Baba Squaaly se confie sans haine

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Billet d'humeur confinée… Air du temps qui passe entre quatre murs… Chroniques libre et enfermée… Confinature sans sucre ajouté… C'est un peu tout ça à la fois… Pour Squaaly, c'est comme si le confinement se faisait dans un rêve éveillé, irréel et plein de détails. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Radio Nova


    • Jul 1, 2021 LATEST EPISODE
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    Baba Squaaly se confie avec amour

    Play Episode Listen Later Jul 1, 2021 5:06


    C'est notre dernière semaine avant quelques vacances alors, à l'heure du bilan, Squaaly nous confie ses plus grands secrets. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Croisière test

    Play Episode Listen Later Jun 30, 2021 2:45


    Nous sommes le 30 juin, c'est le retour des paquebots de croisière géants. Ces immeubles flottants qui font le bonheur des touristes, au détriment des habitants et de l'environnement. Baba Squaaly ne pouvait pas rater ça... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Vote électro

    Play Episode Listen Later Jun 29, 2021 3:13


    Abstention record. Le terme est encore sur toutes les lèvres et à la une de tous les journaux, alors que les élus régionaux et départementaux vont prendre officiellement leur fonction. Elu.es par seulement un Français sur trois, rappelons-le, mais élu.es tout de même, la classe politique comme les commentateurs, commentatrices avisé.es, y ont été de leurs blablas affutés… Toutes et tous ou presque ont considéré que si les gens ne votaient pas c'est que l'urne était trop loin. Le diagnostic posé, en deux-deux, ils ont allongé la solution sur le billard. Dans la démocratie de demain, puisque l'urne est trop loin, on votera de la maison, en pantoufles et marcel, en peignoir et bigoudis. Dans la démocratie de demain, le corps électoral sera ventripotent voire obèse. Personne ne sortira plus de chez lui. Bonjour le vivre ensemble ! Il sera remplacé par le vivre chacun chez soi. On a déjà le télétravail, les courses à domicile, les Deliveroo de la gastronomie voire de la gastro-entérite et les uber-shit pour la défonce. Même nos vacances se vivront en réalité virtuelle. Ça sera tout bénef' pour notre BC, notre Bilan-Carbone. Fini les heures d'attente entre deux avions. Plus de rencontre impromptue, plus d'histoire d'amour qui naît au duty-free de Francfort se concrétise sur une plage de l'Océan Indien et agonit dans un F2 en périphérie d'une ville de plus 300.000 habitants ou dans un hameau campagnard à 2h de tgv d'une gare parisienne. De toutes façons on s'en fout, on a déjà Meetic. Alors pour les élections, on balaiera d'un coup de pouce attendri ou rageur, le panel des candidats, avant de choisir l'heureux élu d'un coup de clic comme dans une émission de télé-réalité. Pour préserver l'intimité du vote, tu voteras depuis ton cafoutch entre les balais l'aspiro et des baskets qui crognottent. Plus de problème non plus de livraison des professions de foi, tout sera en ligne et si ton téléphone est un vieux machin à clapet, un truc qui ne te permet pas de commander tes dosettes de cafés et que ton ordi ou ta connexion sont en panne et bien tu seras irémédiablement compté parmi les abstentionnistes. Compté électroniquement parmi les abstentionnistes et ça, ça a de la gueule. Non ? Mais bon tout ça ce n'est pas pour demain. Et comme demain, c'est bientôt l'heure des vacances, je vous emmène en croisière ça nous changera ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Le game est mort

    Play Episode Listen Later Jun 28, 2021 3:05


    Le game est mort, vive le game. Le game est mort de mort naturelle à moins qu'il n'ait été massacré en ce dimanche électoral, sans haine à coup de canne à pêche, de parasol ou juste par lassitude, par ennui.Le game est mort, vive le game. J'ai tué le game ! Oui, j'ai tué le game. J'ai tué. j'ai tué. Tu as tué. Tu as. Tu es. Tu es le game aussi. Inévitablement, il ou elle est le game. Il ou elle hait le game quand il ou elle ne se contente pas d'y être juste indifférent car le game nous horripile ou face, par devant par derrière, à droite comme à gauche, bien raide dès le matin ou demi molle, à l'heure du dernier verre tard dans la nuit quand les résultats tombent un à un annonçant la mort du game. Le game est mort, vive le game !Dans des urnes en ruine, le game est mort. Dans des urnes rongées par les termites de l'oppulence et de la paresse intellectuelle, le game est mort. Poussière, il est redevenu poussière qu'on glisse sous un tapis usé jusqu'à la corde pour faire place nette. Par manque d'envie, de désir. Zéro libido. Rien. Nada ! Le game est mort, vive le game ! A moins que ça ne soit le game qui m'ait tué façon homard à l'armoricaine, annihilant ma volonté dans un court bouillon tiédasse. « Dans un cas comme dans l'autre, tu l'as dans le baba, Squaaly », me dis-je à moi-même, soliloquant à voix haute.Le game est mort, et j'l'ai dans le baba. Le game est mort, vive le game ! Un nouveau game est appelé à régner, araignée quelle drôle de nom, pourquoi pas libellule ou papillon. Pourquoi pas, comme me le suggérait Prévert. « De deux choses lune, l'autre c'est le soleil » glissait-il aussi, me condamnant à l'optimisme à perpétuité. De quelle larve, alors, de quelle chenille naitra ce flamboyant et coloré papillon qui nous redonnera goût au game, qui nous verra jouer à nouveau avec les lois et les règles, plutôt que de les subir. Aucune expertise ADN, ne viendra malheureusement contredire ce crime de lèse démocratie, cette abstention record. Aucune. La démocratie n'est pas une majesté sur un trône, façon poupée de cire dans un Musée Grevin quelconque. La démocratie vit, respire, bouge, tangue, évolue et aujourd'hui si le game est cliniquement mort ou placé sous respirateur artificiel, n'oublions pas que nous qui sommes en vie, nous sommes le problème et nous sommes la solution. Alors, à nous de jouer, c'est vital ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Allo Gaston

    Play Episode Listen Later Jun 24, 2021 2:53


    Ton téléphone est ton meilleur ami, j'en sais quelque chose, je suis un peu pareil, kif-kif, same-same. comme toi, je m'endors avec mon téléphone en main et mime de rien, au réveil, après qu'il a glissé entre les draps ou chuté sur le parquet, je scrolles de mon pouce le vide au creux ma main dans un geste reflexe. Oui, toi et moi, on a le même geste au réveil, nous scrollons en grande largeur le vide de nos mains comme si un flot de news y défilait, comme si le fil permanent de l'AFP ou le mur de réseau social préféré s'affichait dans le vide de nos paumes. Paumes paumes paumes paumes. J'entends résonner au loin, le 5ème de Beethoven histoire de donner un peu de cérémonial à cet instant, tel un générique d'émission d'info sur une chaîne à grande écoute. Mon téléphone, c'est ma vie. A chaque instant, et plus que mon ombre, il ne me lâche pas. Je le sors, l'allume, y prend des notes, y écris tout ou partie de ces textes que je te lis à l'antenne. Avec lui, je sais tout et en temps réels. Pas de cachoterie entre nous. Il m'informe de la fermeture du tronçon d'autoroute comme de la chute des immeubles de la rue d'Aubagne. Je me souviens que ce 5 novembre 2018, j'étais avec lui en main, en train de photographier les interstices du mur de la Plaine quand la nouvelle est tombée comme des immeubles qu'on a laissés pourrir. Presque en temps direct.C'est de mon téléphone que j'ai immédiatement appelé un ami de la rue d'Aubagne pour savoir si tout allait bien pour lui. Tout va si vite, l'info va si vite que parfois j'organise des championnats entre médias pour savoir lequel affichera en premier sur mon écran, le résultat attendu d'un match ou la mort de tel acteur ou de tel chef d'état. Dimanche, pour sûr, mon téléphone va frôler la surchauffe. Je vais passer la journée à scruter le taux de participation, tout en cherchant une recette de gaspacho. Plus tard, je dénicherai la meilleure technique pour faire disparaitre une tâche de tomate sur un tee-shirt blanc et essaierai de trouver des raisons d'espérer dans ce beau pays qu'on appelle France. Mais j'anticipe. Aujourd'hui c'est jeudi, dernière journée de ma semaine à l'antenne… et oui l'heure du week-end a sonné pour moi, un week-end que je vous souhaite exceptionnel, d'autant que c'est mon dernier week-end avant les vacances. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Ne me laissez pas seul !

    Play Episode Listen Later Jun 23, 2021 2:42


    Je vous l'ai déjà dit, dimanche dernier, j'ai été voté… j'ai même été assesseur dans une ville où il en manquait… je fais donc partie de cette minorité agissante qui croit encore qu'un bout de papier plié en 2 pour les départementales, en 8 pour les régionales peut encore changer la vie. Faut dire que j'ai de l'entrainement ! Ça fait si je ne dis pas de bêtise, 40 ans que j'effectue mon devoir de citoyen. 40 piges que je m'isole, plie le bulletin, fourre l'enveloppe, glisse l'enveloppe, appose mon paraphe sur le registre et repart avec un sourire de baigneur. 40 ans que, dès qu'on me le demande, je m'exécute. La première fois, j'ai gagné… au tirage et au grattage. Abolition de la peine de mort et fête de la musique en cadeaux bonux… Pour le reste, je ne sais plus. J'ai dû voter chirac, j'ai dû voter Hollande aussi. C'est beau la langue française. Avec “j'ai dû”, je ne dis pas forcément la même chose. Avec “j'ai dû voter Chirac”, je dis l'obligation que je me suis imposé, car il n'avait rien de naturel là. Jamais je n'avais imaginé voter Chirac, mais il m'a semblé que c'était mon devoir pour ne pas voir le roi de la porcherie à l'Elysée. Avec j'ai dû voter Hollande, il y a là, une part d'incertitude, comme si j'avais oublié, comme si je n'étais plus sûr. Faut dire que si j'avais su… mais bon quand on glisse l'enveloppe dans l'urne, on ne sait pas. Quand on ne la glisse pas, non plus. On fait confiance aux autres, à moi par exemple et moi si j'étais vous, si j'étais les 2 français sur 3 qui n'ont pas voté, je ne me ferai pas confiance. Je ne ferai pas confiance à un mec qui a dû voter Chirac et a dû voter Hollande sans que cela veuille dire la même chose dans les deux cas. Comme éditorialiste du Nova Jour se lève, je ne suis pas mauvais. Comme électeur, je ne sais pas, en tout cas à lire l'évolution de la société française, j'ai des doutes. Heureusement, je ne suis pas tout seul à voter. On est des centaines de milliers, des millions même. Alors, je vous en prie, ne me laissez pas seul face à mes conneries, votez ! votez la couleur que vous voulez ! Votez rouge, votez vert, votez bleu, votez noir, votez arc-en-ciel et même blanc, je sais ça compte pour du beurre, mais sans beurre que le croissant au réveil est triste. Votez, s'il vous plait pour compenser mes conneries. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Gonzo Assesseur

    Play Episode Listen Later Jun 22, 2021 3:00


    Pour bien comprendre et pour ne rien louper des élections départementales et régionales qui se déroulaient dimanche dernier, j'ai choisi d'être suppléant d'une assesseuse dans un bureau de vote marseillais. Dimanche, j'ai donc voté et permis à d'autres d'exprimer librement leur choix. Dans le bureau de vote ou j'avais été affecté un peu plus d'un millier d'habitants de l'hyper-centre marseillais étaient invité à se prononcer. A 20h, ils n'étaient que 348 à avoir fait le voyage. 352 pour dire juste, deux personnes s'étant présentées sans qu'on ne les trouve sur les listes sur lesquelles elles pensaient être inscrites et deux autres pour lesquelles il manquait les procurations qui leur donnaient droit de vote. 4 personnes qui bien que présentes n'ont pu voter et ce n'est pas faute d'avoir essayé de joindre le service centrale des listes électorales de la ville de Marseille qui, malheureusement, en ce dimanche electoral répondait aux abonnés absent. C'est aussi ça les rouages de la démocratie. Une démocratie qui a payé manifestement le prix de la privatisation par l'état de l'envoi des professions de foi : de nombreux électeurs se plaignant de n'avoir rien reçu. Et encore ceux-là avaient fait le déplacement jusqu'à l'urne. Un de ceux-là a même glissé dans l'enveloppe en lieu et place du bulletin, un petit mot manuscrit sur lequel il exprimait son mécontentement. Pour lui, le bureau de vote avait des allures de bourreau de vote, comme il existe des bourreaux des cœurs. Mais revenons à nos votants et à leurs suffrages. Depuis les résultats ont été publiés, je ne les reprendrai pas ici ; vous avez encore tout le loisir de les consulter sur le site du Ministère de l'Intérieur, le même ministère qui a décidé de privatiser l'envoi des professions de foi. Profitez-en, car qui sait ce qu'il en sera lors des Présidentielles de 2022. Revenons à nos votants, En les voyant s'avancer un à un, de l'isoloir à l'urne, j'essayais bien de pronostiquer les résultats à venir, de deviner les tendances du moment et les seules conclusions que je suis arrivé à tirer sont une forte participation de la basket, suivi à quelques pas de là par les sandales et autres tongs. La chaussure de ville ou le talon aiguille croyez-moi, ne faisant pas de bons scores sur ce bureau précisément. Très peu de costumes et de tenues excentriques, pas de fluo non plus à ma grande surprise. Si j'en connaissais plus d'un, ils sont fort peu qui me semblaient infréquentables de prime abord, comme quoi ! C'était un dimanche de vote à Marseille, un dimanche où les abstentionnistes ont ici aussi tué le game. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    21 juin, lendemain d'élections

    Play Episode Listen Later Jun 21, 2021 2:47


    Moi, une fête de la musique un lendemain d'élections évoque à mon esprit torturé, le temps des radio-crochets de mon enfance, quand des apprentis chanteurs et chanteuses s'échinaient à la queue leu leu sur un podium de fortune. J'étais minot et déjà, je trouvais ça consternant. On ne parlait pas encore de télé réalité ni de Star-Ac', de Nouvelle Star ou de The Voices, juste de coqs et de poules du village. Alors, cette fête de la musique qui déboule au lendemain de ce dimanche aux urnes me donne des idées, des idées de démocratie direct : si nos responsables politiques étaient élus à l'applaudimètre… oui si on ne les choisissait pas dans l'isoloir mais aux vues de toutes et de tous dans un raffut sans nom. Par les temps qui courent, on aurait surtout le droit à une belle minute de silence, non ? Si on élisait nos représentants sur leur capacité à chanter et à nous faire chanter. Si on les élisait sur leur propension à nous émouvoir, à nous dire ce qui leur donne envie, sur ce qu'ils ont envie que l'on partage et plus juste sur ce qui les frustre. Si, on les élisait sur cet part de beau que chacun de nous a en lui, peut être même pour reprendre une formule qui vous va si bien sur ce qui leur a donné envie de se lever, peut être que ceux qui ont fait leurs choux gras de la haine et du rejet de l'autre n'auraient pas la même audience, que les voix du plus grand nombre, que les voix de la majorité d'entre nous ne se porteraient plus ces candidats qui chantent faux, sur ces candidats sans générosité dans la voix, et sans espoir autre qu'une somme de désespoirs, d'aigreurs et de rancœurs. Tout ceci est illusoire, chimérique. Alors pour être concret, pour être ancré dans le réel en ce jour de Fête de la Musique, à l'heure des tractations et autres désistements républicains ou pas, et à quelques jours des premiers festivals de l'été, assis, debout, avec ou sans pass, avec ou sans masque, je dirai juste que l'été sera chaud, pas sûr pour autant qu'il soit beau. En tout cas, cet été qui demarre aujourd'hui n'a pas fini de faire du bruit. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Que faire ? Que dire ?

