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Chaque matin à 8h35 on revient sur tout ce qui cartonne sur les réseaux sociaux !
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Nous inquiéter ne nous fait strictement aucun bien et ne change rien à notre situation. De plus, nous perdons du temps en nous énervant contre des choses sur lesquelles nous n'avons aucun pouvoir - des choses que seul Dieu peut changer. La Bible dit que nous ne pouvons pas ajouter un jour de plus à notre existence en nous inquiétant. Pourtant, nous continuons à nous inquiéter et nous inquiéter encore, ce qui ne nous mène nulle part. Nous mettre en colère nous prend beaucoup d'énergie, nous fatigue, abîme notre santé, vole notre joie et ne change rien à notre situation. Nous devons donc arrêter d'essayer d'arranger des choses que Dieu seul peut régler. La seule personne qui prenne plaisir à nous voir nous inquiéter est le diable qui se dit : " Haha ! Je l'ai encore eu ! "Jésus nous dit de " cesser de nous troubler " (Jean 14.27) et de " prendre courage " (Jean 16.33). Je crois que mettre ces conseils en pratique est l'équivalent d'un enchaînement de coups qui met le diable K.O. Lorsque vous réalisez que vous ne pouvez pas tout régler par vous-même, cela vous apaise et lorsque vous savez que Dieu maîtrise tout, cela vous encourage ! Ne vous inquiétez donc pas. Au contraire, décontractez-vous, prenez courage et envoyez balader le diable !
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Depuis le 10 mai, les affrontements armés entre l'Inde et le Pakistan, déclenchés après un attentat terroriste le 22 avril dans la région du Cachemire que se disputent les deux voisins, ont laissé place à une accalmie fragile. Décryptage de la situation avec l'ambassadrice du Pakistan en France, Muhmtaz Zahra Baloch. RFI : Le 10 mai, le cessez-le-feu a mis fin à la plus grave confrontation entre l'Inde et le Pakistan depuis plus de deux décennies. Les deux dernières nuits ont été assez calmes, sans incident majeur à la frontière. Mais l'équilibre entre les deux puissances nucléaires reste précaire. Hier, le discours du Premier ministre indien a été particulièrement offensif envers votre pays. Il affirme que le Pakistan a choisi « d'attaquer l'Inde plutôt que de combattre le terrorisme ». Comment avez-vous réagi à ses propos ?Mumtaz Zahra Baloch : Vous avez raison. L'Asie du Sud a évité une catastrophe majeure. Nous allions dans cette direction et cette catastrophe est le résultat de l'agression indienne contre le Pakistan. Le discours d'hier du Premier ministre Modi confirme que l'Inde d'aujourd'hui n'est plus l'Inde de Gandhi, c'est une Inde agressive envers son voisin. Hier, le Premier ministre Modi a déclaré que le Pakistan avait attaqué, ce qui est très loin de la vérité. C'est l'Inde qui a commis une agression contre le Pakistan et le Pakistan a déclaré qu'il voulait la paix, qu'il était un peuple pacifique, mais qu'il n'accepterait pas d'être agressé ou intimidé.Comment le gouvernement pakistanais lutte-t-il contre les groupes terroristes actifs à la frontière et que New Delhi accuse d'être responsables d'avoir tué 26 touristes indiens ? Tout d'abord, je dois vous dire que le Pakistan lutte quotidiennement contre le terrorisme. Des Pakistanais sont tués par des terroristes et nos forces armées font tout pour protéger la population contre le terrorisme ; il est dans notre intérêt de le combattre et non de créer des problèmes dans notre voisinage. Deuxièmement, l'incident du 22 avril dernier, pour lequel l'Inde accuse le Pakistan, n'est absolument pas vrai, car nous attendons des faits. Nous attendons que l'Inde partage des preuves, non seulement avec le Pakistan, mais aussi avec la communauté internationale. Jusqu'à présent, il n'y a eu aucune preuve, il n'y a eu que leurs mots.Nous avons vu l'Inde utiliser cette excuse du terrorisme comme prétexte contre n'importe quel pays avant de l'attaquer. Le Pakistan a proposé une enquête ouverte, une enquête internationale sur l'incident du 22 avril afin que nous puissions savoir avec certitude quels sont les faits, qui est derrière tout cela, et nous attendons que l'Inde partage les preuves, non seulement avec le Pakistan, mais aussi avec la communauté internationale. Qui est derrière tout cela ? Et nous sommes toujours prêts à donner suite à cette offre. C'est l'Inde qui a rejeté cette offre d'enquête internationale.Donald Trump a assuré hier lundi avoir réussi à « arrêter un conflit nucléaire ». On le sait, votre pays comme l'Inde est doté de l'arme atomique. Qu'est-ce qu'il a négocié concrètement ? Quelles sont les contreparties ? Dès le premier jour, nous avons été en contact avec les États-Unis et de nombreux partenaires internationaux très préoccupés par un conflit en Asie du Sud, car cette région compte des millions de personnes, et deux pays dotés d'une puissance nucléaire. Il était donc important que la communauté internationale intervienne, et les États-Unis ont bien sûr joué un rôle important et nous apprécions leur intervention à cet égard.Lorsque le Pakistan a répondu à l'agression indienne, l'Inde a fait savoir qu'elle ne souhaitait pas d'escalade. Il est devenu plus facile pour les partenaires internationaux de faire passer ce message de réduction des tensions. Les directeurs généraux des opérations militaires ont eu deux conversations téléphoniques et sont convenus que nous continuerions à maintenir ce cessez-le-feu.Le discours prononcé lundi 12 mai par le Premier ministre Modi était très inquiétant, car il a dit qu'il y avait une pause et que l'on se dirigeait toujours vers une agression contre le Pakistan. Le Pakistan ne prendra pas cela à la légère.Comment apaise-t-on durablement le conflit ? Comment crée-t-on une paix durable ? Voyez-vous, pour une paix durable, il est très important que nous résolvions les questions qui continuent de peser sur les relations bilatérales entre le Pakistan et l'Inde. Certains de ces problèmes perdurent depuis le tout premier jour de notre indépendance en 1947. Le plus important étant le différend sur le Cachemire. L'autre question importante que je dois mentionner est la décision de l'Inde de suspendre le traité sur les eaux de l'Indus. Cette décision nuit à la sécurité alimentaire et hydrique du Pakistan. Il s'agit d'une attaque contre le peuple pakistanais que le Pakistan n'acceptera pas. Il est donc important pour une paix durable que les accords internationaux existants soient respectés. Si la paix est maintenue, nous essaierons alors de résoudre les problèmes qui continuent de tourmenter ces deux pays depuis plusieurs décennies.Est-ce que la Chine a un rôle à jouer ? Je n'entrerai pas dans les détails à ce stade, mais les États-Unis ont certainement proposé de jouer un rôle de médiateur, et nous sommes prêts à accepter cette offre. Oui, la Chine a été le principal fournisseur d'armes du Pakistan, mais le Pakistan a également acheté des armes aux États-Unis et à la France. Nous ferons tout pour nous protéger et nous nous procurerons des équipements militaires auprès des pays qui sont prêts à nous les vendre. La Chine est l'un des pays qui a vendu ce type d'armement. Nous n'avons fermé la porte à aucun pays. Pour nous, il est important que le Pakistan soit prêt à combattre toute agression en provenance de l'Inde.À propos des armes françaises, le gouvernement pakistanais a annoncé que trois Rafale indien avaient été abattus. L'Inde refuse de commenter. Des sources au sein de la défense française parlent d'un seul Rafale. De manière générale, il est très difficile d'avoir des informations fiables sur ce conflit. Pouvez-vous nous éclairer sur ce sujet ? Combien d'avions Rafale ont été abattus par l'armée pakistanaise ?Vous savez, aujourd'hui, nous ne pouvons pas cacher ce genre d'information, nous avons des satellites dans l'espace et qu'il y a tant d'autres moyens d'information. Notre armée est très confiante dans le fait que nous avons bien abattu et détruit trois avions Rafale.Nous espérons que l'Inde tirera une leçon de ce qui s'est passé et ne s'engagera pas dans une autre aventure militaire contre le Pakistan, car nos forces sont prêtes à se défendre. Nous ne sommes pas en mode agression. Nous ne voulons pas de ce conflit, mais si une guerre nous est imposée, le Pakistan est prêt à se défendre et nous nous entraînons à cela depuis plusieurs décennies.À lire aussiAffrontements Inde-Pakistan: «Des deux côtés, on considère que la frontière est caduque»
La plupart des chrétiens savent à quel point il est important de lire la Bible mais ne comprennent pas la nécessité de demeurer dans la Parole et de permettre à la Parole de demeurer en eux. Lorsque nous sommes sérieux dans l'étude de la Bible et que nous portons dans nos cœurs des versets de l'écriture, nous y avons accès instantanément lorsque nous en avons besoin, et Jésus a dit que nous pouvions demander tout ce dont nous avons besoin dans la prière, et le recevoir. Demeurer dans la Parole et lui permettre de demeurer en nous, fait de nous de vrais disciples de Jésus (Jean 8.31). Cela nous donne plus de puissance dans notre vie de prière, et donc, plus de puissance contre l'ennemi. Pouvez-vous dire honnêtement que vous avez passé vos années de vie chrétienne à demeurer dans la Parole de Dieu et à lui permettre de demeurer en vous ? Si la réponse est non, je vous encourage à agir. Faites de la lecture et de l'étude de la Parole une priorité. Commencez par apprendre des versets et à les garder dans votre cœur. Quand vous ferez face aux batailles de la vie, vous serez ainsi parfaitement armé et préparé pour gagner la guerre.
