Au rythme de deux évènements par mois, l’objectif des “lundis de la connaissance” est de lancer un débat, au sein de la cité, avec un très large public de tous âges, de toutes conditions, de tous milieux et de tous niveaux, sur des questions de société qui vont des grandes controverses (nucléaire, t…
Université Nice Sophia Antipolis - Nice Sophia Antipolis University
Maitriser la fusion nucléaire pour produire de l'électricité commerciale est un vieux rêve qui se heurte à des difficultés scientifiques et techniques considérables. ITER est un très grand instrument de recherches qui tentera de résoudre l'une d'entre elles: comment stabiliser une flamme à 100 millions de degrés tournant dans un grand champ magnétique? A supposer qu'ils y arrivent, les partisans de la fusion auront à en résoudre au moins deux autres : comment inventer un matériau qui résiste à des flux de neutrons beaucoup plus intenses que dans des centrales nucléaires habituelles (à fission), et comment produire à l'échelle industrielle le combustible nécessaire, du Tritium qui ne se trouve pas dans l'eau de mer malgré ce que semblaient croire les politiques qui ont lancé ITER. A l'heure où le réchauffement climatique s'accélère et où il est urgent de remplacer tous les combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon) par une énergie propre et suffisamment abondante, la priorité est-elle de se payer un instrument de recherches qui ne peut pas déboucher sur des applications avant le 22ième siècle? J'expliquerai pourquoi il aurait été préférable d'améliorer une filière qui marche, la 4 ième génération de centrales nucléaires à fission.
A l’occasion du centenaire de la naissance d’Alan Turing, Jean Lassègue, chercheur au CREA (Centre de Recherche en Épistémologie Appliquée) reviendra sur la vie et l'oeuvre de ce génie trop méconnu.
Rencontres de la connaissance du 11 avril 2012 avec M. Jean-Paul Guichard
Rencontres de la connaissance du 11 avril 2012 avec M. Jean-Paul Guichard
Une conférence tout public "Les quasicristaux de la découverte au prix Nobel" est proposée le 14 mars de 14h à 16h par Denis Gratias, professeur à l’Ecole Polytechnique de Palaiseau, à l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Paris et directeur de recherche au CNRS, dans l’amphithéâtre du Petit Valrose de l’Université de Nice-Sophia-Antipolis.
Débat avec Pierre Mandrillon à la suite de la conférence donnée dans le cadre des rencontres « De La Connaissance », le 11/03/2011 Pôle universitaire Saint-Jean d'Angély à Nice. Université Nice Sophia Antipolis http://ics.unice.fr
Conférence de Pierre Mandrillon donnée dans le cadre des rencontres « De La Connaissance », le 11/03/2011 Pôle universitaire Saint-Jean d'Angély à Nice. Université Nice Sophia Antipolis http://ics.unice.fr
Débat avec Mme Nicole Fontaine à la suite de la conférence donnée dans le cadre des rencontres « De La Connaissance », le 21/02/2011 Pôle universitaire Saint-Jean d'Angély à Nice. Université Nice Sophia Antipolis http://ics.unice.fr
Conférence de Mme Nicole Fontaine donnée dans le cadre des rencontres « De La Connaissance », le 21/02/2011 Pôle universitaire Saint-Jean d'Angély à Nice. Université Nice Sophia Antipolis http://ics.unice.fr
Conférence de Michel DRAY donnée dans le cadre des rencontres « De La Connaissance », le 18/04/2011 Pôle universitaire Saint-Jean d'Angély à Nice. Université Nice Sophia Antipolis http://ics.unice.fr
Henri de Lumley - Paléontologue, President du Laboratoire Départemental de Préhistoire du Lazaret
Attaché scientifique au CERN, directeur du laboratoire du cyclotron à Nice, Pierre Mandrillon travaille sur le design des accélérateurs de particules. Car la géométrie des cyclotrons, ces appareils de pointe en plein développement, détermine leur spécificité d'application. L'énergie nucléaire ouvre alors des perspectives dans les domaines du médical, de l'environnement ou de la propulsion spatiale... Avec amusement et sérieux à la fois, Pierre Mandrillon a ainsi entrepris d'imaginer un moteur pour visiter la planète Mars! Comme un clin d'oeil à ces travaux peu conventionnels, il intitule donc sa conférence : "Sommes-nous tous des Martiens?". Le 28 mars 18h30 à Saint-Jean d'Angély 2, amphi 4. Pour lui poser une question dès à présent, rendez-vous sur la page : http://ics.unice.fr/dlc/dlc
Dans le cadre des rencontes De La Connaissance (DLC), l'Université Nice Sophia Antipolis présente Jean-Claude ELLENA, qui nous révèle son métier de parfumeur à travers cette conférence intitulée : « Nez à nez », enregistrée au Pôle universitaire Saint-Jean d'Angély de l'UNS à Nice, le 15 novembre 2010 à 18h30. http://delaconnaissance.unice.f
Dans le cadre des rencontes De La Connaissance (DLC), l'Université Nice Sophia Antipolis présente Claire DELHON, paléoenvironnementaliste au CÉPAM de Nice (UNS/CNRS), qui nous parle des : « Relations entre sociétés humaines et environnements dans le sud de la France depuis la Préhistoire ». Conférence-débat enregistrée au Pôle universitaire Saint-Jean d'Angély de l'UNS à Nice, le 29 novembre 2010 à 18h30. http://delaconnaissance.unice.fr
Lundi de la Connaissance 10 mai 2010, Pôle Saint-Jean d'Angély, Université Nice-Sophia Antipolis « Enjeux éthiques en Santé et environnement » par Alain Grimfeld, médecin pédiatre, Président du Comité Consultatif National d'Éthique, professeur de médecine à l'Université Pierre et Marie Curie Paris 6. http://leslundisdelaconnaissance.wordpress.com/2010/04/27/alain-grimfeld/
Lundi de la Connaissance 26 avril 2010, Pôle Saint-Jean d'Angély, Université Nice-Sophia Antipolis « Haïti-OBS : une campagne d'urgence après le tremblement de terre d'Haïti du 12 janvier 2010 » par Bernard Mercier de Lépinay, géologue, Géoazur (CNRS/Université Nice-Sophia Antipolis). http://leslundisdelaconnaissance.wordpress.com/2010/04/23/haiti-obs-une-campagne-durgence/ 23 mars 2010 00:02 par Podcast UNS
Lundi de la Connaissance 12 avril 2010, Pôle Saint-Jean d'Angély, Université Nice-Sophia Antipolis « Le risque en médecine au regard des principes cardinaux de l'éthique » -Sadek Beloucif, Univ. Paris XIII. http://leslundisdelaconnaissance.wordpress.com/2010/03/26/le-risque-en-medecine/
Lundi de la Connaissance 8 mars 2010, Pôle Saint-Jean d'Angély, Université Nice-Sophia Antipolis « La pensée de Darwin aujourd'hui : permanence et métamorphose d'un héritage » - Jean-Claude Ameisen, Paris VII Diderot.
Lundi de la Connaissance 1er février 2010, Pôle Saint-Jean d'Angély, Université Nice-Sophia Antipolis « Cerveau, Langage et Neuroplasticité : nouvelles perspectives en psychologie » - LPCS.
Lundi de la Connaissance 14 décembre 2009, Pôle Saint-Jean d'Angély, Université Nice-Sophia Antipolis Cycle de conférences-débats « Comité Consultatif National d'Éthique »
Lundi de la Connaissance 21 décembre 2009, Pôle Saint-Jean d'Angély, Université Nice-Sophia Antipolis Cycle de conférences-débats « Année Darwin »
Lundi de la Connaissance 7 décembre 2009, Pôle Saint-Jean d'Angély, Université Nice-Sophia Antipolis Cycle de conférences-débats « Art-Science ». Texte intégral « Art, optique mentale » - Michel DRAY - http://podcasts.unice.fr/feeds/supports/michel-dray/art-optique-mentale-michel-dray « CultureScience.mag », novembre 2009 - http://podcasts.unice.fr/feeds/supports/michel-dray/art-optique-mentale-magazine-culturescience.mag
Lundi de la Connaissance 7 décembre 2009, Pôle Saint-Jean d'Angély, Université Nice-Sophia Antipolis Cycle de conférences-débats « Art-Science »
Lundi de la Connaissance 30 novembre 2009, Pôle Saint-Jean d'Angély, Université Nice-Sophia Antipolis Cycle de conférences-débats « Art-Science »
Lundi de la Connaissance 30 novembre 2009, Pôle Saint-Jean d'Angély, Université Nice-Sophia Antipolis Cycle de conférences-débats « Art-Science »
Lundi 23 novembre 2009 : Jean-Louis NAHON, Directeur de recherche CNRS (IPMC), « Révolution génomique et évolution humaine : Darwin revisité, mais pas réfuté ! »
Lundi 16 novembre 2009 : Éric MANGION, directeur du Centre national d'art contemporain de la Villa Arson - Nice.
Lundi 16 novembre 2009 : Pierre COULLET, premier vice-président de l'Université Nice-Sophia Antipolis (UNS), directeur de l'Institut de Culture Scientifique de l'UNS
« Communiquer sur l’incertitude : des maladies à prions à la grippe » Annick ALPÉROVITCH, Médecin, Directeur de Recherche émérite INSERM Membre du Comité Consultatif National d’Ethique
Patrimoine héréditaire, tests génétiques et médecine prédictive Patrick GAUDRAY Directeur de Recherche CNRS, Président des Conférences Jacques Monod, membre du Comité Consultatif National d'Éthique Les Lundis de la Connaissance - 12 octobre 2009 - Nice.
Et si le véritable risque n’était pas le réchauffement climatique ? Et si c’était l’épuisement de la terre arable ? Comment nourrir dix milliards d’individus avec des sols surexploités ? Daniel Nahon sonne l’alarme. Les sols, soubassements féconds des civilisations humaines, s’érodent plus vite qu’ils ne se reconstituent. Ils sont la peau fragile de la terre façonnée au cours de dizaines de milliers d’années voire de millions d’années pour les plus épais d’entre eux. Façonnés par la rencontre entre l’eau et la vie, ils résultent de la métamorphose des roches les plus dures qui s’éffacent doucement pour laisser naître l’argile du sol. Car l’argile , cette poussière de minuscules minéraux, porte les nutriments indispensables aux végétaux, elle régule l’eau qui la pénètre pour donner la sève. Et nous sollicitons cette fine pellicule de plus en plus, jusqu’à la maltraiter, la gratter, l’amender en dépit du bon sens, la retourner, l’éroder. Les sols de nos champs, de nos pâturages , de nos forêts et de nos jardins sont comptés et pourtant nous les oublions, nous oublions qu’ils ont permis à l’Humanité d’éviter sa paucité en inventant voici près de dix mille ans l’agriculture et la production agricole. La vie pourra-telle- continuer de puiser dans l’argile du sol ses aliments alors qu’il faudrait doubler la production agricole dans la prochaine décennie ? Il faut relire l’Histoire et éviter une famine sans précédent. La ruine progressive des sols nous y conduit à tout coup.
D’où vient la vie ? Comment est-elle apparue sur Terre ? Quels ont été les premiers organismes vivants ? À quoi ressemblaient les ancêtres de formes de vies actuelles ? Comment l’évolution a-t-elle sculpté le vivant au fil du temps ? Alexandre Meinesz présentera une synthèse des découvertes les plus récentes sur l’histoire de la vie. Il distinguera trois étapes innovantes majeures, ou Genèses : celle des premières bactéries, celle des premières cellules animales et végétales et celle des organismes composés de plusieurs cellules (dont nous sommes). Et quatre types d’événements fortuits ayant profondément façonné l’histoire du vivant sur Terre : trois événements « créatifs » (les mutations, la reproduction sexuée et la sélection naturelle), un quatrième destructeur (les grands cataclysmes comme celui qui vit disparaître les dinosaures il y a 65 millions d’années). Alexandre Meinesz spécialiste des milieux marins et des premiers organismes ayant colonisé la Terre (les algues), abordera les mystères de la vie avec un éclairage original sur l’évolution du vivant, différent de celui des microbiologistes, des généticiens ou des paléontologues. Il agrémentera sa conférence de ses expériences d’homme de terrain curieux de tout et amoureux fou de la nature… et d’un tableau, L’Astronome de Vermeer, qui sert de trame à son récit…
La médecine est certainement un art (dans le sens étymologique de artisanat, « école des arts et métiers ») depuis qu’Hippocrate l’a arrachée des mains des prêtres et des charlatans au Ve siècle avant notre ère. Mais est-elle une science ? C’est l’avis de d’Alembert et de Diderot qui dans leur introduction de l’Encyclopédie en font, avec l’agriculture, la plus ancienne des sciences. Mais il n’y a pas de prix Nobel d’agriculture ! Et Molière s’est moqué non seulement des médecins dans ses farces mais aussi de la Médecine dans son « Malade imaginaire », corroboré par le récit fantastique de la mort de Louis XV. En suivant son évolution historique, la médecine apparaît bien comme une science. Mais une science double, clinique (Laennec) et expérimentale (Claude Bernard), qu’il est logique, comme le fait le prix Nobel, de ne pas la séparer de la physiologie, car c’est la physiologie de l’homme malade. Et c’est une science récente qui n’a pu faire sa révolution « copernicienne » qu’après le développement de l’anatomie (Vesale à la Renaissance), de la physiologie (Harvey au XVIIe s.), de la chimie (l’école anglaise et Lavoisier au XVIIIe s.), etc. Le professeur Jean-Pierre Delmont tentera de démystifier nombre d’idées reçues dans ce domaine.
Marie-Christine MAUREL (Université Paris VI) - Origines de la Vie : questions biologiques in Les Lundis de la Connaissance - lundi 8 juin 2009 - Pôle Saint-Jean d'Angély, Université Nice-Sophia Antipolis, NICE.
Jean-Luc Gaffard :L’économie en question(s). La crise financière et économique que nous vivons est une occasion rêvée de remettre en cause le caractère scientifique de l’économie, non seulement de lui dénier toute capacité prédictive, mais plus fondamentalement de lui dénier la capacité de comprendre une évolution, des déséquilibres qui échapperaient à un entendement rationnel. D’où vient la crise ? Était-elle évitable ? Comment faut-il y faire face ? sont pourtant des questions auxquelles l’analyse économique est capable de fournir des éléments robustes de réponse. Pourquoi alors n’avoir pas eu la capacité de prévenir le désastre ? Tout simplement parce qu’il serait présomptueux d’imaginer que l’homme politique dûment conseillé par l’économiste puisse conduire sans heurts une société faite de millions d’individus mal et différemment informés, organisés en collectivités aux buts et dimensions variés sinon conflictuels. Il appartient plus modestement, mais plus sûrement, à l’économiste d’énoncer les conditions difficilement mais parfois sinon souvent atteintes de stabilité d’un univers fondamentalement instable et de proposer les termes d’arbitrages nécessaires entre intérêts ou objectifs divergents auxquels les décideurs doivent procéder. Jacques Lebraty :La question du caractère scientifique de l’économie ou de la gestion ne peut éluder le fait que ces disciplines sont des sciences humaines et pour cette raison relèvent de ce que l’on pourrait appeler un « constructivisme raisonné » fondé sur des représentations mais aussi sur un vécu historique. La discipline « Sciences de Gestion » est née en France d’une réflexion sur la productivité des entreprises et sur ce que faisaient en ce domaine les États-Unis. En s’affirmant elle a suscité une double interrogation concernant son identité et sa scientificité. Du premier point de vue, la reconnaissance institutionnelle de la discipline, l’existence de pères fondateurs et la production d’acquis spécifiques lui ont conféré une certaine autonomie. Du second point de vue, confrontée à des critères tels que l’axiomatisation, ou la réfutabilité elle ne semble pouvoir prétendre qu’au qualificatif de science en gestation. En réalité les Sciences de Gestion recouvrent un contenu dialogique où l’on voit bien se distinguer la gestion domaine de l’optimisation du management domaine de la créativité et du refus des règles du jeu. Cette distinction permet de résoudre la plupart des interrogations faisant de la question principale, la gestion est-elle une science, une question ambiguë. Finalement si la gestion peut être considérée comme une science, le management relève de l’art et exige une conscience à la hauteur du domaine sur lequel il s’exerce : l’être humain.