POPULARITY
Saints du jour 2021-08-11 Sainte Claire d'Assise et Saint Alexandre le Charbonnier by Radio Maria France
Café avec Spiritisme - Épisode #108 Message d'aujourd'hui: Francisco, o sol de Assis (François, le soleil d'Assise) Livre: Francisco, o sol de Assis (François, le soleil d'Assise) Chapitre: Préface Médium : Cezar Braga Said / Divaldo P. Franco Esprit : Joanna de Ângelis Commentaires: Larissa Chaves Traduction: Fábio Zillig Voulez-vous recevoir le podcast en avant-première? - Groupe WhatsApp (Café avec Spiritisme #1): https://chat.whatsapp.com/LZxUsaspz2t5u0C7pPNURe - Telegram: https://t.me/cafeavecspiritismeenfrancais - Spotify: https://spoti.fi/3bXIaHT - Café com Espiritismo (Português): https://chat.whatsapp.com/CBIIJnnP2SSEKW5LiNamgj - Café con Espiritismo (Español): https://chat.whatsapp.com/GntoItUZrOGHm0aAowvAdD
Il existe un élan franciscain, c'est-à-dire une façon de vivre sa foi, et peut-être aussi de vivre tout simplement, qui puise sa force et son énergie dans l'exemple de saint François d'Assise (v. 1181-1226). Plus que jamais, sa spiritualité, faite d'émerveillement, d'humilité, de simplicité et de fraternité rejoint nombre de croyants, mais aussi d'hommes et de femmes que la société de consommation, l'individualisme et la richesse matérielle ne satisfont pas. Dans son ouvrage "Émerveillement et minorité" (éd. Tallandier), Michel Sauquet décrit une personnalité complexe et paradoxale. "Être créé c'est être aimé" Qui est saint François d'Assise ? "C'est une figure extraordinaire qui n'est pas si connue que ça." On a souvent en tête les images d'un François parlant avec les oiseaux, apprivoisant un loup... Mais si on lit par exemple ses écrits, "on s'aperçoit que c'est un personnage complexe qui a beaucoup souffert", nous dit Michel Sauquet. "Et qui a eu cette vertu essentielle d'être un homme émerveillé mais à partir de la nuit : il a connu la nuit, il sait ce que c'est." Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures, spécialement messire frère Soleil, par qui tu nous donnes le jour, la lumière ; il est beau, rayonnant d’une grande splendeur, et de toi, le Très Haut, il nous offre le symbole. Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur Lune et les étoiles : dans le ciel tu les as formées, claires, précieuses et belles. (extrait du Cantique des créatures) le Cantique des créatures Se mettre à l'écoute de François d'Assise c'est suivre un itinéraire d'émerveillement à partir de l'épreuve. Lorsqu'il écrit le Cantique des créatures (ou Cantique de frère soleil) en 1225, François est quasiment aveugle. Cet émerveillement, "ce n'est pas une contemplation béate, c'est une expérience spirituelle, c'est une adoration, c'est un élan mystique très très profond, c'est une vibration intérieure". Ce texte qui a donné son titre à l'encyclique du pape François, Laudato Si', ne loue pas tant un paysage, mais la beauté comme révélatrice de l'amour de Dieu. Un texte que le prêtre catholique et frère franciscain Éloi Leclerc (1921-2016) a chanté "de façon totalement inexplicable" en voyant mourir ses frères au camp de concentration de Buchenwald. "La seule chose qui leur est venue aux lèvres c'est de chanter le cantique des créatures." Face à l'indicible, à l'inadmissible, à l'impression d'absence de Dieu : exprimer "une espérance profonde et cette foi dans l'amour de Dieu même absent". La louange, une capacité de décentrement "L'émerveillement de François face à toute créature, écrit Michel Sauquet, procède de la conviction qu'elle est le résultat du vouloir divin, qui est un vouloir d'amour. Être créé c'est être aimé." Ce pourquoi les franciscains accordent une place importante à la louange. Qui est une expérience de décentrement. Dans un langage contemporain, on peut dire avec Michel Sauquet, "la louange c'est l'anti-selfie !" Un émerveillement et une louange qui, selon les franciscains, empêchent de tomber dans un défaitisme et une ironie à l'égard du monde. "On ne peut pas être défaitiste aujourd'hui, c'est une faute." Émission d'archive diffusée en juillet 2019
Un texte fondamental sur la réflexion écologique Pour Pierre de Charentenay, jésuite, auteur de "Face à la crise climatique" (éd. Chemins de dialogue), ce texte a marqué les esprits à plusieurs titres. "C'est la première fois que le pape a fait un texte fondamental sur la réflexion écologique, dans son ensemble. C'est un texte de fond. L'appart du pape François, dont le nom est lié à François d'Assise, est un apport de réflexion et d'expérience. Pour lui, tout est lié. C'est cela qui pose problème et qu'il faut travailler pour vivre la crise écologique, et sauvegarder la création" explique-t-il notamment. Le coronavirus est un symptôme de la crise écologique globale. "C'est un symptôme. Il y avait une autoroute pour un virus qui démarre à un endroit, et qui se déplace dans le monde entier. Face à une crise comme celle-là, on voit les différentes sociétés faire corps pour se défendre face à ce virus. Le confinement en est un bon exemple. C'est tout à fait étonnant. On s'est rendu compte qu'il fallait faire corps contre un ennemi immédiat et dangereux" ajoute Pierre de Charentenay. "Tout est lié" Le grand ennemi pourrait être la mondialisation. "La mondialisation est capitale. Elle n'existait pas auparavant, sinon de manière marginale. Là, elle est généralisée, permanente, sur un critère : le critère du profit. On a une augmentation de cette mondialisation menée par des entreprises privées et où le bien commun ne peut pas être défendu. Le pape François a d'ailleurs des mots très durs face à cette mondialisation" lance le jésuite. Parmi les propositions de Pierre de Charentenay, on note cette volonté de revenir au terrestre. "Ce n'est pas seulement la terre, la nature. C'est mettre sur un même pied l'ensemble de ce qui peut concerner la vie humaine, les relations avec la nature, les animaux, l'économie. C'est se retrouver sur ce qui relie les personnes à leur environnement direct. Le terrestre, c'est montrer que tout est lié" estime-t-il par ailleurs. Un mystère dont chacun est l'acteur "Les enjeux s'ajoutent les uns aux autres et deviennent immédiats. Cette question des inégalités doit être discutée en même temps que la question de la transition écologique. Il faut que tout soit discuté en même temps. C'est là la difficulté du projet. C'est un projet global que l'on ne peut pas mener en défendant son petit pré carré. La visée doit être plus globale" lance Pierre de Charentenay. L'enjeu est donc d'agir, ne pas en rester au constat. Agir, pour les chrétiens, ce n'est pas l'occasion de laisser de côté la prière. "Il y a un rapport à la création qui est un rapport de contemplation. Cette contemplation nous met au coeur de la création, du créateur. Il y a une sorte de mystère donc chacun est l'acteur, et qui ne nous met pas en-dehors du monde" conclut-il.
durée : 00:25:02 - Kent Nagano, chef d'orchestre (3/5) - par : Emmanuelle Franc - Kent Nagano fait ses débuts à Boston comme assistant, et devient chef de l'Orchestre de Berkeley en 1978. Il découvre la musique d'Olivier Messiaen avec qui il entame une correspondance, et en 1983 le chef Seiji Ozawa l'engage pour l'assister dans la création de "Saint François d'Assise" à Paris. - réalisé par : Christine Amado
CANTIQUE de St François Loué sois tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures, spécialement messire frère Soleil, par qui tu nous donnes le jour, la lumière : il est beau, rayonnant d'une grande splendeur, et de toi, le Très Haut, il nous offre le symbole. Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur Lune et les étoiles : dans le ciel tu les as formées, claires, précieuses et belles. Loué sois tu, mon Seigneur, pour frère Vent, et pour l'air et pour les nuages, pour l'azur calme et tous les temps : grâce à eux tu maintiens en vie toutes les créatures. Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur Eau qui est très utile et très humble précieuse et chaste. Loué sois tu, mon Seigneur, pour frère Feu par qui tu éclaires la nuit : il est beau et joyeux, indomptable et fort. Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la Terre, qui nous porte et nous nourrit, qui produit la diversité des fruits, avec les fleurs diaprées et les herbes. Loué sois tu, mon Seigneur, pour ceux qui pardonnent par amour pour toi ; qui supportent épreuves et maladies : Heureux s'ils conservent la paix, car par toi, le Très Haut, ils seront couronnés. Loué sois tu, mon Seigneur, pour notre sœur la Mort corporelle, à qui nul homme vivant ne peut échapper. Un hymne à la vie Ce chant qui célèbre la vie et la création, François d’Assise le porte en lui depuis sa conversion. On en trouve des bribes sans ses propos habituels, signe qu’il l’aura fredonné toute sa vie. Mais c’est au cours d’une épreuve profonde que ce poème jaillit dans la forme que nous connaissons. François n’avait plus que deux ans à vivre. Il n’avait pas encore 45 ans mais était reclus de fatigues et de souffrances. Il venait de recevoir les stigmates et souffrait d’une infection oculaire contractée en Orient qui le rendait presque aveugle. Il souffrait tant qu’il ne supportait plus la lumière du jour. A Saint-Damien où il se réfugia alors, Claire l’installa dans une petite maison et le soigna. Durant 50 jours, François demeura dans l’obscurité et, à bout de souffrances et de découragement, fit une expérience spirituelle d’une telle force que les mots jaillirent d’eux-mêmes de sa bouche pour donner ce Cantique de louange . Une fraternité cosmique François ne fait pas alors l’expérience d’une conquête de soi, comme on dirait aujourd’hui. Bien au contraire. Il traduit avec force que c’est dans un élan irrépressible de dé-sappropriation que l’on peut se tourner vers Dieu, le louer pour ses créatures et fraterniser avec elles. François ne connaît plus le soleil, le vent, l’eau, le feu, mais « frère Soleil », « frère Vent », « sœur Eau », « frère Feu ». Ce n’est pas pour lui une simple allégorie mais bien des sentiments fraternels qu’il éprouve pour la création divine. Cette fraternité cosmique se rattache à la perception vive de la paternité universelle de Dieu. « C’est au sens théologique le plus fort du mot, et pas seulement en vertu d’une gentille poésie, que François parlait des oiseaux, du feu, du soleil…de la mort même, comme de ses frères et de ses sœurs » (P. Congar) Le Cantique des Créatures n’est donc pas un poème sentimental. Il découle de l’émotion dont vibre François devant la valeur de toute vie, en tant que manifestation de l’amour créateur. Entre lui et la création s’établit un lien profond, fait d’amitié, de respect et de vénération. Cet amour s’étend à toute chose, à tout être. Thomas de Celano, son biographe écrivait : «Il appelait frères et sœurs tous les êtres ; et d’une manière extraordinaire et inconnue aux autres, il savait, grâce à la perspicacité de son cœur, pénétrer jusqu’au plus intime de chaque créature». Une vraie fraternité avec toute la Création François fraternise donc avec le cosmos. Mais aussi avec les grandes profondeurs de l’âme humaine. Car le soleil, vent, l’eau, le feu, la terre, ne sont pas simplement des réalités de la nature, mais aussi des symboles des forces qui travaillent notre âme. Et c’est avec ces forces, parfois destructrices, que fraternise aussi François. Avec lui, ni l’eau, ni le vent, ni le feu, ni la terre, ni la mort même ne font peur. Et c’est réconcilié avec ces forces que François s’ouvre à l’amour créateur, se reconnaissant lui-même, parmi toutes les autres créatures, près d’elles, avec elles, dépendant de Dieu. Ce sentiment de dépendance, vécu dans un immense tendresse sereine pour toute chose créée, libère François de tout désir de supériorité et de puissance. Il découvre ainsi le secret d’une pleine humanité et de la vraie fraternité. «Le monde n’est plus à posséder, il est la réalité splendide dans laquelle l’homme est admis à être vivant et à coopérer à la création avec tout ce qui vit» (Eloi Leclerc). C’est donc à la découverte émerveillée de ce monde que nous invite la fraternité universelle de François. Pour aller plus loin, le livre d'un spécialiste de saint François : « le Cantique de frère Soleil» d’Éloi Leclerc aux éditions franciscainesSophie de Villeneuve, 1ère publication, le 26 novembre 2014. Saint François d’Assise, le premier écologiste Pourquoi saint François d’Assise aimait-il tant la nature et les animaux ? Quel est le lien entre la pauvreté franciscaine et le souci de la Création ? Le P. Dominique Lang, assomptionniste et journaliste à Pèlerin, rappelle l’histoire de François et l’influence de sa spiritualité sur les préoccupations du pape actuel, mais aussi de ses prédécesseurs...[Saint François prêchant aux oiseaux, par Giotto. Basilique Saint-François d’Assise.]Sophie de Villeneuve : Pourquoi dit-on parfois que saint François d’Assise est le premier saint écologiste ? D. L. : C’est Jean-Paul II qui le premier a eu cette audace. Archevêque de Cracovie dans les années difficiles où Solidarnosc s’opposait au régime communiste polonais, Karol Wojtyla était très proche d’une branche de la famille franciscaine, les capucins, qui étaient très engagés dans les combats de l’époque, aux côtés de Solidarnosc. Avec les droits sociaux, une de leurs préoccupations portait sur l’état des paysages polonais, sur l’état de la Vistule, complètement polluée par l’industrie polonaise, sur l’état dans lequel le régime communiste laissait l’environnement de leur pays. Quand Karol Wojtyla est devenu pape, en 1978, il est allé faire un pèlerinage à Assise. Six mois plus tard, il a publié une bulle dans laquelle il déclarait François d’Assise patron des écologistes. On connaît bien sûr le fameux cantique de François, dans lequel il salue le soleil, la terre, les animaux... Le lien à la nature fait-il partie intégrante de sa spiritualité ? D. L. : Il serait évidemment anachronique de dire que François était « écologiste », puisque ce mot date du XIXe siècle. Mais je crois que sa conversion personnelle l’a fait sortir du milieu de ses parents, du monde marchand, de la « petite bourgeoisie » de sa petite ville italienne. Quand il prend conscience du non-sens dans lequel il vit, manger, boire, consommer sans savoir où il va, il décide de reprendre en main sa foi chrétienne et d’être cohérent. Alors qu’il vient de quitter ses habits de bourgeois, la première rencontre qu’il fait sur sa route est celle d’un lépreux. Il a une hésitation : va-t-il oser le prendre dans ses bras ? Il le fait, et se sent ainsi libéré de toute peur. Au fur et à mesure qu’il s’engage dans une pauvreté radicale, assumée, il découvre toute une part de la société oubliée : les pauvres, les lépreux, les enfants, dont il faut prendre soin. Et que dans cette part oubliée, il y a aussi le reste de la Création, que l’on utilise, que l’on exploite, comme les bêtes de somme qui sont aussi des créatures de Dieu. On voit alors François commencer à prêcher aux oiseaux, aux poissons, au loup de Gubbio, etc. Cela nous paraît aujourd’hui romantique, mais c’était un acte prophétique. Prêcher à la terre entière, et non seulement aux hommes, c’est être écologiste ? D. L. : La foi chrétienne dit que Dieu ne vient pas simplement sauver l’humanité, mais toute sa Création. Et c’est François d’Assise qui nous l’a rappelé. Le pape actuel a pris le nom de François d’Assise. Cela indique-t-il un programme ? D. L. : Oui. Le pape François raconte lui-même que pendant le conclave, alors que le dépouillement des votes commençait à indiquer que Jorge Bergoglio serait élu, le cardinal assis à sa droite, un franciscain brésilien, lui tapota le coude et lui dit : « N’oublie pas les pauvres ». Ce qui lui a donné l’idée de prendre le nom de François. Mais oublier les pauvres et oublier la Création, est-ce la même chose ? D. L. : Oui, car avant François, les papes ont fait tout un travail préparatoire, notamment Benoît XVI avec l’encyclique Caritas in veritate sur les questions sociales. Benoît XVI dit déjà que l’on ne peut pas prendre soin des pauvres si l’on ne prend pas soin de la Création, et qu’inversement on ne peut pas s’occuper de la nature si l’on ne prend pas soin des plus pauvres. Le « tout est lié » de François était déjà annoncé. Je pense que le François a été appelé à devenir pape pour mettre en œuvre un certain nombre d’intuitions qui s’accumulaient mais que l’on n’arrivait pas à traduire pastoralement. Aujourd’hui, ce pape nous met au travail. L’encyclique Laudato Si’ nous rappelle aussi la spiritualité franciscaine. D. L. : Bien sûr, et très fortement. Le titre reprend le début du cantique aux créatures de François. Quand François d’Assise dit ce cantique, il est pratiquement à la fin de sa vie. Il est malade, il voit la mort arriver. Il demande à ses frères de le sortir de la cabane où il était enfermé parce que l’état de ses yeux lui rendait la lumière insupportable. Il proclame alors ce poème qui est une grande annonce de réconciliation avec la Création. Peut-on dire que dans ce chant, il divinise la Création ? D. L. : Il ne divinise pas, il fraternise. Il appelle frères et sœurs des créatures que l’on considérait jusque-là comme négligeables. Ce sont des créatures, nous dit-il, qui ont la même vie que nous, avec une autre dignité, une autre place, une autre mission, mais qui sont appelées au salut comme le reste de la Création. Certains se sont scandalisés que l’on présente au pape François, au cours du Synode sur l’Amazonie, des statuettes incas représentant la Terre-Mère. Exposées à Rome, elles ont été volées et jetées dans le Tibre, et l’on a accusé le pape de réveiller les idoles. Que penser de telles polémiques ? D. L. : Je pense que c’est typique des réseaux sociaux modernes, qui montent en épingle des choses sans importance. Ces objets ont été apportés au début du synode par les représentants indigènes d’Amérique du Sud, qui les ont présentés comme des éléments de leur culture, et les ont accompagnés de portraits d’hommes et de femmes morts pour défendre leur terre, des jésuites, des chrétiens martyrs de ce combat-là. On a chanté et prié autour de ces objets, sans le moindre signe de syncrétisme religieux, et sans que soit évoqué le fait que ces statuettes représentaient une divinité. Bien sûr, elles proviennent du fonds culturel indigènes et ressemblent à la Pachamama des Incas, mais elles représentent des femmes enceintes, à genoux. Et l’on a posé dans les jardins du Vatican deux de ces statuettes, face à face, pour évoquer la Visitation. Du coup, certains milieux conservateurs, voulant montrer que le pape François est un idolâtre trop à gauche qui veut changer la foi, ont saisi l’opportunité et crié au scandale. Être écologiste, ce n’est pas faire du syncrétisme… D. L. : Pas du tout. Il y a bien sûr toutes sortes d’écologies. Mais si l’on est chrétien et écologiste, l’écologie ne remplace pas la foi chrétienne. Elle vient l’enrichir, elle rappelle certains fondamentaux de l’existence biologique, relationnelle, sociale, environnementale, culturelle… François insiste beaucoup sur toutes les dimensions d’une écologie qui n’est pas seulement humaine ou environnementale, mais qui nous oblige à vivre autrement dans notre maison commune. Laquelle n’est pas faite que d’hommes et de femmes, que de créatures animales ou végétales, mais d’un ensemble de relations qui nous permettent d’être pleinement des êtres humains. Humains qui avons reçu le salut par le Christ, nous avons une mission particulière : être les gardiens de toute cette Création. Une des premières homélies du pape François, le jour de la saint Joseph le 19 mars, saluait Joseph comme le gardien de Marie et le gardien de la Création. Pour un chrétien, que veut dire vivre de façon écologique ? D. L. : Il y a beaucoup de manières de faire, suivant nos sensibilités, nos générations. On ne s’y engage pas de la même façon si l’on a 25 ou 60 ans. On n’a pas le même rapport à la consommation, à la vie politique ou économique. Il n’est donc pas étonnant qu’il y ait des écologies différentes. Je dirais que nous avons tous une responsabilité dans le renouveau des générations qui nous suivent. Or très souvent dans les collectifs, les générations qui sont en responsabilité ont un peu peur des phénomènes prophétiques ou de contestation qui arrivent, et passent leur temps à étouffer le renouveau qui se produit à la base. Mais il y a là un processus, et le pape François insiste beaucoup sur cette notion de processus, dans lequel chaque génération pourrait reconnaître qu’elle a essayé, et comprenne que la génération suivante puisse essayer autrement, tout en la soutenant. Propos recueillis par Sophie de Villeneuve, dans l’émission Mille questions à la foi sur Radio Notre-Dame. (Source La Croix)
Le journaliste et pasteur Serge Carrel met en évidence les actes de François d'Assise, figure écologique universelle, qui rassemble au-delà des milieux chrétiens.
durée : 02:20:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Par Christine Goémé - Avec André Vauchez, Henri-Jacques Sticker, Eloi Leclerc, Jacqueline Risset, Jacques Paul, Marc Devade, Jacques Henric, Jean Colet, Carl de Nys et Olivier Messiaen - Réalisation Jacques Taroni - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 00:27:09 - José van Dam, baryton-basse (4/5) - par : Judith Chaine - Dans cet épisode, José van Dam revient sur les grands rôles de sa carrière de chanteur lyrique : Golaud dans "Pelléas et Mélisande" de Debussy, Figaro dans "Les Noces" de Mozart, "Simon Boccanegra" et "Falstaff" de Verdi, Scarpia dans "Tosca "de Puccini, "Saint François d'Assise" d'Olivier Messiaen. - réalisé par : Marie Grout
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Publié en 1907, le succès de cette biographie de Saint François d'Assise joua un rôle considérable dans l'engouement pour le Poverello dans le monde catholique et bien au-delà. François d'Assise (en italien Francesco d'Assisi), né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs (OFM, communément appelé Ordre franciscain) caractérisé par une sequela Christi dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Lu par : Monique Chuberre
Franske Maurice Duruflés Requiem er ifølge komponisten som en spejling af menneskets angst, når det står over for mysteriet om livets endelige slutning. Hør også Koncertsalens mægtige orgel stråle i korværker af andre komponister.Marcel Dupré: Laudate dominum.Poulenc: Litanies à la vierge noire og 4 Petites prières de Saint-François d'Assise.Duruflé: Requiem.Michael Nagy, baryton.Elisabeth Jansson, mezzosopran.Henrik Dam Thomsen, cello.Ørjan Horn Johansen, orgel.DR KoncertKoret.Dirigent: Bart Van Reyn.(Koncerthuset, København 4. februar). Ca. 21.00Modtageren af P2 Prisen 2018 Årets danske album, ny klassisk. Bent Sørensen: Mignon. Katrine Gislinge, klaver. Laplands Kammerorkester. Dirigent: John Storgårds. Vært: Mathias Hammer. www.dr.dk/p2koncerten
Convaincue que Marie-Paule est la noyée de la rivière des Prairies, Patricia Rochette s’adresse au Bureau du coroner du Québec pour savoir où a été enterré le corps. Elle reçoit la liste de tous les cimetières de la province. Patricia en cible 10. « Assez spontanément, j’avais un doute sur le cimetière de l’Est, devenu le Repos Saint-François d'Assise », explique-t-elle. En contactant l’administration du cimetière, Patricia obtient la confirmation que le corps de la noyée s’y trouve. « Le but que Patricia s’est donné est de retrouver le corps de sa tante pour le ramener au caveau familial. Mais pour ce faire, il faut trouver où son corps a été enterré », précise Stéphane Berthomet.Avec Stéphane Berthomet (animateur), Patricia Rochette, Marie-Josée, Jean-Yves Bronze (intervenants) et Cédric Chabuel (réalisateur et intervenant)