Un programme d’études pour les futurs influenceurs à Trois-Rivières. Carney doit s’envoler pour Washington aujourd’hui. Coups de feu tirés à Verdun et à Laval. #TerrasseGate: Montréal va assouplir sa réglementation. REM: fin des navettes aujourd’hui. Victoire dramatique des Jets. Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne Youtube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Drainville tente d'imposer de l'autorité et de la politesse dans les écoles. La rencontre Martineau-Dutrizac avec Richard Martineau. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Aujourd'hui, 120 Secondes Essentiel fait le point sur le transport de médicaments en avion. Quels sont ceux autorisés en cabine ou en soute ? Faut-il avoir son ordonnance avec soi ? Capital vous répond. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la une du prochain numéro de Valeurs actuelles qui paraitra demain. Et cette question principale : Cyril Hanouna sera-t-il candidat à la prochaine présidentielle en 2027 ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sport et nutrition naturelle — Bien manger pour mieux Bouger
Pouvez-vous avoir une maladie auto-immune sans même vous en rendre compte ? Je ne vous le souhaite pas mais c'est peut-être le cas de beaucoup d'entre-nous. Et parmi ces nombreuses maladies, il y a la maladie d'Hashimoto. On en parle souvent mais elle est pourtant difficile à diagnostiquer et mal comprise. Et mon invitée Rivka Depaz va vous expliquer que ce n'est pas une maladie de la thyroïde comme on le pense mais un maladie du système immunitaire. Et que c'est le cas de la centaine de maladies auto-immunes qui existent. Ce qui explique le rôle primordial de l'alimentation pour les prévenir et les réverser. Mais cela ne se limite pas à la nutrition. Car il faut aussi envisager un mode de vie sain avec un sommeil suffisant, du mouvement, l'exposition à la lumière et limiter aussi le stress.Cet épisode est sponsorisé par Koro : https://go.soulier.xyz/koro. Profitez d'une réduction avec le code HAMSTERS5Les épisodes et invités mentionnés : https://sn.soulier.xyz/130Les facteurs déclencheurs et les symptômes sont très variés mais qu'on peut considérer que ce sont réellement des maladies dites de civilisation et qui sont donc la conséquence direct de notre mode de vie.Avec cet épisode vous allez ainsi comprendrel'importance d'une approche globale pour prévenir et traiter ces pathologiesle rôle essentiel de la thyroïdepourquoi la thyroïdite de Hashimoto n'est pas une maladie de la thyroïde et pourquoi elle est d'ailleurs difficile à diagnostiquer le rôle des hormones sur le bien-être et la santé et à quel point tout est lié dans notre corpspourquoi ces maladies touchent beaucoup plus les femmesl'impact de l'intestin sur la santé globale et donc l'importance de l'alimentationles conseils qu'elle donne pour améliorer notre alimentationles produits à éviterle rôle du gluten dans ces maladiespourquoi manger bio le plus possible, choisir des aliments brutsquels sont les micro-nutriments importantsl'importance des protéines animalespourquoi il faut s'exposer à la lumière du jour et limiter les lumières artificiellesl'importance aussi de la gestion du stresscomment le sport à haute dose peut aussi favoriser ces maladieset comment nos choix de vie peuvent impacter notre santé et la difficulté dans certains cas de gérer des éléments externesRivka souligne l'importance de l'éducation et de la prise de conscience pour améliorer le bien-être, tout en abordant des habitudes alimentaires et des pratiques de vie saines. Cet épisode fait le lien avec beaucoup de sujets abordés dans de précédents épisodes d'autant que j'ai aussi reçu plusieurs fois des invités touchés par ces maladies. Vous trouverez donc sur mon site des liens avec les épisodes et invités mentionnés : https://sn.soulier.xyz/130Liens pour contacter Rivka Instagram : https://sn.soulier.xyz/rivkaiginternet : https://sn.soulier.xyz/rivkasitePrendre rendez-vous : https://sn.soulier.xyz/rivkardvMe suivre :Tous les liens sont ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
¡Hola a todos! Espero que estén bien. Yo soy Josmari y este es el podcast de Progrespagnol, tu organismo de formación para aprender español profesional y de viajes.Hoy tenemos un episodio especial porque el 7 de abril se celebra el Día Internacional de la Salud. Es una fecha importante para recordar que cuidar nuestra salud es lo más importante, especialmente cuando viajamos.Por eso, en este episodio, te voy a enseñar frases esenciales para ir al médico en español si viajas a España o América Latina. Y si quieres más frases útiles, tengo una guía gratuita que puedes descargar desde el enlace en la bio.¡Empezamos!
Comment identifier et cultiver ses forces uniques pour en faire un levier d'accomplissement ? Quelles sont les capacités les plus précieuses à développer pour créer une vie plus libre, plus alignée, plus riche en sens ?Dans cet épisode, à l'aube de mes 33 ans, je partage avec vous 33 forces que j'ai identifiées et développées au fil des années, et qui font aujourd'hui toute la différence dans ma manière d'appréhender le monde, de penser, de créer et d'agir.Certaines de ces forces étaient déjà là, enfouies sous les conditionnements. D'autres ont été déconstruites, affinées, cultivées. ✨ Écoute cet épisode pour :Prendre conscience de tes forces profondes, celles qui existent déjà en toi mais que tu n'as peut-être jamais appris à voir ni à utiliser pleinement.Affûter ta pensée, ta sensibilité et ton intuition, en les comprenant comme des leviers stratégiques plutôt que comme des traits de caractère subis.Développer une manière plus large et plus fine d'interagir avec le monde, en articulant intelligence, créativité et perception avec justesse et puissance.
Anastasia Rachman est directrice du Cinéma Majestic Bastille. Une fois par mois, cet établissement admet les chiens de compagnie dans ses salles... A une condition ! Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Philippe et Sandy parle de notre quotidien dans la vie. Regarder un film en plusieurs fois ou en une seule fois.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Avec ce que disent Donald Trump et Elon Musk… Non, je vous arrête là, c'est pas un épisode réact, promis ! Mais, j'avoue, ces deux bonhommes ont fait quelques déclarations sur l'espace, la conquête de Mars, etc., qui m'ont posé des questions ! Parce que, après tout… oui marcher sur Mars, ça fait un peu rêver, mais tout dépend qui en parle ! Et du coup, voilà ma question : est-ce que, oui ou non, Elon Musk pourrait posséder Mars ? Et vous, est-ce que vous pourriez devenir propriétaire sur la Lune ? Plus précisément : de quand date cette idée ? Est-ce que, à travers notre histoire, y'a pas déjà eu pas mal de monde qui y a pensé ? Et quel était leur but : la guerre, la richesse, ou simplement le développement du savoir humain, pourquoi pas, faire tourner une nouvelle page à l'Histoire de notre planète, voire de notre espèce toute entière ?Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pascal Praud partage son analyse approfondie de l'actualité politique et économique de notre pays. Il revient notamment sur la décision du tribunal administratif de Toulouse concernant le projet d'autoroute reliant Toulouse à Castres, un sujet qui, selon lui, illustre les tensions idéologiques qui traversent la société française. Pascal Praud pointe du doigt l'influence grandissante de certains courants de pensée, notamment d'extrême gauche, dans les médias, la justice et la sphère politique, qui selon lui, s'opposent systématiquement aux projets de développement économique. Il dénonce cette minorité active qui, à ses yeux, freine le progrès et la modernisation de la France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
SCP : Sécuriser, Protéger, Contenir. La fondation SCP est une organisation secrète qui, en accord avec les gouvernements du monde entier, aurait pour objectif de confiner et étudier toute personne, objet, lieu ou phénomène qui va à l'encontre des lois naturelles... Salut tout le monde et bienvenue dans un nouvel épisode de La Petite Histoire du Paranormal. Une auditrice, Marjolaine, nous a envoyé ce message : "J'entends de plus en plus parler de la fondation SCP. Pouvez vous faire un podcast dessus ? Quelle est la différence avec les creepy pasta ?On a essayé de donner la réponse dans cet épisode de La Petite Histoire. Et si comme Marjolaine vous avez des questions sur un sujet n'hésitez pas, contactez nous et on pourra en faire un épisode.
SCP : Sécuriser, Protéger, Contenir. La fondation SCP est une organisation secrète qui, en accord avec les gouvernements du monde entier, aurait pour objectif de confiner et étudier toute personne, objet, lieu ou phénomène qui va à l'encontre des lois naturelles... Salut tout le monde et bienvenue dans un nouvel épisode de La Petite Histoire du Paranormal. Une auditrice, Marjolaine, nous a envoyé ce message : "J'entends de plus en plus parler de la fondation SCP. Pouvez vous faire un podcast dessus ? Quelle est la différence avec les creepy pasta ?On a essayé de donner la réponse dans cet épisode de La Petite Histoire. Et si comme Marjolaine vous avez des questions sur un sujet n'hésitez pas, contactez nous et on pourra en faire un épisode.
Depuis plusieurs semaines, la situation sécuritaire dans l'est de la République démocratique du Congo ne cesse de se détériorer. L'AFC/M23, groupe soutenu par l'armée rwandaise selon Kinshasa, a poursuivi son avancée jusqu'à Bukavu, malgré les initiatives diplomatiques en cours. Face à cette crise, l'Église catholique et les protestants congolais ont engagé des démarches pour favoriser un dialogue entre les différentes parties. Monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), fait partie de la délégation (réunissant la Cenco et l'Église du Christ au Congo) revient sur cette initiative, et tire un premier bilan des rencontres qui ont été menées, avec Liza Fabbian. RFI : La semaine dernière à Goma, vous avez rencontré Corneille Nangaa, le coordinateur de l'AFC/M23. Après cette entrevue, ses troupes, appuyées par l'armée rwandaise, se sont emparées de Bukavu. Était-il utile de le rencontrer ?Mgr Donatien Nshole : Oui, nous estimons que c'était très utile de le rencontrer parce que, pour nous, la solution militaire n'en est pas une. L'idéal serait que les Congolais s'assoient autour d'une table et qu'ils trouvent un consensus national autour de leurs différends plutôt que de s'engager dans une voie qui fait autant de morts, et de pertes non seulement en vies humaines, mais aussi en termes de destruction des infrastructures nécessaires pour le développement du pays.Pouvez-vous nous en dire plus sur le bilan que vous avez pu tirer de l'échange que vous avez eu avec Corneille Nangaa ?Nous sommes allés le convaincre de la nécessité d'un dialogue et ils ont été ouverts à l'initiative. Ils ont promis d'envoyer leur cahier des charges assorti des conditions pour participer à ce dialogue. Pour nous, c'était déjà une ouverture. C'est la même démarche qu'on a faite auprès des autres acteurs sociaux – politiques du pays pour le même objectif. Évidemment, on aurait souhaité qu'on puisse arrêter les combats sur le terrain. Ça nous inquiète qu'on continue encore à se battre et que du côté de Kinshasa, il y ait encore aussi des voix qui parlent en termes de résistance, en termes militaires, ça, vraiment, ça nous décourage. Pour arriver à une solution pacifique comme nous la proposons, il faut des signaux de part et d'autre. Il faut vraiment un engagement formel et de la part du M23 et de la part de Kinshasa. Il ne faudrait pas que le M23 considère que ce qu'on leur demande, c'est pour laisser le temps à l'autre camp de s'organiser. Il ne faudrait pas que de l'autre côté de Kinshasa, on considère les négociations comme une faiblesse. Non. La guerre n'est vraiment pas une solution pour nous.Vous avez également rencontré dans la foulée le président rwandais Paul Kagame. Qu'avez-vous tiré de cette rencontre ? Pouvez-vous nous en dire plus ?D'abord, l'écoute. Il nous a écoutés. Il nous a donné suffisamment de temps. Il a encouragé l'initiative « pastorale », pour reprendre ses mots, là où les politiciens n'ont pas réussi à trouver une solution. Et il a promis son implication dans tout ce qui va dans le sens du dialogue, pour qu'on en finisse avec ce conflit. Nous allons proposer quelque chose tenant compte et de la réalité et des avis des uns des autres. C'est à ce moment-là qu'on verra les vraies intentions des uns et des autres.L'initiative que vous portez vous a également amené à rencontrer plusieurs figures de l'opposition politique congolaise, notamment Martin Fayulu, Moïse Katumbi ainsi que des émissaires de Joseph Kabila. Sont-ils tous favorables à un dialogue ou une rencontre qui intégrerait le AFC/M23.Ils sont tous favorables au dialogue, à certaines conditions. Nous sommes en train de recueillir justement les avis des uns des autres. Nous allons proposer quelque chose tenant compte de la réalité et des avis des uns et des autres. C'est à ce moment que l'on verra les vraies intentions des uns et des autres.Mais vous, votre souhait, c'est donc de pouvoir organiser une rencontre qui intégrerait l'AFC/M23 ?Absolument. Parce que c'est une partie du problème aussi. On ne peut pas le mettre de côté. Corneille Nangaa et les autres sont des Congolais. Ils ont pris les armes et doivent expliquer aux autres Congolais, pourquoi et ce qu'il faudrait faire pour trouver des solutions sans la guerre.Les représentants de la Cenco et de l'ECC ont aussi échangé avec William Ruto, le président du Kenya. Il est également président en exercice de la Communauté d'Afrique de l'Est. Comment votre initiative s'intègre-t-elle dans la dynamique sous-régionale ? Et comment s'articule-t-elle avec les processus de Luanda et de Nairobi ?C'était l'objet de la rencontre. Parce que, au niveau national, nous espérons, avec la bonne volonté des acteurs sociopolitiques, arriver à un consensus qui sera la voix du Congo par rapport à la gouvernance interne, mais aussi par rapport aux relations avec le voisin. Et pour cela, la dynamique nationale a besoin de l'appui de la sous-région. Donc concrètement, après le consensus qui sera dégagé, ce ne sera plus la voix du président Tshisekedi qui sera entendue, mais celle des Congolais unis. Ça aura déjà un autre poids. Et la communauté politique sous-régionale devra en tenir compte pour voir comment intégrer ça dans les pourparlers de la sous-région. L'idéal pour nous, c'est qu'on obtienne à la fin une conférence internationale pour la paix en RDC, dans les Grands Lacs.Quelle est la finalité que vous espérez atteindre ?La finalité, c'est, d'abord, que les armes cessent. La finalité, c'est que les congolais se mettent d'accord autour d'un pacte social pour la paix et le vivre-ensemble. La finalité, c'est que les Congolais se mettent d'accord sur la façon de vivre en paix avec le voisin en tenant compte des intérêts des uns et des autres. La finalité, c'est donner au pays la matrice de la gouvernance qui pourra garantir le bien-être de la population congolaise qui devra vivre dignement. C'est cela, notre plus grand souci en tant que pasteurs.
