Podcasts about droits des femmes

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7 milliards de voisins
Quelle place pour les femmes de 50 ans et plus dans le monde du travail ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 48:29


Alors que l'expérience et la compétence devraient être des atouts pour retrouver un emploi, la réalité est souvent plus complexe. Les femmes, victimes d'inégalités tout au long de leur carrière, sont également les premières victimes de l'âgisme sur le marché du travail. Passé un certain âge, beaucoup d'entre elles se heurtent à des stéréotypes persistants : «trop vieilles», «moins adaptables», ou «en fin de carrière». Quelles conséquences sur leur évolution professionnelle et leur sortie précoce de l'emploi ? Dans un contexte de vieillissement de la population active, les entreprises affichent désormais des politiques d'inclusion et de diversité. Comment faire évoluer les mentalités et les pratiques pour que l'âge ne soit plus perçu comme un handicap mais comme une richesse ? Comment mieux valoriser les compétences des femmes de plus de 50 ans et leur offrir de vraies perspectives jusqu'à la fin de la carrière professionnelle ?  Avec : • Laetitia Vitaud, conférencière sur le futur du travail, experte au Laboratoire Welcome to the Jungle et autrice de L'atout âge - 64 clés pour transformer la réalité générationnelle (Éditions Eyrolles) • Agnès Molinier, autrice de J'ai passé l'âge ! : vieillir sans injonction, un nouveau défi au féminin (Éditions First).   En fin d'émission, la chronique Écouter le monde, de Monica Fantini.  Et si prendre du son avec son téléphone portable devenait aussi populaire que prendre des photos ? C'est le pari que Monica Fantini a fait avec l'écrivain Kiko Herrero. Il a enregistré, légendé et envoyé des fragments sonores de sa ville, avec son téléphone portable. Écoutez le premier album sonore d'un Parisien. Si vous aussi, vous souhaitez composer l'album sonore de votre ville avec Monica Fantini, vous pouvez lui écrire à : ecouterlevilles@rfi.fr   Programmation musicale : ► Seya - Oumou Sangaré ► Dios Es Un Stalker - ROSALÍA.  

7 milliards de voisins
Comment sortir les femmes migrantes de l‘ombre ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 48:30


En France, les femmes représentent plus de la moitié des personnes migrantes. Pourtant, leurs parcours demeurent largement invisibles. Elles sont invisibles dans les statistiques et invisibles dans les récits. Cette invisibilité n'est pas anodine : elle influence les politiques d'accueil et occulte les réalités spécifiques de l'exil féminin – violences subies avant, pendant et parfois après le trajet, isolement, précarité, accès limité aux soins et au logement.  Rendre visibles ces femmes, c'est reconnaître leurs droits et leurs besoins particuliers. C'est aussi interroger nos pratiques, nos représentations et les choix collectifs que nous faisons. Que signifie «sortir de l'ombre» pour celles qui vivent l'exil au féminin ? Et comment, concrètement, leur permettre de trouver leur place dans la société ?  Avec :  • Maëlle Lena, directrice du Plaidoyer International de France terre d'asile  • Julia Dumont, journaliste spécialiste des questions de migration pour le média spécialisé infomigrants.net et FRANCE24. Le portrait d'une femme migrante par Raphaëlle Constant. Patricia Carolle Maneng's, 34 ans, est Camerounaise, doctorante en Relations internationales et militante féministe. En 2019, cette maman de 2 enfants a créé «Girls Empowerment for Leadership Association» pour lutter contre les violences sexuelles dans les conflits au Cameroun. Patricia est alors venue en France, en janvier 2024, dans le cadre du programme Initiative Marianne pour les défenseurs des droits de l'homme, un programme de 6 mois pour fédérer les acteurs engagés du monde entier. Mais cette visibilité et ses prises de position lui ont valu des menaces d'instances camerounaises. Alors d'un commun accord avec l'État français, il a été décidé pour sa sécurité qu'elle ne pouvait pas repartir au Cameroun. Grâce au programme Marianne, elle a été soutenue et accompagnée par les autorités françaises et les organisations de droits de l'homme pour obtenir le statut de réfugiée sous protection internationale.  En deuxième partie d'émission et à l'occasion des 30 ans des clubs RFI, nous changerons de perspective pour parler de la place des femmes dans ces clubs à travers des témoignages et des initiatives qui favorisent leur expression et leur engagement.  Avec : • Lovelie Stanley Numa, ancienne Présidente du Club RFI de Delmas en Haïti • Nicole Bahati, présidente du Club RFI de Bukavu en RDC. Programmation musicale : ► Chora – Pongo ► Shy Girl - Hollie Cook.

7 milliards de voisins
Comment sortir les femmes migrantes de l‘ombre ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 48:30


En France, les femmes représentent plus de la moitié des personnes migrantes. Pourtant, leurs parcours demeurent largement invisibles. Elles sont invisibles dans les statistiques et invisibles dans les récits. Cette invisibilité n'est pas anodine : elle influence les politiques d'accueil et occulte les réalités spécifiques de l'exil féminin – violences subies avant, pendant et parfois après le trajet, isolement, précarité, accès limité aux soins et au logement.  Rendre visibles ces femmes, c'est reconnaître leurs droits et leurs besoins particuliers. C'est aussi interroger nos pratiques, nos représentations et les choix collectifs que nous faisons. Que signifie «sortir de l'ombre» pour celles qui vivent l'exil au féminin ? Et comment, concrètement, leur permettre de trouver leur place dans la société ?  Avec :  • Maëlle Lena, directrice du Plaidoyer International de France terre d'asile  • Julia Dumont, journaliste spécialiste des questions de migration pour le média spécialisé infomigrants.net et FRANCE24. Le portrait d'une femme migrante par Raphaëlle Constant. Patricia Carolle Maneng's, 34 ans, est Camerounaise, doctorante en Relations internationales et militante féministe. En 2019, cette maman de 2 enfants a créé «Girls Empowerment for Leadership Association» pour lutter contre les violences sexuelles dans les conflits au Cameroun. Patricia est alors venue en France, en janvier 2024, dans le cadre du programme Initiative Marianne pour les défenseurs des droits de l'homme, un programme de 6 mois pour fédérer les acteurs engagés du monde entier. Mais cette visibilité et ses prises de position lui ont valu des menaces d'instances camerounaises. Alors d'un commun accord avec l'État français, il a été décidé pour sa sécurité qu'elle ne pouvait pas repartir au Cameroun. Grâce au programme Marianne, elle a été soutenue et accompagnée par les autorités françaises et les organisations de droits de l'homme pour obtenir le statut de réfugiée sous protection internationale.  En deuxième partie d'émission et à l'occasion des 30 ans des clubs RFI, nous changerons de perspective pour parler de la place des femmes dans ces clubs à travers des témoignages et des initiatives qui favorisent leur expression et leur engagement.  Avec : • Lovelie Stanley Numa, ancienne Présidente du Club RFI de Delmas en Haïti • Nicole Bahati, présidente du Club RFI de Bukavu en RDC. Programmation musicale : ► Chora – Pongo ► Shy Girl - Hollie Cook.

Priorité santé
Violences faites aux femmes en milieu professionnel

Priorité santé

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 48:30


À l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui se tient le 25 novembre, nous parlons des violences subies dans le cadre professionnel : injures sexistes, menaces, violences physiques… Selon une étude conjointement réalisée par Eurostat, l'Institut européen pour l'égalité entre les hommes et les femmes (EIGE) et l'Agence des droits fondamentaux de l'UE (FRA) en 2024, en France, 4 femmes sur 10 ont déjà été victimes de harcèlement sexuel au travail. Comment reconnaitre et prévenir les violences faites aux femmes en milieu professionnel ? Quelles prises en charge sont mises à disposition des victimes ?  Clémence Sientzoff, psychologue psychothérapeute spécialisée dans la prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles, travail en libéral et au centre AVIV du CIDFF 21. Et co-vice-présidente du Réseau NON en Bourgogne Franche Comté Dr Laure Mengueme, psychiatre à l'hôpital Jamot de Yaoundé, au Cameroun.  Un reportage de Thalie Mpouho À écouter aussiQuelle justice face aux féminicides et aux violences sexuelles ? Programmation musicale :  ►  Chaka Khan – I'm every woman ► Jimmy Cliff - I can see clearly now 

7 milliards de voisins
Quelle justice face aux féminicides et aux violences sexuelles?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 48:29


Dans un rapport de septembre 2025, le Groupe d'experts sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (Grevio), une émanation du Conseil de l'Europe, s'alarme notamment de la situation française. Dans le cas de la France, le taux de poursuites judiciaires à l'encontre des auteurs de violences sexuelles est en effet très faible. 83% des affaires sont classées sans suite, jusqu'à 94% en cas de viols. Des statistiques qui peuvent décourager de nombreuses victimes à s'engager dans des procédures judiciaires.   Des avancées sont à noter. Fin octobre 2025, la France a inscrit la notion de non-consentement dans la définition pénale du viol et des agressions sexuelles, rejoignant d'autres pays parmi lesquels le Canada, l'Espagne, la Suède ou encore la Norvège.   Si les législations évoluent, les attentes se font de plus en plus fortes vis-à-vis des institutions judiciaires et policières dans l'accompagnement des victimes. Huit ans après #MeToo, pourquoi encore tant d'impunité dans les affaires de violences sexuelles ? Des procès à l'image de l'affaire des viols de Mazan en France, où les accusés ont écopé de lourdes peines, peuvent-ils faire évoluer les tribunaux ?   À l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.  Avec :  • Negar Haeri, avocate pénaliste, ancienne secrétaire de la Conférence des avocats du barreau de Paris. Elle a défendu les intérêts de la famille de Shaïna Hansye, brulée vive à Creil, en France en 2019. Autrice de La jeune fille et la mort (Seuil, 2025)  • Floriane Volt, directrice des affaires publiques et juridiques à la Fondation des femmes. • Delphine Griveaud, chargée de recherche au Fonds national de la recherche scientifique belge, docteure en science politique à l'Université catholique de Louvain (Belgique) et à l'Université Paris-Nanterre. Autrice de Réparer la justice. Enquête sur les pratiques restauratives en France (La découverte, 2025).  En fin d'émission, le portrait d'Oumou Khaïry Diallo, 25 ans, militante féministe et directrice exécutive du Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée.   Depuis ses 16 ans, elle lutte contre les mariages d'enfants, pour l'accès à l'éducation des filles dans son pays et plaide sur la scène internationale pour renforcer les politiques publiques en faveur des droits des filles (notamment lors de la Commission sur la condition de la femme à l'ONU). Notre reporter Raphaëlle Constant l'a rencontrée lors de son passage à Paris à l'occasion de la 4ᵉ Conférence ministérielle des diplomaties féministes.  Programmation musicale :   ► Bonnie Banane - Franchement ► Jahman Xpress feat. Souleymane Faye & Soda Mama & Kine Lam - Arva

Priorité santé
Violences faites aux femmes en milieu professionnel

Priorité santé

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 48:30


À l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui se tient le 25 novembre, nous parlons des violences subies dans le cadre professionnel : injures sexistes, menaces, violences physiques… Selon une étude conjointement réalisée par Eurostat, l'Institut européen pour l'égalité entre les hommes et les femmes (EIGE) et l'Agence des droits fondamentaux de l'UE (FRA) en 2024, en France, 4 femmes sur 10 ont déjà été victimes de harcèlement sexuel au travail. Comment reconnaitre et prévenir les violences faites aux femmes en milieu professionnel ? Quelles prises en charge sont mises à disposition des victimes ?  Clémence Sientzoff, psychologue psychothérapeute spécialisée dans la prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles, travail en libéral et au centre AVIV du CIDFF 21. Et co-vice-présidente du Réseau NON en Bourgogne Franche Comté Dr Laure Mengueme, psychiatre à l'hôpital Jamot de Yaoundé, au Cameroun.  Un reportage de Thalie Mpouho À écouter aussiQuelle justice face aux féminicides et aux violences sexuelles ? Programmation musicale :  ►  Chaka Khan – I'm every woman ► Jimmy Cliff - I can see clearly now 

Invité Afrique
Dieynaba N'Diom: «Une femme qui va porter plainte contre son mari va être stigmatisée»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 4:14


Toutes les dix minutes, une femme est tuée dans le monde. C'est à partir de ce terrible constat que, depuis 25 ans, les Nations unies font du 25 novembre la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Depuis 25 ans, plusieurs associations africaines se mobilisent contre les féminicides et les viols. Mais dans de nombreux pays, les hommes politiques ne suivent pas, et ces violences restent toujours aussi nombreuses. La sociologue mauritanienne Dieynaba N'Diom appartient au Réseau des féministes d'Afrique de l'Ouest. En ligne de Nouakchott, elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi y a-t-il beaucoup de femmes battues qui ne portent pas plainte ? Dieynaba N'Diom : Alors c'est difficile de répondre à cette question. Et en même temps, très facile parce qu'on sait qu'on est dans des sociétés patriarcales et que le pouvoir est centré autour de la domination des hommes qui détiennent le pouvoir. Et du coup, tout le processus en fait, qui doit aboutir à ce que les femmes portent plainte ou qu'elles aient accès à la justice, est très, très difficile. Parce que déjà socialement, c'est très compliqué pour une femme de dénoncer un mari violent, de dénoncer un époux qui est violent parce que tout simplement, dans l'inconscient populaire, une femme qui supporte la violence est mieux vue qu'une femme qui la dénonce. Et parce que dans nos familles, de manière générale, dans toutes les communautés, ce qui est la norme, c'est de pouvoir supporter l'insupportable. Parce qu'une femme qui va aller porter plainte contre son mari va être stigmatisée, donc elle sera victime deux fois, elle sera victime d'être violentée, mais elle sera aussi stigmatisée au sein de sa propre famille, même souvent, et au sein de sa belle-famille et de la communauté, de la société, pour avoir osé porter plainte contre son mari. Et bien sûr, la réponse aussi de l'État est là. C'est-à-dire que nos structures, que ça soit la police, que ça soit un peu partout, on est dans des structures où le poids social, il est là. Donc, souvent, ce sont des plaintes qui ne sont pas prises au sérieux. Souvent, les femmes se découragent même avec les va-et-vient qu'il faut faire, il faut aller chercher telle chose, il faut aller chercher telle réquisition, il faut aller à tel commissariat. Les femmes se découragent si elles ne sont pas accompagnées par les associations ou les organisations qui font la prise en charge. Et pour les femmes qui ont le courage de porter plainte, est-ce qu'il y a un barrage ensuite de la part des policiers qui n'enregistrent pas leurs plaintes ? Le problème, c'est comment on accueille les femmes, comment on les écoute, comment on les met à l'aise pour qu'elles ne se sentent pas déjà avec un petit ou même un grand poids de culpabilisation, parce qu'on sait qu'au niveau social, ce sera compliqué, la plaignante sera stigmatisée, elle sera pointée du doigt pour avoir porté plainte contre un mari violent. Donc, que ça soit la police, que ça soit toutes les institutions, elles doivent être formées sur comment accueillir, comment prendre en charge les victimes de violences. C'est pour cela qu'on demande à chaque fois aux femmes, quand elles veulent porter plainte, qu'elles se fassent accompagner par les organisations qui ont l'habitude de prendre en charge les femmes qui sont victimes de violences. Maintenant, au niveau judiciaire, sur l'accès à la justice, je prends l'exemple de la Mauritanie, il y a énormément de plaintes contre les violences sexuelles, mais rares sont les plaintes qui aboutissent. Ça, c'est la première des choses. Mais l'autre chose aussi, et pas des moindres, une femme qui est victime de viol a une chance sur deux de se retrouver en prison, si elle n'arrive pas à prouver qu'elle a été victime de viol. Et bien sûr, le problème, c'est qu'au niveau juridique, on a tellement un vide juridique, on a un arsenal juridique qui ne définit même pas ce qu'est le viol. Il n'y a aucun article qui définit ce qu'est le viol en Mauritanie. Alors vous parlez de la Mauritanie. Pour que les tribunaux puissent sanctionner les coupables, il faut que le code pénal de leur pays le permette. Est-ce qu'il y a des pays africains où le crime de harcèlement et de violences sexuelles est inscrit dans le code pénal ? Il y a même des pays qui sont allés un peu plus loin. Par exemple le Sénégal, où le viol a été criminalisé. Donc ça, c'est un très grand pas. Il y a des pays où le code pénal le reconnaît, comme il y a des pays où ils ont tout l'arsenal juridique, toutes les conventions qu'il faut, toutes les lois qu'il faut. Le problème, c'est l'applicabilité. C'est de voir que les femmes sachent, en fait, quelles sont les démarches à faire pour avoir accès à la justice, qu'elles se fassent accompagner, mais surtout la question de l'impunité, parce qu'il y a tellement de cas de violences où ce sont souvent des non-lieux, que les femmes ont l'impression qu'on peut aller sur des démarches juridiques pendant une année ou deux ou même plus, sans pour autant avoir de la justice. Quels sont les pays où les lois existent et où elles sont appliquées ? Ce sera difficile de donner un exemple comme ça, mais je sais que les lois d'un pays à un autre, ça varie. Je ne dirai pas que tel pays est champion en application de la loi, mais je sais que, par exemple, le fait que, au niveau du Sénégal, le viol soit criminalisé, c'est déjà une très bonne évolution et on espère qu'au niveau de la sous-région, on aura des lois aussi fortes que, par exemple, au niveau du Sénégal. Et ce que vous dites, c'est que le viol n'est toujours pas criminalisé dans votre pays, la Mauritanie ? Non. En Mauritanie, on n'a même pas de projet de loi sur les violences faites aux femmes. Je disais qu'il n'y a aucun article qui définit ce qu'est le viol. Donc criminaliser encore moins.

Accents d'Europe
En Turquie, la violence contre les femmes ne connait pas de répit

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 19:30


En Turquie, les associations, et même le président de la République tirent la sonnette d'alarme. Il n'y a pas que les féminicides qui sont en hausse, les ONG se penchent aussi sur les morts suspectes : des morts maquillées en suicides ou en accidents. Elles ont plus que doublé, au cours des cinq dernières années, signe que les autorités et le pouvoir judiciaire ne se donnent pas les moyens pour lutter contre cette violence. C'est le reportage à Ankara d'Anne Andlauer.  À l'occasion de cette Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, quelques chiffres : en France, on compte chaque jour trois femmes victimes de féminicide ou tentative de féminicide conjugal. Dans le monde, plus de 50 000 femmes et filles ont été tuées par un proche en 2024, soit une femme toutes les dix minutes, selon les chiffres de l'ONU qui déplore l'absence de progrès pour lutter contre ces crimes. Le train Kiev-Kramatorsk Alors que les pourparlers se poursuivent sur l'Ukraine, les bombardements russes sur la ville de Kiev ont été particulièrement violents la nuit dernière, ils ont fait six morts et treize blessés. Les infrastructures énergétiques sont visées, mais les transports ne sont pas épargnés. C'est le cas du train qui, pendant ces trois dernières années, a relié Kiev aux villes   de Sloviansk et Kramatorsk dans le Donbass, dans l'est du pays, près de la ligne de front. Il a permis d'acheminer des milliers de personnes.  Mais aujourd'hui, la compagnie ferroviaire a dû arrêter la ligne à Kharkiv. Le reste du voyage s'effectue désormais en navettes aux itinéraires changeant en fonction de la dangerosité des routes. La fin d'un lien entre l'arrière et le front pour les familles et les soldats que tout le monde espère temporaire. Petit aperçu du voyage avec notre correspondante Emmanuelle Chaze.   À lire aussiUkraine : nouvelle attaque russe « massive » sur les infrastructures énergétiques, Kiev riposte La rénovation du Palais des Nations Les grandes instances multilatérales héritées de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas les faveurs du président américain. L'ONU n'échappe pas à la crise, menacée d'asphyxie financière, certaines de ses agences ont déjà dû licencier.  Mais dans ses bâtiments principaux, à New York ou Genève, il faut rénover. Sur les bords du lac Léman, le Palais des Nations est en travaux depuis huit ans et les surcoûts sont en décalage complet avec les plans sociaux. Ils touchent déjà 20% du personnel alors qu'il faudra sans doute dépenser un milliard d'euros en plus pour rénover le bâtiment. Visite du chantier au Palais des Nations, un des plus grands centres de conférence du monde. Reportage de Jérémie Lanche.   La chronique d'ENTR  Et place à notre rendez-vous avec la rédaction d'ENTR, le média qui parle d'Europe aux jeunes sur les réseaux sociaux. Tiffany Fillon nous parle de son reportage en Allemagne sur les manifestations pro-palestiniennes. La vidéo du reportage est à retrouver ici.

7 milliards de voisins
Quelle justice face aux féminicides et aux violences sexuelles?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 48:29


Dans un rapport de septembre 2025, le Groupe d'experts sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (Grevio), une émanation du Conseil de l'Europe, s'alarme notamment de la situation française. Dans le cas de la France, le taux de poursuites judiciaires à l'encontre des auteurs de violences sexuelles est en effet très faible. 83% des affaires sont classées sans suite, jusqu'à 94% en cas de viols. Des statistiques qui peuvent décourager de nombreuses victimes à s'engager dans des procédures judiciaires.   Des avancées sont à noter. Fin octobre 2025, la France a inscrit la notion de non-consentement dans la définition pénale du viol et des agressions sexuelles, rejoignant d'autres pays parmi lesquels le Canada, l'Espagne, la Suède ou encore la Norvège.   Si les législations évoluent, les attentes se font de plus en plus fortes vis-à-vis des institutions judiciaires et policières dans l'accompagnement des victimes. Huit ans après #MeToo, pourquoi encore tant d'impunité dans les affaires de violences sexuelles ? Des procès à l'image de l'affaire des viols de Mazan en France, où les accusés ont écopé de lourdes peines, peuvent-ils faire évoluer les tribunaux ?   À l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.  Avec :  • Negar Haeri, avocate pénaliste, ancienne secrétaire de la Conférence des avocats du barreau de Paris. Elle a défendu les intérêts de la famille de Shaïna Hansye, brulée vive à Creil, en France en 2019. Autrice de La jeune fille et la mort (Seuil, 2025)  • Floriane Volt, directrice des affaires publiques et juridiques à la Fondation des femmes. • Delphine Griveaud, chargée de recherche au Fonds national de la recherche scientifique belge, docteure en science politique à l'Université catholique de Louvain (Belgique) et à l'Université Paris-Nanterre. Autrice de Réparer la justice. Enquête sur les pratiques restauratives en France (La découverte, 2025).  En fin d'émission, le portrait d'Oumou Khaïry Diallo, 25 ans, militante féministe et directrice exécutive du Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée.   Depuis ses 16 ans, elle lutte contre les mariages d'enfants, pour l'accès à l'éducation des filles dans son pays et plaide sur la scène internationale pour renforcer les politiques publiques en faveur des droits des filles (notamment lors de la Commission sur la condition de la femme à l'ONU). Notre reporter Raphaëlle Constant l'a rencontrée lors de son passage à Paris à l'occasion de la 4ᵉ Conférence ministérielle des diplomaties féministes.  Programmation musicale :   ► Bonnie Banane - Franchement ► Jahman Xpress feat. Souleymane Faye & Soda Mama & Kine Lam - Arva

Accents d'Europe
En Turquie, la violence contre les femmes ne connait pas de répit

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 19:30


En Turquie, les associations, et même le président de la République tirent la sonnette d'alarme. Il n'y a pas que les féminicides qui sont en hausse, les ONG se penchent aussi sur les morts suspectes : des morts maquillées en suicides ou en accidents. Elles ont plus que doublé, au cours des cinq dernières années, signe que les autorités et le pouvoir judiciaire ne se donnent pas les moyens pour lutter contre cette violence. C'est le reportage à Ankara d'Anne Andlauer.  À l'occasion de cette Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, quelques chiffres : en France, on compte chaque jour trois femmes victimes de féminicide ou tentative de féminicide conjugal. Dans le monde, plus de 50 000 femmes et filles ont été tuées par un proche en 2024, soit une femme toutes les dix minutes, selon les chiffres de l'ONU qui déplore l'absence de progrès pour lutter contre ces crimes. Le train Kiev-Kramatorsk Alors que les pourparlers se poursuivent sur l'Ukraine, les bombardements russes sur la ville de Kiev ont été particulièrement violents la nuit dernière, ils ont fait six morts et treize blessés. Les infrastructures énergétiques sont visées, mais les transports ne sont pas épargnés. C'est le cas du train qui, pendant ces trois dernières années, a relié Kiev aux villes   de Sloviansk et Kramatorsk dans le Donbass, dans l'est du pays, près de la ligne de front. Il a permis d'acheminer des milliers de personnes.  Mais aujourd'hui, la compagnie ferroviaire a dû arrêter la ligne à Kharkiv. Le reste du voyage s'effectue désormais en navettes aux itinéraires changeant en fonction de la dangerosité des routes. La fin d'un lien entre l'arrière et le front pour les familles et les soldats que tout le monde espère temporaire. Petit aperçu du voyage avec notre correspondante Emmanuelle Chaze.   À lire aussiUkraine : nouvelle attaque russe « massive » sur les infrastructures énergétiques, Kiev riposte La rénovation du Palais des Nations Les grandes instances multilatérales héritées de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas les faveurs du président américain. L'ONU n'échappe pas à la crise, menacée d'asphyxie financière, certaines de ses agences ont déjà dû licencier.  Mais dans ses bâtiments principaux, à New York ou Genève, il faut rénover. Sur les bords du lac Léman, le Palais des Nations est en travaux depuis huit ans et les surcoûts sont en décalage complet avec les plans sociaux. Ils touchent déjà 20% du personnel alors qu'il faudra sans doute dépenser un milliard d'euros en plus pour rénover le bâtiment. Visite du chantier au Palais des Nations, un des plus grands centres de conférence du monde. Reportage de Jérémie Lanche.   La chronique d'ENTR  Et place à notre rendez-vous avec la rédaction d'ENTR, le média qui parle d'Europe aux jeunes sur les réseaux sociaux. Tiffany Fillon nous parle de son reportage en Allemagne sur les manifestations pro-palestiniennes. La vidéo du reportage est à retrouver ici.

Revue de presse internationale
À la Une: la lutte contre les violences faites aux femmes

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 3:55


Aujourd'hui 25 novembre, c'est la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Avec ce rappel édifiant, formulé par El Pais à Madrid : « les violences sexistes demeurent la forme de violence la plus répandue et la plus fréquente au monde ». En effet, précise le quotidien espagnol, « les agressions commises par des partenaires intimes, en grande majorité par des hommes contre des femmes, sont plus fréquentes que les homicides et les décès ou blessures graves résultant des guerres et des attentats terroristes ».  Il y a encore quelques années, rappelle El Pais, « le silence entourant les violences conjugales subies par de nombreuses femmes était monnaie courante (en Espagne). Ce silence était profondément ancré. Les normes sociales de l'époque supposaient que les femmes devaient satisfaire les désirs sexuels de leurs maris et que les hommes avaient le droit de décider du moment des rapports sexuels. Cet ordre social acceptait la violence physique et psychologique comme moyen de résoudre les conflits familiaux, renforçant ainsi le pouvoir intime des hommes sur les femmes ». Depuis, de nombreux progrès ont été accomplis. « Toutefois, pointe encore El Pais, les violences sexistes demeurent une menace persistante et universelle pour le bien-être des femmes ». Des chiffres terribles En effet, renchérit La Croix à Paris, « la réalité quotidienne décrite par les statistiques est effrayante. En France, entre 2023 et 2024, 107 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. Une femme est victime toutes les deux minutes de viol, tentative de viol ou d'agression sexuelle. (…) Derrière ces chiffres terribles, publiés jeudi dernier par la Mission interministérielle pour la protection des femmes, ce sont des jeunes filles et des femmes marqués à vie par la violence, soupire La Croix. Ils dégagent également une impression amère : malgré le statut de "grande cause du quinquennat", malgré la libération de la parole entraînée par le mouvement #MeToo, la lutte pour mettre fin au système de domination masculine qui structure encore notre société ne progresse pas suffisamment ». « Est-ce que c'est un viol ? » Libération consacre aux violences faites aux femmes un dossier de huit pages. On peut y lire notamment ce reportage dans les coulisses du 3919 : sur cette « plateforme d'écoute nationale destinée aux femmes victimes de violences, d'autres femmes conseillent, orientent et rassurent. Un travail émotionnellement éprouvant ». Exemple de dialogue : « "Je vous appelle parce que mon copain a insisté pour avoir un rapport. Je l'ai repoussé, j'avais mal, mais il m'a fait culpabiliser, m'a manipulée, et j'ai fini par accepter". La jeune femme marque une pause. "Est-ce que c'est un viol ?". De l'autre côté du combiné, une respiration. La réponse n'est pas précipitée. On devine que c'est le temps qu'il faut pour jauger : dire la vérité, sans que cela fasse plus de mal. "Vous avez subi une pression psychologique, il n'était pas possible pour vous de dire non. Ce que vous décrivez, pour moi et pour la loi, c'est un viol et c'est répréhensible", affirme Romy, 30 ans, écoutante sur la plateforme du 3919 depuis trois ans ». Romy qui avoue à Libération qu'elle « est parfois submergée, pas assez outillée ». Et le plus difficile, poursuit-elle, c'est « la frustration face à l'injustice. On ne peut pas changer le système et on n'a pas toutes les réponses. Parfois, les personnes qui appellent ne sont pas satisfaites et ça, c'est plus dur à gérer que le récit de violence ». Repenser l'éducation des garçons Alors l'une des solutions, pointe Le Temps à Genève, est de « renverser la perspective », de « réinventer l'éducation des garçons », de « repenser les normes et les valeurs avec lesquelles ils grandissent ». C'est-à-dire, précise le quotidien suisse, « apprendre aux garçons à prendre soin d'eux-mêmes et des autres, leur transmettre de nouveaux modèles moins axés sur la performance et la rivalité et davantage sur la coopération et l'empathie. Leur montrer des figures masculines intéressantes qui rompent avec les clichés constitue un puissant levier de prévention des violences sexistes. Mais repenser l'éducation des garçons ne peut pas reposer sur la seule responsabilité des parents, relève encore Le Temps. Cela devrait devenir le projet central d'une société égalitaire, partagé par l'école, les structures d'accueil de la petite enfance et tous les adultes qui les entourent. Un projet pour s'émanciper d'un système sexiste qui enferme tout le monde ».

Invité du jour
Masculinistes : des mâles, des maux ? Avec C. Castelain-Meunier, C. Illouz et M.-A. Yataghene

Invité du jour

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 45:15


Dans l'immense majorité des cas, la violence à l'encontre des femmes est perpétrée par des hommes. Dans le cas des violences sexuelles, c'est 97%... Quels enfants les hommes violents d'aujourd'hui étaient-ils ? Quel chemin les garçons de notre époque peuvent-ils emprunter, bousculés qu'ils sont dans une société post-#MeToo ou les contenus masculinistes sont disponibles partout et tout le temps ? Comment éduquer collectivement nos fils pour ne plus avoir à protéger nos filles ?

Reportage International
Féminicides en Turquie: les ONG dénoncent l'augmentation de «morts suspectes» et l'inaction de la justice

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 2:29


En cette journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, les ONG féministes en Turquie alertent sur la hausse inquiétante du nombre de « morts suspectes » en Turquie. Des décès de femmes dont les circonstances ne permettent pas d'exclure la possibilité d'un meurtre. Leur nombre a plus que doublé en cinq ans. Les ONG y voient un symbole de l'échec des autorités à lutter contre ces violences. Le reportage de notre correspondante Anne Andlauer à Ankara est à retrouver dans son intégralité dans Accents d'Europe.   À lire aussiIdéologie masculiniste et violences faites aux femmes: les liaisons dangereuses

Décryptage
Idéologie masculiniste et violences faites aux femmes: les liaisons dangereuses

Décryptage

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 19:30


À l'heure où les droits des femmes vacillent dans plusieurs régions du monde, une dynamique inquiétante s'impose peu à peu : celle d'une idéologie masculiniste, qui s'ancre à la fois dans la politique, dans la culture numérique et dans les imaginaires collectifs. Des États-Unis post-Roe v. Wade à certaines démocraties européennes en tension, cette mouvance trouve un terrain fertile dans les crises successives (économique, sanitaire, identitaire) et se nourrit d'un discours viriliste qui oppose brutalement égalité et «ordre naturel». Dans le sillage du trumpisme, elle façonne des politiques publiques, réécrit des normes sociales, alimente des colères masculines et encourage des violences qui touchent de plein fouet les femmes les plus fragiles. Cette résurgence n'est pas anecdotique : elle constitue une menace idéologique qui dépasse les frontières et interroge les fondements mêmes de nos démocraties. Comment ce courant s'est-il diffusé ? Quels effets a-t-il sur les droits reproductifs, sur la sécurité numérique des femmes, sur leur santé mentale et physique ? Et pourquoi maintenant ? Décryptage pour en comprendre les ressorts, les ramifications et les dangers.  Avec :  - Marie-Cécile Naves, directrice de recherche à l'IRIS, directrice de l'Observatoire genre et géopolitique, autrice de Géopolitique des féminismes (Eyrolles).

Reportage France
Violences faites aux femmes: ces «abritants» qui offrent une chambre dans leur logement

Reportage France

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 2:30


Ce mardi 25 novembre 2025, c'est la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. À cette occasion, rencontre en France avec une « abritante ». C'est le surnom de ces personnes qui mettent à disposition chez elles une chambre pour accueillir des victimes de violences conjugales et intrafamiliales. Ces bénévoles le font dans le cadre de l'association « Un abri qui sauve des vies ». Une association créée par des étudiants en 2020 durant le confinement du Covid-19 dans le but de mettre à disposition des victimes un hébergement d'urgence citoyen. Le fonctionnement de l'association Un abri qui sauve des vies repose sur un réseau de 1 100 professionnels et particuliers qui mettent gratuitement à disposition un appartement ou une chambre pour la mise à l'abri des victimes de violence conjugale ou intra-familiale. Julie est chef d'entreprise dans la Tech. Depuis trois ans, elle accueille temporairement dans son appartement parisien des femmes. « Ici, on est dans le salon, elles ont accès à l'ensemble des parties communes : la cuisine, les toilettes, la salle de bain et le salon. Et puis elles ont une chambre pour elles qui est ici. Vous avez un canapé-lit et un bureau si elles ont besoin de travailler et également un accès direct à la salle de bain. » Comme Julie, 1 100 citoyens proposent gratuitement un hébergement ponctuel aux bénéficiaires, par l'intermédiaire de l'association. « C'est très bien organisé. Ils nous contactent pour savoir si on peut héberger le soir même ou le lendemain. Si c'est possible, on répond positivement et un contrat est signé. On prend ensuite un rendez-vous avec la personne bénéficiaire de la chambre, du logement afin de pouvoir l'accueillir pendant le temps défini avec l'association. » À lire aussiLe difficile parcours administratif des femmes migrantes victimes de violences sexuelles Les abritants sont sélectionnés  Une fois inscrit sur le site de l'association, les abritants n'ont aucune démarche à faire.  C'est l'association qui s'occupe de l'organisation de la mise à l'abri des bénéficiaires. Charlyne Péculier, fondatrice et directrice générale de l'association : « On a des victimes qui nous contactent via notre permanence téléphonique qui sont souvent orientées par des professionnels pour une mise à l'abri. Si le cas de la situation du demandeur rentre dans notre cadre, on met en place rapidement une mise à l'abri grâce à notre base de données d'abritantes et d'abritants. Et évidemment, ce sont des abritants que l'on a sélectionnés et que l'on accompagne dans leur engagement. » Une mise à l'abri dure en moyenne 15 jours, sans obligation d'accueil pour les abritants. Et pour devenir membre du réseau de l'association, la démarche est simple : « Quand on veut devenir abritant, on s'inscrit sur le site internet de l'association. C'est un formulaire tout simple à remplir et la mise en place est rapide. » Un abri qui sauve des vies propose uniquement un hébergement temporaire le temps de trouver une solution durable. Il s'agit d'un dispositif qui vient en complément des structures mises en place par l'État, mais qui sont très fréquemment saturées. En France, 40% des femmes victimes de violence n'ont aucune solution d'hébergement. À lire aussiFrance: manifestation contre les violences faites aux femmes, le gouvernement décrié

Reportage international
Féminicides en Turquie: les ONG dénoncent l'augmentation de «morts suspectes» et l'inaction de la justice

Reportage international

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 2:29


En cette journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, les ONG féministes en Turquie alertent sur la hausse inquiétante du nombre de « morts suspectes » en Turquie. Des décès de femmes dont les circonstances ne permettent pas d'exclure la possibilité d'un meurtre. Leur nombre a plus que doublé en cinq ans. Les ONG y voient un symbole de l'échec des autorités à lutter contre ces violences. Le reportage de notre correspondante Anne Andlauer à Ankara est à retrouver dans son intégralité dans Accents d'Europe.   À lire aussiIdéologie masculiniste et violences faites aux femmes: les liaisons dangereuses

Invité culture
Avec «Rouge Signal», Laurie Agusti raconte la dérive masculiniste d'un jeune français

Invité culture

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 3:29


Rouge signal, c'est le nom d'une couleur de vernis utilisée pour sublimer les ongles. C'est aussi le titre d'un roman graphique très remarqué, publié aux éditions 2042. Il s'agit de la première bande dessinée de Laurie Agusti, qui raconte la radicalisation masculiniste d'un jeune homme blanc. Alexandre, malheureux en amour, rumine son ressentiment tout en observant de chez lui, sur le trottoir d'en face, quatre femmes employées d'un salon de beauté. À lire aussiMasculinisme : épiphénomène ou vraie tendance de société ?

Invité Culture
Avec «Rouge Signal», Laurie Agusti raconte la dérive masculiniste d'un jeune français

Invité Culture

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 3:29


Rouge signal, c'est le nom d'une couleur de vernis utilisée pour sublimer les ongles. C'est aussi le titre d'un roman graphique très remarqué, publié aux éditions 2042. Il s'agit de la première bande dessinée de Laurie Agusti, qui raconte la radicalisation masculiniste d'un jeune homme blanc. Alexandre, malheureux en amour, rumine son ressentiment tout en observant de chez lui, sur le trottoir d'en face, quatre femmes employées d'un salon de beauté. À lire aussiMasculinisme : épiphénomène ou vraie tendance de société ?

Sage-Femme Authentique
Déclenchement = 6 fois plus de césarienne ?! QSF65

Sage-Femme Authentique

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 18:42


Après l'épisode sur le score de Bishop, vous avez été nombreuses à me poser LA question : « Pourquoi le déclenchement augmente-t-il le risque de césarienne, surtout quand c'est ton premier bébé ? » Alors aujourd'hui, on se retrouve pour un épisode coup de poing. Parce qu'on ne peut pas continuer à laisser des femmes se faire déclencher sans savoir ce que cela implique réellement.

Le Cours de l'histoire
Preuves d'humanité, hier et aujourd'hui 2/4 : Gisèle Halimi et les droits des femmes

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 16:16


durée : 00:16:16 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - De la voix de l'avocate Gisèle Halimi dans les années 1970 à celle des militantes aujourd'hui, le combat pour les droits des femmes se poursuit partout dans le monde. - réalisation : Benjamin Hû

Reportage International
Irlande: des survivants des «écoles industrielles» obtiennent gain de cause après une grève de la faim

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 2:46


C'est une page sombre de l'histoire irlandaise. Jusqu'à la fin des années 1970, des milliers d'enfants, pauvres ou orphelins, étaient placés par les tribunaux, sous la tutelle de religieuses, dans des institutions censées les éduquer. Or, ces « écoles » dites industrielles furent souvent le théâtre de violences – physiques, psychologiques et sexuelles –, infligées à des générations d'enfants. Quatre survivants, trois femmes et un homme, ont vécu pendant près de deux mois dans la rue, devant le Parlement de Dublin. Emmitouflée dans plusieurs pulls, Miriam se tient devant la tente qu'elle a partagée avec trois autres survivants durant 52 jours. Placée bébé à l'école industrielle de Tralee, dans l'ouest de l'Irlande, elle raconte, à 68 ans aujourd'hui, l'enfer que les religieuses faisaient subir aux enfants « La première chose que les Sœurs faisaient, c'est te voler ton nom pour t'attribuer un numéro : le mien, c'était 1-0-6-1. Elles t'arrachaient ta personnalité, ta dignité, ta voix… Nous n'allions jamais nulle part, nous n'avions ni dentifrice, ni savon, et jamais d'eau chaude. Nos journées se résumaient à coudre, à travailler, pour des gens de dehors. Et pour cela, nous n'avons jamais été payés », témoigne-t-elle. En plus du travail forcé, les religieuses – dont la « charité » n'avaient que le nom – infligeaient aux enfants violences et humiliations. « Elles t'attachaient nue à un lit, l'une d'elles comptait, et elles te frappaient cent fois. Et elles forçaient tes frères et sœurs, et tes amis, à regarder… », se souvient-elle avec effroi. Ces écoles industrielles font partie de ces institutions gérées conjointement par l'État irlandais et l'Église, tout au long du XXe siècle. L'un des plus grands scandales du pays, au même titre que les couvents de la Madeleine, où plus de 30 000 femmes – considérées impures – étaient condamnées à travailler sans relâche, exploitées par les nonnes. Selon James Gallen, professeur et spécialiste des institutions religieuses à la Dublin City University (DCU), après huit siècles de domination britannique, l'Église catholique a su profiter à cette époque de la fragilité d'un État tout juste sorti de la guerre civile pour étendre son emprise. « L'Irlande nouvellement indépendante était en proie à une profonde insécurité sur son identité. On craignait de découvrir que les Irlandais étaient incapables de se gouverner eux-mêmes, que notre idéal d'une Irlande sainte et catholique n'était qu'une illusion. C'est pourquoi les autorités étaient très déterminées à présenter l'Irlande comme un pays moralement pur », explique-t-il. Depuis presque deux mois, les quatre survivants affirmaient ne vivre que d'eau et de café. Et pourtant, rien n'a entamé la force du groupe, selon Miriam : « Je pense que c'est parce que nous avons souffert enfants : nous sommes des survivants, et c'est pour ça que nous sommes plus forts qu'ils ne le pensent. Ils commencent seulement à comprendre la résilience et la détermination que nous avons. Nous resterons ici jusqu'à ce que nous obtenions ce que le gouvernement nous a promis. » Et c'est enfin chose faite ! Mardi, le Premier ministre irlandais, Micheál Martin, les a appelés à mettre fin à leur mouvement. Les grévistes de la faim devraient désormais bénéficier de soins médicaux gratuits, ainsi que d'un soutien financier. Le soulagement pour Miriam, qui dit s'être battue non seulement pour elle, mais aussi pour les 4 000 autres survivants des écoles industrielles irlandaises.  À lire aussiIrlande: exhumation de 796 bébés d'un foyer religieux, «nous pensions que ce jour n'arriverait jamais»

Reportage international
Irlande: des survivants des «écoles industrielles» obtiennent gain de cause après une grève de la faim

