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La conférence sur le climat bat son plein au Brésil. Une COP bien placée à Belém pour évoquer le sort du poumon de notre planète : la forêt amazonienne. Géant vert malmené, au-delà du changement climatique, par les chercheurs d'or. Les dégâts de l'orpaillage sont si impressionnants dans la région de Madre de Dios qu'on les perçoit de l'espace : grandes trainées couleur sable, forêts à terre, cours d'eau pollués. Dans ce Pérou, premier producteur d'or du continent, des femmes tentent d'exploiter l'or sans son terrible poison. Une double révolution. Des mineures avec un «e», et un or sans mercure. «Exploiter de l'or sans mercure : le défi des femmes de l'Amazonie péruvienne», un Grand reportage de Martin Chabal.
Alors que l'ONU estime désormais qu'il sera impossible de maintenir le réchauffement climatique en dessous de +2°C, soit à un niveau vivable, le rôle des peuples autochtones dans la protection de l'environnement est particulièrement mis en avant à la COP30, qui a lieu près de la forêt amazonienne. Parmi ces groupes figurent les descendants des esclaves échappés qui avaient formé des communautés rurales appelées « quilombos », vivant en phase avec la nature. Discriminés, ils luttent pour la reconnaissance de leurs droits. La colonisation de l'Amazonie, encouragée par l'État brésilien dans les années 1970, s'est faite dans le désordre au détriment des populations locales et de l'environnement. Aujourd'hui, difficile de faire le tri entre titre foncier légal et faux document. Et comme les procédures de régularisation étaient longues et complexes, le gouvernement local a mis en place, il y a 15 ans, un système d'enregistrement numérique plus efficace, explique Bruno Kono, président de l'Institut des Terres du Pará. « À ce jour, nous avons régularisé environ 1,8 million d'hectares de terre. Cela permet aux propriétaires d'affirmer leurs droits, mais aussi de respecter leurs obligations, comme préserver la forêt qui se trouve sur leur propriété. Cela permet donc d'empêcher la déforestation, explique-t-il. Et il y a un système de contrôle par satellite qui peut déboucher sur des amendes. » L'Amazonie menacée par le crime organisé Ce système de régularisation des terres, soutenu par l'Agence française de développement (AFD), intéresse désormais d'autres gouvernements locaux. Mais il faut le renforcer, plaide Dominique Hautbergue, directeur de l'AFD au Brésil. Car la forêt ne fait plus seulement face qu'à la menace de l'agro-industrie. « Le crime organisé s'empare des richesses de l'Amazonie, avec l'exploitation du bois illégale, avec l'orpaillage illégale, avec les trafics de drogues, le trafic d'êtres humains, et ça, c'est une vraie nouveauté en Amazonie. Maintenant, c'est aussi géré par des groupes organisés de grande ampleur et qui sont affiliés au crime organisé », raconte-t-il. Cet accaparement des terres, la forêt en souffre, tout comme les indigènes et les afro-descendants qui y vivent. C'est le cas d'Aurelio Borges, membre d'une communauté quilombola. « Ils envahissent le territoire des quilombolas et installent des clôtures de fils barbelés. C'est une manière de nous en empêcher l'accès et d'expulser les communautés. C'est une pratique courante, ça arrive constamment ! Parfois, c'est des clôtures, parfois, c'est en ouvrant une route qui coupe nos territoires sans autorisation. Une fois, un quilombola a été tué par balles, il cueillait des baies dans une zone que la communauté utilise pour subvenir à ses besoins, mais un gros propriétaire agricole a affirmé que ça lui appartenait. Il a fait appel à des capangas, des milices armées, chargées de protéger le territoire des exploitants. Ces pistoleros provoquent des conflits et finissent par détruire nos plantations. Des fois, quand les pirogues sont déjà chargées de baies, ils les retournent et tout est jeté dans la rivière. C'est un impact constant », explique-t-il. Et malgré les progrès, pour ces populations, l'accès à un titre foncier reste difficile. Sur l'ensemble des terres régularisées ces dernières années, seulement 4 % sont allées aux quilombolas dans l'État du Pará. À lire aussiUtiliser les savoirs ancestraux pour protéger l'Amazonie
Troisième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil. Cette forêt époustouflante abrite des dizaines de milliers d'espèces de plantes, de poissons, d'oiseaux et d'insectes. Et ses arbres nous aident à lutter contre le changement climatique en stockant du carbone. Mais l'Amazonie est aussi en danger, à cause du réchauffement mondial et de la déforestation pour l'agriculture. Alors comment restaurer la forêt là où elle a été détruite ? Découvrons une solution sur le terrain... Une technique de reforestation appelée «muvuca», qui s'inspire des savoirs autochtones et de la nature. «Amazonie : restaurer la forêt en imitant la nature», un Grand reportage de Lucile Gimberg. Réalisation : Pauline Leduc. Préparation et traduction sur place : Emiliano Capozzoli. En images
À l'occasion de la COP30, la caravane fluviale Iaraçu remonte le fleuve Amazone de Manaus à Belém avec, à son bord, des spécialistes des forêts tropicales. Une formidable aventure scientifique pour échanger entre experts et avec les communautés locales sur les meilleurs stratégies pour préserver l'Amazonie, les forêts du Bassin du Congo et d'Asie du Sud-Est. Après huit jours de navigation sur les eaux tumultueuses de l'Amazone, la caravane fluviale Iaraçu est arrivée à Belém en Amazonie brésilienne. Parti de Manaus, le 28 novembre, ce bateau bleu et blanc à trois étages a embarqué à son bord une vingtaine de scientifiques, venus partager leurs savoirs entre eux et avec les communautés locales au rythme des escales. Nous avons eu la chance de vivre cette aventure organisée par l'IRD, l'Ambassade de France au Brésil et le Centre franco-brésilien de la biodiversité en Amazonie. Chaque matin, en ouvrant la porte de notre cabine, le spectacle était magique. La forêt amazonienne défilait sur les rives ponctuées de maisons colorées sur pilotis. L'Amazonie impressionne par son immensité : 4 millions de km² répartis sur neuf pays, soit l'équivalent de la superficie de l'Europe. Elle émerveille aussi par sa biodiversité exceptionnelle, avec près de 120 000 espèces animales et plus de 40 000 espèces végétales recensées. Mais les forêts du Bassin du Congo et de Papouasie-Nouvelle-Guinée possèdent, elles aussi, une extraordinaire diversité de vie, tout aussi précieuse et spectaculaire. Les stratégies à défendre à la COP 30 pour protéger l'ensemble de ces forêts tropicales étaient au cœur de nombreuses discussions à bord. Embarquez avec nous, nous vous emmenons partager ces échanges qui nous concernent tous. → Le journal de bord Iaraçu. Avec : Laurent Durieux, géographe coordinateur IRD de l'initiative One Forest vision Raphaël Tshimanga Muamba, professeur d'hydrologie à l'Université de Kinshasa co-président de l'initiative Science pour le bassin du Congo Nicolas Barbier, directeur de recherche à l'IRD en écologie tropicale Géraldine Derroire, écologue, spécialiste des forêts tropicales au Cirad Claudio Almeida, coordinateur du programme de monitoring de l'Amazonie et d'autres écosystèmes brésiliens à l'INPE Jean-Michel Martinez, directeur de recherche en hydrologie et télédétection à l'IRD. Musiques diffusées pendant l'émission - BVDC II String Band - Blue Mountain - Greenpeace Brasil - Canção pra Amazônia - Music of the Ituri Forest - Lukembi and Voice - Nilson Chaves - Tres violeiros - Orquestra Brasileira de Música Jamaicana - Ondde é que eu vou parar - Umbanda musicians at Cabocla Yacira - Lembrai, O Lembrai - Combo Cordeiro - Palácio dos Bares.
Autour de Belém, à l'embouchure du fleure Amazon, des paysans et des paysannes cherchent à restaurer des sols abîmés par des années de déforestation et de dégradation forestière. Beaucoup utilisent l'agroforesterie pour imaginer des systèmes de culture qui permettent de lier production alimentaire et protection de l'environnement. Des scientifiques cherchent à mettre en relation ces initiatives qui, au-delà de faire revivre la terre, bouleversent aussi notre rapport à l'agriculture.Avec :Emilie Coudel, agronome et socio-économiste au CiradNourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Ysaline Sanguine. Identité graphique : IA. Musique : uppbeat.io / Night Drift - Macondo.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'occasion de la COP30, la caravane fluviale Iaraçu remonte le fleuve Amazone de Manaus à Belém avec, à son bord, des spécialistes des forêts tropicales. Une formidable aventure scientifique pour échanger entre experts et avec les communautés locales sur les meilleurs stratégies pour préserver l'Amazonie, les forêts du Bassin du Congo et d'Asie du Sud-Est. Après huit jours de navigation sur les eaux tumultueuses de l'Amazone, la caravane fluviale Iaraçu est arrivée à Belém en Amazonie brésilienne. Parti de Manaus, le 28 novembre, ce bateau bleu et blanc à trois étages a embarqué à son bord une vingtaine de scientifiques, venus partager leurs savoirs entre eux et avec les communautés locales au rythme des escales. Nous avons eu la chance de vivre cette aventure organisée par l'IRD, l'Ambassade de France au Brésil et le Centre franco-brésilien de la biodiversité en Amazonie. Chaque matin, en ouvrant la porte de notre cabine, le spectacle était magique. La forêt amazonienne défilait sur les rives ponctuées de maisons colorées sur pilotis. L'Amazonie impressionne par son immensité : 4 millions de km² répartis sur neuf pays, soit l'équivalent de la superficie de l'Europe. Elle émerveille aussi par sa biodiversité exceptionnelle, avec près de 120 000 espèces animales et plus de 40 000 espèces végétales recensées. Mais les forêts du Bassin du Congo et de Papouasie-Nouvelle-Guinée possèdent, elles aussi, une extraordinaire diversité de vie, tout aussi précieuse et spectaculaire. Les stratégies à défendre à la COP 30 pour protéger l'ensemble de ces forêts tropicales étaient au cœur de nombreuses discussions à bord. Embarquez avec nous, nous vous emmenons partager ces échanges qui nous concernent tous. → Le journal de bord Iaraçu. Avec : Laurent Durieux, géographe coordinateur IRD de l'initiative One Forest vision Raphaël Tshimanga Muamba, professeur d'hydrologie à l'Université de Kinshasa co-président de l'initiative Science pour le bassin du Congo Nicolas Barbier, directeur de recherche à l'IRD en écologie tropicale Géraldine Derroire, écologue, spécialiste des forêts tropicales au Cirad Claudio Almeida, coordinateur du programme de monitoring de l'Amazonie et d'autres écosystèmes brésiliens à l'INPE Jean-Michel Martinez, directeur de recherche en hydrologie et télédétection à l'IRD. Musiques diffusées pendant l'émission - BVDC II String Band - Blue Mountain - Greenpeace Brasil - Canção pra Amazônia - Music of the Ituri Forest - Lukembi and Voice - Nilson Chaves - Tres violeiros - Orquestra Brasileira de Música Jamaicana - Ondde é que eu vou parar - Umbanda musicians at Cabocla Yacira - Lembrai, O Lembrai - Combo Cordeiro - Palácio dos Bares.
