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Maïssa Bey est née et vit en Algérie. Lauréate du prix des Libraires algériens en 2005 pour l'ensemble de son œuvre, elle est publiée aux éd. de L'Aube en France et aux éd. Barzakh en Algérie. Co-fondatrice des éditions Chèvre-feuille étoilée, elle y publie des textes courts, du théâtre et des nouvelles dans la revue Étoiles d'encre. À l'occasion du 31ème Maghreb des livres dont elle est la marraine, elle évoque une autre voix de la littérature algérienne, Assia Djebar. «… écrire à la première personne du singulier et de la singularité, corps nu et voix à peine déviée par le timbre étranger, rameute face à nous tous les dangers symboliques. Toute femme écrivant qui s'avance ainsi hardiment, prend le risque de voir combien son chemin est miné. » Assia Djebar se présente comme une femme écrivant dans cet extrait de Ces voix qui m'assiègent. Elle a fait très tôt irruption dans la vie de lectrice de Maïssa Bey qui lui a adressé son premier roman avec cette dédicace : À vous, Assia, qui m'avez ouvert les chemins de l'écriture. Maïssa Bey nous livre dans ce recueil, son rapport intime à cette figure majeure de la littérature de langue française et montre combien son œuvre est liée à l'histoire et à l'évolution de la société en Algérie. Sous prétexte de fiction romanesque, Assia Djebar forçait les portes et les fenêtres aux volets clos des maisons en apparence silencieuses et repliées sur elles-mêmes, entrait et nous faisait entrer dans l'intime des femmes, de ces femmes reléguées, recluses, assignées à résidence depuis leur naissance ou presque. Elle disait leurs rêves bâillonnés, leurs désirs, leurs espoirs et leurs renoncements, mais elle disait aussi la volonté de certaines d'entre elles de franchir les seuils, de s'ouvrir au monde. (Présentation des éditions Chèvre-feuille étoilée) Elles sont 22 femmes écrivaines de langue française. Et en cette langue commune, langue maternelle pour certaines, langue marâtre pour d'autres – si l'on reprend l'expression d'Assia Djebar – c'est-à-dire autre que celle de la mère, langue choisie ou imposée par l'histoire, pas seulement leur histoire, mais celle de leur pays, elles nous livrent un bref fragment de leur vie, elles reviennent sur les lieux de leur enfance. Ici, dans ces pages, chacune d'entre elles a déposé son offrande à celles et ceux qui voudront bien parcourir ce recueil… Toutes, ensemble, elles écrivent, non pas pour se souvenir, mais pour devenir. Présentation de Maïssa Bey, co-fondatrice des éditions Chèvre-feuille étoilée. L'expérience de l'exil à travers le regard de vingt autrices de talent issues de toute la francophonie. Dans cet ouvrage collectif, vingt autrices du Parlement des écrivaines francophones racontent l'exil subi ou choisi. Ces expériences sont vécues comme une libération ou au contraire comme un arrachement, mais toujours singulières et empreintes d'émotion. Avec une grande délicatesse, ces femmes explorent leurs souvenirs et cicatrices pour tenter de comprendre un peu mieux le monde. (Présentation des éditions des Femmes) Marie-Rose Abomo, Cathie Barreau, Cécile Belleyme, Sophie Bessis, Chochana Boukhobza, Carmen Campo Real, Camilla Cederna, Laure Mi Hyun Croset, Ananda Devi, Diagne Khady Fall, Alicia Dujovne Ortiz, Nancy Lange, Georgia Makhlouf, Danielle Michel-Chich, Madeleine Monette, Claudine Monteil, Béatrice Riand, Leïla Sebbar, Pinar Selek et Faouzia Zouari cosignent ce recueil. « Et l'on sait déjà que, pour une femme, chaque frontière franchie est un tabou qui tombe, un pas de liberté conquise, une identité qui refuse d'être uniforme. C'est en cela qu'il est permis de parler d'une spécificité de l'exil féminin. » F. Z. Créé en 2017 et regroupant plus de 170 femmes, le Parlement des écrivaines francophones (PEF) a pour objectif de faire entendre la voix des autrices d'expression française sur le monde. Le PEF travaille également à faire reconnaître la place de l'écrivaine dans son pays, à réaffirmer son rôle dans le dialogue civilisationnel et à défendre les droits des femmes et des hommes partout où ils se trouvent attaqués. Ce Parlement est aussi un espace de prise de parole destiné à donner le point de vue des femmes sur les débats ou les crises de nos sociétés. ILLUSTRATION MUSICALE : MASSI SOUAD Le bien et le mal. LIEN VERS LE MAGHREB DES LIVRES ICI.
Spectrality disrupts and fissures our conceptions of time, unmaking and complicating binaries such as life and death, presence and absence, the visible and the invisible, and literality and metaphor. A contribution to current conversations in memory studies and spectrality studies, Mind the Ghost: Thinking Memory and the Untimely Through Contemporary Fiction in French (Liverpool UP, 2023) is an experiment in reading ghosts otherwise. It explores, through contemporary fiction in French, sites of textual haunting that take the form of names, lists, objects, photographs, and stains. The book turns to Jacques Derrida and Hélène Cixous to rethink what constitutes and functions as a ghost, proposing that this figure solicits readers' investment in mnemonic practices. Considering the memories and legacies of violence that have marked the greater part of the twentieth-century – in Algeria, Bosnia, Croatia, France, and Rwanda – this book traces absences, disappearances and reappearances, textual omissions and untimely irruptions to posit literature's power to both remember and communicate beyond the bounds of chronological time. Through close readings of recent fiction by Kaouther Adimi, Jakuta Alikavazovic, Gaël Faye, Jérôme Ferrari, Patrick Modiano, Lydie Salvayre, Leïla Sebbar, and Cécile Wajsbrot, Mind the Ghost articulates the mechanisms through which readers themselves become haunted. Maureen G. Shanahan, J.D., PhD is Professor of Art History, School of Art, Design & Art History, James Madison University Machine Modernisms, Masculinity, and the Trauma of War: The Art of Fernand Léger (Penn State University Press, May 2024). Colonial Wounds / Postcolonial Repair, exhibition catalog (University of Virginia 2019) Simón Bolívar: Travels and Transformations of a Cultural Icon (University Press of Florida 2016) LINKED IN. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/new-books-network
Spectrality disrupts and fissures our conceptions of time, unmaking and complicating binaries such as life and death, presence and absence, the visible and the invisible, and literality and metaphor. A contribution to current conversations in memory studies and spectrality studies, Mind the Ghost: Thinking Memory and the Untimely Through Contemporary Fiction in French (Liverpool UP, 2023) is an experiment in reading ghosts otherwise. It explores, through contemporary fiction in French, sites of textual haunting that take the form of names, lists, objects, photographs, and stains. The book turns to Jacques Derrida and Hélène Cixous to rethink what constitutes and functions as a ghost, proposing that this figure solicits readers' investment in mnemonic practices. Considering the memories and legacies of violence that have marked the greater part of the twentieth-century – in Algeria, Bosnia, Croatia, France, and Rwanda – this book traces absences, disappearances and reappearances, textual omissions and untimely irruptions to posit literature's power to both remember and communicate beyond the bounds of chronological time. Through close readings of recent fiction by Kaouther Adimi, Jakuta Alikavazovic, Gaël Faye, Jérôme Ferrari, Patrick Modiano, Lydie Salvayre, Leïla Sebbar, and Cécile Wajsbrot, Mind the Ghost articulates the mechanisms through which readers themselves become haunted. Maureen G. Shanahan, J.D., PhD is Professor of Art History, School of Art, Design & Art History, James Madison University Machine Modernisms, Masculinity, and the Trauma of War: The Art of Fernand Léger (Penn State University Press, May 2024). Colonial Wounds / Postcolonial Repair, exhibition catalog (University of Virginia 2019) Simón Bolívar: Travels and Transformations of a Cultural Icon (University Press of Florida 2016) LINKED IN. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/literary-studies
