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Dans C'est Excellent, Judith Beller reçoit Babette de Rozières, fondatrice du Salon de la Gastronomie des Outre-Mer et de la Francophonie et Anne Le Nen, incarnation du capitaine Delandre dans 'Master Crimes'
Partagez votre opinion avec la rédactionInvitée sur lesfrancais.press, la ministre déléguée chargée de la Francophonie, des Partenariats stratégiques et des Français de l'étranger, Éléonore Caroit, a longuement exposé les réformes qu'elle entend mener. De l'AEFE à la CFE, en passant par la francophonie, elle assume un cap : rendre les dispositifs plus efficaces, plus lisibles et financièrement durables.Support the show
Invités :Eléonore Caroit, ministre déléguée chargée de la Francophonie et des Partenariats internationaux et des Français de l'étranger.Hélène Roué, journaliste politique au JDD.Gilles-William Goldnadel, avocat.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités :Eléonore Caroit, ministre déléguée chargée de la Francophonie et des Partenariats internationaux et des Français de l'étranger.Hélène Roué, journaliste politique au JDD.Gilles-William Goldnadel, avocat.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Créée par Paul Personnaz et Bastien Planchat, Canada Explorers a pour objectif d'aider les francophones désireux de s'expatrier au Canada. Cette entreprise propose un accompagnement complet, allant des démarches pour l'obtention de visa à l'intégration culturelle en passant par l'emploi. À lire aussiLa 20e édition du Forum Mobilité Destination Canada à Paris
Chaque année, a lieu la Journée internationale des professeurs de français (JIPF). Cette année, cette journée s'articule autour du thème : «Chanter, jouer, enseigner, la francophonie en musique». «Un amour pour une langue, c'est aussi une rencontre». Pour cette septième édition de la journée des profs de français, c'est le chanteur Benjamin Piat qui a été désigné comme parrain. Né le 24 avril 1985 à Angers, il grandit avec les chansons de Bernard Lavilliers, Henri Salvador et Charles Trenet. Il commence très tôt à se passionner de poésie, notamment pour Jacques Prévert. Il se met à composer ses premières chansons. La musique est un outil merveilleux pour apprendre une langue de manière joyeuse. Son premier album Boite à musique sort en 2013. L'échappée Belle, son deuxième album, en 2017. Puis sortiront Frenchy et Eldorado. Son dernier album Bivouac dont les sonorités ont été inspirées grâce à une tournée au Moyen-Orient, est sorti en juin 2024. Avec également le témoignage de Cynthia Eid, présidente de la FIPF (Fédération Internationale des Professeurs de Français) qui nous explique pourquoi ce thème de la francophonie en musique a été choisi. Elle nous détaille les nombreux défis auxquels doivent faire face les professeurs de français. Vous pourrez également entendre les témoignages des professeurs de français recueillis par Adrien Delgrange. Quel avenir face à l'Intelligence Artificielle ? Retrouvez l'enquête lancée par le journal Le français dans le monde, sur l'enseignement de langue et du français en 2050. Sur le site aussi, le reportage d'Adrien sur les profs et l'Intelligence Artificielle, vous pouvez participer au webinaire sur l'éducation aux médias organisé avec la villa Albertine et le consulat à San Francisco et Los Angeles. Découvrez aussi la saison 2 du podcast En cours. Programmation musicale : Les enseignants de la francophonie - Benjamin Piat Faire danser le monde - Benjamin Piat.
Chaque année, a lieu la Journée internationale des professeurs de français (JIPF). Cette année, cette journée s'articule autour du thème : «Chanter, jouer, enseigner, la francophonie en musique». «Un amour pour une langue, c'est aussi une rencontre». Pour cette septième édition de la journée des profs de français, c'est le chanteur Benjamin Piat qui a été désigné comme parrain. Né le 24 avril 1985 à Angers, il grandit avec les chansons de Bernard Lavilliers, Henri Salvador et Charles Trenet. Il commence très tôt à se passionner de poésie, notamment pour Jacques Prévert. Il se met à composer ses premières chansons. La musique est un outil merveilleux pour apprendre une langue de manière joyeuse. Son premier album Boite à musique sort en 2013. L'échappée Belle, son deuxième album, en 2017. Puis sortiront Frenchy et Eldorado. Son dernier album Bivouac dont les sonorités ont été inspirées grâce à une tournée au Moyen-Orient, est sorti en juin 2024. Avec également le témoignage de Cynthia Eid, présidente de la FIPF (Fédération Internationale des Professeurs de Français) qui nous explique pourquoi ce thème de la francophonie en musique a été choisi. Elle nous détaille les nombreux défis auxquels doivent faire face les professeurs de français. Vous pourrez également entendre les témoignages des professeurs de français recueillis par Adrien Delgrange. Quel avenir face à l'Intelligence Artificielle ? Retrouvez l'enquête lancée par le journal Le français dans le monde, sur l'enseignement de langue et du français en 2050. Sur le site aussi, le reportage d'Adrien sur les profs et l'Intelligence Artificielle, vous pouvez participer au webinaire sur l'éducation aux médias organisé avec la villa Albertine et le consulat à San Francisco et Los Angeles. Découvrez aussi la saison 2 du podcast En cours. Programmation musicale : Les enseignants de la francophonie - Benjamin Piat Faire danser le monde - Benjamin Piat.
Podcast En cours #6 – Le théâtre est un excellent outil pour dynamiser sa classe et encourager l'expression orale. Déborah Gros, dans le rôle de la prof curieuse, vous emmène dans une classe de français. Découvrez, en immersion sonore, comment mener des activités théâtrales, de l'échauffement à l'interprétation, avec un groupe d'apprenant·es de tous horizons. Avec : Soizic Ramananjohary, enseignante de FLE et formatrice au CAVILAM - Alliance Française à Vichy, en France. Spécialiste et passionnée de théâtre, elle nous ouvre les portes de sa classe. Quang Duy Nguyen, enseignant de FLE à l'université d'Hanoï au Vietnam. Il nous raconte une expérience théâtrale menée avec ses étudiant·es. En cours, un podcast produit par RFI en partenariat avec le CAVILAM – Alliance Française et avec le soutien de l'Organisation internationale de la Francophonie. Pour aller plus loin, téléchargez la fiche pratiqueLes activités théâtrales en classe, comment fait-on ?
Dans son dernier roman, l'autrice Hala Moughanie revient sur l'explosion du port de Beyrouth du 4 août 2020. C'était en 2020, il y a un peu plus de 5 ans, une explosion ravageait le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise. Bilan : 235 morts, 6 500 blessés, 77 000 bâtiments détruits ou endommagés. À lire aussiLiban: cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, une enquête et une reconstruction inachevées Le roman se passe sur 5 jours : du 4 août, jour de l'explosion, jusqu'au 8 août, date de la première manifestation pendant laquelle les Libanais manifestent leur colère. Les autorités parlaient alors de «négligence». L'autrice se trouvait à quelques kilomètres de la capitale ce jour-là, elle a entendu la déflagration. Ce qui a fait la particularité de ce moment-là, c'est son côté très soudain. Chacun vaquait à ses affaires. Aujourd'hui, il n'y a ni vérité, ni responsable dans cette affaire. «Elle a souhaité écrire ce texte immédiatement après ces évènements, ce qui lui confère selon elle une valeur de témoignage historique». On ne peut pas être Libanais sans perdre quelque chose en chemin. Les évènements sont narrés du point de vue d'un épicier, un survivant ; il habitait dans le périmètre qui a été soufflé, mais avait fermé sa boutique plus tôt ce jour-là... Le narrateur est persuadé d'avoir entendu des avions rafales ou F16, les «bestioles» qui donnent le titre au livre, survoler le port. Hala Moughanie avait cœur à ancrer la fiction dans une réalité quasiment intangible. Je cherche l'exactitude dans les faits, mais aussi de l'exactitude du ressenti et de l'émotion. Malgré la gravité du sujet, l'autrice parsème son roman d'ironie, de cynisme et d'humour noir. Utiliser ces formes d'humour m'a permis de mettre de la distance et de dire des choses vraies de manière très brutale que le sérieux ne permettrait pas. Invitée : l'autrice Hala Moughanie est née en 1980 à Beyrouth. De 1990 à 2003, elle vient à Paris et suit des études de littérature à La Sorbonne. En 2003, elle décide de retourner vivre au Liban, où elle enseigne et travaille comme journaliste. Elle se passionne pour le travail de mémoire dans une société post-guerre. Autrice de roman, elle écrit également des pièces de théâtre dont Tais-toi et creuse qui obtient le Prix RFI Théâtre en 2015. Son dernier roman, Les bestioles a été publié aux éditions Elyzad. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Alors, on se tient à carreaux et on écoute bien ! Une chronique enregistrée avec Géraldine Moinard des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris ! Programmation musicale : L'artiste libanaise Yasmine Hamdan avec le titre Hon extrait de l'album I remember, I forget.
Dans son dernier roman, l'autrice Hala Moughanie revient sur l'explosion du port de Beyrouth du 4 août 2020. C'était en 2020, il y a un peu plus de 5 ans, une explosion ravageait le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise. Bilan : 235 morts, 6 500 blessés, 77 000 bâtiments détruits ou endommagés. À lire aussiLiban: cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, une enquête et une reconstruction inachevées Le roman se passe sur 5 jours : du 4 août, jour de l'explosion, jusqu'au 8 août, date de la première manifestation pendant laquelle les Libanais manifestent leur colère. Les autorités parlaient alors de «négligence». L'autrice se trouvait à quelques kilomètres de la capitale ce jour-là, elle a entendu la déflagration. Ce qui a fait la particularité de ce moment-là, c'est son côté très soudain. Chacun vaquait à ses affaires. Aujourd'hui, il n'y a ni vérité, ni responsable dans cette affaire. «Elle a souhaité écrire ce texte immédiatement après ces évènements, ce qui lui confère selon elle une valeur de témoignage historique». On ne peut pas être Libanais sans perdre quelque chose en chemin. Les évènements sont narrés du point de vue d'un épicier, un survivant ; il habitait dans le périmètre qui a été soufflé, mais avait fermé sa boutique plus tôt ce jour-là... Le narrateur est persuadé d'avoir entendu des avions rafales ou F16, les «bestioles» qui donnent le titre au livre, survoler le port. Hala Moughanie avait cœur à ancrer la fiction dans une réalité quasiment intangible. Je cherche l'exactitude dans les faits, mais aussi de l'exactitude du ressenti et de l'émotion. Malgré la gravité du sujet, l'autrice parsème son roman d'ironie, de cynisme et d'humour noir. Utiliser ces formes d'humour m'a permis de mettre de la distance et de dire des choses vraies de manière très brutale que le sérieux ne permettrait pas. Invitée : l'autrice Hala Moughanie est née en 1980 à Beyrouth. De 1990 à 2003, elle vient à Paris et suit des études de littérature à La Sorbonne. En 2003, elle décide de retourner vivre au Liban, où elle enseigne et travaille comme journaliste. Elle se passionne pour le travail de mémoire dans une société post-guerre. Autrice de roman, elle écrit également des pièces de théâtre dont Tais-toi et creuse qui obtient le Prix RFI Théâtre en 2015. Son dernier roman, Les bestioles a été publié aux éditions Elyzad. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Alors, on se tient à carreaux et on écoute bien ! Une chronique enregistrée avec Géraldine Moinard des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris ! Programmation musicale : L'artiste libanaise Yasmine Hamdan avec le titre Hon extrait de l'album I remember, I forget.
La 8ᵉ édition de l'Atelier de leadership des femmes parlementaires francophones s'est tenue à Paris la semaine dernière. Organisée par la Délégation générale du Québec à Paris, avec le soutien des gouvernements du Canada et du Québec, ainsi que de l'APF et de l'OIF, cette rencontre a réuni une trentaine de participantes issues de 15 Parlements francophones, avec pour objectif de s'enrichir des bonnes pratiques d'ailleurs que chez soi. Dossier.
Dix ans après les attentats qui ont endeuillé Paris : que reste-t-il de la mémoire collective ? Le Théâtre de la Concorde a imaginé un mois autour de la thématique «faire corps» : pour ne pas céder à la haine et imaginer la vie d'après. 130 morts, plus de 350 blessés et plus encore si l'on compte les blessures invisibles, un traumatisme collectif, c'était il y a dix ans, les attentats de Paris, sur les terrasses du 11è arrondissement, au Carillon, au Petit Cambodge, À la bonne bière, Au comptoir Voltaire ou à la Belle Équipe et dans la salle de concert du Bataclan... En cette journée de commémoration, comment vivre sans oublier, comment imaginer l'avenir, faire communauté : quels mots prononcer, quels mots penser... Le Théâtre de la Concorde, ancien café des Ambassadeurs, théâtre des Ambassadeurs puis espace Pierre-Cardin, est un lieu culturel situé dans le huitième arrondissement de Paris. Propriété de la Ville de Paris, il ouvre en mars 2024 sous la direction d'Elsa Boublil et propose chaque fois des spectacles (danse, théâtre, musique), rencontre, ateliers, débats et animations autour d'une thématique. Ce mois-ci, ce «théâtre citoyen» a choisi comme thème «faire corps et se souvenir» pour ne pas oublier les attentats qui ont endeuillé Paris en 2015 avec, notamment, la représentation de la pièce «Les consolantes» de Pauline Susini, une pièce créée en 2024 qui rassemble les voix de victimes, de leurs proches, de soignants, d'amis, d'inconnus. Comment le théâtre peut-il aider à traverser ensemble les traumatismes ? Cela pose aussi la question de ce que nous, collectivement, devons faire pour les victimes : faut-il les consoler ? Invitées : Elsa Boublil, directrice du Théâtre de la Concorde et Pauline Susini, metteuse en scène du spectacle «Les Consolantes» qui donne voix aux victimes du 13 novembre. Le texte de la pièce «Les Consolantes» est publié aux éditions de l'Avant-Scène Théâtre, et sera jouée la pièce au Grand Parquet à Paris, les 20 et 21 novembre 2025. Programmation musicale : L'artiste D.J Snake avec le remix du titre «Patience» du duo Amadou et Mariam.
Dix ans après les attentats qui ont endeuillé Paris : que reste-t-il de la mémoire collective ? Le Théâtre de la Concorde a imaginé un mois autour de la thématique «faire corps» : pour ne pas céder à la haine et imaginer la vie d'après. 130 morts, plus de 350 blessés et plus encore si l'on compte les blessures invisibles, un traumatisme collectif, c'était il y a dix ans, les attentats de Paris, sur les terrasses du 11è arrondissement, au Carillon, au Petit Cambodge, À la bonne bière, Au comptoir Voltaire ou à la Belle Équipe et dans la salle de concert du Bataclan... En cette journée de commémoration, comment vivre sans oublier, comment imaginer l'avenir, faire communauté : quels mots prononcer, quels mots penser... Le Théâtre de la Concorde, ancien café des Ambassadeurs, théâtre des Ambassadeurs puis espace Pierre-Cardin, est un lieu culturel situé dans le huitième arrondissement de Paris. Propriété de la Ville de Paris, il ouvre en mars 2024 sous la direction d'Elsa Boublil et propose chaque fois des spectacles (danse, théâtre, musique), rencontre, ateliers, débats et animations autour d'une thématique. Ce mois-ci, ce «théâtre citoyen» a choisi comme thème «faire corps et se souvenir» pour ne pas oublier les attentats qui ont endeuillé Paris en 2015 avec, notamment, la représentation de la pièce «Les consolantes» de Pauline Susini, une pièce créée en 2024 qui rassemble les voix de victimes, de leurs proches, de soignants, d'amis, d'inconnus. Comment le théâtre peut-il aider à traverser ensemble les traumatismes ? Cela pose aussi la question de ce que nous, collectivement, devons faire pour les victimes : faut-il les consoler ? Invitées : Elsa Boublil, directrice du Théâtre de la Concorde et Pauline Susini, metteuse en scène du spectacle «Les Consolantes» qui donne voix aux victimes du 13 novembre. Le texte de la pièce «Les Consolantes» est publié aux éditions de l'Avant-Scène Théâtre, et sera jouée la pièce au Grand Parquet à Paris, les 20 et 21 novembre 2025. Programmation musicale : L'artiste D.J Snake avec le remix du titre «Patience» du duo Amadou et Mariam.
« Nous voulûmes d'abord dire que la Congolexicomatisation est un trait d'union entre la culture congolaise et le monde, à travers la francophonie. C'est une coopération, un contact d'invention et de créativité, entre les langues congolaises et le linguisme francophone. [...] Alors, soyez là ! Congolexicomatisez-vous, Agglutinogénisez-vous, savanestiquez-vous ! » En 2013, lorsqu'un journaliste tombe sur Eddy Malou pendant un micro-trottoir sur le roller, la vidéo devient virale et fait le tour du monde francophone. Dans une véritable démonstration oratoire, le Kinois s'exprime dans un français soutenu, à la fois érudit et exubérant, et s'auto-présente comme « le premier savant de toute la République démocratique du Congo », cherchant à « imposer la force vers Lovanium », la première université du Congo. Intellectuel autodidacte, Eddy Malou a été professeur dans des écoles techniques, puis à l'Athénée Royal de la Gombe, où il donne cours notamment au chanteur Jean-Baptiste Mpiana. On peut le voir à partir de 1998 sur la chaîne kinoise Antenne A, où il a été animateur. Aujourd'hui, l'homme septuagénaire, ne possédant ni téléphone ni internet, est devenu une star des réseaux, suivi par plus de 300 000 personnes à travers le monde. Pendant près de dix ans, il a marché dans les rues de Kinshasa, livrant des cours improvisés aux passants. Avec lui et « la valise de mots » qu'il a dans la tête, le plus simple des échanges devient un exercice rhétorique de haute volée. Eddy Malou nous offre aujourd'hui son premier ouvrage, La Congolexicomatisation, publié par l'association Les Amis d'Eddy Malou. C'est un dictionnaire de plus de 200 mots inventés, remixés, empruntés et détournés, des mots qu'il recharge dans le même geste de sens et de savoir. Une œuvre luxuriante, l'aboutissement d'un travail qui demeurait jusqu'à présent essentiellement filmé. Valabater (v.tr.) : « Se promener physiquement et intellectuellement. » Exemple : « Eddy Malou faisant valabater sa cognostacéité au XXIè siècle. » Etymologie : Jeu sonore sur l'expression populaire « va là-bas », transformée en verbe par suffixation. Rondelade (n.f.) : « Une tournée qui revient à son point de départ. » Exemple : « Votre Savant effectue une rondelade quotidienne, partant de l'UPn, puis transitant à Matonge pour repartir au campus de l'Unikin. La curvilinéarité ! » Etymologie : De « ronde » (danse en cercle) en français, + suffixe « -lade » marquant un retour au point de départ. ► Suivre Eddy Malou sur Tik Tok. Programmation musicale : Le compositeur électro français Thylacine avec le titre Mafwe.
« Nous voulûmes d'abord dire que la Congolexicomatisation est un trait d'union entre la culture congolaise et le monde, à travers la francophonie. C'est une coopération, un contact d'invention et de créativité, entre les langues congolaises et le linguisme francophone. [...] Alors, soyez là ! Congolexicomatisez-vous, Agglutinogénisez-vous, savanestiquez-vous ! » En 2013, lorsqu'un journaliste tombe sur Eddy Malou pendant un micro-trottoir sur le roller, la vidéo devient virale et fait le tour du monde francophone. Dans une véritable démonstration oratoire, le Kinois s'exprime dans un français soutenu, à la fois érudit et exubérant, et s'auto-présente comme « le premier savant de toute la République démocratique du Congo », cherchant à « imposer la force vers Lovanium », la première université du Congo. Intellectuel autodidacte, Eddy Malou a été professeur dans des écoles techniques, puis à l'Athénée Royal de la Gombe, où il donne cours notamment au chanteur Jean-Baptiste Mpiana. On peut le voir à partir de 1998 sur la chaîne kinoise Antenne A, où il a été animateur. Aujourd'hui, l'homme septuagénaire, ne possédant ni téléphone ni internet, est devenu une star des réseaux, suivi par plus de 300 000 personnes à travers le monde. Pendant près de dix ans, il a marché dans les rues de Kinshasa, livrant des cours improvisés aux passants. Avec lui et « la valise de mots » qu'il a dans la tête, le plus simple des échanges devient un exercice rhétorique de haute volée. Eddy Malou nous offre aujourd'hui son premier ouvrage, La Congolexicomatisation, publié par l'association Les Amis d'Eddy Malou. C'est un dictionnaire de plus de 200 mots inventés, remixés, empruntés et détournés, des mots qu'il recharge dans le même geste de sens et de savoir. Une œuvre luxuriante, l'aboutissement d'un travail qui demeurait jusqu'à présent essentiellement filmé. Valabater (v.tr.) : « Se promener physiquement et intellectuellement. » Exemple : « Eddy Malou faisant valabater sa cognostacéité au XXIè siècle. » Etymologie : Jeu sonore sur l'expression populaire « va là-bas », transformée en verbe par suffixation. Rondelade (n.f.) : « Une tournée qui revient à son point de départ. » Exemple : « Votre Savant effectue une rondelade quotidienne, partant de l'UPn, puis transitant à Matonge pour repartir au campus de l'Unikin. La curvilinéarité ! » Etymologie : De « ronde » (danse en cercle) en français, + suffixe « -lade » marquant un retour au point de départ. ► Suivre Eddy Malou sur Tik Tok. Programmation musicale : Le compositeur électro français Thylacine avec le titre Mafwe.
Dans Musée Duras, Julien Gosselin retraverse l'œuvre protéiforme de Marguerite Duras à travers onze propositions scéniques. Aux côtés de seize interprètes issus de la promotion sortante du Conservatoire national supérieur d'art dramatique, le directeur de l'Odéon nous fait découvrir l'œuvre complète de Marguerite Duras sur une journée, avec les élèves de la promotion 2025 du Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris. Un spectacle fleuve de dix heures assez hypnotique avec un rythme : celui des mots, celui de la musique, de la techno et des lumières stroboscopiques. Il y a aussi des scènes filmées en vidéo et projetées sur les écrans autour de la scène ; pour chaque texte, le dispositif change. On peut s'immerger dans l'homme Atlantique, la douleur, Hiroshima mon amour ou La Musica deuxième. Ce qui m'intéresse quand je monte un texte, ce n'est pas de rendre hommage à un auteur ou à une autrice, c'est de faire un théâtre d'aujourd'hui : c'est faire un théâtre vivant. Julien Gosselin Julien Gosselin explore aussi les thèmes de l'amour fou, «aimer à en mourir» un thème très durassien: «Je crois qu'une des choses fondamentales pour le théâtre, c'est qu'au fond, le théâtre n'est pas là pour montrer des sentiments raisonnables. On ne vient pas au théâtre pour voir des choses qui ressemblent de manière identique et molle à la vie. On vient voir des zones d'extrémité dont on pourrait dire qu'elles sont presque interdites». Marguerite Duras, née Marguerite Donnadieu le 4 avril 1914, près de Saigon (Vietnam), est une autrice, dramaturge, scénariste et réalisatrice française. Elle passe son enfance en Indochine française, une expérience qui marquera son œuvre. Après des études de droit, elle s'engage dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale et adopte le nom «Duras». Son mari, Robert Antelme, sera arrêté par la Gestapo et conduit vers les camps de Dachau et Buchenwald d'où il ressortira vivant. Elle s'inspirera de ces années pour écrire La douleur. L'œuvre de Marguerite Duras aborde les questions de la passion, de désir, de la solitude. Elle obtient le prix Goncourt en 1984 pour l'Amant. En 1959, elle écrit le scénario du film Hiroshima, mon amour, qui sera réalisé par Alain Resnais. Elle est également l'autrice de romans tels que Un barrage contre le Pacifique, Moderato cantabile, son style épuré a considérablement renouvelé la littérature française. Elle milita aussi activement contre la guerre en Algérie et s'engage pour les droits des femmes en signant le manifeste des 343, réclamant l'abrogation de la loi de 1920 interdisant l'avortement et toute contraception. Elle décède à Paris en 1996. Invité : Julien Gosselin, metteur en scène français né en 1987. En 2009, il fonde le collectif Si vous pouviez lécher mon cœur avec six comédiens de sa promotion. Il se fait connaître avec l'adaptation du roman de Michel Houellebecq Les particules élémentaires présentée au Festival d'Avignon en 2013. En juin 2025, il est nommé directeur du Théâtre National de l'Odéon pour une durée de cinq ans. Musée Duras à voir à l'espace Berthier jusqu'au 30 novembre 2025. Programmation musicale : L'artiste montréalaise Laura Lefevre avec le titre Un séjour.
Dans Musée Duras, Julien Gosselin retraverse l'œuvre protéiforme de Marguerite Duras à travers onze propositions scéniques. Aux côtés de seize interprètes issus de la promotion sortante du Conservatoire national supérieur d'art dramatique, le directeur de l'Odéon nous fait découvrir l'œuvre complète de Marguerite Duras sur une journée, avec les élèves de la promotion 2025 du Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris. Un spectacle fleuve de dix heures assez hypnotique avec un rythme : celui des mots, celui de la musique, de la techno et des lumières stroboscopiques. Il y a aussi des scènes filmées en vidéo et projetées sur les écrans autour de la scène ; pour chaque texte, le dispositif change. On peut s'immerger dans l'homme Atlantique, la douleur, Hiroshima mon amour ou La Musica deuxième. Ce qui m'intéresse quand je monte un texte, ce n'est pas de rendre hommage à un auteur ou à une autrice, c'est de faire un théâtre d'aujourd'hui : c'est faire un théâtre vivant. Julien Gosselin Julien Gosselin explore aussi les thèmes de l'amour fou, «aimer à en mourir» un thème très durassien: «Je crois qu'une des choses fondamentales pour le théâtre, c'est qu'au fond, le théâtre n'est pas là pour montrer des sentiments raisonnables. On ne vient pas au théâtre pour voir des choses qui ressemblent de manière identique et molle à la vie. On vient voir des zones d'extrémité dont on pourrait dire qu'elles sont presque interdites». Marguerite Duras, née Marguerite Donnadieu le 4 avril 1914, près de Saigon (Vietnam), est une autrice, dramaturge, scénariste et réalisatrice française. Elle passe son enfance en Indochine française, une expérience qui marquera son œuvre. Après des études de droit, elle s'engage dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale et adopte le nom «Duras». Son mari, Robert Antelme, sera arrêté par la Gestapo et conduit vers les camps de Dachau et Buchenwald d'où il ressortira vivant. Elle s'inspirera de ces années pour écrire La douleur. L'œuvre de Marguerite Duras aborde les questions de la passion, de désir, de la solitude. Elle obtient le prix Goncourt en 1984 pour l'Amant. En 1959, elle écrit le scénario du film Hiroshima, mon amour, qui sera réalisé par Alain Resnais. Elle est également l'autrice de romans tels que Un barrage contre le Pacifique, Moderato cantabile, son style épuré a considérablement renouvelé la littérature française. Elle milita aussi activement contre la guerre en Algérie et s'engage pour les droits des femmes en signant le manifeste des 343, réclamant l'abrogation de la loi de 1920 interdisant l'avortement et toute contraception. Elle décède à Paris en 1996. Invité : Julien Gosselin, metteur en scène français né en 1987. En 2009, il fonde le collectif Si vous pouviez lécher mon cœur avec six comédiens de sa promotion. Il se fait connaître avec l'adaptation du roman de Michel Houellebecq Les particules élémentaires présentée au Festival d'Avignon en 2013. En juin 2025, il est nommé directeur du Théâtre National de l'Odéon pour une durée de cinq ans. Musée Duras à voir à l'espace Berthier jusqu'au 30 novembre 2025. Programmation musicale : L'artiste montréalaise Laura Lefevre avec le titre Un séjour.