Reportage international

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 2:46


C'est une page sombre de l'histoire irlandaise. Jusqu'à la fin des années 1970, des milliers d'enfants, pauvres ou orphelins, étaient placés par les tribunaux, sous la tutelle de religieuses, dans des institutions censées les éduquer. Or, ces « écoles » dites industrielles furent souvent le théâtre de violences – physiques, psychologiques et sexuelles –, infligées à des générations d'enfants. Quatre survivants, trois femmes et un homme, ont vécu pendant près de deux mois dans la rue, devant le Parlement de Dublin. Emmitouflée dans plusieurs pulls, Miriam se tient devant la tente qu'elle a partagée avec trois autres survivants durant 52 jours. Placée bébé à l'école industrielle de Tralee, dans l'ouest de l'Irlande, elle raconte, à 68 ans aujourd'hui, l'enfer que les religieuses faisaient subir aux enfants « La première chose que les Sœurs faisaient, c'est te voler ton nom pour t'attribuer un numéro : le mien, c'était 1-0-6-1. Elles t'arrachaient ta personnalité, ta dignité, ta voix… Nous n'allions jamais nulle part, nous n'avions ni dentifrice, ni savon, et jamais d'eau chaude. Nos journées se résumaient à coudre, à travailler, pour des gens de dehors. Et pour cela, nous n'avons jamais été payés », témoigne-t-elle. En plus du travail forcé, les religieuses – dont la « charité » n'avaient que le nom – infligeaient aux enfants violences et humiliations. « Elles t'attachaient nue à un lit, l'une d'elles comptait, et elles te frappaient cent fois. Et elles forçaient tes frères et sœurs, et tes amis, à regarder… », se souvient-elle avec effroi. Ces écoles industrielles font partie de ces institutions gérées conjointement par l'État irlandais et l'Église, tout au long du XXe siècle. L'un des plus grands scandales du pays, au même titre que les couvents de la Madeleine, où plus de 30 000 femmes – considérées impures – étaient condamnées à travailler sans relâche, exploitées par les nonnes. Selon James Gallen, professeur et spécialiste des institutions religieuses à la Dublin City University (DCU), après huit siècles de domination britannique, l'Église catholique a su profiter à cette époque de la fragilité d'un État tout juste sorti de la guerre civile pour étendre son emprise. « L'Irlande nouvellement indépendante était en proie à une profonde insécurité sur son identité. On craignait de découvrir que les Irlandais étaient incapables de se gouverner eux-mêmes, que notre idéal d'une Irlande sainte et catholique n'était qu'une illusion. C'est pourquoi les autorités étaient très déterminées à présenter l'Irlande comme un pays moralement pur », explique-t-il. Depuis presque deux mois, les quatre survivants affirmaient ne vivre que d'eau et de café. Et pourtant, rien n'a entamé la force du groupe, selon Miriam : « Je pense que c'est parce que nous avons souffert enfants : nous sommes des survivants, et c'est pour ça que nous sommes plus forts qu'ils ne le pensent. Ils commencent seulement à comprendre la résilience et la détermination que nous avons. Nous resterons ici jusqu'à ce que nous obtenions ce que le gouvernement nous a promis. » Et c'est enfin chose faite ! Mardi, le Premier ministre irlandais, Micheál Martin, les a appelés à mettre fin à leur mouvement. Les grévistes de la faim devraient désormais bénéficier de soins médicaux gratuits, ainsi que d'un soutien financier. Le soulagement pour Miriam, qui dit s'être battue non seulement pour elle, mais aussi pour les 4 000 autres survivants des écoles industrielles irlandaises.  À lire aussiIrlande: exhumation de 796 bébés d'un foyer religieux, «nous pensions que ce jour n'arriverait jamais»

Le Cours de l'histoire
Preuves d'humanité, hier et aujourd'hui 2/4 : Gisèle Halimi et les droits des femmes

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 16:00


durée : 00:16:00 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - De la voix de l'avocate Gisèle Halimi dans les années 1970 à celle des militantes aujourd'hui, le combat pour les droits des femmes se poursuit partout dans le monde. - réalisation : Benjamin Hû

ONU Info

La dignité des jeunes filles et leur santé sexuelle ont été au coeur de la journée internationale de la fille, le 11 octobre dernier, durant laquelle l'ONU a organisé une discussion dirigée par la Présidente de l'Assemblée générale, Annalena Baerbock, des jeunes défenseuses de droits, des États membres ainsi que des agences de l'ONU. Cécile Mazzacurati, conseillère genre au Fonds des Nations Unies pour les populations (UNFPA), était sur place, et confie au micro d'ONU Info en quoi ces thèmes sont primordiaux pour favoriser l'égalité des genres à travers le monde, notamment dans les domaines de l'éducation, de la famille et de la dignité personnelle. (Interview : Cécile Mazzacurati, conseillère genre à l'UNFPA ; propos recueillis par Michelle Ghazaryan, ONU Info)

Au cœur de l'histoire
De la cause des Noirs aux droits des femmes, qui était Olympe de Gouges ?

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 20:32


Virginie Girod vous fait découvrir une pionnière de la lutte pour l'émancipation féminine : Olympe de Gouges !Femmes de lettres, Olympe de Gouges a mis sa plume au service de ses convictions. En 1791, elle publie sa fameuse Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne.Ce n'est d'ailleurs pas son seul combat : Olympe de Gouges lutte pour l'égalité de manière générale. Opposée à l'esclavage et la traite négrière, elle réfléchit aussi à la place des personnes âgées et des indigents dans notre société, ce qui là encore, est révolutionnaire.Elle n'aura cependant pas réussi à faire triompher ses idées de son vivant. Olympe de Gouges est guillotinée sous la Terreur pour sa proximité avec les Girondins. Longtemps, la pionnière des féministes françaises est restée dans l'ombre de l'Histoire, victime de critiques acerbes. Aujourd'hui, son buste trône à l'Assemblée nationale.En compagnie de Cécile Berly, historienne spécialiste du XVIIIème siècle et auteure du livre "Guillotinées" (éditions Passés Composés), Virginie Girod revient sur les nombreux combats qu'a menés cette héroïne de la Révolution française longtemps tombée dans l'oubli. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier et Nathan Laporte - Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte et Clara Ménard- Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

7 milliards de voisins
La justice est-elle défavorable aux femmes ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 48:30


La profession de magistrat en France s'est largement féminisée ces dernières années. Elles représentent 76% des élèves magistrats de la promotion 2021. Les femmes incarcérées sont en revanche ultra-minoritaires dans les prisons : moins de 5% des détenus.  Pourtant, le processus judiciaire et les jugements restent défavorables aux femmes. Les effets de ces décisions semblent refléter une culture patriarcale de la justice, notamment dans les dossiers familiaux et les violences sexuelles. L'institution reste ancrée dans des pratiques professionnelles et plus largement dans des stéréotypes au sein de la société, renforcés par le langage juridique. Comment expliquer ces distorsions et ces paradoxes ? Comment rétablir une égalité des sexes devant la justice ?  Cette émission est une rediffusion du vendredi 5 septembre 2025 Avec : Magali Lafourcade, magistrate, actuellement secrétaire générale de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH). Enseignante à Science Po Paris et autrice de Démasculiniser la justice (Éditions Les petits matin, 2025) Corine Moussa Vanie, juriste en Côte d'Ivoire et vice-présidente de l'association Akwaba Mousso qui vient en aide aux femmes vulnérables et aux enfants victimes de violences, et membre de l'association des Femmes juristes de Côte d'Ivoire Médiatisation des affaires judiciaires Avec Elise Costa, journaliste indépendante, autrice de l'ouvrage Écrire Mazan (Editions Marchiali) Écoutez le monde de Monica Fantini Aujourd'hui, elle nous propose de tendre l'oreille aux sons inouïs découverts à l'exposition Afrosonica – Paysages sonores, au musée d'éthographie de Genève, en Suisse.  Écouter le podcastÉcouter le monde Programmation musicale :  ► Dans 10 ans – Yamê ► What was that – Lorde

7 milliards de voisins
La justice est-elle défavorable aux femmes ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 48:30


La profession de magistrat en France s'est largement féminisée ces dernières années. Elles représentent 76% des élèves magistrats de la promotion 2021. Les femmes incarcérées sont en revanche ultra-minoritaires dans les prisons : moins de 5% des détenus.  Pourtant, le processus judiciaire et les jugements restent défavorables aux femmes. Les effets de ces décisions semblent refléter une culture patriarcale de la justice, notamment dans les dossiers familiaux et les violences sexuelles. L'institution reste ancrée dans des pratiques professionnelles et plus largement dans des stéréotypes au sein de la société, renforcés par le langage juridique. Comment expliquer ces distorsions et ces paradoxes ? Comment rétablir une égalité des sexes devant la justice ?  Cette émission est une rediffusion du vendredi 5 septembre 2025 Avec : Magali Lafourcade, magistrate, actuellement secrétaire générale de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH). Enseignante à Science Po Paris et autrice de Démasculiniser la justice (Éditions Les petits matin, 2025) Corine Moussa Vanie, juriste en Côte d'Ivoire et vice-présidente de l'association Akwaba Mousso qui vient en aide aux femmes vulnérables et aux enfants victimes de violences, et membre de l'association des Femmes juristes de Côte d'Ivoire Médiatisation des affaires judiciaires Avec Elise Costa, journaliste indépendante, autrice de l'ouvrage Écrire Mazan (Editions Marchiali) Écoutez le monde de Monica Fantini Aujourd'hui, elle nous propose de tendre l'oreille aux sons inouïs découverts à l'exposition Afrosonica – Paysages sonores, au musée d'éthographie de Genève, en Suisse.  Écouter le podcastÉcouter le monde Programmation musicale :  ► Dans 10 ans – Yamê ► What was that – Lorde

De vive(s) voix
«Avale», premier roman de la comédienne Séphora Pondi: une histoire de bouche et de double

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 29:00


Tout le monde me trouvait sublime, phénoménale. Je n'en revenais pas. J'étais enfin consacrée. Mais pour compenser cette joie, aberrante, il me fallait expier. Rester un corps souffrant. Ça a commencé au niveau des pieds, ils enflaient dans les chaussures.  Dans « Avale », on suit deux parcours, celui de Lame, une jeune comédienne montante qui découvre aux portes du succès qu'elle est atteinte d'une mystérieuse maladie de peau, et Tom, un jeune homme désœuvré et tourmenté, obnubilé par la jeune actrice jusqu'à développer pour elle une obsession dévorante, angoissante et malsaine. Chacun, dans l'écriture, a sa langue propre.  Écrit à la façon d'un polar ou d'un thriller, par moment gore, inspiré et nourri du parcours et de l'expérience personnelle de Séphora Pondi sans être pour autant de l'auto-fiction, le roman explore les thématiques du harcèlement, de la vie d'actrice et de tout ce qu'elle implique dans sa corporéité la plus brute, ainsi que la question du désir sous toutes ses déclinaisons.  Invitée : Séphora Pondi, actrice franco-camerounaise. Elle grandit en banlieue parisienne dans un environnement modeste, où elle découvre très tôt le goût de la lecture et de la scène. Après une formation théâtrale à l'École départementale de théâtre de l'Essonne, elle rejoint le programme « Premier Acte » de Stanislas Nordey au théâtre de la Colline, avant d'intégrer l'École régionale d'acteurs de Cannes et Marseille (ERACM). En septembre 2021, elle devient pensionnaire de la Comédie-Française. Artiste polyvalente, elle travaille actuellement au scénario d'un long-métrage et prépare sa première mise en scène, l'adaptation de Bestioles de Lachlan Philpott. « Avale », publié en 2025 aux éditions Grasset, est son premier roman.  Programmation musicale : La colère - Dernière fois ► Séphora Pondi est à l'affiche d'Hécube, pas Hécube de Tiago Rodrigues au théâtre 13E Art dans le XIIIe Arrondissement de Paris du 21 mars au 2 mai 2026. 

De vive(s) voix
«Avale», premier roman de la comédienne Séphora Pondi: une histoire de bouche et de double

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 29:00


Tout le monde me trouvait sublime, phénoménale. Je n'en revenais pas. J'étais enfin consacrée. Mais pour compenser cette joie, aberrante, il me fallait expier. Rester un corps souffrant. Ça a commencé au niveau des pieds, ils enflaient dans les chaussures.  Dans « Avale », on suit deux parcours, celui de Lame, une jeune comédienne montante qui découvre aux portes du succès qu'elle est atteinte d'une mystérieuse maladie de peau, et Tom, un jeune homme désœuvré et tourmenté, obnubilé par la jeune actrice jusqu'à développer pour elle une obsession dévorante, angoissante et malsaine. Chacun, dans l'écriture, a sa langue propre.  Écrit à la façon d'un polar ou d'un thriller, par moment gore, inspiré et nourri du parcours et de l'expérience personnelle de Séphora Pondi sans être pour autant de l'auto-fiction, le roman explore les thématiques du harcèlement, de la vie d'actrice et de tout ce qu'elle implique dans sa corporéité la plus brute, ainsi que la question du désir sous toutes ses déclinaisons.  Invitée : Séphora Pondi, actrice franco-camerounaise. Elle grandit en banlieue parisienne dans un environnement modeste, où elle découvre très tôt le goût de la lecture et de la scène. Après une formation théâtrale à l'École départementale de théâtre de l'Essonne, elle rejoint le programme « Premier Acte » de Stanislas Nordey au théâtre de la Colline, avant d'intégrer l'École régionale d'acteurs de Cannes et Marseille (ERACM). En septembre 2021, elle devient pensionnaire de la Comédie-Française. Artiste polyvalente, elle travaille actuellement au scénario d'un long-métrage et prépare sa première mise en scène, l'adaptation de Bestioles de Lachlan Philpott. « Avale », publié en 2025 aux éditions Grasset, est son premier roman.  Programmation musicale : La colère - Dernière fois ► Séphora Pondi est à l'affiche d'Hécube, pas Hécube de Tiago Rodrigues au théâtre 13E Art dans le XIIIe Arrondissement de Paris du 21 mars au 2 mai 2026. 

7 milliards de voisins
Comment expliquer les mécanismes des violences conjugales ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 48:29


En 2023, les services de sécurité français ont enregistré 271.000 victimes de violences commises sur les femmes par leur partenaire ou ex-partenaire, soit une augmentation de 10% par rapport à 2022 (source : ministère de l'Intérieur).  Si les violences conjugales relèvent de plusieurs facteurs ; les études montrent que certains hommes violents ont été exposés à la violence dans leur enfance. Ils présentent souvent des difficultés à gérer leurs émotions, ou pensent qu'un homme doit toujours avoir le dernier mot dans la relation.   La consommation d'alcool ou de drogues peut aggraver les comportements, mais n'est pas une cause unique. Les violences peuvent aussi apparaître dans des contextes de jalousie, de peur de l'abandon ou de perte de contrôle.  Mais tous les hommes exposés à ces facteurs ne deviennent pas violents. Qu'est-ce qui déclenche le passage à l'acte ? Comment prévenir ces violences dès l'enfance ?  Avec :  • Mathieu Palain, journaliste et écrivain, auteur de Nos pères, nos frères, nos amis – dans la tête des hommes violents (Editions Steinkis) • Anne-Charlotte Jelty, directrice du collectif Médée, en charge du suivi d'auteurs de violences conjugales. Le Collectif Médée est un groupe d'expertes engagées dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et dans la promotion de l'égalité femmes/hommes   • Ndeye Madjiguene Sarr, juriste, membre de l'Association des Juristes Sénégalaises  (AJS) et coordinatrice de la boutique des droits de Pikine, centre d'écoute et de conseils juridico-judicaire mis en place en 2008 qui apporte aide, assistance aux populations gratuitement.   Programmation musicale ► OLA - Célia Wa ► Totem – Lamomali.  

7 milliards de voisins
Comment expliquer les mécanismes des violences conjugales ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 48:29


En 2023, les services de sécurité français ont enregistré 271.000 victimes de violences commises sur les femmes par leur partenaire ou ex-partenaire, soit une augmentation de 10% par rapport à 2022 (source : ministère de l'Intérieur).  Si les violences conjugales relèvent de plusieurs facteurs ; les études montrent que certains hommes violents ont été exposés à la violence dans leur enfance. Ils présentent souvent des difficultés à gérer leurs émotions, ou pensent qu'un homme doit toujours avoir le dernier mot dans la relation.   La consommation d'alcool ou de drogues peut aggraver les comportements, mais n'est pas une cause unique. Les violences peuvent aussi apparaître dans des contextes de jalousie, de peur de l'abandon ou de perte de contrôle.  Mais tous les hommes exposés à ces facteurs ne deviennent pas violents. Qu'est-ce qui déclenche le passage à l'acte ? Comment prévenir ces violences dès l'enfance ?  Avec :  • Mathieu Palain, journaliste et écrivain, auteur de Nos pères, nos frères, nos amis – dans la tête des hommes violents (Editions Steinkis) • Anne-Charlotte Jelty, directrice du collectif Médée, en charge du suivi d'auteurs de violences conjugales. Le Collectif Médée est un groupe d'expertes engagées dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et dans la promotion de l'égalité femmes/hommes   • Ndeye Madjiguene Sarr, juriste, membre de l'Association des Juristes Sénégalaises  (AJS) et coordinatrice de la boutique des droits de Pikine, centre d'écoute et de conseils juridico-judicaire mis en place en 2008 qui apporte aide, assistance aux populations gratuitement.   Programmation musicale ► OLA - Célia Wa ► Totem – Lamomali.  

ActuElles
En Syrie, le témoignage des femmes victimes du régime Assad

ActuElles

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 12:34


En Syrie, les journalistes de France 24 sont allées à la rencontre de plusieurs femmes victimes de violences sexuelles systémiques sous le régime de Bachar Al-Assad. Asma, Yasmine et Houda se sont confiées sur les viols qu'elles ont subi en prison.

7 milliards de voisins
Quels progrès pour la scolarisation des filles dans le monde ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 48:30


Aujourd'hui, les filles demeurent moins scolarisées (122 millions) que les garçons (128 millions), selon les données de l'UNESCO publiées en 2024. Néanmoins depuis 25 ans, l'accès des filles à l'école progresse dans de nombreuses régions du monde, portée par des politiques éducatives volontaristes, des campagnes de sensibilisation et l'engagement des communautés locales. L'éducation des filles s'impose désormais comme un moteur essentiel du développement social, économique et sanitaire d'un pays.  Les initiatives se multiplient : sensibilisation des enseignants, programmes de mentorat, bourses ciblées, mobilisation des ONG et des États. Mais des disparités subsistent, notamment dans les zones rurales ou en situation de crise. Comment consolider ces acquis et accélérer encore le mouvement ? Quelles sont les politiques publiques qui fonctionnent ?  Emission à l'occasion de la Journée internationale de la Fille de samedi 11 octobre 2025  Avec : • Rohen d'Aiglepierre, coordonnateur éducation de base et responsable d'équipe projet, Division Éducation, Formation, Emploi à l'Agence Française de Développement, AFD  • Lucie Dechifre, directrice des programmes et des partenariats stratégiques, Plan International France, une ONG de solidarité internationale qui œuvre pour un monde plus juste et durable et fait progresser les droits des enfants, en particulier ceux des filles.   Avec aussi un portrait de Maya Moussa, par Tom Malki  Maya est lauréate du Prix Unesco pour l‘éducation des filles et des femmes 2025 pour All Girls Code, un programme qui permet à des filles libanaises, du monde arabe et du Sud, d'acquérir des compétences en codage, en technologies et en leadership.     En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde, de Monica Fantini     Programmation musicale : ► Dilemme - Lous and the Yakuza ► Blacky Blood – Malaka

7 milliards de voisins
Quels progrès pour la scolarisation des filles dans le monde ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 48:30


Aujourd'hui, les filles demeurent moins scolarisées (122 millions) que les garçons (128 millions), selon les données de l'UNESCO publiées en 2024. Néanmoins depuis 25 ans, l'accès des filles à l'école progresse dans de nombreuses régions du monde, portée par des politiques éducatives volontaristes, des campagnes de sensibilisation et l'engagement des communautés locales. L'éducation des filles s'impose désormais comme un moteur essentiel du développement social, économique et sanitaire d'un pays. Les initiatives se multiplient : sensibilisation des enseignants, programmes de mentorat, bourses ciblées, mobilisation des ONG et des États. Mais des disparités subsistent, notamment dans les zones rurales ou en situation de crise. Comment consolider ces acquis et accélérer encore le mouvement ? Quelles sont les politiques publiques qui fonctionnent ?  Émission à l'occasion de la Journée internationale de la Fille du samedi 11 octobre 2025.  Avec : • Rohen d'Aiglepierre, coordonnateur éducation de base et responsable d'équipe projet, Division Éducation, Formation, Emploi à l'Agence Française de Développement, AFD • Lucie Dechifre, directrice des programmes et des partenariats stratégiques, Plan International France, une ONG de solidarité internationale qui œuvre pour un monde plus juste et durable et fait progresser les droits des enfants, en particulier ceux des filles.   Avec aussi un portrait de Maya Moussa, par Tom Malki. Maya est lauréate du Prix Unesco pour l‘éducation des filles et des femmes 2025 pour All Girls Code, un programme qui permet à des filles libanaises, du monde arabe et du Sud, d'acquérir des compétences en codage, en technologies et en leadership.     En fin d'émission, la chronique Écouter le monde, de Monica Fantini.     Programmation musicale : ► Dilemme - Lous and the Yakuza ► Blacky Blood – Malaka.

Débat du jour
Faut-il rendre la devise du Panthéon plus inclusive ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 29:30


À la veille de l'entrée au Panthéon de Robert Badinter, la question de la féminisation des lieux refait surface. Le débat a été relancé, il y a quelques semaines, par la ministre de l'Économie aujourd'hui démissionnaire Elisabeth Borne, alors que le fronton du Panthéon indique : «Aux grands hommes la patrie reconnaissante». Simple acte de langage ou symbole de changements profonds de la société ? Quelles sont les priorités pour lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes ? Pour en débattre :  - Violaine De Filippis Abate, avocate, co-fondatrice du collectif Action juridique féministe, autrice du livre «La résistance écarlate, les femmes face au nouveau Backlash», aux éditions Payot - Alicia Birr, experte et formatrice en communication inclusive.

Débat du jour
Faut-il rendre la devise du Panthéon plus inclusive ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 29:30


À la veille de l'entrée au Panthéon de Robert Badinter, la question de la féminisation des lieux refait surface. Le débat a été relancé, il y a quelques semaines, par la ministre de l'Économie aujourd'hui démissionnaire Elisabeth Borne, alors que le fronton du Panthéon indique : «Aux grands hommes la patrie reconnaissante». Simple acte de langage ou symbole de changements profonds de la société ? Quelles sont les priorités pour lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes ? Pour en débattre :  - Violaine De Filippis Abate, avocate, co-fondatrice du collectif Action juridique féministe, autrice du livre «La résistance écarlate, les femmes face au nouveau Backlash», aux éditions Payot - Alicia Birr, experte et formatrice en communication inclusive.

Couleurs tropicales
«Badja Tina» de Fattú Djakité: une histoire de femmes, de silence et de résistance

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 48:30


Dans notre sélection musicale du jour, Badja Tina, composé par l'artiste bissau-guinéenne Fattú Djakité comme un «cri de liberté» des jeunes filles pour dénoncer les mariages d'enfants forcés. On écoute aussi, entre autres, les nouveaux singles de Josey, Ferre Gola et Pépé Oleka avant de repartir en 1976 dans la séquence Gold avec Love's In Need Of Love Today de Stevie Wonder, un appel à nourrir l'amour dans une mise en garde contre l'indifférence collective.  Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Josey - 6 devient 9 Daphne - Stand by me Ferre Gola - Ngebu Ngebu Bad Bunny ft. Chuwi - WELTiTA  King Combs feat. North West & Jaas - Lonely Roads Fattú Djakité - Badja Tina Team Paiya, l'oiseau rare - Tui Tui Pépé Oleka - Bábá Dre-A feat. Fanicko – Pas toucher Eloïsha IZA - Rouge à lèvres India Arie - Steady Love Stevie Wonder - Love's In Need Of Love Today Lokua Kanza - Le Bonheur  ► Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.

Couleurs tropicales
«Badja Tina» de Fattú Djakité: une histoire de femmes, de silence et de résistance

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 48:30


Dans notre sélection musicale du jour, Badja Tina, composé par l'artiste bissau-guinéenne Fattú Djakité comme un «cri de liberté» des jeunes filles pour dénoncer les mariages d'enfants forcés. On écoute aussi, entre autres, les nouveaux singles de Josey, Ferre Gola et Pépé Oleka avant de repartir en 1976 dans la séquence Gold avec Love's In Need Of Love Today de Stevie Wonder, un appel à nourrir l'amour dans une mise en garde contre l'indifférence collective.  Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Josey - 6 devient 9 Daphne - Stand by me Ferre Gola - Ngebu Ngebu Bad Bunny ft. Chuwi - WELTiTA  King Combs feat. North West & Jaas - Lonely Roads Fattú Djakité - Badja Tina Team Paiya, l'oiseau rare - Tui Tui Pépé Oleka - Bábá Dre-A feat. Fanicko – Pas toucher Eloïsha IZA - Rouge à lèvres India Arie - Steady Love Stevie Wonder - Love's In Need Of Love Today Lokua Kanza - Le Bonheur  ► Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Stérilisation forcée: le Danemark reconnaît ses torts face aux femmes groenlandaises

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les drones suspects en Allemagne, MSF forcé de quitter Gaza-ville et le rétablissement des sanctions occidentales contre l'Iran. Stérilisation forcée : le Danemark reconnaît ses torts aux femmes groenlandaises  Plus d'un demi-siècle après la mise en place de programmes de contraception et de stérilisation forcée visant des milliers de jeunes femmes groenlandaises, la Première ministre danoise a présenté des excuses officielles au nom de son pays. Pourquoi le Danemark avait-il imposé la contraception et la stérilisation aux femmes groenlandaises ? Quelles suites les victimes attendent-elles après ces excuses officielles ? Avec Ottilia Ferey, correspondante de RFI à Stockholm.    Allemagne : Berlin riposte face à la menace des drones  Alors que plusieurs drones non identifiés ont survolé l'espace aérien de pays européens, l'Allemagne a annoncé autoriser à abattre les drones suspects. Pourquoi les autorités allemandes étaient jusque-là réticentes à prendre une telle décision ? Berlin suspecte Moscou, mais y a-t-il des preuves ?   Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.    Gaza : MSF contraint de quitter la ville  L'ONG Médecins sans frontières a annoncé devoir quitter Gaza-ville à cause de la nouvelle offensive israélienne. Quelles sont les conséquences immédiates de cette décision pour les patients qui étaient suivis par l'ONG ? Les opérations continuent cependant dans d'autres secteurs du territoire palestinien. Comment les équipes de MSF parviennent à continuer de travailler malgré l'intensité des combats ?   Avec Jacob Granger, coordinateur d'urgence de Médecins sans frontières à Gaza.    Iran : rétablissement des sanctions européennes  Les Nations unies ont rétabli les sanctions, «faute de gages suffisants» sur son programme nucléaire. Comment Téhéran peut-il poursuivre le développement de son programme nucléaire malgré les sanctions ? Les Européens restent ouverts à des négociations, mais sous quelles conditions ?  Avec Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris. 

ActuElles
La mode, ennemie des femmes ?

ActuElles

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 14:50


Les Fashion Weeks commencent un peu partout dans le monde et avec elles cette question : où sont les femmes ? Sur les podiums, elles sont omniprésentes, mais en coulisses, les hommes qui dirigent les grandes maisons de couture sont beaucoup plus nombreux. Dans les dernières sélections de directeurs artistiques, seuls deux noms de femmes émergent contre une dizaine d'hommes – et bien peu de diversité. Laure Manent s'entretient avec la journaliste mode Saveria Mendella, créatrice du podcast "Les gens de la mode" pour comprendre si l'époque des créatrices illustres comme Coco Chanel, Elsa Schiaparelli ou Vivienne Westwood est révolu et ce qui fait la différence entre la mode créée par un homme et celle imaginée par une femme.

Reportage Afrique
Le lourd fardeau des femmes «wowo» en RDC, entre violence et précarité [2/2]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 2:14


En RDC, à la frontière avec la Zambie, environ 700 femmes de Kasumbalesa assurent le transport manuel des marchandises des petits commerçants. On les appelle les femmes « wowo ». Si leur travail est vital pour l'économie locale, il se fait dans la précarité et sous la menace permanente de violences. De notre correspondante de retour de Kasumbalesa, Dès le matin, les femmes « wowo », chargées de sacs de farine, de packs de biscuits, de lots de boissons sucrées pesant parfois de plus de 30 kilos, sont dans le couloir piétonnier de Kasumbalesa et dans la zone neutre. Un sac sur sa tête, Anto vient de braver les différentes barrières du couloir : « Il y a trois barrières. À la sortie de la Zambie, je paye 500 francs congolais. Au couloir, je donne 1 000 francs congolais et un peu plus loin, je débourse encore 1 000 francs congolais. Une fois en dehors du couloir, d'autres agents des services publics nous attendent. Des fois, je négocie avec eux et ils me laissent passer. » Des attouchements et des humiliations Au-delà de ces tracasseries, certaines femmes subissent des violences verbales de la part des agents publics. Jacquie, jeune femme veuve, rencontrée à la sortie du couloir piétonnier, témoigne : « On m'insulte souvent. Ces agents me disent. Pourquoi es-tu ici ? Où est ton mari ? Est-il incapable de te nourrir ? Bon, je n'en ai rien à faire, on supporte parce qu'ils ne connaissent pas ma situation. » D'autres subissent même des agressions sexuelles, déclare Régine Mbuyi, une autre femme « wowo » : « Lorsqu'un agent m'interpelle parfois, il me demande des faveurs sexuelles pour laisser passer la marchandise. Il arrive également que pendant la fouille, ces agents se permettent des attouchements jusque sur les parties intimes. C'est humiliant… » Les femmes « wowo » de Kasumbalesa n'ont aucune protection sociale ni de recours légal. L'Association des femmes actives dans le commerce transfrontalier (AFACT) dénonce une situation alarmante. Solange Masengo est la présidente : « Dans la zone de la Comesa, le Marché commun de l'Afrique orientale et australe, nous voyons les femmes assurer le transport transfrontalier sans problème. Mais ici, chez nous, ces femmes discriminées, elles sont chassées. Il y a des filles qui ont été humiliées et déshabillées, et nous avons des preuves. On a aussi des femmes qui ont été fouettées publiquement. Lorsque l'association veut intervenir, on nous demande de laisser la situation comme ça. Pourquoi la femme ne peut pas faire un travail de son choix ? » Pour l'heure, nous n'avons pas réussi à avoir la réaction du maire de Kasumbalesa et même du sous-directeur de la douane. Les femmes « wowo » quant à elles, continuent de porter le commerce frontalier sur leurs épaules malgré la fatigue et les humiliations. À lire aussiFemmes «wowo», ces forces invisibles du commerce transfrontalier entre la RDC et la Zambie [1/2]

Le Cours de l'histoire
Afghanistan, une histoire des droits des femmes

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 58:36


durée : 00:58:36 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - L'histoire des droits des femmes en Afghanistan, avec ses périodes d'avancée et de recul, est en miroir des évolutions du pays. Des réformes des années 1960 à l'invasion soviétique en 1979, sans oublier l'intervention américaine de 2001, la condition des femmes est sans cesse invoquée. - réalisation : Thomas Beau, Laurence Millet - invités : Gilles Dorronsoro Professeur de science politique à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste des conflits contemporains ; Carol Mann Chercheure en sociologie, directrice des associations "FemAid" et "Women in War"; Fakhera Moussavi Docteure en science politique, spécialiste des droits des femmes en Afghanistan, présidente de la faculté de droit et de science politique pour les femmes afghanes en ligne

Reporters
Brésil, l'enfer des domestiques

Reporters

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 10:12


Le Brésil est le pays qui emploie le plus de travailleuses domestiques au monde. Femmes de ménage, nourrices, cuisinières… Elles seraient six millions au total dans ce pays d'Amérique latine, d'après les chiffres officiels. La majorité de ces femmes, victimes d'esclavage moderne, sont payées à la journée et ne bénéficient ni de contrat de travail, ni de couverture sociale. Certaines finissent par tomber dans des réseaux de prostitution aux mains de proxénètes. Reportage de Fanny Lothaire, Marine Resse et Mathieu Lemé.

De vive(s) voix
Ovidie pour son spectacle «La chair est triste» au Théâtre de l'Atelier

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 28:59


Dans son texte La chair est triste publié en 2023, Ovidie y détaillait les raisons de sa «grève du sexe» et déconstruisait les injonctions qui pèsent sur la sexualité et le désir.  C'est l'histoire d'une femme, belle et libre qui décide d'arrêter le sexe avec les hommes. Le texte d'Ovidie La chair est triste, hélas, est paru en 2023. Son titre est tiré d'une citation d'un vers de Stéphane Mallarmé.     Je suis devenue féministe à cause des hommes.  Ce manifeste, au vocabulaire très cru et que l'autrice qualifie d'exutoire, a été édité par Vanessa Springora (l'autrice du Consentement en 2015) et interroge sur l'hétérosexualité et sur les mécanismes qui poussent les femmes à vouloir toujours rester «désirables». Elle raconte sa "grève du sexe". Invitée : Ovidie, ex-actrice de films X, autrice et réalisatrice de documentaires. Elle est aussi féministe et militante. Elle met en scène son texte La chair est triste, hélas publié chez Julliard, à voir au Théâtre de l'Atelier jusqu'au 25 octobre 2025.  Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique de Lucie Bouteloup «La puce à l'oreille» ! Aujourd'hui, avec Géraldine Moinard, lexicographe, elles décryptent l'expression «être sur la sellette».  Une chronique en partenariat avec les éditions Le Robert. Programmation musicale du jour : L'artiste Krego avec le titre Hommes de joie.

De vive(s) voix
Ovidie pour son spectacle «La chair est triste» au Théâtre de l'Atelier

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 28:59


Dans son texte La chair est triste publié en 2023, Ovidie y détaillait les raisons de sa «grève du sexe» et déconstruisait les injonctions qui pèsent sur la sexualité et le désir.  C'est l'histoire d'une femme, belle et libre qui décide d'arrêter le sexe avec les hommes. Le texte d'Ovidie La chair est triste, hélas, est paru en 2023. Son titre est tiré d'une citation d'un vers de Stéphane Mallarmé.     Je suis devenue féministe à cause des hommes.  Ce manifeste, au vocabulaire très cru et que l'autrice qualifie d'exutoire, a été édité par Vanessa Springora (l'autrice du Consentement en 2015) et interroge sur l'hétérosexualité et sur les mécanismes qui poussent les femmes à vouloir toujours rester «désirables». Elle raconte sa "grève du sexe". Invitée : Ovidie, ex-actrice de films X, autrice et réalisatrice de documentaires. Elle est aussi féministe et militante. Elle met en scène son texte La chair est triste, hélas publié chez Julliard, à voir au Théâtre de l'Atelier jusqu'au 25 octobre 2025.  Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique de Lucie Bouteloup «La puce à l'oreille» ! Aujourd'hui, avec Géraldine Moinard, lexicographe, elles décryptent l'expression «être sur la sellette».  Une chronique en partenariat avec les éditions Le Robert. Programmation musicale du jour : L'artiste Krego avec le titre Hommes de joie.

Reportage International
Une vague #MeToo secoue la Turquie

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 2:44


La Turquie serait-elle en train de connaître un épisode tardif de la vague #MeToo, ce vaste mouvement de libération de la parole des femmes démarré dans le milieu du cinéma aux États-Unis en 2017 ? Le mouvement féministe turc est puissant et a gagné en popularité avec les réseaux sociaux. Les nouvelles générations, très connectées, s'inspirent de ce qui se passe à l'étranger. Depuis un mois, une vague de milliers de dénonciations sur les réseaux sociaux révèle plusieurs dizaines de noms de personnalités connues et d'anonymes dans les milieux artistiques et académiques. Le phénomène relance la réflexion sur la gestion des violences sexistes et sexuelles au sein des organisations de défense des droits des femmes. Reportage à Ankara de notre correspondante, Messages graveleux, gestes déplacés répétés jusqu'à des cas de viols par soumission chimique... Chaque jour charrie son lot de témoignages et vient ajouter de nouveaux noms à la liste des hommes accusés de violences sexistes et sexuelles. Ce sont plus de 5 000 posts qui ont été partagés sur les réseaux sociaux en une dizaine de jours, d'après les statistiques du réseau X. Des personnalités du monde de l'art, des milieux universitaires et de la société civile sont au cœur du scandale. Alors, plusieurs institutions culturelles, chaînes de télévision et plateformes de diffusion ont annoncé rompre leurs contrats avec les hommes accusés. Medine Aybar, 29 ans, travaille dans le secteur du cinéma et de la publicité. Elle a choisi de partager sur les réseaux sociaux le harcèlement d'un de ses anciens patrons. Militante féministe, elle décrypte les mécanismes d'impunité qui règne dans son secteur professionnel : « J'ai commencé par lire les posts de dénonciations sur les photographes de mode, en lisant, j'ai tout de suite fait le parallèle avec mes propres expériences, alors je me suis mise à écrire et à partager aussi ce que j'avais vécu. » À écouter aussiMeToo: des affaires emblématiques en Suède, Espagne, Afrique du Sud et Japon Les dynamiques propres à l'industrie du cinéma rendent les dénonciations extrêmement risquées pour les carrières, mais elle a reçu de nombreux messages de soutien de la part de collègues : « J'ai eu des coups de fil de la part de personnes du secteur que j'aime beaucoup, qui m'ont dit "on te suit et on voit ce que tu publies" et s'ils m'appellent, c'est parce qu'ils savent que plein de gens du secteur pourraient me menacer de perdre du travail, ou faire pression sur moi de plein de manières différentes. » Témoigner en ligne : une option pour de nombreuses victimes Forte de cette première initiative, elle a décidé de se mobiliser pour recueillir le plus de témoignages possible et les diffuser de manière anonyme. Car nombre de victimes d'agressions préfèrent partager leurs témoignages sur les réseaux sociaux plutôt que dans les salles d'audience des palais de justice. Begüm Baki est membre de l'Association de lutte contre les violences sexuelles : « Il existe de nombreux obstacles à la dénonciation des violences sexuelles. C'est d'ailleurs pour cela que dans tous les pays, les violences sexuelles sont les crimes les moins rapportés, et en Turquie, malheureusement, c'est très rare. L'absence de mécanismes de soutien, la méconnaissance des droits, le manque d'institutions et l'approche culpabilisante à l'égard des victimes – manifestations du patriarcat et des inégalités de genre – sont particulièrement visibles là où ces inégalités sont les plus profondes. Face à cette réalité, certaines personnes finissent par ressentir le besoin de dire "stop". » Les dénonciations publiées sur les réseaux sociaux feront-elles l'objet d'enquêtes de la part de la justice ? Les avocates des droits des femmes en doutent, mais elles rappellent que les victimes ne sont pas totalement dépourvues. Le principe de « primauté de la parole de la victime » a été maintes fois validé par les différentes instances de justice et donne espoir de voir punir les auteurs de violences dont les noms sont désormais connus de tous.

ONU Info

ONU Femmes alerte sur un recul mondial de l'égalité entre les sexes. Son dernier aperçu sur la question, publié ce lundi, montre que les femmes restent plus exposées à la faim, à une mauvaise santé et sont moins bien rémunérées que les hommes, tout en payant le prix fort des conflits et du chaos climatique.Dans un entretien accordé à ONU Info, le responsable Recherche et données d'ONU Femmes, Papa Alioune Seck, avertit : « Si rien ne change, 351 millions de femmes et de filles pourraient sombrer dans l'extrême pauvreté d'ici 2030 ». Et pourtant, seulement 420 milliards de dollars par an – « soit 57 jours du budget militaire mondial » – suffiraient pour financer l'égalité des sexes.Des progrès existent : baisse de 40 % de la mortalité maternelle depuis 2000, 99 lois adoptées en faveur de l'égalité, et plus de filles que jamais qui terminent l'école.Investir dans l'égalité, insiste ONU Femmes, n'est pas un coût mais un levier : combler la fracture numérique pourrait sortir 30 millions de femmes de la pauvreté et générer 1.500 milliards de dollars de croissance mondiale d'ici 2030.« Les droits des femmes et des filles ne sont pas négociables et ne peuvent pas être relégués à la sphère domestique. Si on le fait, le monde va continuer de reculer. C'est aussi simple que ça », conclut M. Seck.(Interview : Papa Alioune Seck, Responsable Recherche et données, ONU Femmes; propos recueillis par Cristina Silveiro)

Home(icides)
NOS CRÉATIONS ORIGINALES | Phoolan Devi, la bandite qui a donné sa vie pour les droits des femmes

Home(icides)

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 72:15


Vous aimez Home(icides) le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir La Traque, le podcast qui raconte les courses poursuites les plus haletantes de l'histoire. Une histoire, prête à vous entraîner dans l'exploration d'un parcours criminel, saisissant. Retraçons ensemble l'une des traques les plus sensationnelles de l'histoire, celle de Phoolan Devi. Évoluant dans le système des castes indiennes, Phoolan n'est pas une fille comme les autres. Elle ne veut pas être soumise aux hommes. Pour elle, ce n'est pas une option, et elle devient très vite la cible d'esprits mal intentionnés, déchaînant sur elle une violence inhumaine. Arrivée à l'âge adulte, c'est là que Phoolan décide de mettre en place sa vengeance et de soutenir les classes populaires indiennes.  Crédits : Production : Bababam  Textes : Mehdi Bayad Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Mathew Roques En partenariat avec Upday Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

7 milliards de voisins
La justice est-elle défavorable aux femmes ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 48:30


La profession de magistrat en France s'est largement féminisée ces dernières années. Elles représentent 76% des élèves magistrats de la promotion 2021. Les femmes incarcérées sont en revanche ultra-minoritaires dans les prisons : moins de 5% des détenus.  Pourtant, le processus judiciaire et les jugements restent défavorables aux femmes. Les effets de ces décisions semblent refléter une culture patriarcale de la justice, notamment dans les dossiers familiaux et les violences sexuelles. L'institution reste ancrée dans des pratiques professionnelles et plus largement dans des stéréotypes au sein de la société, renforcés par le langage juridique. Comment expliquer ces distorsions et ces paradoxes ? Comment rétablir une égalité des sexes devant la justice ?  Avec : Magali Lafourcade, magistrate, actuellement secrétaire générale de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH). Enseignante à Science Po Paris et autrice de Démasculiniser la justice (Éditions Les petits matin, 2025) Corine Moussa Vanie, juriste en Côte d'Ivoire et vice-présidente de l'association Akwaba Mousso qui vient en aide aux femmes vulnérables et aux enfants victimes de violences, et membre de l'association des Femmes juristes de Côte d'Ivoire Médiatisation des affaires judiciaires Avec Elise Costa, journaliste indépendante, autrice de l'ouvrage Écrire Mazan (Editions Marchiali) Écoutez le monde de Monica Fantini Aujourd'hui, elle nous propose de tendre l'oreille aux sons inouïs découverts à l'exposition Afrosonica – Paysages sonores, au musée d'éthographie de Genève, en Suisse.  Écouter le podcastÉcouter le monde Programmation musicale :  ► Dans 10 ans – Yamê ► What was that – Lorde

ActuElles
Un an après le procès de Mazan, entretien avec Béatrice Zavarro, avocate de Dominique Pelicot

ActuElles

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 14:03


En septembre 2024 s'ouvrait un procès de près de quatre mois pour juger Dominique Pelicot. Surnommé "le Diable" ou "le Monstre", il était accusé d'avoir sédaté pour violer et faire violer son épouse, Gisèle Pelicot, pendant près de dix ans. L'affaire avait stupéfait et fasciné le monde entier, qui découvrait la soumission chimique et à quel point la notion de consentement échappait aux 50 autres hommes sur le banc des accusés.