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Spectrality disrupts and fissures our conceptions of time, unmaking and complicating binaries such as life and death, presence and absence, the visible and the invisible, and literality and metaphor. A contribution to current conversations in memory studies and spectrality studies, Mind the Ghost: Thinking Memory and the Untimely Through Contemporary Fiction in French (Liverpool UP, 2023) is an experiment in reading ghosts otherwise. It explores, through contemporary fiction in French, sites of textual haunting that take the form of names, lists, objects, photographs, and stains. The book turns to Jacques Derrida and Hélène Cixous to rethink what constitutes and functions as a ghost, proposing that this figure solicits readers' investment in mnemonic practices. Considering the memories and legacies of violence that have marked the greater part of the twentieth-century – in Algeria, Bosnia, Croatia, France, and Rwanda – this book traces absences, disappearances and reappearances, textual omissions and untimely irruptions to posit literature's power to both remember and communicate beyond the bounds of chronological time. Through close readings of recent fiction by Kaouther Adimi, Jakuta Alikavazovic, Gaël Faye, Jérôme Ferrari, Patrick Modiano, Lydie Salvayre, Leïla Sebbar, and Cécile Wajsbrot, Mind the Ghost articulates the mechanisms through which readers themselves become haunted. Maureen G. Shanahan, J.D., PhD is Professor of Art History, School of Art, Design & Art History, James Madison University Machine Modernisms, Masculinity, and the Trauma of War: The Art of Fernand Léger (Penn State University Press, May 2024). Colonial Wounds / Postcolonial Repair, exhibition catalog (University of Virginia 2019) Simón Bolívar: Travels and Transformations of a Cultural Icon (University Press of Florida 2016) LINKED IN. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/european-studies
Spectrality disrupts and fissures our conceptions of time, unmaking and complicating binaries such as life and death, presence and absence, the visible and the invisible, and literality and metaphor. A contribution to current conversations in memory studies and spectrality studies, Mind the Ghost: Thinking Memory and the Untimely Through Contemporary Fiction in French (Liverpool UP, 2023) is an experiment in reading ghosts otherwise. It explores, through contemporary fiction in French, sites of textual haunting that take the form of names, lists, objects, photographs, and stains. The book turns to Jacques Derrida and Hélène Cixous to rethink what constitutes and functions as a ghost, proposing that this figure solicits readers' investment in mnemonic practices. Considering the memories and legacies of violence that have marked the greater part of the twentieth-century – in Algeria, Bosnia, Croatia, France, and Rwanda – this book traces absences, disappearances and reappearances, textual omissions and untimely irruptions to posit literature's power to both remember and communicate beyond the bounds of chronological time. Through close readings of recent fiction by Kaouther Adimi, Jakuta Alikavazovic, Gaël Faye, Jérôme Ferrari, Patrick Modiano, Lydie Salvayre, Leïla Sebbar, and Cécile Wajsbrot, Mind the Ghost articulates the mechanisms through which readers themselves become haunted. Maureen G. Shanahan, J.D., PhD is Professor of Art History, School of Art, Design & Art History, James Madison University Machine Modernisms, Masculinity, and the Trauma of War: The Art of Fernand Léger (Penn State University Press, May 2024). Colonial Wounds / Postcolonial Repair, exhibition catalog (University of Virginia 2019) Simón Bolívar: Travels and Transformations of a Cultural Icon (University Press of Florida 2016) LINKED IN. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/french-studies
A Jewish Childhood in the Muslim Mediterranean: A Collection of Stories Curated by Lela Sebbar (U California Press, 2023) brings together the fascinating personal stories of Jewish writers, scholars, and intellectuals who came of age in lands where Islam was the dominant religion and everyday life was infused with the politics of the French imperial project. Prompted by novelist Leïla Sebbar to reflect on their childhoods, these writers offer literary portraits that gesture to a universal condition while also shedding light on the exceptional nature of certain experiences. The childhoods captured here are undeniably Jewish, but they are also Moroccan, Algerian, Tunisian, Egyptian, Lebanese, and Turkish; each essay thus testifies to the multicultural, multilingual, and multi-faith community into which its author was born. The present translation makes this unique collection available to an English-speaking public for the first time. The original version, published in French in 2012, was awarded the Prix Haïm Zafrani, a prize given by the Elie Wiesel Institute of Jewish Studies to a literary project that valorizes Jewish civilization in the Muslim world. Translation by Lia Brozgal, Jane Kuntz, Rebekah Vince and Robert Watson. A free ebook version of this title is available here. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/new-books-network
A Jewish Childhood in the Muslim Mediterranean: A Collection of Stories Curated by Lela Sebbar (U California Press, 2023) brings together the fascinating personal stories of Jewish writers, scholars, and intellectuals who came of age in lands where Islam was the dominant religion and everyday life was infused with the politics of the French imperial project. Prompted by novelist Leïla Sebbar to reflect on their childhoods, these writers offer literary portraits that gesture to a universal condition while also shedding light on the exceptional nature of certain experiences. The childhoods captured here are undeniably Jewish, but they are also Moroccan, Algerian, Tunisian, Egyptian, Lebanese, and Turkish; each essay thus testifies to the multicultural, multilingual, and multi-faith community into which its author was born. The present translation makes this unique collection available to an English-speaking public for the first time. The original version, published in French in 2012, was awarded the Prix Haïm Zafrani, a prize given by the Elie Wiesel Institute of Jewish Studies to a literary project that valorizes Jewish civilization in the Muslim world. Translation by Lia Brozgal, Jane Kuntz, Rebekah Vince and Robert Watson. A free ebook version of this title is available here. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/literary-studies
A Jewish Childhood in the Muslim Mediterranean: A Collection of Stories Curated by Leila Sebbar (U California Press, 2023) brings together the fascinating personal stories of Jewish writers, scholars, and intellectuals who came of age in lands where Islam was the dominant religion and everyday life was infused with the politics of the French imperial project. Prompted by novelist Leïla Sebbar to reflect on their childhoods, these writers offer literary portraits that gesture to a universal condition while also shedding light on the exceptional nature of certain experiences. The childhoods captured here are undeniably Jewish, but they are also Moroccan, Algerian, Tunisian, Egyptian, Lebanese, and Turkish; each essay thus testifies to the multicultural, multilingual, and multi-faith community into which its author was born. The present translation makes this unique collection available to an English-speaking public for the first time. The original version, published in French in 2012, was awarded the Prix Haïm Zafrani, a prize given by the Elie Wiesel Institute of Jewish Studies to a literary project that valorizes Jewish civilization in the Muslim world. Translation by Lia Brozgal, Jane Kuntz, Rebekah Vince and Robert Watson. A free ebook version of this title is available here. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/jewish-studies
A Jewish Childhood in the Muslim Mediterranean: A Collection of Stories Curated by Lela Sebbar (U California Press, 2023) brings together the fascinating personal stories of Jewish writers, scholars, and intellectuals who came of age in lands where Islam was the dominant religion and everyday life was infused with the politics of the French imperial project. Prompted by novelist Leïla Sebbar to reflect on their childhoods, these writers offer literary portraits that gesture to a universal condition while also shedding light on the exceptional nature of certain experiences. The childhoods captured here are undeniably Jewish, but they are also Moroccan, Algerian, Tunisian, Egyptian, Lebanese, and Turkish; each essay thus testifies to the multicultural, multilingual, and multi-faith community into which its author was born. The present translation makes this unique collection available to an English-speaking public for the first time. The original version, published in French in 2012, was awarded the Prix Haïm Zafrani, a prize given by the Elie Wiesel Institute of Jewish Studies to a literary project that valorizes Jewish civilization in the Muslim world. Translation by Lia Brozgal, Jane Kuntz, Rebekah Vince and Robert Watson. A free ebook version of this title is available here. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/middle-eastern-studies
