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durée : 00:28:58 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - Le 1er décembre 2018, des rassemblements ont lieu à Marseille pour réclamer des logements dignes. Un tir de grenade lacrymogène lancé en pleine manifestation touche Zineb Redouane, qui fermait la fenêtre de son appartement au quatrième étage de son immeuble. L'octogénaire décède le lendemain.
durée : 00:28:58 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - Le 1er décembre 2018, des rassemblements ont lieu à Marseille pour réclamer des logements dignes. Un tir de grenade lacrymogène lancé en pleine manifestation touche Zineb Redouane, qui fermait la fenêtre de son appartement au quatrième étage de son immeuble. L'octogénaire décède le lendemain.
Il aurait voulu être footballeur, il est devenu renard des surfaces et des libertés. Parmi ses dossiers : Adama Traoré, Zineb Redouane, beaucoup d'autres. On le dit un des hommes en robe les plus influents de France --- ce qu'il est. Dans son ouvrage « Avocat des libertés » (Éditions Nouveau Monde), Yassine Bouzrou revient sur les affaires emblématiques qu'il a eu à traiter mais surtout il déploie sa vision de la justice. Offensive. On prend le café avec lui.
Au programme de cette 53ème édition de la Contre-Matinale du Média, présentée ce vendredi 10 décembre par Nadiya Lazzouni : · La titrologie : Retrouvez la traditionnelle rubrique dans laquelle nous analysons les unes de la presse mainstream et revenons sur leur vision de l'agenda médiatique. Puis, un petit focus sur différents contenus proposés par nos camarades de la galaxie des médias indépendants et alternatifs. · Le système de santé cubain, le meilleur au monde ? : Le système de santé et la médecine cubaine sont-ils les meilleurs au monde ? Ce système de santé public, gratuit pour tous, hérité de la Révolution de 1959, s'exporte partout dans le monde, aussi bien dans les pays pauvres que dans les pays industrialisés du nord. Aujourd'hui même, Cuba fabrique ses propres vaccins contre la COVID-19, indépendamment des gros laboratoires pharmaceutiques globalisés, grâce à des laboratoires publics. Une souveraineté acquise malgré un embargo américain condamnant l'île à la pauvreté et au manque de ressources. A ce sujet, notre journaliste Irving Magi s'est entretenu avec Maïlys Khider, autrice de « Médecin cubains, les armées de la paix », paru aux éditions LGM. Extraits. · Trois ans après la mort de Zineb Redouane, tuée par un tir de grenade lacrymogène : À Marseille, samedi dernier, des centaines de personnes se sont retrouvées au Vieux Port pour rendre hommage à Zineb Redouane, décédée à la suite d'un tir de grenade lacrymogène de CRS le 2 décembre 2018 en marge d'une manifestation de gilets jaunes. Taha Bouhafs était présent à cette commémoration réprimée par la police. L'affaire n'est pas terminée, et les vérités sur cette affaire ne sont pas toutes à jour. Taha Bouhafs a rencontré l'avocat de la famille, Yassine Bouzrou. · La deuxième heure avec Cemil : Au matin du 8 décembre, à 7h45, deux personnes ont été agressées par une autre au parc de Bercy, à Paris. Jusque là, il pourrait s'agir d'un fait divers malheureusement pas si rare. Sauf que l'agresseur était armé d'un sabre et que ses deux victimes sont des exilés soudanais survivants dans un campement aux allures de bidonville. Il reçoit pour en parler Kerill Theurillat, Coordinateur Utopia 56 Paris. Vous pouvez retrouver la Contre-matinale en direct audio sur Mixlr : https://mixlr.com/le-media ▶ Soutenez Le Média :
Ce premier décembre, il y a 3 ans déjà, c'était l'acte 3 des Gilets Jaunes. Plusieurs centaine de milliers de personnes défilent dans toute la france, une prefecture est incendiée au Puy en Velay et, à Marseille, Zineb Redouane 80 ans décède touchée par un tir de grenade lacrymogène. Alors trois ans après, qu'est devenue la colère des Gilets Jaunes?En Janvier 2019, Commercy avait accueilli la première Assemblée des assemblées et l'Actu des Luttes était sur place. On vous propose donc un retour dans la Meuse pour mesurer l'héritage des GJ, ce qui s'est transmis et surtout ce qui s'est construit. SOUTENEZ NOTRE CAMPAGNE DE DON ! Objectif : 20 000 euros, Radio Pa lreur à besoin de vous pour rester un média libre et indépendant. Un épisode de l'Actu des Luttes présenté par Martin Bodrero, reportage : Lou Bonnefoy. Identité sonore Actu des Luttes : Etienne Gratianette (musique/création) et Elin Casse, Antoine Atthalin, Romane Salahun (voix)
Avec Actu'Vu, vous êtes vaccinés pour réussir vos concours ! Cette semaine, dans l'épisode 7, cap sur le Tigré pour comprendre un conflit peu médiatisé, on se penche sur la contre-enquête sur la mort de Zineb Redouane révélée par Disclose, retour sur les derniers déboires de la plateforme Wish et on fait le point sur la motion de défiance déposée par les journalistes de Sciences et Vie contre Reworld. Et en fin d'épisode, Eloïse nous présente le mercato des médias.
Contraint par l'actualité, Baba Squaaly revient sur une affaire - le décès de Madame Zineb Redouane, le 2 décembre 2018 - qui jette le discrédit sur la justesse des analyses de l'instances de contrôle de la police, l'IGPN et pose une nouvelle fois la question de sa nécessaire réforme. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Alors que les réseaux sociaux affichaient des bandeaux noirs pour le black out tuesday, plus de 20 000 personnes se sont rassemblées devant le tribunal de grande instance de Paris. En mémoire de George Floyd, note Libération, mais surtout pour celle d'Adama Traoré, ce jeune homme mort dans des circonstances très troubles alors qu'il avait été arrêté par des gendarmes en 2016. Le collectif Vérité pour Adama « a décidé de profiter de l'émotion internationale pour rassembler et se faire entendre », explique Le Parisien. La sœur d'Adama Traoré, Assa, figure charismatique du collectif, explique au journal « George Floyd a pris le poids de policiers sur le corps, mon frère aussi. Le poids de trois gendarmes, plus de 250 kg. Tous les deux ont eu les mêmes mots avant de mourir : ' Je n'arrive pas à respirer ' ». La jeune femme est en colère parce que la manifestation a été interdite au dernier moment : « La France est le seul pays où le rassemblement n'a pas été autorisé », s'insurge-t-elle dans les colonnes de Libération. Libération qui donne la parole à des manifestants Comme Isaac pour qui « la mort d'Adama Traoré n'a pas été filmée mais celle de George Floyd oui. Ça a eu un impact sur les jeunes générations » Le Parisien note d'ailleurs que la « moyenne d'âge (tourne) autour de 25 ans avec autant de filles, si ce n'est plus, que de garçons ». Des jeunes femmes comme Adèle, interrogée par Libération, pour qui « il est temps d’élever notre voix. Ce n’est pas normal qu’il y ait des personnes tuées à cause de la police (…) il est temps que l'on se réveille ». Le Figaro de son côté, se focalise sur les incidents qui ont émaillé la fin du rassemblement « certaines personnes étant venues en découdre avec les forces de l'ordre » note le journal, qui reconnaît toutefois que « la foule est impressionnante ». Et cette mobilisation ne s'est cantonnée à Paris, « des rassemblements ont eu lieu à Lille, Lyon et Marseille », toujours selon Le Figaro « Une mobilisation spectaculaire contre le racisme et les violences policières » titre La Voix du Nord. Les manifestants demandent « Justice pour Adama » mais aussi pour Selom et Matisse, deux jeunes Lillois morts heurtés par un train alors qu'ils étaient poursuivis par la police. Comme à Paris et un peu partout sur la planète, les personnes rassemblées mettent un genou à terre, poursuit le quotidien régional. Du côté de Marseille, c'est à Zineb Redouane que rendent hommage les personnes mobilisées, notent La Provence et La Marseillaise. Zineb Redouane, c'est cette femme âgée tuée par une grenade lacrymogène lors d'une manifestation des Gilets Jaunes dans la cite phocéenne. À Lyon, Le Progrès donne la parole à Meryem pour qui « ça fait trop longtemps que ça dure. C'est un ras-le-bol. Je le ressens depuis que je suis petite parce qu'on est dans une société où on n'est pas respecté plus que cela. On a besoin que ça s'arrête et de faire entendre nos voix » Mediapart consacre de son côté un article à un autre cas de violences policières Des faits dénoncés par le Défenseur des droits, Jacques Toubon. Pendant des années, des jeunes gens d'un quartier parisien ont subi des « contrôles d'identité répétés et abusifs ainsi que des violences » de la part de policiers qui avaient décidé qu'ils étaient « indésirables ». « Une discrimination systématique » et un « harcèlement discriminatoire » selon Jacques Toubon, ancien ministre de la Justice et Défenseur des droits. Les contrôles s'accompagnaient de « propos racistes », explique Mediapart, ainsi que de coups. Des pratiques encouragées, selon le Défenseur des droits, par la hiérarchie des policiers, dont 3 ont été condamnés à de la prison avec sursis. La responsabilité de l'État est donc engagée, estime le rapport. « Une décision fondamentale et historique » selon l'avocat des jeunes gens interrogé par le site d'information, « c'est la première fois qu'une instance étatique reconnaît un système discriminatoire (en France) et cela au sein de la police ». L'autre grand titre de la presse ce matin, ce sont les dernières manœuvres pour nouer des alliances en vue du second tour des élections municipales Le Figaro livre « les clés de la bataille ville par ville » avec une double page avec infographie présentant les cités où l'incertitude règne. Le quotidien complète cet article par un portrait du maire de Lyon Gérard Collomb, ancien socialiste, puis ministre d'Emmanuel Macron, qui a finalement décidé de s'allier avec Les Républicains pour ce second tour. « Une ultime manœuvre politique », lance Le Figaro, Gérard Collomb, se retrouvant à faire liste commune avec « des élus ayant porté plainte contre lui il y a quelques mois ». Libération s'intéresse « aux gauches qui se retrouvent en fusion ». Dans la dernière ligne droite avant le dépôt des listes hier, plusieurs accords ont été trouvés. Et « les gauches espèrent conserver leurs fiefs » comme Paris où la maire Anne Hidalgo fait équipe avec l'écologiste David Belliard. « Elles rêvent surtout d'arracher des villes à la droite » poursuit Libération, listant Lyon justement, Bordeaux, Marseille ou encore Toulouse. Mais les ambitions sont également fortes à droite où, rappelle Le Figaro, « Les Républicains espèrent profiter de la dynamique du 1er tour. » Quant au parti présidentiel La République en Marche, Le Monde se fait lapidaire pour décrire la situation : « il faut perdre et passer à autre chose ».
durée : 00:27:57 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Olivier Minot - Le 1er décembre 2018, des rassemblements ont lieu à Marseille pour réclamer des logements dignes. Un tir de grenade lacrymogène lancé en pleine manifestation touche Zineb Redouane, qui fermait la fenêtre de son appartement au quatrième étage de son immeuble. L'octogénaire décède le lendemain. - réalisation : Clémence Gross
durée : 00:27:57 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Olivier Minot - Le 1er décembre 2018, des rassemblements ont lieu à Marseille pour réclamer des logements dignes. Un tir de grenade lacrymogène lancé en pleine manifestation touche Zineb Redouane, qui fermait la fenêtre de son appartement au quatrième étage de son immeuble. L'octogénaire décède le lendemain. - réalisation : Clémence Gross
This week we discuss the fun that is the ongoing French protests and papa Macron's pension reform plansSupport us on Patreon!WE HAVE A T-PUBLIC STORE what a fashionable way to support our podcastWe now have a website that you can find here!Feel free to send us an email at PreviouslyInEurope@gmail.com or follow us on Twitter @PrevInEuropeIf you can please leave us a review on Apple Podcasts and if you can't do that tell a friend, this stuff really helps us outAlso, have you considered Matteo Renzi?Show NotesThis would be niceGood French Pension ReformPapa Manu's planThis was a core part of Macron's presidential and subsequent parliamentary majority campaigns for en Marche - reform the "unfair" pension system.So why is it unfair?Well:It's much more complicated than most countries - there are 42 different systems (sort of) so Macron wants to bring this into one, sounds sensible (https://www.thelocal.fr/20191211/how-do-french-pensions-compare-to-the-rest-of-europe)This is arguably unfair to many groups - because if you worked in a non-unionised industry (or at least without a good union) you don't have the special systemSo they want to bring it into one points system where each euro contributed gets you some number of points and you get extra for things like unsocial hours, dangerous job, time on maternity leave.So what's the problem that does sound fairer?.. umm:Part of the plan originally was to raise the retirement age to 64 (you would only get the best value at that age), but they've backed off from that part to try chill the protests, which we'll get onto (https://www.nytimes.com/2020/01/11/world/europe/france-pension-protests.html), also this may only apply to those nearing retirement age soon so it might come back (https://www.politico.eu/article/french-pm-edouard-philippe-offers-concession-on-pension-reform/)Unions who have their own system argue they're losing exemptions they fought hard for - rail workers retire early due to it being hard work. Civil service workers get their last job used to calculate their pension partly to encourage people to work in it (at lower pay than the private sector)The points system is not transparent - the value of the points will get calculated by the state at the end and therefore it won't be transparent in the same way as basing it on salary would be (https://www.dw.com/en/france-unveils-controversial-pension-reforms/a-51617322)They were also proposing the threshold of your income that would get you points would decrease - decreasing the whole potSo like that doesn't sound good...A lot of the fear from the unions (and the public generally) is around the details of this reform, not the refusal for any reform. Polling from the start of the year said only 25% of people think the reforms are okay the way they are. The strikes have pretty good approval numbers... but other polling shows that people broadly want some sort of pension reform (https://www.lefigaro.fr/politique/retraites-malgre-un-recul-le-soutien-des-francais-a-la-greve-reste-majoritaire-20200103)The centralised points system on these terms would wipe out most special cases unions have fought for. This is a short term fix that would help balance the countries books.Unions such as the teacher's union would very easily be able to make the argument nobody would become a teacher at their bad salaries in France if the pensions were also bad.The train unions could see this as a mechanism to make train privatisation easier.The general point is that Macron is trying to get filling the pension shortfall that the government now covers as part of its budget off the books. They're pretending it's to be more fair but its mostly about removing any subsidy from the state to cover public service (and some other things like the arts) gaps between contributions and payouts.You'll see in most media coverage the report from COR, an independent pension advisory committee, who forecast the deficit in the system would be 0.7% of gdp by 2025 if there is no reform - making this sound urgent.France24 points out this is only one of their forecasts and another of their scenarios shows it shrinking to 0.2% - the big difference in the forecasts is made up largely from expecting the state to cut some of the subsidies to the system... so the government will stop covering parts of the shortfalls that exist to make it look like the shortfalls get bigger when actually they would shrink if they changed nothing. (https://www.france24.com/en/20191223-why-france-s-unsustainable-pension-system-may-well-be-sustainable).This is in alarming opposition to the contention that age demographics are the primary reason for the need to reform.https://en.wikipedia.org/wiki/2019–20_French_pension_reform_strikeBut people want reformYeah, you could argue that 42 different systems is wasteful and an obvious win... so build all the existing exemptions into it and it should be cheaper to run, no?Any cost savings? Great make the system slightly more generous to everyone overallPolice Violence is Trés MalAntoine Baudet: a preschool teacher who lost his hand after picking up what he thought was a smoke grenade.Zineb Redouane: an 80-year-old Algerian woman who was shot in the face with a tear gas canister while trying to close the shutters to her window in her fourth-floor apartment.Patrice Philippe: Lost his right eye after being shot in it with a rubber bullet.A story of police violence in Francea great mini-documentary by Ross Domoneyhttps://vimeo.com/374210759
Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, 24 personnes ont été éborgnées par des lanceurs de balles de défenses ou des grenades lacrymogène. D’autres ont perdu une main, été blessés aux partie génitale… Le 3 décembre, Zineb Redouane, 80 ans, est même décédée à l’hôpital à Marseille, deux jours après avoir reçu une grenade lacrymogène en plein visage alors qu’elle fermait les volets de chez elle en marge d'une manifestation. Peut-on parler de bavures policières ? Beaucoup pensent que oui. Au mois d’avril une vingtaine de personnes blessées pendant ces manifestations a créé le collectif des mutilés pour l’exemple. Alexandre Frey en fait partie, il a perdu un œil lors le 8 décembre lors de l’acte 4 des gilets jaunes. Depuis son combat est devenu celui de l’interdiction des lanceurs de balles de défense. Nous l’avons rencontré. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Clawdia Prolongeau - Production : Jeanne Boezec et Isabelle Field - Réalisation et mixage : Benoît Gillon et Benoît Laur - Musiques : François Clos pour Binge Audio - Identité graphique : Upian. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Mardi 11 Juin 2019 à la Bourse du Travail de Paris, la Fédération Nationale de la Libre Pensée présentait un livre collectif autour du mouvement fluorescent. Dans "Gilets jaunes, pour un nouvel horizon social", publié aux éditions Au diable vauvert, on retrouve fictions, poèmes, tribunes et analyses. Pendant deux heures, des échanges plus ou moins houleux et des lectures à voix hautes ont rythmé cette soirée où autrices et auteurs expriment leur indignation et leur solidarité avec une "France Populaire".