Lendemain de tempête: les trottoirs ne sont pas déneigés, le REM avait des problèmes, de nombreux vols annulés… Entrevue avec Martin Guilbault, chef de division au Service de sécurité incendie de Montréal. Anne-Sophie Hamel, porte-parole de l’aéroport de Montréal. Francis Labbé, directeur adjoint relations avec les médias du REM Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Avant même de recevoir votre produit ou service, il peut arriver que la société soit placée en liquidation judiciaire. Alors que va-t-il advenir de votre commande ? Pouvez-vous espérer un remboursement ? Quelles sont les démarches possibles pour faire valoir vos droits ? Réponses dans ce podcast, avec Me Emma Leoty. Chaque samedi, retrouvez un nouveau podcast de la "Règle d'or", présentée par l'une des avocates de l'émission "Ça peut vous arriver".
Il est considéré comme l'un des paroliers les plus brillants du rap français. À 45 ans, Youssoupha revient avec Amour Suprême, son septième album. En 13 titres, il adresse quelques recommandations bienveillantes aux jeunes générations sans renier pour autant les combats qui l'ont forgé. RFI : Votre septième album, Amour suprême, vient de sortir. Que symbolise ce titre ? Youssoupha : Ce titre-là est empreint de spiritualité, d'amour, forcément. Envie d'ouverture, envie de partage. Une certaine forme d'élévation. En tout cas, tout ce qui est émotionnellement fort, émotionnellement engageant, une certaine forme de liberté aussi. Et j'ai trouvé cette tournure-là, parce qu'en fait, c'est spirituel. C'est quelque chose qui va sur mon rap, mais au-delà encore.Et justement, comment cela se traduit-il dans la musique ?C'est une certaine facilité à parler de soi, à aborder des thèmes personnels, mais qui touchent le plus grand nombre, en partant vraiment de son parcours à soi. De la remise en cause aussi, l'envie de bien faire, l'envie de faire mieux. D'ailleurs, il y a une chanson qui s'appelle « Faire mieux ». Et une certaine foi aussi. Important de parler de la foi : ce en quoi on croit, les ambitions, les désillusions, les espoirs aussi. C'est ça aussi l'amour suprême.La Côte d'Ivoire semble être un point central dans votre parcours récent, après des années d'absence. Votre retour au pays paraît plus qu'un simple voyage. Quel impact cette expérience a-t-elle eu sur vous et sur votre musique ? C'est une rupture de vie personnelle. Je ne savais pas quel impact ça allait avoir sur ma musique. Au départ, aller me réinstaller en Côte d'Ivoire, c'était surtout pour suivre mon épouse qui avait des projets là-bas. Elle voulait changer de vie, de cadre parce que juste avant, on était en France. Et puis petit à petit, effectivement, vivre au quotidien dans une réalité africaine qui m'a bercée quand j'étais petit -j'ai grandi à Kinshasa-, ça a petit à petit créé une humeur et un rythme de vie différents, des sonorités, un folklore aussi, qui sont en moi, mais qui n'étaient plus dans ma vie domestique. Et forcément, ça a créé une espèce de détachement qui m'a éloigné de l'environnement anxiogène dans lequel je pouvais évoluer parfois en France. Donc, ça a impacté ma musique par la suite.Vous avez grandi en France, mais la Côte d'Ivoire occupe une place importante dans votre identité. Comment jonglez-vous avec ces héritages ? En fait, j'ai un héritage africain d'une manière générale. C'est-à-dire qu'effectivement, je vis en Côte d'Ivoire, mais il y a aussi mes origines congolaises, et mes origines sénégalaises par ma mère. Et en fait, au début, je ne savais pas trop comment jongler pour dire la vérité, notamment dans mes années françaises. Parce qu'en fait, quand tu es en France, on te demande un peu de renier de là d'où tu viens, ou alors tu n'es pas français. Et pendant longtemps, ça m'a tenu de manière tendue. C'est-à-dire que je me disais : « Dans ce cas-là, je ne suis pas français parce que je ne veux pas renoncer à mes origines ». Et puis finalement, en repartant vivre en Afrique, en découvrant en plus la Côte d'Ivoire encore un peu plus fort et en entretenant toujours mon identité congolaise et ivoirienne, je me suis rendu compte que je pouvais aussi ajouter mon identité française qui était en fait réelle parce que j'ai passé des années et des années dans ce pays. Donc pour moi, les origines et les identités se complètent. Elles ne s'annulent pas, contrairement à ce qu'on a pu essayer de me faire croire ou de nous faire croire pendant des années. C'est un message aussi que je passe aux gens à qui on dit qu'il faut choisir entre certaines origines ou certaines identités. Non, les identités s'enrichissent entre elles. Elles se complètent et elles ne s'annulent, ni ne se soustraient.Et quel rôle pensez-vous que la musique joue aujourd'hui dans la construction de cette identité, à la fois en tant qu'artiste et en tant qu'individu ? Ma musique me sert de marqueur dans ma vie. Parce que souvent, quand je réécoute mes disques, après coup, je vois dans quelle humeur ou dans quelle situation émotionnelle, logistique même presque, je me trouvais à ce moment-là et j'ai la chance d'être musicien. Et comme beaucoup d'artistes, la musique sert d'exutoire, de thérapie et puis surtout de carnet de route. Ça permet aussi aux gens de savoir là où j'en suis. C'est pour ça que quand je croise des gens dans la rue, ils me disent : « Ah voilà, j'ai aimé ce disque qui était en hommage à votre père » (son père, le musicien congolais Tabu Ley Rochereau, ndlr). Ou alors : « J'ai appris que vous avez fait vos études ici », ou alors : « J'ai appris que vous étiez de tel pays », etc. C'est un marqueur dont je me sers. Je ne sais pas comment font les autres gens, mais en tout cas, moi, j'ai cette chance-là par rapport à la musique et notamment au rap qui est un style assez libre pour faire un marqueur de vie.Avec Amour suprême, Youssoupha, vous faites face à de nombreux sujets à la fois personnels et sociétaux, c'est bien ça ? Oui, exactement. Je parle de ce qui m'entoure et ce à quoi je suis sensible. C'est-à-dire qu'effectivement la description d'une certaine réalité politique et sociale africaine peut revenir. La situation sociale en France aussi m'inspire. En Europe. Je suis un rappeur. Et l'engagement du rap est quelque chose qui est toujours prégnant chez moi. Donc du coup, même la géopolitique, les rapports Nord-Sud, les rapports civilisationnels, ce sont des choses qui m'intéressent. J'ai une identité plurielle. Je suis musulman, ma femme est chrétienne. Autour de moi, j'ai des gens qui sont athées. Donc, la question de la religion revient beaucoup parce que moi, je suis quelqu'un de très croyant. Et donc, je m'interroge sur ça. Je remets ça en question et puis d'une manière plus simple, mais non moins complexe, je suis un mari, un papa, un frère. Et en fait, j'évoque aussi beaucoup ma famille et les remises en cause d'homme que je peux avoir et les manières de pouvoir s'améliorer et s'élever socialement et émotionnellement au quotidien.Vous l'avez dit, votre ADN c'est essentiellement le rap. Mais dans votre dernier disque, donc Amour suprême, enregistré entre Dakar, Bruxelles, Abidjan, Montréal et dans le studio futuriste de Brad Pitt à Miraval en France, vous mêlez à la fois des sons très contemporains et des références plus classiques. Pouvez-vous nous en parler ? Oui, j'aime bien le mélange des genres. Moi-même, comme je l'ai dit tout à l'heure, j'ai une identité assez plurielle et j'ai été élevé avec la rumba congolaise. Plus tard dans ma vie, en arrivant en France, je découvre la chanson française dont les textes me touchent particulièrement. Le rap arrive dans ma vie et ça, c'est un choc et ça bouleverse mon expression. J'aime la culture américaine, la soul music. J'ai découvert après l'afrobeat, le coupé-décalé. La musique gospel me touche beaucoup. Je suis très sensible à ça et en fait, j'aime faire un mélange de tout. Non pas qu'il soit indigeste, mais un mélange aligné, bien réparti, bien créé. Ma créativité, elle vient de là aussi. C'est-à-dire entre les textes forts du rap et une certaine forme de légèreté que peut apporter le gospel. Ou alors la musique africaine avec ses couleurs. J'aime le mélange des genres et je ne veux renoncer à rien. Et c'est pour ça que je mélange un peu mes sensibilités et ce qui m'entoure dans ma vie au quotidien.Vous avez souvent parlé justement de votre rapport complexe à la France où vous avez grandi. Est-ce qu'Amour suprême marque un tournant dans cette relation ou est-ce une forme de réconciliation, de confrontation ou autre chose ? C'est une forme de réconciliation. Elle est paradoxale parce que c'est une réconciliation qui existe, qui arrive au moment où justement je ne vis plus en France en permanence. Mais j'y reviens parce