Nous vous emmenons dans le nord-est du Brésil sur la caravane fluviale scientifique Iaraçu qui remonte le fleuve Amazone de Manaus à Belém avec une vingtaine de scientifiques à bord. Au rythme des escales, des hydrologues, des géologues, des archéologues… échangent avec les populations amazoniennes sur le changement climatique, les pollutions ou la préservation des forêts. L'objectif est de renforcer les liens entre la science et la société pour alimenter les discussions à la COP30. Une vingtaine de scientifiques a embarqué à bord d'une caravane pas comme les autres : la caravane fluviale Iaraçu. Ils sont Brésiliens, Français, Congolais et Gabonais. Leur mission ? Remonter le fleuve de Manaus à Belém, à la rencontre des communautés locales, les Ribeirinhos, pour les écouter, partager leurs savoirs, et surtout porter leurs voix jusqu'à la COP 30. Ils travaillent avec et pour les populations locales. C'est une aventure humaine et scientifique hors du commun organisée par l'IRD, l'Ambassade de France au Brésil et le Centre franco-brésilien de la biodiversité en Amazonie. Nous avons eu la chance de monter à bord ! → Retrouvez Le journal de bord Iaraçu ici. Avec : - Valérie Verdier, présidente directrice générale de l'IRD - Marie-Paule Bonnet, hydrologue, directrice de recherche à l'IRD - Loïc Martin, géochimiste, post doctorant au Luxembourg Institute of Science of Technology - Helena Lima, archéologue, chercheuse au Musée Goeldi à Belém - Jérôme Murienne, chargé de recherche au CNRS sur l'ADN environnementale - Yago Ferreira, éducateur environnemental - Helen Gurgel, géographe de la santé et professeure à l'université de Brasilia - Pedro, habitant de Gurupa. Musiques diffusées pendant l'émission - Ellielthon Douglas - Rap do Meio Ambiente - Jair Rodriguez - O Garimpeiro - Grupo Kuatá de Carimbó - Que Peixe Que É - Conjunto Tapayoara - Carimbó.
Nous vous emmenons dans le nord-est du Brésil sur la caravane fluviale scientifique Iaraçu qui remonte le fleuve Amazone de Manaus à Belém avec une vingtaine de scientifiques à bord. Au rythme des escales, des hydrologues, des géologues, des archéologues… échangent avec les populations amazoniennes sur le changement climatique, les pollutions ou la préservation des forêts. L'objectif est de renforcer les liens entre la science et la société pour alimenter les discussions à la COP30. Une vingtaine de scientifiques a embarqué à bord d'une caravane pas comme les autres : la caravane fluviale Iaraçu. Ils sont Brésiliens, Français, Congolais et Gabonais. Leur mission ? Remonter le fleuve de Manaus à Belém, à la rencontre des communautés locales, les Ribeirinhos, pour les écouter, partager leurs savoirs, et surtout porter leurs voix jusqu'à la COP 30. Ils travaillent avec et pour les populations locales. C'est une aventure humaine et scientifique hors du commun organisée par l'IRD, l'Ambassade de France au Brésil et le Centre franco-brésilien de la biodiversité en Amazonie. Nous avons eu la chance de monter à bord ! → Retrouvez Le journal de bord Iaraçu ici. Avec : - Valérie Verdier, présidente directrice générale de l'IRD - Marie-Paule Bonnet, hydrologue, directrice de recherche à l'IRD - Loïc Martin, géochimiste, post doctorant au Luxembourg Institute of Science of Technology - Helena Lima, archéologue, chercheuse au Musée Goeldi à Belém - Jérôme Murienne, chargé de recherche au CNRS sur l'ADN environnementale - Yago Ferreira, éducateur environnemental - Helen Gurgel, géographe de la santé et professeure à l'université de Brasilia - Pedro, habitant de Gurupa. Musiques diffusées pendant l'émission - Ellielthon Douglas - Rap do Meio Ambiente - Jair Rodriguez - O Garimpeiro - Grupo Kuatá de Carimbó - Que Peixe Que É - Conjunto Tapayoara - Carimbó.
durée : 02:30:02 - Les Matins - par : Astrid de Villaines, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
Wróciliśmy z normalnym programem, więc uprasza się o normalne słuchanie. Eksperymenty eksperymentami, ale jednak klasyczni NIEZATAPIALNI to jest TO. Stąd kolejny odcinek, gdzie omawiamy dla Was garść newsów, gier, komiksów i filmów. A co mamy tym razem? Złe rzeczy dzieją się w Amazonie (wow, w sensie: poza tymi, które działy się wcześniej): zwalniają ludzi, zamykają […]
Fluent Fiction - French: Lost and Found: A Journey of Discovery in the Amazon Find the full episode transcript, vocabulary words, and more:fluentfiction.com/fr/episode/2025-11-10-23-34-01-fr Story Transcript:Fr: Dans la forêt amazonienne, sous un ciel d'un bleu éclatant, trois figures avancent lentement, admirant la nature sauvage.En: In the forêt amazonienne, under a brilliantly blue sky, three figures move slowly, admiring the wild nature.Fr: Étienne, l'explorateur passionné, conduit la petite troupe.En: Étienne, the passionate explorer, leads the small group.Fr: Camille, la guide prudente, suit de près, son regard vigilant parcourant les alentours.En: Camille, the cautious guide, follows closely, her vigilant gaze scanning the surroundings.Fr: Mathilde, la biologiste curieuse, observe chaque feuille, cherchant des plantes exotiques.En: Mathilde, the curious biologist, observes every leaf, searching for exotic plants.Fr: Les arbres géants forment une voûte au-dessus de leur tête.En: The giant trees form a canopy above their heads.Fr: Le chant des oiseaux résonne dans l'air humide.En: The song of birds resounds in the humid air.Fr: L'odeur de terre mouillée envahit leurs sens.En: The smell of wet earth invades their senses.Fr: Étienne a un objectif précis : photographier un oiseau rare, si unique qu'il illuminerait sa carrière.En: Étienne has a specific goal: to photograph a rare bird, so unique that it would illuminate his career.Fr: Camille, elle, connait les dangers de la forêt.En: Camille, on the other hand, knows the dangers of the forest.Fr: "Restons sur le chemin," conseille-t-elle prudemment.En: "Let's stay on the path," she advises cautiously.Fr: Mais Étienne, emporté par sa quête, est impatient.En: But Étienne, carried away by his quest, is impatient.Fr: La pluie commence à tomber, une pluie lourde, soudaine.En: The rain begins to fall, heavy and sudden.Fr: Mais Étienne ne peut pas attendre.En: But Étienne cannot wait.Fr: Contre l'avis de Camille, il quitte le sentier tracé, s'enfonçant dans la végétation dense.En: Against Camille's advice, he leaves the marked trail, delving into the dense vegetation.Fr: Le sentiment d'être observé s'intensifie.En: The feeling of being watched intensifies.Fr: Mathilde s'inquiète.En: Mathilde is worried.Fr: "Où va-t-il ?En: "Where is he going?Fr: C'est dangereux !"En: It's dangerous!"Fr: Camille hoche la tête.En: Camille nods.Fr: "Il nous faut le suivre."En: "We must follow him."Fr: Dans une clairière, totalement éblouissante, Étienne aperçoit l'oiseau.En: In a clearing, completely dazzling, Étienne spots the bird.Fr: Sa beauté est à couper le souffle—des plumes d'un bleu somptueux.En: Its beauty is breathtaking—with sumptuous blue feathers.Fr: Mais sa victoire est de courte durée.En: But his victory is short-lived.Fr: La tempête se lève et il se rend compte qu'il est perdu.En: The storm rises, and he realizes he is lost.Fr: Le vent souffle puissant, les arbres craquent sous la pression.En: The wind blows powerfully, the trees creak under the pressure.Fr: Étienne active un dispositif d'urgence.En: Étienne activates an emergency device.Fr: Camille et Mathilde, guidées par le signal, bravent la pluie pour le retrouver.En: Camille and Mathilde, guided by the signal, brave the rain to find him.Fr: Enfin réunis, ils se dirigent vers la sortie de la forêt.En: Finally reunited, they head towards the exit of the forest.Fr: Étienne, reconnaissant, comprend l'importance du groupe.En: Étienne, grateful, understands the importance of the group.Fr: "Merci, Camille, Mathilde.En: "Thank you, Camille, Mathilde.Fr: Sans vous, je serais perdu."En: Without you, I would be lost."Fr: En sécurité, ils partagent un moment de soulagement.En: Safe, they share a moment of relief.Fr: Le respect de la nature et l'importance du travail d'équipe deviennent clairs pour Étienne.En: The respect for nature and the importance of teamwork become clear to Étienne.Fr: Et même si l'oiseau rare reste gravé dans sa mémoire, c'est la collaboration qui marque cette aventure.En: And even if the rare bird remains etched in his memory, it is the collaboration that marks this adventure.Fr: Ainsi finit leur périple printanier, avec une leçon précieuse apprise au cœur de l'Amazonie.En: Thus ends their springtime journey, with a precious lesson learned in the heart of the Amazonie.Fr: Leur amitié renforcée et leur respect mutuel renouvelé, ils repartent vers de nouvelles aventures, ensemble.En: Their friendship strengthened and their mutual respect renewed, they set out for new adventures, together. Vocabulary Words:the forest: la forêtthe explorer: l'explorateurthe guide: la guidethe biologist: la biologistewild: sauvagegiant: géantthe canopy: la voûteto resound: résonnerthe scent: l'odeurthe goal: l'objectifthe quest: la quêtecautious: prudentvigilant: vigilantto scan: parcourirto observe: observerexotic: exotiqueto illuminate: illuminerthe storm: la tempêteto intensify: s'intensifierthe victory: la victoireto rise: se leverto creak: craquerto activate: activerthe friendship: l'amitiéthe relief: le soulagementto strengthen: renforcerthe respect: le respectto remain: resteretched: gravéthe journey: le périple
En première partie, le changement climatique. Dix ans après la COP de Paris et ses fondamentaux pour changer les choses, c'est à Belèm au Brésil que s'ouvre demain la grande conférence climat. Au coeur des préoccupations, notamment, la forêt. Et la plus vaste, l'Amazonie. Un des 4 reportages que nous lui consacrons porte sur l'archéologie. En cherchant bien, on voit dans cet imbroglio impénétrable de plantes géantes et humides qu'il était pénétré et cultivé il y a des millénaires. Les communautés indigènes avaient des pratiques durables. Leurs terres sont les mieux conservées. ... Le second reportage de notre émission nous emmène au Maroc, pays de culture et d'exportation illégale massive vers l'Europe de cannabis. Par go-fast sur les routes, par camionnettes entières, par bateau, le Maroc approvisionne le Nord. Mais au Maroc, tout en gardant la plante, une alternative est née pour tirer du cannabis des produits normaux, légaux. Amazonie 2/4: une forêt jardinée depuis des millénaires Deuxième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil : nous partons à la rencontre des archéologues brésiliens. Par leur travail, ils nous montrent que l'Amazonie n'est pas une forêt vierge, que les populations autochtones auraient gardée sous cloche. Elle est, au contraire, cultivée depuis des milliers d'années. Quelles sont ces pratiques durables des communautés indigènes ? Pourquoi leurs terres sont les mieux conservées de cette immensité verte ? Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix. Au royaume du cannabis, la révolution du chanvre légal Le Maroc est réputé à travers le monde entier pour la qualité de sa résine de cannabis. C'est le plus gros producteur de la planète. Problème, jusque-là, seuls les narcotrafiquants en profitaient réellement, exploitant un terroir unique dans le nord du pays. À flanc de montagnes, dans le Rif, les champs de marijuana s'étendent à perte de vue. Il y a quelques années, l'idée a germé dans l'esprit des autorités : extirper cette économie de l'illicite et de l'informel, pour en faire une culture légale. Agriculteurs, coopératives de transformation, exportateurs, une nouvelle filière se déploie. Un Grand reportage de Matthias Raynal qui s'entretient avec Jacques Allix.
La Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques s'ouvre lundi 10 novembre en Amazonie brésilienne pour 11 jours. 195 pays doivent négocier un nouvel accord, 10 ans après celui de Paris, pour faire progresser la lutte contre le réchauffement climatique. Sachant que les Etats-Unis ne seront pas là, prenons 2 minutes pour comprendre les enjeux de ces discussions.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À la veille de la COP 30, Isadora Dartial s'est rendue à Belèm (Brésil), à la 20ème édition du festival Se Rasgum. C'est à Belém do Parà que s'est tenue la 20ème édition du festival Se Rasgum en septembre 2025. Belém est une métropole de plus d'un million d'habitants, un estuaire entre les fleuves Tocantins et Para. Dans cette Amazonie urbaine, on entend la lambada, les carimbos, siria (afro et native) et autres brega (années 50 jusqu'à la techno-brega). Ce sont les rythmes et styles musicaux que vous allez écouter en arpentant la ville, à la rencontre des artistes et des activistes réunis pour ces deux temps forts de la rentrée : 1/ Le festival Se Rasgum 2/ La première édition de la Conférence dédiée aux acteurs culturels d'Amazonie : l'A.L.M.A. Du marché du Ver O peso jusqu'au Porto Futuro, des bords du fleuve où se réfléchit la métropole jusqu'à la piscine de l'hôtel de la Pedreira, le quartier de l'amour et de la samba, Belém se dévoile... Nos invité.es : Ynaiã Benthroldo, le batteur du groupe Boogarins Renée Chalu, co-fondatrice et co-directrice (avec Marcelo Damaso) de Se Rasgum & A.L.M.A Gabriel Paixaos, musicien du groupe Raizes Latinas. Oliver KornBlitt, photographe et rédacteur à Midia Ninja Mc Super Shock, rappeur afro-amazonien Lia Sophia, chanteuse, productrice et réalisatrice de documentaires Félix Robatto, musicien, producteur de musique Nat Esquema, DJ et animatrice radio, podcast. Playlist : Boogarins Foimal, Nazaré Pereira Sinha Pureza, Dona Onete No meio do Pitiu, Raizes Latinas Carimbada, MC Super Shock Banzeiro, Suraras do Tapajós Mãos do Esperança, Felix Robatto Amazon Sisserou, Kaoma Lambada, Mestre Vieira Lambada das Quebradas, Mestre Cupijo Siria Quente, Joelma Voando Pro Para, Francis Dalva Gito Giral / Melô de Tipiti, Rencontre (Melô do Milionário). Site de Se Rasgum - Instagram Site de l'Alma.
À la veille de la COP 30, Isadora Dartial s'est rendue à Belèm (Brésil), à la 20ème édition du festival Se Rasgum. C'est à Belém do Parà que s'est tenue la 20ème édition du festival Se Rasgum en septembre 2025. Belém est une métropole de plus d'un million d'habitants, un estuaire entre les fleuves Tocantins et Para. Dans cette Amazonie urbaine, on entend la lambada, les carimbos, siria (afro et native) et autres brega (années 50 jusqu'à la techno-brega). Ce sont les rythmes et styles musicaux que vous allez écouter en arpentant la ville, à la rencontre des artistes et des activistes réunis pour ces deux temps forts de la rentrée : 1/ Le festival Se Rasgum 2/ La première édition de la Conférence dédiée aux acteurs culturels d'Amazonie : l'A.L.M.A. Du marché du Ver O peso jusqu'au Porto Futuro, des bords du fleuve où se réfléchit la métropole jusqu'à la piscine de l'hôtel de la Pedreira, le quartier de l'amour et de la samba, Belém se dévoile... Nos invité.es : Ynaiã Benthroldo, le batteur du groupe Boogarins Renée Chalu, co-fondatrice et co-directrice (avec Marcelo Damaso) de Se Rasgum & A.L.M.A Gabriel Paixaos, musicien du groupe Raizes Latinas. Oliver KornBlitt, photographe et rédacteur à Midia Ninja Mc Super Shock, rappeur afro-amazonien Lia Sophia, chanteuse, productrice et réalisatrice de documentaires Félix Robatto, musicien, producteur de musique Nat Esquema, DJ et animatrice radio, podcast. Playlist : Boogarins Foimal, Nazaré Pereira Sinha Pureza, Dona Onete No meio do Pitiu, Raizes Latinas Carimbada, MC Super Shock Banzeiro, Suraras do Tapajós Mãos do Esperança, Felix Robatto Amazon Sisserou, Kaoma Lambada, Mestre Vieira Lambada das Quebradas, Mestre Cupijo Siria Quente, Joelma Voando Pro Para, Francis Dalva Gito Giral / Melô de Tipiti, Rencontre (Melô do Milionário). Site de Se Rasgum - Instagram Site de l'Alma.
La Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques s'ouvre lundi 10 novembre en Amazonie brésilienne pour 11 jours. 195 pays doivent négocier un nouvel accord, 10 ans après celui de Paris, pour faire progresser la lutte contre le réchauffement climatique. Sachant que les Etats-Unis ne seront pas là, prenons 2 minutes pour comprendre les enjeux de ces discussions.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Direction le Brésil, et plus précisément l'Amazonie, où se déroule à partir de ce lundi 10 novembre, dans la ville de Belém, les discussions de la COP30. Hervé Théry, géographe, directeur de recherche émérite au Credal-CNRS et professeur à l'université de São Paulo, a consacré un livre, Amazone. Un monde en partage (CNRS Éditions), à cette région, en partant de son fleuve imposant. À lire aussiClimat : l'ambivalence brésilienne
La Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques s'ouvre lundi 10 novembre en Amazonie brésilienne pour 11 jours. 195 pays doivent négocier un nouvel accord, 10 ans après celui de Paris, pour faire progresser la lutte contre le réchauffement climatique. Sachant que les Etats-Unis ne seront pas là, prenons 2 minutes pour comprendre les enjeux de ces discussions.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : - Bernard Werber revient sur l'année 1989 lorsque Raoni, chef de la forêt amazonienne, sensibilisait déjà sur l'importance des arbres dans notre écosystème Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Direction le Brésil, et plus précisément l'Amazonie, où se déroule à partir de ce lundi 10 novembre, dans la ville de Belém, les discussions de la COP30. Hervé Théry, géographe, directeur de recherche émérite au Credal-CNRS et professeur à l'université de São Paulo, a consacré un livre, Amazone. Un monde en partage (CNRS Éditions), à cette région, en partant de son fleuve imposant. À lire aussiClimat : l'ambivalence brésilienne
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Dans cet épisode, Pierre et Marie-Juliette partent à la rencontre des toucans, toucanets et araçaris, de somptueux oiseaux sud-américains très peu discrets en raison de leurs vifs plumages et surtout de leur monumental bec. Un bec qui a aussi bien inspiré le tupi-guarani (une langue brésilienne), le grec scientifique, et l'anglo-japonais de Pokémon..._______
Le cinquième pays le plus vaste de la planète abrite plus de 10% des espèces vivantes sur Terre. Du capybara à l'hévéa, petit tour d'horizon des plantes et des animaux les plus emblématiques du Brésil. Il s'appelle le Curupira, et c'est la mascotte officielle de la COP30, le sommet mondial sur le climat qui s'ouvre officiellement ce lundi 10 novembre à Belém, aux portes de l'Amazonie. Mais le Curupira n'est ni une plante, ni un animal ; c'est un personnage légendaire et folklorique, aux cheveux roux, qui hante la forêt amazonienne et la protège, en chassant les braconniers et les bûcherons. Le Brésil abrite 10% de toutes les espèces vivantes sur Terre, grâce à son climat tropical et l'immensité de ses forêts où on pourrait croiser le jaguar, le plus gros félin du continent. Il n'a aucun prédateur, à part l'Homme, évidemment. En 15 ans, la population des jaguars a chuté de 80%, en particulier à cause de la déforestation. Gros rongeur et araignée géante Tant qu'il y aura des arbres, il y aura des paresseux, qui passent une grande partie de leur temps à dormir et le reste à manger. Il leur faut avaler beaucoup de feuilles, parce que celles-ci ne sont pas très caloriques. Elles ne sont pas très faciles à digérer non plus ; les paresseux ont parfois besoin de plusieurs semaines pour y parvenir. Chez ces animaux, même le système digestif est paresseux. Parmi les animaux mignons du Brésil, il y a aussi le capybara, devenu star des réseaux sociaux. C'est le plus gros rongeur au monde. C'est aussi au Brésil qu'on trouve la plus grande araignée : la mygale goliath, 30 centimètres d'envergure. Elle est aussi grosse qu'un gros rat, a des griffes à ses huit pattes, et on l'entend même marcher ! Record de plantes Le Brésil abrite aussi plus de 50 000 espèces de plantes. Aucun pays n'en a autant. Et le tiers est endémique et ne pousse qu'au Brésil. C'est le cas d'un arbre, le pernambouc, emblème national, en voie d'extinction, surexploité depuis la colonisation parce qu'on en tire de la teinture rouge. On en fait aussi des archets pour jouer du violon. Depuis des années, des musiciens pétitionnent pour que le pernambouc échappe à l'interdiction totale de son commerce. L'hévéa, lui, produit du latex, un liquide blanc, toxique, pour dissuader les herbivores et tuer les pathogènes. L'hévéa, endémique en Amazonie, a ensuite été planté partout en Afrique et en Asie, dans les colonies françaises ou britanniques, pour en tirer du caoutchouc et fabriquer des pneus. Sur toutes routes de la planète, il y a donc un peu d'hévéa, mais ce n'est pas très naturel. La question de la semaine
La Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques s'ouvre lundi 10 novembre en Amazonie brésilienne pour 11 jours. 195 pays doivent négocier un nouvel accord, 10 ans après celui de Paris, pour faire progresser la lutte contre le réchauffement climatique. Sachant que les Etats-Unis ne seront pas là, prenons 2 minutes pour comprendre les enjeux de ces discussions.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques s'ouvre lundi 10 novembre en Amazonie brésilienne pour 11 jours. 195 pays doivent négocier un nouvel accord, 10 ans après celui de Paris, pour faire progresser la lutte contre le réchauffement climatique. Sachant que les Etats-Unis ne seront pas là, prenons 2 minutes pour comprendre les enjeux de ces discussions.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que le Brésil s'apprête à présider la COP30 à Belem, la construction d'une route dans une Amazonie en pleine mutation suscite la polémique. Autorisée par le président brésilien Lula, la BR-319 est en train d'être goudronnée au cœur du poumon vert de la planète. Reportage de Fanny Lothaire et Marine Resse.
Lors de la COP30, qui démarre ce lundi 10 novembre à Belém, le Brésil va proposer la création d'un fonds international pour financer la conservation des forêts tropicales de la planète. Le TFFF, pour "Tropical forest forever facility", pourrait distribuer aux États jusqu'à quatre dollars par hectare de forêts préservées sur leur territoire. Si l'objectif fait consensus, le modèle économique du TFFF fait débat. Malgré les critiques, le Brésil reste très engagé sur la question. Et si le véritable enjeu était plutôt d'ordre géopolitique ?Avec :Alain Karsenty, économiste au CiradNourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Ysaline Sanguine. Identité graphique : IA. Musique : uppbeat.io / Night Drift - Macondo.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A la une de la presse ce vendredi : une pollution invisible, un sommet sans espoir et un scandale en altitude.
Deuxième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil : nous partons à la rencontre des archéologues brésiliens. Par leur travail, ils nous montrent que l'Amazonie n'est pas une forêt vierge, que les populations autochtones auraient gardée sous cloche. Elle est, au contraire, cultivée depuis des milliers d'années. Quelles sont ces pratiques durables des communautés indigènes ? Pourquoi leurs terres sont les mieux conservées de cette immensité verte ? «Amazonie, une forêt jardinée depuis des millénaires : ce que nous disent les vestiges archéologiques». Un grand reportage de Lucile Gimberg. Réalisation, Pauline Leduc. EN IMAGES À lire aussiAmazonie 1/4 : plongée au cœur de l'agrobusiness du soja
durée : 00:13:21 - L'invité d'un jour dans le monde - La Cop 30 s'ouvre ce jeudi en Amazonie. Le Président Lula y voit une grande occasion pour le Brésil d'arriver à un accord. Mais sa politique climatique interroge ; moins de déforestation mais plus de projet de forage. On en parle avec Antoine Acker dans Un jour dans le monde Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ce jeudi 6 novembre, Sébastien Abis, directeur du Club Demeter et chercheur associé à l'Iris, était l'invité d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Ils sont revenus sur le sommet de la COP30 au Brésil et le recul de la déforestation de l'Amazonie. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Plus d'une cinquantaine de chefs d'États et de gouvernements se réunissent à partir de ce jeudi 6 novembre 2025 à Bélem, en Amazonie brésilienne, pour un sommet spécial en préambule à la COP30. La Conférence des Nations unies sur le climat s'ouvrira ensuite officiellement le 10 novembre. Au cœur de la forêt, la mégapole de Bélem était en travaux jusqu'au dernier moment pour accueillir l'événement, au détriment parfois de ses populations les plus vulnérables. Au point que des habitants se battent contre un «racisme environnemental». À Bélem, la favela «Vila da Barca» s'apprête à recevoir une station de traitement des eaux usées du quartier voisin huppé de la «Doca». «Pourquoi pas ailleurs ? Ici on n'a pas d'eau, pas de système d'assainissement… de quelle COP on parle ?», s'indigne Socorro Contente, 62 ans. Elle a fondé l'association des habitants de la Vila da Barca, dans les années 1980. Dans cette favela de 5 000 habitants, dont une partie des logements sont encore des maisons en bois sur pilotis, les égouts sont à ciel ouvert. Sur les pontons qui mènent aux maisons, des déchets flottent dans l'eau. «Il y a beaucoup de maladies ici, la dengue principalement. Regardez-moi cette eau sale et stagnante. Tout ça attire les moustiques, les maladies, les rats… Nous n'avons pas de système d'assainissement, et personne ne s'occupe de nous, les habitants des maisons sur pilotis.» Alors quand les riverains ont appris que des travaux à hauteur de 50 millions d'euros profiteraient de leur territoire sans rien apporter, ils se sont mobilisés. Notre correspondante Sarah Cozzolino est allée à leur rencontre. Haïti paye «le bilan le plus lourd» après le passage de Melissa L'ouragan a fait 43 morts en Haïti et 13 disparus, selon un nouveau bilan, explique Frantz Duval dans notre rendez-vous hebdomadaire avec le rédacteur en chef du Nouvelliste. Un bilan plus important que dans les autres pays des Caraïbes, alors même que l'œil de l'ouragan n'a pas traversé le pays. «On a raté la prévention et on est en train de rater l'évaluation des dégâts», regrette Frantz Duval. La violence des gangs est toujours aussi prégnante dans le pays, et touche aussi les zones agricoles, rappelle-t-il par ailleurs. Dans un article de son édition du jour, Le Nouvelliste décrit ainsi comment à L'Estère, dans l'Artibonite, «les bandits procèdent à une destruction méthodique des infrastructures agricoles et des récoltes des agriculteurs.» Enfin, le plus ancien quotidien d'Haïti alerte sur «les lenteurs administratives» qui «paralysent un investissement portuaire de 60 millions de dollars». Malgré cet investissement, «Atlantic Global Logistics (AGL), partenaire du géant maritime Mediterranean Shipping Company (MSC), attend l'autorisation de l'État haïtien pour démarrer pleinement ses opérations de réception de conteneurs», explique le journal. Depuis cinq ans, les infrastructures sont prêtes mais les douaniers manquent à l'appel et «le ministère ne répond pas aux courriers» de l'entreprise, rapporte Le Nouvelliste. À Cuba, la disgrâce d'un ancien ministre de l'Économie Le nom et le visage de l'ex-ministre de l'Économie Alejandro Gil (2018-2024) s'affiche à la Une des sites de nombreux médias cubains, à l'exception de la presse officielle. Il a été mis en examen avec d'autres personnes dont les noms n'ont pas été révélés pour l'instant. Leur sont reprochés une dizaine de délits : blanchiment, malversations, mais aussi espionnage, écrit Cibercuba sur son site. Alejandro Gil avait été arrêté l'an dernier (2024), mais on ne savait pas précisément de quoi il était accusé. Après plus d'un an et demi de silence, le Parquet a choisi le «jour des sorcières» pour en faire part, ironise Cubanet. Car le communiqué est daté du 31 octobre, le jour d'Halloween. L'accusation d'espionnage, est «extraordinairement grave» dans le pays, souligne le média en ligne, car elle peut aboutir à une condamnation à mort. De plus, elle est très inhabituelle pour un ancien haut dirigeant du régime, même tombé en disgrâce. Ce mercredi, le site indépendant 14ymedio assurait que le Parquet aurait demandé 30 ans de prison contre l'ancien ministre. La fille d'Alejandro Gil appelle à un procès public, «retransmis à la télévision», ouvert à la presse. Elle assure que son père ne reconnaitra aucun des faits qui lui sont reprochés.
Dans cet épisode, nous vous emmenons au Pérou.Berceau de la civilisation inca, il abrite un patrimoine historique fascinant avec le mythique Machu Picchu, Cusco, le lac Titicaca ou encore la Vallée Sacrée. Entre aventures, rencontres et spiritualité, le Pérou promet une expérience authentique et inoubliable.LimaSi vous décidez de [réaliser un circuit au Pérou: https://www.selectour.com/perou/circuit], débutez par Lima. Découvrez Miraflores et son site archéologique, la Huaca Pucllana. Aventurez-vous à Barranco, réputé pour ses galeries d'art, cafés créatifs et ambiance romantique. Visitez le centre historique de Lima, le Musée Larco, le Musée Archéologique National et le Musée Amano.ArequipaTrois volcans veillent sur la ville, le Misti (encore actif), le Pichu Pichu et le Chachani. La ville est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. La Plaza de Armas, bordée d'arches coloniales et dominée par une cathédrale imposante, est parfaite pour s'imprégner de l'atmosphère locale. Ne manquez pas le couvent de Santa Catalina, un monastère aux murs colorés et aux jardins agréables.Canyon de ColcaEntouré de paysages fantastiques, de terrasses agricoles incas et de villages traditionnels, il offre une immersion unique dans la culture andine. Rencontrez les condors des Andes, ces majestueux rapaces à l'envergure impressionnante.Puno et le lac TiticacaChaque année, au mois de février, la ville s'embrase au rythme de la Fiesta de la Candelaria, l'un des festivals les plus impressionnants d'Amérique latine, classé au patrimoine immatériel de l'UNESCO. Ensuite, direction le plus haut lac navigable du monde, un écosystème à lui seul, mais c'est surtout un lieu sacré pour les civilisations précolombiennes. Vous y découvrirez les îles Uros, l'île de Taquile, et l'île d'Amantaní.Vallée Sacrée et CuzcoDécouvrez le marché local de San Pedro, la Place d'Armes et sa cathédrale, le temple Coricancha et son jardin, la rue de la pierre aux 12 angles et le quartier San Blas. La Vallée Sacrée comprend de nombreux sites archéologiques tels que Sacsayhuaman ou Ollantaytambo qui jalonnent la vallée. Visitez aussi les salines de Maras, Chinchero et faites une randonnée intense vers la montagne arc-en-ciel nommée Vinicunca.Aguas Calientes et le Machu PicchuC'est un site menacé, chaque visite se fait avec un guide local et le temps sur site est limité (environ 2h30). Nous vous conseillons de faire le trajet la veille, de dormir dans le village au pied du Machu Picchu et d'être parmi les premiers visiteurs sur le site.Pourquoi voyager au Pérou ?Le Pérou représente l'aventure à l'état pur. C'est une immersion dans une culture ancestrale, des paysages grandioses et une authenticité rare. Le Pérou n'est pas juste une destination, c'est une expérience qui marque et transforme.Si vous souhaitez en savoir plus sur la destination et, pourquoi pas, préparer votre prochain [circuit au Pérou: https://www.selectour.com/perou/circuit], n'hésitez pas à faire appel à nos [experts: https://www.selectour.com/agent/recherche?postalCode=&city=&favoriteDestination=PE&page=1] !À bientôt dans le cockpit !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plongée au cœur de l'Amazonie avec Lucile Gimberg du service environnement de RFI en français et Lucia Muzell de la rédaction en brésilien. À l'approche de la COP 30 qui s'ouvrira dans quelques jours au Brésil, Anne Cantener reçoit les deux reporters qui reviennent de ce territoire immense. Elles signent toute une série de reportages disponibles sur le site internet de RFI en français et en brésilien. Les deux journalistes ont été marquées par la richesse et l'importance des savoirs traditionnels des communautés autochtones, en particulier en ce qui concerne la gestion de la forêt amazonienne. Il faut garder en tête que «c'est aussi et surtout une zone de rivières. L'eau fait vraiment partie du quotidien», souligne Lucile Gimberg. «Il y a également de nombreuses villes, comme Belém. 28 millions de personnes vivent en Amazonie», ajoute Lucia Muzell. Les premières traces d'habitat remontent à 12.000 ans et on peut s'inspirer des modes de vie des peuples originels pour protéger la nature, expliquent les reporters. «Par exemple, il faut rediversifier notre alimentation», explique Lucile Gimberg. «Ces peuples mangeaient 37 espèces de poissons !» Ces savoirs ancestraux sont d'ailleurs toujours utilisés aujourd'hui dans les communautés qui s'efforcent de les transmettre aux jeunes générations. Mais leur travail n'est pas toujours suffisamment reconnu et valorisé, notamment au niveau économique. Vidéo : Amazonie : et si l'avenir passait par la bioéconomie ? - RFI Amazônia: a equação delicada entre preservação e combate à pobreza - Planeta Verde COP30: Nas comunidades tradicionais amazônicas, clima mais quente já assusta e mobiliza adaptação - Planeta Verde Melissa : deuil national en Haïti Le Nouvelliste parle d'une trentaine de morts mais là encore, les chiffres devraient augmenter. Trois jours de deuil national ont été décrétés, à partir de ce lundi (3 novembre 2025), nous apprend Gazette Haïti. «Durant cette période, le drapeau national sera mis en berne sur tout le territoire, les discothèques et établissements assimilés resteront fermés, et les médias seront invités à adapter leur programmation avec de la musique et des émissions de circonstance», explique le journal. Six départements du pays restent en état d'urgence : le Sud, le Sud-Est, la Grand-Anse, les Nippes, l'Ouest et le Nord-Ouest, et ce pour une durée, de trois mois. À écouter aussiHaïti : à Petit Goâve, les habitants encore sous le choc après le passage de Melissa Les États-Unis débloquent trois millions de dollars pour Cuba Cet argent destiné en priorité aux habitants des régions orientales de l'île, les plus touchées par Melissa, sera distribué par l'Église catholique, relève 14 y Medio. Ce choix de l'Église catholique, «une institution avec une présence territoriale, crédible et bien vue par la population», précise le journal, met le gouvernement cubain «dans une situation difficile». Ce qui explique l'absence de réactions officielles des autorités face à cette offre de bons services. À lire aussiL'ouragan Melissa a touché Cuba mais perd de la puissance, rétrogradé en catégorie 3 Une majorité d'Américains estiment que Donald Trump va trop loin Selon un sondage effectué par Ipsos pour le Washington Post et ABC, près de deux-tiers des personnes interrogées jugent que le président outrepasse ses pouvoirs. Près de 60% des Américains ont une opinion défavorable de Donald Trump. Un taux d'insatisfaction jamais atteint depuis janvier 2021 et l'attaque du Capitole, fait remarquer le Washington Post. Principales raisons de ce mécontentement : les tarifs douaniers, et l'économie en général, et comment Donald Trump gère le gouvernement fédéral. En revanche, sur les questions d'immigration et de diversité, la société américaine semble divisée. La moitié des personnes sondées juge que Donald Trump va trop loin et l'autre moitié estime que ce qu'il fait est bien ou qu'il ne va pas assez loin. Dernier enseignement intéressant de ce sondage : les démocrates ne bénéficient pas de ce mécontentement. Près de 7 Américains sur 10 estiment que le parti est déconnecté de leurs vies. C'est 6 sur 10 pour les Républicains. Ceux qui désapprouvent l'action de Donald Trump, ne sont pas prêts pour autant à voter démocrates, souligne le Washington Post. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump assume les méthodes brutales des opérations anti-immigration Nicolas Maduro renforce la censure Selon Tal Cual, le mois dernier, deux personnes ont écopé de 10 et 15 de prison. Elles ont été reconnues coupables de «délit de haine» lors de procès expéditifs, rapporte le journal en ligne. La première, âgée de 44 ans, avait critiqué le gouvernement lors d'une discussion privée sur WhatsApp ; la seconde âgée de 22 ans est accusée d'avoir posté sur TikTok une vidéo dans lequel elle disait du mal des autorités. Ces deux condamnations sont les dernières d'une longue série de personnes condamnées à de lourdes peines de prison pour avoir fait des remarques négatives sur le gouvernement dans un cadre privé, raconte Tal Cual qui fait le lien avec une décision de Nicolas Maduro. Afin d'encourager la délation, le 20 octobre 2025, il a demandé à ce que soit réactivée une fonction de l'appli VenApp afin de pouvoir signaler 24h/24 «tout ce que l'on voit, tout ce que l'on entend». À l'origine, VenApp, c'est un réseau social créé pour faire remonter les problèmes du quotidien, comme lorsqu'un service public ne fonctionne pas, explique Tal Cual. Aujourd'hui, on y trouve des onglets «terrorisme» ou bien «attaque de drones», précise le journal. Tout cela contribue à «créer un climat de silence et de terreur», analyse Martha Tineo, avocate et coordinatrice de l'ONG ONG Justicia, Encuentro y Perdón. Un «silence collectif» pour que la vérité disparaisse. Le journal de la 1ère Après le passage de Melissa, des milliers de Jamaïcains ont tout perdu. À lire aussiOuragan Melissa: le personnel médical de la Jamaïque mobilisé malgré les nombreux dégâts
Dix ans après l'Accord de Paris, la COP30 s'ouvre à Belém, en Amazonie, dans un contexte bien plus tendu. Malgré les promesses de 2015, les émissions montent encore et les transitions restent inégales. Avec un réchauffement proche de +1,5 °C, les pays du Sud réclament des financements tandis que les grandes puissances peinent à agir. Ce sommet pourrait être celui du passage des paroles aux actes, ou de la dernière chance. Avec : - Lorelei Limousin, chargée de campagne climat à Greenpeace France- Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, directrice de recherche au CEA - Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives- Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS, directeur adjoint scientifique de l'INEE - Institut Écologie et EnvironnementRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus d'économie et société ci-dessous :Silence, on crie : https://audmns.com/jqOozgUOù va la vie ? La bioéthique en podcast : https://audmns.com/UuYCdISContre courant : https://audmns.com/swImDAMAu bonheur des herbes : https://audmns.com/XPVizmQSacré patrimoine : https://audmns.com/TNJhOETEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stopper net la déforestation, ce n'est pas si simple. Dans de nombreux cas, les personnes qui dégradent les forêts le font par nécessité plus que par choix. L'Amazonie par exemple compte 47 millions d'habitants. Pour aller vers un scénario "zéro déforestation", il faudra penser à des alternatives justes pour tout le monde.Avec :Marie-Gabrielle Piketty, économiste au CiradNourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Ysaline Sanguine. Identité graphique : IA. Musique : uppbeat.io / Night Drift - Macondo.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Amazonie est un territoire immense que se partagent neuf pays d'Amérique du Sud. L'Europe y a attaché de nombreux clichés tenaces : un espace naturel comme hors du monde et du temps. Avec l'exposition «Amazônia» au musée du Quai Branly Jacques Chirac à Paris, on inverse le point de vue, on trouve des représentations actuelles de l'Amazonie par celles et ceux qui l'habitent : des photos, des peintures, des objets... On accède à un imaginaire riche et connecté à la modernité. Leandro Varison, co-commissaire de l'exposition «Amazônia», était l'invité de Nathalie Amar. ► Chronique Le hit de la semaine : Ali Bilali, de la rédaction kiswahili de RFI, à Nairobi nous fait découvrir son coup de coeur du moment, le rwandais Element Eleée. ► Reportage Justine Babin est allée au Caire pour nous faire voyager dans l'Égypte antique grâce au musée GEM, Great Egypt Museum, qui sera inauguré ce week-end. ► Playlist du jour - Lucas Santtana et Gilberto Gil - A historia da nossa lingua. - Suraras do Tapajos - Segredos da Floresta. - Charlelie Couture - Aime moi encore.
L'Amazonie est un territoire immense que se partagent neuf pays d'Amérique du Sud. L'Europe y a attaché de nombreux clichés tenaces : un espace naturel comme hors du monde et du temps. Avec l'exposition «Amazônia» au musée du Quai Branly Jacques Chirac à Paris, on inverse le point de vue, on trouve des représentations actuelles de l'Amazonie par celles et ceux qui l'habitent : des photos, des peintures, des objets... On accède à un imaginaire riche et connecté à la modernité. Leandro Varison, co-commissaire de l'exposition «Amazônia», était l'invité de Nathalie Amar. ► Chronique Le hit de la semaine : Ali Bilali, de la rédaction kiswahili de RFI, à Nairobi nous fait découvrir son coup de coeur du moment, le rwandais Element Eleée. ► Reportage Justine Babin est allée au Caire pour nous faire voyager dans l'Égypte antique grâce au musée GEM, Great Egypt Museum, qui sera inauguré ce week-end. ► Playlist du jour - Lucas Santtana et Gilberto Gil - A historia da nossa lingua. - Suraras do Tapajos - Segredos da Floresta. - Charlelie Couture - Aime moi encore.
Direction l'Afghanistan, dans l'ouest aux frontières de l'Iran et du Pakistan, 2 pays qui ont entrepris de refouler les communautés afghanes réfugiées là depuis parfois fort longtemps. Margot Davier nous entraîne à Spin Boldak face au Pakistan. En seconde partie, nous retrouvons Lucile Gimberg au Brésil : la forêt amazonienne, l'«or vert» de la planète, est grignotée par les cultures intensives notamment celle du soja, premier épisode de notre série de reportages consacrés à la COP30. Étrangers dans leur propre pays en Afghanistan 1.800.000 Afghans se retrouvent depuis le mois de janvier 2025 ; étrangers dans leur propre pays. Le Pakistan voisin chasse les immigrés afghans ; les accusant de lutter contre le régime, d'être à l'origine d'attentats ou d'accentuer la crise économique. L'Iran, parallèlement, leur reproche d'être des espions à la solde d'Israël, ou la cause de tensions économiques et sociales… De l'autre côté des frontières, l'Afghanistan rigoriste des talibans où les conditions de réintégration sont très incertaines. À Spin Boldak, à la frontière avec le Pakistan, et à Islam Qala, en bordure de l'Iran, le constat est le même : le grand désarroi. Un Grand reportage de Margot Davier qui s'entretient avec Jacques Allix. Brésil : l'agrobusiness du soja Dans trois semaines, la ville de Belém, en pleine Amazonie brésilienne, accueillera les négociations internationales sur le climat. Le président Lula veut mettre la forêt tropicale au cœur de cette COP. Au Brésil, l'Amazonie n'est pas seulement une forêt dense, c'est une région de plus de 5 millions de km2 avec aussi de nombreuses villes, des fleuves, et de larges zones déboisées. À l'occasion de cette COP30, RFI vous propose une série exceptionnelle de quatre Grands reportages en Amazonie. Premier épisode aujourd'hui au Mato Grosso. Un État immense où le développement de l'agriculture intensive, dont le Brésil est devenu un géant, notamment dans la culture du soja, s'est fait au prix d'une intense déforestation. Comment travaillent ces grands cultivateurs de soja, véritable «or vert» pour le Brésil ? Que répondent-ils aux critiques environnementales ? Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix.
Aujourd'hui nous partons en Amazonie brésilienne, pour parler du cacao de la forêt, qui pousse à l'état sauvage. Si l'État de Bahia, sur la côte du Nord-Est brésilien, est plus connu pour sa culture de cacao, le fruit d'Amazonie ne cesse de se développer… À deux semaines de la COP30, cap sur le Brésil. Nous vous emmenons en Amazonie dans l'État du Para où se développe la culture du cacao sauvage. Mais avant cela, nous vous disons tout sur une formidable aventure scientifique : la caravane fluviale Iaraçu qui va naviguer de Manaus, à Belem, pour aller à la rencontre des populations qui vivent sur les bords du fleuve. Elles subissent les conséquences du changement climatique. L'objectif est de porter leurs paroles jusqu'à la COP30. Du 28 octobre au 18 novembre 2025, la caravane fluviale Iaraçu naviguera de Manaus à Belém, au cœur de l'Amazonie, pour porter jusqu'à la COP30 les voix des populations locales et des sciences de la durabilité. Cette initiative innovante, participative et interdisciplinaire est portée par l'IRD, l'Ambassade de France au Brésil, le CFBBA, l'UFAM, l'UFPA, le CNPq, la CAPES et le MCTI, dans une coopération fondée sur la science, la solidarité et le respect des écosystèmes. Avec Christophe Lavaysse, conseiller scientifique Changement climatique, sur les sciences du climat à la COP et Abdelfettah Sifeddine, géologue et représentant de l'IRD au Brésil.
durée : 00:03:41 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Du 10 au 21 novembre prochain à Belém en Amazonie, le Brésil organisera la COP 30. Le sujet : le changement climatique. Pourtant le pays souffre de déforestation, en grande partie à cause des cultures de café Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:41 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Du 10 au 21 novembre prochain à Belém en Amazonie, le Brésil organisera la COP 30. Le sujet : le changement climatique. Pourtant le pays souffre de déforestation, en grande partie à cause des cultures de café Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Au Québec, le bras de fer entre le gouvernement et les médecins se poursuit. Les soignants dénoncent une réforme qui prévoit de mettre en place des objectifs de performance, officiellement pour accélérer l'accès aux soins. Le personnel médical estime que les autorités sont totalement déconnectées de la réalité. C'est un dossier de Nafi Alibert. Si les médecins continuent d'assurer les soins, ils ont arrêté d'enseigner. Les stages et les cours sont suspendus, les étudiants ont déserté les hôpitaux, explique notre correspondante. La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec confirme que la formation des futurs médecins sera retardée. Le journal Le Devoir pour sa part constate la nécessité d'une réforme de ce secteur. «Notre réseau public affiche des signes de détresse inquiétants, mais, plutôt que de se solidariser à son chevet, chaque camp cherche d'abord à sauver sa peau. Et tant pis pour le corps souffrant autour duquel ils se déchirent. A-t-on déjà sauvé un patient en méprisant ainsi l'état de ses organes vitaux ?», écrit le journal. Le Devoir déplore l'échec de la médiation et estime que le retour du «boycottage de l'enseignement» constitue un gâchis irresponsable. Haïti : situation préoccupante dans l'Artibonite Avec Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, on revient sur la situation sécuritaire qui se détériore rapidement à Désarmes et à Verrettes, dans l'Artibonite. Les groupes armés ont gagné du terrain dans plusieurs localités, semant la panique parmi la population. Selon les informations recueillies par AlterPresse dans la soirée du 20 octobre 2025, des habitants lancent des appels urgents aux forces de l'ordre. Ils réclament un renforcement immédiat de la présence policière afin d'éviter que la région ne connaisse le même sort que Mirebalais, Lachapelle ou Liancourt, déjà passées sous le contrôle de gangs armés. Les témoignages transmis à AlterPresse décrivent un climat d'urgence et de désarroi croissant dans la zone. Brésil : feu vert à l'exploration pétrolière au large de l'Amazonie À trois semaines de la COP30 qui aura lieu à Belém, en Amazonie, le Brésil envoie un signal pour le moins contradictoire, nous explique Simon Rozé, chef du service environnement de RFI. Tout en affichant de grandes ambitions climatiques, le président Lula vient d'autoriser la compagnie pétrolière Petrobras à forer au large de l'embouchure de l'Amazone. Le pays, huitième producteur mondial d'hydrocarbures, compte encore renforcer sa production d'ici 2030 grâce à sa compagnie publique, l'une des plus puissantes au monde. Une décision que Brasilia justifie au nom de son développement économique et du principe de «responsabilité historique» : les pays du Sud, peu responsables du réchauffement, estiment légitime d'exploiter leurs ressources pour financer leur transition énergétique. Mais cette décision suscite une vive opposition au Brésil, d'autant que la zone de forage se situe dans une réserve naturelle d'une grande richesse La réponse de Donald Trump aux manifestations «No Kings» provoque l'indignation Dans une vidéo générée par l'IA, Donald Trump apparaît coiffé d'une couronne et aux commandes d'un avion de chasse qui largue ce qui semble être des excréments sur des manifestants. Ce clip posté sur Truth Social et retwitté par la Maison Blanche a provoqué l'indignation du New York Times. L'éditorialiste dénonce une mise en scène scatologique, qui illustre à la fois le mépris de Donald Trump pour une partie du pays et son obsession à rabaisser les institutions et les citoyens qu'il prétend diriger. Le président, écrit-elle, ne voit plus les Américains urbains comme des concitoyens, mais comme des sujets à soumettre. Selon l'édito de USA Today, Donald Trump réagit comme un roi fou par rapport aux manifestants qui ne faisaient qu'exercer leurs droits du 1er amendement de la Constitution, à savoir la liberté d'expression, et cela d'une manière pacifique. L'éditorialiste de conclure : Mais bon sang que ce passe-t-il ? Comment l'Amérique, depuis l'investiture de Trump, a-t-elle pu sombrer aussi bas, jusqu'à dans la boue, littéralement. Journal de la 1ère En Martinique, l'affaire Madivial sera examinée devant la justice dans 2 semaines.
Dans trois semaines, la ville de Belém, en pleine Amazonie brésilienne, accueillera les négociations internationales sur le climat. Le président Lula veut mettre la forêt tropicale au cœur de cette COP. Au Brésil, l'Amazonie n'est pas seulement une forêt dense, c'est une région de plus de 5 millions de km2 avec aussi de nombreuses villes, des fleuves, et de larges zones déboisées. À l'occasion de cette COP30, RFI vous propose une série exceptionnelle de quatre Grands reportages en Amazonie. Premier épisode aujourd'hui au Mato Grosso. Un État immense où le développement de l'agriculture intensive, dont le Brésil est devenu un géant, notamment dans la culture du soja, s'est fait au prix d'une intense déforestation. Comment travaillent ces grands cultivateurs de soja, véritable «or vert» pour le Brésil ? Que répondent-ils aux critiques environnementales ? «Brésil : plongée au cœur de l'agrobusiness du soja», un Grand Reportage de Lucile Gimberg. Réalisation: Pauline Leduc. Traduction et préparation sur place : Emiliano Capozzoli. EN IMAGES
Allons au Brésil à la rencontre des producteurs de la baie d'Açaï, un petit fruit de palmier qui symbolise la socio-bioéconomie de l'Amazonie. Une stratégie pour exploiter les produits de la forêt sans l'abîmer. Aujourd'hui, nous allons vous démontrer que c'est possible de concilier développement économique, préservation de la biodiversité et justice sociale. Nous vous emmenons en Amazonie brésilienne à la rencontre des producteurs d'açaï de la communauté de Mupi, située dans la région de Cametá. Cameta, c'est à environ sept heures de Belém, la capitale du Pará. Pour y accéder, il faut emprunter deux bateaux, deux bus et un taxi… un voyage que notre correspondante Sarah Cozzolino a bravé et qui rappelle à quel point ces territoires isolés sont au cœur des enjeux mondiaux. 28 millions d'habitants !!! L'açaï est une petite baie violette presque noir, c'est un aliment-phare pour les habitants de l'Amazonie, mais ce petit fruit s'exporte de plus en plus. Non seulement parce que c'est un puissant anti-oxydant mais aussi parce qu'il pousse naturellement et que son exploitation n'abîme pas la forêt... Avec l'éclairage de Nathalie Cialdella, agronome au CIRAD, le Centre International de Recherche Agronomique pour le Développement. Musique diffusée pendant l'émission Dona Onete - Quando eu te Conheci.
Malgré cinq siècles de contact avec l'Amazonie, ce territoire est toujours perçu comme mystérieux, notamment par les Européens. Beaucoup imaginent à tort une immense forêt vierge peuplée d'Amérindiens, isolés du reste du monde. Un décor exotique figé, vision réductrice et même fausse de cette région du monde. Au Quai Branly, l'exposition « Amazônia, Créations et futurs autochtones » rétablit une forme de vérité en donnant à voir un point de vue plus juste : celui des peuples autochtones. Coiffes traditionnelles, masques, poupées en argile, corbeilles à manioc, flèches ou encore urnes funéraires : plus de deux cents œuvres sont rassemblées au Quai Branly, entre objets, peintures, sculptures, photos et vidéos. Denilson Baniwa, artiste et militant brésilien pour les droits des peuples autochtones et co-commissaire de l'exposition « Amazônia » : « Nous avons un grand cliché sur l'Amazonie : c'est juste une vaste zone inhabitable, très inhospitalière à l'humain. Alors qu'il y a plusieurs peuples qui y vivent, et qui s'épanouissent dans leurs territoires. Et un deuxième cliché, c'est qu'il faut préserver cet endroit. Donc, on veut le préserver sans demander aux gens qui sont là-bas ce qu'ils pensent de cette préservation, comment eux, ils veulent se connecter avec le monde, comment eux, ils veulent protéger la forêt ». La pluralité de l'Amazonie L'exposition renverse ainsi le regard, loin de la vision occidentale, plus proche du vécu des autochtones, de leurs désirs et de leur mode de vie. Chaque œuvre, au-delà de son aspect esthétique, porte une signification politique ou chamanique. Les masques font surgir des entités surnaturelles parfois dangereuses, les diadèmes sont à l'image d'un défunt particulier selon leurs couleurs et les plumes utilisées, les peintures corporelles marquent naissances, fêtes ou un deuil. Pour Leandro Varison, anthropologue brésilien et co-commissaire, il faut avant tout saisir la pluralité de l'Amazonie : ses environnements, ses langues, ses futurs. Il explique : « Les peuples autochtones sont très divers, à la fois d'une communauté à l'autre, mais même au sein d'une seule communauté. Nous avons des autochtones qui habitent en ville, qui ont un compte en banque, qui vont faire leurs courses au supermarché. Et nous avons des autochtones isolés, qui ne parlent pas d'autres langues et qui refusent tout contact. Donc entre ces différentes situations et les différentes réponses apportées aux communautés, tout est très varié, c'est presque du sur-mesure. Il y a une résistance formulée – ou en train d'être formulée – par ces communautés pour repenser à comment nous pouvons réfléchir à ces menaces qui pèsent sur nous. À la fois en replongeant dans notre propre histoire, à la fois en récupérant et en rendant plus forte notre culture, mais aussi en récupérant des instruments qui nous sont offerts par le monde global. » Avec « Amazônia », l'art contemporain prend un tout autre sens puisque tout est lié au vivant, aux humains, aux plantes et aux esprits. L'exposition se veut claire : non, l'histoire de l'Amazonie ne commence pas avec la colonisation et non, ce territoire ne se résume pas aux menaces futures. Et si les communautés autochtones paraissent isolées, nous le sommes tout autant d'elles. L'exposition « Amazônia, Créations et futurs autochtones » est à voir au Quai Branly à Paris jusqu'au 18 janvier prochain.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la déforestation de l'Amazonie, les exercices militaire conjoints de la Russie et la Biélorussie et sur la possibilité de la création d'une OTAN arabe. En fin d'émission, la chronique de Jessica Taïeb, l'oeil sur les réseaux. Amazonie : la déforestation proche d'un point de non-retour ? 50 millions d'hectares, c'est ce qu'a perdu la forêt amazonienne, soit un l'équivalent de la superficie du Cameroun. Il y a donc urgence à enrayer cette déforestation. Le président brésilien disait faire de l'Amazonie son combat électoral. Ses actions pour protéger le poumon de la planète sont-elles à la hauteur de ses promesses ? Quels engagements peut-on attendre de la COP30 de Belém au Brésil ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement de RFI. Russie / Biélorussie : des exercices militaires sous l'œil américain Comme tous les quatre ans, la Russie et la Biélorussie ont mené des exercices militaires communs, appelés Zapad. Dans un contexte de guerre en Ukraine et de tensions avec l'Occident et l'OTAN, comment expliquer la présence d'officiers américains ? Avec Anissa El Jabri, envoyée spéciale permanente de RFI à Moscou. La création d'une « OTAN arabe » est-elle possible ? Lors du sommet arabo-islamique, organisé d'urgence au Qatar suite aux frappes israéliennes, l'Égypte a proposé la création d'une « Otan arabe », composée des 22 États membres de la Ligue arabe. Une idée déjà évoquée, il y a dix ans, dans le contexte de guerre civile au Yémen. Quelles sont les chances que cette initiative se concrétise cette fois-ci ? Si cette alliance voyait le jour, aurait-elle réellement la capacité de contrebalancer la puissance militaire israélienne ? Avec Sébastien Boussois, chercheur spécialiste du Moyen Orient à l'institut géopolitique européen à Bruxelles.
Ces mammifères sont en danger d'extinction dans les sept pays que compose la vaste région amazonienne. La situation particulièrement préoccupante en Équateur, malgré des initiatives régionales et locales mises en place pour sauver les dauphins. Reportage de notre correspondant Eric Samson. Dans la communauté indigène de Martinica, en Amazonie équatorienne, les dauphins roses sont au cœur d'un projet d'écotourisme appelé Yaku Warmi. Les habitants attirent les dauphins en frappant l'eau pour permettre aux visiteurs d'observer ces animaux rares, dont seulement 22 spécimens vivent dans cette zone, soit près de 10% de la population nationale. Les biologistes alertent sur la fragilité extrême de l'espèce : il ne resterait que 200 à 250 dauphins roses dans tout le pays, auxquels s'ajoutent une vingtaine de dauphins gris encore plus rares. Le chercheur Víctor Utreras dénonce la multiplication des menaces, qui vont des rejets d'eaux usées aux marées noires liées au pétrole, en passant par la pollution minière et le mercure qui s'accumule dans les tissus des dauphins. Il met aussi en garde contre les croyances traditionnelles qui encouragent leur chasse, comme l'usage de leurs dents ou de leur graisse. États-Unis : après l'assassinat de Charlie Kirk, la presse condamne un climat de violence politique Charlie Kirk lui-même avait mis en garde contre la montée d'une « culture de l'assassinat », rappelle le Washington Post. Il citait la tentative de meurtre contre le président Donald Trump ainsi que l'assassinat du dirigeant d'une compagnie d'assurance santé. Et il semble désormais plus que probable qu'il soit lui-même devenu victime de cette frénésie violente. Des témoins décrivent une sécurité insuffisante lors de l'événement dans l'Utah. Mais, poursuit le Washington Post, pourquoi aurait-il fallu prévoir une protection renforcée ? Kirk avait parfaitement le droit de s'attendre à pouvoir s'exprimer sans craindre pour sa vie. Sa voix s'est tue, mais ses millions de partisans feront en sorte que son message ne le soit jamais. Le New York Times s'inquiète d'un climat de violence qui se généralise et qui menace le Premier amendement, celui qui garantit la liberté d'expression. « Notre pays repose sur le principe selon lequel nous devons accepter de ne pas être d'accord, mais de manière pacifique. Trop d'Américains s'éloignent de cet idéal », écrit le journal. 34% des étudiants interrogés récemment ont même déclaré soutenir l'usage de la violence, dans certaines circonstances, pour empêcher un discours sur un campus, selon un sondage publié hier (10 septembre 2025). Cette violence se poursuit aussi sur le plan verbal, à en juger par certains propos tenus par des Trumpistes. Le site Mother Jones constate que de nombreuses personnalités de la droite américaine ont immédiatement accusé « la gauche » d'être responsable, sans qu'aucune preuve n'ait été avancée sur l'identité ou les motivations du tireur. Ainsi, des figures comme Elon Musk, Laura Loomer ou Nancy Mace ont affirmé que les démocrates ou les organisations progressistes constituaient une menace pour la sécurité nationale. D'autres personnalités médiatiques de droite ont même évoqué une « guerre civile » en cours, souligne Mother Jones. Des figures du christianisme nationaliste, comme Joel Webbon et William Wolfe, sont même allées jusqu'à déclarer qu'il fallait écraser complètement la gauche et détruire le Parti démocrate. À écouter aussiAssassinat de Charlie Kirk aux États-Unis: Trump va s'en servir «pour démontrer que l'Amérique est assiégée» Kamala Harris règle ses comptes avec l'ancien président Joe Biden Dans un livre qui sera publié le 23 septembre 2025, l'ancienne vice-présidente et candidate à la présidence revient sur sa courte campagne électorale de l'année dernière. 107 jours, c'est d'ailleurs le titre de son ouvrage. Le magazine The Atlantic publie quelques extraits dans lesquels elle estime, entre autres, que le fait d'avoir laissé le président vieillissant se représenter en 2024 relevait, je cite, de « l'inconscience ». Kamala Harris revient aussi sur les tensions internes à la Maison Blanche face à sa montée en popularité. Elle décrit, avec « une franchise inhabituelle », selon le Washington Post, comment l'équipe du président l'a marginalisée et rarement défendue lorsqu'elle était attaquée. Elle explique qu'ils voulaient à tout prix éviter qu'elle fasse de l'ombre à Joe Biden. À écouter aussiPrésidentielle américaine: au Congrès, Kamala Harris acte sa propre défaite face à Donald Trump Haïti : saisie d'équipements anti-drones au port de Port-au-Prince Avec le rédacteur en chef du Nouvelliste Frantz Duval, nous revenons sur la saisie de deux appareils de brouillage de fréquences utilisés contre les systèmes de drones, ainsi qu'une antenne. C'est inquiétant, commente Frantz Duval, car cela signifie que les gangs sont en train de s'équiper pour se défendre contre les drones qui commencent à être utilisés par la police haïtienne. Le rédacteur en chef du Nouvelliste évoque aussi la création d'un nouveau centre de gestion de déchets solides à Cap Haïtien, un projet financé par la Banque interaméricaine du développement censé réduire l'insalubrité qui touche la deuxième ville du pays. À écouter aussiEn Haïti, les gangs appellent les habitants de Port-au-Prince à rentrer chez eux Journal de la 1ère Le manque de pompiers à Pointe-Noire inquiète les habitants en Guadeloupe.
C'est l'un des épisodes les plus sombres – et les plus méconnus – de l'histoire coloniale moderne : entre 1879 et 1911, la Peruvian Amazon Company, une entreprise britannique opérant dans la région amazonienne du Pérou, a organisé un véritable système d'esclavage, de torture et d'extermination des populations autochtones. Son but : exploiter à tout prix le latex, l'or blanc de l'époque. À la tête de ce système, un homme : Julio César Arana, commerçant péruvien devenu magnat du caoutchouc… et bourreau impuni.Tout commence avec l'explosion mondiale de la demande de caoutchouc naturel, indispensable à la fabrication des pneus, des câbles et des machines industrielles. En Amazonie, la sève de l'hévéa devient une ressource stratégique. Arana fonde alors un empire sur les rives du fleuve Putumayo, aux confins du Pérou, de la Colombie et du Brésil. Mais cette jungle luxuriante est habitée : les peuples indigènes y vivent depuis des millénaires. Pour Arana, ces communautés ne sont pas des partenaires, mais de la main-d'œuvre gratuite.Les pratiques de la Peruvian Amazon Company sont d'une brutalité inimaginable. Des tribus entières sont réduites en esclavage, forcées à extraire le latex sous peine de mort. Les travailleurs sont attachés, fouettés, mutilés, parfois brûlés vifs ou décapités. Femmes et enfants sont violés, affamés, utilisés comme monnaie d'échange ou tués pour l'exemple. Selon les rapports de l'époque, 90 % des esclaves meurent au cours de leur "emploi".Mais l'histoire ne reste pas entièrement cachée. Dès 1909, des lanceurs d'alerte, comme Roger Casement, diplomate britannique, révèlent l'horreur dans des rapports accablants. Un ancien employé de la compagnie, Walter Hardenburg, publie aussi un témoignage détaillé dans la presse anglaise. L'affaire provoque un scandale international. Le Parlement britannique diligente une enquête ; la presse parle d'un "Congo péruvien", en référence aux atrocités du roi Léopold II au Congo belge.Et pourtant… Julio César Arana ne sera jamais puni. Au contraire : il obtient la nationalité britannique, se fait élire sénateur au Pérou, et meurt en homme libre, honoré par une partie de l'élite locale. Aucun procès, aucune réparation, aucun monument pour les victimes. Le Putumayo, théâtre de ce génocide, retombe dans l'oubli.Ce silence, longtemps maintenu, commence à se fissurer. Des historiens, des associations indigènes et des documentaires ravivent aujourd'hui cette mémoire effacée. Car comprendre pourquoi ce crime est resté impuni, c'est aussi interroger les liens entre pouvoir économique, silence diplomatique et impunité coloniale. Une leçon d'histoire… et de justice différée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:51:08 - Le Masque et la Plume - par : Laurent Goumarre - Un Superman sur la banquise, qui se rêve plus humain que jamais ; une guérisseuse miraculée en Amazonie ; un body horror où un couple mal assorti sur une île atlantique est mu par une force mystérieuse ; et une boucle de deux minutes sans fin, où le temps n'a plus de sens. - invités : Ariane Allard, Christophe Bourseiller, Murielle Joudet - Ariane Allard : Critique de cinéma pour le magazine Positif, Christophe Bourseiller : Historien, animateur et critique de cinéma, Murielle Joudet : Journaliste et critique de cinéma - réalisé par : Anaïs Reinhardt Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.