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Souffrez-vous de douleurs au cou ? Ressentez-vous des tensions dans les trapèzes ? Peut-être souffrez-vous du "tech neck" ou "cou technologique" ? Ce syndrome est d'autant plus fréquent car il vient de la sédentarité et de l'usage excessif des téléphones portables qui nous contraignent à pencher la tête en avant. Ecoutez Ça va Beaucoup Mieux avec Aline Perraudin du 07 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le journal Le Monde, à Paris, nous raconte l'histoire de Dosseh. Un jeune togolais de 27 ans, originaire d'un village proche d'Aného. Elève brillant, il obtient une licence d'histoire à l'université de Lomé, cherche ensuite à partir pour gagner plus de sous. Il tente sa chance au Canada, puis en France, mais aucun pays ne l'accepte.Aucun, sauf la Russie ! Il part donc étudier à l'Université d'État de Saratov, mais en février, plus de nouvelles. Sa famille s'inquiète et ce n'est qu'un mois après qu'il réapparait dans une vidéo YouTube, interviewé par un ukrainien. « Il porte une combinaison bleu marine et se contente de hocher la tête pour signifier qu'il comprend son interlocuteur », décrit le quotidien français.Il raconte les derniers mois : ces policiers qui lui font signer un contrat en russe, langue qu'il ne sait pas lire, avant d'être conduit dans un camp à Donetsk pour y suivre une formation militaire et ensuite être envoyé sur le front où il sera capturé.Le Monde n'a pas réussi à s'entretenir avec Dosseh, mais son frère Michel l'assure, il n'est pas allé faire la guerre volontairement : « Même quand il était au Togo, on lui a proposé de rejoindre l'armée et il a dit non. Dosseh n'est pas un militaire. Alors pourquoi là-bas il accepterait ? À quel prix ? ». Le prix, on le connaît pour les jeunes hommes recrutés : 200 000 roubles, soit plus de 2130 euros pour se battre pour un pays qui n'est pas le sien et risquer sa vie sur le champ de bataille.Facebook et Instagram, peut-être bientôt fermés au Nigéria…« La confrontation vient de prendre une tournure critique » écrit le Financial Afrik. Alors que Méta, la maison mère des deux réseaux sociaux s'est vue infliger une amende de près de 290 millions de dollars et menace maintenant de les fermer dans le pays. Un bras de fer qui « soulève des questions fondamentales sur la souveraineté numérique, la régulation des entreprises technologiques globales et la protection des consommateurs dans les économies émergentes », selon le journal.Le Nigéria compte 30 millions d'utilisateurs Facebook, 12 millions 600 mille pour Instagram et 51 millions pour WhatsApp ! Alors qui gagnera ce combat qui implique d'un côté, un pays qui insiste sur le respect des lois et de l'autre, un géant du web qui menace de perturber des millions de personnes et de petites entreprises ? Une chose est sûre dit le Financial Afrik : « L'issue de ce bras de fer façonnera inévitablement le paysage de la régulation numérique pour les années à venir ».À la veille du début du conclave, à Rome, pour élire un nouveau Pape, à Kigali, le New Times se félicite de la présence d'un cardinal rwandaisAntoine Kambanda, 66 ans, archevêque de Kigali. C'est la première fois que cela arrive. « Cette inclusion est plus que symbolique », affirme le journal, « elle témoigne de la diversité croissante de l'Église catholique et du rôle essentiel que joue l'Afrique dans l'avenir de la foi », ajoute-t-il, tout en plaidant pour l'élection d'un Pape réformateur, audacieux, qui s'attaquera aux abus, à la corruption et qui fera entendre la voix du Sud.Le New Times attend donc beaucoup du futur souverain pontife et conclut : « L'Église – et le monde – méritent un pape pour demain, et non pour hier ».« God Protect Ibrahim Traoré »Ce serait le nom de la dernière chanson de Beyoncé, publiée il y a peu sur internet.Problème, c'est faux ! La chanteuse, actuellement en tournée, ne l'a jamais chantée, et pour cause, c'est une intelligence artificielle qui l'a créé. C'est ce que nous rapporte Jeune Afrique : la naissance de vraies-fausses chansons à la gloire de ! « Ainsi a-t-on vu fleurir les titres "Victory" d'un avatar de Gims et même un prétendu duo entre Drake et Shakira : "Tribute to Burkina Faso & Captain Ibrahim Traoré officiel 2025" ».Ce qui effraie le plus sans doute, c'est la crédulité de certains internautes : « brave fille d'Afrique et d'Amérique » commente l'un… « Hommage bien mérité à notre capitaine » réagit un second… Mais, comme le dit Jeune Afrique : « difficile de savoir si ces posts ne sont pas eux-mêmes rédigés par des manipulateurs » avant de conclure « un outil artificiel qui profite à un camp finit par servir l'autre ».
Le journal Le Monde, à Paris, nous raconte l'histoire de Dosseh. Un jeune togolais de 27 ans, originaire d'un village proche d'Aného. Elève brillant, il obtient une licence d'histoire à l'université de Lomé, cherche ensuite à partir pour gagner plus de sous. Il tente sa chance au Canada, puis en France, mais aucun pays ne l'accepte.Aucun, sauf la Russie ! Il part donc étudier à l'Université d'État de Saratov, mais en février, plus de nouvelles. Sa famille s'inquiète et ce n'est qu'un mois après qu'il réapparait dans une vidéo YouTube, interviewé par un ukrainien. « Il porte une combinaison bleu marine et se contente de hocher la tête pour signifier qu'il comprend son interlocuteur », décrit le quotidien français.Il raconte les derniers mois : ces policiers qui lui font signer un contrat en russe, langue qu'il ne sait pas lire, avant d'être conduit dans un camp à Donetsk pour y suivre une formation militaire et ensuite être envoyé sur le front où il sera capturé.Le Monde n'a pas réussi à s'entretenir avec Dosseh, mais son frère Michel l'assure, il n'est pas allé faire la guerre volontairement : « Même quand il était au Togo, on lui a proposé de rejoindre l'armée et il a dit non. Dosseh n'est pas un militaire. Alors pourquoi là-bas il accepterait ? À quel prix ? ». Le prix, on le connaît pour les jeunes hommes recrutés : 200 000 roubles, soit plus de 2130 euros pour se battre pour un pays qui n'est pas le sien et risquer sa vie sur le champ de bataille.Facebook et Instagram, peut-être bientôt fermés au Nigéria…« La confrontation vient de prendre une tournure critique » écrit le Financial Afrik. Alors que Méta, la maison mère des deux réseaux sociaux s'est vue infliger une amende de près de 290 millions de dollars et menace maintenant de les fermer dans le pays. Un bras de fer qui « soulève des questions fondamentales sur la souveraineté numérique, la régulation des entreprises technologiques globales et la protection des consommateurs dans les économies émergentes », selon le journal.Le Nigéria compte 30 millions d'utilisateurs Facebook, 12 millions 600 mille pour Instagram et 51 millions pour WhatsApp ! Alors qui gagnera ce combat qui implique d'un côté, un pays qui insiste sur le respect des lois et de l'autre, un géant du web qui menace de perturber des millions de personnes et de petites entreprises ? Une chose est sûre dit le Financial Afrik : « L'issue de ce bras de fer façonnera inévitablement le paysage de la régulation numérique pour les années à venir ».À la veille du début du conclave, à Rome, pour élire un nouveau Pape, à Kigali, le New Times se félicite de la présence d'un cardinal rwandaisAntoine Kambanda, 66 ans, archevêque de Kigali. C'est la première fois que cela arrive. « Cette inclusion est plus que symbolique », affirme le journal, « elle témoigne de la diversité croissante de l'Église catholique et du rôle essentiel que joue l'Afrique dans l'avenir de la foi », ajoute-t-il, tout en plaidant pour l'élection d'un Pape réformateur, audacieux, qui s'attaquera aux abus, à la corruption et qui fera entendre la voix du Sud.Le New Times attend donc beaucoup du futur souverain pontife et conclut : « L'Église – et le monde – méritent un pape pour demain, et non pour hier ».« God Protect Ibrahim Traoré »Ce serait le nom de la dernière chanson de Beyoncé, publiée il y a peu sur internet.Problème, c'est faux ! La chanteuse, actuellement en tournée, ne l'a jamais chantée, et pour cause, c'est une intelligence artificielle qui l'a créé. C'est ce que nous rapporte Jeune Afrique : la naissance de vraies-fausses chansons à la gloire de ! « Ainsi a-t-on vu fleurir les titres "Victory" d'un avatar de Gims et même un prétendu duo entre Drake et Shakira : "Tribute to Burkina Faso & Captain Ibrahim Traoré officiel 2025" ».Ce qui effraie le plus sans doute, c'est la crédulité de certains internautes : « brave fille d'Afrique et d'Amérique » commente l'un… « Hommage bien mérité à notre capitaine » réagit un second… Mais, comme le dit Jeune Afrique : « difficile de savoir si ces posts ne sont pas eux-mêmes rédigés par des manipulateurs » avant de conclure « un outil artificiel qui profite à un camp finit par servir l'autre ».
Alors que la paix entre Palestiniens et Israéliens n'a jamais semblé aussi lointaine, une grappe d'étudiants palestiniens a fait le choix de suivre un cursus d'« études israéliennes ». Au programme : cours d'hébreu, études de grands textes du judaïsme et de la littérature israélienne, histoire et sociologie d'Israël. La prestigieuse université de Birzeit, en bordure de Ramallah, affiche clairement ses objectifs : « Mieux connaître l'occupant » pour mieux le combattre sur le terrain des idées. De notre correspondante à Ramallah,C'est un cours d'hébreu... à la palestinienne. Il démarre par une distribution de baklawas. Grand sourire, une étudiante annonce ses fiançailles tout en promenant un plateau de pâtisseries. Gourmand, Esmat Mansour, le professeur, se sert tout en ne perdant pas de vue ses objectifs pédagogiques : « Mazel tov ! Mazel Tov ! » Les yeux rieurs encadrés de lunettes, il confie à voix basse : « L'hébreu rappelle de mauvais souvenirs aux étudiants. Pour eux, c'est la langue des checkpoints. Alors, j'essaie autant que je le peux de détendre l'atmosphère pendant le cours. Moi, j'adore l'hébreu et mon rôle, c'est de faire aimer cette langue à mes étudiants. Je leur dis souvent qu'en maîtrisant l'hébreu, ils vont gagner en force et en confiance en eux. Si tu ne sais pas t'exprimer en hébreu, les Israéliens te mépriseront. »L'hébreu, le quinquagénaire a eu tout le loisir de l'apprendre en prison où il a passé vingt années de sa vie pour participation au meurtre d'un Israélien établi dans une colonie. Il avait pour camarade de cellule un certain Yahya Sinwar, ancien numéro un du Hamas et instigateur des attaques du 7-Octobre qui ont fait basculer la région dans un chaos dont on ne voit plus la fin.Mais sur ce lourd passé, l'homme préfère se faire discret : « Mes étudiants sont curieux et veulent en savoir plus sur l'expérience de la prison, mais l'université n'est pas le lieu pour le faire. Ici, je ne parle que des bons aspects de la prison. Avoir pu apprendre l'hébreu est l'une de ces bonnes choses. »« C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens »Lui qui dit croire désormais en une « solution politique » au conflit, prodigue la matière phare du cursus : l'hébreu à raison de neuf heures par semaine. Révisions du vocabulaire de base et apprentissage de quelques adages en hébreu, le cours se déroule dans une ambiance bon enfant teintée de salves d'humour noir. Après la lecture d'un texte évoquant la protection de la nature et des animaux, un étudiant lance, cynique : « Ils sont fantastiques, les Israéliens ! Ils font attention à tout, la nature, les animaux ! Sauf à nous ! Nous non, on ne compte pas ! Pourquoi ? Aucune idée ! ». Les rires fusent. « Les plus tragiques des désastres sont ceux qui provoquent des rires », soutient le poète palestinien Mohammed El-Kurd dans son recueil « Rifqa ». Ici, on rit beaucoup. Tout en rondeurs et sourires lui aussi, Rabih Bader, 27 ans, dit vouloir entamer un travail de recherche consacré à ce qu'il appelle la « judaïsation de l'histoire palestinienne » par les Israéliens. Impossible donc de faire l'impasse sur l'hébreu : « C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens. Eux savent tout de nous. Ils ont de très bons départements d'études palestiniennes dans leurs universités. Ils étudient non seulement l'arabe, mais même les différents dialectes palestiniens. Ils sont super spécialisés, à nous d'en faire de même. » Oreilles dressées pour écouter les cours, plusieurs étudiants gardent un œil en permanence sur leurs smartphones. Les dernières informations sont égrenées à haute voix : arrestations, incursions de l'armée israélienne ou rumeurs de fuites de documents au sein du Shin Bet, l'appareil de renseignements israéliens, la salle de classe a aussi des airs de rédaction. On commente, on se perd en conjectures et souvent, on ironise, encore et encore, sur la situation. Un programme lancé il y a dix ansPour accéder à cette rieuse salle de classe, il en aura fallu de la patience. Ici comme dans beaucoup d'endroits de Cisjordanie occupée, la méfiance règne. Avant de nous autoriser à nous mêler à leurs étudiants, les responsables de l'université de Birzeit annoncent avoir fait « leur enquête » sur nous. Un mois et demi d'échanges d'e-mails, de messages WhatsApp, de smileys, de vœux pour l'Aïd, de rencontres et de tractations plus tard, les portes de ce programme académique inédit s'ouvrent enfin à notre micro.Sous un portrait de Shireen Abou Aqleh – ancienne étudiante et professeur à Birzeit, mais surtout journaliste star d'Al Jazeera abattue en plein reportage à Jénine par l'armée israélienne – Najat Abdulhaq, sémillante responsable du département de la communication de l'université explique sa prudence. Smartphone en main, elle montre des photos des différents raids de l'armée israélienne sur le campus. Les dizaines d'étudiants arrêtés, les salles de classes retournées et les drapeaux arrachés l'incitent à la prudence désormais. Dans ce contexte hautement explosif, comment étudier sereinement la société israélienne ? Quand ce programme a été lancé il y a dix ans, un dilemme s'est posé d'emblée : peut-on étudier la société israélienne tout en évitant la « normalisation » ? La solution est vite trouvée. Les seuls Israéliens autorisés à donner cours ici sont des Palestiniens, citoyens d'Israël, comme Areen Hawari, directrice d'un centre de recherches à Haïfa, en Israël. Petite, coupe au carré, elle confie que cette escapade académique hebdomadaire en Cisjordanie occupée est paradoxalement une bouffée d'air pour elle : « Je suis heureuse d'enseigner ici à Birzeit. Je suis palestinienne et cela fait partie de notre projet de libération. Oui, cela fait partie de notre projet de libération de pouvoir produire des études qui soient critiques du colonialisme d'un point de vue académique. Je suis très enthousiaste. » Composant 20% de la population israélienne, les Palestiniens d'Israël sont minoritaires. Présentés comme une cinquième colonne qui menace la sécurité de l'État hébreu, ces professeurs – malgré les checkpoints qu'ils doivent franchir pour venir enseigner en Cisjordanie occupée – trouvent ici paradoxalement un répit de quelques heures dans le climat de suspicion généralisée qui prédomine en Israël. « J'ai un passeport israélien, mais je me sens palestinienne et je porte le poids de la douleur des Palestiniens moi aussi. Notre souhait, c'est qu'Israël ne soit pas un État que pour les juifs, mais pour tous les citoyens. On veut un État démocratique », poursuit Areen Hawari. Combattre la colonisation par les armes du savoirUn département d'études israéliennes peut-il se concevoir sans professeurs israéliens juifs ? Pour Asma, étudiante aussi appliquée qu'impliquée, la question ne se pose pas : « On n'a pas de professeur juif effectivement, mais le problème ce n'est pas la confession en soi. On ne veut pas avoir de profs sionistes. Mais ça n'empêche pas qu'on les lise. On ne peut pas comprendre les Israéliens si on ne lit pas Theodor Herzl et d'autres penseurs du sionisme ». Le sionisme. Le terme revient beaucoup en cours. « Plus de terre, moins d'Arabes », lance une étudiante pour le définir. Une question survient alors : « Peut-on étudier un domaine que l'on n'aime pas ? » Sans circonvolutions, Asma répond avec l'aplomb des punchlines propres à sa génération : « On est un peu comme les médecins qui étudient le cancer. Les médecins n'aiment pas le cancer, mais ils l'étudient pour pouvoir le combattre. » Tous, ici, professeurs comme étudiants, ont l'impression de combattre la colonisation par les armes du savoir. Fondée à l'aube du XXe siècle, l'Université de Birzeit a une longue tradition d'engagement pour la cause palestinienne. Les Français l'ont découverte à la (dé)faveur du déplacement de Lionel Jospin sur le campus le 26 février 2000. Pris à partie par des étudiants scandalisés par ses propos sur le Hezbollah qu'il a qualifié de « terroriste », le Premier ministre français essuie jets de tracts et de pierres. La scène donne des sueurs froides à son personnel de sécurité et vient rappeler combien chaque mot est miné dans cette région du monde. Un programme financé par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de DohaUn quart de siècle plus tard, rien n'a changé. L'Orient reste plus que jamais « compliqué » et suscite l'intérêt redoublé de programmes de recherches du monde entier. À commencer par celui des riches pétromonarchies du Golfe désormais convaincues de la nécessité d'investir dans le savoir en plus de la pierre et des clubs de football européens. La petite trentaine d'étudiants qui suit le programme bénéficient ainsi d'une bourse financée par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de Doha. Un institut dirigé par l'intellectuel palestinien Azmi Bishara également citoyen d'Israël où il fut député. Recherche, journalisme, diplomatie, les secteurs en mesure d'accueillir ces rares étudiants palestiniens connaisseurs en profondeur de la société israélienne sont nombreux et stratégiques.Casquette vissée sur la tête, main qui caresse tantôt un chapelet tantôt une cigarette, Mohanad, le regard clair – lui aussi ancien prisonnier comme 40% des hommes palestiniens et dont le nom sera tu pour des raisons de sécurité – confie pourtant avoir du mal à savoir ce qu'il fera de son diplôme. « Tu sais, nous en Palestine, on ne sait plus se projeter. Là, je suis avec toi, mais demain qui sait où je serai ? J'ai été emprisonné deux fois. Je peux être emprisonné à nouveau à tout moment. Depuis le 7-Octobre, on parle même de nous faire partir d'ici de façon massive. C'est difficile de pouvoir réfléchir à l'avenir ». « L'impossible futur ; comment la colonisation israélienne sape les rêves d'avenir de la jeunesse palestinienne ». Un thème de recherche académique en soi…
Alors que la paix entre Palestiniens et Israéliens n'a jamais semblé aussi lointaine, une grappe d'étudiants palestiniens a fait le choix de suivre un cursus d'« études israéliennes ». Au programme : cours d'hébreu, études de grands textes du judaïsme et de la littérature israélienne, histoire et sociologie d'Israël. La prestigieuse université de Birzeit, en bordure de Ramallah, affiche clairement ses objectifs : « Mieux connaître l'occupant » pour mieux le combattre sur le terrain des idées. De notre correspondante à Ramallah,C'est un cours d'hébreu... à la palestinienne. Il démarre par une distribution de baklawas. Grand sourire, une étudiante annonce ses fiançailles tout en promenant un plateau de pâtisseries. Gourmand, Esmat Mansour, le professeur, se sert tout en ne perdant pas de vue ses objectifs pédagogiques : « Mazel tov ! Mazel Tov ! » Les yeux rieurs encadrés de lunettes, il confie à voix basse : « L'hébreu rappelle de mauvais souvenirs aux étudiants. Pour eux, c'est la langue des checkpoints. Alors, j'essaie autant que je le peux de détendre l'atmosphère pendant le cours. Moi, j'adore l'hébreu et mon rôle, c'est de faire aimer cette langue à mes étudiants. Je leur dis souvent qu'en maîtrisant l'hébreu, ils vont gagner en force et en confiance en eux. Si tu ne sais pas t'exprimer en hébreu, les Israéliens te mépriseront. »L'hébreu, le quinquagénaire a eu tout le loisir de l'apprendre en prison où il a passé vingt années de sa vie pour participation au meurtre d'un Israélien établi dans une colonie. Il avait pour camarade de cellule un certain Yahya Sinwar, ancien numéro un du Hamas et instigateur des attaques du 7-Octobre qui ont fait basculer la région dans un chaos dont on ne voit plus la fin.Mais sur ce lourd passé, l'homme préfère se faire discret : « Mes étudiants sont curieux et veulent en savoir plus sur l'expérience de la prison, mais l'université n'est pas le lieu pour le faire. Ici, je ne parle que des bons aspects de la prison. Avoir pu apprendre l'hébreu est l'une de ces bonnes choses. »« C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens »Lui qui dit croire désormais en une « solution politique » au conflit, prodigue la matière phare du cursus : l'hébreu à raison de neuf heures par semaine. Révisions du vocabulaire de base et apprentissage de quelques adages en hébreu, le cours se déroule dans une ambiance bon enfant teintée de salves d'humour noir. Après la lecture d'un texte évoquant la protection de la nature et des animaux, un étudiant lance, cynique : « Ils sont fantastiques, les Israéliens ! Ils font attention à tout, la nature, les animaux ! Sauf à nous ! Nous non, on ne compte pas ! Pourquoi ? Aucune idée ! ». Les rires fusent. « Les plus tragiques des désastres sont ceux qui provoquent des rires », soutient le poète palestinien Mohammed El-Kurd dans son recueil « Rifqa ». Ici, on rit beaucoup. Tout en rondeurs et sourires lui aussi, Rabih Bader, 27 ans, dit vouloir entamer un travail de recherche consacré à ce qu'il appelle la « judaïsation de l'histoire palestinienne » par les Israéliens. Impossible donc de faire l'impasse sur l'hébreu : « C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens. Eux savent tout de nous. Ils ont de très bons départements d'études palestiniennes dans leurs universités. Ils étudient non seulement l'arabe, mais même les différents dialectes palestiniens. Ils sont super spécialisés, à nous d'en faire de même. » Oreilles dressées pour écouter les cours, plusieurs étudiants gardent un œil en permanence sur leurs smartphones. Les dernières informations sont égrenées à haute voix : arrestations, incursions de l'armée israélienne ou rumeurs de fuites de