Podcasts about solidarnosc

20th-century Polish trade union federation

  • 69PODCASTS
  • 91EPISODES
  • 33mAVG DURATION
  • ?INFREQUENT EPISODES
  • May 1, 2025LATEST
solidarnosc

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about solidarnosc

Latest podcast episodes about solidarnosc

Invité Afrique
Mali: «S'ils ne se mobilisent pas, les partis vont participer à leur propre enterrement»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 1, 2025 7:09


Au Mali, ce jeudi est un 1er-Mai pas comme les autres, car depuis mardi, on sait que le régime militaire du général Assimi Goïta envisage publiquement de se maintenir au pouvoir sans élections pendant au moins 5 ans et qu'il projette de dissoudre tous les partis politiques. Comment vont réagir ces partis ? Et en ce 1er-Mai, vont-ils pouvoir compter sur la solidarité des grands syndicats du pays ? Le sociologue malien Mohamed Amara a publié Marchands d'angoisse, le Mali tel qu'il est et tel qu'il pourrait être, aux éditions Grandvaux. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Mohamed Amara, bonjour,Mohamed Amara : bonjour.La concertation nationale qui propose de dissoudre tous les partis politiques et qui recommande que le général Assimi Goïta soit nommé président pour cinq ans, est-ce que c'est un tournant ?Bien sûr que c'est un tournant. C'est une nouvelle épreuve pour le Mali de voir, après 30 ans de démocratie, qu'une autorité de transition décide de dissoudre les partis politiques d'une part, et d'autre part de proposer de nommer le président de transition en tant que président de la République. C'est une première dans l'histoire du Mali contemporain.Et vous pensez que beaucoup de Maliens vont faire le parallèle entre aujourd'hui et l'époque du régime militaire du général Moussa Traoré, de 1968 à 1991 ?Je pense que le parallèle est quasiment fait, du fait de tous les mouvements de résistance qui commencent à se mettre en branle, qui dénoncent ces recommandations et du fait de l'ensemble des partis politiques. J'espère qu'ils vont se mobiliser parce que, s'ils ne se mobilisent pas d'une façon ou d'une autre, ils participent à leur propre enterrement, ce qui n'est bon ni pour la démocratie malienne ni pour l'héritage de ce qui a été légué par les Modibo Keïta, par les Alpha Oumar Konaré et j'en passe. Donc, j'espère qu'ils vont se mobiliser pour dénoncer cette confiscation du pouvoir.Et c'est tout l'enjeu des mobilisations à venir, s'il y en a, ou des stratégies de rejet de cette dissolution des partis politiques, qui sont inscrits dans la Constitution. Même dans la Constitution qui a été votée en 2023, où on a dit que le multipartisme, comme les mandats du président, sont des points qui ne sont pas modifiables, ne sont pas révisables.À lire aussiMali: vers une pérennisation de la Transition sans électionsAlors aujourd'hui, c'est le 1er mai, donc le jour des syndicats dans le monde entier. Au Mali, on sait qu'ils ont joué un grand rôle, notamment lors de la révolution de 1991 qui a mis fin au régime militaire de Moussa Traoré. Mais à présent, est-ce qu'ils ont encore une influence sur le cours politique des choses au Mali ?Évidemment, les syndicats sont un rempart important contre les dérives autoritaires du régime, qu'il s'agisse d'un régime militaire ou démocratique. Et vous avez parfaitement raison que dans les années 1990, l'Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a été un des acteurs principaux de la lutte contre les dérives du régime dictatorial de Moussa Traoré. Et ce rôle-là, cette place-là, il me semble que les syndicats l'ont toujours.La seule différence entre les années 1990 et aujourd'hui, c'est que le responsable principal de la centrale syndicale UNTM est aujourd'hui le président du Conseil économique et social, une des institutions importantes de la République du Mali. Et ça, c'est une faiblesse, une fragilité aujourd'hui pour le monde syndical au Mali.Donc la double casquette de Yacouba Katilé, qui est à la fois le secrétaire général du syndicat majoritaire et le président du Conseil économique, social et culturel, brouille son image et affaiblit peut-être le poids de l'UNTM face au pouvoir politique ?Cela brouille son image et impacte effectivement la capacité de mobilisation du monde syndical pour tout mouvement de résistance, malheureusement. Toujours est-il que je crois à la force du monde syndical. Parce que rappelez-vous, par exemple, que le Syndicat national des banques, assurances, microfinance (Synabef), etc. a réussi à obtenir la libération de deux de ses membres de la banque Ecobank. C'était à la mi-avril. Et si demain, il y a une convergence des luttes, ça ne peut venir que des liens entre le monde syndical et le monde politique, comme ce qu'on a connu dans les années 1990.En Pologne, il y a 45 ans, c'est le syndicat Solidarnosc de Lech Wałęsa qui a lancé le mouvement de protestation contre le régime du général Jaruzelski. Dans le Mali d'aujourd'hui, est-ce que l'UNTM de Yacouba Katilé pourrait jouer un rôle similaire ou non ?Tout dépendra de comment les rapports de force évolueront. Effectivement, il y a le syndicat que vous rappelez, celui de Lech Wałęsa en Pologne dans les années 1980. Mais rappelez-vous déjà que, en 1990, l'UNTM à la Bourse du travail était aux premières loges et mobilisait. Et je pense que cela est possible aujourd'hui, au Mali, s'il y a un vrai conflit socio-politique qui s'ouvre entre le pouvoir actuel et les mouvements syndicaux, politiques et associatifs.Mohamed Amara, merci.À lire aussiAu Mali, les partis politiques craignent pour leur survie

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Plan Sénégal 2050, Nobel d'économie, voiture électrique : la politique au service de la prospérité ?

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Oct 18, 2024 59:47


Les institutions démocratiques favorisent-elles la croissance économique et la prospérité au bénéfice de l'ensemble d'une population ? Question épineuse et passionnante posée par les trois lauréats du prix Nobel d'économie Daron Acemoglu, James A. Robinson et Simon Johnson qui se sont notamment intéressés à l'Histoire de la colonisation. Nous vous proposons un entretien exceptionnel avec l'un d'entre eux (à lire ci-dessous). Dans la seconde partie de l'émission, retour sur le plan Sénégal 2050 présenté par le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Les pistes proposées seront-elles à la hauteur des attentes d'une population qui s'impatiente ? Sont-elles réalisables au vu du contexte international et des contraintes économiques ?NOTRE INVITÉ :- Meissa Babou, enseignant chercheur au département d'économie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal)Enfin, nous réfléchissons sur le futur du secteur automobile dans le monde intimement lié aux bras de fer commerciaux entre les grandes puissances : illustration au Mondial de l'Automobile 2024 à Paris avec l'influence grandissante des constructeurs chinois en pointe en particulier dans le domaine des véhicules électriques. Quelle est leur stratégie à long terme ? Y a t-il un risque de surcapacité ? Comment les Européens peuvent-ils défendre leur industrie ? Quelle conséquence pour la décarbonation du secteur ?NOS INVITÉS :- Alicia Garcia Herrero, chef économiste pour l'Asie-Pacifique chez Natixis, basée à Hong-Kong- Antoine Le Bec, chargé d'études chez Futuribles, centre de réflexion sur notre avenir et auteur d'une note intitulée «Automobile : vers un leadership chinois. Les constructeurs chinois à l'assaut du marché mondial». NOTRE ENTRETIEN :Simon Johnson, enseignant en sciences économiques au Massachusetts Institute of Technology (MIT) est l'un des trois lauréats du Prix Nobel d'économie 2024 pour ses travaux sur la compréhension des inégalités et des écarts de richesses entre les nations. Il a accordé un long entretien à Paola Ariza, journaliste à la rédaction en espagnol de RFI. RFI : Simon Johnson, qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez remporté ce prix Nobel avec vos collègues ? Simon Johnson : Eh bien, j'ai d'abord été très surpris et puis très vite, absolument ravi.  Votre travail a mis en lumière la relation entre le système politique et la croissance économique. 20% des pays du monde sont 30 fois plus riches que les 20% les plus pauvres. Pourquoi ces inégalités ? Simon Johnson : L'Histoire a une influence énorme, et plus précisément la façon dont de nombreux pays ont été colonisés et dirigés par les puissances européennes. Bien sûr, les Européens n'ont pas colonisé toute la planète, mais une bonne partie. Parfois cet héritage aura été positif pour le développement économique de ces pays, mais parfois assez négatif. Il est très important de se rappeler que l'impact sur les peuples autochtones, même dans des endroits ou des pays qui sont devenus prospères, Les peuples autochtones ont toujours souffert très durement de la colonisation européenne.  Un pays est-il prédestiné à devenir riche ou alors pauvre?  Simon Johnson : Non, il n'y a pas de prédestination, il faut faire les bons choix. J'ai été pendant un certain temps haut fonctionnaire et économiste en chef au Fonds monétaire international. Et nous avons travaillé longtemps et dur pour aider les pays et les gouvernements à faire de meilleurs choix qui aideraient à partager la prospérité dans ces endroits. Mais il est difficile d'échapper aux héritages que les Européens ont laissé derrière eux.  Dans vos recherches, vous mentionnez aussi l'importance des institutions pour combattre les inégalités et promouvoir la croissance. De quelles institutions parlez-vous?  Simon Johnson : Nous avons toujours souligné l'importance des interactions entre les institutions politiques. Si vous avez une démocratie vraiment viable et robuste avec une alternance au pouvoir et la possibilité de contester les élites dirigeantes existantes et ainsi de suite... Mais, en parallèle, ce qui compte, ce sont les institutions économiques. Est-ce qu'il y a des droits de propriété garantis si vous vous lancez dans un investissement ? Allez-vous récupérer les bénéfices de cet investissement ou sera-t-il accaparé par une personne puissante, un voisin ou un chef, ou une entreprise ? C'est donc la combinaison des institutions politiques et économiques qui, je pense, est la plus importante. Vous parlez plus précisément des institutions inclusives, qui sont liées à la démocratie, qui sont bonnes pour la croissance et la prospérité à long terme et puis d'autre part les institutions extractives mènent à la pauvreté. Comment en êtes-vous arrivé à cette conclusion? Et pourquoi est-il difficile de réformer les institutions extractives? Simon Johnson : C'est parce que certaines personnes y gagnent beaucoup. Celles qui ont dirigé le commerce des esclaves, qui était dirigé par des Européens, les gens qui ont exploité les plantations, souvent des Européens, les gens qui ont mis en place des contrats miniers par exemple au Pérou et ainsi de suite. Un petit nombre de personnes gagnent donc beaucoup d'argent et deviennent riches grâce aux institutions extractives. Ces riches obtiennent aussi beaucoup de pouvoir politique et peuvent défendre les arrangements qui leur sont favorables. Et même s'il y a un coup d'état ou une révolution ou un renversement du gouvernement, ces leviers de pouvoir économique restent très concentrés. Vous dites que les pays qui se démocratisent, à partir d'un régime non démocratique, se développent plus vite que les régimes non démocratiques. En 8 ou 9 ans. Comment faites-vous ce calcul? On pense bien sûr à l'Amérique latine, aux pays qui ont souffert de dictatures ou même aux pays actuels où les lacunes de la démocratie sont dénoncées. Simon Johnson : Bien sûr, la démocratie n'est pas parfaite, les démocraties sont vulnérables aux chocs économiques. Nous ne disons pas que c'est une baguette magique ou que les résultats positifs sont nécessairement immédiats. Mais sur le long terme, vous voyez que parfois les régimes autoritaires font bien pendant un certain temps, et parfois ils peuvent même laisser les salaires augmenter. Mais tôt ou tard, le dictateur devient vieux, le dictateur devient corrompu. Et ces régimes ont prouvé à maintes reprises, y compris en Amérique latine, leur fragilité.  Maintenant, les démocraties doivent produire des résultats. On ne peut pas dire “les élections ont été libres et équitables, on peut se détendre ! “. Non. Vous devez vous assurer que la prospérité est partagée. Sinon, vous créez de la frustration. Et qu'en est-il de la Chine, et plus généralement des économies asiatiques dans des pays pas toujours démocratiques ? Mais avec de fortes croissances, grâce à la technologie. Quelle est votre analyse ? Simon Johnson : C'est très intéressant de voir que les salaires des travailleurs peu qualifiés au Japon après la Seconde Guerre mondiale augmentent lentement au début. Mais à partir des années 1970, ils augmentent plus vite comme aux États-Unis. C'est la même tendance en Corée du Sud pendant cette période où l'on s'oriente vers la démocratie mais cela prend du temps et avec des conflits.Pour la Chine, il y a très peu d'augmentation de salaires depuis le début des années 1990, lorsque la libéralisation a vraiment commencé. Et puis les Chinois ont arrêté de publier les données. C'est même en fait un crime qui peut être puni de prison si vous publiez ces données en dehors de la Chine. Il faut donc poser la question : si la prospérité est si largement partagée en Chine, pourquoi ne publient-ils pas les données sur les salaires ?Vous dénoncez aussi la corruption dans les pays du sud global mais aussi dans les pays du nord qui handicape le développement. Comment faire pour la réduire ? Simon Johnson : Oui, je pense que la corruption est un problème énorme partout où elle apparaît dans le monde. Il y a toujours quelqu'un qui reçoit le pot-de-vin et quelqu'un qui le paie. Et dans de nombreux cas, il est payé par des gens qui sont assez riches, comme des entreprises étrangères, américaines ou européennes. Il y a beaucoup de belles paroles mais dans de nombreux pays, y compris les pays à faible revenu, la corruption est pire aujourd'hui qu'elle ne l'était dans les années 1990. Avec la mondialisation, les capitaux circulent plus librement entre les pays. La corruption est devenue encore plus un obstacle au développement économique, à la prospérité partagée avec tous les niveaux de revenus.  Pourquoi pensez-vous qu'il y a plus de corruption à notre époque ? Qu'est ce qui a changé ? Simon Johnson : Pensez aux énergies propres par exemple qui intéressent tout le monde et moi aussi. Elles nécessitent un certain nombre de composants clés. Des minéraux, y compris le lithium. Donc, si votre pays a beaucoup de lithium, vous pouvez finalement participer à l'économie mondiale. Mais qui contrôle les droits sur ce lithium? Qui détermine le prix? Ce seront les gens qui ont de l'électricité et qui paient pour ce lithium. Ce sont des entreprises mondiales qui veulent fabriquer des batteries.  Donc, je pense qu'il y a une forme de complaisance. Dans les pays riches, nous nous bouchons les yeux pour ne pas voir les mauvaises pratiques dans les pays qui ont un déficit d'institutions et qui sont donc vulnérables à la corruption. Simon Johnson, vos travaux portent aussi sur le développement de la technologie et de l'intelligence artificielle. Très peu de grandes entreprises et de pays détiennent ces marchés qui ont de forts impacts sur les emplois et le produit intérieur brut. Qu'en pensez-vous ?   Simon Johnson : Oui, en réalité, un seul pays possède les entreprises dominantes, ce sont les États-Unis d'Amérique. Nous avons un groupe de recherche au MIT avec mon collègue prix Nobel Daron Acemoglu et David Autor, l'un des plus grands économistes du travail dans le monde. Notre position, c'est que l'intelligence artificielle offre une occasion d'accroître la productivité des travailleurs à faible revenu et moins qualifiés, ce qui pourrait être très utile pour faire progresser les classes moyennes, pas seulement aux États-Unis. Mais au lieu de saisir cette opportunité, les grandes entreprises technologiques sont obsédées par une vision dans laquelle l'IA est avant tout une technologie d'automatisation, ce qui signifie que vous utilisez ces algorithmes pour remplacer les humains à grande échelle, et si ce processus d'automatisation avance aussi rapidement que le voudraient les soi-disant visionnaires du secteur, nous perdrons des millions d'emplois avant d'avoir le temps et la possibilité de créer de nouveaux emplois pour les remplacer. Nous reproduisons encore plus vite le processus dans les économies industrielles lorsque la technologie numérique s'est répandue à partir des années 1980. Donc, l'IA est dangereuse mais seulement sur le plan de l'emploi, parce que si nous choisissons de développer des technologies en augmentant la productivité des travailleurs peu qualifiés, alors l'IA sera très utile pour soutenir les classes moyennes, réduire la polarisation du marché du travail et réduire, espérons-le, la polarisation politique. Comment voyez-vous l'impact du changement climatique sur l'économie? Un sujet d'actualité chez vous aux Etats-Unis... Simon Johnson : Bien sûr, nous avons eu des événements tragiques aux États-Unis récemment avec deux ouragans, beaucoup de pluies par exemple dans les montagnes de la Caroline du Nord sur des personnes qui pensaient être loin du risque climatique, parce qu'elles sont très loin de la mer mais dont les maisons ont été emportées. Donc je pense que ces phénomènes extrêmes vont toucher tout le monde, partout. Et bien sûr, nous devrions nous rendre moins vulnérables. Mais nous devons vraiment nous attaquer au problème sous-jacent, à savoir notre utilisation continue et excessive des combustibles fossiles en modifiant les politiques. Mais il faut aussi développer de nouvelles technologies. Nous devons accélérer les investissements dans ce domaine pour créer des emplois, de bons emplois aux États-Unis et dans le monde entier. Au final, à quoi vont servir vos recherches ? Simon Johnson : Évidemment, gagner ce prix, c'est un immense honneur, C'est une reconnaissance de notre travail et pour ceux qui en bénéficient. Maintenant, il y a des décisions qui peuvent être prises. Non, le monde n'est pas figé. Nous devons redoubler d'efforts, nous devons impliquer plus de personnes, nous devons donner aux jeunes chercheurs les moyens nécessaires, permettre aux universités et aux entreprises de trouver les bonnes solutions. Depuis 30 ans, j'ai travaillé sur certains des problèmes les plus difficiles. J'ai travaillé avec le mouvement Solidarnosc en Pologne. J'ai travaillé pendant la crise financière asiatique en 1997 et pendant la crise financière américaine de 2008. J'ai travaillé sur la réforme financière dans de nombreux pays, j'ai travaillé pendant la COVID et rien ne dit que j'ai eu la bonne solution ou la bonne réponse. Il suffit de trouver les bonnes personnes, qui vont dans la bonne direction et les soutenir politique, avec la technologie et tout ce que l'on peut mobiliser.Propos recueillis par Paola Ariza, journaliste à RFI.Retrouvez nous sur Facebook et X.

Éco d'ici éco d'ailleurs
Plan Sénégal 2050, Nobel d'économie, voiture électrique : la politique au service de la prospérité ?