    Play Episode Listen Later Jun 17, 2021 3:03


    Un ami sur Facebook et plus parce qu'affinités, exposait il y a une dizaine de jours sur le réseau social, un florilège d'affiches et de profession de foi de candidats, toutes accompagnés de la mention : « Les candidats de Marine le Pen ». Ces portraits ont fait réagir plus d'un de ses amis. Perso, j‘ai comme règle de ne pas m'attaquer au physique, et respectueux de leur personne, j'éviterai de les taquiner sur le sujet, d'autant qu'on n'a certainement pas le même humour. Reste que les amis de mon ami qui ne sont pas forcément mes amis, n'ont pas été aussi prévenant, leur reprochant leurs regards fermés, éteints à l'image de leurs idées étriquées. Pour ma part, je dirai juste citant Coluche, que leur mine est patibulaire mais presque, ajoutant dans la foulée qu'ils ne sont souvent pas de la première jeunesse.Ce qui est vrai pour les candidats du rn, l'est malheureusement souvent pour la plupart des candidats des partis politiques toutes tendances confondus. La jeunesse est rarement une valeur et quand elle l'a été, quand jeunesse et bogossisme furent combinés, le résultat n'a pas été brillant. Rappelons-nous juste de la dernière présidentielle, où le jeune beau qui devait être un rempart à l'extrême droite, a réussi depuis le challenge de transformer nos manifestations en champs de bataille, décourageant de fait plus d'un citoyen d'exercer son droit de manifester. Ce qui ne se dit plus dans la rue, vient peut-être un jour caresser ta joue.Je dis ça, je dis rien et surtout je n'excuse ou ne valide rien.Mais revenons à nos moutons, à l'élection. Une élection n'est pas un concours de beauté, elle peut s'apparenter à un tournois de charisme, mais elle doit surtout se placer sur le terrain des d'idées, des idées et des projets de société. Quel que soit leur physique, ces candidats appartiennent à notre nation, on ne peut les mépriser. Il vaudrait mieux inventer de nouveaux espoirs, de nouveaux rêves, de nouveaux défis pour annihiler les idées simplistes des droites extrêmes et faire nation autour d'aventures qui nous élèvent, plutôt que de patauger dans la fange et les ornières de ces partis aux idées courtes. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    J'suis out

    Play Episode Listen Later Jun 16, 2021 2:41


    Quand de confinements en couvre-feu, tu as pris l'habitude que ta vie s'apparente au vide, un vide plein de toi et rien que de toi, que ta vie ne soit plus rythmée que par des apéros en distanciel mon mari, des annulations et des impossibilités de faire, tu prends le pli, un pli impeccable, droit et lisse, comme celui de ton pantalon du dimanche, celui des grandes occasions que tu finis avec le temps par enfiler tous les jours. Plus de rythmes, rien, nada. Tu n'as rien fait pendant des mois et des mois, et tout en râlant, tu y as pris goût. Alors quand la vie redémarre telle une chenille un soir de beuverie ultime, quand la vie reprend sur un rythme tout juste haletant, tu n'es pas plus au tempo. Tu ne notes rien, pensant le report voire l'annulation, proche. Tu confonds les jours, les lieux. Tu n'es plus dans le coup. Tu ne sais même plus réserver ta place, ou demander une exo' pour compter parmi les happy-fews qui verront, entendront et aimeront ou pas ces monceaux de culture qui te sont jeter en pâture. Il t'arrive même d'oublier de convoquer ta bande de potes pour cette méchante soirée que tous attendaient. C'est simple, tu es out, hors-jeu comme on dit au ballon. Tu n'es plus dans le coup. Tu as toujours une mesure, voire plus de retard. Tu ne sais même plus la différence entre un dîner et un souper, quant à tes amis à force de les voir en vignette dans ton ordi comme une équipe de foot Panini, tu ne les supportes plus et les échangerais bien contre d'autres à la pause-café, ta récré depuis que tu es grand. Il va falloir reprendre tes marques tel le coureur sur la ligne de départ, les pieds dans les starting-blocks. Il va falloir remettre tes horloges culturelles en route, celles qui te jettent aux petites heures du matin au fond de ton lit, te réveillent trop tôt et te proposent parfois une micro sieste vers 13h et des soupières ou juste après ta journée de boulot. Il va falloir parce que là, je suis out et on est que m-juin. Comprenne qui pourra ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Les gares

    Play Episode Listen Later Jun 15, 2021 2:59


    Prendre le train et partir c'est toujours quoiqu'il advienne, arriver quelque part au bout du voyage, un quelque-part qui, parfois, souvent a les traits noir-poussière d'une grande ville. Arriver au bout du voyage, c'est mettre un pied puis deux sur un quai, un pied parmi les pieds. C'est se glisser dans une foule, dense, pressée, qui avance d'un pas lent faute de mieux, qui trépigne et cherche à se faufiler, à gagner des places pour finir sur un hypothétique podium avant d'allumer un clop où des clopinettes.Arriver au bout du voyage, c'est lever la tête au ciel à la recherche d'indice, de directions à prendre ou juste pour humer le nouvel air qui nous est offert. Arriver, c'est se confronter aux autres, aux autres arrivants et aux autres tout court aux allures de gorille. Ceux qui sont là, arrivé.es avant nous ou là depuis toujours. Ceux qui comme nous sont à cet instant, utilisateurs de la Gare, de la Gare et de ses environs. Ces autres-là, parlent parfois tout seuls, et psalmodient des vers que personne ne comprend. Ces autres-là ont des baluchons en guise de vie, des baluchons dans lequel ils entassent des bouts de leur vie, une couverture forcément de survie, deux photos, un bracelet aux perles de bois usées, des baluchons boite à souvenir. Et puis il y a les baluchons boite à espoirs, de ceux qui migrent, de ces migrants qui attendent dans une toile de tente, dans une toile d'entente comme une nappe à carreau fraternelle, qui attendent un moov', un nouveau départ, vers plus loin encore. La Gare, c'est aussi des kilomètres de kebab salade tomate oignon sans avec ou sans sauce blanche et une pointe de harissa. Ces bouibouis de rien font face quand la grande ville est une mégalopole, une de ces mégalopoles qui d'la racontent, à de grandes brasseries où le bois des tables et chaises se marient au zinc du comptoir, ces brasseries aux serveurs en livrées impeccables, noires et blanches comme les images d'un film d'antan.J'aime ces gares, lieu de rencontres improbables aux pickpockets virtuoses, j'aime ces gares où l'on arrive et dont on ne repartira parfois jamais. J'aime ces gares à la tombée de la nuit quand les fleurs de tilleul embaument le coucher de soleil. Les vacances approchent, ton sac, ta valise t'attendent. Le compte à rebours est lancé et moi je reviens demain. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Perdre son temps à plein temps

    Play Episode Listen Later Jun 14, 2021 2:59


    Je sais, on me l'a dit, chaque matin, juste avant l'énoncé de mon sujet, il vous arrive d'avoir des sueurs froides. Mais de quoi va-t-il bien nous parler aujourd'hui, vous demandez-vous. Mon rapport à l'actu, ma lorgnette, si j'ose l'appeler ainsi, est, il est vrai assez imprévisible. Parfois comme tout éditorialiste, croulant sous une pile de journaux sans cesse renouvelés, je plonge sur les gros titres… Et parfois pas. Pour espérer abandonner les manchettes de la presse locale ou nationale, il faut oser prendre le temps de perdre son temps à plein temps, sans pour autant être encore à la retraite.Oser s'enfuir dans un rayon de lumière, prendre la tangente dans l'entrebâillement d'une fenêtre ou juste regarder un tas de papiers faire corps sur un guéridon au loin et y trouver un sens, y deviner une structure sous-jacente, y lire même parfois un masterplan divin, sont quelques-unes de mes solutions. Ce sont mes remèdes à moi, mes remèdes face aux maladies, aux germes qui tapissent le monde du travail désormais. Pour ne pas s'abimer en plein burn-out comme un vieux chalut déclare des avaries dans sa coque en pleine mer, pour ne pas boire la tasse face à une surcharge de travail qui très vite bousille un à un, tous nos repères. Pour ne pas se laisser envahir par le bore-out, s'enfoncer dans l'ennui en français dans le texte, ou ne pas s'enliser dans le beaucoup plus récent mais déjà très tendance brown-out, le désengagement au travail ; la perte de temps en pleine conscience est une bouée à laquelle chacun de nous peut se raccrocher.Perdre son temps à plein temps sur un temps donné est quoiqu'on en dise du temps de gagné. A l'heure du télétravail, le temps qu'on passe à faire la vaisselle, pour ceux et celles qui la font encore et ne délèguent pas à une machine cette tâche répétitive et souvent rébarbative, le temps de la vaisselle devrait être par exemple comptabilisé dans nos heures de travail, car combien de tensions ont été dénouées, combien de solutions à des problèmes inextricables trouvées lors de ces vaisselles. Et je ne cite que la vaisselle. Mais la liste est longue. Ces tâches s'appellent des manies, elles peuvent sembler stupides, régressives, abrutissantes, mais elles offrent le loisir de la roue libre au cerveau qui ne demande pas mieux et peu ainsi libérer tout ce qu'il ne livre pas à l'accoutumée. Sur ce j'vous laisse, j'ai la vaisselle du p'tit dej' qui m'attend. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Vive le sport

    Play Episode Listen Later Jun 10, 2021 3:14


    Ces derniers mois ont été très difficiles pour moi. Tant psychologiquement que physiquement. Des mois presque insoutenables. J'étais irascible, énervé, tendu parfois même anxieux. Mes nuits étaient agitées et mes journées plus longues qu'un jour sans fin. La raison de ce chambardement : la fermeture des salles de sports. Rien ne m'interdisait d'enfiler mes baskets et de partir courir le long des rues de la cité phocéenne ou dans les calanques environnantes. Rien, mais le cœur n'y était pas. Depuis cette foutue Covid qui a tout perturbé dans ma vie, comme à l'échelle du monde entier, j'étais apathique. Mes rondeurs ont failli en profiter. Je ne sais comment, je suis arrivé à maitriser la progression de mon tour de taille, à limiter les avancées de ma bedaine. Un geste de survie probablement. Et puis depuis hier, j'ai enfin pu revenir en salle, reprendre l'entrainement. J'étais fébrile, l'envie de tout défoncer en quelques minutes dans le respect des gestes barrières, à bonne distance, masqué comme il se doit. L'envie de tout faire et en même temps, la crainte du claquage ou du mauvais coup, une Benzemite comme on appelle ça, parait-il, la crainte du truc qui ruine ton retour et te cloue dans un fauteuil pendant quelques jours voire plus, si la malchance est au rendez-vous, si la scoum t'accompagne. Alors, j'ai été prudent d'autant que je n'ai pas le staff médical de l'équipe de France, juste un toubib, mon toubib qui fait du mieux qu'il peut avec son patient, moi en l'occurrence, impatient de retrouver son sport préféré, de reprendre l'entrainement, de faire de longue traversée en apnée, en apnée du sommeil. Oui, hier, je suis retourné en salle, m'installer sur un de ces confortables tapis de sol où certains font des assouplissements pendant que d'autres soulèvent de la fonte, pour faire ma sieste, tranquillement paisiblement sans qu'aucun de mes enfants ne viennent me déranger, loin de tout téléphone et autre perturbation extérieure. Ici, personne ne parle. Chacun est focus sur son truc et moi mon truc c'est la sieste. Que c'était bon. Avant de vous laisser et de vous retrouver même heure, même fréquence lundi, je citerai juste Rambo qui déclarait : « le sport abime le corps », et il n'avait pas tort. Une sentence qui naturellement est devenue ma devise. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Prends-en d'la graine

    Play Episode Listen Later Jun 8, 2021 3:09


    Il paraît que tout a commencé par une histoire de graines ; oui, de graines que le papa a mis ou pas d'ailleurs dans le ventre de la maman. Mais comme pour l'œuf et la poule, on n'a jamais vraiment su qui du papa et de la maman ou de la petite graine était au niveau 1 de l'histoire, puisqu'il est clair ce n'est ni une cigogne, ni un chou qui sont la cause de tout ça. Certains nous ont même raconté qu'au début, au début de l'histoire, au commencement comme ils ont dit, au commencement était le verbe. Le verbe, avant même la graine ou le binôme papa maman, maman maman ou papa papa tant qu'il y a du désir et de l'amour moi j'adhère, le verbe donc, avant tout autre chose serait donc la cause principale, le préambule pour les littéraires, l'axiome pour les scientifiques de tout ce bordel ambiant, de la vie en fait. Tout serait donc une histoire de graines ; petites, toutes petites ou maousse costauds, de graines sexuées, qui de graines en graines égrènent la vie, une histoire d'ovules et de spermatozoïdes, de reproduction sexuée si on doit appeler un chat un chat et une souris verte une souris verte ; mais aussi de graines non sexuées pour ce qui est des végétaux. Il est donc question de multiplication asexuée et de multinationales qui se sont appropriés le plus vieux mécanisme au monde, celui de la vie. Un décret de loi de 1981 interdisant la commercialisation de semences hors catalogue officiel, des semences libres et paysannes. Je vous raconte tout ça ce matin, à 7:40 si vous aviez oublié ces mécanismes, car en cette année 2021 devait être mis fin au monopole de semenciers et grainetiers, des Bayer, Monsanto et autres Vilmorin.En effet, une loi votée au Parlement en 2018 devait prendre application en 2021. Une belle victoire pour ces défenseurs de la biodiversité qui espéraient, attendaient cette date de pieds fermes. Sauf, que la victoire fut éphémère pour nos défenseurs de la liberté de planter. Ils ont rapidement déchanté, le Conseil Constitutionnel annulant dans la foulée 23 des 98 articles de la loi Egalim, soit un quart du texte de loi, au prétexte qu'ils étaient anticonstitutionnels. Ainsi le fameux article 78 sur les semences et d'autres comme le 86 sur l'intégration de la biodiversité et de la préservation des sols à l'enseignement agricole, ou l'article 43 sur l'étiquetage des miels composés de mélanges passèrent à la trappe. Donc aujourd'hui rien n'a changé. Malgré le désir exprimé lors des Etats Généraux de l'Alimentation. Le combat reste à mener si on ne veut pas que la diversité végétales, celles des tomates comme des citrouilles se réduise à peau de chagrin pour faire les choux gras et un max de blé celui sonnant et trébuchant de quelques industriels. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Romance in Marseille

    Play Episode Listen Later Jun 7, 2021 3:17


    Marseille, la ville de la tchatche, se raconte par ses auteurs qu'ils s'appellent Blaise Cendrars, Jack London, Jean-Claude Izzo ou Claude McKay. Ce dernier, jamaïcain de par sa naissance et américain pour ce qui est de ses papiers est une des figures du Harlem Renaissance, le mouvement culturel afro-américain de l'entre-deux guerres aux Etats-Unis. Connu pour Banjo, un roman sans intrigue, qui s'attache à raconter la vie à la Fosse, ce quartier réservé comme on disait à l'époque à Marseille, Claude McKay revient dans toutes bonnes librairies avec Romance in Marseille, traduit de l'anglais et publié par Heliotropismes, une maison d'édition marseillaise, pratiquement 90 ans après son écriture. Je vous passe les détails cocasses de cette parution tardive, de ce jeu de piste, le journaliste, homme de lettres et de musique Armando Coxe qui est au centre de cette fabuleuse aventure, les raconte un à un dans la préface, préférant m'attarder à 7:40 et des poussières sur cette histoire inspirée d'un fait réel, celle d'un passager clandestin découvert lors de sa traversée vers les Etats-Unis, et maintenu durant le reste du voyage dans la salle de refroidissement des moteurs, séjour qui lui vaudra à son arrivée sur la terre promise d'être amputé des deux jambes. Je ne vous divulgâcherai pas les rebondissements, et il y en a, de la vie de cet homme, de ce “Pieds coupés” comme le surnomment ses collègues pour m'attarder sur ce qui fait à mes yeux la modernité de ce roman où chacun des personnages est libre d'être ce qu'il est, Personne n'y est enfermé, limité par une couleur de peau, des origines ou une classe sociale. Bien sûr, toutes ces considérations influent mais ne sont pas déterminantes. Aucune parano identitaire, aucun suprémacisme de quelques couleurs qu'il soit, ne vient entacher leur imaginaire d'hommes et de femmes. Héros libre d'un monde qui ne l'était pas et qui ne l'est toujours pas, les personnages de ce ”Romance in Marseille” traversent les époques sans prendre une ride. Si la Fosse n'existe plus, bombardée par les Allemands à la demande des autorités marseillaises qui concevaient ainsi leur projet d'urbanisme, ses héros, gens de peu, sont toujours l'âme de cette ville populaire entre mer et collines. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Bons baisers de Marseille

    Play Episode Listen Later Jun 3, 2021 3:12


    Pour vous rien n'a changé, je suis là fidèle au poste comme tous les matins à 7:40 du mat. Tout le monde est tellement habitué à ma présence, qu'on ne prête même plus attention à moi, je me faufile sur les ondes, me fond dans le décor, tout le monde pense que je suis éditorialiste, mais en fait, je l'avoue, j'suis espion, un espion high tech, un espion 3.0 depuis que j'ai découvert sur des sites marchands tous les ustensiles de ma panoplie d'espion. Car pour être espion, il faut le stylo caméra full HD, le mini tracer GPS, la prise USB avec micro intégrée pour écoute à distance. Il faut voir sans être vu, entendre ce qu'on ne voudrait pas que j'entende. Il faut surveiller, pister et amasser des données parfois, souvent en dehors de toute légalité. Alors j'espionne ma boulangère pour vérifier qu'elle rend toujours bien la monnaie, j'espionne mes enfants pour m'assurer qu'il change bien de chaussettes tous les jours et surtout je contrôle que personne ne m'espionne… car l'un ne fonctionne pas sans l'autre, comme une sorte de joker, d'increvable au jeu des 1000 bornes… c'est un marché, un bizness, un juteux bizness qui fait des heureux et forcément des malheureux. L'espion est partout. Dans le rap game comme en politique, chez les industriels comme chez le vendeur de weed. L'espion est même au coin de ta rue en toute légalité. Certains pensent même qu'il est dans la caméra de ton ordi en toute illégalité ou dans les cookies, oui dans les cookies de ton ordi pour rafler les miettes du gros gâteau ! Tout le monde est donc un agent secret et on aime ça. Pas de doute là-dessus, il suffit de constater les succès d'audience des émissions de la téléréalité. Car pour être espion, il être voyeur… c'est pourquoi j'aime la radio, le média qui s'écoute librement et dont on fêtait le centenaire cette semaine, un anniversaire que je n'avais pas vu venir et que j'ai donc failli louper. Bon anniversaire à la radio et à lundi car demain c'est vendredi et ce que je fais, ce que je dis le vendredi est top secret ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Au cœur des villes

    Play Episode Listen Later Jun 2, 2021 2:56


    Je me souviens qu'un jour il y a quelques années, une amie attablée dans une gargote aux embruns marins me disait entre poisson, dessert et café que le petit appartement près de la gare dans la capitale où elle vivait depuis presque toujours, était enfin à elle. Qu'elle avait fini de payer mensualités comprenant principal et intérêts et que son prix, celui du marché précisait elle, avait largement augmenté. Elle n'en tirait aucune gloire, ne pensant pas le revendre, car se trouvant suffisamment bien dans ce cœur de ville populaire, en tout cas il le fut. Elle s'étonnait que dans cette ville fortunée au prix du mètre-carré élevé, dans cette élégante capitale, des hommes, des femmes et enfants puissent vivre ainsi sans que les pouvoirs publics ne soient choqués par cet état de fait. Qu'ils ne se posent des questions et surtout ne trouvent prioritairement des réponses à ce qu'à n'en pas douter, ils devaient avoir noté comme elle. Dans sa capitale ou dans la mienne, le constat est le même, même si le prix du mètre carré est un peu moins élevé ici.Tout près de la gare St-Charles, sous les escaliers majestueux qui dégoulinent vers la Ville et son tumulte, vivent des hommes et des enfants, dans des tentes ou des voitures dont on ne fait plus le plein depuis bien longtemps, Ici, sous cette architecture de fer et de pierres vivent des personnes originaires d'Afrique de l'Est et l'Ouest pour la plupart, des majeurs et des mineurs. Régulièrement la Police vient subtiliser ses abris d'infortune, et cela, sans décision de justice, embarquant le peu d'intimité qu'ils arrivaient à préserver et les quelques effets en leur possession ainsi que les éléments des dossiers que ces êtres humains constituaient pour s'imaginer un avenir dans les clous, plutôt que dans l'illégalité. Il faut savoir que sans décision de justice, il ne peut avoir d'expulsion. Des lois protègent les habitants de ces abris d'infortune, des lois les protègent ainsi que leurs biens. Il serait bon que nos forces de l'ordre fassent respecter l'ordre, plutôt que le désordre. Une plainte devrait être déposée dans les jours à venir pour vol, espérons que la justice ne trainera pas trop. L'humanité n'est pas une option, mais un devoir auquel nous avons tous droits et auquel nous sommes tous astreint. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Baba Snaily

    Play Episode Listen Later Jun 1, 2021 7:13


    Connaître son animal totem, c'est avoir conscience qu'au-delà, de notre personne, de notre corps et notre esprit, chacun d'entre nous est lié à un ou plusieurs esprits animaux, et que ces esprits animaux nous accompagnent tout au long de notre vie, mieux ils peuvent nous guider quand on a perdu notre route, ou quand on est juste en train de marcher à côté de nos baskets. L'animal totem est une représentation spirituelle héritée de la mystique amérindienne. C'est une des choses que ne nous ont pas ramenées Christophe Colomb et ses amis, car pour cela, encore auraient-ils fallu qu'ils s'intéressent aux peuples qu'ils rencontraient, au lieu de les exterminer et de piller leur or et autres ressources négociables ici. Le bon sauvage n'était pas digne d'intérêt, heureusement à en croire les prêcheurs d'antan avec missels et fusils, l'évangélisation lui a donné forme humaine et esprit. Sauf, que lui n'avait rien demandé… surtout pas d'esprit dont il ne manquait pas. Car lui savait qu'il était protégé, chouchouté, dorloté par son ou ses animaux totem. Des animaux totem qui l'avait choisi et non l'inverse. Ainsi, il se savait, lui et sa tribu sous la protection la protection du cerf, du pic-vert, du saumon, de l'ours, du corbeau, du serpent, de la chouette, de l'oie, de la loutre, du loup et du raton laveur comme ajouterait Prévert à cette longue liste. Ces animaux sont les fées de nos contes de fées, celles qui se penchent sur nos berceaux, des fées, pleines de poils ou de plumes, des fées bienveillantes. Les connaître, c'est, parait-il, se donner la possibilité d'entendre leurs conseils, de bénéficier de leurs enseignements, de laisser entrer la magie dans nos vies. Moi, ça fait des années que mon animal totem est le requin. Un gentil requin souriant, avenant avec un chouya de mordant, comme une pointe de harissa ajoutée à la dernière minute pour relever le plat. Un requin qui, avec les confinements à répétition, a peu à peu laissé place à l'escargot. Par manque de rythme. Parce qu'à ne plus rien faire, on laisse tout glisser sur un filet de bave. On prend son temps à deux mains, sa maison sur son dos et on avance tel Raymond Barre un mercredi de conseil des ministres. Les plus jeunes iront chercher la ref'. Désormais sous la protection de l'escargot, j'aimerais que dans les minutes qui viennent au moins, vous m'appeliez Baba Snaaily, Snaaily de “snail”, l'escargot en anglais, avec deux “a”, sans raison particulière, juste parce que j'aime ça. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Le retour des moustiques

    Play Episode Listen Later May 31, 2021 3:31


    Chaque année, c'est là même chose, je les oublie. On les oublie comme s'ils n'avaient jamais existé, comme si le dernier croisé à la fin de l'été, avait été l'ultime, comme si la famille moustique toute entière s'était éteinte faute de descendance. Je m'étais laissé à penser que le bourdonnement de cet ultime moustique avait été son chant du cygne, comme si un créateur tout puissant, appelle-le, invoque-le comme tu voudras, tu as l'embarras du choix, comme si un créateur tout puissant ou un insecticide surpuissant, de préférence un de ceux pour les bêtes qui font bzzzz avait définitivement anéanti cet olibrius volant et piquant, ce suceur de sang, plus énervant de nuit qu'une d'insomnie, plus irritant qu'une soirée déconfinement chez ton voisin de 23, 24 ans. A 7:40 passé, je dis mollo sur les fléaux. On a déjà assez à faire avec le coronavirus, les violences conjugales, la fermeture de discothèques pour ne pas ajouter le moustique et pire le chikungunya, la dengue, la filariose lymphatique et toutes les autres maladies ou simplement désagréments causés par le moustique. Par fidélité à ma mission quotidienne, je devrai vous dire que c'est avec bienveillance et sans haine, que j'ai accueilli son bourdonnement à mes oreilles, que je me suis dit : enfin l'été, enfin temps de remiser ma couette de ressortir mes tongs après une première tentative très vite avortée du fait du dérèglement climatique car appelons un chat un chat et un bordel climatique, un dérèglement climatique plutôt qu'un réchauffement climatique. Car le réchauffement pour nous habitants et habitantes des zones tempérées est juste synonyme d'un automne-hiver-printemps plus doux et d'un été caniculaire, mais rien de pire. Alors que l'avenir est au grand n'importe-nawak climatique autant le savoir. Un grand n'importe-nawak climatique qui conduira tôt ou tard des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants sur les routes pour espérer survivre. Qui sait même toi qui n'aime les migrants qui n'aime pas les personnes déplacées devras-tu un jour, ou peut-être une nuit prendre la route.Mais revenons à cet intrépide moustique qui m'a pourri une partie de la nuit, à ce premier moustique d'une longue liste qui va, lui ou ses frères, l'été durant, “disturber” mon sommeil, je pense que j'ai, sur le coup de 5h du mat, sans haine aucune mais avec beaucoup d'énervement, fini par le coincer, entre le drap du matelas et ma main, à moins qu'il ait profité de cet appel d'air pour voler vers d'autres chambres enquiquiner mes minots par exemple que je remercie. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Quand j'serai grand, j'serai youtubeur

    Play Episode Listen Later May 27, 2021 3:48


    Quand j'étais minot, je rêvais, on rêvait de devenir journaliste, vétérinaire, pompier, voire footballeur. Quand j'étais minot, je voulais être Squaaly reporter comme Tintin. Je voulais vivre des aventures de dingues : Squaaly en Franche Comté, Squaaly et les Limousins, Squaaly au pays des Bayroutistes… Mais ça, c'était avant ! Et aujourd'hui, je suis éditorialiste au Nova jour se lève, la première matinale de France… Oui la première matinale de France à avoir osé le pari du Baba Squaaly se confie sans haine, 4 jours par semaine. Mais les minots d'aujourd'hui, eux, à quoi rêvent-ils ? On me dit, on me souffle dans l'oreillette qu'ils sont nombreux à s'imaginer youtubeurs, à se projeter influenceurs dans le monde d'après, le monde d'après leurs études pour peu qu'ils en fassent. Ils sont un moulon comme on dit à Marseille à s'inventer des vies devant un caméscope pour finir dans un écran d'ordi ou de smartphone, suivi, liké, adulé, recherché par des milliers de fans, des dizaines, des centaines de milliers de fans. Ils rêvent de donner leur avis, faut dire que si comme si comme moi ils ont élevé à coup de : « Tu parleras quand tu seras grand », je comprends que dès les premiers poils au menton ou sous la ceinture, ils aient envie de l'ouvrir !Youtubeur, c'est un bon job. Tu n'as pas gagné le prix de l'Eurovision, pas mis un but en final de coupe du monde, pas même sauvé un gamin qui chute du 5ème étage, pas plus que tu n'as le découvert le moindre petit vaccin. Non, tu n'as rien fait de tangible et tu as un statut de demi-dieu. Tu es approché, chouchouté par des marques ou des agences de pub pour dire du bien, pour dire du mal. Ton avis compte. Et comme les bons comptes font les bons amis, tu es prêt à tout, à tout dire pour peu que ça serve ta notoriété ou ton compte en banque. Tu pourrais même déglinguer le vaccin Pfizer, si on te le demandait… See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Motdepassittude

    Play Episode Listen Later May 26, 2021 3:35


    Oui, ce matin, tout particulièrement, je vais vous demandez d'abandonner tout ce que vous faites, de lâcher votre tartine ou votre enfant que vous étiez en train d'habiller, d'arrêter de courir après le temps perdu au fond de votre lit pour m'écouter, oui m'écouter profondément, intensément car ce matin, je vais vous parler mot de passe, code, clé secrète. Ce matin, je vais tenter avec vous de comprendre comment chacun d'entre nous compose, organise ses mots de passe, car cela en dit long sur la structuration de notre pensée, sur sa structuration et sur la préservation, la protection de nos données personnelles que soient d'autres bancaires, médicales ou d'ordre épistolaire, puisque que désormais il faut des mots de passe pour tout ou presque. Il faut des mots de passe pour se connecter à Internet, des mots de passe pour voir apparaitre en rouge sa situation financière, car malheureusement les erreurs de la banque en votre faveur sont moins courantes qu'au Monopoly, des mots de passe pour prendre rendez-vous avec son toubib. Perso, j'ai fini par établir, par rédiger un annuaire, un recueil de mes mots de passe que j'ai bien évidemment protégé par un mot de passe. J'ai ce qu'on appelle la motdepassittude aigüe. On a tous nos trucs, nos dates anniversaire, à l'endroit ou pour les plus méfiants à l'envers, façon effet miroir, nos poèmes chéris. Moi par exemple, c'est l'Ode à Cassandre de Pierre de Ronsard, dont je prélève la première lettre de chaque mot du premier vers : Mignonne, allons voir si la Rose. Ça donne MAVSLR. Et comme généralement il faut un ou plusieurs chiffres, j'ajoute 1545, puisque ce poème dédié à Cassandre Salviati a été écrit en 1545. Cette jeune fille, cette Cassandre était fille de banquier, c'est donc mon de passe pour tout ce qui est financier. Pour le médical, comme je sais que je vivrais jusqu'à 100 ans, je glisse l'année de mon décès et le prénom de toubib. Pour ma boite mail, chez bip, après des déconvenues avec blurp, j'ai mis : j'étais chez blurp, mais je préfère bip. Ça marche très bien. On oublie rarement les heures passées au téléphone dans l'espoir d'accrocher un correspondant qui, pour la 150ème fois, va nous proposer de débrancher rebrancher notre box. n a chacun ses trucs… n'hésitez pas à me communiquer les vôtres via la page Instagram “laradionova” ou la page Facebook “Baba Squaaly se confie sans haine”, promis juré ça restera entre nous. En attendant vos message, je file reconfigurer tous mes comptes, ils en ont bien besoin, je crois. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Avec des si

    Play Episode Listen Later May 25, 2021 3:12


    Minot, souvent on me disait qu'avec des si, on mettrait Paris en bouteille. Je n'ai jamais vraiment compris l'intérêt de la chose. Mais bon, ça semblait faire plaisir à mes parents et aux adultes qui m'entouraient, alors, pourquoi pas ? Mais bon, des décennies plus tard, je ne serai pas loin de croire qu'avec de si, on mettrait aussi Marseille en bouteille. Comme quoi avec des si, on pourrait tout faire, tout faire. Avec des si, on pourrait tellement tout faire, qu'on pourrait presque dire qu'avec des si on peut tout faire. Tout faire et on ne le fait pas. Pourtant, on la tous dit. On a tous dit si j'étais moins con, je ferai ça… Si j'étais moins con, je ferai çi.La liste est longue, d'arrêter de me laver les dents sous la douche ; à écrire des chroniques d'avance pour le matin où je serais en manque d'inspi, la liste des “si j'étais moins con” est effectivement très longue. Ce qui marche pour moi, marche pour toi. Si tu étais mon con, s'il était moins con, si nous étions et ainsi de suitemais je crois que tu es largement moins con que tu en as l'air. On est tous collectivement et individuellement largement moins con qu'on en a l'air. Certains c'est sur les bords que cela se joue, d'autres, c'est ou dans les grandes largeurs mais quelque part on est tous moins con qu'on y parait. Moins con qu'un balai ou qu'une vulve. Moins con tout court et, que les balais et les vulves ne m'en tiennent pas rigueur, il n'y a rien contre eux, c'est juste par habitude, habitude à la con, qu'on dit ça. Avec des si, on pourrait tout faire et on ne le fait. Avec des si on pourrait mettre fin à la guerre au Proche-Orient. Et au lieu de ça, les morts et les blessés de deux camps s'additionnent à l'heure des juteux J.T. Si on écoutait les morts et les blessés, ceux qui pensent qu'ils sont des morts à la con, des blessés à la con, qu'ils avaient mieux à faire que finir dans un cercueil, sur un fauteuil roulant ou un lit d'hôpital. Si les on écoutait, si on nous écoutait, si on s'écoutait ceux qui croit qu'avec des si on mettrait Paris, Marseille, et pourquoi pas le monde en bouteille soigneusement rangé entre la poire et le calva… Pom Pom Pom Pom, si on les écoutait Israeliens et Palestiniens feraient un grand banquet comme à la fin d'un recueil d'Astérix et Obélix, en remplaçant juste le marcassin par un mouton. Mais notre monde est bordélique, nos vies le sont aussi et c'est ce bordel incessant, permanent, ce typhon ravageur, qu'il nous faut dompter, une sorte de devoir quotidien et après seulement après, s'il nous reste un peu de temps, on verra pour ce qui de l'embouteillage de Paris, Marseille, Clermont, Saintes, pour l'embouteillage du monde. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Raoult, mon héros

    Play Episode Listen Later May 24, 2021 3:54


    Si depuis le début de la crise sanitaire, matin après matin, jamais au grand jamais, vous ne m'avez entendu prendre parti pour - ou contre d'ailleurs - Didier Raoult, c'est pour deux raisons : tout d'abord, je n'ai pas les états de service du célèbre chevelu et ne peut donc prendre part à ces débats hors de mes compétences, et surtout parce que j'éditorialise depuis la Cité de Phocée et que cela pourrait être assimilé à du parti-pris. Si le premier argument est discutable d'autant que je m'autorise à parler ballon rond alors que j'ai deux pieds gauche, le second est irréfutable et a justifié que plus d'une fois je brandisse mon très déontologique droit de réserve. Mais ce matin, premier matin de la semaine et lundi de pentecôte, je me lâche et avoue humblement que je suis pour l'érection d'une statue à mon compatriote Didier Raoult. Oui, je suis pour que cet éminent spécialiste des maladies infectieuses, et directeur de l'Institut Hospitalier-Universitaire Méditerranée Infection soit reconnu, honoré, médaillé, statufié car il le mérite. Oui, Didier Raoult est un génie ! N'ayons pas peur des mots, Didier Raoult est un génie, un vrai génie, quelque part entre le Professeur Tournesol et Einstein.Sanctifions-le. Cet homme est un sauveur, cet homme, mi-homme mi-dieu est notre sauveur. Si je devais le caricaturer, je le dessinerais tel un paratonnerre sur lequel s'échoueraient toutes les saintes foudres.C'est un bouclier ! Avec lui, rien ne peut nous arriver. Et il n'y a que lui par exemple pour nous protéger de Philippe de Villiers, ce nobliau vendéen qui s'est cru bon de ramener sur tous les plateaux télé, sa fraise blanche, sa collerette façon monde d'avant, histoire de dire qu'il pèse dans le game national autant que dans son domaine du Puy du Fou.C'est sur le plateau de Pascal Praud, qu'il a vanté d'un ton docte, le remède de mon nouveau héros marseillais, un remède qui combine hydroxychloroquine et pastis, selon un colloque entre le patient et le grand professeur qui reste secret à jamais. Oui, vous avez bien entendu : hydroxychloro et pastaga, « un pastis comme on le prend à Marseille », précisait-il cul sec.Et vlan, l'affaire est jouée. Circulez, il n'y a rien à voir, plus rien à voir ni même à boire. On ne devrait plus croiser Philippe de Villiers du Pastaga comme on le surnomme désormais, on ne devrait plus voir ce triste sire aux JT et dans les émissions politiques, ne plus le croiser sur les murs de nos villes candidat à je ne sais quelle élection, à moins que ça soit celle du roi des pitres ou du prince des Jean foutre. Et pour cela, moi je dis MERCI à Didier Raoult ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    C'est Marseille, bébé !

    Play Episode Listen Later May 20, 2021 2:58


    A 11h26, le 15 avril, l'info est apparue sur mon téléphone. Oui, je l'avoue, mon téléphone relié au monde est ma principale source d'infos à défaut de télé que j'ai abandonnée dans une déchetterie il y a des années déjà. Cette info était poussée comme on dit dans le jargon d'aujourd'hui par le quotidien régional La Provence, celui qu'on lit ici avec la Marseillaise et Marsactu quand on veut savoir ou pas, jour après jour, ce qui se passe en bas de chez soi et parfois même plus loin. L'info était réduite à son message essentiel : Marseille : cinq arrestations dans un triple règlement de compte !Une anodine et néanmoins sibylline info à même de mettre en ébullition mes neurones, en surchauffe ma boite à fusibles, car combien était-il dans ce fameux triple règlement de compte ? 5, 15 ou 5/3 c'est-à-dire 1.666666666. Ici, et plus encore qu'aux frontons des grandes marques d'horlogerie, on a par tradition le goût de la précision. Ici, on sait que les bons comptes font les bons amis et les bons règlements de compte, les bons ennemis. Ici, on n'a pas pour habitude de plaisanter avec les comptes et leurs règlements. Souvenez-vous de la recette du Picon-Citron-Curacao. Souvenez-vous de ce fameux échange au comptoir entre Marius, impayable Raimu et César, le fragile et néanmoins déter ' Pierre Fresnay…Souvenez-vous de ce tiers de curaçao, ce tiers de citron, ce bon tiers de Picon et de ce grand tiers d'eau que Marius servait à César sur grand écran. Ici, on sait compter au comptoir ! Les deux mots ont certainement à voir ! Il m'aura fallu attendre la journée d'hier, et la réouverture des terrasses et des cinémas sous le soleil de Marseille pour comprendre à quoi pouvait me servir cette info du 15 avril à 11h26. Un mois bon poids pour saisir que cette triste affaire de règlement de compte, de triple règlement de compte qui s'est soldé par trois morts retrouvés calcinés dans le coffre de voitures carbonisées, pouvaient revenir en ce 20 mai, comme un hommage poignant à la réouverture des terrasses et des salles decinéma. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Dans le McDo réquisitionné des quartiers nord de Marseille

    Play Episode Listen Later May 18, 2021 3:45


    L'Après M, le McDo des quartiers nord, réquisitionné par des habitants après une liquidation judiciaire... On en avait parlé il y a quelques mois en effet - mais il y a du nouveau...Dans le McDo réquisitionné des quartiers nord de Marseille See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Neufs enfants d'un coup

    Play Episode Listen Later May 17, 2021 3:55


    Baba Squaaly nous raconte un beau conte de fées ce matin. Ou peut-être un cauchemar de fées, chacun se fera son idée... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    SMA vs Macron

    Play Episode Listen Later May 12, 2021 3:19


    Le SMA est vex et ça peut se comprendre. Pour être plus précis 200 festivals affiliés au Syndicat des Musiques Actuelles ont les boules et l'ont fait savoir collectivement la semaine dernière, par le biais d'une lettre ouverte au Président Macron ! Oui ils ont les boules, car ils comprennent mal que travaillant d'arrache-pied avec Roselyne et ses conseillers de la Place de Valois, ils apprennent régulièrement de la bouche du Président ou du premier des ministres, des décisions qui ne vont pas dans le sens de leurs échanges ; pire que des mesures sont décidées sans que leurs modalités d'applications soient précisées. Selon eux, c'est effet d'annonce sur effet d'annonce. Et la dernière salve de mesures annoncées par Jean Castex lundi soir ne fait que renforcer leur sentiment, surtout en ce qui concerne leur domaine, celui des festivals qui a besoin de temps et mesures claires. Un super tanker ne fait pas demi-tour dans le canal de Suez sans anticipation, si vous voyez ce que je veux dire !Qu'il s'agisse du Pass Sanitaire, des jauges, du couvre-feu, des contrôles qu'ils soient de sécurité ou sanitaire, rien n'est très clair. Le mot flou est même revenu dans plusieurs interviews menées et l'on le sait depuis que Martine Aubry nous l'a rappelé en octobre 2011 : quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup. Et le loup le SMA n'aimerait pas le voir sortir du bois à la dernière minute ? Le SMA ne comprend pas pourquoi par exemple, son public, celui des manifestations culturelles de plus de 1000 personnes, devraient se soumettre au pass sanitaire alors que les clients des centres commerciaux ou les usagers des transports en commun n'en ont pas l'obligation. Comment un festival accroché à un petit village dans la garrigue, voire, même, à une ville petite ou moyenne va-t-il pouvoir proposer à son public des tests tous les deux jours pour valider leur pass s'ils ne sont pas encore vaccinés et qui va prendre en charge le coût de ces milliers de tests ? Ces annonces évoquent un retour des concerts debout debut juillet. On parle d'un spectateur pour 4M2. Va-t-on imposer le retour de la crinoline pour éviter les regroupements intempestifsLa liste de questions formulées dans cette lettre ouverte à retrouver sur le site du SMA est longue. À l'heure de l'ouverture des billetteries, les organisateurs qui n'ont pas encore déclarées forfait, ne savent pas toujours pas sur quels pieds danser. Il est grand temps de les rassurer pour qu'à la question que faisiez-vous au temps chauds, nous puissions répondre, n'en déplaise aux fourmis, nous chantions et dansions !Et lundi, car demain jeudi est férié, comme tous les vendredis pour moi. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Flash-back dans un concert de Bob Marley

    Play Episode Listen Later May 11, 2021 3:46


    J'aime le temps long, j'aime donner du temps au temps comme disait François Mitterrand qui revient beaucoup en ce moment, vous ne trouvez pas. Presque autant que Bob Marley. Pourtant, je ne crois pas celui qui n'était pas encore Président de la France, juste candidat alors était au Bourget le 3 juillet 1980, pas plus que Jack Lang d'ailleurs. Je ne les ai pas croisés, et personne ne m'a dit les avoir vu. Le plus dingue, c'est que Président, François Mitterrand l'est devenu la veille du décès de Bob Marley. Drôle d'époque !Au Bourget, le 3 juillet 1980, moi, j'y étais. Au Bourget, le 3 juillet 1980, j'allais pénard vers mes 19 ans. Au Bourget, le 3 juillet 1980, je n'étais pas seul. On était 47000, parait-il à avoir acheté notre place pour ce concert unique à plus d'un titre. Unique parce que c'était celui de Bob Marley, un prophète vivant - ils sont rares de nos jours - un prophète qu'on pouvait toucher ou du moins espérer toucher, un prophète qui fumait le pet', chantait à tue-tête et tapait dans le ballon avec les pieds ou la tête. Un prophète qui disait la vie des gens de peu, un prophète qui parlait d'amour, de paix et d'unité et traçait de sa voix les contours de Babylone. Unique aussi, parce que jamais au grand jamais, autant de monde n'avait été réunis en France auparavant dans la même enceinte pour un même concert. Un mois plutôt, le Pape Jean-Paul II n'avait rameuté lui que 22000 personnes pour son show gratuit, son homélie comme on dit. Aucun rapport, me diriez-vous… Aucun rapport, OK… mais quand même !Un pape chasse l'autre, était une formule qui courrait alors les rédactions. Le Pape du Reggae était dans la place et moi aussi ! Pour de vrai !Je pense qu'il me reste comme une relique ou un saint suaire, le billet de ce concert dans un carton de déménagement que je n'ai toujours pas déballé, car plein de souvenirs que j'emporte d'appart en appart, que je conserve pour le jour où je serais vieux et que la mémoire viendra à me manquer, qu'il me faudra des preuves pour être sûr d'avoir vécu ces bouts de vie dont on me parlera. Le 3 juillet 80 au Bourget, je n'avais pas encore 19 ans et j'aspirais déjà à plein poumon le hash du mot haine pour ne recracher que des volutes de paix. 40 ans plus tard, je ne me souviens même plus du stress du passage des barrières et du sentiment partagé de libération qui a suivi quand chacun a sorti de son slip, de la capuche de son Kway ou de ses chaussettes son précieux matos. 40 ans plus tard, je ne me souviens pas de grand-chose, plus de 40 ans de weed, fut-elle à l'ancienne et un léger trauma crânien ont probablement eu raison de mon disque dur interne. Pourtant, je sais que le 3 juillet 1980, j'étais au Bourget, que voulez-vous de plus ? Sans remonter 40 ans, en arrière, si je vous demande ce que vous, vous faisiez le 3 juillet 2011, il y a dix ans tout juste, je ne suis pas sûre que vous puissiez répondre à ma question. Réfléchissez-y, vous avez au moins jusqu'à demain pour ça d'autant qu'il est sûr qu'à 7/40 demain mardi, j'aurai oublié ma question et qu'on parlera d'autre chose ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Y'a 21 ans en 2000

    Play Episode Listen Later May 10, 2021 3:48


    Ce matin, revient à ma mémoire, le passage à l'an 2000. Faut dire que ça a été l'événement de nos vies, avec peut-être, pour certains anciens dont je me targue de faire partie : le premier pas sur la Lune, un petit pas pour l'homme un grand pas pour l'humanité -même si certains très tôt, avaient parlé de fake-news, de simulacre, de falsification de la vérité et de tournage en studio au sujet de ces images qui ont traversé des milliers de kilomètres avant de parvenir jusque dans nos petites lucarnes. Pour ce qui est du passage à l'an 2000, qui célébrait l'entrée dans la dernière année du 2ᵉ millénaire, personne n'a crié au mensonge ou au travestissement de la vérité. La nuit du 31 décembre 1999 au 1er janvier 2000 a bel et bien eu lieu. Croix de bois croix de fer, si je mens j'vais au Puy du Fou, retrouver de Villiers.Si tu étais né à l'époque et pas trop bébé, tu t'en souviens. Cette nuit est inscrite dans ta mémoire. Même les oubliistes, ceux qui comme moi appartiennent au parti de l'oubli, et sont à jour de leur cotisation ce qui est un comble, ceux qui plaident pour faire table rase du passé, ont quelque part, accroché dans un recoin de leur cerveau, une bribe de souvenir de cette nuit-là. Ils ne savent plus toujours très bien où… comment… avec qui… mais ils savent qu'ils l'ont vécu, ce compte à rebours planétaire et ce soulagement que tout soit encore comme avant après que le zéro a été prononcés !Ne nous y méprenons pas. Ils ont tous encore, enfoui quelque part en eux, cette crainte du grand bug final, celui qui devait mettre le grand oaï dans l'organisation binaire de notre monde du fait d'un problème de conception systémique. En fait plus que d'un bug, on aurait dû parler d'obsolescence. L'obsolescence étant pour la plus célèbre de toutes les obsolescences, programmée… ça ne faisait pas trop science-fiction, alors on s'est rabattu sur le bug, le fameux bug de l'an 2000. Certains ont même imaginé la fin du monde, un cataclysme énorme ou que sais-je encore… Mais personne n'avait vu arriver dans sa longue-vue, la Covid 19 en 2019, à l'exception peut-être de quelques auteurs méconnus qui avaient décrit cette plaie du monde moderne. Un jour, on dira, il y a cent ans en 2000… et nombre d'entre nous ne serons plus là pour en parler. C'est sûr. Comme il est sûr que demain… je serai à mon poste, sur le pont langue pendue, prêt à taquiner les mots, moi qui ai survécu au bug de l'an 2000 et pour l'instant à toutes les plaies qui ont encadré cette date, que ça soit Nadine Morano, l'herpès buccal, la dégénérescence du hip-hop en sous-variété planétaire et même la Covid ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Cours d'empathie au Danemark

    Play Episode Listen Later May 6, 2021 3:43


    En rang par deux avant d'entrer s'il vous plait, installez-vous à vos places et ouvrez vos cahiers d'empathie. Nous sommes au Danemark pour un cours d'empathie. Mais qu'est-ce que l'empathie, tout d'abord ? C'est selon mon vieux pote wiki : « la reconnaissance et la compréhension des sentiments et des émotions d'un autre individu. ». C'est en fait une décentration de la personne, qui ne réfléchit plus et n'agit plus selon ses propres critères, mais en tenant compte de ceux l'autre. Ce n'est pas juste de la sympathie, de la compassion, voire de l'altruisme, mais plutôt une volonté de penser et d'agir d'un point central qui n'est plus le sien. C'est sortir de son corps et adopter celui de l'autre, adopter son corps, son histoire, sa façon de réfléchir pour essayer de comprendre ces pensées et ces actions. Ces c e s et non plus ses s e s. penser le démonstratif plutôt que le possessif.Au Danemark, pays de 5 millions d'habitants, on apprend depuis bientôt 30 ans l'empathie à l'école, à raison une heure par semaine, et ce, de 6 à 16 ans. Pas de devoirs, ni d'interros, Juste des échanges qui permettent d'éviter que certains ne développent cette forme de nombrilisme exacerbé, cet égocentrisme démesuré qui les conduit à ne penser qu'à eux et surtout à ne voir le monde qu'à travers leur prisme ! Comprendre que l'autre pense et agit différemment de moi ou de toi, facilite grandement nos échanges en modifiant le panorama, un peu comme quand tu arrêtes de ne faire que des selfies narcissiques avec ton smartphone et l'utilise comme un appareil photo, appareil que tu prêterais à quelqu'un le temps d'une photo. Une photo sur laquelle tu pourrais peut-être même figurer, et qui sait découvrir des choses de toi que tu ne savais pas.Mais pour confier ton téléphone à quelqu'un, il faut avoir confiance en cette personne, ne pas craindre qu'elle ne s'escape en courant avec ton phone dont tu n'as pas encore payé toutes les mensualités. Faire confiance, ne plus avoir peur, ne plus propager ce sentiment qui contracte tes muscles et ta réflexion, c'est un pas énorme vers l'empathie. Ça y est j'entends déjà, au loin, dans les campagnes mugir ces féroces commentaires qui parlent de monde de bisounours. Je le concède ! Bisounours, je suis et bisounours, je resterai ! Bisounours for ever. Bisounours, j'adore car toujours mieux que Zemourours et consorts. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Que sont nos tamagotchis devenus ?

    Play Episode Listen Later May 5, 2021 3:58


    Je ne me souviens plus très bien, qui m'a parlé la première fois de ces drôles de petites bêtes venues du Japon, qui pour la première fois a prononcé à mes oreilles le mot tamagotchi ; un mot qui fleurait bon l'empire du Soleil Levant, un empire qui se limitait pour moi alors aux seuls Samouraïs, aux sushis et autres yakitoris croqués entre deux verres de saké chaud en criant Ay Saké, Saké Ay ! J'étais passé à côté de la vague manga, je l'avoue et l'idée d'adopter un animal de compagnie, fut-il virtuel, n'enchantait guère le patachon à la vie qui va avec, que j'étais à l'époque. Mais peut-être étiez-vous trop jeune ou même pas né quand ce mot valise japonais fut créé. Un mot qui associe les termes tamago qui signifie œuf dans la langue de Mishima, et wotchi qui désigne la montre. Le tamagotchi est donc un œuf montre. Rien à voir avec l'œuf cocotte ou l'œuf de Pâques qui n'est déjà plus de saison. Le tamagotchi est un animal de compagnie virtuel créé en 1996 dans une firme de jouets nippone. C'est en cette année princière que nous sommes entrés de plain-pied dans le monde virtuel avec un grand V. Cet animal de compagnie virtuel de la taille d'une console miniature, d'une montre d'où son nom ; on doit l'aider à grandir. On doit l'accompagner dans sa croissance. Le Tamagochi est un jeu, un jeu à la con, mais un jeu. Un jeu au cours duquel on ne plaisante pas, un jeu qui parle de vie et de mort, d'éducation, de pipi caca et de becquée. Au moment même où l'on adoptait un tamagotchi, il fallait savoir qu'on démarrait une partie longue comme un jour sans fin. Il fallait être conscient qu'on entamait un jeu à plein temps. Qu'il faudrait penser à satisfaire tous ces besoins, le dorloter, lui parler, l'amuser, mais aussi le nourrir, lui faire faire ses besoins, les petits comme les gros, et surtout ne pas l'oublier dans un coin sous peine de… Sous peine de quoi oui déjà ? Sous peine de passer pour un tueur de tamagotchi. En ce jour 5 du mois 5 comme on dit dans de nombreux pays, en ce 5 mai comme on dit ici, j'aimerai savoir qui a encore un tamagotchi vivant, qui n'a pas succombé à la tentation de l'euthanasier, de le laisser mourir à petit feu dans une boite à chaussures ? Qui continue effectivement à veiller aujourd'hui encore à son développement ? Aucun de nos auditeurs, je pense ! Je sais ce n'est pas très beau, mais au final, ce n'est qu'un jeu, la DDASS ne vous poursuivra pas, on le sait tous, mais à 7h40 du mat ici,14:40 à Nagasaki, j'aimerai interroger vos consciences : Êtes-vous fier de vous, vous qui avez abandonné votre animal de compagnie virtuel au profit d'un smartphone ? Pensez-y et quel que soit votre conclusion, nous on se retrouve demain pendant ton petit-dej, sous ta douche ou en voiture ! La Vie est un éternel recommencement ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Régionales en PACA

    Play Episode Listen Later May 4, 2021 3:21


    Les prochaines élections régionales en région PACA agite Marseille évidemment, mais aussi la Région et jusqu'à Paris où le siège des Républicains est en ébullition depuis que Jean Castex, chef du gouvernement, a annoncé que la liste en marche en PACA se retirait au profit de celle des Républicains, menée par Renaud Muselier.Renaud Muselier, vous voyez, un sous fifre de Gaudin, à qui personne à commencer par l'ancien de Maire de Marseille, ne faisait confiance pour diriger la ville ou à la Métropole. Renaud qui est devenu chef de la Région PACA après que son collègue Christian Estrosi avec qui il avait été élu façon Dupond et Dupont de la politique locale, ne démissionne pour conserver, lui, son fauteuil de Maire de Nice. Pour mémoire, cet attelage avait été élu aux dernières Régionales grâce au retrait des listes de gauche et écologiste pour faire front l'Extrême-droite. Depuis, que dire ? Que le principal combat de Renaud Muselier à la tête de la Région Provence Alpes Côte d'Azur qui lui était acquise, a été de renommer la Région PACA en Région Sud. PACA, ça ne claquait pas assez, selon lui… PACA… ça faisait bébé… A beu bi bou bou… PACA, vous voyez ce que je veux dire…Pour lui avec PACA, on était probablement plus proche du stade anal que du stade Vélodrome… et ça, le stade anal, ce n'est pas son truc à Renaud… Lui a une haute idée de sa région, une idée cérébrale. Si la Région est tjs administrativement parlant PACA, Renaud Muselier a juste inventé une marque, parlant désormais de Région SUD. Notre Don Quichotte provençal a les moulins à vent qu'il peut ! Pas de quoi faire reculer le Front National qui ici continue de faire de gros scores à chaque élection. A Paris, on a donc entériné ce désistement en Région PACA, entériné ce rassemblement à droite. Parce que ne nous y trompons pas le ni droite ni gauche du président de la République, sorte de ni pile ni face, n'a qu'une figure celle de l'opportunisme qui grignote tout ce qu'il peut sur son chemin à la façon d'un Pac-Man affamé de pouvoir. Pour ne pas apparaître au lendemain du premier tour des prochaines élections régionales à la traîne en PACA, le parti présidentiel se retire au profit d'une alliance avec la liste de Renaud Muselier qui lui rêve trop de devenir Ministre. Rappelons-nous qu'il ne fut par le passé que Secrétaire d'État aux Affaires étrangères sous les gouvernements Raffarin et la présidence Chirac, Secrétaire d'Etat qui n'a pas laissé de grands souvenirs.L'ego, joue un rôle important dans ce jeu de construction ou de déconstruction allez savoir, un jeu auquel les écologistes et partis de gauche peinent à comprendre les règles. Car le plus étonnant de toute cette histoire, c'est que ce rassemblement reussi – appelons un chat , un chat - des forces de droites fait le jeu au final de l'extrême-droite , les Tenors de la gauche et de l'écologie peinent à parler d'une même voix et d'inventer un futur à cette région qui cet été encore fera le bonheur des touristes de la France entière ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Sans la nuit

    Play Episode Listen Later May 3, 2021 2:55


    Toi aussi la nuit te manque, la night comme tu dis avec un léger un frisson dans le bas du dos, te manque. Ce monde fait d'étoiles qui filent te manque. Que tu le connaisses sur le bout des doigts ou que tu ne fasses que l'effleurer avec modération ou pas, la nuit te manque. Tu y penses souvent.Tu rejoues tes tournées des grands ducs, tes nuits sans sommeil, tes ivresses passagères et tes comas qui durent parfois jusqu'à la nuit suivante. Tu repenses à ces conversations sans queue ni tête avec des inconnus, à tes marathons sur le dancefloor et tes cafés-croissant au petit matin quand les premiers rayons du soleil te font cligner les yeux. La nuit te manque. La nuit et ses chats gris me manque aussi, je l'avoue !Ne plus avoir à espérer que le cerbère que tu as amadoué il y a deux jours, te reconnaisse au milieu de cette queue sifredienne et t'invite à rentrer, alors que toi, de jour, tu serais plutôt pour l'abolition des privilèges, te manque. Ne plus avoir de bar où s'accouder en tapant du pied, te manque. Tout ça te manque et tu, et on n'est pas tout seul dans ce cas… Nicolas Debru, plus connu sous le nom de Lasko dans le monde de la vidéo, est comme toi, comme nous.Plutôt que de tourner en rond dans son deux pièces cuisine ou t'y organiser des soirées à plus de 6, ce réalisateur a pris sa caméra et est parti à la rencontre de ceux et celles qui font la nuit marseillaise. Il a rencontré, interviewé des DA et des responsables de club, un DJs, une DJette, un VJay, un régisseur, une comédienne, un chef cuisto, un MC, un photographe, une eventeuse c'est comme ça qu'on appelle parait-il une faiseuse d'event et même un supporter de l'OM, c'est dire si il a fait le tour de la night ! Au total… c'est 20 non essentiel.les qui racontent comment la nuit nous est essentielle, 20 non essentiel.les qui se racontent au fil de 20 capsules vidéos de 2mn, de 20 sujets face cam entrecoupés d'images d'archives qu'il a lui-même tournées avant ce grand black-out. Tous ces sujets sont à retrouver à raison d'une par jour depuis le 19 avril sur Youtube sous le générique Sans La Nuit. 20 sujets comme les facettes de cette boule qui fait scintiller ta nuit. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Jardinage nu

    Play Episode Listen Later Apr 29, 2021 3:37


    Pas d'bol ; le 1er mai est un samedi. La fête du travail tombe cette année sur le premier jour du week-end, sur un jour de repos. Pas quoi hurler au complot, même si ce n'est pas jojo !C'est pas cool ! Doublement pas cool même, car de fait la célébration de la fin de la seconde guerre mondiale qui tombe un 8 mai, aura donc lieu elle aussi un samedi, cette année ! C'est la double peine ! De quoi râler, non ? Alors je râle !Et quand j'ai fini de pester à tout va, je découvre que ce samedi 1er mai 2021 sera aussi la Journée du Jardinage Nu. Vous avez bien entendu : la Journée du Jardinage NuI nscrite dans le calendrier depuis 2005, cette journée est arrimée au premier samedi du mois de mai. Donc en 2021, elle deboule naturellement le samedi 1er mai, un samedi férié qui enfilera si j'ose dire le costume de la journée du jardinage nu !Économiquement parlant, dans un monde marchand, je peux comprendre que les représentants de l'industrie du jardinage aient souhaité créer une journée du jardinage, d'autant que ce hobby en plein développement pèse aujourd'hui grosso terreau 8 milliard d'euro et réunit pas moins de 63% de la population.Ok, ça se comprend. En revanche, je me demande quel lobby industriel a eu envie au début du troisième millénaire, d'aller quémander une Journée du Jardinage Nu.Il n'y a clairement rien à vendre de plus que lors d'une journée du jardinage, à l'exception peut-être de quelques fioles de mercurochrome et boites de pansements. C'est donc par pur altruisme, sans espoir de retour sur investissement, qu'un groupe de personnes constitué en lobby autour du journaliste Mark Storey du permaculteur Jacob Gabriel, a défendu l'idée d'une journée du jardinage nu, afin de glorifier d'un seul coup d'un seul la nature et le naturisme, le jardin et la nudité. C'est beau comme un ange traversant les vignes, à la recherche d'une feuille à sa taille.Cette journée permettrait selon l'un des responsables de la Fédération Française de Naturisme, une plus grande harmonie entre l'homme et son environnement naturel. Julien Claudé-Pénégry sait à priori de quoi il parle. Je pense qu'on devrait étendre son propos à tous ceux qui revendique un lien fort à la nature, et je pense en disant ces mots aux chasseurs que cela touche historiquement les ruraux et depuis quelques années les citadins aussi. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Mise en abyme

    Play Episode Listen Later Apr 28, 2021 3:31


    Ça a été serré, jusqu'à la dernière minute, j'ai craint le pire, craint de ne pas être là pour mon rendez-vous avec toi, toi et toi, craint de ne pas être à l'heure pour mon rendez-vous avec vous ce matin. Pourtant, j'avais tout fait bien. Je n'avais pas attendu la dernière minute pour m'y coller… je ne me l'étais pas coller non plus avant, ce qui peut, il est vrai désinhiber le scribouillard en manque d'inspi, mais aussi avoir des effets contre-productifs.Tout était bon dans ma cuisine. La chasse aux idées avait été fructueuse et ma besace pleine à craquer. Les mots avaient été soigneusement cueillis. Les virgules et les points péchés à l'ombre d'un saule rieur. J'avais tout bon… le titre, l'intro, le développement, les relances quand l'auditeur commence à décrocher et même la chute ! Oui la chute, le truc qui arrive en toute fin de papier et que souvent tu as imaginé avant même de penser au début. J'avais même mis pris le temps de laisser mijoter ma chronique à feu doux.Sauf, qu'au moment de passer à l'acte, de dire à voix haute et intelligible mon précieux monologue quotidien, en ouvrant le document word qui porte comme indication la date d'aujourd'hui. Surprise. Tout avait disparu. Plus d'intro où tu dis tout d'un seul coup d'un seul (le message essentiel qu'on appelle ça dans notre tambouille), plus de développement, plus de pour, de contre, rien pas même une chute pour se relever de cette page blanche comme une piste de ski une année covidée. Rien…Juste des noms d'oiseaux et de bachibouzouk à poils longs. Des insultes que de vains “Pomme Z” n'ont pas suffit pas à camoufler. La poubelle, toute numérique qu'elle soit a été retournée, visitée comme un appartement témoin avec vue sur la décharge. De fond en comble. Rien, pas l'ombre d'une chronique. Heureusement pour moi, il y existe une récupération automatique des données au cas où j'oublierais de sauvegarder. C'est vrai, elle existe, sauf qu'elle n'était pas cochée. Google, oh mon Google, dis-moi, à défaut d'être le plus geek de tes utilisateurs, dis-moi le nom des logiciels de récupération de dossiers, je peux me fier. Dis-moi ça vite parce que le temps presse. Il est bientôt l'heure et je n'ai qu'une page blanche en guise de billet, un peu comme si à la fin d'un bon gueuleton, je découvrais au moment de payer, une liasse de papier blanc au fond de mon portefeuille. Google oh mon Google, ne me laisse pas tomber. Il est des jours comme ça où tu es au fond du trou, des jours au lendemain forcement meilleur. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    La Tête dans les étoiles… ou pas !

    Play Episode Listen Later Apr 27, 2021 3:53


    Thomas Pesquet n'en est pas à son premier vol spatial. Le 17 novembre 2016, il décollait pour la toute première fois en direction des étoiles, très haut dans le ciel ! Une mission qui s'appelait Proxima, un comble pour un mec qui partait au loin, si loin que même avec des longues vues, on le perdait après le troisième nuage. Alors pour être sûr de ne plus avoir à le chercher là-haut, tout là-haut, on lui a collé un un fil à la patte, un fil numérique qui nous ligote, lui et nous à la toile. Le spationaute y est même devenu une star, une étoile en français dans le texte. Les images de sa première aurore boréale balancées il y a quatre ans via le réseau qui fait tweet-tweet avaient été repartagées pas moins de 25.000 fois. Pas mal pour une première, fut-elle boréale. Pas étonnant donc, que son nouveau départ pour une mission de 6 mois à bord de la station spatiale internationale nous ait tenu en haleine la semaine dernière. On ne parlait que de ça et pas juste parce que nous, pauvres mortels. Les scotché.es au plancher des vaches, n'avions pas le droit de nous éloigner à plus de 10 km de nos étables. Non le gars pèse lourd dans le game de l'apesanteur, là où ton poids n'est plus ton poids, là où tout flotte et où jour et nuit ne s'enfilent plus au même tempo. Thomas Pesquet, m'aurait presque donné envie de me lever, si ce n'était pas déjà la nuit pour lui !Et dire que juste après que lui se soit envoyé en l'air, d'autres qui avaient choisi de se confiner à une quinzaine pendant 40 jours dans une grotte des Pyrenées, sortaient de leur trou, revenaient au monde. Le projet conçu par Christian Clot, un explorateur au nom prédestiné, avait pour but d'étudier comment notre cerveau intègre des données nouvelles. Comment il réagit par une température de 12° seulement, un taux d'humidité de 95%, sans lumière et sans montre. Figuraient parmi la petite bande qui ne se connaissait pas avant la descente dans le noir, un prof de math, une bijoutière, un chômeur… Et trois ratons laveurs comme aurait ajouté Prévert. Prévert qui déclarait aussi : de deux choses lune, l'autre, c'est le soleil, une affirmation qui pour sûre plonge notre spationaute et nos explorateurs dans des affres que n'ose imaginer le rêveur que je suis ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Les dystopies, une question de mode

    Play Episode Listen Later Apr 26, 2021 3:05


    Une dystopie, c'est quoi ? Pour faire simple, c'est l'inverse, l'antonyme d'une utopie. Baba Squaaly croit savoir que les dystopies, un temps à la mode, vont bientôt passer de mode. Une théorie toute personnelle qu'il développera à 7h40, dans son édito. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Martine tweet bonne fête !

    Play Episode Listen Later Apr 15, 2021 3:31


    Aujourd'hui à l'heure des réseaux sociaux faire de la politique sans compte twitter c'est comme travailler du chapeau sans chapeau. Ça ne sert à rien. Et cela est vrai à tous les échelons du mille-feuille politique. Comme je n'aime pas les angles morts, les trucs qu'on n'a pas vu venir, je suis abonné à de nombreux comptes de figures de la vie politique nationale ou marseillaise. Des comptes à droite, des comptes à gauche, des comptes très très à droite et des comptes très très à gauche, des comptes de toutes les couleurs du vert au kaki. En politique, je m'informe !Le compte de Martine Vassal, candidate malheureuse aux dernières élections marseillaises, à la tête par ailleurs du département des Bouches du Rhône et de la Métropole Aix-Marseille Provence, est exemplaire en la matière. Elle ou son sbire à la comm dégaine du twit' plusieurs fois par jour, ne loupant jamais une occasion, une inauguration, un déplacement, un remerciement, un hommage pour pondre un tweet. Elle est formidable Martine. Pas plus tard que le 27 mars dernier. Elle souhaitait à toute la communauté juive de son territoire, une très belle fête de #Pessah. Le 4 avril, elle récidivait pour nous souhaiter à nous tous de joyeuses fêtes de #Pâques et pas plus tard que mardi, elle s'adressait à tous les #Provençaux de confession musulmane, leur souhaitant un bon début de #Ramadan.N'allez pas penser que me chagrine qu'elle souhaite à tous de bonnes fêtes religieuse dans la France laïque du troisième millénaire. Loin de là, je pense que le vivre ensemble passe par la reconnaissance de nos différences et de l'originalité de chacun. Je l'ai déjà mentionné ici, je suis adepte en société du “ensemble et séparément”. Donc pas de souci. Ce qui me titille c'est qu'aux citoyens, de confession juive, elle évoque « l'espoir de profiter de quelques moments en famille, qu'à ceux de confession chrétienne, elle souligne que cette fête est l'occasion de partager des moments en famille et de faire perdurer nos #traditions, et qu'aux musulmans, elle mentionne après avoir espéré que ce mois de jeune puisse se passer dans les meilleures conditions possibles, que ces traditionnelles réunions familiales seront restreintes cette année. Trois poids deux mesures, pour les deux premiers on évoque la famille, sans y mettre de limite, quant aux derniers, on parle de restrictions. Son amour de la famille et des fêtes qui la réunisse ne semble malheureusement pas universel. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Les maires penchent

    Play Episode Listen Later Apr 14, 2021 3:08


    L'info est tombée lundi après-midi et rebondira je n'en doute pas ce midi encore, voire même ce soir et en toute fin de journée dans les journaux télévisés de la nuit : les maires penchent pour le maintien des prochaines élections Régionales et Départementales : Le sujet est d'importance : les maires penchent pour le maintien. Sacrée info en soi : les maires penchent. Oui et de quelques bords qu'ils soient, les maires penchent pour le maintien. Ils penchent alors que nous frisons les 100.000 morts. 100 000 morts au goutte à goutte. Un petit peu chaque jour, insidieusement et oh my god, en un peu plus d'un an, c'est 100.000 au compteur ! 100.000 morts au compteur cette semaine exactementVous m'direz que les maires penchent, a de grandes chances de ne pas faire le poids face au 100.000 morts. Comme si la force de gravitation ne faisait son job sur les corps perpendiculaires ou parallèles au sol, pas sur ceux à l'oblique, avec un angle qui est tout sauf droit ou plat. 100.000 en un peu plus d'un an, c'est 250 par jour, sur l'ensemble du territoire. C'est un peu moins de 14 par région et moins de 2 et demi par département par jour évidement. Ce n'est donc pas grand-chose à l'échelle de ces prochaines élections qui devaient se tenir les 13 & 20 juin et que certains à la tête de l'état aimeraient bien reporter.C'est étonnant dans ce pays, la France pour ne pas le nommer, comment se prennent les décisions. Pour ce qui est de la Covid, maladie qui nous impacte tous, malades et valides, c'est en conseil de guerre, avec un collège de médecins puis sans, que tout se décide, sans consultations des deux chambres, dans l'intimité des deux hémisphères cérébraux de notre Président, alors que bon, si on élit des Députés, c'est pour qu'ils nous représentent, pas pour qu'ils servent de potiches. Et quand les décisions sont du ressort du Président, quand le choix dans la date comme dirait un célèbre contre-péteur, et à lui seul, il consulte les maires avant de faire entériner ou pas sa décision par le Parlement. La France est le pays du compromis. Ici on soigne la chèvre et le chou, la carotte et le bâton, le chien et le chat. Ici on peut être pour le report des élections et les maintenir en juin. A l'heure où je prononce ces mots en toute solennité, c'est en tout cas la solution qui dessine, à savoir un report d'une semaine qui donnerait satisfaction à tout le monde. Alleluyah ! Tout ça pour ça me direz-vous ? Tout ça pour ça vous répondrai-je ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Quand Baba Squaaly a la guitare qui le démange…

    Play Episode Listen Later Apr 13, 2021 3:00


    « J'ai la guitare qui me démange, alors je gratte un petit peu », vocalisait il y a des décennies déjà Yves Duteil. À en croire les chiffres rendus public récemment, il n'est pas le seul. En effet, il s'est vendu dans le monde durant l'année VinVin. 20% de guitare en plus que l'année précédente. Belle croissance ! En France ce n'est pas moins de 500.000 Fender, Gibson et autres guitares électriques, classiques ou folk qui ont trouvé acquéreurs, acquéreuses. Et pour nombre d'entre eux, d'entre elles, à en croire les vendeurs de boutiques d'instruments de musique, c'était leur première fois, leur toute toute première fois. Une sorte de geste initiatique, un passage au monde d'après, au monde dans lequel nous serions tous musiciens, peintres ou poètes à nos heures, un monde de danseurs, de sculpteurs ou de cinéaste, un monde où l'art se pratiquerait au quotidien par plaisir, par besoin, parce que c'est une nourriture essentielle, parce qu'il en va de notre bien-être, parce qu'on aurait enfin le temps pour ça !Excusez-moi, je dormais encore un peu, je rêvais encore beaucoup. Je rêvais à voix haute, excusez-moi. Mais dans mon demi sommeil, j'en ai entendu quelques-uns, quelques-unes qui rêvaient avec moi de ce monde où le travail ne serait plus l'alpha et l'oméga de notre existence. C'est ceux-là, ceusses-là pour être réellement inclusif qui ont acheté une guitare, un pipo, un tuba ou une boite de peintures et un chevalet. Ce sont ceusses-là qui ont profité de ce grand dérèglement à l'échelle des 5 continents pour aligner leurs planètes et se dire qu'il était enfin temps de faire ce qu'ils avaient envie de faire. Pour certains, tel Thomas Zribi qui ponctue ses billets à l'antenne d'airs de pipo, cela restera un hobby. Pour d'autres, il n'est déjà plus question de reprendre à l'identique au jour prochain de la remise en route. Combien en feront leur activité principale, ça, c'est une autre histoire ? La Covid a dopé les ventes de guitares, mais n'a-t-elle fait que ça, la Covid ? Laissons au futur le soin de nous répondre et retrouvons-nous pour d'autres questions qui n'ont pas besoin d'horizons si lointains pour trouver réponse. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    La semaine espagnole

    Play Episode Listen Later Apr 12, 2021 3:13


    Non, je ne vous entraine pas en terres espagnoles pour effectuer un test comparatif des politiques sanitaires trans-pyrénéennes par temps de covid, ni pour vous parler du nouveau prodige de scène musicale madrilène, el señor C. Tangana, Armel et Sarah-Lou l'on déjà fait avec talent un matin passé. Non, si au réveil, je vous tire du côté de Valencia, c'est parce que là, au Sud de Barcelone, se passe une chose extraordinaire, une chose extraordinaire au sens premier du mot extraordinaire, ou plutôt une chose extra pas ordinaire du tout, une chose qu'on a du mal à imaginer depuis notre hexagone. Une chose qui pourrait changer la vie mieux qu'un nouveau smartphone ! Il se dit qu'en Espagne à l'heure où je vous parle entre crise sanitaire mondiale, report d'une semaine de Roland Garros et tensions diplomatiques avec Ankara, des Espagnols envisageraient le passage au 32h. Oui vous entendez bien 32 heures, pas 32 heures par jour, mais 32 heures par semaine. Un truc de dingue… Après l'heure espagnole, la semaine espagnole : 4 jours de boulot et un week-end de Pâques chaque semaine. Moi j'adore ! À ce qu'on dit l'Espagne est l'un des pays d'Europe ou l'on bosse le plus, et où l'on produit peu au regard du temps qu'on y taffe… Donc, avec un minimum de concentration ou juste d'attention, la productivité ne devrait pas s »en ressentir. Mieux les Espagnols plus heureux, arrêteraient de tomber malade, redécouvriraient le plaisir de se faire des bons petits plats plutôt que de s'enfiler un sandwich entre deux dossiers et passeraient surtout moins de temps en voiture, me souffle-t-on. Tout le monde y gagnerait !Le plus étonnant, c'est que ce nouveau débat porté je ne vous le cache pas par des économistes de la gauche espagnole avec désormais le soutien du gouvernement, a occulté quelques marronniers politiques comme l'émigration, l'unité du pays, j'en passe et des plus scabreux ! Tout n'est pas encore réglé, mais l'expérimentation devrait bientôt démarrer avec sous la loupe des économistes deux types d'entreprises. Une première série qui mettrait en œuvre le 32h et une seconde qui resterait au 40h afin d'étudier comparativement leurs évolutions respectives. Avoir des idées neuves qui prennent en compte la vie des gens, voilà peut-être un chantier pour lutter contre la montée des partis extrémistes qui cherchent à diviser, opposer, cliver en ces périodes troublées de notre histoire à tous. Je dis ça, je dis rien. Une chose est sûre : Travailler 4 jours par semaine, c'est top, croyez-moi, c'est déjà mon boulot ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Sète Ainsi

    Play Episode Listen Later Apr 8, 2021 2:43


    Le cadre avait été posé courant mars donnant la mesure ou le tempo aux organisateurs de festivals comme aux festivaliers qui savent tous désormais que cet été, il faudra ne pas être plus de 5000, qu'il faudra être assis et distanciés, qu'il faudra avoir ni soif, ni faim, ni envie de dormir sous une tente, parce que bars, cantines et autres campings seront interdits. Avant même de commencer à chanter et à danser, l'été 2021 est enroué et a des ampoules aux pieds. Les Eurockéennes de Belfort, Art Rock, Beauregard, Lollapalooza mais aussi le britannique Glastonburry ont tel un épisode des Deschiens tiré le rideau. Pendant ce temps, dans un village d'irréductibles sudistes à mi-chemin entre Marseille et l'Espagne, le Maire de Sète a pris le taureau par les cornes. Sa ville est en première ligne car accueillant dans son magnifique Théâtre de la Mer, mais pas que… tout au long des trois mois d'été moult manifestations. Certaines nous sont familières comme Fiest'à Sète, le Worldwide de Mister Peterson et Images Singulières, manifestations auxquelles s'ajoutent Jazz à Sète, voix Vives, Le Sunsète Festivals, le K Live, le Demi Festival, sans oublier le festival de chanson tout prosaïquement baptisé Quand je pense à Fernande puisqu'on est je vous le rappelle dans la ville qui a vu naître Georges Brassens. Ce bon maire de Sète, François Commeinhes pour l'état civil, a répondu aux annonces gouvernementales par un plan B. Puisque l'utilisation du Théâtre de la Mer d'une jauge hors Covid de 1600 places devient impossible au regard de la rentabilité des opérations menées en tenant compte des mesures sanitaires - on ne pouvait pourtant imaginé plus ventilé - l'édile et son Conseil Municipal ont choisi avec l'accord et le soutien du port de Sète, de rapatrier les festivals à la gare maritime sur le quai du Maroc. Situé en plein centre-ville, ce spot dispose d'une capacité d'accueil de 1600 places assises tout en respectant les gestes barrières et les distanciations sanitaires. Bien joué ! Parfois, il suffit de vouloir pour pouvoir… Merci Monsieur le Maire… et que j'aurai aimé que vous soyez notre ministre de la Culture. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Gendarmes & Volés

    Play Episode Listen Later Apr 7, 2021 2:45


    Si vous étiez à l'écoute hier, vous savez que j'aime jouer et que le temps passant, me reviennent à l'esprit allez savoir pourquoi les jeux de mon enfance. Je ne suis pas le seul manifestement, car il y a une quinzaine de jours, un peu avant minuit, un automobiliste victime d'une sortie de route sur la commune de Palmas d'Aveyron a profité de l'inattention des gendarmes de Laissac venus lui porter secours pour braquer le fourgon de la patrouille pendant que ces derniers procédaient aux constatations d'usage. Vous m'avez bien entendu : il a braqué le fourgon des gendarmes venus lui porter secours. L'anecdote prête à sourire. J'en connais certains qui seraient même tentés d'applaudir des deux mains, ce braquage à Palmas d'Aveyron – Palmas Flamenco – on se contentera nous, juste de sourire, d'un sourire silencieux… et néanmoins explicite !Ce sourire muet en dit long quant à nos relations avec la maréchaussée, rapports qui n'ont pas été adoucis sous l'ère Macron. Rappelons-nous la répression des manifestations des gilets jaunes, les bavures policières et autres évacuations de camps de migrants à Grande-Synthe, Paris ou Marseille, évacuations accompagnées de destruction de tentes et des effets personnels à l'encontre de ce que prévoit la loi en la matière. Mais revenons à notre braqueur de fourgon, à nos braqueurs, car il n'aurait pas été seul à l'heure du délit à en croire le témoignage des gendarmes interrogés par d'autres gendarmes j'imagine. Le fourgon, lui a été retrouvé à quelques kilomètres de là, vide et le fuyard arrêté quelques jours plus tard chez lui dans la région de Toulouse. Il s'agit d'un mineur de 17 ans connu des services de police comme on me souffle dans le talkie-wakie. Il n'aurait pas fourni d'explication à son geste. À la gendarmerie, on s'oriente vers une affaire de stupéfiants. Perso, je pense plutôt à un gage, un soir trop arrosé ou trop enfumé. « Même pas cap de braquer un fourgon de gendarmes », lui aurait lancé son copain ivre mort. « Cap ! », aurait-il répondu ! Et c'est comme ça il se retrouve à 7h40 du mat au cœur du Nova Jour se lève. C'était mon premier fait divers de chroniqueur matinal, espérons que ça soit le dernier. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    1, 2, 3, Soleil

    Play Episode Listen Later Apr 6, 2021 2:32


    1, 2, 3… Soleil ! On ne bouge plus ! On a eu le week-end de Pâques pour ramasser les œufs et jouer aux p'tits chevaux en se déplaçant sur la carte de département en département, mais là, c'est fini ! Stop ! On ne bouge plus ! Tanqué.es sous le soleil de ce début d'avril clément. On ne bouge plus. Il a fait si beau, qu'on s'est tous crus en été, certains ont même déjà sortis les shorts, d'autres les maillots de bains. En tout cas Paris et quelques autres villes se sont vidées comme aux meilleurs jours d'août. Perso, j'en ai profité pour célébrer l'ouverture officielle de la Saison des Tongs, lors d'une cérémonie intime où comme chaque année ne sont conviés que mon pied droit et mon pied gauche, cérémonie dont la photo a été partagée sur mon Facebook officiel. 1, 2, 3… Soleil !On ne bouge plus. C'est le président qui l'a dit pas plus tard que mercredi dernier, devançant de 24h son allocution pour ne pas friser le ridicule un 1er avril… On ne bouge plus ou le moins possible et dans un rayon de 10 km. Même nos minots et dès le plus jeune âge, dès la maternelle sont invités à découvrir les joies de l'apprentissage scolaire en distanciel. Et pour ce qui est de leurs parents, ils télé-travaillent tant que faire se peut pour les uns, télé-chôment pour les autres et tous croisent les doigts pour que ça dure le moins longtemps possible sans moufter, sans bouger, sinon retour à la case départ. Rappelez-vous, on a tous connu des parties d'1, 2, 3… Soleil qui duraient, duraient, duraient des heures voire des après-midis. Les enfants du siècle nouveau se souviendront, eux, certainement de ces confinements à répétition qui s'allongent comme le nez de Pinocchio, de ces confinements qui évoluent, se transforment parce que leurs parents ou ceux de leurs copains ont bougé, parce qu'ils n'ont pas respecté les consignes ou juste parce que le virus a muté en d'innombrables variants tous plus dangereux, tous plus pernicieux les uns que les autres. Bien sûr si nos gouvernants n'avaient pas joué à la marchande avec les hôpitaux, s'ils avaient fait le choix d'implanter de nouveaux lits de réa, on n'en serait peut-être pas là, on ne serait peut-être pas confiné à nouveaux et l'on jouerait comme des enfants, on jouerait à la Marelle, le jeu qui nous conduit de la terre au ciel, de vie à trépas !Définitivement, je préfère 1, 2, 3… soleil ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Côte à côte et en colonnes

    Play Episode Listen Later Apr 1, 2021 2:20


    À l'heure où je frappe ces mots, sans violence aucune je vous rassure, je ne sais si le Président parlera ou ne parlera pas, si allocution, il donnera ou ne donnera pas. A l'heure où ces mots s'affichent sur mon écran, le doute m'envahît. Et si l'on était re-re-re-confiné.e, en mode hard, séquestrée à la maison comme au plus beaux jours du printemps 2020 ou d'un film X des années nonante comme on dit en Belgique. A l'heure où vous entendez ces mots couchés sur mon écran retina comme une jolie fille sur le divan du psy d'En Thérapie, vous vous savez. Oui vous savez, d'autant que Sarah-Lou Bakouche vous a déjà tout dit et par 4 fois pour certains d'entre vous. Vous savez et moi je dois faire comme si, comme si je savais ce qui se trame dans la tête du Président. Bien sûr, je pourrai vous parler d'autres choses; de l'Australie qui n'a connu aucun cas nouveau de covid depuis 50 jours, de ces kangourous qui sautent de joie. Bien sûr, je pourrais... Mais pour rester au tempo hexagonal, je vous parlerai enfermement, au fil de deux articles rangés sur la même page du quotidien La Provence pas plus tard que mardi dernier. Je vous parlerai enfermement parce que depuis un an, c'est notre quotidien, enfermé que nous sommes dans une vie étriquée, dans une vie rétrécie entre boulot, dodo, vélo parce que le métro c'est vecteur de maladie. Ces deux articles claustrés sur la même page, nous relatait, pour le premier des deux, une soirée clando réunissant pas moins de 200 fêtards dans un rade abandonné des Quartiers Nord, soirée qui s'est finie encerclée par la police comme au temps chéri des western-spaghetti, tandis que le second évoquait lui le sort de huit Erythréens sans papiers en route vers un eldorado mineur car totalement incertain. Eux n'ont pas dépassé un parking de la zone commerciale de Vitrolles. Les uns et les autres ont été embarqué par la police. J'aurai aimé trouver fin plus heureuse, plus blagueuse en ce 1er avril, mais je crois deviner que l'humeur n'est pas ce matin à la galéjade. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Liberté, égalité & mixité ?

    Play Episode Listen Later Mar 31, 2021 3:18


    Pour qui a tatoué à même l'âme, la devise : « ensemble et séparément », la polémique du moment, celle qui enflamme les médias avec plus d'assurance qu'un mégot de cigarette jeté au cœur de l'été en pleine pinède, a quelque chose d'incompréhensible. Pourtant la question semble toute simple : doit-on ou pas tolérer des réunions délibérément homogènes, des rassemblements qui ne joueraient donc pas la carte de la mixité ?Je l'avoue, jusqu'il y a encore peu, la question ne m'empêchait pas de dormir, mais depuis ce week-end, je me tâte pour savoir si je vais rejoindre le camp des insomniaques qui refusent de parler aux ronfleurs ou celui des insomniaques qui parlent volontiers, mais en vain, aux dormeurs. Mais revenons à nos moutons, nos moutons ou plutôt à nos béliers et nos brebis, béliers et brebis qu'on souhaite ou pas mélanger aujourd'hui. Le fond du problème est là au-delà des décisions en la matière du principal syndicat étudiant. Doit-on mélanger ou pas brebis et béliers, voire pour les champions des casse-tête et autres rubiks-cubes de l'esprit binaire, brebis noires et blanches, béliers blancs et noirs voire d'une autre couleurquand ce n'est pas brebis blanche et bélier noir ou l'inverse. Et une fois cela dit, comment faire ?Avec des près interdits aux uns, ad vitam æternam ou réservé un temps donné aux autres…La nuance est possiblement là, non ? interdit aux béliers ou réservé aux brebis. Pas pareil comme on dit à Saint-Marcel, un des villages de Marseille. Le plus étonnant, c'est que cette polémique qui a agité tout le week-end et agite encore aujourd'hui nos plateaux télé, réunit dans nos écrans plats, un panel de vieux boucs exclusivement blancs qui viennent brailler que la mixité c'est bien. Ils sont comme ces vieux hiboux qui vomissent leurs idées nauséabondes dans toutes les talk-shows, en ponctuant leurs phrases par des : «on ne m'invite pas, on ne veut pas que je m'exprime ! », ce qu'entre nous, on ferait bien faire, histoire qu'ils éructent définitivement dans le vide, et en connaissance de cause ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Les Comores rejoignent la Coupe d'Afrique des Nations

    Play Episode Listen Later Mar 30, 2021 3:25


    Vous me connaissez, même si pour la plupart d'entre vous, je ne suis qu'une voix entre deux gorgées de café ou que quelques mots glissés sur la route du boulot, vous imaginez aisément au ton posé qui est le mien, que je ne suis pas féru de sport ou que si je crois à ses vertus, je ne pratique guère. Alleluyah… Allez luyah, Allez Luyah, Allez ! Soyons clair, si je suis agnostique en la matière, je ne pensais jamais vous entretenir sport et encore moins ballon rond, le sport majoritaire ici… car mes proches qui me connaissent mieux que moi, car eux me voient, m'observent s'attendaient aux à ce que j'évoque le curling ou l'escalade de vitesse qui pour cette dernière fera son entrée au JO de Tokyo l'été prochain si tout va bien, si tout va mieux. Non, si je vous parle football aujourd'hui c'est pour souligner la performance des Comores qui en faisant match nul contre le Togo – 0 à 0 à l'issue du temps réglementaire – s'est qualifié jeudi dernier pour la prochaine édition de la CAN, la coupe d'Afrique des Nations, qui aura lieu en janvier prochain au Cameroun. En effet avec 9 points, les Cœlacanthes rejoignent L'Egypte, à égalité en tête du groupe G. La formation emmenée par Amir Abdou a donc son billet pour la prochaine CAN. C'est une première. Autant dire qu'aux Comores, cet archipel en plein Océan Indien, entre Mozambique et Madagascar, la nouvelle a fait grand bruit, car là-bas comme souvent ailleurs dans le monde quand l'équipe nationale jouent, le pays s'arrêtent. Pour info, Les Comores ne sont affiliées à la FIFA que depuis 2005. À Marseille, place forte comorienne qui compte 80.000 âmes, la joie étaient sur tous les visages, une joie qu'on ne retrouve évidemment pas lors des manifestations contre Azali Assoumani, l'autoritaire colonel et chef d'état. Un président qui ne s'est jamais opposé au fil de ses multiples mandats au Visa Balladur qui sépare Mayotte des autres îles de l'Archipel, au mépris de l'histoire des familles qui y vivent, un visa qui a fait depuis son instauration des milliers morts (de 7000 à 20000 estime-t-on) et a valu à notre président à nous, une blague douteuse au sujet des kwassa kwassa ces barques qui « peche peu mais amène du Comorien. ». Fin de citation. Quand je parle ballon, tout ne tourne malheureusement pas tout rond, je le regrette autant que vous. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Bilan d'une semaine de couvre-feu à 19h

    Play Episode Listen Later Mar 25, 2021 2:53


    Je ne sais pas vous mais moi, je revis. Depuis samedi dernier, quand je rentre chez moi en fin de journée, j'ai l'impression d'être un autre homme, d'être un autre femme, j'suis très inclusif comme gars moi et pas qu'en fin de journée. Vous m'avez compris, profiter des derniers rayons du soleil lors de ma ballade de fin de journée, ça me met du baume au cœur et j'ai l'impression - sans vouloir prendre mon cas pour une généralité - que je ne suis pas le seul !C'est le printemps. On tombe les parkas et autres doudounes, les amandiers sont en fleurs et les boutiques ouvertes une heure plus tard. La nature accomplit son reset annuel et il y a un chouya moins de monde chez mon épicier à l'heure de se procurer les nouilles du diner. On a gagné une heure et ça c'est bien, j'serai presque tenté de dire merci à Jeannot, notre ministre en chef, qui a eu cette bonne idée. J'serai presque tenté de lui dire bravo sauf que samedi prochain, patatrac, on change d'heure !Ne me demandez pas si on gagne une heure ou si on perd 60 minutes, si on avance ou on recule nos pendules, la question est ridicule, et je n'ai jamais su. A chaque passage à l'heure d'été comme à chacun de ceux à l'heure d'hiver, j'suis obligé de réinventer la marche du soleil et la triangulation d'un point P à l'instant T. j'suis obligé de penser à l'heure qu'il sera quand je me réveillerai alors que j'ai mis comme tout les jours mon réveil à 5 :43 du mat ! Je crains donc que samedi soir en me couchant ou dimanche matin en me levant, je sombre dans tes tourments sans fin car qu'en sera-t-il de cette heure gagnée la semaine dernière, qu'en sera-t-il à l'heure du passage à l'heure d'été. J'espère que ce soir, une intervention de Jeannot et Oliv, nos deux Laurel & Hardy du jeudi soir nous apporteront une réponse dûment argumentée. En attendant, la seule chose dont je sois sûr, heure d'été ou heure d'hiver, c'est l'heure de nos retrouvailles lundi matin : 7h40. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Baba Squaaly aime ses piliers de bars

    Play Episode Listen Later Mar 24, 2021 3:18


    Que sont mes piliers de bars devenus, ceux et celles, hommes, femmes et leurs toutous que je ne voyais que dans ces lieux qui m'étaient familiers je l'avoue. Ceux et celles que je retrouvais autour d'un petit noir, d'un blanc'cass' ou d'un Perrier rondelle. Ceusses, je dis ceusses, plutôt que de dire ceux et celles, car c'est mon inclusif à moi. Ceusses qui discutaient point par point les nouvelles graphies de l'écriture inclusive ou les tactiques du coach en sirotant lentement leur demi. Ceusses donc, qui faisaient et défaisaient l'actu, en tournant les pages du journal qu'ils ou elles ne lisaient que là. Ceusses qui mettaient les points sur les i en tapant du poing sur la table. Ceusses qui ont des solutions à tout, alors que souvent s'ils ne sont pas le problème, ils contribuent à le créer. Ceusses qui l'auraient mise au fond des filets s'ils ou elles avaient été sur la pelouse. C'est dingue comme, hors contexte, je ne les reconnais plus. Au coin de la rue en citoyen comme on dit désormais ou chez le boucher en client, ils ne sont pas les mêmes, pour la plupart d'entre eusses. J'en ai bien reconnu un chez le boulanger, celui qui voulait une baguette pas trop blanche, mais pas brulée non plus, non pas celle-là, plutôt celle d'à côté, oui celle-là… c'est lui, oui, c'est bien elle qui accoudé.e au comptoir dès 11 du mat se plaignait que la kemia n'était pas encore sur le comptoir et si elle y était déjà, qu'il y avait trop d'olives et pas assez de carottes, que les anchois étaient trop salés et que la bière était trop vite tiède.Tout ça s'est fini ! Les bars ont fermé et la kemia a été remballé, c'est trop covid friendly, chacun à trampouiller son bout de carotte dans l'aïoli, à plonger les doigts dans le saladier de tomates cerises. Certains bars ont trouvé la parade. Le click and collect sans internet, le “à emporter” si vous préférez. Une table en travers la porte, une tireuse à bière et envoyez la monnaie, on emporte son demi ou son jaune. On ne l'emporte jamais très loin, dans un rayon de 3 mètres, histoire de rester agglutinés, entre collègues de bar et on recommence comme avant, sauf que désormais, c'est sous le soleil exactement ou par grand vent, qu'on recommence à rejouer le Conseil des Ministres et à siffler les penaltys entre deux gorgées de bière. Sauf qu'aujourd'hui mes piliers de bar ne soutiennent plus rien. Il n'y a même plus de comptoir et pourtant, allez savoir pourquoi, ce bout de trottoir nous est devenu coutumier, peut-être parce que sans l'autre, sans ses râleries, ses coups de gueule ou de cœur, je ne suis que moi, et ça, ça fait chier, non ? See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    La vie est absurde...

    Play Episode Listen Later Mar 23, 2021 2:45


    Pas plus tard que la semaine dernière, le 19 mars pour être précis, notre Ministre de la Culture, Roselyne Bachelot se félicitait sur son compte Twitter, en ces termes : « J'ai remis aujourd'hui les insignes de commandeur de la Légion d'Honneur à Michel Sardou. Artiste aux multiples facettes, auteur, compositeur, interprète, mais aussi comédien de talent, il fait rayonner notre culture. Merci pour ces si nombreux moments de bonheur et d'émotion. » Fin de citation. Heureusement que sur Twitter les messages sont limités en nombre de caractères, sinon la prose de notre ministre dégoulinerait encore. Notre monde est absurde, réellement absurde. Car si Michel Sardou a été élevé au grade de commandeur, c'est qu'il a été par le passé, nommé chevalier, puis officier. Je ne peux donc pas blâmer notre seule Sinistre de la Multure, et me dois d'agglomérer ses pairs qui l'ont précédée. Au lendemain de la manifestation, on apprenait que Roselyne, permettez-moi de l'appeler Roselyne même si on n'a pas gardé Michel ensemble, Roselyne donc était positive à la Covid. Celui qu'on n'appellera plus jamais France, et pour cause son prénom étant Michel et Michel n'ayant pas à ce que je sache, cherché à changer de sexe, Michel est cas contact de la Ministre. Tous deux ont partagé l'accolade. Le chanteur apparaissant même démasqué sous les dorures du ministère sur la photo de remise d'insigne des mains de Roselyne. Imaginez un instant qu'elle ait refilé la maladie par amour de ses chansonnettes à l'illustre roucouleur. Imaginez qu'il ne puisse plus chanter suite à ça, qu'une agueusie d'un nouveau genre, lui fasse perdre le goût des ritournelles. Qui encore osera dire qu'elle ne sert à rien. Bien sûr, elle pourrait s'occuper de la réouverture des lieux de culture. Mais si ce mot avait encore un sens à l'Élysée et à Matignon, le Premier des Ministres n'aurait pas proposé Roselyne à ce poste, et au cas où il le fit quand même notre Président n'aurait pas validé la chose. Que cela ne nous empêche pas de nous retrouver demain. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Le monde d'après à l'arrêt ?

    Play Episode Listen Later Mar 22, 2021 3:19


    Ça fait un an que j'vis au ralenti. Ça fait un an qu'on vit tous au ralenti… Bien sûr, il y a eu les quelques mois d'été, mais c'est le cas de le dire, ça fait un an que notre vie a des allures de plat pays. En un mot comme en cent, je bulle et j'ai en ai marre, marabout, bout de ficelle, selle de cheval. Et encore, moi, j'ai un édito à livrer 4 jours par semaine, des disques à écouter, des dossiers de presse à parcourir, des papiers à rendre de ci de là cahin-caha et des tonnes de truc à faire en visio. C'est simple, il n'en faudrait pas beaucoup plus pour que j'sois en retard, mais pour tout le reste de ma life, c'est mort ! J'ai un rythme de petit-vieux alors que l'heure de la retraite n'a pas encore sonnée. Et je ne suis pas le seul. Le troisième âge nous a gagné et je ne parle pas là que des seul.es sexagénaires, ni même des quinquas bien avancé.es. J'en connais qui sont encore loin du demi-siècle et dont la vie est désormais organisée autour de quatre points cardinaux : le lit, la table, le bureau et le lit. Ils n'ont même pas été foutu d'en trouver quatre. Bien sûr, ils s'accordent quelques sorties pour le ravitaillement, mais c'est tout. Ils se sont fondus dans un moule de vieux, planté dans leur relax au milieu du salon face à l'écran plat. C'est simple, ils ne parlent plus, ils radotent !Le pire, c'est que lorsque la machine va se remettre en route… car oui, un jour, il faudra bien qu'on en sorte de cette foutue pandémie et qu'on retourne au boulot, qu'on en finisse avec les aides aux sociétés et le chom'du à temps partiel, et qu'on recommence nos sorties avec les potos et les poutrelles, qu'on reprenne nos tournées des grands ducs. Quand le monde d'après finira bien par arriver, je crains qu'il soit un monde d'arrêt, qu'on ne soit pas dans les starting blocks prêt à démarrer. Pas sûr d'arriver à s'caler sur le tempo de la reprise. Pas sûr que nos articulations suivent. Pas sûr au-delà même de l'envie forte qu'on a, que nos corps embraient.Et puis, je me dis, qu'à l'heure de la reprise, quand il faudra enfourcher la machine de la vie, ça sera un peu comme avec le vélo. Nos pieds retrouveront les pédales, les mains le guidon et sur Mars comme ailleurs, ça repartira ! Ce matin, je pensais à vous, mes amis re-re-confinés, et ça m'a filé le blues. Heureusement demain est un autre jour... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

    Claim Baba Squaaly se confie sans haine

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