documents au sein du Shin Bet, l'appareil de renseignements israéliens, la salle de classe a aussi des airs de rédaction. On commente, on se perd en conjectures et souvent, on ironise, encore et encore, sur la situation. Un programme lancé il y a dix ansPour accéder à cette rieuse salle de classe, il en aura fallu de la patience. Ici comme dans beaucoup d'endroits de Cisjordanie occupée, la méfiance règne. Avant de nous autoriser à nous mêler à leurs étudiants, les responsables de l'université de Birzeit annoncent avoir fait « leur enquête » sur nous. Un mois et demi d'échanges d'e-mails, de messages WhatsApp, de smileys, de vœux pour l'Aïd, de rencontres et de tractations plus tard, les portes de ce programme académique inédit s'ouvrent enfin à notre micro.Sous un portrait de Shireen Abou Aqleh – ancienne étudiante et professeur à Birzeit, mais surtout journaliste star d'Al Jazeera abattue en plein reportage à Jénine par l'armée israélienne – Najat Abdulhaq, sémillante responsable du département de la communication de l'université explique sa prudence. Smartphone en main, elle montre des photos des différents raids de l'armée israélienne sur le campus. Les dizaines d'étudiants arrêtés, les salles de classes retournées et les drapeaux arrachés l'incitent à la prudence désormais. Dans ce contexte hautement explosif, comment étudier sereinement la société israélienne ? Quand ce programme a été lancé il y a dix ans, un dilemme s'est posé d'emblée : peut-on étudier la société israélienne tout en évitant la « normalisation » ? La solution est vite trouvée. Les seuls Israéliens autorisés à donner cours ici sont des Palestiniens, citoyens d'Israël, comme Areen Hawari, directrice d'un centre de recherches à Haïfa, en Israël. Petite, coupe au carré, elle confie que cette escapade académique hebdomadaire en Cisjordanie occupée est paradoxalement une bouffée d'air pour elle : « Je suis heureuse d'enseigner ici à Birzeit. Je suis palestinienne et cela fait partie de notre projet de libération. Oui, cela fait partie de notre projet de libération de pouvoir produire des études qui soient critiques du colonialisme d'un point de vue académique. Je suis très enthousiaste. » Composant 20% de la population israélienne, les Palestiniens d'Israël sont minoritaires. Présentés comme une cinquième colonne qui menace la sécurité de l'État hébreu, ces professeurs – malgré les checkpoints qu'ils doivent franchir pour venir enseigner en Cisjordanie occupée – trouvent ici paradoxalement un répit de quelques heures dans le climat de suspicion généralisée qui prédomine en Israël. « J'ai un passeport israélien, mais je me sens palestinienne et je porte le poids de la douleur des Palestiniens moi aussi. Notre souhait, c'est qu'Israël ne soit pas un État que pour les juifs, mais pour tous les citoyens. On veut un État démocratique », poursuit Areen Hawari. Combattre la colonisation par les armes du savoirUn département d'études israéliennes peut-il se concevoir sans professeurs israéliens juifs ? Pour Asma, étudiante aussi appliquée qu'impliquée, la question ne se pose pas : « On n'a pas de professeur juif effectivement, mais le problème ce n'est pas la confession en soi. On ne veut pas avoir de profs sionistes. Mais ça n'empêche pas qu'on les lise. On ne peut pas comprendre les Israéliens si on ne lit pas Theodor Herzl et d'autres penseurs du sionisme ». Le sionisme. Le terme revient beaucoup en cours. « Plus de terre, moins d'Arabes », lance une étudiante pour le définir. Une question survient alors : « Peut-on étudier un domaine que l'on n'aime pas ? » Sans circonvolutions, Asma répond avec l'aplomb des punchlines propres à sa génération : « On est un peu comme les médecins qui étudient le cancer. Les médecins n'aiment pas le cancer, mais ils l'étudient pour pouvoir le combattre. » Tous, ici, professeurs comme étudiants, ont l'impression de combattre la colonisation par les armes du savoir. Fondée à l'aube du XXe siècle, l'Université de Birzeit a une longue tradition d'engagement pour la cause palestinienne. Les Français l'ont découverte à la (dé)faveur du déplacement de Lionel Jospin sur le campus le 26 février 2000. Pris à partie par des étudiants scandalisés par ses propos sur le Hezbollah qu'il a qualifié de « terroriste », le Premier ministre français essuie jets de tracts et de pierres. La scène donne des sueurs froides à son personnel de sécurité et vient rappeler combien chaque mot est miné dans cette région du monde. Un programme financé par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de DohaUn quart de siècle plus tard, rien n'a changé. L'Orient reste plus que jamais « compliqué » et suscite l'intérêt redoublé de programmes de recherches du monde entier. À commencer par celui des riches pétromonarchies du Golfe désormais convaincues de la nécessité d'investir dans le savoir en plus de la pierre et des clubs de football européens. La petite trentaine d'étudiants qui suit le programme bénéficient ainsi d'une bourse financée par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de Doha. Un institut dirigé par l'intellectuel palestinien Azmi Bishara également citoyen d'Israël où il fut député. Recherche, journalisme, diplomatie, les secteurs en mesure d'accueillir ces rares étudiants palestiniens connaisseurs en profondeur de la société israélienne sont nombreux et stratégiques.Casquette vissée sur la tête, main qui caresse tantôt un chapelet tantôt une cigarette, Mohanad, le regard clair – lui aussi ancien prisonnier comme 40% des hommes palestiniens et dont le nom sera tu pour des raisons de sécurité – confie pourtant avoir du mal à savoir ce qu'il fera de son diplôme. « Tu sais, nous en Palestine, on ne sait plus se projeter. Là, je suis avec toi, mais demain qui sait où je serai ? J'ai été emprisonné deux fois. Je peux être emprisonné à nouveau à tout moment. Depuis le 7-Octobre, on parle même de nous faire partir d'ici de façon massive. C'est difficile de pouvoir réfléchir à l'avenir ». « L'impossible futur ; comment la colonisation israélienne sape les rêves d'avenir de la jeunesse palestinienne ». Un thème de recherche académique en soi…
Chef Écotable, engagé contre le gaspillage et les violences en cuisine, Eloi Spinnler revient sur son parcours, de jeune cuisinier à chef-entrepreneur, au micro de Fanny Giansetto.Dans cet extrait, Eloi raconte les violences auxquelles il a été confronté en cuisine, et comment il combat aujourd'hui ce climat de travail nocif qui gangrène une partie du secteur de la restauration. Pour en apprendre plus sur Eloi Spinnler et ses restaurants, écoutez l'épisode l'épisode [#27 - Eloi Spinnler, chef engagé, passe sur le grill d'Écotable] en entier !Retrouvez les restaurants Orgueil et Colère ici : https://bonaloi.com/fr/ Et la chaîne youtube d'Éloi Spinnler juste là : https://www.youtube.com/@EloySpinnler *** Pour nous soutenir : - Abonnez-vous à notre podcast ; - Donnez votre avis en mettant des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ; - Parlez d'Écotable et de son podcast autour de vous ; - Allez manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! *** Écotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme www.ecotable.fr/proÉcotable possède également un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site www.ecotable.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 2023, plus de 100 millions de photos et de vidéos à caractère sexuel impliquant des enfants ont été repérées en ligne depuis l'Europe. En 10 ans, leurs signalements ont augmenté de 6000 %. Des torrents d'images que les autorités ne parviennent pas à endiguer, ni à faire supprimer par les plateformes numériques. Derrière l'écran, des hommes regardent des enfants dénudés, voir agressés sexuellement. L'essor de l'intelligence artificielle qui permet de détourner ou créer des contenus pédopornographiques de toutes pièces, complexifie encore un peu plus la lutte contre la pédocriminalité en ligne. Alors que les enfants sont de plus en plus connectés, qu'ils partagent leur vie et leurs photos, sur les réseaux sociaux, que leurs parents font de même, comment mieux les protéger ? Quelles solutions pour lutter contre les pédocriminels face à l'ampleur du phénomène ? Quelles coordinations entre pays ? Avec :• Véronique Béchu, Autrice de Derrière l'écran - Combattre l'explosion de la pédocriminalité en ligne (Editions Stock, 2024). Membre expert de la CIIVISE (Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) et commandant de police au sein de l'office mineurs.• Eglantine Cami, chargée de plaidoyer au sein de l'association CAMELEON, qui lutte contre les violences sexuelles envers les enfants en France et aux Philippines Un entretien avec Nemo Lecoq Jammes, correspondante de RFI aux Philippines, épicentre mondiale de la pédocriminalité en ligne.C'est un crime peu connu et qui fait pourtant ravage dans le pays depuis la pandémie de Covid 19, le “live streaming” pédocriminel. Il consiste à vendre le corps d'enfants, parfois très jeune, sur internet, à travers un écran, à des pédocriminels étranger. Dans la plupart des cas, le crime est organisé par les membres de la famille proches des enfants. En situation financière très précaire, ils monnaient des vidéos de leurs enfants nues, et vont parfois jusqu'à les agresser sexuellement devant la caméra en échange de grosses sommes d'argent. Notre correspondante, nous explique comment de telles pratiques ont pu se développer aux Philippines, comment s'organise la lutte contres les abus sexuels sur internet et comment les victimes sont prises en charge. Elle a pu rencontrer le père Shay Cullen, un activiste irlandais, fondateur de lafondation Preda, qui oeuvre depuis les années 90 pour protéger les enfants victimes d'abus sexuels.En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam • Mawutondji Godonou alerte, depuis Cotonou, sur la montée des fake news à l'approche des élections béninoises prévues en 2026. • À N'Djaména, au Tchad, Ali Abdelkader Foulaty raconte comment un simple charbon est devenu symbole de protection face aux rumeurs. Programmation musicale :► Le Loup – Mai Lan ► Desse Barama - Al-Qasar, Alsarah
Mémoire de la Ve République, Alain Duhamel apporte son expérience et se confronte dans BFM Story à une duelliste de choc différente chaque soir.
En 2023, plus de 100 millions de photos et de vidéos à caractère sexuel impliquant des enfants ont été repérées en ligne depuis l'Europe. En 10 ans, leurs signalements ont augmenté de 6000%. Des torrents d'images que les autorités ne parviennent pas à endiguer, ni à faire supprimer par les plateformes numériques. Derrière l'écran, des hommes regardent des enfants dénudés, voire agressés sexuellement. L'essor de l'intelligence artificielle qui permet de détourner ou créer des contenus pédopornographiques de toutes pièces, complexifie encore un peu plus la lutte contre la pédocriminalité en ligne. Alors que les enfants sont de plus en plus connectés, qu'ils partagent leur vie et leurs photos, sur les réseaux sociaux, que leurs parents font de même, comment mieux les protéger ? Quelles solutions pour lutter contre les pédocriminels face à l'ampleur du phénomène ? Quelles coordinations entre pays ? Avec :• Véronique Béchu, autrice de Derrière l'écran - Combattre l'explosion de la pédocriminalité en ligne (Éditions Stock, 2024). Membre expert de la CIIVISE (Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) et commandant de police au sein de l'Office mineurs.• Eglantine Cami, chargée de plaidoyer au sein de l'association CAMELEON, qui lutte contre les violences sexuelles envers les enfants en France et aux Philippines Un entretien avec Nemo Lecoq Jammes, correspondante de RFI aux Philippines, épicentre mondial de la pédocriminalité en ligne.C'est un crime peu connu et qui fait pourtant ravage dans le pays depuis la pandémie de Covid-19, le «live streaming» pédocriminel. Il consiste à vendre le corps d'enfants, parfois très jeunes, sur internet, à travers un écran, à des pédocriminels étrangers. Dans la plupart des cas, le crime est organisé par les membres de la famille proches des enfants. En situation financière très précaire, ils monnaient des vidéos de leurs enfants nus, et vont parfois jusqu'à les agresser sexuellement devant la caméra en échange de grosses sommes d'argent. Notre correspondante nous explique comment de telles pratiques ont pu se développer aux Philippines, comment s'organise la lutte contre les abus sexuels sur internet et comment les victimes sont prises en charge. Elle a pu rencontrer le père Shay Cullen, un activiste irlandais, fondateur de la fondation Preda, qui œuvre depuis les années 90 pour protéger les enfants victimes d'abus sexuels.En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam. • Mawutondji Godonou alerte, depuis Cotonou, sur la montée des fake news à l'approche des élections béninoises prévues en 2026. • À N'Djaména, au Tchad, Ali Abdelkader Foulaty raconte comment un simple charbon est devenu symbole de protection face aux rumeurs. Programmation musicale :► Le Loup – Mai Lan ► Desse Barama - Al-Qasar, Alsarah.
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Le jeu lent est-il devenu encore plus lent de nos jours ? Ou sommes-nous encore moins patient ? On s'est tous retrouvé sur un Green, derrière une partie vraiment lente... Tout comme les professionnels... Alors, doit-on combattre le jeu lent ? Ou est-ce un combat inutile ? C'est le débat du Practice RMC avec Simon Dutin, Martin Coulomb et Ramuntcho Artola.
Sarah Durieux est une femme que j'admire profondément, autant pour ses engagements que pour l'énergie douce et lumineuse qu'elle dégage.J'admire aussi son courage de prendre la parole sur des sujets complexes, comme elle le fait dans son dernier livre Militer à tout prix ?, paru il y a quelques semaines aux éditions Hors d'atteinte.Elle y explore avec lucidité la manière dont certains collectifs militants peuvent, malgré leurs intentions, reproduire les systèmes de domination qu'ils combattent. Forte de son expérience aux côtés de nombreux collectifs, Sarah partage un regard d'une rare justesse.Je vous souhaite une très belle écoute en sa compagnie.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette interview de Marine a été enregistrée en décembre 2024 à l'Académie du Climat à Paris. Elle est menée par Loup Espargilière, le cofondateur de Vert le média, dans le cadre d'un "apéro du Club Vert", qui réunit les donateurs réguliers de ce média en ligne.Merci à toute l'équipe de Vert, dont Juliette Quef, la cofondatrice de Vert, et à Arnaud Huck, qui a filmé cette interview, pour l'envoi fichier son.Pour soutenir Vert, c'est par ici._______
Romain Desarbres reçoit Sylvain Maillard pour discuter de la question du voile en France. Il exprime son point de vue sur la nécessité d'une laïcité stricte et sur les défis liés à la place de la religion dans la société française. Il aborde également la question de la condition des femmes et de la tendance de la société à se tourner de plus en plus vers le religieux, ce qui peut mener à une forme de séparation du reste de la société.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans son apéro, JiC nous parle du match Hurricanes - Canadiens Anthony Martineau nous résume la journée des Canadiens. Stéphane Gonzalez nous offre des paris intéressants à faire cette semaine. On discute football avec Arnaud Gascon-Nadon. Tony Marinaro nous donne son opinion sur l'actualité sportive. Félix Séguin y va de son analyse hebdomadaire de l'actualité de la Ligue Nationale. Anthony Martineau fait une 2e apparition pour parler du tricolore. Dans son billet de saison, JiC nous parle de Martin St-Louis. André Tourigny est l'invité du segment « Les coachs ». Antoine Roussel analyse les dernières nouvelles de la Ligue Nationale. Renaud Lavoie nous parle de David Savard, du premier trio du CH et de Dustin Wolf. Philippe Boucher aborde plusieurs sujets concernant la LNH. En entrevue, JiC reçoit Jocelyn Thibault et l'attaquant des Lions de Trois-Rivières, Anthony Beauregard. Une production QUB Avril 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Nous devons combattre le " bon combat de la foi " contre l'ennemi - mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Voici six clefs stratégiques : 1. Pensez de manière agressive. Planifiez et calculez votre manière d'aborder et de vaincre l'ennemi, comme un général qui se prépare au combat. 2. Priez avec ferveur. Hébreux 4.16 nous dit d'approcher du trône de Dieu avec confiance. Venez en sa présence avec assurance et présentez-lui vos requêtes. 3. Parlez sans crainte. 1 Pierre 4. 11 nous dit : " Si quelqu'un parle, que ce soit selon les oracles de Dieu ". Nous devons avoir, vous et moi, une voix spirituelle autoritaire contre les forces du diable. 4. Donnez avec abondance. La manière dont nous donnons est la manière dont nous recevons (Luc 6.38). Vivez une vie de générosité. 5. Travaillez intensément. Quelle que soit la chose que nous entreprenons, nous devons la faire avec passion (Ecclésiaste 9.10). Mettez-vous en action par le Saint-Esprit et faites le travail jusqu'au bout. 6. Aimez de manière inconditionnelle. En tant qu'enfant de Dieu, nous devons aimer les autres comme Dieu nous aime - inconditionnellement et sacrificiellement. Appropriez-vous ces six stratégies afin d'être rempli de la puissance de Dieu et d'être imbattable lorsque l'ennemi viendra.
durée : 00:13:13 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Dans son livre "Une enquêtrice à l'ONU", Agnès Callamard revient sur son expérience en tant que rapporteuse générale des Nations Unies, sur les exécutions extrajudiciaires, entre 2016 et 2021. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Agnès Callamard Secrétaire générale d'Amnesty International
Anne Ghesquière reçoit le Dr Frédéric Fanget, médecin psychiatre et psychothérapeute, enseignant et auteur de nombreux livres best-sellers. Angoisses, insomnies, cœur qui cogne... Autant de formes d'anxiété qui n'ont plus de secret pour le Dr Frédéric Fanget, lui qui les côtoie chaque jour dans son cabinet. Fort de son expérience et de son expertise, il a décidé de désamorcer ce sujet à travers une BD, Le club des anxieux qui se soignent, en décortiquant ses mécanismes et en proposant de nombreuses solutions. Un épisode riche et passionnant. REDIFFUSION – BEST OF – MÉTAMORPHOSE]Le podcast #401 a été diffusé, la première fois, le 26 juin 2023ATTENTION : ces informations ne remplacent en aucun cas une consultation chez le médecin.Quelques citations du podcast avec le Dr Frédéric Fanget :"Avec l'habitude, en répétant les mêmes actions, on arrive à beaucoup mieux gérer son anxiété.""Il ne faut pas lutter contre nos pensées négatives quand on est anxieux, il faut apprendre à vivre avec.""Le bon souci c'est celui qui débouche sur une action."Thèmes abordés lors du podcast avec le Dr Frédéric Fanget : 00:00 Introduction06:18 Le mécanisme de l'anxiété.10:33 Anxiété et HPI11:55 Le bon souci.14:34 Anxiété et Addiction.16:28 Troubles anxieux et COVID.17:58 Le cas de l'introversion.19:17 Comment différencier anxiété / stress22:13 Guérir de l'anxiété.25:14 Les causes de l'anxiété.29:18 Le trouble anxieux généralisé.34:30 Que faire en cas d'attaque de panique ?39:13 Les signaux corporels.42:30 Quel médicament prendre ?46:35 TCC et anxiété56:03 L'ACT pour arrêter de lutter contre les symptômes.57:54 L'EMDR pour les stress post-traumatiques.1:00:45 Les techniques de régulation émotionnelle.1:04:54 Thérapie cognitive : une solution pour l'anxiété ?Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Dans notre monde occidental, est-ce qu'être gentil est le synonyme de faiblesse ou une force subversive? Comment nos interprétations de la Bible influencent-elles notre compréhension de la gentillesse? Dans cet épisode, Joan et Stéphane essaient de comprendre les liens entre le genre et la notion de gentillesse et plongent au cœur d'expressions et de passage bibliques pour élargir notre compréhension de ce concept. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Tom Parson, unsplash.com. Utilisée avec permission. Transcription: Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, doit-on toujours être gentil? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan, bonjour à toutes les personnes qui nous écoutent. Faire les choses gentiment Alors Stéphane, on va commencer gentiment à enregistrer le podcast. Ça, tu vois, cette expression, “gentiment”, c'est une expression vaudoise. Je la connaissais un petit peu d'avant, mais je ne l'avais jamais utilisée aussi fréquemment. Et je dois reconnaître que j'ai mis un certain temps à bien la saisir, tout simplement. Dans une réunion d'Église, on t'interpelle et on te dit: peux-tu gentiment... faire ceci, dire cela, etc. Du coup je me dis, mais est-ce qu'il/elle voulait dire qu'avant, je n'étais pas gentille? C'est possible aussi, ce n'est pas très grave; mais je découvre qu'ici ce gentiment, ça veut dire tranquillement, tout doucement, progressivement, bientôt. C'est simplement une façon de mettre les gens en route vers ce qu'on aimerait bien qu'ils ou qu'elles fassent. Que dis-tu, toi, de cette expression « gentiment »? Gentil : l'attribut des femmes? On n'a pas d'équivalent, mais quelque part, je ne suis pas surpris que ce genre d'expression existe dans les Églises, parce qu'il y a une perception que lorsqu'on est chrétien, justement, on est gentil, on ne veut pas brusquer, on ne veut pas provoquer. C'est un peu l'image de la tranquillité, on ne veut pas faire de vagues. Et pourtant, il y a des gens qui revendiquent, il y a des gens qui provoquent les choses, mais on est un peu dans cette mentalité. Je ne suis pas surpris. “Gentiment”, je pense que c'est répandu dans tout le canton de Vaud, mais ce qui m'a surpris, c'est sa récurrence en Église. Comme tu le dis, ça va aussi avec ce souhait d'avoir une attitude tranquille, qui ne froisse pas, qui ne brusque pas. Pour moi, c'est un peu un attribut; cette notion d'être gentil, c'est un attribut féminin qui est lié au “care”. Je me rappelle que j'étais devenue un peu dingue, parce qu'il n'y a même pas dix ans, il y avait une enquête dans Réformes, (je salue les lecteurs et lectrices de Réformes), pour essayer de réfléchir au ministère pastoral: femmes, hommes, quelle différence? Je crois qu'on en a parlé dans un autre podcast. Ce qui était dit quand même, c'était que pendant longtemps, on attendait des femmes qu'elles soient gentilles, qu'elles soient douces, qu'elles soient dans le “care”, qu'elles prennent soin, parce que ce sont des attributs plus féminins que masculin. Ça fait du bien à l'Église quand il y a des femmes salariées comme ça en position de leadership qui prennent soin des autres. J'avoue que, du coup, ça ne me rend pas toujours très très réceptive à cette notion de gentillesse. Est-ce une faiblesse d'être gentil? C'est vrai que la gentillesse est associée à une certaine faiblesse. Ce n'est pas masculin. Et on voit ça ici en Amérique du Nord, une espèce de ressac du féminisme et l'affirmation d'une masculinité que plusieurs appellent toxique. Il faut être fort, il faut être déterminé. Ça me fait penser à cette histoire datant d'une vingtaine d'années: un ordre religieux féminin avait investi ses avoirs pour faire du développement de projets sociaux et elles se sont fait frauder. Qu'est-ce que tu veux dire par « se faire frauder » ? Ça, je crois que je ne connais pas. Essentiellement, il y a un promoteur qui est arrivé et qui est parti avec l'argent. Ces religieuses-là ont voulu poursuivre certains intervenants qui ont été négligents. J'ai entendu une entrevue où la personne disait: « Bon, les petites religieuses vont faire leur carême, là, puis elles vont prendre leur trou, et puis tant pis pour elles. » Cette idée que parce qu'on est femme, qu'on est dans les ordres religieux, on est une espèce de carpette sur laquelle on peut passer… on s'attend à ce que des personnes religieuses se couchent devant la confrontation. Et pourtant, on a dans la Bible et dans l'histoire de la chrétienté des tonnes et des tonnes d'histoires de femmes fortes, puissantes, qui ont fait des choses, mais qui n'étaient pas faibles, qui n'étaient pas le cliché de la femme gentille. C'est vrai que j'ai un peu cette difficulté dans le monde chrétien, une méfiance envers les femmes puissantes; effectivement je trouve qu'il y a beaucoup de femmes dans la Bible qui sont puissantes, beaucoup de femmes qui osent, qui sont audacieuses. C'est quelque chose qui n'est pas beaucoup valorisé en milieu chrétien, mais j'ai l'impression que c'est dans la société en général. Être gentil comme des brebis Je vais commencer notre bataille de versets bibliques; je vois dans notre document partagé que tu as prévu un certain nombre de versets, mon cher collègue. Alors, je vais commencer notre bataille du jour. Il y a un verset biblique qui me permet toujours de le mettre en parallèle avec tous les versets sur la gentillesse et la douceur. Je pense que c'est important qu'il y ait des versets sur la douceur et la gentillesse. Mais ces versets-là, pour moi, ne peuvent pas se lire sans entendre aussi Jésus nous dire quelque chose dans l'oreille. Et donc on y va: on est en Matthieu 10. « Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. » Oui, les brebis, c'est gentil, c'est mignon. On m'a jamais vu des brebis faire grand chose de méchant, éventuellement charger quelqu'un si tu t'approches de leurs petits, mais bon voilà. Alors que les loups, ça n'est pas très gentil. Soyez donc prudents comme des serpents. On a une notion de prudence. Encore que les serpents ne sont pas seulement prudents, ils peuvent aussi être assez territorial. Et ensuite, on a ce « et … » comme les colombes. Alors là, comment est-ce qu'on traduit ce mot-là « akéraios »? Parce que c'est en grec tout ça. On peut traduire par « simple », par « candide », par « pur ». Peut-être d'autres mots que vont nous envoyer des auditeurs ou auditrices. Et en fait, ce « a », c'est « non », donc quelque chose qui n'est pas. Qui n'est pas quoi? Qui n'est pas mélangé, qui est intact. Voilà, il y a cette négation devant un verbe et on comprend que c'est “ce qui n'est pas mélangé”. Eh bien, sais-tu comment je l'entends? Je l'entends comme le mot « entier ». « Soyez donc prudents comme les serpents ». OK. Un appel à la prudence. Et « entiers comme les colombes ». Des colombes, c'est tout blanc, ce n'est pas mélangé. Voilà, des colombes blanches. On comprend la métaphore. Il y a cette notion de “je suis entièrement qui je suis”, et j'aime bien. Pourtant, être entière, pour l'instant, ce n'est pas une qualité qui est unanimement appréciée. Bienheureux les gentils On dit souvent: soyez vous-même, soyez authentique, mais pas cet aspect de votre personnalité. Et je crois qu'il y a des moments où il faut monter au front, il faut dénoncer, il faut charger et confronter les autorités, l'Empire, et ainsi de suite, parce qu'on doit dire, ah non, ça, ça ne va pas. C'est inacceptable la façon dont tel groupe est traité. Mais il y a d'autres moments où montrer de la compassion, c'est important aussi. Ça peut être perçu comme de la gentillesse d'être là pour l'autre et ça fait partie de l'expérience humaine. Mais pourquoi l'un est-il plus valorisé que l'autre? Dans notre bataille de passages bibliques, ce qui m'est revenu, c'est le discours sur la montagne de Jésus: bienheureux, bienheureuse les doux, les bons. Et lorsqu'on pense que le but était de provoquer les gens, de renverser les attentes, de dire vous pensez que les meilleurs, les personnes qui vont réussir, ce sont les gens qui sont violents. Non. Ce sont les gens qui vont avoir de la compassion, qui vont être bons, qui vont exprimer et vivre ça; ces gens-là vont entrer dans le royaume de Dieu. Je pense qu'il y a quelque chose de puissant justement, ce n'est pas un signe de faiblesse que de choisir la bonté, de choisir la gentillesse plutôt que la violence et l'exploitation. Être gentil peut être subversif C'est vrai qu'être gentil, ça peut être subversif. Par exemple, quand je vivais à Zurich, on m'avait prévenu que ce n'est pas seulement la mendicité qui est interdite, mais c'est aussi de faire l'aumône. Donc les deux aspects, demander de l'argent ou en donner, étaient formellement interdits. Je me disais parfois, si je vois quelqu'un qui a besoin de quelque chose, je vais peut-être quand même essayer de l'aider, même si c'est formellement interdit. C'est incroyable combien il peut y avoir d'arguments. On m'a sorti tellement d'arguments sur le fait que c'est mieux que ce soit interdit, parce que, vois-tu, comme ça, les gens vont chercher de l'aide aux bons endroits, et puis les gens qui sont très occupés ne sont pas dérangés, et puis en même temps ça évite aussi des tas d'incivilités sur la place publique. Moi, je comprends. L'effet que ça m'a fait quand je suis arrivée à Lausanne: il y avait quelqu'un qui faisait de la mendicité pas très loin de chez moi et une dame s'est arrêtée et a dit à la mendiante: « Oh vous êtes là, ça fait plusieurs jours que je ne vous ai pas vue, est-ce que je peux vous faire un câlin?» Et cette dame qui faisait la manche était toute contente que quelqu'un la prenne dans les bras. Cette gentillesse là, comme ça à l'état pur, juste devant mes yeux, je ne sais pas, ça m'a émue aux entrailles. C'est vrai qu'il y a des manifestations de bonté, c'est plus de la bonté pour moi que de la gentillesse; cela me rappelle le beau sur terre, cette bonté qui nous reconnecte à nos capacités d'empathie et de nous occuper des autres. Non pas parce qu'on nous le demande, non pas parce que c'est une injonction, non pas parce que c'est un pré-requis, mais parce que c'est ce qui est juste: prendre soin des autres; et puis souvent on passe à côté. Cette forme de gentillesse, de bonté, elle est très subversive, je trouve. Combattre le feu par la gentillesse Je suis totalement d'accord. C'est déstabilisant pour plusieurs personnes de répondre avec gentillesse. Il y a l'expression « il faut répondre au feu par le feu », mais lorsqu'on y pense quelques secondes, on a un feu devant nous, et on va rajouter du feu? On a une personne qui est violente devant nous, on va rajouter de la violence. Quelle va être la réponse à encore plus de violence? Au lieu de dire, on va répondre au feu par de l'eau. Ça semble tellement évident. J'ai un feu à la maison, je vais chercher de l'eau, je vais essayer de l'éteindre, ce feu-là parce que je suis faible, pas parce que j'ai peur, mais parce que je veux créer un autre climat, je veux créer une autre atmosphère. Lorsque j'ai quelqu'un qui m'envoie des insultes, par exemple sur les médias sociaux. Il n'y a rien de pire pour cette personne de lui répondre «merci beaucoup pour votre commentaire». La personne ne sait plus quoi répondre parce qu'elle veut en découdre, elle veut la confrontation. Dire simplement: merci beaucoup pour votre point de vue. Je vais réfléchir à ça. Merci d'avoir cette conversation-là, ça diminue la toxicité. Ça ne veut pas dire nécessairement que je suis d'accord avec la personne. Ça ne veut pas dire que je me défile. C'est juste que je ne veux pas vivre dans un climat de confrontation et que j'ai ce pouvoir-là de ne pas me jeter tête première dans la confrontation. Je peux simplement dire, je vais être gentil, je vais être poli, je vais être bon et c'est cette vie-là que je veux vivre. Si les autres veulent autre chose, tant pis pour eux, mais je n'ai pas été aspiré dans ce monde-là. Prendre les gens au sérieux en étant gentil Mais si quelqu'un veut vraiment la confrontation, c'est mon expérience en tant que femme, cette personne-là ira jusqu'au bout pour l'avoir. Je me souviens à la sortie d'un culte, j'étais un peu plus jeune à ce moment-là, voilà quelqu'un qui vient me brancher, n'était pas d'accord, pas content. Et je lui ai dit: écoutez, ce n'est pas grave, on va se mettre d'accord de ne pas être d'accord. Ça ne lui a pas plu du tout, pas du tout. Cette personne-là est allée chercher beaucoup plus loin pour obtenir une réaction de ma part. Et je me suis dit, ça c'est quelqu'un qui veut une confrontation franche, je vais la lui offrir. En fait, c'est super qu'on discute de ça et qu'on arrive là. Stéphane, ce n'était pas prévu, on ne l'avait pas noté dans notre Google Doc. Mais finalement, il y a quelque chose qui est important pour moi, c'est de prendre les gens au sérieux. Quand je vois que les gens ont besoin d'aller jusqu'à une certaine confrontation, une certaine authenticité, quelque chose d'un peu plus cash justement, où on met moins les formes, et bien je me dis peut-être que c'est les respecter que d'aller jusque là. Il faut aussi savoir s'arrêter, savoir faire marche arrière. Mais il y a une partie de moi qui me dit, après tout, peut-être que ça nous permettra d'arriver à l'étape suivante. Je réfléchis: je ne suis pas tout à fait persuadée de ça; je ne suis pas sûre que ça marche à tous les coups. Mais en moi, il y a quelque chose qui souvent permet ou autorise ça, parce que j'aime bien prendre les sentiments des gens au sérieux. Le côté culturel de la gentillesse Il y a un problème lorsque la gentillesse sert à éviter de dire des choses. Parfois, ce sont des trucs très culturels. Par exemple, dans mon Église, parce que pendant longtemps, on a eu des pasteurs et des gens qui venaient surtout de la France, on a cette tradition, cette culture de débattre franchement des choses, de dire des choses honnêtement, pas toujours plaisantes, mais au moins, comme on dit en France, c'est cash. C'est clair, il n'y a pas de faux-fuyants, il n'y a pas de messages codés. Et une fois que la conversation est terminée, c'est terminé. Chez les anglophones, c'est autre chose; il y a une expression qui s'appelle « English nice », dans le sens où, lorsqu'on a une réunion de conseil ou de collègues, il faut toujours faire attention à ce qu'on dit, il faut être poli, mais on ne dit pas les vraies choses. Cela crée parfois des surprises, lorsqu'on a des anglophones qui viennent dans des réunions de francophones, ils sont complètement déboussolés. Ils disent « vous allez vous arracher la tête », c'est complètement dysfonctionnel. Pour nous c'est normal. On dit ce qu'on a à dire, honnêtement, puis une fois que c'est terminé, c'est terminé et il n'y a pas de rancœur. On utilise cette idée de bonté, de gentillesse pour cacher des choses, pour éviter des sujets, se tenir loin des conflits. La gentillesse chronique J'ai découvert, en cherchant un peu sur internet, que l'intelligence artificielle nous synthétise des tas de trucs. Je ne sais pas ce que ça va faire à notre esprit critique, préparons-nous. Mais en tout cas, l'intelligence artificielle a une définition concernant un phénomène très étudié concernant les femmes: la gentillesse chronique. Ça ne touche pas que les femmes, bien sûr. Il y a des hommes aussi qui souffrent un peu de ce phénomène. La gentillesse chronique, ça peut être un mode de fonctionnement qui devient épuisant et malsain. Pourquoi? Parce que les personnes qui souffrent de ce trait comportemental envahissant sont tout le temps en adaptation excessive. J'en connais un bout parce que moi, j'ai changé de pays, changé d'Église, changé de culture, donc je suis tout le temps en train de m'adapter. Ces personnes font preuve de beaucoup d'écoute et de soutien, puis elles n'arrivent plus à dire non. Bien sûr, parce que quand tu veux t'adapter, c'est plus difficile de dire non. Et finalement, on se préoccupe tellement de l'état émotionnel des autres qu'on oublie un peu notre état à nous. On a régulièrement un sentiment de culpabilité inapproprié. Parce qu'on n'aurait peut-être pas assez pris soin des autres, c'est pour ça que c'est un peu difficile avec eux, avec elles. On a une attente anxieuse permanente, on attend d'être validé; on fait tellement d'efforts, donc on devrait être validé. Il y a aussi une difficulté à s'affirmer, une tendance à s'excuser, même quand on n'est pas fautif. Je trouve ça vraiment frappant, vraiment intéressant de se dire que ça peut devenir un comportement très envahissant. Cette gentillesse, qui est un plus dans la vie, qui rend la vie si belle avec des gens qui embrassent des personnes en situation de précarité dans la rue, peut se retourner contre les gens qui finissent par en faire un trait de caractère principal. La notion de gentillesse influencée par l'interprétation biblique Je suis totalement d'accord avec toi, j'ai vu ça. Et je comprends qu'on vit dans un monde patriarcal, mais quand on regarde nos écritures bibliques, on voit Jésus entouré de femmes. Certaines avaient des positions importantes. Dans ses aventures, Paul rencontre des femmes très puissantes. Même dans le premier testament, on a des femmes très puissantes et on voit beaucoup de femmes en position de leadership. Ça me turlupine. J'ai beaucoup de questions. Oui, il y a les 2000 ans de patriarcat, toutes les interprétations des textes bibliques. Je vais te raconter une autre anecdote. J'ai eu un professeur de philosophie au cégep (pour les gens à l'extérieur du Québec, le cégep, c'est entre le secondaire, le lycée et l'université; c'est un programme de deux ans, grosso modo). Ce professeur nous parlait de tendre l'autre joue et nous racontait l'histoire d'un bon chrétien; quelqu'un arrive et lui donne une claque en pleine figure, il ne bouge pas. L'autre personne lui donne une deuxième claque en pleine figure. Là, ce bon chrétien enlève son manteau et bat son assaillant. Quelqu'un intervient et dit « mais je croyais que tu étais un bon chrétien, Jésus voulait que tu tendes l'autre joue ». Et la morale de notre prof dit: « oui, il a tendu l'autre joue, mais après, il n'y a rien d'écrit, ce qui fait que tout est permis ». Je doute que ce soit l'idée de Jésus et des auteurs des évangiles de dire: après qu'on ait tapé la deuxième joue, tout est permis, allez, c'est la bagarre. Je pense pas que c'était ça. Cela montre comment on peut prendre des histoires bibliques, certains passages et les renverser pour les faire correspondre à une certaine attente de notre monde, au lieu de dire: oui, c'est confrontant de tendre l'autre joue. Peut-être que ça veut dire: je choisis encore une fois de ne pas répondre avec la violence. J'exerce le pouvoir que j'ai sur ma personne et je fais preuve de force. Je ne tombe pas dans mes plus bas instincts. C'est quelque chose d'encore plus fort que donner un coup de poing dans la figure. Mais non, on ramène ça dans les normes actuelles. Je pense que la façon dont on lit certains passages, dont on les interprète, a un impact sur cette idée de la gentillesse. Demander aux puissants d'être gentils Tout à fait, d'autant plus que ma compréhension du monde de Jésus, c'est que c'était un monde qui était rempli d'esclaves. La majorité des gens étaient en situation d'esclavage, que ce soit des femmes, des enfants ou des esclaves tout court. Et il y avait une petite minorité de dominants qui étaient les maîtres, les hommes ou bien celles et ceux qui avaient des droits au sein de la société. Et finalement, quand Jésus invite les personnes autour de lui à cette gentillesse évangélique, il invite le monde à se convertir, à devenir un monde démocratique comme celui qu'on a maintenant, en tout cas qu'on essaye de conserver. Et il invite aussi à respecter celles et ceux qui sont en situation subordonnée. Donc finalement, c'est une gentillesse qui s'adresse en priorité aux puissants. Et maintenant, c'est beaucoup réutilisé pour dire aux gens qui demandent des droits, aux femmes, aux enfants, soyez gentils, mais soyez gentils, soyez patients, attention, prenez votre temps, voilà. Donc je trouve qu'en plus, il y a beaucoup de mauvaises exégèses dans tout ça. On ne replace pas du tout les mots, les injonctions de Jésus dans leur contexte. Je ne crois pas que Jésus, s'il venait maintenant et s'il voyait une femme se faire battre par son mari et que cette femme ose lui dire « espèce de connard ». Je ne pense pas que Jésus dise à la femme « oh là là, sois gentille, ce n'est pas très gentil de dire ça, c'est un mot quand même pas poli ». Non, pas du tout; je pense que Jésus serait lui aussi le premier à choper le gars et à appeler la police. Je trouve très compliqué d'utiliser les termes de Jésus sortis de leur contexte et surtout de les utiliser pour avoir du pouvoir sur les autres. Et ça, ça me rend complètement dingue. Et par ailleurs, je trouve que les versets dans la Bible qui parlent de tout mettre en commun, vraiment d'être beaucoup plus solidaires, d'avoir finalement ce respect de l'équilibre des richesses sur Terre, me semblent aller beaucoup plus loin pour le monde d'aujourd'hui, pour la distribution difficile des richesses, pour les inégalités qui se creusent, plus tellement sud-nord, parce qu'il y a plein de milliardaires dans le sud maintenant, mais à l'intérieur même de différentes zones géographiques, ça me semble beaucoup plus contraignant. Et c'est étonnant combien ces versets-là, finalement, sont peu mobilisés. On va peu dire à quelqu'un de riche ou puissant, est-ce que tu partages? Est-ce que tu as le souci des moins riches? Donc c'est bien la preuve qu'on n'est pas centré sur l'Évangile, mais centré sur le pouvoir que peuvent donner certains passages de l'Évangile. Être gentil comme badge d'honneur Quelque part, être gentil est peut-être plus difficile que d'être violent, mais il y a quelque chose de plus puissant. Peut-être pas sur le coup. Je reprends l'exemple de la bagarre, c'est peut-être plus satisfaisant à très, très, très court terme pour moi de donner un coup de poing dans la face de quelqu'un qui me tape sur les nerfs, mais je ne construis pas un monde meilleur. Et le message de Jésus, c'est difficile de dire, c'est complètement con. Aimez-vous les uns les autres, partagez, souciez-vous des uns les autres. Se faire traiter de gentil, peut-être qu'on a le défi de dire oui, merci; de prendre ça comme un badge d'honneur: “Oui, je suis gentil”. Je choisis ce chemin-là. Je choisis de me soucier des plus vulnérables de notre monde. Je choisis de créer un meilleur monde, une meilleure société. Et toi, qu'est-ce que tu as à offrir? Je pense qu'on a une possibilité de se ré-approprier ces mots-là et d'en être fier, je sais que c'est plus difficile. Conclusion Sur ces belles paroles, se ré-approprier les mots de Jésus et en être fier, nous vous remercions, chers auditeurs, chères auditrices, de nous envoyer vos feedbacks, vos retours, vos questions. C'est toujours un plaisir de vous lire. Et vous pouvez nous écrire par courriel, entre autres. Question de croire en un seul mot, à questiondecroire@gmail.com. Nous voulons prendre quelques secondes pour remercier notre commanditaire, l'Église unie du Canada, qui met en ligne un site internet, moncredo.org, où nos podcasts sont diffusés, où il y a des blogs, des vidéos sur les grands enjeux, les grandes questions d'aujourd'hui. Merci beaucoup, Joan, pour cette conversation. Merci Stéphane.
Aussi fort qu'agaçant, Ilia Topuria, récemment surnommé La Légende, ne mâche pas ses mots avant de tordre ses adversaires. L'ancien champion UFC des -66kgs a abandonné sa ceinture pour conquérir le territoire d'Islam Makhachev chez les -70kgs. Avec la confiance et les mots qui ont fait sa hype, Topuria semble toujours en attente d'un contrat pour affronter le champion et continue de provoquer la catégorie en disant qu'il en est déjà le champion... Mérite-t-il le title shot immédiat face à Makhachev ? Ou bien doit-il combattre une première fois face à Charles Oliveira ou Arman Tsarukyan ? L'équipe de Mandale répond à cette question. Retour également sur le bel événement d'Hexagone MMA Winamax à Poitiers ce weekend ! Wilson Varela a fait un retour gagnant après sa défaite face à Salahdine Parnasse en prenant la ceinture Lightweight de l'organisation. Est-il le champion dont avait besoin l'Hexagone MMA Winamax ?
Avec Odile Maurin, activiste antivalidiste, membre de l'association Handi-Social, conseillère métropolitaine d'opposition à Toulouse, par ailleurs fort favorablement connue de nos services.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, plongez dans le fabuleux parcours de Battling Siki, cet incroyable athlète qui battait tous les records. Premier champion du monde de boxe noir en catégorie mi-lourd, il défi les limites des règles d'un sport qui à cette époque était dominé par des athlètes blancs. Peu à peu, il gravit le sommet de la réussite, mais derrière cette gloire, il mène une vie bien plus sombre remplie d'obstacles et d'injustices. Combattre la vie Paris, septembre 1922. Sur le ring du Stade Buffalo, Battling Siki défie George Carpentier, idole de la boxe française. Le combat bascule dans la violence, la ruse et le scandale. Siki, invincible ce soir-là, devient le premier Africain champion du monde. Mais sa victoire dérange. Entre racisme, trahisons et déchéance, son destin hors norme bascule vers l'oubli… jusqu'à aujourd'hui. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] L'incroyable aventure de Junko Tabei : une femme sur l'Everest [INEDIT] L'incroyable aventure d'Emma Gatewood : il n'est jamais trop tard [INEDIT] L'incroyable aventure de Christopher McCandeless : perdu dans l'Alaska [INEDIT] L'incroyable aventure de Cheryl Strayed : un nouveau départ pour sevrage Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Après presque trois ans d'invasion à grande échelle, les forces ukrainiennes cherchent à recruter parmi les centaines de milliers d'hommes ukrainiens vivant en Europe. Ils sont près de 700 Ukrainiens vivant en Europe à s'être inscrits pour rejoindre la Légion ukrainienne, une nouvelle formation de l'armée censée être bientôt déployée contre les troupes russes sur le front. Parmi eux, Oleg, étudiant en génie mécanique à la prestigieuse Université Trinity. Le jeune homme n'a que 22 ans, est né dans l'ouest de l'Ukraine, mais il a vécu toute sa vie en Irlande. Et pourtant, il compte bien s'engager en tant que volontaire. « Tout le monde me supplie de ne pas partir. Et moi aussi, je m'inquiète pour ma sécurité. Mais je veux contribuer à la défense de l'Ukraine. Si cela implique de rejoindre l'infanterie, je le ferai, je crois que je serai plus utile si je pouvais aider du côté de la guerre technologique, dans l'utilisation de drones par exemple. Combattre dans l'infanterie, c'est terrifiant », confie-t-il.Tatouage du trident, symbolique de l'indépendance ukrainienne, sur l'avant-bras, Oleg le reconnaît : il n'a aucune expérience militaire. Pour rejoindre la Légion ukrainienne, la première question posée à tous les volontaires lors de l'inscription en ligne concerne leur expérience dans l'armée ou bien la police. Si la réponse est non, le processus est interrompu. Mais voilà, les candidats peuvent se reconnecter immédiatement et changer, tout simplement, leur réponse en oui.Mais peu importe son expérience, d'après Oleg, l'Ukraine a plus que jamais besoin de tout le soutien possible. « J'aimerais vraiment que nous puissions remporter cette guerre sans ma participation, mais je crois que si nous devions perdre cette guerre et notre État, et que je n'aie rien fait pour contribuer à l'effort, je ne sais pas si je pourrais me le pardonner, confesse le jeune homme. Je ne veux vraiment pas mourir ! Mais c'est compliqué. Je ressens cet impératif moral d'aider les miens et de faire tout ce que je peux pour que mon père rentre à la maison, sain et sauf, et pour que mes amis et proches s'en sortent. » Son père est parti se battre contre les troupes russes, en 2022. C'est l'une des raisons qui poussent Oleg à vouloir s'engager à son tour.Selon Larysa Gerasko, ambassadrice d'Ukraine en Irlande, il est impossible de savoir le nombre exact d'hommes ukrainiens en Irlande qui se sont inscrits à la légion. Mais l'ambassadrice nous le confirme, ceux qui ont fui la guerre récemment ne sont pas les seuls à s'engager. « Certains Ukrainiens qui vivaient ici depuis 20 ans, 15 ans, avant l'invasion à grande échelle de l'Ukraine, ont rejoint les forces militaires et se battent aujourd'hui ! Parce qu'ils sont Ukrainiens et que notre pays, notre patrie, est attaquée. Nous serions heureux de vivre à nouveau en paix, mais nous n'abandonnerons jamais, nous ne capitulerons pas », s'exclame-t-elle. Ces derniers mois, Donald Trump a martelé pouvoir imposer une paix en Ukraine en un jour. Mais son plan consisterait à céder la Crimée et la région du Donbass à la Russie, en échange d'un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou.À lire aussiPrisonniers de guerre ukrainiens: un retour au pays qui met en lumière l'enfer des geôles russes
À Madagascar, 73 000 personnes vivent avec le VIH-sida selon les estimations. Sur la Grande Île, l'épidémie progresse de façon très inquiétante : en l'espace de dix ans, les nouvelles infections ont été multipliées par trois. Jusqu'à un quart de la population malgache pourrait être infectée d'ici à 2033 si rien n'est fait, d'après un modèle développé par deux épidémiologistes. À Antananarivo, l'association Fifafi organise des groupes de parole autour de la séropositivité. Pour les personnes infectées, c'est un moyen de rompre l'isolement, et de devenir actrices de la prévention. De notre correspondant à Antananarivo,Les groupes de parole commencent toujours par un tour de présentation. Jeunes adultes ou cinquantenaires, hommes et femmes. Ils sont une dizaine à se retrouver chaque semaine dans les locaux de l'association Fifafi, au cœur du quartier populaire de 67 hectares, à Antananarivo. « Le groupe de parole est un espace dans lequel l'on peut s'épanouir et où l'on se sent protégé, confie Cynthia, 54 ans. Ici, il n'y a ni préjugés, ni stigmatisation. On se sent libres. Je suis travailleuse du sexe et porteuse du VIH. Dans mon milieu, j'ai rencontré d'autres personnes séropositives que j'ai encouragé à rejoindre l'association. »À travers ces rendez-vous hebdomadaires, l'association Fifafi cherche à briser le tabou qui entoure le VIH, tout en partageant informations et conseils pour aider chacun à vivre le mieux possible avec le virus. « Le principal intérêt du groupe de parole est de faire comprendre aux séropositifs qu'ils ne sont pas seuls, explique Étienne, l'un des fondateurs de l'association Fifafi. C'est l'occasion d'informer les séropositifs sur la possibilité d'enfanter, par exemple, ou de parler des bienfaits des traitements, car les malgaches ont une certaine réticence à prendre des médicaments à vie. On se donne aussi des conseils sur l'alimentation pour qu'elle soit plus saine et équilibrée, parce qu'on en a besoin pour bien vivre avec le virus. »Pour Étienne, ces discussions placent les malades en position d'acteurs dans la lutte contre le sida. « Le bénéfice quant à la prévention, c'est un changement de comportement : nous sommes conscients d'être séropositifs, donc il faut avoir les bons gestes de prévention pour ne pas transmettre aux autres et pour se protéger soi-même d'autres maladies », argumente-t-il.L'ignorance sur le VIH conduit au rejet des personnes séropositives par le reste de la société, ce qui favorise la progression du virus, estime Johnson Firinga, directeur du réseau Mad'aids qui réunit toutes les associations engagées contre le VIH à Madagascar. « Quand les populations ne se sentent pas protégées en termes de stigmatisation et de discrimination… Il y a des gens qui se cachent, qui n'osent pas parler à leurs entourages, à leurs partenaires qu'il est porteur du VIH parce que c'est honteux, c'est discriminant. La peur d'être rejeté bloque aussi les gens à se protéger entre eux », regrette-t-il.Espace d'information et de solidarité, les groupes de parole sont aussi des lieux de réflexion politique où s'expriment des revendications. Par exemple, ce jour-là, pour la prise en charge médicale des femmes enceintes séropositives.À lire aussiMadagascar: lancement d'une enquête nationale sur la prévalence du VIH chez les femmes enceintes
Alors que Bruno Retailleau lutte contre le narcotrafic, est-il envisageable de légaliser le cannabis ? Sophie Obadia et Anne de Guigné donnent leur avis. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour soutenir mon travail, abonnez-vous à ma newsletter sur Substack.« Le devoir d'être convoqué par le monde », ainsi Édouard Louis décrit-il sa manière d'écrire. Lorsque son frère est décédé à 38 ans des suites d'alcoolisme, il s'est dit qu'il ne pouvait pas écrire sur autre chose, « convoqué par cette réalité de la mort », et a terminé son livre, L'effondrement, paru en octobre. Il y entrecroise les prismes sociologiques et psychologiques d'une manière inédite.Au micro de Lauren Bastide, dans cet épisode de Folie Douce que - peut-être - vous attendiez, l'auteur qui se penche sur sa famille depuis de nombreuses années raconte qu'il se libère ainsi d'une forme de honte. Édouard Louis évoque aussi son livre précédent, Monique s'évade, sa mère et son enfance. Si « le pardon n'apaise pas les blessures », et qu'écrire c'est « creuser la douleur », Édouard Louis renie le rôle cathartique de l'écriture. Il raconte enfin le rôle de l'amitié dans sa vie, et le fait de re-parenter avec ses ami·es, en faisant de l'amitié un mode de vie.➡️ Rejoignez la communauté sur Instagram.➡️ Abonnez vous à la newsletter pour recevoir des conseils de professionnels de la santé mentale, des recommandations de livres et une curation de contenus, événements et podcasts.Folie Douce est disponible gratuitement sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, PodcastAddict, Amazon Music ..Si vous avez aimé cet épisode, laissez nous des étoiles ⭐ et abonnez vous pour ne rater aucun nouvel épisode.Folie Douce donne la parole à des artistes, des militant·es, penseur·euses pour explorer leur parcours de santé mentale à la lumière de leur travail artistique ou politique. Ce podcast a pour vocation de faire émerger des récits à la première personne. Les propos de ses invité·es n'ont pas valeur d'expertise. Le terme « folie » est employé ici à des fins de renversement du stigmate et de réappropriation d'une identité habituellement imposée et marginalisée. -------------------Folie Douce est une émission produite par Lauren Bastide.Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur une musique composée par Irma.Montage et mixage : Marion Emerit.Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Lou Ozanam-Simon.Partenariats : The Podcast Bureau / melanie@thepodcastbureau.frConsultant : Morgan Noam
Un décret de Donald Trump pour exclure les athlètes trans des équipes féminines. Entrevue avec Katia Bissonnette, coach de boxe, responsable boxe à Équipe Québec et docteure en psychologie Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Pst Réjean Cloutier 13 fév 2025
Découvrez dans cette saison l'incroyable parcours de Frank Serpico, un policier new-yorkais devenu symbole de l'intégrité. Dans les années 70, il a courageusement dénoncé la corruption au sein de sa propre brigade, mettant sa vie en danger pour défendre la vérité. Un récit intense qui vous plongera dans les coulisses d'une lutte acharnée contre un système corrompu, où chaque épisode révèle les enjeux d'un homme face à l'injustice. À la vie, à la mort 1971, lors d'une opération contre un dangereux dealer, Frank Serpico est touché par balle en pleine tête. Survivant par miracle, il comprend vite que la fusillade était un piège orchestré par ses propres collègues. Mais ce qu'il s'apprête à découvrir dépasse de loin tout ce qu'il aurait pu imaginer… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : le premier crime du métro parisien (1/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : les fantômes du passé (2/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : un jeu dangereux (3/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : dans les méandres de l'oubli (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prevaux Production : Bababam Voix : Andréa Brusque Première diffusion le 23 novembre 2024. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Découvrez dans cette saison l'incroyable parcours de Frank Serpico, un policier new-yorkais devenu symbole de l'intégrité. Dans les années 70, il a courageusement dénoncé la corruption au sein de sa propre brigade, mettant sa vie en danger pour défendre la vérité. Un récit intense qui vous plongera dans les coulisses d'une lutte acharnée contre un système corrompu, où chaque épisode révèle les enjeux d'un homme face à l'injustice. L'omerta 1966. Après une mutation prometteuse, Frank Serpico croit enfin trouver la paix. Mais une enveloppe glissée dans son tiroir révèle une vérité glaçante : la corruption gangrène encore son nouveau district. Une chose est sûre, il ne fermera plus jamais les yeux… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : le premier crime du métro parisien (1/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : les fantômes du passé (2/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : un jeu dangereux (3/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : dans les méandres de l'oubli (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prevaux Production : Bababam Voix : Andréa Brusque Première diffusion le 22 novembre 2024. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Découvrez dans cette saison l'incroyable parcours de Frank Serpico, un policier new-yorkais devenu symbole de l'intégrité. Dans les années 70, il a courageusement dénoncé la corruption au sein de sa propre brigade, mettant sa vie en danger pour défendre la vérité. Un récit intense qui vous plongera dans les coulisses d'une lutte acharnée contre un système corrompu, où chaque épisode révèle les enjeux d'un homme face à l'injustice. L'ordre et la morale Frank pensait que sa soif de justice suffirait à changer les choses. Mais après des mois à arpenter les rues de New York et à se heurter à la corruption de ses collègues, il découvre une vérité encore plus sombre dans les archives de son service : son propre département protège les criminels. Face à ce système gangrené, il doit prendre une décision. Jusqu'où ira-t-il pour faire éclater la vérité ? Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : le premier crime du métro parisien (1/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : les fantômes du passé (2/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : un jeu dangereux (3/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : dans les méandres de l'oubli (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prevaux Production : Bababam Voix : Andréa Brusque Première diffusion le 21 novembre 2024. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Découvrez dans cette saison l'incroyable parcours de Frank Serpico, un policier new-yorkais devenu symbole de l'intégrité. Dans les années 70, il a courageusement dénoncé la corruption au sein de sa propre brigade, mettant sa vie en danger pour défendre la vérité. Un récit intense qui vous plongera dans les coulisses d'une lutte acharnée contre un système corrompu, où chaque épisode révèle les enjeux d'un homme face à l'injustice. Protéger et servir Dans le New York des années 60, entre glamour et criminalité galopante, un jeune idéaliste intègre les rangs du NYPD. Mais très vite, Frank Serpico découvre une réalité troublante : corruption, pots-de-vin et silence complice gangrènent ses collègues. Jusqu'où sera-t-il prêt à aller pour défendre ses valeurs ? Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : le premier crime du métro parisien (1/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : les fantômes du passé (2/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : un jeu dangereux (3/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : dans les méandres de l'oubli (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prevaux Production : Bababam Voix : Andréa Brusque Première diffusion le 20 novembre 2024. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le lien du 0RIR Club : https://0rir.fr/ Rejoindre le Lab et avoir accès à toutes les dernières études scientifiques : https://0rir.fr/devenir-membre-du-lab/ Les études pour l'excentrique :https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8670796/https://www.researchgate.net/publication/348737511_Does_Varying_Repetition_Tempo_in_a_Single-Joint_Lower_Body_Exercise_Augment_Muscle_Size_and_Strength_in_Resistance-Trained_Menhttps://journals.lww.com/nsca-jscr/fulltext/2021/03000/effects_of_prolonging_eccentric_phase_duration_in.12.aspx https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8919893/ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38249086/ Les liens du podcast : Instagram de Denis : https://www.instagram.com/denis.gallois/ Instagram de Remi : https://www.instagram.com/remigallois/ Les liens de Denis : https://beacons.ai/denisgallois Les liens de Remi : https://beacons.ai/rgoalcoaching N'hésite pas à liker, commenter et partager le podcast :)
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Jean-Luc Bartoli, énergéticien, magnétiseur et auteur. Qu'est-ce que l'énergie ? Comment repérer les blocages énergétiques pour retrouver vitalité et bien-être ? Bien connue dans les médecines traditionnelles asiatiques, on en parle moins en Occident. Pourtant, l'équilibre énergétique est indispensable à notre santé. Jean-Luc Bartoli nous invite à explorer les mystères de l'énergie et nous partage des outils concrets et des exercices simples pour prévenir les déséquilibres, et retrouver un bien-être durable. Il collabore étroitement avec le monde médical, met en garde contre les dérives et a co-écrit, avec le journaliste Grégoire Laville, un ouvrage intitulé Energie, bien-être et guérison et publié aux éditions Eyrolles. Épisode #559ATTENTION : ces informations ne remplacent en aucun cas une consultation chez le médecin.Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Quelques citations du podcast avec Jean-Luc Bartoli :"L'énergie, c'est ce souffle de vie qui anime la matière.""Si l'énergie circule moins bien, ça va automatiquement engendrer une perturbation soit sur un système, soit sur un organe.""Lorsqu'on fait une séance de rééquilibrage énergétique, on transmet à un patient de l'énergie."Thèmes abordés lors du podcast avec Jean-Luc Bartoli :00:00 Introduction05:32 Combattre la souffrance : la mission de vie de Jean-Luc Bartoli.08:15 Distinction énergéticien / magnétiseur / guérisseur.09:10 Limites et éthique de la pratique énergétique.15:39 La collaboration avec les médecins.19:54 Comment trouver un bon magnétiseur ?21:34 Qu'est-ce que l'énergie ?23:36 L'importance du ressenti dans l'orientation du malade.28:42 Est-il possible d'enseigner l'intuition ?31:38 À quoi sont dus les blocages énergétiques ?36:16 L'importance de la prévention pour l'équilibre énergétique.38:12 Les signes d'un déficit énergétique.40:08 Des outils pour se recharger en énergie.46:25 La thérapie par l'eau japonaise.47:47 L'importance de se préparer au sommeil.49:37 Se protéger des vampires énergétiques.51:30 Des outils pour faire face à des émotions négatives.01:03:13 Un conseil clef pour regonfler son corps énergétique.À réécouter : #87 Jean-Luc Bartoli : Soin énergétique à distance#89 Jean-Luc Bartoli : Le soin de l'Arche de lumièreRecevez un mercredi sur deux l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec les 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous gratuitement sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Qu’est-ce qu’une discrimination? Comment les repérer? Comment les prévenir aussi? Des figures se sont-elles levées pour dire « stop! » aux discriminations? Ce sont autant de questions que se posent les élèves de 5ème B du collège Jules Michelet de Tours. Aidés de leurs professeures Mme Robin et Mme Coudreau, les élèves de la classe réalisent depuis […] L'article Atelier radio – Collège Michelet: combattre les discriminations est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
Sur le front ukrainien, dans la région de Donetsk, la brigade composée de soldats formés en France souffre de désorganisation et du manque d'équipement. En cause notamment : la violence des combats et la nature même de la guerre qui est en train de changer.
À Madagascar, sur les haute-terres centrales, aux abords des zones volcaniques, les fruits et légumes poussent à profusion. Pourtant, les voyants nutritionnels sont étonnamment rouges. Les chiffres de malnutrition chronique y sont même parmi les plus élevés de l'île : dans l'Itasy, un enfant de moins de 5 ans sur deux souffre de retard de croissance par manque de diversification alimentaire. Un cours de cuisine est dispensé aux agricultrices de la région par une nutritionniste. Une manière ludique de montrer que l'on peut se nourrir bien, mieux, et surtout autrement qu'avec du riz. Et d'insuffler de nouvelles habitudes alimentaires. De notre correspondante à Madagascar,« Ok, tout le monde arrive à voir ? Le but de notre séance, aujourd'hui, va être de cuisiner une recette avec les denrées disponibles en ce moment au village. » Face à une trentaine de mères de famille d'Ambararatabe, Linah Raheriniaina, promotrice nutrition pour Action contre la faim (ACF) donne les consignes de l'activité culinaire du jour. « Je le rappelle, la propreté est capitale pour lutter contre la malnutrition, ok ? Donc, on se lave les mains avec du savon, mais aussi tous les ustensiles qu'on va utiliser ! »Au milieu du cercle formé par les mères trône le produit phare du jour : les patates douces à chair orange, introduites il y a deux ans dans le village, dans le but de combler certaines carences alimentaires. Toutes, ici ou presque, ont commencé à les cultiver sur leur parcelle, après avoir reçu gratuitement des semences. « D'après vous, qu'apportent les aliments de couleur jaune-orange ? » Tout en cuisinant, la promotrice questionne les participantes. « Bon, je récapitule : les patates à chair orange apportent des vitamines. Les cacahuètes contiennent l'huile qui donne de la force. Les haricots blancs peuvent remplacer la viande, car ils contiennent des protéines. Et rappelez-vous, hein : il faut qu'il y ait sept ingrédients diversifiés pour que ça fasse un repas nutritif pour un enfant. »À lire aussiMadagascar: des programmes pour changer les habitudes alimentaires des populations ruralesCuisiner équilibréAccroupie devant une marmite, oignons à la main et couteau dans l'autre, Hanitra écoute attentivement. Elle aussi s'est mise à produire des patates douces, explique-t-elle. Seulement, ni elle ni aucun de ses trois enfants n'en mangent jamais. Sa situation est emblématique de celle des cultivateurs de la région. « Le riz que je récolte, c'est pour la famille. Mais tout ce que je cultive d'autre, maïs, patates douces, haricots blancs, je suis obligée de les vendre pour avoir de l'argent et payer les dépenses du quotidien comme l'écolage, l'église, le retournement des morts. Même si j'aimerais mieux en garder pour notre consommation. »Alors entre elles, les femmes s'encouragent à essayer de changer leurs habitudes, en fonction de leurs possibilités. Grâce à ces rendez-vous culinaires mensuels, les enjeux d'une alimentation plus équilibrée et plus nutritive sont intégrés, peu à peu. Faratiana a introduit le pain à la patate douce dans son foyer. Et c'est une réussite, explique la jeune mère entourée de ses quatre enfants : « Sans ces cours, je n'aurais jamais cuisiné toutes ces nouvelles choses. Grâce à la "patate orange", on a même diminué notre consommation de riz. »Faratiana représente l'espoir dans ces zones maraichères, minées par la malnutrition chronique. Se forcer à modifier son alimentation pour se nourrir mieux et plus équilibré, quand tout est déjà dans son potager : un immense défi, à l'échelle du pays.À lire aussiMadagascar: quand l'hygiène devient un outil de lutte contre la malnutrition
Le validisme est une forme de discrimination ou de préjugé qui privilégie les personnes dites "valides", c'est-à-dire celles qui n'ont pas de handicap, au détriment des personnes handicapées. Ce concept, souvent méconnu, englobe un ensemble d'attitudes, de comportements, de politiques et de structures sociales qui perpétuent l'exclusion ou la marginalisation des personnes en situation de handicap. Une idéologie basée sur la "norme"Le validisme repose sur l'idée implicite que le corps et l'esprit "valides" constituent la norme, et que tout ce qui s'en écarte est une anomalie ou un défaut. Cette vision conduit à considérer les personnes handicapées comme "inférieures", "malheureuses" ou "incomplètes", une perception souvent renforcée par les médias, les institutions et les discours sociaux. En conséquence, les besoins et les droits des personnes handicapées sont régulièrement ignorés ou minimisés. Manifestations du validismeLe validisme peut se manifester de manière :1. Institutionnelle : par des politiques ou des infrastructures qui ne tiennent pas compte des besoins spécifiques des personnes handicapées, comme des bâtiments inaccessibles ou un manque d'accommodations en milieu scolaire ou professionnel.2. Interpersonnelle : à travers des attitudes paternalistes, des blagues dévalorisantes, ou encore des remarques basées sur des stéréotypes.3. Culturelle : en invisibilisant les personnes handicapées dans les représentations médiatiques ou en glorifiant les personnes handicapées qui "surmontent" leur handicap, comme si cela était l'unique voie vers la reconnaissance sociale. Les conséquences du validismeLe validisme crée des barrières physiques, sociales et psychologiques. Il limite l'accès des personnes handicapées à des opportunités équitables en matière d'éducation, d'emploi, de loisirs et de participation citoyenne. De plus, il peut engendrer une stigmatisation, une perte d'estime de soi, et des effets néfastes sur la santé mentale. Combattre le validismePour lutter contre cette discrimination, il est crucial d'adopter une approche inclusive et de reconnaître la diversité des expériences humaines. Cela passe par :- La sensibilisation aux réalités des personnes handicapées.- La mise en place de politiques d'accessibilité universelle.- Le respect de leur autonomie et de leur droit à participer pleinement à la société. Le validisme, en fin de compte, interroge notre capacité à bâtir une société équitable, où toutes les personnes, indépendamment de leurs capacités, sont respectées et valorisées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les services de renseignement occidentaux et sud-coréens ont commencé à signaler en octobre que la Corée du Nord prévoyait d'envoyer entre 10 000 et 12 000 soldats en Russie pour soutenir sa guerre contre l'Ukraine. Traduction:Western and South Korean intelligence services started to report in October that North Korea was planning to send between 10,000 and 12,000 troops to Russia to support its war against Ukraine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Découvrez dans cette nouvelle saison l'incroyable parcours de Frank Serpico, un policier new-yorkais devenu symbole de l'intégrité. Dans les années 70, il a courageusement dénoncé la corruption au sein de sa propre brigade, mettant sa vie en danger pour défendre la vérité. Un récit intense qui vous plongera dans les coulisses d'une lutte acharnée contre un système corrompu, où chaque épisode révèle les enjeux d'un homme face à l'injustice. À la vie, à la mort 1971, lors d'une opération contre un dangereux dealer, Frank Serpico est touché par balle en pleine tête. Survivant par miracle, il comprend vite que la fusillade était un piège orchestré par ses propres collègues. Mais ce qu'il s'apprête à découvrir dépasse de loin tout ce qu'il aurait pu imaginer… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : le premier crime du métro parisien (1/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : les fantômes du passé (2/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : un jeu dangereux (3/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : dans les méandres de l'oubli (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prevaux Production : Bababam Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Découvrez dans cette nouvelle saison l'incroyable parcours de Frank Serpico, un policier new-yorkais devenu symbole de l'intégrité. Dans les années 70, il a courageusement dénoncé la corruption au sein de sa propre brigade, mettant sa vie en danger pour défendre la vérité. Un récit intense qui vous plongera dans les coulisses d'une lutte acharnée contre un système corrompu, où chaque épisode révèle les enjeux d'un homme face à l'injustice. L'omerta 1966. Après une mutation prometteuse, Frank Serpico croit enfin trouver la paix. Mais une enveloppe glissée dans son tiroir révèle une vérité glaçante : la corruption gangrène encore son nouveau district. Une chose est sûre, il ne fermera plus jamais les yeux… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : le premier crime du métro parisien (1/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : les fantômes du passé (2/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : un jeu dangereux (3/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : dans les méandres de l'oubli (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prevaux Production : Bababam Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Découvrez dans cette nouvelle saison l'incroyable parcours de Frank Serpico, un policier new-yorkais devenu symbole de l'intégrité. Dans les années 70, il a courageusement dénoncé la corruption au sein de sa propre brigade, mettant sa vie en danger pour défendre la vérité. Un récit intense qui vous plongera dans les coulisses d'une lutte acharnée contre un système corrompu, où chaque épisode révèle les enjeux d'un homme face à l'injustice. L'ordre et la morale Frank pensait que sa soif de justice suffirait à changer les choses. Mais après des mois à arpenter les rues de New York et à se heurter à la corruption de ses collègues, il découvre une vérité encore plus sombre dans les archives de son service : son propre département protège les criminels. Face à ce système gangrené, il doit prendre une décision. Jusqu'où ira-t-il pour faire éclater la vérité ? Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : le premier crime du métro parisien (1/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : les fantômes du passé (2/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : un jeu dangereux (3/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : dans les méandres de l'oubli (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prevaux Production : Bababam Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Découvrez dans cette nouvelle saison l'incroyable parcours de Frank Serpico, un policier new-yorkais devenu symbole de l'intégrité. Dans les années 70, il a courageusement dénoncé la corruption au sein de sa propre brigade, mettant sa vie en danger pour défendre la vérité. Un récit intense qui vous plongera dans les coulisses d'une lutte acharnée contre un système corrompu, où chaque épisode révèle les enjeux d'un homme face à l'injustice. Protéger et servir Dans le New York des années 60, entre glamour et criminalité galopante, un jeune idéaliste intègre les rangs du NYPD. Mais très vite, Frank Serpico découvre une réalité troublante : corruption, pots-de-vin et silence complice gangrènent ses collègues. Jusqu'où sera-t-il prêt à aller pour défendre ses valeurs ? Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : le premier crime du métro parisien (1/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : les fantômes du passé (2/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : un jeu dangereux (3/4) [INEDIT] Laetitia Toureaux, l'espionne aux multiples facettes : dans les méandres de l'oubli (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prevaux Production : Bababam Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices