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Jean-Philippe de Tonnac est écrivain, à la fois romancier et essayiste. Il a notamment publié des ouvrages d'entretiens, comme avec Umberto Eco, Théodore Monod, Christian Bobin ou Edgar Morin. Il est aussi peintre, et il a été illustrateur et éditeur. Un livre a marqué un tournant dans le vie de Jean-Philippe de Tonnac : Le cercle des guérisseuses, qu'il a écrit en 2019. Cette année, il fait paraître Le temps minéral de la guérison. L'aventure de sa vie, consacrée en bonne partie à la guérison, autant physique que psychologique et spirituelle, depuis une adolescence et une jeunesse très souffrante. Jean-Philippe de Tonnac fait l'éloge de la lenteur : c'est ce temps minéral aux lents progrès, au cours d'une vie où croisent le danger de la disparition, et le miracle de la guérison. Le grand enjeu de sa vie, c'est celui de l'incarnation. La révélation qu'il nous offre, c'est celle de l'indispensable et admirable complémentarité de l'âme et du corps. Jamais l'un sans l'autre… Esthète, inspiré et inspirant, Jean-Philippe de Tonnac est un homme aux multiples facettes. La quête et la mission de son âme artiste, c'est la reconnaissance avec la beauté, à la fois originelle et éternelle. Celle qui nous est révélée dès notre conception et que nous oublions trop souvent. Avec talent, grâce et élégance, Il sait la retrouver et la transmettre. À chaque pas, le cheminement de Jean-Philippe de Tonnac est spirituel. En le suivant, nous sommes tous rejoints, sans doute parce qu'il a appris à « placer sur un pied d'égalité l'extase et la lessive, la fugace lumière et l'ombre immense ». Jean-Philippe de Tonnac nous parle aussi de sa passion pour le pain. En 2016, il a reçu le prix Ecritures et Spiritualités, pour son roman Azyme qui raconte l'histoire de la femme qui a préparé, pétri et cuit le pain de la Cène du Christ. Il se penche aussi sur le soin et l'attention à porter à nos morts, à leurs âmes et à leurs destinées post-mortem. La plupart du temps, selon lui, nos blessures relèvent de nos « problèmes diplomatiques avec nos morts ». Respecter nos défunts, les accompagner jusqu'à ce qu'ils se libèrent dans l'éternité, c'est souvent là que nous pouvons rencontrer nos propres guérisons. Avec Jean-Philippe de Tonnac, nous entrons de plain-pied dans le mystère de l'incarnation. Ses lumières vont éclairer les ombres et apaiser les souffrances qui se nouent si souvent au plus profond de nos corps et de nos âmes mal unies. C'est sans doute parce qu'elles rayonnent cette douce chaleur qui émane de l'amour divin. Pour lire Le temps minéral de la guérison, le livre de Jean-Philippe de Tonnac, cliquer ici. DONNE-NOUS NOTRE PAIN QUOTIDIEN Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Au cours de l'enregistrement de l'épisode que nous avons la joie de diffuser aujourd'hui, à moins que cela soit juste après, Jean-Philippe de Tonnac nous a fait cette confidence au sujet de son œuvre qu'il était venu commenter : « En fait, ce livre, c'est le roman de l'incarnation ». Vous serez nombreux, nous l'espérons et le croyons très fort, à être bouleversés par cet épisode avec un homme tellement complet, émouvant, profond et léger, artiste et inspiré. Celui qui est l'auteur également d'un Éloge de la vulnérabilité des hommes, est lui-même un homme profondément incarné. Toute cette grâce et cette beauté qui émanent de lui, elles proviennent peut-être de l'harmonie qui relie son âme et son corps. Cette incarnation harmonieuse, elle est le fruit d'un cheminement où la guérison est cherchée, puis rencontrée, à chaque étape. Tel est le magnifique message que nous recevons de Jean-Philippe de Tonnac. Au cœur de son cheminement vers la guérison, il y a un évènement original, inattendu et mystérieux. C'est cette découverte transformée en passion pour le pain, sa fabrication, ses ingrédients. Jusque sa pétrification et sa cuisson qui, réunies, font penser à une sculpture spirituelle. De cette passion de Jean-Philippe de Tonnac pour le pain est né Azyme, un roman qui raconte l'origine du pain eucharistique de la dernière Cène. Notre bonheur aujourd'hui, teinté d'une émotion particulière, il est de diffuser un si bel épisode en imaginant qu'il va circuler comme des pains distribués au plus grand nombre possible. C'est le pain quotidien, comme la manne céleste qui ne vaut que pour un jour. C'est l'invitation à communier avec l'instant présent. Nous avons tous besoin de ce pain quotidien. Zeteo vit uniquement de la manne. Celle qui, inspirée par le Ciel, vient des mains terrestres, celle des auditeurs qui peuvent contribuer à notre effort. Nous remercions chaleureusement ceux qui nous ont permis, par leur générosité, d'atteindre ce jour. Mais comme la manne, les dons nous aident la plupart du temps pour un temps court. Nous continuons donc de nous adresser à ceux qui se joindront à cet effort. Pour la manne d'aujourd'hui. D'avance, nous les remercions avec la même chaleur, Fraternellement, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. 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Méline est une mère de famille sujette aux sautes d'humeur. Jusque-là, rien d'anormal. Sauf qu'elle explose à la moindre contrariété et tyrannise son entourage. Ses craquages cachent en vérité une maladie orpheline qui s'attaque au gène du bonheur. Sans traitement, ce mal la tuera. Et de traitement, il n'en existe qu'un : recevoir une dose quotidienne de joie. Mais comment fait-on pour être toujours heureux ? Le Bonheur sur ordonnance est une comédie irrésistible et actuelle, qui dénonce l'injonction sociale au bonheur. Barbara Abel quitte le noir le temps d'un roman, et nous rappelle que la quête du bonheur est une lutte de tous les jours. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui nous sommes le lundi 5 mai, de la troisième semaine du temps pascal.L'évangile de ce jour nous donne à contempler la foule que Jésus a rassasié en multipliant les pains, et qui le cherche inlassablement. Au début de cette prière, je peux demander au Seigneur de mettre dans mon cœur le même désir de le chercher au cœur... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Comme une biche de C.-E. Hauguel interprété par Communauté de l''''''''Émmanuel - Musiques pour prier n° 5: Symphonie pour Dieu © Éditions de l'Émmanuel ; Allez porter ma joie de Jean-Jacques Juven interprété par Jean-Jacques Juven, Claire Chataigner et les jeunes du MEJ - Paroles en chemin © ADF-Bayard Musique.
durée : 00:15:23 - Journal de 8 h - Une vaste enquête de Radio France, en collaboration avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et d'autres médias, révèle comment la Chine traque ses opposants à travers le monde jusque sur le sol français.
durée : 00:15:23 - Journal de 8 h - Une vaste enquête de Radio France, en collaboration avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et d'autres médias, révèle comment la Chine traque ses opposants à travers le monde jusque sur le sol français.
durée : 00:15:23 - Journal de 8 h - Une vaste enquête de Radio France, en collaboration avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et d'autres médias, révèle comment la Chine traque ses opposants à travers le monde jusque sur le sol français.
L'impôt sur le revenu, aujourd'hui perçu comme une composante incontournable des finances publiques, n'a pourtant pas toujours existé. Il a été créé pour répondre à des besoins précis de l'État à un moment charnière de son histoire, notamment en France, mais aussi dans d'autres pays européens. Son instauration repose sur des enjeux budgétaires, sociaux et militaires, et marque un tournant dans la manière dont l'État perçoit ses citoyens et leur contribution collective.Un besoin urgent de financement de l'ÉtatEn France, l'impôt sur le revenu a été institué en 1914, sous le gouvernement de Raymond Poincaré, alors président de la République, et avec l'appui du ministre des Finances Joseph Caillaux. La raison principale ? Le besoin croissant de financer les dépenses militaires face à une Europe en tension à la veille de la Première Guerre mondiale.Jusque-là, le système fiscal français reposait majoritairement sur des impôts indirects (sur la consommation, comme les droits sur le sel ou l'alcool), et des contributions foncières. Or, ces impôts étaient souvent injustes, car ils ne prenaient pas en compte les véritables revenus des citoyens, et pesaient proportionnellement plus sur les plus modestes.Une mesure de justice socialeL'idée d'un impôt progressif sur le revenu — c'est-à-dire un impôt dont le taux augmente avec le revenu — s'inscrit également dans un souci de justice fiscale. Elle visait à faire contribuer les plus riches à hauteur de leurs capacités réelles, dans un contexte d'inégalités économiques croissantes.Déjà appliqué au Royaume-Uni depuis 1842 (réinstauré après une première tentative au XVIIIe siècle), l'impôt sur le revenu était vu comme un levier moderne et équitable, permettant de financer l'État sans pénaliser excessivement les classes populaires.Des résistances et un tournant historiqueL'instauration de l'impôt sur le revenu fut cependant très contestée en France. Les classes aisées s'y opposèrent farouchement, craignant une atteinte à leur vie privée (car il nécessitait de déclarer ses revenus) et une remise en question de leur pouvoir économique.Il fallut plusieurs années de débats, et même l'urgence de la guerre, pour que la loi soit définitivement votée en juillet 1914. Elle entra pleinement en application après la guerre, en 1917, avec un barème progressif et des seuils d'imposition selon les revenus.Un impôt devenu pilier de l'État moderneAujourd'hui, l'impôt sur le revenu est un outil central de redistribution et de financement des politiques publiques. Sa création symbolise l'entrée dans une fiscalité moderne, plus transparente, et adaptée à la complexité des économies contemporaines. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:05:12 - La Revue de presse internationale - par : Mathilde Ansquer - La République dominicaine a mis en place 15 nouvelles mesures pour lutter contre l'immigration illégale, venue notamment d'Haïti. Parmi ces mesures, l'une d'entre-elle concerne les contrôles dans les hôpitaux.
C'est un paradoxe qui défie l'intuition : nourrir une personne affamée peut, dans certains cas, lui être fatal. Ce phénomène porte un nom médical : le syndrome de renutrition inappropriée (ou "refeeding syndrome" en anglais). Il s'agit d'un trouble métabolique grave qui survient lorsque l'on réalimente trop rapidement une personne gravement dénutrie.Pour comprendre cela, il faut d'abord savoir ce que la faim fait au corps humain. Lorsqu'une personne est privée de nourriture pendant une longue période — à cause de la famine, d'une maladie, ou d'un emprisonnement prolongé — son organisme entre en mode de survie. Les réserves de glucose s'épuisent, et le corps commence à puiser dans les graisses et les muscles pour produire de l'énergie. Le métabolisme se ralentit, les taux d'insuline chutent, et certains minéraux essentiels, comme le phosphate, le potassium ou le magnésium, sont drastiquement réduits dans le sang.Jusque-là, le corps s'adapte, même s'il s'affaiblit dangereusement. Mais tout peut basculer au moment de la renutrition.Lorsque cette personne commence à manger à nouveau — surtout si on lui donne directement des aliments riches en glucides — cela stimule une reprise brutale de la production d'insuline. Ce changement hormonal fait entrer soudainement le sucre, mais aussi le phosphate, le magnésium et le potassium, dans les cellules. Résultat : leur concentration dans le sang chute encore davantage, atteignant parfois des niveaux critiques.Le corps, déjà affaibli, ne peut pas gérer ce bouleversement métabolique. Cette carence aiguë peut provoquer de nombreux troubles graves : problèmes cardiaques, insuffisance respiratoire, troubles neurologiques, voire un arrêt cardiaque. Et ce, alors même que la personne recommence enfin à s'alimenter.Ce phénomène tragique a été observé à grande échelle après la Seconde Guerre mondiale. On estime que près de 4500 survivants de l'Holocauste sont morts dans les jours suivant leur libération, non pas à cause de la malnutrition elle-même, mais en raison d'une renutrition trop brutale par les troupes alliées bien intentionnées.Aujourd'hui, le syndrome de renutrition inappropriée est bien connu du monde médical. Il peut survenir dans les cas d'anorexie sévère, de famine, ou chez certains patients hospitalisés. Pour l'éviter, il faut réintroduire la nourriture très progressivement, en contrôlant attentivement les apports en nutriments et en surveillant les électrolytes dans le sang.Ainsi, si nourrir est un geste fondamental d'humanité, dans certains cas, il exige une précaution médicale extrême. Car sauver une vie ne se résume pas à remplir une assiette, mais à comprendre ce qu'un corps affamé est prêt — ou non — à recevoir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Pape François est décédé | Qu’est-ce qui pousse des jeunes à sauter dans l’arène politique? | Le CH disputera le premier match des séries éliminatoires ce soir | Garou arrive avec un nouvel album | Il reste quelques jours à la campagne électorale fédérale! Dans cet épisode intégral du 21 avril, en entrevue : Laurent de Casanove, candidat pour le Parti libéral du Canada à Pierre-Boucher-Les-Patriotes-Verchères. Raphaël Emond, candidat pour le Nouveau Parti démocratique dans Chicoutimi-Le Fjord. Louis-Philippe Sauvé, député du Bloc québécois LaSalle-Émard-Verdun. Dave Morissette, animateur de télévision et ancien joueur des Canadiens. Garou, chanteur. Une production QUB Avril 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Voici l'Évangile du dimanche 20 avril 2025 : « Il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts » (Jn 20, 1-9) Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c'était encore les ténèbres. Elle s'aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a déposé. » Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s'aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n'entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas compris que, selon l'Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts. Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
Sur le réseau social LinkedIn, ces derniers temps, existe une tendance qui se généralise : beaucoup de publications surfent sur l'engouement pour l'intelligence artificielle. Jusque là, rien d'étonnant. Mais ce qui m'interpelle, c'est la façon dont certains en profitent pour vendre littéralement une promesse un petit peu trop belle pour être vraie. Selon eux, grâce à l'intelligence artificielle, créer sa propre start-up serait devenu aussi simple que de commander une pizza. Plus besoin d'investisseurs, plus besoin de patron, plus besoin de passer par les grandes plateformes numériques, et plus besoin de lever des millions. Avec son ordinateur portable et les bons outils, n'importe qui pourrait donc lancer son entreprise depuis son salon et toucher le monde entier. Evidemment, ce genre de discours fait rêver. Mais, attention, ce rêve peut rapidement devenir un mirage. Voici pourquoi : première promesse, plus besoin d'argent pour se lancer. C'est vrai que l'intelligence artificielle permet de faire beaucoup de choses sans passer par une agence digitale ou une équipe entière (créer un logo, rédiger des textes, créer un petit site internet tout seul). Mais, attention, ces outils reposent sur des infrastructures coûteuses et dès que l'activité prend un petit peu d'ampleur, il faut payer pour avoir plus de serveurs, pour un service client et pour du marketing. Donc démarrer coûte peut-être moins cher qu'avant, mais cela ne veut pas dire que c'est gratuit. Les frais n'ont pas disparu, ils arrivent juste un peu plus tard. Deuxième promesse, on peut toucher le public sans aucune barrière. Aujourd'hui, il est plus facile de publier une vidéo sur Tik Tok ou un post sur Instagram, mais cela ne garantit pas que votre contenu soit vu. Ces plateformes fonctionnent avec des algorithmes qui choisissent eux même ce qu'ils montrent, ou pas. Résultat : sans stratégie et sans budget publicitaire, on parle souvent dans le vide. Puis, troisième promesse, on n'a plus besoin de lever des fonds pour réussir. Certains disent même qu'avec un bon prompte, c'est à dire une bonne consigne donnée à l'intelligence artificielle, un ordinateur et une part de pizza, on pourrait conquérir le marché. Mais, dans les faits, faire grandir une entreprise demande toujours du support client, des serveurs fiables, des outils de gestion et de la conformité juridique, et une équipe. Bref, il faut des ressources. Et même les start ups les plus célèbres ont fini par lever des millions après leur lancement. Mots clés : réseau social, LinkedIn, tendance, publications, engouement, intelligence artificielle, IA, promesse, réelle, start-up, commander, pizza, besoin, investisseurs, fonds, investissements, argent, patron, plateformes numériques, discours, rêver, mirage, promesses, lancement, entreprise, société, agence digitale, équipe, logo, texte, site internet, cout, infrastructure, activité, ampleur, serveurs, service client, marketing, tik tok, instagram, gratuit, frais, public, vidéo, publication, post, contenu, plateformes, fonctionnement, algorithmes, résultat, stratégie, budget publicitaire, budget, réussir, visibilité, levée, fonds, réussite, prompt, consigne, ordinateur, marché, conquête, faits, support client, fonder, créer, mettre sur pied, grandir, entreprise, fiabilité, outils, gestion, conformité juridique, ressources, célèbre, millions, lancement, moteur puissant, construction, test, idées, moyens, réduction, opportunité, entrepreneuriat, facile, parcours exigeant, travail, choix, renoncements, simple, affaire, clics, promesse, algorithmiques, bon sens, endurance, réalité, terrain, fondateur, Blablacar, entrepreneur, outil, puissant, bâtisseur, accès, chemin, court, technologie, gain, gagner, temps, vitesse, valeur, mettre sur pied --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:49:39 - La 20e heure - par : Eva Bester - Gaëlle Obiégly est l'invitée de Grand Canal pour nous parler de son livre, Sans valeur, publié aux éditions Bayard. - invités : Gaëlle OBIEGLY - Gaëlle Obiégly : Écrivain - réalisé par : Lola COSTANTINI
Hier, relève le site Algérie 360, « Paris a décidé d'expulser douze diplomates algériens en poste sur son territoire, en réponse à une mesure similaire prise par Alger quelques jours plus tôt. La tension monte d'un cran entre les deux capitales, mettant en péril le fragile processus de réchauffement engagé récemment. Cette réaction en chaîne, précise Algérie 360, trouve son origine dans l'arrestation, en France, d'un agent consulaire algérien. Un agent soupçonné d'être impliqué dans une affaire touchant un blogueur algérien controversé connu sous le pseudonyme d'Amir DZ, exilé dans l'Hexagone. À Alger, cette arrestation est perçue comme une violation flagrante des conventions diplomatiques (…). »Autre mesure forte prise par Paris : le rappel de son ambassadeur… « Cette décision est une première. Et cette crise est cette fois-ci partie pour durer, commente Le Matin d'Algérie. Car il y a comme une rupture de confiance entre les deux chefs d'État ».Retailleau dans le collimateurPour le quotidien gouvernemental El Moudjahid, le responsable de cette affaire, c'est le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau. « Alger et Paris, rappelle le quotidien algérien, avaient repris langue après des mois de crise, à la faveur de l'appel téléphonique du président français à son homologue Abdelmadjid Tebboune et la venue prompte de son ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Ce réchauffement a fait long feu, soupire El Moudjahid. L'enthousiasme a vite été douché par un incident jugé gravissime par Alger. L'arrestation ostentatoire d'un agent consulaire algérien en exercice en France. (…) Une arrestation bien évidemment effectuée sous les ordres de Bruno Retailleau ». Et, prévient El Moudjahid, « entre l'Algérie et la France, le rideau ne se lèvera pas tant que les barbouzeries de Bruno Retailleau ne seront pas annihilées ».Réplique économique ?Le site Algérie Patriotique s'interroge : « comment l'Algérie va répondre à l'expulsion de ses agents diplomatiques : va-t-elle rompre les livraisons de gaz et expulser (le groupe pétrolier français) Total Energie ? Jusque-là, les autorités algériennes n'ont jamais lié les questions économiques aux différends politiques et diplomatiques, sauf dans le cas marocain. Jusqu'où iront les mesures de rétorsion de part et d'autre de la Méditerranée, entre deux pays dont les relations en dents de scie n'ont jamais connu une crise aussi grave depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? »D'ores et déjà, remarque le site Afrik.com, ce nouveau coup de froid « a des conséquences très lourdes pour les entreprises françaises désireuses de développer le marché algérien… Et qui vont devoir attendre un peu plus, pour profiter de la croissance de la première puissance économique d'Afrique du Nord. Le patronat français en pleurerait, tellement les conséquences des rodomontades de Messire Retailleau coûtent cher à la France ».Exemple, pointe Afrik.com, « le patron du troisième groupe mondial de transport maritime, CMA-CGM, Rodolphe Saadé, qui a vu annuler sa rencontre avec le président Tebboune, qui devait avoir lieu aujourd'hui, à Alger, et à l'issue de laquelle devait être annoncé un montant d'investissements colossaux en Algérie, de nature à faire des ports algériens une plateforme stratégique pour l'armateur français ».Toujours en décalage« Entre la France et l'Algérie, la malédiction des détentes éphémères », constate pour sa part Le Monde Afrique. « Pourquoi donc ces oscillations permanentes entre les deux capitales ? Pourquoi cette incapacité à stabiliser la relation (…) ? Un premier élément de réponse tient dans la nature multiforme de ce lien franco-algérien qui le rend comparable à nul autre. Fruit d'une imbrication entre mémoire coloniale, héritages migratoires, passerelles économiques, intérêts stratégiques et convulsions identitaires de chaque côté, la connexion entre la France et l'Algérie est par essence compliquée à réguler ».Mais, pointe encore Le Monde Afrique, « le véritable défi tient plutôt dans (…) l'absence de synchronie entre les différents agendas politiques, stratégiques et judiciaires. Quand la France est prête au dialogue, l'Algérie est absorbée par d'autres impératifs, et réciproquement. Et quand bien même les diplomates sont au diapason, les logiques partisanes de chaque pays poussent en sens contraire. Sans compter les incidents sécuritaires ou les vicissitudes judiciaires qui précipitent les embardées. »Enfin, analyse similaire pour Jeune Afrique qui constate qu' « à chaque fois qu'un chapitre semble esquisser un épilogue heureux, le caractère versatile et volatil de la relation entre la France et l'Algérie relance la machine à frictions ».
Hier, relève le site Algérie 360, « Paris a décidé d'expulser douze diplomates algériens en poste sur son territoire, en réponse à une mesure similaire prise par Alger quelques jours plus tôt. La tension monte d'un cran entre les deux capitales, mettant en péril le fragile processus de réchauffement engagé récemment. Cette réaction en chaîne, précise Algérie 360, trouve son origine dans l'arrestation, en France, d'un agent consulaire algérien. Un agent soupçonné d'être impliqué dans une affaire touchant un blogueur algérien controversé connu sous le pseudonyme d'Amir DZ, exilé dans l'Hexagone. À Alger, cette arrestation est perçue comme une violation flagrante des conventions diplomatiques (…). »Autre mesure forte prise par Paris : le rappel de son ambassadeur… « Cette décision est une première. Et cette crise est cette fois-ci partie pour durer, commente Le Matin d'Algérie. Car il y a comme une rupture de confiance entre les deux chefs d'État ».Retailleau dans le collimateurPour le quotidien gouvernemental El Moudjahid, le responsable de cette affaire, c'est le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau. « Alger et Paris, rappelle le quotidien algérien, avaient repris langue après des mois de crise, à la faveur de l'appel téléphonique du président français à son homologue Abdelmadjid Tebboune et la venue prompte de son ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Ce réchauffement a fait long feu, soupire El Moudjahid. L'enthousiasme a vite été douché par un incident jugé gravissime par Alger. L'arrestation ostentatoire d'un agent consulaire algérien en exercice en France. (…) Une arrestation bien évidemment effectuée sous les ordres de Bruno Retailleau ». Et, prévient El Moudjahid, « entre l'Algérie et la France, le rideau ne se lèvera pas tant que les barbouzeries de Bruno Retailleau ne seront pas annihilées ».Réplique économique ?Le site Algérie Patriotique s'interroge : « comment l'Algérie va répondre à l'expulsion de ses agents diplomatiques : va-t-elle rompre les livraisons de gaz et expulser (le groupe pétrolier français) Total Energie ? Jusque-là, les autorités algériennes n'ont jamais lié les questions économiques aux différends politiques et diplomatiques, sauf dans le cas marocain. Jusqu'où iront les mesures de rétorsion de part et d'autre de la Méditerranée, entre deux pays dont les relations en dents de scie n'ont jamais connu une crise aussi grave depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? »D'ores et déjà, remarque le site Afrik.com, ce nouveau coup de froid « a des conséquences très lourdes pour les entreprises françaises désireuses de développer le marché algérien… Et qui vont devoir attendre un peu plus, pour profiter de la croissance de la première puissance économique d'Afrique du Nord. Le patronat français en pleurerait, tellement les conséquences des rodomontades de Messire Retailleau coûtent cher à la France ».Exemple, pointe Afrik.com, « le patron du troisième groupe mondial de transport maritime, CMA-CGM, Rodolphe Saadé, qui a vu annuler sa rencontre avec le président Tebboune, qui devait avoir lieu aujourd'hui, à Alger, et à l'issue de laquelle devait être annoncé un montant d'investissements colossaux en Algérie, de nature à faire des ports algériens une plateforme stratégique pour l'armateur français ».Toujours en décalage« Entre la France et l'Algérie, la malédiction des détentes éphémères », constate pour sa part Le Monde Afrique. « Pourquoi donc ces oscillations permanentes entre les deux capitales ? Pourquoi cette incapacité à stabiliser la relation (…) ? Un premier élément de réponse tient dans la nature multiforme de ce lien franco-algérien qui le rend comparable à nul autre. Fruit d'une imbrication entre mémoire coloniale, héritages migratoires, passerelles économiques, intérêts stratégiques et convulsions identitaires de chaque côté, la connexion entre la France et l'Algérie est par essence compliquée à réguler ».Mais, pointe encore Le Monde Afrique, « le véritable défi tient plutôt dans (…) l'absence de synchronie entre les différents agendas politiques, stratégiques et judiciaires. Quand la France est prête au dialogue, l'Algérie est absorbée par d'autres impératifs, et réciproquement. Et quand bien même les diplomates sont au diapason, les logiques partisanes de chaque pays poussent en sens contraire. Sans compter les incidents sécuritaires ou les vicissitudes judiciaires qui précipitent les embardées. »Enfin, analyse similaire pour Jeune Afrique qui constate qu' « à chaque fois qu'un chapitre semble esquisser un épilogue heureux, le caractère versatile et volatil de la relation entre la France et l'Algérie relance la machine à frictions ».
“Mieux vaut un que deux tu l'auras” : voilà la grande leçon de la cession de Maxime Barbier et MinuteBuzz à TF1.Fondateur de MinuteBuzz, l'un des premiers médias viraux en France, Maxime Barbier fait un choix radical : abandonner les millions de visiteurs mensuels de son site pour devenir 100 % réseau social.Un pari fou ? Plutôt visionnaire. Très vite, MinuteBuzz explose : 18 millions d'abonnés et des centaines de millions de vues chaque mois. C'est ce virage osé qui attire l'attention de TF1.Le premier contact est une mission d'audit obtenue grâce au culot de son associée. Puis les négociations démarrent, durent quelques mois, et se finissent dans un cabinet d'avocat à 3h du matin.Jusque là tout va bien.Mais Maxime l'assume : le melon est vite arrivé ensuite. Des nouveaux locaux, des studios tout neufs, quelques millions d'euros et une série de vidéo sur sa vie l'ont peut-être empêché de d'anticiper ce qui allait arriver.À 3 mois de la fin de son earn-out, il se fait virer. Un départ en 4 jours, et une aventure qui s'arrête brusquement.Dans cet épisode, Maxime Barbier évoque sans filtre :Les débuts de MinuteBuzz et le pivot décisif qui lui a évité de planterle vide après TF1 et sa quête de senssa nouvelle vie avec Timeleft, la plateforme qui fait se rencontrer des milliers d'inconnus à travers le mondeUn podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l'agence qui crée des contenus et des médias d'inspiration pour les marques et les dirigeants.À vos écouteurs
À Madagascar, c'est un projet emblématique et controversé. Voulue par le président Andry Rajoelina, la première autoroute du pays reliant la capitale Antananarivo au principal port, Tamatave, est présentée par les autorités comme un levier essentiel au développement de la Grande Île. Mais les travaux de construction plongent des milliers de familles expropriées dans « une situation dramatique », ont alerté 110 organisations de la société civile début mars. Sur place, des paysans témoignent des conséquences de ce projet sur leurs vies. De notre correspondant à Antananarivo,Depuis son jardin, Madeleine Razafindramiadana observe inquiète le ballet des bulldozers en train de remblayer les rizières en face de chez elle. Dans sa commune d'Ambohimanga Rova, à une quinzaine de kilomètres au nord de la capitale de Madagascar, personne n'est venu l'informer du tracé de l'autoroute. Mais la malgache de 74 ans en est convaincue, ses parcelles vont être détruites, car elles se trouvent à proximité immédiate du chantier. « Jusque-là, les terres nous permettaient de vivre dignement, la scolarisation des enfants en dépendait. Maintenant, nous allons être démunis comme les sans-abris qui sont en ville. Nous ne profiterons pas de cette autoroute parce que nous n'avons même pas les moyens d'aller à Tamatave. Ce projet ne profitera pas au monde rural », regrette-t-elle.À quelques kilomètres de là, d'autres paysans ont déjà perdu leurs champs et leurs rizières il y a deux ans. Ils affirment avoir déposé des demandes de compensation, mais l'État n'est pas encore revenu vers eux. « Beaucoup de choses ont changé ici depuis qu'on a remblayé nos terres. Nous devons à présent cultiver sur les plaines, mais elles sont beaucoup moins fertiles. Avant, nous pouvions gagner 200 000 ariarys par semaine. Mais aujourd'hui, ce revenu a été divisé par 10 », déplore Andrianaivo Randimbison, père de quatre enfants. Ce projet d'autoroute a un impact sur notre santé physique et mentale. Nos enfants font face à une insécurité alimentaire grandissante. Avant, quand le commerce marchait bien, on pouvait se permettre d'acheter de la viande une à deux fois par semaine, maintenant, c'est un luxe hors de portée. »Au marché local, le riz et les légumes sont devenus plus rares, entraînant une hausse des prix. Après avoir été exproprié, Andrianaivo Randimbison a décidé de participer lui-même au chantier pour subvenir aux besoins de sa famille. Contre 10 000 ariarys par jour, le constructeur égyptien Samcrete l'emploie ponctuellement pour planter du gazon le long des talus de la future autoroute. Cette infrastructure, symbole de modernité, va stimuler le secteur industriel et créer des milliers d'emplois, promettent les autorités. Les paysans affectés seront indemnisés et accompagnés pour développer de nouvelles activités, assure le maire d'Ambohimanga Rova, Sedera Günther Rajaonarivo, membre du parti présidentiel. « J'ai expliqué à la population que si votre terrain est concerné par l'autoroute, on peut demander au ministère de l'élevage de promouvoir l'élevage de poulets de chair, par exemple, faire de l'aquaculture, diversifier leurs revenus. On cherche d'autres moyens pour essayer de compenser leurs pertes », affirme-t-il. Début mars, 110 organisations de la société civile ont demandé au Président de suspendre les travaux le temps de consulter les communautés paysannes concernées.À lire aussiMadagascar: des ONG demandent l'arrêt des travaux de l'autoroute Antananarivo-Tamatave
Bienvenue dans Dans Le Noir, le podcast qui vous entraîne là où l'étrange rôde, où l'inexplicable dérange… et parfois, où le bizarre fait tout simplement lever un sourcil. Aujourd'hui, direction les États-Unis, plus précisément le comté de York, en Pennsylvanie. Une affaire toute récente, aussi insolite que déroutante : celle du Box Demon.Oui, vous avez bien entendu. Le démon de la boîte. Rien que le nom donne envie de rallumer la lumière.Tout commence début mars 2025, lorsqu'un résident de la ville installe une caméra de surveillance Ring devant son domicile. Jusque-là, rien de plus normal. Mais au petit matin, il découvre une séquence étrange : un individu apparaît dans le champ de la caméra, vêtu d'un manteau sombre, avec une posture presque mécanique, figée. Mais ce qui attire immédiatement l'attention, c'est le masque.Source : https://eu.usatoday.com/story/news/nation/2025/03/12/masked-box-demon-rings-doorbell-york-pennsylvania/82305191007/Pour m'envoyer vos histoires danslenoirpdcst@gmail.comPour participer à cette émission horrifique, écrivez à Dans Le Noir sur les réseaux sociaux, j'accepte tout le monde !Mon Instagram HorrifiquePATREONLE seul podcast qui fait peur !Armez-vous de votre casque ou de vos écouteurs !Podcast Horreur, Podcast Surnaturel, Podcast Paranormal & Podcast Creepypasta mais surtout un podcast qui fait peur !Bonne semaine horrifique à tous ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Au Gabon, le scrutin présidentiel de ce samedi 12 avril s'annonce dans le calme, au contraire des élections précédentes, marquées par des crises. En 2016 en particulier, une vague de répression avait suivi l'annonce de la réélection contestée du président déchu Ali Bongo. Aucun bilan clair n'a jamais été établi, mais elle avait fait au moins plusieurs dizaines de morts. À la chute du régime, le 30 août 2023, les familles des victimes avaient exulté et espéré la fin de l'omerta sur le sujet. Jusque-là, le dossier n'a pas été rouvert, et le collectif fondé après le coup d'État s'est mué en association en début d'année pour obtenir des avancées de la part du prochain président. De notre envoyé spécial à Libreville,Chacun a mis un peu de sa poche pour louer un modeste bureau dans le quartier Dragon de Libreville, capitale du Gabon. Sur la bâche de l'association Réconciliation, la trésorière Hortense Mengue Messa montre le corps inerte d'Axel, son petit frère, recouvert d'un drapeau gabonais. « Il a voulu voir ce qui se passait dehors. Il a reçu deux balles. C'était devant la porte. Ils ont eu le temps de retirer le corps et de le cacher dans la maison. Aujourd'hui, je peux vous dire que, pour tous les enfants décédés cette nuit-là, les parents n'ont pas retrouvé le corps », affirme-t-elle avec gravité.Le fils de César Mavioga, Freddy, a reçu deux balles alors qu'il était au portail du domicile familial. Malgré un rapport d'autopsie, la justice a refusé sa plainte. Aucune enquête n'a été menée. Il déplore une situation qui n'évolue pas. « Les militaires ont tiré délibérément sur mon fils qui était chez nous. Il est mort dans la voiture. C'était difficile de l'emmener à l'hôpital, il y avait des barrages partout, se souvient-il avec émotion. Aujourd'hui, il y a l'omerta. Ce sont les militaires qui ont tué. Celui qui détient l'armée, qui est militaire, ne nous a pas reçus. Il sait ce qui s'est passé, il est le chef, donc il a toutes les archives. »Même frustration chez Claudine Aïcha Tsoumbou, qui avait soigné des blessés et témoigné de morts au QG du candidat Jean Ping. Après des années d'exil, elle préside aujourd'hui l'association qui demande la mise en place d'une commission Vérité, justice, réparation et réconciliation. « Du moment où nous avons respecté nos autorités, en allant adresser des courriers aux instances, à la Cour constitutionnelle, au Sénat, à l'Assemblée, à la primature, à la présidence, au Conseil économique et social et même à l'archevêque, et que, jusqu'aujourd'hui, nous avons des compatriotes qui vivent difficilement. On se sent vraiment délaissés. On se sent vraiment abandonnés et c'est frustrant », regrette-t-elle.Brice Clotaire Oligui Nguema a promis que la justice s'occuperait de l'affaire une fois la transition terminée. « Ceux qui attendent la vérité sur les parents disparus doivent l'avoir. Ceux qui la détiennent doivent pouvoir la partager », assure Laurence Ndong, ministre de la Communication et porte-parole du candidat à la présidentielle Brice Clotaire Oligui Nguema. Son principal adversaire, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a repris l'idée d'une commission, mais les victimes s'interrogent sur la sincérité de celui qui était alors le porte-parole du gouvernement.À lire aussiPrésidentielle au Gabon: Oligui Nguema clôture sa campagne dans le nord, les observateurs internationaux se préparent à Libreville
Les comédiennes Bérangère McNeese et Virginie Hocq sont nos invitées pour le film "Demain, si tout va bien" d'Ivan Goldschmidt. L'ambulance se gare devant la maison de Gio. La mission : le transporter à Bruxelles en compagnie de sa fille Cindy pour une greffe du cœur. Jusque-là, tout semble sous contrôle. Mais, quand Bruno l'ambulancier et son improbable collègue Aline les invitent à prendre la route, le transfert connait une tournure imprévue : alors que les portes claquent, que les langues se délient et les rebondissements s'enchainent, le voyage réserve, aux uns et aux autres, quelques « petites » surprises... Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le territoire de 15 000 mètres carrés frontalier de la Pologne, de la Lituanie et de la Biélorussie et relié à la Russie à travers les 70 kilomètres du corridor de Suwalki, est à la fois une forteresse ultra-militarisée au bord de la mer Baltique et un territoire qui entretenait avant la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales des liens étroits avec l'Europe. Reportage dans ce territoire « baromètre » des relations UE-Russie. De notre envoyée spéciale à Kaliningrad,Kaliningrad, fin de journée, un stade dans la ville. Une partie de football dans la lumière claire du printemps malgré le froid, des coureurs sur la piste et deux adolescents de 17 ans qui déboulent, sourire aux lèvres, mais visage sérieux. Pavel et Eugène sont venus s'entraîner pour leurs futurs concours d'écoles supérieures. Membres d'un des clubs militaro-patriotiques de la ville, ils visent des établissements d'études militaires supérieures prestigieux en Russie.Pavel postule à l'École navale de Saint-Pétersbourg, « parce que je considère qu'être militaire dans notre pays est un honneur » dit-il ; Eugène à l'École supérieure d'artillerie de Moscou. Ce dernier se définit comme « un patriote qui veut défendre son pays jusqu'à la dernière goutte de son sang ». Eugène se dit aussi « convaincu que les Iskander sont des armes de haute technologie capables d'accomplir n'importe quelle mission et fier que nos scientifiques puissent réaliser de telles performances avec cette arme ».Les Iskander sont déployés à Kaliningrad depuis 2018. Ces missiles sont capables d'envoyer des charges conventionnelles ou nucléaires à 500 kilomètres et peuvent donc atteindre rapidement plusieurs pays voisins directs de cette enclave. Cette fierté de les héberger sur le territoire de Kaliningrad, également siège de la flotte russe de la mer Baltique, est évidemment partagée par le dirigeant de leur club qui a demandé à être présenté sous le pseudonyme sous lequel il dit être connu sur les réseaux sociaux et dans la région, celui de Maxim Maximosvky, 37 ans, fonctionnaire dans le civil, volontaire bénévole pour ce club.« Les Iskander, c'est bien que tout le monde y pense et les craigne », avance-t-il. « C'est même très bien. C'est notre totem de protection. Bien sûr, nous sommes un os dans la gorge de l'Europe. » Reste que Maxim Maximosvky se présente comme très proche de la ligne de l'État russe en affirmant : « On ne peut pas dire que Kaliningrad est entourée par des pays ennemis. Pour moi, ils sont, comme Vladimir Poutine les a désignés, des pays "inamicaux". Il n'y a pas si longtemps, la population locale voyageait librement et souvent juste pour la journée en Pologne, en Lituanie, en Allemagne, par bus. La région était très tournée vers l'Europe, et ses habitants largement perçus dans le reste de la Russie comme presque Européens, tout en étant des citoyens russes. Mais quand les frontières ont fermé, ils sont devenus indésirables en Europe. Les citoyens de Kaliningrad se sont donc rappelés qui ils étaient et ont réorienté leur vie. »La nouvelle donne post-2022En juin 2022, la tension est montée en flèche entre Kaliningrad et ses voisins. Appliquant les sanctions européennes contre la Russie, la Lituanie a bloqué le transit par voie ferrée de certaines marchandises vers ce territoire. Moscou a dénoncé un « blocus ». Jusque-là, tous les mois, une centaine de trains de passagers et de marchandises non militaires reliaient Kaliningrad à la Russie continentale, en passant par la Biélorussie, alliée de Moscou, et la Lituanie, membre de l'Union européenne (UE) et de l'Otan depuis 2004. La mise en place de ce transit était l'une des conditions imposées à la Lituanie lors de son adhésion à l'UE.Après une énorme exposition médiatique, les tensions officielles sont retombées. Mais aujourd'hui, Kaliningrad est surtout reliée pour le trafic des biens à la Russie par des ferrys venus de Saint-Pétersbourg, et si personne ne se plaint tout haut de ruptures d'approvisionnement, on soulève des problèmes de transit. Sous couvert d'anonymat, une cadre d'une usine de viandes a ainsi affirmé à RFI que ses camions vers la Russie continentale pouvaient être bloqués des jours entiers pour de longs contrôles douaniers organisés par la Lituanie, handicapant ainsi ses exportations, très dépendantes de dates limites de consommation. En 2023, des médias d'investigation comme Siena ont eux révélé que des engrais biélorusses sous le coup de sanctions européennes continuaient de transiter par le pays balte. Le ministère des Transports avait, dans la foulée, annoncé un renforcement des contrôles à toutes ses frontières.L'inflation, elle, déjà très élevée en Russie, bat des records à Kaliningrad : + de 10 % rien qu'en décembre, selon les chiffres officiels de l'institut national russe Rosstat.Fondateur il y a plusieurs dizaines d'années d'une entreprise de transport par camion, Serguey Gos affirme, lui, avoir réussi à gérer la nouvelle donne économique sans dommages durables. « Avant 2022, nous travaillions avec presque tous les pays européens, Italie, Autriche, Allemagne, France. De notre pays, nous amenions de la tourbe, du bois, beaucoup de matières premières, et nous importions certains composants. » Aujourd'hui, ce chef d'entreprise affirme avoir réorienté en quelques mois ses activités via les pays classés comme amicaux par la Russie : Turquie, Kazakhstan, Chine. Sa flotte de camions reste très européenne, mais pour ses nouveaux semi-remorques, il dit se fournir désormais auprès d'une usine locale.Si Serguey Gos dit avoir parfaitement encaissé économiquement le choc de 2022 émotionnellement, c'est à ses yeux une autre affaire. « La manière dont les choses se sont passées entre nos collègues occidentaux et nous a été très laide. Et malheureusement, on s'en souvient encore. On attendait une commande d'équipement, elle était payée, et tout d'un coup, l'argent nous a simplement été renvoyé et on nous a dit qu'on ne recevrait rien. On devrait toujours se souvenir, avant de claquer la porte, qu'on pourrait devoir la rouvrir un jour. » Un discours qui résonne avec celui du Kremlin. Celui-ci milite pour la levée des sanctions, mais affirme toujours que ce n'est pas par nécessité économique, mais pour des raisons de principe.À Kaliningrad, peu s'attendent à du changement en la matière. Serguey Gos résume l'état d'esprit général par cette formule : « les sanctions n'ont pas été imposées pour ensuite être annulées rapidement ». Les Européens ont eux réaffirmé leur position la semaine dernière : pas de levée de sanctions avant un retrait « inconditionnel » des forces russes d'Ukraine. Les tensions, elles, continuent à s'accumuler. Un représentant réputé de la communauté d'affaires de Kaliningrad a ainsi annulé une interview prévue avec RFI « en raison du dernier discours d'Emmanuel Macron ». Le président français avait, quelques heures, auparavant, dans une allocution télévisée, fustigé « l'agressivité » de Moscou « qui viole nos frontières » et face à laquelle « rester spectateur serait une folie ». Devant 15 millions de téléspectateurs, Emmanuel Macron avait aussi affirmé que la Russie était « devenue une menace pour la France et pour l'Europe », une Russie qu'il accusait de « tester nos limites dans les airs, en mer, dans l'espace et derrière nos écrans. Cette agressivité ne semble pas connaître de frontières ».La Pologne ainsi que les pays baltes sont aujourd'hui engagés dans de coûteux travaux de fortification de leurs frontières avec la Russie. Poussés par l'inquiétude d'un conflit dans quelques années avec Moscou, ces dernières semaines la Lituanie annoncé quitter la Convention d'Oslo interdisant les bombes à sous-munitions, tandis que la Pologne et les trois pays baltes ont eux déclaré vouloir se retirer de celle bannissant les mines antipersonnel.À lire aussiSites énergétiques visés: Kiev et Moscou font état de «violations» et se tournent vers Washington
Le territoire de 15 000 mètres carrés frontalier de la Pologne, de la Lituanie et de la Biélorussie et relié à la Russie à travers les 70 kilomètres du corridor de Suwalki, est à la fois une forteresse ultra-militarisée au bord de la mer Baltique et un territoire qui entretenait avant la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales des liens étroits avec l'Europe. Reportage dans ce territoire « baromètre » des relations UE-Russie. De notre envoyée spéciale à Kaliningrad,Kaliningrad, fin de journée, un stade dans la ville. Une partie de football dans la lumière claire du printemps malgré le froid, des coureurs sur la piste et deux adolescents de 17 ans qui déboulent, sourire aux lèvres, mais visage sérieux. Pavel et Eugène sont venus s'entraîner pour leurs futurs concours d'écoles supérieures. Membres d'un des clubs militaro-patriotiques de la ville, ils visent des établissements d'études militaires supérieures prestigieux en Russie.Pavel postule à l'École navale de Saint-Pétersbourg, « parce que je considère qu'être militaire dans notre pays est un honneur » dit-il ; Eugène à l'École supérieure d'artillerie de Moscou. Ce dernier se définit comme « un patriote qui veut défendre son pays jusqu'à la dernière goutte de son sang ». Eugène se dit aussi « convaincu que les Iskander sont des armes de haute technologie capables d'accomplir n'importe quelle mission et fier que nos scientifiques puissent réaliser de telles performances avec cette arme ».Les Iskander sont déployés à Kaliningrad depuis 2018. Ces missiles sont capables d'envoyer des charges conventionnelles ou nucléaires à 500 kilomètres et peuvent donc atteindre rapidement plusieurs pays voisins directs de cette enclave. Cette fierté de les héberger sur le territoire de Kaliningrad, également siège de la flotte russe de la mer Baltique, est évidemment partagée par le dirigeant de leur club qui a demandé à être présenté sous le pseudonyme sous lequel il dit être connu sur les réseaux sociaux et dans la région, celui de Maxim Maximosvky, 37 ans, fonctionnaire dans le civil, volontaire bénévole pour ce club.« Les Iskander, c'est bien que tout le monde y pense et les craigne », avance-t-il. « C'est même très bien. C'est notre totem de protection. Bien sûr, nous sommes un os dans la gorge de l'Europe. » Reste que Maxim Maximosvky se présente comme très proche de la ligne de l'État russe en affirmant : « On ne peut pas dire que Kaliningrad est entourée par des pays ennemis. Pour moi, ils sont, comme Vladimir Poutine les a désignés, des pays "inamicaux". Il n'y a pas si longtemps, la population locale voyageait librement et souvent juste pour la journée en Pologne, en Lituanie, en Allemagne, par bus. La région était très tournée vers l'Europe, et ses habitants largement perçus dans le reste de la Russie comme presque Européens, tout en étant des citoyens russes. Mais quand les frontières ont fermé, ils sont devenus indésirables en Europe. Les citoyens de Kaliningrad se sont donc rappelés qui ils étaient et ont réorienté leur vie. »La nouvelle donne post-2022En juin 2022, la tension est montée en flèche entre Kaliningrad et ses voisins. Appliquant les sanctions européennes contre la Russie, la Lituanie a bloqué le transit par voie ferrée de certaines marchandises vers ce territoire. Moscou a dénoncé un « blocus ». Jusque-là, tous les mois, une centaine de trains de passagers et de marchandises non militaires reliaient Kaliningrad à la Russie continentale, en passant par la Biélorussie, alliée de Moscou, et la Lituanie, membre de l'Union européenne (UE) et de l'Otan depuis 2004. La mise en place de ce transit était l'une des conditions imposées à la Lituanie lors de son adhésion à l'UE.Après une énorme exposition médiatique, les tensions officielles sont retombées. Mais aujourd'hui, Kaliningrad est surtout reliée pour le trafic des biens à la Russie par des ferrys venus de Saint-Pétersbourg, et si personne ne se plaint tout haut de ruptures d'approvisionnement, on soulève des problèmes de transit. Sous couvert d'anonymat, une cadre d'une usine de viandes a ainsi affirmé à RFI que ses camions vers la Russie continentale pouvaient être bloqués des jours entiers pour de longs contrôles douaniers organisés par la Lituanie, handicapant ainsi ses exportations, très dépendantes de dates limites de consommation. En 2023, des médias d'investigation comme Siena ont eux révélé que des engrais biélorusses sous le coup de sanctions européennes continuaient de transiter par le pays balte. Le ministère des Transports avait, dans la foulée, annoncé un renforcement des contrôles à toutes ses frontières.L'inflation, elle, déjà très élevée en Russie, bat des records à Kaliningrad : + de 10 % rien qu'en décembre, selon les chiffres officiels de l'institut national russe Rosstat.Fondateur il y a plusieurs dizaines d'années d'une entreprise de transport par camion, Serguey Gos affirme, lui, avoir réussi à gérer la nouvelle donne économique sans dommages durables. « Avant 2022, nous travaillions avec presque tous les pays européens, Italie, Autriche, Allemagne, France. De notre pays, nous amenions de la tourbe, du bois, beaucoup de matières premières, et nous importions certains composants. » Aujourd'hui, ce chef d'entreprise affirme avoir réorienté en quelques mois ses activités via les pays classés comme amicaux par la Russie : Turquie, Kazakhstan, Chine. Sa flotte de camions reste très européenne, mais pour ses nouveaux semi-remorques, il dit se fournir désormais auprès d'une usine locale.Si Serguey Gos dit avoir parfaitement encaissé économiquement le choc de 2022 émotionnellement, c'est à ses yeux une autre affaire. « La manière dont les choses se sont passées entre nos collègues occidentaux et nous a été très laide. Et malheureusement, on s'en souvient encore. On attendait une commande d'équipement, elle était payée, et tout d'un coup, l'argent nous a simplement été renvoyé et on nous a dit qu'on ne recevrait rien. On devrait toujours se souvenir, avant de claquer la porte, qu'on pourrait devoir la rouvrir un jour. » Un discours qui résonne avec celui du Kremlin. Celui-ci milite pour la levée des sanctions, mais affirme toujours que ce n'est pas par nécessité économique, mais pour des raisons de principe.À Kaliningrad, peu s'attendent à du changement en la matière. Serguey Gos résume l'état d'esprit général par cette formule : « les sanctions n'ont pas été imposées pour ensuite être annulées rapidement ». Les Européens ont eux réaffirmé leur position la semaine dernière : pas de levée de sanctions avant un retrait « inconditionnel » des forces russes d'Ukraine. Les tensions, elles, continuent à s'accumuler. Un représentant réputé de la communauté d'affaires de Kaliningrad a ainsi annulé une interview prévue avec RFI « en raison du dernier discours d'Emmanuel Macron ». Le président français avait, quelques heures, auparavant, dans une allocution télévisée, fustigé « l'agressivité » de Moscou « qui viole nos frontières » et face à laquelle « rester spectateur serait une folie ». Devant 15 millions de téléspectateurs, Emmanuel Macron avait aussi affirmé que la Russie était « devenue une menace pour la France et pour l'Europe », une Russie qu'il accusait de « tester nos limites dans les airs, en mer, dans l'espace et derrière nos écrans. Cette agressivité ne semble pas connaître de frontières ».La Pologne ainsi que les pays baltes sont aujourd'hui engagés dans de coûteux travaux de fortification de leurs frontières avec la Russie. Poussés par l'inquiétude d'un conflit dans quelques années avec Moscou, ces dernières semaines la Lituanie annoncé quitter la Convention d'Oslo interdisant les bombes à sous-munitions, tandis que la Pologne et les trois pays baltes ont eux déclaré vouloir se retirer de celle bannissant les mines antipersonnel.À lire aussiSites énergétiques visés: Kiev et Moscou font état de «violations» et se tournent vers Washington
C'est l'histoire d'un homme bon et sans histoire, qui a échappé à deux tentatives d'assassinat en 2015… commandités par sa femme. Il reçoit plusieurs coups de couteau. Mais que s'est-il passé pour en arriver là ? Dans le dernier épisode, Caroline Nogueras recevra la victime, Turan Bekar, encore traumatisé par ce qu'il a vécu. Se débarrasser de son mari : mode d'emploi Ça fait trois semaines, et Kemal Coban, l'homme au couteau, reste introuvable. Pendant ce temps, les enquêteurs de la PJ épluchent tous les relevés d'appel sur les téléphones de l'agresseur et de la fleuriste. Jusque-là, rien ne liait l'un à l'autre, si ce n'est le post-it qu'ils ont retrouvé pendant la perquisition avec les numéros de téléphone d'Ayten. Mais est-ce qu'ils se sont déjà appelés tous les deux ? Non. Jamais de coups de téléphone entre eux. Découvrez la saison précédente en intégralité : La mystérieuse disparition de Nadine Chabert Un podcast Bababam Originals Ecriture : Tiphaine Pioger Voix : Caroline Nogueras En partenariat avec upday. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C'est une hausse spectaculaire : +700 % en un mois et demi ! Les prix du bismuth, un métal utilisé pour fabriquer des médicaments, de la peinture ou encore des alliages utilisés dans l'industrie électronique, n'ont pas connu de répit depuis plusieurs semaines. Le bismuth est soumis à des restrictions chinoises depuis début février. Cela fait partie des réponses prises par la Chine aux sanctions américaines. Le métal, qui se caractérise par une couleur jaune quand il est utilisé comme pigment, n'est pas interdit à l'exportation, mais sa vente fait l'objet de contrôles drastiques.Le temps de mettre en œuvre la nouvelle règlementation qui vise à identifier les destinataires et les usages qu'ils comptent faire du bismuth, les exportateurs chinois ont considérablement ralenti leurs exportations. L'impact sur les prix a été immédiat. Avant les restrictions, le métal s'échangeait à 12 dollars le kilo, il se vend autour de 85 dollars aujourd'hui et des offres à 90 dollars commencent à circuler. On parle des prix européens. Aux États-Unis, où le métal est taxé à 45 %, les prix sont encore plus élevés. À lire aussiLa Chine, grande gagnante des mesures de Donald Trump?La Chine raffine 80 % du bismuthSur Terre, il y a peu de bismuth, et l'essentiel est raffiné en Chine. Les États-Unis n'en produisent plus depuis plus de 10 ans. Leur seule source propre vient du recyclage d'alliages. Ces 5 dernières années, le recyclage leur a permis de récupérer entre 3 et 10 % de leurs besoins. Les États-Unis achètent les deux tiers de leur bismuth en Chine et un peu plus de 20% en Corée du Sud. L'Europe est, elle aussi, très dépendante vis-à-vis de l'Asie pour son approvisionnement. La demande commence à baisserLes prix actuels ont un impact sur la demande, car les industriels ne sont pas tous capables d'absorber la hausse vertigineuse des prix. Même s'ils utilisent peu de bismuth, à 100 dollars le kilo, le prix n'est plus anodin.« Jusque-là, le bismuth n'était pas cher et n'était pas une préoccupation, c'est à ce moment-là qu'il aurait fallu constituer des stocks », explique Vincent Donnen, patron de la Compagnie des métaux rares (CDMR), une société de conseil en investissement.S'ils durent trop longtemps, ces prix élevés pourraient pousser à une réorientation géographique des approvisionnements. « Il y a du bismuth ailleurs, la Chine n'a pas le monopole de l'extraction, mais elle a su investir pour prendre un quasi-monopole de raffinage », rappelle l'expert.À lire aussiLe bismuth aussi frappé par les restrictions chinoises à l'exportation
L'influenceur a été interpellé à Montpellier en vue de son expulsion vers son pays d'origine, qui l'avait déjà refusé en janvier dernier. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une vie de combats Après avoir vécu l'enfer à Auschwitz, elle devient la première femme à occuper certains postes politiques en France. Parmi ses combats gagnés : la légalisation de l'avortement en France. Porteuse du projet de loi sur l'IVG Après ses études, Simone se lance dans la politique et entre dans la magistrature en 1957. Elle est alors âgée de 30 ans. Elle devient haut fonctionnaire dans l'administration pénitentiaire et se bat pour améliorer le sort des détenus. En 1970, elle devient la première femme secrétaire générale du Conseil Supérieur de la magistrature. Cette ascension politique lui permet de devenir ministre de la Santé sous le gouvernement de Valéry Giscard d'Estaing. C'est ce qui l'amène à être la porteuse au Parlement du projet de la loi sur l'intervention volontaire de grossesse qui dépénalise l'avortement. Jusque-là, avorter pour une raison non médicale était un délit, passible de prison. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Battling Siki, le champion de boxe français effacé de l'histoire : la vie devant soi (1/4) [INEDIT] Battling Siki, le champion de boxe français effacé de l'histoire : le survivant (2/4) [INEDIT] Battling Siki, le champion de boxe français effacé de l'histoire : un adversaire invincible (3/4) [INEDIT] Battling Siki, le champion de boxe français effacé de l'histoire : un combat à vie (4/4) Une production Bababam Originals Ecriture et réalisation : Celia Brondeau Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Emmanuelle Ducros partage avec les auditeurs d'Europe 1 une lecture qui l'a fait passer par toute la gamme des émotions, de l'hilarité au découragement total. Il s'agit d'un arrêté du ministère de l'Économie et des Finances qui traite d'un sujet apparemment anodin : les panonceaux pour les hébergements touristiques. Cependant, ce qui devait être une simple réglementation s'est transformé en un véritable délire bureaucratique de 42 pages, détaillant avec une précision inouïe tous les aspects de ces panneaux, de leurs dimensions aux systèmes de fixation. Emmanuelle Ducros s'interroge sur la pertinence de telles normes dans un pays endetté, alors que les interactions entre les citoyens et l'État sont déjà si compliquées. Elle suggère que ces tâches pourraient être confiées à l'intelligence artificielle, plutôt que d'occuper des fonctionnaires à produire ces "âneries bureaucratiques somptuaires".Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Emmanuelle Ducros partage avec les auditeurs d'Europe 1 une lecture qui l'a fait passer par toute la gamme des émotions, de l'hilarité au découragement total. Il s'agit d'un arrêté du ministère de l'Économie et des Finances qui traite d'un sujet apparemment anodin : les panonceaux pour les hébergements touristiques. Cependant, ce qui devait être une simple réglementation s'est transformé en un véritable délire bureaucratique de 42 pages, détaillant avec une précision inouïe tous les aspects de ces panneaux, de leurs dimensions aux systèmes de fixation. Emmanuelle Ducros s'interroge sur la pertinence de telles normes dans un pays endetté, alors que les interactions entre les citoyens et l'État sont déjà si compliquées. Elle suggère que ces tâches pourraient être confiées à l'intelligence artificielle, plutôt que d'occuper des fonctionnaires à produire ces "âneries bureaucratiques somptuaires".Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Largement dominateur mais incapable de concrétiser, le PSG s'est fait punir en fin de match par Liverpool (0-1) en 8e de finale aller de la Ligue des champions, mercredi au Parc des Princes. Jusque-là inoffensifs, les Reds ont marqué par Harvey Elliott (87e), qui venait de remplacer un Mohamed Salah transparent. La recrue hivernale du PSG Khvicha Kvaratskhelia avait marqué à la 20e d'une belle frappe enroulée mais son but a été refusé pour hors-jeu. Les deux équipes se retrouvent mardi prochain à Anfield.
Réseau électrique : pas de gros dégâts jusque-là, 21 foyers sans électricité mais les techniciens déjà sur place by TOPFM MAURITIUS
En Côte d'Ivoire, la France va restituer, ce jeudi 20 février, la base occupée par le 43e bataillon d'infanterie de marine (Bima) aux autorités ivoiriennes. Ce camp militaire, situé dans la commune de Port-Bouët, deviendra le camp Thomas-d'Aquin-Ouattara, du nom du premier chef d'état-major de l'armée ivoirienne. Une cérémonie officielle sera organisée en présence des deux ministres de la Défense. Cette rétrocession intervient après deux ans de discussions entre les deux parties. Que va devenir ce camp militaire ? Quelles orientations la coopération militaire entre les deux pays va-t-elle prendre ? Et quid de la coopération avec les autres partenaires internationaux dans le domaine de la sécurité ? Téné Birahima Ouattara, ministre d'État, ministre ivoirien de la Défense, est le Grand invité Afrique de RFI ce matin. Il répond aux questions de notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne. RFI : La rétrocession du 43ᵉ Bima est un symbole fort. Qu'attendez-vous aujourd'hui de la coopération militaire avec la France ? Téné Birahima Ouattara : C'est un sujet dont nous discutons avec la partie française depuis deux ans, depuis 2023. Nous sommes convenus d'avoir un nouveau partenariat. Nous proposons de consolider la coopération de nos forces conventionnelles, de renforcer l'appui de la partie française dans le partenariat avec la Côte d'Ivoire en ce qui concerne le volet renseignement et puis le volet aussi des forces spéciales. Et enfin de contribuer à la montée en puissance de l'armée de l'air de Côte d'Ivoire.Une centaine de militaires français devraient rester pour assurer des formations. Quels sont les besoins spécifiques de l'armée ivoirienne ? Les besoins sont nombreux, je dirais. Voici comment est-ce qu'on pense organiser le 43ᵉ Bima. Nous allons créer un centre d'aguerrissement. Nous avons besoin, avant de projeter nos soldats dans les opérations des Nations unies, de les former. Jusque-là, ces formations se faisaient dans des coins assez reculés. Nous pensons que le 43ᵉ Bima correspond parfaitement à des infrastructures qui correspondent à la formation. Nous avons déjà créé un partenariat avec la France, une école de communication au niveau des armées, ce qui est important, et nous avons l'intention aussi d'y installer un certain nombre de bataillons ivoiriens dans le camp.Quelle est la contrepartie à cette coopération ? La coopération militaire continue avec la France. Il n'y a pas de rupture en réalité parce qu'une équipe de l'armée de l'air, la France va s'installer à Bouaké, par exemple, où il y a des infrastructures appropriées pour la formation des pilotes ivoiriens. Donc la coopération continue en réalité, la France a voulu réarticuler son dispositif en Afrique. On ne peut que donc aller dans ce sens. Mais la coopération continue.A Munich, vous avez eu un entretien avec le commandant d'Africom. Est-ce que l'administration de Donald Trump vous paraît disposée à reconduire le soutien des États-Unis en matière de formation et d'équipement des armées ivoiriennes ? J'ai indiqué au responsable d'Africom, le général Langley, que nous avions quelques inquiétudes parce que nous avions un plan de formation avec les États-Unis qui a dû connaître un ralentissement à partir donc des instructions depuis Washington. Il m'a rassuré. Il m'a rassuré pour me dire que la Côte d'Ivoire constituait quand même un pays important. Et c'est une évaluation qui se fera faîte très rapidement. Et la coopération devrait continuer normalement.En décembre, deux gendarmes ivoiriens qui étaient détenus à Ouaga depuis plusieurs mois ont pu être libérés grâce à la médiation du Togo. Le soldat et le VDP burkinabé sont aussi rentrés chez eux. Passé cet épisode, est-ce que les discussions avec votre homologue burkinabé de la Défense ont pu reprendre ? Le Burkina et la Côte d'Ivoire ont une histoire commune. Nous sommes tellement liés. Nous avons des populations qui sont de part et d'autre (de la frontière, ndlr) qui parlent la même langue. C'est un certain nombre de choses qui font que la Côte d'Ivoire ne peut pas se fâcher avec le Burkina et vice versa. Donc il peut y avoir des incompréhensions, mais très rapidement, ces incompréhensions sont levées. Et puis la vie continue. Je pense qu'il n'y a pas de problème a priori.Vous parlez justement de la frontière. Est-ce que les discussions sur la délimitation de la frontière qui est commune ont pu reprendre ? Oui, effectivement, à Bobo-Dioulasso aujourd'hui, les discussions ont repris pour essayer d'arriver à une délimitation des frontières. On s'est fixé un calendrier qui devrait prendre fin à la fin du mois de juin.Est-ce que vous êtes volontaire pour essayer de relancer les discussions autour de la mise en place de patrouilles mixtes entre le Burkina et la Côte d'Ivoire ? On l'a toujours souhaité. On l'a toujours souhaité. La partie burkinabé nous avait donné des assurances dans ce sens-là, mais pour le moment, ce n'est pas effectif. Mais c'est notre souhait parce que ça permettrait de vraiment régler un problème : cela permettrait à la Côte d'Ivoire de nettoyer le nord ivoirien ; et cela permettrait au Burkina de nettoyer le sud du Burkina. Mais pour le moment, ce n'est pas effectif. La dernière opération que nous avons menée ensemble date de 2021. Depuis, donc, nous n'avons pas encore pu mener d'opération ensemble, mais j'ai bon espoir qu'on puisse y arriver quand même.Une question politique maintenant. Début janvier, à l'occasion des vœux au corps diplomatique, le président de la République a dit qu'il n'avait pas encore pris sa décision concernant le scrutin d'octobre prochain. Pensez-vous qu'il veut y aller ? Posez la question au président de la République.
« Les rebelles du M23 et les soldats rwandais qui les appuient n'ont eu que faire des semonces venues d'Addis-Abeba où se tenait, ce week-end, un sommet de l'Union africaine, relève Le Monde Afrique. Après avoir pris l'aéroport de Bukavu, la capitale de la province du Sud-Kivu en RDC, puis avoir pénétré ses faubourgs, vendredi, ils sont entrés dans le cœur de la ville hier. (…) À la différence de leur conquête de Goma, la capitale du Nord-Kivu, fin janvier, les insurgés congolais ont cette fois pris sans combattre cette agglomération de près d'un million d'habitants. Selon divers témoignages recueillis par Le Monde Afrique, les soldats des forces armées de la RDC avaient pour l'essentiel déserté la ville la veille, pour prendre la direction d'Uvira, plus au sud. »« Ce qui étonne, remarque pour sa part Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, c'est la rapidité et la relative facilité avec laquelle le M23 fait battre en retraite l'armée congolaise et ses groupes armés supplétifs Wazalendo. La prise de la ville de Goma n'aura finalement pas créé d'électrochoc dans l'armée régulière, malgré les déclarations du président Félix Tshisekedi qui avait promis une "riposte vigoureuse". Après la chute de Bukavu, on est en droit de se demander qui soutient encore Félix Tshisekedi ?, s'exclame Afrikarabia. Son armée est en déroute. Les rivalités régionales entre ses frères africains les condamnent à l'inaction et la communauté internationale, ONU et Union européenne en première ligne, hésitent toujours à sanctionner le Rwanda. »L'UA pieds et poings liés ?L'Union africaine, quant à elle, était donc en conclave ce week-end à Addis-Abeba, pour désigner le successeur de Moussa Faki Mahamat à la tête de la commission de l'Union. C'est le Djiboutien Mahamoud Ali Youssouf qui a été élu. Jusque-là ministre des Affaires étrangères de son pays, il n'aura pas la tâche facile face à l'épineux dossier congolais.En effet, s'interroge Aujourd'hui à Ouagadougou, « comment pourrait-il faire preuve d'ingratitude à l'égard du président rwandais, si ses patrons de chefs d'État ne le font pas ? D'ailleurs, en a-t-il les moyens ? Non, répond le journal. En effet, les réformes de la Commission, qui ont instauré la rotation, ont pour maître à penser un certain Paul Kagame. Et c'était justement le tour de l'Afrique de l'Est. Ce qui a permis au Djiboutien d'être élu. La gêne et la pusillanimité donc à Addis-Abeba, ce week-end, et l'équipée hégémonique du M23 à Bukavu, ont confirmé de fait qu'en dépit des efforts diplomatiques, c'est bien l'escalade qui prévaut à l'est de ce pays-continent. »« Autant dire que les pourparlers à venir, s'ils ont lieu un jour, promettent des étincelles », renchérit L'Observateur Paalgaqui s'interroge : « qui parviendra à faire asseoir autour de la même table, Fatshi et l'Homme mince de Kigali qui ne peuvent plus se voir en peinture et qui n'échangent guère plus que par diatribes interposées ? Avec hélas, le constat d'impuissance des organisations sous-régionales et de l'UA qui, toutes pourtant, redoutent la généralisation du conflit dans une région des Grands Lacs aux eaux aussi troublées. »« Très regrettable… »Une impuissance qu'a reconnue et regrettée Moussa Faki Mahamat ce week-end. C'est ce que souligne Le Point Afrique : « dans son discours d'ouverture du 38ème sommet de l'instance, le président sortant de la Commission s'en est pris au Conseil de paix et de sécurité l'UA, l'organe censé faire taire les armes. "Il est très regrettable que ses décisions soient parfois contraires à nos principes et, quand elles ne le sont pas, elles restent souvent lettre morte", a dénoncé le Tchadien qui a passé huit ans à la tête de la Commission. L'an dernier, Faki avait déjà insisté sur les 93 % des décisions de l'UA qui n'ont jamais été mises en œuvre. L'arrivée d'un nouveau président, décrit comme un fin diplomate, pourrait cependant redynamiser l'instance », ose espérer Le Point Afrique. En effet, « pendant la campagne, Youssouf a mis l'accent sur l'accélération des réformes enclenchées au sein de l'UA depuis 2017, mais aussi sur le retour de la paix sur le continent. » Toutefois, reconnait le journal, « la tâche s'annonce ardue au vu des crises qui traversent l'Afrique. »
Jusque en juin, Limay, dans les Yvelines organise une collecte de brosses à dents usagées. Elles seront transformées en banc public. Il en faut 4.000 pour fabriquer ce banc qui sera installé ensuite dans la ville. Toutes les écoles de la commune ont leur boite de collecte. Marie Guerrier vous détaille les programmes de recyclage des brosses à dents en France, pour leur éviter l'enfouissement ou l'incinération. Ecoutez Le conseil conso avec Marie Guerrier du 04 février 2025.
Dany Leprince aura donc attendu trente ans pour voir se dessiner l'espoir, encore fragile, de voir sa condamnation à perpétuité révisée. Le 23 janvier 2025, les juges de la cour de révision étaient saisis de son dossier. Ils allaient donc le réexaminer. Et ouvrir la porte, peut-être, à un nouveau procès. Jusque -là, Dany Leprince est toujours apparu comme le "boucher de la Sarthe". L'homme qui en septembre 1994, dans le petit village de Thorigné-sur-Dué, avait décimé toute une famille. Son frère, l'épouse de celui-ci et leurs deux petites filles. Après avoir avoué, le suspect numéro un s'était rétracté. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.
Dany Leprince aura donc attendu trente ans pour voir se dessiner l'espoir, encore fragile, de voir sa condamnation à perpétuité révisée. Le 23 janvier 2025, les juges de la cour de révision étaient saisis de son dossier. Ils allaient donc le réexaminer. Et ouvrir la porte, peut-être, à un nouveau procès. Jusque -là, Dany Leprince est toujours apparu comme le "boucher de la Sarthe". L'homme qui en septembre 1994, dans le petit village de Thorigné-sur-Dué, avait décimé toute une famille. Son frère, l'épouse de celui-ci et leurs deux petites filles. Après avoir avoué, le suspect numéro un s'était rétracté. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.
Quand il était enfant, il pensait que tout le monde était comme lui. Le jour où Elon Musk s'est rendu compte qu'il était plus intelligent que les autres : c'est quand il a réalisé que la plupart des gens ne savaient pas comment fonctionnait un interrupteur. Ce qu'il se passait derrière les murs, en fait, quand on allumait la lumière. “Je pensais que tout le monde savait ça” a-t-il dit un peu choqué en découvrant que : non. Et c'est la première chose à savoir : Elon Musk n'est pas comme nous. Il a un QI de 155, déjà (pour info, celui d'Albert Einstein était de 160). Et il a une fortune gravitant, à l'heure où on a enregistré ce podcast, autour de 200 milliards de dollars. Jusque-là, vous savez qu'il est à la tête de Tesla et de SpaceX, qu'il a rendu la voiture électrique cool (en gros), qu'il veut coloniser Mars dans un futur proche, et qu'il a racheté Twitter dans une histoire sans fin. Mais est-ce que vous saviez qu'il a grandi avec un père diabolique, qu'il a (vraiment) peur de l'extinction de l'humanité, que ses employés ont mis en place des techniques de survie pour travailler avec lui, et qu'il a, à ce jour…9 enfants ?! Dans cet épisode de Scandales, la journaliste Marion Galy-Ramounot vous propose de découvrir qui est l'homme derrière le milliardaire de la Silicon Valley. À son micro se succèdent : - Tim Higgins, journaliste au Wall Street Journal, auteur de Power Play, sur lemanagement d'Elon Musk - Julie Colombel, psychologue clinicienne spécialiste de l'autisme - Luc Mary, historien et auteur du livre Elon Musk, l'homme qui invente notre futur. Scandales est un podcast de Madame Figaro, écrit et présenté par Marion Galy-Ramounot, et produit par Lucile Rousseau-Garcia. Chloé Berry a participé à la production de cet épisode. Jean Thévenin en a fait la réalisation, le mix, et a composé la musique. Océane Ciuni est la responsable éditoriale de Scandales, un podcast produit par Louie Créative, l'agence de contenus audios de Louie Média. Cet épisode de Scandales est à retrouver sur toutes vos plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer et Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Merci à François Ruffin d'être venu dans le studio de Legend. François Ruffin est un journaliste et homme politique français. Il a crée le journal Fakir en 1999 et il est député de la première circonscription de la Somme depuis 2017. Il a aussi réalisé des documentaires comme « Merci Patron ! » qui a reçu un césar en 2017 ou « Au boulot ! » sortie cette année.Retrouvez François Ruffin sur sa chaîne YouTube ➡️ : https://www.youtube.com/@francois_ruffinRegardez la bande-annonce de son film “Au boulot !” : ➡️ https://youtu.be/FJkV1f79Gm4Retrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ Pour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il aura donc fallu 18 ans après leur adhésion à l'Union européenne pour supprimer leurs frontières communes. Cela facilitera les voyages, notamment en été lorsque les embouteillages bloquent les postes-frontière entre la Bulgarie et la Roumanie. Les transporteurs routiers se sont également félicités pour ce développement longtemps attendu dans le secteur. Concrètement, l'adhésion à l'espace Schengen ne va pas bouleverser la vie des Bulgares. Les citoyens ont le droit de libre circulation depuis 2007, mais désormais, se rendre dans les pays voisins sera beaucoup plus facile. Setti et Dimitar sont les premiers à se réjouir de l'entrée de la Bulgarie dans l'espace Schengen. Ils passent la majorité de leurs vacances et de leurs week-ends en Grèce. Un voyage souvent synonyme de tracasseries douanières. Avec l'entrée pleine et entière dans l'espace Schengen, ces mauvaises expériences devraient appartenir au passé. « Il nous est arrivé d'attendre pendant des heures à la frontière. Il sera plus aisé de planifier notre séjour aussi. Jusque-là, il fallait suivre les groupes sur les réseaux sociaux pour connaître le trafic à la frontière. On évitait de partir le vendredi soir, par exemple, lorsqu'il y avait de très longues files d'attente. »Le soulagement au niveau du trafic frontalier est une aubaine pour les transporteurs routiers. La levée des contrôles douaniers aux frontières avec la Grèce et la Roumanie rendra leur travail beaucoup plus facile et agréable, explique le directeur de l'Union des transporteurs internationaux : « On peut traverser le pont sur le Danube en une minute sans devoir attendre, il faut juste payer le tarif demandé. C'est un soulagement énorme pour les routiers qui devaient attendre dix, 20 heures, parfois même plusieurs jours. »Des bénéfices à plus de 800 millions d'eurosLes entreprises de transport devraient par ailleurs profiter financièrement de l'espace Schengen. Les grands partenaires commerciaux de la Bulgarie sont tous situés dans l'Union européenne, donc dans l'espace Schengen, l'Allemagne d'abord, avec des échanges évalués à plus de 9 milliards d'euros, d'après l'Institut national des statistiques. Selon les calculs de l'Académie bulgare des sciences, les bénéfices de l'entrée dans l'espace Schengen, s'élèveront à plus de 800 millions d'euros. « Cela aura un effet direct sur les heures supplémentaires et les salaires des routiers, sur les frais de dédommagement en cas de retard, lorsque le transport n'est pas rapide, il n'est pas attrayant », précise encore le directeur de l'union des transporteurs internationaux. Le jour de l'An, les ministres bulgare et roumain de l'Intérieur se sont donné rendez-vous au poste frontière pour lever une dernière barrière symbolique. « Un succès historique pour nos pays », a souligné le ministre de l'Intérieur bulgare Atanas Ilkov.Côté passagers, les témoignages sont enthousiastes sur les réseaux sociaux. Les vidéos enregistrées en voiture par des Bulgares rentrant de vacances ont fait le tour du net. Comme quoi l'espace Schengen est bien une réalité.À lire aussiEspace Schengen: accord de l'Union européenne pour la pleine adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie
Au Mozambique, l'opposition manifeste sans relâche depuis plus de deux mois. Au Kenya, des milliers de manifestants ont contraint, il y a six mois, le gouvernement à reculer sur un projet de nouvelle taxe, sans aucune directive politique précise. Ces événements signalent-ils de nouvelles formes de mobilisation populaire en Afrique de l'Est ? Et dans ce contexte, les jeunes protestataires parviennent-ils à se libérer de la tutelle des partis politiques, qui les enferment souvent dans leur appartenance ethnique ? Marie-Emmanuelle Pommerolle, ancienne directrice de l'Institut français de recherches en Afrique à Nairobi et actuellement professeure à l'Université Paris 1, éclaire ces dynamiques sociales et politiques. RFI : Les émeutes de ces derniers jours au Mozambique, ainsi que les grandes manifestations de juin dernier au Kenya, sont-elles le signe d'une nouvelle mobilisation de la jeunesse dans plusieurs pays d'Afrique de l'Est ?Marie-Emmanuelle Pommerolle : Effectivement, nous avons eu des épisodes très intenses de mobilisation au Kenya, liés à une loi fiscale, et là au Mozambique pour contester les résultats électoraux. Ce sont des événements déclencheurs différents, mais effectivement ce sont des jeunes qui réclament de participer davantage au débat politique.Au Kenya, il y a eu une alternance démocratique il y a un peu plus de deux ans, en septembre 2022. Pourtant, 20 mois plus tard, la jeunesse est descendue dans la rue. Pourquoi ?Principalement pour protester contre la loi de finances qui augmentait les taxes sur les biens de première nécessité comme le pain et l'huile. La jeunesse, étranglée par des problèmes tels que le chômage et l'inflation, a décidé qu'il était temps de contester ce type de politique fiscale. Une jeunesse qui a également décidé de descendre dans la rue pour dénoncer la trahison du nouveau président William Ruto, élu démocratiquement. Celui-ci a été élu sur un programme visant particulièrement les jeunes, leur promettant des aides pour s'assurer qu'ils trouvent de l'emploi. Et évidemment ça n'a pas été le cas, il a augmenté les impôts. Donc il y avait un sentiment de trahison parmi ceux qui avaient cru en ce président élu démocratiquement en 2022.Donc, ce sont les mêmes jeunes qui ont voté pour Ruto en 2022 et qui ont crié « Ruto must go » en 2024 ?Effectivement l'analyse des élections de 2022 mettaient bien en avant le fait que des jeunes de tout le pays, et pas seulement dans ses bastions électoraux habituels, avaient voté pour ce président. Il mettait en avant l'idée que le Kenya devait aider les « hustlers », il parlait même d'une « hustler nation », ce qu'on peut traduire par « les débrouillards ». Il voulait vraiment insister sur l'idée que les jeunes devaient créer leurs propres entreprises et que l'État allait les aider. Ce sont effectivement ces mêmes jeunes qui se sont retrouvés dans la rue en juin 2024. On trouvait bien sûr des jeunes très éduqués, le Kenya a une politique d'éducation qui est relativement efficace, mais aussi des jeunes moins favorisés venant des bidonvilles de Nairobi. Donc une jeunesse assez diversifiée qui s'est retrouvée dans la rue et qui dénonçait cette politique fiscale qui les étranglait, alors même qu'on leur avait promis de les aider.À lire aussiKenya: nouvelle journée de tensions à Nairobi, 48 heures après une manifestation violemment répriméeDu coup, William Ruto a renoncé à sa réforme fiscale. Dans l'histoire du Kenya, il y a déjà eu plusieurs épisodes insurrectionnels. Jusque-là, ils s'appuyaient souvent sur des clivages ethniques. Cette année, c'était la même chose ou pas ?Ce qui a fait l'originalité de ce mouvement, c'est que les jeunes revendiquaient être « partyless » et « tribeless », c'est-à-dire ne pas être attachés à un parti ou à une appartenance ethnique. Ils revendiquaient un cosmopolitisme qu'on observe dans les grandes villes et les villes moyennes du Kenya, où les jeunes de toutes les régions se retrouvent pour chercher du travail. Ce rejet des divisions ethniques habituelles se voyait dans l'ampleur des manifestations, qui ont eu lieu non seulement à Nairobi, mais aussi dans des bastions pro-gouvernementaux comme la Rift Valley. Ce mouvement exprimait une jeunesse unie, trahie par des élites qui confisquent le pouvoir.Est-ce que cette mobilisation a été portée par les réseaux sociaux ?Oui, notamment au Kenya, qui est un hub numérique en Afrique, les réseaux sociaux jouent un rôle fondamental dans la vie quotidienne, que ce soit pour payer via un mobile ou pour s'organiser. Ils ont permis de coordonner les manifestations, de diffuser les lieux de rassemblement, et d'animer des débats politiques, notamment sur WhatsApp et X. Les « Space X », par exemple, sont devenus des forums où des voix souvent marginalisées peuvent s'exprimer dans un cadre relativement horizontal et sécurisé.Donc, au Kenya, il y a une forte mobilisation en dehors des partis politiques, alors qu'au Mozambique, on peut parler d'un mouvement porté par les partis politiques ?Oui, tout à fait. L'originalité de la mobilisation au Kenya était cette extériorité par rapport aux partis politiques habituels. Au Mozambique, c'est une contestation post-électorale qui effectivement drainait des foules importantes, notamment la jeunesse. Mais on voit bien qu'elle le fait après avoir été incitée par le candidat de l'opposition qui lui-même n'est plus au Mozambique et qui appelle à manifester pacifiquement pour contester les résultats électoraux.Au Mozambique, c'est aussi une remise en cause du tout-puissant FRELIMO, le parti au pouvoir depuis l'indépendance en 1975. Ces mobilisations remettent-elles en cause l'héritage des pères de l'indépendance ?Alors effectivement, au Mozambique, on trouve des traces de cette contestation des héros de l'indépendance, une statue de l'un des héros de l'indépendance a été déboulonnée récemment au Mozambique. Cette figure, qui avait joué un rôle crucial dans la libération, est également accusée de s'être enrichie grâce au pouvoir. Et effectivement, même au Kenya, même en Ouganda, on peut voir qu'il y a une forme de fatigue vis-à-vis de ces élites politiques qui sont les descendants directs de ceux qui ont effectivement gagné l'indépendance ou pris le pouvoir au nom de la révolution. C'est le cas en Ouganda, et le cas en Tanzanie. Au Kenya, les dirigeants se réclament encore régulièrement du combat Mau Mau. Et ce que montrent les jeunes protestataires, c'est que ces dirigeants ont pourtant trahi leur combat qui était celui d'une véritable indépendance, puisque l'un des registres aussi sur lequel jouent ces protestations, c'est de dénoncer la dépendance à l'extérieur. La dépendance à la Chine, la dépendance aux Occidentaux, un registre qu'on connaît bien en Afrique francophone, notamment vis-à-vis de la politique africaine française. Mais que l'on retrouve aussi, en Afrique de l'Est, avec l'idée que l'indépendance n'a pas été complètement achevée.Cette montée d'un sentiment anti-français en Afrique de l'Ouest trouve-t-elle un équivalent en Afrique de l'Est, avec une montée d'un sentiment anti-chinois ?L'histoire n'est pas équivalente, mais ce sentiment de dépendance vis-à-vis de l'extérieur et surtout de la dépendance des élites est également présent en Afrique de l'Est. Et ce registre commun de la souveraineté se retrouve également dans la jeunesse d'Afrique de l'Est.Les jeunes sont descendus dans la rue au Kenya, mais pas en Ouganda, ni en Tanzanie. Cela signifie-t-il qu'il y a moins de problèmes dans ces deux pays ?Alors les jeunes sont descendus dans la rue en Ouganda, suite au mouvement qui a eu lieu au Kenya au mois de juin. Il y a eu une forme d'imitation de ce qui se passait au Kenya, parce qu'évidemment les problèmes sont aussi nombreux, notamment sur les questions de corruption. Néanmoins, en Tanzanie comme en Ouganda, l'espace civique est très restreint. La moindre protestation donne lieu à des arrestations, à une répression très forte. L'espace public, du fait de cette histoire autoritaire, très prégnante encore en Tanzanie, en Ouganda, est moins susceptible de donner lieu à des mobilisations fortes que chez le voisin kényan.Et est-ce pour cela que le régime ougandais a fait capturer, il y a un mois au Kenya, le chef de l'opposition, Kizza Besigye, qui doit passer en cour martiale le 7 janvier prochain à Kampala ?C'est effectivement le signe que le pouvoir ougandais est très susceptible par rapport à la moindre opposition. C'est aussi le signe que le gouvernement kényan est très proche de ce pouvoir ougandais, jusqu'à lui laisser la liberté de venir enlever un opposant chez lui, au Kenya. C'est quelque chose qui est dénoncé fortement par les sociétés civiles ougandaise et kényane, qui voient une alliance de pouvoirs extrêmement autoritaires.À lire aussiManifestations au Mozambique: la répression a tué de nombreux enfants et arrêté des centaines d'autres
Comment protéger les animaux contre la furie des hommes ? C'est la bataille que mène le Congolais Bantu Lukambo pour sauvegarder les animaux sauvages dans le Parc national des Virunga, à l'Est de la République démocratique du Congo. Hier à Londres, ce militant environnementaliste de 51 ans a reçu le prix prestigieux du Fonds International pour la Protection des Animaux, le prix IFAW. En ligne de la capitale britannique, il raconte son combat au micro de Christophe. Boisbouvier. RFI : Bantu Lukambo, vous êtes né dans un village de pêcheurs au cœur du parc des Virunga, pourquoi vous êtes-vous engagé très jeune dans ce combat pour la défense des animaux ? Bantu Lukambo : En fait, il y avait du désordre, il y avait du braconnage, il y avait tout. Alors mon papa était pêcheur et papa surtout faisait allusion aux hippopotames. Il nous disait que c'est grâce aux hippopotames qu'il y a des poissons.Et pourquoi est-ce grâce aux hippopotames qu'il y a du poisson ?En fait, avec la bouse des hippopotames, les poissons trouvent de quoi manger. Donc, il ne fallait pas décimer les écosystèmes. En les décimant, on serait, nous aussi, candidats à la mort.Est-ce que, dans votre village, les gens se moquaient de votre papa et de vous en vous disant que vous feriez mieux de défendre les humains que les animaux ?Oui, oui, oui ! Même aujourd'hui, il y a des moments où on nous dit cela. Parfois, il y a ceux-là qui nous comparent à des fous. Ils disent, non, les gens sont en train de mourir, mais vous, vous défendez les animaux ! Bon, petit à petit, nous arrivons à convaincre les autres, puisque aujourd'hui, au moins 75% des communautés ont compris que nous avons l'obligation de protéger les écosystèmes, puisque sans les écosystèmes, on ne peut pas vivre.Alors, vous dites qu'au village, aujourd'hui, les gens comprennent mieux le sens de votre combat, mais ça ne les empêche pas de continuer à chasser ces animaux, non ?Bon, en fait, ceux qui tirent les animaux ne sont pas les communautés locales. Ce sont les groupes armés. Parce que tu vois, la plupart des groupes armés, ils se servent des animaux, les abattent pour avoir de quoi acheter les munitions, les uniformes et à manger. Mais les communautés, vraiment, non ! Et si nous réussissons le combat sur le terrain, c'est grâce à ces communautés-là.Et quand vous parlez des groupes armés, il s'agit de qui ?Il s'agit du M 23 par exemple, il y a les Wazalendos, il y a même les militaires de nos forces armées : les FARDC [NDLR : Les Forces armées de la République démocratique du Congo] qui abattent les animaux. C'est pourquoi j'ai dit : les porteurs d'armes.Alors, face à ces porteurs d'armes, il y a quand même les écogardes, qu'est-ce-que ceux-ci peuvent faire pour protéger le parc ?Bon, ces gens-là, vraiment, sont dans des difficultés totales, comme nous les défenseurs de l'environnement. Ils sont malmenés par les M 23, aussi par les FARDC. Aussi par les groupes Maï Maï, les Wazalendos-là. C'est pourquoi, aujourd'hui, le trafic illicite est vraiment visible, surtout à la frontière entre le Congo et l'Ouganda. C'est facilité par ces porteurs d'armes.Et quels sont les animaux qu'ils abattent ?Les éléphants pour leur ivoire, les hippopotames pour la viande et les gorilles pour leurs bébés.Pour les revendre à des trafiquants ?Oui, pour avoir un bébé gorille, il faut décimer soit la famille tout entière, ou bien la moitié de la famille. D'ailleurs, récemment, nous avons écrit une lettre aux trois présidents du Rwanda, de l'Ouganda et du Congo, pour qu'ils puissent voir comment plaider pour cet espace et le laisser aux écogardes du Congo, du Rwanda et de l'Ouganda. Jusque-là, nous n'avons pas eu des réponses. Mais pour le moment, les gorilles sont en difficulté puisque la zone est occupée par les militaires du M 23.Donc votre combat, c'est aussi pour que les montagnes des Virunga deviennent une zone démilitarisée ?Oui ! Nous voulons vraiment que la zone où habitent les gorilles de la partie congolaise, la partie rwandaise et la partie ougandaise soit une zone neutre. No war. Qu'on la laisse entre les mains des écogardes de ces trois pays.Une zone no war ? Une zone sans guerre ? Une zone démilitarisée ?Oui. C'est ça notre combat !Alors, il y a les groupes armés, il y a les trafiquants, est-ce qu'il n'y a pas aussi la surpopulation qui menace le Parc national des Virunga ?Bon, au Congo, nous n'avons pas un problème de l'explosion démographique, surtout que nous avons beaucoup de terres qui sont vacantes. Mais, aujourd'hui, avec la présence des rescapés qui fuyaient les zones sous contrôle rebelle, ils ont quand même essayé de détruire une grande partie du Parc national des Virunga à la recherche du bois de chauffe. Bon, c'est ça !Oui, il y a quand même des villageois qui s'installent dans le Parc des Virunga pour défricher, pour cultiver la terre ou pour chercher du bois de chauffe ?Oui, oui, ça, c'est vrai. Il y a une partie qui est vraiment polluée et ça, c'est avec la bénédiction des groupes armés encore.Et comment empêcher les populations de s'installer dans ce parc ?Pour le moment, avec la guerre, ce n'est pas facile. Puisque tu vois, lorsque vous arrivez à Goma, vous pouvez pleurer. La population est, je peux dire, abandonnée. Les rescapés sont presque abandonnés et c'est ce qui pousse une partie des rescapés à aller dans le parc pour se débrouiller. Pour chercher comment trouver les bois de chauffe. Mais aussi, il y a une partie qui est détruite par nos militaires, qui ont placé des tronçonneuses pour fabriquer des planches là-bas.Des planches de bois ?Oui.Pour la construction des maisons, c'est ça ?Oui.À lire aussiSabrina Krief (vétérinaire): les gorilles sont «la seule population de grands singes en augmentation aujourd'hui»
Pour la première fois, ce mardi 1er octobre, du pétrole 100% nigérian sera disponible à la pompe dans les stations-service du pays. De quoi donner de l'espoir aux 219 millions d'habitants du pays après des pénuries à répétitions. Le grand jour approche pour l'homme le plus riche d'Afrique, Aliko Dangote. Mais que ce fut long. Débuté en 2013, il a fallu huit années de travaux pour sortir de terre « le monstre » comme Aliko Dangote surnomme lui-même sa raffinerie. Il a fallu surmonter des problèmes avec le gouvernement de l'État de Lagos, avec les communautés, et un terrain marécageux entrainant des surcoûts très importants. Dangote affirmait d'ailleurs en juin dernier lors d'un forum économique aux Bahamas que si c'était à refaire, « il ne le referait pas ».À lire aussiAu Nigeria, la raffinerie Dangote débute l'approvisionnement du pays en essenceDébut septembre, un accord a finalement été trouvé entre la raffinerie Dangote et la compagne pétrolière nationale du Nigeria. La NNPC s'engage à fournir 385 000 barils de brut par jour à la raffinerie. En échange, elle sera l'unique distributeur de l'essence de la raffinerie. Bisbilles sur les prixIls subsistent des questions et des désaccords autour du prix de cette essence. Aliko Dangote cherche à minimiser ces tensions mais les deux parties ne se sont pas encore mises d'accord sur le prix de l'essence. La NPCC a annoncé une forte augmentation des prix à la pompe (+45 %) et remet la faute sur Dangote, accusé de vendre son carburant raffiné trop cher. Le milliardaire se défausse lui aussi de toutes responsabilités et explique que le prix de ce carburant 100 % nigérian n'a pas encore été fixé.Ce pourquoi plaide Dangote, c'est surtout la fin des subventions à l'essence. Le président Bola Tinubu les avait interrompues juste après son élection avant finalement de les réintroduire compte tenu de la forte inflation et de la crise sociale. « Quand vous subventionnez un produit, les gens font gonfler les prix et le gouvernement se retrouve à payer pour quelque chose qu'il n'est pas censé payer, affirmait le magnat nigérian ce mardi chez nos confrères de Bloomberg, le prix de l'essence ici est d'environ 60% du prix des pays voisins et nos frontières sont très poreuses. Donc, ce n'est pas durable, le gouvernement ne peut pas se permettre ces subventions ».Aliko Dangote ne s'en cache pas, il doit faire du profit pour la viabilité de sa raffinerie qui a tout de même coûté près de 20 milliards de dollars Des traceurs sur les camions-citernesL'infrastructure doit permettre au Nigéria d'atteindre l'autosuffisance. Jusque-là, le premier producteur de pétrole du continent devait importer les produits raffinés. Voyez l'anomalie ! En termes de production, la raffinerie devrait à terme fournir 650 000 barils de pétrole par jour. Cela permettra d'approvisionner la totalité des stations essence du pays et même d'en exporter une partie.Dangote annonce qu'il placera des trackers sur les camions pour connaitre la consommation réelle du pays et éviter de raffiner du pétrole de contrebande qui ne viendrait pas du Nigéria.Enfin, la société nationale vendra son pétrole brut à la raffinerie en naira. ce qui doit permettre à terme de stabiliser la monnaie nationale fortement dévaluée depuis deux ans.
durée : 00:05:20 - Le Reportage de la rédaction - Jusque-là, l'opposition au projet d'autoroute entre Toulouse et Castres s'était caractérisée par l'occupation d'arbres pour empêcher la construction de l'A69. Les derniers "écureuils" avaient trouvé refuge chez Alexandra, à Verfeil, en Haute-Garonne.
Les papes ont longtemps eu ce type de chaussures au pied pour des raisons symboliques et historiques profondes. D'aord et avant tout car le couleur rouge est associée au sang des martyrs chrétiens, notamment celui de Saint Pierre, le premier pape, et de nombreux autres qui ont sacrifié leur vie pour leur foi. En portant des chaussures rouges, les papes rappellent leur rôle en tant que successeurs de Saint Pierre et leur devoir de défendre l'Église, même au prix du sacrifice personnel.Et puis historiquement, la couleur rouge était également un signe de pouvoir et d'autorité, portée par les empereurs romains et les cardinaux de l'Église. Pour les papes, les chaussures rouges étaient donc un symbole de leur autorité spirituelle et de leur lien avec l'héritage impérial chrétien.Les chaussures rouges font aussi écho à la tradition byzantine et aux anciennes coutumes romaines, où le rouge était la couleur des empereurs et des dignitaires de haut rang. Cette tradition a été adoptée par l'Église pour souligner le rang élevé du pape au sein de la hiérarchie ecclésiastique.Au-delà de leur symbolisme, les chaussures rouges ont également une dimension liturgique, rappelant l'engagement du pape à suivre les traces du Christ, en particulier dans son sacrifice ultime. Elles servent ainsi de rappel visible de l'humilité et du service au cœur du ministère papal.Dans lapratique des derniers Pqpes,que peut on dire ? Au début de son pontificat, le pape Jean-Paul II porte également ces mules papales rouges. Jusque lors de ses funérailles, en avril 2005, où sa dépouille mortelle, exposée dans la basilique Saint-Pierre, est chaussée des mules papales rouge.Quant à Benoît XVI ilen fit de même. En revanche le pape François lui ne voulut pas porter de mules papales et opta pour de simples chaussures noires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes à la fin du mois de mars 1878, au charbonnage de Bernissart, en Hainaut, à la frontière française. Jules Créteur et Alphonse Blanchard sont en plein travail dans la fosse Sainte-Barbe. C'est en creusant une galerie à 322 m de profondeur qu'ils rencontrent une poche d'argile. Plutôt que de la contourner, les mineurs décident de la traverser. Après plusieurs jours de labeur , voilà qu'ils tombent sur des troncs d'arbres remplis d'or ! En réalité, Il s'agit de restes d'Iguanodons. Des os incrustés de pyrite, un minerai aux reflets dorés. Le 12 avril 1878, le Musée Royal d'histoire naturelle de Belgique est averti de l'extraordinaire découverte par télégramme. Il y aura un avant et un après Bernissart. Jusque-là décrit comme un lourd quadrupède cornu, Iguanodon, tout à coup, change de look. Dès lors, on l'imagine en bipède à l'allure d'un gigantesque kangourou. Une représentation qui perdurera jusqu'à la fin du vingtième siècle, mais la nouvelle conception, qui doit énormément aux découvertes de Bernissart, rejaillira sur la vision que les paléontologues auront sur beaucoup d'autres dinosaures. Même les expéditions spectaculaires dans l'Ouest américain n'avaient encore livré, en ces années 1870, que des squelettes partiels. Les iguanodons de Bernissart, eux, sont complets ! Et ils nous regardent encore, aujourd'hui. Retour sur une aventure hors du commun … Avec nous : Pascal Godefroid, paléontologue à l'Institut royal des Sciences naturelles de Belgique et membre de la classe des Sciences de l'Académie royale de Belgique. « Les iguanodons de Bernissart – Des fossiles et des hommes » ; Académie royale de Belgique. Sujets traités : Iguanodon, Bernissart,charbonnage, os, Jules Créteur, Alphonse Blanchard, pyrite, minerai, paléontologue, dinosaures Illustration: © Institut des Sciences naturelles de Bruxelles Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:48:53 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, les attentats en Russie de 1999. - réalisé par : Stéphane COSME, Helene Bizieau, Frédéric Milano
durée : 00:29:09 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - Maëlle et Nadia ont été placées dans des foyers et en famille d'accueil lorsqu'elles étaient enfants. Elles ont fait mentir les statistiques et s'en sont sorties, même si, comme elles le disent, un enfant placé ne guérit jamais complètement de ses blessures.