POPULARITY
Categories
Discrimination à l'embauche ou au logement, contrôle d'identité dans la rue, faible représentation dans les médias ou en politique... les personnes blanches rencontrent rarement ce genre de difficultés. Né dans les années 80, aux États-Unis le concept de «privilège blanc» a ressurgi dans le débat public après le meurtre de George Floyd, tué en 2020 par des policiers blancs de Minneapolis lors d'une interpellation. Une mort brutale qui avait déclenché le mouvement Black lives matter et une onde de choc mondiale. 5 ans après, la prise de conscience semble avoir été de courte durée alors que des groupes suprémacistes blancs se multiplient en particulier aux États-Unis depuis l'élection de Donald Trump. On parle de «domination blanche» ou encore de «privilège blanc» pour désigner le statut préférentiel et les avantages dont bénéficient les personnes blanches par le seul fait d'être blanches. Si l'expression fait polémique, elle permet néanmoins d'interroger le racisme dans sa forme la plus insidieuse, les petites phrases, les situations du quotidien qui sont tout sauf anodines pour les personnes racisées. Dans ce contexte de crispation identitaire exacerbée, comment s'émanciper pour les personnes racisées ? Avec : • Amandine Gay, réalisatrice, autrice et activiste. Autrice de Vivre, libre - Exister au cœur de la suprématie blanche (La découverte, 2025). Réalisatrice de la série documentaire Ballroom, danser pour exister (2025) disponible sur le site France.tv Un entretien avec Edward Maille, correspondant à RFI à Atlanta aux États-Unis. Cette ville de plus de 500 000 habitants est surnommée la «Mecque noire», en raison de son importante population noire. Alors quel est l'héritage dans cette ville du mouvement Black Lives Matter ? Et est-ce qu'une ville avec une aussi importante population noire permet d'échapper au privilège blanc ? Edward Maille nous en dit plus. En fin d'émission, un reportage de Tom Malki au cœur des salons de coiffure de Château Rouge, un quartier du 18ème arrondissement de Paris. Depuis presque un an, un arrêté de la préfecture de police Paris contraint certains commerces à fermer leurs portes à 20h. C'est le cas des salons de coiffures afros du quartier de Château Rouge, dans le nord de la capitale. Les coiffeurs dénoncent une décision qui menace, selon eux, leur chiffre d'affaires. Face à eux, des riverains qui se plaignent des nuisances sonores et rejettent la faute sur les commerces africains et caribéens. Un reportage de Tom Malki. Programmation musicale : ► Alright – Kendrick Lamar ► Ungewezaje - Dogo Paten
La petite ville de Spremberg, dans la région du Brandebourg, dans l'est de l'Allemagne, fait face à des actes néo-nazis répétés depuis des mois. Croix gammées dessinées sur le mobilier urbain, jeunes qui font le salut nazi... Face à cela, la maire a tiré la sonnette d'alarme dès cet été et appelé ses concitoyens à réagir. Mais cet appel à l'aide crée la polémique.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Mourad Boudjellal, éditeur de BD, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Entre Franjo, victime de racisme, et Pierre qui est totalement à droite (pour de vrai), on est sur un cocktail déjanté.Note et commente le podcast voyons.
La petite ville de Spremberg, dans la région du Brandebourg, dans l'est de l'Allemagne, fait face à des actes néo-nazis répétés depuis des mois. Croix gammées dessinées sur le mobilier urbain, jeunes qui font le salut nazi... Face à cela, la maire a tiré la sonnette d'alarme dès cet été et appelé ses concitoyens à réagir. Mais cet appel à l'aide crée la polémique.
Après une première émission en mai 2025 sur les origines du racisme français, la matinale décoloniale poursuit son exploration du racisme en se focalisant sur la période d’après guerre avec l’évolution d’un racisme biologique vers un racisme plus culturel…... Continue Reading →
Percival Everett, né en 1956 en Géorgie aux États-Unis, est l'auteur d'une vingtaine de romans dont «Effacement» (2001), qui explore les stéréotypes raciaux dans le monde littéraire, et adapté au cinéma sous le titre «American Fiction» en 2023. Ont suivi «Blessés», «Montée aux enfers» et «Châtiment» dans la veine du polar. Son nouveau roman «James», couronné par le National Book Award et le prix Pulitzer de la fiction en 2025 revisite le classique «Les Aventures de Huckleberry Finn» du point de vue de Jim, l'esclave en fuite. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Anne-Laure Tissut « Ces gamins blancs, Huck et Tom, m'observaient. Ils imaginaient toujours des jeux dans lesquels j'étais soit le méchant soit une proie, mais à coup sûr leur jouet. [...] On gagne toujours à donner aux Blancs ce qu'ils veulent. » Qui est James ? Le jeune esclave illettré qui a fui la plantation ? Ou cet homme cultivé et plein d'humour qui se joue des Blancs ? Percival Everett transforme le personnage de Jim créé par Mark Twain, dans son roman Huckleberry Finn, en un héros inoubliable. James prétend souvent ne rien savoir, ne rien comprendre ; en réalité, il maîtrise la langue et la pensée comme personne. Ce grand roman d'aventures, porté par les flots tourmentés du Mississippi, pose un regard incisif entièrement neuf sur la question du racisme. Mais James est surtout l'histoire déchirante d'un homme qui tente de choisir son destin. (Présentation des éditions de l'Olivier)
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Une catastrophe écologique menaçant le quartier, Greta a pris la tête d'une ZAD dans le petit bois où était réfugié Schwartzy, pendant que Chipette doit s'acclimater à un nouvel arrivant dans la maison. Heureusement, Voltaire vole à sa rescousse une fois de plus, un peu de sagesse, c'est jamais inutile.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sites internet : https://sos-racisme.org/ https://www.cisn.immo/
Sites internet : https://sos-racisme.org/ https://www.cisn.immo/
Dans ce film présenté au Festival du film africain de Cologne, l'actrice ivoirienne Debora Christelle Lobe Naney crève l'écran aux côtés d'Aïssa Maïga et Laetitia Ky. Ensemble, elles forment un trio de choc pour raconter le quotidien de migrantes africaines à Tunis.
Racisme et médiocrité : des étudiants dénoncent le comportement d'une lectrice dans une université publique de Maurice by TOPFM MAURITIUS
Le fonds intitulé The hidden years of music, soit « les années cachées de la musique », est l'une des plus grosses collections d'enregistrements et de documents du pays qui relatent la vie musicale sous l'apartheid, en particulier dans les années 1970-1980. Tout cela a été rassemblé, à l'époque, par un passionné. De notre correspondante à Stellenbosch, Cet enregistrement de Johnny Clegg et Sipho Mchunu à leurs débuts fait partie des pépites dont le fonds des hidden years of music regorge. La conservatrice, Lizabé Lambrechts, a travaillé plusieurs années sur cette collection pour la réorganiser et en superviser la numérisation : « Il y a plus de 7 000 enregistrements sur vinyles, environ 30 000 photos, et quelque chose comme 7 à 8 tonnes de documents. Donc ce sont vraiment d'énormes archives. » Ce trésor musical est désormais conservé à l'université de Stellenbosch, mais aussi en ligne, et on le doit à un homme : David Marks, compositeur, chanteur, ingénieur du son et producteur, qui a enregistré des heures et des heures de concerts. David Marks au festival de Woodstock de 1969 « David a travaillé au festival américain de Woodstock de 1969. Il y a rencontré Bill Hanley, qui lui a donné une partie du matériel de sonorisation pour le ramener en Afrique du Sud. Cela a permis à David d'organiser de grands concerts en plein air. Et il a enregistré tous ces événements, pris des photos, gardé les posters, et c'est comme ça que ces archives sont nées. Laissez-moi vous jouer un petit extrait… David a commencé à organiser ces concerts « Tribal Blues » à partir de 1971, et c'était parmi les seuls, en Afrique du Sud, à être interraciaux, en plein pendant l'apartheid. Donc c'étaient vraiment des moments magiques, imaginez comment cela devait être incroyable. » Lizabé Lambrechts conserve avec elle une petite partie de ces archives, pour achever son travail. Certains éléments ne sont pas toujours en bon état, car David Marks les a gardés dans son garage, sur la côte Est très humide. « Laissez-moi voir si je peux ouvrir ça ... Vous pouvez sentir cette légère odeur ? C'est une bobine du festival de musique pop de Monterey que David projetait lors de cafés-clubs qu'il organisait à Johannesburg et à Durban. Il voulait partager des films et de la musique pour que les gens connaissent ce qui se fait dans le monde. » De la contre-culture musicale face à l'apartheid Pour les chercheurs universitaires comme Ashrudeen Waggie, qui travaille sur les concerts organisés en Afrique du Sud pendant la période de boycott culturel, ce sont des documents rares : « C'est une très bonne source pour moi. Je pense que cela permet de mettre en avant une partie de l'histoire qui est restée cachée sous l'apartheid, donc c'est important. » Cette collection permet donc de redécouvrir la contre-culture musicale qui s'est construite face à l'apartheid et un pan de la résistance culturelle de l'époque. À lire aussi«Soweto Blues» de Miriam Makeba: une voix contre l'apartheid
Tous les matins dans Europe 1 Bonjour, Laurent Tessier revient sur le meilleur de l'émission de Pascal Praud et vous de la veille et vous livre en avant-première les sujets sur lesquels vous pourrez réagir en direct entre 11h et 13h, au 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou sur nos réseaux sociaux. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans "Le soleil viendra à toi", le dernier ouvrage pour la jeunesse de l'autrice française, on découvre comment la jeune Abeni part en vacances... en restant chez elle.
« Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente », chantait Georges Brassens. Mais pour la députée britannique Jo Cox, la sentence fut brutale. Trois coups de feu suffirent à éteindre ses convictions. Le 16 juin 2016, elle est sauvagement assassinée en pleine rue devant plusieurs témoins. Un crime survenu à seulement quelques jours du référendum sur le Brexit, et presque allégorie de la cristallisation politique du pays que ces débats entraînent. Jo Cox, la travailliste engagée pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne et l'ouverture du pays à l'immigration, tuée par Thomas Mair, adepte de théories suprémacistes blanches et ultra-nationalistes.
Un épisode de rentrée efficace, couvrant toutes les bases chères à nos auditeurs adorés, des soupeurs zoophiles aux trahisons politiques en passant par la triche au pierre-feuille-ciseaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine dans Crimes · Histoires Vraies, vous avez découvert l'affaire de l'assassinat de la députée britannique Jo Cox. Une politicienne du parti travailliste, de centre gauche, fervente opposante au Brexit. Elle est assassinée à 41 ans par un militant d'extrême droite, quelques mois avant le référendum qui scella la sortie du Royaume-Uni de l'UE. C'est ce qu'on appelle un féminicide politique. Mais quelle différence entre un féminicide, un assassinat politique et un féminicide politique ? Chaque semaine, pour compléter votre histoire inédite, Crimes · Le focus analyse en cinq minutes un élément clé de l'affaire. Procédure juridique complexe, interrogatoire décisif, phénomène de société... Allons plus loin pour rendre ces récits encore plus passionnants !
Racisme in El Salvador richting de spelers van Suriname. En niet door twee of tien man, maar een heel stadion vol. In de AD Voetbalpodcast bespreken Etienne Verhoeff en Sjoerd Mossou het. Maar ook de kansen van Suriname, Curaçao en Kaapverdië op deelname aan het WK 2026. FC Twente hoopt ondertussen John van den Brom vast te leggen voor de rest van dit seizoen. Zijn oude club Vitesse maakt zich op voor de terugkeer in de Keuken Kampioen Divisie. En hoe laat je een speler met een aflopend contract toch bijtekenen? Beluister de hele AD Voetbalpodcast nu via AD.nl, de AD App of jouw favoriete podcastplatform.Support the show: https://krant.nl/See omnystudio.com/listener for privacy information.
« Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente », chantait Georges Brassens. Mais pour la députée britannique Jo Cox, la sentence fut brutale. Trois coups de feu suffirent à éteindre ses convictions. Le 16 juin 2016, elle est sauvagement assassinée en pleine rue devant plusieurs témoins. Un crime survenu à seulement quelques jours du référendum sur le Brexit, et presque allégorie de la cristallisation politique du pays que ces débats entraînent. Jo Cox, la travailliste engagée pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne et l'ouverture du pays à l'immigration, tuée par Thomas Mair, adepte de théories suprémacistes blanches et ultra-nationalistes.Dans son quartier de Fieldhead, à Birstall, Thomas Mair est très apprécié pour ses services rendus aux plus vulnérables. Une réputation à des années lumières du crime qu'il a commis.Depuis plusieurs années, il travaille comme jardinier bénévole pour des personnes âgées, notamment pour un voisin handicapé à qui il vient en aide plusieurs après-midis par semaine. Il entretient gratuitement les pelouses, taille les haies, répare des clôtures. Il le dit lui-même, le jardinage, c'est toute sa vie. Ses voisins le décrivent comme poli, réservé. On lui reconnaît parfois une certaine excentricité, mais il ne s'est jamais montré menaçant envers qui que ce soit.
« Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente », chantait Georges Brassens. Mais pour la députée britannique Jo Cox, la sentence fut brutale. Trois coups de feu suffirent à éteindre ses convictions. Le 16 juin 2016, elle est sauvagement assassinée en pleine rue devant plusieurs témoins. Un crime survenu à seulement quelques jours du référendum sur le Brexit, et presque allégorie de la cristallisation politique du pays que ces débats entraînent. Jo Cox, la travailliste engagée pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne et l'ouverture du pays à l'immigration, tuée par Thomas Mair, adepte de théories suprémacistes blanches et ultra-nationalistes.En juin 2016, Helen Joanne Cox dite Jo, est députée travailliste depuis un peu plus d'un an, élue dans la circonscription de Batley and Spen, dans le West Yorkshire, sa région natale. Elle a 41 ans et un parcours impressionnant. Née au sein d'une famille modeste, elle se hisse jusqu'aux bancs de la prestigieuse Université de Cambridge et raconte ses difficultés à s'intégrer auprès de camarades issus de classes sociales supérieures. Pas à pas, elle solidifie son engagement politique, jusqu'à son arrivée à la Chambre des Communes en 2015. Très vite, son quotidien vogue au rythme des débats sur le Brexit.
DOWNLOAD DE BETTER UNITED APP EN SPEEL MEE MET AL ONZE POULTJES
In de FC Afkicken Daily van maandag 8 september bespreken Lars van Velsum, Mart ten Have en Stan Wagtman het laatste voetbalnieuws! Met vandaag onder meer Oranje dat de grootste moeite had met Litouwen, all-time topscorer Memphis Depay, FC Twente dat bot vangt bij Mark van Bommel en de Ajax dat een bod van Beşiktaş op Mika Godts heeft afgeslagen!(00:00) - Intro(02:31) - Terugblik Litouwen - Nederland(12:38) - Memphis All-time topscoorder Oranje(18:54) - Debuut Sem Steijn(20:07) - Landen die al gekwalificeerd zijn voor het WK(21:25) - Coach van het Jaar(23:55) - Van Bommel zegt nee tegen FC Twente(29:11) - Turkse clubs nog actief op de transfermarkt(36:41) - Spanje(37:10) - Racisme bij Cambuur - Willem IIMeespelen met Coach van het Jaar?https://www.coachvanhetjaar.nl/subleagues/33921/FC_AFKICKENZie het privacybeleid op https://art19.com/privacy en de privacyverklaring van Californië op https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Phillip B. Williams est un poète américain. Né à Chicago en 1986, il est l'auteur des recueils de poésie Bruised Gospels et Burn, Thief in the Interior (qui a remporté le Kate Tufts Discovery Award et un Lambda Literary Award) et Mutiny. Chez nous, son premier roman, vient d'être traduit en français. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Charles Recoursé. « Ours est un village de Louisiane, aux États-Unis, fondé dans les années 1830 par Sainte, une mystérieuse sorcière noire. Après avoir pris d'assaut des plantations et en avoir libéré les esclaves, elle les rassemble dans ce lieu que ses sortilèges protègent de toute intrusion et qui sera pour eux un havre de paix. Mais au fil du temps, de nouveaux arrivants parviennent à s'introduire dans Ours. Et certains habitants se demandent si la sécurité de leur communauté ne cache pas une autre forme d'asservissement. Saga qui se déroule sur quatre décennies, Chez nous est aussi une exploration du pouvoir, des limites de l'amour, et une réflexion sur la liberté, servies par une écriture poétique et ensorcelante. » (Présentation des éditions Robert Laffont) ► Illustration musicale : « Deathless » de Ibeyi et Kamasi Washington
« Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. ». Considéré comme un texte fondateur de la déontologie médicale, le serment d'Hippocrate repose sur le concept d'égalité des patients. Or, dans les faits, on peut observer des différences de prise en charge. Par exemple, en France, on observe que les soignants ne proposent pas systématiquement des préparations à l'accouchement ou encore à l'allaitement aux patientes d'ascendance afro-caribéennes. Pourquoi est-ce important de former les soignants à lutter contre les discriminations et prendre conscience de leurs propres préjugés en santé ? Est-ce que ces préjugés sont plus visibles dans certaines spécialités ? Pr Elie Azria, Chef de Service de la Maternité Notre Dame de Bon Secours du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, chercheur au sein de l'équipe INSERM OPPaLE. Professeur à l'université Paris-Cité. (Rediffusion) Retrouvez l'émission dans son intégralité iciLutte contre les préjugés raciaux en médecine
Violences devant un hôtel de migrants, un ministre britannique qui parle « d'invasion », des slogans haineux dans la rue... Il y a quelques jours encore, à Epping, près de Londres, des manifestants d'extrême droite affrontaient la police devant un centre hébergeant des demandeurs d'asile. Scène quasi inimaginable il y a 10 ans en Grande-Bretagne. Le pays de la devise « Keep Calm and Carry On » semblerait avoir perdu son flegme légendaire dès qu'il est question d'immigration. Depuis le Brexit en 2016, le débat s'est enflammé. Des figures comme Nigel Farage alimentent l'idée d'une invasion migratoire. Le gouvernement lui-même, qu'il soit conservateur hier ou travailliste aujourd'hui, durcit les lois pour tenter de « reprendre le contrôle » des frontières, au point de flirter avec les limites du droit international. Résultat : les traversées clandestines de la Manche continuent et la tension monte entre communautés. Alors, que se passe-t-il vraiment au Royaume-Uni ? Quelle part revient aux réseaux sociaux dans ce climat ? Comment l'histoire du Brexit a-t-elle radicalisé le discours public ? Et surtout, comment la société britannique réagit-elle : assiste-t-on à une libération de la parole raciste ? Ou bien le pays reste-t-il majoritairement attaché à sa tradition multiculturelle ? Avec nos invités : Aurélien Antoine, professeur à l'Université Jean-Monnet de Saint-Étienne, directeur de l'Observatoire du Brexit Amélie Cracco, docteure en droit, autrice de la thèse « Les conséquences du Brexit sur la liberté de circulation des personnes »
Mario Balotelli, autrefois considéré comme le diamant brut du football italien, a vu sa carrière prometteuse entravée par le racisme incessant qui a marqué sa vie. Dès son enfance, il a été victime de discriminations et de traitements injustes en raison de ses origines, et cette hostilité s'est poursuivie tout au long de sa carrière professionnelle. En Italie, son pays d'adoption, il a été constamment ciblé par des insultes racistes et des comportements haineux, à la fois sur et en dehors des terrains de football. De ses débuts à l'Inter Milan à son passage à l'AC Milan, en passant par ses expériences à Manchester City et Liverpool, Balotelli a été confronté à ce fléau partout où il est allé.
Nouvel épisode de la série les grands boycotts de l'Histoire, où quand des mouvements sociaux et politiques utilisent l'arme économique pour lutter contre l'oppression. De l'Irlande à Israël en passant par l'Inde, du lait en poudre au pétrole et aux bus de Montgomery, le boycott transforme le consommateur en citoyen, un mouvement d'expression et de colère qui continue de faire peur même aux plus puissants. Pour ce quatrième épisode, retour sur le boycott anti-apartheid en Afrique du Sud. En 1994, l'ANC remporte les premières élections démocratiques multiraciales. Nelson Mandela devient le premier président noir du pays. « C'est l'un des moments les plus importants de la vie de notre pays, lance-t-il lors de son discours de victoire. Je me tiens ici devant vous, empli d'une profonde fierté et d'une grande joie : fierté envers les gens ordinaires et humbles de ce pays. Vous avez fait preuve d'une détermination calme et patiente pour reconquérir ce pays qui est le vôtre. Et joie de pouvoir proclamer haut et fort : enfin libres ! » Nelson Mandela salue ainsi des décennies de lutte du peuple sud-africain contre l'apartheid. Une lutte qui a aussi reçu un soutien international de plus en plus important au fil du temps. 1959, la campagne anti-apartheid est lancée à Londres Dès 1959, des exilés sud-africains, soutenus par des syndicats britanniques, des étudiants ou encore des mouvements féministes répondent à l'idée lancée par Albert Luthuli (alors président de l'ANC et futur prix Nobel de la paix) et appellent depuis Londres au boycott des produits d'Afrique du Sud, pour protester contre la ségrégation raciale. Lors d'un discours à l'Université de Stanford, aux États-Unis, des années plus tard, le futur archevêque du Cap, Desmond Tutu (également récompensé du prix Nobel de la paix, en 1984), en résumera la logique. « Pour l'amour de Dieu, ceux qui investissent en Afrique du Sud doivent savoir qu'ils soutiennent et renforcent l'un des systèmes les plus brutaux qu'ait jamais connu le monde. » L'homme d'Église tourne aussi en dérision des arguments avancés par certains dirigeants des pays qui rechignent encore à imposer des sanctions économiques contre Pretoria : « Ils disent "oh, vous savez, les noirs seront les premiers à en souffrir, ils seront les plus durement touchés" », avant de conclure d'une moue entendue, sous les éclats de rire du public, conquis par l'orateur. 1976, le choc de la répression contre les manifestants de Soweto Le boycott anti-apartheid a pris de l'ampleur après la répression de la révolte de Soweto. Le 16 juin 1976, des milliers d'écoliers descendaient dans les rues du township de la banlieue de Johannesburg pour protester contre l'obligation d'apprendre l'afrikaans, sur le point de devenir la langue d'enseignement dans toutes les écoles noires. Une langue perçue comme celle de l'oppresseur. Ce soulèvement, réprimé dans le sang, a été un tournant décisif dans la lutte contre l'apartheid. Et participera aussi à amplifier le boycott anti-apartheid à l'international. À lire aussiAfrique du Sud : 16 juin 1976, la révolte de Soweto Années 1980, le boycott prend de l'ampleur à l'international Dans les années 1980, des dockers australiens et états-uniens refusent de décharger des marchandises venues d'Afrique du Sud. En France, on boycotte les oranges de la marque Outspan, accusée de profiter de l'exploitation des noirs. Plusieurs multinationales finissent par se retirer du pays, comme la banque britannique Barclays, en 1986, et avant elle Kodak, Coca-Cola, IBM ou encore General Motors. À l'intérieur du pays aussi, le boycott est particulièrement suivi. En 1988 et 1989, les Sud-africains noirs cessent par exemple d'acheter dans les magasins de Boksburg, près de Johannesburg, pour protester contre la politique ségrégationniste de la municipalité. Les boutiques sont désertées. L'équipe municipale finit par perdre sa majorité. Le boycott national et international du régime de l'apartheid pèse de plus en plus sur l'économie, et finit par accélérer sa chute. La dernière loi ségrégationniste est abolie en 1991. Nelson Mandela devient président trois ans plus tard. À lire aussiAfrique du Sud : 30 ans plus tard, que deviennent les enfants de la liberté ?
Dans un nouvel épisode de notre série sur les boycotts ayant changé l'histoire, retour sur un évènement qui a marqué la lutte pour les droits civiques aux États-Unis : en 1955, à Montgomery dans l'Alabama, la jeune activiste noire Rosa Parks refuse de céder sa place à un homme blanc lors d'un trajet en bus. C'est le début d'un large mouvement anti-ségrégation et d'une longue campagne de boycott des bus. Une mobilisation de masse, courageuse, qui restera gravée dans l'histoire et qui va permettre à une autre figure d'émerger : un certain pasteur nommé Martin Luther King.
Le racisme a augmenté au sein des communautés en Australie depuis le les attentats du 7 octobre au Moyen-Orient. Selon le responsable de la discrimination raciale dans le pays, il existe des solutions pour lutter contre ce problème. Ce dernier presse le gouvernement d'agir et de mettre sur pied un plan contre toute forme de racisme.
À l'occasion du festival «Atlantide» qui se déroule actuellement, du 6 au 9 mars 2025, à Nantes où l'écrivaine Lucy Mushita est invitée. Rencontre avec l'autrice, née en Rhodésie du Sud, actuel Zimbabwe, pendant l'Apartheid, à l'occasion de son nouveau livre «Expat Blues», aux éditions Project'îles écrit directement en français. (Rediffusion) Lucy Mushita voit le jour dans un village traditionnel en Rhodésie du Sud (actuel Zimbabwe) pendant l'Apartheid. Elle arrive en France en 1986. Son premier roman Chinongwa est publié en Afrique du Sud en 2008, traduit en français par Actes Sud en 2012. En plus des essais, Lucy a participé à des anthologies : Ce Qu'ils Font Est Juste (Don Quichotte Éditions) et Penser et Écrire l'Afrique Aujourd'hui (Le Seuil) (2017). Son deuxième ouvrage Expat Blues, aux éditions Project'îles est écrit directement en français. "Expat blues est le récit fragmenté, féroce et hilarant d'une expatriée en quête de sens, en quête de mots. Dans la langue même qui l'accueille, la rejette ou la bouscule, Lucy Mushita interroge ce que l'on pourrait désigner comme le racisme ordinaire, des micro-agressions banales, qui finissent par gangrener la société dans laquelle évolue une narratrice qui ne possède pas assez la langue du pays où elle vit et dans lequel elle a planté ses rêves. Au fur et à mesure qu'elle apprend, elle se heurte successivement à la langue, aux stéréotypes et découvre petit à petit, comme en pelant l'oignon, à quel point les mots sécrètent autant de violence que de préjugés tenaces. Ce n'est pourtant pas une chronique larmoyante mais un grand éclat de rire qui affirme la possible guérison par la médiation du langage et le pouvoir de la représentation." (Présentation des éditions Project'îles) RETROUVEZ LE PROGRAMME DU FESTIVAL « ATLANTIDES » ICI
« Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions ». Considéré comme un texte fondateur de la déontologie médicale, le serment d'Hippocrate repose sur le concept d'égalité des patients. Or, dans les faits, on peut observer des différences de prise en charge. (Rediffusion) Par exemple, en France, on observe que les soignants ne proposent pas systématiquement des préparations à l'accouchement ou encore à l'allaitement aux patientes d'ascendance afro-caribéenne. En cause, certaines représentations que les soignants peuvent se faire de ces patientes : des femmes « qui savent faire », pour qui la maternité serait « naturelle ». Comment former les soignants pour qu'ils dépassent leurs préjugés dans la pratique de leur métier ? Comment ces préjugés peuvent-ils entrainer une perte de chance pour les patients ? Priscille Sauvegrain, sage-femme et docteure en Sociologie. Directrice du Département universitaire de maïeutique de la Faculté de santé de Sorbonne Université. Co-directrice de l'axe Health de l'Institut Convergences Migrations Racky Ka-Sy, psychologue et docteure en Psychologie sociale. Enseignante à la Faculté de médecine de Sorbonne Université à Paris où elle dispense le cours « soins différenciés, discriminations et racisme en santé » Pr Elie Azria, chef de service de la Maternité Notre Dame de Bon Secours du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, chercheur au sein de l'équipe INSERM OPPaLE. Professeur à l'Université Paris-Cité. Un reportage de Raphaëlle Constant. Programmation musicale : ► Jenny Paria – Assez ► Infinity Song – Hater's Anthem.
« Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions ». Considéré comme un texte fondateur de la déontologie médicale, le serment d'Hippocrate repose sur le concept d'égalité des patients. Or, dans les faits, on peut observer des différences de prise en charge. (Rediffusion) Par exemple, en France, on observe que les soignants ne proposent pas systématiquement des préparations à l'accouchement ou encore à l'allaitement aux patientes d'ascendance afro-caribéenne. En cause, certaines représentations que les soignants peuvent se faire de ces patientes : des femmes « qui savent faire », pour qui la maternité serait « naturelle ». Comment former les soignants pour qu'ils dépassent leurs préjugés dans la pratique de leur métier ? Comment ces préjugés peuvent-ils entrainer une perte de chance pour les patients ? Priscille Sauvegrain, sage-femme et docteure en Sociologie. Directrice du Département universitaire de maïeutique de la Faculté de santé de Sorbonne Université. Co-directrice de l'axe Health de l'Institut Convergences Migrations Racky Ka-Sy, psychologue et docteure en Psychologie sociale. Enseignante à la Faculté de médecine de Sorbonne Université à Paris où elle dispense le cours « soins différenciés, discriminations et racisme en santé » Pr Elie Azria, chef de service de la Maternité Notre Dame de Bon Secours du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, chercheur au sein de l'équipe INSERM OPPaLE. Professeur à l'Université Paris-Cité. Un reportage de Raphaëlle Constant. Programmation musicale : ► Jenny Paria – Assez ► Infinity Song – Hater's Anthem.
Travailler avec les animaux sauvages : rêve d'enfant ou réalité brutale ? Rencontre avec Jennifer, de vétérinaire au Zimbabwe à Guide d'expédition sur un bateau de croisière de lux en Arctique.Dans cet épisode, Jennifer partage son incroyable parcours d'expatriée et de vétérinaire engagée. De son adolescence marquée par un choc culturel en Arizona à son travail au Zimbabwe en Afrique pour la préservation des espèces, elle nous raconte ses désillusions, ses passions, et ses choix de vie atypiques. Racisme, identité, désert, faune sauvage, missions humanitaires, vie sur un bateau de croisière… Une conversation sincère et inspirante sur l'exploration du monde, de soi et du vivant. Un témoignage rare pour celles et ceux qui rêvent d'ailleurs, d'animaux sauvages et d'engagement sur le terrain.#afrique #guide #naturaliste #veterinaire
Avril 2025. Un lycée privé modèle dans le 16e arrondissement de Paris, le Lycée Pierre-Froment, fait l'objet d'une enquête confidentielle. Ce qu'on y découvre dépasse l'imaginable.Derrière une façade d'excellence républicaine, un programme officieux impose aux élèves issus de la diversité un protocole d'intégration par effacement.Chaque trimestre, une consigne.Chaque trimestre, un renoncement.Jusqu'à ce que l'identité ne soit plus qu'un souvenir.Et un jour, un élève disparaît.Un récit à mi-chemin entre le podcast true crime, la chronique sociale, et la fable noire.Imaginez Jordan Peele en France, sur un texte écrit par Stephen King, et produit dans une ambiance sonore digne de Serial ou Limetown.L'horreur n'est pas sanglante. Elle est procédurale.Elle se cache dans les formulaires, les bulletins, les regards.Elle est validée. Répétée. Ignorée.Replay: https://smartlink.ausha.co/danslombresdeslegendes/l-inconnu-de-3h33-smut-horreurReplay: https://smartlink.ausha.co/danslombresdeslegendes/la-seconde-peau-smut-horreurReplay: https://smartlink.ausha.co/danslombresdeslegendes/celui-qui-gemit-sous-la-peau-smut-horreurHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Samah Karaki est neuroscientifique et autrice du livre L'empathie est politique. Je pense que Vlan! a été le 1er podcast a lui donner le micro il y a 2 ans et demi et depuis par sa pertinence et son travail, nous la voyons partout sur tous les médias!J'adore Samah, pour ne rien cacher nous sommes devenus amis et dans cet épisode, elle nous invite à déconstruire notre vision de l'empathie, souvent perçue comme un trait universel et positif.Pourtant, nous n'éprouvons pas tous la même empathie pour tout le monde, et ce biais est largement influencé par notre culture, les médias et les dynamiques de pouvoir.J'ai questionné Samah sur la nature biologique et sociale de l'empathie, sur la manière dont certains groupes sont déshumanisés dans nos imaginaires collectifs, mais aussi sur le rôle crucial des récits médiatiques. Comment se forge notre perception de l'« autre » ? Pourquoi avons-nous plus de compassion pour certains et moins pour d'autres ? Quel impact cela a-t-il sur nos sociétés et nos décisions politiques ?Au fil de cette conversation passionnante, nous avons aussi parlé du biais de confirmation, du rôle des réseaux sociaux dans la polarisation des opinions et de la manière dont l'individualisme moderne façonne notre rapport à l'altérité.Un épisode puissant qui pousse à la réflexion et à l'introspection.Les questions que l'on traite : Qu'est-ce que l'empathie et comment la définir ?Pourquoi l'empathie est-elle essentielle à notre évolution ?Quelles espèces animales possèdent également une forme d'empathie ?Qu'est-ce que la contagion émotionnelle et comment fonctionne-t-elle ?L'empathie est-elle une capacité innée ou acquise ?Comment les médias influencent-ils notre perception de certaines populations ?Pourquoi avons-nous plus d'empathie pour certaines personnes que pour d'autres ?Peut-on apprendre à être plus empathique ou à contrôler notre empathie ?En quoi les récits historiques et politiques modèlent-ils notre empathie collective ?Comment éviter de tomber dans le piège du biais de confirmation ?Timelaps :00:00 – Introduction et présentation de l'épisode01:18 – Définition de l'empathie : un phénomène biologique et social02:36 – L'évolution de l'empathie chez l'homme et les animaux04:51 – La contagion émotionnelle : pourquoi imitons-nous les émotions des autres ?08:09 – Pourquoi n'avons-nous pas tous le même niveau d'empathie ?12:11 – L'exemple des nazis et la déshumanisation des groupes17:39 – L'influence des médias sur notre perception des autres25:33 – L'essentialisation des minorités dans les productions culturelles35:25 – Pourquoi avons-nous plus d'empathie pour les victimes que nous voyons ?53:19 – Le rôle des journalistes dans la construction de notre empathie58:27 – Comment éviter les biais de confirmation ?01:00:32 – Trauma et empathie : quel impact ?01:02:54 – L'instrumentalisation de l'empathie à des fins politiques01:08:00 – Conclusion et réflexions finales Suggestion d'autres épisodes à écouter : #206 Comment développer l'esprit critique chez les enfants? Avec Samah Karaki (https://audmns.com/dFSogCP) Vlan #108 Pourquoi la culpabilisation écologique ne fonctionne pas? avec Albert Moukheiber (https://audmns.com/KOfUemJ) #326 Le vrai du faux sur le cerveau avec Albert Moukheiber (partie 1) (https://audmns.com/BlnwPcX)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'occasion du centenaire de sa naissance, "C'est en France" revient sur le parcours hors du commun de Frantz Fanon : engagé volontaire à 18 ans pour combattre les nazis, écrivain engagé contre le racisme et le colonialisme, psychiatre visionnaire et militant pour l'indépendance de l'Algérie.
Au Japon, les élections sénatoriales prévues dimanche 20 juillet s'annoncent périlleuses pour la coalition au pouvoir, les sondages prédisant une forte progression des petits partis ultra-conservateurs, nationalistes et populistes. Tout au long de la campagne, ces formations ont pris les étrangers pour cible, ont tenu des propos xénophobes et ont diffusé sur les réseaux sociaux des contre-vérités concernant les immigrés. De notre correspondant à Tokyo, L'archipel ne compte que 3% d'immigrés, soit moins de 4 millions de personnes, pour 120 millions de Japonais. Pourtant, ils sont devenus les boucs émissaires de la campagne électorale. Dans les meetings, on les a accusés de tous les maux et, en boucle, en réclamant la préférence nationale : « Les Japonais étant des êtres supérieurs, ils n'ont plus à passer au second plan par rapport aux étrangers », « Les Japonais d'abord ! Il faut d'urgence mettre fin à ce traitement préférentiel dont les immigrés ont toujours bénéficié », ou encore « Regardez ce qui se passe en Europe. Ce continent est complètement à la dérive en raison d'une immigration incontrôlée ». Des propos sévères, mais « ce n'est pas faire preuve de xénophobie ou de populisme que d'exiger que les immigrés respectent nos règles et que nous, les Japonais, bénéficiions d'une discrimination positive par rapport à eux. Cela paraît la moindre des choses », a-t-on pu entendre notamment lors de ces événements politiques au Japon. Face à cette vague populiste, les électeurs japonais sont partagés. « On ne se sent plus chez nous avec autant d'étrangers. Et beaucoup se comportent mal, en plus. C'est vraiment la double peine », estime une jeune femme. « Enfin des politiciens qui disent la vérité et sortent du politiquement correct, de ce prêchi-prêcha assommant sur ''le vivre ensemble" », abonde une autre, croisée dans les rues de Tokyo. « À mon sens, un pays se grandit en acceptant la diversité qui figure en son sein et en veillant à la coexistence harmonieuse au-delà des différences culturelles », estime à l'inverse un électeur. « Les partis traditionnels ayant tellement déçu, menti et magouillé, les gens optent pour une alternative et se tournent vers des formations populistes. Une telle dérive, c'était couru d'avance », regrette celui-ci. Beaucoup d'immigrés ont mal vécu cette campagne qui, de bout en bout, a stigmatisé les étrangers. « Tous les jours, on me fait comprendre que ma place n'est pas ici, mais dans mon pays. C'est dur, se désole Aung, qui est née en Birmanie. Mais je m'accroche, je serre les dents. Au boulot, je veille à être une employée modèle pour que mon titre de séjour soit renouvelé chaque année, et donc que je puisse continuer à aider mes parents, qui sont toujours en Birmanie. Car mon soutien financier leur est vital. » Contrairement à ce qui a été dit et répété dans les meetings, le Japon n'est pas « submergé par une vague de sans-papiers » : on en dénombre un quart de moins qu'il y a 20 ans. Un étranger sur trois ne vit pas « au crochet de l'assistance publique » : on ne compte que 3% d'immigrés parmi les bénéficiaires d'une allocation de subsistance. S'agissant des incivilités et des infractions commises par les étrangers, on en déplore un peu plus qu'avant. Mais, selon les experts, c'est mathématique, automatique, dû à l'envolée du nombre d'immigrés ces dernières années. Pour autant, le gouvernement a promis un tour de vis répressif envers les résidents étrangers qui n'auraient pas un comportement irréprochable. Et, à en croire un récent sondage, près de 80% des Japonais s'en félicitent. À lire aussiAu Japon, les populistes ciblent les immigrés à l'approche des élections
Donc ça fait 4 ans que j'ai pas fait de Q&A ???Bref couple, argent, racisme, vie pro, perso, étude… aujourd'hui je réponds à TOUTES vos questions sans filtreDu bac à mon métier, de mes amours à mon rapport à l'Asie, de la pression mentale aux collabs où j'ai ressenti du racisme. Une FAQ 100% honnête, sans esquive.
"Sommes-nous tous racistes ?" c'est le titre choisi par France 2 pour son émission dite scientifique diffusée le 17 juin 2025. Produite par Phare Ouest Production, dirigée par Arnaud Poivre d'Arvor, elle était présentée par Marie Drucker, Jammy Gourmaud et le réalisateur et comédien Lucien Jean-Baptiste, régulièrement interrogé sur son ressenti et ses propres expériences de racisme.L'émission a réuni près de 2 millions de téléspectateurs en première partie de soirée, troi ...
À l'occasion du centenaire de la naissance de Frantz Fanon (1925 - 1961), révolutionnaire martiniquais et penseur majeur de la décolonisation, gros plan sur son existence fulgurante. comme en témoigne le manga publié chez Caraïbéditions «Frantz Fanon, les couleurs du combat» illustré par Daniel Fernandes de Almeida et écrit par Olivier Mery notre invité. De son engagement dans les forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale à son rôle crucial dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie, Fanon a consacré son existence à dénoncer les ravages du colonialisme et du racisme. Psychiatre de formation, il a exposé avec une lucidité radicale la déshumanisation des opprimés comme des oppresseurs. Son héritage résonne encore aujourd'hui. (Présentation de Caraïbéditions) Olivier Mery : «Auteur antillais né en 1984 à Saint-Denis (France), je grandis entre imagination débordante et passion pour le manga. En 2018, je me lance en indépendant avec mes premiers mangas amateurs, guidé par l'envie de raconter des histoires porteuses de sens. J'ancre mes récits dans des cultures antillaises et africaines, entre mémoire et modernité. En 2024, je suis repéré par Caraïbéditions et publie mon premier manga». Daniel Fernandes de Almeida est né en 1989 à Águeda (Portugal) et découvre le dessin à son arrivée en France à L'âge de cinq ans. Aujourd'hui, il est professeur d'Arts plastiques.
De VVD won jarenlang verkiezingen met het imago van daadkracht, maar de werkelijke strategie was vaak: niets doen. Problemen niet oplossen om ze politiek te kunnen blijven uitspelen. In deze aflevering gaat Or Goldenberg in gesprek met journalist Kim van Keken over politieke framing, verkiezingsretoriek en de langetermijngevolgen van ‘niets doen' als beleid.Lees ook het artikel Toppers in wegwimpelen in De Groene Amsterdammer.Productie: Or GoldenbergSee omnystudio.com/listener for privacy information.
‘On the road' van Jack Kerouac, de sprekende verhalen van Scott Fitzgerald, The A-Team en de veelheid aan Amerikaanse films en series: muzikant, schrijver en journalist Auke Hulst kon van kinds af aan geen genoeg krijgen van Amerika. Maar de jaren van Ronald Reagan liggen achter ons, het land is niet meer wat het ooit was: het land van vrijheid en onbegrensde mogelijkheden. De democratie staat onder druk en de idealen zijn vervaagd. Wat ooit liefde was, is een slopende en giftige relatie geworden. Het is tijd om af te kicken. Maar hoe?Hoe kun je in een toxische relatie zitten met een land? Hoe kick je af van de liefde voor een land die je decennialang gevoed heeft?Kees van den Bosch in gesprek met Auke Hulst over zijn relatie met Amerika en zijn poging om afscheid te nemen van een oude liefde die niet meer goed voor hem is.Lees het artikel in De Groene Amsterdammer deze week.Productie: Pleun Kraneveld en Kees van den Bosch.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Wat ooit gold als een inclusieve stad, verandert onder invloed van gentrificatie, een oprukkende consumptiecultuur en economisch beleid. Het aandeel sociale huurwoningen is zelfs onder progressieve coalities gedaald, en de publieke functie van pleinen komt onder druk te staan door toenemende privatisering.Joost Inghen-Housz en Jasmijn Huisman onderzoeken deze ontwikkelingen, duiken in de rijke geschiedenis van de stad en belichten de rol van zogeheten ‘drempelwerelden' – plekken waar mensen uit verschillende lagen van de bevolking elkaar ontmoeten. De centrale vraag luidt: kan Amsterdam het verlangen naar een gedeelde, gelijkwaardige stad financieel én sociaal nog waarmaken?In deze aflevering spreken Joost en Jasmijn met Kees van den Bosch over deze vragen, en over de paradoxen van een stad die zichzelf opnieuw probeert uit te vinden.Lees ook hun artikelen in De Groene Amsterdammer. Productie: Rosa Springer en Kees van den Bosch.Zie het privacybeleid op https://art19.com/privacy en de privacyverklaring van Californië op https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
durée : 00:55:32 - Les informés de franceinfo - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce jeudi 19 juin autour d'Agathe Lambret et de Jean-Rémi Baudot.
Twee derde van de Nederlandse organisaties houdt zich bezig met sociale en psychologische veiligheid op de werkvloer. Maar daarover bestaan veel misverstanden. Want niet alles wat onprettig voelt, is ook daadwerkelijk onveilig.‘Er is nog nooit iemand ontslagen omdat hij zijn mond hield,' zegt Amy Edmondson, professor aan de Harvard Business School. Waarom is het zo moeilijk om je uit te spreken op het werk? En hoe leidt een onveilige werkomgeving tot zogenoemde corporate silence?In deze aflevering spreekt Or Goldenberg met journalist Daphne van Paassen over de betekenis van veiligheid op de werkvloer.Lees ook het verhaal 'Comfortabele conflicten' in De Groene Amsterdammer. Zie het privacybeleid op https://art19.com/privacy en de privacyverklaring van Californië op https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Le pouce levé pour entendre la France d'une voiture à l'autre Le 8 juin 2024, à la veille des élections européennes annonçant l'extrême-droite largement en tête, deux équipes font une course en stop (la Mad Jacques Stop) pour rejoindre un festival dans un village au cœur de la Creuse. Marion et Benoît, un couple de personnes blanches contre Nawal et Jérémi, deux personnes racisées. Ils traversent la France en questionnant les automobilistes sur les questions d'identité et de racisme. Ils recueillent la voix des français de la capitale jusqu'à la diagonale du vide. Les blancs auront-ils plus de chances que les bronzés ? Quelles paroles entendrons-nous d'une voiture à l'autre ? Et surtout, qui seront les premiers à l'arrivée ? Enregistrements juin 2024 Tournage Mad Jacques Stop 2024 Prise de son Jérémi Nureni Banafunzi et Benoit Thuault Réalisation Samuel Hirsch Illustration Maïc Baxane Photographies Jérémi Nureni Banafunzi Production ARTE Radio
‘Sinds het strengste asielbeleid ooit kwamen er 130.000 mensen bij in ons land', kopte De Telegraaf – een week voordat Wilders zijn tienpuntenplan aankondigde. Dat cijfer blijkt een optelsom van asielzoekers, arbeidsmigranten én internationale studenten. Hoe die groepen precies verdeeld zijn, blijft onbenoemd.Het asielbeleid van Wilders en Faber is politiek onuitvoerbaar, juridisch kansloos en zorgt in de praktijk vooral voor extra problemen. Toch blijft het Haagse debat hangen in dezelfde retoriek.Waarom zwijgen de coalitiepartijen over de juridische onhaalbaarheid van Wilders' plannen? Wat zijn de cijfers achter de vermeende 'asielcrisis' die al twee jaar het debat beheerst? En is dit beleid bedoeld om oplossingen te bieden – of om te polariseren?Kees van den Bosch spreekt met Groene-redacteur Irene van der Linde en universitair docent Martijn Stronks over wat feit is en wat fictie in het Nederlandse migratiedebat.Lees het artikel in De Groene Amsterdammer van deze week: Vier keer niksLees ook het essay van Martijn Stronks: Fabeltje FaberEn het achtergrondstuk: Streng en rechtvaardigProductie: Pleun Kraneveld en Kees van den Bosch.Zie het privacybeleid op https://art19.com/privacy en de privacyverklaring van Californië op https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.