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Le français avec Yasmine
249. Être prof de FLE aujourd'hui : business, réseaux, haters et amour des langues. Avec Charles de Bonjour French

Le français avec Yasmine

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 55:07


Pour avoir des résultats exceptionnels dans ta vie, peu importe ton projet, tu dois accepter de sortir de ta zone de confort. C'est le cas pour ton français, tu dois accepter de faire des choses que tu n'as pas l'habitude de faire pour progresser. Par exemple : ➡️te faire de nouveaux amis, même quand tu es adulte, même si c'est en ligne➡️participer à des tables ou à des cours de conversation➡️participer à des évènements pour ton travail ou dans la vie privée➡️prendre des cours en groupe ou des cours particuliers, suivre des formations digitalesL'été dernier, j'étais invitée à l'anniversaire d'une marque de vêtements que j'adore, qui s'appelle « French Abroad » et on fêtait les deux ans de la marque. Le fondateur, Christian Lobet, avait aussi invité d'autres professeurs de français, dont mon invité cette semaine, Charles de « Bonjour French ». On a immédiatement échangé sur nos écoles respectives, sans se sentir en concurrence, bien au contraire. Pour cette interview, avec Charles, on a voulu parler de l'entrepreneuriat en France. On t'emmène dans les coulisses de nos business, surtout du business de Charles, de son école. Malheureusement, il y a encore beaucoup de jalousie, notamment de la part des professeurs de français et même parfois des amis. Promis, tu vas passer un très très bon moment !Liens :Instagram : https://www.instagram.com/bonjourfrench_/?hl=fr TikTok : https://www.tiktok.com/@bonjourfrench_ Podcast « Intermediate French Speaking with Bonjour French » : https://open.spotify.com/show/0eZebjJcBmqTAhKTUiYyXd Chaîne YouTube de Richard Simcott : https://www.youtube.com/user/Torbyrne“Le Français avec Yasmine” existe grâce au soutien des membres et élèves payants. 1️⃣ Le Club de Yasmine https://lefrancaisavecyasmine.com/club 2️⃣ Les livres du podcast http://amazon.com/author/yasminelesire 3️⃣ Les cours de français avec YasmineJe te donne rendez-vous dans mes cours et mes formations digitales. www.ilearnfrench.eu ➡️ Rendez-vous sur les réseaux sociaux Instagram : https://www.instagram.com/ilearnfrench/LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/yasmine-lesire-ilearnfrench/ ➡️ Crédit musique La musique de cet épisode est créée par le groupe Beam. Merci à Maayan Smith et son groupe pour la musique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ça peut vous arriver
BONUS - La suite de l'émission du 16 juin 2025

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 24:15


En inédit, un cas supplémentaire abordé dans la suite de l'émission sur M6 de 12h à 12h30 : Crystalle et son mari se lancent dans la rénovation d'une grange. Une entreprise est engagée pour la rénovation du toit, elle réclame au couple 22.602 €. Mais suite à un litige, l'entreprise abandonne le chantier. Le gérant est alors condamné à payer plus de 37.000 € au couple. Malheureusement, les huissiers ne parviennent à prélever que de petites sommes qui partent en frais d'huissier. Pourtant, l'entreprise est toujours en activité et accepte toujours des chantiers... Mais aussi, les rebondissements des cas du jour abordés de 10h à 12h ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal RTL
DOCUMENT RTL - "Malheureusement, c'est la mort bête", témoigne le maire de Grandchamp après la mort d'un homme tué par la chute d'un arbre

Le journal RTL

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 1:40


Ecoutez Le journal RTL avec Charles Ducrocq du 14 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: Trump contre Newsom…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 4:14


Le ton monte entre le président américain et le gouverneur de la Californie. « L'affrontement est désormais brutal et sans filtre, s'exclame Le Monde à Paris, après l'envoi exceptionnel de plusieurs centaines de marines à Los Angeles [en renfort à la garde nationale déjà présente], envoi décidé par Donald Trump pour protéger les fonctionnaires et bâtiments fédéraux des heurts qui sévissent dans la mégapole. "Les marines ont servi honorablement dans de multiples guerres pour défendre la démocratie. Ce sont des héros", affirme le gouverneur californien, Gavin Newsom. "Ils ne devraient pas être déployés sur le sol américain, face à leurs propres compatriotes, pour réaliser le fantasme fou d'un président dictatorial. C'est une attitude anti-américaine", a ajouté le démocrate. Interrogé plus tôt sur une possible arrestation de Gavin Newsom, l'une de ses bêtes noires, Donald Trump avait lancé : "Je pense que ce serait super. Il a fait un boulot horrible". »Commentaire du Monde : « Difficile, comme souvent, de savoir si ses propos relevaient de la pure provocation ou signalaient une réelle intention. »Un bras-de-fer arbitré par l'opinion« Soyons clairs, s'exclame le Washington Post, ce déploiement de la Garde nationale n'était pas nécessaire, et l'envoi d'un bataillon de marines en service actif est une provocation de plus. Les forces de l'ordre locales et de l'État étaient en train de maîtriser la situation dans les rues de Los Angeles (…). Ces renforts ont attisé les tensions et pourraient prolonger la violence. À partir de là, l'impératif est de désamorcer l'escalade. Malheureusement, pointe le Washington Post, Trump et Newsom voient apparemment un intérêt à se battre. Les représentants de Trump menacent d'arrêter Newsom, et le gouverneur dénonce un coup de bluff. L'administration Trump menace également d'interrompre le financement fédéral de la Californie, et Gavin Newsom, en réponse, menace de ne pas payer d'impôts. »En fait, analyse le quotidien américain, « les images de violences à L.A. jouent sur la plus grande force politique de Trump : la désapprobation populaire de l'immigration illégale. Newsom, quant à lui, semble essayer de provoquer de la part du président une réaction si extrême qu'elle aliénerait même les Américains qui soutiennent par ailleurs sa politique de répression de l'immigration. »À écouter aussiMe Olivier Piton : Donald Trump est « à la limite de l'État de droit »Le spectre de la guerre civile ?Résultat, s'inquiète le Guardian à Londres, « l'idée que cette présidence puisse finalement se terminer par un conflit civil ne semble plus aussi exagérée qu'elle l'était autrefois. »En effet, s'alarme le Los Angeles Times, « Trump déploie l'armée, les manifestants répondent. Cela ne se terminera pas bien… »« Donald Trump déclare la guerre à la Californie honnie », renchérit Libération à Paris. Libération qui affirme qu'on assiste à « une entreprise autoritaire contre un État devenu symbole de l'opposition au trumpisme. Sous les oripeaux de la sécurité, Trump mène une croisade contre une Californie qui, depuis près de dix ans, incarne la résistance acharnée à sa vision de l'Amérique. En s'en prenant au "Golden State", Trump ne se contente pas de défier son gouverneur, Gavin Newsom, figure montante du Parti démocrate et possible prétendant à la présidentielle de 2028. Il s'attaque, dénonce Libération, à une Amérique progressiste, multilingue, et fière de sa diversité. Une Amérique qui protège ses sans-papiers, ses étudiants transgenres, ses universités, ses écosystèmes. Une Amérique qui, surtout, refuse la soumission. »« No Kings ! »Pour le New York Times, voilà « ce à quoi ressemble une autocratie… (…) Un président qui déploie l'armée dans une ville américaine sur la base de mensonges ridicules concernant une invasion étrangère. En effet, il est difficile d'imaginer un panneau indicateur plus clair sur la route de la dictature. Samedi prochain, jour de l'anniversaire de Trump, ce dernier prévoit un gigantesque défilé militaire à Washington, censé célébrer le 250e anniversaire de l'armée. Des chars ont été photographiés en route vers la ville ; le Lincoln Memorial se dressant tragiquement à l'arrière-plan, comme une image tirée d'une dystopie hollywoodienne. Ce jour-là, il y aura des manifestations dans tout le pays sous la rubrique "No Kings" (pas de rois). Nous espérons désespérément, conclut le New York Times, que la tentative de Trump d'étouffer la protestation finira au final par l'alimenter. Ceux qui veulent vivre dans un pays libre peuvent avoir peur, mais ils ne doivent pas être intimidés. »

Jouer comme une fille
51 - "J'AI PEUR DES BALLONS" - MARIANE PARENT

Jouer comme une fille

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 44:05


Sous son nom sur son profil LinkedIn, on y lit : « Demande-moi pourquoi j'ai peur des ballons ».Et bien sûr, on lui a posé la question, et la réponse est tout à fait en lien avec le sujet de notre balado : la littératie sportive, en d'autres mots, l'exploration complète de toutes les habiletés nécessaires à la compréhension d'une pratique sportive. Malheureusement, la surspécialisation à très bas âge cause des torts considérables au potentiel humain.Mariane Parent est la directrice générale de Réseau Accès participation et elle nous explique le mandat de l'organisme et sa vision.  animation : Guylaine Demersanimation et réalisation: Marc Durandhttps://www.egaleaction.comLe Balado est parrainé par Égale Action et le Lab PROFEMS

Reportage Afrique
Sénégal: premier symposium des architectes africains à Dakar

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 2:15


Au Sénégal, c'était une première, les architectes de tout le continent s'étaient donné rendez-vous à Dakar pour le premier symposium des architectes africains. Pendant trois jours, du 22 au 24 mai, une centaine d'architectes ont buché sur le thème « Repenser les villes africaines pour une perspective durable ». À la clef, une déclaration commune, une série de recommandations aux États du continent pour améliorer la qualité des villes. De notre correspondante à Dakar, Spéculations foncières, croissance galopante des villes et avec quelles solutions architecturales y faire face ? Une centaine d'architectes se sont succédé de table ronde en table ronde. Une rencontre inédite, comme le rappelle Angela Mingas, architecte, venue d'Angola : « C'est la première fois, c'est wow, ça fait plus de 10 ans qu'on ne s'est pas vu et c'est la première fois en Afrique, c'est très important. » Pour elle, c'est une rencontre cruciale : « Parce que les villes ont les mêmes problèmes à travers le continent, nous avons tous cette dualité d'un centre-ville hérité de la colonisation et d'une périphérie, même si nous sommes différents, nous partageons les mêmes défis, c'est donc une opportunité inédite pour échanger des connaissances. »Et pour Baba Seck Bali, un entrepreneur dans l'immobilier venu spécialement du Mali, il y a urgence à trouver des solutions communes : « Vous imaginez comment on va vivre à Dakar dans 20 ans, ça va être très compliqué. Trop de monde, trop d'embouteillages, trop de CO2. Le gros problème, c'est la spéculation. Malheureusement, les spéculateurs sont toujours en avance sur les planificateurs, ce qui fait que nos villes s'agrandissent dans un désordre total. »À lire aussiL'Afrique est le continent avec la «tendance d'urbanisation la plus rapide au monde»Face à ce désordre et pour rattraper les erreurs de l'urbanisation anarchique les architectes ont produit un mémorandum commun, une déclaration de Dakar qui veut - entre autres – corriger la ségrégation spatiale, héritée de la colonisation, réaffirmer l'importance d'utiliser les solutions et connaissances architecturales du continent adapté au continent, mais aussi encourager les États à adopter des normes de constructions plus durables.Exemple avec les briques de typha, du nom de cette plante qui pousse partout au Sénégal. Une brique bien moins polluante que le ciment. Encore faut-il en connaître l'existence comme l'explique Ernest Dione. Il codirige le bureau d'étude bio Build Africa « C'est une innovation qui demande une reconnaissance technique qui permette un recours plus systématique à ce type de brique durable comme pour la terre crue. »Pour cela, il faut aussi augmenter les capacités de production des entreprises qui la fabrique. D'énormes chantiers qui ne réussiront que si les États africains s'emparent de ces recommandations formulées par les architectes africains.

Reportage International
«Adolescence»: la série sur Netflix qui alerte le Royaume-Uni sur la santé mentale des jeunes

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 2:41


Au début du printemps, une série Netflix a ému, choqué, touché, voire indigné des millions de personnes. La mini-série britannique Adolescence, qui racontait le meurtre d'une jeune fille par un de ses camarades de classe, radicalisé sur internet par l'idéologie masculiniste et incel – l'idée que les hommes n'ont pas le choix que d'utiliser la violence pour parvenir à des relations avec les femmes, popularisée par des influenceurs comme Andrew Tate. Au Royaume-Uni, le gouvernement a même décidé de diffuser la série dans les écoles à des fins éducatives. Mais le programme a aussi permis de lancer un vaste débat sur la santé mentale des garçons et des jeunes hommes. Rencontre avec ceux qui essaient de faire changer les choses. Le regard un peu fuyant, les bras tatoués du prénom de ses deux filles, Ben a 26 ans. Après une enfance difficile, entre un père alcoolique et décrochage scolaire, il se crée une idée très précise du type d'homme qu'il veut incarner : « Un homme traditionnel, qui protège, qui ramène l'argent à la maison, s'assure que sa famille a un toit et de quoi manger. Pour moi, c'est ça, être un homme. C'est beaucoup de pression, mais c'est mon choix. Mais je crois quand même que la société a une responsabilité majeure dans ce qu'on attend d'un homme. »Et parmi ces attentes, il y en a une qui le touche particulièrement : l'impression de ne pas pouvoir exprimer ses émotions, en tant qu'homme. « Ma manière de les gérer, c'était de m'automutiler. Ce n'est pas pour rien que le taux de suicide chez les hommes est si élevé : nous n'avons personne à qui parler. Pour les femmes, en général, vous prenez votre téléphone et vous allez prendre un thé avec des amies. Pour un homme, si j'appelle un pote pour discuter, il se moque de moi. »Après un passage par les drogues et la prison, Ben devient chef cuisinier et intègre un groupe de parole pour hommes. Dans ce groupe, son mentor connaît bien ce phénomène, des émotions refoulées, un sentiment d'injustice qui conduisent à la violence. Parfois contre soi-même, comme pour Ben, mais parfois contre les femmes, surtout depuis #MeToo. Chris Hemmings, ex-journaliste devenu thérapeute, intervient dans les établissements scolaires pour lutter contre cette violence. « Ces 10 dernières années, beaucoup a été fait pour aider les femmes. Mais les jeunes hommes voient toujours le taux de suicide, de sans-abrisme, d'alcoolisme, et se sentent lésés. Ce qu'ils ressentent, c'est une société qui s'occupe des femmes et des filles, et qui se fiche d'eux. Je leur dis : "ok, mais les femmes se sont battues pour tout ça, à nous de nous battre" ! »« L'école a un vrai rôle à jouer »Mais ce genre d'initiatives, dans les établissements scolaires, reste rare. James McCann, co-fondateur d'une ONG baptisée Feminist Men, déplore l'espace laissé aux influenceurs misogynes sur les réseaux sociaux. « Certains hommes se sentent seuls, isolés, se demandent comment naviguer dans un monde qui a tellement changé. Et qui fournit une information accessible ? Malheureusement, ce sont ces individus misogynes, qui font des femmes un bouc émissaire. Il est là, le problème. »Dans son appartement de Brighton, le jeune Ben fixe la mer par la fenêtre : « J'aurais aimé qu'on me tende la main plus tôt. Je pense que je n'aurais pas eu à traverser tout ce que j'ai traversé. Et l'école a un vrai rôle à jouer là-dedans. »Parmi les solutions évoquées par les associations, plus d'investissements pour la santé mentale des hommes, qui représentent encore trois quarts des suicides. Et plus de modération sur les réseaux sociaux, voire des restrictions d'accès pour les plus jeunes.À lire aussiNetflix hit 'Adolescence' stokes UK parents' anxiety

C'est pas du vent
Préserver les forêts tropicales au-delà des clichés

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 48:30


La forêt est notre meilleur allié, elle abrite 80% des espèces terrestres, elle stocke du carbone et fabrique l'oxygène que nous respirons grâce à la photosynthèse, elle filtre et stocke l'eau, elle nourrit et soigne plus d'1 humain sur 5 et c'est un formidable rempart contre les catastrophes naturelles comme l'érosion. Formidable, me direz-vous ! Oui, mais maintenant je vous propose de penser à la forêt près de chez vous ou à celle de votre enfance. Dans quel état est-elle ? Quelles sont les activités qui l'entourent ou qui sont pratiquées à l'intérieur ? Qui y vit ? Et c'est souvent là que ça se complique car si en théorie nous aimons tous la forêt, en pratique cela implique de concilier développement économique et préservation écologique dans un même endroit. Malheureusement, c'est souvent la forêt qui perd… à court terme car sur le temps long, elle gagne !!! Voilà pourquoi il faut raisonner localement pour agir efficacement…AvecChanee, fondateur de l'association Kalaweit. Installé en Indonésie, il consacre sa vie à la préservation des gibbons Jacques Tassin, chercheur en écologie végétale au Cirad pour son livre Vivre la forêt paru chez Odile Jacob Chloé Tankam, économiste des chaînes de valeur durable pour le CiradAlain Rival, agronome, correspondant pour la filière « Palmier à huile » au sein du CIRAD, directeur régional du Cirad pour l'Asie du Sud-Est Insulaire, basé à Jakarta depuis 2014.Musiques diffusées pendant l'émission- Carameloco - La Felicidad- Gabriel de Rosa - Pê Patu Pa.

De vive(s) voix
Théâtre : Emmanuel Noblet met en scène Article 353 du code pénal de Tanguy Viel

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 28:59


Après avoir mis en scène le roman de Maylis de Kerangal, Réparer les vivants, le comédien et metteur en scène Emmanuel Noblet, adapte Article 353 du Code pénal de Tanguy Viel.  Cette histoire fictionnelle se déroule en 1998 dans la rade de Brest en Bretagne, Martial Kermeur, un homme ordinaire, ouvrier breton, ancien arsenaliste est accusé d'avoir tué Antoine Lazenec. L'intrigue a lieu avant le procès. Devant le juge qui doit décider de la qualification des faits, Martial Kermeur, dans un long monologue, retrace le fil des évènements qui l'ont conduit à commettre ce crime. Licencié de son usine, il a perçu des indemnités - 400.000 francs- qu'il a confiées un promoteur immobilier qui lui promet monts et merveilles : un magnifique trois-pièces avec vue sur la mer. Malheureusement, lui comme tous les autres habitants de son bourg n'en verront jamais la couleur : l'homme est un escroc. Il décide de se venger. L'article 353 du code (de procédure) pénal(e) est l'article qu'on lit à tous les membres de jury d'Assises pour leur demander : quelle est votre intime conviction dans cette affaire ? Un article qui introduit donc de la subjectivité…  Ce spectacle interroge donc sur la justice :  peut-on se faire justice soi-même dans un monde injuste et face aux maltraitances sociales ?  ► Invité : Emmanuel Noblet, comédien et metteur en scène. Il interprète Racine, Corneille, Shakespeare... En 2015, il adapte le roman "Réparer les vivants" de Maylis de Kerangal. Cette saison, il met en scène Article 353 du Code pénal de l'auteur Tanguy Viel, et dans lequel il interprète le rôle du juge. Tanguy Viel est un auteur français, né en 1973 à Brest. Il a beaucoup publié aux éditions de Minuit. Dans ses romans, il analyse les liens familiaux complexes, les inégalités de classe, les difficultés à sortir de sa classe sociale. Son écriture est caractérisée par une forte oralité. Article 353 du Code pénal est son neuvième roman ; il a été publié en 2019 aux éditions de Minuit.  Un spectacle à voir au théâtre du Rond-Point jusqu'au 15 juin 2025. Programmation musicale :L'artiste Odezenne avec le titre Houston

De vive(s) voix
Théâtre : Emmanuel Noblet met en scène Article 353 du code pénal de Tanguy Viel

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 28:59


Après avoir mis en scène le roman de Maylis de Kerangal, Réparer les vivants, le comédien et metteur en scène Emmanuel Noblet, adapte Article 353 du Code pénal de Tanguy Viel.  Cette histoire fictionnelle se déroule en 1998 dans la rade de Brest en Bretagne, Martial Kermeur, un homme ordinaire, ouvrier breton, ancien arsenaliste est accusé d'avoir tué Antoine Lazenec. L'intrigue a lieu avant le procès. Devant le juge qui doit décider de la qualification des faits, Martial Kermeur, dans un long monologue, retrace le fil des évènements qui l'ont conduit à commettre ce crime. Licencié de son usine, il a perçu des indemnités - 400.000 francs- qu'il a confiées un promoteur immobilier qui lui promet monts et merveilles : un magnifique trois-pièces avec vue sur la mer. Malheureusement, lui comme tous les autres habitants de son bourg n'en verront jamais la couleur : l'homme est un escroc. Il décide de se venger. L'article 353 du code (de procédure) pénal(e) est l'article qu'on lit à tous les membres de jury d'Assises pour leur demander : quelle est votre intime conviction dans cette affaire ? Un article qui introduit donc de la subjectivité…  Ce spectacle interroge donc sur la justice :  peut-on se faire justice soi-même dans un monde injuste et face aux maltraitances sociales ?  ► Invité : Emmanuel Noblet, comédien et metteur en scène. Il interprète Racine, Corneille, Shakespeare... En 2015, il adapte le roman "Réparer les vivants" de Maylis de Kerangal. Cette saison, il met en scène Article 353 du Code pénal de l'auteur Tanguy Viel, et dans lequel il interprète le rôle du juge. Tanguy Viel est un auteur français, né en 1973 à Brest. Il a beaucoup publié aux éditions de Minuit. Dans ses romans, il analyse les liens familiaux complexes, les inégalités de classe, les difficultés à sortir de sa classe sociale. Son écriture est caractérisée par une forte oralité. Article 353 du Code pénal est son neuvième roman ; il a été publié en 2019 aux éditions de Minuit.  Un spectacle à voir au théâtre du Rond-Point jusqu'au 15 juin 2025. Programmation musicale :L'artiste Odezenne avec le titre Houston

Reportage international
«Adolescence»: la série sur Netflix qui alerte le Royaume-Uni sur la santé mentale des jeunes

Reportage international

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 2:41


Au début du printemps, une série Netflix a ému, choqué, touché, voire indigné des millions de personnes. La mini-série britannique Adolescence, qui racontait le meurtre d'une jeune fille par un de ses camarades de classe, radicalisé sur internet par l'idéologie masculiniste et incel – l'idée que les hommes n'ont pas le choix que d'utiliser la violence pour parvenir à des relations avec les femmes, popularisée par des influenceurs comme Andrew Tate. Au Royaume-Uni, le gouvernement a même décidé de diffuser la série dans les écoles à des fins éducatives. Mais le programme a aussi permis de lancer un vaste débat sur la santé mentale des garçons et des jeunes hommes. Rencontre avec ceux qui essaient de faire changer les choses. Le regard un peu fuyant, les bras tatoués du prénom de ses deux filles, Ben a 26 ans. Après une enfance difficile, entre un père alcoolique et décrochage scolaire, il se crée une idée très précise du type d'homme qu'il veut incarner : « Un homme traditionnel, qui protège, qui ramène l'argent à la maison, s'assure que sa famille a un toit et de quoi manger. Pour moi, c'est ça, être un homme. C'est beaucoup de pression, mais c'est mon choix. Mais je crois quand même que la société a une responsabilité majeure dans ce qu'on attend d'un homme. »Et parmi ces attentes, il y en a une qui le touche particulièrement : l'impression de ne pas pouvoir exprimer ses émotions, en tant qu'homme. « Ma manière de les gérer, c'était de m'automutiler. Ce n'est pas pour rien que le taux de suicide chez les hommes est si élevé : nous n'avons personne à qui parler. Pour les femmes, en général, vous prenez votre téléphone et vous allez prendre un thé avec des amies. Pour un homme, si j'appelle un pote pour discuter, il se moque de moi. »Après un passage par les drogues et la prison, Ben devient chef cuisinier et intègre un groupe de parole pour hommes. Dans ce groupe, son mentor connaît bien ce phénomène, des émotions refoulées, un sentiment d'injustice qui conduisent à la violence. Parfois contre soi-même, comme pour Ben, mais parfois contre les femmes, surtout depuis #MeToo. Chris Hemmings, ex-journaliste devenu thérapeute, intervient dans les établissements scolaires pour lutter contre cette violence. « Ces 10 dernières années, beaucoup a été fait pour aider les femmes. Mais les jeunes hommes voient toujours le taux de suicide, de sans-abrisme, d'alcoolisme, et se sentent lésés. Ce qu'ils ressentent, c'est une société qui s'occupe des femmes et des filles, et qui se fiche d'eux. Je leur dis : "ok, mais les femmes se sont battues pour tout ça, à nous de nous battre" ! »« L'école a un vrai rôle à jouer »Mais ce genre d'initiatives, dans les établissements scolaires, reste rare. James McCann, co-fondateur d'une ONG baptisée Feminist Men, déplore l'espace laissé aux influenceurs misogynes sur les réseaux sociaux. « Certains hommes se sentent seuls, isolés, se demandent comment naviguer dans un monde qui a tellement changé. Et qui fournit une information accessible ? Malheureusement, ce sont ces individus misogynes, qui font des femmes un bouc émissaire. Il est là, le problème. »Dans son appartement de Brighton, le jeune Ben fixe la mer par la fenêtre : « J'aurais aimé qu'on me tende la main plus tôt. Je pense que je n'aurais pas eu à traverser tout ce que j'ai traversé. Et l'école a un vrai rôle à jouer là-dedans. »Parmi les solutions évoquées par les associations, plus d'investissements pour la santé mentale des hommes, qui représentent encore trois quarts des suicides. Et plus de modération sur les réseaux sociaux, voire des restrictions d'accès pour les plus jeunes.À lire aussiNetflix hit 'Adolescence' stokes UK parents' anxiety

C'est pas du vent
Préserver les forêts tropicales au-delà des clichés

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 48:30


La forêt est notre meilleur allié, elle abrite 80% des espèces terrestres, elle stocke du carbone et fabrique l'oxygène que nous respirons grâce à la photosynthèse, elle filtre et stocke l'eau, elle nourrit et soigne plus d'1 humain sur 5 et c'est un formidable rempart contre les catastrophes naturelles comme l'érosion. Formidable, me direz-vous ! Oui, mais maintenant je vous propose de penser à la forêt près de chez vous ou à celle de votre enfance. Dans quel état est-elle ? Quelles sont les activités qui l'entourent ou qui sont pratiquées à l'intérieur ? Qui y vit ? Et c'est souvent là que ça se complique car si en théorie nous aimons tous la forêt, en pratique cela implique de concilier développement économique et préservation écologique dans un même endroit. Malheureusement, c'est souvent la forêt qui perd… à court terme car sur le temps long, elle gagne !!! Voilà pourquoi il faut raisonner localement pour agir efficacement…AvecChanee, fondateur de l'association Kalaweit. Installé en Indonésie, il consacre sa vie à la préservation des gibbons Jacques Tassin, chercheur en écologie végétale au Cirad pour son livre Vivre la forêt paru chez Odile Jacob Chloé Tankam, économiste des chaînes de valeur durable pour le CiradAlain Rival, agronome, correspondant pour la filière « Palmier à huile » au sein du CIRAD, directeur régional du Cirad pour l'Asie du Sud-Est Insulaire, basé à Jakarta depuis 2014.Musiques diffusées pendant l'émission- Carameloco - La Felicidad- Gabriel de Rosa - Pê Patu Pa.

Afrique Économie
Maroc: remédier à la crise de l'élevage par les céréales et les races locales

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 2:20


Au Maroc, l'élevage fait la une de l'actualité ces derniers mois : annulation du sacrifice de l'Aïd, explosion du prix de la viande rouge. En l'espace de neuf ans, sous l'effet notamment de la sécheresse, le cheptel s'est effondré, perdant un tiers de ses effectifs. Les Marocains s'interrogent sur l'origine de la crise qui frappe la filière et tentent de trouver des solutions. De notre correspondant à Rabat,Ces dernières années, les éleveurs marocains ont dû se rabattre sur les aliments pour bétail importés. Le royaume ne produisait plus suffisamment de fourrage, à cause du stress hydrique, mais aussi des choix de cultures. Ces dernières années, le Maroc s'est orienté vers l'olivier ou d'autres cultures arboricoles qui nécessitaient beaucoup d'eau, au détriment des céréales fourragères qui s'adaptaient aux conditions locales. « Cela pose un vrai problème quant à l'autonomie fourragère de l'élevage marocain », souligne Soufiane El Aayadi, enseignant chercheur au département des productions animales à l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan-II.Variété de fourrages plus résistantsPaysans davantage dépendants des importations, explosion des prix due à l'instabilité géopolitique, le système de production a vacillé. « Il faut s'orienter vers des cultures qui s'adaptent à la sécheresse, conseille l'agronome. On ne peut pas abandonner l'élevage intensif, ce n'est pas possible, mais il faut quand même adapter les ressources qui sont essentielles au développement et à la productivité de ces élevages. »Des solutions existent, comme le sorgho, actuellement à l'étude au Maroc. Les solutions sont aussi cherchées dans les élevages eux-mêmes. « Il faut revenir aux races locales, très résistantes aux conditions du Maroc, à la sécheresse, à un contexte où l'impact du changement climatique est très fort », estime Soufiane El Aayadi.Race locale : « comme un accordéon »Pour produire plus, le Maroc est en effet passé à des races venues d'Europe. Il a perdu une partie de ses ressources génétiques locales. C'est particulièrement vrai pour les bovins, souligne le docteur Ahmed Aittaleb, directeur de la fédération marocaine des éleveurs de Oulmès-Zaer. « Malheureusement, [la race Oulmès-Zaer] est la seule race marocaine qui existe encore. Les autres races ont disparu. C'est pour ça que le ministère de l'Agriculture a mis en place un programme pour développer cette race en collaboration avec la fédération. »Objectif de ce programme : faire passer les effectifs de 5 000 à 10 000 têtes d'ici à 2030. « C'est une race très rustique, très résistante, observe l'éleveur. Pendant la sécheresse, elle rétrécit, comme un accordéon. Dès qu'il y a de la pluie, un peu d'herbe, elle gonfle et devient productive. »Le gouvernement vient d'annoncer un vaste programme pour reconstituer le cheptel marocain : près de 600 millions d'euros sur un peu moins de deux ans, principalement sous forme d'aides directes aux éleveurs.À lire aussiLa crise de l'élevage marocain fait monter les prix de la viande et menace l'Aïd

Colloques du Collège de France - Collège de France
Colloque - Formalisation des mathématiques et types dépendants - Assia Mahboubi : Preuves formelles mutatis mutandis

Colloques du Collège de France - Collège de France

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 49:53


Collège de FranceThierry CoquandInformatique et sciences numériques (2024-2025)Année 2024-2025Colloque - Formalisation des mathématiques et types dépendants - Assia Mahboubi : Preuves formelles mutatis mutandisAssia MahboubiDirectrice de recherche, InriaRésuméComme c'est le cas dans la littérature, l'ajout d'un concept mathématique à un corpus de bibliothèques formelles donne typiquement lieu à plusieurs variantes de définitions, le plus souvent équivalentes mais pas toujours. Malheureusement, la transposition des preuves formelles de théorèmes associées à ces différentes variantes est alors très pédestre, alors que sur papier, ces étapes triviales resteraient implicites. Cette nécessaire bureaucratie est de fait un frein notoire à la formalisation de mathématiques « intéressantes ». Dans cet exposé nous discuterons la construction d'un outil de transfert de preuves en théorie des types. Base sur une généralisation de la traduction de paramétricité de Tabareau-Tanter-Sozeau, cette approche est utilisable dans des prouveurs comme Rocq ou Lean. Il s'agit d'un travail en collaboration avec Cyril Cohen et Enzo Crance.Assia MahboubiAssia Mahboubi est directrice de recherche à l'Inria, au sein du laboratoire des Sciences du Numérique de Nantes. Elle occupe aussi une chaire dans le département de mathématiques de la Vrije Universiteit Amsterdam, aux Pays-Bas.

Bonjour Bonsoir les kids
Le poirier de Misère - Charles Deulin

Bonjour Bonsoir les kids

Play Episode Listen Later May 31, 2025 8:55


A partir de 10 ans - Edition Bias - 1961Au temps jadis, il y avait au village de Vicq, sur les bords de l'Escaut, une bonne femme nommée Misère qui paraissait aussi vieille que le monde et vivait en s'en allant mendier de porte en porte. Toute pauvre qu'elle était, elle se trouvait parfaitement contente de son sort, car elle avait un fidèle compagnon, un chien nommé Faro ; et elle possédait aussi, un arbre, un seul : un poirier.Malheureusement, les garçons du village venaient marauder dans son clos mais à l'automne Faro restait à la maison pour garder les poires, et c'était un crève-cœur pour tous les deux.Or, il vint un hiver où, pendant deux mois, il gela. Un soir de grande bise alors que Misère et Faro se réchauffaient l'un contre l'autre, on frappa à la porte.Misère d'une grande bonté fît entrer l'homme, mit au feu sa dernière bûche, donna trois morceaux de pain et une poire, et elle l'enveloppa dans sa vieille couverture. Le lendemain matin, l'homme lui avoua être un génie et lui dit " Fais un voeu, il s'accomplira" . Quel voeu Misère va t'elle faire ? Quel conséquence aura son voeu ?

Estelle Midi
L'avis tranché du jour – Juliette Briens, chroniqueuse : "Le foot, malheureusement, attire toutes les racailles des banlieues" - 30/05

Estelle Midi

Play Episode Listen Later May 30, 2025 1:30


Avec : Juliette Briens, journaliste à L'Incorrect. Yael Mellul, ancienne avocate. Et Périco Légasse, journaliste. - Toujours accompagné de Paul Lahcene et sa bande, Rémy Barret s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs, sexo… En simultané sur RMC Story.

Agatha Crimstie
La Plume Empoisonnée

Agatha Crimstie

Play Episode Listen Later May 28, 2025 146:19


Dans La plume empoisonnée, nous retrouvons Miss Marple qui va éclaircir un mystère entourant un corbeau.Jerry Burton est un pilote de la Royal Air Force. Malheureusement blessé, il ne sait pas s'il pourra revoler un jour. Son médecin lui recommande de prendre le bon air de la campagne pour faciliter son rétablissement. Accompagné de sa soeur Joanna, il décide de s'installer dans le tranquille village de Lymstock. Qui finalement ne se révélera pas aussi tranquille qu'on pourrait le croire.C'est Alain Mistrangélo, une des voix françaises de l'AEW (All Elite Wrestling, du catch donc !) qui nous a accompagné ce mois-ci. Vous pourrez le retrouver sur son compte TwiXter mais aussi tous les mardis et jeudis au commentaire sur Warner TV Next.Toutes nos informations sur le linktree d'Agatha Chrimstie Agatha Crimstie est un podcast du label Podcut. N'hésitez pas à venir papoter sur le Discord du Label Participez à la vie du label en donnant sur Patreon  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

PolySécure Podcast
Spécial - NorthSec 2025 Panel - Parce que... c'est l'épisode 0x593!

PolySécure Podcast

Play Episode Listen Later May 28, 2025 52:57


Parce que… c'est l'épisode 0x593! Shameless plug 03 au 05 juin 2025 - Infosecurity Europe 27 et 29 juin 2025 - LeHACK 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Introduction et présentations Ce podcast réunit un panel d'experts en cybersécurité lors de l'événement NortSsec, avec comme animateur et participants : Olivier Arteau (recherche académique, créateur du prototype pollution), Joey Dubé (superviseur d'équipe d'analyse au Centre canadien de cybersécurité), Jean-Philippe Décarie-Mathieu (analyste principal chez Cyber Québec), Estelle Ruellan (chercheuse en cybersécurité chez Flair spécialisée en data science), et François Proulx (vice-président recherche chez Boost Security, expert en supply chain security). Souveraineté numérique et fragmentation des standards CVE La discussion s'ouvre sur la question troublante de la souveraineté numérique, particulièrement concernant les récents bouleversements autour du système CVE (Common Vulnerabilities and Exposures). L'administration américaine a menacé de couper le financement de MITRE, l'organisme gérant les CVE, créant une crise qui a révélé la dépendance occidentale aux infrastructures numériques américaines. En réaction, l'Europe a rapidement développé son propre système équivalent. Les panélistes voient cette fragmentation comme potentiellement positive. Estelle note que dans la recherche sur le dark web, ce qui compte est l'adoption par les utilisateurs plutôt que l'uniformité des standards. Jean-Philippe souligne que beaucoup de vulnérabilités n'avaient déjà pas de CVE, et qu'avoir des doublons pourrait accélérer l'attribution de numéros. Il perçoit cette situation comme une opportunité de revoir un système CVE critiqué pour son manque de précision et sa gestion centralisée problématique. Joey appuie cette vision, qualifiant ce bouleversement de “shakeup nécessaire” qui force à repenser une dépendance de quinze ans aux États-Unis. François y voit une contre-vérification bénéfique, rappelant que l'industrie s'adapte déjà aux nomenclatures multiples pour l'attribution d'acteurs malveillants. Expérience de création de CVE Olivier partage son expérience de création de CVE, expliquant que MITRE préfère que les demandes passent par des intermédiaires (entreprises ou organisations) plutôt que directement par les chercheurs. Cette structure limite les soumissions de faible qualité mais oblige les chercheurs à “s'agenouiller” devant les entreprises pour obtenir des crédits. François confirme cette approche via GitHub Security Advisory, tandis que Joey mentionne son expérience chez Intel/McAfee comme autorité de numérotation CVE. Impact de la fragmentation sur l'industrie Les experts s'accordent sur le fait que la fragmentation ne pose pas de problème majeur tant que les informations essentielles (produits affectés, versions, standards) restent cohérentes. Joey souligne que le vrai problème était la dépendance à un point de défaillance unique. Cette diversification pourrait même être salutaire en évitant qu'une seule interruption paralyse l'industrie entière. La discussion évoque la possibilité d'un système décentralisé de type fédératif, mais les panélistes restent prudents quant aux résistances des entreprises ayant des blocs CVE pré-alloués. Géopolitique et dépendance technologique La conversation prend une tournure géopolitique avec l'analyse de la dépendance canadienne aux infrastructures américaines. François note que la Chine a développé son propre système de gestion des vulnérabilités avec contrôle étatique, gardant un accès prioritaire avant publication publique. Pour les autres pays (Iran, Russie, Corée du Nord), la distinction est faite entre espionnage d'État et cybercriminalité, cette dernière tendant à utiliser les outils existants par facilité. Les panélistes soulignent l'ironie de l'administration Trump abandonnant volontairement une position de dominance stratégique dans le renseignement cyber, révélant la vulnérabilité occidentale. Jean-Philippe évoque la dépendance canadienne au renseignement des Five Eyes, particulièrement face à des États-Unis potentiellement hostiles. Solutions canadiennes et valorisation du talent La discussion se tourne vers les solutions concrètes pour réduire la dépendance technologique. Jean-Philippe identifie un problème historique de valorisation du talent technique au Canada, où la mentalité était d'aller travailler aux États-Unis pour du travail de pointe. Cette fuite des cerveaux a affaibli les capacités canadiennes. François exprime sa fierté envers son équipe “world-class” chez Boost Security, soulignant que le talent canadien existe et peut rivaliser internationalement. Le défi est l'adoption de produits canadiens face au monopole des logiciels américains. Estelle note que même avec d'excellents produits locaux, l'adoption prend du temps face à la domination mainstream américaine. Exemples d'initiatives canadiennes L'exemple de CanCyber est évoqué comme modèle d'initiative gouvernementale réussie. Ce projet fédéral donnait accès gratuit à du renseignement de menaces et des services de cybersécurité aux PME, particulièrement précieux pour les entreprises ne pouvant s'offrir des solutions coûteuses. Malheureusement supprimé après un changement de ministre, il illustre le potentiel canadien mais aussi la fragilité politique de ces initiatives. Joey confirme que des services similaires existent encore via le CCCS pour les secteurs critiques, mais sous une forme différente. Nécessité du lobbying et engagement politique Jean-Philippe souligne l'importance du lobbying pour la pérennité des initiatives technologiques. Le milieu IT s'investit peu en politique, contrairement aux industries ayant des lobbyistes payés. La communauté cybersécurité doit s'organiser via des OBNL pour porter ses enjeux politiquement. NordSec est identifié comme un véhicule potentiel, démocratisant la cybersécurité pour les PME et permettant l'échange entre secteurs public et privé. CyberEcho, partenaire principal financé par les banques canadiennes, représente aussi un bon véhicule d'influence avec une vision à long terme. Sortir de l'entre-soi Un point crucial émerge sur la tendance de la communauté cybersécurité à “prêcher entre convertis”. Olivier insiste sur la nécessité de transcender leur écosystème pour influencer les décideurs et le grand public. Il encourage les experts à donner des entrevues médiatiques malgré les risques, ayant lui-même influencé des ministres via Radio-Canada. Les obstacles identifiés incluent : la peur d'être mal cité (Jean-Philippe), les stéréotypes sur les “nerds” de la cyber (Estelle), et la difficulté de vulgariser des sujets techniques complexes. Historiquement, la communauté hacker était hostile aux médias et très élitiste, culture qui évolue heureusement vers plus de permissivité. Innovation dans la communication François mentionne l'initiative CyberScience qui coach les étudiants canadiens en CTF, avec l'équipe gagnante représentant le Canada internationalement. L'exemple danois est cité, où les médias mainstream ont couvert leur équipe CTF comme un sport, popularisant ainsi la cybersécurité. Conclusion et perspectives Le panel conclut sur l'importance de déconstruire l'élitisme historique de la communauté pour permettre l'émergence de nouveaux talents et améliorer la communication externe. La période d'incertitude géopolitique, bien que déstabilisante, offre une opportunité de repenser la souveraineté numérique canadienne et de valoriser l'expertise locale. Les experts s'accordent sur la nécessité d'actions concrètes : développer des alternatives canadiennes aux solutions américaines, renforcer le lobbying communautaire via des OBNL, améliorer la communication publique des enjeux cybersécuritaires, et surtout, surmonter la réticence à s'exposer médiatiquement pour influencer les politiques publiques. Cette discussion révèle une communauté cybersécuritaire canadienne consciente de ses défis mais confiante en ses capacités, prête à saisir l'opportunité créée par l'instabilité géopolitique actuelle pour affirmer sa souveraineté numérique. Notes NorthSec Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Olivier Arteau Joey Dubé Estelle Ruellan Jean-Philippe Décarie-Mathieu François Proulx Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par Marché Bonsecours

De vive(s) voix
Marguerite Abouet remet le roman photo au goût du jour avec «Les Amours de Machérie»

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later May 26, 2025 29:00


«Notre amour était comme un œuf ! Et tu as cassé le tien !» C'est ainsi que s'ouvre le roman-photo «Les amours de Machérie», scénarisé par l'autrice Marguerite Abouet et publié aux éditions du Seuil ! Drôle ? Décalé ? Kitch ? Ringard ? Beaucoup d'adjectifs sont utilisés pour parler du roman-photo ! Depuis deux ans, les éditions du Seuil remettent ce genre narratif au goût du jour avec une collection dédiée. Entre photo et cinéma, le roman-photo est né en Italie après la Seconde Guerre mondiale. Il apparait en France en 1949 grâce au magazine Festival. Le principe : des successions de photos avec le plus souvent des textes dans des bulles et des acteurs qui jouent… Ou surjouent !  Dans cette histoire, «Machérie» est une jeune femme ivoirienne vivant en France qui vit avec son amoureux à Paris. Malheureusement, ce dernier la quitte au bout de cinq ans ! Manque de chance, les parents de Machérie attendaient qu'elle le leur présente. Elle va alors trouver un fiancé de secours : un clochard nommé... Julio Iglasis que tout le monde croit riche et... qui va se faire kidnapper. Le Roman-photo est bourré de sentiments pour que le lecteur se reconnaisse et se sente happé. Il y a une forme d'intimité. Marguerite Abouet Marguerite Abouet a réalisé ce tome entre Paris et Abidjan. Elle a demandé au chanteur Albin de la Simone et à la chanteuse franco-ivoirienne Izabella Maya de participer à ce volume. Invitée : Marguerite Abouet. Écrivain et réalisatrice franco-ivoirienne. Née à Abidjan (Côte d'Ivoire) en 1971, elle passe 12 ans de sa vie à Yopougon, un quartier devenu populaire aujourd'hui. Elle connait son premier succès en bande dessinée avec son héroïne Aya de Yopougon en 2005. Cette série raconte avec beaucoup d'humour l'histoire d'un quartier d'Abidjan dans les années 70 avec ses personnages hauts en couleurs, inspirés de son enfance. Elle aborde des sujets de société comme les grossesses précoces, le rejet des personnes homosexuelles par leur famille, les problèmes de logements des étudiants ivoiriens, le harcèlement et les agressions sexuelles. Elle scénarise ensuite la série Akissi qui narre les aventures hilarantes de l'espiègle petite sœur d'Akissi ! Et la chronique Ailleurs nous emmène au Maroc pour parler de l'évènement «La Cigogne Volubile», un festival littéraire qui vise à promouvoir la lecture. Le thème retenu pour cette édition est le «vivant», Agnès Humruzian, conseillère de coopération et d'action culturelle et directrice générale de l'Institut français du Maroc nous en dit plus. Programmation musicale : L'artiste Albin de la Simone avec le titre Ma gueule.

De vive(s) voix
Marguerite Abouet remet le roman photo au goût du jour avec «Les Amours de Machérie»

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later May 26, 2025 29:00


«Notre amour était comme un œuf ! Et tu as cassé le tien !» C'est ainsi que s'ouvre le roman-photo «Les amours de Machérie», scénarisé par l'autrice Marguerite Abouet et publié aux éditions du Seuil ! Drôle ? Décalé ? Kitch ? Ringard ? Beaucoup d'adjectifs sont utilisés pour parler du roman-photo ! Depuis deux ans, les éditions du Seuil remettent ce genre narratif au goût du jour avec une collection dédiée. Entre photo et cinéma, le roman-photo est né en Italie après la Seconde Guerre mondiale. Il apparait en France en 1949 grâce au magazine Festival. Le principe : des successions de photos avec le plus souvent des textes dans des bulles et des acteurs qui jouent… Ou surjouent !  Dans cette histoire, «Machérie» est une jeune femme ivoirienne vivant en France qui vit avec son amoureux à Paris. Malheureusement, ce dernier la quitte au bout de cinq ans ! Manque de chance, les parents de Machérie attendaient qu'elle le leur présente. Elle va alors trouver un fiancé de secours : un clochard nommé... Julio Iglasis que tout le monde croit riche et... qui va se faire kidnapper. Le Roman-photo est bourré de sentiments pour que le lecteur se reconnaisse et se sente happé. Il y a une forme d'intimité. Marguerite Abouet Marguerite Abouet a réalisé ce tome entre Paris et Abidjan. Elle a demandé au chanteur Albin de la Simone et à la chanteuse franco-ivoirienne Izabella Maya de participer à ce volume. Invitée : Marguerite Abouet. Écrivain et réalisatrice franco-ivoirienne. Née à Abidjan (Côte d'Ivoire) en 1971, elle passe 12 ans de sa vie à Yopougon, un quartier devenu populaire aujourd'hui. Elle connait son premier succès en bande dessinée avec son héroïne Aya de Yopougon en 2005. Cette série raconte avec beaucoup d'humour l'histoire d'un quartier d'Abidjan dans les années 70 avec ses personnages hauts en couleurs, inspirés de son enfance. Elle aborde des sujets de société comme les grossesses précoces, le rejet des personnes homosexuelles par leur famille, les problèmes de logements des étudiants ivoiriens, le harcèlement et les agressions sexuelles. Elle scénarise ensuite la série Akissi qui narre les aventures hilarantes de l'espiègle petite sœur d'Akissi ! Et la chronique Ailleurs nous emmène au Maroc pour parler de l'évènement «La Cigogne Volubile», un festival littéraire qui vise à promouvoir la lecture. Le thème retenu pour cette édition est le «vivant», Agnès Humruzian, conseillère de coopération et d'action culturelle et directrice générale de l'Institut français du Maroc nous en dit plus. Programmation musicale : L'artiste Albin de la Simone avec le titre Ma gueule.

Invité Afrique
Présidentielle en Centrafrique: Henri-Marie Dondra veut «améliorer la qualité de vie des Centrafricains»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 22, 2025 10:43


En Centrafrique, la présidentielle, c'est en décembre 2025. Et le week-end dernier, le parti Unir, réuni en congrès, a investi l'ancien Premier ministre, Henri-Marie Dondra, pour défendre ses couleurs. Le problème, c'est que deux frères cadets du candidat sont en prison depuis deux mois, et que beaucoup y voient une manœuvre pour affaiblir ce futur adversaire du très probable président-candidat Faustin-Archange Touadéra. En ligne de Bangui, Henri-Marie Dondra, qui a été le Premier ministre du président Touadéra de juin 2021 à février 2022, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi êtes-vous candidat à l'élection présidentielle de décembre prochain ?Henri-Marie Dondra : Il s'agit d'améliorer la qualité de vie des Centrafricains en s'attaquant aux problèmes de gouvernance, en s'attaquant aux problèmes de la jeunesse, du chômage ou encore la sécurité.La croissance économique, c'est aussi le programme du président Faustin-Archange Touadéra. Qu'est-ce qui vous distingue de lui ?Le problème, c'est comment appliquer ou exécuter un programme dans un élan de collégialité. Parce que, quand parfois on arrive à s'enfermer dans un cocon avec certains collaborateurs qui n'en ont pas du tout la qualification, c'est cela qui pose souvent problème. Je voudrais vous rappeler également qu'en 2015, je voulais être candidat et j'avais abandonné mon projet pour suivre le président Touadéra avec qui on a fait un travail, je dirais, remarquable durant son premier quinquennat. Malheureusement, nos rapports devenaient un peu conflictuels à cause des manœuvres ou encore des mauvaises influences de certains de ses collaborateurs. Et c'est ainsi que j'ai démissionné [en février 2022].Vous aviez notamment de mauvaises relations, je crois, avec l'homme d'affaires Sani Yalo ?Écoutez, aujourd'hui, les problèmes que rencontrent ma famille, mes frères qui sont en prison, viennent en partie de lui. Pour ce que nous savons.À lire aussiCentrafrique: Henri-Marie Dondra investi par l'UNIR pour l'élection présidentielleAlors justement, dans la nuit du 19 au 20 mars dernier, vos deux frères cadets, Christian et Eusèbe Dondra, ont été arrêtés à Bangui. Le parquet les soupçonne d'avoir voulu empoisonner le président Touadéra et son conseiller Sani Yalo. Quelle est votre réaction ?Aujourd'hui, la plainte qui a été déposée ne concerne qu'un seul individu. La personne que vous avez citée en dernier, le président apparemment n'est pas concerné par cette affaire.C'est-à-dire que c'est une plainte déposée par l'homme d'affaires Sani Yalo, en fait ?C'est ce qui a été fait, ce qui aujourd'hui n'est plus la même version que celle qui avait été servie au départ. Mais il s'agit d'une affaire qui a été montée de toutes pièces, visant simplement à me déstabiliser. Et je vous assure que l'intelligence malicieuse de mes détracteurs est encore active avec la volonté manifeste de me barrer la route par mon arrestation. En tout cas, de mon côté, je demeure serein et je suis confiant dans la justice de mon pays pour la libération de mes deux frères cadets, c'est-à-dire Christian et Eusèbe.C'est-à-dire que, pour vous, ils n'ont rien à se reprocher ?Ils n'ont rien à se reprocher. Et je pense que la justice saura rendre droit à mes deux frères cadets.À lire aussiCentrafrique: plus d'un millier de personnes manifestent à Bangui contre un 3e mandat du président TouadéraVous n'êtes pas dans le Bloc républicain pour la défense de la constitution, le BRDC, qui a manifesté le 4 avril contre le pouvoir actuel. Est-ce à dire que vous n'êtes pas un opposant ?Mon parti et moi, on a fait le choix d'être ni à gauche ni à droite. Nous avons décidé d'être centriste, c'est-à-dire de nous focaliser sur les aspirations du peuple. Nous pensons que, lorsque le pouvoir pose des actes qui sont louables pour la population, nous avons le devoir d'applaudir. Et si c'est le contraire, nous avons aussi le devoir de critiquer et vice versa, tant du côté du BRDC que du côté du pouvoir. C'est ce qui nous vaut une grande popularité de notre parti auprès de la population.Alors, l'un des grands sujets qui divisent aujourd'hui, c'est cette nouvelle Constitution de 2023 qui permet au président Touadéra de solliciter un troisième mandat en décembre prochain. Qu'est-ce que vous en pensez ?Je pense qu'aujourd'hui, il serait très difficile de ne pas l'accepter. Ceci dit, il existe des dispositions conflictogènes sur des questions telles que la centrafricanité d'origine, l'interdiction qui est faite aux binationaux d'occuper de hautes fonctions et l'ouverture à une présidence à vie. Donc moi je pense qu'il faut justement en discuter, avoir le courage d'en discuter pour en faire un toilettage.Sur le partenariat sécuritaire avec la Russie, qui fonctionne depuis bientôt sept ans, vous en pensez quoi ?Sur ce partenariat, cela ne me pose pas de problème, puisque, lors de l'attaque de 2020, la Fédération de Russie a aidé le gouvernement à pacifier les zones d'insécurité. Alors moi personnellement, je pense qu'il faut travailler avec tous les pays, diversifier le partenariat, notamment avec la Russie, la France, les Etats-Unis. L'essentiel, c'est que nous arrivons à préserver les intérêts de mon pays. Je sais qu'effectivement il y a ces conflits entre l'Occident et l'Est, mais j'avoue qu'effectivement, les rapports traditionnels que nous avons avec l'Occident doivent demeurer afin que nous puissions connaître un développement qui soit harmonieux.

Invité Afrique
Antoine Gérard (ONU-Soudan): «L'assistance au camp de Zamzam devient impossible du fait de l'insécurité»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 19, 2025 4:14


Au Soudan, il y a un mois, les Forces de soutien rapide (FSR) des paramilitaires en guerre contre l'armée soudanaise prenaient le camp de déplacés de Zamzam. À quelques kilomètres de la ville d'El Fasher, Zamzam était le plus important camp du Darfour, immense région de l'Ouest soudanais. Plus de 400 000 personnes y avaient trouvé refuge. Elles sont aujourd'hui éparpillées dans le désert. Selon l'ONU, la guerre au Soudan est la plus importante crise humanitaire du moment. Antoine Gérard est le coordinateur humanitaire adjoint des Nations unies pour le Darfour. Il revient d'une mission sur place et répond aux questions de Gaëlle Laleix. RFI : Vous revenez du Darfour. Est-ce que vous pouvez nous raconter ce que vous y avez vu ? Antoine Gérard : Effectivement, j'ai passé une quinzaine de jours dans le nord du Darfour, pas très loin d'un site qui est assez connu malheureusement, par les événements récents : le camp de Zamzam. Et la raison de notre mission, c'est que le camp est devenu une base militaire des Forces de soutien rapide (FSR) et beaucoup de gens 500 000 ou 600 000 personnes ont fui. On a essayé, puisqu'on était à 30 ou 40 kilomètres de Zamzam, d'y avoir accès. Malheureusement, pour des raisons de sécurité mais aussi de négociation, on n'a pas pu le faire. Et ce n'était pas que les Nations unies. On a discuté avec d'autres ONG internationales qui n'ont pas plus non plus avoir accès à Zamzam. Ce qu'on a entendu, c'est qu'il ne reste plus que 8 000, 10 000 personnes, des gens relativement vulnérables qui n'ont pas pu partir. Et aujourd'hui, l'assistance que l'on aurait pu mener est pour ainsi dire impossible, ce qui est dû à ces problèmes de sécurité et d'accès sur le camp de Zamzam. Et donc, on travaille en périphérie, essentiellement à Tawila qui est une ville qui n'était pas prête pour accueillir 200 000, 300 000 personnes sur une période de quinze jours, trois semaines.Où sont passés et que sont devenus les 500 000 déplacés de Zamzam, aujourd'hui ? Donc, certains sont à Tawila, d'autres ont préféré aller sur la ville d'el-Fasher qui est une ville où il y avait déjà à peu près 1,5 million de personnes. Et ces nouveaux déplacés dans la ville vivent dans la rue. D'après les témoignages que l'on a reçus des ONG nationales qui sont encore sur place, d'autres ont décidé d'aller au-delà de cette ville de Tawila et de prendre la route même de l'exil à travers l'ouest du Soudan, à travers le Darfour. Certains deviendront des réfugiés au Tchad, là où nous avons déjà à peu près 600 000 réfugiés, si ce n'est plus, dû à ce conflit qui perdure depuis deux ans.Comment se déplacent les gens. Combien de kilomètres y a-t-il entre Zamzam et le Tchad ? Quand on est au Darfour, on compte plutôt en moyens de locomotion plutôt que kilomètres. Parce que les kilomètres ça ne veut pas dire grand-chose parce que ça dépend de ce que vous avez comme moyen. Certaines familles, au début, avaient encore les moyens de pouvoir être sur des camions. Les camions, en fait de l'assistance humanitaire qui repartaient à vide, repartaient avec des familles. D'autres ont des ânes. Un voyage en camion, ça va prendre trois-quatre jours jusqu'à la frontière tchadienne. Mais avec des ânes, ça prendra deux ou trois semaines et d'autres sont à pied à côté des ânes. Donc, c'est un mois de voyage avec, pour nous, un dilemme : c'est-à-dire, comment apporter un soutien humanitaire à des personnes en déplacement ?Et ces routes sont-elles sûres ? Ce ne sont pas des routes sûres. C'est-à-dire que les gens qui sont sortis du camp de Zamzam sont partis la nuit. Ils ont essayé de fuir les combats, mais aussi pour certains et pour certaines, ils ont subi des violences, que ce soient des violences sexuelles ou d'autres. Il y a des recrutements forcés de jeunes garçons par les Forces de soutien rapide et du coup, il y a des stratégies qui sont mis en place pour essayer d'éviter de tomber dans les checkpoints de ces forces. Une des stratégies, c'était de déguiser les jeunes garçons en filles. Mais, maintenant, malheureusement, les forces ou ceux qui sont affiliés aux forces déshabillent les uns et les autres sur la route. On a eu des témoignages à Tawila qui sont assez dramatiques sur la façon dont les gens ont fui les combats, sont arrivés à Tawila ou plus à l'intérieur de Djebel Marra.Aujourd'hui, pour les acteurs humanitaires, quels sont les défis ? Ils sont nombreux. D'abord, répondre aussi rapidement à ce mouvement massif de population. Sur Tawila, de 250 000, 300 000 personnes, et sur d'autres localités, ce n'est pas évident d'avoir toutes les capacités. Il y a des problèmes de financement de ces ONG nationales et internationales. Ça se passe dans le contexte de diminution drastique de la part des Américains, mais également d'autres bailleurs de fonds, de leur contribution à l'assistance humanitaire. Et puis des questions de capacité. C'est-à-dire que les gens qui étaient là étaient sur des programmes un petit peu plus établis sur les déplacés qu'il y avait depuis deux ans ou d'autres depuis plus longtemps. Et subitement, il faut redoubler de capacité devant un nombre incroyable de personnes qui sont arrivées assez rapidement sur cette ville.À lire aussiSoudan: les FSR revendiquent la prise du camp de ZamZam au Darfour, «tuant de nombreux civils» À lire aussiSoudan: au moins 14 morts dans des frappes paramilitaires sur un camp de déplacés

La Pensée de Joyce – Méditation quotidienne

J'ai appris que la prière simple, sincère et pleine de foi attire toujours l'attention de Dieu. Malheureusement, nous ignorons souvent cela et faisons de nos prières un grand spectacle. Lorsque nous prions, nous devons faire attention à ne pas parler pour nous impressionner nous-même. Parfois je crois que nous voulons simplement paraître éloquent. Nous voulons impressionner Dieu avec nos phrases à rallonges et paraître saints. Mais Dieu désire simplement une petite conversation avec nous. Il veut que nous lui parlions comme nous le ferions avec un ami – sans prendre un ton différent. Si nous ne parlons pas un français particulièrement soutenu durant la journée, nous n'avons pas besoin d'utiliser ce type de langage lorsque nous prions. Nous n'avons pas non plus besoin de prier pendant des heures. Il est bon de planifier nos temps de prière, mais nous devrions simplement prier jusqu'à ce que nous ayons fini puis vaquer à nos occupations jusqu'à ce que nous sentions à nouveau le besoin de prier. La prière est simplement une opportunité de recevoir l'aide de Dieu et de l'impliquer dans tout ce que vous faites. Il n'est pas là pour être impressionné... Il est là pour vivre la vie avec vous. Ne cherchez pas la performance. Invitez-le simplement à être avec vous.

Invité Afrique
Tensions France-Algérie: «Le point de non-retour est coûteux pour les deux présidents»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 15, 2025 6:19


Va-t-on vers une médiation de l'Italie pour réconcilier l'Algérie et la France ? C'est ce que croit savoir notre Grand invité Afrique ce matin. Entre Alger et Paris, les relations sont totalement gelées depuis la mi-avril 2025. La crise s'est encore aggravée ces derniers jours, avec les expulsions croisées de fonctionnaires français par Alger et de fonctionnaires algériens par Paris. Mais les deux pays ne semblent pas vouloir aller jusqu'à la rupture. Pourquoi ? À Genève, Hasni Abidi est directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Entre la France et l'Algérie, l'accalmie n'a duré que deux semaines. Pourquoi la relation est elle aussi instable entre ces deux pays ?Hasni Abidi : Parce que les éléments de discorde, de divergences sont beaucoup plus profonds que la volonté des deux chefs d'États de renouer le dialogue et de reprendre la parole, surtout du côté français qui était très attendu par le président algérien.L'Algérie accuse le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, « de barbouzerie à des fins purement personnelles ». Est-ce que Alger joue Barrot contre Retailleau, le ministre des Affaires étrangères contre le ministre de l'Intérieur ?Oui, la ligne algérienne est claire. Elle s'oppose à tout rôle dans le dossier algérien donné au ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, pour des raisons d'abord de ligne idéologique du ministre de l'Intérieur et parce que Alger pense que Bruno Retailleau utilise la carte algérienne, les relations franco-algériennes à des fins politiques électoralistes et que l'Algérie ne veut pas cautionner cet usage politique de la relation algérienne par le ministre de l'Intérieur. Vous avez vu, plusieurs indicateurs montrent finalement que les services algériens, par exemple, collaborent d'une manière inconditionnelle avec les services de sécurité extérieurs, mais pas les services qui sont sous le contrôle du ministre de l'Intérieur. Ce n'est pas un rejet total, mais un rejet, en quelque sorte, de la récupération faite selon Alger par le ministre de l'Intérieur.À lire aussiTensions France-Algérie: Paris annonce «renvoyer» des diplomates algériens après des expulsions par AlgerCôté algérien, est-ce qu'il y a aussi d'éventuelles divisions sur la question française ? Le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, Bruno Fuchs, dit que la position algérienne n'est pas homogène…C'est très difficile d'analyser de l'intérieur. Donc, je félicite Bruno Fuchs d'avoir cette analyse, mais je ne la partage pas parce que, de l'extérieur, il est très difficile aujourd'hui de trouver vraiment des failles au sein des autorités algériennes, entre civils et militaires, dans les relations avec Paris.Alors, le point de départ de cette dernière crise, particulièrement grave, c'est la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, c'était en juillet dernier. Mais on ne voit pas pourquoi la France changerait de cap. Est-ce que du coup, cette crise peut durer dix ou vingt ans ?Non, ce n'est pas une crise fataliste. Sur la question du Sahara occidental, il y a eu des discussions importantes et je peux vous dire que, avant cette crise consulaire concernant les agents français et algériens, le ministre des Affaires étrangères était attendu à Paris, le ministre algérien, Monsieur Attaf… Bien sûr, pour répondre à la visite effectuée par Jean-Noël Barrot. Malheureusement, les développements ont fait que cette visite soit annulée, mais il n'est pas du tout exclu que les relations reprennent. Je peux vous dire aussi qu'il y a des médiations, et notamment Rome qui veut absolument jouer un rôle de médiateur important et accepté par les deux parties.À lire aussiEn Algérie, les propos de Macron sur le Sahara occidental passent malDonc, pour vous, même si les deux régimes s'envoient à la figure des expulsions de hauts fonctionnaires et de diplomates, il n'y aura pas de rupture ?La rupture totale, je veux dire le point de non-retour, est coûteux pour les deux présidents. Mais il est clair qu'il y a des décisions à prendre. C'est-à-dire qu'Alger attend que certains consuls nommés soient accrédités, ça, c'est un élément aussi à voir. La question bien sûr du renvoi, il faut arrêter cette spirale, elle n'est pas du tout bonne pour le bon fonctionnement des relations. Cette situation, elle permet en quelque sorte la reprise ou la possibilité d'une reprise de dialogue. Parce que, au sein des autorités algériennes, on sent bien qu'il y a une volonté de contenir les conséquences de cette crise et finalement plutôt de parler seulement d'un désaccord profond avec le ministre français de l'Intérieur.Et vous dites que la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, essaye de faire médiation, c'est ça ?Giorgia Meloni est prête et il y avait même des discussions, l'Italie joue un rôle important. Elle est devenue un interlocuteur privilégié pour l'Algérie. Et bien sûr, l'Italie aussi, Giorgia Meloni a de bonnes relations avec le président Macron. Donc c'est l'Italie qui est bien placée pour jouer en quelque sorte le rapprochement. Elle peut tout à fait organiser cela lors d'une réunion économique ou dans le cadre du G20 ou un autre cadre, inviter les deux présidents. Et moi, je pense qu'une rencontre de haut niveau entre les deux chefs d'État s'impose dans les conditions actuelles.Entre les présidents Macron et Tebboune ?Entre le président Macron et le président Tebboune. Oui, en Italie, c'est une option et une hypothèse à soutenir et à encourager.

Ça peut vous arriver
PÉPITE - Pascal Normand a mal dormi !

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later May 15, 2025 0:46


La nuit dernière, Pascal Normand a dormi dans un hôtel pour pouvoir enquêter dès le matin sur un des cas de l'émission. Malheureusement pour lui, la nuit n'a pas été des plus calmes... Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dans les yeux d'Olivier Delacroix
AU NOM DU SPORT - “Ma passion est devenue mon pire cauchemar” : le dopage a stoppé la carrière de Marion

Dans les yeux d'Olivier Delacroix

Play Episode Listen Later May 13, 2025 21:45


Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ![REDIFFUSION] La première place de podium est le rêve ultime de Marion, cycliste professionnelle. Pour y parvenir, elle est prête à tout sacrifier, y compris sa vie. Mais tout bascule lorsque son entraîneur commence à l'humilier et la harceler. Pour ne plus dépendre de lui, elle doit décrocher la médaille d'or, mais de gros efforts physiques sont à fournir. Pour y arriver plus vite, elle décide d'acheter un produit de dopage sur internet. Celui-ci provient de Chine et s'injecte par piqûres. Déterminée, elle regarde des vidéos pour apprendre à se piquer seule, dans le ventre. Malheureusement, 3 jours après avoir consommé de l'OPO, elle est tirée au sort pour le contrôle anti-dopage. Les analyses sont positives. Marion est interdite de compétition pendant 4 ans. Elle décide de porter plainte contre son entraîneur, mais la justice a classé sans suite cette affaire en août 2022… Marion a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ça peut vous arriver
DÉBRIEF - Panne sur une autoroute : l'accord est-il satisfaisant ?

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later May 9, 2025 6:18


Le 16 février 2025, Louis tombe en panne sur l'autoroute. Un garage des alentours remorque le véhicule et semble apte à le réparer. Malheureusement, quelques jours plus tard, ce professionnel refuse toute intervention. Livré à lui-même, Louis finit par trouver un autre établissement à 40 km pour les réparations. Mais, maintenant, le premier garage refuse de laisser le véhicule sous prétexte qu'il faudrait régler plus de 1.400€ de frais de gardiennage. Louis n'avait jamais été averti de ces frais. Ce matin dans l'émission, un accord semble avoir été trouvé : Louis devrait-il l'accepter ? Le rédacteur en chef adjoint Jean-Baptiste Nicolle revient sur le dossier. Au micro de Chloé Lacrampe, un membre de l'équipe de "Ça peut vous arriver" revient sur les négociations difficiles et les moments off de ces 2h d'antenne !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Bret du Faux
"Grève SNCF à Arras : malheureusement le train est arrivé à destination" - Limité à 80

Le Bret du Faux

Play Episode Listen Later May 7, 2025 3:26


Pascal Atenza revisite l'actualité en 80 secondes ! Découvrez la chronique d'aujourd'hui !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Pourquoi le chardon est-il l'emblème national de l'Écosse ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later May 6, 2025 2:30


Le chardon est l'un des symboles les plus anciens et emblématiques de l'Écosse. On le retrouve sur les pièces de monnaie, les insignes militaires, les passeports britanniques (pour la partie écossaise), et même dans les armoiries royales. Mais pourquoi une plante épineuse, sauvage et modeste est-elle devenue le symbole d'un peuple aussi fier que les Écossais ? Pour le comprendre, il faut plonger dans l'histoire, la légende et la symbolique.Une légende tenaceL'origine la plus fréquemment évoquée est une légende médiévale qui aurait eu lieu au XIIIe siècle, lors des invasions vikings. Selon cette histoire, un groupe de soldats nordiques tenta une attaque nocturne sur un camp écossais, afin de profiter de l'effet de surprise. Pour se faire discrets, les envahisseurs ôtèrent leurs chaussures. Malheureusement pour eux, l'un des hommes marcha sur un chardon et poussa un cri de douleur, alertant les Écossais endormis. Grâce à cela, les défenseurs purent repousser l'attaque. En signe de gratitude, le chardon fut adopté comme emblème national.Bien qu'aucune preuve historique ne confirme cette version, elle illustre parfaitement les qualités que les Écossais aiment s'attribuer : vigilance, courage, et capacité à se défendre farouchement, même avec des moyens simples.Un symbole de résistanceAu-delà de la légende, le choix du chardon comme symbole est profondément symbolique. Cette plante, courante dans les landes écossaises, pousse dans des conditions difficiles, sur des sols pauvres et exposés. Elle incarne la résilience et la fierté d'un peuple qui a su résister à de nombreuses tentatives de domination : par les Anglais, les Vikings, ou encore les Romains.Ses épines sont également une métaphore de l'hostilité envers l'envahisseur : beau de loin, mais dangereux de près. Le message est clair : « Ne me touche pas sans en payer le prix ».Une reconnaissance officielleLe chardon apparaît pour la première fois comme symbole royal écossais sous le règne du roi Jacques III, au XVe siècle. Il orne alors certaines pièces de monnaie. Mais c'est au XVIe siècle que le symbole gagne en prestige, avec la création, en 1540, de l'Ordre du Chardon (Order of the Thistle), une distinction honorifique écossaise toujours active aujourd'hui. Cet ordre, l'un des plus anciens et prestigieux du Royaume-Uni, souligne l'importance du chardon dans l'identité nationale écossaise.En résuméLe chardon est bien plus qu'une plante : il est le symbole vivant de l'âme écossaise, à la fois robuste, fier et indomptable. Son adoption comme emblème repose à la fois sur une légende populaire, une forte symbolique de défense et une reconnaissance royale ancienne. Une plante modeste, certes, mais au cœur de l'identité d'un peuple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Love Story
Ross et Rachel : "we were on a break" (2/4)

Love Story

Play Episode Listen Later May 6, 2025 17:03


C'est un couple mythique de la pop culture : le duo Ross et Rachel de la série Friends. Ils ont flirté, se sont aimés, déchirés, jalousés… Mais que cache cette relation pour le moins tumultueuse ? Quelle vision de l'amour le couple Ross et Rachel nous donne-t-il à voir ? Découvrez la face cachée de cette histoire d'amour emblématique de la pop culture. "We were on a break" Lorsque Rachel entrevoit Ross dans le hall d'arrivée de l'aéroport, son cœur se met à battre de plus en plus fort. Malheureusement, elle découvre aussi très vite la nouvelle petite amie de Ross. Va-t-il changer d'avis et revenir à son amour de jeunesse maintenant que Rachel est prête à aller plus loin avec lui ? Ou au contraire, continuer à tergiverser ? Ecoutez la saison précédente : ⁠Serge Gainsbourg et Jane Birkin : idylle, chanson et alcool⁠ Un podcast Bababam Originals Ecriture : Anaïs Koopman Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Célia Brondeau Production : Bababam Première diffusion : 14 septembre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
«Le coup de folie» de Thierry Pastor

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later May 4, 2025 5:13


Dans cet épisode de 'La Note Secrète', l'animateur Fabrice Lafitte nous plonge dans l'histoire de Thierry Pastor, un chanteur qui a connu son heure de gloire au début des années 80. Découvrez comment ce musicien de l'ombre s'est retrouvé propulsé sur le devant de la scène grâce à son titre 'Le Coup de Folie', devenu un véritable tube. Malheureusement, un grave accident de voiture l'a contraint à s'éloigner des projecteurs pendant un temps. Bien qu'il soit parvenu à revenir, Thierry Pastor n'a pas réussi à renouer avec le même succès. Plongez dans les coulisses fascinantes de cette carrière musicale marquée par des hauts et des bas.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Maintenant, vous savez
Faut-il vraiment éviter de manger des féculents le soir ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later May 2, 2025 4:09


Après une longue journée de travail, on a souvent envie de se récompenser avec un bon repas. Malheureusement, pour notre santé et notre digestion, il est plus prudent d'éviter le buffet et de privilégier les petites quantité. En effet, le repas du soir peut aussi vous rester sur l'estomac ! Et surtout si il est rempli de féculents. Mais alors quels aliments sont à privilégier pour le dîner ?  Quels sont les féculents à privilégier le soir ? À quoi ressemble l'assiette? parfaite ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Eva Depierre. Date de première diffusion : 20 mai 2024 À écouter aussi : ⁠La viande rouge est-elle vraiment la moins écologique ?⁠ ⁠L'eau dans laquelle vous allez vous baigner cet été est-elle vraiment propre ?⁠ ⁠Comment obtenir des billets de concerts pas chers ?⁠ Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

DESIGN SYSTEM - Le Podcast
#92 Sébastien Brett - OpenClassrooms - Avoir des opportunités au culot

DESIGN SYSTEM - Le Podcast

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 87:08


Tu peux soutenir sur le podcast en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou SpotifySébastien est Creative Staff Product Designer chez OpenClassrooms.Passionné par la création depuis tout jeune, Sébastien a envie de travailler dans les jeux vidéo. Après une prépa aux écoles d'arts, il rejoint l'école e-artsup avant de réaliser qu'il n'a pas les compétences pour faire du design 3D.  Mais il trouve rapidement sa place dans la direction artistique.Sébastien revient sur son parcours scolaire et sur ses stages où il se cherchaient encore entre digital et print, avant de spécialiser petit à petit dans le numérique.Lors d'une mission en agence, il organisation un salon autour de la pub. Il décide de partager son portfolio à certains intervenants, et se fait recruter chez Ogilvy comme Directeur Artistique.C'est à ce moment-là qu'il découvre le métier d'UX Designer. Son métier ressemble alors de plus en plus au métier d'UI Designer travaillant en binôme avec un UX Designer. Il travaille alors de plus en plus sur des sites internet et des applications iOS.Après 3 années chez Ogilvy, Sébastien à l'opportunité de faire un VIE en Inde et de gérer un studio de design. Un grand changement pour lui : il a désormais une équipe d'une dizaine de personne à gérer. Un changement de paradigme pour Sébastien qui doit faire grandir et monter en compétence une équipe, tout en faisant de moins en moins de design.Malheureusement, le studio fait énormément d'applications pour Facebook qui décide de jour au lendemain de les arrêter. Le studio doit donc fermer, Sébastien décide alors de faire du freelancing. Comme le marché évolue, il décide de le suivre et de s'orienter dans le Product Design.Sébastien rejoint ensuite OpenClassrooms en tant que Product Designer avec une forte appétence UI, et avec la volonté de monter en compétence sur la User Research. On parle alors du rôle de Sébastien chez OpenClassrooms : comment il réfléchit a une fonctionnalité, la met en place et s'assure qu'elle fonctionne.Les ressources de l'épisodeOpenClassroomsDesign BetterDesign EmotionnelComment se faire des amisLes autres épisode de Design Journeys#15 Audrey Hacq, Product Design Director @ OpenClassrooms#81 Morgane Constant, Content Design & UX Research Manager @ OpenClassrooms#84 Romain Kuzniak, ex-CTO & Head of Product @ OpenClassrooms Pour contacter SébastienLinkedInHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C'est pas du vent
Trouver les mots pour comprendre le changement climatique

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 48:30


Combien sont ceux qui ont déjà lu un résumé, même vulgarisé, du dernier rapport du GIEC, le groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution du climat ? Ce sont des milliers de scientifiques à travers le monde qui évaluent, compilent et partagent l'état des connaissances sur l'évolution du climat. Leur 6ème rapport a été publié en mars 2023 et le 7ème est en cours d'écriture. Malheureusement, nous sommes très peu nombreux à faire cet effort… Et c'est vraiment un paradoxe : les savoirs sur le climat, la biosphère et la biodiversité n'ont jamais été aussi nombreux, l'éco-anxiété monte en flèche partout, notamment chez les jeunes, mais c'est comme si nous n‘avions pas les mots pour comprendre ce qui nous arrive. C'est le constat de notre invité qui vient de lancer une nouvelle collection de livres pour justement vulgariser les connaissances scientifiques.Avec Nathanael Wallenhorst, docteur en science de l'environnement et en philosophie, professeur à la faculté d'éducation de l'Université catholique de l'Ouest. Il a écrit et dirigé une vingtaine d'ouvrages et vient de lancer une nouvelle collection chez Actes Sud intitulée Système Terre.Programmation musicale : Les frères Timal - KijanMetronomy - Night Owl

Baleine sous Gravillon (BSG)
S06E36 Le Silence des chevaux 2/16 : Malheureusement il y a Findus...

Baleine sous Gravillon (BSG)

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 13:20


L'humain a utilisé le cheval d'abord comme proie puis comme outil. La "plus noble conquête" de l'humain est ainsi devenu cheval de labour, de transport, de guerre et de boucherie... Un bon ouvrier, un esclave puissant, docile, convertible en steaks easy peasy.Il a aussi été transformé en véhicule de sport : courir plus vite, sauter plus haut… et rapporter de l'argent.En France, l'équitation est le premier sport féminin (85% des 670 000 licenciés). 56% des cavalières ont moins de 16 ans. Dès qu'il s'agit de briller et de gagner, les messieurs reviennent. Plus de 60% des cavaliers des JO de Paris 2024 étaient des hommes. Sur les 12 cavaliers de l'équipe de France, on ne comptait que deux femmes, dont une remplaçante.Quoiqu'il en soit, les professionnels et les amoureux des chevaux ont des certitudes bien ancrées. Un cheval doit :"être ferré""vivre dans un box""manger de l'avoine""être dirigé avec un mors en acier dans la bouche"Dans son livre Le silence des chevaux (Amphora 2025), Pierre Enoff démonte ces pratiques, héritées des militaires. Elles sont autant de handicaps cruels et contre-productifs pour l'autre "meilleur ami de l'humain".Le cheval fait de fait partie des animaux "de rente" (bankable) les plus maltraités du monde :Il est parqué seul dans un box, alors que cet animal social devrait vadrouiller 25 km par jour.Il est ferré alors ses sabots sont faits pour s'user et s'ajuster au millimètre à sa morphologie.Il est nourri avec des pellets alors qu'il a besoin d'herbe fraîche et de plantes finement choisies.Il est sevré à 6 mois alors qu'il n'est encore qu'un bébé, pour faire des courses, amuser la galerie et enrichir toutes sortes de "spécialistes".Grâce à des précurseurs comme Pierre, une révolution est en cours. Cette série la raconte._______

Love Story
Peter Pan et Wendy : vivre dans un monde imaginaire (1/4)

Love Story

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 14:59


Retournez en enfance avec la nouvelle saison de "A la folie, pas du tout" autour du duo Peter Pan et Wendy. Vous connaissez la belle histoire : celle de l'enfant qui ne voulait pas grandir et qui persuade la jolie Wendy de le suivre au pays imaginaire. Mais, le duo Peter et Wendy cache une réalité bien plus sombre... Entre syndrome, psychologie et relation toxique, nous allons vous raconter l'envers du décors de ce duo mythique de Disney. Vivre dans un monde imaginaire Les personnages de Peter Pan et Wendy semblent avoir été créés pour le plus grand bonheur des plus jeunes par un auteur qui n'aurait jamais perdu son âme d'enfant. Malheureusement, il n'en est rien. L'image du petit farceur aventurier vivant dans un monde féérique n'est qu'une invention de Disney. En réalité, c'est l'auteur James Matthew Barrie qui a donné vie au duo… marqué par une enfance sordide. Ecoutez la saison précédente : Amber Heard et Johnny Depp Un podcast Bababam Originals Ecriture : Anaïs Koopman Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Célia Brondeau Production : Bababam Première diffusion : 1er avril 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

La Traque
Charles Sobhraj, le serpent manipulateur : s'évader pour ne pas mourir (4/4)

La Traque

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 19:25


Dans cette saison de La Traque, (re)découvrez une des affaires les plus terrifiantes de la fin du 21e siècle, celle de Charles Sobhraj, aussi connu sous l'alias du “serpent”. Après avoir vécu une enfance compliquée et plusieurs passages en prison pour des petits délits, Charles entreprend rapidement plusieurs magouilles qui vont très vite s'avérer grave . Animé par un besoin de contrôle, Sobhraj comprend que sa qualité de manipulateur peut servir de sombres desseins.  S'évader pour ne pas mourrir Le business de Charles Sobhraj bat de l'aile. Avec sa compagne, Marie-Andrée, ils décident alors d'entreprendre un dernier gros coup. Malheureusement pour eux et bien heureusement pour les victimes, leur plan ne fonctionne pas, et Charles se retrouve rapidement dans une prison de New Delhi. Mais il n'a pas dit son dernier mot… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Action Directe, guerre clandestine contre le capitalisme : course poursuite dans les rues de Paris (1/4) [INEDIT] Action Directe, guerre clandestine contre le capitalisme : l'arrestation de la rue Pergolèse (2/4) [INEDIT] Action Directe, guerre clandestine contre le capitalisme : la premier assassinat politique (3/4) [INEDIT] Action Directe, guerre clandestine contre le capitalisme : les terroristes les plus recherchés de France (4/4) Crédits : Production : Bababam  Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Romain Redon En partenariat avec Upday.   Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Un Jour dans l'Histoire
Contes et Légendes de Wallonie : La perle et le pavé

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 7:23


À la collégiale Saint-Ursmer de Binche se cache un trésor unique : le bras reliquaire de saint Pierre. Malheureusement, ce bras a perdu une perle précieuse… disparue mystérieusement lors de son transfert entre la ville de Lobbes et Binche. Depuis, la légende de cette perle perdue alimente bien des récits. Partons à la découverte de cette légende fascinante au cœur de Binche avec Sylvie Urbain et Fanny Cuisset. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

MAMAS LE PODCAST
EP70 - Une grossesse naturelle après 5 ans de parcours P.M.A.

MAMAS LE PODCAST

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 63:47


Élodie avait 36 ans lorsqu'elle et son conjoint ont eu ce fameux désir d'accueillir un enfant dans leur Vie. Cet âge qui classait alors immédiatement Élodie dans ce que notre pays appelle : une grossesse gériatrique. Malheureusement, cette grossesse mettra du temps à venir, puisque Élodie vient dans cet épisode vous résumer les 5 années d'attente à travers le parcours P.M.A qu'elle a vécues avec son conjoint avant d'avoir leur fille, naturellement.Élodie revient sur son opération pour l'endométriose visant à retirer les lésions provoquées par la maladie, une opération qui pour elle n'aura pas l'effet escompté. S'en suivent les examens classiques pour le parcours P.M.A., des examens plus ou moins invasifs pour la personne, des injections d'hormones particulièrement désagréables ... et puis arrive la pandémie de COVID-19 et avec le rapatriement des médecins qui travaillent dans les centres P.M.A. qui signe la fermeture momentanée de ces derniers.Cette pause imposée par la pandémie était sans doute nécessaire pour Élodie, même si difficile à "digérer" sur le moment, elle marque l'arrêt des injections d'hormones.Au sortir de cette guerre sanitaire, Élodie revoit son médecin qui lui dit qu'il n'ira pas plus loin avec elle en raison des antécédents de cancers du sein dans sa famille et des injections d'hormones conséquentes : le risque non établi mais fort plausible d'une conséquence des secondes sur les premiers fait que le suivi avec son médecin s'arrête là.Le seul choix restant : le don d'ovocytes en France OU s'orienter vers un centre dédiée à la P.M.A. à l'étranger qui bénéficie de matériels et d'expertises plus poussés qu'en France. C'est vers cette deuxième possibilité que leur dernier choix se pose.Alors qu'Élodie monte le dossier d'emprunt auprès de sa banque pour financer ce nouveau parcours... et alors qu'elle n'a toujours pas repris les injections d'hormones... elle se rend compte qu'elle a un retard de règles... et qu'elle est enceinte...Élodie vous parlera pour terminer de sa propre naissance de maman à travers un accouchement qui avait pour unique projet de naissance : un bébé en bonne santé !Un épisode extrêmement puissant par l'incroyable force d'Élodie mais également particulièrement nourricier pour les femmes et les couples qui traversent ou ont traversé une situation similaire à celle d'Élodie !Une belle écoute à vous les MaMaS !Pour suivre MAM'ELLES sur Instagram : @mamelles_lepodcastMon site internet : mamelles.frMAM'ELLES est un podcast réalisé par Marion TERTEREAU, juriste, podcasteuse et conférencière. Vous pouvez retrouver tous les épisodes sur votre plateforme d'écoute préférée ainsi que sur YouTube. On se retrouve chaque vendredi !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

True Story
Le crash du vol Fuerza 571, l'une des pires tragédies humaines : un accident dramatique (1/4)

True Story

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 14:35


Cette semaine, revivez l'effroyable crash du vol Fuerza Aérea Uruguaya 571. Autrement appelé le drame de la Cordillère des Andes, cet accident aéronautique aura marqué le milieu des années 70. Véritable tragédie humaine, cette catastrophe est aussi une incroyable histoire de survie. Joignez-vous alors à nous pour découvrir cette effroyable épopée. Un accident dramatique  Le 13 octobre 1972, l'avion F571 s'écrase dans la cordillère des Andes. Le pilote expérimenté Julio Ferradas, avait à ses côtés le co-pilote en formation, Dante Lagurara. Alors qu'ils survolent les Andes, les nuages cachent les montagnes en dessous. Au moment où l'avion approche de son lieu de destination, le copilote demande l'autorisation d'atterrir auprès de l'aéroport de Santiago. L'avion entame alors sa descente. Malheureusement, les trous d'air qu'ils ont subis et la mauvaise visibilité les surprennent. Lorsqu'ils ont traversé les nuages, l'avion n'était pas encore au niveau de la piste d'atterrissage…. Mais face à la montagne…  Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [Les oubliées de l'histoire] Valentina Terechkova, la première femme dans l'espace [Les oubliées de l'histoire] Madame de Staël, la femme qui défia Napoléon [Les oubliées de l'histoire] Sophie Scholl, l'héroïne de la Résistance allemande [Les oubliées de l'histoire] Joséphine Baker, du ghetto américain au Panthéon Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam (montage Julien Roussel) Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Ça peut vous arriver
DÉBRIEF - Clémence cherchait-elle simplement à se venger ?

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 7:11


Entre 2017 et fin 2023, Clémence vit une histoire d'amour sérieuse. Au cours de la relation, elle dépense 12.400€ pour sa compagne, avec l'achat d'une voiture et le remboursement d'un prêt. Malheureusement, cette dernière décide de quitter Clémence en décembre 2023. Une reconnaissance de dette est alors signée. L'ex-conjointe rembourse 6.400€, mais ne souhaite pas payer les 6.000€ restants correspondant à l'achat du véhicule. Pourtant, c'est elle qui est partie avec cette fameuse voiture... Thomas Renard, journaliste pour l'émission, éclaircit quelques aspects du dossier ! Au micro de Chloé Lacrampe, un membre de l'équipe de "Ça peut vous arriver" revient sur les négociations difficiles et les moments off de ces 2h d'antenne !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
États-Unis: les taxes douanières de Donald Trump contraignent certaines PME à s'expatrier pour survivre

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 5, 2025 2:28


Aux États-Unis, les taxes douanières « réciproques » voulues par Donald Trump sont entrées en vigueur le 2 avril 2025. Elles s'ajoutent à d'autres droits de douanes déjà en vigueur visant notamment le Canada, la Chine et le Mexique. Le président américain assure que ces mesures vont booster l'économie de son pays, mais en réalité, les industriels, les commerçants, les consommateurs s'inquiètent. Certaines petites entreprises payent déjà le prix de ces dispositifs, qu'elles répercutent sur leurs prix de vente. De notre correspondante à New-York,« C'est très difficile de prévoir quoi que ce soit » : Annie Bassin l'avoue, cela fait plusieurs semaines qu'elle vit avec la peur au ventre, inquiète de devoir mettre la clé sous la porte. Avec son mari néerlandais, cette New-Yorkaise est à la tête d'une petite entreprise de huit employés, lancée il y a huit ans. Le couple fabrique et vend une boisson bio à base de gingembre dont il vante les bienfaits pour la santé. Mais depuis que Donald Trump a imposé des taxes douanières, les bouteilles qu'ils importent de Chine leur coûtent plus cher. « On avait déjà eu 25% de taxes douanières en 2016, et là, c'est 20% de plus ! »Fabriquer leurs bouteilles aux États-Unis leur coûterait trois fois plus. Alors, pour faire face à cette situation, Annie et son mari Allard van Hoorn ont dû faire des choix difficiles : « Malheureusement, on va licencier 80% de notre staff. C'est triste, mais c'était devenu irresponsable de continuer sur le même modèle. C'est trop risqué. » Pour Annie, « c'est très dur, parce que ce n'est pas juste de la théorie, la vie de ces gens est affectée ».Changer de stratégieUne situation d'autant plus difficile que depuis sa création, la petite entreprise ne cessait de prospérer et réalisait un chiffre d'affaires annuel d'un million de dollars. Des revenus en baisse depuis l'élection, selon Annie, car les Américains font plus attention à leurs dépenses. La politique de Donald Trump a tout chamboulé : « Les taxes douanières, ce n'est pas génial, mais au moins, on sait à quoi on a affaire et on peut s'adapter. Mais l'imprévisibilité, les changements de politique toutes les cinq minutes... C'est quasiment impossible de gérer un business dans ces conditions. Au moindre souci, nous sommes vulnérables. »Alors, pour sauver leur entreprise, Annie et Allard ont décidé de changer de formule. Ils ferment leurs locaux et confient l'emballage et l'expédition de leurs produits aux États-Unis à une autre société. Et surtout, ils ont décidé de s'expatrier. « C'est crucial pour nous d'être flexibles, de serrer les dents pour survivre, explique la commerçante. C'est compliqué de rester ici. On est fiers de ce qu'on a construit et on est certains de pouvoir refaire la même chose dans un environnement plus sain. »Tout en gardant sa branche américaine, le couple mise désormais sur le marché européen. Ils comptent ouvrir une autre petite entreprise de production de boissons à base de gingembre en Grande-Bretagne, puis au Portugal. Avec, peut-être, un retour aux États-Unis dans quatre ans.À lire aussiLes producteurs européens de vins et spiritueux inquiets face à la bataille des taxes

Invité Afrique
Mali: pour Hamadoun Dicko, détenu trois mois par la Sécurité d'État, «il faut que les enlèvements cessent»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 6:42


Hamadoun Dicko a été détenu pendant trois mois au secret, en dehors de toute procédure légale, par les services maliens de renseignements - du 16 décembre 2023 au 11 mars 2024. Un an après, en exclusivité pour RFI, cet actuel président de la Jeunesse Pulaaku International et ancien président des associations communautaires peules de défense des droits humains, raconte ses trois mois de calvaire : enlèvement, détention, interrogatoires. Un témoignage inédit, car les personnes libérées ont pour consigne de se taire, et plus que jamais nécessaire, compte tenu de la multiplication actuelle des enlèvements extrajudiciaires par les services maliens. Invité d'Afrique matin, Hamadoun Dicko, désormais en exil hors du Mali, répond aux questions de David Baché. RFI : Lorsque la Sécurité d'État vous a enlevé, vous vous apprêtiez à lancer une nouvelle association internationale de jeunes de la communauté peule. C'est pour cela que vous avez été détenu pendant trois mois ?  Hamadoun Dicko : Effectivement, j'étais en train d'organiser le premier congrès de la Jeunesse Pulaaku International et j'ai été enlevé à la veille même du congrès. Pendant les interrogatoires, on m'a demandé pourquoi je voulais organiser ce congrès, si c'était pour déstabiliser la Transition. Je faisais beaucoup de dénonciations des exactions commises par les forces armées et de sécurité contre les civils peuls, il y avait cela aussi. Ils m'accusaient aussi d'être en complicité avec certains groupes armés terroristes.Est-ce que vous pouvez nous raconter, pour commencer, les circonstances de votre enlèvement ?J'ai d'abord été convoqué le 14 décembre 2023 à la direction de l'ANSE [Agence nationale de la Sécurité d'État, NDLR], où ils m'ont intimidé et demandé de surseoir à la conférence de presse. Puis à la veille du congrès [deux jours plus tard, le 16 décembre, NDLR], aux environs de minuit, je rentrais chez moi, et plusieurs véhicules, quatre, m'ont intercepté. L'un des véhicules m'a bloqué la route. Les hommes étaient nombreux, en civil. Il y en a un qui est venu vers moi, il m'a fait rentrer dans sa voiture, il a démarré, et il a demandé à celui qui était à côté de moi de me mettre la cagoule.Pendant ces trois mois de détention, quelles étaient vos conditions, votre rythme de vie ?Ils m'ont gardé dans une chambre annexe d'une maison. C'était une maison habitée, avec une famille. J'avais un matelas, deux couvertures. On était plusieurs parce qu'il y avait trois chambres annexes, et il y avait un autre [prisonnier, NDLR] dans une autre chambre, mais je ne l'ai jamais vu. J'étais très mal nourri. Je ne pouvais pas sortir de ma chambre. Je ne suis jamais sorti, à part les deux fois où ils ont voulu m'interroger. Le reste du temps, j'étais dans ma chambre, seul. Quand ils rentraient, je devais mettre une cagoule. Je ne voyais personne, je n'ai jamais vu une seule personne quand j'étais là-bas. J'étais seul, séquestré, isolé. Pendant trois mois, j'avais même le rêve de voir juste le soleil ou le ciel.D'autres prisonniers de la Sécurité d'État, une fois libérés, ont raconté à des proches ou à leurs avocats, avoir subi des tortures : coups, décharges électriques, simulations de noyade. Heureusement, cela n'a pas été votre cas ?Heureusement, moi, je n'ai pas été torturé, je n'ai pas été frappé. Seulement, j'étais affamé et isolé, séquestré loin de ma famille. C'était psychologique et cela me fatiguait parce que je ne voyais pas un être humain. J'avais juste envie de voir une personne, en face de moi.À lire aussiMali : après un an passé en détention, l'universitaire Étienne Fakaba Sissoko a été libéréComment se passaient les séances d'interrogatoires ?  Quand ils venaient pour m'amener dans le salon d'interrogatoire, ils étaient trois. Quand ils tapaient à la porte, je devais mettre la cagoule, donc je ne pouvais plus les voir. Ils m'ont sorti de ma cellule, ils m'ont emmené dans un petit salon où ils m'ont fait assoir sur une chaise. Ils sont sortis et ils m'ont laissé avec leur chef qui devait m'interroger.Et sur quoi est-ce que vous avez été interrogé ?Ils m'ont demandé pourquoi je voulais organiser ce congrès, pourquoi j'étais avec Hamadoun Kouffa…Le chef de la Katiba Macina du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim), lié à Al-Qaïda…Oui, exactement. Ils m'ont demandé pourquoi je le représentais à Bamako. J'ai été très surpris, j'ai demandé comment je pouvais être le représentant de Kouffa et être à Bamako, cela ne corrobore pas.Donc la Sécurité d'Etat vous accusait d'être un complice des groupes jihadistes ?Exactement, ils m'accusaient d'être leur complice, et en même temps d'être avec les puissances occidentales, telles que la France. Surtout, j'étais en contact avec Radio France Internationale (RFI).Donc vous avez aussi été interrogé sur vos liens avec des journalistes de RFI ?  Bien sûr, ils m'ont demandé si j'étais en contact avec David Baché, exactement. Heureusement, je n'étais pas en contact avec David Baché.Pas encore…Ils m'ont demandé pourquoi je dénonçais les exactions commises par Wagner. Moi, j'ai dit : « je suis Malien, contre l'impunité, c'est pourquoi j'ai dénoncé. »Et comment est-ce qu'il réagissait à vos réponses ?Quand je répondais, il reconnaissait que vraiment, j'avais raison ! Parce que quand il a voulu dire que j'étais avec des puissances comme la France, je lui ai fait savoir que quand il y a eu la bavure française à Bounti, je l'avais dénoncée.À lire aussiMali: trois ans après le massacre de Moura, pas de justice pour les victimesBounti, lorsqu'une frappe de la force française Barkhane s'est abattue sur un mariage de civils, en 2021.Oui, exactement. Donc quand je lui ai fait savoir cela, il a dit « oui, c'est vrai. » Je lui ai dit « alors, si j'étais avec la France, je pense que je n'aurais pas dénoncé cette frappe. » Il a reconnu cela aussi.On parle généralement des « geôles secrètes de la Sécurité d'État », puisque ces lieux de détention ne sont pas connus. Est-ce que vous, vous avez une idée de l'endroit où vous avez passé ces trois mois ?Oui. J'étais dans un domaine d'un haut gradé de l'armée malienne. Il revenait souvent le weekend. Il était là, il causait avec ses amis…Donc vous l'avez vu, entendu ?J'entendais. J'entendais des voix et je comprenais aussi.Hamadoun Dicko, au bout de trois mois, vous avez finalement été relâché par la Sécurité d'État. Pourquoi, comment ?J'ai décidé de ne plus manger. Parce que j'étais fatigué, je ne savais pas pourquoi j'étais là, je savais que je n'avais commis aucun crime. J'ai décidé de ne plus manger. Quand ils ont constaté cela, ils sont venus pour me dire : « Hamadoun, si tu ne manges pas, on va te présenter à un juge, tu seras à la Maison centrale d'arrêt de Bamako, là-bas ce n'est pas facile. » J'ai dit : « je préfère être là-bas parce qu'au moins, je vais prendre un avocat et mes parents sauront où je suis. » Donc, ils ont compris que cela ne m'empêcherait pas de continuer la grève de la faim. (…)Le 11, c'était le premier jour du Ramadan, ils ont toqué à la porte et m'ont demandé de prendre mes affaires. Mais je n'avais pas d'affaires, je n'avais que mon boubou ! Ils m'ont sorti, ils m'ont emmené jusqu'au quartier de Bougie Ba, à Bamako, et ils m'ont dit qu'ils allaient me libérer, mais avec des conditions. Les conditions, c'était de collaborer, de ne pas dénoncer, de travailler avec eux.Ils vous ont proposé de travailler pour la Sécurité d'État ?Je n'ai pas accepté, c'est pourquoi je suis là. J'ai décidé de partir [hors du Mali, NDLR] parce que je ne pouvais pas rester, ma vie était en danger.Aujourd'hui, pourquoi tenez-vous à témoigner de ce qui vous est arrivé ?Parce qu'on voit que les enlèvements continuent de plus belle. On ne doit pas enlever des gens en plein jour et les séquestrer ! Ce n'est pas normal, c'est inadmissible, on doit empêcher cela. Donc j'ai décidé de partir et de parler, on ne peut pas rester muet. Il faut que cela cesse, on ne peut pas continuer comme cela dans un pays de droits. S'ils te reprochent quelque chose, il y a la justice.Et vous, est-ce que vous avez porté plainte, devant la justice ?Je n'ai pas porté plainte parce qu'il n'y a pas de justice au Mali en ce moment. La Justice est dictée. Donc, je ne peux pas porter plainte au Mali, tout en sachant que cela ne réussira pas. Je vais attendre. Le moment venu, peut-être que je le ferai.Un dernier mot, peut-être, sur la situation actuelle au Mali ou dans l'Alliance des États du Sahel (AES), qui inclut aussi le Burkina et le Niger ?Malheureusement, aujourd'hui, dans les États du Sahel, nous constatons une épuration ethnique, si vous me permettez le mot. Certaines communautés sont ciblées. Quand tu es peul, surtout au Mali et au Burkina, on t'exécute du simple fait d'être de la communauté peule.Les régimes en place au Mali et au Burkina démentent…Mais nous le constatons quand même, les faits sont têtus ! Nous avons vu des VDP [Volontaires pour la défense de la partie, milices civiles locales supplétives de l'armée burkinabè, NDLR] et cette force armée et de sécurité burkinabè qui se filmaient et mettaient tout sur les réseaux sociaux. Ils disaient dans leur langue mooré que les peuls ne les dirigeraient jamais.C'est le mot « peul » qui sort dans leur bouche, cela veut dire que ce sont les peuls qui sont systématiquement ciblés. Les autorités sont responsables de ce qui se passe au Sahel. Les autorités démentent, mais montrent le contraire sur le terrain, malheureusement.  À lire aussiMali: l'association Tabital Pulaaku alerte sur les attaques contre des villages peuls près de Ségou

Horizon
Episode 215 : Les murs ont-ils une MÉMOIRE + les INVISIBLES du château de FOUGERET (1/2)

Horizon

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 38:53


Si vous voulez me soutenir pour continuer à développer ces podcasts qui me prennent beaucoup de temps et d'investissement personnel : https://fr.tipeee.com/horizon-podcast merci d'amour... . . Bonjour à tous Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Véronique, docteure en Histoire, pour un échange franchement fascinant sur un sujet peu connu mais mystérieux : la "mémoire des murs".  Imaginez un instant que les lieux où nous vivons puissent conserver les énergies, émotions et événements passés, devenant ainsi des témoins silencieux de l'histoire.  Comment est-il possible que nos maisons enregistrent ces mémoires, et en quoi cela peut-il influencer notre vie quotidienne ? Véronique va nous expliquer la différence entre la mémoire des murs et les maisons hantées, et nous parlera de ses expériences personnelles, notamment au château de Fougeret, un lieu chargé d'une mémoire particulièrement violente, où des phénomènes inexplicables comme des bruits de boulets ou la présence d'une petite fille décédée se manifestent. Et ce n'est pas tout vous allez voir... Nous verrons également comment choisir et purifier une habitation pour se protéger de ces énergies. Un échange riche et captivant que je vous invite à écouter dès à présent. J'adore l'authenticité de Véronique ainsi que son ouverture d'esprit! Effectivement, il y a des choses qu'on ne peut pas expliquer mais qui pourtant nous arrivent… Cet épisode est divisé en 2, la suite dans deux semaines ! Petit point en plus : j'avais initialement enregistré cet interview en mars 2024, ça commence à faire un bout de temps. Malheureusement, les ¾ de cet échange intéressant ont été effacés par un bug de l'application de podcast que j'utilisais, grande frustration. J'ai donc réenregistré la suite 8 mois plus tard avec une autre application mais qui ne fonctionne elle non plus pas bien et qui n'a pas enregistré la vidéo. Heureusement j'ai eu l'audio mais c'est pour cette raison que vous avez au début de la vidéo puis que de l'audio Bonne écoute . . //Show notes : -Livre de Véronique : Les murs ont-ils une mémoire ? (GUY TRÉDANIEL ÉDITEUR) -Mon instagram :@lena_champy

Invité Afrique
Alain-Claude Bilie-By-Nze: «Je suis l'alternative unique qu'il reste aux Gabonais face aux militaires»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 9:23


« Je suis l'alternative unique qu'il reste aux Gabonais face aux militaires », affirme l'opposant gabonais Alain-Claude Bilie-By-Nze à deux semaines de la présidentielle du 12 avril. Mercredi, vous avez pu entendre le général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui préside la transition et qui est, lui aussi, candidat. Ce matin, voici donc la réplique de son principal challenger. Que pense-t-il de la gestion du Gabon, depuis 19 mois, par les militaires du CTRI, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions ? À Libreville, l'ex-Premier ministre Bilie-By-Nze répond aux questions de Christophe Boisbouvier, avec les moyens techniques de Jad El Khoury. RFI : Est-ce que ce n'est pas compliqué de faire campagne quand on a été le dernier Premier ministre d'un régime honni par une grande majorité de Gabonais ? Alain-Claude Bilie-By-Nze : Ça aurait pu être compliqué en effet. Mais aujourd'hui, les Gabonais constatent que tous ceux qui ont accompagné Omar Bongo, Ali Bongo dans le cas du régime PDG [Parti démocratique gabonais], sont aujourd'hui avec le dirigeant de la transition. Il s'agit donc d'une continuité de ce régime que les Gabonais détestent et qu'ils voient aujourd'hui ressurgir derrière les traits du CTRI [Comité pour la transition et la restauration des institutions]. Le CTRI est une esbrouffe, le CTRI a menti aux Gabonais et derrière le CTRI, il y a le PDG.Est-ce à dire que vous reniez votre propre passé et l'époque où vous avez été très longtemps dans les gouvernements d'Ali Bongo ?J'ai été huit ans dans le gouvernement d'Ali Bongo. Je ne renie rien de cela. J'ai reconnu qu'il y a eu des erreurs qui ont été commises. Ce que je refuse, c'est de continuer le même système. Or, aujourd'hui, ce qui est en place, c'est la continuité du même système à tous les étages : la présidence de la République, les institutions, le gouvernement, la gouvernance. C'est ce que j'appelle la République des copains, coquins et consanguins. Et je refuse cela.Depuis le lancement de votre campagne, vous réclamez un procès pour Sylvia et Noureddin Bongo qui sont en prison depuis le 30 août 2023. Et apparemment, vous avez été entendus puisqu'au micro de RFI et France 24, le président de la transition vient de déclarer que ces deux personnes auraient droit à un procès juste et équitable. Est-ce que vous êtes satisfait ? Ce que j'ai réclamé, c'est justement de faire en sorte que personne ne soit détenu illégalement sans aucun procès. Et je constate que le président de la transition connait le dossier puisqu'il en a parlé. Il a donc accès au dossier, ce qui naturellement est une hérésie dans un Etat de droit.Mais vous êtes satisfait quand même qu'il ait dit qu'il y aura un procès ? J'attends de voir.Alors, dans cette présidentielle du 12 avril prochain, il y a huit candidats, mais seulement deux poids lourds de la politique gabonaise. Le président de la transition et vous-même. Que pensez-vous de l'exclusion d'autres grandes figures comme le professeur Albert Ondo Ossa, Pierre Claver Maganga Moussavou ou le syndicaliste Jean-Rémy Yama ? J'estime que, pour un retour à l'ordre constitutionnel, il aurait fallu ouvrir le champ démocratique, permettre à tous les Gabonais qui le désiraient de proposer une offre politique réelle. Ce qui s'est produit en réalité, c'est que le général et ses amis ont voulu exclure un maximum de personnes. Ils auraient bien voulu m'exclure, moi. Malheureusement, tous les critères qu'ils avaient imaginés, j'ai coché toutes les cases pour ne pas succomber à cela. Je ne pense pas que nous réussissions à construire une démocratie par l'exclusion. Exclure les Gabonais sur la base de leur âge, sur la base de leur mariage, sur la base de leur état physique, ce n'est pas cela une démocratie et nous sommes aujourd'hui en péril dans notre pays et nous sommes là pour allumer cette nouvelle espérance, moi, Alain-Claude Bilie-By-Nze.Est-ce à dire que vous êtes en discussion avec certaines de ces personnalités exclues en vue d'une plateforme commune pour le 12 avril ? Il y a des discussions. Nous souhaitons qu'il y ait une plateforme commune le 12 avril. Ce que je sais par ailleurs, c'est que cette plateforme ne doit pas se mettre sur la question des personnes. Il faut la bâtir sur le projet de rupture avec l'ordre ancien, en rupture avec tout ce qui n'a pas fonctionné. Et on voit aujourd'hui, malheureusement, que c'est un système qui refuse de mourir et qui revient sous une autre forme.Vous êtes en discussion avec qui ? Je pense que les discussions n'ont pas encore abouti. Permettez que je ne révèle pas pour le moment.Alors, certains observateurs disent que le général Oligui a volontairement écarté tous les poids lourds de la politique gabonaise, sauf vous. Parce que, vu votre passé, vous ne risquez pas de le mettre en ballotage ?Il a écarté un certain nombre d'acteurs pour éviter le ballotage précisément. Je pense que d'avoir évité la candidature de Jean-Rémy Yama ou de Monsieur Ongoundou, ça a été une manière pour lui de s'assurer qu'il n'y aura pas un deuxième tour. Mais il se trompe. Ceux qui auraient voulu voter pour Jean-Rémy Yama ne voteraient pas pour lui. Ceux qui auraient voulu voter pour Monsieur Ongoundou ne voteraient pas pour lui. Aujourd'hui, je suis l'alternative unique qui reste aujourd'hui pour les Gabonais et les Gabonaises face aux militaires qui, depuis 19 mois, sont dans l'enfumage et le mensonge.  Et que répondez-vous à ceux qui disent qu'en acceptant d'être candidat, vous acceptez de servir de caution démocratique pour cette élection ?Je suis candidat parce que j'ai un parcours politique. J'ai une expérience politique qui me permet aujourd'hui de proposer aux Gabonaises et aux Gabonais une offre différente. Je voudrais dire que le général Oligui est dans le système depuis Omar Bongo. Il n'est pas un homme neuf et tous ceux qui l'entourent aujourd'hui, ce sont des hommes anciens du système ancien. Ils essaient de montrer aux Gabonais un visage différent. Mais les Gabonais sauront faire la part des choses et, aujourd'hui, il est temps de mettre un terme à ce système.Donc, vous espérez un deuxième tour ?Donc j'espère gagner l'élection.

Pack de Potes Rugby Podcast
Ep. 150: 6 Nations 2025 France / Ecosse : Les Sentiers de la Gloire ! Avec Jonathan Best

Pack de Potes Rugby Podcast

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 63:19


Ep. 150: 6 Nations 2025 France / Ecosse : Les Sentiers de la Gloire ! Avec Jonathan BestClap de fin pour les 6 Nations 2025 ! Donc voila notre épisode récap avec un special guest : Jonathan Best, ancien 2ème/3ème ligne de Grenoble et Béziers! En route alors vers l'Italie, où les Irlandais, défaits par les Bleus il y a 8 jours et groggy comme jamais, sont venus s'imposer sur le fil face à des Italiens qui ont laissé filé un match qui leur tendait les bras : qu'il est dur l'apprentissage du (très) haut niveau ! A Cardiff les gallois qui avaient montré un peu de mieux espéraient se relancer face aux anglais. Malheureusement il n'en fut rien : dans une orgie de jeu face à des diables rouges qui méritaient leur surnom de poireau et n'avaient pas l'ombre d'une solution, le XV de la rose a enfoncé son hôte et pris date avec sa nouvelle génération qui promet!A Paris, enfin, on attendait un festival de rugby pour clore en beauté ce tournoi quelque peu gâché par la défaite rageante de Twickenham. Malgré l'absence de Super-Dupont, quelques scories et en dépit des intentions de ce diable de Darcy Graham, les bleus, dans le sillage d'un Moefana de gala, ont "fait le job" et remporté le tournoi. Ils ont pris sans trop trembler la mesure des hommes du chardon, et donné RDV à leurs fans pour les deux années à venir. Vers la gloire ? En Bonus : Notre XV du Tournoi de 6 Nations! Bon mercredi avec le pack !Voici l'autre podcast de TK --> L'Année Sobre, un an sans alcool ! https://podcast.ausha.co/un-peu-plus-leger/playlist/l-annee-sobre-saison-3-de-un-peu-plus-leger-podcastHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir
De quel homme Robinson Crusoé est-il inspiré ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 2:00


Tout le monde connaît Robinson Crusoé, le célèbre héros du roman de Daniel Defoe. Mais peu savent qu'il a été inspiré par un homme bien réel : Alexandre Selkirk. Marin écossais au tempérament explosif, il a survécu seul pendant plus de quatre ans sur une île déserte après avoir été abandonné par son équipage.Né en 1676 en Écosse, Selkirk était un marin rebelle et querelleur. En 1703, il embarqua sur un navire corsaire anglais, le Cinque Ports, chargé d'attaquer les colonies espagnoles en Amérique du Sud. Son caractère impétueux lui joua un mauvais tour : en 1704, alors que le navire faisait escale sur une île isolée de l'archipel Juan Fernández (au large du Chili), Selkirk entra en conflit avec le capitaine. Convaincu que le bateau était en mauvais état, il demanda à être débarqué, pensant qu'un autre navire viendrait bientôt le récupérer.Malheureusement, il se trompait. Le Cinque Ports reprit la mer… et coula peu après. Selkirk se retrouva seul sur l'île, livré à lui-même, sans moyen de s'échapper. Il apprit à survivre en chassant des chèvres sauvages, en mangeant des fruits et en construisant un abri avec du bois et des peaux. Pour ne pas sombrer dans la folie, il parlait aux animaux et lisait la Bible, son seul compagnon de lecture.Après quatre ans et quatre mois d'isolement, il fut enfin sauvé en 1709 par un autre corsaire anglais, Woodes Rogers, qui le trouva en pleine santé et impressionné par sa capacité de survie. De retour en Angleterre, Selkirk devint une célébrité, et son histoire inspira le roman Robinson Crusoé de Daniel Defoe, publié en 1719.Cependant, malgré cette aventure hors du commun, Selkirk ne trouva jamais la paix. Il s'enrôla à nouveau dans la marine et mourut de fièvre jaune en 1721, en mer.Aujourd'hui, l'île où il vécut porte son nom : l'île Alejandro Selkirk, un hommage à cet homme dont la vie extraordinaire donna naissance à l'un des récits d'aventure les plus célèbres de la littérature. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Kirsty Coventry: «S'assurer que les voix des athlètes soient toujours entendues»

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Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 8:14


Candidate à la présidence du Comité international olympique, à l'occasion de la 144ᵉ session à Costa Navarino (Grèce) le 20 mars, la Zimbabwéenne de 41 ans, double championne olympique du 200 m dos en 2004 et 2008, membre de la Commission exécutive du CIO et ministre des Sports depuis 2018, détaille à RFI ses positions sur les grands enjeux auxquels l'institution est confrontée. RFI : Vous êtes la plus jeune candidate à cette élection, la seule femme et la première représentante d'Afrique à briguer la présidence du CIO. Êtes-vous le meilleur symbole de ce que devrait être le CIO au XXIe siècle ? Kirsty Coventry : J'espère que c'est ce que ressentent les membres du Comité, mais je veux aussi être la meilleure personne pour le poste, pas seulement en raison de mon genre ou de mon origine. Je veux que les membres sentent qu'ils peuvent avoir confiance en moi et qu'ils pensent que je serai la meilleure pour diriger notre incroyable organisation, en particulier dans cet avenir qui change si rapidement.En tant qu'ancienne sportive de haut niveau et ex-présidente de la commission des athlètes du CIO, vous êtes consciente des défis auxquels sont confrontés les athlètes, en particulier en Afrique, pour atteindre le plus haut niveau international. Quelle devrait être la priorité pour accroître leurs chances ?En tant qu'ancienne athlète, la partie la plus difficile de mon parcours a été de devenir championne olympique. C'est là que je pense que nous devrions concentrer un peu plus les programmes dédiés du CIO. Je veux également m'assurer que les voix des athlètes soient toujours entendues, car c'est ainsi que nous savons ce qu'ils attendent de nous, par le biais de la commission des athlètes, en veillant à ce que nous écoutions précisément ce dont les athlètes ont besoin, et comment nous pouvons travailler à leur protection et à leur soutien. En revanche, je ne crois pas aux primes [versées aux médaillés en athlétisme lors des JO de Paris 2024, une mesure annoncée par World Athletics, présidée par Sebastian Coe, autre candidat à la présidence du CIO, NDLR]. Encore une fois, en regardant mon parcours et en parlant aux athlètes autour de moi, la partie la plus difficile, c'est toujours avant de devenir champion olympique ou avant d'être célèbre. Une fois que vous l'êtes ou que vous avez gagné des médailles, beaucoup plus d'opportunités s'offrent à vous. La question est donc de savoir comment nous pouvons aider davantage d'athlètes à devenir champions ou finalistes olympiques. C'est comme ça que nous pourrons concerner davantage d'athlètes.À lire aussiLes sportifs de la solidarité olympique qualifiés pour les JO 2024Vous êtes très sensible à la place du sport féminin et à la représentation des athlètes féminines dans les médias. Quelle serait la première mesure que vous mettriez en œuvre dans ce domaine si vous étiez élue ?Au sein du mouvement olympique, nous avons déjà réussi à faire du bon travail pour la promotion de l'égalité des sexes. Il faut maintenant l'étendre. Nous avons besoin d'une meilleure représentation des femmes dans les fédérations internationales et dans les comités nationaux olympiques. On doit voir davantage d'opportunités pour les femmes entraîneurs et l'entourage des athlètes. Au lancement d'un programme ou lorsqu'on essaie de faire avancer quelque chose, les quotas jouent certainement un rôle parce qu'ils aident à changer la culture. Une fois que les gens ont adhéré à cette culture et qu'ils voient la véritable valeur d'avoir plus de diversité autour de la table, et que cela devient vraiment ancré dans la culture d'une organisation, alors les systèmes de quotas peuvent être supprimés. Donc, je pense vraiment qu'ils servent un objectif au début.La question des athlètes transgenres ou des personnes concernées par une différence de développement sexuel, comme la boxeuse algérienne Imane Khelif, médaillée d'or à Paris 2024, mais visée par des messages haineux sur les réseaux sociaux, reste controversée. Quel est votre avis à ce sujet ?Je veux m'assurer que nous protégeons la catégorie féminine et je crois que nous devons trouver une voie à suivre en le faisant collectivement avec les fédérations internationales. Le CIO doit jouer un rôle de premier plan et nous devons nous assurer, là encore, que nous protégeons et servons les athlètes. Ce que j'entends par « protéger les athlètes », c'est que lorsque l'une d'elles vit quelque chose comme ce qu'il s'est passé à Paris, ou si vous regardez le cas des athlètes à différence de développement sexuel, comme le cas bien connu de Caster Semenya, ça n'est pas géré avec sensibilité. Nous devrions faire beaucoup mieux, nous devons trouver une voie collective qui ne mette pas un athlète en danger.À lire aussiLa boxeuse algérienne Imane Khelif dénonce l'offensive judiciaire de la Fédération internationale de boxeLes Jeux olympiques de Paris 2024 ont été un grand succès populaire et financier pour le CIO. Est-ce désormais le modèle à suivre et comment ce succès peut-il être mis à profit pour engager la jeune génération dans un paysage médiatique en constante évolution ?Paris 2024 était exactement ce dont le monde avait besoin, surtout après le COVID. C'étaient des Jeux incroyables et extrêmement réussis, et nous devons utiliser cette plateforme en ce moment où tout le monde en parle encore. Le Comité d'organisation de Paris 2024 et Tony Estanguet ont fait un travail incroyable à travers le pays en engageant les jeunes, les écoliers, et en les impliquant dans le sport, et c'est la mission du CIO de construire un monde meilleur grâce au sport. Donc, la question est de savoir comment on peut utiliser ce qui a été fait à Paris 2024 et le répandre à travers le monde.Les JO devraient-ils être diffusés sur des plateformes telles que Netflix ?À mesure que nous allons vers l'avenir, Netflix, Apple TV, YouTube, ces entreprises de streaming en ligne, ne font que se renforcer. Et quand on regarde l'Afrique par exemple, dans quelques années, vous aurez plus d'un demi-milliard de jeunes de moins de 35 ans et la plupart d'entre eux auront des smartphones. Donc, si nous ne trouvons pas des moyens créatifs de nous connecter avec eux sur ces plateformes en ligne, ça sera vraiment une occasion manquée.Êtes-vous favorable au retour des athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques, à commencer par Milan Cortina l'année prochaine, et sous quelles conditions ?Malheureusement, dans le monde d'aujourd'hui, nous allons surtout devoir faire face à la question de savoir comment protéger et soutenir les athlètes dans toutes les zones de conflit. Nous constatons de plus en plus de conflits en Afrique, vous en avez en Europe et au Moyen-Orient. Pour moi, nous devons créer un groupe de travail qui élaborera un cadre qui permettra de protéger et de soutenir les athlètes de toutes ces zones de conflit afin de les aider à participer aux Jeux. Au bout du compte, nous devons également nous assurer que tous les athlètes présents aux Jeux seront protégés. Donc, il pourrait être nécessaire de mettre en place différentes réglementations pour garantir que tous les athlètes sont soutenus et qu'il n'y en ait pas qui soient davantage protégés que d'autres.À lire aussiJO 2024: les Russes et Biélorusses ne défileront pas à la cérémonie d'ouverture à ParisVous êtes actuellement la présidente de la commission de coordination des Jeux olympiques de la jeunesse de Dakar 2026. Le succès de ces Jeux sera-t-il crucial pour la crédibilité de l'Afrique à accueillir un jour les Jeux olympiques ?Oui, à 100 %. C'est la première fois que le mouvement olympique vient en Afrique et peut découvrir notre enthousiasme, notre énergie, notre culture, et cette opportunité nous excite. Mais cela s'accompagne de beaucoup de responsabilités. Nous travaillons en étroite collaboration avec Dakar 2026 pour nous assurer de donner cette tribune au Sénégal, mais aussi à l'Afrique, pour montrer au monde ce que nous pouvons faire.En général, pensez-vous que les intérêts du sport africain sont suffisamment représentés au sommet du mouvement olympique et que feriez-vous pour améliorer les choses ?Il y a toujours des points que nous pouvons améliorer pour nous en assurer. L'une des grandes choses dont j'ai parlé aux membres du CIO serait d'essayer de trouver des moyens innovants de combler le fossé entre les comités nationaux olympiques qui sont très bien soutenus et bien gérés et ceux qui ont besoin de beaucoup plus de soutien, car encore en développement. L'utilisation de la technologie et de l'intelligence artificielle en particulier sera très importante pour combler ce fossé, car une fois qu'il sera un peu comblé, les pays en développement pourront consacrer plus de temps et d'argent à soutenir leurs athlètes, et nous pourrons alors voir plus de médailles gagnées dans le monde entier.Apprendrez-vous le français si vous êtes élue au CIO ?Oui (elle le dit en français, et en riant)… C'est une promesse que j'ai faite aux membres du CIO. C'est quelque chose que je prendrai très au sérieux. Nous avons une école française au Zimbabwe et j'ai déjà fait quelques démarches (rires). Ce serait certainement un grand honneur pour moi de pouvoir parler la langue de notre fondateur, Pierre de Coubertin !À lire aussiSur les traces des Jeux olympiques de 1924, à Paris et ailleurs

Fin Du Game
Episode 139 - Darksiders

Fin Du Game

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 74:07


En 2010, certains éditeurs cherchent encore à se faire une place au soleil des AAA en mettant de plus gros moyens dans de nouvelles licences. C'est le cas de THQ, qui mise sur le studio Vigil Games et son premier jeu : Darksiders. Mené par Joe Madureira, le projet vient se frotter à Kratos et Link, en proposant un jeu d'aventure rythmé par des combats sanglants et des puzzles plus ou moins pesants. Efficace, bien habillé par sa reprise des 4 cavaliers de l'apocalypse, il convainc largement à l'époque. Malheureusement, la licence connaitra un destin chaotique, prise dans les déconvenues de son éditeur. FDG profite de l'aventure de Guerre pour revenir sur la chute de THQ.Merci à nos patreotes qui financent l'émission sur https://www.patreon.com/findugameRejoignez le club de lecture sur Discord : https://discord.gg/YTGbSkNSi vous réalisez un achat sur Top Achat, vous pouvez entrer le code créateur FINDUGAME pour soutenir l'émission Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.