Le ministre des Relations internationales et de la francophonie Christopher Skeete est revenu vendredi d’une mission en Afrique du Sud. L’objectif : renforcer les partenariats économiques et scientifiques avec l’Afrique, entre autres. Entrevue avec Christopher Skeete, député de Sainte-Rose, Ministre des Relations internationales et de la Francophonie. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Le pont Jacques-Cartier encore bloqué… | Le NPD veut vous empêcher de remettre en question tout ce qui tourne autour des pensionnats autochtones | Une pétition pour permettre l’abolition des taxes sur les vêtements d’occasion pour enfants | Santé : 10 000 médecins se réunissent pour demander la démission de Christian Dubé | Grève à la STM : quel bonheur de circuler à Montréal! Dans cet épisode intégral du 10 novembre, en entrevue : Jacques Rouillard, professeur retraité émérite au département d’histoire de l’Université de Montréal. Christopher Skeete, député de Sainte-Rose, ministre des Relations internationales et de la Francophonie. Annick Leclerc, propriétaire de la boutique Bebemeghan à Sherbrooke. Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
MONCTON, November 8, 2025 In a rapidly changing and uncertain world, Canada's new government is focused on what we can control. We are protecting our communities and our country. We are building our economy with major projects and millions more homes. We are empowering Canadians with lower costs and new opportunities to help you get ahead. We cannot control what other countries do, but we can control what we choose to build, and we are building Canada Strong. Culture is a powerful driver of innovation and inclusion, strengthening both our economy and our identity. In the face of global challenges, culture brings Canadians together, nurturing national pride and preserving the vitality of our communities. Today, David Myles, Parliamentary Secretary to the Minister of Canadian Identity and Culture and Minister responsible for Official Languages and to the Secretary of State (Nature) and Member of Parliament (Fredericton–Oromocto), announced $277,200 in support for the Réseau atlantique de diffusion des arts de la scène (RADARTS) through the Canada Arts Presentation Fund. This investment will allow the organization to fund the programming of FrancoFête en Acadie for the period from 2026 to 2029. FrancoFête en Acadie, currently underway until November 9, is the flagship event of RADARTS. This annual French-language event, which is holding its 29th edition in 2025, takes place over five days and brings together around 500 Francophone cultural stakeholder. To highlight the investments in culture in Budget 2025, Parliamentary Secretary Myles took part in activities at FrancoFête en Acadie and met with various members of the arts and culture sector in southeast New Brunswick. He visited the Pays de la Sagounine in Bouctouche, the new modern and accessible outdoor amphitheatre for the performing arts at Highland Park in Salisbury, and the Atlantic Ballet of Canada in Moncton. This week, the Honourable Steven Guilbeault, Minister of Canadian Identity and Culture and Minister responsible for Official Languages, announced Budget 2025 investments in culture totalling $503 million over four years, starting in 2026-27, in sectors such as the arts, multimedia, journalism, and national celebrations. He made the announcement on behalf of the Honourable François-Philippe Champagne, Minister of Finance and National Revenue. Canada's artists, creators and cultural entrepreneurs are at the heart of our creative economy. Budget 2025 proposes new investments to grow Canada's creative industries and ensure our national cultural institutions remain strong, resilient and successful. This includes support for Telefilm Canada, the Canada Media Fund, the National Film Board, and the Canada Council for the Arts. Budget 2025 also proposes funding to help Canadian talent succeed in an increasingly digital and global marketplace, including through the Canada Music Fund. Culture is experienced locally, in our towns, neighbourhoods, and public spaces. Budget 2025 proposes targeted support to strengthen community identity and participation through experiences and celebrations in every region of Canada. This includes support for local festivals, community anniversaries and community-initiated capital projects through the Building Communities through Arts and Heritage program, and for professionally presented arts festivals or performing arts series through the Canada Arts Presentation Fund. Budget 2025 also proposes funding for communities to celebrate Canada Day and National Acadian Day. In addition, Budget 2025 proposes to provide $150 million in funding to support the modernization of CBC/Radio-Canada's mandate and strengthen its mandate and better deliver for Canadians in both French and English. Additionally, Budget 2025 also proposes to provide $116.3 million to renew the Canada Strong Pass for the holiday season, from December 12, 2025, to January 15, 2026, and for summer 2026. This will provide families and young people free or discounted access to national parks, museums, galleries, and rail travel. Together, those investments are key to protecting Canada's cultural sovereignty, strengthening our economy, and building Canada strong. Quotes When we invest in our culture, we invest in ourselves, and in our capacity to tell our own stories. Across the country, our artists, creators and creative industries fuel innovation, create jobs, and strengthen our economy. In a time of uncertainty, we must protect our cultural sovereignty and help Canadian talent thrive at home and around the world. Budget 2025 meets the moment, positioning Canada's creative economy for growth, competitiveness and stability.” —The Honourable Steven Guilbeault, Minister of Canadian Identity and Culture and Minister responsible for Official Languages “At a time with a shifting global economy and rapid technological change, the Government of Canada is committed to supporting cultural workers and strengthening our arts and culture sectors. These measures reflect a clear vision of a strong, united and resilient Canada, where our way of life is protected, celebrated and passed on to future generations.” —The Honourable François-Philippe Champagne, Minister of Finance and National Revenue “Through the new Budget, our government continues to support initiatives that promote the Francophonie across the country and especially here in Atlantic Canada. The funding provided to RADARTS will allow an even greater number of artists and local presenters to work together and offer quality cultural experiences. This is how we're helping build Canada Strong, where the arts play an essential role in the life of our communities.” —David Myles, Parliamentary Secretary to the Minister of Canadian Identity and Culture and Minister responsible for Official Languages and to the Secretary of State (Nature) and Member of Parliament (Fredericton–Oromocto) “We welcome the renewal of additional funds for the Canada Arts Presentation Fund and the Building Communities Through Arts and Heritage program in the recent federal budget. This renewal for the next three years will allow presenters in Atlantic Canada to better plan their events and their upcoming artistic seasons. We are grateful for the Department's commitment to providing support for the entire performing arts sector.” —Jacinthe Comeau, Executive Director, RADARTSBecome a supporter of this podcast: https://www.spreaker.com/podcast/policy-and-rights--3339563/support.
Dans sa nouvelle création, le metteur en scène Pascal Rambert brosse le portrait d'une famille chic sur plusieurs générations. Des enterrements, des mariages, des enfants à venir, des règlements de comptes, des amours abimés, Pascal Rambert nous raconte aussi un monde qui vacille. Plus qu'une pièce, Les Conséquences fera partie d'une trilogie dans laquelle l'on retrouvera personnages et comédiens jusqu'en 2029. La pièce commence par un enterrement, celui de l'aïeule qui avait 106 ans et dont l'urne est sur scène, une introduction qui donne le ton d'une pièce qui est parfois très drôle, mais qui est profondément triste et désenchantée : Une pièce au ton caustique précise le metteur en scène. Je ne fais pas des pièces à "sujets". Je fais parler des gens. Je mets des mots sur des énergies, sur des acteurs. Pascal Rambert Les conséquences aborde la question du temps qui transforme les êtres, en tant que corps, mondes psychiques, collections de comportements, pour examiner de près les retentissements de nos actes. J'ai besoin de m'adresser à mon temps, j'ai envie de parler aux gens, et que ce qu'ils voient sur le plateau leur parle de ce qu'ils sont en train de penser. La pièce interroge aussi sur les conflits de génération. Le texte de Les Conséquences est disponible aux éditions les Solitaires Intempestifs. Invité : Pascal Rambert, auteur et metteur en scène français né en 1962. De 2007 à 2016, il a dirigé le T2G (Théâtre de Gennevilliers), il travaille en France et à l'international. Ses pièces les plus connues, Clôture de l'amour et Argument explorent les rapports humains, le langage et la rupture. Programmation musicale : Le duo Nous étions une armée avec le titre Ne pas regarder en bas.
Dans sa nouvelle création, le metteur en scène Pascal Rambert brosse le portrait d'une famille chic sur plusieurs générations. Des enterrements, des mariages, des enfants à venir, des règlements de comptes, des amours abimés, Pascal Rambert nous raconte aussi un monde qui vacille. Plus qu'une pièce, Les Conséquences fera partie d'une trilogie dans laquelle l'on retrouvera personnages et comédiens jusqu'en 2029. La pièce commence par un enterrement, celui de l'aïeule qui avait 106 ans et dont l'urne est sur scène, une introduction qui donne le ton d'une pièce qui est parfois très drôle, mais qui est profondément triste et désenchantée : Une pièce au ton caustique précise le metteur en scène. Je ne fais pas des pièces à "sujets". Je fais parler des gens. Je mets des mots sur des énergies, sur des acteurs. Pascal Rambert Les conséquences aborde la question du temps qui transforme les êtres, en tant que corps, mondes psychiques, collections de comportements, pour examiner de près les retentissements de nos actes. J'ai besoin de m'adresser à mon temps, j'ai envie de parler aux gens, et que ce qu'ils voient sur le plateau leur parle de ce qu'ils sont en train de penser. La pièce interroge aussi sur les conflits de génération. Le texte de Les Conséquences est disponible aux éditions les Solitaires Intempestifs. Invité : Pascal Rambert, auteur et metteur en scène français né en 1962. De 2007 à 2016, il a dirigé le T2G (Théâtre de Gennevilliers), il travaille en France et à l'international. Ses pièces les plus connues, Clôture de l'amour et Argument explorent les rapports humains, le langage et la rupture. Programmation musicale : Le duo Nous étions une armée avec le titre Ne pas regarder en bas.
Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah, au Bénin, à l'occasion de la troisième édition du festival Sin'ART. «Être comédien au Bénin, c'est être fou, être déterminé, et être prêt à être rejeté. C'est ça être comédien au Bénin !», nous dit Gildas Agossoukpe. Faut-il être fou pour faire du théâtre au Bénin ? La question mérite d'être posée alors qu'a lieu le Festival SIN'ART à Ouidah ! Quel est le statut des comédiens et des comédiennes ? Comment le métier est-il perçu ? Les pouvoirs publics aident-ils la création ? Invités : - Didier Sèdoha Nassègandé, metteur en scène et directeur artistique du Tout Grand Théâtre Djogbé. Il a, par ailleurs, une formation de philosophe et de juriste. pour le Sin'art, il crée Trans-Maitre(s), une pièce écrite par l'auteur togolais Elemawusi Agbedjidji, qui revient sur la question de la colonisation par la langue et sur les sévices imposés à ceux qui ne parlaient pas le français. Dans cette pièce, Dzitri un jeune élève d'une classe de cinquième qui utilise sa langue vernaculaire en classe alors qu'elle est proscrite dans l'enseignement au profit du français ! Il sera puni avec le «signal», un collier d'objets répugnants que devaient porter les élèves qui parlaient une autre langue que le français : une véritable humiliation, symbole de la colonisation et du mépris envers les langues locales. Je me positionne comme quelqu'un qui raconte une histoire, non pas pour juger les parties prenantes. Je raconte une histoire pour interpeller la conscience, la mémoire collective sur la question de la responsabilité de l'acte. Une situation qui a existé dans toute l'Afrique de l'Ouest, mais aussi en France. C'est également une pièce qui rappelle le massacre de Thiaroye où des dizaines de tirailleurs sénégalais ont été massacrés par l'armée française. Des histoires, des mémoires pas toujours connues par la jeune génération. - Raoul Arsène Awo-Oke, écrivain, metteur en scène et réalisateur. Il vit à Parakou, dans le nord du pays. Ses textes et mises en scène sont très influencés par la culture traditionnelle. Il a créé La douleur de la faute, sur un texte d'un jeune auteur béninois, Yannick Tchango qui alerte sur le phénomène du cyberharcèlement, les violences qui en découlent et qui s'engage pour les droits des femmes : «Être artiste ici, c'est être résilient. Tout artiste est un engagé, un militant et quand on vit dans un pays comme le nôtre, avec crise des financements sur la culture, on doit multiplier l'énergie de nos résiliences». Une émission enregistrée à Ouidah au Centre Culturel de Rencontres Internationales John Smith, communément appelé CCRI, un espace patrimonial situé dans l'ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Programmation musicale : L'artiste Richard Flash avec le titre Gbedododa.
Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah, au Bénin, à l'occasion de la troisième édition du festival Sin'ART. «Être comédien au Bénin, c'est être fou, être déterminé, et être prêt à être rejeté. C'est ça être comédien au Bénin !», nous dit Gildas Agossoukpe. Faut-il être fou pour faire du théâtre au Bénin ? La question mérite d'être posée alors qu'a lieu le Festival SIN'ART à Ouidah ! Quel est le statut des comédiens et des comédiennes ? Comment le métier est-il perçu ? Les pouvoirs publics aident-ils la création ? Invités : - Didier Sèdoha Nassègandé, metteur en scène et directeur artistique du Tout Grand Théâtre Djogbé. Il a, par ailleurs, une formation de philosophe et de juriste. pour le Sin'art, il crée Trans-Maitre(s), une pièce écrite par l'auteur togolais Elemawusi Agbedjidji, qui revient sur la question de la colonisation par la langue et sur les sévices imposés à ceux qui ne parlaient pas le français. Dans cette pièce, Dzitri un jeune élève d'une classe de cinquième qui utilise sa langue vernaculaire en classe alors qu'elle est proscrite dans l'enseignement au profit du français ! Il sera puni avec le «signal», un collier d'objets répugnants que devaient porter les élèves qui parlaient une autre langue que le français : une véritable humiliation, symbole de la colonisation et du mépris envers les langues locales. Je me positionne comme quelqu'un qui raconte une histoire, non pas pour juger les parties prenantes. Je raconte une histoire pour interpeller la conscience, la mémoire collective sur la question de la responsabilité de l'acte. Une situation qui a existé dans toute l'Afrique de l'Ouest, mais aussi en France. C'est également une pièce qui rappelle le massacre de Thiaroye où des dizaines de tirailleurs sénégalais ont été massacrés par l'armée française. Des histoires, des mémoires pas toujours connues par la jeune génération. - Raoul Arsène Awo-Oke, écrivain, metteur en scène et réalisateur. Il vit à Parakou, dans le nord du pays. Ses textes et mises en scène sont très influencés par la culture traditionnelle. Il a créé La douleur de la faute, sur un texte d'un jeune auteur béninois, Yannick Tchango qui alerte sur le phénomène du cyberharcèlement, les violences qui en découlent et qui s'engage pour les droits des femmes : «Être artiste ici, c'est être résilient. Tout artiste est un engagé, un militant et quand on vit dans un pays comme le nôtre, avec crise des financements sur la culture, on doit multiplier l'énergie de nos résiliences». Une émission enregistrée à Ouidah au Centre Culturel de Rencontres Internationales John Smith, communément appelé CCRI, un espace patrimonial situé dans l'ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Programmation musicale : L'artiste Richard Flash avec le titre Gbedododa.
Partagez votre opinion avec la rédactionNouvellement nommée ministre déléguée à la Francophonie, aux Partenariats stratégiques et aux Français de l'étranger, Éléonore Caroit veut mettre son expérience d'expatriée au service de ses compatriotes à travers le monde. Invitée de Lesfrancais.press, elle se confie et nous révèle ses projets. Support the show
La Marche du Monde est aux Rendez-vous de l'Histoire de Blois, une émission enregistrée en public. Au son de nos archives, nous revisitons l'histoire de la francophonie avec Louise Mushikiwabo, élue secrétaire générale au XVIIè Sommet de la Francophonie à Erevan, en fonction depuis janvier 2019, et réélue à l'unanimité lors du XVIIIè Sommet de la Francophonie à Djerba en novembre 2022. Une histoire marquée par ses pères fondateurs, Senghor, Bourguiba, Diori, Sihanouk, et leur volonté de s'unir dans une communauté linguistique et culturelle. Si la culture et l'éducation sont au cœur de l'institution multilatérale francophone, le premier Sommet de la Francophonie sous François Mitterrand affirme sa dimension politique et en 1995, l'institution se dote d'un poste de secrétaire général et d'une Charte de la Francophonie dans laquelle les valeurs de paix, de coopération, de solidarité et de développement durable sont affirmés. À l'heure où des États fondateurs sont sortis de la Francophonie, où la démocratie, le droit et la liberté sont bafoués par nombre d'États membres, quel rôle politique peut encore exercer la secrétaire générale dans un monde où de l'Asie à l'Afrique, la Génération Z est dans la rue ?
Deux pièces pour parler de l'intime, du corps et de la vie. Invité.e.s : François Cervantès, auteur, metteur en scène de la pièce franco-libanaise «Et le cœur ne s'est pas arrêté», un spectacle conçu au Liban avec le collectif libanais Kahraba. Dans une maison, vit Tamara, toute habillée de noir, mais aussi Sami et Younès. La guerre n'est jamais très loin. Autour de cette maison, le théâtre se forme. Un spectacle aux accents clownesques et absurdes pour parler de sujets graves. Beaucoup de gens au moment de mourir se disent qu'ils n'ont pas eu le temps de vivre, comme s'ils avaient avalé le bonbon avec le papier. François Cervantès écrit pour le théâtre depuis 1981. En 1986, il crée la compagnie L'Entreprise et en assure la direction artistique à la recherche d'un langage théâtral qui puisse raconter le monde d'aujourd'hui. Et Bissane Al Charif, autrice née à Paris de parents syro-palestiniens, Elle présente sa pièce Dressing Room, le monologue d'une femme sur les autres femmes : «une partition de voix féminines». Le spectacle traite la question de ce qu'on appelle «l'âge critique», ou ce qu'on désigne en arabe par «l'âge du désespoir». «Je voulais parler de la propre histoire et qui résonne pour toutes les femmes, ma ménopause pour pouvoir aller vers quelque chose de plus large». Spectacle en arabe et en français, surtitré en français et en anglais. Programmation musicale du jour : L'artiste musical béninois, la fanfare Eyo'nlé avec le titre La tendresse, reprise de Bourvil.
Deux pièces pour parler de l'intime, du corps et de la vie. Invité.e.s : François Cervantès, auteur, metteur en scène de la pièce franco-libanaise «Et le cœur ne s'est pas arrêté», un spectacle conçu au Liban avec le collectif libanais Kahraba. Dans une maison, vit Tamara, toute habillée de noir, mais aussi Sami et Younès. La guerre n'est jamais très loin. Autour de cette maison, le théâtre se forme. Un spectacle aux accents clownesques et absurdes pour parler de sujets graves. Beaucoup de gens au moment de mourir se disent qu'ils n'ont pas eu le temps de vivre, comme s'ils avaient avalé le bonbon avec le papier. François Cervantès écrit pour le théâtre depuis 1981. En 1986, il crée la compagnie L'Entreprise et en assure la direction artistique à la recherche d'un langage théâtral qui puisse raconter le monde d'aujourd'hui. Et Bissane Al Charif, autrice née à Paris de parents syro-palestiniens, Elle présente sa pièce Dressing Room, le monologue d'une femme sur les autres femmes : «une partition de voix féminines». Le spectacle traite la question de ce qu'on appelle «l'âge critique», ou ce qu'on désigne en arabe par «l'âge du désespoir». «Je voulais parler de la propre histoire et qui résonne pour toutes les femmes, ma ménopause pour pouvoir aller vers quelque chose de plus large». Spectacle en arabe et en français, surtitré en français et en anglais. Programmation musicale du jour : L'artiste musical béninois, la fanfare Eyo'nlé avec le titre La tendresse, reprise de Bourvil.
Rencontre autour du Bottom Théâtre, une compagnie implantée en Corrèze, qui propose des objets artistiques qui organisent des résidences d'artistes, mais aussi pour mettre en valeur la parole des habitants du territoire. Le Bottom Théâtre a été créé en 1999 à l'initiative de Marie-Pierre Besanger et qui accueille des artistes en résidence. Elle est basée à Tulle, en Corrèze, où arrivent beaucoup de mineurs isolés d'Afrique subsaharienne depuis six ans : des jeunes qui ont des histoires à raconter. Si je pense pas que je peux changer le monde, c'est plus la peine. La beauté et l'art sont des armes pour rester debout. Marie-Pierre Bésanger Elle a créé, avec d'autres artistes, le projet (in)stables avec l'anthropologue Alice Herzog, pour explorer les nœuds d'attachement et l'arrachement... De ces résidences, sont nés les spectacles d'Aristide Tarnagda et de Philippe Ponty. Invité.e.s : Marie-Pierre Besanger, directrice de la compagnie «Le Bottom Théâtre» basé à Tulle, en Corrèze. Philippe Ponty, artiste associé à la compagnie Bottom Théâtre, auteur et metteur en scène de la pièce Immortel·les, une pièce créée au mois d'août 2025 et écrite comme un long poème lyrique, avec un chœur : «un chant d'espoir après les ruines» qui donne la parole aux jeunes. La tragédie antique me hante mais j'ai eu besoin de la détruire par des échanges un peu absurdes. Un texte sur l'espoir, le désespoir mais aussi sur les lendemains possibles. Aristide Tarnagda est auteur, metteur en scène et directeur artistique des Récreâtrales, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Son spectacle «Fadhila», joué aux Zébrures d'automne, est une tragédie qui se passe au Burkina Faso et qui raconte l'histoire d'une mère, Fadhila, qui élève seule ses deux enfants après le départ de son mari pour l'Europe. Elle voit partir son premier fils qui se fait enrôler par des djihadistes. Elle va alors se battre pour que le deuxième ne suive pas les traces de son frère ainé... Le fait d'entendre ces histoires de mineurs installés en Corrèze, m'a permis de prendre de la distance. Aristide Tarnagda Ces histoires sont donc nées des rencontres avec des jeunes mineurs isolés, qui ont fui leur pays d'origine, mais aussi avec des jeunes Tullistes. Le texte Fadhila est également publié chez Actes Sud Papier. Le spectacle sera prochainement joué à Bruxelles, puis en Allemagne, lors du festival Africologne, mais aussi à Yaoundé, à Abidjan et à Ouagadougou, au Burkina Faso. La pièce sera également créée en Lituanie où la pièce sera traduite en lituanien. Programmation musicale du jour : L'artiste Joey Robin avec le titre Haché.
Rencontre autour du Bottom Théâtre, une compagnie implantée en Corrèze, qui propose des objets artistiques qui organisent des résidences d'artistes, mais aussi pour mettre en valeur la parole des habitants du territoire. Le Bottom Théâtre a été créé en 1999 à l'initiative de Marie-Pierre Besanger et qui accueille des artistes en résidence. Elle est basée à Tulle, en Corrèze, où arrivent beaucoup de mineurs isolés d'Afrique subsaharienne depuis six ans : des jeunes qui ont des histoires à raconter. Si je pense pas que je peux changer le monde, c'est plus la peine. La beauté et l'art sont des armes pour rester debout. Marie-Pierre Bésanger Elle a créé, avec d'autres artistes, le projet (in)stables avec l'anthropologue Alice Herzog, pour explorer les nœuds d'attachement et l'arrachement... De ces résidences, sont nés les spectacles d'Aristide Tarnagda et de Philippe Ponty. Invité.e.s : Marie-Pierre Besanger, directrice de la compagnie «Le Bottom Théâtre» basé à Tulle, en Corrèze. Philippe Ponty, artiste associé à la compagnie Bottom Théâtre, auteur et metteur en scène de la pièce Immortel·les, une pièce créée au mois d'août 2025 et écrite comme un long poème lyrique, avec un chœur : «un chant d'espoir après les ruines» qui donne la parole aux jeunes. La tragédie antique me hante mais j'ai eu besoin de la détruire par des échanges un peu absurdes. Un texte sur l'espoir, le désespoir mais aussi sur les lendemains possibles. Aristide Tarnagda est auteur, metteur en scène et directeur artistique des Récreâtrales, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Son spectacle «Fadhila», joué aux Zébrures d'automne, est une tragédie qui se passe au Burkina Faso et qui raconte l'histoire d'une mère, Fadhila, qui élève seule ses deux enfants après le départ de son mari pour l'Europe. Elle voit partir son premier fils qui se fait enrôler par des djihadistes. Elle va alors se battre pour que le deuxième ne suive pas les traces de son frère ainé... Le fait d'entendre ces histoires de mineurs installés en Corrèze, m'a permis de prendre de la distance. Aristide Tarnagda Ces histoires sont donc nées des rencontres avec des jeunes mineurs isolés, qui ont fui leur pays d'origine, mais aussi avec des jeunes Tullistes. Le texte Fadhila est également publié chez Actes Sud Papier. Le spectacle sera prochainement joué à Bruxelles, puis en Allemagne, lors du festival Africologne, mais aussi à Yaoundé, à Abidjan et à Ouagadougou, au Burkina Faso. La pièce sera également créée en Lituanie où la pièce sera traduite en lituanien. Programmation musicale du jour : L'artiste Joey Robin avec le titre Haché.
Le théâtre du Maghreb et du Moyen-Orient sont à l'honneur pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne. Pour cette deuxième émission enregistrée à Limoges, lumière sur le théâtre du Maghreb avec Yacine Benyacoub, metteur en scène, comédien et auteur franco-algérien, né dans le quartier de Bab El Oued à Alger et qui vient de recevoir le prix SACD de la dramaturgie francophone pour sa pièce La décennie noire écrite en 2023, une tragédie, mais non dénuée d'humour qui parle de cette décennie meurtrière qui a frappé son pays d'origine dans les années 90. Yacine Benyacoub a commencé à faire du théâtre en Algérie dès 2001, année de la concorde civile après la fin de la «décennie noire». Il quitte l'Algérie en 2012 pour s'installer en France où il fonde la compagnie Alter Natif. En France, il a été frappé par la méconnaissance du sujet. On vit dans une colère permanente et diffuse, c'est épuisant. Faire ce travail d'écriture me guérit, ça permet de prendre du recul sur ce qu'on a vécu. La décennie noire désigne la guerre civile qui a ensanglanté l'Algérie de 1992 à 2002. Elle a débuté après l'annulation des élections législatives de 1991 remportées par le Front islamique du Salut (FIS). Ce conflit a opposé les forces de sécurité de l'État à divers groupes islamistes armés tels que le GIA entraînant une vague de meurtres, kidnappings, attentats, massacres de civils ou assassinats ciblés. Bien que le bilan soit sujet à débat, on estime que 150.000 à 200.000 personnes ont perdu la vie, que 20.000 personnes auraient disparu et que 1 million de personnes auraient été contraintes de fuir. Le texte La décennie noire aux éditions Quartiers Intranquilles. Le théâtre palestinien est également à l'honneur avec Amer Khalil qui a repris la direction du théâtre national palestinien en 2011 après le suicide de son fondateur François Gaspar dit Abou Salem. Ce théâtre situé à Jérusalem-Est, est régulièrement menacé de fermeture par les autorités israéliennes «La difficulté aujourd'hui n'est pas tant la liberté de faire ce qu'on veut, ou la censure : on se heurte plutôt aux difficultés administratives.» Quelle époque pour être en vie ! À Limoges, Amer Khalil présente Un cœur artificiel. Une pièce de science-fiction créée pour le Théâtre national palestinien et mise en scène par Mohammad Basha, qui se penche sur la question de l'intelligence artificielle et de l'évolution des machines. Mais c'est aussi une pièce qui interroge sur la notion de vengeance sur un ton de vaudeville...sans doute pour exorciser les horreurs de la vie et de la guerre. Le Théâtre national palestinien a été fondé par François Abou Salem (né François Gaspar) un comédien, auteur, metteur français d'origine palestinienne en 1984 à Jérusalem-Est. Né à Provins en France, d'un père poète et traducteur et d'une mère sculptrice, François Abou Salem a grandi à Jérusalem-Est. Après un passage au Théâtre du Soleil à Paris, il commence à travailler en tant que comédien et metteur en scène à Jérusalem-Est. Il a créé la compagnie théâtrale El-Hakawati en 1978 qui deviendra, quelques années plus tard, le Théâtre National palestinien. Il se suicidera en 2011, à Ramallah. À lire : Le Théâtre palestinien et François Abou Salem, de Najla Nakhlé-Cerruti, publié chez Actes Sud. Programmation musicale du jour : Le groupe Manaraf qu'on a pu entendre dans la pièce Kaldûn, spectacle d'ouverture des Zébrures d'automne.
Le théâtre du Maghreb et du Moyen-Orient sont à l'honneur pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne. Pour cette deuxième émission enregistrée à Limoges, lumière sur le théâtre du Maghreb avec Yacine Benyacoub, metteur en scène, comédien et auteur franco-algérien, né dans le quartier de Bab El Oued à Alger et qui vient de recevoir le prix SACD de la dramaturgie francophone pour sa pièce La décennie noire écrite en 2023, une tragédie, mais non dénuée d'humour qui parle de cette décennie meurtrière qui a frappé son pays d'origine dans les années 90. Yacine Benyacoub a commencé à faire du théâtre en Algérie dès 2001, année de la concorde civile après la fin de la «décennie noire». Il quitte l'Algérie en 2012 pour s'installer en France où il fonde la compagnie Alter Natif. En France, il a été frappé par la méconnaissance du sujet. On vit dans une colère permanente et diffuse, c'est épuisant. Faire ce travail d'écriture me guérit, ça permet de prendre du recul sur ce qu'on a vécu. La décennie noire désigne la guerre civile qui a ensanglanté l'Algérie de 1992 à 2002. Elle a débuté après l'annulation des élections législatives de 1991 remportées par le Front islamique du Salut (FIS). Ce conflit a opposé les forces de sécurité de l'État à divers groupes islamistes armés tels que le GIA entraînant une vague de meurtres, kidnappings, attentats, massacres de civils ou assassinats ciblés. Bien que le bilan soit sujet à débat, on estime que 150.000 à 200.000 personnes ont perdu la vie, que 20.000 personnes auraient disparu et que 1 million de personnes auraient été contraintes de fuir. Le texte La décennie noire aux éditions Quartiers Intranquilles. Le théâtre palestinien est également à l'honneur avec Amer Khalil qui a repris la direction du théâtre national palestinien en 2011 après le suicide de son fondateur François Gaspar dit Abou Salem. Ce théâtre situé à Jérusalem-Est, est régulièrement menacé de fermeture par les autorités israéliennes «La difficulté aujourd'hui n'est pas tant la liberté de faire ce qu'on veut, ou la censure : on se heurte plutôt aux difficultés administratives.» Quelle époque pour être en vie ! À Limoges, Amer Khalil présente Un cœur artificiel. Une pièce de science-fiction créée pour le Théâtre national palestinien et mise en scène par Mohammad Basha, qui se penche sur la question de l'intelligence artificielle et de l'évolution des machines. Mais c'est aussi une pièce qui interroge sur la notion de vengeance sur un ton de vaudeville...sans doute pour exorciser les horreurs de la vie et de la guerre. Le Théâtre national palestinien a été fondé par François Abou Salem (né François Gaspar) un comédien, auteur, metteur français d'origine palestinienne en 1984 à Jérusalem-Est. Né à Provins en France, d'un père poète et traducteur et d'une mère sculptrice, François Abou Salem a grandi à Jérusalem-Est. Après un passage au Théâtre du Soleil à Paris, il commence à travailler en tant que comédien et metteur en scène à Jérusalem-Est. Il a créé la compagnie théâtrale El-Hakawati en 1978 qui deviendra, quelques années plus tard, le Théâtre National palestinien. Il se suicidera en 2011, à Ramallah. À lire : Le Théâtre palestinien et François Abou Salem, de Najla Nakhlé-Cerruti, publié chez Actes Sud. Programmation musicale du jour : Le groupe Manaraf qu'on a pu entendre dans la pièce Kaldûn, spectacle d'ouverture des Zébrures d'automne.
Comme chaque année, la ville de Limoges accueille des artistes venus du monde entier pour le festival les Zébrures d'automne dirigé par Hassane Kassi Kouyaté. Le 24 septembre 2025, s'est ouvert ce rendez-vous incontournable de la francophonie. Au programme : une trentaine de spectacles dont une dizaine de créations, et près de deux cents artistes réunis dans la ville de Limoges. Pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne, l'accent est mis cette année sur la création francophone arabe. Invité.e.s : Hassane Kassi Kouyaté, metteur en scène et directeur des Zébrures d'automne-Les Francophonies-Des écritures à la scène. Un festival que son directeur qualifie de «voyage, un endroit où on met plusieurs miroirs différents». La francophonie pour moi c'est le mariage ou la naissance entre la langue française et d'autres langues. C'est une francophonie humaine «Le théâtre est un espace de mémoire», nous dit Sumaya Al Attia, metteuse en scène et comédienne franco-jordano-iranienne. Son spectacle «Rekord بیبي» est écrit en deux langues, en français et en arabe, l'occasion d'explorer la dualité de la langue. Le titre du spectacle fait référence au modèle d'Opel («Rekord») détenue par la grand-mère («بیبي» en dialecte irakien) de la metteuse en scène. C'était une évidence pour moi d'écrire le spectacle en deux langues : arabe et français. Cette voiture achetée à Beyrouth, au Liban, par ses grands-parents quand ils ont quitté la France en 1966-1967, a été utilisée pour rejoindre Bagdad où une nouvelle vie commence. C'est un récit d'exil où s'entremêlent l'histoire familiale et la grande histoire avec l'arrivée de Saddam Hussein en Irak. C'est en 2022 que l'autrice a senti la nécessité de creuser l'histoire familiale. La metteuse en scène a travaillé à partir d'entretiens audios qu'elle avait réalisés avec son père. C'est donc à partir des souvenirs d'enfance de son père qui avait huit ans à l'époque qu'elle a écrit ce texte. Elle estime que c'est grâce aux écrits qu'on peut faire vivre la mémoire... Israël Nzila, auteur congolais de 31 ans et lauréat du Prix RFI théâtre 2025 pour son texte «Clipping». Une femme perd son enfant au marché. Mais a-t-elle véritablement perdu cet enfant ? Le retrouvera-t-on ? Les cauchemars lui reviennent... Un texte bouleversant qui raconte les traumas de la guerre. Né à Kinshasa, il est parti s'installer à Lubumbashi et s'est très vite consacré à l'écriture de théâtre. Un auteur qu'on a pu découvrir avec la pièce «Silence» dans le cycle «Ça va, ça va le monde !» à Avignon en 2025. Le théâtre, c'est une existence, il est vivant. Ce n'est pas un simple spectacle. On introduit des spectateurs dans ce qu'on écrit, ça dépasse l'imaginaire. Également dans l'émission : la metteuse en scène Jenny Briffa nous parle de «Racines mêlées», un spectacle créé à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, un récit d'aventures où les destins de Lapérouse, Bougainville et Cook s'entrecroisent autour d'une intrigue liée à l'histoire de la Nouvelle-Calédonie. Programmation musicale du jour : Le groupe iranien Bazaari avec le titre Ce qui n'a pas été.
Comme chaque année, la ville de Limoges accueille des artistes venus du monde entier pour le festival les Zébrures d'automne dirigé par Hassane Kassi Kouyaté. Le 24 septembre 2025, s'est ouvert ce rendez-vous incontournable de la francophonie. Au programme : une trentaine de spectacles dont une dizaine de créations, et près de deux cents artistes réunis dans la ville de Limoges. Pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne, l'accent est mis cette année sur la création francophone arabe. Invité.e.s : Hassane Kassi Kouyaté, metteur en scène et directeur des Zébrures d'automne-Les Francophonies-Des écritures à la scène. Un festival que son directeur qualifie de «voyage, un endroit où on met plusieurs miroirs différents». La francophonie pour moi c'est le mariage ou la naissance entre la langue française et d'autres langues. C'est une francophonie humaine «Le théâtre est un espace de mémoire», nous dit Sumaya Al Attia, metteuse en scène et comédienne franco-jordano-iranienne. Son spectacle «Rekord بیبي» est écrit en deux langues, en français et en arabe, l'occasion d'explorer la dualité de la langue. Le titre du spectacle fait référence au modèle d'Opel («Rekord») détenue par la grand-mère («بیبي» en dialecte irakien) de la metteuse en scène. C'était une évidence pour moi d'écrire le spectacle en deux langues : arabe et français. Cette voiture achetée à Beyrouth, au Liban, par ses grands-parents quand ils ont quitté la France en 1966-1967, a été utilisée pour rejoindre Bagdad où une nouvelle vie commence. C'est un récit d'exil où s'entremêlent l'histoire familiale et la grande histoire avec l'arrivée de Saddam Hussein en Irak. C'est en 2022 que l'autrice a senti la nécessité de creuser l'histoire familiale. La metteuse en scène a travaillé à partir d'entretiens audios qu'elle avait réalisés avec son père. C'est donc à partir des souvenirs d'enfance de son père qui avait huit ans à l'époque qu'elle a écrit ce texte. Elle estime que c'est grâce aux écrits qu'on peut faire vivre la mémoire... Israël Nzila, auteur congolais de 31 ans et lauréat du Prix RFI théâtre 2025 pour son texte «Clipping». Une femme perd son enfant au marché. Mais a-t-elle véritablement perdu cet enfant ? Le retrouvera-t-on ? Les cauchemars lui reviennent... Un texte bouleversant qui raconte les traumas de la guerre. Né à Kinshasa, il est parti s'installer à Lubumbashi et s'est très vite consacré à l'écriture de théâtre. Un auteur qu'on a pu découvrir avec la pièce «Silence» dans le cycle «Ça va, ça va le monde !» à Avignon en 2025. Le théâtre, c'est une existence, il est vivant. Ce n'est pas un simple spectacle. On introduit des spectateurs dans ce qu'on écrit, ça dépasse l'imaginaire. Également dans l'émission : la metteuse en scène Jenny Briffa nous parle de «Racines mêlées», un spectacle créé à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, un récit d'aventures où les destins de Lapérouse, Bougainville et Cook s'entrecroisent autour d'une intrigue liée à l'histoire de la Nouvelle-Calédonie. Programmation musicale du jour : Le groupe iranien Bazaari avec le titre Ce qui n'a pas été.
Et si la préparation mentale entrait dans une nouvelle ère ? Dans cet épisode, je dévoile des vérités que peu ont encore perçu…Pourquoi certaines méthodes, pourtant populaires, ne suffisent plus à transformer durablement.Le rôle inattendu que joue l'intelligence artificielle dans l'avenir du coaching.Le détail invisible qui fait toute la différence entre un simple accompagnant et un préparateur mental impactant.Et la raison surprenante pour laquelle avoir un coach mental personnel deviendra bientôt un véritable signe de statut et de leadership.Un épisode qui risque de bouleverser votre vision… et de vous donner une longueur d'avance.Belle écouteGeoffrey
durée : 00:04:08 - Le Grand reportage de France Inter - C'est le plus grand festival de théâtre consacré à la Francophonie, ce sont "Les Zébrures d'Automne" et elles se déroulent à Limoges et dans sa région jusqu'au 4 octobre. Avec au programme une trentaines de spectaces, dont plus de 10 créations. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'action française à l'international est portée par diverses structures, dont les Instituts français. Ce sont des organisations de promotion de la culture et de la langue françaises à l'étranger, mais aussi de la culture locale. Stéphane Ré est le directeur à Paris de l'appui au réseau culturel français à l'étranger de ces instituts. Ses explications à la première édition de la Fabrique de la Diplomatie. À lire aussiCentenaire de l'Institut français: notre édition spéciale
Après près de 20 ans de domination des médias sociaux appartenant à des géants américains, sommes-nous mûrs pour une révolution à la québécoise? À Entretiens journalistiques, Hugo Prévost reçoit Steve Proulx, l'une des têtes pensantes derrière le projet La Nouvelle Place, une future plateforme conçue comme une nouvelle "place publique".
Émission enregistrée au CAFOP, à Daloa, en présence de Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique, porte-parole du gouvernement ; Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie ; Bonaventure Kalou, ex-joueur du PSG et maire de Vavoua ; Marie-Louise Nezi, directrice du CAFOP de Daloa ; Pablo de Gokra, artiste, et Mamadou Diawara, importateur et exportateur de motos en Côte d'Ivoire. (Rediffusion) Pablo de Gokra - Blyo Pablo de Gokra - Assagibé Magic System - Joyeux anniversaire. Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Émission enregistrée au CAFOP, à Daloa, en présence de Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique, porte-parole du gouvernement ; Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie ; Bonaventure Kalou, ex-joueur du PSG et maire de Vavoua ; Marie-Louise Nezi, directrice du CAFOP de Daloa ; Pablo de Gokra, artiste, et Mamadou Diawara, importateur et exportateur de motos en Côte d'Ivoire. (Rediffusion) Pablo de Gokra - Blyo Pablo de Gokra - Assagibé Magic System - Joyeux anniversaire. Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Crinière blanche, sourire taquin, homme de parole, nous sommes heureux que le professeur Salikoko S Mufwene ait pu faire un crochet En sol majeur. Je dis homme de parole, car toute sa vie ressemble à une longue citation, puisque sa vie n'est que langage. (Rediffusion) Détenteur de la chaire Edward Carson Waller Distinguished Service Professor of Linguistics à l'Université de Chicago, où il est aussi professeur au département Race, Diaspora, and Indigeneity, ses recherches portent sur l'évolution linguistique dans une perspective écologique, et pour En sol majeur, il s'arrêtera sur l'émergence des parlers créoles et d'autres formes d'indigénisation des langues coloniales européennes. J'espère qu'aujourd'hui vous avez de très grandes oreilles… Pourquoi ce chercheur né en République démocratique du Congo, habitant à Chicago, peut-il faire un crochet parisien ? Pour la belle raison qu'il est invité à occuper la chaire annuelle Mondes francophones du Collège de France pour l'année 2023-2024. À écouter aussiLe linguiste Salikoko Mufwene au Collège de France : langues et créoles dans l'espace francophone
Salut la France et la Francophonie ! Après Francis Dupuis-Déri (ép.75), je suis ravie de tendre le micro à nouveau à une personne québécoise, à l'occasion de son passage à Paris : Gen Beaudry, femme trentenaire, entrepreneure, célibataire, vegan, passionnée de voyages. Quelles différences entre le Québec et la France, concernant les rencontres, le dating ? A quoi aspire-t-elle ? Comment aborder les sujets qui lui tiennent à coeur comme le veganisme ? Quels sont ses projets, souhaits pour le futur ? Il y avait tant à dire, qu'il y a un bonus (épisode suivant), sur son travail, avec Les Socialites et les outils développés, pour accompagner les créatrices et créateurs de contenus, à travers différents partenariats, projets avec des marques. Merci à Gen pour sa grande spontanité et son accueil chaleureux, et merci à l'auditeur/ancien invité, qui nous a mis en lien. C'est toujours une joie de rencontrer de nouvelles personnes aux parcours différents et inspirants. Bonne écoute ! Si vous voulez soutenir Single Jungle, avec un don en une seule fois, j'ai ouvert un Tipeee : https://fr.tipeee.com/single-jungle. J'ai suivi le conseil d'auditrices et d'auditeurs qui ont proposé de participer à la hauteur de leurs moyens, ponctuellement, aux frais des épisodes (prise de son/montage). Merci aux premières personnes qui ont participé ! Retrouvez Gen Beaudry sur les réseaux sociauxSur Instagram : https://www.instagram.com/thevegannomadceo/ et https://www.instagram.com/les.socialites/LinkedIn https://www.linkedin.com/in/genevieve-beaudry/ et https://linktr.ee/thevegannomadceoSon blog : https://thevegannomadceo.com/ Références citées dans l'épisode ou en bonus (à suivre) AVERTISSEMENT IMPORTANT : Ne jamais s'inscrire sur une application ou site de rencontres payant sans 1) lire les avis sur Google (Play store) ou Apple (App store) 2) lire les conditions tarifaires de l'abonnement. Ainsi je vous déconseille fortement le site PARSHIP, qui pratique l'extorsion : on ne peut pas résilier avant 1 an obligatoire, même si on n'utilise plus le service, qui n'est pas satisfaisant, car très peu de personnes dans votre région. Le service client n'a que mépris pour les clients et le service communication ne veut rien entendre (un comble), aucun arrangement possible. Donc évitez-vous une dépense inutile. Episode enregistré en février 2025 à Paris, dans l'appart Airbnb où Gen était de passage, merci à elle et son hôte/hôtesse pour leur hospitalitéMontage et mixage : Isabelle FieldMusique : Générique de la série mythique des années 90 "Code Quantum" avec Scott Bakula
Le Journal en français facile du mardi 15 juillet 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BqSg.A
Quel avenir économique pour la République du Congo et plus largement pour l'Afrique francophone ? Au sortir de la REF 2025 (Rencontre des entrepreneurs francophones) à Brazzaville, Michel Djombo, président de l'Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo), livre un état des lieux sans détour de l'économie congolaise et des grands enjeux régionaux et internationaux sur le continent.
Quel avenir économique pour la République du Congo et plus largement pour l'Afrique francophone ? Au sortir de la REF 2025 (Rencontre des entrepreneurs francophones) à Brazzaville, Michel Djombo, président de l'Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo), livre un état des lieux sans détour de l'économie congolaise et des grands enjeux régionaux et internationaux sur le continent.
Le Journal en français facile du jeudi 10 juillet 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Bpev.A
Dans le monde, il y a cinq fois plus d'anglophones que de francophones, ce qui fait de l'anglais la langue la plus parlée. Dans certains domaines, elle est même obligatoire. Pourtant, c'est bien connu, les Français ont du mal avec la langue de Shakespeare. Sur le classement du niveau de compétence en anglais par Education First, la France est 43e sur 113 pays. Qu'est-ce qui explique ce classement ? Quel est le rôle de l'éducation dans l'apprentissage de la langue ? Existe-t-il des explications scientifiques à cette difficulté ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter aussi : Notre personnalité change-t-elle quand on parle une autre langue ? Francophonie : pourquoi est-il important de parler français dans le monde ? Quels sont les mots qui entreront dans la langue française en 2025 ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion : 29 octobre 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le Journal en français facile du vendredi 16 mai 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BfyM.A
Émission enregistrée au CAFOP, à Daloa, en présence de Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique, porte-parole du gouvernement, Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie, Bonaventure Kalou, ex-joueur du PSG et maire de Vavoua, Marie-Louise Nezi, directrice du CAFOP de Daloa, Pablo de Gokra, artiste, et Mamadou Diawara, importateur et exportateur de motos en Côte d'Ivoire. Pablo de Gokra - BlyoPablo de Gokra - AssagibéMagic System - Joyeux anniversaire.Retrouvez notre playlist sur Deezer.