POPULARITY
Charles Tournemire war zu Lebzeiten vor allem als brillanter Organist bekannt. Doch er schrieb auch Sinfonien und sogar vier Opern, von denen jedoch nur eine zur Aufführung kam. Tournemires bis dato unbekannte „La Légende de Tristan“ wurde im Theater Ulm bereits 2022 uraufgeführt, nun folgt „Le petit pauvre d'Assise“. Kay Metzger führt Regie und sieht es gewissermaßen als seine Aufgabe, diese Stücke auf die Bühne zu bringen. Wie die Lebensgeschichte von Franz von Assisi auf der Opernbühne gezeigt wird und warum er bei der Aufführung recht nervös ist, erzählt er im Musikgespräch.
Mit großem Erfolg macht sich das Theater UIm um die Uraufführung von Opern Bühnenwerken des 1939 verstorbenen Komponisten Charles Tournemire verdient. Die Produktion von „La Légende de Tristan“ wurde von der Zeitschrift Opernwelt 2023 zur „Uraufführung des Jahres“ gekürt. Nun folgt Tournemires letzte Oper über den heiligen Franziskus: „Le petit pauvre d‘Assise“.
«Raggiunto un accordo di svolta con il Regno Unito, è fantastico per entrambe le nazioni». Lo ha detto il presidente degli Stati Uniti, Donald Trump. Con l'accordo, il Regno Unito darà maggior accesso alla carne e all'etanolo statunitensi e saranno ridotte le barriere non tariffarie. Inoltre, «Stati Uniti e Regno Unito lavoreranno insieme sull'acciaio». Trump ha detto di voler «ringraziare il primo ministro Keir Starmer», definendolo «eccezionale» e affermando che i due Paesi hanno un «ottimo rapporto». Trump ha dichiarato che «gli ultimi dettagli sono in fase di stesura», ma che «quasi tutto è stato approvato». Anche il primo ministro britannico Keir Starmer ha definito «un giorno storico» quello dell'annuncio da parte del suo omologo americano Donald Trump di un accordo commerciale tra Usa e Gran Bretagna. Un annuncio che il premier britannico ha paragonato a quello di Winston Churchill della «Vittoria in Europa esattamente 80 anni fa». Secondo il presidente americano, l'intesa porterà 5 miliardi di dollari in nuove opportunità di esportazione per allevatori, agricoltori e produttori statunitensi, in particolare nei settori di carne bovina ed etanolo. Trump ha anche previsto entrate pari a 6 miliardi di dollari derivanti dal dazio universale del 10% che resterà in vigore sul Regno Unito, nonostante l'accordo. Ne parliamo con Giorgia Scaturro, corrispondente radio 24 da Londra.Baroni: «Piccole imprese più forti e sicure per rispondere alle sfide globali» Domani si apre il Forum annuale Piccola Industria a Firenze che sarà concluso, sabato mattina, dal presidente nazionale di Confindustria Emanuele Orsini. Sarà l'occasione per discutere dell'urgenza di avere Pmi forti e sicure per affrontare alcune delle sfide cruciali per le piccole e medie imprese italiane. Ci sono rischi, alimentati dall incertezza attuale, ma anche occasioni di crescita e di innovazione.«Energia, cybersecurity, aerospazio-difesa e impatti del cambiamento climatico: sono i quattro grandi temi su cui vogliamo concentrare la nostra riflessione. Tenendo conto del contesto in cui siamo oggi, sia a livello globale che europeo, con una Ue che deve cambiare: ridurre la burocrazia come previsto dal Pacchetto Omnibus previsto dalla nuova commissione europea - e concentrarsi sulla politica industriale», dice Giovanni Baroni, presidente della Piccola industria di Confindustria, anticipando i contenuti del Forum annuale. «Siamo sempre stati come Piccola precursori sui grandi temi, emersi anche dalle Assise organizzate sotto la mia presidenza a giugno del 2022 a Bari. L energia, quando ancora non era esploso il problema dei costi, l Intelligenza artificiale, che abbiamo affrontato anche con il road show sul territorio partito due anni fa, per far solo alcuni esempi. Oggi in questo periodo di guerre e di grandi cambiamenti che stanno modificando gli equilibri mondiali la sicurezza è un fattore determinante, in tutti i suoi aspetti. Siamo minacciati, ma abbiamo anche opportunità e spazi per crescere», dice Baroni. Interviene proprio Giovanni Baroni, presidente della Piccola industria di Confindustria
durée : 00:48:47 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, Rosa Parks, celle qui s'est tenue debout en restant assise. L'une des rares femmes impliquées dans le mouvement pour les droits civiques à être connue du grand public, au même titre que Martin Luther King ou Malcolm X. - réalisé par : Frédéric Milano
Welcome to Gill1918, the track & field coaching podcast powered by Gill Athletics. Since 1918, Gill has been dedicated to empowering coaches with innovative equipment—now, we're bringing elite coaching education straight to your ears.Our goal is to create the Ted Talks of track/field podcasts bringing the annual track clinic to your ears DAILY! Topics will include but are not limited to covering key strategies, techniques, and training principles to help you improve athlete performance, structure better workouts, enhance team culture, and more!Whether you're a high school, collegiate, or club coach, Gill1918 is your go-to resource for quick, high-impact coaching education from the best minds in the sport.
Assise dans une brasserie, j'observe les relations humaines autour de moi et me questionne sur l'audace de créer des liens et l'importance de s'ouvrir au monde.Bamtone - Cheerful © (artlist.io)Yusuke Tsutsumi - To the Woods © (artlist.io)Tom Meira Armony - Spring My Love © (artlist.io)Réalisation : Leslie Rijmenams Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Europe, les Italiens occupent une place à part face au risque de guerre et la volonté européenne de se réarmer. Ils sont 62% à estimer qu'il y a d'autres dépenses plus urgentes que la défense. Un pacifisme qui conjugue deux héritages : celui du communisme et du catholicisme. Le 5 avril, une grande manifestation se tenait à Rome contre le plan de réarmement annoncé à l'échelle européenne. De notre correspondant à Rome, Ils sont des dizaines de milliers à avoir défilé, samedi 5 avril, dans le centre de Rome, à deux pas du Colisée, avec un slogan : « Non à la guerre et au plan de réarmement européen » proposé début mars par la Commission européenne. Sur la scène, celui qui a organisé la manifestation, Giuseppe Conte, l'ancien chef du gouvernement italien et patron du mouvement Cinq étoiles : « Je crois qu'il y a ici une idée forte et claire que tout le monde a en commun. Nous disons non à ce plan fou de réarmement. Nous disons non à 800 milliards d'euros qui seront dépensés non pas pour un plan sérieux de défense européenne, mais pour armer les pays membres. »Dans la foule, on est venus de toute l'Italie. Nadia et Maria ont pris le train depuis Naples pour venir dénoncer la rhétorique belliqueuse de certains pays européens. Dans ses mains, Nadia tient un montage-photo fait pour l'occasion : « C'est un char conduit par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, qui roule sur l'Agenda 2030, les objectifs que l'ONU a fixés pour qu'ils soient atteints d'ici à cette date. Et parmi ceux-là, le numéro seize, c'est justement la paix. C'est la page. »Un peu plus loin dans la foule, Stefano distribue des tracts anti-Otan. Antimilitariste depuis des années, il se bat notamment contre les nombreuses bases de l'Alliance atlantiquedisséminées sur le sol italien : « La société a besoin d'investissements dans la santé, l'éducation. Nous n'avons pas besoin de tout cela. Nous avons seulement besoin de paix. »Les catholiques aussi présentsOutre les courants de gauche et pacifistes, une autre frange de l'Italie est foncièrement contre la guerre : les mouvements catholiques. Il y a quelques semaines, une grande marche est partie de la ville de Saint-François, Assise, en Ombrie, jusqu'à Rome. Mouvement parmi les plus importants de la galaxie catholique italienne, la communauté Sant'Egidio est connue pour ses médiations de paix et son travail humanitaire.Mario Giro est le responsable des relations internationales de l'association. Il nous explique d'où vient cette forte opposition des Italiens à la guerre : « Il y a une explication politico-culturelle. Disons la culture catholique, et aussi ce qui reste de l'ancienne culture communiste, sont foncièrement contre la guerre, surtout les catholiques. Après, disons, l'enseignement des papes du siècle dernier. »Face à la course aux armements, l'Italie veut maintenir une voix singulière au sein de l'Europe, celle d'un pays médiateur. Ce pacifisme, plus ancré que chez ses voisins, a des racines profondes qui se résument dans sa Constitution de 1948, où il est écrit noir sur blanc que l'Italie répudie la guerre.Un reportage à retrouver dans notre intégralité dans Accent d'Europe ou l'application PureRadio.
En Europe, les Italiens occupent une place à part face au risque de guerre et la volonté européenne de se réarmer. Ils sont 62% à estimer qu'il y a d'autres dépenses plus urgentes que la défense. Un pacifisme qui conjugue deux héritages : celui du communisme et du catholicisme. Le 5 avril, une grande manifestation se tenait à Rome contre le plan de réarmement annoncé à l'échelle européenne. De notre correspondant à Rome, Ils sont des dizaines de milliers à avoir défilé, samedi 5 avril, dans le centre de Rome, à deux pas du Colisée, avec un slogan : « Non à la guerre et au plan de réarmement européen » proposé début mars par la Commission européenne. Sur la scène, celui qui a organisé la manifestation, Giuseppe Conte, l'ancien chef du gouvernement italien et patron du mouvement Cinq étoiles : « Je crois qu'il y a ici une idée forte et claire que tout le monde a en commun. Nous disons non à ce plan fou de réarmement. Nous disons non à 800 milliards d'euros qui seront dépensés non pas pour un plan sérieux de défense européenne, mais pour armer les pays membres. »Dans la foule, on est venus de toute l'Italie. Nadia et Maria ont pris le train depuis Naples pour venir dénoncer la rhétorique belliqueuse de certains pays européens. Dans ses mains, Nadia tient un montage-photo fait pour l'occasion : « C'est un char conduit par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, qui roule sur l'Agenda 2030, les objectifs que l'ONU a fixés pour qu'ils soient atteints d'ici à cette date. Et parmi ceux-là, le numéro seize, c'est justement la paix. C'est la page. »Un peu plus loin dans la foule, Stefano distribue des tracts anti-Otan. Antimilitariste depuis des années, il se bat notamment contre les nombreuses bases de l'Alliance atlantiquedisséminées sur le sol italien : « La société a besoin d'investissements dans la santé, l'éducation. Nous n'avons pas besoin de tout cela. Nous avons seulement besoin de paix. »Les catholiques aussi présentsOutre les courants de gauche et pacifistes, une autre frange de l'Italie est foncièrement contre la guerre : les mouvements catholiques. Il y a quelques semaines, une grande marche est partie de la ville de Saint-François, Assise, en Ombrie, jusqu'à Rome. Mouvement parmi les plus importants de la galaxie catholique italienne, la communauté Sant'Egidio est connue pour ses médiations de paix et son travail humanitaire.Mario Giro est le responsable des relations internationales de l'association. Il nous explique d'où vient cette forte opposition des Italiens à la guerre : « Il y a une explication politico-culturelle. Disons la culture catholique, et aussi ce qui reste de l'ancienne culture communiste, sont foncièrement contre la guerre, surtout les catholiques. Après, disons, l'enseignement des papes du siècle dernier. »Face à la course aux armements, l'Italie veut maintenir une voix singulière au sein de l'Europe, celle d'un pays médiateur. Ce pacifisme, plus ancré que chez ses voisins, a des racines profondes qui se résument dans sa Constitution de 1948, où il est écrit noir sur blanc que l'Italie répudie la guerre.Un reportage à retrouver dans notre intégralité dans Accent d'Europe ou l'application PureRadio.
Buongiorno, la rassegna stampa di mercoledì 26 marzo 2025 è a cura di Ilenia Polsinelli Le notizie in primo piano: aperture dei quotidiani locali diverse, su tutte però la notizia dell'omicidio Piscitelli: all'ergastolo Calderon. Lo hanno deciso i giudici della III Corte di Assise di Roma. Esclusa l'aggravante del metodo mafioso. L'articolo sul Corriere della sera Roma; mentre su Repubblica Roma la notizia della nascita del laboratorio “Diritti senza confini” per quegli studenti nati in Italia ma ancora senza cittadinanza; il Corsera Roma apre l'edizione di oggi riportando una brutta storia di malasanità. Il caso della giovane siciliana Margaret Spada, morta lo scorso novembre per una rinoplastica, tornano al lavoro i chirurghi plastici indagati: “sono i pazienti a cercarci”; Il Tempo Roma si occupa di cinema: con due produzioni su tre, Roma è la Capitale dell'audiovisivo. A domani con Ylenia Sina Sveja è un progetto di comunicazione indipendente, sostenuto da Periferiacapitale, il programma per Roma della Fondazione Charlemagne. Ringraziamo inoltre l'Associazione A Sud che ci mette a disposizione i propri spazi per le riunioni di redazione. La sigla di Sveja è di Mattia Carratello.La foto è di Luca Dammicco
Ce sont plus de 40 000 personnes qui ont été forcées de quitter leur foyer en Cisjordanie occupée. Deux jours après la mise en place du cessez-le-feu à Gaza, l'armée israélienne a lancé une opération de long terme sur cette autre partie du territoire palestinien, en commençant par les villes du nord, Tulkarem et Jénine. Entre les deux se trouve Naplouse. Le poumon économique de la Cisjordanie craint d'être la prochaine cible des chars israéliens. De nos envoyés spéciaux à Naplouse,Depuis quelques jours, le camp de réfugiés de Balata a une nouvelle habitante. Saharab est arrivée avec ses quatre enfants d'un camp de Tulkarem. « Ils ont mené plusieurs raids dans notre maison, raconte la jeune femme. Nous avons choisi de rester pour les enfants. Ils nous ont envoyé des drones. Nous sommes restés jusqu'à vendredi dernier, témoigne-t-elle. Ils tiraient dans tous les sens, ils se fichaient des enfants. Ils ont forcé mon mari à rester dehors. Ils sont entrés dans ma chambre alors que j'avais mon fils asthmatique dans les bras. Il a besoin d'un inhalateur. Ils m'ont dit qu'ils n'en avaient rien à faire. Ils ont compté : 5 !... 4 !... 3 !... 2 !... 1 !... Dehors ! dehors ! »Le camp de Nour Shams était habité par des familles réfugiées en Cisjordanie suite à la création de l'État d'Israël en 1948. Saharab est partie dans un autre camp, chez sa sœur, à Balata, dans la banlieue de Naplouse. Mais ici aussi, l'armée israélienne multiplie les raids. « Les soldats israéliens peuvent arriver à tout moment, prévient-elle. Soudain, ils sont là, face à vous. »Assise sur un canapé, la mère de famille nous parle d'une voix chaleureuse et dynamique. Ces enfants s'agrippent à elle. « Ils sont terrifiés. Avant, c'étaient des moulins à paroles, maintenant, il y a une vibration étrange dans leur voix, ils sont tout pâles, se désole-t-elle. Je sais que rien n'est impossible pour l'occupation israélienne. Je suis partie du camp de Nour Shams et je me prépare à revivre la même expérience à Balata. »À lire aussi«Ils détruisent ma maison»: en Cisjordanie, l'armée israélienne rase les camps de réfugiés vides« Il n'y a pas une maison qui n'ait pas un martyr »Entre deux raids, le camp de Balata fourmille de vie. Assis sur un muret avec deux amis, un vieil homme observe les enfants jouer dans la rue. « Ici, il n'y a pas une maison qui n'ait pas un martyr, affirme-t-il. Est-ce que l'occupation israélienne arrivera à empêcher ces enfants de résister ? Nous les mettons au monde pour ça et nous leur parlons pour qu'ils n'oublient pas. »Ne pas oublier le droit au retour sur les terres que ces familles ont été forcées de quitter il y a plus de 70 ans. C'est ce souvenir qui fait des camps les foyers des groupes armés palestiniens — des « terroristes » pour Israël.Mais aujourd'hui, le gouverneur de Naplouse, Ghassan Daghlas, affirme que l'Autorité palestinienne et l'armée israélienne ont eu raison de la lutte armée à Naplouse : « Malgré tout, la ville est assiégée. Il y a un barrage à chaque entrée de la ville, pareil dans les villages. Il y a aussi de nombreuses attaques de colons israéliens, dénonce-t-il. L'Autorité palestinienne ne pourra rien faire s'il y a une offensive d'ampleur sur les quatre camps de réfugiés de la banlieue. Toute la ville est fermée, où iront les gens ? » L'annexion de la Cisjordanie est discutée jusqu'à Washington, grand allié d'Israël. En septembre dernier, l'Assemblée générale des Nations unies a pourtant donné un an à Israël pour mettre fin à sa présence illicite sur le territoire palestinien occupé.À lire aussiL'ONU adopte une résolution exigeant la fin de la «présence illicite» d'Israël dans les territoires palestiniens
Ce sont plus de 40 000 personnes qui ont été forcées de quitter leur foyer en Cisjordanie occupée. Deux jours après la mise en place du cessez-le-feu à Gaza, l'armée israélienne a lancé une opération de long terme sur cette autre partie du territoire palestinien, en commençant par les villes du nord, Tulkarem et Jénine. Entre les deux se trouve Naplouse. Le poumon économique de la Cisjordanie craint d'être la prochaine cible des chars israéliens. De nos envoyés spéciaux à Naplouse,Depuis quelques jours, le camp de réfugiés de Balata a une nouvelle habitante. Saharab est arrivée avec ses quatre enfants d'un camp de Tulkarem. « Ils ont mené plusieurs raids dans notre maison, raconte la jeune femme. Nous avons choisi de rester pour les enfants. Ils nous ont envoyé des drones. Nous sommes restés jusqu'à vendredi dernier, témoigne-t-elle. Ils tiraient dans tous les sens, ils se fichaient des enfants. Ils ont forcé mon mari à rester dehors. Ils sont entrés dans ma chambre alors que j'avais mon fils asthmatique dans les bras. Il a besoin d'un inhalateur. Ils m'ont dit qu'ils n'en avaient rien à faire. Ils ont compté : 5 !... 4 !... 3 !... 2 !... 1 !... Dehors ! dehors ! »Le camp de Nour Shams était habité par des familles réfugiées en Cisjordanie suite à la création de l'État d'Israël en 1948. Saharab est partie dans un autre camp, chez sa sœur, à Balata, dans la banlieue de Naplouse. Mais ici aussi, l'armée israélienne multiplie les raids. « Les soldats israéliens peuvent arriver à tout moment, prévient-elle. Soudain, ils sont là, face à vous. »Assise sur un canapé, la mère de famille nous parle d'une voix chaleureuse et dynamique. Ces enfants s'agrippent à elle. « Ils sont terrifiés. Avant, c'étaient des moulins à paroles, maintenant, il y a une vibration étrange dans leur voix, ils sont tout pâles, se désole-t-elle. Je sais que rien n'est impossible pour l'occupation israélienne. Je suis partie du camp de Nour Shams et je me prépare à revivre la même expérience à Balata. »À lire aussi«Ils détruisent ma maison»: en Cisjordanie, l'armée israélienne rase les camps de réfugiés vides« Il n'y a pas une maison qui n'ait pas un martyr »Entre deux raids, le camp de Balata fourmille de vie. Assis sur un muret avec deux amis, un vieil homme observe les enfants jouer dans la rue. « Ici, il n'y a pas une maison qui n'ait pas un martyr, affirme-t-il. Est-ce que l'occupation israélienne arrivera à empêcher ces enfants de résister ? Nous les mettons au monde pour ça et nous leur parlons pour qu'ils n'oublient pas. »Ne pas oublier le droit au retour sur les terres que ces familles ont été forcées de quitter il y a plus de 70 ans. C'est ce souvenir qui fait des camps les foyers des groupes armés palestiniens — des « terroristes » pour Israël.Mais aujourd'hui, le gouverneur de Naplouse, Ghassan Daghlas, affirme que l'Autorité palestinienne et l'armée israélienne ont eu raison de la lutte armée à Naplouse : « Malgré tout, la ville est assiégée. Il y a un barrage à chaque entrée de la ville, pareil dans les villages. Il y a aussi de nombreuses attaques de colons israéliens, dénonce-t-il. L'Autorité palestinienne ne pourra rien faire s'il y a une offensive d'ampleur sur les quatre camps de réfugiés de la banlieue. Toute la ville est fermée, où iront les gens ? » L'annexion de la Cisjordanie est discutée jusqu'à Washington, grand allié d'Israël. En septembre dernier, l'Assemblée générale des Nations unies a pourtant donné un an à Israël pour mettre fin à sa présence illicite sur le territoire palestinien occupé.À lire aussiL'ONU adopte une résolution exigeant la fin de la «présence illicite» d'Israël dans les territoires palestiniens
Chapters 00:00 Introduction to Coaching and Background 02:47 The Importance of Plyometrics in Training 06:13 Understanding Tendon Development and Injury Risks 08:58 The Role of Volume in Athletic Training 11:47 Exploring Isometric Training Techniques 15:10 Tendon Issues in Young Athletes 18:02 Biomechanics and Injury Prevention 20:56 The Journey with Extreme Isometrics 24:08 Experiences and Outcomes from Isometric Training 30:20 Embracing Failure in Training 32:51 The Neurological Aspect of Muscle Coordination 36:12 Understanding Energy Systems in Training 37:06 Optimizing Leg Positioning for Performance 39:55 The Role of Tendons in Rehabilitation 43:07 Balancing Loading Techniques for Tendon Health 46:03 The Impact of Blood Flow on Tendon Recovery 48:50 Integrating Plyometrics and Isometrics in Training 52:13 Foot Mechanics and Injury Prevention 57:55 Conclusion and Resources Takeaways Rob Assisi has been a track coach for 21 years. Plyometrics play a crucial role in athletic adaptation. There needs to be a balance between stiffness and compliance in training. Volume is essential for tendon development. Isometric training can provide unique benefits for athletes. Young athletes often face tendon issues due to overtraining. Biomechanics significantly influence injury risks in athletes. Extreme isometrics can lead to remarkable performance improvements. Understanding foot contact is vital for effective training. Coaches must consider the long-term effects of training on athletes. Embracing failure is crucial for growth in training. Pulling harder can help overcome feelings of impending failure. Muscle coordination is key to effective training. Energy systems play a significant role in performance. Tendons require specific loading techniques for rehabilitation. Long-duration holds can benefit tendon health. Blood flow restriction may aid in tendon recovery. Integrating different training modalities enhances performance. Foot mechanics are essential for injury prevention. Understanding individual biomechanics can improve training outcomes. Rob's Instagram: https://www.instagram.com/reevolutionathletics/ Rob's Twitter: https://x.com/hfjumps Rob's Website: https://www.re-evolutionathletics.com/home
Chaque année, la ville d'Assise en Italie attire des centaines de milliers de pèlerins et de marcheurs en quête de spiritualité. Une ville médiévale qui est indissociable de la figure de saint François. Pour les croyants et les curieux, partir sur les traces du pauvre d'Assise, c'est s'ouvrir à un voyage intérieur et à la beauté d'un patrimoine exceptionnel. Avec : - Frère Jean-Baptiste Auberger, franciscain, membre de la province franciscaine franco-belge du bienheureux Jean Duns Scot et des Pèlerinages Franciscains- Luc Ménager, secrétaire de l'association Chemin d'Assise
Pierre nous parle de son nouveau spectacle « Grandiose », on explique pourquoi c’est normal d’abandonner ses résolutions, on joue à une partie enlevante de Nom dans l’front et on parle d’une fille qui a fait une découverte fâchante en faisant le ménage chez elle.
Madrid, nouvelle capitale des Latino-Américains. Ils étaient 80 000 il y a 20 ans, ils sont aujourd'hui plus d'un million. Poussés par les crises économiques ou politiques, les immigrés sud-américains ont fait de la capitale espagnole un lieu de refuge. Ils représentent désormais 14% de ses habitants, une présence visible dans tous les quartiers de la ville. De notre correspondante à Madrid,En Espagne, dans son salon d'esthétique situé dans le quartier huppé de la capitale, Annabelle a parfois l'impression d'être dans sa Caracas natale. Cette Vénézuélienne de 42 ans s'est entourée d'employés qui, pour la plupart, viennent de son pays. « Avant, j'avais beaucoup d'élèves espagnols, mais maintenant ce sont toutes des latinas. C'est incroyable le nombre de filles d'Amérique latine qui débarquent. Elles viennent de Colombie, du Venezuela, du Brésil, de toute l'Amérique du Sud. Elles cherchent une opportunité de travail et un salaire pour survivre et avoir rapidement leurs papiers. Suivre un cours d'esthétique, c'est une façon facile d'aller de l'avant, d'être indépendante financièrement et d'avoir une stabilité, car la majorité d'entre elles sont des femmes seules ou des mères de famille », explique-t-elle.Annabelle est arrivée à Madrid en 2018. Elle fait partie de ces migrantes latino-américaines qui affichent leur réussite professionnelle en Espagne. Sa « success story », elle la partage avec les jeunes filles latino-américaines qui débarquent tout juste à Madrid et à qui elle vient en aide en proposant des formations de manucure à moitié prix.Sofia, âgée tout juste de 24 ans, a débarqué en Espagne il y a à peine quatre mois. Assise à une table, cette Vénézuélienne apprend à poser de faux ongles recouverts de paillettes. « Dans mon pays, je ne pouvais trouver aucun travail. La délinquance, c'est horrible. Là-bas, il y a des endroits où seulement pour un regard, on te dépouille. Si tu as une petite boutique, tu dois constamment la surveiller pour ne pas être volée. Sans parler de l'inflation, des taxes ou des loyers très élevés », raconte-t-elle.La qualité de vie et la sécurité sont les principaux motifs qui poussent aussi ces dernières années des milliers de Latino-Américains de la classe moyenne ou aisée à traverser l'Atlantique. Sarah, mexicaine et mère de deux enfants, est venue avec son époux s'installer en Espagne juste après la pandémie. « Les États-Unis n'ont jamais été une option. Ici, nous avons des racines en commun avec l'Espagne. Et en plus, mon époux peut faire valoir que ses grands-parents étaient asturiens, ce qui lui a permis d'obtenir la nationalité espagnole. On a du coup une certaine connexion avec le pays », se réjouit-elle. Comme de nombreux Latino-Américains, Sarah espère obtenir la nationalité espagnole au terme de deux ans de résidence légale en Espagne. La loi permet de solliciter la nationalité à certaines communautés d'Amérique latine.À lire aussiEspagne: grâce à un accord avec les séparatistes catalans, Pedro Sanchez fait passer des mesures sociales
Madrid, nouvelle capitale des Latino-Américains. Ils étaient 80 000 il y a 20 ans, ils sont aujourd'hui plus d'un million. Poussés par les crises économiques ou politiques, les immigrés sud-américains ont fait de la capitale espagnole un lieu de refuge. Ils représentent désormais 14% de ses habitants, une présence visible dans tous les quartiers de la ville. De notre correspondante à Madrid,En Espagne, dans son salon d'esthétique situé dans le quartier huppé de la capitale, Annabelle a parfois l'impression d'être dans sa Caracas natale. Cette Vénézuélienne de 42 ans s'est entourée d'employés qui, pour la plupart, viennent de son pays. « Avant, j'avais beaucoup d'élèves espagnols, mais maintenant ce sont toutes des latinas. C'est incroyable le nombre de filles d'Amérique latine qui débarquent. Elles viennent de Colombie, du Venezuela, du Brésil, de toute l'Amérique du Sud. Elles cherchent une opportunité de travail et un salaire pour survivre et avoir rapidement leurs papiers. Suivre un cours d'esthétique, c'est une façon facile d'aller de l'avant, d'être indépendante financièrement et d'avoir une stabilité, car la majorité d'entre elles sont des femmes seules ou des mères de famille », explique-t-elle.Annabelle est arrivée à Madrid en 2018. Elle fait partie de ces migrantes latino-américaines qui affichent leur réussite professionnelle en Espagne. Sa « success story », elle la partage avec les jeunes filles latino-américaines qui débarquent tout juste à Madrid et à qui elle vient en aide en proposant des formations de manucure à moitié prix.Sofia, âgée tout juste de 24 ans, a débarqué en Espagne il y a à peine quatre mois. Assise à une table, cette Vénézuélienne apprend à poser de faux ongles recouverts de paillettes. « Dans mon pays, je ne pouvais trouver aucun travail. La délinquance, c'est horrible. Là-bas, il y a des endroits où seulement pour un regard, on te dépouille. Si tu as une petite boutique, tu dois constamment la surveiller pour ne pas être volée. Sans parler de l'inflation, des taxes ou des loyers très élevés », raconte-t-elle.La qualité de vie et la sécurité sont les principaux motifs qui poussent aussi ces dernières années des milliers de Latino-Américains de la classe moyenne ou aisée à traverser l'Atlantique. Sarah, mexicaine et mère de deux enfants, est venue avec son époux s'installer en Espagne juste après la pandémie. « Les États-Unis n'ont jamais été une option. Ici, nous avons des racines en commun avec l'Espagne. Et en plus, mon époux peut faire valoir que ses grands-parents étaient asturiens, ce qui lui a permis d'obtenir la nationalité espagnole. On a du coup une certaine connexion avec le pays », se réjouit-elle. Comme de nombreux Latino-Américains, Sarah espère obtenir la nationalité espagnole au terme de deux ans de résidence légale en Espagne. La loi permet de solliciter la nationalité à certaines communautés d'Amérique latine.À lire aussiEspagne: grâce à un accord avec les séparatistes catalans, Pedro Sanchez fait passer des mesures sociales
À Bangui, une première entreprise de transformation de jus à base de fruits naturels locaux tels que la mangue, l'ananas, le gingembre, l'orange ou encore la pastèque a vu le jour. Jus Yourice, créée il y a trois ans par une jeune entrepreneuse de manière très artisanale, est devenue une entreprise semi-industrielle à la fin de l'année dernière. Dès les premières heures de la matinée, Naomie Persévérance et son équipe de dix personnes sont déjà au travail. Pour entrer dans cette usine de Bangui, capitale de la Centrafrique, les mesures d'hygiène s'imposent. Tout le monde a l'obligation d'enlever ses chaussures, de mettre des gants et un masque. Assise sur un banc devant une bassine, Dorcas, l'une des ouvrières, procède au triage des fruits.« Nous travaillons avec un réseau d'agriculteurs qui nous approvisionne en fruits. Ici, le processus de fabrication de la boisson se fait en cinq grandes étapes : le traitement de l'eau, la réception des matières premières, la fabrication des jus, l'embouteillage et l'expédition des produits finis. C'est ce qui me permet de prendre en charge ma famille. J'ai un contrat de 100 000 francs CFA. »Formation au SénégalÂgée de 32 ans, Naomie Persévérance Magalamon a suivi sa formation dans une entreprise de fabrication de jus naturels au Sénégal et sur internet. De retour à Bangui, la jeune entrepreneuse a décidé de lancer son affaire sur fonds propres : « Si on dépense au minimum 300 000 francs CFA, on peut faire une marge de 100 000 à 125 000 francs CFA de bénéfices. Par mois, nous produisons 2 000 bouteilles, l'équivalent de 100 casiers et un casier coûte 9 000 francs CFA ». Un argent réintroduit dans le fonctionnement de l'entreprise, le paiement des salaires et les investissements.« J'en prends trois ou quatre fois dans la semaine et en un mois, je peux en consommer une vingtaine de fois. Ça fait partie de ma culture de consommer ce jus naturel fait par une centrafricaine », explique Anis Zowé, un jeune homme qui fait partie des nombreux consommateurs séduits par l'initiative de Naomie.Recyclage des emballagesLes jus Yourice sont commercialisées sur tous les marchés de Bangui et dans quelques villes de provinces à l'exemple de Berberati, Bouar ou encore Bambari. « Les clients potentiels sont les particuliers, les services traiteurs, les bars, les stations services et les boulangeries, qui achètent et revendent nos produits, détaille l'entrepreneuse centrafricaine. Pour l'instant, en Centrafrique, on ne fabrique pas d'emballages. Nous recyclons les petits modèles de bouteilles de Heineken et de Desperado. On les lave et on les stérilise pour notre utilisation. »Difficile encore pour l'entrepreneure de gérer les périodes creuses, entre les récoltes de fruits. Cette année, Naomie Persévérance Magalamon souhaite acquérir une grande plantation de fruits à proximité de Bangui. Son objectif à long terme : augmenter sa production afin d'exporter ses jus dans d'autres pays d'Afrique centrale.À lire aussiCentrafrique: prometteur, le commerce des mangues reste encore très artisanal
Le manioc est l'aliment de base de la population centrafricaine. Ce produit alimentaire est consommé sur l'ensemble du territoire. Selon un sondage de l'Institut centrafricain des statistiques et des études économiques et sociales (ICASESS), sur dix Centrafricains, neuf mangent du manioc tous les jours. Localement appelé « gozo », le manioc se mange avec tout type de nourriture. Si cette plante occupe une place importante dans l'alimentation des Centrafricains, beaucoup sont également ceux qui gagnent leur vie en la commercialisant. Comme tous les matins, Joseph Kamela vient d'arriver dans son champ de manioc d'environ 10 hectares, à proximité de Bossongo, en Centrafrique. Sous un hangar, des tubercules de manioc sont entassés à même le sol. Assis sur des tabourets ou par terre, les ouvriers les épluchent. Joseph est un homme d'Église, mais aussi un agriculteur qui cultive le manioc depuis une vingtaine d'années. Ce métier n'a plus aucun secret pour lui :« Je suis pasteur, mais je gagne ma vie à la sueur de mon front. C'est la période de récolte. Après avoir épluché les tubercules, les ouvriers les plongent dans l'eau pendant deux jours avant de les étaler au soleil. Après séchage, le manioc est broyé au moulin afin d'obtenir la farine destinée à la consommation. »Grâce à cette technique de transformation, la clientèle n'est pas seulement locale. Elle provient également de la capitale et de localités environnantes. Debout, à côté du dépôt, avec une vingtaine de sacs en plastique, Hortense, une consommatrice, a parcouru des kilomètres pour s'approvisionner à la source. « Le manioc d'ici est bien blanc avec un goût unique, apprécie-t-elle. Je viens de la capitale, et c'est ici que je me ravitaille chaque mois. Mes enfants n'aiment pas le riz. S'ils ne mangent pas le manioc, ils ne sont pas rassasiés. »À Bossongo, presque tous les habitants sont à la fois producteurs, consommateurs ou commerçants de manioc. Assise sur un tabouret non loin des sacs remplis, Fernande, 38 ans, fait partie de ceux qui tirent profit de cette activité. « Je pratique cette activité depuis une vingtaine d'années, explique cette Centrafricaine. Je suis veuve et c'est grâce à ce travail que j'ai pu construire une maison et payer la scolarité de mes enfants. Le manioc me permet de m'occuper dignement de ma petite famille. »Dans sa plantation, Joseph Kamela emploie également une dizaine d'ouvriers et de démarcheurs qui gagnent leur pain grâce au manioc. Mais dans ce travail, les difficultés ne manquent pas, confie-t-il : « Nos difficultés se résument au manque de matériel, et surtout au tarissement des cours d'eau pendant la saison sèche. Nous n'avons pas de moyens roulants pour évacuer nos produits partout en Centrafrique. Mais nous avons déjà des projets dans ce sens. »À Bossongo, le prix de la cuvette du manioc varie entre 2 000 et 2 500 francs CFA. Une fois acheminés à Bangui ou dans les périphéries, les prix sont ajustés à 3 500 ou 4 000 francs CFA pour permettre aux revendeurs d'en tirer profit.À lire aussiCentrafrique: à la découverte de Bouar, la capitale du haricot
On parle de la différence entre se célébrer et se vanter, on se demande si on serait capable de ne pas faire aucun achat pendant une année entière, on joue au Nom dans l’front contre le 6-12-13 et on parle des pires choses qu’on a perdues dans nos vies.
Niente ergastolo per un duplice femminicidio. I giudici: motivi umanamente comprensibili. Salvatore Montefusco aveva ucciso a fucilate la moglie Gabriela Trandafir, e la figlia della donna, Renata, a Cavazzona di Castelfranco Emilia. Al termine dell'iter processuale, i giudici della Corte di Assise di Modena lo condannano a 30 anni, anziché all'ergastolo, e scrivono che l'uomo, “arrivato incensurato a 70 anni, non avrebbe mai perpetrato delitti di così rilevante gravità se non spinto dalle nefaste dinamiche familiari che si erano col tempo innescate”. Dunque la pena è stata decisa anche in ragione “della comprensibilità umana dei motivi che hanno spinto l'autore a commettere il fatto reato”. Le reazioni. I parenti delle vittime, tramite la legale Barbara Iannuccelli, esprimono “forte incredulità” per la decisione dei giudici. Parla di una interpretazione inaccettabile chi assiste le vittime di violenza, come Elisa Ercoli, presidente Differenza Donna che gestisce il 1522, il numero antiviolenza e antistalking. La ministra delle Pari opportunità Eugenia Roccella definisce i contenuti della sentenza pieni di “elementi assai discutibili e certamente preoccupanti”. Secondo la senatrice del Pd Valeria Valente della Bicamerale Femminicidio, il provvedimento dei giudici è da ‘manuale del patriarcato'. In genere le sentenze non si dovrebbero commentare, ma l'autore del duplice femminicidio, sebbene incensurato, non aveva alcun motivo "umanamente comprensibile" per uccidere a fucilate moglie e figlia. I giudici, in questo caso limpido nel movente e nella dinamica, hanno dimostrato una preoccupante impreparazione. Va bene il garantismo, ma qui i giudici di Modena hanno superato anche i minimi livelli di buon senso. "Il Corsivo" a cura di Daniele Biacchessi non è un editoriale, ma un approfondimento sui fatti di maggiore interesse che i quotidiani spesso non raccontano. Un servizio in punta di penna che analizza con un occhio esperto quell'angolo nascosto delle notizie di politica, economia e cronaca. ___________________________________________________ Ascolta altre produzioni di Giornale Radio sul sito: https://www.giornaleradio.fm oppure scarica la nostra App gratuita: iOS - App Store - https://apple.co/2uW01yA Android - Google Play - http://bit.ly/2vCjiW3 Resta connesso e segui i canali social di Giornale Radio: Facebook: https://www.facebook.com/giornaleradio.fm/ Instagram: https://www.instagram.com/giornale_radio_fm/?hl=it
Niente ergastolo per un duplice femminicidio. I giudici: motivi umanamente comprensibili. Salvatore Montefusco aveva ucciso a fucilate la moglie Gabriela Trandafir, e la figlia della donna, Renata, a Cavazzona di Castelfranco Emilia. Al termine dell'iter processuale, i giudici della Corte di Assise di Modena lo condannano a 30 anni, anziché all'ergastolo, e scrivono che l'uomo, “arrivato incensurato a 70 anni, non avrebbe mai perpetrato delitti di così rilevante gravità se non spinto dalle nefaste dinamiche familiari che si erano col tempo innescate”. Dunque la pena è stata decisa anche in ragione “della comprensibilità umana dei motivi che hanno spinto l'autore a commettere il fatto reato”. Le reazioni. I parenti delle vittime, tramite la legale Barbara Iannuccelli, esprimono “forte incredulità” per la decisione dei giudici. Parla di una interpretazione inaccettabile chi assiste le vittime di violenza, come Elisa Ercoli, presidente Differenza Donna che gestisce il 1522, il numero antiviolenza e antistalking. La ministra delle Pari opportunità Eugenia Roccella definisce i contenuti della sentenza pieni di “elementi assai discutibili e certamente preoccupanti”. Secondo la senatrice del Pd Valeria Valente della Bicamerale Femminicidio, il provvedimento dei giudici è da ‘manuale del patriarcato'. In genere le sentenze non si dovrebbero commentare, ma l'autore del duplice femminicidio, sebbene incensurato, non aveva alcun motivo "umanamente comprensibile" per uccidere a fucilate moglie e figlia. I giudici, in questo caso limpido nel movente e nella dinamica, hanno dimostrato una preoccupante impreparazione. Va bene il garantismo, ma qui i giudici di Modena hanno superato anche i minimi livelli di buon senso. "Il Corsivo" a cura di Daniele Biacchessi non è un editoriale, ma un approfondimento sui fatti di maggiore interesse che i quotidiani spesso non raccontano. Un servizio in punta di penna che analizza con un occhio esperto quell'angolo nascosto delle notizie di politica, economia e cronaca. ___________________________________________________ Ascolta altre produzioni di Giornale Radio sul sito: https://www.giornaleradio.fm oppure scarica la nostra App gratuita: iOS - App Store - https://apple.co/2uW01yA Android - Google Play - http://bit.ly/2vCjiW3 Resta connesso e segui i canali social di Giornale Radio: Facebook: https://www.facebook.com/giornaleradio.fm/ Instagram: https://www.instagram.com/giornale_radio_fm/?hl=it
Addio a Oliviero Toscani, il fotografo aveva 82 anni. Ne tracciamo un ritratto insieme a Giovanna Cosenza, professoressa di semiotica all’Università di Bologna.Fa discutere la sentenza della Corte di Assise di Modena su un caso di duplice omicidio. La corte ha deciso di condannare Salvatore Motefusco, colpevole di aver ucciso la moglie e la figlia, a 30 anni e non all’ergastolo a causa “della comprensibilità umana dei motivi che hanno spinto l’autore a commettere il fatto”. Ne discutiamo con l’avvocata Barbara Iannuccelli, assiste i familiari delle vittime.Sono almeno 24 le vittime degli incendi che stanno sconvolgendo Los Angeles. Questa sera ascoltiamo la storia di Umberto Ferri, detto Ice, inventore della catena dei locali Transilvania, che da anni vive nella città e che da oggi non ha più una casa.Guerra a Gaza, si va verso un accordo? Ci racconta la situazione Nello Del Gatto, giornalista e analista da Gerusalemme per Radio 24.
durée : 00:11:40 - L'Avant-scène - par : Aurélie Charon - La comédienne Camille Cottin, pour son retour au théâtre après 6 ans d'absence, a choisi d'adapter le roman "Jewish Cok" de Katharina Volckmer avec le metteur en scène Jonathan Capdevielle. La pièce est un monologue : "Le Rendez-vous". - réalisation : Alexandre Fougeron - invités : Camille Cottin Comédienne; Jonathan Capdevielle Comédien
durée : 00:11:40 - L'Avant-scène - par : Aurélie Charon - La comédienne Camille Cottin, pour son retour au théâtre après 6 ans d'absence, a choisi d'adapter le roman "Jewish Cok" de Katharina Volckmer avec le metteur en scène Jonathan Capdevielle. La pièce est un monologue : "Le Rendez-vous". - réalisation : Alexandre Fougeron - invités : Camille Cottin Comédienne; Jonathan Capdevielle Comédien
Buongiorno, la rassegna stampa di venerdì 20 dicembre 2024 è a cura di Ilenia Polsinelli Le notizie in primo piano: l'Affaire Tony Effe continua anche oggi a riempire la cronaca dei giornali locali. La Repubblica Roma ci apre l'edizione: Capodanno senza concertone. Toni Effe sfida Gualtieri e va al Palaeur. Il Circo Massimo resta vuoto; e notizie non buone anche sul fronte termovalorizzatore: sul Corsera Roma, ma su tutte le testate, la notizia che ieri la Commissione ecomafie ha aperto un'indagine sul termovalorizzatore a Santa Palomba. Una stangata in vista del Giubileo; ma almeno sul fronte delle opere restaurate il Giubileo può ritenersi salvo, o almeno per ora, la fontana dei quattro fiumi a piazza Navona torna a splendere. Ce lo racconta il Messaggero Roma; femminicidio: tutti i quotidiani riportano la notizia della sentenza della Corte di Assise di Roma che ha condannato all'ergastolo l'ex di Martina, l'avvocata uccisa fuori un ristorante in zona Tuscolana. L'articolo su Il Tempo Roma; infine, l'annuncio di ieri del ministro Valditara contro le occupazioni: “chi rompe paga”. L'articolo su Il Manifesto. A domani con il Tamburino a cura di Mariasole Garacci Sveja è un progetto di comunicazione indipendente, sostenuto da Periferiacapitale, il programma per Roma della Fondazione Charlemagne. Ringraziamo inoltre l'Associazione A Sud che ci mette a disposizione i propri spazi per le riunioni di redazione. La sigla di Sveja è di Mattia Carratello. La foto è di Luca Dammicco
Au Cameroun, les inondations dans la région de l'Extrême-Nord ont détruit des dizaines de milliers d'hectares de cultures et sinistré plus de 350 000 personnes ces derniers mois. Des sinistrés, regroupés dans des camps de recasement, comme celui d'Ouro-Dabang, près de Yagoua, sont aujourd'hui en proie à la malnutrition et aux maladies hydriques. Les ONG présentes tirent la sonnette d'alarme. De notre envoyé spécial à Yagoua,En cette période de l'année, il n'est pas rare de voir des enfants s'amuser au camp d'Ouro-Dabang, à Yagoua, dans l'Extrême-Nord du Cameroun, mais les adultes sinistrés, après les inondations et la pluie, redoutent désormais la maladie et la malnutrition. Assise devant sa tente, Marie est inquiète pour la santé de son bébé d'à peine un mois qu'elle porte dans ses bras : « J'ai accouché dans le camp, ça fait maintenant trois semaines. Je n'ai pas trouvé à manger. Je sens la faim aujourd'hui même. J'ai peur que mon enfant soit en train de souffrir de malnutrition. »C'est dans une clinique mobile, constituée d'une tente, de quelques chaises et de matériel médical, que les femmes du camp des sinistrés peuvent avoir quelques médicaments pour elles et leur enfant. Astou et sa fille de 11 mois sont en pleine consultation, alors qu'une trentaine de patients font la queue. « Je suis venue avec mon enfant parce qu'il a de la diarrhée et il a des éruptions cutanées, comme vous le voyez sur sa peau, montre-t-elle. Il chauffe aussi. C'est pourquoi je l'ai amené devant le docteur, dans l'espoir d'avoir des médicaments qui peuvent calmer l'enfant. »À lire aussiInondations: dans l'Extrême-Nord du Cameroun, les habitants de Yagoua privés d'un pont crucialMalnutrition, paludisme et infections respiratoires aiguësSelon les personnels de santé présents sur le camp, la plupart des enfants qui arrivent ici souffrent de maladies hydriques et la plupart présentent des signes de malnutrition. Liman Oumar, infirmier-chef, s'occupe des consultations pour le compte d'une ONG. « On fait le dépistage ici, il y a bon nombre de malnutritions et il y a aussi le suivi de la malnutrition. Il y a le paludisme qui est là et il y a les infections respiratoires aiguës chez les enfants, énumère-t-il. On voit en moyenne 30 à 50 personnes par jour. »Malgré les kits de toilettes remis récemment par le gouvernement, malgré l'apport des ONG qui ont bâti des latrines sur le site, les sinistrés vivent dans la promiscuité à Ouro-Dabang. Parfois, trois familles de plus de dix personnes partagent une même tente. Les sinistrés nourrissent le vœu d'être recasés sur place, dans des maisons plus dignes.À lire aussiCameroun: le bilan des inondations dans la région de l'Extrême-Nord
Dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), suite aux offensives des rebelles du M23, le prix des denrées alimentaires a grimpé dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, qui compte plus d'un million d'habitants. Les aliments les plus consommés, comme les pommes de terre et les haricots, ont vu leur prix doubler sur les marchés de Birere et Kituku, dont dépendent les Gomatraciens. De notre correspondant à Goma,Au marché des produits vivriers de Birere, les commerçants se plaignent du manque de clientèle. Mais aussi des taxes imposées par les groupes armés, qui ont fait grimper les prix en RDC. « Cette qualité de haricots multicolores se vend à 65$ par sac, le haricot rouge à 70$, un sac de pommes de terre se négocie à 95$ ! », observe l'un d'eux, Bahufite Ntihemuka.En raison de la baisse de la production dans les régions de Masisi, Rutshuru et de la fermeture des routes, les produits vivriers sont de plus en plus rares à Goma. Grossiste en pommes de terre sur ce marché de Birere, Neema Ngarukiye a du mal à écouler sa marchandise, trop chère, et a aussi du mal à se la procurer : « Avant la guerre, je déchargeais dix camions par jour. Aujourd'hui, je ne parviens même pas à vendre un camion. »Doublement des prix sur les marchésHaricots, légumes, pommes de terre, les aliments les plus consommés à Goma ont vu leur prix doubler. Cette inflation nuit au pouvoir d'achat des familles. Assise sur une pierre volcanique devant son petit commerce d'habits féminins dans le quartier Ndosho, à l'ouest de Goma, Céline Mbuhu affirme qu'aujourd'hui, elle a des difficultés à nourrir ses enfants :« Nous vivons difficilement à cause de la guerre du M23. Auparavant, même avec mes sept enfants, je pouvais facilement m'approvisionner pour le repas du soir avec 5 000 francs congolais [1,7$]. Aujourd'hui, c'est quasiment impossible. »Bananes et charbon traversent le lac KivuDepuis l'avancée des rebelles du M23 qui ont encerclé la ville de Goma, l'approvisionnement en vivres est devenu un casse-tête. À une dizaine de kilomètres, au bord du lac Kivu, le marché de Kituku est devenu le seul espoir pour la survie de Goma. Les produits alimentaires quittent le territoire de Masisi, Minova et Buzi-Bulenga, dans la province du Sud-Kivu, et ils arrivent en masse chaque lundi et jeudi, jours de marché. Zawadi Emilliane est une commerçante qui traverse le lac Kivu, pour y vendre ses bananes plantains :« J'amène au moins dix régimes de bananes et si je gagne beaucoup, j'obtiens 10 000 francs CFA », se félicite-t-elle. Même le charbon, qui venait de Masisi et Rutshuru, provient désormais de Kalehe. « Il y a beaucoup d'activité au marché de Kituku, observe son président Chance Kanane. Les ventes de charbon de bois peuvent dépasser les 5 000 sacs le lundi et le jeudi, jours de marché. »En attendant la fin de la guerre et la réouverture de la route Goma-Sake-Minova, la voie maritime sur le lac Kivu est devenue capitale pour approvisionner la population de Goma, grossie par les déplacés des alentours.
Dans le nord-est de la République démocratique du Congo, la bibliothèque centrale de l'Université de Kisangani souffre d'un manque criant de livres récents. Surnommée la cathédrale du savoir, cette bibliothèque, construite en 1978, propose 15 000 références, souvent trop anciennes pour être utiles. Conséquence : la consultation des livres par les étudiants est très faible. La poursuite de la numérisation est la solution proposée pour rendre attrayante cette bibliothèque auprès des étudiants. De notre correspondant à Kisangani,Assise dans la grande salle de lecture de la bibliothèque centrale de l'université de Kisangani, Unikis, Georgine Mbolele, étudiante, explique pourquoi elle préfère lire ses notes de cours ici. « Je fréquente la bibliothèque de l'Unikis pour des raisons d'étude, je viens souvent lire parce que le lieu est très calme, je viens souvent avec mes propres ouvrages. »L'insuffisance de livres récents ne facilite pas la recherche, selon Patrick Sungisa, étudiant à la faculté de droit. « La bibliothèque doit encore fournir des efforts pour faire en sorte qu'elle soit capable d'encaisser plusieurs ouvrages dans différents domaines, affirme-t-il, surtout dans le domaine juridique, pour qu'elle arrive à bien servir les étudiants. J'ai eu plusieurs fois à fréquenter la bibliothèque et je trouve qu'il y a carence d'ouvrages. »Claver Django, le directeur de la bibliothèque, explique différemment cette faible consultation. Pour lui, elle est due à un manque de goût pour la recherche. « Je crois que ce qui manque chez eux, c'est l'initiation à la recherche documentaire pour les pousser à chercher ce dont ils ont besoin. » Les solutions sont donc à chercher en dehors de la bibliothèque : « C'est le système même de l'enseignement qu'il faudrait un peu prendre à partie ; parce qu'on ne les pousse pas [les étudiants] vers la recherche documentaire, et je crois que c'est à cause de cela qu'on ne veut pas avoir la curiosité de trouver dans le fonds documentaire ce dont on a besoin. »Aller vers le numériquePour pallier le manque de livres, les étudiants ont recours à internet. Certains y voient une solution pour relancer la bibliothèque. Il faut, disent-ils, qu'elle se numérise. « Compte tenu du budget d'abord, nous avons opté pour un système d'e-book qu'on télécharge, explique Claver Django, le directeur de la bibliothèque. C'est un peu moins cher par rapport aux moyens qu'on a, et pour cela, nous souhaitons de tous nos vœux avoir la coopération d'autres universités et d'autres partenaires étrangers, qui puissent nous aider à enrichir ce fonds documentaire, surtout sur le plan virtuel. »Un lot de 25 ordinateurs a déjà été remis par le gouvernement sur les 100 promis. À l'insuffisance des machines s'ajoute le difficile accès au courant électrique et au réseau internet.À lire aussi RDC : création de la plus grande banque de données numériques du pays
Cyrille Boland, marcheur passionné, a eu l'idée de créer un nouveau chemin au cœur de la Provence, sur les pas de Marie-Madeleine. À l'origine, celui qui se décrit comme un enfant des bois, des mares et des champs, a d'abord connu « quelques déboires scolaires », avant de découvrir de « nouvelles voies d'évasion ». À l'âge de 20 ans, la pratique de la randonnée en montagne a été une révélation pour lui. Il a ensuite croisé des voyageurs comme Sylvain Tesson et Alexandre Poussin. Il a marché de plus en plus, vers Compostelle ou vers Assise. En même temps, il a développé une fréquentation amoureuse de la Provence qui aura de l'importance quelques années plus tard. Entre temps, la découverte de Lanza del Vasto, pèlerin ou vagabond, poète ou mystique, notamment inspiré par Gandhi, a également été déterminante pour lui. Avant de se convertir à l'Orthodoxie qu'il pratique aujourd'hui avec son épouse Marie. Il y a quelques années, au cœur d'un hiver breton un peu trop long et trop gris, il a eu l'idée d'une première marche en Provence. Cyrille a suivi les traces de Marie-Madeleine, dont la tradition dit que, fuyant les persécutions des premiers chrétiens, elle aurait accosté les rives des Saintes-Marie de la Mer, accompagnée notamment de Marthe et de Lazare. Cyrille Boland nous raconte ici comment, au fil des années, il a cherché, balisé et organisé un tracé alors inexistant. Depuis, une association est née, de nombreux acteurs locaux se sont joints, des solutions d'hébergement ont été créées. Il y a quelques semaines, nous découvrions le Tro Breiz avec Gaële de la Brosse, qui nous raconte l'évangélisation de la Bretagne. Ici, Cyrille Boland nous révèle l'histoire de la christianisation du sud de la France, notamment à Marseille, à Aix en Provence, à Avignon et bien-sûr à la Sainte Baume. Aller sur les pas de Marie-Madeleine prend évidemment une signification particulière. L'occasion aussi pour Cyrille Boland de nous dire sa compréhension de cette immense figure féminine, et le rayonnement qu'elle exerce sur nos vies. Cyrille Boland nous invite à un voyage à la fois touristique, dans des lieux parmi les plus beaux de France, et initiatique. Il s'inspire aussi de Mircea Eliade, pour qui tout voyage comporte une mort au profane, celle qui permet d'accéder à un mode de vie nouveau, et éminemment spirituel. L'homme moderne n'est pas parvenu à désacraliser entièrement le monde. Les aventures initiatiques sont à notre portée, celles qui nous permettent de raviver les mythes, les traditions et les légendes, comme celle de Marie-Madeleine en Provence. Pour nous permettre de toucher au sacré, d'embellir le réel, et d'écouter la parole parfois mystérieuse du divin. Pour découvrir l'association Chemins des Saintes et Saints de Provence créée par Cyrille Boland, cliquer ici. Pour lire En Provence sur les traces de Marie-Madeleine, le livre de Cyrille Boland, cliquer ici. -------------- HOMMAGE À ANNICK DE SOUZENELLE Annick de Souzenelle est partie pour le Ciel le dimanche 11 août 2024. Nous ressentons une immense gratitude pour le rayonnement exceptionnel de cette très grande Dame de coeur, de lumière et de sagesse. Les 3 participations d'Annick à Zeteo sont les plus écoutées de tous les épisodes du podcast, dont cette dernière rencontre : Le Grand Retournement est proche, un jour de l'automne 2023. Ce jour-là, Annick avait accepté l'interview, que nous n'étions pas certains de pouvoir achever en raison de sa grande fatigue. Depuis quelques jours, nous sommes nombreux réunis en pensées et en prières auprès d'elle. Nous sommes très nombreux à ressentir sa présence, et à exprimer la gratitude et la joie pour la vie d'Annick de Souzenelle. Le mercredi 13 août, nous étions également nombreux réunis auprès d'Annick, pour son enciellement. Nous vous invitons à revivre un peu cette si émouvante journée avec quelques photos, que nous publions sur notre site à ce lien. Nous remercions Marie-Anne du Réau, sa fille, pour son accueil ainsi que pour la plupart des photos. Avec l'aimable accord de Bertrand Vergely, nous publions également le texte du message qu'il a adressé à Annick après la cérémonie, à l'assemblée de tous ceux qui étaient venus lui dire un dernier au revoir. Nous publions encore le petit film vidéo capté il y a deux ans, au cours de l'enregistrement de la 2ème participation d'Annick à Zeteo, au moment de la remise du bronze créé par Frédérique Lemarchand : La danse de Jacob avec l'Ange. Si chère Annick, Merci infiniment, Au revoir ! Guillaume Devoud APPEL AUX DONS Pour répondre à la mission d'évangélisation au plus grand nombre, Zeteo est un podcast chrétien d'accès entièrement gratuit et sans publicité. Nous dépendons intégralement des dons des auditeurs qui apprécient nos podcasts et qui peuvent contribuer à notre effort. Chaque semaine, nous remettons notre activité dans les mains de la providence, avec cette certitude que si le Seigneur souhaite que notre mission continue, il saura susciter les donateurs parmi vous. Avec bientôt 300 épisodes diffusés depuis son lancement en janvier 2020, Zeteo n'a connu aucune interruption d'activité. Il n'y a pas de semaine moins importante qu'une autre. C'est pourquoi notre appel aux dons est toujours actuel. Cette semaine, peut-être qu'elle la vôtre, pour faire un don à votre tour ? D'avance, un grand merci à ceux qui répondront à cet appel. Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Telio, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Canopée, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
Rob Assise is a jumps coach and mathematics teacher at Homewood Flossmoor High School (2023 Illinois State Track Champions). He is also a writer, a regular “Track Football Consortium” speaker, and a multi-time guest on this podcast. In addition to high school sports, he owns the private training business Re-Evolution Athletics. Having good reactivity in the feet carries nuance with it. Some athletes can use their feet exceptionally well for sprinting or straight-ahead pursuits. Others have foot dynamics that allow them a better conversion of horizontal energy to vertical. Ultimately, the goal is to understand why athletes use their strategies and find areas of improvement specific to the individual. On today's podcast, Rob covers ideas on intersections of sprint and jumps training in track and field, athletic asymmetry, plyometric coaching, speed and power complexes, and a nuanced discussion on the nature of foot placement in sprinting and plyometrics, on the level of both performance and injury prevention. Rob is a humble and experienced coach, and I've always loved having a chance to sit down and talk training with him. Today's episode is brought to you by TeamBuildr's Gym Studio, and the Plyomat Use the code “justfly25” for 25% off of any Lila Exogen wearable resistance training, including the popular Exogen Calf Sleeves. For this offer head to: Lilateam.com The Plyomat is a functional, intuitive and affordable contact mat for jump and plyometric training and testing. Check out the Plyomat at plyomat.net View more podcast episodes at the podcast homepage. Main Points 1:00- Using Sprint Float Sprint Methods in Track Jumpers 10:00- Understanding Sprinting Better by Being a Jumps Coach 21:03- Enhancing Sprint Performance through Training Variety 27:00- Impact of Sports Tools on Running Mechanics 30:17- Utilizing Asymmetry for Optimal Athletic Performance 31:55- Addressing Athlete Asymmetry for Optimal Performance 42:31- RSI Scores and Foot-Ground Interaction Patterns 48:24- PVC Pipe Balancing for Foot Strength 55:54- Enhancing Athletic Performance Through Varied Plyometrics 57:54- Enhancing Sprinting Performance Through Plyometrics 1:02:01- Dynamic Foot Contact Options for Performance Optimization 1:02:01- Dynamic Foot Placements Enhance Plyometric Training 1:03:06- Enhancing Plyometric Performance Through Midfoot Engagement Quotes (7:43) "The best thing that happened to me as a sprint coach was focusing on the jumps. It just allowed me to kind of see things from a little bit of different perspective because on the Runway you're really not at maximum speed." (15:49) "When you do things that the brain finds interesting, your brain doesn't give a damn about volume." (32:20) “In general, when we're looking at asymmetry with a 1080 or something, like bounding, hopping, whatever, I usually just use, like, a 10% marker. So, like, if that asymmetry is greater than 10% or maybe approaching 10%, maybe we're going to tease in some things to try to get a little bit more of a balance” (42:31) “I've had sprinters who have had crazy good RSi scores. And they come over to the jumps and I'll have them, like, bound or hop, and they're going to have a contact that's more flat or rolling and they just can't do it. It looks like incredibly labored. It's like they just don't want to. They almost refuse to contact that rear part of their foot” (44:30) "Those athletes who struggle accessing that rear part of their foot, they were more prone to hamstring injuries." (48:52) “Very few people are going to hit a forefoot contact gallop” About Rob Assise Rob Assise has 20+ years of experience teaching mathematics and coaching track and field at Homewood-Flossmoor High School. He also has coached football and cross country, and is also the owner of the private training business, Re-evolution athletics. Additional writing of his can be found at Simplifaster,
Assise derrière une barrière rouillée, les pieds dans le vide, je sirote une grenadine. Avec Big Ben, on regarde l'agitation qui secoue la cour quelques mètres plus bas. Perchés sur le toit de l'usine à Sales Gosses, on a une vue imprenable sur la partie de tyro-golf qui fait rage. Je n'aurai jamais cru que d'ici, j'en apprendrai plus sur son passé...Crédits : cette p'tite histoire a été écrite par Thomas Le Petit-Corps. Racontée par Karine Texier et Arnaud Guillou. Enregistrement et montage : Studio Module. Générique : Léa Chevrier. Become a member at https://plus.acast.com/s/les-ptites-histoires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:14:20 - Journal de 7 h - Leur activité est en péril, mais les principaux responsables de partis politique ne semblent pas s'en émouvoir.
durée : 00:14:20 - Journal de 7 h - Leur activité est en péril, mais les principaux responsables de partis politique ne semblent pas s'en émouvoir.
Assise au pied d'un arbre, Alice écoute sa sœur lire une histoire. Mais surgit un drôle de lapin blanc, furieusement en retard. La jeune fille le suit, s'engouffre dans son terrier et découvre un monde inconnu, s'aventure là où elle n'est jamais allée, happée par la joie de la découverte et sa propre curiosité. Alice se plonge corps et âme dans l'inattendu, sans se demander si elle en sortira indemne.Quand Lola rencontre Sacha, elle découvre en lui une porte ouverte vers un univers qu'elle n'a jamais approché. Subjuguée, elle se laisse emporter, sans voir venir la suite.L'histoire de Lola a été recueillie par Sarah Hamny.Transfert est produit et réalisé par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe CarronDirection de la production: Sarah KoskievicDirection artistique et habillage musical: Benjamin Saeptem HoursProduction éditoriale: Sarah Koskievic et Benjamin Saeptem HoursPrise de son: Victor BenhamouMontage: Camille LegrasMusique: Thomas LoupiasL'introduction a été écrite par Sarah Koskievic et Benjamin Saeptem Hours. Elle est lue par Aurélie Rodrigues.Retrouvez Transfert tous les jeudis sur Slate.fr et sur votre application d'écoute. Découvrez aussi Transfert Club, l'offre premium de Transfert. Deux fois par mois, Transfert Club donne accès à du contenu exclusif, des histoires inédites et les coulisses de vos épisodes préférés. Pour vous abonner, rendez-vous sur slate.fr/transfertclub. Pour proposer une histoire, vous pouvez nous envoyer un mail à l'adresse transfert@slate.fr
durée : 01:29:47 - Le Grand dimanche Soir - par : Charline Vanhoenacker, Guillaume Meurice, Juliette ARNAUD, Aymeric LOMPRET - Notre invitée principale, Ovidie, est notamment autrice. Son livre « Assise, debout, couchée » tisse un lien subtil entre la femme et le chien. Elle vient aussi de publier avec Marie-Sophie Larrouy le roman-photo « La Fabrique du Prince Charmant.» Côté musique, Bonnie Banane jouera deux titres. - réalisé par : François AUDOIN
durée : 01:29:47 - Le Grand dimanche Soir - par : Charline Vanhoenacker, Guillaume Meurice, Juliette ARNAUD, Aymeric LOMPRET - Notre invitée principale, Ovidie, est notamment autrice. Son livre « Assise, debout, couchée » tisse un lien subtil entre la femme et le chien. Elle vient aussi de publier avec Marie-Sophie Larrouy le roman-photo « La Fabrique du Prince Charmant.» Côté musique, Bonnie Banane jouera deux titres. - réalisé par : François AUDOIN
Rachida Brakni, comédienne, metteuse en scène, ancienne pensionnaire de la Comédie Française et chanteuse (avec Gaëtan Roussel), vient d'ajouter une corde à ses arts en publiant son premier livre « Kaddour (Stock), un récit autobiographique en hommage à son père disparu en août 2020. Elle en parle en nous recevant à Paris, dans le 5ᵉ arrondissement, chez une amie, puisqu'elle habite depuis quelques années à Lisbonne.Son amour des mots s'est d'abord manifesté par une passion précoce pour la littérature : les grands auteurs classiques français, puis ceux de théâtre. Aujourd'hui, elle cite parmi ses lectures marquantes « La Place », d'Annie Ernaux, « L'Etabli », de Robert Linhart, « Ma double vie », les mémoires de Sarah Bernhardt, et surtout « L'Art de perdre », d'Alice Zenitzer.Assise à même le sol, près d'une table basse, Rachida Brakni raconte aussi son enfance dans une barre d'immeuble à Athis-Mons, en région parisienne, les repas familiaux du dimanche – avec semoule au lait chaud et kefta frites –, les vacances d'été en Algérie, et son souvenir de faire « tache » dans la cité avec un look et des goûts musicaux (The Smiths, The Cure, New Order…) empruntés outre-Manche.Depuis cinq saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d'une personnalité. Qu'ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d'enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d'un corpus de goûts, d'un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal) préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Johanna SebanRéalisation : Guillaume GiraultMusique : Gotan Project
Nous sommes au printemps 1225, à Assise, en Ombrie, au centre de l'actuelle Italie. Un an et demi avant sa mort, François, fondateur de l'ordre des Frères mineurs, souffre d'une terrible maladie des yeux. Il ne supporte plus la lumière du jour. Pendant près de deux mois, il demeure enfermé dans une cellule infestée de rats. François attend le médecin. Une nuit, en réponse à ses prières, le futur saint reçoit la révélation que le salut lui sera accordé. Le matin suivant, par un acte de gratitude, il compose un chant à propos des créatures divines « dont, écrit-il, nous usons chaque jour, sans lesquelles nous ne pouvons vivre et en lesquelles le genre humain offense beaucoup le Créateur, faute de rendre suffisamment grâce au dispensateur de tous les biens. » Ainsi naît le « Cantique de frère soleil ». Dans l'imaginaire collectif, François d'Assise incarne le saint parlant aux animaux, saluant tout être comme un frère ou une sœur. Mais le Cantique nous rappelle aussi que le soleil et le vent, la terre et l'eau sont bien les conditions premières de toutes les formes de vie sur notre planète. Le chant invite à la paix et à la fraternité entre tous les êtres qui peuplent la terre, faisant fi des hiérarchies. Alors François d'Assise, canonisé le 16 juillet 1228 par le pape Grégoire IX, est-il un écolo d'avant l'écologie ? C'est ce que nous avons demandé à Sylvain Piron, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris, qui a traduit le "Cantique de frère Soleil" pour les Presses Universitaires de France (PUF). Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Fuchs, Jörn Florian www.deutschlandfunkkultur.de, Fazit
Au programme de cette émission, du débat, de l'analyse et de la tactique à retrouver en podcast sur toutes les plateformes ! Ce nouveau numéro du Mag est consacré au sacre de Jannik Sinner à Miami. L'Italien a confirmé contre Grigor Dimitrov sa forme exceptionnelle. A 22 ans, Sinner s'offre un 3e titre cette année, le 13e en carrière. Une victoire qui lui permet également de prendre la place de N°2 mondial à Carlos Alcaraz... Assise-t-on au début d'une nouvelle ère ? Peut-on déjà parler de changement d'ère ? Dans la 2e partie de l'émission Sans Filet fait le bilan de Miami. Qui mérite un top ? Qui a déçu ? Enfin, partie pronostics sur les premiers tours des tournois de la semaine.
Bonjour, je suis très heureux de te retrouver pour te raconter une nouvelle histoire de Telio, celle d'un héros de Dieu, un homme exceptionnel dont la charité, le rayonnement ont beaucoup marqué la France du XXème siècle, un homme connu pour son courage, sa générosité, son originalité et sa grande liberté : l'abbé Pierre. Telio, c'est un podcast chrétien qui raconte la vie des saints, des héros de Dieu, de ceux qui ont donné leur vie pour les autres et dont le modèle est là pour nous inspirer, nous guider, et même parfois nous aider dans les moments difficiles. Telio, c'est un podcast pour ceux qui veulent remplir leur cœur et leur esprit de beaux exemples, ce sont des histoires racontées aux enfants, qu'ils peuvent écouter seuls, ou avec leurs parents, leurs grands parents, leurs frères ou leurs soeurs. C'est juste un peu avant le début de la première guerre mondiale qu'est né celui qu'on appellera plus tard l'abbé Pierre. Nous sommes à Lyon en 1912. Celui qui porte au baptême le prénom de Henry vient au monde le 5 août, il est le 5ème d'une famille de huit enfants. Ses parents sont des commerçants en soie, un tissu très noble qui est très apprécié pour son élégance et son confort, notamment pour les vêtements et la décoration. La famille Grouès est pieuse et attachée aux traditions religieuses. Le petit Henry est élève des jésuites. Très tôt, il voit son père servir les plus pauvres. Chaque dimanche matin, celui-ci est engagé parmi les Hospitaliers veilleurs, ceux qui rasent, coiffent et servent des repas aux sans abris. Lui, Henry, est attiré par la prière et en même temps par l'action. Plus tard, se dit-il, il sera missionnaire. C'est sans doute pour cela que lorsqu'il rejoint les scouts de France, on l'appelle le Castor Méditatif. Mais quand il est adolescent, il commence à douter de l'existence de Dieu. C'est un pèlerinage à Assise, quand il a 15 ans, qui change tout. Henry, le futur abbé Pierre, est très frappé par cette parole de François d'Assise : « l'amour n'est pas aimé ». Il dira lui-même qu'il a été « frappé d'un coup de foudre avec Dieu ». C'est pour lui la confirmation qu'il va engager sa vie au service de l'amour, là où l'amour n'est pas présent. Il fait une autre expérience spirituelle très forte. Un jour, quand il lit ce passage de la Bible où Dieu se révèle à Moïse sous la forme d'un buisson ardent, Henry sent le même feu de l'amour de Dieu le brûler de l'intérieur. En rapprochant ces deux expériences, celle d'Assise et celle du buisson ardent, il dit ceci : « par les deux mains, par les deux bouts, je me trouvai pris entre ces témoignages de Saint François et de Moïse ». Il a compris : Dieu est amour, un amour qui demande à être aimé, Dieu est donc parmi les pauvres et les nécessiteux. Quand il a 19 ans, Henry demande à entrer dans l'ordre des capucins. C'est une famille spirituelle qui a hérité de la sagesse de François d'Assise, mais qui est connue pour la vie très pauvre de ses religieux qui consacrent l'essentiel de leur temps à la prière : six heures par jour, et deux heures chaque nuit. Henry va y vivre sept années, dans des conditions très dures. Il prend le nom religieux de frère Philippe. Par vœu de pauvreté, il renonce à sa part de l'héritage familial, et donne tout ce qu'il a à des œuvres caritatives. Il dort sur une planche de bois, et il lit le même et unique livre sur la passion du Christ. Il se rend compte peu à peu que cette vie n'est pas faite pour lui. Sa santé est trop fragile pour supporter une telle rigueur. Avec l'appui de son supérieur, il décide qu'il quittera le monastère, peu après avoir été ordonné prêtre en 1938, à l'âge de 26 ans. Ses années au couvent ont été l'occasion pour Henry d'approfondir sa vie spirituelle et de découvrir notamment la richesse de l'adoration eucharistique, pendant des nuits entières. Il parle d'un éblouissement qu'il va garder jusqu'à la fin de sa vie : « Quand on a goûté de cela, dit-il, on ne peut plus s'en passer » Et lui, qui deviendra plus tard un homme d'action, dit aussi : « même dans l'action, j'ai toujours vécu l'adoration. Et je ne peux vivre la prière que sous cette forme ». Il est accueilli par le diocèse de Grenoble, où il devient le vicaire de la cathédrale. Nous sommes en mai 1939, quelques semaines seulement avant le déclenchement de la deuxième guerre mondiale. Quelques mois plus tard, alors que la France se prépare à la guerre, il rejoint l'armée comme sous-officier. Mais il tombe malade. Il est hospitalisé, tout le temps de l'invasion de la France, suivie par sa défaite et son occupation par l'armée allemande. En octobre 1940, il est nommé aumônier d'un hôpital près de Grenoble, puis d'un orphelinat. En fait, très tôt, celui qui se fait maintenant appeler l'abbé Pierre pour cacher sa vraie identité aux allemands, est entré dans la résistance. Il n'a pas supporté d'apprendre le sort réservé aux juifs, qui sont persécutés, avant d'être déportés vers les camps de concentration en Allemagne ou plus loin en Europe de l'est. Alors que cela est passible de peine de mort par les allemands, il recueille des enfants juifs dont les familles ont été arrêtées, il leur trouve des familles de refuge. Et quand les allemands instituent le travail obligatoire pour tous les jeunes français, l'abbé Pierre organise des maquis, toute une organisation pour en cacher le plus possible dans les montagnes, et pour faciliter leur fuite vers la Suisse qui n'est pas touchée par la guerre. En 1944, l'abbé Pierre est arrêté par la police allemande, mais il réussit à s'évader. Il va rejoindre le Général de Gaulle, qui est devenu le chef de la France libre qui lutte contre l'occupation allemande. À la libération de la France, l'abbé reçoit la croix de guerre, c'est une des plus hautes distinctions qui soient. On le voit, le destin de l'abbé Pierre se dessine de plus en plus pour faire de lui un homme hors du commun. Après la guerre, il est encouragé par le Général de Gaulle autant que par l'Église de France, pour s'engager en politique. Il est élu député dès 1945, et siègera à l'assemblée nationale pendant de longues années au cours desquelles il s'engagera toujours pour des actions et des mesures sociales en direction des plus démunis. Nous sommes dans les années de reconstruction de la France, après une guerre qui a fait beaucoup de destructions et créé d'immenses pauvretés. Un jour, l'abbé Pierre est bouleversé par la rencontre avec un homme qui s'appelle Georges. Celui-ci est tellement démuni et désespéré que l'abbé décide de créer un nouveau mouvement pour venir aider ceux qui, comme lui, en ont le plus besoin... ... (écouter l'épisode pour connaître la suite) Pour écouter ce 20ème épisode de Telio, la vie de l'abbé Pierre, il suffit de cliquer sur le bouton en haut de ce texte, ou de cliquer ici pour l'écouter sur le site de Telio, ou encore de cliquer ici pour l'écouter sur Spotify, Deezer et toutes les bonnes applications de podcasts. -------------- POUR SOUTENIR L'EFFORT DE DIFFUSION GRATUITE DE TELIOChers amis, chers auditeurs de TELIO, TELIO, comme tous les autres podcasts que nous avons la joie de produire - ZETEO, BETHESDA et CANOPÉE - est diffusé gratuitement. C'est, selon nous, le meilleur moyen de répondre à l'appel d'évangéliser au plus grand nombre, avec un accès à nos podcasts le plus simple et le plus facile possible. Comme toute production, celle de TELIO représente un coût. Alors que l'accès à tous nos contenus est entièrement gratuit et que nous voulons éviter l'intrusion de la publicité, nous n'avons aucune autre source de revenus que la générosité de ceux parmi vous qui apprécient nos podcasts et qui peuvent nous permettre de couvrir nos coûts, et de rémunérer ceux qui engagent leur temps et leur compétence pour TELIO. TELIO est une association qui vit des dons et qui est habilitée à les défiscaliser à hauteur de 66% : Ainsi, un don de 50€ par exemple, ne vous coûte en réalité que 17€. Tous les dons sont les bienvenus, qu'ils soient importants ou modestes : c'est le geste qui compte, et sachez qu'il tombera toujours au (très) bon moment pour nous ! Nous vous invitons à faire un don en cliquant ici. Merci d'avance pour votre geste ! Ceux qui préfèrent payer par chèque le peuvent en l'adressant à l'Association Telio, 116 boulevard Suchet – 75016 Paris. Virement : nous contacter. -------------- Pour en savoir plus, cliquer ici. Pour lire les messages des auditeurs de tous nos podcasts, cliquer ici. Nous contacter : contact@telio-podcast.fr
Situées en bordure d'une frontière maritime contestée par la Corée du Nord, les habitants des îles sud-coréennes de la mer Jaune vivent dans une zone de tension historique entre les deux Corées et ressentent plus fort qu'ailleurs les secousses de l'escalade militaire entre Séoul et Pyongyang. De notre correspondant de retour de YeonpyeongÀ deux heures de bateau de la périphérie de Séoul, mais à seulement une dizaine de kilomètres de la Corée du Nord, les 2 000 habitants de Yeonpyeong sont nettement plus proches du voisin que de leur propre capitale. Cernés par les installations militaires, ils peuvent voir les îles nord-coréennes à l'œil nu. « L'atmosphère ici est très tendu en ce moment. » Kim Yeong-sik fait référence au 5 janvier dernier. Ce jour-là, après des tirs d'obus nord puis sud-coréens autour de la frontière maritime, des hauts parleurs ont ordonné à la population d'aller se réfugier dans les abris.Pour en parler, il nous emmène dans son salon où la télévision chronique les dernières sorties de Kim Jong-un, qui a déclaré illégale la frontière maritime, située moins de deux kilomètres de l'île. Un contexte pesant qui rappelle à Yeong-sik l'année 2010, lorsque sa rue fut bombardée par l'armée nord-coréenne et que deux civils sont morts. « L'atmosphère lors de l'ordre de mise à l'abri était pire qu'à l'époque, car nous étions tous inquiets d'être à nouveau bombardés par la Corée du Nord, comme nous l'avons été en 2010. On était extrêmement nerveux. À l'époque, il n'y avait pas eu beaucoup de victimes, mais maintenant l'arsenal nord-coréen est nettement plus puissant… Donc il y aura beaucoup de victimes n'est-ce pas ? J'avais peur de mourir. »À lire aussiLa Corée du Nord tire plus de 200 obus au large de sa côte ouest« C'est l'avant-poste de la Corée du Sud »Sur la place du village, rares sont ceux qui acceptent d'évoquer la tension. Assise sur son scooter pour senior, Kim Jin-hwa sirote un café devant son petit restaurant. Née en Corée du Nord, elle est arrivée sur l'île à 16 ans. Avec ses 90 printemps, elle est la mémoire vivante de Yeonpyeong. « Moi, je suis tellement habituée à vivre dans cette situation. Nous sommes tous très vieux ici, assez pour mourir, ce n'est pas très grave pour nous. Mais je m'inquiète pour mes enfants et pour leurs enfants, parce que c'était douloureux pour moi cette vie dans la guerre. C'est pour ça que cette île est soutenue financièrement par le gouvernement, car c'est l'avant-poste de la Corée du Sud. Si l'endroit n'était pas habité, les Nord-Coréens viendraient le prendre en cinq minutes. »Afin d'inciter les habitants à rester, le gouvernement leur verse entre 70 et 110 euros par mois. Une maigre compensation face au contexte économique morose et à la menace d'un affrontement qui s'intensifie. Une réalité difficile que Choi Myung-ja cherche à fuir quelques instants en partageant un verre avec des amis. « J'ai déjà subi une attaque une fois. C'était dans une situation où je n'avais aucune idée, ou je n'étais pas préparé, j'ignorais tout. Et maintenant, je suis dans une situation où j'ai déjà été attaquée une fois et je crains qu'ils me tirent dessus à nouveau. Mais au quotidien, je fais juste semblant d'ignorer tout ça. »Un mantra que les habitants appliquent désormais depuis plus de 70 ans en espérant un apaisement des relations entre les Corées.À écouter aussiCorée du Nord : une dérive inquiétante
C dans l'air du 17 janvier 2024 - Macron : le virage à droite ? Lors de sa conférence de presse retransmise par six chaînes de télévision, hier soir, Emmanuel Macron avait à cœur de renouer avec la Nation, en fixant un cap politique à la nouvelle équipe gouvernementale autour de Gabriel Attal. Un exercice de plus de deux heures, suivi par 8,7 millions de téléspectateurs, durant lequel le chef de l'État a voulu confirmer le virage à droite pris par l'exécutif, dans le sillage de la nomination de plusieurs personnalités issues des Républicains, de Rachida Dati à la Culture à Catherine Vautrin à la Santé et au Travail. Dès le début de son intervention, le ton était donné. Emmanuel Macron a pioché dans le vocabulaire de la droite, vantant une « France forte », et allant jusqu'à reprendre une expression utilisée comme slogan électoral par Éric Ciotti et Éric Zemmour : « la France reste la France ». Au-delà du champ lexical, les priorités affichées par le locataire de l'Élysée ont confirmé elles-aussi le virage à droite de sa politique : « réarmement civique et démographique », uniforme à l'école, « choc de simplification », apprentissage de la morale et de la Marseillaise à l'école… Autant de promesses faites par le chef de l'Etat au nom du « bon sens ». Mais dans les faits, peu de choses vraiment nouvelles. Le chef de l'Etat a repris beaucoup de mesures déjà annoncées comme l'uniforme expérimenté cette année dans 100 établissements, avant une éventuelle généralisation en 2026, et la Marseillaise déjà enseignée en primaire. Emmanuel Macron a dit vouloir refonder l'instruction civique et doubler son volume horaire, ce qu'avait déjà indiqué Elisabeth Borne en juin dernier. Il a également évoqué la généralisation du service national universel en seconde, des cours de théâtre au collège ainsi qu'une régulation de l'usage des écrans pour les enfants, sans plus de détails pour l'instant. A l'assaut des électeurs de droite, le chef de l'Etat a accusé le Rassemblement national de Marine Le Pen et Jordan Bardella, donné dans les sondages en tête aux prochaines élections européennes, d'être le « parti de l'appauvrissement collectif », «du mensonge», et a appelé à «s'attaquer à ce qui fait voter pour eux». « Lutter contre l'immigration clandestine, c'est, je pense, une des réponses au Rassemblement national », a assuré le président de la République, qui a également mis en avant la lutte contre le « chômage de masse» et la nécessité de remédier au «sentiment de dépossession» que peuvent ressentir les Français, en particulier les classes moyennes. S'adressant à cette « France de l'angle mort » qui tient le pays, Emmanuel Macron a promis que le gouvernement allait « tout faire pour que le travail paie mieux » ainsi qu'une baisse d'impôts de deux milliards d'euros en 2025. Une semaine après le remaniement, le chef de l'Etat a également été sommé de s'expliquer sur la polémique qui touche la ministre de l'Education. Assise à quelques mètres de lui, il l'a soutenu et a appelé à l'« indulgence» après ses propos « maladroits » et ses excuses. Il a également assumé la nomination de Rachida Dati au ministère de la Culture malgré sa mise en examen pour corruption passive et a indiqué n'avoir pas parler avec elle de la mairie de Paris. Rachida Dati, de son côté, a annoncé sa candidature ce mercredi à la mairie de Paris en 2026. Des élections municipales qui dans la capitale mais aussi à Marseille et Lyon pourraient connaître un changement : le chef de l'Etat a plaidé pour que les maires de ces trois agglomérations soient désormais élus au suffrage universel direct, appelant à une réforme de la loi en ce sens. Alors que retenir de la Conférence de presse d'Emmanuel Macron ? A-t-il convaincu les Français ? Selon un sondage BVA Xsight pour RTL, 51% des Français qui ont vu ou entendu parler de son intervention n'ont pas trouvé Emmanuel Macron convaincant. 31% des répondants seulement l'ont jugé convaincant. NOS EXPERTS : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos
Le Canada a subi en 2023 la pire saison des feux de son histoire, avec 18,4 millions d'hectares brûlés. Dans l'ouest du pays, dans la ville de West-Kelowna située au bord du lac Okanagan, les habitants ont été particulièrement touchés. Des centaines de bâtiments ont été détruits ou endommagés dans la vallée. Après une telle catastrophe, vouée à se reproduire, les habitants tentent de panser leurs blessures et de trouver des solutions. De notre correspondant à West-Kelowna,À quatre heures de route depuis Vancouver, voici West-Kelowna, dans la région de l'Okanagan. Des arbres brûlés, piliers noirs et sinistres, accueillent le visiteur. Juste à l'entrée de la ville, des murs sans toit se dressent, des habitations détruites, des carcasses fondues. Un terrain attire l'œil, complètement rasé, comme s'il n'avait jamais été construit. C'est ici que Tiffany Genge, une mère au foyer de 41 ans, avait sa maison, avec son mari et ses deux enfants.Trois mois après l'incendie, relogée à une dizaine de minutes en voiture, Tiffany panse encore ses blessures. Dans son immense salon, elle raconte : « J'ai attendu le dernier moment quand ils nous ont dit " vous devez partir maintenant ". J'ai dit aux enfants : "OK, on y va. Retournez dans vos chambres, choisissez un jouet dont vous ne pouvez absolument pas vous passer ". »Moins d'une heure après leur départ de la maison, le système de sécurité relié à son smartphone lui indique que la maison surchauffe, puis perd la connexion. « C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que la maison avait disparu », se souvient Tiffany.Aujourd'hui, plus que ses affaires, ce sont les souvenirs qui lui manquent. Relogée dans une grande maison, un ancien Airbnb réquisitionné par la ville, elle s'y sent comme étrangère : « C'est ce sentiment de se sentir chez moi qui me manque. En tant que mère, c'est comme un nid, n'est-ce pas ? Et donc j'y pense parfois… Ceci est une maison temporaire, et nous l'avons rendue aussi confortable et accueillante que possible, mais c'est là-bas que mes enfants ont appris à ramper, c'est là-bas qu'ils ont appris à marcher, qu'ils ont dit leur premier mot ». Les souvenirs qui apparaissent sur Facebook et sur son téléphone la prennent régulièrement aux tripes et lui rappellent ce qu'elle a perdu, confie-t-elle.Quelques jours seulement après le drame d'août 2023, l'assurance a pris le relais. Tiffany peut désormais penser à l'après : pas question de quitter sa région, renommée « Smokanagan », un jeu de mot entre l'Okanagan et « smoke », « fumée » en anglais. Ils ont été parmi les premiers à obtenir le permis de démolir la maison en ruines, et l'autorisation de commencer les travaux au printemps 2024. « C'est la partie la plus excitante de tout cela. Le fait de ne plus voir tout en noir, c'est excitant pour moi et pour les enfants parce qu'ils se disent : « Oh, on va avoir de nouveaux trucs !!! », s'esclaffe Tiffany.Une saison exceptionnelleWest-Kelowna est habituée aux feux de forêts. Mais celui du mois d'août a bien failli emporter toute la municipalité, et la ville située en face, Kelowna. Pour la première fois, les flammes ont traversé le lac Okanagan, et ravagé plus de 200 habitations sur les deux rives.Depuis l'école de Mount Boucherie, Paige, 15 ans, piercing au nez, sourire aux lèvres, voyait même encore les fumerolles en allant en cours début septembre : « On en parlait plus à la rentrée, on se disait quelle maison avait brûlé, ou pas. Mais les incendies sont devenus une chose tellement normale à West-Kelowna, que nous n'en avons plus vraiment reparlé ».La plupart des amis de Paige ont été évacués cet été, quand les flammes sont arrivées. « Nous prenions des nouvelles les uns des autres tous les jours (...) et j'essayais de les soutenir avec des phrases un peu banales, comme (...) "ce ne sont que des objets, au moins on a perdu personne, n'est-ce pas ?" », raconte Paige.La jeune fille admet que la crise climatique la préoccupe beaucoup encore plus depuis que les phénomènes météorologiques locaux changent : moins de neige l'hiver en Okanagan, et des incendies tous les étés.Toute la région de l'Okanagan a subi de plein fouet cette saison estivale catastrophique : de la fumée, partout, tout le temps. Les flammes qui se rapprochent des maisons, qui réveillent pendant la nuit et qui paralysent le cours normal des choses. Assise dans un café à quelques kilomètres de West-Kelowna, Mélanie confie avoir perdu beaucoup d'argent cet été : «Je suis peintre en bâtiment et j'avais des travaux à l'extérieur que je fais normalement en été : ils ont tous été annulés. Personne n'était intéressé, et je ne leur en veux pas. Moi-même, ça ne m'intéressait pas d'être à l'extérieur, c'était déjà assez difficile de respirer pour se déplacer et faire ses tâches quotidiennes. »La travailleuse estime avoir perdu 15 000 dollars de bénéfices, le temps de la saison des feux. Mélanie est loin d'être un cas isolé : de nombreux secteurs subissent les conséquences des feux, dont le tourisme, évidemment.Le tourisme frappé de plein fouetAu centre d'accueil des visiteurs de West-Kelowna, désert, il y a un musée consacré à la foresterie, un thème au cœur de l'identité de la ville. Pour le secteur touristique, les pertes économiques sont énormes. Jeremiah Rider est le directeur de l'Office de tourisme de West-Kelowna : « Nous avons constaté une baisse de fréquentation de 90 % ici. Dans l'Okanagan, nous en sommes au point où nous sommes presque excités lorsqu'il n'y a pas d'incendie. »Le professionnel du tourisme rappelle que les feux ne touchent pas que le tourisme : ils pèsent aussisur le marché du logement, déjà très tendu dans l'Okanagan, en réduisant le nombre de maisons disponibles. Pour se donner du courage, Jeremiah pense à la communauté de West-Kelowna… Cet été, elle a fait preuve de résilience et de solidarité. Le directeur du musée montre fièrement une immense caisse en bois, posée devant l'accueil visiteurs et remplie de boîtes de conserves, de pâtes, et autres aliments essentiels. « C'est une boîte à dons pour la Banque alimentaire. Nous avons récolté près de 1 300 dollars en dons en espèces, sans compter la nourriture. »Une radio locale a même récolté près de 15 000 dollars de dons pour la Banque alimentaire et différentes collectes de fonds étaient en cours début novembre 2023. « Les gens se mobilisent pour aider les personnes touchées, et pour récompenser les pompiers, car c'est un travail énorme qu'ils ont eu, en particulier, le chef des pompiers Brolund, et le travail qu'il a dû faire pour maintenir la communauté en vie, pour que tout le monde reste positif et que tout le monde soit en sécurité », ajoute Jeremiah, admiratif.Des pompiers déterminésLa caserne des pompiers de Jason Brolund surplombe, sur une colline, la ville de West-Kelowna. Le chef des pompiers se dirige vers le garage immense et les camions rutilants, mais s'arrête en chemin, téléphone à la main pour montrer une image d'un immense panache de fumée : « Cette photo a été prise d'ici. C'est le jour où l'incendie a éclaté. C'était le 16 août. Aujourd'hui, c'est évidemment très différent, car nous sommes passés soudainement à l'automne ici. »Jason Brolund a été sur tous les fronts, coordonnant les centaines d'hommes mobilisés sur le terrain, dormant peu, craquant même parfois en direct à la télévision, en larmes. Tout l'été, sa caserne des pompiers est devenue sa deuxième maison. « Pour moi et la centaine de pompiers de mon département, nous continuions à venir tous les jours parce que c'est notre communauté. Nous vivons ici. Nos familles vivent ici. Nos parents vivent ici. Nous sommes allés à l'école ici. Nos professeurs habitent au coin de la rue… Nous voulons protéger cette communauté et lui montrer que nous sommes là pour elle. C'est ce qui nous a permis de rester motivés. »En septembre 2023, Jason Brolund a été invité à l'ONU par le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, pour parler de son expérience de terrain. Résoudre le dérèglement climatique, ce n'est pas de son ressort. Lui parle de ce qu'il voit dans sa région natale : plus de feux, plus forts, plus difficiles à gérer avec des étés plus arides. Et il y a des leçons à tirer de cette saison. « Si la première ligne de défense est laissée aux pompiers, il est bien trop tard. Nous ne pouvons pas mettre en place des services d'incendies suffisamment importants pour arriver à arrêter des feux de cette taille, avant qu'ils ne brûlent des maisons. Il faut investir en amont, comme avec FireSmart par exemple », assène le chef des pompiers.Apprendre les bons gestesPour atténuer ces feux de forêt, il y a une première solution : sensibiliser la population. L'initiative dont parle Jason Brolund, « FireSmart » ou Intelli-Feu en québécois, est un programme gouvernemental pour nettoyer les jardins et réduire le risque qu'ils s'enflamment.Direction le nord de West-Kelowna, à une centaine de kilomètres, où le même feu a dévasté plusieurs zones urbaines. Évacué cet été, un café posé au bord de la route, en bordure de forêt, se remet tout juste du désastre. Dan Stevens, un géant au grand sourire et à la verve passionnée, est déjà en train de commander sa boisson chaude. Il coordonne la sensibilisation pour FireSmart en Colombie-Britannique, et travaille aussi pour la Société des Services d'Urgences pour les Premières Nations de Colombie-Britannique.Dan Stevens était à Kelowna au moment où l'incendie a commencé à se propager. Il est donc rentré chez lui pour appliquer les principes de prévention des incendies de FireSmart à sa propre maison : « J'ai enlevé une partie de la végétation autour de ma maison, créé une zone intermédiaire autour de mon bâtiment, afin qu'il n'y ait pas de végétation inflammable. J'ai éloigné certains de mes meubles de jardin de la maison et de ma terrasse, juste au cas où des braises ou des tisons arriveraient. Car le vent peut souffler des tisons jusqu'à deux kilomètres aux alentours et cela peut déclencher des incendies lorsqu'ils se déposent sur des combustibles extérieurs ».Impossible de connaître le nombre de personnes qui utilisent le programme FireSmart, lancé par le gouvernement, il y a plus de 30 ans. Mais pour Dan, il est vital que ses principes soient connus et appliqués par tous. « Nous essayons d'atteindre toutes les communautés parce que 'l'enjeu n'est pas de savoir si le feu de forêt va arriver, mais quand il va arriver, et nous devons être préparés pour cela », rappelle-t-il, un regard inquiet par la fenêtre.Adapter les forêts mitoyennesLa deuxième solution, complémentaire de FireSmart, est de mieux entretenir les forêts, car de nombreux terrains forestiers appartiennent à des entreprises privées, situés parfois à quelques mètres seulement des habitations.Si ces parcelles ne sont pas entretenues, que du combustible est disponible au sol, elles risquent de s'enflammer encore plus vite. Coulter Roberts fait partie d'une entreprise de gestion forestière, Ntytix, qui s'inspire des anciennes pratiques des peuples autochtones du pays pour réduire l'intensité des feux aux abords des maisons.Casquette de son entreprise vissée sur la tête, le jeune homme a donné rendez-vous dans une forêt traitée par Ntytix et située sur les hauteurs de Kelowna… Elle a brûlé en 2021, sans atteindre les maisons. « L'objectif d'un projet comme celui-ci est de réduire les combustibles au sol qui vont porter le feu jusqu'à la couronne des arbres et provoquer un incendie plus intense », explique Robert Coulter en déambulant dans la forêt, le nez en l'air.Dans les bois proches des maisons, un grand nombre de branches d'arbres ont été élaguées jusqu'à trois mètres de hauteur. Les combustibles au sol ont été empilés et brûlés, un projet réalisé à la main par des équipes, avec des tronçonneuses et des scies d'élagage.Un projet comme celui de Ntytix coûte 8 000 dollars, pour 45 hectares de forêt traités, sans compter le coût en main-d'œuvre, qui rend impossible le traitement de toutes les forêts du Canada. « Il n'est pas réaliste d'arrêter tous les feux avec l'un de ces traitements. Ce n'est pas le but du projet. Il s'agit surtout de réduire l'intensité d'un incendie s'il se produit », rappelle Robert Coulter.Après une saison catastrophique, West-Kelowna se relève doucement de son traumatisme et cherche des solutions. Car les mois sont comptés : des feux brûlent encore sous la neige, et dès mars 2024, ils ressortiront, d'un bout à l'autre du Canada. L'arrivée du phénomène El Niño, annoncée par les scientifiques, pourrait aggraver la prochaine saison.
Des milliers de visiteurs venus du monde entier se rendent chaque année dans la ville conservatrice de Konya, en Anatolie, pour célébrer l'anniversaire de la mort du poète soufi Mevlana Celaleddin Rumi, le 17 décembre. Issu du sunnisme, le soufisme propose une doctrine ouverte aux interprétations et à la réappropriation personnelle. Musulmans mystiques, bouddhistes, chrétiens, adeptes du yoga et de la méditation... Les festivités en l'honneur de Rumi attirent des touristes aux profils très variés. De notre envoyée spéciale en Turquie,Habituellement calme, le centre-ville de Konya vibre depuis quelques jours au rythme des célébrations du Şeb-i Arus, littéralement « la nuit de noces ». Le turc, l'arabe, le persan ou encore le russe et le japonais, toutes les langues résonnent dans les rues.Assise dans un café de la place principale, Kenza, 25 ans, arrive de France et découvre sous un jour nouveau la religion de ses ancêtres : « Ils viennent d'Algérie. L'islam a imprégné, même si ce n'était pas une famille très pratiquante, au niveau culturel, c'était présent. Mais après cet éveil spirituel, j'ai fait quinze pas en arrière par rapport à la religion, au dogme, après avoir rencontré Dieu en tant que pur amour ».Le poète soufi du XIIIe siècle repose ici dans un somptueux tombeau situé au centre-ville. Éric Maupaix vient de Normandie, il est catholique et nourrit une grande admiration pour Rumi : « Ce qui m'attire vraiment chez Rumi, c'est vraiment l'extase amoureuse au niveau de l'univers, du cosmos, de Dieu. Et tourner, pour moi, c'est vraiment un moment merveilleux, c'est vraiment être en osmose avec le cosmos ».Le sema, la danse giratoire des derviches tourneurs, constitue le rituel le plus connu du soufisme, mais d'autres pratiques viennent s'y greffer comme le zikir et le mesk, des prières en musique.Un courant de l'islam repris par la culture populaireC'est aussi le cas des sohbet, des cercles de paroles animés par des sages. Haïle, 41 ans, sort d'une discussion avec Celalettin Berberoglu.« Quand on parle d'amour, pas besoin de le décrire, non ? De la même manière, quand on parle "d'amoureux", tout le monde sait de quoi on parle, n'est-ce pas ? Ici se rassemblent ceux qui sont à la recherche de l'amour divin. Au-delà de l'amour qui peut exister entre un homme et une femme, les gens viennent chercher l'amour divin ici. »La dimension universelle des valeurs d'amour et de tolérance rend le soufisme particulièrement ouvert à la réappropriation. La culture populaire s'en est d'ailleurs largement emparée ces dernières années. La mode, par exemple, reprend la robe des derviches et on pratique la danse giratoire du sema dans les mariages et les boîtes de nuit.Les principes du soufisme sont même repris par la littérature sur le développement personnel au point d'avoir fait émerger un nouveau concept, celui du « soufisme pop ». De quoi conquérir le cœur de nouveaux profanes.À lire aussiKurdistan: une nuit chez les derviches pendant le ramadan
Bienvenue dans les Fabuleux Destins. Cette semaine, en quatre épisodes, nous allons vous raconter l'histoire de Marc Liblin, un Français qui rêvait dans une langue qu'il ne connaissait pas. Aujourd'hui nous allons aller sur l'île de Rapa Iti. Il est temps pour Eric et Marie de trouver les réponses à leurs questions. Et de clôturer une enquête qui dure depuis de nombreuses années. La clé du mystère Le lendemain de leur arrivée, on leur propose d'ouvrir sept malles ayant appartenu à leur père. Antoine et Ellen acceptent avec impatience. À l'intérieur, ils découvrent un trésor de souvenirs, d'objets, de documents et de notes qui semblent renfermer les mystères de la vie de Marc et de l'île. Après des années de mystère et d'investigations, le moment tant attendu de la révélation surgit enfin. Assise dans une pièce empreinte de secrets, Meretuini, la gardienne des mystères, décide de partager toute la vérité avec Antoine et Ellen. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : Alexandre le Grand, le conquérant qui a changé la face de l'Occident : né pour régner (1/4) Alexandre le Grand, le conquérant qui a changé la face de l'Occident : à la conquête de la Perse (2/4) Alexandre le Grand, le conquérant qui a changé la face de l'Occident : le plus grand empire de l'histoire (3/4) Alexandre le Grand, le conquérant qui a changé la face de l'Occident : de roi des rois… à tyran (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam (montage Gilles Bawulak) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Rob Assise has over 20 years of experience teaching mathematics and coaching track and field at Homewood-Flossmoor High School. He has a huge passion for jumps but has also coached football and cross country. Rob owns and operates Re-Evolution Athletics LLCT, which provides private/small group/remote training, digital products, and consultation. Assise has been a contributor for Track Football Consortium, Just Fly Sports, and ITCCCA.In his tenure he has coached 128 state qualifiers, 84 of which reached all-state status during his time with the Homewood-Flossmoor High School Track and Field Program. Coach Assise has certificationsfrom: USTFCCCA (Technical), USTFCCCA (Jumps Specialist), Reflexive Performance Reset (Level 3), and Neurotyping Systemhttps://x.com/hfjumps?s=21https://reevolutionathletics.sellfy.store/https://www.youtube.com/channel/UCGGcZDZk_O6w7dydLt7bQsghttps://youtube.com/@platesandpancakes4593https://instagram.com/voodoo4power?igshid=YmMyMTA2M2Y=https://voodoo4ranch.com/To possibly be a guest or support the show email Voodoo4ranch@gmail.comhttps://www.paypal.com/paypalme/voodoo4ranch
Pour écouter l'épisode "Pourquoi l'inceste n'est pas un crime ?":Apple Podcasts:https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir/id1048372492Spotify:https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3Deezer:https://www.deezer.com/fr/show/51298-----------------------------Le cycliste italien Gino Bartali, né en 1914, près de Florence, s'est fait une place de choix dans les annales du tour de France, qu'il remporte à deux reprises, en 1938 et 1948. Il inscrit aussi trois tours d'Italie et quatre victoire dans la course Milan-San Remo à son palmarès. Mais il n'est pas seulement connu pour ses performances sportives.Durant la Seconde Guerre mondiale, sa foi très vive le conduit à s'intéresser au sort des opprimés. Alerté, par certains ecclésiastiques, sur la situation des juifs, il décide de leur venir en aide.Il se met donc à transporter de faux papiers, destinés aux nombreux juifs recueillis par les couvents de la péninsule. De précieux documents, qui pouvaient leur sauver la vie. Il fait alors des centaines de kilomètres à vélo, passant par Assise, en Ombrie, et allant jusqu'à Gênes ou dans les Abruzzes.Gino Bartali invoque la nécessité de s'entraîner régulièrement pour justifier ces déplacements quotidiens. Juste parmi les nationsSes convictions religieuses poussent donc le cycliste à rejeter les avances du régime fasciste, qui aurait bien voulu en faire un objet de propagande, et à s'engager dans la résistance.Et c'est sa notoriété qui va le protéger dans ses activités clandestines. S'il n'avait pas été un célèbre champion cycliste, connu de tous les Italiens, il n'aurait pas pu cacher longtemps les documents dissimulés dans le cadre ou la selle de son vélo.Mais quel policier penserait à fouiller le grand Gino Bartali, gloire de l'Italie ? Aussi passait-il sans encombres tous les barrages mis en place par la police. Il profitait aussi de ses voyages pour repérer les mouvements des armées allemandes, collectant ainsi de précieux renseignements pour la résistance italienne.On finit tout de même par soupçonner Gino Bartali, qui fut même arrêté. Mais, là encore, sa célébrité le tira d'affaire.Le champion cycliste ne se vanta jamais de son action durant la guerre. Elle ne fut réellement découverte qu'après sa mort. C'est donc à titre posthume qu'il fut élevé au titre de Juste parmi les nations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour écouter l'épisode "Pourquoi l'inceste n'est pas un crime ?": Apple Podcasts: https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir/id1048372492 Spotify: https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3 Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/51298 ----------------------------- Le cycliste italien Gino Bartali, né en 1914, près de Florence, s'est fait une place de choix dans les annales du tour de France, qu'il remporte à deux reprises, en 1938 et 1948. Il inscrit aussi trois tours d'Italie et quatre victoire dans la course Milan-San Remo à son palmarès. Mais il n'est pas seulement connu pour ses performances sportives. Durant la Seconde Guerre mondiale, sa foi très vive le conduit à s'intéresser au sort des opprimés. Alerté, par certains ecclésiastiques, sur la situation des juifs, il décide de leur venir en aide. Il se met donc à transporter de faux papiers, destinés aux nombreux juifs recueillis par les couvents de la péninsule. De précieux documents, qui pouvaient leur sauver la vie. Il fait alors des centaines de kilomètres à vélo, passant par Assise, en Ombrie, et allant jusqu'à Gênes ou dans les Abruzzes. Gino Bartali invoque la nécessité de s'entraîner régulièrement pour justifier ces déplacements quotidiens. Juste parmi les nations Ses convictions religieuses poussent donc le cycliste à rejeter les avances du régime fasciste, qui aurait bien voulu en faire un objet de propagande, et à s'engager dans la résistance. Et c'est sa notoriété qui va le protéger dans ses activités clandestines. S'il n'avait pas été un célèbre champion cycliste, connu de tous les Italiens, il n'aurait pas pu cacher longtemps les documents dissimulés dans le cadre ou la selle de son vélo. Mais quel policier penserait à fouiller le grand Gino Bartali, gloire de l'Italie ? Aussi passait-il sans encombres tous les barrages mis en place par la police. Il profitait aussi de ses voyages pour repérer les mouvements des armées allemandes, collectant ainsi de précieux renseignements pour la résistance italienne. On finit tout de même par soupçonner Gino Bartali, qui fut même arrêté. Mais, là encore, sa célébrité le tira d'affaire. Le champion cycliste ne se vanta jamais de son action durant la guerre. Elle ne fut réellement découverte qu'après sa mort. C'est donc à titre posthume qu'il fut élevé au titre de Juste parmi les nations. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices