Podcasts about malheureusement

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RTL Soir
"La cybersécurité maximale n'existe pas" : Baptiste Robert déplore un "manque d'hygiène numérique" après les piratages des ministères des Sports et de l'Intérieur

RTL Soir

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 3:32


Invité de RTL ce vendredi 19 décembre après les piratages des ministères de l'Intérieur et des Sports révélés ces derniers jours, Baptiste Robert, chercheur français en cybersécurité a explique que "la cybersécurité maximale n'existe pas". "Malheureusement, quand on est le ministère de l'Intérieur ou des Sports, des centaines de milliers de fonctionnaires utilisent tous les jours les systèmes d'information. Et parmi eux, vous en avez toujours qui vous faire des erreurs et manquer d'hygiène numérique ce qui va donner des opportunités à des hackers", a-t-il souligné. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dialogues
Les leçons philosophiques des contes de fée - Laurence Devillairs m'interroge - Dialogue #210

Dialogues

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 53:03


Les contes de fées sont porteurs d'une sagesse indocile et libre. Malheureusement, cette sagesse a été peu à peu édulcorée. Les princesses sont devenues niaises et les princes des êtres sans cervelle. Quel contresens !Car, en réalité, les princesses ont toujours raison ! Et c'est à le reconnaître que nous invitent ces récits mythiques.Mon livre : https://www.lisez.com/livres/les-princesses-ont-toujours-raison-la-sagesse-des-contes-et-legendes-pour-dejouer-les-piegesMon site : https://www.fabricemidal.comFacebook Fabrice Midal : https://www.facebook.com/FabriceMidalFacebook du podcast Dialogues : https://www.facebook.com/dialogues.fmInstagram Fabrice Midal : https://www.instagram.com/fabricemidalInstagram du podcast Dialogues : https://www.instagram.com/fabricemidal_dialogues/Tiktok : https://www.tiktok.com/@fabricemidalMes trois chaînes YouTube :Mes vidéos : https://www.youtube.com/@fabricemidal1Les Dialogues : https://www.youtube.com/@dialoguesfmLes méditations guidées : https://www.youtube.com/@mediteravecfabricemidalMes podcasts :Le podcast de Fabrice Midal (toutes mes vidéos en version audio) :

La Story Nostalgie
Hey Crooner (Episode 5) : Amy Winehouse

La Story Nostalgie

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 7:25


Mettre un disque d'Amy Winehouse et écouter sa voix, son souffle, cette technique incroyable qu'elle a acquise très jeune en imitant les grands saxophonistes de jazz. Et oui, c'est ça son secret. L'amour est un jeu perdu d'avance, c'est une expérience absolument bouleversante que d'écouter Amy Winehouse chanter ça, seule à la guitare. Toute la tristesse du blues noir américain sur des accords jazzy. Au début, Amy le chantait pour elle-même puis pour un petit public dans les clubs où tous étaient saisis par l'émotion que suscitaient ses textes. Un artiste a-t-il déjà trimballé une telle sincérité dans des chansons aussi désespérées ? Et puis le succès vient. Il y a de plus en plus de monde dans les salles qui deviennent de plus en plus grandes. Un public qui paie de plus en plus cher au fur et à mesure que le succès devient un triomphe puis prend des proportions inédites. Amy Winehouse est la première auteure-interprète britannique à battre les records de Kate Bush (largement d'ailleurs). Alors c'est un public qui vient communier avec une star et en veut pour ses sous. Il chante et hurle les refrains et parfois toutes les paroles avec elle. Un tel succès pour du jazz dans les années 2000, c'est fou, non ? Un jazz qu'elle joue à sa façon certes, et puis ses textes, mon Dieu, aucun crooner n'aurait jamais osé chanter ça. Si vous saviez à quoi elle fait allusion dans ses chansons, même Gainsbourg et Prince n'ont jamais osé aller aussi loin. Mais Amy est comme ça, Cash, et elle envoie du bois aussi bien dans ses chansons que dans la vie de tous les jours. Le premier album n'a pas trop bien marché mais le suivant, quatre ans plus tard, est un triomphe. Amy a besoin de sécurité, que quelqu'un s'occupe de la manne qui lui tombe du ciel. Mitch Winehouse devient le papa qui règle tout. Malheureusement, il ne récolte pas que des honneurs et des livres sterling, il recolle aussi les morceaux de sa fille comme les lendemains de la veille des bamboches à répétition où elle est d'humeur massacrante et puis un désastre affectif permanent.  Coiffée de son désormais célèbre chignon en choucroute à 150 livres, avec sa petite robe noire et son trait infini de eyeliner, c'est la Amy dont nous gardons le souvenir qui reçoit ce prix et quatre autres ; elle est à la fois la révélation de l'année mais aussi Award du meilleur single et meilleur album. Ces trophées, elle ne les recevra pas en mains propres car Amy est en duplex depuis Londres, avec son groupe et devant un public restreint ; elle n'a pas pu prendre l'avion pour Los Angeles car son visa lui a été refusé pour cause de consommation de drogue avérée. Alors oui, le coeur est à la fête ce soir, Amy interprète Rehab, bien sûr, mais aussi plusieurs autres chansons, toute sa vie en quelques lignes de poésie et accords de guitare dont elle joue divinement, tel un ange triste.

Ça peut vous arriver
DÉBRIEF - Jean-Baptiste Nicolle revient sur le cas du garage !

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 9:22


En 2022, Marjorie achète un SUV d'occasion 11.990€ à un professionnel. Et, tout de suite, elle le regrette. En un an, elle dépense 7.512€ de réparation pour, au final, se retrouver avec un véhicule toujours en panne ! En mai 2025, le vendeur est condamné à reprendre la voiture et à verser 20.101€. Malheureusement, malgré l'intervention d'un commissaire de justice, elle ne récupère rien. En revanche, elle apprend que 300 autres personnes se plaindraient des services de cette société ! Au micro d'Eugène Duval, un membre de l'équipe de "Ça peut vous arriver" revient sur les négociations difficiles et les moments off de ces 2h d'antenne !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Afrique Économie
Côte d'Ivoire: des start-up parient sur le monde de l'éducation

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 2:29


Le secteur des start-up est en forte croissance en Afrique de l'Ouest, mais l'éducation reste peu représentée. Deux jeunes entreprises ivoiriennes développant des solutions éducatives étaient récemment à Paris dans le cadre d'un programme avec la grande école HEC et CDC-CI Capital. Avec l'application Ecolepay, fini les files d'attente interminables à la banque et les allers-retours dans les bouchons. La cantine et les frais de scolarité sont payés en un clic. Pour Jean-Philippe Lasme, directeur de la start-up LKM Digital, le plus difficile a sans doute été de convaincre les utilisateurs et les écoles du sérieux de la démarche. « On veut être une figure d'autorité en termes de paiement de frais de scolarité et on travaille dur pour. Parce qu'en fait, le parent, quand il se connecte sur notre application, il paye via le mobile money et nous reversons aux écoles. Il faut donc une sacrée dose de confiance. Au-delà de la qualité de l'application, il faut que la structure puisse accompagner. Dans ce cadre-là, on a mis les bouchées doubles vis-à-vis de la banque centrale, la BCEAO. Nous sommes désormais PSP, Payment Service Provider, avec un agrément de la banque centrale. Ensuite, vis-à-vis de la RTI, l'autorité de régulation pour la gestion des données à caractère personnel, nous avons montré comment nous collectons, protégeons et sauvegardons les données. Nous avons aussi une assurance responsabilité civile professionnelle. Aujourd'hui, toutes nos transactions sont protégées, encadrées et supportées par une société d'assurance. Ce n'est donc pas une petite start-up au coin de la rue, on se met aux normes parce qu'on a une vision énorme », affirme le directeur.  Faciliter le paiement des frais de scolarité Une soixantaine d'écoles sont déjà utilisatrices de la solution, qui répond à un réel besoin. Selon les recherches réalisées par la start-up, chaque année, près de 30% des sommes dues ne sont pas recouvrées. Malgré tout, difficile de convaincre les investisseurs. Héros africains, designs colorés et références proches des élèves : la valise éducative de Bokonzi, la Valed, propose une approche ludique et culturellement adaptée de l'apprentissage. « On veut vraiment remettre l'enfant au cœur de l'éducation, parce que nous pensons que parfois, on donne des contenus sans considérer leur environnement, explique Andreas Gotiene créateur de la start-up Bokonzi. Nous co-créons ce dont l'enfant a réellement besoin pour le rendre apte et faire de lui une solution aux problématiques de l'Afrique. » L'innovation éducative en quête de financements Mais là encore, difficile de séduire les investisseurs. « Malheureusement, on est dans un monde où tout est centré sur le capitalisme, regrette Andreas Gotiene. Les gens regardent combien de chiffres on fait, et non combien de vies on transforme. Nous sommes donc ouverts à ceux qui partagent la même vision : rendre l'éducation accessible à tous les enfants, pas seulement à une certaine classe sociale. Mais cela nécessite des fonds pour augmenter notre capacité de production et former des coachs pédagogues. » Le dernier rapport de Partech montre que, sur l'ensemble des financements dédiés à la tech, seuls 2% partent vers des projets liés à l'éducation. À lire aussiAlerte sur le financement de l'éducation dans l'aide internationale

Les voix du crime
Affaire Epstein : l'avocate de six victimes de Jean-Luc Brunel raconte la "sororité" de ses clientes face à l'agent de mannequins

Les voix du crime

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 26:07


En juillet 2019, le multi millionnaire Jeffrey Epstein est arrêté aux Etats unis à la descente de son avion privé. Il est accusé pendant plusieurs décennies d'avoir organisé un trafic sexuel de jeunes femmes, souvent mineures. Les enquêteurs du FBI épluchent sa correspondance, ses registres de vol et surprise : Jeffrey Epstein voyageait régulièrement en France où il avait un appartement à Paris. Plus encore, un de ses plus proches amis s'appelle Jean-Luc Brunel, un agent de mannequin français, qui a cofondé l'agence KarinModels. L'association Innocence en danger signale l'affaire à la justice française. Une enquête est ouverte et des femmes se manifestent : elles disent avoir été victimes de violences sexuelles de la part de Jean-Luc Brunel. Malheureusement, comme Jeffrey Epstein avant lui, l'agent de mannequin mettra fin à ses jours en prison. Il reste pour toujours présumé innocent. La voix du crime de cet épisode, c'est Maître Anne-Claire Lejeune. Elle représente six femmes qui accusent Jean-Luc Brunel de violences sexuelle. Au micro de Marie Zafimehy, elle raconte comment elle les a assisté pendant cette enquête aux contours internationaux. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Stories
Les voix du crime - Affaire Epstein : l'avocate de six victimes de Jean-Luc Brunel raconte la "sororité" de ses clientes face à l'agent de mannequins

RTL Stories

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 26:07


En juillet 2019, le multi millionnaire Jeffrey Epstein est arrêté aux Etats unis à la descente de son avion privé. Il est accusé pendant plusieurs décennies d'avoir organisé un trafic sexuel de jeunes femmes, souvent mineures. Les enquêteurs du FBI épluchent sa correspondance, ses registres de vol et surprise : Jeffrey Epstein voyageait régulièrement en France où il avait un appartement à Paris. Plus encore, un de ses plus proches amis s'appelle Jean-Luc Brunel, un agent de mannequin français, qui a cofondé l'agence KarinModels. L'association Innocence en danger signale l'affaire à la justice française. Une enquête est ouverte et des femmes se manifestent : elles disent avoir été victimes de violences sexuelles de la part de Jean-Luc Brunel. Malheureusement, comme Jeffrey Epstein avant lui, l'agent de mannequin mettra fin à ses jours en prison. Il reste pour toujours présumé innocent. La voix du crime de cet épisode, c'est Maître Anne-Claire Lejeune. Elle représente six femmes qui accusent Jean-Luc Brunel de violences sexuelle. Au micro de Marie Zafimehy, elle raconte comment elle les a assisté pendant cette enquête aux contours internationaux. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les musiques et histoires des Mini Mondes
Le Kenya - Le calendrier de l'avent(ure)

Les musiques et histoires des Mini Mondes

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 3:23


SamburuÀ l'entrée de la grande réserve nationale, Oscar et Sacha sont tout excités à l'idée de voir bientôt des animaux sauvages. Malheureusement leur jeune guide Kofi revient la tête préoccupé du poste d'accueil...Un podcast interprété et mis en musique par Xavier Creff© Unique Heritage Media Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
L'Abbaye du Mont St Michel / Le magret de canard séché

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later Dec 7, 2025 5:55


Vanessa, on continue la découverte de nos villes sanctuaires. Les Balades spirituelles et culturelles ont le vent en poupe ! Ce matin, le Mont Saint-Michel……qui fascine. Transporte. Il surgit au milieu de la baie, l'une des plus belles baies du monde, inscrite au Patrimoine de l'Unesco. Il est suspendu entre ciel et terre, plongé dans la brume au petit matin, baigné de lumière. Mystique. Malheureusement trop touristique ! Donc je vous propose de le VIVRE au plus près de ce qu'il est : un lieu spirituel, pas une attraction. Que vous soyez croyant ou non. Pour y arriver, il faut marcher, comme les pèlerins, les Miquelots comme les appelait Rabelais, et traverser la baie. Mais encadré par un guide. Rapprochez-vous des chemins de la baie. Il propose différentes marches : pieds nus, nocturne, spirituelle avec des pauses de prière ou thématisées autour des légendes, des marées. Pour information, la traversée traditionnelle d'origine elle fait 14 km, elle part du bec d'Andaine ou de Saint-Léonard.Et si on veut continuer à "toucher" le cœur, l'âme du MontEt bien il faut en faire l'ascension. Cela fait plus de 1.300 ans que les pèlerins et les curieux foulent ses marches sous le regard de l'archange Saint-Michel. Il est installé en haut de l'église abbatiale. Vous pouvez d'ailleurs accéder à la flèche en empruntant l'escalier de Dentelle pour l'approcher. C'est un archange guerrier, il combat le mal et protège les défunts. Il est apparu en songe à Saint-Aubert, l'évêque d'Avranches, en lui ordonnant de construire une chapelle sur ce mont Tombe. Evidemment, il est indispensable de faire la visite de l'abbaye.Mais pour toucher le cœur du mont, il faut attendre que les touristes s'en aillent et assister aux messes. Des petites célébrations de 30 minutes : Il n'y a qu'une vingtaine de frères et de sœurs, dont l'une qui joue magnifiquement de la flûte.Et c'est possible d'assister aux laudes car on peut dormir sur le mont ?Et oui ! Vivre le mont la nuit, c'est toute une expérience : le mont rien que pour vous quand il se vide, s'apaise… Vous palpez l'âme du lieu. J'y ai dormi une seule fois, j'entends encore l'eau de pluie qui ruisselle sur les toits, les cloches qui tintent dans la nuit, d'autant plus que je lisais La promesse de l'Ange de Frédéric Lenoir, qui se déroule au Mont. Alors le sanctuaire dispose d'une dizaine de petites cellules pour les pèlerins. Mais il existe quelques hôtels, 2 gites, et une chambre d'hôtes la tête noire. Dans une vielle bâtisse du 14ème siècle,sur le rempart avec vue sur la baie : Mr et Mme Lebrec, montois depuis des générations, et une institution à eux tout seuls. Comme une autre institution, l'omelette de la mère Poulard. "La mère Poulard, c'est la France", disait Paul Bocuse. Et sinon une nouvelle table gastronomique. Le logis Sainte-Catherine. La carte est signée Jean Imbert.Fiche Pratique Office du tourisme du Mont st Michel : https://www.ot-montsaintmichel.com/ Association des villes sanctuaires : https://www.villes-sanctuaires.com/ Hébergement :Maison d'Hôtes : La tête noireRestaurants : La mère Poulard : https://www.lamerepoulard.com/hotel-la-mere-poulard/lauberge/Le logis Sainte-Catherine : https://lelogissaintecatherine.com/ Magrets de canards séchés pour l'apéro de NoëlLa magret c'est le filet mais cette dénomination implique qu'il s'agit une canard gras (gavé pour son foie).Si personne ne peut évidemment se prévaloir d'avoir "inventé" le magret de canard, son arrivée dans les assiettes et la gastronomie peut être attribuée au grand chef André Daguin. Dans son restaurant l'Hôtel de France, situé à Auch, il fut le premier à magnifier ce produit que l'on avait l'habitude de négliger et de la passer dans le confit. Il le met à sa carte dès 1959, cuit tel du bœuf et servi avec une sauce au poivre. Ce plat va rencontrer un immense succès.Pour Noël, faites un magret séché idéal pour l'apéro et hyper simple (avec ou sans foie gras) !Magret ouvert et farci de foie gras cru puis bien ficelé / recouvrir de gros sel durant 1 nuit / passer sous l'eau et éponger / poivrer et emballer dans un torchon / laisser au frigo 3 semaines / passer un chalumeau sur le gras pour le griller légèrement / tailler des fines tranches.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

LE FILM LE PLUS
S06E05 - LE FILM LE PLUS "PAIX"

LE FILM LE PLUS

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 139:08


En ces temps incertains et troubles, il y a des hasards heureux qui font bien les choses. Ou comment le tirage au sort de fin d'émission nous amène sur un plateau une thématique pleine d'amour et d'espoir : la paix.Et nul besoin de cacher notre besoin de parler de positivité, et ainsi nous sortir du déchaînement de violence qui occupait nos sélections depuis le début de la saison.Alors, nuançons toutefois puisque tout n'est pas non plus guimauve dans cette sélection toute fraîche car après tout, le grand philosophe John Wick ne nous a-t-il pas appris que pour avoir la paix, il fallait d'abord préparer la guerre?C'est ainsi que se confrontent dans cet épisode actes historiques de la première guerre mondiale, revirement pacifique d'un vétéran du Viêt-Nam et démilitarisation d'arme de guerre par l'innocence de l'enfance. Malheureusement pas de quoi rallonger la mémoire trop courte d'une humanité prise dans un cercle vicieux d'éternel recommencement guerrier, mais une parenthèse de deux heures de bonne humeur et d'amour du cinéma, le tout en compagnie du toujours aussi pertinent et sympathique Antoine.Si vous aussi vous voulez propager la paix autour de vous, commencez donc par écouter, partager, vous abonner, commenter et nous donner 5 étoiles sur tous les réseaux et plateformes que l'on vous a regroupé juste ici : https://linkr.bio/LEFILMLEPLUSOn se donne rendez-vous à présent dans 3 semaines pour notre épisode bilan de fin d'année!Références de l'épisode : -Né un 4 juillet d'Oliver Stone (1989)-Le géant de fer de Bard Bird (1999)-Joyeux Noël de Christian Carion (2005)Du coup, on vous parle aussi de :-Tom Cruise-Kyra Sedgwick-Willem Dafoe-Tom Berenger-The Substitute-Stephen Baldwin-William Baldwin-Platoon-Entre ciel et terre-JFK-Joe Johnston-The Rocketer-Jumanji-Jurassic Park-Michael Kamen-Die Hard-Last Action Hero-L'arme fatale-Event Horizon-Jennifer Aniston-Ciné Skope-Diane Kruger-Benno Fürmann-Guillaume Canet-Dany Boon-Marion Cotillard-The Dark Knight Rises-Bienvenue chez les ch'tis-Gary Lewis-Daniel Bühl-Lucas Belvaux Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Führen wie ein Löwe Podcast. Praxistipps Führung & Motivation. Für Führungskräfte, Unternehmer und Geschäftsführer

Mitarbeiter-Motivation im Change ist manchmal ein rares Gut. Und manche Mitarbeitende brennen für Veränderungen - allerdings wenige.  Wie gelingt es Dir, dass Deine Mitarbeitenden sich für Veränderungen engagieren, anstatt vor Ihnen wegzurennen? Hör', was Du KONKRET tun kannst, damit Dir das gelingt. Ist das einfach? Nein. Aber jede Führungskraft kann das tun, wenn sie es bewusst anpackt.  Beratungs-Telefonat mit Markus Jotzo buchen. Homepage Markus Jotzo Hast Du Moderations-, Coaching- oder Trainingsbedarf? Du suchst einen Redner für Führung für Deine Veranstaltung? Also in English. Ou en Français? Malheureusement non. Markus Jotzo kontaktieren: service@markus-jotzo.com +49 40 60 59 29 56 www.markus-jotzo.com YouTube-Kanal Markus Jotzo Insta-Profil Markus Jotzo Hast Du diesen Podcast "Führen wie ein Löwe" schon bewertet? Muito obrigado! Falls nicht, dann freue ich mich über 1 Satz Feedback und Deine Bewertung.

Lenglet-Co
LES SECRETS DE LA CONSO - Miel : pourquoi il est préférable d'en consommer du français

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 2:51


On démarre par une bonne nouvelle : on va battre en 2025 le record de la production de miel en France, plus de 35.000 tonnes, soit pas loin de deux fois plus que l'an dernier, qui avait été un très mauvais millésime. Malheureusement, ça demeure toujours insuffisant pour couvrir la consommation, qui est en moyenne deux fois plus importante. Ce qui veut dire qu'on importe et là, il faut se méfier : le miel est l'un des produits alimentaires les plus contrefaits... Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 27 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Lenglet-Co
LES SECRETS DE LA CONSO - Miel : pourquoi il est préférable d'en consommer du français

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 2:58


On démarre par une bonne nouvelle : on va battre en 2025 le record de la production de miel en France, plus de 35.000 tonnes, soit pas loin de deux fois plus que l'an dernier, qui avait été un très mauvais millésime. Malheureusement, ça demeure toujours insuffisant pour couvrir la consommation, qui est en moyenne deux fois plus importante. Ce qui veut dire qu'on importe et là, il faut se méfier : le miel est l'un des produits alimentaires les plus contrefaits...Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
«En Haïti, les gangs ne cherchent pas à renverser le système politique existant»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 30:00


En Haïti, l'avenir de la transition politique préoccupe davantage après des sanctions que Washington vient de prendre contre l'un de ses membres, Fritz Alphonse Jean, que les États-Unis accusent d'être lié aux gangs. Une débâcle sur laquelle se penchent Romain Le Cour Grandmaison, chercheur senior à Global Initiative, et Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste. « Il existe probablement des liens entre les groupes criminels en Haïti et des responsables politiques de haut niveau », remarque le chercheur Romain Le Cour Grandmaison, alors que les États-Unis viennent de sanctionner le conseiller présidentiel Fritz Alphonse Jean pour ses supposées relations avec les gangs, que l'intéressé dément. « Malheureusement, ce qui est très compliqué est de les documenter. » Toute la question est de savoir quels sont les liens entre ces groupes armés, la classe politique et le secteur économique. Sont-ils devenus suffisamment puissants pour s'affranchir de ceux qui les ont financés ? « Les gangs ont trouvé une façon de naviguer dans l'économie politique, parce qu'ils se sont enrichis, parce qu'ils contrôlent plus de territoires, mais ils ne cherchent pas à renverser le système politique tel qu'il existe », remarque Romain Le Cour Grandmaison. « On est plutôt face à des acteurs qui cherchent toujours à être bien positionnés – politiquement, territorialement, économiquement – pour négocier la meilleure place à l'intérieur du système pour leurs activités criminelles. » Mais, insiste le chercheur, il est devenu impossible de faire fonctionner le pays sans parler avec les gangs. Le bourbier haïtien Le Nouvelliste revient sur cinquante ans de gouvernances ratées et de transitions qui ne mènent nulle part. L'adage selon lequel le pays n'a jamais raté une occasion de rater une occasion se vérifie encore une fois, écrit dans son éditorial le rédacteur en chef du quotidien, Frantz Duval. « Des présidences stériles aux transitions inutiles, les années passent et le bilan global est de plus en plus catastrophique », écrit-il.  La suite de la transition pose de nombreuses questions et font écrire au Nouvelliste que tout a été fait pour assouvir les appétits d'une clique dont le journal dresse le portrait. « Des hommes qui s'intéressent à eux-mêmes, à leurs privilèges et au pillage des ressources publiques », remarque Frantz Duval.  Et ce alors que la violence reste extrêmement importante. Pour tenter de la juguler, la police s'est réunie avec son partenaire onusien afin d'élaborer son plan de développement 2026-2030. Ce qui n'a pas manqué de faire sourire les observateurs. « À chaque fois, ce sont des plans de développement qui ne sont pas appliqués, ni même financés, remarque Frantz. Mais surtout, à chaque fois, ce sont des plans de développement qui ne répondent pas aux problèmes d'Haïti ». « Cela fait plus de trente ans que la police est sous la tutelle de ses bailleurs étrangers sans parvenir à répondre aux problèmes d'insécurité. »   La République dominicaine ouvre ses aéroports aux États-Unis Saint-Domingue vient d'offrir l'accès à son principal aéroport et à l'une de ses bases aériennes aux États-Unis dans leur lutte affichée contre le narcotrafic. Il s'agira d'un accès restreint, pour une durée limitée et pour des opérations logistiques, a précisé le président Luis Abinader aux côtés du secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth. Mais l'annonce conduit tout de même le Diario libre à s'interroger : la géopolitique est-elle une tragédie ou une bénédiction ? « Nous sommes plongés dans le bouillon d'une crise régionale marquée par des tensions politiques, des pressions économiques et des mouvements militaires que nous ne contrôlons pas », constate le quotidien dominicain. « S'il s'agit uniquement de réapprovisionnement en carburant, il n'y a pas de problèmes, même si nous devenons indirectement complices si ces opérations conduisent à des actions telles qu'un coup d'État ou des attaques dans la région », estime de son côté le politologue Luis Gonzalez dans les colonnes de Hoy. Mais, la République dominicaine doit se cantonner à un rôle d'observateur, prévient-il, et bien veiller à ce que la coopération n'affecte pas la souveraineté nationale ou ne conduise pas le pays à participer involontairement aux conflits régionaux.   Que Nicolas Maduro peut-il offrir à Donald Trump pour apaiser son courroux ? Donald Trump souffle le chaud et le froid sur le Venezuela en le menaçant d'un côté d'actions militaires, et de l'autre en évoquant la possibilité de s'entretenir avec son homologue qu'il accuse pourtant de narcoterrorisme. Selon le chercheur Phil Gunson, interviewé par les correspondants d'El Pais à Bogota et Washington, la seule chose qui pourrait apaiser le président américain est précisément celle que Nicolas Maduro ne va pas lui offrir : à savoir, sa propre démission. À défaut, le président vénézuélien pourrait faire d'autres propositions. Comme participer davantage à la lutte des États-Unis contre l'immigration ou le trafic de drogue. Ou bien lui offrir la tête de Diosdado Cabello, le ministre de l'Intérieur que Washington accuse de co-diriger le prétendu Cartel de los Soles. Dernière option, et non des moindres : accorder aux entreprises américaines un meilleur accès aux ressources pétrolières du pays. Quoi qu'il en soit, considère le politologue José Vicente Carrasquero, interrogé par le journal péruvien El Comercio, un tel entretien entre Trump et Maduro – s'il avait lieu – ne serait en aucun cas une discussion. « Dialoguer implique une certaine égalité entre les parties », remarque le chercheur. Or ici, il n'y a pas d'égalité : « Il s'agit d'une négociation conditionnée par la force. »  À écouter aussiVenezuela: «le Cartel de los Soles n'existe pas»

Ça peut vous arriver
SECRETS DE LA CONSO - Miel : pourquoi il est préférable d'en consommer du français

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 3:10


On démarre par une bonne nouvelle : on va battre en 2025 le record de la production de miel en France, plus de 35.000 tonnes, soit pas loin de deux fois plus que l'an dernier, qui avait été un très mauvais millésime. Malheureusement, ça demeure toujours insuffisant pour couvrir la consommation, qui est en moyenne deux fois plus importante. Ce qui veut dire qu'on importe et là, il faut se méfier : le miel est l'un des produits alimentaires les plus contrefaits... Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ça peut vous arriver
BONUS - La suite de l'émission du mardi 25 novembre 2025

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 24:07


En inédit, un cas supplémentaire abordé dans la suite de l'émission sur M6 de 12h à 12h30 : en septembre 2023, Julien, ses enfants et des amis jouent au football dans le jardin. Problème, Julien reçoit le ballon en plein visage. La racine de son incisive est cassée. Julien doit alors débourser 4.220 € pour recevoir une greffe osseuse. Malheureusement, les assurances ne bougent pas. Julien n'a toujours pas été expertisé. A cause de cela, il ne peut pas recevoir de remboursement. Mais aussi, les rebondissements des cas du jour abordés de 10h à 12h ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Centrafrique: «Je ne dis pas que tout est parfait, mais nous avons fait un grand pas», estime le président Touadéra

