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Avant la guerre, le textile syrien était reconnu à travers le monde pour sa qualité, en particulier pour son coton. Le secteur, pilier de l'économie, pesait 12% du PIB. À Alep, la capitale économique, le textile représente 75% de la production et emploie 300 000 personnes. Mais les entreprises ont été, elles aussi, touchées par la guerre et le racket organisé par le régime Assad. Aujourd'hui, la levée annoncée des sanctions internationales redonne espoir aux acteurs de la filière qui rêvent de redevenir la locomotive du développement de la Syrie. De notre envoyée spéciale à Alep, À Cheikh Najjar, la zone industrielle d'Alep, des entrepôts calcinés côtoient des manufactures reconstruites. Pendant la guerre, la région a été au cœur des combats entre les rebelles et le régime Assad soutenu par son allié russe. À la tête de l'entreprise de textile Al Faisal, Bassam Dawalibi a dû rebâtir son usine en 2017. Celle-ci emploie aujourd'hui 150 personnes et produit 10 tonnes de fil par jour à partir de matières synthétiques importées de Chine, qui ont remplacé le coton syrien. « La matière première que nous utilisons, c'est du polyester qui est fabriqué à partir de pétrole. Malheureusement, la production locale de coton s'est effondrée avec la guerre et on ne pouvait pas s'en procurer facilement. Nous espérons qu'à l'avenir, nous pourrons revenir au coton », explique Bassam Dawalibi, directeur financier de l'entreprise Al Faisal. Avant la guerre, la Syrie était pourtant le troisième producteur de coton au monde. Depuis la chute du régime, les nouvelles autorités libéralisent l'économie à tout va. Les droits de douane ont été réduits et les textiles turcs et chinois inondent le marché, au grand dam de Bassam Dawalibi. Sans de telles mesures, le directeur s'inquiète de devoir plier bagage : « La production nationale fait face à une concurrence injuste et désavantageuse des importations et cela n'a pas été réfléchi. Je souhaite que le gouvernement augmente les droits de douane sur les produits étrangers pour protéger l'industrie locale. » À Alep, les souks pluri-centenaires ont été endommagés ou détruits à 60% d'après l'Unesco. Dans les rues épargnées, la vie reprend, mais les affaires tournent au ralenti. « Actuellement, la situation est en dessous de la moyenne financièrement. Sauf pendant les fêtes ou les saisons où les proches vivant à l'étranger envoient de l'aide. Sinon, il n'y a rien », se désole Ahmad Sawwas, vendeur de vêtements au souk d'Alep. Sur les étals, quelques produits chinois, mais principalement des vêtements assemblés en Syrie à partir de fibres ou de tissus importés. Ici, beaucoup espèrent que la levée des sanctions permettra de relancer la culture du coton syrien et de faire revenir les entrepreneurs en exil. À lire aussiSyrie: «Ils ont déplacé tous les Bédouins» de Soueïda, même ceux qui n'étaient pas impliqués dans les combats
Avant la guerre, le textile syrien était reconnu à travers le monde pour sa qualité, en particulier pour son coton. Le secteur, pilier de l'économie, pesait 12% du PIB. À Alep, la capitale économique, le textile représente 75% de la production et emploie 300 000 personnes. Mais les entreprises ont été, elles aussi, touchées par la guerre et le racket organisé par le régime Assad. Aujourd'hui, la levée annoncée des sanctions internationales redonne espoir aux acteurs de la filière qui rêvent de redevenir la locomotive du développement de la Syrie. De notre envoyée spéciale à Alep, À Cheikh Najjar, la zone industrielle d'Alep, des entrepôts calcinés côtoient des manufactures reconstruites. Pendant la guerre, la région a été au cœur des combats entre les rebelles et le régime Assad soutenu par son allié russe. À la tête de l'entreprise de textile Al Faisal, Bassam Dawalibi a dû rebâtir son usine en 2017. Celle-ci emploie aujourd'hui 150 personnes et produit 10 tonnes de fil par jour à partir de matières synthétiques importées de Chine, qui ont remplacé le coton syrien. « La matière première que nous utilisons, c'est du polyester qui est fabriqué à partir de pétrole. Malheureusement, la production locale de coton s'est effondrée avec la guerre et on ne pouvait pas s'en procurer facilement. Nous espérons qu'à l'avenir, nous pourrons revenir au coton », explique Bassam Dawalibi, directeur financier de l'entreprise Al Faisal. Avant la guerre, la Syrie était pourtant le troisième producteur de coton au monde. Depuis la chute du régime, les nouvelles autorités libéralisent l'économie à tout va. Les droits de douane ont été réduits et les textiles turcs et chinois inondent le marché, au grand dam de Bassam Dawalibi. Sans de telles mesures, le directeur s'inquiète de devoir plier bagage : « La production nationale fait face à une concurrence injuste et désavantageuse des importations et cela n'a pas été réfléchi. Je souhaite que le gouvernement augmente les droits de douane sur les produits étrangers pour protéger l'industrie locale. » À Alep, les souks pluri-centenaires ont été endommagés ou détruits à 60% d'après l'Unesco. Dans les rues épargnées, la vie reprend, mais les affaires tournent au ralenti. « Actuellement, la situation est en dessous de la moyenne financièrement. Sauf pendant les fêtes ou les saisons où les proches vivant à l'étranger envoient de l'aide. Sinon, il n'y a rien », se désole Ahmad Sawwas, vendeur de vêtements au souk d'Alep. Sur les étals, quelques produits chinois, mais principalement des vêtements assemblés en Syrie à partir de fibres ou de tissus importés. Ici, beaucoup espèrent que la levée des sanctions permettra de relancer la culture du coton syrien et de faire revenir les entrepreneurs en exil. À lire aussiSyrie: «Ils ont déplacé tous les Bédouins» de Soueïda, même ceux qui n'étaient pas impliqués dans les combats
La 35e édition des Nuits des Étoiles, organisée du 1ᵉʳ au 3 août partout en France permet au public d'observer le ciel nocturne. Le thème cette année - très poétique d'ailleurs - est les « océans du ciel ». L'occasion pour les associations environnementales de rappeler que les Français sont très exposés à la pollution lumineuse, ces lumières artificielles qui ne s'éteignent pas la nuit. En France, 85 % du territoire est impacté, particulièrement dans les villes, où il est devenu difficile de voir un ciel complètement noir. Olivier Las Vergnas, astronome et président de l'Association française d'astronomie (AFA), un des fondateurs de la Nuit des Étoiles, est notre invité. À lire aussiNuits des étoiles: l'observation du ciel en France est très perturbée par la pollution lumineuse
MARIAGE PLUVIEUX - QUEL EST LE PLAN B ? Dans cet épisode de podcast, on parle de comment adapter le programme de sa journée de mariage lorsque la pluie arrive. On a tous entendu l'expression "mariage pluvieux, mariage heureux" mais en réalité, lorsque la pluie s'invite au mariage, il faut avoir prévu un plan B solide ! C'est ce qu'on va entendre dans la suite et fin du récit d'Alice & Pierre-Jean ! J'espère que tu as écouté les deux premiers épisodes, ce serait dommage de louper le début de leur récit … On les avait laissés en pleine cérémonie laïque et je vous avais promis un nouvel extrait enregistré en direct du jour J ! On se replonge donc dans l'ambiance de leur sortie de cérémonie, toujours guidés par leurs deux officiants et amis proches, qui ont imaginé une vraie scéno, avec accessoires, pour un sketch en duo bien rodé et un tuto inoubliable !Malheureusement, c'est à ce moment-là que les premières gouttes de pluie sont arrivées et ont quelque peu chamboulé la suite de leur journée de mariage … Honnêtement, je pense que la pluie fait partie du TOP 3 des pires angoisses des mariés. Et qu'on ne nous sorte pas “mariage pluvieux mariage heureux” ! Non, qui dit “mariage pluvieux”, dit “j'espère que tu as un plan B qui tient la route et qu'il te plaît presque autant que le plan A” Allez, c'est parti pour le 3ème et dernier épisode du mariage d'Alice & Pierre-Jean … Bonne écoute ! ******* Bienvenue DANS LA CONFIDENCE ! le podcast mariage qui aide les futures mariées tout au long de leurs préparatifs !Je suis Laurène, jeune mariée du 15 Juillet 2021, j'ai profité de l'année de report de mon mariage pour lancer ce podcast dédié aux futures mariées. Chaque Mercredi matin, je te donne RDV pour un nouvel épisode inédit ! Je reçois des jeunes mariées qui nous racontent tous leurs préparatifs jusqu'au déroulé de leur jour J. Et j'interviewe des professionnels du mariage pour décrypter au mieux les coulisses de leurs métiers et te faire découvrir des prestataires passionnés.Ce podcast mariage, c'est le meilleur moyen de faire le plein de conseils pratiques, de bons plans et de recommandations de prestataires ! Bref, tout ce dont on a besoin quand on prépare un mariage ! ******* Pour me contacter par mail : danslaconfidence.podcast@gmail.comRetrouvez toutes les infos de cet épisode sur le compte instagram du podcast !Montage de cet épisode : Alice KRIEF Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La production de cocaïne continue de battre des records en Colombie, portée par l'extension rapide des cultures illicites de coca. En un an, elle a bondi de près de 34%, selon les derniers chiffres officiels. Dans le Putumayo, les plantations de coca sont omniprésentes. Il s'agit du premier département producteur de coca de Colombie, avec plus de 50 000 hectares consacrés à cette culture illicite, contrôlés par les groupes armés. Mais une petite baie amazonienne, l'açaï, suscite ici de nouveaux espoirs économiques et écologiques. De notre envoyée spéciale à Puerto Asis, Darío est venu chercher son dû à l'entreprise et ONG Amapuri - CorpoCampo qui achète ses fruits. À plus de 70 ans, ce paysan du Putumayo a été l'un des premiers à croire en l'açaï comme alternative à la coca. Pour lui, cela a tout changé. « Avant, je gagnais ma vie avec la coca. Puis j'ai réalisé que la coca était de toute façon un gros problème. Alors, on a commencé à planter de l'açaï. Cela bien marché pour nous : on n'a plus de problèmes avec personne. L'açaï est un produit qui rapporte de l'argent et apporte du bien-être. Avec cela, j'ai complètement arrêté la coca », raconte-t-il. Comme Darío, près de 1 400 familles du Putumayo se sont tournées vers ce « super aliment » avec l'aide de Corpocampo. Julio, par exemple, y voit un moyen de vivre dignement. « Je pense que l'açaï, c'est ma retraite. C'est l'espoir que les choses s'amélioreront à un moment. Car de l'açaï, on peut sortir beaucoup de produits dérivés, donc il n'y a pas de problème », explique-t-il. Depuis le début des années 2000, les programmes de substitution de la coca se succèdent dans le département, sans grand succès. Mais l'açaï pourrait offrir un avenir plus stable. C'est dans cet objectif qu'a été créé Amapuri - CorpoCampo, comme l'explique Yimy, l'un des fondateurs. « Malheureusement, depuis plus de 40 ans dans le Putumayo, toute une génération a été élevée avec la coca. Il y a des jeunes qui ne savent rien faire d'autre que de vivre de la coca, de la culture, de la transformation, parfois du transport. Cela conduit certains d'entre eux à s'impliquer dans des groupes armés, ce qui génère de la violence. Avec l'açaï, nous cherchons à changer cet esprit et à faire en sorte que les gens commencent à se rendre compte qu'il existe un modèle économique légal », détaille-t-il. Mais cette aubaine n'est pas sans risques : le boom annoncé de l'açaï pourrait bien, comme au Brésil, favoriser la monoculture et menacer la forêt. Ici, le pari est donc différent et repose sur l'agroforesterie, comme l'explique Mauricio, un technicien agronome venu cet après-midi, malgré les trombes d'eau, conseiller les paysans sur la santé de leurs palmiers. « L'idée est de rétablir la biodiversité perdue en Amazonie à la suite de l'abattage des forêts pour l'économie illicite. Dans le Putumayo, nous mettons en place des systèmes agroforestiers, dans lesquels le palmier d'açaï est associé à d'autres espèces, y compris des cultures natives de la région », affirme-t-il. Un enjeu de taille pour que, demain, les enfants du Putumayo puissent grandir loin de la coca et préserver un bout d'Amazonie. À lire aussiLes descendants d'esclaves africains, gardiens de la forêt amazonienne
En Montessori, toute leçon de botanique commence par une promenade en forêt ou dans un parc, toute leçon de zoologie commence par l'observation d'un animal dans son milieu naturel…Malheureusement, nous avons souvent une image un peu faussée des sciences naturelles façon Montessori, car ce que l'on trouve généralement un peu partout, ce sont des fichiers de nomenclature, des images, des photos, partagés par des blogueurs ou des enseignants.Ces nomenclatures sont souvent très bien faites et il est très généreux de leur part de les partager, mais on peut avoir l'impression que tout le travail de sciences naturelles se résume à cela en Montessori.C'est bien évidemment faux, mais vous comprendrez qu'il est beaucoup plus difficile de parler des expériences de la vie réelle. Comment partager un moment d'émerveillement ou de surprise devant les richesses de la nature ?C'est pourtant là que tout commence…Alors je vous invite à profiter du beau temps et (peut-être) des vacances pour sortir avec vos enfants, pour passer le plus de temps possible dehors. Mais pas dans un parc pour enfants, avec ses balançoires et son tourniquet, non, dehors dans la nature, pieds nus dans l'herbe ou en bottes dans la gadoue !Et voici trois petites idées pour vous rapprocher de la nature avec vos enfants !---Le site des MontessouricettesLien pour me laisser un petit message audio avec votre question ou votre suggestion de thème (j'inclurai votre message dans un prochain épisode !)Notre communauté gratuiteFormation Aménager sa maison MontessoriCatalogue des formations des MontessouricettesAccompagnement à la Parentalité et à l'IEF MontessoriVous pouvez nous envoyer vos retours, suggestions et commentaires ici :
La production de cocaïne continue de battre des records en Colombie, portée par l'extension rapide des cultures illicites de coca. En un an, elle a bondi de près de 34%, selon les derniers chiffres officiels. Dans le Putumayo, les plantations de coca sont omniprésentes. Il s'agit du premier département producteur de coca de Colombie, avec plus de 50 000 hectares consacrés à cette culture illicite, contrôlés par les groupes armés. Mais une petite baie amazonienne, l'açaï, suscite ici de nouveaux espoirs économiques et écologiques. De notre envoyée spéciale à Puerto Asis, Darío est venu chercher son dû à l'entreprise et ONG Amapuri - CorpoCampo qui achète ses fruits. À plus de 70 ans, ce paysan du Putumayo a été l'un des premiers à croire en l'açaï comme alternative à la coca. Pour lui, cela a tout changé. « Avant, je gagnais ma vie avec la coca. Puis j'ai réalisé que la coca était de toute façon un gros problème. Alors, on a commencé à planter de l'açaï. Cela bien marché pour nous : on n'a plus de problèmes avec personne. L'açaï est un produit qui rapporte de l'argent et apporte du bien-être. Avec cela, j'ai complètement arrêté la coca », raconte-t-il. Comme Darío, près de 1 400 familles du Putumayo se sont tournées vers ce « super aliment » avec l'aide de Corpocampo. Julio, par exemple, y voit un moyen de vivre dignement. « Je pense que l'açaï, c'est ma retraite. C'est l'espoir que les choses s'amélioreront à un moment. Car de l'açaï, on peut sortir beaucoup de produits dérivés, donc il n'y a pas de problème », explique-t-il. Depuis le début des années 2000, les programmes de substitution de la coca se succèdent dans le département, sans grand succès. Mais l'açaï pourrait offrir un avenir plus stable. C'est dans cet objectif qu'a été créé Amapuri - CorpoCampo, comme l'explique Yimy, l'un des fondateurs. « Malheureusement, depuis plus de 40 ans dans le Putumayo, toute une génération a été élevée avec la coca. Il y a des jeunes qui ne savent rien faire d'autre que de vivre de la coca, de la culture, de la transformation, parfois du transport. Cela conduit certains d'entre eux à s'impliquer dans des groupes armés, ce qui génère de la violence. Avec l'açaï, nous cherchons à changer cet esprit et à faire en sorte que les gens commencent à se rendre compte qu'il existe un modèle économique légal », détaille-t-il. Mais cette aubaine n'est pas sans risques : le boom annoncé de l'açaï pourrait bien, comme au Brésil, favoriser la monoculture et menacer la forêt. Ici, le pari est donc différent et repose sur l'agroforesterie, comme l'explique Mauricio, un technicien agronome venu cet après-midi, malgré les trombes d'eau, conseiller les paysans sur la santé de leurs palmiers. « L'idée est de rétablir la biodiversité perdue en Amazonie à la suite de l'abattage des forêts pour l'économie illicite. Dans le Putumayo, nous mettons en place des systèmes agroforestiers, dans lesquels le palmier d'açaï est associé à d'autres espèces, y compris des cultures natives de la région », affirme-t-il. Un enjeu de taille pour que, demain, les enfants du Putumayo puissent grandir loin de la coca et préserver un bout d'Amazonie. À lire aussiLes descendants d'esclaves africains, gardiens de la forêt amazonienne
Bonjour à toutes et tous ! Voici l'épisode #478 de Geekorama. Cette semaine, nous aurions dû vous proposer un podcast riche en sujets, avec des interviews ainsi qu'une demi-tonne d'anecdotes et de culture. Malheureusement, un imprévu a bouleversé nos plans. Sans vraiment s'en douter, le trio Geekorama s'est retrouvé confronté à des forces à l'œuvre au-dessus d'eux, continuant de jouer sans se douter des sombres machinations qui les dépassaient. Merci à George Abitbol, Pikabsynthe, El Piero, RLC pour nous avoir prêté leur voix afin de réaliser cette nouvelle aventure. Bonne écoute à toutes et tous.
La République Démocratique du Congo regorge dans son sous-sol de richesses. Cuivre, cobalt, or… Des minerais stratégiques qui sont au cœur de la transition énergétique mondiale. Malheureusement, la transformation locale de ces ressources ne suit pas. Le pays manque l'essentiel, à savoir une énergie fiable, accessible, et suffisante pour transformer ses minerais et booster le développement des communautés.Dans le secteur minier, le besoin est estimé à près de 1.000 Mégawatts par rapport à ce que la société nationale d'électricité est en mesure de fournir. Cette énergie produite est donnée en priorité aux entreprises minières, mais aussi pour les entreprises elles-mêmes, ça reste une énergie pas fiable et pas suffisante pour la production.Comment comprendre ce problème de déficit énergétique en RDC et que faudrait-il faire pour relever les défis ? Les précisions sont à retrouver dans ce nouveau podcast d'Actualité.cd, produit en collaboration avec Resource Matters.Présentation : José MukendiRéalisation : Olivier MuambaMusique : Samuel HirschHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Commission européenne a dévoilé, en mars, son plan européen pour le logement abordable. Et en Europe, c'est en Irlande que se loger revient actuellement le plus cher. Le pays fait face à une énorme crise du logement depuis plusieurs années maintenant. Phénomène plus récent : les offres de logement contre relations sexuelles se multiplient. Des propositions qui visent surtout les jeunes femmes, et en particulier les étudiantes internationales, premières victimes de cette dérive. De notre correspondante à Dublin, À l'été 2022, Darling Duran quitte la Bolivie et s'installe en Irlande, dans le but d'apprendre l'anglais. « J'ai lu une annonce pour louer une chambre individuelle, pour 700 euros. Mais quand j'ai contacté l'homme qui l'avait postée, il m'a dit : ''Oui. Oui, c'est une chambre individuelle, parce que c'est ma chambre. Comme je travaille la nuit, elle sera libre pour toi, je serai juste là de temps en temps''. Alors là, je suis dit : ''Mais qu'est-ce que ça veut dire ?" Moi, j'ai besoin d'un endroit pour moi, un endroit où je me sens en sécurité !'' », raconte-t-elle. Aujourd'hui, Darling en rit, mais à l'époque, elle a été profondément choquée. Car les annonces ne mentionnent jamais, noir sur blanc, ces demandes sexuelles. Mais les intentions deviennent rapidement évidentes dès que des femmes y répondent. D'après elle, les étudiantes internationales sont encore plus vulnérables, puisqu'il est impossible pour elles de passer par des agences immobilières classiques : « Vous ne remplissez pas les critères exigés. Vous n'avez pas de références ou une preuve de revenus stables, des éléments qui montrent que vous êtes un locataire fiable ! » La plupart finissent donc par chercher un logement principalement via des communautés en ligne. « Malheureusement, surtout sur Facebook, certaines personnes essaient d'en profiter. Mais vous prenez ce que vous trouvez, car vous avez peu d'options. On peut se retrouver à vivre dans une chambre avec quatre ou cinq personnes, parfois des hommes et des femmes ensemble. Dans ces conditions, tout peut arriver, continue celle qui, hélas, est bien trop familière de ce genre d'histoires. J'ai une amie, elle vivait chez l'habitant. Mais un jour, son propriétaire était ivre et il a essayé, vous savez, de faire quelque chose avec elle. Et il l'a menacée, en lui disant que si elle ne voulait pas, elle devait quitter la maison. Donc, elle a dû s'enfuir, en pleine nuit ! » « Notre enquête révèle que 5% des étudiantes internationales ont été témoins ou ont reçu directement une proposition de faveurs sexuelles, contre un loyer. Mais il est très difficile de dire combien de personnes exactement reçoivent ce genre de propositions, ce n'est probablement que la partie visible de l'iceberg », déplore Brian Hearne, qui travaille au Conseil irlandais des étudiants internationaux. Une action législative est urgente pour résoudre ce problème, selon cet organisme. D'après le ministre de la Justice, Jim O'Callaghan, le gouvernement envisagerait de faire de ces demandes de faveurs sexuelles en échange d'un toit, une infraction pénale spécifique. À lire aussiEspagne : le logement, enjeu national
La Commission européenne a dévoilé, en mars, son plan européen pour le logement abordable. Et en Europe, c'est en Irlande que se loger revient actuellement le plus cher. Le pays fait face à une énorme crise du logement depuis plusieurs années maintenant. Phénomène plus récent : les offres de logement contre relations sexuelles se multiplient. Des propositions qui visent surtout les jeunes femmes, et en particulier les étudiantes internationales, premières victimes de cette dérive. De notre correspondante à Dublin, À l'été 2022, Darling Duran quitte la Bolivie et s'installe en Irlande, dans le but d'apprendre l'anglais. « J'ai lu une annonce pour louer une chambre individuelle, pour 700 euros. Mais quand j'ai contacté l'homme qui l'avait postée, il m'a dit : ''Oui. Oui, c'est une chambre individuelle, parce que c'est ma chambre. Comme je travaille la nuit, elle sera libre pour toi, je serai juste là de temps en temps''. Alors là, je suis dit : ''Mais qu'est-ce que ça veut dire ?" Moi, j'ai besoin d'un endroit pour moi, un endroit où je me sens en sécurité !'' », raconte-t-elle. Aujourd'hui, Darling en rit, mais à l'époque, elle a été profondément choquée. Car les annonces ne mentionnent jamais, noir sur blanc, ces demandes sexuelles. Mais les intentions deviennent rapidement évidentes dès que des femmes y répondent. D'après elle, les étudiantes internationales sont encore plus vulnérables, puisqu'il est impossible pour elles de passer par des agences immobilières classiques : « Vous ne remplissez pas les critères exigés. Vous n'avez pas de références ou une preuve de revenus stables, des éléments qui montrent que vous êtes un locataire fiable ! » La plupart finissent donc par chercher un logement principalement via des communautés en ligne. « Malheureusement, surtout sur Facebook, certaines personnes essaient d'en profiter. Mais vous prenez ce que vous trouvez, car vous avez peu d'options. On peut se retrouver à vivre dans une chambre avec quatre ou cinq personnes, parfois des hommes et des femmes ensemble. Dans ces conditions, tout peut arriver, continue celle qui, hélas, est bien trop familière de ce genre d'histoires. J'ai une amie, elle vivait chez l'habitant. Mais un jour, son propriétaire était ivre et il a essayé, vous savez, de faire quelque chose avec elle. Et il l'a menacée, en lui disant que si elle ne voulait pas, elle devait quitter la maison. Donc, elle a dû s'enfuir, en pleine nuit ! » « Notre enquête révèle que 5% des étudiantes internationales ont été témoins ou ont reçu directement une proposition de faveurs sexuelles, contre un loyer. Mais il est très difficile de dire combien de personnes exactement reçoivent ce genre de propositions, ce n'est probablement que la partie visible de l'iceberg », déplore Brian Hearne, qui travaille au Conseil irlandais des étudiants internationaux. Une action législative est urgente pour résoudre ce problème, selon cet organisme. D'après le ministre de la Justice, Jim O'Callaghan, le gouvernement envisagerait de faire de ces demandes de faveurs sexuelles en échange d'un toit, une infraction pénale spécifique. À lire aussiEspagne : le logement, enjeu national
L'Unesco s'est alarmée à plusieurs reprises d'un « niveau sans précédent » des « menaces sur la culture » au Soudan, s'appuyant sur les rapports de « pillages de musées, de sites patrimoniaux et archéologiques et de collections privées ». On en parle avec notre grande invitée Afrique ce samedi : Ikhlas Abdel Latif, directrice des musées à l'Autorité nationale des antiquités du Soudan, présente à Paris fin juin, pour participer à une réunion sur les vestiges historiques pillés ou menacés dans certains pays comme le Soudan, le Yémen ou la Libye. Ikhlas Abdel Latif affirme que tous les musées nationaux et privés dans les zones contrôlées par les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont été pillés. Selon elle, il s'agit d'un « pillage organisé ». RFI : Pourriez-vous nous mettre au courant de la destruction qui a touché le secteur des musées et du patrimoine au Soudan ? Ikhlas Abdel Latif : Il est certain que les infractions, la destruction et le pillage qui ont affecté les sites archéologiques et historiques tout comme les musées ont été une pratique répandue à grande échelle. À Khartoum il y a 13 musées qui dépendent de l'Autorité générale des antiquités et des musées du Soudan. Mais il y a d'autres musées, comme le Musée militaire, le Musée du Palais présidentiel, le Musée d'Histoire naturelle… Ils sont rattachés à nous, car nous avons une responsabilité technique et artistique sur tout le secteur des musées au Soudan. L'Autorité générale pour les antiquités et les musées est officiellement responsable de tous les musées au Soudan. Et donc, tous ces musées à Khartoum ont été vandalisés ? Tous les musées qui ont été sous contrôle de la milice des Forces de soutien rapide ont été pillés, y compris celui d'histoire naturelle, qui abritait des animaux rares vivants. Il a été détruit. Ce qui a entrainé la mort de ces animaux. De même pour le musée de la Guerre où une grande partie des chars historiques a été détruite. Celui du Palais républicain a également été dévasté. Tous ces musées sont situés dans la région de Khartoum. Parmi les musées affiliés officiellement à l'Autorité générale des antiquités et des musées, il y a celui de l'Ethnographie, qui représentait les tribus et l'identité du Soudan dans sa diversité, tout en mettant en valeur l'unité à travers cette diversité. Il a été entièrement ravagé. Quant au Musée du Khalife Abdulah al-Taachi d'Omdurman, qui retrace une partie de la colonisation ottomane, et jusqu'à la libération, il a été partiellement détruit. Le musée national de Khartoum n'a pas non plus échappé à ce sort, des trésors inestimables, 100 000 pièces ont disparu ? Le Musée national soudanais à Khartoum est le plus grand du pays et l'un des plus importants. Il a été totalement pillé et vandalisé. Il abrite le plus grand entrepôt d'antiquités soudanaises. Le contenu du musée ainsi que l'entrepôt ont été pillés. Les objets n'étaient pas en exposition, mais emballés et disposés dans des caisses en raison des travaux en cours avant la guerre pour réhabiliter le lieu. Ce qui a facilité le pillage des pièces habituellement exposées. Quant au dépôt, il s'agit du plus grand des antiquités du Soudan. Malheureusement, les salles de stockage, également pillées, contenaient la plus grande quantité d'or du Royaume de Koshe. Tout cet or a été volé. Parmi les musées les plus importants également touchés, il y a celui de Nyala, au Darfour, le plus important de la région ? À Khartoum et sa région, nous avons des équipes qui travaillent à évaluer les pertes, mais en ce qui concerne les musées de Nyala et d'el-Geneina, ils sont toujours sous contrôle de la milice des FSR, tout ce que l'on sait, c'est que toutes les pièces du patrimoine qui se trouvaient à el-Geneina, ainsi qu'au musée privé du Sultan Bahr Eddine appartenant à la tribu Massalit, une tribu menacée par la milice, ont été entièrement pillées. Leur propre résidence l'a été également et les effets personnels de la famille du Sultan Bahr Eddine ont été emportés. Le musée de Nyala est considéré comme un musée national à l'échelle de la région du Darfour. Même les vitrines d'exposition ont été pillées et la milice y réside toujours. Il y a encore des musées que les Forces de soutien rapide utilisent comme résidence pour leurs hommes armés, ce qui expose les lieux et leur contenu à des dommages irréparables ? Oui, en effet, c'est bien ce que j'ai mentionné, le musée de Nyala est considéré comme leur siège. Le musée est au Darfour qui n'est pas encore libéré de leur présence. Les FSR sont une milice primitive qui ne comprend rien à la valeur de ces vestiges, à l'archéologie et à l'histoire. Alors oui, ils volent ces antiquités de manière systématique et étudiée : seules les antiquités distinctives et de très grande valeur ont été volées. Qui voulez-vous accuser ? Ceux qui financent les FSR et qui sont derrière eux. Je n'en dirai pas plus. Vous avez formé un comité pour récupérer et suivre les vestiges pillés ? J'ai formé ce comité en tant que présidente de la direction des musées, et la présidente de l'unité de suivi des vestiges pillés. Il y a un directeur sur le terrain à Khartoum. Ce comité s'occupe de tous les musées libérés dans la zone de Khartoum, et travaille sur l'évaluation des dommages. Il dresse l'inventaire de ce qui a été pillé et de ce qui reste. En même temps, il s'occupe aussi de la protection de ce qui reste. Espérez-vous récupérer ces objets pillés ? Nous y travaillons d'arrache-pied. Nous faisons tout notre possible. Depuis août 2023, nous avons pris rapidement des mesures pour surveiller ce qui se passe. L'Autorité générale des antiquités et des musées travaille main dans la main avec le gouvernement comme avec le procureur général, l'antenne locale d'Interpol, la police, la justice et le ministère des Affaires étrangères. Nous œuvrons tous à ce que la communauté internationale sache ce qui se passe à ce niveau. Nos partenaires à l'étranger ont proposé effectivement leur aide. Ils ont tous manifesté leur intérêt à l'échelle mondiale. Est-il vrai que l'on trouve ces vestiges en vente en ligne sur certains sites ? Je tiens à préciser que nos antiquités, jusqu'à maintenant n'ont pas fait leur apparition en ligne ou dans les maisons de ventes aux enchères. Ce qui indique le contrôle du gouvernement du Soudan, sur l'acheminement de ces objets volés. Nous considérons que c'est un pillage en règle pour détruire l'identité du Soudan. Ces vestiges ne sont pas uniquement un héritage soudanais, mais c'est aussi un legs international et humain. Le Soudan regorge de pièces qui portent non seulement l'histoire de la civilisation au Soudan, mais qui font également partie de l'héritage de l'humanité. Ces vestiges sont notre héritage et montrent notre union, nos liens et notre identité. Au Soudan nous avons plus de sept pays voisins, c'est l'un des plus grands pays d'Afrique et il faut savoir que la multiplicité des tribus chez nous fait partie d'un seul moule, celui de notre civilisation ancienne, la civilisation Koushite qui nous lie tous. Il s'agit donc d'une guerre systématique contre l'identité du peuple soudanais. Y a-t-il un mot pour conclure ? Oui, j'aimerais juste lancer un appel à la communauté internationale. Tous nos partenaires mondiaux sont à nos côtés, mais je réitère mon appel à cette communauté, aux Nations unies, à l'Unesco, pour qu'ils rappellent une nouvelle fois l'interdiction de faire commerce de toute œuvre du patrimoine historique du peuple soudanais. Et de multiplier la lutte contre le trafic illicite de ces vestiges.
Grèce, Espagne, Italie, France... L'Europe, mais également l'Amérique et les autres continents, sont touchés par de graves incendies. Cette année, ces feux accentués par les canicules arrivent tôt en ce début d'été. Or, l'Europe manque d'avions anti-incendies. Les commandes de transporteurs d'eau sont toujours en cours. Au Canada, l'ancien constructeur Canadair avait fermé ses usines. Son nouveau propriétaire vient de relancer les contrats. Mais le retard est là et il inquiète les pompiers européens. En attendant une vraie politique d'avions européens, ils ont recours à la débrouille. Les Australiens ont eu l'idée d'utiliser leurs petits avions agricoles. Ils remplacent l'engrais dans les réservoirs par 3 000 litres d'eau. L'an dernier, les pompiers français ont loué ces petits avions agricoles à l'Australie pour s'assurer d'avoir suffisamment d'appareils. Les nouveaux avions se font attendre Grégory Allione, président de la Fédération française des Sapeurs-pompiers, peut en parler puisque c'est lui qui a mené ce partenariat France-Australie : « Notre collaboration fonctionne, car la stratégie française de frapper le plus tôt et le plus massivement possible avec avions, camions et pompiers inspirent les pays à l'étranger. Malheureusement en Europe, le parc des avions Canadair et de bombardiers d'eau a vieilli. Il nous manque des appareils. L'Italie (16 avions) et la France (23 avions) ont une flotte très souvent en maintenance. La France a passé commande en 2022 pour de nouveaux appareils, mais la commande – pour raison budgétaire – a été réduite et les premiers exemplaires n'arriveront pas avant 2028. » « Au vu des prévisions, les canicules et les incendies qui y sont liés toucheront tous les continents du monde. L'Europe ne peut pas attendre. Les pays sur les autres continents risquent dorénavant de préférer construire en priorité leurs avions et réserver leurs appareils au lieu de les prêter. Il faut une volonté politique et une implication entre les pompiers et les citoyens européens pour lutter le plus efficacement contre ses incendies », poursuit-il. Le recours aux avions de l'armée En Europe, en l'attente des nouveaux appareils commandés au Canada, l'autre moyen d'avoir des avions disponibles est d'aménager les avions de l'armée. Il y a deux avantages avec les gros porteurs militaires A400M. Le premier : pouvoir prendre 10 000 litres d'eau ou de ralentissant de feu en une seule cargaison. Un Canadair standard en prend la moitié. Et deuxième atout : les appareils militaires peuvent voler de nuit, contrairement aux Canadairs qui n'ont pas de champ visuel suffisant. Donc aujourd'hui, et parce que la science prévoit de plus en plus de feux chez les principaux constructeurs, l'Europe a intérêt à construire très vite ses propres avions et engins transporteurs d'eau. C'est en cours, puisque l'avionneur européen Airbus travaille depuis deux ans avec de plus petites entreprises, des start-up en France, en Italie, en Allemagne, capables d'inventer des drones et des avions plus légers, plus rapides contre les incendies. À lire aussiIncendies en France: «Une culture du risque doit émerger dans les nouveaux territoires du feu»
Dans cet épisode, Emmanuel et Antonio discutent de divers sujets liés au développement: Applets (et oui), app iOS développées sous Linux, le protocole A2A, l'accessibilité, les assistants de code AI en ligne de commande (vous n'y échapperez pas)… Mais aussi des approches méthodologiques et architecturales comme l'architecture hexagonale, les tech radars, l'expert généraliste et bien d'autres choses encore. Enregistré le 11 juillet 2025 Téléchargement de l'épisode LesCastCodeurs-Episode-328.mp3 ou en vidéo sur YouTube. News Langages Les Applets Java c'est terminé pour de bon… enfin, bientot: https://openjdk.org/jeps/504 Les navigateurs web ne supportent plus les applets. L'API Applet et l'outil appletviewer ont été dépréciés dans JDK 9 (2017). L'outil appletviewer a été supprimé dans JDK 11 (2018). Depuis, impossible d'exécuter des applets avec le JDK. L'API Applet a été marquée pour suppression dans JDK 17 (2021). Le Security Manager, essentiel pour exécuter des applets de façon sécurisée, a été désactivé définitivement dans JDK 24 (2025). Librairies Quarkus 3.24 avec la notion d'extensions qui peuvent fournir des capacités à des assistants https://quarkus.io/blog/quarkus-3-24-released/ les assistants typiquement IA, ont accès a des capacités des extensions Par exemple générer un client à partir d'openAPI Offrir un accès à la,base de données en dev via le schéma. L'intégration d'Hibernate 7 dans Quarkus https://quarkus.io/blog/hibernate7-on-quarkus/ Jakarta data api restriction nouvelle Injection du SchemaManager Sortie de Micronaut 4.9 https://micronaut.io/2025/06/30/micronaut-framework-4-9-0-released/ Core : Mise à jour vers Netty 4.2.2 (attention, peut affecter les perfs). Nouveau mode expérimental “Event loop Carrier” pour exécuter des virtual threads sur l'event loop Netty. Nouvelle annotation @ClassImport pour traiter des classes déjà compilées. Arrivée des @Mixin (Java uniquement) pour modifier les métadonnées d'annotations Micronaut sans altérer les classes originales. HTTP/3 : Changement de dépendance pour le support expérimental. Graceful Shutdown : Nouvelle API pour un arrêt en douceur des applications. Cache Control : API fluente pour construire facilement l'en-tête HTTP Cache-Control. KSP 2 : Support de KSP 2 (à partir de 2.0.2) et testé avec Kotlin 2. Jakarta Data : Implémentation de la spécification Jakarta Data 1.0. gRPC : Support du JSON pour envoyer des messages sérialisés via un POST HTTP. ProjectGen : Nouveau module expérimental pour générer des projets JVM (Gradle ou Maven) via une API. Un super article sur experimenter avec les event loops reactives dans les virtualthreads https://micronaut.io/2025/06/30/transitioning-to-virtual-threads-using-the-micronaut-loom-carrier/ Malheureusement cela demander le hacker le JDK C'est un article de micronaut mais le travail a ete collaboratif avec les equipes de Red Hat OpenJDK, Red Hat perf et de Quarkus et Vert.x Pour les curieux c'est un bon article Ubuntu offre un outil de creation de container pour Spring notamment https://canonical.com/blog/spring-boot-containers-made-easy creer des images OCI pour les applications Spring Boot basées sur Ubuntu base images bien sur utilise jlink pour reduire la taille pas sur de voir le gros avantage vs d'autres solutions plus portables d'ailleurs Canonical entre dans la danse des builds d'openjdk Le SDK Java de A2A contribué par Red Hat est sorti https://quarkus.io/blog/a2a-project-launches-java-sdk/ A2A est un protocole initié par Google et donne à la fondation Linux Il permet à des agents de se décrire et d'interagir entre eux Agent cards, skills, tâche, contexte A2A complémente MCP Red hat a implémenté le SDK Java avec le conseil des équipes Google En quelques annotations et classes on a un agent card, un client A2A et un serveur avec l'échange de messages via le protocole A2A Comment configurer mockito sans warning après java 21 https://rieckpil.de/how-to-configure-mockito-agent-for-java-21-without-warning/ les agents chargés dynamiquement sont déconseillés et seront interdis bientôt Un des usages est mockito via bytebuddy L'avantage est que la,configuration était transparente Mais bon sécurité oblige c'est fini. Donc l'article décrit comment configurer maven gradle pour mettre l'agent au démarrage des tests Et aussi comment configurer cela dans IntelliJ idea. Moins simple malheureusement Web Des raisons “égoïstes” de rendre les UIs plus accessibles https://nolanlawson.com/2025/06/16/selfish-reasons-for-building-accessible-uis/ Raisons égoïstes : Des avantages personnels pour les développeurs de créer des interfaces utilisateurs (UI) accessibles, au-delà des arguments moraux. Débogage facilité : Une interface accessible, avec une structure sémantique claire, est plus facile à déboguer qu'un code désordonné (la « soupe de div »). Noms standardisés : L'accessibilité fournit un vocabulaire standard (par exemple, les directives WAI-ARIA) pour nommer les composants d'interface, ce qui aide à la clarté et à la structuration du code. Tests simplifiés : Il est plus simple d'écrire des tests automatisés pour des éléments d'interface accessibles, car ils peuvent être ciblés de manière plus fiable et sémantique. Après 20 ans de stagnation, la spécification du format d'image PNG évolue enfin ! https://www.programmax.net/articles/png-is-back/ Objectif : Maintenir la pertinence et la compétitivité du format. Recommandation : Soutenu par des institutions comme la Bibliothèque du Congrès américain. Nouveautés Clés :Prise en charge du HDR (High Dynamic Range) pour une plus grande gamme de couleurs. Reconnaissance officielle des PNG animés (APNG). Support des métadonnées Exif (copyright, géolocalisation, etc.). Support Actuel : Déjà intégré dans Chrome, Safari, Firefox, iOS, macOS et Photoshop. Futur :Prochaine édition : focus sur l'interopérabilité entre HDR et SDR. Édition suivante : améliorations de la compression. Avec le projet open source Xtool, on peut maintenant construire des applications iOS sur Linux ou Windows, sans avoir besoin d'avoir obligatoirement un Mac https://xtool.sh/tutorials/xtool/ Un tutoriel très bien fait explique comment faire : Création d'un nouveau projet via la commande xtool new. Génération d'un package Swift avec des fichiers clés comme Package.swift et xtool.yml. Build et exécution de l'app sur un appareil iOS avec xtool dev. Connexion de l'appareil en USB, gestion du jumelage et du Mode Développeur. xtool gère automatiquement les certificats, profils de provisionnement et la signature de l'app. Modification du code de l'interface utilisateur (ex: ContentView.swift). Reconstruction et réinstallation rapide de l'app mise à jour avec xtool dev. xtool est basé sur VSCode sur la partie IDE Data et Intelligence Artificielle Nouvelle edition du best seller mondial “Understanding LangChain4j” : https://www.linkedin.com/posts/agoncal_langchain4j-java-ai-activity-7342825482830200833-rtw8/ Mise a jour des APIs (de LC4j 0.35 a 1.1.0) Nouveaux Chapitres sur MCP / Easy RAG / JSon Response Nouveaux modeles (GitHub Model, DeepSeek, Foundry Local) Mise a jour des modeles existants (GPT-4.1, Claude 3.7…) Google donne A2A a la Foundation Linux https://developers.googleblog.com/en/google-cloud-donates-a2a-to-linux-foundation/ Annonce du projet Agent2Agent (A2A) : Lors du sommet Open Source Summit North America, la Linux Foundation a annoncé la création du projet Agent2Agent, en partenariat avec Google, AWS, Microsoft, Cisco, Salesforce, SAP et ServiceNow. Objectif du protocole A2A : Ce protocole vise à établir une norme ouverte pour permettre aux agents d'intelligence artificielle (IA) de communiquer, collaborer et coordonner des tâches complexes entre eux, indépendamment de leur fournisseur. Transfert de Google à la communauté open source : Google a transféré la spécification du protocole A2A, les SDK associés et les outils de développement à la Linux Foundation pour garantir une gouvernance neutre et communautaire. Soutien de l'industrie : Plus de 100 entreprises soutiennent déjà le protocole. AWS et Cisco sont les derniers à l'avoir validé. Chaque entreprise partenaire a souligné l'importance de l'interopérabilité et de la collaboration ouverte pour l'avenir de l'IA. Objectifs de la fondation A2A : Établir une norme universelle pour l'interopérabilité des agents IA. Favoriser un écosystème mondial de développeurs et d'innovateurs. Garantir une gouvernance neutre et ouverte. Accélérer l'innovation sécurisée et collaborative. parler de la spec et surement dire qu'on aura l'occasion d'y revenir Gemini CLI :https://blog.google/technology/developers/introducing-gemini-cli-open-source-ai-agent/ Agent IA dans le terminal : Gemini CLI permet d'utiliser l'IA Gemini directement depuis le terminal. Gratuit avec compte Google : Accès à Gemini 2.5 Pro avec des limites généreuses. Fonctionnalités puissantes : Génère du code, exécute des commandes, automatise des tâches. Open source : Personnalisable et extensible par la communauté. Complément de Code Assist : Fonctionne aussi avec les IDE comme VS Code. Au lieu de blocker les IAs sur vos sites vous pouvez peut-être les guider avec les fichiers LLMs.txt https://llmstxt.org/ Exemples du projet angular: llms.txt un simple index avec des liens : https://angular.dev/llms.txt lllms-full.txt une version bien plus détaillée : https://angular.dev/llms-full.txt Outillage Les commits dans Git sont immuables, mais saviez vous que vous pouviez rajouter / mettre à jour des “notes” sur les commits ? https://tylercipriani.com/blog/2022/11/19/git-notes-gits-coolest-most-unloved-feature/ Fonctionnalité méconnue : git notes est une fonctionnalité puissante mais peu utilisée de Git. Ajout de métadonnées : Permet d'attacher des informations à des commits existants sans en modifier le hash. Cas d'usage : Idéal pour ajouter des données issues de systèmes automatisés (builds, tickets, etc.). Revue de code distribuée : Des outils comme git-appraise ont été construits sur git notes pour permettre une revue de code entièrement distribuée, indépendante des forges (GitHub, GitLab). Peu populaire : Son interface complexe et le manque de support des plateformes de forge ont limité son adoption (GitHub n'affiche même pas/plus les notes). Indépendance des forges : git notes offre une voie vers une plus grande indépendance vis-à-vis des plateformes centralisées, en distribuant l'historique du projet avec le code lui-même. Un aperçu dur Spring Boot debugger dans IntelliJ idea ultimate https://blog.jetbrains.com/idea/2025/06/demystifying-spring-boot-with-spring-debugger/ montre cet outil qui donne du contexte spécifique à Spring comme les beans non activés, ceux mockés, la valeur des configs, l'état des transactions Il permet de visualiser tous les beans Spring directement dans la vue projet, avec les beans non instanciés grisés et les beans mockés marqués en orange pour les tests Il résout le problème de résolution des propriétés en affichant la valeur effective en temps réel dans les fichiers properties et yaml, avec la source exacte des valeurs surchargées Il affiche des indicateurs visuels pour les méthodes exécutées dans des transactions actives, avec les détails complets de la transaction et une hiérarchie visuelle pour les transactions imbriquées Il détecte automatiquement toutes les connexions DataSource actives et les intègre avec la fenêtre d'outils Database d'IntelliJ IDEA pour l'inspection Il permet l'auto-complétion et l'invocation de tous les beans chargés dans l'évaluateur d'expression, fonctionnant comme un REPL pour le contexte Spring Il fonctionne sans agent runtime supplémentaire en utilisant des breakpoints non-suspendus dans les bibliothèques Spring Boot pour analyser les données localement Une liste communautaire sur les assistants IA pour le code, lancée par Lize Raes https://aitoolcomparator.com/ tableau comparatif qui permet de voir les différentes fonctionnalités supportées par ces outils Architecture Un article sur l'architecture hexagonale en Java https://foojay.io/today/clean-and-modular-java-a-hexagonal-architecture-approach/ article introductif mais avec exemple sur l'architecture hexagonale entre le domaine, l'application et l‘infrastructure Le domain est sans dépendance L‘appli spécifique à l'application mais sans dépendance technique explique le flow L'infrastructure aura les dépendances à vos frameworks spring, Quarkus Micronaut, Kafka etc Je suis naturellement pas fan de l'architecture hexagonale en terme de volume de code vs le gain surtout en microservices mais c'est toujours intéressant de se challenger et de regarder le bénéfice coût. Gardez un œil sur les technologies avec les tech radar https://www.sfeir.dev/cloud/tech-radar-gardez-un-oeil-sur-le-paysage-technologique/ Le Tech Radar est crucial pour la veille technologique continue et la prise de décision éclairée. Il catégorise les technologies en Adopt, Trial, Assess, Hold, selon leur maturité et pertinence. Il est recommandé de créer son propre Tech Radar pour l'adapter aux besoins spécifiques, en s'inspirant des Radars publics. Utilisez des outils de découverte (Alternativeto), de tendance (Google Trends), de gestion d'obsolescence (End-of-life.date) et d'apprentissage (roadmap.sh). Restez informé via les blogs, podcasts, newsletters (TLDR), et les réseaux sociaux/communautés (X, Slack). L'objectif est de rester compétitif et de faire des choix technologiques stratégiques. Attention à ne pas sous-estimer son coût de maintenance Méthodologies Le concept d'expert generaliste https://martinfowler.com/articles/expert-generalist.html L'industrie pousse vers une spécialisation étroite, mais les collègues les plus efficaces excellent dans plusieurs domaines à la fois Un développeur Python expérimenté peut rapidement devenir productif dans une équipe Java grâce aux concepts fondamentaux partagés L'expertise réelle comporte deux aspects : la profondeur dans un domaine et la capacité d'apprendre rapidement Les Expert Generalists développent une maîtrise durable au niveau des principes fondamentaux plutôt que des outils spécifiques La curiosité est essentielle : ils explorent les nouvelles technologies et s'assurent de comprendre les réponses au lieu de copier-coller du code La collaboration est vitale car ils savent qu'ils ne peuvent pas tout maîtriser et travaillent efficacement avec des spécialistes L'humilité les pousse à d'abord comprendre pourquoi les choses fonctionnent d'une certaine manière avant de les remettre en question Le focus client canalise leur curiosité vers ce qui aide réellement les utilisateurs à exceller dans leur travail L'industrie doit traiter “Expert Generalist” comme une compétence de première classe à nommer, évaluer et former ca me rappelle le technical staff Un article sur les métriques métier et leurs valeurs https://blog.ippon.fr/2025/07/02/monitoring-metier-comment-va-vraiment-ton-service-2/ un article de rappel sur la valeur du monitoring métier et ses valeurs Le monitoring technique traditionnel (CPU, serveurs, API) ne garantit pas que le service fonctionne correctement pour l'utilisateur final. Le monitoring métier complète le monitoring technique en se concentrant sur l'expérience réelle des utilisateurs plutôt que sur les composants isolés. Il surveille des parcours critiques concrets comme “un client peut-il finaliser sa commande ?” au lieu d'indicateurs abstraits. Les métriques métier sont directement actionnables : taux de succès, délais moyens et volumes d'erreurs permettent de prioriser les actions. C'est un outil de pilotage stratégique qui améliore la réactivité, la priorisation et le dialogue entre équipes techniques et métier. La mise en place suit 5 étapes : dashboard technique fiable, identification des parcours critiques, traduction en indicateurs, centralisation et suivi dans la durée. Une Definition of Done doit formaliser des critères objectifs avant d'instrumenter tout parcours métier. Les indicateurs mesurables incluent les points de passage réussis/échoués, les temps entre actions et le respect des règles métier. Les dashboards doivent être intégrés dans les rituels quotidiens avec un système d'alertes temps réel compréhensibles. Le dispositif doit évoluer continuellement avec les transformations produit en questionnant chaque incident pour améliorer la détection. La difficulté c'est effectivement l'évolution métier par exemple peu de commandes la nuit etc ça fait partie de la boîte à outils SRE Sécurité Toujours à la recherche du S de Sécurité dans les MCP https://www.darkreading.com/cloud-security/hundreds-mcp-servers-ai-models-abuse-rce analyse des serveurs mcp ouverts et accessibles beaucoup ne font pas de sanity check des parametres si vous les utilisez dans votre appel genAI vous vous exposer ils ne sont pas mauvais fondamentalement mais n'ont pas encore de standardisation de securite si usage local prefferer stdio ou restreindre SSE à 127.0.0.1 Loi, société et organisation Nicolas Martignole, le même qui a créé le logo des Cast Codeurs, s'interroge sur les voies possibles des développeurs face à l'impact de l'IA sur notre métier https://touilleur-express.fr/2025/06/23/ni-manager-ni-contributeur-individuel/ Évolution des carrières de développeur : L'IA transforme les parcours traditionnels (manager ou expert technique). Chef d'Orchestre d'IA : Ancien manager qui pilote des IA, définit les architectures et valide le code généré. Artisan Augmenté : Développeur utilisant l'IA comme un outil pour coder plus vite et résoudre des problèmes complexes. Philosophe du Code : Un nouveau rôle centré sur le “pourquoi” du code, la conceptualisation de systèmes et l'éthique de l'IA. Charge cognitive de validation : Nouvelle charge mentale créée par la nécessité de vérifier le travail des IA. Réflexion sur l'impact : L'article invite à choisir son impact : orchestrer, créer ou guider. Entraîner les IAs sur des livres protégés (copyright) est acceptable (fair use) mais les stocker ne l'est pas https://www.reuters.com/legal/litigation/anthropic-wins-key-ruling-ai-authors-copyright-lawsuit-2025-06-24/ Victoire pour Anthropic (jusqu'au prochain procès): L'entreprise a obtenu gain de cause dans un procès très suivi concernant l'entraînement de son IA, Claude, avec des œuvres protégées par le droit d'auteur. “Fair Use” en force : Le juge a estimé que l'utilisation des livres pour entraîner l'IA relevait du “fair use” (usage équitable) car il s'agit d'une transformation du contenu, pas d'une simple reproduction. Nuance importante : Cependant, le stockage de ces œuvres dans une “bibliothèque centrale” sans autorisation a été jugé illégal, ce qui souligne la complexité de la gestion des données pour les modèles d'IA. Luc Julia, son audition au sénat https://videos.senat.fr/video.5486945_685259f55eac4.ia–audition-de-luc-julia-concepteur-de-siri On aime ou pas on aide pas Luc Julia et sa vision de l'IA . C'est un eversion encore plus longue mais dans le même thème que sa keynote à Devoxx France 2025 ( https://www.youtube.com/watch?v=JdxjGZBtp_k ) Nature et limites de l'IA : Luc Julia a insisté sur le fait que l'intelligence artificielle est une “évolution” plutôt qu'une “révolution”. Il a rappelé qu'elle repose sur des mathématiques et n'est pas “magique”. Il a également alerté sur le manque de fiabilité des informations fournies par les IA génératives comme ChatGPT, soulignant qu'« on ne peut pas leur faire confiance » car elles peuvent se tromper et que leur pertinence diminue avec le temps. Régulation de l'IA : Il a plaidé pour une régulation “intelligente et éclairée”, qui devrait se faire a posteriori afin de ne pas freiner l'innovation. Selon lui, cette régulation doit être basée sur les faits et non sur une analyse des risques a priori. Place de la France : Luc Julia a affirmé que la France possédait des chercheurs de très haut niveau et faisait partie des meilleurs mondiaux dans le domaine de l'IA. Il a cependant soulevé le problème du financement de la recherche et de l'innovation en France. IA et Société : L'audition a traité des impacts de l'IA sur la vie privée, le monde du travail et l'éducation. Luc Julia a souligné l'importance de développer l'esprit critique, notamment chez les jeunes, pour apprendre à vérifier les informations générées par les IA. Applications concrètes et futures : Le cas de la voiture autonome a été discuté, Luc Julia expliquant les différents niveaux d'autonomie et les défis restants. Il a également affirmé que l'intelligence artificielle générale (AGI), une IA qui dépasserait l'homme dans tous les domaines, est “impossible” avec les technologies actuelles. Rubrique débutant Les weakreferences et le finalize https://dzone.com/articles/advanced-java-garbage-collection-concepts un petit rappel utile sur les pièges de la méthode finalize qui peut ne jamais être invoquée Les risques de bug si finalize ne fini jamais Finalize rend le travail du garbage collector beaucoup plus complexe et inefficace Weak references sont utiles mais leur libération n'est pas contrôlable. Donc à ne pas abuser. Il y a aussi les soft et phantom references mais les usages ne sont assez subtils et complexe en fonction du GC. Le sériel va traiter les weak avant les soft, parallel non Le g1 ça dépend de la région Z1 ça dépend car le traitement est asynchrone Conférences La liste des conférences provenant de Developers Conferences Agenda/List par Aurélie Vache et contributeurs : 14-19 juillet 2025 : DebConf25 - Brest (France) 5 septembre 2025 : JUG Summer Camp 2025 - La Rochelle (France) 12 septembre 2025 : Agile Pays Basque 2025 - Bidart (France) 18-19 septembre 2025 : API Platform Conference - Lille (France) & Online 22-24 septembre 2025 : Kernel Recipes - Paris (France) 23 septembre 2025 : OWASP AppSec France 2025 - Paris (France) 25-26 septembre 2025 : Paris Web 2025 - Paris (France) 2 octobre 2025 : Nantes Craft - Nantes (France) 2-3 octobre 2025 : Volcamp - Clermont-Ferrand (France) 3 octobre 2025 : DevFest Perros-Guirec 2025 - Perros-Guirec (France) 6-7 octobre 2025 : Swift Connection 2025 - Paris (France) 6-10 octobre 2025 : Devoxx Belgium - Antwerp (Belgium) 7 octobre 2025 : BSides Mulhouse - Mulhouse (France) 9 octobre 2025 : DevCon #25 : informatique quantique - Paris (France) 9-10 octobre 2025 : Forum PHP 2025 - Marne-la-Vallée (France) 9-10 octobre 2025 : EuroRust 2025 - Paris (France) 16 octobre 2025 : PlatformCon25 Live Day Paris - Paris (France) 16 octobre 2025 : Power 365 - 2025 - Lille (France) 16-17 octobre 2025 : DevFest Nantes - Nantes (France) 17 octobre 2025 : Sylius Con 2025 - Lyon (France) 17 octobre 2025 : ScalaIO 2025 - Paris (France) 20 octobre 2025 : Codeurs en Seine - Rouen (France) 23 octobre 2025 : Cloud Nord - Lille (France) 30-31 octobre 2025 : Agile Tour Bordeaux 2025 - Bordeaux (France) 30-31 octobre 2025 : Agile Tour Nantais 2025 - Nantes (France) 30 octobre 2025-2 novembre 2025 : PyConFR 2025 - Lyon (France) 4-7 novembre 2025 : NewCrafts 2025 - Paris (France) 5-6 novembre 2025 : Tech Show Paris - Paris (France) 6 novembre 2025 : dotAI 2025 - Paris (France) 6 novembre 2025 : Agile Tour Aix-Marseille 2025 - Gardanne (France) 7 novembre 2025 : BDX I/O - Bordeaux (France) 12-14 novembre 2025 : Devoxx Morocco - Marrakech (Morocco) 13 novembre 2025 : DevFest Toulouse - Toulouse (France) 15-16 novembre 2025 : Capitole du Libre - Toulouse (France) 19 novembre 2025 : SREday Paris 2025 Q4 - Paris (France) 20 novembre 2025 : OVHcloud Summit - Paris (France) 21 novembre 2025 : DevFest Paris 2025 - Paris (France) 27 novembre 2025 : DevFest Strasbourg 2025 - Strasbourg (France) 28 novembre 2025 : DevFest Lyon - Lyon (France) 1-2 décembre 2025 : Tech Rocks Summit 2025 - Paris (France) 5 décembre 2025 : DevFest Dijon 2025 - Dijon (France) 9-11 décembre 2025 : APIdays Paris - Paris (France) 9-11 décembre 2025 : Green IO Paris - Paris (France) 10-11 décembre 2025 : Devops REX - Paris (France) 10-11 décembre 2025 : Open Source Experience - Paris (France) 28-31 janvier 2026 : SnowCamp 2026 - Grenoble (France) 2-6 février 2026 : Web Days Convention - Aix-en-Provence (France) 3 février 2026 : Cloud Native Days France 2026 - Paris (France) 12-13 février 2026 : Touraine Tech #26 - Tours (France) 22-24 avril 2026 : Devoxx France 2026 - Paris (France) 23-25 avril 2026 : Devoxx Greece - Athens (Greece) 17 juin 2026 : Devoxx Poland - Krakow (Poland) Nous contacter Pour réagir à cet épisode, venez discuter sur le groupe Google https://groups.google.com/group/lescastcodeurs Contactez-nous via X/twitter https://twitter.com/lescastcodeurs ou Bluesky https://bsky.app/profile/lescastcodeurs.com Faire un crowdcast ou une crowdquestion Soutenez Les Cast Codeurs sur Patreon https://www.patreon.com/LesCastCodeurs Tous les épisodes et toutes les infos sur https://lescastcodeurs.com/
Nous y sommes enfin : Resident Evil 6. L'épisode que l'on craignait le plus, et pourtant auquel on voulait vraiment donner une chance. On aime les jeux d'action et, quand ils sont bien faits, on sait apprécier les scénarios nanardesques également. Il avait donc toute ses chances ! Malheureusement, le mastodonte de Capcom se prend mille fois les pieds dans le tapis... Et nous allons vous expliquer pourquoi dans ce nouveau test de la rétrospective Resident Evil ! » SOMMAIRE (00:00:00) Introduction (00:06:51) Développement : RE6, une patate chaude (00:14:05) Développement : Le plus grand jeu de Capcom (00:18:13) Développement : Sortie et succès (00:25:14) Scénario : Une histoire divisée en 4 campagnes (00:31:58) Scénario : Léon & Helena, La meilleure campagne ? (00:49:16) Scénario : Chris & Piers, La pire campagne ? (01:11:29) Scénario : Jake & Sherry, Le potentiel gâché ? (01:26:32) Scénario : Ada, La bonne surprise ? (01:38:09) Scénario : Bilan sur l'histoire (01:40:30) Game Design : Un mauvais Uncharted (01:56:50) Gameplay : Un cover shooter sans cover (02:09:35) Direction Artistique et Technique (02:14:47) Musique (02:22:25) Conclusion
Avant dernier bilan d'intersaison avec les New York Jets!Récap de la saison 2024, besoins pour l'intersaison, signature, draft et ambition 2025, le tout dans la bonne humeur avec Alex & Alexandre!Malheureusement, pas d'invité pour les Jets, si vous voulez participer l'an prochain, faites nous signe!Bonne écoute et vive le football ! Discord : https://discord.gg/zqmNQWMzYb Twitter : https://bit.ly/42TnURs Instagram : https://bit.ly/3o29n7h YouTube : https://bit.ly/3M85LsK Twitch : https://bit.ly/3MogL6q
Il s'était lancé un défi à la hauteur de sa folie : parcourir 100km par jour, durant plus de 30 jours. Malheureusement, les blessures n'ont pas permis à Duncan Perrillat de réaliser cette performance sportive hors du commun. Mais le champion de France 2022 est revenu de son aventure "Jour de Marché" avec des souvenirs pleins la tête. En sillonnant les routes du pays, s'arrêtant dans les différents marchés de l'Hexagone, Duncan et toute son équipe ont vécu une aventure humaine sans précédent. Comment a-t-il géré la douleur des blessures ? Pourquoi a-t-il forcément voulu continuer son projet ? Quels souvenirs resteront gravés dans sa mémoire ? Duncan Perrillat, accompagné de son monteur vidéo Rabah, débriefent son aventure "Jour de Marché" au micro de Benoit Boutron et Yohan Durand.
Kennst Du das auch, dass sich Leute rausreden und immer wieder die Verantwortung für Fehler wegschieben? Nervig, oder? Und nicht clever! Hör', wie Du clever und intelligent mit Fehler umgehst und Du sie vielleicht sogar etwas leichter vermeidest. Beratungs-Telefonat mit Markus Jotzo buchen. Homepage Markus Jotzo Hast Du Moderations-, Coaching- oder Trainingsbedarf? Du suchst einen Redner für Führung für Deine Veranstaltung? Also in English. Ou en Français? Malheureusement non. Markus Jotzo kontaktieren: service@markus-jotzo.com +49 40 60 59 29 56 www.markus-jotzo.com YouTube-Kanal Markus Jotzo Insta-Profil Markus Jotzo Hast Du diesen Podcast "Führen wie ein Löwe" schon bewertet? Muito obrigado! Falls nicht, dann freue ich mich über 1 Satz Feedback und Deine Bewertung.
Sujets traités : Des mesures de sécurité renforcées dans le Haut-Rhin, à l'approche de la fête nationale. La vente, l'achat, le transport et l'utilisation d'artifices de divertissement ont temporairement été interdits par Emmanuel Aubry, préfet du département. Une mesure en vigueur dès 08h ce matin, et jusque mardi 15 juillet. Les collectivités et professionnels ne sont cependant pas concernés. Les rassemblements festifs non-autorisés, type rave party, sont aussi interdits jusqu'au 04 août prochain. Du côté d'Ostheim, les célébrations de la fête nationale se voudront caritatives ! L'association Les Seventies invite le public ce dimanche 13 juillet, à la salle des fêtes. A l'occasion de cette soirée, c'est un programme pour toute la famille qui attend les visiteurs, comme l'explique Peggy Zucker. Le rendez-vous est donné dès 20h. Retrouvez toutes les informations sur notre site internet, dans l'onglet podcasts, actualités.Outre la fête nationale, ce week-end se voudra aussi festif dans la Vallée de Villé avec la 31ème édition du Festival Décibulles à Neuve-Eglise. 35 concerts sont à l'affiche des trois jours à venir, de la musique rock, pop à hip-hop. Malheureusement pour les retardataires, le festival affiche d'ores et déjà complet pour la troisième année consécutive. Et de l'autre côté du Rhin, ce week-end est marqué par les festivités du 50ème anniversaire d'Europa Park. Deux soirées estivales, avec une ouverture jusqu'à minuit, seront proposées par le parc d'attractions allemand samedi 12 et lundi 14 juillet. Spectacles, animations et surprises seront notamment au rendez-vous.On termine ce journal par un mot de sport. En marge de l'Euro de football féminin qui se tient en Suisse, la Région Grand Est déploie des trains spéciaux nocturnes au départ de Bâle et à destination de Mulhouse. Un premier train prendra notamment le départ de la ville suisse ce dimanche à 23h51, à l'issue du match qui oppose l'équipe de France aux Pays-Bas.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Onze ans après l'adoption de la nouvelle Constitution égyptienne qui prévoyait son retour sur ses terres ancestrales d'où il avait été chassé il y a plus de soixante ans par la construction du haut barrage d'Assouan, le peuple nubien attend toujours. De notre correspondant de retour d'Assouan, Martin Dumas Primbault C'est jour de mariage dans ce village nubien. Les doufoufs, percussions traditionnelles, résonnent dans toutes les rues. « Il n'y a qu'en Nubie qu'on célèbre les mariages avec les doufoufs, et surtout ici, dans ce village », précise un habitant. La commune de Dehmit, à 60 kilomètres au nord d'Assouan, fait partie de celles qui ont été construites dans les années 1960 pour reloger les déplacés après l'édification du barrage. Amer Nour, 62 ans, est né ici : « La Nubie a été totalement sacrifiée. Malheureusement, nous n'avons jamais obtenu justice. Regardez, 62 ans après le déplacement, il n'y a toujours pas de système d'assainissement dans les villages de déplacés. C'est pourtant un des droits humains les plus élémentaires ». À lire aussiBarrage d'Assouan: les populations nubiennes réclament le retour à leurs terres Cette histoire douloureuse remonte à 1960 lorsque le président égyptien Gamal Abdel Nasser lance la construction du haut barrage d'Assouan. Le projet pharaonique, inauguré le 15 janvier 1971, est une promesse de développement pour le pays, autant qu'un drame pour les Nubiens. Le lac de rétention engloutit les rives du Nil sur lesquels ils vivaient. Près de 100 000 d'entre eux sont déplacés, pour beaucoup relogés dans des villages artificiels construits en plein désert aux alentours de la ville d'Assouan. Leur destin est alors oublié. Jusqu'en 2014, où la nouvelle Constitution égyptienne, née après le printemps arabe, promet dans son article 236 un droit au retour de ce peuple, sous dix ans, sur ses terres ancestrales, au bord du lac Nasser. Onze ans plus tard, Amer Nour fait part de son amertume. « Cette décision n'a jamais été appliquée, dénonce-t-il. Au contraire, il y a eu un décret présidentiel qui établit une zone militaire de 110 kilomètres depuis la frontière avec le Soudan. Alors qu'on aurait dû obtenir 17 villages dans cette zone. C'est une injustice flagrante ! » En 2017, à Assouan, la dernière manifestation pacifique en date avait été durement réprimée par la police. « Dieu nous préserve, il n'y a pas de minorité en Égypte, selon le gouvernement. Nous sommes tous des citoyens modèles. C'est en tout cas le narratif que le gouvernement essaye d'imposer à la population », explique un activiste qui préfère rester anonyme par peur des représailles. « Les Nubiens sont une minorité. Mais ils disent qu'ils sont égyptiens-nubiens, pas l'inverse. Ils sont très fiers d'être égyptiens, mais en même temps, ils clament leur identité », constate-t-il. Aujourd'hui, entre promesses constitutionnelles oubliées et silence imposé, les Nubiens continuent de résister, dans leur langue, et en chanson. À lire aussiTerre de rivalités, à quoi ressemblait la Nubie médiévale ?
Onze ans après l'adoption de la nouvelle Constitution égyptienne qui prévoyait son retour sur ses terres ancestrales d'où il avait été chassé il y a plus de soixante ans par la construction du haut barrage d'Assouan, le peuple nubien attend toujours. De notre correspondant de retour d'Assouan, Martin Dumas Primbault C'est jour de mariage dans ce village nubien. Les doufoufs, percussions traditionnelles, résonnent dans toutes les rues. « Il n'y a qu'en Nubie qu'on célèbre les mariages avec les doufoufs, et surtout ici, dans ce village », précise un habitant. La commune de Dehmit, à 60 kilomètres au nord d'Assouan, fait partie de celles qui ont été construites dans les années 1960 pour reloger les déplacés après l'édification du barrage. Amer Nour, 62 ans, est né ici : « La Nubie a été totalement sacrifiée. Malheureusement, nous n'avons jamais obtenu justice. Regardez, 62 ans après le déplacement, il n'y a toujours pas de système d'assainissement dans les villages de déplacés. C'est pourtant un des droits humains les plus élémentaires ». À lire aussiBarrage d'Assouan: les populations nubiennes réclament le retour à leurs terres Cette histoire douloureuse remonte à 1960 lorsque le président égyptien Gamal Abdel Nasser lance la construction du haut barrage d'Assouan. Le projet pharaonique, inauguré le 15 janvier 1971, est une promesse de développement pour le pays, autant qu'un drame pour les Nubiens. Le lac de rétention engloutit les rives du Nil sur lesquels ils vivaient. Près de 100 000 d'entre eux sont déplacés, pour beaucoup relogés dans des villages artificiels construits en plein désert aux alentours de la ville d'Assouan. Leur destin est alors oublié. Jusqu'en 2014, où la nouvelle Constitution égyptienne, née après le printemps arabe, promet dans son article 236 un droit au retour de ce peuple, sous dix ans, sur ses terres ancestrales, au bord du lac Nasser. Onze ans plus tard, Amer Nour fait part de son amertume. « Cette décision n'a jamais été appliquée, dénonce-t-il. Au contraire, il y a eu un décret présidentiel qui établit une zone militaire de 110 kilomètres depuis la frontière avec le Soudan. Alors qu'on aurait dû obtenir 17 villages dans cette zone. C'est une injustice flagrante ! » En 2017, à Assouan, la dernière manifestation pacifique en date avait été durement réprimée par la police. « Dieu nous préserve, il n'y a pas de minorité en Égypte, selon le gouvernement. Nous sommes tous des citoyens modèles. C'est en tout cas le narratif que le gouvernement essaye d'imposer à la population », explique un activiste qui préfère rester anonyme par peur des représailles. « Les Nubiens sont une minorité. Mais ils disent qu'ils sont égyptiens-nubiens, pas l'inverse. Ils sont très fiers d'être égyptiens, mais en même temps, ils clament leur identité », constate-t-il. Aujourd'hui, entre promesses constitutionnelles oubliées et silence imposé, les Nubiens continuent de résister, dans leur langue, et en chanson. À lire aussiTerre de rivalités, à quoi ressemblait la Nubie médiévale ?
On dit souvent que la meilleure méthode pour apprendre une langue est d'aller vivre dans un pays où elle est parlée. C'est la fameuse « immersion ». Malheureusement, tout le monde n'a pas les moyens, le temps ou la motivation de tenter une expérience aussi radicale ! Et s'il existait une autre façon d'apprendre en immersion sans quitter son pays natal ? C'est la promesse d'un programme scolaire assez spécial qui a vu le jour dans l'Utah aux États-Unis. Pour comprendre comment cela fonctionne, Hugo a rencontré Alexandra, une professeure française qui y participe dans une école primaire de Salt Lake City. Elle nous explique les méthodes utilisées, les défis rencontrés et les résultats obtenus par ses jeunes élèves. Retrouvez la transcription de cet épisode sur innerfrench.com Vous avez envie de progresser avec nous ? Découvrez nos cours en ligne sur courses.innerfrench.com
Les Allemands redécouvrent leur Bundeswehr, leur armée nationale. Depuis la guerre en Ukraine, on parle en Allemagne de « changement d'époque ». Les autorités consacrent désormais des sommes faramineuses à la défense. Un fonds de 100 milliards d'euros a été créé. Une augmentation du budget qui devrait être confirmée au sommet de l'Otan. Du jamais vu depuis des décennies dans ce pays où les opinions sur le sujet évoluent. De notre correspondante à Berlin, Il fait une chaleur de plomb en ce dimanche de juin dans la capitale allemande. Au pied du Reichstag, de nombreux stands ont été dressés : armée de l'air, armée de terre, jeunes officiers devant un stand... Le lieutenant Hülya Süzen, cheveux courts et blonds, se réjouit du nouvel intérêt de la population envers la Bundeswehr. Cette femme officier a participé à plusieurs opérations de l'armée allemande en Irak et au Kosovo. « Avant la guerre en Ukraine, la population nous montrait un désintérêt bienveillant. Maintenant, les choses sont différentes et, pour la première fois, comme avec les Américains, les gens viennent nous voir et nous remercient pour notre travail. Cela signifie beaucoup pour moi en tant que soldate », explique-t-elle. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a en effet été un tournant dans les mentalités en Allemagne, marquées par un profond pacifisme. Après la chute du rideau de fer, le pays se sentait en sécurité, protégé par l'Otan et par le grand frère américain. Mais cela change, estime le colonel Andre Wüstner qui préside la Fédération de la Bundeswehr, une organisation qui représente les intérêts des soldats et des soldates. « Les gens qui croyaient, depuis 1990 avec la chute du pacte de Varsovie, que la paix était un état permanent, ont désormais malheureusement conscience de la nouvelle réalité. Malheureusement, il ne s'agit pas d'imposer un militarisme ou de dire que nous voulons faire la guerre. Non, il s'agit de défendre notre mode de vie en paix et en liberté », déclare-t-il. Si les esprits ont évolué, c'est aussi parce que la politique allemande a réalisé un virage à 180 degrés en février 2023 après l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe. Avec son fameux « Zeitenwende » (« changement d'époque »), l'ex-chancelier Olaf Scholz a promis de remettre à niveau la Bundeswehr, longtemps négligée. Un fonds spécial de 100 milliards d'euros a été débloqué et son successeur, le chancelier Friedrich Merz, a, lui aussi, desserré les cordons de la bourse. La situation dans les casernes s'est améliorée, mais les défis restent énormes, comme le constate le colonel Wüstner : « Le défi, c'est que nous devons croître énormément pour répondre aux engagements de l'Otan. L'Allemagne devra compter entre 250 000 à 260 000 soldats actifs. En soi, ce n'est pas si difficile si l'on dispose de 20 ans. Or, nous n'avons pas ce temps. Nous devons grandir de cette manière. En quatre ou cinq ans, cela va être un énorme défi. » On parle donc de plus en plus d'un retour du service militaire volontaire sur le modèle suédois. Concrètement, les jeunes hommes de 18 ans pourraient bientôt recevoir un document à remplir et les profils jugés les plus adaptés seraient invités à un service militaire de six mois. À lire aussiL'Allemagne dit avoir besoin de «50 000 à 60 000» soldats supplémentaires pour renforcer son armée
Une jolie poule rousse habite toute seule dans sa coquette maison. Elle aime bricoler, cuisiner et surtout coudre… Malheureusement, un renard gourmand ne rêve que d'une chose : la cuire et en faire son diner. Heureusement La Petite Poule Rousse a plus d'un tour dans son sac… Grâce au talent des musiciens de l'ensemble baroque, le Concert spirituel, redécouvrez ce délicieux conte traditionnel en musique !Titre : La poule rousse et le renard Auteur : Conte traditionnel adapté par Elodie Fondacci Âge : 3 ans Compositeur : Jacques Offenbach Œuvre : Ouverture de Boule de neige Interprètes : Le Concert Spirituel Réalisation : Lucile Metz Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour avoir des résultats exceptionnels dans ta vie, peu importe ton projet, tu dois accepter de sortir de ta zone de confort. C'est le cas pour ton français, tu dois accepter de faire des choses que tu n'as pas l'habitude de faire pour progresser. Par exemple : ➡️te faire de nouveaux amis, même quand tu es adulte, même si c'est en ligne➡️participer à des tables ou à des cours de conversation➡️participer à des évènements pour ton travail ou dans la vie privée➡️prendre des cours en groupe ou des cours particuliers, suivre des formations digitalesL'été dernier, j'étais invitée à l'anniversaire d'une marque de vêtements que j'adore, qui s'appelle « French Abroad » et on fêtait les deux ans de la marque. Le fondateur, Christian Lobet, avait aussi invité d'autres professeurs de français, dont mon invité cette semaine, Charles de « Bonjour French ». On a immédiatement échangé sur nos écoles respectives, sans se sentir en concurrence, bien au contraire. Pour cette interview, avec Charles, on a voulu parler de l'entrepreneuriat en France. On t'emmène dans les coulisses de nos business, surtout du business de Charles, de son école. Malheureusement, il y a encore beaucoup de jalousie, notamment de la part des professeurs de français et même parfois des amis. Promis, tu vas passer un très très bon moment !Liens :Instagram : https://www.instagram.com/bonjourfrench_/?hl=fr TikTok : https://www.tiktok.com/@bonjourfrench_ Podcast « Intermediate French Speaking with Bonjour French » : https://open.spotify.com/show/0eZebjJcBmqTAhKTUiYyXd Chaîne YouTube de Richard Simcott : https://www.youtube.com/user/Torbyrne“Le Français avec Yasmine” existe grâce au soutien des membres et élèves payants. 1️⃣ Le Club de Yasmine https://lefrancaisavecyasmine.com/club 2️⃣ Les livres du podcast http://amazon.com/author/yasminelesire 3️⃣ Les cours de français avec YasmineJe te donne rendez-vous dans mes cours et mes formations digitales. www.ilearnfrench.eu ➡️ Rendez-vous sur les réseaux sociaux Instagram : https://www.instagram.com/ilearnfrench/LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/yasmine-lesire-ilearnfrench/ ➡️ Crédit musique La musique de cet épisode est créée par le groupe Beam. Merci à Maayan Smith et son groupe pour la musique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En inédit, un cas supplémentaire abordé dans la suite de l'émission sur M6 de 12h à 12h30 : Crystalle et son mari se lancent dans la rénovation d'une grange. Une entreprise est engagée pour la rénovation du toit, elle réclame au couple 22.602 €. Mais suite à un litige, l'entreprise abandonne le chantier. Le gérant est alors condamné à payer plus de 37.000 € au couple. Malheureusement, les huissiers ne parviennent à prélever que de petites sommes qui partent en frais d'huissier. Pourtant, l'entreprise est toujours en activité et accepte toujours des chantiers... Mais aussi, les rebondissements des cas du jour abordés de 10h à 12h ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez Le journal RTL avec Charles Ducrocq du 14 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Sénégal, c'était une première, les architectes de tout le continent s'étaient donné rendez-vous à Dakar pour le premier symposium des architectes africains. Pendant trois jours, du 22 au 24 mai, une centaine d'architectes ont buché sur le thème « Repenser les villes africaines pour une perspective durable ». À la clef, une déclaration commune, une série de recommandations aux États du continent pour améliorer la qualité des villes. De notre correspondante à Dakar, Spéculations foncières, croissance galopante des villes et avec quelles solutions architecturales y faire face ? Une centaine d'architectes se sont succédé de table ronde en table ronde. Une rencontre inédite, comme le rappelle Angela Mingas, architecte, venue d'Angola : « C'est la première fois, c'est wow, ça fait plus de 10 ans qu'on ne s'est pas vu et c'est la première fois en Afrique, c'est très important. » Pour elle, c'est une rencontre cruciale : « Parce que les villes ont les mêmes problèmes à travers le continent, nous avons tous cette dualité d'un centre-ville hérité de la colonisation et d'une périphérie, même si nous sommes différents, nous partageons les mêmes défis, c'est donc une opportunité inédite pour échanger des connaissances. »Et pour Baba Seck Bali, un entrepreneur dans l'immobilier venu spécialement du Mali, il y a urgence à trouver des solutions communes : « Vous imaginez comment on va vivre à Dakar dans 20 ans, ça va être très compliqué. Trop de monde, trop d'embouteillages, trop de CO2. Le gros problème, c'est la spéculation. Malheureusement, les spéculateurs sont toujours en avance sur les planificateurs, ce qui fait que nos villes s'agrandissent dans un désordre total. »À lire aussiL'Afrique est le continent avec la «tendance d'urbanisation la plus rapide au monde»Face à ce désordre et pour rattraper les erreurs de l'urbanisation anarchique les architectes ont produit un mémorandum commun, une déclaration de Dakar qui veut - entre autres – corriger la ségrégation spatiale, héritée de la colonisation, réaffirmer l'importance d'utiliser les solutions et connaissances architecturales du continent adapté au continent, mais aussi encourager les États à adopter des normes de constructions plus durables.Exemple avec les briques de typha, du nom de cette plante qui pousse partout au Sénégal. Une brique bien moins polluante que le ciment. Encore faut-il en connaître l'existence comme l'explique Ernest Dione. Il codirige le bureau d'étude bio Build Africa « C'est une innovation qui demande une reconnaissance technique qui permette un recours plus systématique à ce type de brique durable comme pour la terre crue. »Pour cela, il faut aussi augmenter les capacités de production des entreprises qui la fabrique. D'énormes chantiers qui ne réussiront que si les États africains s'emparent de ces recommandations formulées par les architectes africains.
Au début du printemps, une série Netflix a ému, choqué, touché, voire indigné des millions de personnes. La mini-série britannique Adolescence, qui racontait le meurtre d'une jeune fille par un de ses camarades de classe, radicalisé sur internet par l'idéologie masculiniste et incel – l'idée que les hommes n'ont pas le choix que d'utiliser la violence pour parvenir à des relations avec les femmes, popularisée par des influenceurs comme Andrew Tate. Au Royaume-Uni, le gouvernement a même décidé de diffuser la série dans les écoles à des fins éducatives. Mais le programme a aussi permis de lancer un vaste débat sur la santé mentale des garçons et des jeunes hommes. Rencontre avec ceux qui essaient de faire changer les choses. Le regard un peu fuyant, les bras tatoués du prénom de ses deux filles, Ben a 26 ans. Après une enfance difficile, entre un père alcoolique et décrochage scolaire, il se crée une idée très précise du type d'homme qu'il veut incarner : « Un homme traditionnel, qui protège, qui ramène l'argent à la maison, s'assure que sa famille a un toit et de quoi manger. Pour moi, c'est ça, être un homme. C'est beaucoup de pression, mais c'est mon choix. Mais je crois quand même que la société a une responsabilité majeure dans ce qu'on attend d'un homme. »Et parmi ces attentes, il y en a une qui le touche particulièrement : l'impression de ne pas pouvoir exprimer ses émotions, en tant qu'homme. « Ma manière de les gérer, c'était de m'automutiler. Ce n'est pas pour rien que le taux de suicide chez les hommes est si élevé : nous n'avons personne à qui parler. Pour les femmes, en général, vous prenez votre téléphone et vous allez prendre un thé avec des amies. Pour un homme, si j'appelle un pote pour discuter, il se moque de moi. »Après un passage par les drogues et la prison, Ben devient chef cuisinier et intègre un groupe de parole pour hommes. Dans ce groupe, son mentor connaît bien ce phénomène, des émotions refoulées, un sentiment d'injustice qui conduisent à la violence. Parfois contre soi-même, comme pour Ben, mais parfois contre les femmes, surtout depuis #MeToo. Chris Hemmings, ex-journaliste devenu thérapeute, intervient dans les établissements scolaires pour lutter contre cette violence. « Ces 10 dernières années, beaucoup a été fait pour aider les femmes. Mais les jeunes hommes voient toujours le taux de suicide, de sans-abrisme, d'alcoolisme, et se sentent lésés. Ce qu'ils ressentent, c'est une société qui s'occupe des femmes et des filles, et qui se fiche d'eux. Je leur dis : "ok, mais les femmes se sont battues pour tout ça, à nous de nous battre" ! »« L'école a un vrai rôle à jouer »Mais ce genre d'initiatives, dans les établissements scolaires, reste rare. James McCann, co-fondateur d'une ONG baptisée Feminist Men, déplore l'espace laissé aux influenceurs misogynes sur les réseaux sociaux. « Certains hommes se sentent seuls, isolés, se demandent comment naviguer dans un monde qui a tellement changé. Et qui fournit une information accessible ? Malheureusement, ce sont ces individus misogynes, qui font des femmes un bouc émissaire. Il est là, le problème. »Dans son appartement de Brighton, le jeune Ben fixe la mer par la fenêtre : « J'aurais aimé qu'on me tende la main plus tôt. Je pense que je n'aurais pas eu à traverser tout ce que j'ai traversé. Et l'école a un vrai rôle à jouer là-dedans. »Parmi les solutions évoquées par les associations, plus d'investissements pour la santé mentale des hommes, qui représentent encore trois quarts des suicides. Et plus de modération sur les réseaux sociaux, voire des restrictions d'accès pour les plus jeunes.À lire aussiNetflix hit 'Adolescence' stokes UK parents' anxiety
La forêt est notre meilleur allié, elle abrite 80% des espèces terrestres, elle stocke du carbone et fabrique l'oxygène que nous respirons grâce à la photosynthèse, elle filtre et stocke l'eau, elle nourrit et soigne plus d'1 humain sur 5 et c'est un formidable rempart contre les catastrophes naturelles comme l'érosion. Formidable, me direz-vous ! Oui, mais maintenant je vous propose de penser à la forêt près de chez vous ou à celle de votre enfance. Dans quel état est-elle ? Quelles sont les activités qui l'entourent ou qui sont pratiquées à l'intérieur ? Qui y vit ? Et c'est souvent là que ça se complique car si en théorie nous aimons tous la forêt, en pratique cela implique de concilier développement économique et préservation écologique dans un même endroit. Malheureusement, c'est souvent la forêt qui perd… à court terme car sur le temps long, elle gagne !!! Voilà pourquoi il faut raisonner localement pour agir efficacement…AvecChanee, fondateur de l'association Kalaweit. Installé en Indonésie, il consacre sa vie à la préservation des gibbons Jacques Tassin, chercheur en écologie végétale au Cirad pour son livre Vivre la forêt paru chez Odile Jacob Chloé Tankam, économiste des chaînes de valeur durable pour le CiradAlain Rival, agronome, correspondant pour la filière « Palmier à huile » au sein du CIRAD, directeur régional du Cirad pour l'Asie du Sud-Est Insulaire, basé à Jakarta depuis 2014.Musiques diffusées pendant l'émission- Carameloco - La Felicidad- Gabriel de Rosa - Pê Patu Pa.
Après avoir mis en scène le roman de Maylis de Kerangal, Réparer les vivants, le comédien et metteur en scène Emmanuel Noblet, adapte Article 353 du Code pénal de Tanguy Viel. Cette histoire fictionnelle se déroule en 1998 dans la rade de Brest en Bretagne, Martial Kermeur, un homme ordinaire, ouvrier breton, ancien arsenaliste est accusé d'avoir tué Antoine Lazenec. L'intrigue a lieu avant le procès. Devant le juge qui doit décider de la qualification des faits, Martial Kermeur, dans un long monologue, retrace le fil des évènements qui l'ont conduit à commettre ce crime. Licencié de son usine, il a perçu des indemnités - 400.000 francs- qu'il a confiées un promoteur immobilier qui lui promet monts et merveilles : un magnifique trois-pièces avec vue sur la mer. Malheureusement, lui comme tous les autres habitants de son bourg n'en verront jamais la couleur : l'homme est un escroc. Il décide de se venger. L'article 353 du code (de procédure) pénal(e) est l'article qu'on lit à tous les membres de jury d'Assises pour leur demander : quelle est votre intime conviction dans cette affaire ? Un article qui introduit donc de la subjectivité… Ce spectacle interroge donc sur la justice : peut-on se faire justice soi-même dans un monde injuste et face aux maltraitances sociales ? ► Invité : Emmanuel Noblet, comédien et metteur en scène. Il interprète Racine, Corneille, Shakespeare... En 2015, il adapte le roman "Réparer les vivants" de Maylis de Kerangal. Cette saison, il met en scène Article 353 du Code pénal de l'auteur Tanguy Viel, et dans lequel il interprète le rôle du juge. Tanguy Viel est un auteur français, né en 1973 à Brest. Il a beaucoup publié aux éditions de Minuit. Dans ses romans, il analyse les liens familiaux complexes, les inégalités de classe, les difficultés à sortir de sa classe sociale. Son écriture est caractérisée par une forte oralité. Article 353 du Code pénal est son neuvième roman ; il a été publié en 2019 aux éditions de Minuit. Un spectacle à voir au théâtre du Rond-Point jusqu'au 15 juin 2025. Programmation musicale :L'artiste Odezenne avec le titre Houston
Après avoir mis en scène le roman de Maylis de Kerangal, Réparer les vivants, le comédien et metteur en scène Emmanuel Noblet, adapte Article 353 du Code pénal de Tanguy Viel. Cette histoire fictionnelle se déroule en 1998 dans la rade de Brest en Bretagne, Martial Kermeur, un homme ordinaire, ouvrier breton, ancien arsenaliste est accusé d'avoir tué Antoine Lazenec. L'intrigue a lieu avant le procès. Devant le juge qui doit décider de la qualification des faits, Martial Kermeur, dans un long monologue, retrace le fil des évènements qui l'ont conduit à commettre ce crime. Licencié de son usine, il a perçu des indemnités - 400.000 francs- qu'il a confiées un promoteur immobilier qui lui promet monts et merveilles : un magnifique trois-pièces avec vue sur la mer. Malheureusement, lui comme tous les autres habitants de son bourg n'en verront jamais la couleur : l'homme est un escroc. Il décide de se venger. L'article 353 du code (de procédure) pénal(e) est l'article qu'on lit à tous les membres de jury d'Assises pour leur demander : quelle est votre intime conviction dans cette affaire ? Un article qui introduit donc de la subjectivité… Ce spectacle interroge donc sur la justice : peut-on se faire justice soi-même dans un monde injuste et face aux maltraitances sociales ? ► Invité : Emmanuel Noblet, comédien et metteur en scène. Il interprète Racine, Corneille, Shakespeare... En 2015, il adapte le roman "Réparer les vivants" de Maylis de Kerangal. Cette saison, il met en scène Article 353 du Code pénal de l'auteur Tanguy Viel, et dans lequel il interprète le rôle du juge. Tanguy Viel est un auteur français, né en 1973 à Brest. Il a beaucoup publié aux éditions de Minuit. Dans ses romans, il analyse les liens familiaux complexes, les inégalités de classe, les difficultés à sortir de sa classe sociale. Son écriture est caractérisée par une forte oralité. Article 353 du Code pénal est son neuvième roman ; il a été publié en 2019 aux éditions de Minuit. Un spectacle à voir au théâtre du Rond-Point jusqu'au 15 juin 2025. Programmation musicale :L'artiste Odezenne avec le titre Houston
Au Maroc, l'élevage fait la une de l'actualité ces derniers mois : annulation du sacrifice de l'Aïd, explosion du prix de la viande rouge. En l'espace de neuf ans, sous l'effet notamment de la sécheresse, le cheptel s'est effondré, perdant un tiers de ses effectifs. Les Marocains s'interrogent sur l'origine de la crise qui frappe la filière et tentent de trouver des solutions. De notre correspondant à Rabat,Ces dernières années, les éleveurs marocains ont dû se rabattre sur les aliments pour bétail importés. Le royaume ne produisait plus suffisamment de fourrage, à cause du stress hydrique, mais aussi des choix de cultures. Ces dernières années, le Maroc s'est orienté vers l'olivier ou d'autres cultures arboricoles qui nécessitaient beaucoup d'eau, au détriment des céréales fourragères qui s'adaptaient aux conditions locales. « Cela pose un vrai problème quant à l'autonomie fourragère de l'élevage marocain », souligne Soufiane El Aayadi, enseignant chercheur au département des productions animales à l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan-II.Variété de fourrages plus résistantsPaysans davantage dépendants des importations, explosion des prix due à l'instabilité géopolitique, le système de production a vacillé. « Il faut s'orienter vers des cultures qui s'adaptent à la sécheresse, conseille l'agronome. On ne peut pas abandonner l'élevage intensif, ce n'est pas possible, mais il faut quand même adapter les ressources qui sont essentielles au développement et à la productivité de ces élevages. »Des solutions existent, comme le sorgho, actuellement à l'étude au Maroc. Les solutions sont aussi cherchées dans les élevages eux-mêmes. « Il faut revenir aux races locales, très résistantes aux conditions du Maroc, à la sécheresse, à un contexte où l'impact du changement climatique est très fort », estime Soufiane El Aayadi.Race locale : « comme un accordéon »Pour produire plus, le Maroc est en effet passé à des races venues d'Europe. Il a perdu une partie de ses ressources génétiques locales. C'est particulièrement vrai pour les bovins, souligne le docteur Ahmed Aittaleb, directeur de la fédération marocaine des éleveurs de Oulmès-Zaer. « Malheureusement, [la race Oulmès-Zaer] est la seule race marocaine qui existe encore. Les autres races ont disparu. C'est pour ça que le ministère de l'Agriculture a mis en place un programme pour développer cette race en collaboration avec la fédération. »Objectif de ce programme : faire passer les effectifs de 5 000 à 10 000 têtes d'ici à 2030. « C'est une race très rustique, très résistante, observe l'éleveur. Pendant la sécheresse, elle rétrécit, comme un accordéon. Dès qu'il y a de la pluie, un peu d'herbe, elle gonfle et devient productive. »Le gouvernement vient d'annoncer un vaste programme pour reconstituer le cheptel marocain : près de 600 millions d'euros sur un peu moins de deux ans, principalement sous forme d'aides directes aux éleveurs.À lire aussiLa crise de l'élevage marocain fait monter les prix de la viande et menace l'Aïd
Avec : Juliette Briens, journaliste à L'Incorrect. Yael Mellul, ancienne avocate. Et Périco Légasse, journaliste. - Toujours accompagné de Paul Lahcene et sa bande, Rémy Barret s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs, sexo… En simultané sur RMC Story.
«Notre amour était comme un œuf ! Et tu as cassé le tien !» C'est ainsi que s'ouvre le roman-photo «Les amours de Machérie», scénarisé par l'autrice Marguerite Abouet et publié aux éditions du Seuil ! Drôle ? Décalé ? Kitch ? Ringard ? Beaucoup d'adjectifs sont utilisés pour parler du roman-photo ! Depuis deux ans, les éditions du Seuil remettent ce genre narratif au goût du jour avec une collection dédiée. Entre photo et cinéma, le roman-photo est né en Italie après la Seconde Guerre mondiale. Il apparait en France en 1949 grâce au magazine Festival. Le principe : des successions de photos avec le plus souvent des textes dans des bulles et des acteurs qui jouent… Ou surjouent ! Dans cette histoire, «Machérie» est une jeune femme ivoirienne vivant en France qui vit avec son amoureux à Paris. Malheureusement, ce dernier la quitte au bout de cinq ans ! Manque de chance, les parents de Machérie attendaient qu'elle le leur présente. Elle va alors trouver un fiancé de secours : un clochard nommé... Julio Iglasis que tout le monde croit riche et... qui va se faire kidnapper. Le Roman-photo est bourré de sentiments pour que le lecteur se reconnaisse et se sente happé. Il y a une forme d'intimité. Marguerite Abouet Marguerite Abouet a réalisé ce tome entre Paris et Abidjan. Elle a demandé au chanteur Albin de la Simone et à la chanteuse franco-ivoirienne Izabella Maya de participer à ce volume. Invitée : Marguerite Abouet. Écrivain et réalisatrice franco-ivoirienne. Née à Abidjan (Côte d'Ivoire) en 1971, elle passe 12 ans de sa vie à Yopougon, un quartier devenu populaire aujourd'hui. Elle connait son premier succès en bande dessinée avec son héroïne Aya de Yopougon en 2005. Cette série raconte avec beaucoup d'humour l'histoire d'un quartier d'Abidjan dans les années 70 avec ses personnages hauts en couleurs, inspirés de son enfance. Elle aborde des sujets de société comme les grossesses précoces, le rejet des personnes homosexuelles par leur famille, les problèmes de logements des étudiants ivoiriens, le harcèlement et les agressions sexuelles. Elle scénarise ensuite la série Akissi qui narre les aventures hilarantes de l'espiègle petite sœur d'Akissi ! Et la chronique Ailleurs nous emmène au Maroc pour parler de l'évènement «La Cigogne Volubile», un festival littéraire qui vise à promouvoir la lecture. Le thème retenu pour cette édition est le «vivant», Agnès Humruzian, conseillère de coopération et d'action culturelle et directrice générale de l'Institut français du Maroc nous en dit plus. Programmation musicale : L'artiste Albin de la Simone avec le titre Ma gueule.
«Notre amour était comme un œuf ! Et tu as cassé le tien !» C'est ainsi que s'ouvre le roman-photo «Les amours de Machérie», scénarisé par l'autrice Marguerite Abouet et publié aux éditions du Seuil ! Drôle ? Décalé ? Kitch ? Ringard ? Beaucoup d'adjectifs sont utilisés pour parler du roman-photo ! Depuis deux ans, les éditions du Seuil remettent ce genre narratif au goût du jour avec une collection dédiée. Entre photo et cinéma, le roman-photo est né en Italie après la Seconde Guerre mondiale. Il apparait en France en 1949 grâce au magazine Festival. Le principe : des successions de photos avec le plus souvent des textes dans des bulles et des acteurs qui jouent… Ou surjouent ! Dans cette histoire, «Machérie» est une jeune femme ivoirienne vivant en France qui vit avec son amoureux à Paris. Malheureusement, ce dernier la quitte au bout de cinq ans ! Manque de chance, les parents de Machérie attendaient qu'elle le leur présente. Elle va alors trouver un fiancé de secours : un clochard nommé... Julio Iglasis que tout le monde croit riche et... qui va se faire kidnapper. Le Roman-photo est bourré de sentiments pour que le lecteur se reconnaisse et se sente happé. Il y a une forme d'intimité. Marguerite Abouet Marguerite Abouet a réalisé ce tome entre Paris et Abidjan. Elle a demandé au chanteur Albin de la Simone et à la chanteuse franco-ivoirienne Izabella Maya de participer à ce volume. Invitée : Marguerite Abouet. Écrivain et réalisatrice franco-ivoirienne. Née à Abidjan (Côte d'Ivoire) en 1971, elle passe 12 ans de sa vie à Yopougon, un quartier devenu populaire aujourd'hui. Elle connait son premier succès en bande dessinée avec son héroïne Aya de Yopougon en 2005. Cette série raconte avec beaucoup d'humour l'histoire d'un quartier d'Abidjan dans les années 70 avec ses personnages hauts en couleurs, inspirés de son enfance. Elle aborde des sujets de société comme les grossesses précoces, le rejet des personnes homosexuelles par leur famille, les problèmes de logements des étudiants ivoiriens, le harcèlement et les agressions sexuelles. Elle scénarise ensuite la série Akissi qui narre les aventures hilarantes de l'espiègle petite sœur d'Akissi ! Et la chronique Ailleurs nous emmène au Maroc pour parler de l'évènement «La Cigogne Volubile», un festival littéraire qui vise à promouvoir la lecture. Le thème retenu pour cette édition est le «vivant», Agnès Humruzian, conseillère de coopération et d'action culturelle et directrice générale de l'Institut français du Maroc nous en dit plus. Programmation musicale : L'artiste Albin de la Simone avec le titre Ma gueule.
En Centrafrique, la présidentielle, c'est en décembre 2025. Et le week-end dernier, le parti Unir, réuni en congrès, a investi l'ancien Premier ministre, Henri-Marie Dondra, pour défendre ses couleurs. Le problème, c'est que deux frères cadets du candidat sont en prison depuis deux mois, et que beaucoup y voient une manœuvre pour affaiblir ce futur adversaire du très probable président-candidat Faustin-Archange Touadéra. En ligne de Bangui, Henri-Marie Dondra, qui a été le Premier ministre du président Touadéra de juin 2021 à février 2022, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi êtes-vous candidat à l'élection présidentielle de décembre prochain ?Henri-Marie Dondra : Il s'agit d'améliorer la qualité de vie des Centrafricains en s'attaquant aux problèmes de gouvernance, en s'attaquant aux problèmes de la jeunesse, du chômage ou encore la sécurité.La croissance économique, c'est aussi le programme du président Faustin-Archange Touadéra. Qu'est-ce qui vous distingue de lui ?Le problème, c'est comment appliquer ou exécuter un programme dans un élan de collégialité. Parce que, quand parfois on arrive à s'enfermer dans un cocon avec certains collaborateurs qui n'en ont pas du tout la qualification, c'est cela qui pose souvent problème. Je voudrais vous rappeler également qu'en 2015, je voulais être candidat et j'avais abandonné mon projet pour suivre le président Touadéra avec qui on a fait un travail, je dirais, remarquable durant son premier quinquennat. Malheureusement, nos rapports devenaient un peu conflictuels à cause des manœuvres ou encore des mauvaises influences de certains de ses collaborateurs. Et c'est ainsi que j'ai démissionné [en février 2022].Vous aviez notamment de mauvaises relations, je crois, avec l'homme d'affaires Sani Yalo ?Écoutez, aujourd'hui, les problèmes que rencontrent ma famille, mes frères qui sont en prison, viennent en partie de lui. Pour ce que nous savons.À lire aussiCentrafrique: Henri-Marie Dondra investi par l'UNIR pour l'élection présidentielleAlors justement, dans la nuit du 19 au 20 mars dernier, vos deux frères cadets, Christian et Eusèbe Dondra, ont été arrêtés à Bangui. Le parquet les soupçonne d'avoir voulu empoisonner le président Touadéra et son conseiller Sani Yalo. Quelle est votre réaction ?Aujourd'hui, la plainte qui a été déposée ne concerne qu'un seul individu. La personne que vous avez citée en dernier, le président apparemment n'est pas concerné par cette affaire.C'est-à-dire que c'est une plainte déposée par l'homme d'affaires Sani Yalo, en fait ?C'est ce qui a été fait, ce qui aujourd'hui n'est plus la même version que celle qui avait été servie au départ. Mais il s'agit d'une affaire qui a été montée de toutes pièces, visant simplement à me déstabiliser. Et je vous assure que l'intelligence malicieuse de mes détracteurs est encore active avec la volonté manifeste de me barrer la route par mon arrestation. En tout cas, de mon côté, je demeure serein et je suis confiant dans la justice de mon pays pour la libération de mes deux frères cadets, c'est-à-dire Christian et Eusèbe.C'est-à-dire que, pour vous, ils n'ont rien à se reprocher ?Ils n'ont rien à se reprocher. Et je pense que la justice saura rendre droit à mes deux frères cadets.À lire aussiCentrafrique: plus d'un millier de personnes manifestent à Bangui contre un 3e mandat du président TouadéraVous n'êtes pas dans le Bloc républicain pour la défense de la constitution, le BRDC, qui a manifesté le 4 avril contre le pouvoir actuel. Est-ce à dire que vous n'êtes pas un opposant ?Mon parti et moi, on a fait le choix d'être ni à gauche ni à droite. Nous avons décidé d'être centriste, c'est-à-dire de nous focaliser sur les aspirations du peuple. Nous pensons que, lorsque le pouvoir pose des actes qui sont louables pour la population, nous avons le devoir d'applaudir. Et si c'est le contraire, nous avons aussi le devoir de critiquer et vice versa, tant du côté du BRDC que du côté du pouvoir. C'est ce qui nous vaut une grande popularité de notre parti auprès de la population.Alors, l'un des grands sujets qui divisent aujourd'hui, c'est cette nouvelle Constitution de 2023 qui permet au président Touadéra de solliciter un troisième mandat en décembre prochain. Qu'est-ce que vous en pensez ?Je pense qu'aujourd'hui, il serait très difficile de ne pas l'accepter. Ceci dit, il existe des dispositions conflictogènes sur des questions telles que la centrafricanité d'origine, l'interdiction qui est faite aux binationaux d'occuper de hautes fonctions et l'ouverture à une présidence à vie. Donc moi je pense qu'il faut justement en discuter, avoir le courage d'en discuter pour en faire un toilettage.Sur le partenariat sécuritaire avec la Russie, qui fonctionne depuis bientôt sept ans, vous en pensez quoi ?Sur ce partenariat, cela ne me pose pas de problème, puisque, lors de l'attaque de 2020, la Fédération de Russie a aidé le gouvernement à pacifier les zones d'insécurité. Alors moi personnellement, je pense qu'il faut travailler avec tous les pays, diversifier le partenariat, notamment avec la Russie, la France, les Etats-Unis. L'essentiel, c'est que nous arrivons à préserver les intérêts de mon pays. Je sais qu'effectivement il y a ces conflits entre l'Occident et l'Est, mais j'avoue qu'effectivement, les rapports traditionnels que nous avons avec l'Occident doivent demeurer afin que nous puissions connaître un développement qui soit harmonieux.
Au Soudan, il y a un mois, les Forces de soutien rapide (FSR) des paramilitaires en guerre contre l'armée soudanaise prenaient le camp de déplacés de Zamzam. À quelques kilomètres de la ville d'El Fasher, Zamzam était le plus important camp du Darfour, immense région de l'Ouest soudanais. Plus de 400 000 personnes y avaient trouvé refuge. Elles sont aujourd'hui éparpillées dans le désert. Selon l'ONU, la guerre au Soudan est la plus importante crise humanitaire du moment. Antoine Gérard est le coordinateur humanitaire adjoint des Nations unies pour le Darfour. Il revient d'une mission sur place et répond aux questions de Gaëlle Laleix. RFI : Vous revenez du Darfour. Est-ce que vous pouvez nous raconter ce que vous y avez vu ? Antoine Gérard : Effectivement, j'ai passé une quinzaine de jours dans le nord du Darfour, pas très loin d'un site qui est assez connu malheureusement, par les événements récents : le camp de Zamzam. Et la raison de notre mission, c'est que le camp est devenu une base militaire des Forces de soutien rapide (FSR) et beaucoup de gens 500 000 ou 600 000 personnes ont fui. On a essayé, puisqu'on était à 30 ou 40 kilomètres de Zamzam, d'y avoir accès. Malheureusement, pour des raisons de sécurité mais aussi de négociation, on n'a pas pu le faire. Et ce n'était pas que les Nations unies. On a discuté avec d'autres ONG internationales qui n'ont pas plus non plus avoir accès à Zamzam. Ce qu'on a entendu, c'est qu'il ne reste plus que 8 000, 10 000 personnes, des gens relativement vulnérables qui n'ont pas pu partir. Et aujourd'hui, l'assistance que l'on aurait pu mener est pour ainsi dire impossible, ce qui est dû à ces problèmes de sécurité et d'accès sur le camp de Zamzam. Et donc, on travaille en périphérie, essentiellement à Tawila qui est une ville qui n'était pas prête pour accueillir 200 000, 300 000 personnes sur une période de quinze jours, trois semaines.Où sont passés et que sont devenus les 500 000 déplacés de Zamzam, aujourd'hui ? Donc, certains sont à Tawila, d'autres ont préféré aller sur la ville d'el-Fasher qui est une ville où il y avait déjà à peu près 1,5 million de personnes. Et ces nouveaux déplacés dans la ville vivent dans la rue. D'après les témoignages que l'on a reçus des ONG nationales qui sont encore sur place, d'autres ont décidé d'aller au-delà de cette ville de Tawila et de prendre la route même de l'exil à travers l'ouest du Soudan, à travers le Darfour. Certains deviendront des réfugiés au Tchad, là où nous avons déjà à peu près 600 000 réfugiés, si ce n'est plus, dû à ce conflit qui perdure depuis deux ans.Comment se déplacent les gens. Combien de kilomètres y a-t-il entre Zamzam et le Tchad ? Quand on est au Darfour, on compte plutôt en moyens de locomotion plutôt que kilomètres. Parce que les kilomètres ça ne veut pas dire grand-chose parce que ça dépend de ce que vous avez comme moyen. Certaines familles, au début, avaient encore les moyens de pouvoir être sur des camions. Les camions, en fait de l'assistance humanitaire qui repartaient à vide, repartaient avec des familles. D'autres ont des ânes. Un voyage en camion, ça va prendre trois-quatre jours jusqu'à la frontière tchadienne. Mais avec des ânes, ça prendra deux ou trois semaines et d'autres sont à pied à côté des ânes. Donc, c'est un mois de voyage avec, pour nous, un dilemme : c'est-à-dire, comment apporter un soutien humanitaire à des personnes en déplacement ?Et ces routes sont-elles sûres ? Ce ne sont pas des routes sûres. C'est-à-dire que les gens qui sont sortis du camp de Zamzam sont partis la nuit. Ils ont essayé de fuir les combats, mais aussi pour certains et pour certaines, ils ont subi des violences, que ce soient des violences sexuelles ou d'autres. Il y a des recrutements forcés de jeunes garçons par les Forces de soutien rapide et du coup, il y a des stratégies qui sont mis en place pour essayer d'éviter de tomber dans les checkpoints de ces forces. Une des stratégies, c'était de déguiser les jeunes garçons en filles. Mais, maintenant, malheureusement, les forces ou ceux qui sont affiliés aux forces déshabillent les uns et les autres sur la route. On a eu des témoignages à Tawila qui sont assez dramatiques sur la façon dont les gens ont fui les combats, sont arrivés à Tawila ou plus à l'intérieur de Djebel Marra.Aujourd'hui, pour les acteurs humanitaires, quels sont les défis ? Ils sont nombreux. D'abord, répondre aussi rapidement à ce mouvement massif de population. Sur Tawila, de 250 000, 300 000 personnes, et sur d'autres localités, ce n'est pas évident d'avoir toutes les capacités. Il y a des problèmes de financement de ces ONG nationales et internationales. Ça se passe dans le contexte de diminution drastique de la part des Américains, mais également d'autres bailleurs de fonds, de leur contribution à l'assistance humanitaire. Et puis des questions de capacité. C'est-à-dire que les gens qui étaient là étaient sur des programmes un petit peu plus établis sur les déplacés qu'il y avait depuis deux ans ou d'autres depuis plus longtemps. Et subitement, il faut redoubler de capacité devant un nombre incroyable de personnes qui sont arrivées assez rapidement sur cette ville.À lire aussiSoudan: les FSR revendiquent la prise du camp de ZamZam au Darfour, «tuant de nombreux civils» À lire aussiSoudan: au moins 14 morts dans des frappes paramilitaires sur un camp de déplacés
Va-t-on vers une médiation de l'Italie pour réconcilier l'Algérie et la France ? C'est ce que croit savoir notre Grand invité Afrique ce matin. Entre Alger et Paris, les relations sont totalement gelées depuis la mi-avril 2025. La crise s'est encore aggravée ces derniers jours, avec les expulsions croisées de fonctionnaires français par Alger et de fonctionnaires algériens par Paris. Mais les deux pays ne semblent pas vouloir aller jusqu'à la rupture. Pourquoi ? À Genève, Hasni Abidi est directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Entre la France et l'Algérie, l'accalmie n'a duré que deux semaines. Pourquoi la relation est elle aussi instable entre ces deux pays ?Hasni Abidi : Parce que les éléments de discorde, de divergences sont beaucoup plus profonds que la volonté des deux chefs d'États de renouer le dialogue et de reprendre la parole, surtout du côté français qui était très attendu par le président algérien.L'Algérie accuse le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, « de barbouzerie à des fins purement personnelles ». Est-ce que Alger joue Barrot contre Retailleau, le ministre des Affaires étrangères contre le ministre de l'Intérieur ?Oui, la ligne algérienne est claire. Elle s'oppose à tout rôle dans le dossier algérien donné au ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, pour des raisons d'abord de ligne idéologique du ministre de l'Intérieur et parce que Alger pense que Bruno Retailleau utilise la carte algérienne, les relations franco-algériennes à des fins politiques électoralistes et que l'Algérie ne veut pas cautionner cet usage politique de la relation algérienne par le ministre de l'Intérieur. Vous avez vu, plusieurs indicateurs montrent finalement que les services algériens, par exemple, collaborent d'une manière inconditionnelle avec les services de sécurité extérieurs, mais pas les services qui sont sous le contrôle du ministre de l'Intérieur. Ce n'est pas un rejet total, mais un rejet, en quelque sorte, de la récupération faite selon Alger par le ministre de l'Intérieur.À lire aussiTensions France-Algérie: Paris annonce «renvoyer» des diplomates algériens après des expulsions par AlgerCôté algérien, est-ce qu'il y a aussi d'éventuelles divisions sur la question française ? Le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, Bruno Fuchs, dit que la position algérienne n'est pas homogène…C'est très difficile d'analyser de l'intérieur. Donc, je félicite Bruno Fuchs d'avoir cette analyse, mais je ne la partage pas parce que, de l'extérieur, il est très difficile aujourd'hui de trouver vraiment des failles au sein des autorités algériennes, entre civils et militaires, dans les relations avec Paris.Alors, le point de départ de cette dernière crise, particulièrement grave, c'est la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, c'était en juillet dernier. Mais on ne voit pas pourquoi la France changerait de cap. Est-ce que du coup, cette crise peut durer dix ou vingt ans ?Non, ce n'est pas une crise fataliste. Sur la question du Sahara occidental, il y a eu des discussions importantes et je peux vous dire que, avant cette crise consulaire concernant les agents français et algériens, le ministre des Affaires étrangères était attendu à Paris, le ministre algérien, Monsieur Attaf… Bien sûr, pour répondre à la visite effectuée par Jean-Noël Barrot. Malheureusement, les développements ont fait que cette visite soit annulée, mais il n'est pas du tout exclu que les relations reprennent. Je peux vous dire aussi qu'il y a des médiations, et notamment Rome qui veut absolument jouer un rôle de médiateur important et accepté par les deux parties.À lire aussiEn Algérie, les propos de Macron sur le Sahara occidental passent malDonc, pour vous, même si les deux régimes s'envoient à la figure des expulsions de hauts fonctionnaires et de diplomates, il n'y aura pas de rupture ?La rupture totale, je veux dire le point de non-retour, est coûteux pour les deux présidents. Mais il est clair qu'il y a des décisions à prendre. C'est-à-dire qu'Alger attend que certains consuls nommés soient accrédités, ça, c'est un élément aussi à voir. La question bien sûr du renvoi, il faut arrêter cette spirale, elle n'est pas du tout bonne pour le bon fonctionnement des relations. Cette situation, elle permet en quelque sorte la reprise ou la possibilité d'une reprise de dialogue. Parce que, au sein des autorités algériennes, on sent bien qu'il y a une volonté de contenir les conséquences de cette crise et finalement plutôt de parler seulement d'un désaccord profond avec le ministre français de l'Intérieur.Et vous dites que la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, essaye de faire médiation, c'est ça ?Giorgia Meloni est prête et il y avait même des discussions, l'Italie joue un rôle important. Elle est devenue un interlocuteur privilégié pour l'Algérie. Et bien sûr, l'Italie aussi, Giorgia Meloni a de bonnes relations avec le président Macron. Donc c'est l'Italie qui est bien placée pour jouer en quelque sorte le rapprochement. Elle peut tout à fait organiser cela lors d'une réunion économique ou dans le cadre du G20 ou un autre cadre, inviter les deux présidents. Et moi, je pense qu'une rencontre de haut niveau entre les deux chefs d'État s'impose dans les conditions actuelles.Entre les présidents Macron et Tebboune ?Entre le président Macron et le président Tebboune. Oui, en Italie, c'est une option et une hypothèse à soutenir et à encourager.
La nuit dernière, Pascal Normand a dormi dans un hôtel pour pouvoir enquêter dès le matin sur un des cas de l'émission. Malheureusement pour lui, la nuit n'a pas été des plus calmes... Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ![REDIFFUSION] La première place de podium est le rêve ultime de Marion, cycliste professionnelle. Pour y parvenir, elle est prête à tout sacrifier, y compris sa vie. Mais tout bascule lorsque son entraîneur commence à l'humilier et la harceler. Pour ne plus dépendre de lui, elle doit décrocher la médaille d'or, mais de gros efforts physiques sont à fournir. Pour y arriver plus vite, elle décide d'acheter un produit de dopage sur internet. Celui-ci provient de Chine et s'injecte par piqûres. Déterminée, elle regarde des vidéos pour apprendre à se piquer seule, dans le ventre. Malheureusement, 3 jours après avoir consommé de l'OPO, elle est tirée au sort pour le contrôle anti-dopage. Les analyses sont positives. Marion est interdite de compétition pendant 4 ans. Elle décide de porter plainte contre son entraîneur, mais la justice a classé sans suite cette affaire en août 2022… Marion a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 16 février 2025, Louis tombe en panne sur l'autoroute. Un garage des alentours remorque le véhicule et semble apte à le réparer. Malheureusement, quelques jours plus tard, ce professionnel refuse toute intervention. Livré à lui-même, Louis finit par trouver un autre établissement à 40 km pour les réparations. Mais, maintenant, le premier garage refuse de laisser le véhicule sous prétexte qu'il faudrait régler plus de 1.400€ de frais de gardiennage. Louis n'avait jamais été averti de ces frais. Ce matin dans l'émission, un accord semble avoir été trouvé : Louis devrait-il l'accepter ? Le rédacteur en chef adjoint Jean-Baptiste Nicolle revient sur le dossier. Au micro de Chloé Lacrampe, un membre de l'équipe de "Ça peut vous arriver" revient sur les négociations difficiles et les moments off de ces 2h d'antenne !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pascal Atenza revisite l'actualité en 80 secondes ! Découvrez la chronique d'aujourd'hui !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le chardon est l'un des symboles les plus anciens et emblématiques de l'Écosse. On le retrouve sur les pièces de monnaie, les insignes militaires, les passeports britanniques (pour la partie écossaise), et même dans les armoiries royales. Mais pourquoi une plante épineuse, sauvage et modeste est-elle devenue le symbole d'un peuple aussi fier que les Écossais ? Pour le comprendre, il faut plonger dans l'histoire, la légende et la symbolique.Une légende tenaceL'origine la plus fréquemment évoquée est une légende médiévale qui aurait eu lieu au XIIIe siècle, lors des invasions vikings. Selon cette histoire, un groupe de soldats nordiques tenta une attaque nocturne sur un camp écossais, afin de profiter de l'effet de surprise. Pour se faire discrets, les envahisseurs ôtèrent leurs chaussures. Malheureusement pour eux, l'un des hommes marcha sur un chardon et poussa un cri de douleur, alertant les Écossais endormis. Grâce à cela, les défenseurs purent repousser l'attaque. En signe de gratitude, le chardon fut adopté comme emblème national.Bien qu'aucune preuve historique ne confirme cette version, elle illustre parfaitement les qualités que les Écossais aiment s'attribuer : vigilance, courage, et capacité à se défendre farouchement, même avec des moyens simples.Un symbole de résistanceAu-delà de la légende, le choix du chardon comme symbole est profondément symbolique. Cette plante, courante dans les landes écossaises, pousse dans des conditions difficiles, sur des sols pauvres et exposés. Elle incarne la résilience et la fierté d'un peuple qui a su résister à de nombreuses tentatives de domination : par les Anglais, les Vikings, ou encore les Romains.Ses épines sont également une métaphore de l'hostilité envers l'envahisseur : beau de loin, mais dangereux de près. Le message est clair : « Ne me touche pas sans en payer le prix ».Une reconnaissance officielleLe chardon apparaît pour la première fois comme symbole royal écossais sous le règne du roi Jacques III, au XVe siècle. Il orne alors certaines pièces de monnaie. Mais c'est au XVIe siècle que le symbole gagne en prestige, avec la création, en 1540, de l'Ordre du Chardon (Order of the Thistle), une distinction honorifique écossaise toujours active aujourd'hui. Cet ordre, l'un des plus anciens et prestigieux du Royaume-Uni, souligne l'importance du chardon dans l'identité nationale écossaise.En résuméLe chardon est bien plus qu'une plante : il est le symbole vivant de l'âme écossaise, à la fois robuste, fier et indomptable. Son adoption comme emblème repose à la fois sur une légende populaire, une forte symbolique de défense et une reconnaissance royale ancienne. Une plante modeste, certes, mais au cœur de l'identité d'un peuple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après une longue journée de travail, on a souvent envie de se récompenser avec un bon repas. Malheureusement, pour notre santé et notre digestion, il est plus prudent d'éviter le buffet et de privilégier les petites quantité. En effet, le repas du soir peut aussi vous rester sur l'estomac ! Et surtout si il est rempli de féculents. Mais alors quels aliments sont à privilégier pour le dîner ? Quels sont les féculents à privilégier le soir ? À quoi ressemble l'assiette? parfaite ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Eva Depierre. Date de première diffusion : 20 mai 2024 À écouter aussi : La viande rouge est-elle vraiment la moins écologique ? L'eau dans laquelle vous allez vous baigner cet été est-elle vraiment propre ? Comment obtenir des billets de concerts pas chers ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
À la collégiale Saint-Ursmer de Binche se cache un trésor unique : le bras reliquaire de saint Pierre. Malheureusement, ce bras a perdu une perle précieuse… disparue mystérieusement lors de son transfert entre la ville de Lobbes et Binche. Depuis, la légende de cette perle perdue alimente bien des récits. Partons à la découverte de cette légende fascinante au cœur de Binche avec Sylvie Urbain et Fanny Cuisset. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, revivez l'effroyable crash du vol Fuerza Aérea Uruguaya 571. Autrement appelé le drame de la Cordillère des Andes, cet accident aéronautique aura marqué le milieu des années 70. Véritable tragédie humaine, cette catastrophe est aussi une incroyable histoire de survie. Joignez-vous alors à nous pour découvrir cette effroyable épopée. Un accident dramatique Le 13 octobre 1972, l'avion F571 s'écrase dans la cordillère des Andes. Le pilote expérimenté Julio Ferradas, avait à ses côtés le co-pilote en formation, Dante Lagurara. Alors qu'ils survolent les Andes, les nuages cachent les montagnes en dessous. Au moment où l'avion approche de son lieu de destination, le copilote demande l'autorisation d'atterrir auprès de l'aéroport de Santiago. L'avion entame alors sa descente. Malheureusement, les trous d'air qu'ils ont subis et la mauvaise visibilité les surprennent. Lorsqu'ils ont traversé les nuages, l'avion n'était pas encore au niveau de la piste d'atterrissage…. Mais face à la montagne… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [Les oubliées de l'histoire] Valentina Terechkova, la première femme dans l'espace [Les oubliées de l'histoire] Madame de Staël, la femme qui défia Napoléon [Les oubliées de l'histoire] Sophie Scholl, l'héroïne de la Résistance allemande [Les oubliées de l'histoire] Joséphine Baker, du ghetto américain au Panthéon Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam (montage Julien Roussel) Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Aux États-Unis, les taxes douanières « réciproques » voulues par Donald Trump sont entrées en vigueur le 2 avril 2025. Elles s'ajoutent à d'autres droits de douanes déjà en vigueur visant notamment le Canada, la Chine et le Mexique. Le président américain assure que ces mesures vont booster l'économie de son pays, mais en réalité, les industriels, les commerçants, les consommateurs s'inquiètent. Certaines petites entreprises payent déjà le prix de ces dispositifs, qu'elles répercutent sur leurs prix de vente. De notre correspondante à New-York,« C'est très difficile de prévoir quoi que ce soit » : Annie Bassin l'avoue, cela fait plusieurs semaines qu'elle vit avec la peur au ventre, inquiète de devoir mettre la clé sous la porte. Avec son mari néerlandais, cette New-Yorkaise est à la tête d'une petite entreprise de huit employés, lancée il y a huit ans. Le couple fabrique et vend une boisson bio à base de gingembre dont il vante les bienfaits pour la santé. Mais depuis que Donald Trump a imposé des taxes douanières, les bouteilles qu'ils importent de Chine leur coûtent plus cher. « On avait déjà eu 25% de taxes douanières en 2016, et là, c'est 20% de plus ! »Fabriquer leurs bouteilles aux États-Unis leur coûterait trois fois plus. Alors, pour faire face à cette situation, Annie et son mari Allard van Hoorn ont dû faire des choix difficiles : « Malheureusement, on va licencier 80% de notre staff. C'est triste, mais c'était devenu irresponsable de continuer sur le même modèle. C'est trop risqué. » Pour Annie, « c'est très dur, parce que ce n'est pas juste de la théorie, la vie de ces gens est affectée ».Changer de stratégieUne situation d'autant plus difficile que depuis sa création, la petite entreprise ne cessait de prospérer et réalisait un chiffre d'affaires annuel d'un million de dollars. Des revenus en baisse depuis l'élection, selon Annie, car les Américains font plus attention à leurs dépenses. La politique de Donald Trump a tout chamboulé : « Les taxes douanières, ce n'est pas génial, mais au moins, on sait à quoi on a affaire et on peut s'adapter. Mais l'imprévisibilité, les changements de politique toutes les cinq minutes... C'est quasiment impossible de gérer un business dans ces conditions. Au moindre souci, nous sommes vulnérables. »Alors, pour sauver leur entreprise, Annie et Allard ont décidé de changer de formule. Ils ferment leurs locaux et confient l'emballage et l'expédition de leurs produits aux États-Unis à une autre société. Et surtout, ils ont décidé de s'expatrier. « C'est crucial pour nous d'être flexibles, de serrer les dents pour survivre, explique la commerçante. C'est compliqué de rester ici. On est fiers de ce qu'on a construit et on est certains de pouvoir refaire la même chose dans un environnement plus sain. »Tout en gardant sa branche américaine, le couple mise désormais sur le marché européen. Ils comptent ouvrir une autre petite entreprise de production de boissons à base de gingembre en Grande-Bretagne, puis au Portugal. Avec, peut-être, un retour aux États-Unis dans quatre ans.À lire aussiLes producteurs européens de vins et spiritueux inquiets face à la bataille des taxes
Si vous voulez me soutenir pour continuer à développer ces podcasts qui me prennent beaucoup de temps et d'investissement personnel : https://fr.tipeee.com/horizon-podcast merci d'amour... . . Bonjour à tous Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Véronique, docteure en Histoire, pour un échange franchement fascinant sur un sujet peu connu mais mystérieux : la "mémoire des murs". Imaginez un instant que les lieux où nous vivons puissent conserver les énergies, émotions et événements passés, devenant ainsi des témoins silencieux de l'histoire. Comment est-il possible que nos maisons enregistrent ces mémoires, et en quoi cela peut-il influencer notre vie quotidienne ? Véronique va nous expliquer la différence entre la mémoire des murs et les maisons hantées, et nous parlera de ses expériences personnelles, notamment au château de Fougeret, un lieu chargé d'une mémoire particulièrement violente, où des phénomènes inexplicables comme des bruits de boulets ou la présence d'une petite fille décédée se manifestent. Et ce n'est pas tout vous allez voir... Nous verrons également comment choisir et purifier une habitation pour se protéger de ces énergies. Un échange riche et captivant que je vous invite à écouter dès à présent. J'adore l'authenticité de Véronique ainsi que son ouverture d'esprit! Effectivement, il y a des choses qu'on ne peut pas expliquer mais qui pourtant nous arrivent… Cet épisode est divisé en 2, la suite dans deux semaines ! Petit point en plus : j'avais initialement enregistré cet interview en mars 2024, ça commence à faire un bout de temps. Malheureusement, les ¾ de cet échange intéressant ont été effacés par un bug de l'application de podcast que j'utilisais, grande frustration. J'ai donc réenregistré la suite 8 mois plus tard avec une autre application mais qui ne fonctionne elle non plus pas bien et qui n'a pas enregistré la vidéo. Heureusement j'ai eu l'audio mais c'est pour cette raison que vous avez au début de la vidéo puis que de l'audio Bonne écoute . . //Show notes : -Livre de Véronique : Les murs ont-ils une mémoire ? (GUY TRÉDANIEL ÉDITEUR) -Mon instagram :@lena_champy