années, Sandrine Chenivesse a consacré une grande part de sa vie à déchiffrer les grands mythes de la sagesse chinoise ancestrale, particulièrement dans leurs dimensions spirituelles, religieuses et philosophiques. Depuis ses premières années à l'École Pratique des Hautes Études Chinoises à la Sorbonne, Sandrine Chenivesse a été profondément attirée par le mystère de la Forteresse des âmes mortes, lieu d'abord mythique avant d'être localisé à la montagne de Fengdu, au cœur du Sichuan, au bord de l'immense fleuve du Yang Tsé. La Forteresse des âmes mortes est devenue un lieu de pèlerinage important pendant très longtemps, et jusqu'au début du XXème siècle. Très jeune, Sandrine Chenivesse est partie seule vivre en Chine, pour déchiffrer les mystères de ce haut lieu spirituel dont la spécificité est de recueillir tous les défunts victimes de la malemort. Sandrine Chenivesse raconte l'expérience audacieuse et intrépide qu'elle a vécue pendant plusieurs années. Les risques et les dangers n'ont pas manqué. Sans le savoir, Sandrine Chenivesse s'est approchée de trop près de l'au-delà et d'entités spirituelles liées à la malemort, au point de vivre, et traverser, une épreuve aussi grave que mystérieuse. « La Chine invite à voyager vers les lointains, mais au fond de soi » : Avec Sandrine Chenivesse, nous sommes invités à un voyage initiatique fascinant et envoûtant, où le visible et l'invisible se confondent. Avec elle, nous suivons la ligne de crête qui relie le réel et l'imaginaire, la vie et la mort, le temps et l'éternité. Dans une grande poésie, où la nature, les arbres, les montagnes et les oiseaux vibrent d'une vitalité spirituelle, nous découvrons les richesses de sagesses millénaires, en particulier le taoïsme, profondément imprégné par le chamanisme qui l'a précédé. Ici, nous entendons parler de rituels ou d'exorcismes, ou de ce qui ressemble parfois à notre notion du purgatoire. Nous découvrons ainsi à quel point les sagesses et les spiritualités de toute l'humanité se rejoignent : l'univers fantastique révélé par Sandrine Chenivesse n'est pas limité à la tradition chinoise. Il a rayonné sur tous les continents depuis l'aube des temps, jusqu'au cœur de l'Europe. Toutes nos campagnes s'en souviennent... « Vivre, c'est oser laisser la mort nous transformer de l'intérieur » : La quête initiatique et cette approche de la mort que nous propose Sandrine Chenivesse va parler à chacun d'entre nous. Toute cette expérience dont elle nous confie ici quelques clés sans tout nous révéler, Sandrine Chenivesse l'a écrite dans ce qui est un véritable livre-évènement, où tout est dit. Il est paru il y a quelques semaines : La Forteresse des âmes mortes. Sandrine Chenivesse nous invite en nous accompagnant, à méditer sur notre relation avec la vie, la mort et l'éternité. Sans effroi, sans angoisse, mais au contraire avec cette rayonnante et réconfortante sérénité qui l'habite. Pour lire La forteresse des âmes mortes, le livre de Sandrine Chenivesse, cliquer ici. Pour aller sur le site L'arbre dénoué, et découvrir les activités de Sandrine Chenivesse, cliquer ici. UN SOMMET Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Au cours de l'épisode que nous avons la joie de diffuser aujourd'hui avec Sandrine Chenivesse et au sujet de la Forteresse des âmes mortes, il est beaucoup question de montagnes. Montagnes sacrées, hommes-montagnes ayant atteint l'immortalité… La sagesse ancestrale chinoise respecte profondément les montagnes qui, dit-elle, ont même la capacité de se déplacer et de voler dans les airs ! Avec Sandrine Chenivesse, c'est un sommet lointain que nous découvrons, au cœur d'une Chine géographique et mythique à la fois. S'il a été caché pour des raisons politiques depuis le début du XXème siècle, ce sommet a été la quête de siècles de tradition, de pèlerinages, de cultes et de rituels sacrés. Ce voyage initiatique auquel nous invite Sandrine Chenivesse, c'est un nouveau sommet dans l'histoire de Zeteo ! Et si chaque épisode est un sommet, nous le croyons profondément, celui-ci est plus exotique, plus lointain, plus spectaculaire aussi. Il nous fait voyager autant dans le monde visible que dans le monde invisible : deux mondes qui, nous le croyons aussi et toujours davantage, sont indissolublement liés. Je me souviens Annick de Souzenelle me disant, en me montrant sa fenêtre d'où je voyais son jardin, ou en regardant son propre salon, qu'il y avait en permanence des anges autour d'elle. Annick profitait sans doute de privilèges spirituels accessibles aux âmes très avancées. Grâce à elle et ses trois participations à Zeteo, nous avons aussi escaladé quelques magnifiques sommets. Et puisque je suis lancé sur ce sujet, je tiens à exprimer toute ma gratitude à mon amie Marguerite Kardos, elle aussi tellement habitée par le monde invisible. C'est Marguerite, qui nous a honoré par ses deux participations à Zeteo, qui a suggéré cet épisode avec Sandrine Chenivesse et qui l'a rendu possible. Montagnes, sommets, anges, gratitude… L'histoire de Zeteo continue et prend souvent de l'altitude ! C'est le moment pour redire aussi toute notre gratitude pour tous les donateurs. Ils sont les membres essentiels de cette cordée hebdomadaire que nous menons depuis cinq ans. C'est le moment encore pour faire appel à tous ceux qui peuvent se joindre aux donateurs passés, en faisant un don aujourd'hui. Cette période de l'année, à ce sujet, est la plus creuse de toutes. Cet appel est un donc un peu particulier. Pas inquiet, mais nécessaire. Notre effort et les coûts qu'il représente se renouvellent chaque semaine, en janvier aussi… D'avance, un grand merci à ceux qui entendront cet appel aux dons. À tous, la joie de partager des sommets que nous gravissons ensemble, Dans l'espoir des prochaines ascensions, Fraternellement, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Telio, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
Pour la rentrée des classes, La Foi prise au mot propose une émission de saison : comment d'enseigner la religion à l'école ? Alors que la réponse est évidente pour de nombreux pays, elle est tout sauf une évidence en France. Est-ce que l'enseignement des religions à l'école est une manière de catéchiser et comment respecter une certaine neutralité ? Et surtout, est-ce que la religion s'enseigne comme les mathématiques ou l'histoire-géographie ? Y a-t-il des méthodes spécifiques, une sorte de didactique de la religion ? Pour le savoir, rendez-vous sur KTO avec Isabelle Saint-Martin, directrice d'Études à l'École pratique des Hautes Études à Paris, et Joseph Herveau, responsable de l'animation pastorale solaire au Secrétariat général de l'enseignement catholique.
En Colombie, le président Gustavo Petro a déclaré l'état d'urgence ce lundi (20 janvier 2025) face à la soudaine flambée de violence entre groupes armés qui a forcé 32.000 personnes à fuir. 5.000 soldats sont mobilisés dans le Nord-Est, où se trouve le fief des guérillas marxistes, pour tenter de rétablir l'autorité de l'État. En six jours, les affrontements pour le contrôle de territoires, de lucratives plantations de coca et de routes du trafic de drogue ont fait plus de 100 morts dans trois régions de Colombie. C'est dans la région montagneuse du Catatumbo, frontalière du Venezuela, qu'il y a le plus de victimes. Les familles déplacées, notamment des militants qui avaient signé l'accord de paix de 2016 ont peu de solutions de repli.« C'est inhumain, la manière dont sont logées ces personnes », témoigne Marli Acosta, est une activiste qui dirige la fondation Mujer Popular Catatumbo. Elle a déjà été menacée et séquestrée par un groupe armé l'année dernière (2024), et elle aide 50 familles qui ont dû être relogées : « Elles vivent à même le sol, et c'est le cas aussi pour les enfants qui n'ont pas de couvertures. Il y a des gens malades, qui ne bénéficient pas d'aide humanitaire. Le gouvernement national et les autorités locales n'aident pas ces personnes. Ils les laissent pratiquement à l'abandon. » Mathilde Allain : « La plupart des groupes armés en Colombie vivent avec le trafic de drogue »Mathilde Allain, maîtresse de conférences en Sciences politiques à l'Institut des Hautes études de l'Amérique latine et chercheuse au Centre de recherche et de documentation sur les Amériques était l'invitée de RFI. Elle explique les dynamiques à l'intérieur des groupes armés qui s'affrontent pour contrôler les territoires liés au trafic de drogue : « La guérilla de l'ELN est l'une des plus anciennes depuis la démobilisation des FARC. Dans le Catatumbo, elle a mené une opération contre l'une des dissidences de la guérilla des FARC pour le contrôle des ressources. La plupart des groupes armés en Colombie vivent avec le trafic de drogue. C'est l'une des sources premières de financement de ces groupes armés. Depuis un certain temps, on voyait que les tensions montaient entre ces deux groupes. Les premières victimes de cette attaque sont les civils » Pour de nombreux Colombiens, les récents affrontements, les pires dans le pays depuis des années, rappellent la guerre civile qui a fait environ 450.000 morts en plus d'un demi-siècle.« Depuis la signature des accords de paix en 2016 entre le gouvernement colombien et la guérilla des FARC, il y a une fragmentation importante des groupes armés dans le pays », poursuit Mathilde Allain, « Il y a les groupes liés à des structures de guérilla, et d'autres issus d'anciens groupes paramilitaires qui sont des bandes armées criminelles qui se réunissent ponctuellement pour organiser le trafic de drogue. » « La plupart de ces armées non étatiques commettent des massacres, et cherchent à assoir leur pouvoir territorial, l'objectif premier étant de contrôler le trafic de drogue et notamment le trafic de coca qui est très important dans cette région du Catatumbo ».Dans ce contexte, le président colombien Gustavo Petro a décidé de suspendre les négociations de paix engagées avec l'ELN. Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, le président colombien peine à parvenir à de véritables accords de paix avec les guérillas, les gangs et les groupes de narcotrafiquants, ce qui lui vaut d'être taxé par ses détracteurs de mollesse à l'égard des insurgés. Steve Bannon, ex-conseiller de Donald Trump : « Nous sommes dans une guerre de l'information »Aux États-Unis, le retour de Donald Trump au pouvoir ne s'est pas fait sans sa base MAGA, de son slogan Make America great again, porté par des centaines d'influenceurs, d'animateurs de podcasts qui lui sont entièrement dédiés et qui véhiculent la version mensongère de Donald Trump sur la présidentielle de 2020 perdue. Tous ces messages sont lus, vus, entendus par des dizaines de millions d'abonnés.Notre envoyé spécial à Washington DC, David Thomson a rencontré l'un des plus influents d'entre eux. L'ancien stratège de Donald Trump et militant d'extrême-droite Steve Bannon.The War Room, son podcast qui est diffusé en direct chaque jour est l'un des plus suivis par sa base. Il dure 4 heures et prend pour cible les médias traditionnels.« Nous sommes dans une guerre de l'information », dit Steve Bannon, « Si le War Room est aussi puissant c'est parce qu'on l'ouvre à la base. C'est une émission populaire. C'est un spectacle. C'est une émission populiste et nationaliste. C'est comme si le Front national chez vous avait une grande émission de quatre heures par jour, avec des personnes qui n'ont pas la possibilité de se faire entendre ailleurs. La raison pour laquelle l'émission est si puissante, c'est qu'elle s'adresse aux sans voix, c'est pour ça qu'elle marche aussi bien ». Le podcast a été lancé en 2019, 2 ans après le départ de Steve Bannon de la Maison Blanche. C'est durant la pandémie de Covid qu'il est devenu l'un des hommes les plus influents auprès des partisans de Donald Trump en dénonçant les restrictions sanitaires et les obligations vaccinales.« On a été les premiers à couvrir la pandémie », s'enorgueillit Steve Bannon, « les premiers sur le mouvement anti-vaccins, les premiers à dénoncer le vol de l'élection de 2020, les premiers aussi à demander l'arrêt de tout financement à l'Ukraine et l'arrêt de l'invasion migratoire de l'Amérique, mais aussi de l'invasion de l'Europe. En France, vous allez avoir une guerre civile dans quelques années ». L'actualité des Outre Mer avec la 1èreEn Martinique, deuxième journée de procès ce mercredi (22 janvier 2025) pour le leader du « R-Prak » Rodrigue Petitot avec Benoît Ferrand.
✨ Découvrez 6 méditations guidées GRATUITES pour reconnecter à votre âme : https://www.jennablossoms.com/meditations/✨ Mon livre “Guide d'incarnation pour les artisans de lumière” : https://librairie.jennablossoms.com/products/livre-guide-d-incarnation-pour-les-travailleurs-de-lumiereDans cet épisode, je vous parlerai de l'anxiété collective face à un monde souvent perçu comme sombre et inquiétant. Comment garder espoir, foi et sérénité face aux événements difficiles qui marquent notre époque ? Je partagerai avec vous les clés pour transformer votre regard sur le monde, vous reconnecter à votre cœur, et incarner les valeurs lumineuses qui peuvent faire la différence. À travers des perspectives spirituelles, des conseils pratiques et des réflexions profondes, découvrez comment équilibrer un détachement sain avec une implication consciente, pour retrouver du sens et nourrir votre paix intérieure.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:26 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Si dès l'Antiquité le blasphème est un interdit religieux inscrit dans les textes, il n'est pas pour autant criminalisé. C'est à partir du 12e siècle que le blasphème entre dans le droit laïc et le droit canon grâce à un travail de théorisation juridique et théologique. - réalisation : Thomas Beau - invités : Corinne Leveleux-Teixeira Professeure d'histoire du droit à l'Université d'Orléans, directrice d'études à l'École Pratique des Hautes Études
La criminalité transnationale organisée englobe pratiquement toutes les activités criminelles graves motivées par le profit. Elles revêtent un caractère international impliquant plus d'un pays. Les activités relevant de la criminalité transnationale organisée sont nombreuses. (Rediffusion) Trafic de drogue, trafic de migrants, traite d'êtres humains, blanchiment d'argent, trafic d'armes à feu, trafic de produits contrefaits, trafic d'espèces sauvages, de biens culturels, voire certains aspects de la cybercriminalité. Comment mettre hors-jeu ce phénomène ? Que faire contre la criminalité organisée ?Édition en partenariat avec la revue QUESTIONS INTERNATIONALES. Invités : Eliane Houlette, magistrate. Premier Procureur de la République financier Clotilde de Champeyrache, maître de conférences. Professeure associée au CNAM en criminologie. Géopolitique des mafias, éd. le Cavalier Bleu Nacer Lalam, économiste, directeur de la recherche et de la prospective à l'Institut des Hautes Études du ministère de l'Intérieur Erwann Tor, magistrat, expert pour l'ONUDC, Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime. Ancien chargé de mission « lutte contre la traite des êtres humains et criminalité connexe » au sein de la Représentation permanente de la France près l'Office des Nations Unies à Vienne Serge Sur, membre de l'Académie des sciences morales et politiques de l'Institut. Rédacteur en chef du numéro de Questions Internationales consacré à la Gangstérisation du monde.
Jamais la richesse et le pouvoir du crime organisé n'ont été aussi importants. Jamais les criminels n'ont occupé un tel espace. Ils se jouent des frontières, ils dirigent des empires, ils ont infiltré les systèmes économiques et politiques au point d'en contrôler des pans entiers. Certaines mafias sont aujourd'hui plus puissantes que des États. Le crime organisé est fluide, transnational, entreprenant.(Rediffusion) Une industrie estimée à 3 000 milliards de dollars. Cartels mexicains, mafias italiennes, Triangle d'or asiatique... les syndicats criminels ont embrassé la globalisation et la High Tech, alimentés par la diffusion à l'échelle planétaire de la corruption et la kleptocratie.Criminalité organisée, narcotrafic, blanchiment et corruption, la part d'ombre de notre monde.La gangstérisation ou le roman noir de la mondialisation. Édition en partenariat avec la revue QUESTIONS INTERNATONALES. Invités : Clotilde de Champeyrache, maître de conférences. Professeure associée au CNAM en criminologie. Géopolitique des mafias, éd. le Cavalier Bleu Nacer Lalam, directeur de la recherche et de la prospective à l'Institut des Hautes Études du ministère de l'Intérieur Erwann Tor, magistrat, expert pour l'ONUDC, Office des Nations unies contre la Drogue et le Crime. Ancien chargé de mission « lutte contre la traite des êtres humains et criminalité connexe » au sein de la Représentation permanente de la France près l'Office des Nations unies à Vienne Serge Sur, membre de l'Académie des sciences morales et politiques de l'Institut. Rédacteur en chef du numéro de Questions Internationales consacré à la Gangstérisation du monde.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. Dans les années 90, l'expression « semaine d'or » est apparue dans les Tatras précisément en relation avec la clientele russophone. En fait, il s'agissait de trois semaines, et c'était un boom de clientele parlant russe dans les Tatras pendant les vacances, dépensant de l'argent a corps perdu Les Hautes Tatras servent en hiver de refuge pour les oiseaux migrateurs. En effet, pour beaucoup d'especes des pays nordiques les Tatras constituent un territoire approprié pour y passer l'hiver
durée : 00:58:23 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - De la Préhistoire au 21e siècle, l'histoire de la danse s'écrit en mouvements et en soubresauts dans des contextes politiques, sociaux et économiques différents. Comment raconter l'histoire de la danse sur le temps long, au rythme des avancées de la recherche ? - réalisation : Thomas Beau, Anna Holveck - invités : Laura Cappelle Sociologue et chercheuse en danse, professeure associée à l'université Sorbonne-Nouvelle et chercheuse au Centre de la recherche sur les liens sociaux (CERLIS); Hélène Marquié Professeure au département d'études sur le genre de Paris 8; Chloé D'Arcy Doctorante à l'École pratique des Hautes Études au sein du laboratoire "Savoirs et pratiques du Moyen Âge à l'époque contemporaine" (SAPRAT)
Découvrez comment Kathryn Hudson a transformé sa vie grâce à une rencontre inattendue qui l'a reconnectée aux anges. Dans cette interview inspirante, elle partage sa vision unique des anges, ses conseils pratiques pour cultiver la joie et inviter ces présences lumineuses dans votre quotidien. Un échange plein de sagesse et de légèreté qui pourrait bien changer votre perspective spirituelle et qui m'a personnellement beaucoup plu !Site internet de Kathryn : http://kathrynhudson.fr/bienvenue/Livre “Les Anges me l'ont dit” : https://amzn.to/3ObyXQGLivre “101 pratiques spirituelles avec les Anges” : https://amzn.to/3AL1J7PHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:53 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Des trésors de céramique et de peinture des Tang aux bijoux des Ming, le Musée Guimet à Paris offre une découverte des productions culturelles et artisanales qui ont marqué deux époques de l'histoire chinoise. - réalisation : Thomas Beau, Laurence Millet - invités : Yolaine Escande Sinologue, spécialiste des arts graphiques chinois et directrice de recherche au CNRS; Alexis Lycas Maître de conférences à l'École Pratique des Hautes Études (EPHE), spécialiste de la Chine médiévale; Arnaud Bertrand Enseignant-chercheur, archéologue et conservateur au musée Guimet (départements Chine ancienne et Corée)
Plongez dans une méditation guidée de 15 minutes spécialement conçue pour vous aider à lâcher prise et retrouver un profond sentiment de paix intérieure. Grâce à une visualisation qui vous aidera à ancrer ce processus en vous, vous retrouverez la détente et la reconnexion à vous-même pour apaiser le stress et libérer les tensions. N'hésitez pas à partager cette méditation si elle vous a plue, à mettre un petit bouce bleu ou à commenter vos ressentis !
✨ Découvrez 6 méditations guidées GRATUITES pour reconnecter à votre âme : https://www.jennablossoms.com/meditations/Dans cet épisode, nous explorons le besoin de tout contrôler et son impact sur notre bien-être. Découvrez pourquoi le contrôle se manifeste, comment il influence votre quotidien et, surtout, apprenez à le transformer pour retrouver plus de sérénité et lâcher-prise face à l'incertitude. À travers des clés pratiques, des mantras et des conseils bienveillants, vous pourrez renouer avec la fluidité et la spontanéité dans votre vie.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:24 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - À l'occasion d'une journée spéciale consacrée au procès des viols de Mazan, comment interroger les images de la culture populaire et comprendre en quoi les productions artistiques ont pu participer d'une construction de ce qu'on appelle la "culture du viol" ? - réalisation : Laurence Malonda - invités : Hélène Frappat Romancière et essayiste ; Virginie Leroux Directrice d'études à l'Ecole Pratique des Hautes Études (EPHE), chaire langue et littérature néo-latines
À l'issue d'un second tour très serré, Yamandú Orsi emporte la présidentielle avec près de 50% des suffrages. L'Uruguay se prépare à connaître une nouvelle alternance politique, mais elle ne devait pas entraîner de grands bouleversements. Dans son discours de victoire, Yamandú Orsi, un ancien professeur d'histoire issu d'un milieu modeste, a promis d'œuvrer en vue d'une société plus juste et égalitaire. « Je serai, a-t-il dit, le président qui construira une société plus harmonieuse, un pays plus solidaire, où, en dépit des différences, personne ne sera jamais laissé de côté, du point de vue économique, social ou politique. Je serai le président qui appellera encore et encore au dialogue national pour trouver les meilleures solutions, bien sûr, en suivant notre vision, mais aussi en écoutant très attentivement ce que les autres nous disent ».Son adversaire, Alvaro Delgado, le candidat de la coalition de droite actuellement au pouvoir, a très vite reconnu sa défaite et félicité le vainqueur. Les deux hommes auront besoin l'un de l'autre, car Yamandú Orsi n'aura pas de majorité absolue au Parlement. Mais le dialogue entre les deux formations devrait être facilité par les convergences entrevues durant la campagne en matière de relance de la croissance économique et de réduction du déficit fiscal.Analyse de Denis Merklen, professeur à l'Université Sorbonne nouvelle, directeur de l'Institut des Hautes Études de l'Amérique latine, au micro d'Anne Cantener.Denis Merklen : La différence s'est en partie matérialisée à travers les critiques qui ont été adressées au gouvernement de l'actuel président, touché par plusieurs affaires de corruption, qu'il s'agisse de sa personne ou de l'administration de son parti. Et par la préparation de la gauche, qui a beaucoup travaillé, qui a déployé un réseau militant d'écoute de la population, qui a pu faire le bilan et se détacher de l'ancienne génération des dirigeants de gauche qui avait constitué les derniers gouvernements progressistes.Anne Cantener : La gauche, selon plusieurs observateurs, avait perdu la précédente présidentielle à cause de l'insécurité. Qu'est-ce qui a changé cette fois-ci ? La gauche était-elle mieux préparée aussi sur ce dossier-clé de la sécurité ? Denis Merklen : Ce n'est pas sûr. L'insécurité en Uruguay est un problème gravissime avec l'implantation du narcotrafic autour du port de Montevideo, quelque chose qui était totalement inconnu de ce pays, il y a quelques années à peine. Mais la population a pris conscience que ce n'était pas un problème de couleur politique, c'est un enjeu majeur et les Uruguayens n'en tiennent pas rigueur à la gauche, comment cela a pu être le cas dans le passé, en raison de la violence croissante liée au trafic de drogue. Toutes proportions gardées, car on est encore loin d'autres pays d'Amérique latine comme le Mexique ou le Brésil qui souffrent d'une violence civile extraordinaire.Anne Cantener : Les deux candidats ont beaucoup parlé d'économie, sans que l'on puisse parfois distinguer ce qui les différenciait ?Denis Merklen : La sécurité sociale, la croyance dans un État social. Et les inégalités. L'Uruguay ne s'en est pas si mal sorti ces cinq dernières années, mais la situation des plus pauvres s'est beaucoup détériorée. L'électorat uruguayen était très indécis, la différence de voix est ténue, il est probable que le retour de la partie la plus exposée des classes populaires dans le giron de la gauche ait fait la différence. Le Frente Amplio a réalisé une excellente élection parmi les couches les plus modestes de la population. Anne Cantener : Yamandú Orsi a promis du changement pendant sa campagne, mais pas de changement radical, pas de rupture forte avec ce qui a été fait jusqu'à présent, il a parlé de la nécessité de trouver des accords. Comment analysez-vous ce ton très mesuré ?Denis Merklen : Les majorités des deux chambres du Parlement, Sénat et chambre des députés, ne sont pas de même couleur politique. Le Sénat est à gauche, la Chambre des députés à droite. La négociation s'impose et ç'aurait été le cas quel que soit le vainqueur de l'élection. Par ailleurs, l'Uruguay est un pays un peu particulier dans le concert de l'Amérique latine, dans le sens où ce n'est ni une droite populiste, comme on peut la voir aujourd'hui en Argentine, ni une gauche populiste. Il y a une tradition d'accord de gouvernement, de coalition, d'entente. D'autant plus que l'opposition gouverne dans plusieurs départements du pays, dirige plusieurs entités de l'État ou participe à son administration.Anne Cantener : Cela signifie que le nouveau président de l'Uruguay aura les mains libres pour mener à bien ses mesures emblématiques, comme la réforme de la sécurité sociale, par exemple ?Denis Merklen : La gauche au pouvoir entre 2005 et 2020 a apporté d'énormes progrès en termes de protection sociale : réforme de la santé, négociations salariales, protection des travailleurs agricoles, refonte de l'université de la recherche. Mais sur ces dossiers, la droite n'était pas aussi minoritaire qu'on pourrait le croire. Une fois parvenue aux affaires, elle aurait pu revenir sur ces conquêtes sociales. Il y a bien eu quelques aménagements qui ont parfois favorisé les plus riches. Mais l'Uruguay a traversé la pandémie sans trop souffrir et a maintenu son taux de change, l'économie est relativement stable, même si la croissance est faible. L'opposition garde une marge de manœuvre importante, mais il n'y a aucune raison qu'elle exerce une minorité de blocage. Anne Cantener : Le nouveau président a fait savoir qu'il souhaitait développer les échanges à l'échelle régionale. Avec quel pays en particulier pourrait-il travailler ?Denis Merklen : Il y a une familiarité de couleur politique avec le Brésil de Lula et une amitié de longue date entre ces deux formations politiques que sont le Frente Amplio et le PT brésilien. Mais l'Uruguay est un pays, quoi qu'il en soit, largement dépendant de ses deux grands voisins, l'Argentine et le Brésil, par leur voisinage et la structure de leurs économies. La gauche uruguayenne va être obligée d'avoir des bonnes relations avec le président Milei en Argentine, ce qui ne sera pas facile. Et d'autre part, elle va se projeter vers l'international, comme elle l'avait fait pendant les précédents gouvernements de gauche, en allant vers l'Asie et la Chine, pour essayer de diminuer la dépendance vis-à-vis de ses voisins. En Haïti, la MMAS forcée de se justifierDepuis la mi-octobre 2024, plusieurs zones de Port-au-Prince sont de nouveau à feu et à sang, et les critiques fusent : où est passée la Mission multinationale d'assistance à la sécurité (MMAS) ? La force internationale dirigée par le Kenya s'est justifiée de son silence hier dans un communiqué, affirmant que si « de nombreux Haïtiens remettent en question le rôle de la MMAS et sa gestion de la situation sécuritaire, elle continue d'effectuer des patrouilles conjointes de jour et de nuit ». Et « bien que ces opérations ne soient pas largement médiatisées », elle indique avoir mené aux côtés de la Police nationale haïtienne l'assaut d'hier dans le quartier de Bas-Delmas à Port-au-Prince.Assaut « musclé » selon Radio Métronome, pas encore de bilan détaillé, mais des sources policières indiquent que plusieurs membres de groupes criminels ont été tués et d'autres blessés. Les forces de l'ordre sont en train de traquer Jimmy Chérizier, alias Barbecue, qui a failli être arrêté la semaine dernière. Le bâtiment qu'il occupait, où il avait élu domicile, a été rasé. Il est encore en fuite mais la pression s'accentue. À lire aussiFaut-il une fois encore déployer des casques bleus en Haïti pour lutter contre les groupes armés? Quel profil à la tête du FBI ?La chronique des nominations continue à Washington, Donald Trump est toujours à la recherche de son administration idéale, et cette tribune inquiète du quotidien politique The Hill s'interroge sur le futur n°1 du FBI, la toute-puissante police fédérale américaine. Le bruit court que son actuel patron va jeter l'éponge sans doute dès le mois de janvier 2025, avant l'investiture du nouveau président. Qui pour remplacer Christopher Wray à la tête de ce paquebot doté d'un budget colossal de 11 milliards de dollars et d'un personnel pléthorique, 35 000 employés, chargé de missions tous azimuts dans les domaines de la sécurité nationale et de la lutte contre la criminalité ?Depuis 1978, « tous ses directeurs ont été choisis dans la magistrature ou dans les rangs du ministère de la Justice. Le bon candidat sera celui capable d'une rupture qui permette au FBI de restaurer sa réputation, celle d'un service efficace et apolitique. La plus grosse surprise que Trump devrait se permettre serait de nommer à sa tête un spécialiste du maintien de l'ordre ». Car c'est un mandat de dix ans qui est en jeu, « pensé comme un bouclier placé au-dessus des changements de majorité et censé protéger le Bureau de toute interférence politique. Force est de constater que les directeurs issus du monde de la justice ont plutôt fait l'inverse. Il est temps, écrit l'auteur, Christopher M. Donohue, lui-même agent retraité du FBI, de dépolitiser une instruction que la moitié du pays assimile à la Gestapo personnelle de Joe Biden ».À lire aussiÉtats-Unis: une fois au pouvoir, Donald Trump veut licencier ceux qui ont lancé les poursuites contre lui L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreUne femme sur cinq est victime de violences conjugales en Guadeloupe et ces actes de violence sont en constante augmentation en Martinique. À lire aussiViolences faites aux femmes en France: un fléau sociétal qui traverse les siècles
Après 30 ans de présence dans le pays, Médecins sans frontières (MSF) ne cache pas que c'est une tragédie pour les habitants soignés dans la capitale et notamment les enfants. L'ONG estime qu'elle n'a plus le choix à cause de la violence des gangs, mais aussi celle des forces de l'ordre. Dans la nuit du lundi 18 novembre au mardi 19 novembre 2024, de violents affrontements ont opposé des gangs à un groupe de policiers et d'habitants en plusieurs points de la capitale. Bilan : au moins 28 morts, identifiés comme des membres de la coalition « Vivre ensemble » dont les corps ont parfois été brûlés et laissés dans la rue. « Port-au-Prince s'est réveillée dans l'angoisse, les rues désertes et les quartiers bouclés » rapporte notre correspondant Peterson Luxama. Selon un porte-parole adjoint de la police nationale, les événements ont débuté vers deux heures du matin lorsque la police a intercepté un camion et un minibus qui montaient en direction de Pétion-Ville avec, à leur bord, des membres de groupes armés. Au moins dix d'entre eux ont été abattus, poursuit notre correspondant. Les forces de l'ordre ont récupéré des armes automatiques, des centaines de munitions et un drone. Depuis, des opérations de ratissage sont en cours et tous les axes routiers sont complètement bloqués. Dans la vallée de Bourdon, un agent de sécurité interrogé par Ayibopost raconte qu'après un assaut d'hommes armés, ces derniers ont été pris en chasse par la police et la population. Parmi les victimes, un enfant, « non armé », « envoyé en mission (…) selon ses dires ». D'après deux témoins interviewés, l'épilogue est tragique : « la foule tue l'enfant et met le feu à son cadavre », relate Ayibopost.À lire aussiHaïti: une trentaine de membres de gangs armés abattus dans les rues de Port-au-PrinceEn Bolivie, l'enfer des enfants cireurs de chaussuresCe 20 novembre 2024, c'est la Journée mondiale de l'enfance. Encore trop souvent, des mineurs sont contraints de travailler au lieu d'aller à l'école. En Bolivie, les jeunes peuvent être employés dès l'âge de 14 ans, mais l'État peine à vraiment les protéger. Beaucoup de cireurs de chaussures de la capitale La Paz exercent bien avant cet âge pour tenter d'aider leur famille. Ils sont stigmatisés, et jugés souvent sans avenir par les passants. Le visage couvert d'un passe-montagne, Ronald explique que c'est pour ne pas être reconnu. « Ce n'est pas que nous sommes mauvais, mais pour beaucoup ce n'est pas un travail digne », confie ce jeune-homme au micro de notre correspondante Camille Bouju.Dernière étape de la visite d'Emmanuel Macron en Amérique latine. Le président français rencontre le président chilien Gabriel Boric, après ses escales en Argentine et au Brésil pour le sommet du G20. L'occasion de rappeler l'attachement commun au multilatéralisme, menacé avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. L'occasion aussi, espère la France, de relancer les relations avec l'Amérique latine. « La France est en train de perdre des places au profit de la Chine ou l'Allemagne (…) et il faudrait qu'elle propose des coopérations de longue durée, pas seulement de circonstances, car on a besoin de lithium [dont le Chili est le premier producteur mondial, [ndlr] », souligne Sébastien Velut, professeur de géographie à l'Institut des Hautes études de l'Amérique latine.À lire aussiLe G20 douche les attentes sur le climat et affiche ses divisions dans sa déclaration communeLos Angeles veut protéger ses immigrésAux États-Unis, le compte à rebours a commencé avant la prise de poste de l'administration de Donald Trump, les villes démocrates se préparent. Au lendemain de la confirmation par Donald Trump « qu'il utiliserait l'armée pour aider à expulser les immigrants sans papiers », les dirigeants de la ville de Los Angeles adoptent une ordonnance dite de « sanctuaire » interdisant que les ressources de la ville soient utilisées pour mener à bien des contrôles fédéraux en matière d'immigration, rapporte le New-York Times. Cette loi n'empêchera pas le gouvernement fédéral de procéder à des expulsions massives à Los Angeles car « la ville doit se conformer à un mandat valide émis par un juge fédéral ou d'État » mais, selon le Los Angeles Times, l'enjeu est surtout « de signaler que la mairie soutient sa large population immigrée (…) environ 4,3 millions de personnes, dont 800 000 sont sans papiers », précise le quotidien local.À lire aussiÀ la Une: Trump ou la stratégie du bulldozerJournal de la 1ʳᵉ : Paulo Albin, une grande voix de la musique martiniquaise, s'est éteintPaulo Albin, c'est 50 ans de carrière et plusieurs tubes passés à la postérité. Retour sur sa carrière avec Audrey Govindin de Martinique la 1ère.En Guadeloupe, plus 6 % de voyageurs à l'aéroport Pôles Caraïbes au mois d'octobre. 128 340 passagers de plus que sur la même période. La raison : l'arrivée de nouvelles compagnies, mais avec des disparités selon les destinations, explique notre confrère Frank Aristide.► Morceau musical : Where the wild things are, du Canadien Patrick Watson.
durée : 00:55:30 - Questions d'islam - par : Ghaleb Bencheikh - Dans la pensée religieuse islamique classique, la vocation de l'homme est de tendre dès ici-bas vers la perfection. Quelles sont les approches pour parvenir à l'acquisition du savoir et de la sagesse et à l'union avec l'Etre premier ? - réalisation : François Caunac - invités : Pierre Lory Directeur d'études émérite à l'École Pratique des Hautes Études
Nous sommes au milieu du dix-neuvième siècle. Dans un ouvrage consacré à Philippe de Marnix, baron de Sainte-Aldegonde, un héros de l'histoire de nos régions, au temps des Pays-Bas sous les Habsbourg, l'écrivain, historien et homme politique français Edgar Quinet écrit : « Les peuples ont leurs moments de lâcheté ou de stupeur; ni les paroles ni les actions n'ont plus de prise sur eux, et tout serait perdu si le salut devait venir de l'élan de la conscience publique. Attendre que les masses se réveillent d'elles-mêmes, ce serait attendre l'impossible: mais alors il y a des individus qui veillent pour tout un peuple, et c'est pour ces temps-là que les héros sont faits; en se conservant intacts, ils parviennent à ranimer les autres. » Dans un autre livre consacré à la Révolution de 1789, le républicain anticlérical écrit : « S'il est difficile d'empêcher de penser les peuples qui y sont accoutumés, il est cent fois plus difficile de forcer à penser ceux qui l'ont oublié ou désappris. » Alors, qui était Edgar Quinet ? Pour beaucoup : un inclassable à l'instar de Montaigne, Pascal ou Jean-Jacques Rousseau. S'il a donné son nom à des rues et à des écoles de la IIIe République, il est depuis bien oublié. Il fut pourtant l'un des maîtres de la jeunesse des années 1840 celle qui allait faire la révolution de 1848. « Ne faites pas au monde l'extrême plaisir de lui demander l'impossible pour qu'il s'autorise à vous refuser le nécessaire », alertait-il encore. Éclairons-nous au lumières d'Edgar Quinet… Invité : Vincent Genin, docteur en histoire, chercheur à l'Ecole pratique des Hautes études de Paris. Sujets traités : Edgar Quinet, Habsbourg, révolution, Montaigne, Pascal, Jean-Jacques Rousseau, IIIe République Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
In this month's episode of Paris Cocktail Talk, we chat with Frédéric Revol, founder of Domaine des Hautes Glaces, France’s first organic whisky distillery. Frédéric, a farmer and agronomist, discusses […]
Pierre-Édouard Deldique reçoit dans son émission Idées, sous le thème de notre représentation du monde : Charles Stépanoff, anthropologue, directeur d'étude à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, auteur de : Attachements, enquête sur ce qui nous relie au-delà de l'humain, un livre publié aux éditions La Découverte.
durée : 00:58:44 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Eurenco relance l'activité de production de poudre de son usine de Bergerac. Un lieu symbole d'une stratégie à la fois économique et militaire : celle de la relocalisation de l'industrie d'armement et celle du rôle clef de la poudre dans l'écosystème de la production militaire - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Julien Malizard Titulaire adjoint de la chaire Économie de la défense de l'IHEDN (Institut des Hautes Études de Défense Nationale); Marc Chassillan Ingénieur et consultant international défense et sécurité
La criminalité transnationale organisée englobe pratiquement toutes les activités criminelles graves motivées par le profit. Elles revêtent un caractère international impliquant plus d'un pays. Les activités relevant de la criminalité transnationale organisée sont nombreuses. Trafic de drogue, trafic de migrants, traite d'êtres humains, blanchiment d'argent, trafic d'armes à feu, trafic de produits contrefaits, trafic d'espèces sauvages, de biens culturels, voire certains aspects de la cybercriminalité. Comment mettre hors jeu ce phénomène ? Que faire contre la criminalité organisée ?Édition en partenariat avec la revue QUESTIONS INTERNATIONALES. Invités : Eliane Houlette, magistrate. Premier Procureur de la République financier Clotilde de Champeyrache, maître de conférences. Professeure associée au CNAM en criminologie. « Géopolitique des mafias », éd. le Cavalier Bleu Nacer Lalam, économiste, directeur de la recherche et de la prospective à l'Institut des Hautes Études du ministère de l'intérieur Erwann Tor, magistrat, expert pour l'ONUDC, Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime. Ancien chargé de mission « lutte contre la traite des êtres humains et criminalité connexe » au sein de la Représentation permanente de la France près l'Office des Nations Unies à Vienne Serge Sur, membre de l'Académie des sciences morales et politiques de l'Institut. Rédacteur en chef du numéro de Questions Internationales consacré à la Gangstérisation du monde.