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 24:35


Notre invité Afrique ce lundi matin est le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Le 28 décembre prochain, il briguera un troisième mandat à la tête du pays, face à six autres candidats. Organisation des élections, validation des opposants par le Conseil constitutionnel, accord avec les groupes armés, situation socio-économique, relations avec les Émirats arabes unis et la Russie… Il a abordé tous ses sujets avec François Mazet à Bangui. RFI : Monsieur le président, le 28 décembre, vous allez briguer un nouveau mandat à la tête de la République centrafricaine. Pour vous, cette candidature, c'était une évidence ? Faustin-Archange Touadéra : Effectivement, j'ai fait acte de candidature à cette élection. Le peuple centrafricain et ses communautés ont organisé des marches pour solliciter le fait que je puisse faire acte de candidature. Mais voyez-vous, cela fait suite à toutes les actions que nous avons menées pendant les deux derniers mandats, durant lesquels le pays était dans une très grande difficulté. Nous avons pu avoir des accords de paix avec les 14 groupes armés. Évidemment, en face de tout ça, le peuple centrafricain pense qu'aujourd'hui, il y a la paix qui est revenue. Il y a le déploiement de l'autorité de l'État à l'intérieur du pays, des avancées notables dans le sens du bien-être du Centrafricain. Je ne dis pas que tout est parfait, mais nous avons fait un grand pas, nous relevons la tête. Alors, on va revenir sur certains points de votre bilan. Mais d'abord, c'est fort de ce bilan que vous êtes convaincu, comme le dit la chanson qui tourne déjà, que ça sera le coup KO au premier tour ? (Il rit) Ben évidemment ! Pour nos compatriotes, beaucoup pensent que ce sera au premier tour. Nous sommes conscients, évidemment, que c'est un acte, une action démocratique ! Eh bien, le jeu est ouvert et chaque camp essaie de convaincre le plus de Centrafricains à voter pour lui. Vous aurez six adversaires. Évidemment, deux noms ressortent ceux de messieurs Henri-Marie Dondra et Anicet-Georges Dologuélé qui, après des mois de conjectures, ont finalement été validés par le Conseil constitutionnel. Est-ce que c'est une bonne chose que cette élection réunisse quand même des personnalités d'importance qui peuvent venir remettre en cause votre leadership ? Je ne peux pas, en tant que candidat, émettre des avis sur la décision du Conseil constitutionnel. Je prends acte. Nous allons competir et on va demander aux Centrafricains de faire leur choix. Évidemment, les personnalités dont vous parlez ici ne sont pas inconnues. On verra bien le 28 décembre. En tout cas, messieurs Dondra et Dologuélé disent que jusqu'au bout, vous avez fait le maximum pour qu'ils ne puissent pas s'opposer à vous. Qu'est-ce que vous leur répondez ? Mais en faisant quoi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour m'opposer à leur candidature ? Nous avons des lois, chaque individu doit se conformer à nos lois, à nos textes. Et pour ça, il y a des juridictions. Donc, en quoi puis-je interférer ou faire quoi que ce soit pour empêcher qui que ce soit de se présenter ? La preuve, c'est qu'aujourd'hui, le Conseil constitutionnel a donné un avis. Je prends acte. Alors, justement, le 28 décembre, il y aura un quadruple scrutin. C'est historique en Centrafrique. Est-ce que vous êtes confiant dans la capacité des institutions d'organiser ces élections dans les meilleures conditions possibles ? C'est un grand challenge pour le pays et c'est important. Normalement, les élections locales devaient être organisées bien avant. Malheureusement, il y a eu des difficultés techniques quant à la disponibilité du fichier électoral, puisque c'est la base même d'une élection. C'est vrai, c'est un grand défi. C'est une première, mais nous faisons confiance aux hommes et aux femmes qui travaillent dans ces institutions pour que la République centrafricaine sorte de cela vraiment grandie. Je ne dis pas que tout est rose, qu'il n'y a pas de problème, il y a des difficultés. Nous avons par exemple des difficultés financières pour soutenir un certain nombre d'actions. On a eu des promesses qui n'ont pas été tenues dans le cadre de la mobilisation des ressources. Mais l'État fait face à ça, parce que c'est un enjeu important pour la démocratie. Pour vous, la date du 28 décembre, est-elle gravée dans le marbre ? Nous avons la Constitution. La date du 28 est constitutionnelle. Au-delà, il n'y aura que du désordre. Dès qu'on va dépasser cette date, ils vont commencer par parler de transition, ils vont parler de venir partager le gâteau... Nous ne pouvons pas prendre le risque. Notre pays a connu des moments très difficiles et il nous faut tenir ce délai pour renforcer notre démocratie, respecter nos textes. Sur la question de la sécurité, vous avez commencé à l'aborder. Vous avez signé ces derniers temps des accords avec plusieurs groupes rebelles, encore cette semaine avec le MPC. Est-ce que vous êtes confiant quant au fait que, cette fois, ces accords seront respectés par toutes les parties, pas comme en 2019, 2020 ? Nous allons tout faire pour tenir nos engagements. C'est moi qui leur ai tendu la main, ce sont des fils du pays et je leur ai dit : "Votre lutte, là, je ne comprends pas les objectifs." Eh bien, ils sont d'accord. Je pense que cette fois-ci, chacun des leaders a compris que ce n'est pas la peine de continuer la guerre, la violence inutile. Qu'est-ce qu'ils y gagnent ? Et je pense que, de leur côté, ils font des efforts. Et d'ailleurs, le processus de désarmement pour les groupes UPC et 3R se déroule normalement. Il y a quelques défis, comme la prise en charge d'un certain nombre de gens désarmés. Donc, j'ai donné les instructions pour qu'on les règle. Du point de vue économique et social, la population continue de souffrir du coût de la vie. Concrètement, qu'est-ce que vous proposez pour changer la donne après déjà deux mandats ? Vous utilisez des mots, des mots très forts, mais il faut les mettre dans leur contexte. Pour le peuple centrafricain, il y a eu des avancées certaines, indéniables. Ça ne veut pas dire que tout va bien. Je n'ai pas dit que tout est pour le meilleur des mondes, ici. Non. Et c'est pour ça que nous avons proposé un plan national de développement. C'est pour ça qu'aujourd'hui, nous demandons aux Centrafricains de nous donner encore un mandat pour continuer ce que nous avons fait, parce qu'on était vraiment dans le gouffre. Et c'est sur ces progrès que nous allons tabler pour poursuivre. Nous sommes confiants. Un des points principaux pour la population, pour les entreprises, c'est la question des carburants. Les coûts des carburants qui sont extrêmement chers en Centrafrique, le plus cher du continent, la structure des prix a fait l'objet de critiques de la part de la société civile, d'ONG internationales, du FMI. Est-ce qu'il va y avoir une réforme du marché des carburants en Centrafrique ? Nous ne sommes pas un pays producteur de pétrole, nous sommes un pays continental et il nous faut de l'énergie pour faire tourner l'économie. Quand le carburant arrive dans un port, ce n'est pas le même prix que lorsqu'il arrive ici, il faut le transporter. Soit par bateau, par barge. Il y a un coût et même si c'est par la route, il y a un coût. Notre objectif, ce n'est pas d'avoir du carburant cher. Donc, pour vous, il n'y a pas de surcoût inexplicable ? En Centrafrique, ce n'est pas la volonté du gouvernement de faire surenchérir, ce sont les réalités des prix, parce que le gouvernement n'a rien à gagner en augmentant les prix, bien au contraire. Il y a cette guerre civile chez votre voisin, le Soudan. Quelle est la situation exactement dans le nord-est du pays ? Et est-ce que vous craignez qu'avec la poursuite de ce conflit, il y ait un débordement chez vous ? Nous avons connu la guerre ici, nous savons ce que c'est et ça a détruit notre pays. Une partie de notre population dans le nord s'approvisionnait au Soudan. Ça devient difficile économiquement et socialement parlant. Avec ce conflit, il y a des personnes, des Soudanais, des frères Soudanais, hommes et femmes, qui veulent la paix et viennent se réfugier en République centrafricaine, ce qui va encore perturber la situation économique et sociale de cette région. Nous sommes dans toutes les réunions, on participe, nous donnons notre contribution. Dans ce conflit, il y a quand même un acteur extérieur dont tout le monde parle, ce sont les Émirats arabes unis. Et vos adversaires disent que vous vous rapprochez d'eux et se questionnent : est-ce que la Centrafrique va servir de base arrière ? La République centrafricaine est un pays ouvert. On ne va pas dire que nous ne devions pas travailler avec un pays avec un autre. Non, vous voyez, c'est ça ces actes de désinformation. Nous avons une coopération avec les Émirats arabes unis sur des projets précis et nous continuons à travailler dans l'intérêt bien compris des deux parties. Un autre partenariat qui évidemment fait beaucoup parler depuis plusieurs années, c'est celui avec la Russie. Il a été dit et écrit que des membres du groupe Wagner allaient partir et être remplacés par une nouvelle entité, Afrika Corps, qui est directement rattachée au ministère russe de la Défense. Est-ce que vous confirmez des discussions en cours avec Moscou ? Oui, vos confrères m'ont toujours posé ce genre de questions. J'estime que j'ai toujours répondu que ce n'est pas devant votre micro que je vais m'étaler sur toutes les questions, les discussions, que nous avons avec des pays amis. Non. Si nous nous accordons, nos discussions ne vont pas être rendues publiques. Vous disiez que nous sommes en discussion ? Bien sûr, nous sommes en discussion sur beaucoup de sujets, pas seulement sécuritaires ou remplacer telle force par telle autre… Nous avons beaucoup de discussions sur le plan de la défense, sur le plan économique, sur le plan de l'éducation, de la santé. On a beaucoup de programmes ensemble. Alors, les personnes du groupe Wagner n'avaient pas seulement une activité de sécurité, ils avaient d'autres activités. Ils ont une activité économique avec des entreprises. Si les personnes de Wagner en uniforme partent, est-ce que les entreprises liées à Wagner restent ? La République centrafricaine est un pays ouvert. Il y a un code minier qui existe. Une société, n'importe laquelle, qui se constitue en République centrafricaine, qui remplit les conditions et qui fait une requête, pour avoir un permis de recherche, un permis d'exploitation, et qui remplit les conditions, eh bien ce sont des secteurs qui sont libéralisés aujourd'hui, que ce soient les mines, que ce soient les eaux et les forêts. Tout ça, c'est libéralisé. Alors, pourquoi vous voulez indexer certaines normes de sociétés comme étant des sociétés Wagner ou autres ? Ce sont des sociétés pour nous qui sont normalement constituées, légalement je veux dire, et qui exercent sur le territoire centrafricain en respectant nos lois. C'est tout. Et il n'y a pas que les Russes. Donc aucun passe-droit ici pour aucune entreprise, tout le monde est soumis aux mêmes règles. Nos textes sont clairs, il n'y a pas de passe-droit. Vous pouvez demander au ministère des Mines : telle société a rempli les conditions. Voilà, et c'est de la manière la plus transparente. À lire aussiCentrafrique: la mission d'observation électorale tente d'endiguer la désinformation avant la présidentielle

La Boite de Chocolat
Avengers : Infinity War

La Boite de Chocolat

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 118:28


insta : laboite2chocolat ou la_boitedechocolatPour ce 11 eme épisode de cette saison on parle ENFIN d'Avengers : Infinity War bordel !Alors oui, ça y est, on arrive enfin au moment où on se dit que finalement on ne s'est pas tapé tous les Marvel pour rien car la récompense est la, et quelle récompense !On découvre un méchant qui va éclater nos héros et ce dés le début !Il va y avoir des enjeux colossaux, un rythme qui ne s'arrête jamais, des scènes épiques, de l'humour très bien dosé, une BO qui fait carrément le boulot, des CGIs irréprochables, une fin qui claque, bref du Marvel qui peut se tenir la tête haute, bien haute même !Malheureusement il y a de très grandes chances que cette tête haute ne se reproduise plus, alors on verra avec End Game mais bon...Ce qui est sûr, c'est que les deux arcs Marvel qui suivront seront une véritable catastrophe, et quel dommage !Mais chaque chose en son temps, pour l'instant profitons de ce qui est de loin le meilleur opus de toute la saga.Pour en débattre nous retrouvons Thomas, Charlie, l'autre Thomas et notre pierre à nous à savoir la pierre de PépinotN'hésitez pas d'ailleurs à nous LAISSER DES COMMENTAIRES ET AUSSI DES BONNES ETOILES (déjà parce qu'on est des gens cool), et puis aussi suggérez nous des films, on les fera avec plaisir.VOUS ETES DE PLUS EN PLUS NOMBREUX, SOYEZ DE MOINS EN MOINS TIMIDE voici notre mail pour toutes suggestions / propositions de films : laboitedechocolatmail@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

FC Copains
Débat Ligue 1 - Le recrutement d'Angel Gomes à l'OM est-il une erreur❓

FC Copains

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 16:30


Ça peut vous arriver
BONUS - La suite de l'émission du mercredi 17 novembre 2025

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 24:01


En inédit, un cas supplémentaire abordé dans la suite de l'émission sur M6 de 12h à 12h30 : Pierre gère un restaurant en bord de mer. Le 2 avril 2025, il commande auprès d'un vendeur spécialisé deux parasols géants. Il verse 9.408€, soit l'intégralité de la commande, pour une livraison sous 3 semaines. Malheureusement, malgré plusieurs relances, Pierre ne reçoit jamais ses parasols. Le 20 août, le vendeur s'engage finalement à rembourser. Mais, là encore, il ne tient pas ses engagements. Mais aussi, les rebondissements des cas du jour abordés de 10h à 12h ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Führen wie ein Löwe Podcast. Praxistipps Führung & Motivation. Für Führungskräfte, Unternehmer und Geschäftsführer

Viele wollen besser werden in Ihrer Führungsrolle. (ich übrigens auch!) Kann KI unterstützen? Ja, kann sie. Nur einige Möglichkeiten klingen nur gut.  Hör, was Du konkret tun kannst, um mit KI und ohne KI systematisch Deine Führungskompetenzen, wie herausfordernde Gesprächsführung meisterst. Beratungs-Telefonat mit Markus Jotzo buchen. Homepage Markus Jotzo Hast Du Moderations-, Coaching- oder Trainingsbedarf? Du suchst einen Redner für Führung für Deine Veranstaltung? Also in English. Ou en Français? Malheureusement non. Markus Jotzo kontaktieren: service@markus-jotzo.com +49 40 60 59 29 56 www.markus-jotzo.com YouTube-Kanal Markus Jotzo Insta-Profil Markus Jotzo Hast Du diesen Podcast "Führen wie ein Löwe" schon bewertet? Muito obrigado! Falls nicht, dann freue ich mich über 1 Satz Feedback und Deine Bewertung.

Reportage Afrique
Mauritanie: chasseur de météorites, une activité en plein essor mais peu encadrée

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 2:18


Ils parcourent des kilomètres dans le Sahara, avec leurs troupeaux. Et les yeux rivés au sol, à la recherche de météorites. En Mauritanie, ces chasseurs de pierres venues de l'espace sont de plus en plus nombreux, espérant décrocher le gros lot en vendant un fragment tombé de la Lune ou de Mars. Mais faute d'un encadrement officiel et d'un système d'authentification, ces trésors sont difficiles à écouler. De notre envoyée spéciale de retour de Nouakchott, Des jours et des jours à marcher derrière les bêtes dans le Sahara. Et peu à peu, l'œil s'exerce à reconnaître les pierres pas comme les autres. À Nouakchott, Hame Ould sidi Othmen, longue barbe et lunettes vissées sur le nez, montre fièrement sur une natte les météorites qu'il a dénichées dans le désert : « Je pars chercher des météorites dans toute la Mauritanie. » Il y a une dizaine d'années, après la découverte au Maroc de la grande météorite martienne de Tissint, la fièvre des pierres venues du ciel a gagné tout le Sahara. Ces passionnés sont devenus des experts pour les distinguer : « Ça, c'est une chondrite. On la reconnaît grâce à la couche qui l'enveloppe quand elle tombe du ciel, poursuit Hame Ould sidi Othmenn. On la distingue avec les yeux, mais parfois, on utilise des loupes. » « Les prix peuvent aller jusqu'à 1 000 euros » Tous se retrouvent au centre de la capitale pour vendre leurs trouvailles sous un grand arbre. L'activité est calme : « J'ai des météorites, mais je ne veux pas vendre pour le moment, explique notre « chasseur ». J'aimerais les vendre à 100 dollars le gramme. Le prix peut aller jusqu'à 1 000 dollars. Mais ici les gens ne payent pas, il te propose 10 dollars, c'est insignifiant, [alors] je ne vends pas. » Beaucoup de ventes se font désormais en ligne, via WhatsApp ou sur les réseaux sociaux comme TikTok. Certains intermédiaires, dans le nord du pays, autour de Bir Moghrein, inspectent les pierres avant de les revendre à l'étranger. Mais il n'existe pour l'instant aucun centre d'évaluation des pierres en Mauritanie. Les nomades se fient à leur œil, ou envoient leurs échantillons à l'étranger. « Ils ont des comptes de certains chercheurs internationaux à qui ils envoient les photos de leurs trouvailles ou par voie postale un échantillon de la roche », détaille le Dr Ely Cheikh Mouhamed Navee, premier planétologue mauritanien. Un secteur encore très informel, pas encore réglementé, regrette le chercheur : « Les météorites représentent pour chaque pays un patrimoine. Malheureusement, en Mauritanie, il n'y a aucun règlement dans ce secteur. » Une réglementation existe déjà dans des pays voisins, comme le Maroc. Le Dr. Navee voudrait aussi faire installer des caméras pour surveiller les chutes de météorites dans le désert, et créer un musée pour exposer ces pierres venues de l'espace.

Le Podkatz
Grandir avec une mère alcoolique - teaser

Le Podkatz

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 4:37


Lorsqu'on image le rôle d'un parent, on pense de suite à un rôle protecteur, aimant et aidant. Malheureusement dans certains foyers, ce rôle est incarné par l'enfant, à cause de problématiques telle que l'alcoolisme. Marine est venue raconter son histoire de petite fille contrainte de grandir trop vite face à un parent instable. En témoignant, elle brise le silence sur ces blessures cachées et prouve qu'on peut se reconstruire malgré la douleur familiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage France
13-Novembre: dix ans après les attentats, l'association Coexister s'efforce d'entretenir le vivre-ensemble

Reportage France

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 2:29


Nous commémorons aujourd'hui le dixième anniversaire des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Ce soir-là, une série de fusillades et d'attaques-suicide revendiquées par le groupe État islamique fait 130 morts dans plusieurs bars parisiens, aux abords du Stade de France et dans la salle de concert du Bataclan. Dans les jours qui ont suivi, plusieurs actes islamophobes et antisémites étaient recensés en France. Ils demeurent à des niveaux élevés dix ans après. Mais en France, une association s'efforce d'entretenir le vivre-ensemble. Son nom : Coexister. Son but : faire dialoguer des jeunes d'horizons et de convictions religieuses différentes pour déconstruire les préjugés et les unir dans la différence. Trois d'entre eux expliquent ce que le 13 novembre 2015 a changé dans leurs vies et les raisons de leur engagement au sein de cette association. Atouma avait à peine dix ans au soir des attentats. Mais le 13 novembre 2015 s'imposait déjà comme un tournant dans sa vie : « Sur le moment, je n'avais pas encore le recul pour me dire : "Je suis musulmane et ce sont des musulmans qui ont commis cet attentat" », se remémore-t-elle. La prise de conscience est venue progressivement, « par ma mère », précise Atouma. « Je l'entendais dire à mes sœurs : "Évitez de dire que vous êtes musulmans, cachez cela". Elle avait peur qu'on nous rattache à ces attentats », ajoute-t-elle. « Il y a un avant et un après 13 novembre 2015 », confie à son tour Alexandra, trentenaire et agnostique. L'attentat a constitué chez elle un électrochoc au point que le déclic a été immédiat. « Dès le 14 novembre, je me suis engagée à Coexister avec la volonté d'être tout de suite dans l'action, de participer à une société plus ouverte avec moins d'amalgames », explique-t-elle. Les trois jeunes femmes rejoignent l'association Coexister avec un même objectif en tête : trouver un espace de rencontre et de dialogue apaisé. Megan et Atouma ont sauté le pas il y a seulement quelques mois. « Mon engagement chez Coexister s'ancre aussi dans le fait de questionner cette peur de l'autre, comment cette peur nous atteint, comment nous pouvons la dépasser. Ces questionnements permettent de défaire les idées reçues que nous avons les uns sur les autres », développe Megan, de confession juive. « C'est seulement maintenant que je me dis que je peux en parler » De son côté, Atouma explique avoir trouvé au sein de l'association « le dialogue [qu'elle] cherchait ». Et précise : « Comme ma mère nous a dit dès le départ de ne pas parler de ces attentats, j'ai tout de suite été freinée dans la façon dont je pouvais exprimer mon ressenti. Et c'est seulement maintenant que je me dis que je peux en parler. » Dix ans après l'attentat, Atouma veut croire que certaines fractures se sont refermées et que certains amalgames appartiennent au passé. « Je pense que certaines personnes ont compris que les musulmans n'étaient pas tous liés à cet attentat », affirme-t-elle. « Je pense en effet que certaines personnes ont compris que la communauté musulmane n'avait pas à se justifier », abonde Alexandra qui dit percevoir les premiers effets de son engagement au sein de l'association Coexister. « Je sais qu'aujourd'hui mes parents ne diraient absolument pas la même chose au sujet des personnes musulmanes et juives, car ils ont appris des choses grâce aux dialogues que j'ai eus avec eux », ajoute-t-elle. Megan, en revanche, se montre plus mesurée. « Malheureusement, de nouvelles fractures se sont ajoutées aux fractures initiales. D'un autre côté, je trouve qu'il y a une grosse représentation des actes de haine et sans doute pas autant de visibilité des actes de solidarité. Elles mériteraient d'être davantage mises en lumière », juge-t-elle. Pour visibiliser davantage ses missions et répandre encore la coexistence, l'association Coexister entend ouvrir huit nouvelles antennes en France d'ici à 2027.   À lire aussi13 novembre 2015: 10 ans après, le sens du souvenir

Invité Afrique
Lancement de la mine de Simandou: «Un jour historique pour la Guinée», estime Bouna Sylla

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 11:44


Journée historique en Guinée. Ce mardi 11 novembre marquera le lancement de la mine de Simandou, cette immense réserve de deux milliards de tonnes de fer à haute teneur. Une mine dont les Guinéens attendaient l'exploitation depuis trente ans. Bientôt, les deux principaux opérateurs, Winning Consortium Simandou (WCS), un consortium d'entreprises chinoises, et Simfer, une filiale de l'anglo-australienne Rio Tinto associée à la chinoise Chinalco, exporteront 120 millions de tonnes de fer par an, générant des milliards de dollars de revenus pour l'État guinéen. Ce projet lèguera aussi un chemin de fer de plus de 600 km entre le port de Morebaya et la mine dans l'est du pays. Et prévoit la construction, dans un deuxième temps, d'un port en eau profonde et d'une usine de transformation du minerai. Le ministre des Mines Bouna Sylla répond aux questions de RFI. RFI : Ce mardi 11 novembre marque le lancement du projet Simandou. Cela fait presque trente ans que l'on parle de ce projet, qui se concrétise enfin. C'est un jour historique pour la Guinée. Est-ce une satisfaction pour vous ? Bouna Sylla: C'est plus qu'une satisfaction. C'est plutôt le passage du rêve à la réalité pour des millions de Guinéens. Depuis nos pères fondateurs, tous les dirigeants qui se sont succédé ont eu pour objectif de réaliser ce projet. Finalement, c'est grâce au leadership du président de la République, Mamadi Doumbouya, que ce projet voit le jour de manière concrète, avec les infrastructures que vous voyez devant vous. Ce gigantesque projet est le plus gros projet mine-infrastructures dans le monde, avec 20 milliards de dollars d'investissements. Comme vous le dites, ce sera un des plus grands projets miniers du monde. Les entreprises doivent produire et exporter à terme 120 millions de tonnes de fer par an. Cela va générer des revenus considérables pour l'État guinéen à travers des taxes et des impôts. À combien chiffrez-vous ces revenus ? Quand on atteindra les 120 millions de tonnes, ce sera environ deux milliards de dollars de revenus qui seront générés par le projet, sans compter les revenus indirects. Le projet ne sera pas uniquement pour l'exportation du minerai brut, comme on l'a connu par le passé, mais ce minerai sera également transformé sur place pour plus de valeur ajoutée. Les premières années, les entreprises bénéficieront d'exonérations d'impôts relativement importantes. Les dix premières années, Winning Consortium Simandou (WCS) ne payera pas d'impôts sur les sociétés et Simfer bénéficiera d'une exonération de 50 % les huit premières années. Pourquoi ces exonérations aux entreprises ? Dans l'industrie minière, les revenus les plus sûrs sont les royalties, c'est-à-dire les taxes minières. Il n'y a pas d'exonération sur les taxes minières. Dans le cas de Simfer, les impôts sur les sociétés sont remplacés par le pilier deux de l'OCDE pour que, dès les premières années de profits, il y a 15 % de profits qui sont partagés avec l'État. À la fin de la période de l'impôt minimum forfaitaire de l'OCDE, on passera au droit commun qui est de 30 %. Dans combien de temps atteindra-t-on la production de 120 millions de tonnes de fer ? Dans les accords, c'est trois ans. Mais avec l'avance qui a été prise par les partenaires industriels dans la réalisation du projet, nous atteindrons ces 120 millions de tonnes au bout de deux ans. Simandou en phase d'exploitation représente environ combien d'emplois directs et indirects ? En phase de construction, c'est plus de 50 000 emplois. En phase d'exploitation, c'est entre 10 000 et 15 000 emplois directs, sans compter tous les emplois indirects. Quand vous mettez tout ça ensemble, cela sera au moins plus de 20 000 emplois. On est en train de passer de la phase de construction de la mine à la phase d'exploitation. Ces prochains mois, on va vers une perte de 30 000 emplois à peu près. Justement, dans le cadre du comité stratégique du projet Simandou, on a une task force qui s'appelle la « Task force de mobilisation » afin d'éviter que les 50 000 personnes qui travaillent sur ce projet ne se retrouvent pas au chômage. C'est pour cela que nous travaillons pour créer de nouveaux projets dans le cadre du programme Simandou 2040. Dans le secteur minier, on a un projet de raffinerie qu'on a lancé au mois de mars dernier, qui va absorber une partie de ces employés. D'ici à la fin de l'année, on va lancer un nouveau projet de raffinerie de transformation de bauxite en alumine. Tous ces projets que nous allons lancer permettront d'absorber, dans le cadre de la remobilisation des démobilisés du projet, ces 50 000 personnes et leur trouver des perspectives. Ce qui va permettre de réduire la pauvreté dans le pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023 sous le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Qu'est-ce qui a changé à la suite de ces renégociations ? Au niveau fiscal, on a amélioré substantiellement les revenus attendus par l'État dans le projet de plus de 20 % par rapport aux conventions initiales. Mais aussi, chose extrêmement importante, les infrastructures telles que renégociées vont faire du transport marchandises, passagers et minerais. Il y aura un train de passagers par jour dans chaque direction et trois trains marchandises par semaine, ce qui permettra d'augmenter encore plus l'impact économique du projet pour l'ensemble du pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023. Une partie des résultats de ces négociations ont été publiés, mais pas tout. Notamment, la convention de codéveloppement, qui crée la Compagnie du Transguinéen (CTG) et qui encadre la gestion des infrastructures du projet, n'a pas été publiée. Certains observateurs estiment que c'est un manque de transparence. Quand est-ce que cette convention sera publiée ? Il faut se rendre compte que c'est un projet complexe. Il entre en production aujourd'hui, mais il y avait quelques documents qui étaient en cours d'ajustement. Après la construction des infrastructures, il faut six mois de mise en service pour s'assurer que l'ensemble de l'infrastructure est robuste. C'est après tout cela que l'on peut entrer dans les questions de publication des documents. On ne va pas publier quelque chose alors qu'on a six mois de mise en service. À la fin de la mise en service, c'est validé par les certificateurs indépendants internationaux qui sont recrutés, qui disent : « Tout est ok. Voici le coût des investissements. Le chemin de fer fonctionne bien, la signalisation fonctionne bien. Les boucles ferroviaires, etc. » C'est à la fin de tout cela que l'on pourra publier. Mais une fois que la mise en service du projet est finalisée, c'est-à-dire pas avant six mois, vers juin 2026. Puisque cette convention, pour l'heure, n'est pas publiée, on a peu de précisions encore sur la CTG qui sera l'opérateur des infrastructures. Quel est le statut de cette entreprise ? Les entreprises minières vont-elles, par exemple, devoir payer une redevance pour utiliser les infrastructures ? Qu'est-ce que va rapporter à l'État guinéen ? C'est une société anonyme, privée, de droit guinéen, qui est propriétaire des infrastructures et qui est opérateur de ces infrastructures pour les 35 prochaines années. Le modèle économique du projet, c'est que les principaux clients de la CTG, ce sont les mines. Les mines vont faire transporter leurs minerais sur le chemin de fer et l'exporter via le port. Ce n'est pas gratuit, ils vont payer des redevances d'utilisation de l'infrastructure. Ce sont ces redevances qui permettent à la CTG de fonctionner, mais également de rembourser les dettes contractées pour le financement de la réalisation de l'infrastructure. Certains responsables guinéens ont affirmé à plusieurs reprises que les entreprises minières construisaient un port en eau profonde pour accueillir les minéraliers, qui sont les bateaux servant à exporter le fer. Pourtant, sur les sites Internet de Simfer et de Winning Consortium Simandou, il est indiqué qu'ils construisent des ports de barges qui, elles, iront en haute mer pour déposer le fer sur des minéraliers. Finalement, quel type de ports aura-t-on pour ce projet ? À la fin de l'atteinte des 120 millions de tonnes, au bout de deux ou trois ans, on va engager les études de faisabilité pour l'extension de la capacité du port, pour passer à un port en eau profonde. Il faut d'abord faire les études de faisabilité qui nous diront combien de temps prendra la construction de l'infrastructure. Les conventions prévoient que les entreprises fassent une étude de faisabilité dans les deux ans, soit pour une aciérie d'une capacité de 500 000 tonnes par an, soit d'une usine de pellets - un produit intermédiaire entre le fer et l'acier - d'une capacité de deux millions de tonnes par an. En Guinée, l'un des problèmes majeurs pour l'industrialisation, c'est le manque d'énergie. Avec quelles solutions énergétiques peut-on construire de telles usines en Guinée ? Déjà, il y a une capacité aujourd'hui hydroélectrique qui permet de fournir de l'énergie à ce projet d'aciérie ou d'usines de pellets de 2 millions de tonnes. Il y a un barrage en construction de 300 mégawatts, qui est à plus de 45 % terminé. Il y a d'autres projets thermiques qui sont également en construction. Il y a une planification énergétique aujourd'hui du pays pour aligner les besoins énergétiques et industriels du pays avec le développement de nouveaux projets. Ce projet Simandou, avec les flux de revenus que cela va générer pour l'État, permettra également d'avoir plus de capacités de financement pour de nouvelles capacités énergétiques. En Guinée, il y a un autre grand gisement de fer, c'est la mine de fer du mont Nimba, qui n'est pas très loin de Simandou d'ailleurs. Ce projet reste bloqué parce que jusque là, les entreprises privilégiaient de faire sortir le minerai par le Liberia qui est plus proche, alors que l'État guinéen privilégiait une sortie par un port guinéen. Aujourd'hui, l'option que vous privilégiez, c'est de faire un raccordement entre le chemin de fer de Simandou et le mont Nimba ? La volonté du gouvernement, c'est de faire une boucle ferroviaire sur l'ensemble du pays. Le gisement du mont Nimba est à 130 kilomètres du chemin de fer de Simandou, ce n'est pas très loin. La question de capacité ne se pose pas, car il y a une capacité disponible sur l'infrastructure ferroviaire. Cela augmente aussi la viabilité du projet de Nimba, du fait de la disponibilité de l'infrastructure du Simandou. Il y a d'autres projets miniers de moindre envergure qui sont aussi en souffrance depuis un moment. Notamment la bauxite à Dabola-Tougué et le fer à Kalia, dans la région de Faranah. Envisagez-vous aussi de faire des raccordement de chemin de fer pour relancer ces projets miniers ? Tout le mérite de ce projet Simandou tel qu'il est pensé, conçu et réalisé, c'est d'être une infrastructure multi utilisateurs. Cela veut dire qu'il y a un droit d'accès des tiers qui sont le long du corridor. Vous avez parlé du projet de bauxite de Dabola-Tougué, du projet de minerai de fer de Kalia, et on vient de parler du mont Nimba. Tous ces projets négocieront des accords d'accès ferroviaire pour pouvoir transporter leurs minerais vers les ports qui se trouvent sur la côte. L'avantage du co-développement, c'est que ça permet d'avoir une infrastructure qui est économiquement viable parce que ça réduit les dépenses d'investissement de capital (Capex) pour tous les investisseurs. Cela permet aussi aux mines de pouvoir transporter leurs minerais à des prix compétitifs et devenir beaucoup plus viables. Le minerai de Kalia, s'il n'y avait pas la disponibilité de cette infrastructure, est difficile à sortir, car il est piégé dans l'arrière-pays. Mais du fait de la disponibilité de cette infrastructure et du droit d'accès qu'elle offre, avec des principes tarifaires extrêmement transparents pour tous les utilisateurs, c'est une chance pour tous les projets qui se trouvent le long du corridor d'être sur le marché. Une chance aussi pour la Guinée d'avoir à réaliser ces infrastructures conformément à cette vision. Sinon, on allait se retrouver avec une infrastructure dédiée uniquement au minerai de fer de Simandou, ce qui n'avait aucun sens. Malheureusement, sur les chantiers, il y a eu un certain nombre d'accidents et de morts. Winning Consortium a déclaré en octobre qu'il y avait eu deux morts chez eux. Nos confrères de Reuters ont publié en mars une enquête dévoilant qu'il y avait eu une dizaine de morts chez Winning Consortium. Au mois d'août, il y a eu un mort chez Rio Tinto. Quel est votre bilan du nombre de morts sur les chantiers ? Je ne commente pas les chiffres, mais ce que je peux vous dire que pour tous ces accidents, on a recruté des firmes indépendantes pour des enquêtes. Les résultats de ces enquêtes vont être révélés. Mais votre bilan, combien y a-t-il eu de morts sur la phase de construction en tout ? Comme je vous ai dit, il y a des enquêtes qui sont en cours. Quelqu'un peut aller au travail et il rentre le soir, il a la malaria, il meurt. On va déterminer si c'est à cause de son travail ou non. C'est pour cela que l'on met en place des enquêtes indépendantes. Il y a des firmes internationales qui ont été recrutées, qui font ces enquêtes dont les résultats seront communiquées ultérieurement. Les questions d'accident et de santé-sécurité pour les travailleurs du secteur minier sont un sujet extrêmement important pour nous. Nous travaillons avec tous les partenaires internationaux afin de prendre des mesures afin que ce type d'accident ne puisse se reproduire. Dans les conventions, il est prévu que 5 % des revenus induits par le projet Simandou aillent dans l'éducation. Pourriez-vous préciser ce projet ? 5 % des revenus de chacune des mines, en termes d'impôts et taxes, que l'État guinéen va percevoir, vont être affectés au financement du système éducatif à l'intérieur du pays. Construire des écoles, des bibliothèques, des enseignants pour augmenter le niveau de l'éducation, le niveau d'alphabétisation. Ensuite 20 % des impôts et taxes que l'État va percevoir provenant de la CTG pour amener aux meilleurs lycéens guinéens, des 33 préfectures du pays pendant les 35 prochaines années, des bourses d'études en France, aux États-Unis, en Chine, au Japon, dans le monde entier pour former les générations futures. L'argent pour les générations futures, c'est l'investissement sur le capital humain. Avec les 5 % de revenus induits par Simandou et les 20 % de la CTG, combien tablez-vous pour le budget de ce programme ? Pas moins de 200 à 300 millions de dollars par an. Il faut préciser que toutes ces bourses seront pour les filières scientifiques et techniques, parce que il faut former plus de gens pour la production que pour la gestion. Ce qui ferait à peu près combien de bourses d'études par an ? Je ne peux pas vous dire aujourd'hui avec certitude combien de personnes on pourrait envoyer, mais c'est des milliers de jeunes qui vont en profiter. À lire aussiGuinée: les autorités inaugurent le mégaprojet minier de Simandou

Love Story
Ross et Rachel (2/4) : "we were on a break"

Love Story

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 16:03


C'est un couple mythique de la pop culture : le duo Ross et Rachel de la série Friends. Ils ont flirté, se sont aimés, déchirés, jalousés… Mais que cache cette relation pour le moins tumultueuse ? Quelle vision de l'amour le couple Ross et Rachel nous donne-t-il à voir ? Découvrez la face cachée de cette histoire d'amour emblématique de la pop culture. "We were on a break" Lorsque Rachel entrevoit Ross dans le hall d'arrivée de l'aéroport, son cœur se met à battre de plus en plus fort. Malheureusement, elle découvre aussi très vite la nouvelle petite amie de Ross. Va-t-il changer d'avis et revenir à son amour de jeunesse maintenant que Rachel est prête à aller plus loin avec lui ? Ou au contraire, continuer à tergiverser ? Un podcast Bababam Originals Ecriture : Anaïs Koopman Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Afrique Économie
En Afrique, la ruée vers l'or motivée par son cours historiquement haut

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 2:26


Cette année, les cours de l'or ont atteint des sommets historiques. L'once a même dépassé les 4 000 dollars. L'or est une valeur refuge pour les investisseurs, et ces records de prix ont des effets importants sur les zones d'orpaillage, sur le continent africain. Les plus précaires se tournent vers cette activité, mais ils ne sont pas les seuls, puisque les acteurs criminels aussi s'y intéressent.  Dans la région de Kédougou, au sud-est du Sénégal, de nouveaux sites d'orpaillage se creusent. « Il y a une ruée de l'or au niveau de la région, de Kédougou », raconte Oudy Diallo. Il est président de l'ONG Alerte Kédougou Environnement, et pour lui, le constat est sans appel. Le responsable tire la sonnette d'alarme face à une exploitation anarchique de plus en plus importante. « C'est clair qu'il y a une ruée extraordinaire, tout simplement de l'orpaillage. La population est en train d'augmenter considérablement pour venir chercher de l'or dans la région de Kédougou. Les gens envahissent partout. Malheureusement, on n'arrive pas à les recenser. Ils passent d'un point d'orpaillage à un autre. C'est une catastrophe écologique. Ce sont des grands trous dont le soubassement est fait par des troncs d'arbres. Dans chaque trou, on peut avoir entre 80 et 100 troncs d'arbres. Vous imaginez le degré du carnage », s'inquiète-t-il.  La ruée contamine toute la région des Grands Lacs Le phénomène dépasse largement les frontières du Sénégal. En Ituri, dans l'est de la République démocratique du Congo, l'exploitation artisanale d'or attire toujours plus de monde, malgré l'interdiction d'exploitation dans certaines zones en raison du conflit en cours. À Bunia, Maître Schadrac, spécialiste du secteur minier artisanal, observe la même tendance : « Nous avons constaté que sur place, en Ituri, en République Démocratique du Congo, les prix de l'or ont vraiment galopé. Et cela attire aussi beaucoup de gens à aller travailler dans les mines, dans des zones où l'activité minière est encore opérationnelle, dans les territoires de Mambasa, d'Irumu et une partie de Djougou. Il y a cette question du manque de travail, du chômage. Il y a même des intellectuels, des gens qui ont atteint des niveaux très importants d'études qui sont dans l'orpaillage, tout simplement parce qu'il n'y a pas de travail. » Cette poussée de l'orpaillage artisanal se reflète aussi dans les chiffres : au Ghana, 66 tonnes d'or artisanal ont été exportées durant les huit premiers mois de l'année, plus du double de l'an dernier. En Éthiopie, la Banque centrale a acheté plus de 26 tonnes, soit six fois plus que l'année précédente. Une économie dorée… mais sous tension Pour Marc Ummel, expert au sein de l'ONG Swissaid, cette ruée vers l'or est le symptôme d'une dynamique à double tranchant : « Il y a de nombreuses personnes qui quittent leur activité, notamment dans le domaine de l'agriculture, pour se lancer dans l'extraction d'or. Évidemment, comme les revenus liés à ce secteur deviennent plus importants – puisque le prix de l'or est plus élevé –, il y a ce phénomène d'attractivité économique. Et d'un autre côté, il y a ce grand risque que ce secteur soit de plus en plus contrôlé par des groupes armés, des bandes criminelles, des narcotrafiquants. Et c'est quelque chose qu'on observe aussi en Afrique de l'Ouest, dans les pays du Sahel. On voit vraiment que de plus en plus de groupes criminels et de groupes armés contrôlent une partie importante de ce commerce de l'or, et en particulier dans les pays fragiles où certains groupes contrôlent des parties importantes du territoire. Donc, c'est un phénomène très préoccupant. » Premier importateur d'or africain, les Émirats arabes unis ont reçu 748 tonnes en 2024, soit une augmentation de 14% par rapport à 2023. Fait marquant : la hausse des approvisionnements en provenance de zones en conflit, comme le Soudan, illustre à quel point la ruée vers l'or demeure un enjeu économique, environnemental et sécuritaire majeur pour le continent. À lire aussiLa demande pour l'or atteint un record grâce aux investisseurs

Pascal Praud et vous
«Malheureusement, Nicolas Sarkozy n'est pas un justiciable comme les autres, il a dû être protégé» en prison, déclare Franck Louvrier, maire LR de La Baule

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 6:08


Invités : - Georges Fenech, ancien magistrat  - Pierre Botton, ancien détenu  - Franck Louvrier, maire LR de La Baule Chroniqueurs : - Gauthier le Bret, journaliste - Sabrina Medjebeur, auteure - Christophe Bordet, rédacteur-en-chef Europe 1 - Gérard Carreyrou, journaliste Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

On marche sur la tête
«Malheureusement, Nicolas Sarkozy n'est pas un justiciable comme les autres, il a dû être protégé» en prison, déclare Franck Louvrier, maire LR de La Baule

On marche sur la tête

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 6:08


Invités : - Georges Fenech, ancien magistrat  - Pierre Botton, ancien détenu  - Franck Louvrier, maire LR de La Baule Chroniqueurs : - Gauthier le Bret, journaliste - Sabrina Medjebeur, auteure - Christophe Bordet, rédacteur-en-chef Europe 1 - Gérard Carreyrou, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

7 milliards de voisins
Comment hommes et femmes vivent une rupture ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 48:29


Elles font mal, nous brisent, nous attristent, parfois nous soulagent ou nous libèrent. Les ruptures amoureuses laissent rarement indifférents et nombreux sont ceux qui aimeraient sauter la case “séparation”. Malheureusement, le passage de l'amour au désamour ne se fait pas en un claquement de doigt. Après la rupture, viennent, selon les personnes, les larmes, les cris, le manque, la peur de recroiser son ex, les discussions entre amis... Faute de manuel, chacun trouve sa façon de vivre une rupture amoureuse. Qu'est-ce qui se joue au moment d'une séparation ? Les hommes et les femmes rompent-ils de la même façon ? Entre confident ou conseiller, quel rôle pour l'entourage ?   Avec : • Maxime Rovere, philosophe, chercheur associé à l'ENS de Lyon, auteur d'essais à succès comme Que faire des cons ? (Flammarion, 2019). Son dernier livre Parler avec sa mère (Flammarion, 2025)  • Victor Coutolleau, docteur en sociologie. Spécialisé en sociologie du genre, en particulier appliquée aux questions de conjugalités (démographie, mise en couple, séparations). Auteur de la thèse La gestion des déceptions amoureuses comme travail émotionnel genré : entre appuis interpersonnels et contraintes institutionnelles (2023)   En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins.  Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses.    Programmation musicale : ► Just Cool – Obongjayar ► Melodrama – Disiz et Theodora

7 milliards de voisins
Comment hommes et femmes vivent une rupture ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 48:29


Elles font mal, nous brisent, nous attristent, parfois nous soulagent ou nous libèrent. Les ruptures amoureuses laissent rarement indifférents et nombreux sont ceux qui aimeraient sauter la case «séparation». Malheureusement, le passage de l'amour au désamour ne se fait pas en un claquement de doigt. Après la rupture, viennent, selon les personnes, les larmes, les cris, le manque, la peur de recroiser son ex, les discussions entre amis... Faute de manuel, chacun trouve sa façon de vivre une rupture amoureuse. Qu'est-ce qui se joue au moment d'une séparation ? Les hommes et les femmes rompent-ils de la même façon ? Entre confident ou conseiller, quel rôle pour l'entourage ?   Avec : • Maxime Rovere, philosophe, chercheur associé à l'ENS de Lyon, auteur d'essais à succès comme Que faire des cons ? (Flammarion, 2019). Son dernier livre Parler avec sa mère (Flammarion, 2025) • Victor Coutolleau, docteur en Sociologie. Spécialisé en sociologie du genre, en particulier appliquée aux questions de conjugalités (démographie, mise en couple, séparations). Auteur de la thèse La gestion des déceptions amoureuses comme travail émotionnel genré : entre appuis interpersonnels et contraintes institutionnelles (2023). En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses.    Programmation musicale : ► Just Cool – Obongjayar ► Melodrama – Disiz et Theodora.

After Marseille
L'OM inexistant face à l'Atalanta : De Zerbi est-il perdu ?

After Marseille

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 27:46


L'After Marseille, composé de Nicolas Jamain, Rémi Dumont et Florent Germain, revient sur la défaite de l'OM face à l'Atalanta en Ligue des Champions (0-1). Malheureusement, l'OM se classe 25ème et concède sa troisième défaite en quatre rencontres européennes. Une équipe en manque d'inspiration, avec des blessés, qui ne rassure pas avant le calendrier crucial en LDC : Newcastle, Union Saint-Giloise, Bruges, Liverpool. Roberto De Zerbi s'est-il trompé dans ses choix ? A-t-il sa part de responsabilité ? Est-il perdu ? Éléments de réponse dans l'After Marseille. 

Afrique Économie
COP30 à Belém, au Brésil: l'enjeu de l'alignement des financements

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 2:31


Dans une semaine s'ouvre à Belém, la COP30. Les dirigeants se sont donné l'objectif de trouver 1 300 milliards de dollars pour le climat l'année dernière. Comment mobiliser une telle somme ? C'est l'enjeu de l'article 2.1.c qui va être discuté à Belém. Alors que les États coupent drastiquement dans les aides publiques, les regards se tournent vers le secteur privé. Insuffler le changement à l'intérieur des États via leurs banques nationales et les Caisses de dépôts et consignations, c'est l'une des pistes pour Rémy Rioux, le directeur de l'Agence française de développement. « Les banques publiques sont au milieu de leur système financier. Elles émettent des obligations et au milieu de leur système économique, elles travaillent avec les entreprises, avec le secteur privé. Donc, ce sont des rotules, des instruments pour accélérer la lutte contre le changement climatique », explique-t-il.   Les banques multilatérales de développement représentent 15% de l'investissement mondial dans le climat. Nicolas Picchiottino est le secrétaire général d'IDFC, une alliance de 27 d'entre elles qui cherchent à entraîner le privé dans la finance climatique. « Il y a un rôle à jouer extrêmement important pour les banques publiques de développement », assure-t-il. « On en discute beaucoup avec des investisseurs privés. Et tous nous disent que travailler avec une banque publique de développement, notamment dans les pays du sud, ça leur permet de réduire leurs risques. Et donc, en fait, c'est une incitation très, très forte pour eux. Donc, ils ont besoin de plus travailler avec les banques publiques de développement pour qu'on ait plus de flux qui financent les transitions climatiques », poursuit Nicolas Picchiottino.  Régler la question de la dette des pays du Sud Des financements mixtes qui ne se feront pas sur simple incitation, estiment certaines ONG comme Reclaim Finance. « L'approche, dans tous les cas, ne va pas fonctionner si dans le même temps, on ne développe pas des mécanismes pour contraindre ces acteurs privés qu'on va aller chercher pour financer des solutions a également cessé, bien entendu, dans le même temps, de financer l'aggravation du dérèglement climatique », souligne Lucie Pinson la directrice de Reclaim Finance. Comment contraindre alors la finance privée ? « Ça peut passer par des lois nationales. Les chefs d'États sont très prompts à dire qu'il faut agir au niveau international. Et c'est vrai que le cadre multilatéral est propice. On peut penser aussi à la nécessité de mobiliser des espaces tels que le G20 pour entraîner les États les plus développés dans le financement des solutions », analyse-t-elle. Même son de cloche chez CCFD Terre-Solidaire. « Malheureusement, il y a un désengagement public qui est venu se couvrir d'appels aux financements privés. Mais le financement privé ne va pas venir comme ça, d'un coup de baguette magique », alerte Mathieu Paris, chargé de plaidoyer à CCFD Terre-Solidaire. La question de la dette des États africains est un levier majeur selon les associations : « Sans résolution de la crise de la dette, on ne peut pas régler la crise climatique. Quand des pays du Sud consacrent 40% environ de leur budget à rembourser leur dette, c'est autant d'argent qui ne peut pas aller dans la lutte contre le changement climatique. Par exemple, en Afrique, il y a 23 pays qui sont en situation de surendettement. Au Ghana, en Zambie, au Kenya, le service de la dette absorbe entre 30% et 50% des recettes publiques. Pour nous, il faut absolument adresser ces deux crises et la COP en a l'opportunité, notamment via cet article  2.1. » L'année passée, les pays du Sud ont payé 920 milliards de dollars juste pour rembourser les intérêts de leur dette. Ce sont près des trois quarts des financements recherchés. À écouter aussiAfrique: «Le changement climatique est en train de causer d'énormes difficultés aujourd'hui»

Reportage International
Ukraine: les 18-22 ans autorisés de nouveau à sortir du territoire relance le débat sur la mobilisation

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 2:38


L'Allemagne constate une forte augmentation des arrivées de jeunes Ukrainiens sur son territoire et cela commence à faire grincer des dents. Le chef du Parti conservateur bavarois appelle l'Union européenne à faire pression pour que Kiev interdise aux jeunes hommes de quitter l'Ukraine. Faisant valoir le rôle de l'Allemagne comme premier fournisseur européen d'aide militaire, Markus Söder martèle que l'Ukraine a besoin de « soldats ukrainiens pour défendre leur propre pays ». En août dernier, les autorités ukrainiennes ont assoupli la loi martiale, en permettant aux hommes de 18 à 22 ans de franchir la frontière, ce qui a entraîné une vague de départs. En Ukraine, la mesure ne fait pas consensus. De nos envoyés spéciaux à Kiev, Un terrain d'entraînement à une quinzaine de kilomètres du front dans le Donbass. À l'abri d'un sous-bois, de jeunes soldats s'entraînent au pilotage de drones. Lorsqu'on lui demande quels sont les défis les plus importants que son équipe doit relever, Vova répond sans détours : « Ce qui manque le plus ce sont les gens, on manque de personnes normales, équilibrées, qui veulent faire quelque chose et qui prennent leur activité au sérieux. Il y a très peu de gens. » Une réglementation qui fait débat Pour faire face au manque d'hommes dans l'armée, plusieurs partenaires occidentaux de l'Ukraine, les États-Unis en tête, ont longtemps plaidé pour un abaissement de l'âge de la mobilisation, aujourd'hui fixé à 25 ans. Mais les autorités ukrainiennes s'y sont toujours refusées. À l'inverse, elles ont décidé d'assouplir la loi martiale, en autorisant les 18-22 ans à franchir la frontière. Une mauvaise décision, selon l'opérateur de drones Mikhailo, alias « Mamba » : « Ceux qui partiront ne reviendront pas. Personnellement, je n'aurais pas adopté une telle loi. Parce que le résultat, c'est que tous ceux qui auraient pu venir nous prêter main-forte vont partir. Or, si on unissait nos forces, on pourrait sans doute stopper les Russes. » La nouvelle loi vise notamment à endiguer les départs de jeunes garçons de 17 ans. Ils étaient nombreux à quitter l'Ukraine avant d'avoir terminé le lycée pour ne pas se retrouver coincés dans le pays à leur majorité. Mais des observateurs redoutent que cette réglementation ne provoque un exode massif de jeunes hommes. Maksim, étudiant en médecine de 21 ans, a déjà vu plusieurs jeunes de son entourage partir à l'étranger après l'adoption de cette loi, dont son meilleur ami : « Il est parti à l'étranger en disant qu'il ne reviendrait que lorsque la guerre serait terminée. Il dit que tant qu'il y a la guerre, il ne veut pas prendre de risque. Il me semble que ça n'est pas bien, parce qu'on va finir par ne plus avoir d'armée. » Une mobilisation en question Cette loi aura-t-elle des conséquences militaires ? Aura-t-elle une influence sur la capacité de l'armée ukrainienne à mobiliser dans les années qui viennent ? Le député d'opposition Oleksiy Honcharenko ne le pense pas : « Tous ceux qui voulaient quitter l'Ukraine, l'ont déjà fait de toute façon, par des moyens illégaux. Cette loi s'applique aux jeunes jusqu'à 22 ans. Or, en Ukraine, la mobilisation, c'est à partir de 25 ans. Il n'y a donc aucune influence directe sur la mobilisation, pas même en théorie. Il y a en revanche un point avec lequel je suis d'accord avec nos militaires : nous avons un très mauvais processus de mobilisation. Malheureusement, rien n'est fait pour inciter les gens à s'engager dans l'armée. » Pour tenter d'attirer des recrues motivées, l'armée ukrainienne a mis en place en février dernier un contrat assorti d'incitations financières pour les jeunes de 18 à 24 ans, sur la base du volontariat. Mais le succès escompté n'est pas au rendez-vous. Sur le front, les soldats attendent toujours la relève.

C'est mon boulot
Comment dédramatiser l'échec entrepreneurial ?

C'est mon boulot

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 2:27


durée : 00:02:27 - C'est mon boulot - Mettre la clef sous la porte fait partie de la vie des entrepreneurs. Depuis 25 ans, 52.000 entreprises disparaissent en moyenne tous les ans. Malheureusement, les chefs d'entreprise dans cette situation restent écrasés par un sentiment de honte, associé à l'échec. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Reportage International
Afghanistan: une nouvelle campagne de vaccination pour éradiquer la polio

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 2:35


Le monde va-t-il se débarrasser de la poliomyélite ? L'Afghanistan et le Pakistan sont les deux seuls pays où le virus de la polio reste endémique. Malgré les campagnes de vaccination nationale et l'aide internationale chapeautée par l'OMS, ces deux États n'ont pas réussi à enrayer la transmission de la maladie. En Afghanistan, deux régions restent des foyers de propagation : l'est du pays, densément peuplé, et le sud, très conservateur, où les campagnes de vaccination ne reçoivent pas l'adhésion totale des autorités. Jusqu'en 2022-2023, l'Afghanistan a fait des progrès importants vers l'éradication complète de la polio, avant de connaître une recrudescence de cas. Les expulsions massives d'Afghans depuis le Pakistan font craindre une augmentation supplémentaire dans les prochains mois. Une campagne de vaccination a été organisée à Kunar, province récemment sinistrée par un séisme et proche de la frontière pakistanaise. De notre correspondante à Kunar, Margot Davier À Dar-i-noor, depuis quelques jours, les équipes s'activent à plein régime pour rassembler les enfants de moins de 5 ans éligibles au vaccin contre la polio. Les sites de vaccination, particulièrement rudimentaires, comme ici au milieu des vaches, sont déployés dans chaque localité. Un représentant de l'OMS, désireux de rester anonyme, témoigne : « Donc, nous avons trois personnes dans notre équipe. L'un d'entre eux est un mobilisateur. C'est une femme. Elle va de maison en maison, et grâce à l'aide de la communauté, elle essaie de conduire les enfants à ce site, depuis leurs maisons. Et ce site, si nous regardons le plan, correspond à trois maisons. Dix enfants sont associés à ces habitations. » Les femmes jouent un rôle crucial pour sensibiliser les familles, comme l'explique Najibullah, l'un des vaccinateurs : « Les femmes se rendent directement au sein des maisons et peuvent s'adresser aux mères de familles, elles les invitent à se rendre sur les centres de vaccination. Les femmes sont vraiment importantes. Avant que la campagne ne commence, cette mobilisatrice sociale se rend dans les maisons, met à jour les registres. Si des bébés sont nés, s'il y a de nouveaux arrivants, surtout en ce moment, les listes changent rapidement. Par exemple, avant, il y avait cinq enfants dans cette maison, maintenant, il y en a sept. » Vaccination orale et injectable pour une efficacité de la campagne Dans les provinces les plus conservatrices du pays, à Helmand et Kandahar, au sud, les femmes n'ont pas le droit de participer aux campagnes. En conséquence, les résultats sont beaucoup plus faibles qu'à l'Est. À Kunar, 97% des équipes accueillent au moins une femme. 98% des enfants devraient être vaccinés à la fin de la campagne. Une petite fille arrive justement avec son père, elle fait la grimace. « Normalement, on ne donne qu'un vaccin oral pour cette campagne. On fait le vaccin oral, mais aussi le vaccin injectable. » C'est la première fois que les deux vaccins sont utilisés en même temps pour renforcer l'efficacité de la campagne. La petite fille voit deux de ses ongles coloriés au feutre noir. Cette marque sert à distinguer les enfants vaccinés des autres. La densité de population, les faibles conditions d'hygiène et la malnutrition sont des facteurs de transmission, selon le responsable de l'OMS. « Malheureusement, la plupart de ces facteurs existent à l'est du pays. C'est pourquoi nous sommes plus exposés aux risques ou plus susceptibles de contracter ce virus. Donc, nous menons davantage de campagnes ici. À l'Est, nous avons noué des partenariats avec nos collègues de Wash pour améliorer les conditions sanitaires et d'hygiène dans les zones les plus problématiques. » Quatre cas de polio ont été recensés en Afghanistan depuis le début de l'année. À lire aussiAfghanistan: plus de 800 morts dans un séisme qui a secoué l'est du pays

Ça peut vous arriver
BONUS - La suite de l'émission du 23 octobre 2025

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 24:05


En inédit, un cas supplémentaire abordé dans la suite de l'émission sur M6 de 12h à 12h30 : en mai 2023, Sandra cède son restaurant au prix de 126.000€. L'acquéreuse s'engage à la régler en 4 ans à raison d'un versement de 2318€ par mois. Malheureusement, cette dernière ne paye que la première traite. Acculée par les dettes, Sandra parvient à faire condamner cette dame en décembre 2024. Mais, depuis, les tentatives de saisies se soldent par des échecs ! Sa débitrice chercherait à dissimuler ses biens ! Il y a urgence pour Sandra qui est au fond du gouffre. Mais aussi, les rebondissements des cas du jour abordés de 10h à 12h ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Culture en direct
Critique cinéma et littérature jeunesse : "Le Secret des mésanges" & "Un petit peu malheureusement"

Culture en direct

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 16:50


durée : 00:16:50 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Dans "Le Secret des mésanges", Antoine Lanciaux tisse un conte d'enfance et de mémoire où une fillette découvre un secret familial oublié. Dans "Un petit peu malheureusement", Claire Castillon plonge le lecteur adolescent dans les pensées tumultueuses d'un jeune garçon, Omer. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Mathilde Wagman Chroniqueuse et programmatrice du "Book club"; Victor Macé de Lépinay Rédacteur en chef adjoint du Pèlerin

Culture en direct
Émission spéciale jeunesse : "Hansel et Gretel", "Un petit peu malheureusement" & "Le Secret des Mésanges"

Culture en direct

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 27:50


durée : 00:27:50 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Aujourd'hui, dans notre débat critique, on se consacre à la jeunesse avec l'album "Hansel et Gretel" le conte revisité par Stephen King et Maurice Sendak, "Un petit peu malheureusement" le roman jeunesse de Claire Castillon & le film d'animation "Le Secret des Mésanges" d'Antoine Lanciaux - réalisation : Laurence Malonda - invités : Mathilde Wagman Chroniqueuse et programmatrice du "Book club"; Victor Macé de Lépinay Rédacteur en chef adjoint du Pèlerin

Invité Afrique
Khaled el-Enany: «Je veux d'une Unesco qui a de l'impact sur la vie des gens au delà du patrimoine culturel»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 4:18


Il vient de remporter une victoire éclatante. Khaled el-Enany a été élu lundi 6 octobre directeur général de l'Unesco, avec 55 voix sur 57. L'égyptologue, ancien ministre du Tourisme et des Antiquités, devient le premier Arabe et le deuxième Africain à prendre la tête de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture. Après deux années de campagne intense à travers le monde, il succède à la Française Audrey Azoulay, à un moment charnière pour l'Unesco : le retrait annoncé des États-Unis en 2026 fera chuter son budget de près de 11 %. Au soir de son élection, il répond aux questions de RFI. RFI : Khaled el-Enany, vous avez récolté pratiquement toutes les voix sauf deux. Comment réagissez-vous à cette victoire très nette ? Khaled el-Enany : C'est un beau début. C'est une étape très importante. C'est l'aboutissement d'une carrière consacrée entièrement à l'éducation, à l'enseignement universitaire, à la recherche scientifique, à la préservation du patrimoine culturel, à la gestion de grandes institutions, à des valeurs qui croient beaucoup au respect, au dialogue interculturel, au respect mutuel. Le nombre de voix qui m'a été accordé, c'est une énorme responsabilité. Ça veut dire qu'il y a presque un consensus des États membres. Je ne m'attendais pas du tout à un chiffre pareil. Qu'allez-vous faire en premier ? Quelles sont vos priorités ? Les 100 premiers jours, ça va être des réunions individuelles avec chacun des États membres, des réunions collectives par groupes, par thèmes, des rencontres avec les partenaires de l'Unesco, de la famille onusienne, des donateurs, des grandes entreprises, le secteur privé, les représentants de la société civile. Discuter avec la famille Unesco. Je veux vraiment établir beaucoup, beaucoup de synergie. Je viens d'une région qui est un carrefour de cultures. Je suis Egyptien aussi bien qu'arabe, africain, méditerranéen, citoyen du Sud, citoyen du monde. Je veux vraiment servir de pont culturel. Le départ des États-Unis, prévu en 2026, va provoquer une baisse du budget de l'Unesco de 11 %. Comment comptez-vous gérer cette nouvelle situation financière ? Je dois féliciter la direction actuelle d'avoir mobilisé des ressources énormes. C'est l'une des plus grandes croissances dans le système onusien. Presque 490 millions de dollars en 2024. J'ai une expérience dans ce domaine parce que je ne viens pas d'un pays très riche. J'ai géré deux ministères, le tourisme et les antiquités que j'ai fusionnées, et donc j'avais beaucoup travaillé avec le secteur privé, avec les grandes entreprises pour mobiliser des fonds, pour signer des partenaires avec le secteur privé. Donc avec les États membres, je vais continuer ces efforts pour rassurer les anciens donateurs, de continuer à donner davantage même, et attirer de nouveaux gouvernements, les donateurs et le secteur privé. Je crois que le secteur privé c'est aussi une priorité, mais tout en gardant et préservant les valeurs de l'Unesco, qui ne doivent pas être trop commercialisées. Et là, je crois qu'il y a un compromis qu'on pourra atteindre avec la famille Unesco. Comment réagissez-vous aux critiques qu'a pu formuler par exemple Donald Trump qui dit que l'Unesco est trop politisée ? C'est une demande qui m'a été faite par la plupart des États membres. On veut une Unesco moins politisée. Un Unesco qui respecte son mandat, qui est un mandat technique et préparant un consensus et atteindre un consensus. C'est un rôle très important du secrétariat d'être impartial et de ne pas servir un groupe au détriment de l'autre, ni une culture au détriment de l'autre. Je suis le premier égyptien et le premier arabe. Et là, j'ai été très clair que je ne viens pas avec un agenda culturel. J'ai intitulé mon slogan donc ma campagne « l'Unesco pour les peuples ». Je veux Unesco qui a de l'impact sur la vie des gens, l'Unesco qui est connue et reconnue par les gens au-delà du patrimoine culturel. Une des missions principales de l'Unesco et la promotion de la paix. Comment l'organisation peut-elle jouer ce rôle dans un monde où les conflits se multiplient ? Tant qu'un étudiant ou un élève étudie dans les manuels scolaires que son voisin est un ennemi. Il n'y aura pas de paix. Et là, je crois que c'est là qu'il faut commencer. C'est par l'enfance. Je crois aussi que l'inégalité entre les gens sur la planète en termes d'éducation, de science, créé une haine. Malheureusement, en ce moment, il y a beaucoup de discours de haine. Et là, je crois que la raison d'être de l'Unesco, c'est de rapprocher les peuples parce que les accords gouvernementaux et politiques rapprochent les gouvernements. Mais l'éducation, la science et la culture et la communication rapprochent les peuples. Deuxième rôle, c'est pendant les conflits préserver les sites de patrimoine naturel et culturel, les établissements scolaires, les professeurs, les journalistes, les établissements de recherche scientifique. Et après ? Dans la phase de reconstruction de système éducatif, scientifique et culturel des pays en crise. Quand j'écris, ce n'est pas seulement conflit, mais c'est aussi l'impact des changements climatiques, notamment pour les petits États insulaires. À lire aussiL'Égyptien Khaled el-Enany désigné pour prendre la tête de l'Unesco À lire aussiDeux nouveaux sites africains rejoignent la liste du patrimoine mondial de l'Unesco

Reportage International
Syrie: les mines menacent le retour des déplacés à Deir Ezzor

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 3:10


Dans la province syrienne de Deir Ezzor, frontalière de l'Irak, des villages ravagés par la guerre voient peu à peu revenir leurs habitants confrontés à la menace des explosifs, mines et autres munitions abandonnés par les belligérants. Ces retours dans une région marginalisée et dominée par l'insécurité représentent un défi logistique pour les équipes de démineurs et ont déjà engendré de nombreux accidents.  De notre correspondant de retour de Deir Ezzor, À l'abri derrière les épais murs de terre d'une bergerie, Ahmad, les traits tirés, actionne le détonateur. Avec son équipe de démineurs, il opère depuis deux mois dans la zone dite des Sept villages de la province de Deir Ezzor : « Ces villages ont longtemps été une zone interdite, une ligne de front bombardée par les forces en présence. » C'est sur cette terre de sable, battue par les vents, qu'a été recensé le quart des 1 400 victimes d'engins explosifs abandonnés en Syrie depuis la chute du régime. « Pour le moment, l'urgence, ce sont les zones habitées, et ensuite, nous passerons aux parcelles agricoles », observe Ahmad. Coincée entre les flots paisibles de l'Euphrate au sud, au nord, une voie ferrée lestée de mines anti-personnelles : les maisons sont comme figées, les murs criblés d'impacts. S'y sont tour à tour réfugiés les combattants de Daech, les miliciens iraniens et les soldats du régime, abandonnant derrière eux les sinistres vestiges de la guerre. Ahmad confie : « Les habitants d'ici ont tous été déplacés. Depuis la chute du régime, ils commencent à revenir chez eux et découvrent des restes d'explosifs ou de munitions dont ils se débarrassent en reconstruisant leurs maisons. Ça pourrait nous prendre plus de cinq mois pour nettoyer la zone. » À lire aussiSyrie: dans la province de Deir Ezzor, la résurgence du groupe État islamique Selon certaines estimations, 70% des mines répandues en Syrie seraient concentrées dans la province de Deir Ezzor. Alors, d'ici là, l'urgence, c'est aussi de protéger les plus jeunes. Employé d'une ONG internationale, Tamer sillonne la région : « Nous essayons, avec des jeux, d'enlever de la tête des enfants des comportements qui se sont enracinés au cours des 14 années de guerre. » Avec le retour des déplacés, les accidents se multiplient. Protégée du soleil par l'auvent d'une maison aux fenêtres soufflées, la dizaine d'enfants est attentive, les yeux rivés sur un tableau aux visuels éloquents : « ​​​​​​​Ils me disent : "Oui, j'ai joué avec ce truc, je l'ai rejeté, je l'ai même repris une deuxième fois sans que ça explose." Oui, mais la troisième fois, ça va exploser… » Amar, dix ans, victime d'une mine Parmi les enfants réunis, Tamer désigne un garçon, dix ans à peine, recroquevillé sur une chaise roulante : « ​​​​​​​On a un blessé parmi nous… Amar, il a eu un accident avec un explosif, alors qu'il jouait avec son frère et son cousin. Malheureusement, il a été amputé de la jambe, son frère a perdu un doigt et son cousin a perdu la vie. » Revenu avec sa famille au mois de mars, le petit Amar déroule doucement le souvenir de son accident survenu 15 jours plus tard : « Nous sommes partis chercher nos cousins pour le déjeuner. On les a suivis jusqu'au bâtiment détruit. Ils ont trouvé ce truc et ont commencé à jouer avec, à le frapper avec une pierre et à s'amuser avec les câbles. Mais quand ils l'ont jeté par terre, ça a explosé. » D'ici la pose d'une prothèse, Amar est péniblement poussé par son père, épuisé par huit années à s'échapper d'une guerre qui ne cesse de le rattraper : « ​​​​​​​Nous avons tout abandonné derrière nous pour fuir vers un endroit où nos enfants seraient en sécurité. Une fois rentrés, le destin nous rattrape… Mais où pourrions-nous aller ? C'est ici, chez nous, c'est notre maison… » Sur la route, dans un nuage de poussière, s'approche une camionnette encombrée de ballots, des enfants juchés sur le toit. Les retours se poursuivent dans cette région éloignée de tout et toujours en proie à l'insécurité.

Grand Plateau
Baromètre des Français : Seixas 13e des mondiaux, Alaphilippe et Barré contraints à l'abandon

Grand Plateau

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 10:02


Malheureusement, on s'en doutait un peu, il faudra patienter au moins une saison supplémentaire pour espérer trouver un successeur à Julian Alaphilippe dernier coureur français à revêtir l'arc en ciel, c'était en 2021 à Louven en Belgique. Un Julian qui a fait un passage express dans cette course. Quelques kilomètress à peine avant d'être contraint à l'abandon pour des problèmes intestinaux. Des soucis qui quelques minutes plus tard contraignaient également Louis Barré à mettre pied à terre.  Paul Seixas, lui, est la grande satisfaction française. Du haut de ses 19 ans, il disputait pour la première fois de sa vie une course aussi longue et termine 13e.

TDActu NFL Podcast
Débrief : Tua se saborde, début de crise à Miami ?

TDActu NFL Podcast

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 16:06


Les Miami Dolphins tombent logiquement face aux Bills sur le score de 31 à 21.Le problème est que ce match aurait pu (et dû) tourner en leur faveur. Malheureusement, plombé par leur quarterback Tua Tagovailoa et leurs équipes spéciales, les Miami Dolphins ne remportent toujours pas la moindre victoire cette saison.La crise couve du côté de la Floride, au contraire des Buffalo Bills qui sont toujours invaincus. Malgré cette impression de domination, les coéquipiers de Josh Allen ont des failles, notamment sur la défense contre la course.Nithinya Simuong et Kevin Renaudet au micro. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'heure bleue
Sarah Chiche : "Passé un certain âge, on est heureusement et malheureusement responsable de ses malheurs" 

L'heure bleue

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 48:07


durée : 00:48:07 - La 20e heure - par : Eva Bester - Le nouveau roman de Sarah Chiche est un verbe, "Aimer". Les destins de deux enfants, Margaux et Alexis, qui ne cessent de se croiser. Ensemble, ils traversent les âges et nous entraînent à leur suite. C'est une histoire joyeuse, pourtant écrite "dans une période âpre de l'existence". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Un Jour dans l'Histoire
Je crois aux Dragons

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 40:18


Nous sommes au Ve siècle avant J.C., en Chine, dans l'état de Lu. Dans ce que l'on appelle le « Commentaire de Zuo », attribué à un certain Zuo Qiuming, il est fait mention d'un lien unissant un homme à un dragon. Le lettré, contemporain de Confucius, raconte qu'un nommé Dongfu appréciant les dragons et ayant la capacité de comprendre leur volonté, est parvenu à les apprivoiser et à les élever avec succès. C'est ainsi qu'il rentre au service de l'empereur Shun, qui lui attribue le nom de Huanlong, signifiant « éleveur de dragons ». Dans une autre histoire, c'est l'empereur Kong Jia qui, en récompense de son obéissance au dieu du ciel, reçoit deux dragons, l'un mâle, l'autre femelle. Toutefois, ne parvenant pas à les dompter, il engage un dresseur nommé Liulei, qui a appris son art auprès de Huanlong. Malheureusement, un jour, la dragonne passe à trépas. Liulei décide alors de la débiter, il la taille en menus morceaux qu'il cuisine et sert au roi. Celui-ci est aux anges : il raffole tant du repas qu'il réclame du rab ! Mais, l'infortuné Liulei, ne pouvant se procurer davantage de cette viande, est contraint de fuir le palais. Partons sur les traces des dragons, de l'Afrique aux Amériques, de la Sibérie à la Grèce, du paléolithique à nos jours … Avec nous : Julien D'Huy, docteur en histoire, spécialiste des mythes. « Dragon – Généalogie mondiale d'un mythe » ; Armand Colin. Sujets traités : Dragons, Zuo Qiuming, Chine, Dongfu, lempereur Shun, Huanlong, Dieu, paléolithique, Afrique, Amériques, Sibérie, Grèce Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Cameroun: «Après l'échec des hommes, il faut que les femmes prennent le pouvoir»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 14:31


Au Cameroun, Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya est la seule femme parmi les douze candidats à la présidentielle du 12 octobre. Mais les Camerounais connaissent bien cette opposante politique, qui a repris les rênes de l'UDC, l'Union démocratique du Cameroun, après le décès en 2020 de son mari, Adamou Ndam Njoya. Longtemps députée nationale, Madame Tomaïno Ndam Njoya est aujourd'hui la maire de Foumban, la grande cité de l'ouest du Cameroun. Quelle est son ambition pour son pays ? RFI : Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya, si vous êtes élue, quelles seront vos deux priorités ? Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya : C'est la crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui est la toute première des premières. Parce que le Cameroun aujourd'hui est en guerre contre les Camerounais. Et évidemment, la grande deuxième priorité serait les réformes institutionnelles. Parce que depuis 2021, nous avons demandé que le code électoral soit modifié. Nous avons fait un travail de fond. Malheureusement, le pouvoir en place, comme il sait que c'est à travers des fraudes électorales qu'il s'en sort, c'est un problème d'arbitraire. Cette réforme du code électoral, vous l'avez demandée en direct au président Paul Biya lors de ses vœux du Nouvel An. C'était il y a quelques mois. Qu'est-ce qu'il vous a répondu ? Le président a dit qu'il n'était pas au courant que nous avions fait ce travail, et je lui ai répondu que nous allons mettre ce travail à sa disposition, ce que nous avons fait. Et jusqu'aujourd'hui, nous n'avons pas eu un retour. Vous êtes la seule femme candidate à ce scrutin. Si vous êtes élue, qu'est-ce qui changera pour les femmes camerounaises ? Les femmes camerounaises disent : aujourd'hui, 65 ans, ça suffit. Parce que c'est depuis les indépendances au Cameroun que les femmes sont discriminées. Nous n'avons pas de lois qui protègent les femmes, la famille, les enfants. Les femmes sont celles qu'il faut au Cameroun pour apporter la paix. Parce que le Cameroun est divisé. Aujourd'hui, il y a un manque de confiance entre Camerounais, entre les Camerounais et les institutions. Et donc après l'échec des hommes, il faut que les femmes prennent le pouvoir et elles sont prêtes. Voilà 43 ans que Paul Biya gouverne et il est candidat pour un huitième mandat. Face au système Biya, est-ce que vous ne partez pas battue d'avance ? Pas du tout. Le système Biya est là parce qu'il a les moyens de l'État, il a le confort. Mais dans la grande majorité, les Camerounais veulent des élections justes et transparentes. Donc quand on voit le bilan des 43 années de Monsieur Paul Biya, on comprend très vite pourquoi les Camerounais aspirent au changement. La guerre du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c'est inadmissible. Quelle est la fonction d'un président de la République ? D'abord, incarner l'unité nationale, ce qu'il ne fait pas. Il doit arbitrer le fonctionnement des institutions républicaines, ce qui n'est pas le cas. Tout le monde voit que le régime n'apporte plus rien. Nous sortons d'une grande tournée au niveau national et nous ramenons que les Camerounais veulent le changement, mais par la paix. Qu'est-ce qui vous rend optimiste ? Est-ce que c'est le fait qu'il y ait des fissures au sein du parti au pouvoir et du gouvernement ? Est-ce que c'est l'âge du capitaine ? Normalement, c'est autant de signes qui montrent que si on était vraiment dans une République, l'âge n'aurait pas été un problème parce que nécessairement on aurait compris qu'il faut un mandat renouvelable une seule fois. Donc ça fera partie de nos résolutions urgentes de limiter le mandat présidentiel. Et maintenant, le fait qu'il y ait des problèmes dans la maison, c'est tout à fait normal aussi. C'est-à-dire que, dans le fond, c'est un régime qui a trop duré et les Camerounais souhaitent pouvoir prendre les rênes pour que le Cameroun redevienne cette Afrique en miniature, ce pays respecté dans la sous-région et dans le monde. Et c'est pour ça que nous parlons d'une nouvelle ère. Nous, on est là pour la rupture, c'est-à-dire un nouveau Cameroun, l'ère de la liberté, l'ère de la responsabilité… Parce qu'il y a tribalisme, détournement de fonds publics, corruption, qui laissent de côté la valorisation du travail, l'effort, la méritocratie. Ce sont des valeurs que nous devons retrouver au Cameroun. Les Camerounais sont prêts pour cette rupture. Alors face à Paul Biya, il y a onze candidats de l'opposition et un seul tour. Pour un candidat consensuel de l'opposition, est-ce que vous seriez prête à renoncer à votre propre candidature et à vous rallier à un autre candidat ? Bien sûr, c'est le principe. Parce que, quand on dit consensus, c'est une personne, mais qui est là dans le cadre d'une équipe, par rapport à un plan d'action commun consensuel. Et parmi les dix autres candidats de l'opposition, vous avez déjà en tête l'une ou l'autre de ces personnes pour qui vous pourriez vous rallier ? Celui qui va recueillir le plus de consensus, suivant des critères objectifs qui sont défendables devant le peuple, aura la confiance de l'Union démocratique du Cameroun.

Invité Afrique
Jean Kaseya, directeur de l'Africa CDC: «En moyenne, nous avons une nouvelle épidémie par jour»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 4:34


Le Mpox continue de se propager de manière inquiétante en Afrique. En 2025, les cas ont dépassé ceux de 2024. Ce sont plus de 21 000 cas de Mpox qui sont détectés dans treize pays africains, et cela risque de doubler d'ici la fin de l'année. Les coupes des aides en provenance des États-Unis et d'Europe ont fragilisé les systèmes de santé. Au total, 700 000 doses de vaccin ont été administrées, mais les stocks sont insuffisants. La Sierra Leone représente 41% des infections récentes, et la RDC est aussi en première ligne avec 24 000 cas détectés depuis début 2024. On en parle ce matin avec notre Grand invité Afrique : Jean Kaseya, directeur de l'Africa CDC (les centres africains de contrôle et de prévention des maladies). RFI : Avec les coupes budgétaires de l'aide occidentale, est-ce que vous avez déjà mesuré un impact direct sur la réponse aux épidémies ? Jean Kaseya : Je suis très clair là-dessus. Ces coupes peuvent ou sont en train d'accélérer une possible pandémie venant d'Afrique. Le nombre d'épidémies ne fait qu'augmenter d'une année à l'autre. Nous avons toujours ces problèmes d'accès aux médicaments et aux vaccins. Et ça, ce sont des conditions réunies en plus des changements climatiques, en plus de l'insécurité, pour déclencher une pandémie. Mais je sens partout, dans tous les pays où je passe, un réveil. J'étais à Lusaka, en Zambie, il y a quatre jours. Il y a deux jours, j'étais à Luanda et maintenant, je suis à Abidjan. Je vois comment les pays se mobilisent pour trouver des ressources internes et c'est partout en Afrique le cas. Justement, est-ce que ces pays arrivent à trouver des fonds ? Je vais vous donner l'exemple de la RDC où j'ai eu à rencontrer le président Tshisekedi, qui m'a informé que le pays a décidé de mettre en place une taxe de 2 % sur tous les produits importés. En plus de cela, ils ont mis une taxe sur les salaires de toutes les personnes qui travaillent de 2,5 %. Au total, cela va donner autour de 1,5 milliard de dollars additionnels chaque année. Ça, ce sont des ressources concrètes. Le président Mahama me parlait d'un programme qu'on appelle Mahama Cares Ghana. Les pays africains avancent dans la réalité. À lire aussiÉpidémie de mpox: malgré une baisse constatée en Afrique, la vigilance reste de mise En Sierra Leone, le testing est à 100 % et le pays semble se distinguer par une gestion plus efficace du Mpox ? C'est d'abord un grand effort au niveau communautaire pour mobiliser les relais communautaires. C'est former les agents de santé par rapport à la surveillance. C'est mettre en place la vaccination qu'il faut. C'est détecter la comorbidité, ça peut être le VIH ou d'autres maladies. C'est aujourd'hui l'occasion de dire et de tordre le cou à tous ceux-là qui pensent que les Africains n'aiment pas les vaccins. Ce n'est pas vrai. Aujourd'hui, dans la plupart des pays, le taux de testing est de 100 % puisque les gens acceptent de se faire tester pour savoir s'ils sont malades. Là où le vaccin est disponible, le taux de couverture est très élevé. On parle beaucoup d'un sous-groupe du virus appelé le clade 1b, réputé plus mortel : 2000 décès enregistrés depuis 2024. Qu'est-ce qui distingue cette souche des précédentes ? Nous avons tout le temps des mutations qui se font, et nous avons maintenant des combinaisons différentes dans un même endroit au Libéria, où on a eu le clade 2a et 2b au même moment. Nous avons par exemple la RDC où nous avons eu la combinaison de ces différents clades. Ce sont toutes ces combinaisons qui font qu'on ne sait pas la bombe qui peut sortir demain. À lire aussiGuinée: l'épidémie de mpox s'étend dans le pays, un an après son apparition Cet été, le CDC Africa a dévoilé son premier cadre stratégique climat et santé, pourquoi et pour quoi faire ? 70 % des épidémies que nous avons en Afrique sont ce qu'on appelle les épidémies zoonotiques. Donc ça vient de l'animal vers l'homme, interchangeables. Nous avons vu que c'est le changement climatique qui est à la base de tout cela. En plus, nous avons le choléra. Ce choléra est dû principalement aux effets liés aux inondations et à d'autres changements climatiques. Donc voilà pourquoi nous avons décidé de lancer ce plan qui lie le climat et la santé pour mieux combattre les épidémies. Justement, le choléra connaît une recrudescence majeure. Au Soudan, Alima [The Alliance for International Medical Action] estime que si rien n'est fait, la maladie pourrait tuer plus que les armes… Entre 2022 à 2024, il y a eu doublement des cas. On est passé de 104 000 cas à 254 000 cas. Sachant que la saison des pluies va commencer dans quelques jours, je m'attends à ce que si ça continue comme ça, nous puissions avoir plus de 300 000 cas. De janvier à août, nous avons 4900 décès, alors que toute l'année 2024, on n'a eu que 4700 décès. Donc, ça signifie que le choléra actuellement devient un problème de santé publique majeur que nous devons arrêter. Comment faites-vous pour lutter contre les deux épidémies de Mpox et de choléra en même temps, sans diluer les moyens et l'attention ? Malheureusement, nous n'avons pas que ces deux épidémies. Nous en avons d'autres. Nous avons la rougeole, des cas d'Ebola, de Marburg et d'autres épidémies encore. En moyenne, nous avons une nouvelle épidémie par jour et ça, ça fait beaucoup pour nous.

Home(icides)
L'affaire Grégory, le drame qui a bouleversé les Français (6/8) : un fiasco judiciaire

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Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 24:22


[Attention, certaines scènes racontées peuvent heurter la sensibilité des personnes fragiles.] Retour sur une saison événement en 8 épisodes qui vous a marqués. Voici le drame familial le plus emblématique du XXème siècle : l'affaire Grégory. Le 16 octobre 1984, Grégory Villemin, 4 ans, est retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne, une rivière des Vosges. Depuis près de 40 ans, cet infanticide est toujours irrésolu. Ce cold case français a connu des décennies de rebondissements et de fausses pistes. Dans cette saison événement, Caroline Nogueras retrace toute l'enquête, au cœur de l'intimité des familles Villemin, Jacob, Laroche, Bolle… En invitée exceptionnelle, nous recevons Maître Marie-Christine Chastant-Morand, l'avocate du couple Villemin. Caroline Nogueras sera aussi accompagnée de deux invités pour éclaircir les zones d'ombre : Thibaut Solano, auteur de “La Voix rauque” et le journaliste Jacques Expert qui a couvert toute l'affaire à l'époque. Un fiasco judiciaire Deux ans après la mort de Grégory Villemin, la France continue de vivre au rythme de cette affaire judiciaire entre circonspection et lassitude. Le malheur des Villemin devient comme une malédiction. Et la justice va en faire les frais. En 1987, le juge Lambert passe la main au juge Maurice Simon. Les deux hommes n'ont rien en commun. Le juge Simon passe au crible toutes les pièces du dossier, réinterroge tous les témoins. Malheureusement, le juge se heurte aux erreurs de l'enquête initiale... Production et diffusion : Bababam Originals Ecriture : Virginie Guedj Voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Into The Wind
#123 Louis Duc, artisan du large

Into The Wind

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 211:47


À 41 ans, Louis Duc a bouclé le dernier Vendée Globe au terme d'une aventure marquée par la ténacité. De cette expérience fondatrice, le skipper normand confie sans détour la difficulté de s'en remettre, l'amnésie étrange des premières semaines après l'arrivée, et ce besoin irrépressible d'y retourner : « J'ai vécu un truc extraordinaire… mais pas fini ».La carrière de Louis Duc ne ressemble à aucune autre. Né à Cherbourg, élevé à Carteret, il découvre la mer dans un doris de récréation et construit ses rêves dans les pages des magazines. L'école, très peu pour lui : il arrête à 17 ans pour apprendre le composite chez JMV à Cherbourg, puis chez Foncia aux côtés d'Alain Gautier. Il multiplie ensuite les embarquements, achète un mini en épave, le retape, prend le départ de la MiniTransat en 2005, démâte en mer, regrée, arrive à Dakar et revient… embarqué par la Marine nationale ! L'histoire est rocambolesque, mais fonde un style : celui d'un artisan, déterminé et passionné.Ce goût pour les aventures hors-normes le conduit ensuite en Class40, où il monte avec trois associés un projet basé en Normandie avec un bateau d'occasion pendant 3 saisons. Ensemble, ils construisent ensuite en 2017 un bateau neuf et innovant signé Marc Lombard - le premier Lift - , et Louis Duc se retrouve pour la première fois à la tête d'un projet financé et compétitif. Malgré des hauts et des bas – abandon sur la Route du Rhum 2018, 5e place avec Aurélien Ducroz lors de la Transat Jacques Vabre 2019 –, "P'tit Louis", comme on l'appelle, est devenu grand. Malheureusement, lors du convoyage retour, dans un coup de vent proche des Açores, lui et son équipier sont doivent abandonner le bateau...Une épreuve marquante,  mais Louis Duc est tenace et se lance ensuite dans son premier Vendée Globe, sur un bateau reconstruit à partir d'une coque incendiée. Louis boucle l'épreuve, malgré les avaries de voile et les moyens limités. Il en tire un mélange de fierté – "je l'ai fini" – et aussi de frustration – "je pouvais faire mieux". Depuis, il prépare la suite, avec l'envie de passer sur un foiler, mais sans illusion sur la difficulté à financer un projet à 4 ou 5 millions d'euros.Le Vendée Globe 2028 en ligne de mire, Louis Duc incarne une autre voie : celle d'un marin d'artisanat et de convictions, enraciné en Normandie, attaché au collectif, et toujours avide d'apprendre. Un skipper "normal", comme il aime à le dire, mais dont le parcours, lui, ne l'est décidément pas.Diffusé le 22 août 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

InnerFrench
E174 Apprendre le français en immersion dans l'Utah

InnerFrench

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 39:45


On dit souvent que la meilleure méthode pour apprendre une langue est d'aller vivre dans un pays où elle est parlée. C'est la fameuse « immersion ». Malheureusement, tout le monde n'a pas les moyens, le temps ou la motivation de tenter une expérience aussi radicale ! Et s'il existait une autre façon d'apprendre en immersion sans quitter son pays natal ? C'est la promesse d'un programme scolaire assez spécial qui a vu le jour dans l'Utah aux États-Unis. Pour comprendre comment cela fonctionne, Hugo a rencontré Alexandra, une professeure française qui y participe dans une école primaire de Salt Lake City. Elle nous explique les méthodes utilisées, les défis rencontrés et les résultats obtenus par ses jeunes élèves. Retrouvez la transcription de cet épisode sur innerfrench.com Vous avez envie de progresser avec nous ? Découvrez nos cours en ligne sur courses.innerfrench.com