A Jewish Childhood in the Muslim Mediterranean: A Collection of Stories Curated by Lela Sebbar (U California Press, 2023) brings together the fascinating personal stories of Jewish writers, scholars, and intellectuals who came of age in lands where Islam was the dominant religion and everyday life was infused with the politics of the French imperial project. Prompted by novelist Leïla Sebbar to reflect on their childhoods, these writers offer literary portraits that gesture to a universal condition while also shedding light on the exceptional nature of certain experiences. The childhoods captured here are undeniably Jewish, but they are also Moroccan, Algerian, Tunisian, Egyptian, Lebanese, and Turkish; each essay thus testifies to the multicultural, multilingual, and multi-faith community into which its author was born. The present translation makes this unique collection available to an English-speaking public for the first time. The original version, published in French in 2012, was awarded the Prix Haïm Zafrani, a prize given by the Elie Wiesel Institute of Jewish Studies to a literary project that valorizes Jewish civilization in the Muslim world. Translation by Lia Brozgal, Jane Kuntz, Rebekah Vince and Robert Watson. A free ebook version of this title is available here. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/french-studies
Elle est née en 1941, à Aflou, en Algérie française. Son père est algérien et sa mère française. Tous deux étaient instituteurs. Leïla Sebbar dit d'elle-même qu'elle est « née d'un enlèvement d'amour ». Etre des deux bords et se trouver constamment à la marge, il n'est donc pas étonnant que sa plume parle d'exil et des complexités sociales sur les deux rives de la Méditerranée. On est fascinéquand on découvre l'ampleur de la bibliographie de Leïla Sebbar: des essais, des carnets de voyage, des récits, des critiques littéraires, des nouvelles et des romans, des récits d'enfance, des chroniques, des études, des entretiens, des traductions et des pièces de théâtre, des autobiographies, et ce qu'elle appelle sur son site officiel des autofictions. Mais n'anticipons pas.Étudiante en Lettres modernes à Aix-en-Provence puis à La Sorbonne, elle publie en 1974 sa thèse de troisième cycle, Le Mythe du bon nègre dans la littérature du XVIIIe siècle. Elle est ensuite professeur de Lettres à Paris, tout en se consacrant à l'écriture. Elle est l'auteur d'essais, de carnets de voyage, de récits, de critiques littéraires, de recueils de textes inédits, de nouvelles et de romans. Son œuvre est centrée sur l'exil, les relations Orient/Occident avec en toile de fond l'Algérie, métaphore de l'Orient et la France, métaphore de l'Occident, sur l'éducation des filles, les violences contre les petites filles, avant d'accéder à la fiction grâce à un travail de réflexion avec d'autres femmes. Quelques titres pour se faire une idée. En 1978, elle publie On tue les petites filles ; en 1980 Le Pédophile et la Maman ; en 1986 Lettres parisiennes, Autopsie de l'exil, avec Nancy Huston, Bernard Barrault.Leïla Sebbar refuse le mot «déracinement», pour qualifier son cas personnel et son œuvre d'écrivain. Elle dit préférer le mot «déplacement». Il n'empêche que c'est un déplacement qui comporte des silences et des manques pouvant se montrer cruels. Femme, partagée entre colonisés et colonisateurs, c'est-à-dire vivant directement le système colonial qui est centré sur la négation de l'autre, la négation donc d'une partie d'elle-même, son écriture ne pouvait ignorer les transgressions et les violences soigneusement dissimulées derrière les décors convenables de l'histoire officielle. Surtout des violences symboliques comme l'effacement ou la mise au second plan d'une langue. En 2003, Leïla Sebbar publie un livre autobiographique Je ne parle pas la langue de mon père. L'arabe comme un chant secret.En 2017, Leïla Sebbar publie un livre magnifique et dérangeant L'Orient est rouge. C'est un recueil de nouvelles sur fond de djihad, d'intégrisme ambigu, de séductions et de déceptions, de violence et de mort, douze nouvelles qui racontent l'insoutenable. C'est un livre choc, violent en émotions et en ressentis, car il explique les facteurs ayant amené des personnes à devenir terroristes et à renier l'être humain. Ces 11 nouvelles nous donnent à voir un Orient souffrant du poids de l'extrémisme religieux. Pour beaucoup parmi les chroniqueurs, ce recueil est un avertissement salutaire. (Rediffusion du 13 août 2018)
Elle est née en 1941, à Aflou, en Algérie française. Son père est algérien et sa mère française. Tous deux étaient instituteurs. Leïla Sebbar dit d’elle-même qu’elle est « née d’un enlèvement d’amour ». Etre des deux bords et se trouver constamment à la marge, il n’est donc pas étonnant que sa plume parle d'exil et des complexités sociales sur les deux rives de la Méditerranée. On est fascinéquand on découvre l’ampleur de la bibliographie de Leïla Sebbar: des essais, des carnets de voyage, des récits, des critiques littéraires, des nouvelles et des romans, des récits d’enfance, des chroniques, des études, des entretiens, des traductions et des pièces de théâtre, des autobiographies, et ce qu’elle appelle sur son site officiel des autofictions. Mais n’anticipons pas. Étudiante en Lettres modernes à Aix-en-Provence puis à La Sorbonne, elle publie en 1974 sa thèse de troisième cycle, Le Mythe du bon nègre dans la littérature du XVIIIe siècle. Elle est ensuite professeur de Lettres à Paris, tout en se consacrant à l'écriture. Elle est l’auteur d’essais, de carnets de voyage, de récits, de critiques littéraires, de recueils de textes inédits, de nouvelles et de romans. Son œuvre est centrée sur l'exil, les relations Orient/Occident avec en toile de fond l’Algérie, métaphore de l’Orient et la France, métaphore de l’Occident, sur l’éducation des filles, les violences contre les petites filles, avant d’accéder à la fiction grâce à un travail de réflexion avec d’autres femmes. Quelques titres pour se faire une idée. En 1978, elle publie On tue les petites filles ; en 1980 Le Pédophile et la Maman ; en 1986 Lettres parisiennes, Autopsie de l'exil, avec Nancy Huston, Bernard Barrault. Leïla Sebbar refuse le mot «déracinement», pour qualifier son cas personnel et son œuvre d’écrivain. Elle dit préférer le mot «déplacement». Il n’empêche que c’est un déplacement qui comporte des silences et des manques pouvant se montrer cruels. Femme, partagée entre colonisés et colonisateurs, c’est-à-dire vivant directement le système colonial qui est centré sur la négation de l’autre, la négation donc d’une partie d’elle-même, son écriture ne pouvait ignorer les transgressions et les violences soigneusement dissimulées derrière les décors convenables de l’histoire officielle. Surtout des violences symboliques comme l’effacement ou la mise au second plan d’une langue. En 2003, Leïla Sebbar publie un livre autobiographique Je ne parle pas la langue de mon père. L'arabe comme un chant secret. En 2017, Leïla Sebbar publie un livre magnifique et dérangeant L'Orient est rouge. C’est un recueil de nouvelles sur fond de djihad, d'intégrisme ambigu, de séductions et de déceptions, de violence et de mort, douze nouvelles qui racontent l'insoutenable. C'est un livre choc, violent en émotions et en ressentis, car il explique les facteurs ayant amené des personnes à devenir terroristes et à renier l'être humain. Ces 11 nouvelles nous donnent à voir un Orient souffrant du poids de l'extrémisme religieux. Pour beaucoup parmi les chroniqueurs, ce recueil est un avertissement salutaire. (Rediffusion du 13 août 2018)
Voyages au cœur du Maroc juif - Marcel Benabou,Joseph Chetrit,Anny Dayan-Rosenman,Ariel Wizman,Abraham Bengio,Leïla Sebbar,Jonas Sibony,Jacob Oliel,Rachel Cohen,Vanessa-Paloma Elbaz,Line Amselem
Voici un "Au Gré du Ground" dédié à la revue Sorcières en marge de notre programmation autour des Nouvelles Sorcières. Créée dans les années 1970 par Xavière Gauthier, la revue Sorcières a été précurseur, elle est aujourd'hui quasiment introuvable. Au micro de Lauren Malka, cette émission reçoit Xavière Gauthier elle-même accompagnée de la poétesse Françoise Clédat qui faisait aussi partie du comité de rédaction, de l'écrivaine Leïla Sebbar et de la plasticienne Lou Perdu.Elles vous racontent l'incroyable aventure de la revue Sorcières !Une émission présentée par Lauren Malka See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Voici un "Au Gré du Ground" dédié à la revue Sorcières en marge de notre programmation autour des Nouvelles Sorcières. Créée dans les années 1970 par Xavière Gauthier, la revue Sorcières a été précurseur, elle est aujourd'hui quasiment introuvable. Au micro de Lauren Malka, cette émission reçoit Xavière Gauthier elle-même accompagnée de la poétesse Françoise Clédat qui faisait aussi partie du comité de rédaction, de l'écrivaine Leïla Sebbar et de la plasticienne Lou Perdu. Elles vous racontent l'incroyable aventure de la revue Sorcières ! Une émission présentée par Lauren Malka
Elle est née en 1941, à Aflou, en Algérie française. Son père est algérien et sa mère française. Tous deux étaient instituteurs. Leïla Sebbar dit d'elle-même qu'elle est « née d'un enlèvement d'amour ». Etre des deux bords et se trouver constamment à la marge, il n'est donc pas étonnant que sa plume parle d'exil et des complexités sociales sur les deux rives de la Méditerranée. On est fascinéquand on découvre l'ampleur de la bibliographie de Leïla Sebbar: des essais, des carnets de voyage, des récits, des critiques littéraires, des nouvelles et des romans, des récits d'enfance, des chroniques, des études, des entretiens, des traductions et des pièces de théâtre, des autobiographies, et ce qu'elle appelle sur son site officiel des autofictions. Mais n'anticipons pas.Étudiante en Lettres modernes à Aix-en-Provence puis à La Sorbonne, elle publie en 1974 sa thèse de troisième cycle, Le Mythe du bon nègre dans la littérature du XVIIIe siècle. Elle est ensuite professeur de Lettres à Paris, tout en se consacrant à l'écriture. Elle est l'auteur d'essais, de carnets de voyage, de récits, de critiques littéraires, de recueils de textes inédits, de nouvelles et de romans. Son œuvre est centrée sur l'exil, les relations Orient/Occident avec en toile de fond l'Algérie, métaphore de l'Orient et la France, métaphore de l'Occident, sur l'éducation des filles, les violences contre les petites filles, avant d'accéder à la fiction grâce à un travail de réflexion avec d'autres femmes. Quelques titres pour se faire une idée. En 1978, elle publie On tue les petites filles ; en 1980 Le Pédophile et la Maman ; en 1986 Lettres parisiennes, Autopsie de l'exil, avec Nancy Huston, Bernard Barrault.Leïla Sebbar refuse le mot «déracinement», pour qualifier son cas personnel et son œuvre d'écrivain. Elle dit préférer le mot «déplacement». Il n'empêche que c'est un déplacement qui comporte des silences et des manques pouvant se montrer cruels. Femme, partagée entre colonisés et colonisateurs, c'est-à-dire vivant directement le système colonial qui est centré sur la négation de l'autre, la négation donc d'une partie d'elle-même, son écriture ne pouvait ignorer les transgressions et les violences soigneusement dissimulées derrière les décors convenables de l'histoire officielle. Surtout des violences symboliques comme l'effacement ou la mise au second plan d'une langue. En 2003, Leïla Sebbar publie un livre autobiographique Je ne parle pas la langue de mon père. L'arabe comme un chant secret.En 2017, Leïla Sebbar publie un livre magnifique et dérangeant L'Orient est rouge. C'est un recueil de nouvelles sur fond de djihad, d'intégrisme ambigu, de séductions et de déceptions, de violence et de mort, douze nouvelles qui racontent l'insoutenable. C'est un livre choc, violent en émotions et en ressentis, car il explique les facteurs ayant amené des personnes à devenir terroristes et à renier l'être humain. Ces 11 nouvelles nous donnent à voir un Orient souffrant du poids de l'extrémisme religieux. Pour beaucoup parmi les chroniqueurs, ce recueil est un avertissement salutaire.
Elle est née en 1941, à Aflou, en Algérie française. Son père est algérien et sa mère française. Tous deux étaient instituteurs. Leïla Sebbar dit d’elle-même qu’elle est « née d’un enlèvement d’amour ». Etre des deux bords et se trouver constamment à la marge, il n’est donc pas étonnant que sa plume parle d'exil et des complexités sociales sur les deux rives de la Méditerranée. On est fascinéquand on découvre l’ampleur de la bibliographie de Leïla Sebbar: des essais, des carnets de voyage, des récits, des critiques littéraires, des nouvelles et des romans, des récits d’enfance, des chroniques, des études, des entretiens, des traductions et des pièces de théâtre, des autobiographies, et ce qu’elle appelle sur son site officiel des autofictions. Mais n’anticipons pas. Étudiante en Lettres modernes à Aix-en-Provence puis à La Sorbonne, elle publie en 1974 sa thèse de troisième cycle, Le Mythe du bon nègre dans la littérature du XVIIIe siècle. Elle est ensuite professeur de Lettres à Paris, tout en se consacrant à l'écriture. Elle est l’auteur d’essais, de carnets de voyage, de récits, de critiques littéraires, de recueils de textes inédits, de nouvelles et de romans. Son œuvre est centrée sur l'exil, les relations Orient/Occident avec en toile de fond l’Algérie, métaphore de l’Orient et la France, métaphore de l’Occident, sur l’éducation des filles, les violences contre les petites filles, avant d’accéder à la fiction grâce à un travail de réflexion avec d’autres femmes. Quelques titres pour se faire une idée. En 1978, elle publie On tue les petites filles ; en 1980 Le Pédophile et la Maman ; en 1986 Lettres parisiennes, Autopsie de l'exil, avec Nancy Huston, Bernard Barrault. Leïla Sebbar refuse le mot «déracinement», pour qualifier son cas personnel et son œuvre d’écrivain. Elle dit préférer le mot «déplacement». Il n’empêche que c’est un déplacement qui comporte des silences et des manques pouvant se montrer cruels. Femme, partagée entre colonisés et colonisateurs, c’est-à-dire vivant directement le système colonial qui est centré sur la négation de l’autre, la négation donc d’une partie d’elle-même, son écriture ne pouvait ignorer les transgressions et les violences soigneusement dissimulées derrière les décors convenables de l’histoire officielle. Surtout des violences symboliques comme l’effacement ou la mise au second plan d’une langue. En 2003, Leïla Sebbar publie un livre autobiographique Je ne parle pas la langue de mon père. L'arabe comme un chant secret. En 2017, Leïla Sebbar publie un livre magnifique et dérangeant L'Orient est rouge. C’est un recueil de nouvelles sur fond de djihad, d'intégrisme ambigu, de séductions et de déceptions, de violence et de mort, douze nouvelles qui racontent l'insoutenable. C'est un livre choc, violent en émotions et en ressentis, car il explique les facteurs ayant amené des personnes à devenir terroristes et à renier l'être humain. Ces 11 nouvelles nous donnent à voir un Orient souffrant du poids de l'extrémisme religieux. Pour beaucoup parmi les chroniqueurs, ce recueil est un avertissement salutaire.
Horizon Algérie...En avant-première d'Hoptimum, festival de danse Hip hop. Regards d'artistes algériens : création contemporaine d'ici et là-bas.Rendez-vous lecture n°6Ecouter en ligneTélécharger le fichierClic droit / Enregistrer sous...Téléchargement >> [mp3 : 51,2 Mo]Le mur murmure, de Kamel Yahiaoui, lu par Laurence Bourdon.Un extrait de Cinq fragments du désert, de Rachid Boudjedra, lu par Philippe Diaz.Un extrait de L'arabe comme un chant secret, de Leïla Sebbar, lu par Fanny Fageon.La fille avec des Pataugas, un extrait du recueil Sept filles, de Leïla Sebbar, lu par Fanny Fageon.Vous êtes ces hommes, un poème d'El Mahdi Acherchour, lu par Philippe Diaz.