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Oct 18, 2024 59:47


Les institutions démocratiques favorisent-elles la croissance économique et la prospérité au bénéfice de l'ensemble d'une population ? Question épineuse et passionnante posée par les trois lauréats du prix Nobel d'économie Daron Acemoglu, James A. Robinson et Simon Johnson qui se sont notamment intéressés à l'Histoire de la colonisation. Nous vous proposons un entretien exceptionnel avec l'un d'entre eux (à lire ci-dessous). Dans la seconde partie de l'émission, retour sur le plan Sénégal 2050 présenté par le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Les pistes proposées seront-elles à la hauteur des attentes d'une population qui s'impatiente ? Sont-elles réalisables au vu du contexte international et des contraintes économiques ?NOTRE INVITÉ :- Meissa Babou, enseignant chercheur au département d'économie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal)Enfin, nous réfléchissons sur le futur du secteur automobile dans le monde intimement lié aux bras de fer commerciaux entre les grandes puissances : illustration au Mondial de l'Automobile 2024 à Paris avec l'influence grandissante des constructeurs chinois en pointe en particulier dans le domaine des véhicules électriques. Quelle est leur stratégie à long terme ? Y a t-il un risque de surcapacité ? Comment les Européens peuvent-ils défendre leur industrie ? Quelle conséquence pour la décarbonation du secteur ?NOS INVITÉS :- Alicia Garcia Herrero, chef économiste pour l'Asie-Pacifique chez Natixis, basée à Hong-Kong- Antoine Le Bec, chargé d'études chez Futuribles, centre de réflexion sur notre avenir et auteur d'une note intitulée «Automobile : vers un leadership chinois. Les constructeurs chinois à l'assaut du marché mondial». NOTRE ENTRETIEN :Simon Johnson, enseignant en sciences économiques au Massachusetts Institute of Technology (MIT) est l'un des trois lauréats du Prix Nobel d'économie 2024 pour ses travaux sur la compréhension des inégalités et des écarts de richesses entre les nations. Il a accordé un long entretien à Paola Ariza, journaliste à la rédaction en espagnol de RFI. RFI : Simon Johnson, qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez remporté ce prix Nobel avec vos collègues ? Simon Johnson : Eh bien, j'ai d'abord été très surpris et puis très vite, absolument ravi.  Votre travail a mis en lumière la relation entre le système politique et la croissance économique. 20% des pays du monde sont 30 fois plus riches que les 20% les plus pauvres. Pourquoi ces inégalités ? Simon Johnson : L'Histoire a une influence énorme, et plus précisément la façon dont de nombreux pays ont été colonisés et dirigés par les puissances européennes. Bien sûr, les Européens n'ont pas colonisé toute la planète, mais une bonne partie. Parfois cet héritage aura été positif pour le développement économique de ces pays, mais parfois assez négatif. Il est très important de se rappeler que l'impact sur les peuples autochtones, même dans des endroits ou des pays qui sont devenus prospères, Les peuples autochtones ont toujours souffert très durement de la colonisation européenne.  Un pays est-il prédestiné à devenir riche ou alors pauvre?  Simon Johnson : Non, il n'y a pas de prédestination, il faut faire les bons choix. J'ai été pendant un certain temps haut fonctionnaire et économiste en chef au Fonds monétaire international. Et nous avons travaillé longtemps et dur pour aider les pays et les gouvernements à faire de meilleurs choix qui aideraient à partager la prospérité dans ces endroits. Mais il est difficile d'échapper aux héritages que les Européens ont laissé derrière eux.  Dans vos recherches, vous mentionnez aussi l'importance des institutions pour combattre les inégalités et promouvoir la croissance. De quelles institutions parlez-vous?  Simon Johnson : Nous avons toujours souligné l'importance des interactions entre les institutions politiques. Si vous avez une démocratie vraiment viable et robuste avec une alternance au pouvoir et la possibilité de contester les élites dirigeantes existantes et ainsi de suite... Mais, en parallèle, ce qui compte, ce sont les institutions économiques. Est-ce qu'il y a des droits de propriété garantis si vous vous lancez dans un investissement ? Allez-vous récupérer les bénéfices de cet investissement ou sera-t-il accaparé par une personne puissante, un voisin ou un chef, ou une entreprise ? C'est donc la combinaison des institutions politiques et économiques qui, je pense, est la plus importante. Vous parlez plus précisément des institutions inclusives, qui sont liées à la démocratie, qui sont bonnes pour la croissance et la prospérité à long terme et puis d'autre part les institutions extractives mènent à la pauvreté. Comment en êtes-vous arrivé à cette conclusion? Et pourquoi est-il difficile de réformer les institutions extractives? Simon Johnson : C'est parce que certaines personnes y gagnent beaucoup. Celles qui ont dirigé le commerce des esclaves, qui était dirigé par des Européens, les gens qui ont exploité les plantations, souvent des Européens, les gens qui ont mis en place des contrats miniers par exemple au Pérou et ainsi de suite. Un petit nombre de personnes gagnent donc beaucoup d'argent et deviennent riches grâce aux institutions extractives. Ces riches obtiennent aussi beaucoup de pouvoir politique et peuvent défendre les arrangements qui leur sont favorables. Et même s'il y a un coup d'état ou une révolution ou un renversement du gouvernement, ces leviers de pouvoir économique restent très concentrés. Vous dites que les pays qui se démocratisent, à partir d'un régime non démocratique, se développent plus vite que les régimes non démocratiques. En 8 ou 9 ans. Comment faites-vous ce calcul? On pense bien sûr à l'Amérique latine, aux pays qui ont souffert de dictatures ou même aux pays actuels où les lacunes de la démocratie sont dénoncées. Simon Johnson : Bien sûr, la démocratie n'est pas parfaite, les démocraties sont vulnérables aux chocs économiques. Nous ne disons pas que c'est une baguette magique ou que les résultats positifs sont nécessairement immédiats. Mais sur le long terme, vous voyez que parfois les régimes autoritaires font bien pendant un certain temps, et parfois ils peuvent même laisser les salaires augmenter. Mais tôt ou tard, le dictateur devient vieux, le dictateur devient corrompu. Et ces régimes ont prouvé à maintes reprises, y compris en Amérique latine, leur fragilité.  Maintenant, les démocraties doivent produire des résultats. On ne peut pas dire “les élections ont été libres et équitables, on peut se détendre ! “. Non. Vous devez vous assurer que la prospérité est partagée. Sinon, vous créez de la frustration. Et qu'en est-il de la Chine, et plus généralement des économies asiatiques dans des pays pas toujours démocratiques ? Mais avec de fortes croissances, grâce à la technologie. Quelle est votre analyse ? Simon Johnson : C'est très intéressant de voir que les salaires des travailleurs peu qualifiés au Japon après la Seconde Guerre mondiale augmentent lentement au début. Mais à partir des années 1970, ils augmentent plus vite comme aux États-Unis. C'est la même tendance en Corée du Sud pendant cette période où l'on s'oriente vers la démocratie mais cela prend du temps et avec des conflits.Pour la Chine, il y a très peu d'augmentation de salaires depuis le début des années 1990, lorsque la libéralisation a vraiment commencé. Et puis les Chinois ont arrêté de publier les données. C'est même en fait un crime qui peut être puni de prison si vous publiez ces données en dehors de la Chine. Il faut donc poser la question : si la prospérité est si largement partagée en Chine, pourquoi ne publient-ils pas les données sur les salaires ?Vous dénoncez aussi la corruption dans les pays du sud global mais aussi dans les pays du nord qui handicape le développement. Comment faire pour la réduire ? Simon Johnson : Oui, je pense que la corruption est un problème énorme partout où elle apparaît dans le monde. Il y a toujours quelqu'un qui reçoit le pot-de-vin et quelqu'un qui le paie. Et dans de nombreux cas, il est payé par des gens qui sont assez riches, comme des entreprises étrangères, américaines ou européennes. Il y a beaucoup de belles paroles mais dans de nombreux pays, y compris les pays à faible revenu, la corruption est pire aujourd'hui qu'elle ne l'était dans les années 1990. Avec la mondialisation, les capitaux circulent plus librement entre les pays. La corruption est devenue encore plus un obstacle au développement économique, à la prospérité partagée avec tous les niveaux de revenus.  Pourquoi pensez-vous qu'il y a plus de corruption à notre époque ? Qu'est ce qui a changé ? Simon Johnson : Pensez aux énergies propres par exemple qui intéressent tout le monde et moi aussi. Elles nécessitent un certain nombre de composants clés. Des minéraux, y compris le lithium. Donc, si votre pays a beaucoup de lithium, vous pouvez finalement participer à l'économie mondiale. Mais qui contrôle les droits sur ce lithium? Qui détermine le prix? Ce seront les gens qui ont de l'électricité et qui paient pour ce lithium. Ce sont des entreprises mondiales qui veulent fabriquer des batteries.  Donc, je pense qu'il y a une forme de complaisance. Dans les pays riches, nous nous bouchons les yeux pour ne pas voir les mauvaises pratiques dans les pays qui ont un déficit d'institutions et qui sont donc vulnérables à la corruption. Simon Johnson, vos travaux portent aussi sur le développement de la technologie et de l'intelligence artificielle. Très peu de grandes entreprises et de pays détiennent ces marchés qui ont de forts impacts sur les emplois et le produit intérieur brut. Qu'en pensez-vous ?   Simon Johnson : Oui, en réalité, un seul pays possède les entreprises dominantes, ce sont les États-Unis d'Amérique. Nous avons un groupe de recherche au MIT avec mon collègue prix Nobel Daron Acemoglu et David Autor, l'un des plus grands économistes du travail dans le monde. Notre position, c'est que l'intelligence artificielle offre une occasion d'accroître la productivité des travailleurs à faible revenu et moins qualifiés, ce qui pourrait être très utile pour faire progresser les classes moyennes, pas seulement aux États-Unis. Mais au lieu de saisir cette opportunité, les grandes entreprises technologiques sont obsédées par une vision dans laquelle l'IA est avant tout une technologie d'automatisation, ce qui signifie que vous utilisez ces algorithmes pour remplacer les humains à grande échelle, et si ce processus d'automatisation avance aussi rapidement que le voudraient les soi-disant visionnaires du secteur, nous perdrons des millions d'emplois avant d'avoir le temps et la possibilité de créer de nouveaux emplois pour les remplacer. Nous reproduisons encore plus vite le processus dans les économies industrielles lorsque la technologie numérique s'est répandue à partir des années 1980. Donc, l'IA est dangereuse mais seulement sur le plan de l'emploi, parce que si nous choisissons de développer des technologies en augmentant la productivité des travailleurs peu qualifiés, alors l'IA sera très utile pour soutenir les classes moyennes, réduire la polarisation du marché du travail et réduire, espérons-le, la polarisation politique. Comment voyez-vous l'impact du changement climatique sur l'économie? Un sujet d'actualité chez vous aux Etats-Unis... Simon Johnson : Bien sûr, nous avons eu des événements tragiques aux États-Unis récemment avec deux ouragans, beaucoup de pluies par exemple dans les montagnes de la Caroline du Nord sur des personnes qui pensaient être loin du risque climatique, parce qu'elles sont très loin de la mer mais dont les maisons ont été emportées. Donc je pense que ces phénomènes extrêmes vont toucher tout le monde, partout. Et bien sûr, nous devrions nous rendre moins vulnérables. Mais nous devons vraiment nous attaquer au problème sous-jacent, à savoir notre utilisation continue et excessive des combustibles fossiles en modifiant les politiques. Mais il faut aussi développer de nouvelles technologies. Nous devons accélérer les investissements dans ce domaine pour créer des emplois, de bons emplois aux États-Unis et dans le monde entier. Au final, à quoi vont servir vos recherches ? Simon Johnson : Évidemment, gagner ce prix, c'est un immense honneur, C'est une reconnaissance de notre travail et pour ceux qui en bénéficient. Maintenant, il y a des décisions qui peuvent être prises. Non, le monde n'est pas figé. Nous devons redoubler d'efforts, nous devons impliquer plus de personnes, nous devons donner aux jeunes chercheurs les moyens nécessaires, permettre aux universités et aux entreprises de trouver les bonnes solutions. Depuis 30 ans, j'ai travaillé sur certains des problèmes les plus difficiles. J'ai travaillé avec le mouvement Solidarnosc en Pologne. J'ai travaillé pendant la crise financière asiatique en 1997 et pendant la crise financière américaine de 2008. J'ai travaillé sur la réforme financière dans de nombreux pays, j'ai travaillé pendant la COVID et rien ne dit que j'ai eu la bonne solution ou la bonne réponse. Il suffit de trouver les bonnes personnes, qui vont dans la bonne direction et les soutenir politique, avec la technologie et tout ce que l'on peut mobiliser.Propos recueillis par Paola Ariza, journaliste à RFI.Retrouvez nous sur Facebook et X.

hr2 Doppelkopf
"Der Regierungswechsel in Polen ist ein Riesenerfolg für die Demokratie." Jacek Koltan, Europäisches Solidarność-Zentrum

hr2 Doppelkopf

Play Episode Listen Later Sep 19, 2024 54:23


Jacek Koltan, geb. 1977, ist ein polnischer Philosoph, der als Mitarbeiter am "Europäischen Zentrum der Solidarnosc" in Danzig an der Erforschung der Geschichte der Gewerkschaft "Solidarität" arbeitet und sich mit sozialen Bewegungen beschäftigt. (Wdh. vom 24.07.2024)

hr2 Doppelkopf
"Der Regierungswechsel in Polen ist ein Riesenerfolg für die Demokratie." Jacek Koltan, Europäisches Solidarność-Zentrum

hr2 Doppelkopf

Play Episode Listen Later Jul 22, 2024 54:23


Jacek Koltan, geb. 1977, ist ein polnischer Philosoph, der als Mitarbeiter am "Europäischen Zentrum der Solidarnosc" in Danzig an der Erforschung der Geschichte der Gewerkschaft "Solidarität" arbeitet und sich mit sozialen Bewegungen beschäftigt.

Hörfehler | Fussball-Zeitgeschichte
HRF 199 | Oberschlesiens Fußballwiege - Ratibor

Hörfehler | Fussball-Zeitgeschichte

Play Episode Listen Later Jul 9, 2024 69:24


Die über 120jährige Fußballgeschichte der oberschlesischen Stadt Ratibor zeichnet auch ein gesellschaftspolitisches Bild einer Region, die in den vergangenen fast hundert Jahren weitreichende Veränderungen durchmachte. Als sich der erste Verein der Stadt, der FC Ratibor 03 gründete, gehörte Ratibor zu Preußen. Ländlich geprägt stand man immer im Schatten des oberschlesischen Reviers und doch konnte man mehr als nur Achtungserfolge verzeichnen. Bekannte Namen begannen hier mit dem kicken, z.B. Hans Plawky, der mit der SpVgg Fürth an der Endrunde der Deutschen Meisterschaft teilnahm. Philipp Gawenda wurde 1926 deutscher Vizemeister mit Hertha, Arthur Bialas wurde 1961/62 Oberliga Torschützenkönig der DDR. Und Namen die man heutzutage noch kennen kann sind z.B. Franz Smuda oder Sebastian Tyrala. Die Liste ist längst nicht vollständig. Aber mit der Gründung der Solidarnosc ändert sich was in Ratibor und spätestens mit dem endgültigen Ende des eisernen Vorhangs beginnt ein Niedergang, den man auch im einst westlichen Nachbarland nur zu gut kennt.

Hörfehler | Fussball-Zeitgeschichte
FF 199 | Oberschlesiens Fußballwiege - Ratibor

Hörfehler | Fussball-Zeitgeschichte

Play Episode Listen Later Jul 9, 2024 69:24


Die über 120jährige Fußballgeschichte der oberschlesischen Stadt Ratibor zeichnet auch ein gesellschaftspolitisches Bild einer Region, die in den vergangenen fast hundert Jahren weitreichende Veränderungen durchmachte. Als sich der erste Verein der Stadt, der FC Ratibor 03 gründete, gehörte Ratibor zu Preußen. Ländlich geprägt stand man immer im Schatten des oberschlesischen Reviers und doch konnte man mehr als nur Achtungserfolge verzeichnen. Bekannte Namen begannen hier mit dem kicken, z.B. Hans Plawky, der mit der SpVgg Fürth an der Endrunde der Deutschen Meisterschaft teilnahm. Philipp Gawenda wurde 1926 deutscher Vizemeister mit Hertha, Arthur Bialas wurde 1961/62 Oberliga Torschützenkönig der DDR. Und Namen die man heutzutage noch kennen kann sind z.B. Franz Smuda oder Sebastian Tyrala. Die Liste ist längst nicht vollständig. Aber mit der Gründung der Solidarnosc ändert sich was in Ratibor und spätestens mit dem endgültigen Ende des eisernen Vorhangs beginnt ein Niedergang, den man auch im einst westlichen Nachbarland nur zu gut kennt.

KONTRAFUNK Unter Freunden
Unter Freunden: Jacek Kaczmarski, der „Sänger der polnischen Seele“

KONTRAFUNK Unter Freunden

Play Episode Listen Later Feb 15, 2024 49:07


Er gehört zu den ganz Großen unter den Liedermachern: Jacek Kaczmarski. In Polen kennt man ihn als den „Barden der Solidarnosc“, in Deutschland ist er weitgehend unbekannt. Oliver Zimski, der seine Texte übersetzt hat, stellt ihn ausführlich vor und berichtet von dem aufregenden Privatleben Kaczmarskis und von dessen Bedeutung für das polnische Selbstverständnis. Dabei stellt sich heraus, dass es nicht möglich ist, ihn für eine politische Richtung zu vereinnahmen. Dafür sind seine Lieder, in denen verschiedene historische Szenen beleuchtet werden und mit Kunstgriffen des Symbolismus gespielt wird, viel zu anspruchsvoll. Für Oliver Zimski hatte die Begegnung mit Kaczmarski tiefgehende Folgen. Er hat seine Liebe zu Polen aufgefrischt und bemerkt, dass sie an eine uneingestandene Sehnsucht aus der Kindheit anknüpft; er lernte über die Lieder von Kaczmarski die Geschichte Polens besser kennen und entschloss sich, die Sprache ernsthaft zu studieren. So wurde er Übersetzer und Schriftsteller. Auch in seinen Büchern spiegelt sich seine Hinwendung zu Polen, unserem nächsten Nachbarn, der uns dennoch so fremd erscheint.

Le Point du jour
12 décembre 1981 : Solidarnosc

Le Point du jour

Play Episode Listen Later Dec 12, 2023 2:42


Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Européen de la semaine
Donald Tusk, l'homme par qui le changement en Pologne peut arriver

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later Sep 30, 2023 3:27


Le 15 octobre prochain se tiennent des élections législatives en Pologne. Un scrutin qui sera observé par le reste des pays de l'Union européenne puisque le PiS, le Parti droit et pouvoir, une formation conservatrice et eurosceptique, accusée de bafouer l'État de droit et qui est au pouvoir de manière continue depuis 2015, pourrait l'emporter si l'on s'en tient aux derniers sondages. Mais c'est sans compter sur l'ancien président du Conseil des ministres et président du Conseil européen Donald Tusk, chef de fil du KO, la coalition civique, qu'il dirige depuis son retour à la politique nationale en 2021, et qui fait figure d'outsider pour ce scrutin. Malgré une campagne très agressive à son encontre et des chances très minimes de l'emporter, ce politicien chevronné pourrait bien tirer son épingle du jeu. Il est né à Gdansk, là où le combat politique pour le retour à la démocratie a débuté en Pologne en 1980. Et c'est là que cet historien de formation, père de deux enfants, a décidé de se lancer en politique, explique Jérôme Heurtaux : « C'est quelqu'un qui, dans les années 1980, alors qu'il était un étudiant encore très jeune, a été d'abord un militant de l'opposition démocratique aux communistes. Il a été un des leaders de l'Association des étudiants indépendants qui étaient proches de celui de Solidarnosc (le premier syndicat libre et autonome du Parti) dans la région de Gdansk. »Un homme de droite, mais libéral et pro-européenDonald Tusk a très vite forgé ses convictions politiques, explique le politologue, spécialiste des changements de régime en Europe post-communiste, actuellement maître de conférences à l'Université Paris-Dauphine : « C'est quelqu'un qui a un positionnement très libéral sur le plan économique, plutôt progressiste sur le plan sociétal, qui est une personnalité démocrate ouverte aux influences d'où qu'elles viennent. Donc, c'est quelqu'un qui ne peut pas être classé comme un conservateur polonais classique, en tout cas pas comme ceux qui sont au pouvoir, mais c'est un homme de droite. S'il était Français, on dirait que c'est un centriste qui penche un peu à droite. »Donald Tusk a gravi tous les échelons politiques. Il a participé en 1990 à la fondation du KLD, le Congrès libéral-démocrate, dont il prendra la présidence un an plus tard. Élu député, puis sénateur, il quitte cette formation pour rejoindre les rangs du PO, la Plate-forme civique en 2001. Après un échec lors de la présidentielle de 2005, il devient président du Conseil des ministres deux ans plus tard. Un poste qu'il va occuper jusqu'en 2014 et sa désignation comme président du Conseil européen.Une personnalité qui continue d'être plébiscitée dans son pays malgré son absence sur la scène politique polonaise, détaille Krzysztof Soloch, professeur à l'université Paris-Sorbonne, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Europe du Nord : « Selon tous les sondages qui ont été réalisés après les dernières élections présidentielles, tous les sondages ont démontré une forte popularité de Donald Tusk. Donc, c'est lui qui incarne le mieux le parti, donc l'opposition, en tant que libéral pro-européen, donc pro-européen convaincu. Il faut d'ailleurs souligner que la Pologne reste toujours le pays où le soutien pour l'Union européenne est le plus fort au sein de l'Union européenne. Et c'est lui qui incarne le mieux cette Europe. »Un retour sur la scène politique polonaise réussiCe retour sur la scène politique nationale et surtout le fait qu'il continue de séduire les électeurs est peu banal, estime Jérôme Heurtaux :« L'un des faits marquants de la carrière de Donald Tusk, c'est son retour réussi dans la politique polonaise en 2021, alors qu'il s'était absenté depuis 2014. Donc 7 ans après avoir quitté le gouvernement, il revient en politique nationale et il retrouve son poste de président du parti. Il revient, il s'impose et il mène la campagne des élections législatives cette année. Donc, c'est quand même quelque chose à noter parce que nous connaissons d'autres exemples, notamment en France, de retours totalement ratés d'hommes politiques qui ont occupé des positions de pouvoir dans le passé. »Un retour au pouvoir grâce au jeu des alliances ?Et ce retour réussi a provoqué de la part des médias proche du PiS, le parti Droit et Pouvoir qui dirige la Pologne depuis 2015, une véritable campagne de dénigrement. Une campagne également véhiculée par des médias publics à la solde du gouvernement, comme le détaille la plupart des spécialistes de ce pays d'Europe de l'Est. Et malgré ça, cet européen convaincu qui prêche notamment pour un retour de l'État de droit, pourrait bien créer la surprise, même si sa coalition compte dix points de retard sur le PiS selon les derniers sondages.C'est en tout cas l'avis de Krzysztof Soloch : « Ça va être très difficile. Il reste peu de temps avant les élections. Mais il faut dire que la situation économique polonaise est des plus en plus difficile. Il y a une inflation de plus de 17% et donc le contexte socio-économique est plutôt favorable au parti pro-européen de Tusk. Il met également l'accent sur le déblocage du plan de relance européen, dont le versement est conditionné à des réformes liées à l'État de droit, que le PiS est accusé de bafouer depuis 2015. Donc, il sera peut-être très difficile pour Donald Tusk de gagner ces élections-là, mais il peut, grâce à d'autres partis d'opposition, recueillir un nombre suffisant de voix pour former le futur gouvernement. »Donald Tusk le sait, à 66 ans, il s'agit peut-être de sa dernière opportunité pour revenir au pouvoir, même s'il s'est toujours engagé à combattre les idées véhiculées par le parti Droit et Justice. Des idées qui n'ont pas leur place dans l'Union européenne, estime-t-il.

Le grandi voci del Festival dell'economia
Solidarietà e valori nel XXI secolo

Le grandi voci del Festival dell'economia

Play Episode Listen Later Jul 6, 2023


Al Festival dell'economia di Trento 2023 il racconto in prima persona di uno dei più illustri protagonisti nella seconda metà del Novecento: dalle lotte di Solidarnosc alla caduta del muro di Berlino, dalla dissoluzione dell'Unione Sovietica alla Russia di Putin. In questa puntata de "Le grandi voci del Festival dell'economia", Lech Walesa, premio nobel per la pace ed ex presidente della Repubblica di Polonia, racconta il proprio passato fornendo una prospettiva futura per una vera armonia fra i protagonisti della geopolitica attuale.

Boktips
Bak kulissene i verdenspolitikken | Christian Borch

Boktips

Play Episode Listen Later Jun 29, 2023 25:23


I nesten femti år har Christian Borch stått ringside der beslutninger fattes. Han har seilt i utenriksfart, arbeidet i The Times og Morgenbladet, er utdannet fra London School of Economics og Forsvarets Høyskole. Men for det norske folk er han først og fremst kjent fra NRK, der han har vært en av kanalens synligste og best respekterte medarbeidere gjennom en liten menneskealder. I boka «Bak kulissene» letter han på sløret og gir leseren innsikt i de like dramatiske som avslørende – og ofte absurde – situasjoner en journalist plassert nær maktens kjerne kan komme bort i. Erfaringene skriver seg fra løpende nærkontakt med så forskjellige prosesser som Solidarnosc i Polen, utviklingen i Israel, nedrustningsforhandlinger, bruk av dødsstraff i Texas, forholdene i og til EU, krig i Afghanistan, USA, Treholt-saken og mye, mye mer. Sentralt står forholdet mellom politisk makt, løgn og fordreide virkelighetsbilder, sosial urettferdighet og viljen til å finne en sannhet i det hele. Hør Christian Borch i samtale med Knut Gørvell. Opptaket er gjort på arrangementet Boktips LIVE i Cappelen Damm-huset, våren 2023.

INSIEMI
7 La socialità, giorno dopo giorno. STADERA, dove si cuciono relazioni gentili.

INSIEMI

Play Episode Listen Later Jun 12, 2023 31:26


Eccoci nel quartiere di Stadera, tra i Navigli e il Gratosoglio, un piccolo agglomerato popolare e multiculturale che può contare su una strategica fermata della linea verde della metropolitana collegata con il centro della città, ma soprattutto sulla decennale vocazione per la materia sociale dei cittadini che lo abitano. Gli spazi di partecipazione civica e di offerta culturale e solidale in questa zona costituiscono una rete che comprende più di una trentina di associazioni sul territorio dove spicca, a far da collante, la biblioteca civica situata nel Parco della Chiesa Rossa, un vero punto di riferimento per gli abitanti del quartiere che sono impegnati a cucire relazioni anche grazie a un altro ‘centro nevralgico' che, incredibilmente, si trova al centro del cortile di quattro storici condomini di edilizia popolare: le Quattro Corti di Stadera. È proprio qui, grazie alle cooperative Solidarnosc di CCL e Dar=casa, che nel 1999 prende vita un progetto rivoluzionario e purtroppo mai replicato, dove il mondo cooperativo ha ristrutturato degli alloggi di Aler, rimettendoli nel mercato a canone calmierato, e preoccupandosi anche della componente umana. Attenzione ai costi della vita di chi abita queste case, quindi, ma anche a come migliorarla attraverso spazi e iniziative in cui ognuno può fare la sua parte, favorendo le relazioni sociali e innescando un un processo di cura e rispetto per la comunità. E allora, ascoltiamo insieme le voci di chi la vive questa comunità, e di chi la costruisce - giorno dopo giorno -, voci come quella della milanesissima signora Maria, 78 anni portati con grinta, quella entusiasta di Everlyne, keniota mamma di tre bambini nati in Italia, o quella emozionata di Falli, che dopo la traversata su un barcone dalla Libia, ha trovato casa e lavoro grazie alle Corti.

Ein Buch
Mariusz Hoffmann: Polnischer Abgang

Ein Buch

Play Episode Listen Later Jun 6, 2023 9:27


Der Begriff Migrationshintergrund bekommt in diesem Roman Farbe und Gesicht. „Polnischer Abgang“ heißt der Debutroman von Mariusz Hoffmann und der Titel bedeutet als Redensart von einer Party zu verschwinden, ohne sich zu verabschieden. Genau das hat Jareks Großmutter Agnieszka getan, sie ist einfach ausgereist nach Deutschland, ohne Bescheid zu sagen. Doch nun, nach der Wende schickt sie eine Einladung, Freibrief für ein Visum.

Bad Podcast
Road To Cannes 1981 - L'esordio di Mann, la fine di Cimino e Possession... battuti dall'attualità

Bad Podcast

Play Episode Listen Later May 3, 2023 5:33


QUESTA È UNA PREVIEW! Il podcast completo è su BadTaste+ https://wp.me/pcLE6k-2C1h La terza puntata di Road To Cannes si occupa del 1981: edizione nella quale un film accettato in concorso a festival già iniziato sbaraglia la concorrenza, è L'uomo di ferro di Andrzej Wajda, instant film sui movimenti di Solidarnosc con forti legami con un altro film, più vecchio di Wajda. Tutto il giorno dopo dell'attentato a Karol Wojtyla. Un podcast a cura di Gabriele Niola e Bianca Ferrari, prodotto da Gabriele Niola, musiche di Le piccole morti.

Racconti di Storia Podcast
Le Ombre Sul Pontificato Di Giovanni Paolo II

Racconti di Storia Podcast

Play Episode Listen Later Feb 3, 2023 18:27


Il nostro canale Youtube: https://www.youtube.com/channel/UC1vziHBEp0gc9gAhR740fCwSostieni DENTRO LA STORIA su Patreon: https://www.patreon.com/dentrolastoriaAbbonati al canale: https://www.youtube.com/channel/UC1vziHBEp0gc9gAhR740fCw/joinUn pontificato lungo 27 anni, un periodo, quello che va dal 1978 al 2005 costellato di scandali e misteri che hanno coinvolto in pieno il Vaticano. Lo scandalo del Banco Ambrosiano, con le relazioni pericolose tra lo IOR di Marcinkus e la finanza oscura di Calvi, il Caso Orlandi, l'omicidio di Oscar Romero, arcivescovo salvadoregno assassinato durante una funzione, l'incontro con Augusto Pinochet in Cile, l'appoggio al discusso Opus Dei e molto altro. Un pontificato con molte ombre, alcune molto oscure, che hanno segnato il papato di Giovanni Paolo IIDiventa un supporter di questo podcast: https://www.spreaker.com/podcast/racconti-di-storia-podcast--5561307/support.

Hellwinter
Stormrider EP.01 - Lupo Solidarnosc

Hellwinter

Play Episode Listen Later Jan 25, 2023 6:50


In Stormider vi racconto qualcosa della mia storia ludica, intrecciata coi ricordi dei cambiamenti di costume che ho vissuto in ormai 40 anni di onorata carriera da giocatore.

TNT Radio
Ola Frithiofson (Part 1) on The Dirk Pohlmann Show - 16 October 2022

TNT Radio

Play Episode Listen Later Oct 16, 2022 55:34


On today's show we discuss The Olof Palme murder, the sinking of the Estonia and the nordstream pipeline explosion are other topics that will be discussed, as well as the demise of social democracy worldwide. GUEST OVERVIEW: Ola Frithiofson is a political appointee who worked for several Swedish social democratic governments in late 1980s and 1990s. He was leader of international affairs in the social democratic youth organization. At that time he travelled to Nicaragua and to Poland to help Solidarnosc. Ola Frithiofson's father was undersecretary of defence in Sweden who told his sons confidentially early on in the 80s, that the submarines which violated Swedish waters regularly and made Olof Palmes detente policy impossible, were not Soviet but western. The military and the media told the swedes the subs were soviet.

TNT Radio
Ola Frithiofson (Part 2) on The Dirk Pohlmann Show - 16 October 2022

TNT Radio

Play Episode Listen Later Oct 16, 2022 55:29


On today's show we discuss The Olof Palme murder, the sinking of the Estonia and the nordstream pipeline explosion are other topics that will be discussed, as well as the demise of social democracy worldwide. GUEST OVERVIEW: Ola Frithiofson is a political appointee who worked for several Swedish social democratic governments in late 1980s and 1990s. He was leader of international affairs in the social democratic youth organization. At that time he travelled to Nicaragua and to Poland to help Solidarnosc. Ola Frithiofson's father was undersecretary of defence in Sweden who told his sons confidentially early on in the 80s, that the submarines which violated Swedish waters regularly and made Olof Palmes detente policy impossible, were not Soviet but western. The military and the media told the swedes the subs were soviet.

Labor History Today
Sharecroppers' struggles for rights and power

Labor History Today

Play Episode Listen Later Oct 9, 2022 24:25


Patrick Dixon talks with James Benton about the emergence of sharecropping as a compromise between former slaves – freedmen – and landowners, and sharecroppers subsequent struggles for rights and power. Benton is the Director of the Race and Economic Empowerment Project at the The Kalmanovitz Initiative at Georgetown University.  For our Labor History Object of the week, Ben Blake at the Meany Labor Archives pulls out a collection of buttons from the Solidarnosc union movement in Poland. NOTE: This podcast originally aired on October 7, 2018. Questions, comments or suggestions welcome, and to find out how you can be a part of Labor History Today, email us at LaborHistoryToday@gmail.com Labor History Today is produced by Union City Radio and the Kalmanovitz Initiative for Labor and the Working Poor. Engineered by Chris Garlock. Labor history sources include Today in Labor History, by David Prosten. This week's music: Sharecropper's Blues, featuring Charlie Barnet with Kay Starr on vocals.

il posto delle parole
Valeria Massa "Questa pioggia è neve"

il posto delle parole

Play Episode Listen Later Sep 3, 2022 26:35


Valeria Massa"Questa pioggia è neve"ArabaFenicehttp://www.arabafenicelibri.it/L'amore che non può non essere politica nella Polonia del 1980, quando Lech Wałęsa guidò gli scioperi di Danzica contro il regime comunista. È in questo momento storico, cruciale nella storia del Novecento, che si svolge buona parte della vicenda del libro. Una vicenda che prosegue nell'oggi, ma che deve fare i conti con tutto quello che accadde ai tempi di Jaruzelski e di Solidarność.Valeria Massa, come già nel precedente Non raccogliere gli ananas, gioca pericolosamente e sapientemente con la Storia, dentro la quale i personaggi “minori” del mondo grande vengono stritolati, ma mantengono la loro dignitàValeria Massa è nata a Torino, dove insegna francese da 27 anni. Nel 2015 ha pubblicato in formato ebook "Il re di un paese piovoso"(Io scrittore/GeMS). Questo è il suo primo romanzo su carta.IL POSTO DELLE PAROLEAscoltare fa Pensarehttps://ilpostodelleparole.it/

Zeteo
Bertrand Chevallier-Chantepie : Serons-nous des vivants avant notre mort ?

Zeteo

Play Episode Listen Later Jul 9, 2022 54:37


Bertrand Chevallier-Chantepie est coach en accompagnement professionnel, il est également engagé dans l'association Au Cœur des Hommes, qui a pour but d'aider les hommes à accomplir leur vie d'homme. Il vient de publier Accomplir sa vie d'homme, un livre qui résume justement les éléments essentiels de ce qu'il transmet. La vie était toute tracée, une belle carrière dans un groupe informatique, avant que Bertrand Chevallier-Chantepie vive une expérience charnière : En 2016, au moment où il vit des difficultés dans sa vie personnelle, il accepte d'aller vivre un camp entre hommes, au cœur du massif de la Sainte-Baume. C'est là que Bertrand Chevallier-Chantepie va prendre conscience comme jamais de sa dignité humaine, et surtout de sa dignité masculine : il découvre alors qu' « il est bon que je sois un homme ». Et s'il va puiser dans son expérience professionnelle, dans sa formation de coach et une très bonne connaissance de la psychologie, c'est à la lumière de sa foi chrétienne revitalisée à la Sainte-Baume qu'il éclaire toute sa transmission. Car de transmission ici, il est principalement question. Elle est l'essence de la vocation de l'homme et particulièrement du père, qu'il soit biologique ou spirituel : Diffusé quelques jours après le pélé des pères qui, en France, a rassemblé des dizaines de milliers de marcheurs vers Cotignac, Vézelay ou Montligeon, et avec une dimension supplémentaire particulière avec le décès de Stefan Wilkanowicz, qui fut un modèle de père et de beau-père (voir plus bas), cet épisode ouvre à son tour un chemin nouveau pour Zeteo, parce qu'il parle de paternité, de masculinité et de dignité humaine. Avec un invité qui sait, avec profondeur et même parfois avec une tendresse voisine d'une force sereine, restaurer les grandes qualités de l'homme masculin, celui qui traverse une sérieuse crise identitaire depuis quelques décennies. Vous pouvez aussi écouter ce 165ème épisode avec Bertrand Chevallier-Chantepie sur le site de Zeteo en cliquant ici. HOMMAGE À STEFAN WILKANOWICZ Si je n'ai aucun doute qu'il est déjà dans la paix et la joie de la présence de ce Dieu qu'il a tant aimé de son vivant, et de son épouse Thérèse qu'il a aussi tant aimée, c'est dans le déchirement et la tristesse que je pleure le départ hier matin de Stefan Wilkanowicz. Il y a deux ans, il était l'invité de Zeteo, au cours d'un épisode consacré à la Génération Jean Paul II. Sans lui, Zeteo n'existerait pas, et bien d'autres choses non plus, dont l'évènement le plus important de ma vie, il y a presque 32 ans jour pour jour, avec le mariage avec Marzena, sa propre fille. Alors qu'il voguait sereinement vers le centenaire, Stefan Wilkanowicz est parti un peu avant, à l'âge de 98 ans. Sans doute est-ce un nouveau clin d'oeil, un peu spécial celui-là, de cet homme si humble et si discret, bourré d'humour, qui aimait tant s'effacer derrière tous ceux qu'il rencontrait. Stefan Wilkanowicz était un homme exceptionnel. Un chrétien d'une piété et d'une humilité édifiantes, un intellectuel aussi modeste que brillant, un éditeur courageux, un chrétien engagé et aussi un cœur et un esprit formidablement ouverts à l'autre, quel qu'il soit, où qu'il soit. Il m'a marqué profondément, durablement. C'est lui qui a ouvert mon esprit un peu trop empli de certitudes vers l'attention, l'écoute et le respect envers tous. Jamais de ma vie n'ai-je rencontré un homme ayant autant d'amis issus de pays, de milieux, d'origines, de convictions et même de religions différentes. Le grand Cardinal Lustiger, entre autres, l'avait remarqué très vite. Stefan Wilkanowicz était devenu l'un des ses amis et conseillers privilégiés. Des cas semblables, je pourrais en citer beaucoup d'autres. Aux pires heures de la répression communiste en Pologne, Stefan Wilkanowicz a risqué sa vie et sa liberté pour défendre ses valeurs. Et s'il a gagné bien des combats dans sa vie, au point de figurer au rang des grandes personnalités de la Pologne des années Solidarnosc, c'est aussi grâce à une rencontre déterminante dans sa vie. Avec celui que Stefan Wilkanowicz était trop humble pour appeler son ami, un homme qui avait pourtant apprécié à ce point cet intellectuel doux et déterminé, qu'il en avait fait l'un des ses plus proches compagnons de route : Karol Wojtyla, qui s'est toujours appuyé sur lui et pour différentes missions souvent délicates, tout au long de sa charge épiscopale à Cracovie, comme tout au long de son pontificat romain. Le mot qui revenait le plus souvent chez Stefan Wilkanowicz, comme un refrain, c'était celui du dialogue. Et Dieu sait mieux que moi tous les dialogues qu'il a noué dans sa vie. Il était un passionné des faibles et des minorités, qu'il allait chercher en Asie – particulièrement au Viet-Nâm, le pays de son épouse Thérèse – aux Amériques du Nord, du Centre ou du Sud, en passant par les innombrables pays slaves qu'il aimait tous distinctement. Ce qui a sans doute été le plus remarqué chez lui, ce sont ses profondes et riches relations avec le monde juif. Celui qui, de nombreuses fois, a aimé reconnaître ses mérites. Nous vivons des temps troublés, qui l'inquiétaient lui aussi, même s'il ne perdait jamais l'espoir et qu'il avait la sagesse de ceux qui ont compris qu'à la fin, c'est toujours le bien qui gagne. C'est pourquoi, même en ces heures marquées par des divisions si douloureuses entre chrétiens, qui s'opposent avec parfois de la complaisance dans la violence, en particulier sur les réseaux sociaux, je prie pour que le dialogue et la paix l'emportent. En attendant, si la joie reviendra certainement, surtout avec le souvenir d'un homme aussi tendre et joyeux, ces heures sont celles du deuil, du vide, de l'absence… et d'un absurde qui crie dans ma tête et mon corps. Ces déchirements-là ne sont pas humains, nous ne sommes pas créés pour supporter ça. Alors, je regarde le Christ, celui que mon beau-père aimait tant, et je me dis que Lui saura déjà consoler les plus proches de Stefan Wilkanowicz : ses deux filles, ses petits-enfants, et tous ceux qui, comme moi, l'ont tant aimé. Ma prière et ma peine avec chacun d'entre eux, Au revoir et merci, merci tellement, cher beau-père, cher Stefan Wilkanowicz Guillaume Devoud POUR POUVOIR TRAVERSER L'ÉTÉPour traverser l'été au cours duquel nous diffuserons des épisodes inédits, nous avons toujours le même besoin de récolter chaque mois les dons de seulement 1% de nos 20000 auditeurs mensuels uniques, ceux qui écoutent en moyenne plus de deux épisodes par mois. Faire un don Soit 200 dons seulement par mois... Le chiffre ne semble pas élevé. Si le nombre de dons est en hausse, avec 79 reçus en juin, nous sommes encore loin d'atteindre notre objectif...  C'est pourquoi nous nous adressons à vous aujourd'hui en sollicitant, auprès de ceux d'entre vous qui le peuvent, un nouveau geste. Même symbolique, et quelqu'en soit le montant, il nous permettra de continuer notre mission. Nous avons vraiment besoin de vous ! Si vous continuez d'apprécier nos podcasts, si vous pouvez et voulez contribuer à notre mission, je vous adresse cet appel important pour nous : faire un don, ce qui nous permettra de traverser l'été et de continuer notre mission.  Les dons sont défiscalisés à hauteur de 66%. Ainsi, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Alors d'avance, un grand merci à ceux qui entendront cet appel et qui feront un don en cliquant ici.  Ceux qui préfèrent payer par chèque le peuvent en l'adressant à l'Association Telio, 116 boulevard Suchet – 75016 Paris. Virement : nous contacter. -------------- Telio : Le podcast pour raconter la vie des saints aux enfantsDepuis quelques jours, le 8ème épisode de Telio est en ligne : la suite et la fin de la vie de Sainte Mère Teresa - L'Ambassadrice de Jésus, racontée aux enfants. Pour l'écouter, cliquer ici.  -------------- Bethesda, "Veux-tu être guéri ?"Depuis quelques jours, le 40ème épisode de Bethesda avec Alexandra, très marquée par le décès de deux amis proches. Peu à peu, elle a été envahie par l'envie de ne plus vivre et d'être rappelée par Dieu, plutôt que de subir une vie dont elle ne voyait plus le sens. Élevée dans la foi chrétienne, Alexandra témoigne de l'intervention de Dieu dans sa vie, tout en douceur et en profondeur, à l'occasion du passage dans une église, ou de la rencontre avec une amie de ses parents.  Aujourd'hui, Alexandra est habitée par une foi ardente et un désir de partager au-delà du confort quotidien. Elle explique ici tout son cheminement, qui vient de l'amener à prendre une décision radicale et généreuse… Pour écouter le témoignage d'Alexandra : En un instant, j'ai senti que je passais de la mort à la vie, il suffit de cliquer ici. -------------- Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr    

Marxist Report
Online Communist Forum - 5-6-2022

Marxist Report

Play Episode Listen Later Jun 8, 2022 61:45


1 Jubilee: the monarchy and the left 2 (22.40) ‘Future of Britain': another ‘third party'? 3 (32.20) Ukraine and the left: back to the days of Solidarnosc? 4 (53.05) Global warming: new dark age

Accents d'Europe
En Irlande du Nord, le Sinn Fein aux portes d'une victoire historique

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later May 5, 2022 19:30


Élections locales au Royaume-Uni : les Nord-Irlandais élisent les 90 députés de Stormont, le Parlement local qui dispose de pouvoirs étendus en matière de justice, d'éducation ou de santé. Pour la première fois, les Républicains du Sinn Fein pourraient arriver en tête. Lors de ces élections en Irlande du Nord, les Républicains du Sinn Fein pourraient l'emporter sur les unionistes du DUP. Tous les sondages vont dans ce sens. Ce serait historique, vingt-quatre ans après l'accord du Vendredi saint qui a mis fin aux « Troubles », en 1998. Pour les jeunes militants républicains, aujourd'hui, la réunification n'est plus qu'une question de temps. Reportage dans le comté de Newry avec Laura Taouchanov.   Flambée de violences en Suède : débat sur la police La Suède votera dans 4 mois pour les élections législatives, avec une campagne dominée par la question de l'insécurité, et des images qui ont fait le tour du monde au moment du week-end de Pâques : des voitures de police en feu, des policiers blessés par les émeutiers... Des violences provoquées par la venue dans le pays de l'extrémiste danois Rasmus Paludan. Sa spécialité : brûler le Coran dans les banlieues. La police, qui lui avait donné une autorisation, est désormais critiquée. Anne-Françoise Hivert, à Malmö.   Hausse des violences en Islande La paisible Islande secouée par des violences inédites. Le « pays le plus sûr du monde » d'après l'Indice mondial pour la paix a été perturbé, ces derniers mois, par plusieurs fusillades et attaques à l'arme blanche, des actes liés selon la police à des bandes criminelles. Reportage dans un pays calme d'ordinaire avec notre correspondant à Reykjavík, Jérémie Richard.   Varsovie 83 : chronique de l'omnipuissance d'État Pour son deuxième film, le réalisateur polonais Jan Matuszynski revient sur une affaire d'État dans son film Varsovie 83, qui sort cette semaine sur les écrans français. Nous sommes en 1983, le général Jaruzelski dirige la Pologne d'une main de fer après avoir interdit le syndicat Solidarnosc. Varsovie 83 raconte une bavure policière, la mort d'un jeune homme, qui se trouve être le fils d'une opposante, et les services secrets qui essaient d'étouffer l'affaire. Frédérique Lebel a vu le film et rencontré son réalisateur. ⇒ Bande annonce du film.   C'est mon Europe : la conférence sur l'avenir de l'Europe Les jeunes Européens et la Conférence sur l'avenir de l'Europe, un exercice inédit de démocratie participative, qui vient de publier ses 325 propositions pour l'Europe de demain. Avec Alice Rouja.

Omnibus! With Ken Jennings and John Roderick
Episode 454: Solidarnosc (Entry 1187.EC0409)

Omnibus! With Ken Jennings and John Roderick

Play Episode Listen Later Apr 14, 2022 76:15 Very Popular


In which a well-mustached electrician starts a labor movement that even Ronald Reagan can get behind, and Ken is working on a chess novel. Certificate #26170.

Radio AlterNantes FM
La chronique de Patsy (57) : Ania Szczepanska, Une histoire visuelle de Solidarnosc,

Radio AlterNantes FM

Play Episode Listen Later Feb 9, 2022 3:46


Vu sur La chronique de Patsy (57) : Ania Szczepanska, Une histoire visuelle de Solidarnosc, Ania Szczepanska, Une histoire visuelle de Solidarnosc, Editions de la Maison des sciences de l'homme, 2021 Historienne et spécialiste du cinéma est-européen, Ania Szczepanska nous invite à revisiter la Pologne insurgée.(Patsy) Cet article provient de Radio AlterNantes FM

2historyków1mikrofon
73. Wspomnienie odcieni szarości

2historyków1mikrofon

Play Episode Listen Later Dec 13, 2021 53:51


Następny odcinek podcastu #2historykow1mikrofon pt. "Wspomnienie odcieni szarości" jest już dostępny online. Nie będzie chyba dużego zaskoczenia. Od tego tematu nie mogliśmy uciec. 40. rocznica wprowadzenia stanu wojennego stała się dla nas okazją do przypomnienia wydarzeń w kraju, ale i zwrócenia uwagi na zagraniczne reakcje. Przytoczyliśmy wyniki badań ankietowych, mówiliśmy dużo o pamięci i obchodzeniu się z nią. Na koniec wspomnieliśmy o uroczystości uniwersyteckiej, która odbędzie się 14 grudnia. Podczas niej po raz pierwszy wręczone będą odznaki pamiątkowe „Wrocławska Wolność” tym członkom naszej wspólnoty akademickiej, którzy przed 1989 rokiem podejmowali działania na rzecz praw człowieka, wolności i demokracji. Było też, jak zawsze, dużo o lekturach. Zapraszamy do słuchania i komentowania. Pełny tekst opisu zamieściliśmy na stronie internetowej naszego projektu: http://2historykow1mikrofon.pl/wspomnienie-odcieni-szarosci/ Wymienione w czasie audycji publikacje i materiały: - Mit August Macke durch Bonn ... eine Stadtführer - damals und heute, Bonn 2017. - Arbeiten und Leben bei Miele. Erinnerungen und Anekdoten, hrsg. vom Miele-Senioren-Kreis aus Anlass seines 50-jährigen Bestehens, Spangenberg 2014. - Polskie Dokumenty Dyplomatyczne (1981 styczeń-czerwiec), pod red. Piotra Długołęckiego, Warszawa: PISM 2021. - CBOS: niespełna połowa dorosłych Polaków pamięta dokładną datę wprowadzenia stanu wojennego, "Dzieje", 9.12. 2021, https://dzieje.pl/wiadomosci/cbos-niespelna-polowa-doroslych-polakow-pamieta-dokladna-date-wprowadzenia-stanu (ostatni dostęp: 13.12.2021) - Stan wojenny i polityka zagraniczna PRL. Kryzys polski 1980-1982 w międzynarodowej perspektywie, https://pism.pl/konferencje/stan-wojenny-i-polityka-zagraniczna-prl-kryzys-polski-1980-1982-w-miedzynarodowej-perspektywie (ostatni dostęp: 13.12.2021). - Andrzej Paczkowski, Wojna polsko-jaruzelska Stan wojenny czyli kontrrewolucja generałów, Warszawa 2021, https://wielkalitera.pl/sklep/historia/wojna-polsko-jaruzelska-stan-wojenny-czyli-kontrrewolucja-generalow-ksiazka/ (ostatni dostęp: 13.12.2021). - Bartosz Wielinski, Solidarność w tygrysiej klatce, https://wyborcza.pl/duzyformat/1,127290,16329097,Solidarnosc_w_tygrysiej_klatce.html (ostatni dostęp: 13.12.2021). - Tomasz Palak, Internet a prawo - jak się nie potknąć? Poradnik dla marketerów, blogerów i youtuberów, Gliwice: OnePress, 2021. - Piotr Kantorowski, Prawne aspekty podcastingu i innej twórczości internetowej, https://prawodlabiznesu.eu/ebook-pap.pdf (ostatni dostęp: 13.12.2021). - 100 years of diplomatic relation between Luxembourg and Poland from A to Z” / 100 lat stosunków dyplomatycznych między Luksemburgiem i Polską od A do Z, Ambasada Wielkiego Księstwa Luksemburga w Warszawie, Warszawa 2021, https://varsovie.mae.lu/en/Home/Publication-of-the-brochure-on-the-centenary-of-bilateral-diplomatic-relations-Publikacja-broszury-powstalej-z-okazji-stulecia-dwustronnych-stosunkow-dyplomatycznych (ostani dostęp: 13.12.2021). - Wincenty Lutosławski, Jak tanio podróżować? Wędrówki iberyjskie, wyd. Piotr Sawicki, Drozdowo: Fundacja Sztuk i Dialogu, 2021. - Antoni Dudek, Stan wojenny zrujnował Polskę, Rzeczpospolita. Plus Minus, 10-12.12.2021, https://www.rp.pl/plus-minus/art19183731-prof-dudek-stan-wojenny-zrujnowal-polske (ostatni dostęp: 13.12.2021). - Wrocławska wolność, https://uni.wroc.pl/wroclawska-wolnosc/ (ostatni dostęp: 13.12.2021). #2historyków1mikrofon Krzysztof Ruchniewicz Blog: www.krzysztofruchniewicz.eu Facebook: Instagram: www.instagram.com/ruchpho/ Twitter: twitter.com/krzyruch YouTube: www.youtube.com/channel/UCT23Rwyk…iew_as=subscriber Przemysław Wiszewski Blog: www.przemysławwiszewski.pl Facebook: www.facebook.com/przemyslaw.wiszewski Instagram: www.instagram.com/przewisz/ Twitter: twitter.com/wiszewski YuoTube: www.youtube.com/channel/UCuq6q08E…iew_as=subscriber Do nagrania intro i outro wykorzystaliśmy utwór RogerThat'a pt. „Retro 70s Metal” (licencja nr JAM-WEB-2020-0010041).

Le Cours de l'histoire
URSS, histoire d'une chute 1/4 : Arrête ton char ! Les premières fissures du bloc soviétique

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Dec 13, 2021 51:33


durée : 00:51:33 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Insurrection de Budapest en 1956, Printemps de Prague en 1968, création de Solidarnosc en Pologne en 1980. Les tentatives pour réformer le système communiste font trembler le bloc soviétique. Est-il pertinent d'y lire les signes annonciateurs de la dislocation de l'URSS ? - invités : Roman Krakovsky Historien, chargé de cours à l'Université de Genève et l'Université de Lille, spécialiste de l'Europe centrale et orientale; Jacques Rupnik Historien, politologue, directeur de recherche émérite au CERI/Sciences Po

Labor History Today
Sharecroppers' struggles for rights and power

Labor History Today

Play Episode Listen Later Oct 3, 2021 25:16


(Originally released 10/7/2018) Patrick Dixon talks with James Benton about the emergence of sharecropping as a compromise between former slaves – freedmen – and landowners, and sharecroppers subsequent struggles for rights and power. For our Labor History Object of the week, Ben Blake at the Meany Labor Archives pulls out a collection of buttons from the Solidarnosc union movement in Poland. Questions, comments or suggestions welcome, and to find out how you can be a part of Labor History Today, email us at LaborHistoryToday@gmail.com Labor History Today is produced by Union City Radio and the Kalmanovitz Initiative for Labor and the Working Poor. Engineered by Chris Garlock. This week's music: Sharecropper's Blues, featuring Charlie Barnet with Kay Starr on vocals. #LaborRadioPod #History #WorkingClass #ClassStruggle @GeorgetownKILWP #LaborHistory @UMDMLA #unions #sharecroppers #jamesBenton #solidarnosc #poland

Schröder trifft
#87 – Rafal Dutkiewicz, Ex-OB Breslau, Unternehmer

Schröder trifft

Play Episode Listen Later Sep 28, 2021 57:46


Der Zauberer von Breslau, so ist ein Interviewbuch mit Rafal Dutkiewicz überschrieben. Wer die Bilanz der Amtszeit des Oberbürgermeisters der niederschlesischen Stadt Breslau in Polen liest, kann fürwahr nicht glauben, was dieser Mann in der Zeit von 2002 bis 2018 mit seinem Team auf die beine gestellt hat. 400.000 neue Arbeitsplätze, Vervierfachung der städtischen Einnahmen, Erneuerung des Flughafens, der Stadtumgehung, 2016 Kulturhauptstadt des Jahres, das Heinrichauer Buch wurde zum geistigen Welterbe. Die deutsch-polnische Verständigung ist für den perfekt Deutschen sprechenden Politiker essenziell, dazu gehört die Partnerschaft seiner Stadt mit Wiesbaden. Die aktuelle polnische Regierungspolitik hält Dutkiewicz für eine Schande, wie er im Podcast „Schröder trifft“ erzählt. Ein Angebot der VRM.

Cold War Conversations History Podcast
A workers view of Poland from Łódź in 1986 (191)

Cold War Conversations History Podcast

Play Episode Listen Later Aug 6, 2021 51:31 Transcription Available


Evan Gilvray has written a number of books on Poland as well as biographies. He is well versed in Poland and Polish society and away from the usual locations of Krakow and Warsaw.Evan first visited Poland in 1986, 5 years after the declaration of martial law which triggered the suppression of the free trade union Solidarity in December 1981. He visited some friends he had made via correspondence, who lived in the city of Łódź. He provides us with a great insight away from the intelligentsia as his friends were workers. We hear in some detail how the communist party was perceived, life as a worker, as well as views on Lech Walesa and Solidarity.In the 1990s Evan interviewed General Jaruzelski, who as First Secretary of the Polish United Workers' Party (aka the communist party) gave the martial law order in 1981 and remained head of state until 1989. Extra info, and videos are here  https://coldwarconversations.com/episode191/If you are enjoying the podcast please tell your friends you can really help us grow the number of listeners.Now I need help to continue to track down these unknown stories of the Cold war and ensure they are preserved before they are lost. If you can spare it I'm asking listeners to pledge a small monthly amount per month to help keep us on the air (larger amounts are welcome too) plus you can get a sought after CWC coaster as a monthly financial supporter of the podcast and you bask in the warm glow of knowing you helping preserve Cold War history.Just go to https://coldwarconversations.com/donate/Peter Ryan is our host today and I am delighted to welcome Evan Gilvray to our Cold War conversation…If you can't wait for next week's episode do visit our Facebook discussion group where guests and listeners continue the Cold War Conversation. Just search Cold War Conversations in Facebook.Hi there, a quick word from your host – we won an award for Best Arts & History podcast at the QTT Media awards last week!Cold War Conversations is now officially an award-winning podcast which would not have been possible without all of you that listen to us as well as our financial supportersThank you one and all of you! Support the show (https://www.patreon.com/coldwarpod)

Gesichter Europas - Deutschlandfunk
Auf der Suche nach der Solidarität - Polen und die Solidarnosc-Bewegung

Gesichter Europas - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later Jul 31, 2021 53:51


Zehn Millionen Mitglieder hatte die berühmte Gewerkschaft in ihren besten Jahren – heute sind es gerade einmal 400.000. In kaum einem EU-Mitgliedsland sind Gewerkschaften so schwach wie in Polen. Und um das politische Vermächtnis der Solidarność-Bewegung tobt ein erbitterter Streit. Eine Sendung von Anja Schrum und Ernst-Ludwig von Aster.Von Aster, Ernst-Ludwig; Schrum, Anjawww.deutschlandfunk.de, Gesichter EuropasHören bis: 19. Januar 2038, 04:14Direkter Link zur Audiodatei

BASTA BUGIE - Cinema
FILM GARANTITI: Walesa, l'uomo della speranza (2013) - Storia romanzata di Lech Walesa e Solidarnosc

BASTA BUGIE - Cinema

Play Episode Listen Later Jul 16, 2021 7:28


TESTO DELL'ARTICOLO ➜ http://www.bastabugie.it/it/articoli.php?id=2955UOMO DELLA SPERANZA, IL FILM DI ANDRZEJ WAJDA SU LECH WALESA di Alessandra De Luca«Ho vissuto in Polonia l'occupazione nazista, la guerra, il regime comunista, l'affermarsi della libertà. Guardando i fatti della storia è sempre difficile separare colpevoli e innocenti, ma di una cosa sono certo: Lech Walesa è un indiscusso eroe dei nostri tempi. È stato il primo operaio a svolgere un ruolo determinante nella vita politica del nostro paese, che prima vedeva protagonisti solo intellettuali e aristocratici. Walesa ha capito che negoziare era meglio che ricattare e ha portato al successo l'intera Europa senza spargimenti di sangue». Ad affermarlo è il regista Andrzej Wajda, che ieri a Venezia ha presentato fuori concorso Walesa - Uomo della speranza , ritratto tra pubblico e privato del leader del sindacato Solidarnosc che ha capovolto l'ordine politico del dopoguerra europeo diventando simbolo della lotta per la democrazia. Dallo sciopero nel cantiere navale di Danzica nel 1970 all'elezione di Walesa alla Presidenza della Repubblica nel 1990, passando per l'introduzione della legge marziale in Polonia nel 1981 e l'assegnazione del Nobel per la Pace nel 1983 ritirato dalla moglie Danuta, il film ricostruisce la nascita della Nuova Europa utilizzando come griglia narrativa la celebre e profetica intervista che la giornalista Oriana Fallaci (interpretata da Maria Rosaria Omaggio), fece nel 1981 a un uomo tanto carismatico e coraggioso quanto controverso.«Walesa è il soggetto più difficile con il quale ho avuto a che fare durante i miei 55 anni di carriera cinematografica. Ammiro Lech da quando l'ho incontrato durante le trattative tra Solidarnosc e la Commissione Governativa e sono rimasto subito impressionato dalla sua lungimiranza, dalla lucidità con la quale valutava ciò che stava accadendo. Realizzare L'uomo di ferro nel 1981, film che ottenne un enorme successo in Polonia e che a Cannes vinse la Palma d'Oro, ha creato un rapporto ancora più forte con il movimento. Vorrei che questo film attirasse soprattutto i giovani. Quelli di una volta si facevano crescere i baffi per assomigliare a Lech, quelli di oggi non hanno idea di chi sia Walesa, un buon esempio per convincerli a partecipare attivamente alla nostra vita politica».Due scene nel film ci ricordano in modo particolare l'importanza che ebbe Karol Wojtyla nella lotta per la conquista della libertà: la famiglia Walesa in ginocchio davanti alle immagini televisive di papa Giovanni Paolo II in Polonia, nel 1979, visita che attirerà milioni di polacchi facendo crescere il ruolo della Chiesa Cattolica, e la firma delle trattative tra Solidarnosc, i comunisti e la Chiesa, firma per la quale Walesa utilizzò una grossa penna con le immagini del Santo Padre. «Solidarnosc non è stato il frutto delle conversazioni tra Walesa e Wojtyla, arrivato sulla scena quando il processo di rinnovamento era già in atto – spiega Wajda – ma la sua prima visita in Polonia dimostrò a tutti i cattolici polacchi che potevano sconfiggere la paura, che non avevano bisogno di alcun regime e che erano pronti per la libertà. Un evento che cambiò la mentalità dei miei connazionali e contribuì moltissimo al rafforzamento di Solidarnosc. In Wojtyla, che svolse un ruolo decisivo all'indomani dell'introduzione della legge marziale, il nostro paese aveva finalmente un rappresentante nel mondo molto più forte di qualunque politico a Mosca».Maria Rosaria Omaggio che sullo schermo fronteggia Walesa con pari carisma, aggiunge a proposito di Giovanni Paolo II: «Nulla mi ha spaventato nell'incarnare sullo schermo questa celebre giornalista, regina degli opposti. L'unico momento difficile è stato quando dovevo guardare una foto di Wojtyla vescovo esprimendo scetticismo e sfiducia: una scena che mi è costata una gran fatica visto l'amore che ho sempre provato per il futuro Pontefice».

BASTA BUGIE - Cinema
FILM GARANTITI: Walesa, l'uomo della speranza (2013) - Walesa era un collaboratore del regime comunista

BASTA BUGIE - Cinema

Play Episode Listen Later Jul 16, 2021 16:22


TESTO DELL'ARTICOLO ➜ http://www.bastabugie.it/it/articoli.php?id=4600WALESA ERA UN COLLABORATORE DEL REGIME COMUNISTAParliamo oggi di Polonia. E lo facciamo con Roberto Marchesini, che ci propone un'approfondita analisi su questo Paese, che ha attraversato periodi storici molto complessi, alcuni dei quali ancora oggi controversi. [...]Nel 1980 nasce il sindacato indipendente Solidarnosc. Quali scopo si prefiggeva e quale ruolo ebbe nella caduta del comunismo?Il sindacato indipendente nacque con lo scopo di tutelare le condizioni di vita degli operai polacchi. Per noi che siamo sempre vissuti in occidente fa un po' ridere pensare che gli operai debbano essere protetti da un regime sovietico, eppure è così: furono gli operai coloro ai quali il regime polacco chiese il maggior contributo di sangue. Ripeto: il sindacato indipendente nacque con lo scopo di tutelare le condizioni di vita degli operai polacchi, e non con quello di far cadere il regime. Queste persone erano nate e cresciute con il comunismo, non avevano nemmeno idea che potesse esistere un mondo diverso da quello. Per convincersene basta dare un'occhiata ai famosi 21 punti di Danzica, scritti su un foglio di compensato in occasione del celebre sciopero dei cantieri navali del 1980: "Aumento del salario base di ogni lavoratore di duemila zloty al mese per compensare l'aumento del prezzo della carne", "Scala mobile dei salari", "Realizzazione di un approvvigionamento pieno del mercato interno di articoli alimentari e limitazione delle esposizioni ai surplus"... Stupisce la semplicità delle richieste degli scioperanti: Solidarnosc non chiedeva la democrazia o la fine del regime, ma un trattamento più equo per gli operai.Solidarnosc divenne più di un sindacato: radunò un popolo (arrivò a circa diecimila iscritti), lo formò (anche grazie alla cosiddetta "università volante", con lezioni di storia, politica, economia e filosofia, ad esempio, nei fienili durante il pellegrinaggio a Czestochowa...). Ma tutto questo, ovviamente, non bastò a far crollare un sanguinario regime sovietico.Solidarnosc offrì un imponente tributo di sangue e dolore, ma nemmeno questo bastò a farla finita con il comunismo.Nel 1981 fu istituita la legge marziale, che restò in vigore fino al 1983. Durante questo periodo il regime offrì la possibilità a numerosi attivisti (soprattutto i leader) di Solidarnosc di uscire dal carcere, a condizione di lasciare il paese di di non mettervi più piede. Molti accettarono.Fino a quel momento, evidentemente, il regime era sicuro di schiacciare quel movimento popolare che destava attenzione in tutto il mondo.Poi qualcosa cambiò. Solidarnosc, decapitato e braccato, ebbe un ruolo nella caduta del comunismo pur non avendone l'intenzione? L'Occidente ne è convinto. È la solita versione della storia for dummies, nella quale i buoni vincono, i cattivi perdono e il bene trionfa. Io non la penso così. Probabilmente non la pensava così nemmeno Giovanni Paolo II, che disse a Messori: "Sarebbe [...] semplicistico dire che è stata la Divina Provvidenza a far cadere il comunismo. Il comunismo come sistema è, in un certo senso, caduto da solo. È caduto in conseguenza dei propri errori e abusi. Ha dimostrato di essere una medicina più pericolosa e, all'atto pratico, più dannosa della malattia stessa. Non ha attuato una vera riforma sociale, anche se era divenuto per il mondo una potente minaccia e una sfida. Ma è caduto da solo, per la propria immanente debolezza".Il comunismo è caduto da solo. Cosa accadde in realtà è difficile dirlo, ma è plausibile un'altra versione della storia, meno manichea e più realistica.Siamo rimasti ad un sindacato decapitato durante le leggi marziali. Gradualmente, a prendere la guida del movimento, si pose il KOR (Komitet Obrony Robotnikow, Comitato per la Difesa degli Operai), fondato nel 1976 da Antoni Macierewicz. Il KOR ebbe un ruolo straordinario nella difesa degli operai, soprattutto nei processi (politici) che il regime intentò nei confronti di alcuni di essi. Spiccarono per attivismo il fratelli Kazcynski, Lech e Jaroslaw, entrambi uomini di legge, che ritroveremo protagonisti nel nuovo millennio. Al KOR aderirono però anche personaggi discutibili, tra i quali il cosiddetto Commando, composto da due comunisti ucraini che si erano distinti per il tentativo di dare vita ad un '68 polacco: Jacez Kuron e Adam Michnik.Strana storia quella del '68, "spontaneamente sorto", per motivi completamente diversi, negli USA e in Europa. Ancora più difficile credere che un movimento simile sia sorto spontaneamente in Polonia, allora completamente isolata dal resto del mondo e con condizioni socio-economiche opposte a quelle che, secondo il mainstream, portò al '68 occidentale. Kuron fu il fondatore dei cosiddetti Scout comunisti, associazione per l'indottrinamento della gioventù polacca; e Michnik, il padre e il fratello del quale si distinsero per ortodossia comunista e ardore anti-polacco, è ora direttore del più importante quotidiano polacco: Gazeta Wyborcza (ex foglio di Solidarnosc al quale, in seguito, il sindacato vietò di fregiarsi del simbolo del sindacato). Gazeta Wyborcza è un quotidiano radicale portabandiera del gender, dell'abortismo, dell'europeismo e difensore di tutti coloro i quali ebbero un ruolo nel regime comunista.Per tutti gli anni Ottanta gli operai continuarono le loro lotte, e gli attivisti di base subivano pestaggi, incarcerazioni, trattamenti psichiatrici e talvolta la morte. Ad un certo punto, come un fulmine a ciel sereno, ecco la cosiddetta "tavola rotonda": Solidarnosc e il regime seduti attorno ad un tavolo a parlare pacificamente, con i comunisti decisi a passare lo scettro alla società civile polacca e a farla finita con il comunismo. Questa versione è credibile? Lo dubito. Forse non ricordiamo cos'era il comunismo, quanto feroce fosse, quanta poca considerazione avesse dell'opinione dei popoli che sottomise... "L'opposizione ce la facciamo noi", disse una volta Lenin; ricordiamo quello che ha detto Giovanni Paolo II: "Il comunismo è caduto da solo"...Il risultato è sotto gli occhi di tutti: il potere è passato gradualmente dalla vecchia nomenklatura sovietica ad una oligarchia legata alla prima talvolta in modo diretto e filiale; la magistratura è ancora quella comunista, così come i vertici militari, gli uomini dei media; le chiavi economiche del paese sono rimaste in mano a pochi noti... E i collaboratori? Gli uomini dei servizi segreti? Coloro i quali si sono macchiati di crimini orrendi? Sono scomparsi nel nulla? Fingiamo di sì. Fingiamo che, dopo l'89, queste persone non siano mai esistite; che tutto ciò che era prima sia svanito nel nulla con un colpo di penna.Kaczynski ha tentato una pacificazione nazionale: ha istituito l'Istituto per la Memoria Nazionale per favorire gli studi storici sul recente passato della Polonia; ha proposto la "lustracja", ossia alzare un velo sulla rete di collaboratori del regime. Non è riuscito a farlo, qualcosa di molto potente glie l'ha impedito, compresi gli strepiti e gli strilli ("Caccia alle streghe!!!") dei media occidentali (compresi quelli dell'Italia, paese che il proprio dittatore lo appese a testa in giù a Piazzale Loreto...). Come in Italia, e penso al Risorgimento, alla "lotta partigiana" e al 25 aprile, c'è una versione ufficiale che non può essere messa in discussione. Il problema è che una nazione fondata su una bugia, per quanto comoda, non sarà mai una nazione unita, pacificata, forte. Io credo che il regime, considerata l'impossibilità di proseguire con le sue devastanti politiche, abbia usato Solidarnosc (come abbiamo visto, infiltrato nei vertici) per una transizione morbida conservando il potere. A supporto di questa tesi c'è un particolare che molti ignorano: l'accordo tra Solidarnosc e il regime non avvenne durante la mediatica "tavola rotonda", bensì nel corso di precedenti accordi segreti in località Magdalenka, vicino a Varsavia. Non esistono documenti scritti di questi incontri, ma fotografie. Fotografie abbastanza impressionanti, che vedono membri del regime (tra i quali il generale dei Servizi Segreti Czeslaw Kiszczak) ed esponenti di Solidarnosc brindare insieme allegramente, come vecchi amici, mentre altri se ne stanno in disparte rigidi e pensosi.Questi sono fatti. Una locuzione "obbligata" circa queste vicende è questa: "Durante la rivoluzione polacca non fu rotto un vetro, nessun militare fu colpito, nessuna azienda danneggiata" (ANSA). Forse non è un caso. Il generale Jaruselski è stato processato per le leggi marziali, ma non è stato condannato (a causa delle sue condizioni di salute...). Nessuno ha pagato per gli innumerevoli crimini che il popolo polacco ha subito...Una domanda a sé merita la figura di Walesa. Un personaggio di certo importante, che ancora oggi fa parlare di sé e sul cui giudizio si sentono pareri discordanti...Ecco, Walesa, l'uomo simbolo di Solidarnosc, l'uomo che ha sconfitto il comunismo, il "lottatore senza compromessi". Un mito, un totem intoccabile nel mondo occidentale, soprattutto in Italia, dove non capiamo una sola parola di ciò che dice. Io ho in mente l'intervista che gli fece la Fallaci, davvero roba da mal di testa... In Polonia, dove capiscono quello che Walesa dice, è considerato una macchietta. Walesa era un elettricista, dichiara di non aver mai letto un libro in vita sua, ha grosse difficoltà ad esprimersi in polacco e quando lo fa parla per proverbi... davvero crediamo che quest'uomo abbia fatto crollare il comunismo mondiale? Se era così pericoloso, così potente, perché non è stato fatto sparire come tanti altri? Recentemente la moglie del generale Kiszczak ha portato all'Istituto per la Memoria Nazionale cinquanta chili di documentazione conservata dal marito. L'ha fatto per denaro, come lei stessa ha ammesso.

Accents d'Europe
Accents d'Europe - 1er mai: banderoles et muguet sous le signe du Covid

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Apr 30, 2021 19:30


Partout la pandémie a transformé la vie professionnelle avec, par exemple, l’arrivée massive du télétravail. Mais elle a aussi entraîné une hausse de la précarité et du chômage. Autant de préoccupations au programme du sommet sur «l'Europe sociale» qui réunit les 27, la semaine prochaine, au Portugal. En Italie, pour répondre aux transformations et aux besoins des plus précaires, un des principaux syndicats du pays, la CGIL, a ouvert une branche spéciale, la NIDIL, consacrée aux «nouvelles identités de travail». Les explications de Cécile Debarge. C’est aux États-Unis que la célébration du 1er mai a vu le jour, en 1886… mais en France, la première fête du Travail a eu lieu presque 20 ans plus tôt dans le nord du pays : au familistère de Guise, lieu d’innovation et d’une utopie sociale qui a duré un siècle. Reportage de Lise Verbeke. Des grèves de 1980 sur les chantiers navals de Gdansk à la dure répression qui a suivi… Ania Szczepańska, enseignante à l’Université Panthéon Sorbonne, retrace l’aventure du syndicat Solidarnosc, avec un double regard franco-polonais dans un livre intitulé Une histoire visuelle de Solidarnosc, (éd. de la Maison des Sciences de l’Homme), et ça se lit comme un roman. Qui n'a pas déjà les yeux tournés les vacances ? Elles sont à la Une de la dernière édition de Courrier international, avec une belle sélection d'articles de la presse européenne qu’Ingrid Therwath nous fait découvrir. Musique ! Au programme, aujourd'hui, une jeune voix venue d'Espagne : Alice Wonder, par Vincent Théval. ►À lire aussi : France: un 1er Mai à l'ère du Covid-19

Notizen aus aller Welt
40 Jahre Solidarnosc - Notizen aus Polen

Notizen aus aller Welt

Play Episode Listen Later Dec 17, 2020 21:40


Der 31. August 1980 gilt als die Geburtsstunde der polnischen Gewerkschaft Solidarnosc. Entstanden aus einer Streikbewegung war die Solidarnosc die erste unabhängige Gewerkschaft in den damaligen Ostblock-Staaten.

Morgunvaktin
Aðventan hófst í október í Kjarnaskógi

Morgunvaktin

Play Episode Listen Later Dec 9, 2020 130:00


Reglulega berast fréttir af því að svo og svo margt fólk bíði eftir að komast í liðskiptaaðgerð; að fá nýjan lið í hné eða mjöðm og jafnvel öxl. Lúnum liðum fylgja verkir og það snardregur úr möguleikum fólks á að sinna vinnu eða tómstundum og almennt njóta lífsins. En hvers vegna endast þessir mikilvægu liðir, að því er virðist, talsvert verr en margt annað í líkamanum? Þurfum við að hugsa betur um liðina en við gerum? Já, getum við styrkt þá með einhverjum hætti og dregið úr líkum á að þurfa í liðskiptaaðgerð? Við ræddum þessi mál við Hjört Fr. Hjartarson yfirlækni á Landspítalanum. Þrjátíu ár eru í dag síðan Lech Walesa var kjörinn forseti Póllands. Það var 9. desember 1990 sem fyrstu almennu forsetakosningarnar í sögu landsins voru haldnar og Walesa fór með sigur af hólmi. Hann vann sem rafvirki í Lenín-skipasmíðastöðinni í Gdansk og leiddi verkalýðsfélagið og andspyrnuhreyfinguna Solidarnosc eða Samstöðu sem barðist gegn stjórn kommúnista í Póllandi á níunda og tíunda áratug síðustu aldar. Vera Illugadótir sagði frá friðarverðlaunahafanum og forsetanum fyrrverandi. Skógræktarfélag Eyfirðinga er elsta starfandi skógræktarfélag landsins, það varð nírætt fyrr á árinu. Bækistöðvarnar eru í Kjarnaskógi, enn hann skemmdist talsvert í snjó og vondu veðri í fyrravetur. Helstu verkefni félagsins þessar vikurnar er sala á jólatrjám, en félagið er stórtækt í þeim efnum. Ágúst Ólafsson ræddi við Ingólf Jóhannsson, framkvæmdastjóra félagsins. Tónlist: Make you feel my love - Bob Dylan Z kopyta kulig rwie - Skaldowie Just like a woman - Bob Dylan

Morgunvaktin
Aðventan hófst í október í Kjarnaskógi

Morgunvaktin

Play Episode Listen Later Dec 9, 2020


Reglulega berast fréttir af því að svo og svo margt fólk bíði eftir að komast í liðskiptaaðgerð; að fá nýjan lið í hné eða mjöðm og jafnvel öxl. Lúnum liðum fylgja verkir og það snardregur úr möguleikum fólks á að sinna vinnu eða tómstundum og almennt njóta lífsins. En hvers vegna endast þessir mikilvægu liðir, að því er virðist, talsvert verr en margt annað í líkamanum? Þurfum við að hugsa betur um liðina en við gerum? Já, getum við styrkt þá með einhverjum hætti og dregið úr líkum á að þurfa í liðskiptaaðgerð? Við ræddum þessi mál við Hjört Fr. Hjartarson yfirlækni á Landspítalanum. Þrjátíu ár eru í dag síðan Lech Walesa var kjörinn forseti Póllands. Það var 9. desember 1990 sem fyrstu almennu forsetakosningarnar í sögu landsins voru haldnar og Walesa fór með sigur af hólmi. Hann vann sem rafvirki í Lenín-skipasmíðastöðinni í Gdansk og leiddi verkalýðsfélagið og andspyrnuhreyfinguna Solidarnosc eða Samstöðu sem barðist gegn stjórn kommúnista í Póllandi á níunda og tíunda áratug síðustu aldar. Vera Illugadótir sagði frá friðarverðlaunahafanum og forsetanum fyrrverandi. Skógræktarfélag Eyfirðinga er elsta starfandi skógræktarfélag landsins, það varð nírætt fyrr á árinu. Bækistöðvarnar eru í Kjarnaskógi, enn hann skemmdist talsvert í snjó og vondu veðri í fyrravetur. Helstu verkefni félagsins þessar vikurnar er sala á jólatrjám, en félagið er stórtækt í þeim efnum. Ágúst Ólafsson ræddi við Ingólf Jóhannsson, framkvæmdastjóra félagsins. Tónlist: Make you feel my love - Bob Dylan Z kopyta kulig rwie - Skaldowie Just like a woman - Bob Dylan

Rozmawiamy, czyli kultura i filozofia w Teologii Politycznej
[ENG] 1/4 Re-thinking Solidarity: Solidarity, religion and inter-faith dialogue

Rozmawiamy, czyli kultura i filozofia w Teologii Politycznej

Play Episode Listen Later Nov 27, 2020 92:10


Following the success of the last webinar, which marked the 40th anniversary of the foundation of Solidarnosc – the first independent trade union in the Soviet bloc, which led to the collapse of communism and a peaceful transition to democracy across Central and Eastern Europe, we are launching Re-thinking Solidarity series. Re-thinking Solidarity will bring together leading academics, historians, philosophers, theologians, social activists, policymakers, and legislators to engage in thoughtful reflection and re-think what solidarity means today, in light of a variety of societal changes, the current geopolitical situation an,d the consequences of COVID-19 pandemic. We will explore the idea of solidarity in the context of religion and inter-faith dialogue; environmental and financial sustainability; politics and political psychology; and equality and social justice. Solidarity, religion, and inter-faith dialogue speakers: Lord Alderdice (chair) Dariusz Karlowicz, Political Theology Daniel Greenberg, Jewish Law and Ethics Nazila Ghanea, University of Oxford Jaroslaw Kupczak OP, St. John Paul II Institute of Culture, Angelicum Re-thinking Solidarity is organized by the Centre for Democracy and Peace Building, the periodical, Political Theology, in partnership with St. Benet's Institute, St. Benet's Hall, University of Oxford, and The St. John Paul II Institute of Culture at the Pontifical University of St. Thomas Aquinas - the Angelicum in Rome, supported by the Polish Cultural Institute (London).

Côté jardin
Invité de Jacques Benhamou, Olivier Mazerolles

Côté jardin

Play Episode Listen Later Nov 2, 2020


Côté Jardin, émission présentée par Jacques Benhamou qui reçoit Olivier Mazerolles pour son livre « La curiosité est un défaut impardonnable » paru aux éditions de l’Archipel. Ténor du journalisme politique, ancien directeur de l'information de France 2, Olivier Mazerolle raconte 60 ans de carrière et de rencontres marquantes, en " on " ou en " off Ténor du journalisme politique, ancien directeur de l'information de France 2, Olivier Mazerolle raconte 60 ans de carrière et de rencontres marquantes, en " on " ou en " off ", avec quelques " clients " nommés Delors, Strauss-Kahn, Tapie, Le Pen... En soixante ans de métier, Olivier Mazerolle a connu les huit présidents de la Ve République, la Guerre froide, la chute du mur de Berlin, l'ère du terrorisme et l'aube de la société numérique. Il dévoile aujourd'hui l'envers de la profession et revient sur les événements qui l'ont marqué: la révolte de Solidarnosc, les conflits au Moyen-Orient, ses rencontres avec Walesa ou Sadate, mais aussi les coulisses de la politique française. Adepte du " off ", cet autodidacte a su gagner la confiance de la plupart des ténors de droite comme de gauche. Ainsi, Jacques Delors lui a confié, bien avant sa déclaration sur le plateau de " 7 sur 7 ", qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle de 1995. Olivier Mazerolle évoque les pressions qu'il a subies en tant que journaliste, mais aussi les failles des hommes et des femmes politiques. Sans chercher à s'épargner, il évoque les moments forts ou difficiles de son parcours: le "détail de l'Histoire" de Le Pen, les polémiques sur l'"affaire Baudis" ou l'annonce erronée du retrait politique d'Alain Juppé en 2004, qui occa- sionna son départ de France 2. Sans oublier la crise du Covid- 19 qui ne l'a pas épargné. Né en 1942 à Marseille, Olivier Mazerolle a fait ses premiers pas de journaliste en 1959, à l'âge de dix-sept ans, comme assistant d'un chro- niqueur judiciaire du Figaro. Il deviendra ensuite reporter, inter- vieweur, éditorialiste et dirigera les rédactions de RTL, France 2, puis de La Provence. Il assure chaque dimanche l'édito politique de RTL. Né en 1942 à Marseille, Olivier Mazerolle a fait ses premiers pas de journaliste en 1959, à l'âge de dix-sept ans, comme assistant d'un chroniqueur judiciaire du Figaro. Il deviendra ensuite reporter, intervieweur, éditorialiste et dirigera les rédactions de RTL, France 2, puis de La Provence. Il assure l'édito politique de RTL chaque dimanche. Il est l'auteur de Vue imprenable sur la campagne présidentielle : dans les coulisses avec les candidats (Hugo, 2012).

Sortir du capitalisme
Henri Simon, de « Socialisme ou barbarie » au refus du travail et du syndicalisme bureaucratique

Sortir du capitalisme

Play Episode Listen Later Oct 9, 2020 56:05


Un entretien autour de sa vie, de son œuvre et de ses engagements politiques, et donc notamment au sujet de Socialisme ou barbarie, du refus du travail et des luttes de classe en France, en Pologne, en Espagne et Angleterre au cours des années 1950-1970 avec Henri Simon, communiste de conseils, notamment auteur de Le 25 juin 1976 en Pologne : travailleurs contre capital, Spartacus, 1977 ; Pologne 1980-82, lutte de classes et crise du capital, Spartacus, 1982 et de « To the bitter end ». Grève des mineurs en Grande-Bretagne (mars 1984-mars 1985), Acratie, 1987 ; et co-auteur avec Cajo Brendel de De l'anti-franquisme à l'après-franquisme. Illusions politiques et lutte de classe, Spartacus, 1979. L’émission (50 minutes) comporte : Une analyse de son contexte familial d’origine, celui d’une famille athée dans un village rural de l’entre-deux-guerres marqué par une hégémonie catholique et une division de classe ouvriers agricoles – fermiers – classe moyenne – notables, avant une radicalisation des antagonismes au moment du Front populaire ; Un récit de son passage du PCF et de la CGT à Socialisme ou Barbarie et au communisme de conseils, notamment à travers une critique croissante du travail salarié et de sa morale qui conduit à son exclusion de la CGT ; Une brève histoire critique de Socialisme ou Barbarie (jusqu’à l’exclusion d’Henri Simon en 1958 du fait de ses divergences avec Castoriadis), de ses analyses anticapitalistes et antibureaucratiques, de ses divergences internes au sujet du communisme de conseils, du léninisme, de l’avenir du capitalisme et du coup d’Etat de Gaulle et de sa réaction aux grands événements des années 1950 (Allemagne de l’Est 1953, guerre d’Algérie, Hongrie 1956) ; Une histoire des organisations co-fondées par Henri Simon au cours des années 1960 (ILO et ICO), leur position de refus de l’avant-gardisme au moment des grèves de mai-juin 1968, et leurs rapports avec l’Internationale Situationniste ; Une description de son projet de thèse de sociologie du refus du travail, jamais terminée en raison d’un cambriolage ; Une analyse originale des luttes de classe en Pologne en 1976 et 1980-1981, en Espagne au cours des années 1970 et en Angleterre en 1984-1985 (grève des mineurs), avec une analyse critique du rôle des syndicats (notamment Solidarnosc).

Invité de la mi-journée
Invité international - En Biélorussie, «c'est un climat de guérilla qui s'installe entre l'opposition et le pouvoir»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Sep 20, 2020 6:03


Internet est coupé à Minsk. Les métros ne s’arrêtent plus en centre-ville, ni les trains. On voyait un peu partout des blindés de l’armée alors que commençait un nouveau rassemblement de l’opposition pour protester contre la réélection d’Alexandre Loukachenko, le 9 août dernier. L'opposition biélorusse redoute de nouvelles arrestations lors des manifestations ce dimanche 20 septembre. Décryptage avec Bruno Drweski, historien, maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientale (Inalco). Bruno Drweski est l’auteur d'« Une solidarité qui a coûté cher! – Histoire populaire de Solidarnosc », éditions Delga.

B5 Reportage
40.Jahre Solidarnosc - Kein Grund zu feiern?

B5 Reportage

Play Episode Listen Later Sep 9, 2020 22:15


Vor rund 40 Jahren geschah im ehemaligen Ostblock etwas was bis dahin unmöglich schien. In Polen wurde nach langen Kämpfen mit dem Regime die erste unabhängige Gewerkschaft zugelassen. Es war der Anfang vom Ende der Kommunistenherrschaft - nicht nur in Polen. Heute werden die Veteranen der Solidarnosc-Bewegung durch den Aufstand in Belarus an die eigenen Kampfzeiten erinnert. Die polnischen Errungenschaften von damals könnten durchaus positiv betrachtet werden. Könnten, werden aber nicht. Dafür sind die einstigen Führungsköpfe der Gewerkschaftsbewegung viel zu sehr zerstritten. Was nicht zuletzt darauf zurückzuführen ist, dass Politiker wie Kaczynski und Walesa die Gesellschaft weiterhin stark polarisieren.

Dobra Podróż
Rewolucja na Białorusi - relacja z pierwszej ręki

Dobra Podróż

Play Episode Listen Later Sep 1, 2020 44:34


W Mińsku Kuba spędził parę dni, w okresie umiarkowanego nasilenia protestów. Bez spektakularnych akcji milicji i OMONu, bez bicia pałami, za to z mnóstwem nadziei, radości, śpiewu i pozytywnej energii.Porozmawiamy o tym, jak wygląda ta “rewolucja” na miejscu, skąd się wzięła, co myślą Białorusini i czym różni się od ukraińskiego Majdanu. W tym odcinku bonus - dźwięki, które Kuba przywiózł z protestów. trochę krzyków, trochę muzyki, trochę wzruszeń. Przynajmniej dla nas, bo sytuacja za wschodnią granicą chwyta za serce.O tym opowiadaliśmy w tym odcinku:00:00Wstęp02:47Czy dało się przewidzieć rewolucję na Białorusi?07:25Czego domagają się protestujący Białorusini?08:24Jak w tym momencie wyglądają protesty w Mińsku? 09:54Jak wyglądało tłumienie protestów?16:43Jakie wartości wyznają protestujący oraz czy protesty można nazwać rewolucją?24:24Czemu nie ma liderów protestów w realu?28:33Czemu do protestów nie doszło wcześniej?30:49Rola kobiet podczas protestów na Białorusi33:33Jak ważne są aplikacje podczas protestów. Rewolucja na Białorusi - rewolucją Telegramu39:29Jak wygląda dziennikarstwo na Białorusi?42:16Czy dzisiejsze rewolucje potrzebują liderów w realu?LINKI:Książki:" Mińsk. Przewodnik po mieście słońca: Artur Klinau i nie o Mińsku, ale o Białorusi, bardziej onirycznie: Mateusz Marczewski “Koliste jeziora Białorusi”Jeżeli chcesz pomóc represjonowanym, to można np. bezpośrednio na białoruskiej zbiórce @bysolidfound (https://www.facebook.com/donate/759400044849707/108388587646909/), przez @belaruskidom (tak jakby nieoficjalna ambasada Białorusi w Warszawie - https://zrzutka.pl/uvhmut),albo przez adwentystów @adwentysci_gliwice: Www.adra.pl/Białorus- film o Łukaszence na kanale NEXTA na Youtube: https://www.youtube.com/watch?v=6IL6rMikkJgGdzie obserwować informacje z Białorusi?brief outridersow https://outride.rs/link do aplikacji telegram https://telegram.org/kanały na telegramie: nexta live https://t.me/nexta_live (ros)trochę bardziej wyselekcjonowane infromacje, mniejsza częstotliwość: https://t.me/nexta_tv (ros) Można też znaleźć na telegramie NEXTA ENGLISHZapraszamy do słuchania i czytania!Kasia i Kuba⭕️ YouTube:Subskrybuj nasz kanał:http://bit.ly/subskrybuj_dobrapodroz⭕️‍ Po‍‍słuchaj naszych podcastów na:Spotify: https://spoti.fi/34c7C7yApple Podcast: https://apple.co/38sysvBGoogle Podcast: https://bit.ly/google-podcast-dobra-podroz⭕️‍ Social media:Instagram: https://www.instagram.com/dobra_podroz/Facebook: https://www.facebook.com/tudobrapodroz/

Kontinent
40 Jahre Solidarnosc – Wie eine Bewegung Polen verändert und spaltet

Kontinent

Play Episode Listen Later Sep 1, 2020


40 Jahre nach der Zulassung der ersten echten Gewerkschaft im damaligen "Ostblock" entzweit die Erinnerung an die Solidarnosc-Zeit Polen. Das wird nicht zuletzt an der Symbolfigur jener Jahre deutlich, an Lech Walesa.

NDR Info - Das Forum
40 Jahre Solidarnosc - Streit um Gewerkschaftserbe lähmt Polen

NDR Info - Das Forum

Play Episode Listen Later Aug 31, 2020 15:11


1980 hat sich mit Solidarnosc die erste unabhängige Gewerkschaft Polens gegründet - mit Lech Walesa als Symbolfigur. 40 Jahre später spaltet das Gewerkschaftserbe die Menschen.

Europa heute - Deutschlandfunk
Belarus als Zeitreise für Solidarnosc-Veteranen

Europa heute - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later Aug 31, 2020 4:32


Autor: Pallokat, Jan Sendung: Europa heute Hören bis: 19.01.2038 04:14

Informationen am Morgen - Deutschlandfunk
Belarus als Zeitreise für Solidarnosc-Veteranen

Informationen am Morgen - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later Aug 31, 2020 4:03


Autor: Pallokat, Jan Sendung: Informationen am Morgen Hören bis: 19.01.2038 04:14

Stories From The Eastern West

In August 1980, after the firing of popular shipyard worker, Anna Walentynowicz, a strike broke out at the Vladimir Lenin Shipyard in Gdańsk. Suddenly this massive complex on the Polish coast, with 16,000 employees and of huge strategic importance for the Polish economy, was under worker occupation, and every day other workplaces in Gdańsk and around the country started joining in. Very soon the communist leadership in Warsaw realised that this wasn't just another strike they could snuff out with promised pay rises, or indeed by force. As for the shipyard workers, they realised that this was a chance to force the government to accept something they had long been fighting for… trade unions that were independent from the state, and run by the workers themselves… So who exactly was Anna Walentynowicz and how did her firing provoke a strike that took hold of the country? Why did Henryka Krzywonos stop her tram on a busy intersection in Gdańsk? How did a shipyard become a focal point for the battle for freedom and democracy? Did the strikers ultimately get what they were fighting for? Like our show? Sign up for our newsletter!  Time stamps [01:02] 1980s Poland: a country on the verge of a revolution [05:09] The strike starts at the shipyard... [07:19] ...and spreads to other workplaces in Gdańsk [12:10] How it looked from the other side of the fence [13:39] The strike becomes a country-wide protest [17:05] The protesters meet with the government delegation [22:00] The Gdańsk Agreement is signed [23:45] 'Solidarity' is founded by members of the Inter-Enterprise Strike Committee [27:40] Credits Further reading Poland's Walk To Freedom in 13 Iconic Photos // photo reportage on Culture.pl When the Stars Came Out for Solidarność // article on Culture.pl The European Solidarity Centre // the building's launch, on Culture.pl The Gdansk Agreement // on Wikipedia.org Further watching Who is Anna Walentynowicz? // an hour-long documentary about Anna Walentynowicz and the 1980 strikes (Polish/German with English subtitles) Robotnicy 1980 // a documentary about the strikes and negotiations at the Gdańsk shipyard (Polish only) Further visiting Stocznia jest kobietą - Shipyard is (a) female // a mobile app and audio tour that lets you discover the history of the Gdańsk shipyards through the eyes of the women who worked there. Android phone users can find it here. European Solidarity Centre // a museum in Gdańsk dedicated to the shipyard and the history of the Solidarity movement. Anna Walentynowicz Exhibition // a special exhibit on the grounds of the shipyard dedicated to the work and activism of Anna Walentynowicz. Presented in the shed she used to work in. The Institute of Urban Culture in Gdansk // free walking tours of the shipyard and other historic areas in Gdańsk. Credits Written & produced by Piotr Wołodźko Edited by Wojtek Oleksiak & Adam Zulawski Hosted by Nitzan Reisner, Adam Zulawski Scoring & sound design by Wojciech Oleksiak Many thanks to Joanna Duda-Gwiazda and Andrzej Gwiazda, Henryka Krzywonos, Aleksander Maślankiewicz, Halina Lewna and everybody else we spoke to along the way during the making of this episode. And a special thanks to Anna Miller from the Arteria Association and Metropolitanka Group in Gdańsk, for her knowledge and assistance. Also be sure to check out our special mini-series on the democratic revolutions of 1989: The Final Curtain. You can also find it in our feed.

COSMO Radio po polsku
COSMO Radio po polsku Ganze Sendung (31.08.2020)

COSMO Radio po polsku

Play Episode Listen Later Aug 31, 2020 20:30


W 40. rocznice powstania „Solidarnosci” z Wolfgangiem Templinem rozmawiamy o tym, czym polski ruch byl dla wschodnich Niemców. Powrócimy równiez do sobotniej demonstracji antykoronowej w Berlinie, a w cyklu „Damy rade” powiemy, jak NIE stracic prawa jazdy w Niemczech. Zaprasza Maciej Wisniewski.

Les derniers podcasts de la RTBF.be
L'oeil de Pierre Marlet - Les 40 ans de la création du syndicat polonais solidarnosc, ou le début de la fin du communisme.

Les derniers podcasts de la RTBF.be

Play Episode Listen Later Aug 31, 2020 5:27


Un regard sur l'actualité internationnale

SWR Aktuell Kontext
Polen streitet ums Erbe von Solidarnosc

SWR Aktuell Kontext

Play Episode Listen Later Aug 28, 2020 18:32


Die polnische Gewerkschaft Solidarnosc war die erste offiziell anerkannte Oppositionsbewegung im früheren Ostblock. Ihre Gründung am 31. August1980 gilt als Meilenstein in der Überwindung des kommunistischen Systems in Mittel- und Osteuropa. Der Gründer und Vorsitzende der Gewerkschaft, Lech Walesa, wurde nach dem Zerfall des Ostblocks zum ersten gewählten Präsidenten in Polen. Früher hatte Solidarnosc zehn Millionen Mitglieder, heute sind es noch 700 000. Um das Erbe der früheren Massenbewegung ist ein politischer Streit entbrannt, den Warschau-Korrespondent Jan Pallokat für SWR Aktuell Kontext analysiert.

Tag für Tag Beiträge - Deutschlandfunk
Wenn Frauen die Proteste angeführt hätten... 40 Jahre Solidarnosc

Tag für Tag Beiträge - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later Aug 28, 2020 9:17


Autor: Dzierzan, Dagmara Sendung: Tag für Tag Hören bis: 19.01.2038 04:14

radioReportage
40 Jahre Solidarnosc - Das weibliche Gesicht der polnischen Gewerkschaftsbewegung

radioReportage

Play Episode Listen Later Aug 27, 2020 20:12


Die erste freie, unabhängige Gewerkschaft Solidarnosc im ehemaligen Ostblock feiert am 31. August 40-jähriges Gründungsjubiläum. Die demokratische Massenbewegung in Polen trug entscheidend zum Sturz des Kommunismus bei und wurde von zahlreichen Frauen mit vorangetrieben. Doch die Geschichte der Solidarnosc-Frauen geriet weitgehend in Vergessenheit.

Invité de la mi-journée
Invité de la mi-journée - Biélorussie: «La Russie n'est pas prête à voir s'installer, à 500 km de Moscou, un État qui lui serait hostile»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Aug 16, 2020 8:40


Une semaine après une présidentielle contestée, l’opposition biélorusse donne une nouvelle fois de la voix en réunissant ce dimanche ses partisans à Minsk. De son côté, le président Loukachenko, qui a lui aussi participé à un meeting, a affirmé avec obtenu le soutien sécuritaire de Moscou. L'analyse de Bruno Drweski, historien, maître de conférences à l’Institut national des langues et civilisations orientale (Inalco) et auteur du livre Une solidarité qui a coûté cher! – Histoire populaire de Solidarnosc, publié aux éditions Delga.

Betrouwbare Bronnen
122 - De EU in de tweede helft van 2020: Voorzitten op z'n Duits

Betrouwbare Bronnen

Play Episode Listen Later Jul 7, 2020 94:00


In de tweede helft van 2020 is Duitsland voorzitter van de EU. Hadden de Kroaten door de begrotingsperikelen en corona al een lastig voorzitterschap, de Duitsers kunnen een uitermate ingrijpend en geopolitiek fascinerend halfjaar tegemoetzien. Nog nooit waarschijnlijk kwam het zo goed uit dat met Angela Merkel een door de wol geverfde en wereldwijd hooggeachte leider aan het Europese roer zal staan.En dat terwijl de Duitsers eerst uitgingen van een tamelijk relaxt halfjaar. Veel ceremonies om 30 jaar 'Wiedervereinigung' te vieren, om te herdenken hoeveel we danken aan Solidarnosc en Vaclav Havel en zo meer. Maar niets en niemand had kunnen voorzien wat er nu op Europa af komt.Jaap Jansen en PG Kroeger gaan de reeks van wereldwijde en economische uitdagingen na waar dit halfjaar door bepaald zal worden. Van post-corona investeringen, reddingspakketten, de West-Balkan, de gevolgen van de presidentsverkiezingen in de VS tot stevige besluiten over de rechtsstaat in Hongarije en Polen.PG kijkt daarbij in de historie naar hoe Duitsers dat doen, voorzitten. Hij identificeert drie grote tradities en stijlen daarin, waarin zowel het keizerlijk gezag van de Middeleeuwen als de werkwijze van Otto von Bismarck en Konrad Adenauer een grote rol spelen.Om dit uit te diepen is in het derde deel van deze aflevering een Duitse voorzitter van hoog niveau te gast. De eerste niet-Nederlandse voorzitter van een universiteit, Martin Paul van Maastricht University. Hij vertelt kleurrijk en met veel humor hoe het is om als Duitser in Nederland chef te zijn van een complexe organisatie van heel veel slimme en eigenwijze mensen. Over het wennen aan 'bijpraten'. Over leren polderen. Over de neiging besluiten te zien als start van een nieuwe discussie. En over de uiteindelijk hoge kwaliteit van onze besluiten.Hij spiegelt zich daarbij een beetje aan Helmut Kohl. Die zei altijd: "Ich bin ein Nassrasierer." 'Ik scheer me nat en dus moet ik mezelf elke ochtend weer aan kunnen kijken.' Voorzitten vereist zelfkennis en bereidheid tot een open vizier, zegt Paul.*** Deze aflevering is mede mogelijk gemaakt door de Europese Commissie, Weee Nederland en door donaties van luisteraars via Vriend van de Show*** Verder lezen Gemeinsam. Europa wieder stark machen. Programm der deutschen EU-Ratspräsidentschaft 1. Juli bis 31. Dezember 2020***Verder luisterenBB 109 – Mathieu Segers: Sterke lidstaten maken Europa sterkBB 71 – Caroline de Gruyter: De EU als het Habsburgse Rijk van onze tijdBB 20 – Peter Altmaier over Nederland in Europa, Brexit en opvolging MerkelBB 16 – Hoe Angela Merkel haar afscheid voorbereidt*** Tijdlijn00:00:00 – Intro00:02:37 – Deel 100:31:37 – Deel 201:17:13 – Deel 3 (Martin Paul)01:33:09 – Uitro01:34:00 – Einde

Eine Stunde History  - Deutschlandfunk Nova
Polen - Die Gründung der freien Gewerkschaft Solidarnosc 1980

Eine Stunde History - Deutschlandfunk Nova

Play Episode Listen Later Jun 26, 2020 35:22


1980 wird das Danziger Abkommen unterzeichnet und die freie Gewerkschaft Solidarność gegründet. Das Datum gilt als Anfang vom Ende der kommunistischen Herrschaft in Polen.

AGENTomasz
Stać nas na wszystko... Mówi rząd.

AGENTomasz

Play Episode Listen Later May 5, 2020 9:27


Dziś na tapecie roboty publiczne.Jedyne roboty, które naprawdę zabierają prace.

AGENTomasz
Stać nas na wszystko... Mówi rząd.

AGENTomasz

Play Episode Listen Later May 5, 2020 9:27


Dziś na tapecie roboty publiczne.Jedyne roboty, które naprawdę zabierają prace.

Chronique des Matières Premières
Chronique des matières premières - Comment sauver le charbon polonais?

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Apr 29, 2020 1:43


Comment sauver le charbon polonais, pénalisé par l'épidémie de Covid-19 ? Un membre du gouvernement lance le débat : il voudrait sortir son pays du système européen des quotas de CO2, le marché des droits à polluer. Dégager des liquidités pour relancer l’économie. Voilà en substance l’objectif de Janusz Kowalski. Le vice-ministre polonais des Biens de l’État a déclaré que le système européen des quotas de droits à polluer devrait disparaître dès l’année prochaine ou sinon, que les entreprises polonaises puissent s’en retirer. Ce système destiné à limiter les émissions de dioxyde de carbone menace l’avenir des secteurs énergétique et minier polonais, dit-il. Aujourd’hui, le pays produit toujours les trois quarts de son énergie à partir du charbon. La Pologne est donc clairement du côté des acheteurs de droits à polluer sur le marché. Et comme le prix de ses quotas a été multiplié par 5 en trois ans, la facture s’est considérablement alourdie. Le marché européen du CO2 plombe donc le secteur charbonnier polonais Sortir du marché, c’est donc donner un peu de marge financière au secteur énergétique polonais qui en a bien besoin. PGE, le géant public des centrales à charbon, est au bord du gouffre. Il souffre d’autant plus depuis le début de l’épidémie, avec la baisse de 4 % de la consommation d’énergie. Le marché européen du CO2 plombe donc le secteur charbonnier polonais, d’où les propos de Janusz Kowalski, applaudi par le syndicat Solidarnosc. Mais le vice-ministre, membre de l’aile très conservatrice, voire climatosceptique du gouvernement polonais, a été désavoué par l’aile plus progressiste et son représentant, Michal Kurtyka. Le ministre du Climat l’a assuré : la Pologne ne sortira pas du marché des droits à polluer. Kurtyka veut plutôt réformer le système, pour qu’il finance davantage la transition énergétique. La volonté d'abandonner le Green Deal La Pologne n’a donc pas rejoint la position très ferme de son voisin tchèque qui souhaite tirer un trait sur le Green Deal, le Pacte vert européen. Mais Varsovie reste en position d’attente. Avant de s’engager dans l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050. La Pologne veut des garanties. Abandonner progressivement le charbon pour le renouvelable, mais seulement si elle reçoit beaucoup d’argent et peut aider les mineurs à se reconvertir.

Cold War Conversations History Podcast
Warsaw Bureau Chief for Time Magazine 1981-83 (118)

Cold War Conversations History Podcast

Play Episode Listen Later Apr 17, 2020 56:36


Richard Hornik was the Warsaw Bureau Chief for Time Magazine from 1981-1983. He carried out numerous interviews with Solidarity Free Trade Union leader Lech Wałęsa including his last interview before martial law was declared in December 1981.He shares the stories of 1980s Poland as well as the interviews he carried out with the Solidarity leadership and the leaders of Communist Poland. If you are enjoying the show please leave a written reviews in Apple podcasts or share us on social media. By telling your friends you can really help the podcast grow.Now for $3 USD per month (larger amounts are welcome too) you can get a sought after CWC coaster as a monthly financial supporter of the podcast.Just go to https://coldwarconversations.com/donate/Thank you so much to our 89 generous supporters who help keep the podcast available for you all to listen to.In today’s episode, Richard and I talk about his interview with General Jaruselski and his meeting with Father Jerzy Popieluszko as well as his challenges with the SB Polish Security Service.We welcome Richard to our Cold War conversation…There’s further information on this episode in our show notes, which can also be found as a link in your podcast app.If you like what you are hearing, please leave reviews in Apple podcasts and share us on social media.If you can’t wait for next week’s episode do visit our Facebook discussion group where guests and listeners continue the Cold War Conversation. Just search Cold War Conversations in Facebook.Thankyou very much for listening. It is really appreciated – goodbye.Support the show (https://www.patreon.com/coldwarpod)

BASTA BUGIE - Cinema
FILM GARANTITI: Popieluszko - Il cappellano di Solidarnosc (2009) **

BASTA BUGIE - Cinema

Play Episode Listen Later Apr 7, 2020 9:32


TESTO DELL'ARTICOLO ➜http://www.filmgarantiti.it/it/articoli.php?id=62POPIELUSZKO - IL CAPPELLANO DI SOLIDARNOSCIl Servo di Dio Padre Jerzy Popieluszko nasce nella regione di Bialystok da genitori contadini. È un ragazzino molto religioso e solitario. Entra in seminario a Varsavia nel 1965. Durante il servizio militare (1966 – 1968) viene più volte punito per "atteggiamento ribelle". È ordinato sacerdote nel 1972. Presta la sua opera in diverse chiese di Varsavia, fra cui la chiesa di sant'Anna, sede della pastorale accademica da cui ogni anno parte il pellegrinaggio a Czestochowa degli studenti universitari e centro di numerose attività dell'opposizione. Alla fine degli anni Settanta ha seri problemi di salute, per cui deve limitare i suoi impegni.Nel giugno 1980 viene assegnato come sacerdote residente alla parrocchia di san Stanislao Kostka, sul cui territorio si trova la grande acciaieria "Huta Warszawa". Il 28 agosto è inviato dal primate di Polonia, cardinal Stefan Wyszynski, dagli operai della Huta in sciopero che chiedono un sacerdote per dire la Messa: diventa così il cappellano di Solidarnosc della Huta. Dopo l'introduzione dello stato di guerra è uno degli organizzatori del Comitato del Primate di Aiuto ai Perseguitati e alle loro famiglie, che coordina i comitati locali e nel gennaio 1982 assiste al processo contro gli operai della Huta. Insieme al parroco della chiesa di san Stanislao Kostka organizza ogni mese una Messa per la Patria, che raccoglie migliaia di persone: operai, intellettuali, artisti, e anche persone lontane dalla fede. Nelle sue omelie chiede il ripristino delle libertà civili e di Solidarnosc. Svolge un'ampia opera di sostegno materiale e spirituale e si mantiene in stretto contatto con gli intellettuali dell'opposizione e con le strutture clandestine di Solidarnosc. Le autorità temono la sua influenza e si fanno sempre più frequenti le proteste alla Curia di Varsavia in cui lo si accusa di attività anti statale. Viene strettamente controllato dai Servizi di Sicurezza, anche con la collaborazione di agenti segreti, fra cui una sacerdote e almeno quattro laici che fanno parte del gruppo dei suoi più stretti collaboratori (come è emerso dai dossier dei Servizi di Sicurezza), ed è continuamente convocato dalla polizia. Durante le Messe per la Patria la chiesa viene spesso circondata da un cordone di automezzi della polizia e fanno la loro comparsa dei gruppi di provocatori. Il 14 dicembre 1982 ignoti gettano nella sua stanza un mattone con una carica esplosiva. Da quel momento gli operai della Huta Warszawa decidono di garantirgli una scorta giorno e notte. Nel maggio 1983 organizza i funerali di Grzegorz Przemyk, il figlio della poetessa Barbara Sadowska, esponente di spicco dell'opposizione, ucciso dalla polizia. Nel settembre 1983 padre Popielusko organizza per la prima volta un pellegrinaggio di operai a Czestochowa, divenuto una tradizione che resiste ancora, e nell'autunno organizza presso la sua chiesa un'università parrocchiale per gli operai.Il 12 dicembre 1983 è convocato per un interrogatorio durante il quale viene fermato come indagato per "aver abusato della libertà di coscienza e di confessione, sia durante gli uffici religiosi, che nelle sue omelie". Rischia 10 anni di carcere e solo l'intervento dell'arcivescovo di Varsavia presso il Ministro degli Interni lo riporta in libertà senza che si arrivi al processo. I servizi di sicurezza, comunque, continuano a tenerlo sotto controllo, e il Primate Glemp gli propone di andare a studiare a Roma, ma rifiuta. Il 1 maggio 1984 celebra la Messa per gli operai, durante la quale parla della dignità del lavoro e al termine della funzione la polizia chiude le strade attorno alla chiesa e attacca la folla degli operai con gli idranti. Nello stesso periodo i mass media conducono una feroce campagna denigratoria contro di lui, definito dal portavoce del governo: "un fanatico politico, un Savonarola dell'anticomunismo, mentre le sue Messe non sono altro che rappresentazioni intrise di odio".Il 13 ottobre 1984 tre ufficiali dei Servizi di Sicurezza cercano di provocare un incidente automobilistico mentre si trova sulla strada per Danzica. Il 19 ottobre, durante la recita serale del Rosario in una chiesa di Bydgoszcz, il sacerdote ripete ancora una volta: "Chiediamo di essere liberi dalla paura, dal terrore, ma soprattutto dal desiderio di vendetta. Dobbiamo vincere il male con il bene e mantenere intatta la nostra dignità di uomini, per questo non possiamo fare uso della violenza". Mentre rientra a Varsavia viene rapito da quegli stessi tre ufficiali. Il suo autista, Waldemar Chrostowski, riesce a fuggire e racconta l'accaduto: immediatamente a Varsavia cominciano le veglie di preghiera in un clima di grande apprensione. Il 30 ottobre il suo corpo viene ritrovato nel lago di Wloclawek. L'autopsia rivela che prima di morire è stato torturato e seviziato. Il processo contro gli esecutori del delitto si svolge dal 27 dicembre 1984 al 7 febbraio 1985. Nonostante l'accusa chieda per due degli imputati la pena di morte, le condanne vanno da 25 a 14 anni di carcere, mentre i mandanti restano ignoti. Gli autori materiali torneranno presto in libertà a seguito di riduzioni della pena.I funerali, che si svolgono il 3 novembre, a cui partecipano decine di migliaia di persone, si trasformano in una grande manifestazione popolare. La salma viene tumulata nel cortile della chiesa di san Stanislao Kostka e ben presto la sua tomba diviene meta di pellegrinaggi e di visite ufficiali di uomini politici stranieri. Si stima che in dieci anni sia stata visitata da 18 milioni di persone. Il 19 dicembre 2009 papa Benedetto XVI ha autorizzato la Congregazione per le cause dei santi a promulgare il decreto riguardante "il martirio del Servo di Dio Giorgio Popiełuszko". La solenne messa di beatificazione di don Jerzy Popiełuszko è stata celebrata a Varsavia domenica 6 giugno 2010.

Eglise pour les nuls : L'intégrale
Saint François d'assise - L'intégrale

Eglise pour les nuls : L'intégrale

Play Episode Listen Later Feb 2, 2020 22:37


CANTIQUE de St François Loué sois tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures, spécialement messire frère Soleil, par qui tu nous donnes le jour, la lumière : il est beau, rayonnant d'une grande splendeur, et de toi, le Très Haut, il nous offre le symbole. Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur Lune et les étoiles : dans le ciel tu les as formées, claires, précieuses et belles. Loué sois tu, mon Seigneur, pour frère Vent, et pour l'air et pour les nuages, pour l'azur calme et tous les temps : grâce à eux tu maintiens en vie toutes les créatures. Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur Eau qui est très utile et très humble précieuse et chaste. Loué sois tu, mon Seigneur, pour frère Feu par qui tu éclaires la nuit : il est beau et joyeux, indomptable et fort. Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la Terre, qui nous porte et nous nourrit, qui produit la diversité des fruits, avec les fleurs diaprées et les herbes. Loué sois tu, mon Seigneur, pour ceux qui pardonnent par amour pour toi  ; qui supportent épreuves et maladies : Heureux s'ils conservent la paix, car par toi, le Très Haut, ils seront couronnés. Loué sois tu, mon Seigneur, pour notre sœur la Mort corporelle, à qui nul homme vivant ne peut échapper. Un hymne à la vie Ce chant qui célèbre la vie et la création, François d’Assise le porte en lui depuis sa conversion. On en trouve des bribes sans ses propos habituels, signe qu’il l’aura fredonné toute sa vie. Mais c’est au cours d’une épreuve profonde que ce poème jaillit dans la forme que nous connaissons. François n’avait plus que deux ans à vivre. Il n’avait pas encore 45 ans mais était reclus de fatigues et de souffrances. Il venait de recevoir les stigmates et souffrait d’une infection oculaire contractée en Orient qui le rendait presque aveugle. Il souffrait tant qu’il ne supportait plus la lumière du jour. A Saint-Damien où il se réfugia alors, Claire l’installa dans une petite maison et le soigna. Durant 50 jours, François demeura dans l’obscurité et, à bout de souffrances  et de découragement, fit une expérience spirituelle d’une telle force que les mots jaillirent d’eux-mêmes de sa bouche pour donner ce Cantique de louange . Une fraternité cosmique François ne fait pas alors l’expérience d’une conquête de soi, comme on dirait aujourd’hui. Bien au contraire. Il traduit avec force que c’est dans un élan irrépressible de  dé-sappropriation  que l’on peut se tourner vers Dieu, le louer pour ses créatures et fraterniser avec elles.  François ne connaît plus le soleil, le vent, l’eau, le feu, mais « frère Soleil », « frère Vent », « sœur Eau », « frère Feu ». Ce n’est pas pour lui une simple allégorie mais bien des sentiments fraternels qu’il éprouve pour la création divine. Cette fraternité cosmique se rattache à la perception vive de la paternité universelle de Dieu. « C’est au sens théologique le plus fort du mot, et pas seulement en vertu d’une gentille poésie, que François parlait des oiseaux, du feu, du soleil…de la mort même, comme de ses frères et de ses sœurs » (P. Congar) Le Cantique des Créatures n’est donc pas un poème sentimental. Il découle de l’émotion dont vibre François devant la valeur de toute vie, en tant que manifestation de l’amour créateur. Entre lui et la création s’établit un lien profond, fait d’amitié, de respect et de vénération. Cet amour s’étend à toute chose, à tout être. Thomas de Celano, son biographe écrivait : «Il appelait frères et sœurs tous les êtres ; et d’une manière extraordinaire et inconnue aux autres, il savait, grâce à la perspicacité de son cœur, pénétrer jusqu’au plus intime de chaque créature». Une vraie fraternité avec toute la Création François fraternise donc avec le cosmos. Mais aussi avec les grandes profondeurs de l’âme humaine. Car le soleil, vent, l’eau, le feu, la terre, ne sont pas simplement des réalités de la nature, mais aussi des symboles des forces qui travaillent notre âme. Et c’est avec ces forces, parfois destructrices, que fraternise aussi François. Avec lui, ni l’eau, ni le vent, ni le feu, ni la terre, ni la mort même ne font peur. Et c’est réconcilié avec ces forces que François s’ouvre à l’amour créateur, se reconnaissant lui-même, parmi toutes les autres créatures, près d’elles, avec elles, dépendant de Dieu. Ce sentiment de dépendance, vécu dans un immense tendresse sereine pour toute chose créée, libère François de tout désir de supériorité et de puissance. Il découvre ainsi le secret d’une pleine humanité et de la vraie fraternité. «Le monde n’est plus à posséder, il est la réalité splendide dans laquelle l’homme est admis à être vivant et à coopérer à la création avec tout ce qui vit» (Eloi Leclerc). C’est donc à la découverte émerveillée de ce monde que nous invite la fraternité universelle de François.  Pour aller plus loin, le livre d'un spécialiste de saint François :  « le Cantique de frère Soleil» d’Éloi Leclerc aux éditions franciscainesSophie de Villeneuve, 1ère publication, le 26 novembre 2014. Saint François d’Assise, le premier écologiste    Pourquoi saint François d’Assise aimait-il tant la nature et les animaux  ? Quel est le lien entre la pauvreté franciscaine et le souci de la Création  ? Le P. Dominique Lang, assomptionniste et journaliste à Pèlerin, rappelle l’histoire de François et l’influence de sa spiritualité sur les préoccupations du pape actuel, mais aussi de ses prédécesseurs...[Saint François prêchant aux oiseaux, par Giotto. Basilique Saint-François d’Assise.]Sophie de Villeneuve : Pourquoi dit-on parfois que saint François d’Assise est le premier saint écologiste ? D. L. : C’est Jean-Paul II qui le premier a eu cette audace. Archevêque de Cracovie dans les années difficiles où Solidarnosc s’opposait au régime communiste polonais, Karol Wojtyla était très proche d’une branche de la famille franciscaine, les capucins, qui étaient très engagés dans les combats de l’époque, aux côtés de Solidarnosc. Avec les droits sociaux, une de leurs préoccupations portait sur l’état des paysages polonais, sur l’état de la Vistule, complètement polluée par l’industrie polonaise, sur l’état dans lequel le régime communiste laissait l’environnement de leur pays. Quand Karol Wojtyla est devenu pape, en 1978, il est allé faire un pèlerinage à Assise. Six mois plus tard, il a publié une bulle dans laquelle il déclarait François d’Assise patron des écologistes. On connaît bien sûr le fameux cantique de François, dans lequel il salue le soleil, la terre, les animaux... Le lien à la nature fait-il partie intégrante de sa spiritualité ? D. L. : Il serait évidemment anachronique de dire que François était « écologiste », puisque ce mot date du XIXe siècle. Mais je crois que sa conversion personnelle l’a fait sortir du milieu de ses parents, du monde marchand, de la « petite bourgeoisie » de sa petite ville italienne. Quand il prend conscience du non-sens dans lequel il vit, manger, boire, consommer sans savoir où il va, il décide de reprendre en main sa foi chrétienne et d’être cohérent. Alors qu’il vient de quitter ses habits de bourgeois, la première rencontre qu’il fait sur sa route est celle d’un lépreux. Il a une hésitation : va-t-il oser le prendre dans ses bras ? Il le fait, et se sent ainsi libéré de toute peur. Au fur et à mesure qu’il s’engage dans une pauvreté radicale, assumée, il découvre toute une part de la société oubliée : les pauvres, les lépreux, les enfants, dont il faut prendre soin. Et que dans cette part oubliée, il y a aussi le reste de la Création, que l’on utilise, que l’on exploite, comme les bêtes de somme qui sont aussi des créatures de Dieu. On voit alors François commencer à prêcher aux oiseaux, aux poissons, au loup de Gubbio, etc. Cela nous paraît aujourd’hui romantique, mais c’était un acte prophétique. Prêcher à la terre entière, et non seulement aux hommes, c’est être écologiste ? D. L. : La foi chrétienne dit que Dieu ne vient pas simplement sauver l’humanité, mais toute sa Création. Et c’est François d’Assise qui nous l’a rappelé. Le pape actuel a pris le nom de François d’Assise. Cela indique-t-il un programme ? D. L. : Oui. Le pape François raconte lui-même que pendant le conclave, alors que le dépouillement des votes commençait à indiquer que Jorge Bergoglio serait élu, le cardinal assis à sa droite, un franciscain brésilien, lui tapota le coude et lui dit : « N’oublie pas les pauvres ». Ce qui lui a donné l’idée de prendre le nom de François. Mais oublier les pauvres et oublier la Création, est-ce la même chose ? D. L. : Oui, car avant François, les papes ont fait tout un travail préparatoire, notamment Benoît XVI avec l’encyclique Caritas in veritate sur les questions sociales. Benoît XVI dit déjà que l’on ne peut pas prendre soin des pauvres si l’on ne prend pas soin de la Création, et qu’inversement on ne peut pas s’occuper de la nature si l’on ne prend pas soin des plus pauvres. Le « tout est lié » de François était déjà annoncé. Je pense que le François a été appelé à devenir pape pour mettre en œuvre un certain nombre d’intuitions qui s’accumulaient mais que l’on n’arrivait pas à traduire pastoralement. Aujourd’hui, ce pape nous met au travail. L’encyclique Laudato Si’ nous rappelle aussi la spiritualité franciscaine. D. L. : Bien sûr, et très fortement. Le titre reprend le début du cantique aux créatures de François. Quand François d’Assise dit ce cantique, il est pratiquement à la fin de sa vie. Il est malade, il voit la mort arriver. Il demande à ses frères de le sortir de la cabane où il était enfermé parce que l’état de ses yeux lui rendait la lumière insupportable. Il proclame alors ce poème qui est une grande annonce de réconciliation avec la Création. Peut-on dire que dans ce chant, il divinise la Création ? D. L. : Il ne divinise pas, il fraternise. Il appelle frères et sœurs des créatures que l’on considérait jusque-là comme négligeables. Ce sont des créatures, nous dit-il, qui ont la même vie que nous, avec une autre dignité, une autre place, une autre mission, mais qui sont appelées au salut comme le reste de la Création. Certains se sont scandalisés que l’on présente au pape François, au cours du Synode sur l’Amazonie, des statuettes incas représentant la Terre-Mère. Exposées à Rome, elles ont été volées et jetées dans le Tibre, et l’on a accusé le pape de réveiller les idoles. Que penser de telles polémiques ? D. L. : Je pense que c’est typique des réseaux sociaux modernes, qui montent en épingle des choses sans importance. Ces objets ont été apportés au début du synode par les représentants indigènes d’Amérique du Sud, qui les ont présentés comme des éléments de leur culture, et les ont accompagnés de portraits d’hommes et de femmes morts pour défendre leur terre, des jésuites, des chrétiens martyrs de ce combat-là. On a chanté et prié autour de ces objets, sans le moindre signe de syncrétisme religieux, et sans que soit évoqué le fait que ces statuettes représentaient une divinité. Bien sûr, elles proviennent du fonds culturel indigènes et ressemblent à la Pachamama des Incas, mais elles représentent des femmes enceintes, à genoux. Et l’on a posé dans les jardins du Vatican deux de ces statuettes, face à face, pour évoquer la Visitation. Du coup, certains milieux conservateurs, voulant montrer que le pape François est un idolâtre trop à gauche qui veut changer la foi, ont saisi l’opportunité et crié au scandale. Être écologiste, ce n’est pas faire du syncrétisme… D. L. : Pas du tout. Il y a bien sûr toutes sortes d’écologies. Mais si l’on est chrétien et écologiste, l’écologie ne remplace pas la foi chrétienne. Elle vient l’enrichir, elle rappelle certains fondamentaux de l’existence biologique, relationnelle, sociale, environnementale, culturelle… François insiste beaucoup sur toutes les dimensions d’une écologie qui n’est pas seulement humaine ou environnementale, mais qui nous oblige à vivre autrement dans notre maison commune. Laquelle n’est pas faite que d’hommes et de femmes, que de créatures animales ou végétales, mais d’un ensemble de relations qui nous permettent d’être pleinement des êtres humains. Humains qui avons reçu le salut par le Christ, nous avons une mission particulière : être les gardiens de toute cette Création. Une des premières homélies du pape François, le jour de la saint Joseph le 19 mars, saluait Joseph comme le gardien de Marie et le gardien de la Création. Pour un chrétien, que veut dire vivre de façon écologique ? D. L. : Il y a beaucoup de manières de faire, suivant nos sensibilités, nos générations. On ne s’y engage pas de la même façon si l’on a 25 ou 60 ans. On n’a pas le même rapport à la consommation, à la vie politique ou économique. Il n’est donc pas étonnant qu’il y ait des écologies différentes. Je dirais que nous avons tous une responsabilité dans le renouveau des générations qui nous suivent. Or très souvent dans les collectifs, les générations qui sont en responsabilité ont un peu peur des phénomènes prophétiques ou de contestation qui arrivent, et passent leur temps à étouffer le renouveau qui se produit à la base. Mais il y a là un processus, et le pape François insiste beaucoup sur cette notion de processus, dans lequel chaque génération pourrait reconnaître qu’elle a essayé, et comprenne que la génération suivante puisse essayer autrement, tout en la soutenant. Propos recueillis par Sophie de Villeneuve, dans l’émission Mille questions à la foi sur Radio Notre-Dame. (Source La  Croix)  

1989
Ep. 03 | The Sound of Silence

1989

Play Episode Listen Later Dec 4, 2019 42:46


di Riccardo GazzanigaNei primi mesi del 1989, in Russia, lo spirito riformista di Gorbaciov fa sognare i giovani sovietici che da anni lottano per un paese più libero. Fra questi c’è un rocker dissidente di nome Stas Namin, che sogna di portare le band hair-metal americane nella sua Mosca per un grande concerto di rock e libertà. Nel frattempo, in Polonia, Solidarnosc di Lech Walesa diventa un partito politico e trionfa alle prime elezioni democratiche del paese: un terremoto che fa tremare i confini degli altri stati del Patto di Varsavia, aprendo la frontiera tra Ungheria e Austria. Solo in un paese la transazione verso la libertà non si compie e viene, anzi soffocata nel sangue. Le proteste dei giovani cinesi che chiedono più diritti e libertà civili si scontrano con l’atteggiamento intranisgente e repressivo del regime ancora guidato, dietro le quinte, da Deng Xiaoping. In piazza Tienamen, si consuma così la più grande tragedia del 1989 e forse dell’intero decennio. Ai cinesi non resta cheportare una benda rossa ai concerti del rocker Cui Jan, che non si piega al regime. Perché la musica può essere anche questo, strumento di resistenza e libertà.

1989
Ep. 01 | Mother Russia

1989

Play Episode Listen Later Nov 6, 2019 40:05


di Riccardo GazzanigaAll'alba del 1989, l'Europa è ancora un continente diviso in 2 dalla cortina di ferro che separa i paesi occidentali dal blocco comunista riunito nel Patto di Varsavia e sottoposto al rigido controllo dell'Unione Sovietica. Ma il vento di libertà ha già iniziato a soffiare: in particolare in Polonia, dove le proteste operaie contro il regime che dai primi anni '70 scuotono periodicamente il paese trovano un nuovo carismatico leader in Lech Walesa, fondatore del sindacato Solidarnosc. Sotto l'azione congiunta di Walesa e del suo connazionale Karol Woijtila, salito al soglio pontificio nel 1978, la Polonia diventa così la più dolorosa spina nel fianco del Patto di Varsavia. Ma nel frattempo nella stessa Unione Sovietica qualcosa è cambiato, da quando a guidare il paese c’è Michail Sergeevic Gorbaciov, l’uomo che ritiene necessaria un’apertura in politica interna e, soprattutto, in quella estera, riconoscendo il diritto all'autodeterminazione dei paesi satelliti. L’URSS stessa ha dimostrato tutta la sua debolezza prima con la tragedia di Chernobyl, poi quando un ragazzino tedesco, a bordo di un Cessna, ha beffato le difese aeree ed è atterrato nel cuore di Mosca. Intanto, alla fine del 1988 altri ragazzi tedeschi sono arrivati in Unione Sovietica. Gli Scorpions, per la prima volta, hanno portato nel paese qualcosa di mai visto che pure significa libertà: l’hard rock.

Stories From The Eastern West

How a giant communal song festival helped Estonians regain independence from the USSR. Part of our mini-series The Final Curtain. In the Estonia Kaie Tanner grew up in, learning Russian at school was compulsory, and her mother and her friends often sang 'forbidden songs' at home – Estonian folk songs that the Soviet authorities disapproved of. Music was a huge part of her life, but she didn't expect that it could help her country win independence. But in 1987, when Kaie Tanner attended the massive Estonian Singing festival as a teenager, something unexpected happened. After the officially sanctioned event had finished, the hundreds of thousands of Estonians stayed and kept singing their own Estonian folk songs all through the night – and the Soviet authorities were powerless to stop them.  What was the Singing Revolution? How did it lead to the independence of Estonia and the other Baltic states? Was it possible for Estonia's Russian- and Estonian-speaking citizens to finally move on from past resentments? Find out in this episode of The Final Curtain. Like our show? Sign up for our newsletter! Time stamps [02:07] A childhood in Soviet-dominated Estonia [06:27] How Estonians tried to sing their country into independence  [10:01] Was the USSR military intervention successful? [12:38] Independence! Kaie becomes a music teacher [14:53] A country comprised of two peoples [18:24] Credits Further reading / watching The Singing Revolution // on Wikipedia.org The Sound of Freedom // on Local-life.com The Baltic Way // on Wikipedia.org Thanks This episode was produced with help from the Embassy of Poland in Tallinn. We'd like to extend many thanks to Ambassador Grzegorz Kozłowski, who kindly greenlighted our co-operation, and to Sławomira Borowska-Peterson, who helped us understand Estonian history, society and reality much better. Credits Written & produced by Wojciech Oleksiak Edited by Adam Zulawski Scoring & sound design by Wojciech Oleksiak Hosted by Nitzan Reisner & Adam Zulawski

Stories From The Eastern West
EDGAR & MICHAEL

Stories From The Eastern West

Play Episode Listen Later Sep 27, 2019 22:29


How East Berlin's leading political cabaret tried to get their message through despite strict state censorship... and what happened when the system they were laughing at ceased to exist.  For the citizens of the GDR, laughter was often the best medicine when dealing with the absurdities of the political system they lived under. And if you were a resident of East Berlin, there was no better place than Kabarett Distel (meaning 'thorn' in German). The content of Kabarett Distel shows was strictly censored, so performers had to find clever ways to fully communicate with their audience – who would be focussed on every word and facial expression. Even if it was likely that the Stasi secret police was watching. As the regime began to crumble, late 1980s members of the cabaret joined other East Germans on the streets to demand democratic reforms. How did the cabaret respond to the tumultuous events of 1989 and the opening of the Berlin Wall? How did Kabarett Distel adapt to the new democratic reality, where you were suddenly free to say what you like? Find out in this episode of The Final Curtain. Like our show? Sign up for our newsletter! Time stamps [01:01] Laughing at the system [06:00] Testing the boundaries of censorship [10:13] The final years of the GDR [12:43] The fall of the Berlin Wall and what it meant for Kabarett Distel [14:32] Unification, scandal & the Stasi [18:22] Staying relevant & funny in a free system [19:59] Almost time to pack our suitcases Further reading History of German Kabarett // on Wikipedia.org Polish Cabaret under the Communist Regime // on Culture.pl Kabarett Distel // official website (German only) Credits Written & produced by Piotr Wołodźko Edited by Adam Zulawski & Wojciech Oleksiak Scoring & sound design by Wojciech Oleksiak Hosted by Nitzan Reisner & Adam Zulawski

Stories From The Eastern West

Meet the headstrong musician who's been viciously rebelling against both of the systems he lived under... and created some truly worthwhile art along the way.  Tymon Tymanski came of age in the 1980s, probably the bleakest years of the communist regime. Much like teenagers in the West, he turned to punk rock and artistic rebellion as a way of protesting the stagnation of the society he lived in. He met like-minded young people at the University of Gdańsk, played in various bands, and formed the avant-garde art group Totart, whose absurd, and often obscene, performances and happenings aimed to provoke disorder and outrage. Then, in 1989, the whole system came tumbling down. Like other artists, Tymon had to adapt to the new reality of total artistic freedom and economic uncertainty. How did Tymon and his band Miłość (Love) end up creating a whole new musical genre? What did the arrival of free-market capitalism in the 1990s mean for artists and musicians? Is it possible to remain uncompromising as an artist and still pay the bills? Like our show? Sign up for our newsletter! Time stamps [01:25] Coming of age in the 1980s [04:08] The origins of Totart [06:12] Absurdity & transgression [08:43] 1989 & the end of censorship [10:48] A new band & a new music genre [13:29] Disillusionment & surviving as an artist Further reading Tymon Tymanski // biography on Culture.pl Yass: The Jazz, The Filth & The Fury // on Culture.pl 9 Politically Influential Singer-Songwriters from Europe under Communism // on Culture.pl Rock Music and the Fall of Communism // on Wikipedia.org The Walls Must Tumble: 10 Polish Songs about Freedom // on Culture.pl Credits Written & produced by Wojciech Oleksiak Edited by Adam Zulawski Music by Tymon Tymański, Sni Sredstvom Za Uklanianie, Tymon Tymański & The Transistors, and Totart Scoring & sound design by Wojciech Oleksiak Hosted by Nitzan Reisner & Adam Zulawski

Stories From The Eastern West

How a banned singer-songwriter became an unwilling musical hero through his home-copied cassettes.  Jacek Kleyff was an increasingly popular topical songwriter in 1970s Poland. But he was unwilling to bend to the demands of the communist state's censorship, so the authorities reacted by banning him from appearing in public, including radio and TV. But he didn't stop recording, and his songs, circulated through the underground on home-made cassettes, became anthems for the Polish democratic opposition.  What did Jacek do when he was blacklisted by the communist authorities? How did he become a cult figure within the Polish opposition? What did he do when the regime fell? Find out in the latest episode of The Final Curtain. Like our show? Sign up for our newsletter! Time stamps [01:25] Coming of age during the grim 1970s in Poland [03:56] Jacek founds the Salon of Independents and becomes an oppositionist [06:23] Salon gets banned, Jacek goes on to play solo [09:57] Jacek writes a song which... starts a revolution [15:22] Jacek gets banned for life and casts himself away... [18:15] ... but still makes some noise from the underground [20:35] The system's gone. What does it mean for Jacek? Further reading Jacek Kleyff // biography on Culture.pl 9 Politically Influential Singer-Songwriters from Europe under Communism // on Culture.pl Solidarność: Poland, Word by Word // on Culture.pl A Long Way To Freedom: Banned Photos From Poland's 1980s // on Culture.pl Rock Music and the Fall of Communism // on Wikipedia.org The Walls Must Tumble: 10 Polish Songs about Freedom // on Culture.pl Credits Written & produced by Wojciech Oleksiak Edited by Adam Zulawski Scoring & sound design by Wojciech Oleksiak Hosted by Nitzan Reisner & Adam Zulawski Special thanks to Lauren Dubowski for her brilliant translation of 'Sejm'

Stories From The Eastern West

How an East German cameraman filmed the first major demonstrations in the GDR from the top of a church steeple in Leipzig. A month later, East Germany would effectively cease to exist. Part of our mini-series The Final Curtain. Siegbert Schefke was officially unemployed after being fired from his job as a building engineer. Unofficially, he began to arrange for diplomats to smuggle videotapes from East Germany to be broadcast on West German TV stations. As it happens, most East Germans could also pick up Western TV on their receivers. Siegbert didn't really know how to use a video camera, but that didn't really matter, what mattered was that the world could see what was really going on behind the Wall. How did Siegbert and his friend Aram Radomski end up filming the first major protest in the GDR on 9th October 1989?  How did they outfox the Stasi and get the footage to the West? Find out in the newest episode of The Final Curtain. Like our show? Sign up for our newsletter! Time stamps [01:08] Born in the GDR [03:50] From part-time revolutionary to full-time revolutionary [06:22] Smuggling videotapes to the West [08:40] Foreign diplomats & secret codes [11:11] The Monday Demonstrations in Leipzig [14:27] Making history [18:22] The day the Berlin Wall fell [21:12] What next? Further reading Siegbert Schefke // short biography on Revolution89.de The Monday Demonstrations in East Germany // on Wikipedia A Peaceful Revolution in Leipzig // on Spiegel.de 'I was very angry for 30 years' // interview on AlJazeera.com Sex, Karate & Videotapes: The VHS Craze of the 1989 Transformation // on Culture.pl Credits Written & produced by Piotr Wołodźko Edited by Adam Zulawski & Wojciech Oleksiak Scoring & sound design by Wojciech Oleksiak Hosted by Nitzan Reisner & Adam Zulawski

Stories From The Eastern West

How Polish opposition activists began transmitting their own pirate radio and 'hacked' communist-run state TV. Part of our mini-series The Final Curtain. Wojciech Stawiszyński was an opposition activist, who suddenly found himself in charge of running Radio Solidarność, a mobile radio station that would be the voice of the pro-democracy Solidarity movement. Their success depended on a sophisticated game of cat and mouse with the authorities, with each broadcast taking place at a new location. In the darkest period of martial law, they had to resort to incredibly complicated ways of operating, funding, broadcasting and even communicating with each other. Did they make it through? Did they manage to outmaneuver the communist secret services? What happened when communism was gone? Find out in the latest episode of The Final Curtain. Like our show? Sign up for our newsletter! Time stamps [01:08] How Wojciech found himself in charge of the outlawed Radio Solidarność [03:50] How do you reach listeners when the secret police is on your back? [05:55] Radio Solidarność programme content [09:05] Outsmarting the communist regime with technology [14:35] Hardships and low points [16:42] How to live a dangerous dual life [20:36] Adjusting to capitalism after 1989 Further reading Radio Solidarity, On The Air, Defies Polish Regime // on NYT.com Poland's Walk to Freedom in 13 Iconic Photos // on Culture.pl Solidarność: Poland, Word by Word // on Culture.pl Posters of Solidarity from 1980 to 1989 // on Culture.pl Credits Written & produced by Wojciech Oleksiak Edited by Adam Zulawski Scoring & sound design by Wojciech Oleksiak Music by Blue Note Sessions Hosted by Nitzan Reisner & Adam Zulawski

Radio3 Mondo,  2019
RADIO3 MONDO - Lovely Planet 2019 - Danzica, dove cadde il primo muro

Radio3 Mondo, 2019

Play Episode Listen Later Aug 23, 2019 30:00


Danzica, dove cadde il primo muro: dalla Porta Verde alla Via Lunga, dalle spiagge sul Baltico ai cantieri navali di Solidarnosc.

Stories From The Eastern West

How a photographer from London gave the rest of the world a glimpse of everyday life behind the Iron Curtain. Part of our mini-series The Final Curtain. The Polish-British photographer Chris Niedenthal found himself in the heart of Communist Poland in the 1970s and 80s, documenting both how ordinary people lived, as well as the major political events leading up to the collapse of the Soviet-backed regime. His photographs ended up in major Western periodicals, such as Newsweek, Time, Der Spiegel and Forbes. Through his camera, he created a window into the Polish People's Republic for the rest of the world to peer through.  His iconic photograph of an armoured vehicle in front of a poster for the film ‘Apocalypse Now’, taken after martial law was declared in Poland, remains one of the defining images of the period – but how did he end up taking it, and what happened next?  Like our show? Sign up for our newsletter. Time stamps [01:07] How he came to Poland [04:15] The election of John Paul II and how it changed Chris’ life [05:30] Martial law and Chris’ most iconic photo [10:04] Other revolutions Chris witnessed and photographed [12:59] How he happened to be the first photographer to shoot the fall of the Berlin Wall [16:00] What did Chris do after communism had ended? Further reading Chris Niedenthal // biography on Culture.pl The Communist Regime in Poland in 10 Astonishing Pictures // on Culture.pl Solidarność: Poland, Word by Word // on Culture.pl Capturing a Country's History in One Single Picture // on Culture.pl ChrisNiedenthal.com // Chris's official website Credits Written & produced by Monika Proba Edited by Adam Zulawski & Wojciech Oleksiak Scoring & sound design by Wojciech Oleksiak Hosted by Nitzan Reisner & Adam Zulawski Music by Blue Dot Sessions & SIR HARDLY NOBODY (Chris Niedenthal's band) 

Stories From The Eastern West

How a well-known opposition leader evaded capture by the communist authorities for almost five years. Part of our mini-series The Final Curtain. In the early 1980s, Zbigniew Bujak was the head of Solidarity in the Warsaw region, a pro-democratic labour movement that was gaining in strength. So much so, in fact, that the communist leadership declared martial law in December 1981 in order to stop the opposition dead in its tracks. Hundreds of political activists were arrested, including much of the leadership of Solidarity. But Bujak managed to go into hiding before they had a chance to find him. Making use of an underground oppositionist network as well as methods of masking his movements, he managed to evade capture for five years. Keeping Zbigniew in hiding became crucial for the underground opposition since not only was he orchestrating anti-regime actions, but his continued freedom remained a symbol of the secret police’s weakness. How did his hiding end? What was the long-term impact of his activity? What did freedom mean for Bujak himself? How does he remember the shift of power from his own perspective? You’ll find all the answers in the opening episode of Stories From The Eastern West’s new mini-series The Final Curtain. Like our show? Sign up for our newsletter! Time stamps [01:45] Life in 1970s Poland [04:51] Zbigniew Bujak starts his anti-regime activities [09:47] Martial law [11:25] Going into hiding [17:17] Arrest. What next? [19:37] Glasnost: what it means, and what it meant for Poles [22:37] Communism is gone. Who takes over now? Further reading Zbigniew Bujak // biography on Wikipedia.com Poland's Walk to Freedom in 13 Iconic Photos // on Culture.pl Solidarność: Poland, Word by Word // on Culture.pl Posters of Solidarity from 1980 to 1989 // on Culture.pl One Photo, One Story: The Round Table Talks // on Culture.pl Credits Written & produced by Wojciech Oleksiak Edited by Adam Zulawski Scoring & sound design by Wojciech Oleksiak Hosted by Nitzan Reisner & Adam Zulawski

Stories From The Eastern West
Announcing: The Final Curtain

Stories From The Eastern West

Play Episode Listen Later Aug 9, 2019 1:29


THE FINAL CURTAIN: a new series of personal tales from the Eastern Bloc’s demise. Launching August 23rd in the Stories From The Eastern West feed! The year 1989 saw a big change. All of Central and Eastern Europe took a U-turn within less than three years and transformed from the grey land behind the Iron Curtain into several independent, quickly developing, free market democracies.  The team behind Stories From The Eastern West is marking this occasion with The Final Curtain, a special mini-series featuring personal tales from the Eastern Bloc’s transformation. Through these remarkable accounts told by people who lived through circumstances we would now hardly believe, The Final Curtain offers an important snapshot of a pivotal moment in Europe’s history.  Find out more on SFTEW.com as well as our Facebook, Twitter and Instagram. You can also sign up for our newsletter.

Billet retour
En Pologne, la ville de Gdansk reste fidèle à son passé frondeur

Billet retour

Play Episode Listen Later Jun 14, 2019


Il y a 30 ans, cinq mois avant la chute du mur de Berlin, la Pologne tenait ses premières élections libres. Le syndicat Solidarnosc et son chef, Lech Walesa, remportaient presque tous les sièges, précipitant la chute du régime communiste. Notre reporter Gulliver Cragg est retourné dans la ville des chantiers navals, là où tout a commencé.

Bureau Buitenland fragmenten
Manifestatie Poolse oppositie in Gdansk

Bureau Buitenland fragmenten

Play Episode Listen Later Jun 4, 2019 6:21


30 jaar geleden hield Polen voor het eerst - gedeeltelijk – vrije verkiezingen. En dat wordt groots gevierd in havenstad Gdansk, de plaats waar na jarenlange oppositie van vakbeweging Solidarnosc de val van het communisme werd ingeluid. Vooral de oppositie grijpt deze herdenking aan. Bijvoorbeeld om te demonstreren voor de onafhankelijke rechtspraak, die in hun ogen weer op het spel staat. Een reportage van Michiel Driebergen.

Kiosk
S01E20 - Sfuggire all'oblio: preservare la memoria a est

Kiosk

Play Episode Listen Later Mar 7, 2019 54:55


La ventesima puntata di Kiosk è dedicata alla memoria e al ricordo di alcuni luoghi, avvenimenti e persone cardine per la storia del '900. Partiamo parlando del campo di internamento Perm'-36, oggi un museo e negli ultimi anni oggetto di numerose discussioni e trasformazioni. Ce ne parla Sergej Kačkin, regista indipendente russo e autore del documentario "Perm'-36, riflesso".Proseguiamo parlando delle vicende che hanno recentemente coinvolto il Centro Europeo di Solidarność, a Danzica, in Polonia. Il governo ha ridotto i fondi stanziati per il museo. Perché? Ce ne parla Donatella Sasso, ricercatrice all'Istituto Gaetano Salvemini di Torino.Torniamo sui tentativi di revisionismo storico in atto a Srebrenica e parliamo dell'importanza di mantenere viva la memoria del genocidio. Lo facciamo con un'ospite d'eccezione, l'attrice Roberta Biagiarelli, che da vent'anni si impegna a mantenere vivo il ricordo con le sue opere.Infine, un nostro piccolo omaggio alla memoria di Melita Richter, recentemente scomparsa.Il tutto, come sempre, accompagnato da ottima musica, scelta in parte dai nostri ospiti. PLAYLIST• Idoli - Rusija | https://www.youtube.com/watch?v=_r3SEBrvHmA• Akvarium - Poezd v ogne | https://www.youtube.com/watch?v=v3RQ6x9qD8w• Chłopcy z Placu Broni - Kocham wolność | https://www.youtube.com/watch?v=nYMiNuJJyYM• Indexi - Žute dunje | https://www.youtube.com/watch?v=dcwyWP2tqDs• Kanda Kodza i Nebojsa - Prekidi Stvarnosti | https://www.youtube.com/watch?v=r77Rbid9rDo

The Docker Podcast
ITF Cape Town Part 7: Organizing Dockers is Poland

The Docker Podcast

Play Episode Listen Later Jul 13, 2017 18:05


Adam Tylski from the union Solidarnosc joins us to talk about organizing dockers in Poland.

Jeena's Excellent Encounters
Labor Unions - Maria

Jeena's Excellent Encounters

Play Episode Listen Later Jul 7, 2017 72:20


I'm talking to Maria about labor unions, because she used to work part time in one for over 10 years.In this podcast:JeenaMaria BogebladMy prepared notesThese are the notes I have made during preperation, we often don't follow them exactly but they help to follow the conversation.*** Introduction **** Where are you from? **** How come you are invested in labor unions? **** Öresundståg streik **** Union membership and power peaked in 1970's ***** Solidarnosc in poland **** What did our parents and grand parents fight for? *** Benefits of joining a union **** Collective Bargaining **** Higher Wages **** Support **** A voice **** Equality and Fairness **** Job Security **** Stronger Economy **** Better Training **** Health and Safety **** Rewards and Benefits *** Your new job **** What is it you work with?

The Documentary Podcast
Poland: Behind the Black Protests

The Documentary Podcast

Play Episode Listen Later Jan 5, 2017 26:53


A hundred thousand women and men took to the streets in Poland recently in protest against attempts to ban all abortions—and the issue seems to have crystallised a growing unease with the country's move to the right and the power of the Catholic Church. ‘We are not putting our umbrellas away' went one of the slogans as women stood in the pouring rain to voice their concerns. The size of the protest surprised even the participants; organised by the feminist movement, it attracted women and men from many different backgrounds. Where did this surge of activism come from? Some argue that the revolution that began with Solidarnosc in the 1980s ignored the needs and voices of Polish women. Communism may have been defeated, they say, but it's been replaced by a different kind of repression. Maria Margaronis investigates. Mark Savage producing.(Photo: Polish women take part in a nationwide strike and demonstration to protest against a legislative proposal for a total ban of abortion on October 3, 2016 in Warsaw. Credit to: Getty Images)

Crossing Continents
Poland: Behind the Black Protests

Crossing Continents

Play Episode Listen Later Jan 5, 2017 28:19


Thousands of women - and men - took to the streets in Poland recently in protest against attempts to ban all abortions-and the issue seems to have crystallised a growing unease with the country's move to the right and the power of the Catholic Church. 'We are not putting our umbrellas away' went one of the slogans as women stood in the pouring rain to voice their concerns. The size of the protest surprised even the participants; organised by the feminist movement, it attracted women and men from many different backgrounds. Where did this surge of activism come from? Some argue that the revolution that began with Solidarnosc in the 1980s ignored the needs and voices of Polish women. Communism may have been defeated, they say, but it's been replaced by a different kind of repression. Maria Margaronis investigates. Mark Savage producing.

Documentaires
Nos témoins sur la ligne de feu - Épisode 3 : Les années 70, la fin du rêve chilien et le début du rêve polonais

Documentaires

Play Episode Listen Later Aug 18, 2016 54:25


Le journaliste Pierre Nadeau est au Chili pendant le coup d'État contre le président Salvador Allende. Madeleine Poulin et Paul-André Comeau sont témoins de la visite du premier pape polonais de l'histoire, Jean-Paul II, dans son pays natal, et de l'émergence du syndicat indépendant Solidarnosc. Le néolibéralisme de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan fait des ravages sur le plan social, tant en Grande-Bretagne qu'aux États-Unis, comme le constate Raymond Saint-Pierre. Pendant que le communisme soviétique s'assouplit, le capitalisme devient plus radical.

Nos témoins sur la ligne de feu
Épisode 3 - Les années 70 : la fin du rêve chilien, le début du rêve polonais

Nos témoins sur la ligne de feu

Play Episode Listen Later Aug 18, 2016 54:25


Le journaliste Pierre Nadeau est au Chili pendant le coup d'État contre le président Salvador Allende. Madeleine Poulin et Paul-André Comeau sont témoins de la visite du premier pape polonais de l'histoire, Jean-Paul II, dans son pays natal, et de l'émergence du syndicat indépendant Solidarnosc. Le néolibéralisme de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan fait des ravages sur le plan social, tant en Grande-Bretagne qu'aux États-Unis, comme le constate Raymond Saint-Pierre. Pendant que le communisme soviétique s'assouplit, le capitalisme devient plus radical.

Bureau Buitenland
Massademonstratie in Polen

Bureau Buitenland

Play Episode Listen Later May 6, 2016 7:08


Meer dan honderdduizend mensen worden morgen in de Poolse hoofdstad Warschau verwacht. Ze zullen demonstreren tegen de regering van de conservatief nationalistische partij PiS. De organisatie van de demonstratie is in handen van KOD, het Comité ter Bescherming van de Democratie, dat bliksemsnel uitgroeide tot de grootste Poolse protestbeweging na Solidarnosc inde jaren tachtig. Een reportage van correspondent Michiel Driebergen.

Enfoque Europa
Polonia: 25 años de democracia

Enfoque Europa

Play Episode Listen Later Jun 4, 2014 4:43


Las negociaciones entre el sindicato Solidarnosc y el gobierno marcaron el principio del fin del comunismo en Polonia, en 1989, y dieron vía libre a la democracia.

Fokus Europa | Video Podcast | Deutsche Welle

Die Gespräche am runden Tisch standen am Anfang. Sie leiteten 1989 das Ende des Kommunismus in Polen ein, der Weg für die Demokratie war frei. Der Originaltisch steht heute im Präsidentenpalast von Warschau. 1989 schrieb das runde Möbelstück Geschichte: die Teilnehmer des runden Tisches vereinbarten den Zugang zu den Massenmedien, die Wiederzulassung der oppositionellen Gewerkschaft "Solidarnosc", und freie Wahlen. Vor genau 25 Jahren, am 4. und 18. Juni, fanden in Polen erstmals seit dem Zweiten Weltkrieg teilweise freie Parlamentswahlen statt. Die "polnische Wende" war vollbracht.

ARCHIVIO WIKIRADIO 2011-2015
WIKIRADIO del 14/08/2013 - Solidarnosc raccontato da Marcello Flores

ARCHIVIO WIKIRADIO 2011-2015

Play Episode Listen Later Aug 14, 2013 29:14


Solidarnosc raccontato da Marcello Flores

Les Grandes traversées
Vents d'Est, 1945-1989 9/15 : L'épopée de Solidarnosc et l'état de guerre du 13 décembre 1981 en Pologne

Les Grandes traversées

Play Episode Listen Later Aug 14, 2009 52:20


durée : 00:52:20 - Les Grandes Traversées - Archives. En 1981 en Pologne, c'est une épopée qui débute. Écoutez, dans ce choix d'archives, la Pologne, Solidarnosc et la journée du 13 décembre 1981, avec les voix, notamment, de Lech Walesa et du pape Jean-Paul II.

Volksaufstände
"Die ostmitteleuropäischen Freiheitsbewegungen 1953-1989" - Konferenz

Volksaufstände

Play Episode Listen Later Dec 31, 1969 67:30


Die kommunistische Vorherrschaft in den ostmitteleuropäischen Satellitenstaaten der Sowjetunion setzte Moskau mit großer Entschlossenheit durch. Freiheitsbestrebungen in diesen Ländern wurden von der sowjetischen Hegemonialmacht im Laufe der Jahrzehnte immer wieder niedergeschlagen und unterdrückt. Der erste Aufstand am 17. Juni 1953 in der DDR zählt ebenso dazu, wie die folgenden Reformbestrebungen und Aufstände in Ungarn, der ČSSR und Polen. Die Konferenz setzte diese Ereignisse in Beziehung zueinander, um eine umfassende Auseinandersetzung mit der deutschen und ostmitteleuropäischen Geschichte voranzutreiben. Der Podcast dokumentiert die Abschlussdiskussion mit Dr. Rudolf Jindrák, Basil Kerski und Gerd Poppe. Moderation: Peter Lange.

Volksaufstände
"Die ostmitteleuropäischen Freiheitsbewegungen 1953-1989" - Konferenz

Volksaufstände

Play Episode Listen Later Dec 31, 1969 93:55


Die kommunistische Vorherrschaft in den ostmitteleuropäischen Satellitenstaaten der Sowjetunion setzte Moskau mit großer Entschlossenheit durch. Freiheitsbestrebungen in diesen Ländern wurden von der sowjetischen Hegemonialmacht im Laufe der Jahrzehnte immer wieder niedergeschlagen und unterdrückt. Der erste Aufstand am 17. Juni 1953 in der DDR zählt ebenso dazu, wie die folgenden Reformbestrebungen und Aufstände in Ungarn, der ČSSR und Polen. Die Konferenz setzte diese Ereignisse in Beziehung zueinander, um eine umfassende Auseinandersetzung mit der deutschen und ostmitteleuropäischen Geschichte voranzutreiben. Der Podcast dokumentiert den Vortrag von Prof. Dr. Hermann Wentker und das anschließende Podiumsgespräch, an dem neben dem Referenten Prof. Dr. Wilfried Loth, Prof. Dr. Henri Ménudier und Hermann Vinke teilnahmen. Moderation: Dr. Jens Hüttmann.