que je reste attaché à ce pays et j'y travaille beaucoup avec mes tournées, avec la gestion de mon label ou alors des artistes avec lesquels je peux collaborer. Et en fait, il y a une sorte d'apaisement où je vois que finalement, je n'étais pas obligé d'être en guerre avec la France. Mais en fait, ce sont plutôt des choses institutionnelles qui m'ont révolté et qui continuent à me révolter. Mais il y a une sorte d'apaisement et une sorte de joie, de découverte. On s'aime avec ce pays, on s'aime avec mes compatriotes. Mais en fait, on s'est toujours mal compris. Et parce qu'on ne s'est jamais parlé avec notre cœur, on ne s'est jamais parlé avec notre vécu, on s'est parlé toujours de ce qui nous oppose. Effectivement, il y a des clivages qui m'opposent par rapport à la situation en France, toujours. Et je continuerai toujours à dénoncer ça. Mais il y a des choses aussi qui me rattachent à ce pays et à sa culture.Et actuellement, qu'est-ce qui vous révolte à ce niveau-là ? Qu'est-ce qui vous choque ? Deux choses principalement : la situation politique où j'ai l'impression que, au niveau du gouvernement, au niveau de la présidence et même au niveau des prises de parole des députés et de l'instabilité de l'Assemblée nationale, il y a un décalage total avec la précarité et la vie anxiogène que traversent les Français. C'est vraiment très compliqué. Je viens d'une classe sociale populaire et je sais que la situation est vraiment très très complexe. Et en fait, le décalage de l'opportunisme politique me chagrine et me choque. Par ailleurs, il y a la montée et la libération de la parole d'extrême droite qui est extrêmement décomplexée. L'extrême droite en France, ça a toujours existé. Il existe une partie de la France qui a entretenu une certaine forme de racisme. Mais elle a elle n'a jamais été au pouvoir. En tout cas, il y a eu toujours une force d'opposition contre elle. Là, aujourd'hui, elle a droit de cité et elle est même acceptée. Parfois même, c'est elle qui met au carreau les autres paroles. Et ça, ça me révolte. On peut aussi citer la profusion médiatique qui de la même façon, normalise la parole d'extrême droite, fausse les sujets. C'est-à-dire que par exemple, on passe deux trois semaines à parler d'Aya Nakamura aux Jeux olympiques, du burkini, etc. Alors qu'en réalité, on s'en fout. Pourquoi nous fait-on croire qu'il y a une guerre civilisationnelle alors qu'en fait, le problème des gens, c'est la précarité du travail, le fait que les campagnes et la vie rurale soient exclues des débats réels, que la vie des banlieues est une vie qui est complexe, qui n'est pas intégrée à la communauté nationale, qu'il y a des choses culturelles en France qui sont belles et dont on ne parle pas assez. Pendant ce temps-là, on préfère nous parler de sujets accessoires, mais très excitants pour le buzz, pour les mauvaises raisons. Alors ça peut faire rire deux secondes, mais ça commence à durer, depuis des années, et ça rend la situation complexe. Ça, ça me navre et ça m'affecte par rapport aux Français.Est-ce qu'on peut dire que ce disque est aussi un exorcisme ? Est-ce que cet album représente une catharsis pour vous ? Quand je l'ai fait, ce n'était pas dans ce sens-là, mais effectivement, il m'a permis d'expulser pas mal de choses, de me faire du bien et je l'ai dit en début d'interview, de m'élever, (…) de m'alléger et de me sentir en hauteur, d'avoir une prise de vue des choses un peu plus reculée, un peu plus élevée, etc. Et en fait, ça s'est fait au fil de la conception du disque. Dans sa forme finale, même quand je le réécoute, je me dis : « J'ai pris un recul que je n'ai jamais eu l'occasion de prendre, j'ai pris une hauteur que je n'ai jamais eu l'occasion de prendre » et j'en suis fier et satisfait. Ça me fait du bien, même à moi personnellement.Donc vous avez cherché à libérer ou à guérir à travers ces treize nouveaux titres ? Oui, ça me soigne. Ça participe à me soigner, évoquer des choses qu'on a sur le cœur, de manière personnelle ou de manière publique. Ça m'a servi d'exutoire et j'ai l'impression que cet exutoire est partagé à cause des excellents retours que je reçois sur ce disque et la manière dont il touche les gens. Je pense que c'est parce que je pensais parler de moi et finalement, je parle de tout le monde.Vous parlez de l'amour comme une force centrale sur ce disque, notamment sur la chanson « Dieu est grande ». Ce titre mérite bien une explication…À la base, c'est une chanson que j'ai faite pour ma fille. J'avais fait une chanson pour mon fils auparavant qui s'appelait « Mon Roi ». Et comme j'ai une petite fille qui s'appelle Imany qui a neuf ans, je voulais lui faire une chanson. J'ai réalisé en commençant à l'écrire qu'effectivement, quand j'ai écrit « Mon Roi », c'est l'histoire d'un petit garçon. J'ai été un petit garçon, donc je raconte aussi un peu mon histoire. Être une petite fille, c'est autre chose, c'est d'autres combats. Ce sont des épreuves auxquelles les petits garçons ne feront pas face. Je voulais quelque chose de plus grand que juste un roi. Je ne voulais pas juste me contenter d'une reine. Et cette chanson a pris cette proportion-là, quand je trouve la parole qui finit le texte quand je lui dis : « Imany, ça signifie la foi ». Et je lui ai dit : « Et si on te demande ce que ta voix représente, réponds simplement que ‘Dieu est grande' ». C'est une manière de dire que dans le Grand tout, dans la force créatrice de ce monde, il n'y a pas que les garçons qui existent, les filles aussi font partie de ce Grand tout. C'est une place importante à prendre. Je pensais que ce titre allait être impactant. Et ça l'a été parce qu'il y a eu beaucoup d'hommes qui ont été un peu vexés, ou alors qui ont trouvé ça trop excessif. (…) Je vois bien que ça irrite certains. Et ça me plaît, ça, que ça irrite.« Dieu est grande » ! Comment a-t-il été perçu en France et en Afrique ? Alors pour être honnête, ça a été très bien accueilli comme titre. Au début, quand même, il y a eu de la stupeur. Les gens se disaient « Waouh ! » Le titre est à la fois grandiose, à la fois surprenant et peut-être il peut être blasphématoire. Mais l'écrasante majorité des gens, en écoutant le texte, ont très vite compris. Après, il y a eu des pisse-froid qui avaient tendance à dire que ça leur donnait le vertige. Mais très vite, l'amour et le message qui est dans le titre l'a emporté. Aujourd'hui, c'est un titre dont on me parle absolument partout et ça devient même l'un des titres majeurs de ma discographie. Et je n'attendais pas ça au bout du septième album. Donc, c'est une belle histoire.C'est votre côté féministe ? Moi je ne pense même pas que je suis féministe. Mais peut-être que j'ai un côté femme en moi. En tout cas, je voulais écrire une chanson juste pour ma petite fille. Et le fait que les femmes s'approprient ce titre-là, ça me flatte, mais c'est un titre qui appartient plus à Imany qu'à moi en vérité.Pour terminer, Youssoupha, Amour suprême est un album introspectif, mais il y a aussi un regard sur l'extérieur, sur la société et sur l'humanité. Qu'avez-vous envie de transmettre aux plus jeunes qui écoutent cet album ? Ce qui me vient spontanément, c'est d'arrêter d'être des complexés. Et je pense notamment à la jeunesse africaine parce que je viens de là. En tous cas de ne pas se laisser écraser par les complexes qu'on nous met dans la tête. Les choses qu'on peut accomplir ou ce qu'on est, c'est juste une question de perception et les autres peuvent avoir une perception différente de ce qu'on est ou ce qu'on veut devenir. Et nous, on doit notre ambition à nous-mêmes. Notre force d'identité doit toujours dépasser ça. Et puis l'autre chose, ça s'adresse à tout le monde, aux jeunes, aux moins jeunes, aux gens du monde entier : n'ayez pas peur. Je trouve que c'est un monde qui se construit beaucoup autour de la peur. La peur des gens, la peur des clivages, la peur de ce qu'on va réussir, ce qu'on ne va pas réussir, la peur de mourir, etc. Et en fait non, n'ayez pas peur. Il y a encore de la place pour faire des choses bien. N'ayez pas peur d'être quelqu'un de bien, n'ayez pas peur des gens intelligents ou prétendument intelligents, parce que souvent les gens intelligents aiment vous complexer ou nous complexer en disant : « Oui, mais vous n'avez rien compris ». Si vous avez très très bien compris ce que vous êtes en train de faire. Et là où vous voulez aller. Donc, soyez grand. Si vous ne pouvez pas faire de grandes choses, faites de petites choses avec grandeur, ça va aussi. Et voilà. N'ayez pas peur.Youssoupha Amour suprême (Believe) 2025
Tous les matins, à 6h10 et 6h50 sur Chérie FM, Tiffany Bonvoisin nous présente une info qui l'a marquée !- Quoi de neuf, Tiffany ?
Il est considéré comme l'un des paroliers les plus brillants du rap français. À 45 ans, Youssoupha revient avec Amour Suprême, son septième album. En 13 titres, il adresse quelques recommandations bienveillantes aux jeunes générations sans renier pour autant les combats qui l'ont forgé. RFI : Votre septième album, Amour suprême, vient de sortir. Que symbolise ce titre ? Youssoupha : Ce titre-là est empreint de spiritualité, d'amour, forcément. Envie d'ouverture, envie de partage. Une certaine forme d'élévation. En tout cas, tout ce qui est émotionnellement fort, émotionnellement engageant, une certaine forme de liberté aussi. Et j'ai trouvé cette tournure-là, parce qu'en fait, c'est spirituel. C'est quelque chose qui va sur mon rap, mais au-delà encore.Et justement, comment cela se traduit-il dans la musique ?C'est une certaine facilité à parler de soi, à aborder des thèmes personnels, mais qui touchent le plus grand nombre, en partant vraiment de son parcours à soi. De la remise en cause aussi, l'envie de bien faire, l'envie de faire mieux. D'ailleurs, il y a une chanson qui s'appelle « Faire mieux ». Et une certaine foi aussi. Important de parler de la foi : ce en quoi on croit, les ambitions, les désillusions, les espoirs aussi. C'est ça aussi l'amour suprême.La Côte d'Ivoire semble être un point central dans votre parcours récent, après des années d'absence. Votre retour au pays paraît plus qu'un simple voyage. Quel impact cette expérience a-t-elle eu sur vous et sur votre musique ? C'est une rupture de vie personnelle. Je ne savais pas quel impact ça allait avoir sur ma musique. Au départ, aller me réinstaller en Côte d'Ivoire, c'était surtout pour suivre mon épouse qui avait des projets là-bas. Elle voulait changer de vie, de cadre parce que juste avant, on était en France. Et puis petit à petit, effectivement, vivre au quotidien dans une réalité africaine qui m'a bercée quand j'étais petit -j'ai grandi à Kinshasa-, ça a petit à petit créé une humeur et un rythme de vie différents, des sonorités, un folklore aussi, qui sont en moi, mais qui n'étaient plus dans ma vie domestique. Et forcément, ça a créé une espèce de détachement qui m'a éloigné de l'environnement anxiogène dans lequel je pouvais évoluer parfois en France. Donc, ça a impacté ma musique par la suite.Vous avez grandi en France, mais la Côte d'Ivoire occupe une place importante dans votre identité. Comment jonglez-vous avec ces héritages ? En fait, j'ai un héritage africain d'une manière générale. C'est-à-dire qu'effectivement, je vis en Côte d'Ivoire, mais il y a aussi mes origines congolaises, et mes origines sénégalaises par ma mère. Et en fait, au début, je ne savais pas trop comment jongler pour dire la vérité, notamment dans mes années françaises. Parce qu'en fait, quand tu es en France, on te demande un peu de renier de là d'où tu viens, ou alors tu n'es pas français. Et pendant longtemps, ça m'a tenu de manière tendue. C'est-à-dire que je me disais : « Dans ce cas-là, je ne suis pas français parce que je ne veux pas renoncer à mes origines ». Et puis finalement, en repartant vivre en Afrique, en découvrant en plus la Côte d'Ivoire encore un peu plus fort et en entretenant toujours mon identité congolaise et ivoirienne, je me suis rendu compte que je pouvais aussi ajouter mon identité française qui était en fait réelle parce que j'ai passé des années et des années dans ce pays. Donc pour moi, les origines et les identités se complètent. Elles ne s'annulent pas, contrairement à ce qu'on a pu essayer de me faire croire ou de nous faire croire pendant des années. C'est un message aussi que je passe aux gens à qui on dit qu'il faut choisir entre certaines origines ou certaines identités. Non, les identités s'enrichissent entre elles. Elles se complètent et elles ne s'annulent, ni ne se soustraient.Et quel rôle pensez-vous que la musique joue aujourd'hui dans la construction de cette identité, à la fois en tant qu'artiste et en tant qu'individu ? Ma musique me sert de marqueur dans ma vie. Parce que souvent, quand je réécoute mes disques, après coup, je vois dans quelle humeur ou dans quelle situation émotionnelle, logistique même presque, je me trouvais à ce moment-là et j'ai la chance d'être musicien. Et comme beaucoup d'artistes, la musique sert d'exutoire, de thérapie et puis surtout de carnet de route. Ça permet aussi aux gens de savoir là où j'en suis. C'est pour ça que quand je croise des gens dans la rue, ils me disent : « Ah voilà, j'ai aimé ce disque qui était en hommage à votre père » (son père, le musicien congolais Tabu Ley Rochereau, ndlr). Ou alors : « J'ai appris que vous avez fait vos études ici », ou alors : « J'ai appris que vous étiez de tel pays », etc. C'est un marqueur dont je me sers. Je ne sais pas comment font les autres gens, mais en tout cas, moi, j'ai cette chance-là par rapport à la musique et notamment au rap qui est un style assez libre pour faire un marqueur de vie.Avec Amour suprême, Youssoupha, vous faites face à de nombreux sujets à la fois personnels et sociétaux, c'est bien ça ? Oui, exactement. Je parle de ce qui m'entoure et ce à quoi je suis sensible. C'est-à-dire qu'effectivement la description d'une certaine réalité politique et sociale africaine peut revenir. La situation sociale en France aussi m'inspire. En Europe. Je suis un rappeur. Et l'engagement du rap est quelque chose qui est toujours prégnant chez moi. Donc du coup, même la géopolitique, les rapports Nord-Sud, les rapports civilisationnels, ce sont des choses qui m'intéressent. J'ai une identité plurielle. Je suis musulman, ma femme est chrétienne. Autour de moi, j'ai des gens qui sont athées. Donc, la question de la religion revient beaucoup parce que moi, je suis quelqu'un de très croyant. Et donc, je m'interroge sur ça. Je remets ça en question et puis d'une manière plus simple, mais non moins complexe, je suis un mari, un papa, un frère. Et en fait, j'évoque aussi beaucoup ma famille et les remises en cause d'homme que je peux avoir et les manières de pouvoir s'améliorer et s'élever socialement et émotionnellement au quotidien.Vous l'avez dit, votre ADN c'est essentiellement le rap. Mais dans votre dernier disque, donc Amour suprême, enregistré entre Dakar, Bruxelles, Abidjan, Montréal et dans le studio futuriste de Brad Pitt à Miraval en France, vous mêlez à la fois des sons très contemporains et des références plus classiques. Pouvez-vous nous en parler ? Oui, j'aime bien le mélange des genres. Moi-même, comme je l'ai dit tout à l'heure, j'ai une identité assez plurielle et j'ai été élevé avec la rumba congolaise. Plus tard dans ma vie, en arrivant en France, je découvre la chanson française dont les textes me touchent particulièrement. Le rap arrive dans ma vie et ça, c'est un choc et ça bouleverse mon expression. J'aime la culture américaine, la soul music. J'ai découvert après l'afrobeat, le coupé-décalé. La musique gospel me touche beaucoup. Je suis très sensible à ça et en fait, j'aime faire un mélange de tout. Non pas qu'il soit indigeste, mais un mélange aligné, bien réparti, bien créé. Ma créativité, elle vient de là aussi. C'est-à-dire entre les textes forts du rap et une certaine forme de légèreté que peut apporter le gospel. Ou alors la musique africaine avec ses couleurs. J'aime le mélange des genres et je ne veux renoncer à rien. Et c'est pour ça que je mélange un peu mes sensibilités et ce qui m'entoure dans ma vie au quotidien.Vous avez souvent parlé justement de votre rapport complexe à la France où vous avez grandi. Est-ce qu'Amour suprême marque un tournant dans cette relation ou est-ce une forme de réconciliation, de confrontation ou autre chose ? C'est une forme de réconciliation. Elle est paradoxale parce que c'est une réconciliation qui existe, qui arrive au moment où justement je ne vis plus en France en permanence. Mais j'y reviens parce que je reste attaché à ce pays et j'y travaille beaucoup avec mes tournées, avec la gestion de mon label ou alors des artistes avec lesquels je peux collaborer. Et en fait, il y a une sorte d'apaisement où je vois que finalement, je n'étais pas obligé d'être en guerre avec la France. Mais en fait, ce sont plutôt des choses institutionnelles qui m'ont révolté et qui continuent à me révolter. Mais il y a une sorte d'apaisement et une sorte de joie, de découverte. On s'aime avec ce pays, on s'aime avec mes compatriotes. Mais en fait, on s'est toujours mal compris. Et parce qu'on ne s'est jamais parlé avec notre cœur, on ne s'est jamais parlé avec notre vécu, on s'est parlé toujours de ce qui nous oppose. Effectivement, il y a des clivages qui m'opposent par rapport à la situation en France, toujours. Et je continuerai toujours à dénoncer ça. Mais il y a des choses aussi qui me rattachent à ce pays et à sa culture.Et actuellement, qu'est-ce qui vous révolte à ce niveau-là ? Qu'est-ce qui vous choque ? Deux choses principalement : la situation politique où j'ai l'impression que, au niveau du gouvernement, au niveau de la présidence et même au niveau des prises de parole des députés et de l'instabilité de l'Assemblée nationale, il y a un décalage total avec la précarité et la vie anxiogène que traversent les Français. C'est vraiment très compliqué. Je viens d'une classe sociale populaire et je sais que la situation est vraiment très très complexe. Et en fait, le décalage de l'opportunisme politique me chagrine et me choque. Par ailleurs, il y a la montée et la libération de la parole d'extrême droite qui est extrêmement décomplexée. L'extrême droite en France, ça a toujours existé. Il existe une partie de la France qui a entretenu une certaine forme de racisme. Mais elle a elle n'a jamais été au pouvoir. En tout cas, il y a eu toujours une force d'opposition contre elle. Là, aujourd'hui, elle a droit de cité et elle est même acceptée. Parfois même, c'est elle qui met au carreau les autres paroles. Et ça, ça me révolte. On peut aussi citer la profusion médiatique qui de la même façon, normalise la parole d'extrême droite, fausse les sujets. C'est-à-dire que par exemple, on passe deux trois semaines à parler d'Aya Nakamura aux Jeux olympiques, du burkini, etc. Alors qu'en réalité, on s'en fout. Pourquoi nous fait-on croire qu'il y a une guerre civilisationnelle alors qu'en fait, le problème des gens, c'est la précarité du travail, le fait que les campagnes et la vie rurale soient exclues des débats réels, que la vie des banlieues est une vie qui est complexe, qui n'est pas intégrée à la communauté nationale, qu'il y a des choses culturelles en France qui sont belles et dont on ne parle pas assez. Pendant ce temps-là, on préfère nous parler de sujets accessoires, mais très excitants pour le buzz, pour les mauvaises raisons. Alors ça peut faire rire deux secondes, mais ça commence à durer, depuis des années, et ça rend la situation complexe. Ça, ça me navre et ça m'affecte par rapport aux Français.Est-ce qu'on peut dire que ce disque est aussi un exorcisme ? Est-ce que cet album représente une catharsis pour vous ? Quand je l'ai fait, ce n'était pas dans ce sens-là, mais effectivement, il m'a permis d'expulser pas mal de choses, de me faire du bien et je l'ai dit en début d'interview, de m'élever, (…) de m'alléger et de me sentir en hauteur, d'avoir une prise de vue des choses un peu plus reculée, un peu plus élevée, etc. Et en fait, ça s'est fait au fil de la conception du disque. Dans sa forme finale, même quand je le réécoute, je me dis : « J'ai pris un recul que je n'ai jamais eu l'occasion de prendre, j'ai pris une hauteur que je n'ai jamais eu l'occasion de prendre » et j'en suis fier et satisfait. Ça me fait du bien, même à moi personnellement.Donc vous avez cherché à libérer ou à guérir à travers ces treize nouveaux titres ? Oui, ça me soigne. Ça participe à me soigner, évoquer des choses qu'on a sur le cœur, de manière personnelle ou de manière publique. Ça m'a servi d'exutoire et j'ai l'impression que cet exutoire est partagé à cause des excellents retours que je reçois sur ce disque et la manière dont il touche les gens. Je pense que c'est parce que je pensais parler de moi et finalement, je parle de tout le monde.Vous parlez de l'amour comme une force centrale sur ce disque, notamment sur la chanson « Dieu est grande ». Ce titre mérite bien une explication…À la base, c'est une chanson que j'ai faite pour ma fille. J'avais fait une chanson pour mon fils auparavant qui s'appelait « Mon Roi ». Et comme j'ai une petite fille qui s'appelle Imany qui a neuf ans, je voulais lui faire une chanson. J'ai réalisé en commençant à l'écrire qu'effectivement, quand j'ai écrit « Mon Roi », c'est l'histoire d'un petit garçon. J'ai été un petit garçon, donc je raconte aussi un peu mon histoire. Être une petite fille, c'est autre chose, c'est d'autres combats. Ce sont des épreuves auxquelles les petits garçons ne feront pas face. Je voulais quelque chose de plus grand que juste un roi. Je ne voulais pas juste me contenter d'une reine. Et cette chanson a pris cette proportion-là, quand je trouve la parole qui finit le texte quand je lui dis : « Imany, ça signifie la foi ». Et je lui ai dit : « Et si on te demande ce que ta voix représente, réponds simplement que ‘Dieu est grande' ». C'est une manière de dire que dans le Grand tout, dans la force créatrice de ce monde, il n'y a pas que les garçons qui existent, les filles aussi font partie de ce Grand tout. C'est une place importante à prendre. Je pensais que ce titre allait être impactant. Et ça l'a été parce qu'il y a eu beaucoup d'hommes qui ont été un peu vexés, ou alors qui ont trouvé ça trop excessif. (…) Je vois bien que ça irrite certains. Et ça me plaît, ça, que ça irrite.« Dieu est grande » ! Comment a-t-il été perçu en France et en Afrique ? Alors pour être honnête, ça a été très bien accueilli comme titre. Au début, quand même, il y a eu de la stupeur. Les gens se disaient « Waouh ! » Le titre est à la fois grandiose, à la fois surprenant et peut-être il peut être blasphématoire. Mais l'écrasante majorité des gens, en écoutant le texte, ont très vite compris. Après, il y a eu des pisse-froid qui avaient tendance à dire que ça leur donnait le vertige. Mais très vite, l'amour et le message qui est dans le titre l'a emporté. Aujourd'hui, c'est un titre dont on me parle absolument partout et ça devient même l'un des titres majeurs de ma discographie. Et je n'attendais pas ça au bout du septième album. Donc, c'est une belle histoire.C'est votre côté féministe ? Moi je ne pense même pas que je suis féministe. Mais peut-être que j'ai un côté femme en moi. En tout cas, je voulais écrire une chanson juste pour ma petite fille. Et le fait que les femmes s'approprient ce titre-là, ça me flatte, mais c'est un titre qui appartient plus à Imany qu'à moi en vérité.Pour terminer, Youssoupha, Amour suprême est un album introspectif, mais il y a aussi un regard sur l'extérieur, sur la société et sur l'humanité. Qu'avez-vous envie de transmettre aux plus jeunes qui écoutent cet album ? Ce qui me vient spontanément, c'est d'arrêter d'être des complexés. Et je pense notamment à la jeunesse africaine parce que je viens de là. En tous cas de ne pas se laisser écraser par les complexes qu'on nous met dans la tête. Les choses qu'on peut accomplir ou ce qu'on est, c'est juste une question de perception et les autres peuvent avoir une perception différente de ce qu'on est ou ce qu'on veut devenir. Et nous, on doit notre ambition à nous-mêmes. Notre force d'identité doit toujours dépasser ça. Et puis l'autre chose, ça s'adresse à tout le monde, aux jeunes, aux moins jeunes, aux gens du monde entier : n'ayez pas peur. Je trouve que c'est un monde qui se construit beaucoup autour de la peur. La peur des gens, la peur des clivages, la peur de ce qu'on va réussir, ce qu'on ne va pas réussir, la peur de mourir, etc. Et en fait non, n'ayez pas peur. Il y a encore de la place pour faire des choses bien. N'ayez pas peur d'être quelqu'un de bien, n'ayez pas peur des gens intelligents ou prétendument intelligents, parce que souvent les gens intelligents aiment vous complexer ou nous complexer en disant : « Oui, mais vous n'avez rien compris ». Si vous avez très très bien compris ce que vous êtes en train de faire. Et là où vous voulez aller. Donc, soyez grand. Si vous ne pouvez pas faire de grandes choses, faites de petites choses avec grandeur, ça va aussi. Et voilà. N'ayez pas peur.Youssoupha Amour suprême (Believe) 2025
Voici l’essentiel de l’épisode du mercredi 12 février pour l’émission La commission: Les dépanneurs du Québec s'opposent fermement aux allégements réglementaires inscrits dans le projet de loi 85, qui risquent de nuire à 6000 petites entreprises. Ma fille de 18 ans veut une carte de crédit, quoi faire avec ça? Avec un taux de chômage de 5,6 % en 2024, en hausse de 0,9 % par rapport à l'année précédente, le Québec semble voir la fin de la pénurie de main-d'œuvre. Cependant, selon l’Institut du Québec, cette situation reste complexe, car les pénuries persistent dans certaines régions. Les mini-maisons attirent de plus en plus d’aspirants propriétaires. Cependant, acquérir une mini-maison au Québec n'est pas aussi simple qu'on pourrait le penser. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall.
L'entraîneur des Canadiens de Montréal Martin St-Louis a cloué Patrik Laine et Kirby Dach sur le banc contre les Ducks d'Anaheim. Une décision applaudie par Stéphane Waite. Que signifie ne «pas jouer avec des gants blancs»? Alexandre Pratt et Richard Labbé se penchent sur la question. Et on parle de la violence dans la Ligue nationale. Ce sont quelques-uns des sujets de ce nouvel épisode de Sortie de zone avec l'animateur Jérémie Rainville et Stéphane Waite du 98.5 FM, ainsi que Richard Labbé et Alexandre Pratt et de La Presse. Le sommaire Bloc 1 3:14 - Une cinquième défaite d'affilée pour les Canadiens: où est le sentiment d’urgence? 12:08 - Patrik Laine et Kirby Dach sur le banc. Qui aurait également mérité d’y être? 22:30 - Le hockey, ça ne se joue pas avec des gants blancs, a déclaré Martin St-Louis. Pouvez-vous traduire la signification pour les joueurs? Bloc 2 29:55 - Si les Canadiens ne gagnent pas trois des quatre prochains matchs avant la pause, est-ce le départ d'Armia, d'Evans et de Dvorak? 39:50 - Avec la guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis, quelle est votre opinion sur les huées entendues durant l’hymne national américain? Bloc 3 47:25 - Sabres de Buffalo: Tage Thompson se fait détruire par Stefan Noesen des Devils du New Jersey et personne ne le voit? 51:25 - Ryan Hartman sur Tim Stüzle: «C’mon man!!» Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Le film Yambo Ouologuem, la blessure, du journaliste Kalidou Sy, est sélectionné dans deux catégories de la 29e édition du Fespaco, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, au Burkina Faso (du 22 février au 1er mars prochain). Ce documentaire d'une heure et quart, tourné en France, au Mali, aux États-Unis et au Canada, revient sur la vie du Malien Yambo Ouologuem, premier auteur africain à recevoir le prestigieux prix littéraire Renaudot en 1968. Trois ans plus tard, il est accusé d'avoir plagié de grands auteurs occidentaux, une affaire jamais résolue car il n'y a jamais eu de procès. Mais la polémique entraîne la chute de Yambo Ouologuem, qui passe alors en quelques mois de star de la littérature francophone à l'anonymat le plus complet. Kalidou Sy s'est rendu sur ses traces l'an dernier, dans le centre du Mali. Il est l'invité de Kaourou Magassa. RFI : Vous êtes d'origine sénégalaise, vous avez été correspondant au Sahel pour la chaine d'information France 24 basé au Burkina Faso. Qu'est-ce qui vous a amené, vous, jeune journaliste à vous intéresser à l'auteur malien Yambo Ouologuel né en 1940 et décédé en 2017 ?Kalidou Sy : Tout est parti de l'écriture d'un ouvrage collectif sur la Françafrique intitulé « La Françafrique, l'Empire qui ne veut pas mourir », aux éditions du Seuil. C'était en 2020. C'est un ouvrage collectif et moi j'étais chargé, avec ma consœur Fanny Pigeaud, du chapitre intellectuel et africain contre la Françafrique et dans mes recherches, j'ai découvert des auteurs africains que je connaissais déjà comme Amadou Hampaté Ba, Ahmadou Kourouma, Med Hondo, Ousmane Sembène et il y avait un nom, Yambo Ouologuem, dont je n'avais jamais entendu parler. J'ai fait des recherches, j'ai vu un destin incroyable, une histoire incroyable et je me suis dit à la fin de l'écriture de ce chapitre que je ne pouvais pas en rester là et qu'il fallait absolument en faire un documentaire, car j'avais remarqué que de nombreuses personnes ne connaissaient pas Yambo Ouologuem et son œuvre.Yambo Ouologuem est le premier africain à recevoir le Prix Renaudot en 1968. Auteur du Devoir de violence, il reçoit les éloges du Tout-Paris littéraire. Pourtant son livre est très mal reçu en Afrique. Pouvez-vous nous en expliquer les raisons ?Il faut se replacer dans le contexte. On revient en 1960 où il y a une vingtaine de pays africains qui se libèrent d'une domination et de la colonisation européenne. Et à cette époque, la tendance était plutôt de magnifier et valoriser l'Afrique et Yambo Ouologuem arrive avec le Devoir de violence, qui est un véritable brûlot à l'époque, parce que dans son livre, il dit que bien avant la colonisation européenne en Afrique, il existait de l'esclavage interafricain des guerres interafricaines, de l'esclavage arabo-africain et à cette époque ça a été très mal perçu en 1968. Il faut savoir aussi que des écrivains par exemple, le président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, qui était aussi un poète ont violemment critiqué Yambo Ouologuem. Léopold Sédar Senghor parlait selon l'un des témoignages de votre film de trahison : les mots sont très durs à l'encontre de l'écrivain malien….Oui, les mots sont très durs. Il a qualifié le livre d'affligeant et il a accusé Yambo Ouologuem de nier ses ancêtres. Il faut savoir qu'il y a eu une passe d'armes entre Yambo Ouologuem et Senghor, une passe d'armes qui ne dit pas ses mots. Je peux vous citer un épisode où Yambo Ouologuem lors d'une interview à la télévision française a eu cette phrase où il disait, « la négraille a profité du colonialisme pour s'abreuver de culture blanche et pour mieux s'élever parmi les Noirs ». Quand il parle de « négraille », il parle surtout de négritude. Je pense que Senghor l'a pris pour lui-même et c'est pour ça qu'il a une virulence dans ses propos envers Yambo Ouologuem. Il faut savoir aussi qu'à l'époque, il n'y a pas beaucoup d'auteurs africains qui ont salué l'œuvre de Yambo Ouologuem.L'année 1972 est un point de bascule pour Yambo Ouologuem. Il est accusé de plagiat, il est vilipendé, conspué sans que sa défense ne soit entendue. Il retourne au Mali dans la ville de Sévaré. Vous y êtes allé l'an dernier en quête des témoignages de sa famille. Racontez-nous ce que vous avez découvert sur lui ? Et comment a-t-il vécu ?Tout d'abord, j'ai décidé d'aller à Sévaré parce que dans mes recherches, il n'y avait pas beaucoup de traces de Yambo Ouologuem du Mali. On connaissait beaucoup le Yambo Ouologuem français, l'écrivain provocateur, mais lorsqu'il est rentré au Mali, on a perdu sa trace. Il y avait Christopher Wise, un universitaire américain, qui est parti le voir en 1997, qui a écrit un livre À la recherche de Yambo Ouologuem, mais on n'avait pas trop trace de Yambo Ouologuem au Mali. Donc je suis parti à Sévaré. Alors ce que j'ai découvert, c'est qu'en 1974, il fait un premier retour au Mali et les gens l'ont décrit comme une personne malade. Il était enflé d'après leurs dires et même certains disaient empoisonnés, mais ça reste à prouver. En 1976 Yambo Ouologuem tente de revenir en France pour, « faire la paix » avec son éditeur le Seuil afin de repartir sur un nouveau pied, mais le Seuil n'a pas voulu, donc il est rentré définitivement au Mali. Et au Mali, Yambo Ouologuem s'est retiré et a vécu reclus, il passait ses journées, d'après les témoignages de ses proches, à la mosquée, il est devenu très croyant. Il jeûnait de nombreux jours dans l'année et sa relation avec ses enfants, c'était une relation aimante, mais il ne voulait pas que ses enfants découvrent son passé français. Son fils, Ambibé, m'a témoigné que, par exemple, Yambo Ouologuem leur interdisait d'aller à l'école française, il préférait qu'il aille dans une école arabophone. Donc Il passait son temps à la mosquée, il changeait souvent de mosquée, il n'avait pas beaucoup d'amis. Il voulait vivre seul et très certainement que la blessure était tellement forte qu'il voulait oublier ce qui s'était passé en Europe et en France. Justement, ce retour au Mali était pour Yambo Ouologuem une blessure, vous l'avez rappelé, et c'est d'ailleurs le titre de votre documentaire. Pensez-vous qu'il aurait été autant honni s'il n'avait pas été africain ?Jean-Pierre Cordier, qui était son camarade au lycée Chaptal à Paris, il a vécu ça comme du racisme. Il dit qu'il y a beaucoup d'auteurs qui ont été accusés de plagiat qui ont eu un procès et qui ont pu réécrire. Jean-Pierre Orban, qui a fait une longue recherche sur le cas Yambo Ouologuem, lui aussi dit dans le documentaire que très certainement, il y avait du racisme. À l'époque lorsque Yambo Ouologuem a été accusé de plagiat, beaucoup de journalistes français remettaient en cause tout d'un coup le fait qu'un Africain ait pu écrire une telle œuvre, d'une telle qualité. Les mêmes qui l'avaient encensé lorsqu'il a eu le prix Renaudot l'ont lâché. Donc très certainement qu'il y a eu une part de racisme…Par ses soutiens et ses admirateurs Yambo Ouologuem est considéré comme un génie littéraire. L'auteur Mohamed Mbougar Sarr lui a consacré en 2021 un roman victorieux du prix Goncourt. Vous réalisez, vous, un documentaire sur sa vie. Selon vous, assiste-t-on à une forme de réhabilitation posthume de l'auteur malien ?La réhabilitation n'a pas commencé avec mon documentaire. En 2002, l'éditeur Pierre Astier a décidé de rééditer Le devoir de violence aux éditions Serpent à Plumes avec l'accord de sa famille en France. Ensuite, en 2015, Jean-Pierre Orban et Sami Tchak ont décidé de rééditer Les mille et une bibles du sexe, l'un des livres de Yambo Ouologuem. C'est un livre qui ne parle pas du tout d'Afrique, c'est un livre érotique à la limite de la pornographie qui se moque de la sexualité de la bourgeoisie parisienne et de province. C'est ça tout le génie de Yambo Ouologuem. Il peut écrire un livre sur un empire africain, et aussi un livre sur la sexualité blanche ; un livre à la manière d'un Sade ! Et puis arrive Mohamed Mbougar Sarr en 2021 avec son roman La plus secrète mémoire des hommes qui obtient, clin d'œil du destin, le prix Goncourt. Donc c'est vrai qu'il y a une certaine réhabilitation du Yambo Ouologuem mais malheureusement, à chaque fois qu'il y a un engouement, c'est retombé. Avec mon documentaire, j'espère que cet engouement va rester pour Yambo Ouologuem et j'espère que Yambo Ouloguem restera dans le débat parce qu'il mérite d'être dans le débat et qu'il s'installe sur la table des plus grands auteurs africains.
La Cour de Cassation vient de le décider : L'état civil ou le procureur de la République ne peuvent refuser à des parents de modifier le prénom de naissance de leur enfant après un usage prolongé du nouveau prénom choisi. Ecoutez Vous allez en entendre parler avec Tom Lefevre du 15 janvier 2025.
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Avec des frameworks comme Spring et Google Web Toolkit (GWT), Java reste un pilier du développement. Découvrez comment l'IA y apporte des avantages révolutionnaires.Invite : Ndongo SambProgramme:Q1 : Pourquoi Java reste-t-il un langage clé dans le développement d'applications, malgré la montée de nouveaux langages ? Quels sont, selon vous, les apports récents les plus marquants dans les frameworks Java, notamment avec l'intégration de l'IA ?Q2 : L'IA permet d'automatiser de nombreuses tâches dans le développement logiciel. Comment les frameworks Java exploitent-ils l'IA pour automatiser des tâches comme la génération de code ou les tests ? Avez-vous des exemples concrets d'outils ou de frameworks qui illustrent bien cette tendance ?Q3 : Avec l'essor des microservices, la performance est devenue un enjeu crucial. Comment l'IA contribue-t-elle à optimiser ces architectures dans un environnement Java, et quelles seraient les meilleures pratiques pour intégrer efficacement ces solutions ?Q4 : Dans le cadre du développement front-end avec des frameworks comme GWT, comment l'IA peut-elle améliorer l'expérience utilisateur ? Peut-elle aussi jouer un rôle dans l'accessibilité des interfaces ?Q5 : La sécurité des applications est essentielle. Comment l'IA peut-elle renforcer la sécurité dans des projets Java, notamment via des outils ou bibliothèques spécialisés ? Auriez-vous un exemple d'utilisation pratique ?Q6 : Bien que Python soit souvent préféré pour le machine learning, Java possède aussi des bibliothèques puissantes. Pouvez-vous nous citer quelques-unes d'entre elles et nous expliquer dans quels cas elles se montrent particulièrement utiles ?Q7 : Avec toutes ces évolutions, pensez-vous que les développeurs Java doivent désormais acquérir des compétences en IA pour rester compétitifs ? Quels conseils ou ressources leur donneriez-vous pour se former efficacement ?Q8 : Pour conclure, quels sont selon vous les développements futurs dans l'écosystème Java et IA qui pourraient révolutionner le travail des développeurs dans les années à venir ? Support the show Chers auditeurs et auditrices,Vous appréciez le travail que nous faisons à travers le podcast et vous voulez nous voir évoluer et améliorer les émissions avec de nouvelles initiatives, alors vous pouvez soutenir le projet pour nous encourager davantage.Nous soutenir par ici
Tous les matins à 7H10, on vous donne des bonnes nouvelles.
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Tous les matins à 8H10, Salomé nous donne des infos aléatoires du monde.
Aujourd'hui, on parle de E, et de E au pluriel. De E multiples et successifs, qui sont parfois bien surprenants dans notre orthographe française. C'est pour répondre à Tartinettes sucrées, qui m'écrit sur Instagram : "On écrit parfois crééeeeeee avec un nombre incalculable de E. Pouvez-vous m'expliquer la règle ?"
Il n'y a aucun mal à vouloir devenir millionnaire ou milliardaire. Cependant, vous pouvez être riche et avoir tout l'argent du monde… mais être pauvre à la fois. Je vous explique pourquoi dans ce podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et préparer contre eux tout ceux que vous pouvez comme force - Dr. Mouhammad Ahmad LO by XamSaDine
Rien ni personne ne peut contrôler votre bonheur. Vous seul pouvez reprogrammer votre cerveau et reprendre le contrôle de votre vie pour être heureux. Décidez d'être heureux et vous le serez, car le bonheur est en vous, c'est dans la nature de l'être humain. Vous avez été conditionnés et il est tant de changer cela.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quelle est l'attitude de Dieu à votre égard lorsque vous échouez ? Pouvez-vous toujours venir à Lui sans crainte pour recevoir Son amour, Son pardon et Son aide dans vos luttes ? Laissez Joseph Prince vous montrer, à partir du récit de la restauration de Pierre par Jésus, pourquoi vous...
Ecoutez Ah ouais ? avec Florian Gazan du 27 août 2024.
LA BELLE EXPERIENCE ( c ) 25-08-2024
Cette année, il y a eu du changement dans congés payés. Désormais, vous pouvez donner des jours de congés pour financer des associations. C'est possible depuis avril. Certaines entreprises avaient pris les devants, comme Seqens à Ecully, dans la région lyonnaise, où vous emmène Mathilde Piqué du service Economie-Social-Transition Ecologique de RTL. Ecoutez L'angle éco avec Mathilde Piqué du 31 juillet 2024.
Alors que la Chine a rouvert ses portes aux touristes depuis la parenthèse du Covid-19, les nouveaux arrivants peuvent être déconcertés par l'omniprésence des nouvelles technologies dans la vie quotidienne dans l'Empire du Milieu. Des applications de paiement jusqu'aux contrôles à l'aéroport, Il vaut mieux se préparer avant de s'y rendre... même pour faire un don à un des rares mendiants de Pékin. De notre correspondant à Pékin « J'étais surpris, car avant le Covid ce n'était pas comme cela, maintenant même les tickets de métro, tout est en numérique. » Une Chine numérisée où la vie est beaucoup plus compliquée sans un smartphone. Après les années Covid-19, c'est un pays sous QR code qu'a redécouvert Christophe. Cet homme d'affaires français, qui a vécu autrefois à Shanghai, est venu passer quelques jours de vacances à Pékin et Shenzhen avec son fils Grégoire.« C'est très compliqué, car il faut une pièce d'identité, il faut s'enregistrer. C'est hallucinant. On est filmé quand on entre et quand on sort. On a découvert tout cela ce matin en arrivant à la station de métro. Avant, il n'y avait pas la reconnaissance faciale. Mais l'impression que cela donne, c'est qu'on a l'impression d'être fliqué partout. Après, sur les paiements en ligne, ils sont très forts. »Les technologies simplifient la vie des Chinois contre des concessions aux libertés. Même les rares mendiants de Pékin, que l'on voit généralement près des lieux fréquentés par des étrangers, ont une pancarte avec un QR code réservé aux paiements électroniques : « Je viens de réimprimer ce code QR. J'étais obligé, car de nos jours plus personne n'a de monnaie, explique cet homme qui fait la manche. J'ai perdu mon fils il y a quelques années, je n'ai pas retrouvé de travail, alors je demande aux gens de m'aider. Tout le monde paye avec son téléphone aujourd'hui et il y a moins d'étrangers qu'avant. »Au terminal des arrivées à l'aéroport de Pékin, moins d'étrangers qu'avant le Covid-19, mais plus que l'été 2023. Les écrans géants rappellent en anglais aux voyageurs de télécharger les applications chinoises de paiement. Mais elles ne précisent pas qu'il faut un VPN - un logiciel permettant simuler une connexion à l'étranger, qui permet de contourner le pare-feu de la censure chinoise pour accéder aux sites et aux applications étrangères.« J'étais en classe d'affaires, je n'ai même pas mis un quart d'heure pour sortir. On m'a juste pris mes empreintes avant la douane, se félicite Philippe, tout juste débarqué de l'avion de Paris. Mais personne ne l'attend à la sortie : il n'a pas pu joindre ses contacts avec les applis étrangères, faute de VPN à télécharger aussi sur son téléphone avant de partir.Offensive de charme à destination des étrangersMusique zen dans les haut-parleurs des boutiques près de Yonghegong, le temple des Lamas, l'un des hauts lieux touristiques de la capitale chinoise. Une masse de visiteurs en file indienne, disciplinée : à l'entrée du site, un carton où on laisse son briquet pour ne pas risquer de mettre le feu aux boiseries pourpres multi-centenaires. Les fumeurs malins repasseront par là à la sortie pour replonger leur main dans le carton, alors que la foule se presse dans l'autre sens. Flots ininterrompus des ombrelles, bobs et casquettes dans un été qui s'annoncent encore plus chaud que le dernier. Les touristes ici arrivent par bus entiers.« Nous sommes un peu inquiètes à l'idée d'enregistrer nos cartes de crédit dans l'appli. On a essayé de configurer le paiement, mais pour l'instant, on ne sait pas si ça fonctionne », confient Sophie et Harper, deux touristes venues de l'État américain du Minnesota.Dans le cadre d'une offensive de charme visant à attirer les étrangers dans un contexte de reprise au ralenti, le gouvernement chinois a ouvert le pays aux courts séjours. Pas de visa donc pour moins de 15 jours, notamment pour les voyageurs venus d'Europe.« Il y a clairement des efforts de fait pour ouvrir le pays. Les visas sont plus accessibles qu'avant, explique Stéphane, qui est belge, mais vit au Mozambique. Les applications acceptent les cartes étrangères, on peut aussi acheter facilement une carte SIM. Donc, ils ont fait des efforts, même s'il reste du chemin à parcourir. Si j'ai un conseil à donner, c'est de télécharger les applis de paiements chinoises sur son téléphone et d'enregistrer sa carte bancaire avant de prendre l'avion. »Menus sur QR codeCe touriste prudent a téléchargé Allipay et Weixin sur son téléphone. Il a aussi révisé son chinois avant de partir. Même dans la Chine en ligne, avoir quelques notions de mandarin, c'est bien, dit-il : « Il y a de très nombreuses applications en Chine qui fonctionnent très bien dans la vie de tous les jours. Le problème, c'est que ces applications ne sont pas traduites. Si on ne parle pas chinois, on ne sait pas commander au restaurant où il faut télécharger le menu sur un QR code sur les tables. En fait, tous les trucs qui sont hyper-développés en Chine et qui sont beaucoup mieux que chez nous, on ne sait pas en profiter si on ne parle pas chinois. »Et dans les avenues boisées, non loin du temple des Lamas, les marchands de jouets en bois, font tourner leurs crécelles. « You mei you weixin ? » (« Pouvez payer avec votre téléphone ? ») implore l'un de ces vendeurs de rues. Non, lui répond une touriste espagnole qui heureusement a l'appoint en billets : « C'est compliqué pour nous d'enregistrer notre carte bancaire dans l'application, s'excuse cette dernière. Mon frère a essayé, mais ça n'a pas marché. Avant de partir dans un éclat de rire : c'est tellement moderne que l'autre fois, dans les toilettes publiques, le papier était distribué via la reconnaissance faciale. »« Beaucoup des clients étrangers utilisent les paiements électroniques, assure de son côté un livreur de restaurant. Mais tout dépend de l'âge. En fait, c'est comme les personnes âgées chez nous. Chinois ou étrangers, c'est pareil ! Ils ne savent pas comment s'inscrire, ils n'arrivent pas à suivre les évolutions technologiques qui vont trop vite.»Afin d'attirer davantage de touristes étrangers, les autorités multiplient les annonces. Cette semaine, plusieurs grandes villes chinoises ont décidé de suspendre les réservations préalables en ligne avec enregistrement de son identité, pour les attractions touristiques de niveau A. Cela de manière que les visiteurs étrangers puissent « visiter la Chine plus simplement ».
Ecoutez Le 2ème œil d'Alex Vizorek avec Philippe Caverivière du 05 juillet 2024.
Benjamin De Molliens est un aventurier des temps modernes, il est le créateur du projet Expedition Zero à travers lequel il essaie d'avoir 0 impact au plus : axé sur le zéro émission de carbone, zéro déchet et zéro matériel neuf, et comment ce concept peut transformer notre manière de voyager. Mais cet épisode ne parle pas d'écologie mais de plaisir, de bonheur, d'abondance, de sobriété , d'équilibre, de valeurs. Alors que l'été arrive et qu'on arrête pas de dire qu'il faut proposer des imaginaires positifs pour demain : c'est précisement ce que propose Benjamin à travers des expériences uniques et une vision inspirante du voyage. Car en réalité, voyager, partir en vacances, c'est simplement sortir de chez soi avant tout. Dans cet épisode, Benjamin nous dévoile son parcours, de son enfance en Bretagne à son aventure professionnelle dans la Silicon Valley. Il nous parle également de son projet "Expedition Zéro", Ensemble, nous explorons des sujets comme le bien-être, le lien social, la richesse véritable, et l'importance d'une vie en harmonie avec la nature. Préparez-vous à être inspirés par les récits captivants de Benjamin et à découvrir comment des aventures écologiques accessibles peuvent enrichir nos vies au-delà de l'imaginaire. Ne manquez pas cet épisode riche en réflexions et en inspirations écoresponsables! Les questions que l'on traite : 1. **Quels sont, selon Benjamin, les éléments indispensables pour rendre un voyage intéressant et enrichissant, même proche de chez soi ?** 2. **Comment les expériences personnelles de Benjamin influencent-elles ses récits pour susciter des émotions chez les autres ?** 3. **Pourquoi Benjamin recommande-t-il aux débutants de commencer par des expériences courtes près des refuges avant de se lancer dans des aventures plus éloignées ?** 4. **Comment Benjamin perçoit-il le lien entre la simplicité, le bien-être et le bonheur dans sa propre vie ?** 5. **Quelle est la vision de Benjamin sur la conscience, l'éducation, le ressenti et l'expérience dans la compréhension de la consommation et de l'équilibre de vie ?** 6. **Comment Benjamin a-t-il réussi à convaincre des gens de changer leur approche des vacances via les réseaux sociaux ? Pouvez-vous donner des exemples concrets de personnes inspirées par ses voyages ?** 7. **Quels sont les défis et les opportunités spécifiques que Benjamin identifie pour les habitants des grandes villes comme Paris, en matière d'accès à des aventures près de chez eux ?** 8. **Comment Benjamin et Grégory perçoivent-ils l'importance de présenter les aspects positifs et plaisants du mode de vie écologique dans les médias ?** 9. **En quoi l'expérience de Benjamin dans la Silicon Valley a-t-elle influencé sa perspective sur le succès, la richesse et les choix de vie ?** 10. **Quel est le rôle des liens sociaux et de l'amour pour la nature dans l'engagement et la philosophie de vie de Benjamin ?** Timelaps : 00:00 Changement Silicon Valley, pollution plastique, projets écologiques. 09:48 San Francisco, ville magique au bord océan. 15:02 Passion du voyage, déclic écologique, perte sens. 20:56 Privilégié, rebelle, passionné par la cause environnementale. 25:30 Succès par la modération et sens personnel. 30:47 Le temps est précieux, abondance apporte succès. 37:54 Richesse dans simplicité, accumulation non, bonheur simples. 42:48 Engagé à façonner la solution de demain. 49:52 Voyage: émotions, convivialité, déconnexion, partage, proximité. 53:31 Nuits progressives en plein air pour rassurer. 01:00:26 Parler de Coteopia et abondance écologique. 01:03:09 Campagne positive pour la démocratie, changement comportemental. 01:10:00 Merci, partagez, envoyez des stars, à bientôt. Suggestion d'autres épisodes à écouter : Le tourisme virtuel peut-il remplacer le voyage traditionnel ? avec Savinien Caracostea (https://audmns.com/pElIDbz) #226 Comment partir à l'aventure en France avec Ferdinand Martinet (https://audmns.com/rglIHCC) #213 Comprendre (simplement) le changement climatique avec Thomas Wagner (Bon Pote) (https://audmns.com/mPhwsuj)