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durée : 00:04:27 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Il y a pile six mois, le gouvernement éthiopien signait un accord avec les rebelles du Tigré pour mettre fin à deux ans d'un conflit sanglant. Au moment où le Soudan voisin se déchire à son tour, l'Ethiopie semble sur la voie d'un retour à la paix, mais de nombreux défis demeurent.
durée : 00:04:27 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Il y a pile six mois, le gouvernement éthiopien signait un accord avec les rebelles du Tigré pour mettre fin à deux ans d'un conflit sanglant. Au moment où le Soudan voisin se déchire à son tour, l'Ethiopie semble sur la voie d'un retour à la paix, mais de nombreux défis demeurent.
(00:00:39) Une Corée du Nord plus belliqueuse: interview de Juliette Morillot, spécialiste de la péninsule coréenne (00:10:35) La radio que les Nord-coréens écoutent en cachette (00:16:22) A quoi ressemble la lueur de paix au Tigré ?
durée : 00:14:07 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Après deux ans de conflit aux effets humanitaires tragiques, le gouvernement éthiopien et les rebelles du Tigré ont accepté mercredi 2 novembre une "cessation des hostilités" sous l'égide de l'Union africaine… - invités : Marine Gassier docteure en science politique, spécialiste des conflits dans la Corne de l'Afrique
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : Afrique du Sud : quelles sanctions pour les auteurs de l'agression raciste contre deux adolescents noirs ? Par Claire Bargelès, correspondante de RFI en Afrique du Sud. Russie : le pays a-t-il les moyens de ne plus vendre son pétrole aux pays ayant accepté le plafonnement de son prix ? Par Elsa Vidal,cheffe du service en langue russe de RFI. Italie : le navire humanitaire Ocean Viking et ses 113 passagers a pu accoster en Italie, quel accueil des migrants depuis l'arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni ? Par Fabienne Lassalle, directrice adjointe de SOS méditerranée. Ethiopie : y a-t-il un apaisement des tensions entre l'Ethiopie et le Tigré ? Par René Lefort, chercheur indépendant spécialiste de l'Ethiopie. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Deux mois après l'accord signé entre l'Éthiopie et les rebelles de la région du Tigré, une délégation du gouvernement s'est rendue dans la région pour "superviser l'application des principaux points de l'accord de paix". Une première visite officielle après deux ans de conflit meurtrier.
Depuis plus d'un mois, dans le nord de l'Éthiopie, les combats ont cessé entre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et l'armée fédérale depuis la trêve signée le 3 novembre dernier à Pretoria, en Afrique du Sud. Le processus de paix semble pourtant fragile alors que de nombreux pans du Tigré restent largement coupés du monde, de l'aide humanitaire, et toujours occupés par des forces armées. Pendant deux ans, une guerre fratricide s'y est déroulée à huis clos. Un nettoyage ethnique documenté par plusieurs rapports, dont ceux de Human Rights Watch et Amnesty International. Les exactions sur les civils ont été quotidiennes, commises par toutes les parties prenantes au conflit. Outre les exécutions sommaires, les déportations et les tortures, les violences sexuelles, et notamment les viols collectifs, ont été utilisés comme arme de guerre. Alors que les accords de paix entrouvrent une fenêtre d'espoir, certaines blessures profondes auront du mal à cicatriser. Dans le camp d'Oum Rakuba, une réfugiée a accepté de raconter son calvaire. De notre envoyé spécial dans le camp d'Oum Rakuba, Elle a demandé à être appelée Showit. Cette femme d'une trentaine d'années vivait à Humera, à l'ouest du Tigré. Le 10 novembre 2020, la ville est encerclée. Bombardée par de l'artillerie tirée au nord depuis l'Érythrée voisine. Assaillie au sud par les troupes fédérales et les milices Amhara. « J'étais abritée sous un pont qui a été bombardé près de l'église Mariam. Il y avait tellement de cadavres que je ne pouvais pas les compter. En état de choc, je me suis enfuie, je suis tombée sur 8 soldats de l'armée fédérale. Ils m'ont interpelé en amharique : "Putain, mais où est-ce que tu vas toi ? Viens par ici". Ils m'ont interrogée. Ils disaient que j'étais une espionne. Deux hommes ont pris ma fille à part, lui ont recouvert le visage avec un foulard. Les autres m'ont couchée sur le dos, sur un tas de cadavres, au milieu du sang. Six soldats m'ont violée à tour de rôle, par tous les orifices. L'un d'entre eux me tenait avec sa ceinture pour m'écarter les jambes. Ils me jetaient du sable dans le vagin et éteignaient leurs cigarettes sur ma vulve. L'un d'entre eux disait : "Elle est 100 % Tigréenne, c'est sûr, ça s'entend à son accent. On doit en finir ces gens-là." Ils ont dit qu'ils me tueraient. Je suis restée silencieuse de peur de mourir. » Des traumatismes irréversibles Alors que l'un des soldats demandait s'il fallait achever la mère, la petite fille de 8 ans, tenue à l'écart, a commencé à se débattre. Elle s'est exprimée dans un dialecte amharique parfait qui a surpris les hommes en uniforme. Et a permis de sauver ce qui pouvait encore être sauvé de Showit. « L'un d'entre eux a dit : "Est-ce qu'on devrait la violer elle aussi ?" Un autre a dit : "Non, c'est peut-être la fille d'un de nos frères". Alors, ils lui ont coupé les cheveux et ont l'ont relâchée vers moi. Et ils sont partis. Ma fille était choquée, elle me demandait ce qui s'était passé à la vue du sang sur mon corps. J'ai dit : "Je vais bien, je vais bien". Ce sont des démons. Ils n'ont aucun respect pour les femmes. Ont-ils seulement une mère ? Ils m'ont violé, car je suis Tigréenne. Ils disaient : "On ne veut pas qu'une Tigréenne puisse donner naissance à un enfant". Ils nous violent, nous détruisent et espèrent que l'on se suicidera. Parfois, je me sens chanceuse, car je suis en vie. J'ai perdu tant de proches dans cette guerre ! L'accord de paix nous permet de respirer, mais je ne crois pas qu'on pourra vivre comme avant. On ne pourra pas vivre ensemble. » Ce viol collectif a laissé des traces indélébiles. Showit est désormais séropositive. Elle a des cicatrices sur le corps et des complications obstétricales irréversibles, selon le médecin qui l'a prise en charge dans un hôpital du camp de réfugiés, où de nombreuses autres femmes ont subi le même sort.
Depuis plus d'un mois, dans le nord de l'Éthiopie, les combats ont cessé entre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et l'armée fédérale depuis la signature le 3 novembre dernier d'accords de paix à Pretoria, en Afrique du Sud. La semaine dernière, les rebelles ont affirmé avoir désengagé 65 % de leurs combattants des lignes de front. La trêve reste pourtant très fragile alors que les accords de paix n'ont pas réglé un problème de taille : l'avenir de la région du Wolkait. Cette province située à l'ouest du Tigré est aujourd'hui occupée par les forces spéciales et les milices Fanno venues de la région Amhara qui souhaitent annexer cette région très fertile. Le Wolkait a été le théâtre depuis deux ans d'un nettoyage ethnique, selon les rapports de Human Rights Watch et d'Amnesty International. De nombreux habitants de l'ouest du Tigré ont trouvé refuge au Soudan voisin. Pour eux, le Wolkait est une pomme de discorde qui pourrait bien faire vaciller le fragile édifice de paix. De notre envoyé spécial dans le camp d'El-Hashaba, De nombreux paysans ont été surpris par la guerre alors qu'ils travaillaient dans leurs champs. Parmi eux, certains riches investisseurs agricoles qui ont traversé la frontière soudanaise avec leurs tracteurs. Gebremariam Twalda possédait 150 hectares de sésame à Barakhet, au sud de Humera. « J'avais 25 tonnes de sésame tout juste récoltées dans mes hangars. Tout a été pillé. Mes terres sont aujourd'hui entre les mains des milices Amhara. Leur plan, c'était de nous rayer de la carte pour contrôler nos terres. Lorsque les milices Fanno ont envahi la région, les Amhara qui vivaient avec nous, nous ont dénoncé : "Lui c'est un Tigréen, lui c'est un Amhara". Ensuite, ils n'avaient plus qu'à nous tuer, sur les routes, maison par maison et jusque dans nos fermes. » Selon de nombreux témoignages, des milliers de prisonniers Tigréens ont été convoyés en bus hors de la région du Wolkait, vers le centre du Tigré. Après le nettoyage ethnique, un changement démographique est à l'œuvre, affirme Negeste Zaro. « À Rawyan, là où j'habitais, les seules personnes qui sont restées sont des gens moitié Amhara et moitié Tigréens, ou d'autres de l'ethnie du Wolkait. Tous les jeunes et les vieux Tigréens ont été emprisonnés par les occupants ou bien ont été déplacés. Les filles, elles, ont été violées ou bien forcées à se marier avec les Amhara. » Une région au cœur de revendications nationalistes Selon les accords signés à Pretoria, les forces non fédérales sont censées se retirer du territoire tigréen. Devant le Parlement, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que la question du Wolkait serait réglée en accord avec la Constitution de 1995, rappelle Haftom Tesfay, membre de l'administration des camps de réfugiés dirigée par le TPLF. « Selon la Constitution, le problème de Wolkait n'est pas un problème, car historiquement, la région appartient au Tigré. Mais dès les premiers mois de la guerre, ils ont installé de nombreux colons Amhara et leur ont donné des maisons. Les investisseurs Amhara et les milices ont commencé à cultiver nos terres. À l'origine, c'est une guerre économique. Une guerre pour le sésame. Les élites Amhara et les exportateurs de sésame voyaient le potentiel économique du Wolkait. Alors, en répandant des discours de haine à travers leurs médias, les élites Amhara ont transformé cette guerre économique en guerre ethnique. » Le gouvernement régional Amhara a salué la trêve signée à Pretoria, sans commenter le futur de ce territoire annexé. Le Wolkait est au cœur des revendications nationalistes des politiciens Amhara qui revendiquent un droit historique sur la région. Un référendum pourrait être organisé, mais d'après de nombreux observateurs, il est peu probable que ces milices se retirent pacifiquement de l'ouest du Tigré.
Les exactions commises par les forces érythréennes et les milices Amhara dans le Tigré pourraient faire vaciller l'édifice de paix signé le 3 novembre à Pretoria. La région est encore aujourd'hui le théâtre d'un nettoyage ethnique, selon des témoignages recueillis de l'autre côté de la frontière, au Soudan, où près de 46 000 Tigréens se sont exilés dans des camps de réfugiés. De notre envoyé spécial à la frontière éthiopienne, Parlant parfaitement la langue Amharique, Tirhas Gebremichael, qui tenait un restaurant à Humera, a été épargnée pendant de longs mois par les milices qui ont pris le contrôle de la ville. Jusqu'aux jours où son établissement a été réquisitionné. Elle a décidé de s'enfuir au Soudan, emportant avec elle les souvenirs de l'occupation. « Il ne reste presque plus de Tigréens dans la région de Humera, raconte-t-elle. Certains civils ont décidé de rester, car les Amhara et l'armée fédérale assuraient que la situation était calme et qu'ils pouvaient travailler sans crainte. Mais ils ont menti. La plupart ont été emprisonnés, surtout les jeunes. Les milices les interrogeaient pour obtenir des informations. Beaucoup ont été tués. De nombreux corps ont été jetés dans la rivière Tékézé. Ils leur avaient lié les mains derrière le dos. » La semaine dernière, les rebelles ont affirmé avoir désengagé 65% de leurs combattants des lignes de front et la capitale du Tigré, Mekele, était même reconnectée au réseau électrique national après plus d'un an de coupures. Les belligérants ont reconnu « des pas en avant », mais la trêve reste très fragile en raison des nombreux pans du Tigré qui restent largement coupés du monde et de l'aide humanitaire. Les rapports des ONG de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch et Amnesty International, y dénoncent depuis deux ans de nombreuses exactions commises par l'armée érythréenne et les milices de la région éthiopienne de l'Amhara. « Les Amhara cherchaient à briser notre identité » En août 2021, une cinquantaine de corps présentant des marques de torture ont été repêchés sur la rive soudanaise de la rivière. Haléka Aragawi l'avait franchie au cours des tout premiers jours de la guerre pour échapper aux bombardements. Puis, le fermier est retourné cultiver pendant plusieurs mois ses deux hectares de sésame dans la campagne de Humera. « Un jour, le 20 août 2021, des miliciens "fanno" m'ont arrêté à un check-point et ont demandé ma carte d'identité, retrace-t-il. Lorsqu'ils ont compris que j'étais tigréen, ils m'ont battu avec la crosse de leurs fusils. J'étais gravement blessé, je saignais du crâne. Ils m'ont amené dans un centre de détention. Un grand hangar à sésame converti en prison pour tous les Tigréens de la région. Je n'ai reçu aucun soin pendant trois mois. » Ce paysan d'une trentaine d'année est resté un an en détention. « Au début, on était près de 3 000 prisonniers. Les plus vieux ont été transférés vers le centre du Tigré. » Il dénonce tortures et déplacements forcés. « Nous, on était frappé tous les jours par les gardes, témoigne-t-il. Ils nous fouettaient sans raison avec des câbles électriques. Nous n'avions presque pas d'eau ou de nourriture. Il n'y avait que des Tigréens. Les Amhara cherchaient à briser notre identité. J'espère que la paix adviendra, mais en réalité, cet accord de papier ne correspond pas à la réalité. Les milices "fanno", les Érythréens, occupent, tuent et pillent, les territoires qu'ils occupent. » Le 17 août dernier, pendant une nuit pluvieuse, Haléka s'enfuit avec un codétenu, se hissant sur le toit grâce à une cordelette improvisée avec des vêtements. Il était prêt à mourir plutôt que de survivre dans l'enfer de la détention. ► À lire aussi : Réfugiés tigréens au Soudan : dans les camps, les accords de paix suscitent espoir et crainte [1/5]
Dans le nord de l'Éthiopie, les combats ont cessé entre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et l'armée fédérale depuis la trêve signée le 3 novembre dernier à Pretoria, en Afrique du Sud. La semaine dernière, les rebelles ont affirmé avoir désengagé 65 % de leurs combattants des lignes de front. La capitale du Tigré, Mekele, a été reconnectée au réseau électrique après plus d'un an de coupures. « Des pas en avant », reconnaissent les belligérants, mais le processus de paix semble très fragile. De nombreux pans du Tigré restent largement coupés du monde et de l'aide humanitaire. Après deux ans de guerre fratricide, plus de deux millions d'Éthiopiens ont été déplacés et des centaines de milliers de personnes se retrouvent dans des conditions proches de la famine, selon l'ONU. De l'autre côté de la frontière, au Soudan, la situation humanitaire est également préoccupante dans les camps de réfugiés qui abritent près de 46 000 exilés Tigréens. De notre envoyé spécial dans le camp d'Oum Rakuba, Après une saison des pluies diluvienne et des coulées de boue, le camp d'Oum Rakuba a dû affronter, au mois d'octobre, une épidémie de variole du singe. Pendant plusieurs semaines, les réfugiés ont été placés en quarantaine. La promiscuité et le manque de services de base rendent le quotidien insupportable, estime Kokhob Kiros, un étudiant de 25 ans, qui a été témoin fin novembre d'un incendie qui a ravagé une partie du camp. « Le feu est parti d'ici, on ne sait pas comment il a démarré. Ça a surpris tout le monde. Le vent l'a propagé rapidement. Une cinquantaine de maisons en paille sont parties en fumée. 135 familles ont perdu leur toit. Aujourd'hui, on a installé des tentes, mais il fait tellement chaud à l'intérieur qu'on ne peut pas y rester, alors on traîne toute la journée à l'extérieur. » Sous l'une de ces tentes blanches, des perles de sueur sur le front, Mabrihit Alamsaget est en train de préparer un repas pour ses quatre enfants. « Regardez les enfants dans quel état ils sont. Ils ne mangent pas à leur faim. Nous ne recevons pas assez d'aide : seulement du sorgho et de l'huile. Et encore, les rations ont été divisées par deux. Les enfants tombent facilement malades. L'un d'eux à des douleurs au ventre, je l'ai amené en plein milieu de la nuit à l'hôpital. Mais ils manquent de médicaments et son état ne s'améliore pas. » Une baisse de l'aide internationale depuis six mois Face à la dégradation des conditions de travail, au manque de financement et aux catastrophes à répétition, les employés de la commission soudanaise pour les réfugiés se sont mis en grève. « Les distributions ont été divisées par deux depuis six mois. L'un des hôpitaux qu'on a ici va fermer ses portes après le mois de décembre. Les réfugiés sont censés avoir des abris en dur, mais ils sont toujours sous des toits de paille qui ne les protègent pas assez de la chaleur, du froid ou de la pluie. L'attention internationale face à cette crise s'est tarie, nous ne recevons presque aucune aide, tous les yeux sont tournés vers l'Ukraine. Et tout cela pousse de nombreuses personnes à s'enfuir et à quitter les camps. Ils partent et tentent de gagner l'Europe. » Des milliers de jeunes ont déserté. Certains sur la route de la Libye, d'autres sont retournés clandestinement au Tigré pour se battre. Pour ceux qui restent, dans ce camp installé à une cinquantaine de kilomètres de la frontière éthiopienne, tous se demandent si la trêve va durer et s'ils pourront rentrer chez eux.
Dans le nord de l'Éthiopie, les hostilités ont cessé entre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et l'armée fédérale depuis la signature le 3 novembre dernier d'accords de paix à Pretoria, en Afrique du Sud. De l'autre côté de la frontière, au Soudan, où près de 46 000 Tigréens vivent dans des camps de réfugiés depuis deux ans, l'espoir suscité par ces accords est vite retombé pour faire place aux doutes. De notre envoyé spécial à la frontière éthiopienne, Un vieil homme, barbe blanche, turban sur la tête, est assis derrière une table recouverte du drapeau rouge du Tigré. Tetemqa Tsegai est un ancien leader d'un syndicat agricole. II a été désigné représentant du camp de réfugiés d'al-Hashaba. Devant une petite centaine de personnes réunies à l'ombre d'un préau de paille, il tente de faire de la pédagogie sur les accords de paix. « Nous n'avons rien à gagner de la guerre. Nous voulons la paix. Mais les réfugiés ici sont un peu confus sur les bienfaits de la trêve. Notre principale peur, disent-ils, c'est que les Érythréens et les Amahara fassent dérailler cet accord. Nous leur disons : "Nous ne rendrons pas les armes tant que ces forces occupent notre territoire". Elles représentent désormais le plus grand obstacle sur la voie de la paix. » À main levée, l'assemblée approuve à l'unanimité. Mais parmi ces dizaines de milliers d'exilés au Soudan depuis deux ans, peu semblent croire réellement à la fin du conflit. La semaine dernière, les rebelles ont affirmé avoir désengagé 65% de leurs combattants des lignes de front. Mercredi, la capitale du Tigré, Mekele, était reconnectée au réseau électrique national après plus d'un an de coupures. « Des pas en avant », reconnaissent les belligérants, mais la trêve reste très fragile. De nombreux pans du Tigré restent largement coupés du monde et de l'aide humanitaire. Autre obstacle majeur qui pourrait faire vaciller l'édifice de paix : la poursuite des exactions commises par les forces érythréennes et les milices venues de la région Amhara dans le Tigré. 90 000 déplacés, de nombreuses victimes et des kidnappings Dans un petit restaurant installé au milieu du camp, une dizaine d'hommes assis sur des chaises en plastique ont les yeux rivés sur une télévision. À l'écran, des reportages diffusés par une chaîne tigréenne montrent des civils en fuite. Haftom Tesfai, réfugié au Soudan, fulmine : « La paix a été signée il y a plus d'un mois. Mais à Golo Makhada, à l'est du Tigré, les forces érythréennes ont déplacé ces derniers jours 90 000 personnes. Ils ont tué 81 personnes et kidnappé 48. Toutes leurs propriétés sont en train d'être pillées. Les Érythréens ne veulent pas de l'accord de paix. Ils font tout pour qu'il ne soit pas appliqué sur le terrain. » Ces exilés appellent les institutions internationales et les puissances occidentales, États-Unis en tête, à garantir le processus de paix et à faire pression sur Abiy Ahmed. Mais pour Mabrahtu Weldo, un fermier originaire d'Aksoum au Tigré, il est impossible d'avoir confiance dans le Premier ministre éthiopien qui s'est allié avec l'Érythrée. « Abiy Ahmed s'est accordé avec un homme sans foi ni loi. Issayas Afewerki est un homme dangereux qui déstabilise toute la région. Si l'armée érythréenne ne se retire pas, il n'y aura pas de paix. Tous mes proches ont été tués par leurs armes dans cette guerre. Ils ont exterminé notre peuple. Qu'ils dégagent tous pour que nous trouvions la paix. » Végétant depuis deux ans dans ces camps de réfugiés, des milliers de jeunes ont déserté. Certains sur la route de la Libye, d'autres sont retournés clandestinement au Tigré ou se préparent ici au Soudan à se battre si l'accord déraille.
C'est un homme qui a une parole médiatique rare. En marge du XVIIIe sommet de la Francophonie, à Djerba, le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a cependant accepté d'accorder une interview conjointe à RFI et France 24. Il revient notamment sur les débats qui ont eu lieu au sein du Conseil paix et sécurité de l'UA sur une éventuelle suspension du Tchad. Il conteste que son point de vue sur le fonctionnement de la transition tchadienne soit dicté par un agenda personnel. « Les contreparties de l'attitude clémente de l'UA, explique-t-il, n'ont pas été respectées. » Marc Perelman: On va commencer par la situation dans l'est de la RDC. Les combats se poursuivent. Les pays de l'Afrique de l'Est sont en train de déployer une force régionale. Les efforts diplomatiques se multiplient. Alors une question simple, mais grave: est-ce que vous pensez qu'une solution diplomatique est encore possible ou est-ce que vous craignez un embrasement régional ? Moussa Faki Mahamat: Cette situation n'est malheureusement pas nouvelle. Depuis pratiquement plus de deux décennies, l'est du Congo est en troubles. C'est éprouvant pour le peuple congolais. C'est éprouvant pour son voisinage, c'est éprouvant pour l'ensemble du continent. Mais dans ce genre de conflit, nécessairement, il faut trouver une solution politique. Donc, le processus qui est engagé à Nairobi avec la communauté est-africaine, les efforts du président d'Angola [João Lourenço], qui a été désigné par l'Union africaine comme facilitateur, je crois que ces efforts combinés doivent nous amener à trouver une solution politique, en tout cas c'est ce qu'on préfère. Laurent Correau: Alors justement, les autorités congolaises refusent de discuter avec le M23 qu'elles considèrent comme un groupe terroriste. Est-ce que cela ne fragilise pas la recherche d'une solution négociée ? M.F.M.: À écouter l'envoyé spécial, l'ancien président du Kenya Uhuru Kenyatta, les discussions de Nairobi doivent continuer. C'est aux Congolais bien entendu de déterminer quels sont ceux qui vont prendre part. Mais, il est souhaitable dans le cadre de la recherche de la paix que le processus soit le plus inclusif possible. C'est notre souhait. De toutes les façons, ce sont les parties elles-mêmes qui savent de quoi il s'agit. M.P.: La situation au Tchad, les autorités ont décidé de prolonger la transition, d'ouvrir la possibilité au chef de la junte, Mahamat Idriss Déby, d'être candidat aux élections à venir. Il y a eu les événements tragiques du 20 octobre où une manifestation a été réprimée dans le sang. Dans un rapport que vous avez remis au Conseil paix et sécurité de l'Union africaine, vous avez demandé la suspension du Tchad en affirmant que c'est nécessaire pour « sauvegarder un minimum de crédibilité et être cohérent avec les situations dans d'autres pays, à savoir le Mali, le Burkina Faso, la Guinée et le Soudan ». Cela pose la question: est-ce que la crédibilité de l'Union africaine a été mise à mal dans cette affaire ? M.F.M.: Je crois qu'il est nécessaire de situer les choses dans leur contexte. En avril 2021, le président de la République du Tchad, le maréchal Idriss Déby, a trouvé la mort de manière violente, paix à son âme. Et à ce moment, contrairement à la pratique de l'Union africaine qui, en cas de changement non-constitutionnel, suspend presque automatiquement l'État, l'Union africaine, notamment le Conseil paix et sécurité, a envoyé une mission sur place pour pouvoir examiner les circonstances particulières qui ont conduit à la mort du président. Et l'Union africaine, à travers son organe compétent qui est le CPS [Conseil de paix et de sécurité], a décidé de ne pas suspendre le Tchad, mais sa décision comporte pratiquement les dispositions ou les décisions qui sont généralement prises en cas de changements non-constitutionnels, notamment en insistant sur un délai de 18 mois non renouvelable et l'inéligibilité des militaires qui sont à la tête du Conseil militaire de transition. Dix-huit mois après, il y a eu le dialogue qui a été organisé. Et donc, ces deux conditions qui sont la contrepartie de l'attitude clémente de l'Union africaine n'ont pas été respectées. Et naturellement, donc en tant que président de la Commission en charge de mettre en œuvre les décisions de ces organes, j'ai présenté un rapport que certains ont trouvé accablant ou qualifié de réquisitoire, mais moi, je le trouve plutôt exigeant. Exigeant et clair, d'autant plus qu'il y a manifestement une violation des décisions et des principes [de l'Union Africaine] et de l'engagement pris par le président du Conseil militaire de transition. J'ai donc soumis ce rapport au Conseil paix et sécurité. En plus, il y a eu ces événements que vous citez, qui marquent pratiquement la fin de ces 18 mois. Ils ont été réprimés violemment. Et naturellement, tout cela, je devais le porter à l'attention de l'organe qui est en charge. Le CPS a discuté de la question, il n'a pas encore vidé le sujet. Il a suspendu ses travaux. Et je crois qu'il va les reprendre avant la fin de ce mois. M.P.: Il ne vous a pas suivi. Est-ce que ce n'est pas quand même un problème de crédibilité ? M.F.M.: De toutes les façons, la décision n'est pas encore prise. Il y a un certain nombre d'États qui ont estimé qu'il faut suspendre le Tchad, à l'exemple des autres pays. D'autres ont estimé qu'il ne faut pas le faire. Et puisque c'est une décision de fond, pour que la décision soit prise dans un sens ou dans un autre, il faut recueillir les deux tiers. C'est la raison pour laquelle je crois qu'ils ne sont pas arrivés à ça. Et la séance a été reportée pour reprendre. Quelle que soit la décision, nous allons la mettre en œuvre bien entendu. L.C.: Justement, comment expliquez-vous que, pour certains pays comme le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, l‘Union africaine parvient à rappeler les principes, à les poser alors que pour le Tchad, elle a plus de difficultés. Est-ce qu'il y a une exception tchadienne ? Est-ce qu'il y a eu des pressions à ce sujet sur le Conseil paix et sécurité ? M.F.M. : Je ne sais pas. Le Conseil paix et sécurité est composé de 15 États qui représentent l'ensemble du continent. Cet organe permanent est en charge des questions de paix et de sécurité. Et donc, c'est aux États membres de pouvoir discuter et de prendre une décision. Manifestement, dans ce cas, il y a une violation parce qu'un répit a été donné aux autorités de la transition. Mais finalement, elles n'ont pas appliqué les décisions qui ont été prises par le Conseil paix et sécurité. C'est ça la réalité. L.C. : Mais je vous repose ma question : pourquoi le Conseil paix et sécurité ne parvient-il pas à se prononcer sur le Tchad alors qu'il y est arrivé sur d'autres pays ? M.F.M. : Ce sont des États pris individuellement et qui expriment leur point de vue sur la question. M.P. : Vous avez mentionné évidemment les événements du 20 octobre. Les autorités tchadiennes affirment que ce n'était pas un mouvement de protestation, mais que c'était une insurrection qui était planifiée. Est-ce que cet argument vous convainc ? M.F.M. : De toutes les façons, quel que soit le cas de figure, dénombrer officiellement plus de 50 morts et 300 blessés pour une manifestation de civils me semble une utilisation abusive des armes. Et donc, bien entendu, il y aura, je l'espère, des enquêtes indépendantes, mais le fait lui-même d'une manifestation dans des villes et qu'il y ait autant de victimes me semble quelque chose d'extrêmement grave. L.C. : Le gouvernement tchadien vous accuse de vouloir sanctionner le Tchad coûte que coûte. Il affirme que vous faites tout cela parce que vous souhaitez être candidat à la présidentielle tchadienne à la fin de la transition. Comment réagissez-vous à ces accusations ? M.F.M. : Sur cette question de candidature ou pas… je suis un citoyen tchadien. Et tout citoyen tchadien qui remplit les conditions peut à un moment ou à un autre avoir des ambitions, ou un projet pour son pays. Je crois qu'il y a un amalgame entretenu sciemment. Au départ, on m'a accusé de vouloir faire la part belle à mon pays qui a échappé à la suspension, maintenant c'est le contraire. Donc, je crois que c'est une querelle politicienne sur laquelle on veut m'entraîner. En tout cas, je ne tomberai pas dans ce piège. Ce qui est évident, en tant que président de la Commission de l'Union africaine, c'est que je suis assermenté et que je dois vraiment situer les choses dans leur contexte. J'ai soumis un rapport et personne ne conteste aujourd'hui que les conditions qui ont été mises par le Conseil paix et sécurité ont été allègrement négligées, voire violées. C'est là la réalité. M.P.: Mais vous venez de dire que tout citoyen tchadien qualifié peut être candidat. Donc, cela pose quand même la question : est-ce que vous excluez ou pas toute candidature à la prochaine élection présidentielle ? M.F.M. : Est-ce que c'est le sujet ? M.P.: C'est le sujet d'après le gouvernement tchadien… M.F.M. : Il y a 18 ans et demi,en 2004, votre confrère Christophe Boisbouvier me posait la question quand j'étais encore Premier ministre, si j'étais le dauphin du président Déby. Donc, cette question pour moi, elle revient très souvent. Je ne sais pas si je représente le portrait-robot (rires) de ce fameux candidat, mais je ne pense pas que le problème soit à ce niveau. M.P.: Mais vous n'excluez pas une candidature quand même dans l'avenir ? M.F.M. : Je ne suis candidat à rien. Je suis président de la Commission de l'Union africaine. Il me reste encore deux ans et plus pour remplir mon mandat. Moi, je me concentre sur le travail que je fais actuellement. M.P. : Mais d'un point de vue personnel, est-ce que le fait que vous n'ayez pas été suivi par le Conseil de paix et de sécurité, cela vous a affecté ? Personnellement, est-ce que vous vous dites : à quoi bon continuer finalement, peut-être dois-je démissionner, aller faire autre chose, parce que je ne suis pas écouté ? M.F.M. : Pas du tout. J'aurais réagi de la même façon qu'il s'agisse du Tchad ou de tout autre État membre. Le travail du président de la Commission est de mettre en œuvre les décisions de ses organes. Ça, c'est ma responsabilité, j'ai prêté serment. Ça peut être le Tchad, ça peut être un tout autre pays. Je crois que je suis totalement… et je l'ai dit : si demain le Conseil paix et sécurité décide de ne pas suspendre le Tchad, j'appliquerai totalement les décisions de cet organe. M.P.: Vous n'allez pas démissionner… M.F.M. : Je n'ai pas à démissionner. Pourquoi dois-je démissionner ? J'ai été élu par l'ensemble du continent. J'ai un mandat, je fais mon travail. L.C.: Pour parler du Mali maintenant, la France s'est retirée de ce pays. Les Européens s'en vont. Les Ivoiriens également. Est-ce que vous êtes inquiets de voir une situation dans laquelle les Forces armées maliennes, les Fama, et le groupe Wagner seraient seuls face aux jihadistes ? M.F.M.: Les troupes dont vous parlez, notamment celles qui sont dans la Minusma, sont venues dans le cadre d'une mission des Nations unies. C'est vrai, la plupart des effectifs sont des effectifs africains. J'espère que cette mission pourra continuer, quand bien même nous, à l'Union africaine, dans le continent de façon générale, nous constatons que les missions de maintien de la paix n'ont pas montré une efficacité dans un contexte comme celui du Mali. Il s'agit de trouver la paix avant de la maintenir donc, avec la question des mandats, etc. Donc, j'espère que cette mission va continuer. Du reste, ce sont des accords entre les autorités maliennes et les pays comme la France. Naturellement, c'est aux Maliens de décider. L.C.: Concernant l'Éthiopie, un accord parrainé par l'Union africaine vient donc d'être signé entre le gouvernement éthiopien et les rebelles du Tigré. Il prévoit le retrait de toutes les forces étrangères de la région. Or, l'armée érythréenne est toujours présente. Est-ce que le comportement de l'armée érythréenne ne va pas être essentiel à la réussite de cet accord ? M.F.M.: Ce qui est positif, c'est que les parties se soient assises autour d'une table. C'était à la fin du mois passé en Afrique du Sud. Elles ont signé cet accord important sur la cessation des hostilités. De toutes les façons, il y a des acteurs… les parties elles-mêmes savent de quoi il s'agit. Notre souci, c'est de les accompagner puisqu'ils se sont engagés. Il faut bien que ces forces-là, à un certain moment, partent parce que c'est convenu entre les parties.
Le 2 novembre dernier, un accord de cessation des hostilités a été signé par le Tigré et le gouvernement fédéral de l'Éthiopie. Cela met donc, en théorie, fin à une guerre civile qui dure depuis deux ans. Cet accord marque l'arrêt de l'usage des armes dans la région du Tigré mais cet accord n'implique pas la paix pour autant, bien qu'elle soit désormais envisageable. Les négociations entre Abiy Ahmed, Premier Ministre éthiopien, et les rebelles du Tigré sont actuellement en cours. Si ce conflit ne te dit rien, ce podcast t'aidera à en voir plus clair, en à peine 5 minutes. Un podcast réalisé par Jessica de Leest et Marine Berger
HOJE TEM SACADA MEU POVO!!!!! Nesse episódio repercutimos alguns jogos da última rodada do brasileirão, o Inter venceu o São Paulo no Morumbi e mergulhou o tricolor na crise, enquanto o Fluminense venceu o Goiás por 3a0 e o Atlético Goianiense praticamente jogou a toalha e deve ser rebaixado para a segunda divisão do futebol brasileiro, falamos também do Tigrão que segue em busca do título inédito da Copa Verde. Em clima de Copa, fizemos também uma simulação e projetamos como deve ser o caminho do Brasil até o hexa. Então aperte o play e vamos para mais um episódio do seu podcast semanal favorito. SACADA #73 Aproveite e segue a gente nas redes sociais: Instagram: https://www.instagram.com/sacadapodcast.oficial/ Facebook: https://www.facebook.com/sacadapodcast Twitter: https://twitter.com/sacadapodcast Spotify: https://open.spotify.com/show/58qZudrUjHHkfKUua6Q489?si=9a027187874a45d4 #futebol #futebolbrasileiro #brasileirão #copadobrasil #copalibertadores #conmenbol #cbf #sulamericana PlayList do Canal: https://youtube.com/playlist?list=PLQctuo5dlVcwNcnaO3IJ3ih3PXIATQZud --- Send in a voice message: https://anchor.fm/sacada/message
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : Tchad : Succès Masra a quitté le pays. Par Sébastien Németh, envoyé spécial de RFI au Tchad. Éthiopie/Tigré : après l'accord de paix à Prétoria, poursuite des discussions à Nairobi. Par Florence Morice, correspondante permanente de RFI au Kenya. COP27 : pourquoi l'Afrique est-elle si vulnérable au changement climatique ? Par Anne-Cécile Bras, présentatrice de l'émission C'est pas du vent sur RFI. COP27 : la promesse des 100 milliards de dollars par an. Par Anne-Cécile Bras, présentatrice de l'émission C'est pas du vent sur RFI. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Intro: Alborghetti - Quem fala o que quer Músicas: Selestinos - Anos Incríveis
Salve, salve, Cacdista! Veja os destaques do Resumo de Notícias da semana (28 de outubro a 04 de novembro): - Lula: presidente eleito sinaliza mudanças na política externa brasileira; - Israel: Benjamin Netanyahu garante maioria no Parlamento israelense; - Mar Negro: Rússia retoma acordo com Ucrânia para transporte de grãos e fertilizantes; - Tigré: partes no conflito no norte da Etiópia concordam em cessar as hostilidades; - Cuba: Brasil se abstém em resolução na AGNU condenando embargo a Cuba; - Caracas: a realização da primeira cúpula bilateral Colômbia-Venezuela desde 2016.
Entrevue avec Stéphane Aris-Brosou, professeur agrégé au Département de biologie de l'Université d'Ottawa et coauteur de l'étude : les changements climatiques pourraient rendre le Haut-Arctique propice à l'émergence de pandémies. Chronique de Joseph Facal, chroniqueur au Journal de Montréal & au Journal de Québec : des savants fous au laboratoire! La rencontre Martineau-Dutrizac avec Richard Martineau : Mary Simon est une hypocrite, selon nos animateurs préférés. Est-ce que nos deux vieux christs s'influencent mutuellement à réduire leur quotient intellectuel? La fée des étoiles sera officiellement une Drag queen. La rencontre Gibeault-Dutrizac avec Nicole Gibeault, juge à la retraite : tentative de meurtre : un suspect qui était déjà connu des policiers. Mise à jour de la Commission Rouleau. Ordre de la Cour : un enfant sera extubé. Chronique faits divers de Maxime Deland, journaliste à l'Agence QMI : informations préoccupantes dans le dossier de cette femme poignardée par un conjoint violent à Saint-Hyacinthe. L'homme qui s'en est pris à un arbitre lors d'un match de football collégial a été suspendu de ses fonctions par son employeur. Saisie inquiétante hier après-midi à la prison de Bordeaux. Des Canadiens arrêtés par la police après avoir donné des bonbons au cannabis à des enfants le soir de l'Halloween. Entrevue avec Florence Junca-Adenot, professeure au département d'études urbaines et touristiques à l'Université du Québec à Montréal : en déposant son plan de sobriété énergétique au début du mois d'octobre, la France a annoncé un programme de subventions de 100 euros par année (135 $) pour chaque personne inscrite à une plateforme de covoiturage. Une piste de solution pour faire face à la congestion provoquée par la fermeture partielle du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine au cours des trois prochaines années ? Chronique de Marianne Bessette, recherchiste à QUB Radio : le transport en commun, comment aller chercher la carte opus? La rencontre Foisy-Dutrizac avec Philippe-Vincent Foisy, animateur de l'émission matinale de QUB radio : l'actualité politique sous la loupe de nos analystes favoris. Chronique de Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale : Joe Biden s'inquiète face à la situation démocratique aux États-Unis. Au Brésil, les pro-Bolsonaro réclament l'intervention de l'armée. Israël: Netanyahou revient au pouvoir avec l'aide de l'extrême droite religieuse. Bonne nouvelle : accord entre les belligérants de la guerre au Tigré. La rencontre Durocher-Dutrizac avec Sophie Durocher : le voyage de 1,3 million… Une drag queen pour faire la fée des étoiles au défilé du père Noël. Entrevue avec un père de famille en attente d'une opération d'une hanche : l'homme, qui désire conserver l'anonymat, est en attente d'une opération. Il nous témoigne en toute honnêteté de son expérience. Chronique sexologie d'Anaïs Guertin-Lacroix : qu'est-ce que le groupe No Fap? Une production QUB Radio Novembre 2022Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Deux ans après le début de la guerre au Tigré, impossible de dire précisément combien de personnes y sont mortes. Selon certaines estimations, plusieurs centaines de milliers de personnes auraient perdu la vie. Ce qui est certain c'est que de très nombreux civils en ont fait les frais et que de nombreux crimes de guerre ont été commis dans cette région éthiopienne. Les explications de Bastien Renouil, correspondant de France 24.
Depuis le 20 octobre, les combats s'intensifient dans l'est de la République démocratique du Congo. « Des affrontements entre l'armée congolaise et les rebelles du M23, relève Jeune Afrique, qui ont provoqué un nouveau regain de tension entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame – déjà à couteaux tirés depuis des mois – et de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale. La RDC accuse le Rwanda de soutenir les rebelles du M23, rappelle le site panafricain, ce que Kigali continue à nier, accusant en retour l'armée congolaise de collaborer avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). » Alors, « en coulisses, relate Jeune Afrique, plusieurs initiatives diplomatiques ont été entreprises ces derniers jours afin de tenter de faire redescendre la tension. Le 30 octobre, le ministre angolais des Affaires étrangères, Téte António, s'est ainsi rendu à Kinshasa afin d'échanger avec Félix Tshisekedi avant de rejoindre Kigali, le lendemain, où il a été reçu par Paul Kagame ». Pour l'instant, rien n'a filtré de ces échanges. L'implication de William Ruto Le Kenya est aussi de la partie, pointe encore Jeune Afrique : le nouveau président kényan, William Ruto « s'est entretenu ces derniers jours avec plusieurs de ses homologues, dont Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Il a aussi échangé avec le secrétaire général de l'ONU, António Guterres. William Ruto est également en contact régulier avec Emmanuel Macron, affirme le site panafricain. Les deux hommes ont échangé à deux reprises, une première fois début octobre après l'investiture du premier et la deuxième fois, avant-hier [1er novembre, ndlr]. À chaque fois, ils ont abordé le dossier de l'est de la RDC. Le président français a notamment soutenu l'implication du Kenya dans la poursuite du processus de Nairobi ». L'arrivée du contingent kényan Le Kenya s'implique aussi sur le terrain avec l'envoi de troupes. Le contingent kényan devait arriver en terre congolaise, hier mercredi, croit savoir le site d'information congolais Objectif Info. « Un contingent qui intervient dans le cadre de la force militaire régionale de la Communauté de l'Afrique de l'Est, avec comme mission, d'éradiquer les groupes armés qui écument les provinces de l'Est de la RDC. » Par ailleurs, toujours à propos de la Communauté de l'Afrique de l'Est, son président en exercice, le Burundais « Evariste Ndayishimiye a annoncé avant-hier [1er novembre, ndlr], pointe le site congolais Cas-Info, la tenue "dans les plus brefs délais" d'une réunion des chefs des Forces de défense des pays membres du groupe. Un sommet extraordinaire des chefs d'État est prévu dans la foulée ». Et pour sa part, « l'Union africaine a programmé la tenue d'un 3e dialogue de paix inter-congolais à Nairobi ». Rallonge budgétaire pour l'armée Sur le plan intérieur, les autorités de Kinshasa ont décidé de renforcer leurs moyens militaires. Le site d'information congolais Politico CD précise que le gouvernement congolais « a débloqué 100 millions de dollars pour appuyer les efforts de l'armée dans des opérations en cours dans l'Est de la RDC ». Un financement qui « intervient après des rumeurs suscitées par une vidéo virale sur les réseaux sociaux où l'on voit des militaires, au front, se plaindre du manque d'armes et munitions ». Des faits infondés, affirment les autorités congolaises, qui « dénoncent des détournements par certains officiers ». La fin de la guerre en Éthiopie ? Après deux ans d'une guerre sanglante, le gouvernement d'Addis-Abeba et les rebelles du Tigré ont signé un accord hier à Pretoria, en Afrique du Sud, pour mettre fin aux hostilités. « Faut-il croire à "la paix" de Pretoria ? », s'interroge Aujourd'hui au Burkina Faso. Le quotidien ouagalais affiche son scepticisme : « entre le pays de Hailé Sélassié et le TPLF, le désir de revanche est tellement tenace, les rancœurs tellement incrustées qu'on ne sait pas si de part et d'autre on pourra cultiver la paix des cœurs et tourner la page de cette guerre à tiroirs. Seul le temps apportera une réponse à la crédibilité et à la durabilité de ce "cessez-le-feu". »
Depuis le 20 octobre, les combats s'intensifient dans l'est de la République démocratique du Congo. « Des affrontements entre l'armée congolaise et les rebelles du M23, relève Jeune Afrique, qui ont provoqué un nouveau regain de tension entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame – déjà à couteaux tirés depuis des mois – et de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale. La RDC accuse le Rwanda de soutenir les rebelles du M23, rappelle le site panafricain, ce que Kigali continue à nier, accusant en retour l'armée congolaise de collaborer avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). » Alors, « en coulisses, relate Jeune Afrique, plusieurs initiatives diplomatiques ont été entreprises ces derniers jours afin de tenter de faire redescendre la tension. Le 30 octobre, le ministre angolais des Affaires étrangères, Téte António, s'est ainsi rendu à Kinshasa afin d'échanger avec Félix Tshisekedi avant de rejoindre Kigali, le lendemain, où il a été reçu par Paul Kagame ». Pour l'instant, rien n'a filtré de ces échanges. L'implication de William Ruto Le Kenya est aussi de la partie, pointe encore Jeune Afrique : le nouveau président kényan, William Ruto « s'est entretenu ces derniers jours avec plusieurs de ses homologues, dont Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Il a aussi échangé avec le secrétaire général de l'ONU, António Guterres. William Ruto est également en contact régulier avec Emmanuel Macron, affirme le site panafricain. Les deux hommes ont échangé à deux reprises, une première fois début octobre après l'investiture du premier et la deuxième fois, avant-hier [1er novembre, ndlr]. À chaque fois, ils ont abordé le dossier de l'est de la RDC. Le président français a notamment soutenu l'implication du Kenya dans la poursuite du processus de Nairobi ». L'arrivée du contingent kényan Le Kenya s'implique aussi sur le terrain avec l'envoi de troupes. Le contingent kényan devait arriver en terre congolaise, hier mercredi, croit savoir le site d'information congolais Objectif Info. « Un contingent qui intervient dans le cadre de la force militaire régionale de la Communauté de l'Afrique de l'Est, avec comme mission, d'éradiquer les groupes armés qui écument les provinces de l'Est de la RDC. » Par ailleurs, toujours à propos de la Communauté de l'Afrique de l'Est, son président en exercice, le Burundais « Evariste Ndayishimiye a annoncé avant-hier [1er novembre, ndlr], pointe le site congolais Cas-Info, la tenue "dans les plus brefs délais" d'une réunion des chefs des Forces de défense des pays membres du groupe. Un sommet extraordinaire des chefs d'État est prévu dans la foulée ». Et pour sa part, « l'Union africaine a programmé la tenue d'un 3e dialogue de paix inter-congolais à Nairobi ». Rallonge budgétaire pour l'armée Sur le plan intérieur, les autorités de Kinshasa ont décidé de renforcer leurs moyens militaires. Le site d'information congolais Politico CD précise que le gouvernement congolais « a débloqué 100 millions de dollars pour appuyer les efforts de l'armée dans des opérations en cours dans l'Est de la RDC ». Un financement qui « intervient après des rumeurs suscitées par une vidéo virale sur les réseaux sociaux où l'on voit des militaires, au front, se plaindre du manque d'armes et munitions ». Des faits infondés, affirment les autorités congolaises, qui « dénoncent des détournements par certains officiers ». La fin de la guerre en Éthiopie ? Après deux ans d'une guerre sanglante, le gouvernement d'Addis-Abeba et les rebelles du Tigré ont signé un accord hier à Pretoria, en Afrique du Sud, pour mettre fin aux hostilités. « Faut-il croire à "la paix" de Pretoria ? », s'interroge Aujourd'hui au Burkina Faso. Le quotidien ouagalais affiche son scepticisme : « entre le pays de Hailé Sélassié et le TPLF, le désir de revanche est tellement tenace, les rancœurs tellement incrustées qu'on ne sait pas si de part et d'autre on pourra cultiver la paix des cœurs et tourner la page de cette guerre à tiroirs. Seul le temps apportera une réponse à la crédibilité et à la durabilité de ce "cessez-le-feu". »
O mediador da União Africana Olusegun Obasanjo disse que o acordo permitirá que os suprimentos humanitários sejam restaurados. A guerra levou a massacres de civis, destruição de hospitais e clínicas, êxodo de refugiados e fome.
durée : 00:03:19 - Un monde d'avance - Le gouvernement éthiopien et les rebelles du Tigré étaient engagés dans une guerre sans merci depuis deux ans. Une paix de principe, obtenue sous l'égide de l'Union Africaine et sous la pression des États-Unis.
Chronique de Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale : Joe Biden s'inquiète face à la situation démocratique aux États-Unis. Au Brésil, les pro-Bolsonaro réclament l'intervention de l'armée. Israël: Netanyahou revient au pouvoir avec l'aide de l'extrême droite religieuse. Bonne nouvelle : accord entre les belligérants de la guerre au Tigré.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Georg Spöttle: Én ebben a háborúban maximálisan Oroszországot támogatom 444.hu 2022-11-02 14:39:59 Külföld háború Fidesz Moszkva HírTV Georg Spöttle A PestiSrácok és a Hír Tv visszatérő fideszes szakértője arról is beszélt, hogy már kért vízumot és engedélyt Moszkvától, hogy kimehessen forgatni az orosz frontra. Nyolcszoros gázszámlát kapnak a bérlakásban élők, Orbánhoz fordult két ellenzéki polgármester 24.hu 2022-11-02 12:26:43 Belföld Polgármester Rezsicsökkentés A szolgáltató szerint az önkormányzati tulajdonban levő lakóházakra nem vonatkozik a rezsicsökkentésről szóló kormányrendelet. Érdemes-e már bankbetétet választani állampapír helyett? G7 2022-11-02 15:39:17 Gazdaság Befektető Állampapír Tíz év után újra itt vannak a két számjegyű lekötött betétkamatok, de közben az állampapíroké is nőtt. Kié lesz végül a befektetők pénze? Magyarországról is beszélt az orosz védelmi miniszter 168.hu 2022-11-02 14:36:03 Külföld NATO Fehéroroszország A NATO kelet- és közép-európai erőinek létszáma két és félszeresére nőtt, jelenleg több mint 30 ezer katonát számlál, a közeljövőben pedig még növekedhet – jelentette ki Szergej Sojgu orosz védelmi miniszter szerdán az orosz és a fehérorosz katonai részlegével tartott közös tanácskozáson. 18 perc alatt fogyott el a kormányzati segély, felfüggesztették a regisztrációt Forbes 2022-11-02 10:36:02 Cégvilág Segély Elfogyhatott a 150 milliárd forint. 18 perc után felfüggesztették a kormány által meghirdetett Gyármentő Programba történő regisztrációt. A Nemzeti Befektetési Ügynökség (HIPA) honlapján annyi olvasható, hogy „a Gyármentő Programra történő regisztráció – a beérkezett regisztrációs űrlapok jelentős száma és forrásigénye miatt – felfüggesztésre kerül Öt lépéssel elérhető egy Kádár-kocka energetikai korszerűsítése, mutatjuk, mennyibe kerül Növekedés 2022-11-02 14:12:00 Gazdaság A vidéki utcakép meghatározó eleme a Kádár-kocka, a mai napig sok idős ember otthona, de szerényebb ára miatt a fiatal családok is szívesen választották az elmúlt években. Ám ha nincs szigetelve, akkor az idei tél rémálommá válhat, márpedig többségüknél az energetikai korszerűsítés még várat magára. Szakértő segítségével jártuk körbe, mi az az öt l Komoly bejelentés jött a magyar benzinkutakról: erre készülhetnek az autósok a héten Pénzcentrum 2022-11-02 13:35:00 Autó-motor Üzemanyag Tankolás Benzinár Eltérő irányba és eltérő mértékkel változnak pénteken az üzemanyagárak: a benzin ára bruttó 7 forinttal emelkedik, a gázolaj beszerzési ára viszont 20 forinttal csökken. Totális fordulat Moszkvában: fenyegetést látnak a magyarországi NATO-erősítésben is Privátbankár 2022-11-02 14:18:02 Külföld Románia Szlovákia Moszkva NATO Bulgária Bulgáriában, Magyarországon, Romániában és Szlovákiában új többnemzetiségű taktikai zászlóalj-csoportokat hoznak létre és ez veszélyes Oroszország számára - mondta Szergej Sojgu orosz védelmi miniszter. Már tömegével esnek el a frissen sorozott katonák Ukrajnában napi.hu 2022-11-02 15:09:00 Külföld Ukrajna Mozgósítás Az orosz kormány szeptember 21-én rendelte el a mozgósítást, és egy hónap alatt máris tucatszámra érkeznek a hírek azokról a frissen besorozottakról, akik életüket vesztették. Egy részük nem a harcok áldozata. Putyin kegyeit keresi a bajkeverő diktátor – Mit művel „Afrika Észak-Koreája” korunk egyik legvéresebb polgárháborújában? Portfolio 2022-11-02 13:00:00 Külföld háború Vlagyimir Putyin Afrika Remény csillant föl korunk egyik legvéresebb polgárháborúja, az etióp polgárháború lezárására, miután fegyverszüneti tárgyalásra ültek le Dél-Afrikában a kormányerők és Tigré tartomány lázadói. A tűzszünet és a béke legnagyobb gátja a szomszédos Eritrea lehet, amely az etióp kormányerők oldalán avatkozott be a háborúba, és történelmi sérelmeiért ak RTL25: „Retkes pizza a sok gyökérnek”, Stohl András fülébe durrantanak, a riporter röhögőgörcsöt kap egy motortól rtl.hu 2022-11-02 10:46:34 Bulvár Interjú Szilveszter Stohl András 10 éve ezek voltak az év legviccesebb pillanatai az RTL Híradó szilveszteri adásában. Volt, hogy a Híradó riportere egy percen át tette fel kérdését a türelmes interjúalanynak, mégsem belőle lett a 2012-es Híradók legendás mémszereplője, hanem a dühös pizzafutárból. 25 éves az RTL, ennek örömére sorozatunkban összegyűjtöttünk néhány emlékezetes fel Manuel Neuer először beszélt rákbetegségéről Rangadó 2022-11-02 13:33:00 Foci Rákbetegség Sajtóközleményben jelezte, hogy a bőrrák az arcán jelentkezett. Családtagjai megverésével vádolják a teniszelnököt 24.hu 2022-11-02 11:23:08 Sport Tenisz Miroslaw Skrzypczyskiról leleplező oknyomozó riport készült, szerinte az újságírók megpróbálnak beavatkozni a magánéletébe. Mediterrán ciklon hozhat jelentős esőt hétvégén Kiderül 2022-11-02 13:37:40 Időjárás Hétvége Hétvégén érkezik az időjárás-változás, mediterrán ciklon hozhat nagyobb esőt a jelenlegi adatok szerint főként hazánk nyugati felére.
durée : 00:04:11 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Une nouvelle tentative de négociation de paix ouvre aujourd'hui en Afrique du sud entre les rebelles du Tigré et l'Ethiopie pour mettre fin à une guerre qui dure depuis deux ans
durée : 00:04:11 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Une nouvelle tentative de négociation de paix ouvre aujourd'hui en Afrique du sud entre les rebelles du Tigré et l'Ethiopie pour mettre fin à une guerre qui dure depuis deux ans
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durée : 00:39:09 - Un jour dans le monde - En Ethiopie, le conflit au Tigré fait aujourd'hui rage depuis presque deux ans. Dans cette région assiégée par le gouvernement éthiopien, la situation humanitaire ne cesse de s'aggraver. Encore hier, mercredi 15 septembre 2022, un bombardement sur une zone habitée a causé la mort de dix personnes.
durée : 00:39:09 - Un jour dans le monde - En Ethiopie, le conflit au Tigré fait aujourd'hui rage depuis presque deux ans. Dans cette région assiégée par le gouvernement éthiopien, la situation humanitaire ne cesse de s'aggraver. Encore hier, mercredi 15 septembre 2022, un bombardement sur une zone habitée a causé la mort de dix personnes.
Les autorités rebelles de la région du Tigré ont accusé l'armée éthiopienne d'avoir à nouveau bombardé, mercredi 14 septembre, leur capitale Mekele, peu après avoir proposé un cessez-le-feu et des négociations. De source médicale locale, le bilan s'élève à dix morts et quatorze blessés. Le contexte est extrêmement tendu et volatile. Quelles perspectives pour ce conflit ? Quelles solutions de sortie de crise ? Entretien avec René Lefort, chercheur indépendant, spécialiste de l'Éthiopie.
Les autorités rebelles de la région du Tigré accusent l'armée éthiopienne d'avoir mené une frappe aérienne sur leur capitale Mekele ce mardi...
Les combats ont repris dans la région d'Amhara entre l'armée éthiopienne et les rebelles de la région du Tigré mettant fin à une trêve qui a duré cinq mois
Olha o risca-faca das celebridades voltando pro Balaio! Depois de sua primeira edição, a disputa pelo Pitangão de Ouro está de volta! Chegue dar o play para muita sipuada, aleatoriedade e boas risadas! // Sinal VERMELHO de aleatoriedade. // =================== Bancada #177: Ted Medeiros / Nathan Cirino / Ian Costa / Alexandre Feitosa (Gominho) // Convidado: Elvis Guimarães // Montagem: Nathan Cirino Edição e Finalização: Ian Costa Arte de capa: Matheus Alves (Mac) // Conteúdo Creative Commons. Atribuição Não Comercial - Sem Derivações 4.0 Internacional (CC BY-NC-ND 4.0) // =================== *APOIE O BALAIO! Doe pelo PicPay! (@balaio.podcast) Ou pelo PIX: balaiopodcast@gmail.com =================== Nossos contatos: Twitter: @balaiopodcast Instagram: @balaiopodcast Tik Tok: /balaiopodcast Telegram (canal): t.me/balaiopodcastcanal E-mail: balaiopodcast@gmail.com -------------------------- Músicas do #177 Chico César - Pedra de Responsa John Fiddy – Mum John Fiddy - In A Hurry Queen & Vesgo - We Will Rock You Brooker T & The MG's - Jellybread Sargento Brega – Não se reprima Dr Dre ft Snoop Dogg & Vesgo - The Next Episode Olivia Jean - Jaan Pehechaan Ho Vivaldi – Primavera James Brown - Sex Machine Medo e Delírio em Brasília – Funk do Xandão André Bertazi- Franz Ferdinand & É o Tchan - Me Bota Pra Fora Queen & Vesgo - We Are The Champions Bonde do Tigrão - Tchutchuca vem Aqui pro seu Tigrão Planet Hemp – Legalize Já Michael Jackson – Don't Stop ‘til you get enough --- Send in a voice message: https://anchor.fm/balaiopodcast/message
Au nord de l'Éthiopie, voilà une semaine que les combats ont repris entre l'armée fédérale et les rebelles du Tigré, après cinq mois de trêve. Mehdi Labzaé est sociologue au Centre d'études et de documentation économiques, juridiques et sociales (Cedej) du Caire, en Égypte. Pour ce chercheur français, la guerre reprend notamment parce que le blocus humanitaire de la province du Tigré n'a jamais été levé pendant la trêve. RFI : Pourquoi cette reprise des hostilités dans le nord de l'Éthiopie ? Mehdi Labzaé : On peut considérer que c'est l'échec d'un processus de négociations qui a certainement été entamé pour gagner du temps. On sait depuis environ une semaine qu'il y a eu des rencontres directes entre le gouvernement du Tigré, le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), et le gouvernement fédéral de l'Éthiopie au cours des semaines passées. Cependant, les préconditions qui sont posées de part et d'autre ne sont donc pas acceptées et les combats ont repris depuis maintenant une semaine. Des rencontres secrètes ont eu lieu ces dernières semaines à Djibouti, aux Seychelles ? À Djibouti et aux Seychelles, et puis un processus de négociations sous l'égide de l'Union africaine avec un émissaire, l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, mais qui est jugé par le TPLF comme trop proche des positions du gouvernement fédéral. Il faut reconnaître qu'Obansanjo considérait comme négociable la levée du blocus qui pèse depuis un an sur le Tigré. La levée de ce blocus étant considérée par le TPLF comme une précondition aux négociations, et non pas comme devant faire l'objet de négociations. Autre élément qui est refusé par le TPLF, c'est l'idée d'avoir, autour de la table des négociations, l'Érythrée qui est depuis des décennies maintenant l'ennemi politique du TPLF. Le conflit n'était pas du tout en pause dans la région de l'Oromia Depuis samedi 27 août, les rebelles tigréens se sont emparés de la localité de Kobo, à une quinzaine de kilomètres au sud de la frontière du Tigré. Est-ce le signe d'une nouvelle offensive du TPLF, un an après celle de 2021 ? Tôt, mardi matin, un des porte-paroles du TPLF, Getachew Reda, a diffusé un communiqué de presse dans lequel il expliquait qu'il y avait maintenant une contre-offensive du TPLF après les attaques du gouvernement fédéral. On a des rumeurs contradictoires sur l'avancée réelle aujourd'hui des troupes du Tigré. Ce qui est sûr, c'est que, mardi matin, on avait encore des communications avec la ville de Lalibela et que les gens savaient que les troupes du TPLF étaient dans les environs de Mudja à une cinquantaine de kilomètres, mais pas encore dans la ville de Lalibela à proprement parler. ►À écouter aussi : Invité Afrique - Guerre au Tigré : « On a une vraie politique de nettoyage ethnique » Donc, ce que vous craignez en fait, c'est une généralisation du conflit comme en 2021 ? Oui. Et on peut dire que cette généralisation est déjà là. Je voudrais rappeler que, bien que les armes se soient relativement tues au Tigré depuis environ cinq mois, avant cette reprise cette semaine, le conflit n'était pas du tout en pause dans la région de l'Oromia, qui est la plus peuplée d'Éthiopie. Là-bas, on continuait à avoir des massacres, des villages brûlés et des affrontements entre les forces fédérales, les forces de la région d'Oromia et le Front de libération Oromo dont on se souvient qu'il avait officialisé une alliance militaire avec le TPLF en août 2021. On a une famine qui a toujours lieu au Tigré Pendant les cinq derniers mois de trêve au Tigré, il y a quand même eu des signaux positifs, notamment la libération de responsables du TPLF par le gouvernement éthiopien. Est-ce qu'on ne peut pas espérer une reprise de ces négociations ? Je voudrais nuancer cette idée de points positifs à travers la libération de gens qui ont été présentés comme des cadres du TPLF, parce qu'on pense notamment à Sebhat Nega qui est certes un cadre historique, mais quand il a été arrêté, il n'avait plus de responsabilités dans le parti. Et d'autres personnes, qui avaient toujours des responsabilités dans le parti et qui ont été arrêtées, demeurent, elles, détenues par le gouvernement fédéral. Donc, ce pas en avant qui avait été fait par le gouvernement fédéral en janvier 2022 était plus symbolique qu'autre chose. Surtout parce que le gouvernement fédéral a maintenu ce blocus sur le Tigré, un blocus humanitaire qui a empêché l'aide d'arriver, et donc on a une famine qui a toujours lieu au Tigré et on a l'essentiel de la population de la région, très largement rurale, qui a un besoin d'aide alimentaire majeure pour ne pas mourir. ►À lire aussi : Le chef de l'OMS qualifie la situation au Tigré de «pire catastrophe dans le monde» Donc, pour vous, la paix passera par la levée du blocus et peut-être la nomination d'un nouveau médiateur ? Du côté du gouvernement du Tigré, ils ont été assez clairs là-dessus. Debretsion Gebremichael, le secrétaire général du TPLF, a bien dit dans un communiqué la semaine dernière qu'ils avaient le choix entre mourir de faim ou se battre pour leur dignité. Donc, à moins qu'ils soient anéantis militairement, il me semble que, oui, un nouvel émissaire qui serait jugé plus impartial par les Tigréens est nécessaire.
« Une autre guerre, une autre douleur », soupire le quotidien The Reporter à Addis-Abeba. « Mercredi 24 août, le conflit armé a resurgi d'une manière aussi inattendue qu'au début de la guerre, le 4 novembre 2020. Un conflit en totale contradiction avec les mois de négociation qui ont précédé pour tenter d'aboutir à la paix. L'option militaire a repris le dessus. (…) Le résultat est dévastateur et coûteux pour la nation, ainsi que pour toute la Corne de l'Afrique », estime encore The Reporter. « Près d'un demi-million de personnes sont mortes (…) et l'économie du pays est ravagée. » Accusations mutuelles « Ce n'était donc qu'une paix fourrée, s'exclame Aujourd'hui au Faso au Burkina. Après 5 mois de trêve, obtenue sous pression internationale, le bruit des fusils a repris à la frontière du Tigré autour de la pointe sud-est, entre troupes pro-gouvernementales et rebelles tigréens du TPLF, le Front de libération du peuple du Tigré, qui s'accusent mutuellement d'avoir déclenché les hostilités. (…) Il s'agit clairement pour le gouvernement éthiopien d'écraser cette rébellion qui tente de faire sécession. En privant depuis plus d'un an la province rebelle d'électricité, de télécommunications, de services bancaires et de carburant, les intentions du président Abiy Ahmed sont claires : pas de quartiers pour les irrédentistes. » Reste que « ces derniers jours, selon des sources diplomatiques, humanitaires et locales, les rebelles auraient progressé d'une cinquantaine de kilomètres vers le sud, à l'intérieur de l'Amhara, ainsi qu'au sud-est en région Afar, relève encore Aujourd'hui. Pour l'heure, il n'y a pas de grandes batailles redoutées par tous. Mais il faut craindre que ces incidents viennent rallumer la mèche que tentent d'éteindre l'Union africaine et la Communauté internationale depuis plusieurs mois ». Le Tigré coupé du monde Pour sa part, Le Monde Afrique rappelle que « les journalistes n'ont pas accès au nord de l'Éthiopie, rendant impossible toute vérification indépendante. Les réseaux mobile et Internet y sont également aléatoires et la situation sur le terrain est difficile à apprécier ». Résultat : « Le bilan de cette guerre meurtrière est largement inconnu. Mais elle a déplacé plus de deux millions de personnes et plongé des centaines de milliers d'Éthiopiens dans des conditions proches de la famine, selon l'ONU ». Libreville : dernière étape avant la COP27 en Égypte À la Une également, la Semaine africaine du climat au Gabon… Étape décisive avant la COP27, prévue en novembre à Charm el-Cheikh, en Égypte. « Le changement climatique est devenu une préoccupation brûlante avec des conséquences de plus en plus palpables, s'exclame Le Point Afrique. Inlassablement, les Africains se doivent de rappeler que bien qu'ils ne représentent que 17 % de la population mondiale, ils ne pèsent que 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En revanche, ce sont eux qui sont le plus exposés aux conséquences du changement climatique. Une terrible injustice ! » En tout cas, poursuit Le Point Afrique, « au fil des rapports et des conférences, l'Afrique dessine sa voix, celle qu'elle devra faire entendre en Égypte. Les recommandations du rapport de la Fondation Mo Ibrahim s'achèvent sur un rappel important avant la COP27 : "On n'obtient pas ce dont on a besoin ou ce que l'on mérite, on obtient ce que l'on négocie" ». Pollueur-payeur ? Certes, relève pour sa part Le Pays au Burkina, « encore faudrait-il que les pays occidentaux se penchent sur le soutien qu'ils pourraient apporter à l'Afrique et l'aider à trouver une solution définitive à cette situation, quand on sait qu'en Afrique le changement climatique est une question de vie ou de mort. Si l'on n'arrive pas à freiner ce phénomène dans 20 ou 30 ans, le continent court le risque d'être complètement déstabilisé. (…) Les dirigeants africains, si prompts à accuser les Occidentaux d'être les principaux pollueurs, devraient les contraindre à réparer les dégâts causés en s'inspirant du système de pollueur-payeur qui existe en Europe. Les dirigeants africains ont aujourd'hui leur destin en main. Ils ont l'occasion de restaurer leur environnement, s'ils le veulent réellement ».
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin: Éthiopie : reprise du conflit au Tigré. Par Florence Morice, correspondante en Afrique de l'Est. Angola : victoire du MPLA aux élections générales. Par Didier Péclard, professeur de science politique et directeur du master en études africaines à l'Université de Genève. Football : l'affaire Paul Pogba. Par Cédric de Oliveira, journaliste au service des sports de RFI. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Salve, salve, Cacdista! Veja as notícias do Resumo Semanal IDEG (de 19 a 26 de agosto): - Angola: resultados parciais de eleições apontam vitória do MPLA, o partido governista; - Tigré: Após cinco meses de cessar-fogo, conflito no norte da Etiópia é retomado; - Argélia: Presidente francês Emmanuel Macron busca aproximação com ex-colônia; - China: Pequim perdoa dívidas de 17 países africanos e oferece dinheiro do FMI; - Ucrânia: conflito com Rússia completa seis meses com ajuda bilionária dos EUA; - Argentina: Ministério Público pede prisão da vice-presidente Cristina Kirchner; - Paquistão: Ex-primeiro-ministro Imran Khan é acusado de terrorismo; - Índia: os destaques da 8ª Reunião da Comissão Mista Brasil-Índia.
Aujourd'hui dans l'actualité, - L'ONU renforce son action humanitaire en Ukraine à l'approche de l'hiver - Le chef de l'OMS dresse un inventaire alarmant des crises frappant le Sahel et la Corne de l'Afrique, en particulier la région du Tigré - Et alors que la crise des réfugiés rohingyas au Bangladesh passe le cap des 5 ans, le HCR lance un appel au financement et à des solutions pour un retour pérenne des Rohingyas dans leur pays le Myanmar. Présentation : Maxime Robin
Sur 97% des bulletins de vote officiellement dépouillés, le Mouvement populaire de libération de l'Angola est donné vainqueur par la commission électorale, d'une courte tête face à l'UNITA, l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola. Encore peu de commentaires dans la presse, en Afrique, au sujet de cette actualité électorale en Angola. À noter toutefois celui du quotidien Wakat Sera, au Burkina Faso. Lequel anticipe des contestations. « Car depuis le début du processus électoral, l'UNITA criait au loup dans la bergerie, sous la forme de fraudes et autres irrégularités, dont la présence de deux millions de personnes décédées sur les listes électorales », pointe ce quotidien ouagalais. Le Tigré au bout de l'enfer En Éthiopie, après 5 mois de trêve humanitaire, les combats ont repris mercredi dans le nord du pays. L'armée fédérale et les rebelles du Tigré, le TPLF, s'affrontent de nouveau sans que l'on sache vraiment pourquoi. Débuté en novembre 2020, ce conflit a déjà fait plusieurs milliers de morts. Peu de commentaires dans la presse africaine, là-encore, mais au Mali, le site Malijet déplore « un coup dur pour une population déjà exsangue. La trêve humanitaire annoncée il y a cinq mois en Éthiopie et les perspectives de règlement négocié de la guerre entamée dans le nord du pays en novembre 2020 viennent-elle de voler en éclats ? », se demande ce journal en ligne. Autres questions en vrac posées par Malijet : « À l'initiative de qui les combats ont-ils repris ? Pour quelles raisons ? » et souligne que la confusion est aggravée par le fait que les télécommunications sont coupées au Tigré « et que l'armée fédérale éthiopienne a interdit aux médias d'évoquer les opérations militaires en cours », complète ce site bamakois. En France, le journal Le Monde souligne que cette reprise des combats est un « coup dur pour une population du Tigré à genoux ». C'est un « coup de tonnerre », enchérit le quotidien catholique La Croix. Et le journal communiste L'Humanité déplore la crise humanitaire « sans précédent » qui dévaste le Tigré. Apportez-moi la tête de Pulchérie Gbalet En Côte d'Ivoire, enfin, des voix s'élèvent, nombreuses, afin de réclamer la libération de Pulchérie Gbalet. Arrêtée initialement au début du mois d'août lors d'un passage à la préfecture de police d'Abidjan, où elle avait été convoquée afin de récupérer des affaires personnelles, la présidente de l'association Alternative citoyenne ivoirienne, proche de l'opposition, n'en est ressortie que pour mieux retourner avant-hier à la case prison, la Maca, en l'occurrence. Le site L'Infodrome écrit que, lors d'un point-presse, le 8 août dernier, Pulchérie Gbalet, avait notamment appelé à « une journée ville morte le 30 août 2022 pour dénoncer la cherté de la vie et inviter le gouvernement à prendre des mesures idoines pour soulager les populations ». Pulchérie Gbalet « risque 20 ans de prison », prévient la Une du journal Le Jour. « Ce qui s'est passé avec l'arrestation de Pulchérie Gbalet est une honte (…) c'est du banditisme », bucheronne le quotidien Le Temps, proche de Laurent Gbagbo, en signalant en Une que le PPA-CI, le parti, désormais, de l'ex-président ivoirien, « lève la voix et exige la libération de Pulchérie Gbalet ». En France, l'un de avocats de cette dernière dénonce sur le fil de Mondafrique une « manière de faire totalement aux antipodes des règles de procédure pénale ». Éric Saki, c'est son nom, précise à ce site d'informations en ligne que Pulchérie Gbalet est « poursuivie pour entente avec les agents d'une puissance étrangère de nature à nuire à la situation diplomatique de la Côte d'Ivoire, diffusion de fausses nouvelles de nature à attenter au moral des populations (et) atteinte à l'ordre public », précise Maître Saki à Mondafrique.
É semana de notícia no Balaio! Mas não espere nada menos do que um macaco trolador, Ezra Miller com seus cultos ao pé-de-péa e uma vó ninja! Aleatoriedade e informação é só aqui mesmo. Chegue dar o play! // Sinal AMARELO/VERMELHO de aleatoriedade. // =================== Bancada #176: Ted Medeiros / Nathan Cirino / Matheus Alves (Mac) / Gabriel Gaspar (Gaga) // Montagem: Nathan Cirino Edição e Finalização: Ian Costa Arte de capa: Matheus Alves (Mac) // Conteúdo Creative Commons. Atribuição Não Comercial - Sem Derivações 4.0 Internacional (CC BY-NC-ND 4.0) // =================== *APOIE O BALAIO! Doe pelo PicPay! (@balaio.podcast) Ou pelo PIX: balaiopodcast@gmail.com =================== Nossos contatos: Twitter: @balaiopodcast Instagram: @balaiopodcast Tik Tok: /balaiopodcast Telegram (canal): t.me/balaiopodcastcanal E-mail: balaiopodcast@gmail.com -------------------------- Músicas do #176 Rodrigo José - Sorria, Sorria Nelson Gonçalves - A Volta do Boêmio James Brown - Sex Machine Tokyo Ska Paradise Orchestra - Luping '78 Corona / Vesgo - The Rhythm Of the Night Latino – Me leva DJ Maluco - Dança das gatinhas Sargento Brega - Sandra Rosa Madalena A-ha/Vesgo - Take on me Planet Hemp – Legalize já Bonde do Tigrão – Tchuchuca --- Send in a voice message: https://anchor.fm/balaiopodcast/message
En esta edición de 28 de agosto del Rat Pack Domingo están disponibles las columnas "El mundo según Héctor Llaitul" por Pilar Rodríguez; "Cómo será la recta final del Apruebo y el Rechazo" por Paula Comandari; "El juicio al juicio a Cristina" por Angélica Bulnes; "La Primera Ministra que con un baile desafió las barreras de la vida privada" por Pilar Rodríguez; "Qué es y qué no es una canción cebolla" por Marisol García; y "Tigré, la crisis humanitaria más grande del planeta" por Carmen Gloria López.
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Plusieurs chercheurs ont publié récemment une tribune dans le journal français Le Monde qui alerte sur une campagne délibérée qui vise à affamer la population du Tigré en Éthiopie. Ces chercheurs parlent précisément d'une « politique de nettoyage ethnique marquée par des atrocités qui se poursuit à bas bruit dans le Tigré ». Mehdi Labzae, sociologue au Centre d'études et de documentation économiques, juridiques et sociales du Caire, est l'un des signataires de cette tribune. Il explique pourquoi ils ont décidé de tirer la sonnette d'alarme. RFI : Vous êtes plusieurs chercheurs à tirer la sonnette d'alarme sur ce que vous appelez une politique de nettoyage ethnique qui se poursuit à bas bruit dans le Tigré. Est-ce que vous avez des preuves de ces accusations ? Mehdi Labzae : On réagissait notamment à un reportage diffusé par Arte qui montrait de nombreuses preuves, témoignages à l'appui, de la situation dans le Tigré il y a quelques mois, mais dont on a des raisons de penser qu'elle perdure dans beaucoup de campagnes du Tigré. Et le documentaire montrait bien comment les plus pauvres au Tigré étaient en première ligne, victimes de la famine qui sévit actuellement. Les organisations internationales, notamment l'ONU, ont émis depuis des signaux un peu contradictoires, en faisant beaucoup de communications sur le fait que le pire de la famine était évité, mais lorsqu'on regarde le montant de l'aide humanitaire qui arrive effectivement dans les campagnes du Tigré, on a des raisons de penser que ce n'est peut-être pas aussi sûr que ce qu'ils prétendent, et le gouvernement éthiopien contrôle encore de manière très étroite l'acheminent de l'aide humanitaire vers le Tigré. Est-ce que ces atrocités sont l'apanage d'un seul camp ? Mehdi Labzae : Comme dans toute guerre, il y a eu des exactions dans tous les camps. Cependant, en ce qui concerne l'ouest du Tigré par exemple, et donc ça ça a été très bien documenté dans un rapport qui est sorti au mois d'avril par Human Rights Watch et Amnesty International, et là on a une véritable politique de nettoyage ethnique qui concerne 700 000 personnes qui ont été expulsées et massacrées dans cette région, et ça c'est quelque chose qui a été mis en place par l'appareil d'État éthiopien, donc l'appareil d'État de la région Amara et l'appareil d'État du gouvernement fédéral. Et pourtant, le gouvernement éthiopien assure avoir levé son blocus dans la région du Tigré ? Mehdi Labzae : Oui, depuis le début de l'été il y a davantage de convois qui sont arrivés effectivement au Tigré. Ce qui nous parvient, c'est que l'aide humanitaire est essentiellement disponible dans les villes du Tigré et peine à gagner les campagnes, notamment par l'absence en quantité suffisante d'essence. Si après l'aide ne peut pas être distribuée en campagne, le blocus reste, de facto, insurmontable. Dans ces conditions, est-ce que les négociations, sous l'égide de l'Union africaine, qui s'annoncent ont une chance de réussir ? Mehdi Labzae : Les négociations sous l'égide de l'Union africaine sont plutôt mal parties en ce sens que l'émissaire de l'Union africaine, Olusegun Obasanjo, voulait qu'elles aient lieu à Arushaen Tanzanie mais le gouvernement régional du Tigré a très clairement fait savoir qu'il n'accepterait des négociations qu'à condition qu'elles ne se tiennent pas en Tanzanie mais au Kenya. Donc des négociations, oui, reste à voir le rôle que va jouer l'Union africaine dans ces négociations. Les deux camps restent arcboutés sur des questions essentielles, notamment les questions des zones qui ont été conquises par la région Amara au détriment du Tigré pendant la guerre, sur lesquelles pas plus tard que la semaine dernière le porte-parole du gouvernement du Tigré a dit que la pré-condition était le retour au statu quo ante,donc à partir de là on ne voit pas trop sur quoi vont porter les négociations. Qu'est-ce qui devrait être fait, selon vous, pour mettre fin à cette guerre ? Mehdi Labzae : Je ne vais pas revendiquer le fait de savoir ce qu'il faut qu'il soit fait, ce qu'on peut dire en termes de politique internationale et de diplomatie c'est qu'on observe que les bailleurs recommencent à financer très largement le régime d'Addis-Abeba.On a fait des calculs sur la base des annonces par le gouvernement éthiopien des derniers plans d'aide qui ont été signés avec la Banque mondiale. Depuis le mois d'avril, c'est plus d'un milliard et demi de dollars qui soit ont été signés, soit qui sont dans les tuyaux. Nous, ce qu'on pense toujours, c'est que c'est beaucoup trop tôt, que c'est un soutien avec très peu de conditionnalités à un régime qui, si ce n'est qu'il affame toujours une partie de sa population, du moins l'a affamée pendant plus d'un an. Est-ce qu'un camp peut gagner aujourd'hui contre l'autre ? Je ne suis pas du tout expert en questions militaires, mais ce que l'année et demie écoulée au minimum nous enseigne, c'est qu'aucune force n'a réussi à prendre définitivement le dessus militairement et que ce sont des centaines de milliers de personnes qui sont mortes entre temps, donc il me semblerait que militairement, on ne voit pas trop de sortie de conflit.
Le mercredi 22 juin 2022, un séisme de magnitude 5,9 a frappé le sud-est de l'Afghanistan, faisant des milliers de victimes. Cet événement renforce la situation de crise dans le pays, déjà marqué par une instabilité politique depuis la prise de pouvoir des talibans en 2021. Qu'est-ce que l'offensive des talibans ? Depuis le mois de mai 2021, en Afghanistan, les talibans mènent une offensive contre le pouvoir en place. À la date du 12 août 2021, 9 capitales des 34 provinces du pays sont tombées aux mains de ce groupe islamiste armé. Un record, d'autant plus qu'ils contrôlent majoritairement des villes du nord du pays, un territoire qui ne leur était pas acquis d'avance. Selon le gouvernement afghan, 60 000 familles ont quitté leurs villes et villages alors que les talibans sont sur le point de conquérir le pays. Comment expliquer cette offensive ? Mais qui sont les talibans ? Et jusqu'où pourrait aller l'avancée des talibans ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Pauline Weiss. A écouter aussi : Qu'est-ce que le Tigré ? Qu'est-ce que l'Eswatini ? Qu'est-ce que le conflit nord-irlandais ? Si vous souhaitez écouter les épisodes sans interruption, rendez-vous sur la chaîne Bababam+ d'Apple Podcasts : https://apple.co/3NQHV3I Abonnement Maintenant Vous Savez : https://apple.co/3x8liRx Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Korėjiečių pasaką „Žvėris, baisesnis už tigrą“ seka aktorius Giedrius Arbačiauskas.
durée : 00:57:54 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Florian Delorme - Fondée au IVe siècle, l'Eglise orthodoxe Tewahedo est l'une des plus anciennes églises du monde. Constitutive de l'identité du pays, elle doit aujourd'hui faire face à la guerre civile qui frappe l'Ethiopie et oppose les Tigréens et les Amhara, deux ethnies majoritairement orthodoxes.
Le Haut commissariat aux réfugiés, déjà au chevet des Ukrainiens, vient de lancer un autre SOS. Il concerne l'Ethiopie, où la guerre qui oppose depuis plus de quinze mois les rebelles de la région du Tigré et les forces gouvernementales, s'est encore étendue. Les combats ont gagné une nouvelle région, celle de l'Afar, dans le nord-est de ce grand pays africain, le deuxième le plus peuplé du continent. Des milliers de personnes fuient les bombardements et se sentent abandonnées. Récit : Clara Guillard. Sur le terrain : Aschalew Chala et Robbie Corey-Boulet. Sur le fil est le podcast quotidien de l'AFP. Envoyez-nous vos histoires et vos commentaires : podcast@afp.com. Abonnez-vous, laissez-nous des étoiles, des commentaires, et parlez de nous autour de vous !
Au menu de l'actualité : L'ONU appelle à ne pas oublier le conflit dévastateur en Syrie La cheffe des droits de l'homme des Nations Unies s'alarme des bombardements aériens meurtriers dans la région du Tigré, en Ethiopie A Madagascar, deux semaines après le passage du cyclone Emnati, les travailleurs humanitaires continuent d'apporter leur assistance aux populations dans le besoin. Présentation : Jérôme Bernard