Podcasts about francophonie

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francophonie

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Best podcasts about francophonie

Latest podcast episodes about francophonie

Grand reportage
En Louisiane, chez les irréductibles défenseurs de la francophonie

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 9, 2023 19:30


Dans le sud de la Louisiane, dans le sud du sud des États-Unis, on parle français depuis plus de 300 ans. Depuis la fondation de la Nouvelle-Orléans. Mais au XXème siècle, parler français était mal vu par les autorités américaines, et même rigoureusement interdit à l'école. La francophonie a donc reculé, jusqu'à il y a quelques années, quand certains, ceux qui parlaient le français louisianais, quasiment en cachette, ont voulu sauver leur langue, leur héritage et leur culture. La loi a changé, les mentalités aussi, et aujourd'hui, la langue française recommence à être parlée par les jeunes générations. « En Louisiane, chez les irréductibles défenseurs de la francophonie », un Grand reportage de Guillaume Naudin. Réalisation : Pauline Leduc.

SBS French - SBS en français
Le journal des sports du 02/05/2023 - Paris en tête, mais perd une nouvelle fois

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later May 2, 2023 8:07


Le journal des sports du 02/05/2023 et le PSG qui conserve la tête, mais perd une nouvelle fois, et cette fois-ci face à Lorient. Nous faisons le point sur la lige anglaise et Italienne, et sur les jeux de la Francophonie qui arrivent au Congo.

ONU Info

Au menu de l'actualité :Le Conseil de sécurité examine la situation au MaliL'Organisation internationale de la Francophonie renforce les initiatives de lutte contre la désinformationCoup de projecteur sur l'Organisation mondiale de la santé à l'occasion de son 75e anniversaire Présentation : Jérôme Bernard

ONU Info

En raison du jour férié au Siège de l'ONU à New York, nous vous présentons une édition spéciale consacrée à la « découvrabilité » de l'abondante et diverse création culturelle francophone, à l'ère numérique.Avec plus de 321 millions de francophones à travers la planète, il existe aujourd'hui des milliards de contenus culturels francophones – encore faut-il pouvoir y accéder. L'Organisation internationale de la Francophonie souhaite justement les rendre « découvrable » sur Internet pour les faire connaitre.Pour en savoir plus, nous avons joint Nivine Khaled, la Directrice de la Diversité culturelle et de la langue française au sein de l'Organisation de la Francophonie.  Présentation :  Cristina Silveiro

ONU Info

Au menu de l'actualité : Les Nations Unies célèbrent la première Journée internationale zéro déchet.Malgré l'insécurité en République démocratique du Congo, la Mission de l'ONU continue de soutenir le processus électoral.Coup de projecteur sur les efforts de l'Organisation internationale de la Francophonie pour faire connaître la richesse et la diversité de la culture francophone. Présentation : Florence Westergard

Les Nuits de France Culture
Arrêt sur image - Francophonie, la langue au service de la politique (Date d'enregistrement : 24/11/1991)

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Mar 20, 2023 30:00


durée : 00:30:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Par François Bédin - Avec François Mitterrand et Raymond Devos - Réalisation Jacqueline Martin

ONU Info

Au menu de l'actualité :Climat : le GIEC publie son dernier guide de survie pour la planèteIran : les abus systématiques s'apparentent à des crimes contre l'humanitéJournée internationale de la Francophonie  Présentation : Cristina Silveiro

ONU Info
La découvrabilité de la création culturelle francophone, soutenue par l'OIF

ONU Info

Play Episode Listen Later Mar 20, 2023 0:10


La Journée internationale de la Francophonie est placée cette année sous le thème « 321 millions de francophones, des milliards de contenus culturels », une façon de souligner l'abondance et la diversité de la création culturelle francophone à travers le globe mais aussi d'insister sur la nécessité de la rendre « découvrable », à l'ère numérique.Bien que l'arrivée des technologies numériques a permis de faciliter les processus de création et leur partage, la distribution des contenus demeure inégale en fonction de la langue utilisée ou du pays d'origine, explique l'Organisation internationale de la Francophonie.Ainsi même si le français est la 4e langue sur l'Internet, seul 2,7% du contenu des 10 millions de sites web les plus visités au monde est disponible dans cette langue.L'OIF rappelle aussi que la culture est « aussi source de croissance économique et d'emplois pour des millions de créateurs de par le monde ».Pour en savoir plus sur l'action de la Francophonie en faveur de la culture et de sa découvrabilité, nous avons joint Nivine Khaled, Directrice de la Diversité culturelle et de la langue française au sein de l'Organisation de la Francophonie (OIF). (Interview : Nivine Khaled, Directrice de la Diversité culturelle et de la langue française au sein de l'Organisation de la Francophonie (OIF) ; propos recueillis par Cristina Silveiro)

Language Lounge
53. Promoting French in the U.S. with Joseph Dunn

Language Lounge

Play Episode Listen Later Mar 13, 2023 60:52


As a celebration of le Mois de la Francophonie, join Joseph Dunn and guest host Terri Hammatt as they discuss the role of French in the Americas. How can we embrace all the different ways that French is spoken and grow the idea that the United States also has rich French-speaking communities? How do we develop economic opportunities for students to use their French outside the classroom? Visit the Language Lounge on Twitter - https://twitter.com/langloungepod Connect with Michelle - https://twitter.com/michelleolah Have a comment or question? Leave a voicemail at (207) 888-9819 or email podcast@waysidepublishing.com Produced by Wayside Publishing - https://waysidepublishing.com Watch this episode on YouTube - https://www.youtube.com/wayside Joseph Dunn is well known in regional, national, and international francophone circles. He has presented in English and French at conferences and political and economic trade missions in the United States, Canada, the Caribbean, and Europe. He is often featured in Francophone print and broadcast media and documentaries as a leader in the French and Creole language movements in Louisiana. He is regularly quoted in academic journals and publications and is known as an outspoken advocate for the development of educational, professional and economic opportunities for these heritage language communities. After three years as Executive Director of the Council for the Development of French in Louisiana (CODOFIL), he began work as an independent tourism & cultural entrepreneur. He has held positions at the Consulate General of France in New Orleans; the Office of the Lieutenant Governor; the Louisiana Office of Cultural Development; the Louisiana Travel Promotion Association; Laura: A Creole Plantation; and the Louisiana Office of Tourism. Internationally, Joseph has twice worked as a product development and interpretation consultant with Parks Canada. He participated in the drafting of the dossier that led to Louisiana's acceptance as an observer member of the Organisation Internationale de la Francophonie, the second-largest international body of nations and regions after the United Nations. Joseph's primary role today is to oversee the communications, public relations and marketing efforts at Laura: Louisiana's Creole Heritage Site, highlighting the unique history and reality of Louisiana's diverse mosaic of French and Creole-speaking populations. Social Media: Twitter: @louisianais1742 Blog: louisianaperspecitves.wordpress.com Mentions FLE - Français Langue Étrangère CODOFIL Council for the Development of French in Louisiana L'OIF - L'Oragnization International de la Francophonie World Heritage Site - UNESCO - United Nations FACE Foundation- Supporting French-Americian Cultural Excahnge in Education and the Arts Claire-Marie Brisson The North American Francophone Podcast Centre de la Fracophnie des Amériques Amanada LaFleur The Weekly Linguist Podcast Episodes 18-20 David Cheramie @dcheramie (Twitter) books: Lait à mère, Bayou Zen, l'Allée du Souvenir Le Carrefour /The Intersection - Trailer La Journée internationale de al Francophonie 2023 Laura Plantation : Louisiana's Créole Heritage Site

Néo Géo
L'Intégral : Direction Beyrouth avec le roman “Beyrouth-sur-Seine” de Sabyl Ghoussoub puis Marseille pour le festival Babel Music XP

Néo Géo

Play Episode Listen Later Mar 13, 2023 107:09


Vent d'Ailleurs : Le Vent d'Ailleurs de Néo Géo Nova souffle depuis le Liban cette semaine. L'artiste franco-libanaise Valérie Cachard et Hadi Deaibes présentent leur création radiophonique dans plusieurs villes du Liban dans le cadre de la semaine de la Francophonie avec l'Institut Français. Cette création radiophonique c'est “Paroles de Femmes”, qui réunit la voix de 12 femmes, 12 récits de vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Révolution Bilingue
Ep 36: Langues et identité avec Maya Smith

Révolution Bilingue

Play Episode Listen Later Jan 26, 2023 38:41


Pour ce nouvel épisode de Révolution bilingue, c'est la sociolinguiste Maya Angela Eipe Smith, auteure du livre Sénégalais de l'étranger, qui nous aide à explorer le rôle de la langue dans la formation des identités linguistiques.Le podcast Révolution bilingue est proposé conjointement par Frenchmorning et CALEC.C'est de l'université de l'Etat de Washington à Seattle que Maya nous parle. Star montante des études françaises, elle y enseigne la langue et la Francophonie, en accordant dans ses cours une place importante aux questions d'équité et de justice raciale.Dans Sénégalais de l'étranger, Maya s'appuie sur des entretiens approfondis avec des adolescents d'origine sénégalaise, à Paris, Rome et New York. Le choix de ces trois sites révèle comment des contextes et des communautés spécifiques contribuent à façonner la dynamique entre les langues (en particulier le français, le wolof, l'italien et l'anglais) et la formation d'identités nationales et transnationales. Grâce à cette étude ethnographique des expériences individuelles de la migration, Maya révèle le paysage fascinant et complexe des interactions linguistiques dans le monde francophone postcolonial.

De vive(s) voix
Littérature: «Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis», la traite négrière dans une langue de griot

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jan 5, 2023 29:00


Dans ce livre, Nétonon Noël Ndjékéry livre une exploration du passé et du présent du Tchad, son pays natal. Traite négrière, colonisation, conflits mondiaux et coups d'États qui viendront perturber les visées démocratiques du Tchad indépendant, jusqu'à l'essor des jihadistes de Boko Haram, 200 ans d'histoire sont mis en lumière par l'auteur tchado-suisse.  Invité : l'auteur tchado-suisse Nétonon Noël Ndjékéry raconte la Traite négrière dans Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis aux éditions Hélice Hélas.

De vive(s) voix
Littérature: «Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis», la traite négrière dans une langue de griot

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jan 5, 2023 29:00


Dans ce livre, Nétonon Noël Ndjékéry livre une exploration du passé et du présent du Tchad, son pays natal. Traite négrière, colonisation, conflits mondiaux et coups d'États qui viendront perturber les visées démocratiques du Tchad indépendant, jusqu'à l'essor des jihadistes de Boko Haram, 200 ans d'histoire sont mis en lumière par l'auteur tchado-suisse.  Invité : l'auteur tchado-suisse Nétonon Noël Ndjékéry raconte la Traite négrière dans Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis aux éditions Hélice Hélas.

De vive(s) voix
Théâtre: dans «L'autre fille», Marianne Basler est la «voix» de la lettre d'Annie Ernaux

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jan 4, 2023 29:00


« Dans ce texte, j'amène ma vie, mes soucis, mes manques et mes désirs. Je suis engagée entre les mots avec ma propre histoire » La pièce de Marianne Basler a été créée il y a quelques années, avant qu'Annie Ernaux obtienne le Prix Nobel récompensant l'ensemble de son œuvre. Dans son récit autobiographique L'autre fille, Annie Ernaux adresse une lettre à sa sœur morte deux ans avant sa naissance. Une sœur dont elle apprend l'existence par inadvertance et qui, selon les dires de sa mère, était « plus gentille que celle-là ». Notre invitée, Marianne Basler « dit » ce texte écrit en 2011 qui fait écho à sa propre histoire, sur les planches du Théâtre des Mathurins.    Texte d'Annie Ernaux / Prix Nobel de la Littérature Mise en scène de Jean-Philippe Pyuymartin et Marianne Basler À voir au Théâtre des Mathurins jusqu'au 5 février ► À écouter aussi : Littérature : Annie Ernaux, raconter l'écriture, le temps, la vie   Et la chronique la Puce à l'oreille de Lucie Bouteloup : aujourd'hui, l'expression : « Être tiré à quatre épingles », avec les explications de Bérengère Baucher, et comme toujours, la participation des enfants !

De vive(s) voix
Théâtre: dans «L'autre fille», Marianne Basler est la «voix» de la lettre d'Annie Ernaux

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jan 4, 2023 29:00


« Dans ce texte, j'amène ma vie, mes soucis, mes manques et mes désirs. Je suis engagée entre les mots avec ma propre histoire » La pièce de Marianne Basler a été créée il y a quelques années, avant qu'Annie Ernaux obtienne le Prix Nobel récompensant l'ensemble de son œuvre. Dans son récit autobiographique L'autre fille, Annie Ernaux adresse une lettre à sa sœur morte deux ans avant sa naissance. Une sœur dont elle apprend l'existence par inadvertance et qui, selon les dires de sa mère, était « plus gentille que celle-là ». Notre invitée, Marianne Basler « dit » ce texte écrit en 2011 qui fait écho à sa propre histoire, sur les planches du Théâtre des Mathurins.    Texte d'Annie Ernaux / Prix Nobel de la Littérature Mise en scène de Jean-Philippe Pyuymartin et Marianne Basler À voir au Théâtre des Mathurins jusqu'au 5 février ► À écouter aussi : Littérature : Annie Ernaux, raconter l'écriture, le temps, la vie   Et la chronique la Puce à l'oreille de Lucie Bouteloup : aujourd'hui, l'expression : « Être tiré à quatre épingles », avec les explications de Bérengère Baucher, et comme toujours, la participation des enfants !

De vive(s) voix
Comment libérer les classiques de la littérature du regard masculin ?

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jan 3, 2023 29:00


Une relecture vivifiante des contes de fées, des romans et des pièces de théâtre classiques qui ont façonné notre imaginaire à la lumière des grandes interrogations féministes contemporaines.    Invitée : Jennifer Tamas, agrégée de Lettres Modernes et enseigne la littérature française aux Etats-Unis. Autrice de« Au NON des femmes. Libérer nos classiques du regard masculin », à découvrir aux éditions du Seuil.  

De vive(s) voix
Comment libérer les classiques de la littérature du regard masculin ?

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jan 3, 2023 29:00


Une relecture vivifiante des contes de fées, des romans et des pièces de théâtre classiques qui ont façonné notre imaginaire à la lumière des grandes interrogations féministes contemporaines.    Invitée : Jennifer Tamas, agrégée de Lettres Modernes et enseigne la littérature française aux Etats-Unis. Autrice de« Au NON des femmes. Libérer nos classiques du regard masculin », à découvrir aux éditions du Seuil.  

De vive(s) voix
Littérature: Rouda, le pouvoir des mots et la force de l'engagement

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jan 2, 2023 29:00


Entre Belleville et la Brousse, Ben cherche sa place. Il traverse les années 1990, les bouleversements du monde et les luttes sociales qui secouent le pays. Un roman combatif et mordant sur les clivages et les failles de notre société, tendre et poétique sur les amitiés indéfectibles et l'amour pour toujours. Invité : Rouda, chanteur, rappeur, slameur, auteur-compositeur-interprète et poète français. Son premier roman « Les Mots nus » est à retrouver aux éditions Liana Levi.

De vive(s) voix
Littérature: Rouda, le pouvoir des mots et la force de l'engagement

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jan 2, 2023 29:00


Entre Belleville et la Brousse, Ben cherche sa place. Il traverse les années 1990, les bouleversements du monde et les luttes sociales qui secouent le pays. Un roman combatif et mordant sur les clivages et les failles de notre société, tendre et poétique sur les amitiés indéfectibles et l'amour pour toujours. Invité : Rouda, chanteur, rappeur, slameur, auteur-compositeur-interprète et poète français. Son premier roman « Les Mots nus » est à retrouver aux éditions Liana Levi.

De vive(s) voix
Théâtre: Tiago Rodrigues, nouveau directeur du Festival d'Avignon

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Dec 29, 2022 29:00


Entretien spécial avec Tiago RODRIGUES nouveau directeur du Festival d'Avignon.  (Rediffusion)  Le comédien et metteur en scène portugais succède à Olivier PY. Outre cette actualité, quatre spectacles du metteur en scène se jouent à l'affiche du Festival d'Automne  «Dans la mesure de l'impossible» est joué à l'Odéon jusqu'au 14 octobre puis en tournée. «Catarina et la beauté de tuer des fascistes»  est joué aux Bouffes du Nord jusqu'au 30 octobre. " «Chœur des amants» jusqu'au 29 octobre également aux Bouffes de Nord et  «Entre les lignes» sera joué à l' Athénée du 23 novembre au 17 décembre.    Invité : Tiago Rodrigues est dramaturge, producteur, metteur en scène et acteur portugais. Nouveau directeur du Festival d'Avignon.

De vive(s) voix
Théâtre: Tiago Rodrigues, nouveau directeur du Festival d'Avignon

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Dec 29, 2022 29:00


Entretien spécial avec Tiago RODRIGUES nouveau directeur du Festival d'Avignon.  (Rediffusion)  Le comédien et metteur en scène portugais succède à Olivier PY. Outre cette actualité, quatre spectacles du metteur en scène se jouent à l'affiche du Festival d'Automne  «Dans la mesure de l'impossible» est joué à l'Odéon jusqu'au 14 octobre puis en tournée. «Catarina et la beauté de tuer des fascistes»  est joué aux Bouffes du Nord jusqu'au 30 octobre. " «Chœur des amants» jusqu'au 29 octobre également aux Bouffes de Nord et  «Entre les lignes» sera joué à l' Athénée du 23 novembre au 17 décembre.    Invité : Tiago Rodrigues est dramaturge, producteur, metteur en scène et acteur portugais. Nouveau directeur du Festival d'Avignon.

De vive(s) voix
Eliane Viennot: démasculiniser la langue française, c'est lui rester fidèle

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Dec 28, 2022 29:00


« Parler un français non sexiste, c'est une question de volonté », affirme Eliane Viennot, professeuse de Littéraure émérite. Voltaire disait bien « professeuse », pourquoi aujourd'hui l'emploi de ce terme provoque une telle levée de boucliers ? La langue française n'est pas sexiste en soi, mais les grammairiens l'ont rendue sexiste, nous explique Eliane Viennot. Selon elle, on a dans les langues romanes tout le matériel nécessaire pour parler un français inclusif. Soyons rationnels, alors, et démasculinisons les usages !  (Rediffusion) Le masculin a été désigné, il y a 300 ans, comme le genre noble et décrétant ainsi que le genre le moins noble devait quitter l'espace de la langue. C'est comme ça qu'aujourd'hui, «le masculin l'emporte». Il n'est pas question ici d'inventer de nouveaux mots et usages, mais plutôt de les retrouver.  Invitée : Eliane Viennot, professeuse de Littérature émérite et militante féministe, est l'autrice de « Non, le masculin ne l'emporte pas sur le féminin », publié aux Éditions iXe (une maison indépendante, spécialisée dans le féminisme et ses différentes voix).  Et la chronique « La puce à l'oreille » par Lucie Bouteloup, aujourd'hui, l'expression « 22, v'là les flics ! ».

De vive(s) voix
Eliane Viennot: démasculiniser la langue française, c'est lui rester fidèle

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Dec 28, 2022 29:00


« Parler un français non sexiste, c'est une question de volonté », affirme Eliane Viennot, professeuse de Littéraure émérite. Voltaire disait bien « professeuse », pourquoi aujourd'hui l'emploi de ce terme provoque une telle levée de boucliers ? La langue française n'est pas sexiste en soi, mais les grammairiens l'ont rendue sexiste, nous explique Eliane Viennot. Selon elle, on a dans les langues romanes tout le matériel nécessaire pour parler un français inclusif. Soyons rationnels, alors, et démasculinisons les usages !  (Rediffusion) Le masculin a été désigné, il y a 300 ans, comme le genre noble et décrétant ainsi que le genre le moins noble devait quitter l'espace de la langue. C'est comme ça qu'aujourd'hui, «le masculin l'emporte». Il n'est pas question ici d'inventer de nouveaux mots et usages, mais plutôt de les retrouver.  Invitée : Eliane Viennot, professeuse de Littérature émérite et militante féministe, est l'autrice de « Non, le masculin ne l'emporte pas sur le féminin », publié aux Éditions iXe (une maison indépendante, spécialisée dans le féminisme et ses différentes voix).  Et la chronique « La puce à l'oreille » par Lucie Bouteloup, aujourd'hui, l'expression « 22, v'là les flics ! ».

De vive(s) voix
Théâtre: «Racine carrée du verbe être»: Wajdi Mouawad et les probabilités de la vie

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Dec 22, 2022 29:00


(Rediffusion)  Comment auraient pu se dérouler nos vies si on ne les vivait pas telles qu'on les vit aujourd'hui ? Wajdi Mouawad raconte une semaine de l'existence de Talyani Waqar Malik quand, aux choix qu'imposent des événements, une direction a été prise plutôt qu'une autre. Invité : Wajdi Mouawad, directeur du Théâtre de la Colline pour sa nouvelle création « Racine carrée du verbe être », à voir au Théâtre de la Colline, à Paris, jusqu'au 30 décembre 2022.

De vive(s) voix
Théâtre: «Racine carrée du verbe être»: Wajdi Mouawad et les probabilités de la vie

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Dec 22, 2022 29:00


(Rediffusion)  Comment auraient pu se dérouler nos vies si on ne les vivait pas telles qu'on les vit aujourd'hui ? Wajdi Mouawad raconte une semaine de l'existence de Talyani Waqar Malik quand, aux choix qu'imposent des événements, une direction a été prise plutôt qu'une autre. Invité : Wajdi Mouawad, directeur du Théâtre de la Colline pour sa nouvelle création « Racine carrée du verbe être », à voir au Théâtre de la Colline, à Paris, jusqu'au 30 décembre 2022.

Journal de l'Afrique
RD Congo : Paris condamne le soutien de Kigali aux rebelles du M23

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 20, 2022 11:07


La France a pour la première fois demandé au Rwanda de cesser son soutien au M23, le groupe rebelle qui sévit dans l'est de la République démocratique du Congo. Il est accusé par Kinshasa et par un rapport de l'ONU de bénéficier d'un appui de Kigali. Cette déclaration a été prononcée par Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d'État française chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, à Kinshasa. 

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
L'intégrale du lundi 19 décembre

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Dec 19, 2022 49:05


Entrevue avec Bruno Guglielminetti, animateur du podcast d'actualité numérique : le nouveau propriétaire du réseau social Twitter, Elon Musk, suspend des journalistes sur Twitter et provoque un tollé.  Chronique de Steve E. Fortin, chroniqueur et blogueur au Journal de Montréal Journal de Québec : Justin Trudeau blâmé par les Français.  La rencontre Nantel-Durocher avec Guy Nantel : Guy Nantel critique un guide de conversation du temps des fêtes de Jean-Louis Bordeleau dans le Devoir. Il aborde des sujets de société qui divisent l'opinion comme le racisme systémique, les dénonciations anonymes et les wokes.  Entrevue avec Benoît Brière, comédien : Benoît Brière a rendu hommage au chanteur, humoriste et politicien, Jean Lapointe, lors de ses funérailles. Ses dernières se sont déroulées à l'église Saint-Viateur d'Outremont le samedi 17 décembre 2022.  Une production QUB radioDécembre 2022Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

De vive(s) voix
Littérature: Polina Panassenko, entre deux langues, deux pays, deux identités

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Dec 13, 2022 29:00


Elle est née Polina ; en France, elle devient Pauline. Quelques lettres et tout change. À son arrivée, enfant, à Saint-Étienne, au lendemain de la chute de l'URSS, elle se dédouble : Polina à la maison, Pauline à l'école. Vingt ans plus tard, elle vit à Montreuil. Elle a rendez-vous au Tribunal de Bobigny pour tenter de récupérer son prénom. Invitée : Polina Panassenko, pour son roman «Tenir sa langue», publié aux éditions de l'Olivier.

De vive(s) voix
Littérature: Polina Panassenko, entre deux langues, deux pays, deux identités

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Dec 13, 2022 29:00


Elle est née Polina ; en France, elle devient Pauline. Quelques lettres et tout change. À son arrivée, enfant, à Saint-Étienne, au lendemain de la chute de l'URSS, elle se dédouble : Polina à la maison, Pauline à l'école. Vingt ans plus tard, elle vit à Montreuil. Elle a rendez-vous au Tribunal de Bobigny pour tenter de récupérer son prénom. Invitée : Polina Panassenko, pour son roman «Tenir sa langue», publié aux éditions de l'Olivier.

Maintenant, vous savez
[LES 10 MOTS QUI ONT MARQUÉ 2022] Qu'est-ce que la Sixième République ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Dec 2, 2022 5:17


"Maintenant, vous savez", c'est le podcast quotidien de Bababam, qui donne les clés essentielles pour savoir vraiment ce qui se cache derrière les mots, sigles, concepts qui font notre actualité. Cette semaine, retour sur les 10 mots qui ont marqué l'année. De l'affaire des "Uber Files" au phénomène de la shrinkflation, en passant par l'expression "Sixième République", (re)découvrez ces mots qui résument à eux seuls toute notre année 2022. Lors de la campagne pour l'élection présidentielle 2022, l'idée d'une Sixième République a une nouvelle fois pris place dans le débat. Elle a notamment été défendue par Jean-Luc Mélenchon, le candidat de la France Insoumise, qui la brandit comme un des points essentiels de son programme, depuis sa première candidature, en 2012. Mais déjà c'est quoi la Cinquième République ? Depuis quand évoque-t-on cette possibilité de Sixième République ? Quelles seraient ses caractéristiques ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Pauline Weiss. A écouter aussi : Comment l'association Act Up a-t-elle changé le regard sur le SIDA ? Qu'est-ce que la phobie sociale ? Francophonie : pourquoi est-il important de parler français dans le monde ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

De vive(s) voix
Théâtre: Jean-Michel Ribes, 20 ans au Rond-Point!

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Dec 1, 2022 29:00


Auteur dramatique, metteur en scène et cinéaste, Jean-Michel Ribes aura passé 20 ans à la tête du Rond-Point. Nommé en janvier 2002, il quittera cette salle de spectacle dont il a fait un haut-lieu de la création contemporaine, le 31 décembre 2022. L'occasion de nous raconter ces deux décennies. Invité : - Jean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point, auteur de 20 ans de Liberté. « Carnets de la dernière pluie », lecture de ses textes en public, est à voir au Théâtre du Rond-Point jusqu'au 18 décembre 2022.

De vive(s) voix
Théâtre: Jean-Michel Ribes, 20 ans au Rond-Point!

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Dec 1, 2022 29:00


Auteur dramatique, metteur en scène et cinéaste, Jean-Michel Ribes aura passé 20 ans à la tête du Rond-Point. Nommé en janvier 2002, il quittera cette salle de spectacle dont il a fait un haut-lieu de la création contemporaine, le 31 décembre 2022. L'occasion de nous raconter ces deux décennies. Invité : - Jean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point, auteur de 20 ans de Liberté. « Carnets de la dernière pluie », lecture de ses textes en public, est à voir au Théâtre du Rond-Point jusqu'au 18 décembre 2022.

Midi info
La situation économique du Québec, et un suspect arrêté pour des meurtres commis en 1983

Midi info

Play Episode Listen Later Dec 1, 2022 78:28


Emna Braham, directrice générale de l'Institut du Québec, se penche sur le rapport de l'IDQ au sujet de la situation économique du Québec; Jean-François Roberge, ministre de la Langue française et ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne et de la Laïcité, parle du discours du premier ministre François Legault sur l'immigration; et Emmanuel Milot, professeur de génétique à l'Université du Québec à Trois-Rivières, s'intéresse à un suspect arrêté pour des meurtres commis en 1983.

Maintenant, vous savez
Francophonie : pourquoi est-il important de parler français dans le monde ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Nov 30, 2022 4:45


Entre le 19 et le 20 novembre 2022, se tenait le 18e sommet international de la Francophonie. Il réunissait les 31 chef-fes d'Etat dont le français est la langue officielle. La Francophonie c'est une institution mais aussi un terme qui regroupe tout ce qui concerne l'usage du français. Une langue qui représente pas moins de 320 millions de locuteurs dans le monde, la plaçant à la 5e position des idiomes les plus parlés sur la planète. Et la 4e sur le web, selon nos confrères de Radio France international. L'organisation internationale de la francophonie - dite OIF - est un organisme international culturel, mais pas uniquement. Mais à quoi sert la Francophonie ? Comment l'OIF parvient-elle à promouvoir la francophonie ? La langue est-elle un outil politique ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Johanna Cincinatis. À écouter aussi : Pourquoi le terme “francocide” utilisé par Eric Zemmour fait-il débat ? Que sont les “Français de papier” ? Qu'est-ce que la novlangue ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Le Nouvel Esprit Public
Iran : la rue contre les mollahs / Francophonie : qu'en reste-t-il ? / n°273 / 27 novembre 2022

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 27, 2022 63:24


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 25 novembre 2022.Avec cette semaine :Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef du mensuel Philosophie Magazine.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.IRAN : LA RUE CONTRE LES MOLLAHSNées de l'arrestation par la police des mœurs, puis de la mort en cellule de Mahsa Amini, une jeune femme kurde de vingt-deux ans, accusée de porter une coiffure inappropriée, les manifestations s'amplifient continument depuis le 16 septembre Le président Ebrahim Raissï, tient une ligne de confrontation avec une société iranienne de plus en plus en colère, tandis qu'un certain nombre de ressortissants occidentaux ont été arrêtés comme otages. La répression a fait au moins 326 morts, dont 43 enfants. D'après la justice iranienne, plus de 2.000 personnes ont été inculpées pour leur participation au mouvement. Les ONG étrangères estiment que jusqu'à 15.000 Iraniens ont été arrêtés. Les slogans des manifestants vont du rôle de la police des mœurs aux restrictions sociales en vigueur en passant par des revendications économiques et le manque de représentativité politique. On constate une forme de convergence des doléances des contestataires. Contrairement aux manifestations antérieures en Iran, celles-ci ne comportent aucun slogan religieux. Personne ne demande de réforme du système islamique. La devise des manifestants, « Femme, vie, liberté », dénonce la dictature en place dans le pays et demande un changement de régime. Dans un sondage de juin 2020 conduit par l'institut Gamaanet, cité en août 2020 par Iran International, une chaîne de télévision par satellite persanophone installée à Londres, 73 % des personnes interrogées se disaient opposées à l'obligation du port du hidjab, et 26 % seulement indiquaient croire en l'imam Mahdi, dont le retour à la fin des temps est pourtant un élément central du chiisme contemporain. Parmi les 61 % de sondés issus d'une famille religieuse, 60 % déclaraient ne pas faire la prière. Alors que l'Iran est l'un des pays les mieux dotés du monde en richesses naturelles, plus de la moitié de sa population vit sous le seuil de pauvreté.Après avoir longtemps mis en avant le principe « ni Est ni Ouest » pour affirmer son indépendance vis-à-vis tant de l'URSS que des Etats-Unis, l'Iran a clairement basculé du côté de la Russie. La coopération entre les deux pays s'est scellée en 2015, quand ils ont joint leurs efforts pour sauver de l'effondrement le régime de Bachar al-Assad en Syrie. La guerre d'Ukraine est en train de devenir un nouveau théâtre de collaboration entre les deux pays. En plus de fournir « des centaines », de drones à l'armée russe, selon le département de la défense américaine, Téhéran serait aussi prêt à livrer des missiles sol-sol après un accord conclu le 8 octobre avec Moscou, selon le Washington Post et l'agence Reuters. Pendant ce temps, l'Iran est en train d'atteindre le seuil nucléaire. Le 22 novembre, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé, que l'Iran avait commencé à produire de l'uranium enrichi à 60 % dans son usine de Fordo. Cette nouvelle entorse à ses engagements, décidée après une résolution critique adoptée le jeudi 17 novembre à l'AIEA, intervient alors que les négociations initiées en avril 2021 à Vienne pour ranimer l'accord international de 2015 sur le programme nucléaire iranien sont au point mort.***FRANCOPHONIE : QU'EN RESTE-T-IL ?Le 18ème sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) s'est tenu le week-end dernier à Djerba, en Tunisie. Chaque année, le 20 mars est célébré comme la Journée internationale de la Francophonie et le sommet de la Francophonie réunit ses membres tous les deux ans. Après deux reports, le premier en 2020 du fait de la pandémie de Covid-19, le second en 2021 en raison de la crise politique que le président tunisien Kaïs Saïed a provoquée en s'octroyant l'essentiel des pouvoirs exécutifs, la tenue à Djerba du sommet de la Francophonie est une victoire diplomatique pour le chef de l'Etat tunisien. Ce sommet a célébré - avec donc deux ans de retard - les 50 ans d'une organisation de 88 membres dont la Tunisie fut l'un des pays fondateurs sous son président Habib Bourguiba, aux côtés du Sénégalais Léopold Sedar Senghor, du Nigérien Hamani Diori et du Cambodgien Norodom Sihanouk.Le français est la cinquième langue la plus parlée au monde avec 321 millions de locuteurs, appelés à devenir 750 millions en 2050, grâce à la croissance démographique de l'Afrique. Quelque 36% de francophones vivent en Europe et plus de 54% en Afrique. Avec 21 membres à sa création en 1970, l'OIF compte aujourd'hui 54 pays membres de plein droit, sept membres associés et 27 observateurs. À l'origine, la Francophonie était tournée vers la culture et la diffusion de la langue française. Mais depuis quelques années, elle se voit aussi comme un espace économique. Depuis le dernier sommet en 2018 à Erevan, en Arménie, le monde francophone n'a pas été épargné : le Liban est en plein naufrage économique, Haïti a vu son président Jovenel Moïse assassiné à son domicile en 2021, le Tchad a lui aussi perdu son chef de l'Etat, Idriss Déby, tué au combat la même année avant que son fils lui succède. Le Mali, la Guinée et le Burkina Faso sont désormais dirigés par des militaires arrivés au pouvoir après un coup d'Etat. Ils n'ont en conséquence pas été invités au sommet. Du fait du différend entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, le président de la RDC, Felix Tshisekedi, a préféré rester dans son pays et son Premier ministre a refusé de poser sur la photo de famille à côté du président rwandais Paul Kagame. Autre sujet de préoccupation : l'Ukraine.La secrétaire générale de l'Organisation Internationale de la Francophonie, de nationalité rwandaise Louise Mushikiwabo a été élue pour un deuxième mandat. Le prochain grand rendez-vous de la famille francophone en France aura lieu en 2024 dans la toute nouvelle Cité internationale de la langue française, à Villers-Cotterêts, lieu symbolique où François Ier signa en 1539 la célèbre ordonnance qui imposait pour la première fois le français dans les actes officiels plutôt que le latin.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Burkina, sommet Francophonie, Corée du Nord

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 23, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  Burkina Faso : après les manifestations pour réclamer son départ, quel bilan de la présence militaire française ? Par Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI Francophonie : l'organisation en perte de vitesse ? Par Clémentine Pawlotsky, journaliste au service Afrique de RFI Corée du Nord : après le lancement de son plus important missile, jusqu'où souhaite aller le régime ? Par Juliette Morillot, journaliste spécialiste de la péninsule coréenne, auteur de La Corée du Sud en 100 questions : La tyrannie de l'excellence, Editions Tallandier, avril 2022.    * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Invité Afrique
Robert Dussey: «Le choix de rejoindre le Commonwealth est un choix souverain du Togo»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 23, 2022 8:48


Le XVIIIe Sommet de la Francophonie s'est terminé dimanche 20 novembre à Djerba, en Tunisie. Il a réuni pendant 48 heures les chefs d'État et de gouvernement des 88 États membres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). À l'issue du sommet, plusieurs textes ont été adoptés, parmi lesquels la « Déclaration sur la langue française dans la diversité linguistique de la Francophonie ». Un document dans lequel les signataires s'engagent à promouvoir davantage l'usage du français dans l'espace francophone et au-delà. Sur le continent africain, certains pays ont rejoint le Commonwealth, organisation anglophone, tout en conservant leur place au sein de la Francophonie. C'est le cas récemment du Togo. Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et des Togolais de l'extérieur, répond aux questions de notre envoyée spéciale à Djerba, Clémentine Pawlotsky.  RFI : Votre pays, le Togo, a récemment choisi de rejoindre le Commonwealth tout en conservant un pied dans la Francophonie. D'abord, pourquoi ce choix ? Robert Dussey : Ce choix se justifie par plusieurs raisons. D'abord, sur un plan historique. N'oubliez pas qu'une partie du Togo est rattachée au Ghana. Certains Togolais aujourd'hui se retrouvent Ghanéens. Donc, c'est la même culture que vous trouvez à la fois au Togo et au Ghana. Sur un plan linguistique, parce qu'ils sont Ghanéens aujourd'hui, mais Togolais d'origine, en dehors des langues locales, ces populations togolaises parlent l'anglais. Ce qui fait que par jour, à peu près, vous avez des milliers de Togolais qui traversent pour le Ghana pour plusieurs raisons : certains vont à l'école, ils font du business, etc. Et plusieurs Ghanéens qui entrent ici au Togo pour la même chose, et vice-versa. Au niveau de la frontière, nous avions plus de 100 000 Togolais et Ghanéens qui traversent à tout moment. Pour ces raisons historiques, culturelles, démographiques, on peut comprendre aisément que le Togo puisse rejoindre le Commonwealth, tout en mettant l'accent sur un avantage économique important parce que le Commonwealth est l'un des grands réseaux diplomatiques du monde. Et donc, le gouvernement togolais a souhaité aussi être membre du Commonwealth, et c'est ce qui a été fait le 25 juin passé, à Kigali. Très concrètement, à quelles retombées économiques vous vous attendez avec cette intégration du Commonwealth ? Sur un plan économique, les retombées sont nettes. D'abord, par la diversification de nos économies, par les accords bilatéraux que nous sommes en train de préparer pour signer avec plusieurs pays du Commonwealth. Les retombées seront réelles pour l'économie togolaise par le biais des hommes d'affaires, des petites et moyennes entreprises togolaises qui ont des facilités de signer des accords bilatéraux très rapidement et plus facilement avec les pays du Commonwealth, et faire évoluer notre économie togolaise. Nous avions un programme national de développement. Ce programme national de développement a des priorités dans le domaine agricole, la transformation agricole, le Togo qui doit être un hub pour la sous-région. Et cela ne peut se faire sans qu'il y ait un deal, ce qui est un anglicisme maintenant, entre les hommes et les femmes d'affaires togolais, avec les entreprises du Commonwealth qui sont des entreprises, il faut le reconnaitre, les plus dynamiques au monde aujourd'hui. Je voudrais revenir avec vous aussi sur une question politique intérieure après les réformes de 2020 au Togo. On constate que l'opposition a de plus en plus de mal à se faire entendre ou en tout cas à organiser des meetings en raison notamment de l'état d'urgence lié au Covid-19. Aujourd'hui, est-ce qu'on peut dire que le Togo est encore une démocratie, est-ce que le pluralisme politique est encore possible au Togo ? Chère madame, le Togo est bel et bien une démocratie. Je crois qu'il faudrait dépasser certaines appréhensions qu'on a sur le Togo. L'année prochaine, il y aura les élections régionales, il y aura les élections législatives. En 2025, il y aura les élections présidentielles au Togo. Le rythme politique électoral est respecté au Togo, tous les cinq ans. Donc, je vous prie de ne pas avoir des préjugés et des clichés sur le Togo. Le Togo est bel et bien un État démocratique et le président de la République, Faure Gnassingbé, travaille pour cela. Mais, justement, à l'approche de ces échéances électorales, ce n'est pas problématique que l'opposition ne puisse pas se réunir, organiser des meetings avec ses partisans ? Il ne faudrait pas s'inquiéter pour cela, c'est-à-dire que ce sont des mesures qui ont été prises pendant le Covid, comme un peu partout. Bientôt, vous verrez que les autorisations seront données dès lors que le ministère de l'Administration territoriale a la garantie que les procédures seront respectées, etc. L'état d'urgence sera levé avant ces scrutins ? Vous aurez le résultat au moment venu, mais pour moi, ça va de soi. Robert Dussey, le ministre des Affaires étrangères, de l'intégration Africaine et des Togolais de l'Extérieur, interrogé par Clémentine Pawlotsky. Un entretien à retrouver en version audio longue sur www.rfi.fr, dans lequel le ministre revient également sur plusieurs questions de politique extérieure (la présence des soldats togolais sur une partie du territoire burkinabè ou encore la médiation en cours entre le Mali et la Côte d'Ivoire).

Le débat
RD Congo : aux portes de Goma, les rebelles du M23 sont appelés à déposer les armes

Le débat

Play Episode Listen Later Nov 21, 2022 43:07


En 2012, le M23 prenait le contrôle de Goma, capitale du Nord-Kivu en RD Congo. Dix ans après, ces rebelles sont à nouveau aux portes de la ville et 200 000 Congolais ont dû fuir une fois de plus. La guerre a également perturbé le sommet de la francophonie où sont apparues des tensions entre Congolais et Rwandais. Une nouvelle tentative de médiation doit s'ouvrir à Nairobi sous la conduite de la Communauté d'Afrique de l'Est pour la paix et de l'ancien président kenyan Uhuru Kenyatta.

Invité Afrique
Moussa Faki Mahamat (UA): «Il y a manifestement une violation de l'engagement» pris par le président tchadien

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 19, 2022 12:23


C'est un homme qui a une parole médiatique rare. En marge du XVIIIe sommet de la Francophonie, à Djerba, le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a cependant accepté d'accorder une interview conjointe à RFI et France 24. Il revient notamment sur les débats qui ont eu lieu au sein du Conseil paix et sécurité de l'UA sur une éventuelle suspension du Tchad. Il conteste que son point de vue sur le fonctionnement de la transition tchadienne soit dicté par un agenda personnel. « Les contreparties de l'attitude clémente de l'UA, explique-t-il, n'ont pas été respectées. »  Marc Perelman: On va commencer par la situation dans l'est de la RDC. Les combats se poursuivent. Les pays de l'Afrique de l'Est sont en train de déployer une force régionale. Les efforts diplomatiques se multiplient. Alors une question simple, mais grave: est-ce que vous pensez qu'une solution diplomatique est encore possible ou est-ce que vous craignez un embrasement régional ? Moussa Faki Mahamat: Cette situation n'est malheureusement pas nouvelle. Depuis pratiquement plus de deux décennies, l'est du Congo est en troubles. C'est éprouvant pour le peuple congolais. C'est éprouvant pour son voisinage, c'est éprouvant pour l'ensemble du continent. Mais dans ce genre de conflit, nécessairement, il faut trouver une solution politique. Donc, le processus qui est engagé à Nairobi avec la communauté est-africaine, les efforts du président d'Angola [João Lourenço], qui a été désigné par l'Union africaine comme facilitateur, je crois que ces efforts combinés doivent nous amener à trouver une solution politique, en tout cas c'est ce qu'on préfère. Laurent Correau: Alors justement, les autorités congolaises refusent de discuter avec le M23 qu'elles considèrent comme un groupe terroriste. Est-ce que cela ne fragilise pas la recherche d'une solution négociée ? M.F.M.: À écouter l'envoyé spécial, l'ancien président du Kenya Uhuru Kenyatta, les discussions de Nairobi doivent continuer. C'est aux Congolais bien entendu de déterminer quels sont ceux qui vont prendre part. Mais, il est souhaitable dans le cadre de la recherche de la paix que le processus soit le plus inclusif possible. C'est notre souhait. De toutes les façons, ce sont les parties elles-mêmes qui savent de quoi il s'agit. M.P.: La situation au Tchad, les autorités ont décidé de prolonger la transition, d'ouvrir la possibilité au chef de la junte, Mahamat Idriss Déby, d'être candidat aux élections à venir. Il y a eu les événements tragiques du 20 octobre où une manifestation a été réprimée dans le sang. Dans un rapport que vous avez remis au Conseil paix et sécurité de l'Union africaine, vous avez demandé la suspension du Tchad en affirmant que c'est nécessaire pour « sauvegarder un minimum de crédibilité et être cohérent avec les situations dans d'autres pays, à savoir le Mali, le Burkina Faso, la Guinée et le Soudan ». Cela pose la question: est-ce que la crédibilité de l'Union africaine a été mise à mal dans cette affaire ? M.F.M.: Je crois qu'il est nécessaire de situer les choses dans leur contexte. En avril 2021, le président de la République du Tchad, le maréchal Idriss Déby, a trouvé la mort de manière violente, paix à son âme. Et à ce moment, contrairement à la pratique de l'Union africaine qui, en cas de changement non-constitutionnel, suspend presque automatiquement l'État, l'Union africaine, notamment le Conseil paix et sécurité, a envoyé une mission sur place pour pouvoir examiner les circonstances particulières qui ont conduit à la mort du président. Et l'Union africaine, à travers son organe compétent qui est le CPS [Conseil de paix et de sécurité], a décidé de ne pas suspendre le Tchad, mais sa décision comporte pratiquement les dispositions ou les décisions qui sont généralement prises en cas de changements non-constitutionnels, notamment en insistant sur un délai de 18 mois non renouvelable et l'inéligibilité des militaires qui sont à la tête du Conseil militaire de transition. Dix-huit mois après, il y a eu le dialogue qui a été organisé. Et donc, ces deux conditions qui sont la contrepartie de l'attitude clémente de l'Union africaine n'ont pas été respectées. Et naturellement, donc en tant que président de la Commission en charge de mettre en œuvre les décisions de ces organes, j'ai présenté un rapport que certains ont trouvé accablant ou qualifié de réquisitoire, mais moi, je le trouve plutôt exigeant. Exigeant et clair, d'autant plus qu'il y a manifestement une violation des décisions et des principes [de l'Union Africaine] et de l'engagement pris par le président du Conseil militaire de transition. J'ai donc soumis ce rapport au Conseil paix et sécurité. En plus, il y a eu ces événements que vous citez, qui marquent pratiquement la fin de ces 18 mois. Ils ont été réprimés violemment. Et naturellement, tout cela, je devais le porter à l'attention de l'organe qui est en charge. Le CPS a discuté de la question, il n'a pas encore vidé le sujet. Il a suspendu ses travaux. Et je crois qu'il va les reprendre avant la fin de ce mois. M.P.: Il ne vous a pas suivi. Est-ce que ce n'est pas quand même un problème de crédibilité ? M.F.M.: De toutes les façons, la décision n'est pas encore prise. Il y a un certain nombre d'États qui ont estimé qu'il faut suspendre le Tchad, à l'exemple des autres pays. D'autres ont estimé qu'il ne faut pas le faire. Et puisque c'est une décision de fond, pour que la décision soit prise dans un sens ou dans un autre, il faut recueillir les deux tiers. C'est la raison pour laquelle je crois qu'ils ne sont pas arrivés à ça. Et la séance a été reportée pour reprendre. Quelle que soit la décision, nous allons la mettre en œuvre bien entendu. L.C.: Justement, comment expliquez-vous que, pour certains pays comme le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, l‘Union africaine parvient à rappeler les principes, à les poser alors que pour le Tchad, elle a plus de difficultés. Est-ce qu'il y a une exception tchadienne ? Est-ce qu'il y a eu des pressions à ce sujet sur le Conseil paix et sécurité ? M.F.M. : Je ne sais pas. Le Conseil paix et sécurité est composé de 15 États qui représentent l'ensemble du continent. Cet organe permanent est en charge des questions de paix et de sécurité. Et donc, c'est aux États membres de pouvoir discuter et de prendre une décision. Manifestement, dans ce cas, il y a une violation parce qu'un répit a été donné aux autorités de la transition. Mais finalement, elles n'ont pas appliqué les décisions qui ont été prises par le Conseil paix et sécurité. C'est ça la réalité. L.C. : Mais je vous repose ma question : pourquoi le Conseil paix et sécurité ne parvient-il pas à se prononcer sur le Tchad alors qu'il y est arrivé sur d'autres pays ? M.F.M. : Ce sont des États pris individuellement et qui expriment leur point de vue sur la question. M.P. : Vous avez mentionné évidemment les événements du 20 octobre. Les autorités tchadiennes affirment que ce n'était pas un mouvement de protestation, mais que c'était une insurrection qui était planifiée. Est-ce que cet argument vous convainc ? M.F.M. : De toutes les façons, quel que soit le cas de figure, dénombrer officiellement plus de 50 morts et 300 blessés pour une manifestation de civils me semble une utilisation abusive des armes. Et donc, bien entendu, il y aura, je l'espère, des enquêtes indépendantes, mais le fait lui-même d'une manifestation dans des villes et qu'il y ait autant de victimes me semble quelque chose d'extrêmement grave. L.C. : Le gouvernement tchadien vous accuse de vouloir sanctionner le Tchad coûte que coûte. Il affirme que vous faites tout cela parce que vous souhaitez être candidat à la présidentielle tchadienne à la fin de la transition. Comment réagissez-vous à ces accusations ? M.F.M. : Sur cette question de candidature ou pas… je suis un citoyen tchadien. Et tout citoyen tchadien qui remplit les conditions peut à un moment ou à un autre avoir des ambitions, ou un projet pour son pays. Je crois qu'il y a un amalgame entretenu sciemment. Au départ, on m'a accusé de vouloir faire la part belle à mon pays qui a échappé à la suspension, maintenant c'est le contraire. Donc, je crois que c'est une querelle politicienne sur laquelle on veut m'entraîner. En tout cas, je ne tomberai pas dans ce piège. Ce qui est évident, en tant que président de la Commission de l'Union africaine, c'est que je suis assermenté et que je dois vraiment situer les choses dans leur contexte. J'ai soumis un rapport et personne ne conteste aujourd'hui que les conditions qui ont été mises par le Conseil paix et sécurité ont été allègrement négligées, voire violées. C'est là la réalité. M.P.: Mais vous venez de dire que tout citoyen tchadien qualifié peut être candidat. Donc, cela pose quand même la question : est-ce que vous excluez ou pas toute candidature à la prochaine élection présidentielle ? M.F.M. : Est-ce que c'est le sujet ? M.P.: C'est le sujet d'après le gouvernement tchadien… M.F.M. : Il y a 18 ans et demi,en 2004, votre confrère Christophe Boisbouvier me posait la question quand j'étais encore Premier ministre, si j'étais le dauphin du président Déby. Donc, cette question pour moi, elle revient très souvent. Je ne sais pas si je représente le portrait-robot (rires) de ce fameux candidat, mais je ne pense pas que le problème soit à ce niveau. M.P.: Mais vous n'excluez pas une candidature quand même dans l'avenir ? M.F.M. : Je ne suis candidat à rien. Je suis président de la Commission de l'Union africaine. Il me reste encore deux ans et plus pour remplir mon mandat. Moi, je me concentre sur le travail que je fais actuellement. M.P. : Mais d'un point de vue personnel, est-ce que le fait que vous n'ayez pas été suivi par le Conseil de paix et de sécurité, cela vous a affecté ? Personnellement, est-ce que vous vous dites : à quoi bon continuer finalement, peut-être dois-je démissionner, aller faire autre chose, parce que je ne suis pas écouté ? M.F.M. : Pas du tout. J'aurais réagi de la même façon qu'il s'agisse du Tchad ou de tout autre État membre. Le travail du président de la Commission est de mettre en œuvre les décisions de ses organes. Ça, c'est ma responsabilité, j'ai prêté serment. Ça peut être le Tchad, ça peut être un tout autre pays. Je crois que je suis totalement… et je l'ai dit : si demain le Conseil paix et sécurité décide de ne pas suspendre le Tchad, j'appliquerai totalement les décisions de cet organe. M.P.: Vous n'allez pas démissionner… M.F.M. : Je n'ai pas à démissionner. Pourquoi dois-je démissionner ? J'ai été élu par l'ensemble du continent. J'ai un mandat, je fais mon travail. L.C.: Pour parler du Mali maintenant, la France s'est retirée de ce pays. Les Européens s'en vont. Les Ivoiriens également. Est-ce que vous êtes inquiets de voir une situation dans laquelle les Forces armées maliennes, les Fama, et le groupe Wagner seraient seuls face aux jihadistes ? M.F.M.: Les troupes dont vous parlez, notamment celles qui sont dans la Minusma, sont venues dans le cadre d'une mission des Nations unies. C'est vrai, la plupart des effectifs sont des effectifs africains. J'espère que cette mission pourra continuer, quand bien même nous, à l'Union africaine, dans le continent de façon générale, nous constatons que les missions de maintien de la paix n'ont pas montré une efficacité dans un contexte comme celui du Mali. Il s'agit de trouver la paix avant de la maintenir donc, avec la question des mandats, etc. Donc, j'espère que cette mission va continuer. Du reste, ce sont des accords entre les autorités maliennes et les pays comme la France. Naturellement, c'est aux Maliens de décider. L.C.: Concernant l'Éthiopie, un accord parrainé par l'Union africaine vient donc d'être signé entre le gouvernement éthiopien et les rebelles du Tigré. Il prévoit le retrait de toutes les forces étrangères de la région. Or, l'armée érythréenne est toujours présente. Est-ce que le comportement de l'armée érythréenne ne va pas être essentiel à la réussite de cet accord ? M.F.M.: Ce qui est positif, c'est que les parties se soient assises autour d'une table. C'était à la fin du mois passé en Afrique du Sud. Elles ont signé cet accord important sur la cessation des hostilités. De toutes les façons, il y a des acteurs… les parties elles-mêmes savent de quoi il s'agit. Notre souci, c'est de les accompagner puisqu'ils se sont engagés. Il faut bien que ces forces-là, à un certain moment, partent parce que c'est convenu entre les parties.

La librairie francophone - La 1ere
La librairie francophone

La librairie francophone - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 19, 2022 56:14


Evènement Francophone de la semaine autour du Sommet International de la Francophonie de Djerba avec Oria K. Vande Weghe, Porte-Parole de la Secrétaire Générale de La Francophonie Philippe Torreton pour "Anthologie de la Poésie française" aux éditions Calmann-Levy Entretien reportage à Saint Pierre de La Réunion avec Isabelle Kichenin pour "Super Fernand" aux éditions Océans Alain Mabanckou pour "Le Commerce des allongés" aux éditions du seuil Wilfrid Lupano pour "Les Vieux Fourneaux T.7 - Chauds comme le Climat" aux éditions Dargaud

Géopolitique, le débat
Quel avenir pour la francophonie?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Nov 19, 2022 50:00


Ce week-end, se tient à Djerba, en Tunisie, le 18ème sommet de la Francophonie, l'occasion pour l'OIF, l'Organisation internationale de la Francophonie de célébrer – avec 2 ans de retard pour cause de pandémie- son cinquantième anniversaire...  Aujourd'hui, l'OIF regroupe 88 États répartis sur 5 continents et francophones à divers degrés. Car si la promotion de la langue française et des valeurs qu'elle véhicule est le fondement de l'organisation, «francophonie» rime désormais avec diversité culturelle et linguistique, paix et la démocratie, éducation et numérique, ou encore coopération économique, scientifique et même sanitaire.   Comment se porte la francophonie en 2022 ? Selon l'OIF, la langue française progresse dans le monde : 300 millions de locuteurs en 2018, 321 millions en 2022, soit 7% d'augmentation grâce à l'Afrique. En revanche, l'usage du français recule dans les instances internationales et la secrétaire générale de l'Organisation, Louise Mushikiwabo, ne cache pas son agacement.   Au-delà des chiffres, comment définir aujourd'hui l'identité francophone ? La langue française a-t-elle les moyens de garder la place qui est la sienne ? Quels sont les objectifs de la francophonie ? Est-elle menacée par la présence croissante de la Chine sur le continent africain ? Pourquoi des pays francophones comme le Togo et le Gabon ont-ils choisi d'adhérer au Commonwealth ? Quels sont les atouts de l'OIF pour développer les échanges économiques au sein de l'espace francophone ? Ses adversaires ont-ils raison de dénoncer un outil de géopolitique, au service notamment de la France ? Quel est le poids de l'OIF parmi les institutions internationales ?   Trois invités :   - Trang Phan-Labays, maîtresse de conférences à l'Institut International pour la francophonie. Université Jean Moulin Lyon 3    - Alexandre Wolff, chef de l'Observatoire de la Langue française à l'OIF   - Yann Gwet, journaliste, essayiste, auteur de « Vous avez dit retour ? »,  aux éditions Présence africaine à Paris.   

Reportage International
Aux Émirats arabes unis, l'essor de la langue française

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 19, 2022 2:18


À l'occasion du sommet de la francophonie qui se tient les 19 et 20 novembre en Tunisie, cap sur les Émirats arabes unis. Ce pays de la péninsule Arabique est devenu membre associé de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) en 2018. La langue française y joue un rôle de plus en plus important, même si l'arabe reste sa langue officielle.  De notre correspondant à Abu Dhabi, En plein cœur de Dubaï, la voix de Dalida résonne dans les rayons de Culture&Co. Cette librairie francophone, la première dans la région, a ouvert ses portes en 2006. Son responsable, le Libano-Canadien Michel Choueiri, sert aujourd'hui une clientèle variée. Environ 300 000 locuteurs francophones vivent aux Émirats arabes unis. « Il y a une communauté assez importante qui est formée de Français, de Belges, de Suisses, de Canadiens, de Libanais, mais aussi de Syriens, d'Égyptiens francophones, explique le libraire. Des maghrébins, des africains... Et aussi des non-francophones qui mettent leurs enfants dans les écoles françaises. » Dans ce pays du Golfe, près de 90% de la population est étrangère. Parmi eux : Mehtap Teke. Cette auteure belgo-turque installée aux Émirats vient récupérer ce jour-là à la librairie des exemplaires de son tout premier roman qu'elle doit dédicacer. Selon elle, la culture francophone rayonne aux Émirats arabes unis : « Je pense notamment au Louvre à Abou Dhabi, mais également à la Sorbonne qui est implantée là-bas. À Dubaï, nous avons l'Alliance française qui organise de nombreuses activités culturelles, notamment des spectacles, des expositions, des concerts et qui invite de nombreux artistes de renom à venir rencontrer leur public. » Le français, une langue internationale ?  L'Alliance française est une organisation internationale à but non lucratif qui a pour mission de promouvoir la francophonie dans le monde. En plus de ces évènements culturels, l'Alliance propose aussi des cours de français. Kholood Al Sayyah est l'une des étudiantes. Cette avocate émirienne apprend le français depuis plusieurs années. « La langue française est riche, affirme-t-elle. C'est une langue internationale, parlée sur les cinq continents. La langue française permet d'apprendre une nouvelle culture et de nouvelles traditions et te permet aussi d'évoluer, de penser. Cette langue permet d'être en contact avec d'autres pays, c'est une langue importante. » Après la signature d'une convention entre la France et les Émirats arabes unis en 2018, le Français a été réintroduit dans les écoles publiques émiriennes.

Reportage Afrique
Tunisie: dans les coulisses de l'Institut français de Tunis [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 19, 2022 2:15


Alors que le Sommet de la Francophonie se tient actuellement sur l'île tunisienne de Djerba, nous vous emmenons à la découverte de l'Institut français de Tunis, une oasis de culture française en plein centre de la capitale. Alors que Tunis déborde de vie, l'Institut français a des airs de havre de paix. Débats, lectures, cours de langue, films... Avec une centaine d'événements par an, les journées se suivent, mais ne se ressemblent pas. Visite guidée avec Lionel Briand, son directeur.  ► À lire aussi :  Tunisie: le français, passion et arme politique pour Habib Bourguiba, père de l'indépendance [1/3] Tunisie: le numérique pour rendre l'apprentissage du français plus attrayant auprès des jeunes [2/3]    

Reportage Afrique
Tunisie: le numérique pour rendre l'apprentissage du français plus attrayant auprès des jeunes [2/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 18, 2022 2:15


Malgré la tenue du Sommet de la Francophonie en Tunisie, force est de constater que la langue française est en perte de vitesse dans ce pays. Les jeunes, notamment, le parlent de moins en moins. Pour tenter d'inverser la tendance, l'Ambassade de France à Tunis soutient des initiatives qui misent sur les nouvelles technologies, pour rendre l'apprentissage de la langue plus attrayant.

Journal d'Haïti et des Amériques
Goodbye Nancy Pelosi: une page de la politique américaine se tourne

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 18, 2022 19:30


À 82 ans, Nancy Pelosi quitte la tête du groupe démocrate à la Chambre des représentants au Congrès américain. L'élue californienne veut laisser la place à la nouvelle génération. Pluie d'applaudissements au Congrès américain, jeudi 17 novembre 2022, à la Chambre des représentants aux États-Unis. Ses membres saluaient Nancy Pelosi, 82 ans ; la démocrate en était jusqu'à présent la «speaker», la présidente. Mais un Républicain lui succédera, puisque la Chambre basse du Congrès est passée à majorité républicaine. La démocrate Nancy Pelosi a renoncé à prendre la tête du groupe démocrate à la Chambre basse du Congrès : « Selon moi, l'heure est venue pour une nouvelle génération de diriger le groupe démocrate que je respecte si profondément », a-t-elle expliqué. Cette annonce fait les gros titres des journaux américains : le Los Angeles Times salue une « pionnière », le conservateur New York Post parle d'une « technicienne politique d'une immense habileté ». La démocrate, redoutable animal politique « carbure au chocolat », s'amusent ses assistants. « Qu'on l'aime ou qu'on la déteste, il faut reconnaître que c'est une dure à cuire », écrit le New York Times. Nancy Pelosi n'a pas hésité à s'imposer sur la scène internationale, en se rendant par exemple en Ukraine ou à Taïwan.   Canada : la langue française en perte de vitesse Le 18e sommet de la Francophonie s'ouvre, samedi 19 novembre 2022, à Djerba. Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, sera présent. Dans son pays, le français est de moins en moins parlé : en dehors du Québec, seul 1,8 % de la population est francophone. Un sujet abordé dans une pièce de théâtre baptisée «Un. Deux. Trois», de Mani Soleymanlou. Le dramaturge, né en Iran, revient sur son parcours personnel et aborde aussi dans cette pièce le poids de la francophonie dans un pays à grande majorité anglophone. Notre correspondante Pascale Guéricolas a vu cette production hors normes de près de 5h de la compagnie « Orange noyée » , à Québec. Reportage.   Et à la Une du Journal de la 1ère  Le préfet qui sera spécialement chargé de la Sécurité en Martinique a été nommé, le jeudi 17 novembre 2022.

Invité Afrique
Louise Mushikiwabo (OIF): «Il y a une défiance citoyenne, il faut une grande prise de conscience aujourd'hui»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 18, 2022 12:31


À la veille de l'ouverture du XVIIIe sommet de la Francophonie à Djerba, la secrétaire générale de la Francophonie Louise Mushikiwabo a accordé une interview exceptionnelle à RFI et France 24. Dans cet entretien, la responsable revient sur les polémiques qui ont entouré le choix de la Tunisie pour accueillir ce sommet. Elle estime que les coups d'État à répétition, qui ont eu lieu dans plusieurs pays africains de l'espace francophone, sont « perturbants ». Dans un contexte de défiance citoyenne croissante, elle appelle également les dirigeants à « prendre conscience ». « Le sort de nos pays, explique-t-elle, dépend surtout de la qualité de la gouvernance de nos dirigeants. » Interrogée par Marc Perelman et Laurent Correau, Louise Mushikiwabo défend par ailleurs son bilan sur les dossiers politiques.   Laurent Correau : La démocratie a subi des coups très durs au sein de la Francophonie ces derniers mois. Il y a des pouvoirs militaires de transition qui se sont installés dans plusieurs pays : au Mali, au Tchad, au Burkina Faso, en Guinée. Est-ce que vous diriez que c'est une maladie de l'espace francophone et que doit faire l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) face à cette situation ? Louise Mushikiwabo : D'abord, c'est une situation qui me désole, moi, en tant que secrétaire générale de la Francophonie, parce que ce sont nos pays membres. Les coups d'État qui reviennent sur le continent, c'est quand même perturbant. Le passage de la gestion dans le pays de civils aux militaires et de militaires à d'autres militaires, personnellement, ça me désole parce que cela crée une certaine instabilité au niveau du pays et l'instabilité politique ne permet pas d'avancer sur d'autres plans, à commencer par le plan économique. Et en période aussi compliquée économiquement, telle que nos pays l'ont vécue avec la pandémie, on doit tout faire - et la Francophonie, et l'OIF en particulier, joue son rôle là-dedans. Il faudrait que l'on revienne un peu à la normale. Marc Perelman : En parlant d'un pays qui est dans l'actualité pour de tristes raisons, le Tchad. Il y a eu des évènements tragiques le 20 octobre, lors des manifestations contre la prolongation de la période de transition, suivies d'une violente répression. On parle entre 50 et 200 morts. L'OIF a sorti un communiqué le lendemain des violences appelant au dialogue, au calme... On a quand même un petit peu l'impression que c'est le service minimum. Est-ce que vous êtes plus impliquée pour tenter de résoudre cette situation qui est exactement celle que vous venez de décrire ? L.M. : Pour le Tchad, l'OIF s'est fortement impliquée. Depuis la crise, j'ai dépêché deux personnes qui ont travaillé depuis le mois de mars aux côtés des négociateurs qui étaient réunis à Doha. De toutes les crises que nous avons eues cette année, le Tchad est le pays où nous avons beaucoup investi. Nous continuons, nous restons présents que ce soit dans le chemin du retour à la Constitution… Mais vous savez, ce ne sont pas les organisations multilatérales ou internationales qui vont changer la vie politique de nos pays. Ce sont les dirigeants des pays et ce sont les citoyens des pays. Le sort politique est autre. Nos pays dépendent surtout de la qualité de la gouvernance de nos dirigeants. L.C. : Et que doivent faire justement les dirigeants pour que cela change ? L.M. : Prendre conscience. Ce sera le sujet du huis-clos politique de ce sommet. Il y a une défiance citoyenne dans le monde francophone et dans le monde en général. Il faut une grande prise de conscience aujourd'hui. M.P. : Certains observateurs pensent que l'OIF porte moins d'attention à la défense de la démocratie, à la défense des droits de l'homme. Et certains estiment que c'est parce que vous venez d'un pays, le Rwanda, qui est lui-même vivement critiqué par les organisations des droits de l'homme et que vous avez en quelque sorte importé cette culture ici à l'OIF… L.M. : Je n'aime pas être sur la défensive sur les questions politiques ou de démocratie, surtout pas par rapport à mon pays dont je suis très fière de la gouvernance politique et autre. Mais, je crois encore une fois que les responsabilités doivent être très clairement définies. Les décisions qui se prennent à l'OIF sont des décisions prises par les États. Donc, si les États n'arrivent pas à trouver une voie commune, un chemin clair, je pense que la responsabilité va aux États sur les questions démocratiques. Pour ceux qui sont honnêtes, il y a quand même un très bon bilan.

Une semaine dans le monde
Nouvelles frappes russes en Ukraine : plus de 10 millions de foyers sans électricité

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later Nov 18, 2022 44:43


De nombreux Ukrainiens sont de nouveau plongés dans le noir en raison de bombardements russes en Ukraine. La plupart des membres du G20, réunis à Bali, condamnent la guerre en Ukraine. Xi Jinping, omniprésent au sommet, est appelé à faire pression sur la Russie. Le sommet de la francophonie se tient du 19 au 20 novembre en Tunisie. Aux États Unis, les républicains gagnent la chambre des représentants mais pas le Sénat. Enfin, la Coupe du monde au Qatar démarre dimanche, sur fond de controverse.

Reportage Afrique
Tunisie: le français, passion et arme politique pour Habib Bourguiba, père de l'indépendance [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 17, 2022 2:18


Habib Bourguiba, père de l'indépendance tunisienne, a été - avec le Sénégalais Léopold Sédar Senghor - l'un des instigateurs du concept de francophonie et voyait dans le français à la fois un objet passionnel, mais aussi une arme politique. Alors que le sommet de la Francophonie se tient ce week-end en Tunisie, l'ombre de Bourguiba planera assurément sur l'évènement.

Invité Afrique
Richard Marcoux (chercheur): «On naît de moins en moins francophone, mais on le devient de plus en plus»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 16, 2022 4:59


L'avenir de la francophonie se joue en Afrique, et se joue dans la complémentarité entre le français et les langues africaines... C'est le constat que font des chercheurs alors que l'Organisation internationale de la francophonie se réunit en sommet à la fin de cette semaine à Djerba en Tunisie. Comment l'Afrique en est-elle venue à occuper cette position centrale dans la francophonie ? Quelles sont les fragilités et les défis auxquels fait face la transmission du français sur le continent ? Pour en parler notre invité ce matin est le chercheur canadien Richard Marcoux, qui dirige l'observatoire démographique et statistique de l'espace francophone. Il répond aux questions de Laurent Correau.   RFI : Dans le dernier rapport la Langue française dans le monde, vous indiquez que c'est sur le continent africain que se joue l'avenir de la langue française, qu'est-ce qui vous amène à ce constat ? Richard Marcoux : En fait, ce sont vraiment les estimations démographiques. On estimait qu'il y avait à peu près 60 millions de francophones sur la planète au début des années 60, au moment des indépendances en Afrique. Ces 60 millions de personnes se répartissaient à 50 – 55 millions sur le continent européen et 5 millions de Canadiens français, donc plus de 90% de la population francophone était au nord de l'hémisphère. Cela a été transformé complètement à partir des années 60-70, porté d'abord par la croissance démographique assez importante qu'on a pu observer sur le continent africain, mais également par des investissements importants dans le domaine de l'éducation en langue française. Voilà les éléments qui font en sorte qu'on estime en 2022, à peu près, à la présence de 50% des 321 millions de personnes francophones sur le continent africain. Et donc cette progression, elle se poursuit en Afrique à l'heure actuelle ? Elle se poursuit en Afrique et elle y est vraiment portée par la croissance démographique. Dans plusieurs pays, on a réussi à maintenir les taux de scolarisation, il y a eu des augmentations considérables des taux de scolarisation primaire et secondaire dans les années 90, dans les années 2000, et évidemment dans d'autres pays on assiste à une stagnation, voire même à une régression. Je ne vous étonnerai pas en vous disant qu'au Mali, au Burkina Faso, la scolarisation stagne, voire diminue alors qu'ailleurs, en Côte d'Ivoire par exemple, depuis je dirais une dizaine d'années, on assiste à une augmentation assez importante, c'est également le cas au Bénin et au Togo. Vous avez une expression intéressante pour qualifier la place du français dans le monde contemporain, vous dites : « On naît de moins en moins francophone, mais on le devient de plus en plus », qu'est ce que vous voulez dire ? Tout ce que ça signifie c'est que le français, comme langue maternelle, est peut-être de moins en moins important... Les gens ont l'arabe comme langue maternelle, le wolof, le bambara, et bien d'autres langues, mais ils vont se franciser en quelque sorte à travers l'institution scolaire. En fait, il y a des contextes plurilingues extrêmement complexes dans la plupart des pays africains d'Afrique francophone, qui font en sorte qu'il est difficile qu'émerge une seule langue, une langue qui serait partagée par l'ensemble des populations. Depuis les années 80-90, le Français occupe cet espace-là. Le français cohabite donc avec les langues africaines et les usages ne sont pas les mêmes, on ne parle donc pas les mêmes langues au bureau, à la maison, au marché ? Dans des pays comme le Mali, ou encore le Sénégal, on voit bien qu'il y a une dichotomie : la langue à la maison est plutôt le bambara au Mali -ou d'autres langues maliennes- le wolof au Sénégal, mais ailleurs c'est assez étonnant, nos études montrent de plus en plus que le français est partagé à la maison. Je vous donnais l'exemple tout à l'heure de la Côte d'Ivoire, on le voit bien il y a une socialisation à des âges très jeunes parfois à deux même trois langues. Cette cohabitation du français avec les langues africaines et cette répartition des usages suivant les lieux et les situations, est-ce que ça oblige à d'autres stratégies d'enseignement du français ? Assurément, et je vous dirais que le programme ÉLAN [École et langue nationale en Afrique, NDLR] qui forme les élèves, qui les alphabétise dans leur langue maternelle d'abord et avant tout, en intégrant tranquillement la langue française, de façon progressive, donne des résultats extrêmement importants et ce depuis plusieurs années. Concernant la transmission du français, il y a aussi des fragilités importantes, une étude, qui s'appelle l'étude PASEC [Programme d'analyse des systèmes éducatifs, NDLR], qui a porté sur 14 pays de la francophonie, a montré qu'à la fin de leur scolarité plus de la moitié des élèves étaient en-dessous du seuil “suffisant” en lecture du français, est-ce que ça veut dire que la protection, le renforcement des systèmes éducatifs c'est l'un des grands défis actuels de la francophonie ? Assurément, dans les années 80-90, on a beaucoup tablé sur ce qu'on a appelé la massification de l'éducation sans se préoccuper de la qualité. Il faut maintenant mettre de l'avant un certain nombre de mesures pour s'assurer que les élèves qui passent à travers le système scolaire puissent en sortir avec des compétences vraiment assurées.   Est-ce que vous constatez, Richard Marcoux, un ralentissement de la progression de la langue française avec les courants anti-français que l'on voit se développer dans plusieurs pays ou est-ce que la langue française vit sa propre vie avec les populations africaines ? Je vous dirais que les enjeux qu'on observe pour l'instant sont liés en quelque sorte à des problèmes structurels, économiques, à des problèmes de crise politique. Est-ce que c'est lié à un sentiment anti-français ? Je ne crois pas. J'ai l'impression que le français est devenu une langue africaine, je ne sens pas qu'il y ait un lien entre ce courant anti-français et l'essor de la langue française.  

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
L'intégrale du mercredi 16 novembre

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Nov 16, 2022 45:01


Entrevue avec Michel Lebrun, président de l'Association québécoise des avocats et avocates de la défense : certaines des femmes ayant dénoncé Julien Lacroix dans un dossier publié dans Le Devoir, il y a deux ans, regrettent de l'avoir fait, et d'autres affirment ne jamais s'être considérées comme des victimes. Il s'agit d'un papier publié ce matin dans le journal La Presse. Me Michel Lebrun explique l'aspect judiciaire du dossier.  Chronique de Steve E. Fortin, chroniqueur et blogueur au Journal de Montréal Journal de Québec : on tire la sonnette d'alarme concernant l'avenir du seul journal de campus en français à l'Université McGill. La rencontre Nantel-Durocher avec Guy Nantel : retour sur le dossier de Julien Lacroix dans La Presse. Guy Nantel aborde les valeurs des enquêtes journalistiques.  Entrevue avec Marc-François Bernier, professeur titulaire Département de communication à l'Université d'Ottawa : éthique journalistique dans le dossier de Julien Lacroix. Une production QUB radioNovembre 2022Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr