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durée : 00:03:26 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - La jeune Adèle s'interroge : "on" est-il un pronom singulier ou pluriel ? Muriel Gilbert, correctrice au journal "Le Monde" lui apporte une réponse nuancée car tout dépend de son usage... - invités : Muriel Gilbert - Muriel Gilbert : Correctrice au journal Le Monde - réalisé par : Stéphanie TEXIER
durée : 01:03:33 - Les Nuits de France Culture, archives d'exception - par : Philippe Garbit - Alexandre Privat d'Anglemont est un "inconnu de l'Histoire". Écrivain guadeloupéen, embarqué dans la vie de bohème parisienne du 19e siècle, ami de Baudelaire, il est tombé dans l'oubli. Cette série, enregistrée en 1983, nous fait redécouvrir sa vie et son oeuvre. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Claude Pichois Professeur de littérature
Lorsque Séverine a participé à son premier atelier de danse contact, ce fut l'occasion d'une rencontre déterminante. Arrivée là sur la proposition d'une amie, elle ressent immédiatement que sa présence ici est juste. C'est alors qu'elle croise le regard de Carole qui anime l'atelier. Elle est tout de suite interpelée par sa présence, sa façon d'être et ses partages. Elle reconnaît en elle une âme-sœur. Une rencontre fluide, facile, porteuse… Qui va être l'ingrédient majeur pour concrétiser un projet que Séverine porte en elle depuis plusieurs mois : sa partenaire pour organiser des retraites de femmes. Séverine observe depuis quelques temps à quel point la vie suit une certaine cohérence. Elle a mis Carole sur sa route au bon moment : pour faire avancer ses projets, rien à forcer, juste à demander. Cette foi en la vie ne l'a pas toujours accompagnée. Elle a longtemps mis son énergie dans le "faire" au service d'une sécurité extérieure. Jusqu'à se sentir fanée et fatiguée. Et changer de paradigme. Elle a alors, pas après pas, laissé de la place à son corps, son hypersensibilité et son intuition face à l'omniprésence de son mental. Sa passion pour l'humain, construite initialement dans le contrôle, à travers une carrière RH, a pris une autre tournure, dans l'accompagnement. Elle s'y engage en accueillant et canalisant tous les épisodes proposés par l'existence qu'ils soient plaisants ou non. La vie devient pour elle un grand jeu de stratégie ! Où l'enjeu est d'élargir sans cesse sa zone de confort et d'incarner ses enseignements. Mon invitée : Séverine DEPAEMELAERE https://www.linkedin.com/in/séverine-depaemelaere-2b666910b/ @feel.de.soi
Richtig gelesen. Auf Michelle Zauners viertem Album «For Melancholy Brunettes (& sad women)» singt doch tatsächlich Schauspieler Jeff Bridges («The Big Lebowski») mit. Tiefe Reibeisen-Stimme trifft auf zarten Indie-Pop. Passt das? +++ PLAYLIST +++ · 22:54 – TREAT MODE von AVALON EMERSON · 22:49 – HUMAN NATURE von DESIRE · 22:45 – DIGITAL LOVE von DAFT PUNK · 22:40 – TARDIS von GREENTEA PENG · 22:34 – NOWHERE MAN von GREENTEA PENG · 22:31 – FAMILY AFFAIR von SLY & THE FAMILY STONE · 22:28 – WOES OF THE WORLD von SABA & NO I.D. · 22:23 – CRASH von SABA & NO I.D. FEAT. RAPHAEL SAADIQ & KELLY ROWLAND · 22:19 – I LOVE YOU von KT GORIQUE & RIGA · 22:13 – SINGULIER von KT GORIQUE · 22:10 – MERLOT & GRIGIO von YAYA BEY FEAT. FATHER PHILIS · 21:55 – BRUISED LUNG von SUPERCHUNK FEAT. ROSALI · 21:51 – RUNNING/PLANNING von CMAT · 21:46 – DOWN ON THE FREEWAY von LAEL NEALE · 21:41 – AGE OF CONSENT von NEW ORDER · 21:37 – CLEAN HEART von PERFUME GENIUS · 21:33 – QUEEN von PERFUME GENIUS · 21:30 – REDONDO BEACH von PATTI SMITH · 21:23 – VILLAIN von ANNAHSTASIA · 21:21 – IF NOT NOW, IT'S SOON von SELF ESTEEM · 21:15 – I DO THIS ALL THE TIME von SELF ESTEEM · 21:12 – STAY von SEA LEMON · 21:08 – GHOSTS & ALIENS von CLAIRE MY FLAIR · 21:05 – APPEAR DISAPPEAR von THE YOUNG GODS · 20:56 – FLIGHT SIMULATOR von PRUNE CARMEN DIAZ · 20:53 – LEMME KNOW von MY MORNING JACKET · 20:48 – BEGINNING FROM THE ENDING von MY MORNING JACKET · 20:41 – MAHGEETAH von MY MORNING JACKET · 20:37 – COUNTRY HOUSE von BLUR · 20:33 – MEN IN BARS von JAPANESE BREAKFAST FEAT. JEFF BRIDGES · 20:30 – PICTURE WINDOW von JAPANESE BREAKFAST · 20:25 – HONEY WATER von JAPANESE BREAKFAST · 20:22 – MEGA CIRCUIT von JAPANESE BREAKFAST · 20:18 – BE SWEET von JAPANESE BREAKFAST · 20:15 – MY LOVE MINE ALL MINE von MITSKI · 20:11 – THIS BOY IS TOCOTRONIC von TOCOTRONIC · 20:07 – ELECTRIC GUITAR von TOCOTRONIC
Tout récemment, Herveline est partie en week-end en tête-à-tête avec son fils. Dans la voiture, en route pour Clermont, elle ressent un grand bien-être. Cette escapade mère-fils est une première. Elle sera sous le thème du rugby si cher à son fils. Le soleil est radieux sur la route. Elle profite de la musique de Jack Johnson et du calme du trajet. Dans cette atmosphère de douceur, Herveline mesure à quel point la vie qu'elle s'est construite depuis quelques années est chouette. Ce sentiment de plénitude - paradoxal avec son quotidien speed de maman solo - elle l'a rencontré il y a quelques années au détour d'un cataclysme de vie. Le cancer a croisé sa route. Un an de traitement et de chaos. Pour y faire face, sa meilleure réponse a été de construire une bulle de douceur autour d'elle. A l'intérieur, le maître-mot est de se faire du bien : marches, méditations, lectures, podcasts… Sûrement que cet espace a participé à sa guérison en distillant en elle cette conviction que tout sera OK. A la fin du traitement, au moment de sa « renaissance », la bulle a pris une autre tournure. Herveline l'a assimilée dans son intériorité. Si, depuis, le quotidien a repris le dessus avec ces tracas et ces tumultes de surface, elle sait désormais que la vague de fond de son existence – stable, solide et immuable – est faite de cette confiance inébranlable en la vie. Ce matin-là de départ en week-end, dans les eaux limpides d'un jour heureux, Herveline a tout le loisir d'observer celles plus profondes et rassurantes de sa plénitude. Mon invitée : Herveline Denis https://www.linkedin.com/in/herveline @lapetitevoixlepodcast
"Happy Monday" d'Amélie de Bosredon : - Lady Gaga pour son nouvel album « Mayhem » - Le Black History Month à l'Ancienne Belgique - John Glacier, l'ovni du rap anglais Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...)
Il y a quelques années, Leslie a donné un tournant à sa vie. A cette époque, elle était de nouveau installée en Guyane après une dizaine d'années en métropole à développer sa carrière dans la danse. Alors que son retour se passait bien, elle fut prise d'une intuition : « ma vie est à Bordeaux ». Aussitôt, elle s'empare de cette petite voix. Et la femme d'action en elle s'anime pour donner vie à ce message. Elle se donne trois mois pour enclencher ce changement. De manière méthodique, elle épluche les opportunités qui s'offrent à elle. Elle repère un camping, à Lacanau, où elle pourrait prendre en charge la partie animations. Si humainement le courant passe bien avec le directeur, elle doit le convaincre qu'elle est à la hauteur. Avec beaucoup de ténacité, elle finit par obtenir sa confiance. Cette confiance sera, deux ans durant, le socle de leur collaboration, haute en couleurs et bien plus fructueuse qu'elle n'aurait pu l'imaginer ! Elle a transcendé sa veine artistique pour un vrai rôle de manager d'animations. C'est une grande fierté qui accompagne le souvenir de cet épisode. Ce rêve de danseuse qui, plus tôt dans sa vie, s'est parfois effiloché et aurait pu lui échapper, elle lui a donné corps au-delà de ses espérances. Patience et rebond, la vie a toujours un bon timing pour apporter chaussure à son pied ! Mon invitée : Leslie Thomaseau https://www.linkedin.com/in/leslie-thomaseau-glam-business-/ @lessly_dance
L'été dernier, Nelly a partagé une longue discussion avec son amie Virginie, tout en marchant dans l'eau du Bassin d'Arcachon. Un moment kinesthésique comme elle les aime ! La chaleur de cette fin de journée d'été sur sa peau, l'odeur d'iode qui les enveloppe et l'écrin du Bassin & de la dune du Pyla en ligne de mire. Dans cet environnement, les deux amies conversent sur des sujets intimes et profonds qu'elles partagent : le départ des enfants de la maison, les changements physiologiques des femmes… L'eau est partie prenante de ce moment. C'est elle qui masse leurs cuisses lors de cette marche active. C'est aussi elle qui brasse les préoccupations qu'elles y déposent et guéris les tourments du moment. Mais l'ingrédient le plus magique de cette fin de journée estivale, c'est bien le luxe du temps. Ici se joue un espace-temps que Nelly peut étirer comme bon lui semble pour juste savourer les précieux instants qu'elle vit auprès de Virginie. Dans son quotidien de maman et chef d'entreprise, peu propice aux moment de liberté, elle a toujours veillé à cultiver cet espace-temps. Il est le contre-poids essentiel face à l'exigence qu'elle se donne pour mettre de la justesse, de l'énergie et de l'engagement dans ce qu'elle propose dans son activité et dans sa vie. Alors, elle n'hésite pas à faire des pieds de nez à la montre ! Car dans cet espace-temps où la vie se déploie librement, Nelly accueille toute son intensité et toutes les belles surprises que cette dernière veut bien lui offrir. Mon invitée : Nelly Pélissier-Hermitte https://www.linkedin.com/in/nelly-pelissier-hermitte-73099294 @nellyphtte
durée : 00:57:50 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Dans les années 1970, les communautés gays et lesbiennes sont considérées comme des célibataires du point de vue de l'État civil. Dans une société qui les isole, le célibat est souvent vécu comme une souffrance. Comment se rencontrer dans un paysage hostile aux relations gays et lesbiennes ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Hugo Bouvard Historien, maître de conférences en histoire et sociologie des États-Unis à l'Université Paris Cité; Younes Lakehal Agrégé d'histoire, professeur d'histoire-géographie dans le secondaire
durée : 00:58:48 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Après la saignée de la Grande Guerre, le célibat et le marché de la rencontre se transforment dans l'entre-deux-guerres, entre peur du célibat féminin de masse, programme nataliste pour repeupler la France, émergence de la figure de la garçonne et hégémonie persistante du modèle matrimonial. - réalisation : Thomas Beau - invités : Sandra Brée Historienne et démographe, chargée de recherche CNRS en démographie historique, histoire de la famille et des populations au LARHRA; Claire-Lise Gaillard Historienne, chargée de recherche à l'Ined
durée : 00:58:18 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou, Anne-Toscane Viudes - Être célibataire ne signifie pas nécessairement être seul. Alors que le célibat est un statut respectable et parfois recherché pendant le Grand Siècle, il se charge au 18ᵉ siècle d'un imaginaire négatif, dont nous sommes aujourd'hui les héritiers et héritières. - réalisation : Thomas Beau, Riyad Cairat - invités : Juliette Eyméoud Docteure en histoire moderne et conservatrice des bibliothèques; Mathias Valverde Doctorant en histoire moderne à l'Université de Strasbourg
durée : 00:58:12 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou, Anne-Toscane Viudes - À partir du 11ᵉ siècle, les prêtres mariés sont considérés comme des hérétiques par l'Église. Pour séparer davantage le clergé du monde laïc, la papauté impose le célibat à tous les prêtres. Toute activité sexuelle et vie conjugale est à présent proscrite. - réalisation : Thomas Beau, Riyad Cairat - invités : Isabelle Rosé Historienne, professeure d'histoire médiévale à l'Université Rennes 2. ; Damien Boquet Maître de conférence à l'université Aix-Marseille en Histoire du Moyen Âge
Le 9 mars 2024, Fabienne donnait la 4ème représentation de son premier one-woman show « Epanouies ». Et cette soirée a eu une saveur toute particulière ! Était-ce car dans cette salle de Beaunes, elle jouait pour la première fois dans la cour des grands ? Salle plus grande, public plus exigeant, moyens professionnels. Était-ce en raison de la présence, dans le public, d'une partie de sa famille de cœur ? Elle a vécu dans cette ville il y a longtemps. Ici, résident encore des personnes qui la connaissent bien et pourtant découvrent son nouveau visage de comédienne humoriste. Était-ce par l'intensité des sentiments provoquée par le contexte ? Un fort sentiment d'évidence lorsqu'elle se produit, des preuves d'amour à l'état pur à l'issue du spectacle, une connexion à sa capacité d'humanité tout simplement. Un peu de tout ça ! Mais ce soir-là, une chose a eu lieu plus précisément : Fabienne s'est désobéie. Elle a tourné le dos à la fille sage, elle a transmuté le « il faut que je sois » en « je suis ». Ancrée dans l'ici et maintenant, elle s'est sentie portée tout le long du spectacle. L'audace de sa désobéissance est venue apporter plus de goût à ses sentiments de liberté et de joie. Un puissant mouvement de bascule qui a laissé en elle une empreinte qui la suis désormais dans tous ses spectacles. Mon invitée : Fabienne ALABRET https://www.linkedin.com/in/fabienne-alabret-humoriste-conferenciere-entrepreneuse/ @fab.buleuse
durée : 00:29:54 - Avec Annelies Fryberger - par : Philippe Venturini - "L'appréciation de la musique contemporaine, sa diffusion, sa circulation restent sujets à discussion. Sur quels critères se base-t-on pour soutenir tel compositeur, telle compositrice? Qu'attend-on de leurs créations? Qu'elles rencontrent un large public, se montrent originales?" Philippe Venturini - réalisé par : Doria Zénine
Céline Dion et Jean-Jacques Goldman. L'association d'une interprète d'exception avec un auteur-compositeur-producteur et interprète lui aussi, qui l'était tout autant au cours de ces périodes bénies que furent les années 80 et 90. Elle n'était pourtant pas évidente, au départ. Si pour Goldman, c'était un fantasme, pour Céline, il paraît que si, au terme de leur entrevue en janvier 1994, elle avait été convaincue par Goldman, elle ignorait à quel point il était populaire en France. Comme je dis toujours : y avait pas internet, à l'époque ! Trois ans et sept millions de disques vendus plus tard, Goldman déclarait à son entourage que l'expérience avait été aussi jolie et intéressante que son rêve … et qu'il se verrait bien la renouveler. Mais lorsqu'on est arrivé à un tel niveau de réussite, Goldman dans le monde francophone et Dion, dans le monde entier, les projets se succèdent à grande vitesse. Et les envies aussi.Est-ce parce qu'il ne se voit plus composer pour une autre femme, tellement il a vécu un truc de fou, ou est-ce parce qu'il a lui-même, mûri et qu'il est désormais sûr de lui, Jean-Jacques Goldman ne revient pas vers son trio avec Carol Fredricks et Michael Jones. Ils vont travailler ensemble sur son nouvel album mais les chansons qu'il vient d'écrire et qui sont sorties toutes seules, d'un seul trait, sont des titres qui parlent de lui. Alors ce sera, un album de Goldman et il s'appellera, tout naturellement En passant. Qu'est-ce qui retient encore Jean-Jacques en 1996 ? Les ventes de la compile de ses anciens succès des années 80 ont de quoi foutre des complexes à tout le monde. Un double CD nommé Singulier, c'est bien lui ça, double platine en Belgique et Diamant en France qu'on voit traîner dans toutes les maisons. Quand on pense que Jean-Jacques n'était pas chaud à l'idée de cette parution car il trouvait que le son et les arrangements de certains titres avaient mal vieillis. Oui, c'est comme le mixage de l'album D'Eux avec Céline Dion, il l'avait trouvé horrible. Mon Dieu, qu'est-ce que René a fait ? Ça va être un désastre. Et ben non, que du contraire. Jean-Jacques Goldman est l'artiste préféré des Français et des Belges aussi, et des Suisses, et s'il a du mal avec ça, il a fini par l'admettre et a enfin confiance en lui.Quoi ? Tel morceau ressemble à un autre plus ancien ? Ben oui, c'est normal que je tourne en rond, répond-il, je ne vais pas me mettre à faire du rap ou de l'électro. Je fais du Goldman …
Véritable Souletin, Beñat grandit bien au cœur du Pays Basque intérieur ! S'essayant d'abord simultanément à la pelote et au rugby, c'est à l'adolescence qu'il décide de se consacrer au ballon ovale.Champion de France Balandrade avec ses copains de Mauléon, il en devient équipier Premier à tout juste 17 ans.International Jeunes, il file par la suite du côté de la Section Paloise et paraphe son premier contrat Pro en 2001, à Tours ! Scruté par le « Sorcier Gersois » Henry Broncan, il s'engage à Auch l'année suivante et en devient une pièce maitresse jusqu'au titre de Pro D2 en 2004.2004, année qu'il choisit d'ailleurs pour s'éloigner du rugby pro et suivre sa compagne prof d'EPS en région Parisienne !De promu en Top 16 avec Auch, il passe en Fédérale 1 avec Domont où il jouera 2 saisons ! Il retrouve le monde pro en 2006 à Mont de Marsan où il jouera pour la suite de sa carrière, à l'exception d'une incartade d'une saison à l'Aviron Bayonnais. Buteur émérite, il remporte 2 finales d'accession au Top 14 sous les couleurs Montoises, et raccroche les crampons en 2014.Toujours prompt à sortir une blague bien sentie, Beñat a une véritable âme de meneur, sur mais aussi en dehors des terrains. Pour preuve, il est aujourd'hui un entrepreneur à succès et, de retour en Soule, il est engagé dans l'ombre pour le club de ses débuts, le Sport Athlétique Mauléonais.J'ai passé un super moment avec Beñat ! Riche d'anecdotes improbables, mais surtout porté par des valeurs simples, mais fortes, j'aurais pu passer la journée à discuter avec lui !Bonne écoute !-----------------------------
Il y a quelques jours, Anne-Sophie a vécu un fou rire mémorable. Elle participe à l'AG d'une association professionnelle dont elle vient d'être élue membre du CA. Au coin du buffet, un simple détail culinaire déclenche cet éclat de rire partagé. Deux jours avant, elle a failli annuler sa présence en raison d'un contexte familial un peu compliqué. Pourtant, elle réussit in extremis à maintenir sa venue. Aussitôt un regain d'énergie s'empare d'elle qui ira crescendo jusqu'à la soirée. Au dernier moment, elle revisite, en rimes, le pitch qu'elle a prévu pour soutenir sa candidature au CA. Car elle a décidé d'inviter le rire à cette soirée, en réponse à son contexte personnel difficile. C'est peut-être cette convocation qui produit l'arrivée de ce fou rire plus tard, lors du cocktail ! Il est là comme le fruit du mouvement qu'elle a imprimé autour de cette soirée, malgré l'épreuve. Cette mise en mouvement l'accompagne en permanence dans sa vie, toujours pleine d'activités et de rencontres. C'est ainsi qu'elle se sent vraiment épanouie. Au milieu de ce mouvement perpétuel, elle s'autorise des engagements associatifs précieux pour elle. Ils sont autant d'occasions de mieux se comprendre et de gonfler sa confiance. Elle sait que le mouvement est ambivalent. Fidèle et enthousiasmant compagnon de son existence, il porte aussi en lui les risques d'une fuite en avant. Pourtant ce soir-là, dans ce fou rire suspendu, s'entrecroisaient à la fois l'empreinte du mouvement et de l'instant présent. Mon invitée : Anne-Sophie GERMAIN https://www.linkedin.com/in/anne-sophie-germain @annesophie_germain
Le mois dernier, Nathalie a renoué contact avec celle qui fût un temps son médecin traitant, mais qui aujourd'hui se reconstruit après un AVC. Ce médecin, Véronique, l'a suivie de près il y a quelques années, à un moment où elle a développé une pathologie invisible mais très handicapante. Plus de vie professionnelle, plus de vie sociale, tel était alors le lot de Nathalie. Par son approche personnalisée et innovante, ce médecin lui a permis de renouer avec une vie normale à temps partiel. D'abord freinée par l'ancien lien médecin-patient qui les unissait, Nathalie a tergiversé sur ces retrouvailles. Elle a finalement osé dépasser ce prisme. Et la retrouver depuis un espace d'humain à humain, reliés par l'empathie, le respect et la solidarité. C'était à son tour de l'écouter et l'épauler dans son chemin de résilience. Nathalie a ainsi mis en musique cette idée forte héritée de sa grand-mère : « N'oublie jamais les personnes qui ont su te tendre la main ». Ce précepte a déjà sous-tendu les relations avec sa grand-mère. Dans un phénomène d'inversion naturelle, celle qui a incarné la figure maternelle dans son enfance, elle en a pris soin dans ses vieux jours. Forte de cette conviction nourrie par les épreuves de la vie, ce sont la solidarité et la profondeur des liens régissent le rapport aux autres pour Nathalie. Mon invitée : Nathalie Laparra
Il y a quelques mois, au début de l'été, Laurène a vécu la magie d'une rencontre amoureuse. Un moment aussi merveilleux que banal, direz-vous ? Celle-ci a pourtant une saveur particulière. Totalement inattendue d'abord. Elle a lieu alors que Laurène est de passage dans sa famille, dans une ville où elle ne vit pas. Elle n'avait aucunement l'intention de trouver un compagnon, la relation la liant à son entreprise la remplissant complètement. Avec une tournure insoupçonnée. Son nouveau compagnon est paraplégique. Là où son esprit aurait pu prendre peur, son cœur l'a poussée à y aller. Un amour qui passe par tous les capteurs sensoriels. Elle le voit, le touche, le sent… à chaque étape, le lien et l'attirance sont de plus en plus forts jusqu'à ressentir une connexion d'âmes. Et puis ce sentiment d'Amour inconditionnel qui éclot et se déploie en elle telle une fleur. En grandissant, elle nettoie toutes les vieilles blessures d'amour. Longtemps elle a préparé le terreau pour l'accueillir. Ce compagnon lui a permis de la faire germer. Mais ce sentiment d'Amour dépasse leur relation. Il se s'agit plus d'amour conditionné à l'autre. C'est une histoire avec elle-même qui lui apporte paix et sécurité en toutes circonstances. Le champ des possibles est complètement ouvert et la vie le cultive avec elle. Plongée dans ce bain d'Amour, le lien à son entreprise et sa posture dans la vie prennent une dimension nouvelle. Elle aiguise son discernement entre les actions faites par amour et celles animées par la peur. Pour plonger encore plus profondément dans ce sentiment d'Amour, surprenant cadeau de la vie. Mon invitée : Laurène Pennetier - @maisonunique_consulting
Virginie tient une feuille d'automne rouge orangé dans la main. Cette feuille, elle l'a ramassée au début de l'automne au cours d'une promenade dans un parc. Régulièrement accaparée pour conduire ses enfants, elle se retrouve, ce jour-là, avec un battement d'1h30 entre deux trajets. Pour ne pas gaspiller son temps, elle a l'idée de faire une pause dans un parc qu'elle apprécie bien. La journée est magnifique et invite à la flânerie dans la bambouseraie cachée au fond du parc. Il y a encore peu, elle n'aurait pas pu s'octroyer ce moment suspendu, prise dans un quotidien effréné de responsable RH dans l'industrie. A cet instant précis, Virginie prend conscience de la plénitude de ce moment, plein de liberté et de simplicité. Deux valeurs phare pour elles, mais qui ont été chahutées ces dernières années. Elle a souvent mis l'engagement à distance – que ce soit un CDI ou un mariage. Une façon de garder un lien direct à sa liberté, et s'éviter la peur de quitter une situation confortable. Sa simplicité, sans artifice, se traduisait dans sa spontanéité, parfois clivante dans son ancien milieu. Aujourd'hui, cette feuille, c'est le symbole d'un moment de pleines retrouvailles avec sa liberté et sa simplicité. C'est aussi la promesse intime qu'elle s'est faite de les cultiver désormais dans sa vie. Mon invitée : Virginie Blateyron https://www.linkedin.com/in/virginieblateyron @passion_management_rh
L'été dernier, Donovan a passé trois semaines de vacances en famille à l'Ile Maurice. Une première pour lui qui s'est toujours beaucoup impliqué dans son agence de de communication digitale. Deux années d'activité intense et trois enfants avides de découvertes l'ont conduit à envisager ce séjour pour nourrir à la fois ses besoins de décompression et ceux d'exploration en famille. S'est alors ouvert une parenthèse de temps long : s'adonner à des activités variées, se reconnecter à la nature sous toutes ses formes, redécouvrir la gentillesse - trait de caractère de la population locale. Un moment pendant lequel son inspiration se nourrit, de nouvelles idées fusent et ses batteries se rechargent enfin à plein. Donovan le vit comme un réalignement à la simplicité qui caractérise depuis toujours son rapport au monde. Faire les choses comme elles viennent, sans complexifier et sans céder à la peur du jugement ou de l'échec. Laisser ainsi une place de choix à la rencontre et aux liens avec les autres. Au-delà de l'agréable séjour en famille, c'est pour lui la perspective de régler ses propres curseurs dans son quotidien souvent chronométré. Et veiller à cultiver à l'avenir ces espaces de recalibration. Mon invité : Donovan GOULT (https://www.linkedin.com/in/donovan-goult)
Vu sur La chronique Patsy (161) : Jacques Tupinier, Main d'oeuvre au Cameroun, Jacques Tupinier, Main d'oeuvre au Cameroun, Classiques Garnier, 2024 On connaît peu de choses de Jacques Tupinier. Ce Parisien né en 1897, devenu inspecteur des colonies trente ans plus tard, est au cœur d'un livre singulier présenté par l'historien du droit Jean-Pierre Le Crom. Singulier car ce livre compile trois rapports consacrés à la question […] Cet article provient de Radio AlterNantes FM
Stéphanie a accompagné un groupe en réinsertion à travers un atelier d'improvisation théâtrale. Sur le papier, un groupe aux antipodes de ce qu'elle représente : que des hommes, recrutés pour l'activité assez physique de « pistards » en aéroport, migrants économiques ou politiques pour beaucoup d'entre eux. Un tel atelier pourrait paraître à mille lieux de leurs considérations du moment. Pourtant, ils ont tous pleinement joué le jeu. En a jailli une expression de leur parcours, d'eux-mêmes extrêmement riche – plus qu'ils ne le mesurent. Ils découvrent qu'ils sont capables de susciter respect, étonnement et admiration. Il ne s'agit pas d'une formatrice et ses élèves, mais de la rencontre mutuelle de leur humanité. Dans l'espace-temps qu'elle a créé ce jour-là, Stéphanie a permis de s'opérer la réparation de leur propre estime et confiance en eux. Une réparation qui passe par nourrir son imaginaire, alimenter sa curiosité et s'appuyer sur le jeu. Il faut souvent faire l'effort de créer et soutenir ce genre d'espaces. Mais la récompense derrière offre un univers de possible et de kiff pour exprimer qui on est et ses propositions au monde. Mon invitée : Stéphanie Jarroux - @stepahniejarroux
Estelle a couru au mois de Mai son 1er semi-marathon à Luxembourg. Sa participation est le fruit d'un challenge vis-à-vis d'elle-même quand, quelques mois plus tôt, elle a connu une baisse de motivation dans sa pratique sportive. Le jour J, elle se lance accompagnée par l'énergie des 14 000 coureurs qui l'entourent. Puis elle découvre comment les encouragements de ses connaissances, de ses amis et de son conjoint lui procurent des doses d'énergie supplémentaires tout au long du parcours comme les pulsations des battements du cœur. Tout du long, elle a observé le dialogue plein de connivence entre son esprit et son corps pour réguler l'effort et gérer la course. Elle expérimente alors à haut niveau ce tandem esprit-corps qui était pour elle de l'ordre de la conviction. Lorsqu'elle franchit la ligne d'arrivée explosent en elle la satisfaction et la plénitude du « je l'ai fait ». Dans sa tête, elle voit se rembobiner le film de toutes ses courses jusqu'à aujourd'hui. Il fait écho au flashback de tout son parcours pour apprendre à écouter son corps jusqu'à créer ce tandem esprit-corps si efficace qu'il lui permet sans cesse de repousser les frontières de ce qu'elle croit possible dans sa vie. C'est là que s'exprime ce leadership puissant et écologique dont elle livre une vision très précise, à contre-courant des idées convenues à son sujet. Mon invitée : Estelle BAYIHA @auraebyestelle
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Etienne Kern, pour son livre « La vie meilleure » chez Gallimard et Sean James Rose qui vient donner son coup de cœur. À propos du livre : « La vie meilleure » paru aux éditions Gallimard "Nous sommes la somme de nos amours. Et c'est la seule chose qui restera de nous." On l'a comparé à Gandhi, à Einstein, à Lénine. Des foules l'ont acclamé. Des milliardaires lui ont tapé sur l'épaule. Les damnés de la terre l'ont imploré. Aujourd'hui, son nom nous fait sourire, tout comme son invention : la méthode Coué. Singulier destin que celui d'Émile Coué, obscur pharmacien français devenu célébrité mondiale, tour à tour adulé et moqué. La vie meilleure retrace l'histoire de ce précurseur du développement personnel qui, au début du XXᵉ siècle, pensait avoir découvert les clés de la santé et du bonheur. Un homme sincère jusque dans sa roublardise, qui croyait plus que tout au pouvoir des mots et de l'imagination. Avec ce roman lumineux aux accents intimes, Étienne Kern rend hommage à ceux qui cherchent coûte que coûte une place pour la joie. Biographie de l'auteur Professeur en classes préparatoires, Étienne Kern est l'auteur de plusieurs essais en collaboration avec Anne Boquel, dont Une histoire des haines d'écrivains et Les plus jolies fautes de français de nos grands écrivains.
Réaliser une tarte aux pommes se résume à une banale gourmandise pour beaucoup d'entre nous. Mais quand hier, Perrine s'est lancée dans la confection de sa tarte, c'est à un immense symbole qu'elle s'attaquait. C'est exactement l'activité à laquelle elle s'adonnait il y a 18 ans au moment où sa mère a choisi de quitter la vie. Depuis, fabriquer la moindre pâtisserie n'était plus à sa portée. Hier, chez les amis qui la recevaient, devant un stock de pommes conséquent, elle ressent l'impulsion de s'y atteler. Une boule au ventre la saisit. Mais elle choisit de convoquer la joie : allumer une bougie, chorégraphier cette préparation, cuisiner en musique, en chantant et en dansant. Elle ne s'appuie ni plus, ni moins que sur les rituels des cérémonies cacao qu'elle officie depuis quelques années. Elle pose avec intensité l'intension de réussir sa tarte, régaler ses amis, partager un bon moment. Le résultat, elle le lit dans leurs visages qui se régalent et la joie qui se dégage de la tablée. Cette lourdeur qui l'enserrait depuis tant d'années s'est dissoute. La peur est devenue amour. Le plomb s'est transformé en or, dans un processus alchimique qui guide souvent ses pas dans sa pratique de médecine du cacao, elle qui se surnomme d'ailleurs « alchimiste artiste ». Un vide s'installe en elle, mais plein de promesses fertiles. Il laisse la place à une « liberté holistique » qui s'aligne entre l'esprit, le corps et l'âme. Celle qui permet d'exprimer son essence originelle faite d'amour. Mon invitée : Perrine DEVULDER @pepa.libre
Juste après le lycée, Marguerite a vécu sa 1ère animation d'émission de radio. Briguant des études de journalisme, elle a rejoint l'équipe estudiantine d'un webmedia. Initialement pour la rédaction, mais en lorgnant avec envie sur le studio de radio. Un jour, une des animatrices lui propose de tenir à son tour une chronique. Une longue émission socio-culturelle aux sujets pointus et fouillés. Les quelques minutes de sa chronique lui demandent une semaine pleine de préparation ! Ce jour-là, lorsque Marguerite pénètre dans le studio, en elle, stress et excitation sont à leur comble. Pourtant, une fois le casque posé sur les oreilles, l'écoute du retour voix lui procure un apaisement et un bien-être dignes d'un cocon de flottaison. Cette sensation pure et intense la traverse comme un coup de foudre. A une époque où l'avenir de la radio était bien sombre, et les podcasts encore inexistants, ce choix relève de l'irrationnel. Pourtant c'est la voie dans laquelle elle s'engage. Ce moment d'évidence s'avère le début d'un long chemin, parfois semé d'embûches et d'échecs cuisants. Avec le temps, Marguerite a choisi de regarder ces revers en face. Fini de les cacher sous le tapis pour préserver sa grande sensibilité. A travers eux, elle apprend à mieux se connaître jusqu'à obtenir les déclics qui la font progresser. Comme si les coups de foudre étaient le point de départ de grands et beaux édifices à bâtir. D'ailleurs, aujourd'hui, la voix, elle en a fait son métier ! Mon invitée : Marguerite de Rodellec @margueritederodellec @medshakestudio
Dans Pop culture, Mathieu Alterman raconte chaque week-end l'actualité qui fait du bien aux yeux, au cœur et aux oreilles.
Il y a 6 mois, Audrey a couru son premier marathon. Cette expérience et, en particulier, sa préparation ont été sources d'un nouveau niveau de compréhension d'elle-même. La course est entrée dans sa vie depuis 6 ans à peine pour mieux traverser alors ses aléas du moment. Elle s'y est engagée par paliers, soutenue et encouragée par toute une bande d'amis. Jusqu'à l'étape phare du marathon ! Audrey s'est alors fait surprendre par les capacités insoupçonnées de son corps. Se frotter à ses limites l'a conduite à de nouveaux espaces de découverte de soi, elle qui pensait déjà bien se connaître. Dans une préparation exigeante et éprouvante, elle a expérimenté une façon de prendre la main sur son mental. Maintes fois, il l'aurait gardé au chaud sur le canapé. Dans ces moments, le simple fait d'enfiler sa tenue était une façon de hacker sa flemme. S'ouvraient alors ces longs moments de méditation en mouvement, ceux où elle se plonge dans le flow et met à distance les pensées qui tournent en boucle. Maîtriser ses pensées a été sa grande révélation des dernières années. Mesurer que l'état de nos pensées génère notre réalité, et non l'inverse, offre une grande prise de pouvoir sur son existence. Qui donne pour elle enfin sens à cette phrase enregistrée il y a bien longtemps : « Sois le changement que tu veux voir dans le monde ». Mon invitée : Audrey ETNER - @audritatouee
C'est l'histoire d'une baignade improvisée à la plage de Cassis. Yazied et son compagnon y vont régulièrement. Généralement le week-end, mais là, c'est un lundi en fin de journée qu'ils se décident au pied levé. Le rituel des préparatifs se met en branle : serviettes, maillots, nattes, panier tressé pour embarquer tout ça dans lequel il glisse aussi un livre. Avant d'entrer dans l'eau, Yazied prend quelques instants pour jauger l'expérience : comment se sent-il avant la baignade ? l'eau est-elle prête à l'accueillir ? Alors, son entrée dans l'eau se fait avec facilité et plaisir, même quand elle est fraîche, comme cette fois-ci, après le passage du mistral. Ce moment d'introspection lui a permis de transmuter sa peur de l'eau, développée petit lors d'une expérience traumatisante à la piscine. Il a transformé sa relation à l'eau, passant de la peur à l'amitié. L'eau est devenue un espace d'invitation et d'accueil. Des thèmes au cœur de ce qui l'anime. Nouer des liens, créer des ponts. Dans son activité de naturopathe et thérapeute de médecine intégrative, la relation s'établit avec l'autre, avec le vivant ou encore entre les différentes pratiques. Une relation est pour lui un espace de transformation. Il en ressort toujours plus riche – de nouvelles facettes, de nouveaux éclairages. C'est une évolution personnelle à multi-dimensions qui, bizarrement, lui apporte plus de simplicité dans la vie. Tous ces liens dressent une carte de possibles qu'il peut embrasser d'un regard pour choisir à sa guise l'itinéraire du moment. Mon invité : Yazied KEI LANUR - @yaziedkl
Dans cet épisode de L'Art de Connecter, j'ai eu le plaisir d'accueillir Petar Mitrovic, un photographe talentueux au parcours singulier. Né en Yougoslavie, Petar a dû fuir la guerre avec sa famille pour trouver refuge en Suisse. Son enfance de réfugié politique a été marquée par des difficultés d'intégration et un désir de se protéger face au harcèlement.Au fil de notre conversation, Petar a partagé avec authenticité son art de créer des liens à travers la photographie. Influencé par son expérience personnelle, teintée par la violence paternelle, il a développé une sensibilité aigüe pour interpréter le langage corporel et établir une connexion émotionnelle avec ses sujets. Que ce soit avec des célébrités à Cannes ou des politiciens en Suisse, Petar cherche toujours à créer une bulle de calme et de respect lors de ses séances photo.Notre échange a aussi abordé des sujets intimes, comme le conflit douloureux avec son père et le cheminement de Petar pour se reconstruire. Il a souligné l'importance de trouver des ressources, comme son patron d'apprentissage pour surmonter les blessures familiales. Petar a également partagé ses outils pour se ressourcer, notamment la loi de l'attraction.Cet épisode est une invitation à réfléchir sur l'art de connecter avec authenticité, au-delà des apparences et des jugements. Le parcours inspirant de Petar Mitrovic nous rappelle que chacun porte une histoire unique et que la photographie peut être un pont pour révéler notre humanité partagée. Je suis touchée par la résilience et la sensibilité de Petar, et j'espère que nos auditeurs seront inspirés par son message sur l'importance d'être soi-même et de cultiver des liens sincères.
Crystel s'est récemment octroyé une session de surf improvisée. Elle est partie quelques jours dans la maison familiale des Landes pour exercer son activité freelance depuis là-bas. Un matin, les conditions semblent réunies pour aller surfer. Malgré sa charge de travail, elle s'accorde 1H… qui vont se transformer en 2H30 totalement assumées. Cette adepte du surf loisir a le bonheur de voir s'aligner sous ses yeux l'équilibre fragile qui constitue les conditions idéales du surf : plan d'eau propre, courants, météo… Le kif de l'instant présent l'emporte sur ses impératifs. Elle sait qu'elle est en train de remplir sa jauge d'une énergie vitale qui la porte dans ses projets. Ce matin-là, dans l'eau, Crystel a commencé par se faire confiance. Oser aller à l'eau, repérer les bons spots par elle-même. Etant seule, elle a pu se concentrer sur elle, sa pratique, ses envies, sans pression inconsciente venue d'un groupe. De là est venue sa récompense : le plaisir personnel de réussir à surfer qu'elle a vu se refléter dans les yeux d'un groupe débutant qui l'observait depuis la plage. Il est un domaine où elle constate ce même cheminement par étape. Dans son projet de cœur : des séjours découverte de la culture de Madagascar, son pays d'origine. Avant de prendre vie, ce projet a pivoté jusqu'à faire résonner ce même alignement en elle. Après les impasses et les fausses routes, elle s'est fait confiance sur l'affirmation de son identité malgache, elle a affiné la direction que devaient prendre ses séjours. Elle trace sa route dans ce sens et nourrit régulièrement sa jauge d'énergie au service du projet. Pour laisser éclore ce qui la fait vraiment vibrer. Mon invitée : Crystel RAKOTOSON - www.sejours-aiko.com - @crystelrako
durée : 00:31:32 - En marge - Domitille Cauet est professeure de français, mère de trois enfants, et « aidante » pour Paul, l'un de ses fils atteint d'autisme. - invités : Domitille Cauet - Domitille Cauet : - réalisé par : Laurent PAULRé
durée : 00:20:08 - Journal de 18h - Cette année en Israël le Jour du Souvenir est dédié aux victimes de l'attaque du Hamas du 7 octobre et aux soldats israéliens morts au combat depuis, dans la bande de Gaza.
durée : 00:20:08 - Journal de 18h - Cette année, en Israël, le Jour du Souvenir est dédié aux victimes de l'attaque du Hamas du 7 octobre et aux soldats israéliens morts au combat, depuis, dans la bande de Gaza.
durée : 01:09:50 - Un jour au singulier 3 ecrivains
Elle a sorti son premier roman en 2019. Cinq ans plus tard, elle est l'écrivaine préférée des Français. Rien ne prédestinait Melissa Da Costa à devenir la reine des librairies. Elle s'est emparée de la première place des ventes de livres l'an dernier. Coiffant au poteau Pierre Lemaitre ou Franck Thilliez. Elle est d'ailleurs la première femme à réussir cet exploit. Inconnue il y a cinq ans, elle a écoulé plus d'un million de romans en 2023. Comment la gamine d'origine modeste et qui a grandi dans l'Ain est devenue une écrivaine de best-sellers ? L'autoédition qui l'a lancée. Pourquoi ses romans sont-ils si tristes et si longs ? Comment écrit-elle avec deux enfants, sans avoir de plans et en laissant ses personnages la hanter ? Melissa Da Costa livre ses secrets. "Tout le bleu du ciel" paraîtra en bande-dessinée le 5 juin prochain. Son prochain roman est attendu en septembre chez Albin Michel.
durée : 00:05:14 - Dans la playlist de France Inter - L'album "Memento" est un projet tellement singulier pour le chanteur soutenu de longue date par France Inter que sur la pochette on peut lire son vrai nom, Dominique Ané. L'idée de l'album revient au critique jazz Jean-François Mondot, qui souhaitait mettre les mots de Modiano en musique.
En écho à la Journée mondiale de la radio, qui s'est tenue mardi 13 février, L'atelier des médias diffuse des entretiens enregistrés à Brest, où avait lieu il y a quelques jours le festival Longueur d'ondes, dédié à la radio et à l'écoute. Laurent Le Gall, un de ses cofondateurs, raconte la genèse de ce festival d'exception et sa directrice Anne-Claire Lainé présente sa dynamique actuelle. Mondoblog audio fait entendre la blogueuse ivoirienne Mariam Sorelle.
C'est un coup de cœur ! Comme j'aurais aimé connaître ce genre de service et d'endroit pour me retrouver avec ma mère quand je l'accompagnais à ses rendez vous ou pour ME retrouver MOI quand j'étais au bout du rouleau. Audrey Stos Directrice des Relais Ressources - Répit – Mobilité de l'association nous présente les missions d'Espace Singulier. Créée en 2008 à Massy (91), Espace Singulier facilite le parcours de vie des personnes malades, en situation de handicap, en perte d'autonomie et de leurs aidants. Elle apporte des solutions concrètes aux personnes, professionnels ou particuliers, dans tous les domaines de la vie liés à la dépendance et l'aidance. Pour mener ses missions, l'équipe d'Espace Singulier a développé une connaissance fine des acteurs et des dispositifs, qui lui permet d'accompagner chacun vers des solutions pérennes et adaptées.Je trouve leur baseline « Créateur de liens solidaires » très appropriée ! C'est aussi un tiers lieu, où tous les publics se rencontrent. Je me suis tout de suite bien sentie chez Eva. Je me suis assise, j'ai très bien déjeuner, je n'ai pas vu de différence et c'est ça que je trouve agréable : c'est une table ouverte à tous, à laquelle tout le monde peut s'attabler MAIS qui a été pensée dans les moindres détails pour mieux accueillir les personnes avec des besoins spécifiques. Je pense par exemple aux toilettes adaptées… J'ai compris que derrière la porte au fond, on pouvait accéder à des consultations de médecine complémentaires. Le tout dans la délicatesse et avec le sourire. Chez Eva est le projet fondateur de l'association Espace Singulier. C'est un tiers-lieu, ouvert à tous, dans lequel le lien agit tel un soin, où chacun peut venir se restaurer et prendre soin de sa santé, avec une attention particulière pour les personnes ayant des besoins spécifiques. C'est une subtile alliance entre une activité commerciale d'utilité sociale, levier à l'inclusion et une activité d'intérêt général au service des personnes malades, en situation de handicap et des aidants.Chez Espace Singulier, c'est peut-être parce que l'association a été créée par des mamans dont les enfants sont porteurs de handicap, qu'Audrey comme l'équipe croit en une société meilleure, donc plus inclusive et porte ce message au quotidien !https://www.espacesingulier.org/Et si vous passez par Massy, poussez la porte de Chez Eva ! https://www.chezeva.com/Je vous souhaite une très belle écoute ! Vous avez aimé cet épisode ? Mettez 5 étoiles ou commentez s'il vous plait ! Vous vous retrouvez dans ce témoignage ? Rejoignez la communauté Plan Aidants sur Facebook https://www.facebook.com/plan.aidants.podcast/ sur Instagram https://www.instagram.com/podcast_plan_aidants/ Vous pouvez également me contacter sigrid.jaud@gmail.comMontage osmuk.pauline@gmail.comMusic by Chillmore from Pixabay
durée : 00:05:12 - Dans la playlist de France Inter - par : Charline ROUX - PJ Harvey a sorti cette année son dixième album, "I inside the old year dying". L'autrice compositrice a longuement travaillé l'affaire : cet album sort sept ans après "The Hope Six Demolition Project". PJ Harvey, la reine de Charline Roux, est dans le calendrier de l'avent musical de France Inter.
Rencontre avec Bigflo et Oli ! Les rappeurs ont annoncé aujourd'hui que leur tournée à succès était prolongée. Les frères toulousains poursuivent leur conquête. Ils ont déjà vendu plus de 250.000 billets depuis le début de leur tournée qui s'arrêtera à Paris La Défense Arena le 8 décembre. Et aussi les 8 et 9 juin au Stadium de Toulouse. Ils doublent donc la mise dans leur ville natale. Et dans un stade pas vraiment prévu pour le live. Bigflo et Oli fêteront leurs dix ans de carrière l'an prochain. Quatre disques sortis. Et le cap du million d'albums vendus en cumulé vient d'être dépassé. Les artistes confient avoir grandi avec leur public. Ils chanteront le dimanche 26 mai dans la nouvelle salle lyonnaise, la LDLC Arena, le vendredi 31 mai au Stade de Lille.
durée : 00:58:39 - Galaxie Varda (2/2) : Un cinéma au féminin singulier - par : Thierry Jousse - Deuxième partie de notre voyage dans la Galaxie Varda, à l'occasion de la grande exposition qui lui est consacrée à la Cinémathèque Française. Une traversée musicale de l'œuvre de la cinéaste de Sans toit ni loi ou des Glaneurs et la glaneuse, qui nous mènera des années 1970 aux années 2010
durée : 00:53:56 - En marge - par : Giulia Foïs - Domitille Cauet est professeure de français, mère de trois enfants, et « aidante » pour Paul, l'un de ses fils atteint d'autisme.
Bonjour, Comme chaque jeudi et lundi c'est toujours un plaisir de vous retrouver. J'ai néanmoins toujours cette grande frustration de ne pas savoir qui vous êtes, quelles sont vos envies, vos difficultés.. comment je pourrais plus encore vous permettre de devenir le manager que vous avez envie d'être. Je n'ai pas renoncé à organiser une grande rencontre en fin de cette année mais en attendant je vous serais tellement reconnaissante de répondre à quelques questions via ce questionnaire anonyme, MERCI ! Et si vous le souhaitez vous serez ainsi invité en priorité à la rencontre de fin d'année ! J'ai aujourd'hui le plaisir d'y interviewer Emilie Daversin, co-fondatrice de VO2 group et de bien d'autres choses, femme dirigeante, de conviction, ambitieuse, généreuse et engagée. Avec Emilie nous parlons de responsabilité d'entreprise, des enjeux de l'hybridation du travail, de rôles models et de l'engagement sous un angle que vous n'avez pas l'habitude d'entendre. Vous le savez j'aime vous faire connaitre des personnalités avec des regards très différents, la question n'est pas d'adhérer ou pas mais de s'éclairer et on s'éclaire pas sans parfois changer de prisme. J'ai beaucoup apprécié notre échange et suis certaine que cela va bcp vous plaire. Belle écoute !
durée : 00:58:23 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Sans écriture, sans roue, sans animal de trait, la puissance de la civilisation Inca reste un grand mystère. Organisé autour de routes et de cultes, l'empire des "fils du soleil" domine au début du XVIe siècle un territoire immense, de la Colombie au Chili actuels. - invités : Carmen Bernand historienne et anthopologue, professeur à Paris X-Nanterre
Les pionniers de l'aviation, comme Clément Ader, se sont inspirés du vol des oiseaux, ou de leur faculté à planer sur les couches d'air, pour concevoir leurs premiers engins. Mais on doit l'invention d'un autre appareil volant, plus singulier, à deux ingénieurs français, Alphonse Papin et Didier Rouilly. En 1910, ils présentent en effet, devant les membres de l'Académie des sciences, le projet d'un engin qu'ils ont baptisé le "gyroptère". Cet appareil ne s'inspire pas des oiseaux, mais du monde végétal. Le modèle du gyroptère, en effet, est la samare, qui est le nom donné à la graine d'une espèce d'érable. Elle est dotée d'une excroissance en forme d'aile, qui permet au fruit de se disséminer plus facilement. Or, cette aile unique assure à la graine une descente lente et régulière. En tombant, en effet, elle tournoie en suivant une trajectoire très stable. Nos deux ingénieurs vont donc reprendre les caractères de ce vol pour en doter leur gyroptère. Celui-ci n'aura donc qu'une seule pale, et non pas de deux à huit comme dans un hélicoptère. L'appareil était pourvu d'une turbine, qui propulsait de l'air à l'autre extrémité de l'aile. Mise en mouvement, celle-ci tournait alors autour de la cabine du pilote. Par ailleurs, la manière dont tournait la pale, en repoussant l'air vers le bas, devait assurer la stabilité de l'appareil. Muni de moteurs puissants, cet engin pouvait décoller et atterrir de manière verticale, et se poser lentement en cas de panne. Retardé par le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le premier essai du gyroptère n'a lieu qu'en mars 1915. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. En effet, le moteur utilisé n'est pas assez puissant et la pale se révèle trop lourde. Aussi l'appareil, déséquilibré, finit-il par s'abîmer dans les eaux du lac au-dessus duquel on avait procédé à cet essai. Si l'armée ne donne pas suite au projet, les recherches n'en continuent pas moins. Et aujourd'hui, des drones fonctionnant sur le même principe pourraient voir le jour. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les pionniers de l'aviation, comme Clément Ader, se sont inspirés du vol des oiseaux, ou de leur faculté à planer sur les couches d'air, pour concevoir leurs premiers engins.Mais on doit l'invention d'un autre appareil volant, plus singulier, à deux ingénieurs français, Alphonse Papin et Didier Rouilly. En 1910, ils présentent en effet, devant les membres de l'Académie des sciences, le projet d'un engin qu'ils ont baptisé le "gyroptère".Cet appareil ne s'inspire pas des oiseaux, mais du monde végétal. Le modèle du gyroptère, en effet, est la samare, qui est le nom donné à la graine d'une espèce d'érable. Elle est dotée d'une excroissance en forme d'aile, qui permet au fruit de se disséminer plus facilement.Or, cette aile unique assure à la graine une descente lente et régulière. En tombant, en effet, elle tournoie en suivant une trajectoire très stable.Nos deux ingénieurs vont donc reprendre les caractères de ce vol pour en doter leur gyroptère. Celui-ci n'aura donc qu'une seule pale, et non pas de deux à huit comme dans un hélicoptère.L'appareil était pourvu d'une turbine, qui propulsait de l'air à l'autre extrémité de l'aile. Mise en mouvement, celle-ci tournait alors autour de la cabine du pilote. Par ailleurs, la manière dont tournait la pale, en repoussant l'air vers le bas, devait assurer la stabilité de l'appareil.Muni de moteurs puissants, cet engin pouvait décoller et atterrir de manière verticale, et se poser lentement en cas de panne.Retardé par le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le premier essai du gyroptère n'a lieu qu'en mars 1915. Mais les choses ne se passent pas comme prévu.En effet, le moteur utilisé n'est pas assez puissant et la pale se révèle trop lourde. Aussi l'appareil, déséquilibré, finit-il par s'abîmer dans les eaux du lac au-dessus duquel on avait procédé à cet essai.Si l'armée ne donne pas suite au projet, les recherches n'en continuent pas moins. Et aujourd'hui, des drones fonctionnant sur le même principe pourraient voir le jour. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le profil de Thomas Kaczynski, surnommé "Unabomber" par le FBI, ne correspond guère à celui d'un terroriste. Dans sa jeunesse, en effet, c'est un élève surdoué, au quotient intellectuel élevé, qui fait de brillantes études à Harvard.En 1967, à l'âge de 25 ans, il décroche un doctorat en mathématiques. La même année, il commence à enseigner à Berkeley, qui passe pour dispenser les cours de mathématiques les plus réputés.Mais si Thomas Kaczinski impressionne son entourage par ses connaissances, il ne manque pas de l'intriguer par son comportement. En effet, il se montre très réservé en société et manifeste de fortes convictions écologiques.Par ailleurs, il s'oppose aux progrès technologiques et à la société industrielle qui les fait naître. Pour lui, ces progrès représentent une menace pour l'environnement et une atteinte aux libertés individuelles.Ne trouvant plus sa place au sein d'une société dont il désapprouve l'évolution, Kaczinski décide, en 1971, de se retirer dans le Montana. Il choisit un endroit désert pour y construire sa maison, et vit dès lors un peu comme un ermite.C'est depuis son refuge que, toujours fidèle à ses convictions, il décide, à partir de 1978, d'adresser des colis piégés à des personnes qui, d'après lui, sont en partie responsables des avancées de la société technologique ou, du moins, la soutiennent.Entre 1978 et 1995, il s'en prend ainsi à un étudiant, à un professeur d'informatique, à un généticien, à un publicitaire et à d'autres encore. Il envoie en tout 17 bombes, qui tuent trois personnes et et en blessent 23 autres.Activement recherché par le FBI, "Unabomber" sera démasqué un peu par hasard. Il avait en effet écrit un manifeste, où il faisait part de ses convictions. Il voulait que la presse le publie, faute de quoi il poursuivrait ses attentats.Sur le conseil du FBI, deux journaux font paraître le manifeste. Le frère de Kaczinski reconnaît alors son écriture et alerte le FBI. Le terroriste est arrêté en 1996 et condamné, deux ans plus tard, à la prison à vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le profil de Thomas Kaczynski, surnommé "Unabomber" par le FBI, ne correspond guère à celui d'un terroriste. Dans sa jeunesse, en effet, c'est un élève surdoué, au quotient intellectuel élevé, qui fait de brillantes études à Harvard. En 1967, à l'âge de 25 ans, il décroche un doctorat en mathématiques. La même année, il commence à enseigner à Berkeley, qui passe pour dispenser les cours de mathématiques les plus réputés. Mais si Thomas Kaczinski impressionne son entourage par ses connaissances, il ne manque pas de l'intriguer par son comportement. En effet, il se montre très réservé en société et manifeste de fortes convictions écologiques. Par ailleurs, il s'oppose aux progrès technologiques et à la société industrielle qui les fait naître. Pour lui, ces progrès représentent une menace pour l'environnement et une atteinte aux libertés individuelles. Ne trouvant plus sa place au sein d'une société dont il désapprouve l'évolution, Kaczinski décide, en 1971, de se retirer dans le Montana. Il choisit un endroit désert pour y construire sa maison, et vit dès lors un peu comme un ermite. C'est depuis son refuge que, toujours fidèle à ses convictions, il décide, à partir de 1978, d'adresser des colis piégés à des personnes qui, d'après lui, sont en partie responsables des avancées de la société technologique ou, du moins, la soutiennent. Entre 1978 et 1995, il s'en prend ainsi à un étudiant, à un professeur d'informatique, à un généticien, à un publicitaire et à d'autres encore. Il envoie en tout 17 bombes, qui tuent trois personnes et et en blessent 23 autres. Activement recherché par le FBI, "Unabomber" sera démasqué un peu par hasard. Il avait en effet écrit un manifeste, où il faisait part de ses convictions. Il voulait que la presse le publie, faute de quoi il poursuivrait ses attentats. Sur le conseil du FBI, deux journaux font paraître le manifeste. Le frère de Kaczinski reconnaît alors son écriture et alerte le FBI. Le terroriste est arrêté en 1996 et condamné, deux ans plus tard, à la prison à vie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices