Former university in Paris, France from 1896 to 1968
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C'est une émission un petit peu particulière enregistrée en public pendant le festival des Rendez-vous de l'Histoire qui se tient tous les ans à Blois. Avec deux historiens, grands spécialistes de l'Allemagne, professeurs à La Sorbonne, nous allons nous pencher sur deux évènements fondateurs du XXè siècle, d'une part, l'arrivée d'Hitler au pouvoir en janvier 1933, d'autre part, 1989, la chute du mur de Berlin et des démocraties populaires... (Rediffusion) Deux évènements qui nous amèneront, pour l'un, à nous pencher sur le périlleux exercice du parallèle historique, et pour le deuxième, sur l'histoire croisée. Invités : Johan Chapoutot signe chez «Les irresponsables», «Qui a porté Hitler au pouvoir ?», un ouvrage qui démonte sur un certain nombre de contre-vérités, et qui détaille les compromissions et les lâchetés qui ont permis l'ascension du leader nazi Hélène Miard-Delacroix publie chez Flammarion «Les émotions de 1989, France et Allemagne face aux bouleversements du monde»… Une année exceptionnelle, «rare césure positive de l'Histoire», on verra qu'au-delà de l'espoir, à quel point les peurs et les attentes étaient différentes des deux côtés du Rhin.
Dans son dernier roman, l'autrice Hala Moughanie revient sur l'explosion du port de Beyrouth du 4 août 2020. C'était en 2020, il y a un peu plus de 5 ans, une explosion ravageait le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise. Bilan : 235 morts, 6 500 blessés, 77 000 bâtiments détruits ou endommagés. À lire aussiLiban: cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, une enquête et une reconstruction inachevées Le roman se passe sur 5 jours : du 4 août, jour de l'explosion, jusqu'au 8 août, date de la première manifestation pendant laquelle les Libanais manifestent leur colère. Les autorités parlaient alors de «négligence». L'autrice se trouvait à quelques kilomètres de la capitale ce jour-là, elle a entendu la déflagration. Ce qui a fait la particularité de ce moment-là, c'est son côté très soudain. Chacun vaquait à ses affaires. Aujourd'hui, il n'y a ni vérité, ni responsable dans cette affaire. «Elle a souhaité écrire ce texte immédiatement après ces évènements, ce qui lui confère selon elle une valeur de témoignage historique». On ne peut pas être Libanais sans perdre quelque chose en chemin. Les évènements sont narrés du point de vue d'un épicier, un survivant ; il habitait dans le périmètre qui a été soufflé, mais avait fermé sa boutique plus tôt ce jour-là... Le narrateur est persuadé d'avoir entendu des avions rafales ou F16, les «bestioles» qui donnent le titre au livre, survoler le port. Hala Moughanie avait cœur à ancrer la fiction dans une réalité quasiment intangible. Je cherche l'exactitude dans les faits, mais aussi de l'exactitude du ressenti et de l'émotion. Malgré la gravité du sujet, l'autrice parsème son roman d'ironie, de cynisme et d'humour noir. Utiliser ces formes d'humour m'a permis de mettre de la distance et de dire des choses vraies de manière très brutale que le sérieux ne permettrait pas. Invitée : l'autrice Hala Moughanie est née en 1980 à Beyrouth. De 1990 à 2003, elle vient à Paris et suit des études de littérature à La Sorbonne. En 2003, elle décide de retourner vivre au Liban, où elle enseigne et travaille comme journaliste. Elle se passionne pour le travail de mémoire dans une société post-guerre. Autrice de roman, elle écrit également des pièces de théâtre dont Tais-toi et creuse qui obtient le Prix RFI Théâtre en 2015. Son dernier roman, Les bestioles a été publié aux éditions Elyzad. Il a remporté le Prix France Liban. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Alors, on se tient à carreaux et on écoute bien ! Une chronique enregistrée avec Géraldine Moinard des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris ! Programmation musicale : L'artiste libanaise Yasmine Hamdan avec le titre Hon extrait de l'album I remember, I forget.
Dans son dernier roman, l'autrice Hala Moughanie revient sur l'explosion du port de Beyrouth du 4 août 2020. C'était en 2020, il y a un peu plus de 5 ans, une explosion ravageait le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise. Bilan : 235 morts, 6 500 blessés, 77 000 bâtiments détruits ou endommagés. À lire aussiLiban: cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, une enquête et une reconstruction inachevées Le roman se passe sur 5 jours : du 4 août, jour de l'explosion, jusqu'au 8 août, date de la première manifestation pendant laquelle les Libanais manifestent leur colère. Les autorités parlaient alors de «négligence». L'autrice se trouvait à quelques kilomètres de la capitale ce jour-là, elle a entendu la déflagration. Ce qui a fait la particularité de ce moment-là, c'est son côté très soudain. Chacun vaquait à ses affaires. Aujourd'hui, il n'y a ni vérité, ni responsable dans cette affaire. «Elle a souhaité écrire ce texte immédiatement après ces évènements, ce qui lui confère selon elle une valeur de témoignage historique». On ne peut pas être Libanais sans perdre quelque chose en chemin. Les évènements sont narrés du point de vue d'un épicier, un survivant ; il habitait dans le périmètre qui a été soufflé, mais avait fermé sa boutique plus tôt ce jour-là... Le narrateur est persuadé d'avoir entendu des avions rafales ou F16, les «bestioles» qui donnent le titre au livre, survoler le port. Hala Moughanie avait cœur à ancrer la fiction dans une réalité quasiment intangible. Je cherche l'exactitude dans les faits, mais aussi de l'exactitude du ressenti et de l'émotion. Malgré la gravité du sujet, l'autrice parsème son roman d'ironie, de cynisme et d'humour noir. Utiliser ces formes d'humour m'a permis de mettre de la distance et de dire des choses vraies de manière très brutale que le sérieux ne permettrait pas. Invitée : l'autrice Hala Moughanie est née en 1980 à Beyrouth. De 1990 à 2003, elle vient à Paris et suit des études de littérature à La Sorbonne. En 2003, elle décide de retourner vivre au Liban, où elle enseigne et travaille comme journaliste. Elle se passionne pour le travail de mémoire dans une société post-guerre. Autrice de roman, elle écrit également des pièces de théâtre dont Tais-toi et creuse qui obtient le Prix RFI Théâtre en 2015. Son dernier roman, Les bestioles a été publié aux éditions Elyzad. Il a remporté le Prix France Liban. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Alors, on se tient à carreaux et on écoute bien ! Une chronique enregistrée avec Géraldine Moinard des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris ! Programmation musicale : L'artiste libanaise Yasmine Hamdan avec le titre Hon extrait de l'album I remember, I forget.
C'est une émission un petit peu particulière enregistrée en public pendant le festival des Rendez-vous de l'Histoire qui se tient tous les ans à Blois. Avec deux historiens, grands spécialistes de l'Allemagne, professeurs à La Sorbonne, nous allons nous pencher sur deux évènements fondateurs du XXè siècle, d'une part, l'arrivée d'Hitler au pouvoir en janvier 1933, d'autre part, 1989, la chute du mur de Berlin et des démocraties populaires... (Rediffusion) Deux évènements qui nous amèneront, pour l'un, à nous pencher sur le périlleux exercice du parallèle historique, et pour le deuxième, sur l'histoire croisée. Invités : Johan Chapoutot signe chez «Les irresponsables», «Qui a porté Hitler au pouvoir ?», un ouvrage qui démonte sur un certain nombre de contre-vérités, et qui détaille les compromissions et les lâchetés qui ont permis l'ascension du leader nazi Hélène Miard-Delacroix publie chez Flammarion «Les émotions de 1989, France et Allemagne face aux bouleversements du monde»… Une année exceptionnelle, «rare césure positive de l'Histoire», on verra qu'au-delà de l'espoir, à quel point les peurs et les attentes étaient différentes des deux côtés du Rhin.
Un an après l'instauration des « droits de douane réciproques » par Donald Trump pour corriger les déséquilibres commerciaux, quel bilan ? Alexis Buisson, correspondant du journal La Croix à New York, interroge l'économiste Bernard Salanié, dans ce nouvel épisode du podcast C'est ça l'Amérique.2 avril 2025, “Jour de Libération” dans les jardins de la Maison-Blanche. Grosse pancarte à l'appui, Donald Trump dévoile des “droits de douane réciproques” frappant les produits importés de plusieurs dizaines de pays et partenaires. L'objectif : remédier aux déséquilibres commerciaux qui, selon le président, pénalisent de longue date les États-Unis et les travailleurs américains. Dans le monde entier, les capitales s'émeuvent face à cette menace économique à rebours de la libéralisation des échanges qui a marqué l'après-guerre.Quel est le bilan de cette politique controversée ? Qu'a-t-elle fait gagner et perdre aux États-Unis ? Un an après une campagne présidentielle dominée par les inquiétudes autour du coût de la vie, les droits de douane ont-ils plombé le pouvoir d'achat des Américains ? Dans cet épisode de C'est ça l'Amérique, Alexis Buisson, correspondant du journal La Croix à New York, s'est entretenu avec l'économiste Bernard Salanié, président du département d'économie de l'université Columbia."C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - juin 2025.---CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comEn partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que mangeaient les Égyptiens de l'Antiquité ? Les boissons ou mets à nos tables encore aujourd'hui ? Que racontent les tombeaux des Pharaons ? Les vestiges des chantiers des constructions des pyramides ? Les rives du Nil ? L'égyptologue Pierre Tallet le confirme : la cuisine est une excellente source, elle met sur la piste des habitudes, des ustensiles, des us et coutumes et des goûts de civilisations anciennes. Les ustensiles, les peintures, les sculptures sont autant d'indices pour saisir les savoir-faire, les mets, et les saveurs qui faisaient le quotidien des Pharaons et des Égyptiens des milliers d'années avant J.-C. à ceci près que ces représentations constituent une version idéalisée et glorifiée de la réalité. Les offrandes peintes sur les murs, les jardins et les banquets, les moules de boulangerie, la faune et la flore racontent les saveurs et les mets qui, parfois, ont subsisté au fil des siècles à l'instar des houmous et plats de fèves, du pain et de la bière qui font le socle de l'alimentation dans l'Égypte ancienne. Sur les fresques déjà, les poissons, la poutargue, la viande séchée, des oiseaux confits, des saumures, et la pâtisserie, les fruits (dattes, figues, plus tard la grenade et les pommes), les techniques de conservation encore utilisées aujourd'hui. La cuisine de l'Égypte ancienne, son étude, éclaire sur les géographies, les cultures, la richesse. Le Nil et ses crues donnaient le ton, entre abondance et famine, les «bonnes manières» et les conventions sociales, les relations au sein d'un même peuple, et avec les pays voisins. Manquent les recettes dont il reste peu, voire pas de traces écrites, une frustration dont on se console en tentant à notre tour, avec plus ou moins de succès, un foul medammes encore savouré aujourd'hui en Égypte, ou un gâteau de souchet dont la recette a presque été trouvée. Avec Pierre Talley, docteur en Égyptologie, égyptologue à La Sorbonne et directeur de l'Institut français d'archéologie orientale du Caire. Il publie chez Actes Sud «Cuisine et saveurs de l'Égypte ancienne», son 3ème livre et dernier livre autour de la nourriture en Égypte ancienne. Pour aller plus loin - À la table des Pharaons, de Pierre Tallet – collection Zyriab Actes Sud - Les papyrus de la mer Rouge, de Pierre Tallet et Mark Lehner – Actes Sud - Institut français d'archéologie orientale du Caire - Institut national de recherches archéologiques préventives - De re coquinaria de Apicius : les Belles Lettres 2016 - Sinoué l'Égyptien, de Mika Waltari - Ce pays qui te ressemble, de Tobie Nathan - Pourquoi tant de mythes sur l'Égypte ancienne et les pharaons : Autour de la question RFI. Programmation musicale : Jelibaba, Clément Janinet et Mah Damba. En images La Recette : Gâteau shayt aux souchets.
Que mangeaient les Égyptiens de l'Antiquité ? Les boissons ou mets à nos tables encore aujourd'hui ? Que racontent les tombeaux des Pharaons ? Les vestiges des chantiers des constructions des pyramides ? Les rives du Nil ? L'égyptologue Pierre Tallet le confirme : la cuisine est une excellente source, elle met sur la piste des habitudes, des ustensiles, des us et coutumes et des goûts de civilisations anciennes. Les ustensiles, les peintures, les sculptures sont autant d'indices pour saisir les savoir-faire, les mets, et les saveurs qui faisaient le quotidien des Pharaons et des Égyptiens des milliers d'années avant J.-C. à ceci près que ces représentations constituent une version idéalisée et glorifiée de la réalité. Les offrandes peintes sur les murs, les jardins et les banquets, les moules de boulangerie, la faune et la flore racontent les saveurs et les mets qui, parfois, ont subsisté au fil des siècles à l'instar des houmous et plats de fèves, du pain et de la bière qui font le socle de l'alimentation dans l'Égypte ancienne. Sur les fresques déjà, les poissons, la poutargue, la viande séchée, des oiseaux confits, des saumures, et la pâtisserie, les fruits (dattes, figues, plus tard la grenade et les pommes), les techniques de conservation encore utilisées aujourd'hui. La cuisine de l'Égypte ancienne, son étude, éclaire sur les géographies, les cultures, la richesse. Le Nil et ses crues donnaient le ton, entre abondance et famine, les «bonnes manières» et les conventions sociales, les relations au sein d'un même peuple, et avec les pays voisins. Manquent les recettes dont il reste peu, voire pas de traces écrites, une frustration dont on se console en tentant à notre tour, avec plus ou moins de succès, un foul medammes encore savouré aujourd'hui en Égypte, ou un gâteau de souchet dont la recette a presque été trouvée. Avec Pierre Tallet, docteur en Égyptologie, égyptologue à La Sorbonne et directeur de l'Institut français d'archéologie orientale du Caire. Il publie chez Actes Sud «Cuisine et saveurs de l'Égypte ancienne», son 3ème livre et dernier livre autour de la nourriture en Égypte ancienne. Pour aller plus loin - À la table des Pharaons, de Pierre Tallet – collection Zyriab Actes Sud - Les papyrus de la mer Rouge, de Pierre Tallet et Mark Lehner – Actes Sud - Institut français d'archéologie orientale du Caire - Institut national de recherches archéologiques préventives - De re coquinaria de Apicius : les Belles Lettres 2016 - Sinoué l'Égyptien, de Mika Waltari - Ce pays qui te ressemble, de Tobie Nathan - Pourquoi tant de mythes sur l'Égypte ancienne et les pharaons : Autour de la question RFI. Programmation musicale : Jelibaba, Clément Janinet et Mah Damba. En images La Recette : Gâteau shayt aux souchets.
C'est l'un des textes législatifs les plus importants de la République française : la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat du 9 décembre 1905, qui met en place la laïcité dans le pays. 120 ans exactement après, cette notion est régulièrement débattue au sein de la société française, mais pas seulement : à l'étranger, elle provoque de nombreuses interrogations, voire parfois le rejet. Est-ce lié à un manque de pédagogie, un problème de traduction, ou une différence radicale de valeurs ? Avec quelles conséquences sur la diplomatie française ? Pour en débattre Jean-Christophe Peaucelle, conseiller pour les affaires religieuses du ministère des Affaires étrangères et de l'Europe, ancien ambassadeur de France au Qatar Florian Michel, maître de conférences en Histoire contemporaine et vice-président de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, coauteur du livre Diplomatie et religion éditions La Sorbonne.
C'est l'un des textes législatifs les plus importants de la République française : la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat du 9 décembre 1905, qui met en place la laïcité dans le pays. 120 ans exactement après, cette notion est régulièrement débattue au sein de la société française, mais pas seulement : à l'étranger, elle provoque de nombreuses interrogations, voire parfois le rejet. Est-ce lié à un manque de pédagogie, un problème de traduction, ou une différence radicale de valeurs ? Avec quelles conséquences sur la diplomatie française ? Pour en débattre Jean-Christophe Peaucelle, conseiller pour les affaires religieuses du ministère des Affaires étrangères et de l'Europe, ancien ambassadeur de France au Qatar Florian Michel, maître de conférences en Histoire contemporaine et vice-président de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, coauteur du livre Diplomatie et religion éditions La Sorbonne.
Pour sortir leur économie du tout-pétrole, les Émirats arabes unis ont décidé de mettre leur population au travail. Le gouvernement a imposé des quotas d'embauche de ses citoyens dans le secteur privé, afin qu'ils constituent 10% de la main-d'œuvre d'ici 2026. Comment les entreprises se plient-elles à ces nouvelles règles, et comment changer les habitudes d'une population longtemps habituée aux subventions généreuses et aux emplois gouvernementaux peu contraignants ? De notre envoyée spéciale à Abou Dhabi, À Ras al-Khaimah, à l'extrême nord des Émirats arabes unis, une station balnéaire gigantesque sort de terre sur un littoral jusque-là peu exploité. Wafa el-Hassani, une architecte émirienne de 26 ans, participe à l'un des chantiers. « Le projet sur lequel je travaille est un ensemble d'habitations composé de deux immeubles », explique l'architecte chez Dewan Architects. Il s'agit d'un complexe à 351 millions d'euros impliquant plus de 800 employés. Gilet jaune et casque vissé sur la tête, Wafa incarne une nouvelle génération d'Émiriens. « Si par exemple, on pense à la génération de nos mères : à leur époque, les femmes ne travaillaient pas en dehors de la maison. Si on revient dix ans en arrière ou plus, c'était impossible de voir une Émirienne travailler sur un chantier. » À l'avenir, la jeune professionnelle ambitionne de diriger des projets de construction. « Trouver un vivier de talents est compliqué » À 100 kilomètres de là, entre les gratte-ciel, le quartier du design de Dubaï héberge Dewan Architects, le cabinet qui emploie Wafa, fondé il y a 41 ans par la famille de l'actuel PDG, Ammar al-Assam. « C'est un métier difficile, qui demande beaucoup de temps et de formation », confie celui-ci. Sur les 700 employés, 40 sont Émiriens, et les autres viennent de 50 pays du monde entier. L'entreprise applique les quotas, mais non sans défi. « Trouver un vivier de talents est donc compliqué, et fidéliser le personnel local l'est encore plus. La meilleure façon d'attirer les talents, c'est de les recruter dès la fin de leurs études », développe le PDG. Ouvrir des horizons professionnels aux étudiants À Abou Dhabi, la capitale, l'université de La Sorbonne a ouvert ses portes il y a vingt ans. Là-bas, 60% des étudiants sont émiriens. « En grande majorité, les administrations de Sécurité sociale sont financées grâce aux cotisations sociales », précise Antoine Lebrun, maître de conférences en droit public à La Sorbonne Abou Dhabi. Ce cours de droit public français a pour objectif d'ouvrir les horizons des étudiants comme Shaikha al-Ali, qui se préparent à conduire leur pays vers une sortie de la dépendance aux hydrocarbures. C'est le cas de Shaikha al-Ali, 20 ans. « J'aimerais être une avocate qualifiée et travailler dans un organisme semi-gouvernemental ou dans le secteur privé », ambitionne l'étudiante en Licence 2 de droit. L'enjeu est de taille dans ce pays où les nationaux ne représentent qu'un million d'habitants pour 10 millions d'étrangers, travailleurs migrants et expatriés. Nathalie Martial Braz, chancelière de l'université, éclaire : « Il faut que leur population soit formée, ils n'ont pas le choix. Il y a cette compréhension nationale de la nécessité de compenser la faiblesse du nombre par la qualité de leur enseignement supérieur et de leurs élites. » Pour autant, les Émiriens ne sont pas prêts à se passer des petites mains qui font tourner l'économie. À lire aussiÀ Dubaï, l'émiratisation pour pousser l'emploi des locaux dans les entreprises privées
Pour sortir leur économie du tout-pétrole, les Émirats arabes unis ont décidé de mettre leur population au travail. Le gouvernement a imposé des quotas d'embauche de ses citoyens dans le secteur privé, afin qu'ils constituent 10% de la main-d'œuvre d'ici 2026. Comment les entreprises se plient-elles à ces nouvelles règles, et comment changer les habitudes d'une population longtemps habituée aux subventions généreuses et aux emplois gouvernementaux peu contraignants ? De notre envoyée spéciale à Abou Dhabi, À Ras al-Khaimah, à l'extrême nord des Émirats arabes unis, une station balnéaire gigantesque sort de terre sur un littoral jusque-là peu exploité. Wafa el-Hassani, une architecte émirienne de 26 ans, participe à l'un des chantiers. « Le projet sur lequel je travaille est un ensemble d'habitations composé de deux immeubles », explique l'architecte chez Dewan Architects. Il s'agit d'un complexe à 351 millions d'euros impliquant plus de 800 employés. Gilet jaune et casque vissé sur la tête, Wafa incarne une nouvelle génération d'Émiriens. « Si par exemple, on pense à la génération de nos mères : à leur époque, les femmes ne travaillaient pas en dehors de la maison. Si on revient dix ans en arrière ou plus, c'était impossible de voir une Émirienne travailler sur un chantier. » À l'avenir, la jeune professionnelle ambitionne de diriger des projets de construction. « Trouver un vivier de talents est compliqué » À 100 kilomètres de là, entre les gratte-ciel, le quartier du design de Dubaï héberge Dewan Architects, le cabinet qui emploie Wafa, fondé il y a 41 ans par la famille de l'actuel PDG, Ammar al-Assam. « C'est un métier difficile, qui demande beaucoup de temps et de formation », confie celui-ci. Sur les 700 employés, 40 sont Émiriens, et les autres viennent de 50 pays du monde entier. L'entreprise applique les quotas, mais non sans défi. « Trouver un vivier de talents est donc compliqué, et fidéliser le personnel local l'est encore plus. La meilleure façon d'attirer les talents, c'est de les recruter dès la fin de leurs études », développe le PDG. Ouvrir des horizons professionnels aux étudiants À Abou Dhabi, la capitale, l'université de La Sorbonne a ouvert ses portes il y a vingt ans. Là-bas, 60% des étudiants sont émiriens. « En grande majorité, les administrations de Sécurité sociale sont financées grâce aux cotisations sociales », précise Antoine Lebrun, maître de conférences en droit public à La Sorbonne Abou Dhabi. Ce cours de droit public français a pour objectif d'ouvrir les horizons des étudiants comme Shaikha al-Ali, qui se préparent à conduire leur pays vers une sortie de la dépendance aux hydrocarbures. C'est le cas de Shaikha al-Ali, 20 ans. « J'aimerais être une avocate qualifiée et travailler dans un organisme semi-gouvernemental ou dans le secteur privé », ambitionne l'étudiante en Licence 2 de droit. L'enjeu est de taille dans ce pays où les nationaux ne représentent qu'un million d'habitants pour 10 millions d'étrangers, travailleurs migrants et expatriés. Nathalie Martial Braz, chancelière de l'université, éclaire : « Il faut que leur population soit formée, ils n'ont pas le choix. Il y a cette compréhension nationale de la nécessité de compenser la faiblesse du nombre par la qualité de leur enseignement supérieur et de leurs élites. » Pour autant, les Émiriens ne sont pas prêts à se passer des petites mains qui font tourner l'économie. À lire aussiÀ Dubaï, l'émiratisation pour pousser l'emploi des locaux dans les entreprises privées
Au nom du perfide, du vice et de la sainte duperie. Milice spirituelle au service de Rome, architectes secrets du Vatican, manipulateurs des âmes, les Jésuites incarnent depuis toujours l'archétype absolu du complot religieux. Dans cet épisode, Gaël et Geoffroy retracent la légende noire d'un ordre dont le destin tourmenté divise la chrétienté depuis cinq siècles, entre ferveur mystique, intrigues politiques, résurrection miraculeuse et soupçons de domination universelle.Musique : Thibaud R.Habillage sonore / mixage : Alexandre LechauxLe Shop Tous Parano
Dans ce nouveau roman, l'autrice islandaise Audur Ava Ólafsdóttir brosse le portrait d'une femme transgenre arrivée dans la soixantaine. Les noms islandais sont toujours un peu longs, car ils ont la particularité de marquer le genre ! À la naissance, elle est née homme et s'appelle V … comme son père. Adulte, elle devient biochimiste, spécialisée dans les cellules, les plus petits éléments du corps humain. Elle a 61 ans, s'est toujours sentie femme, mais elle est née dans un corps d'homme. Elle s'est mariée avec Sonja, est devenue père alors qu'elle voulait devenir père. Mais elle ne veut pas mourir dans ce corps d'homme. Elle va demander à s'appeler Logn, un terme qui n'existe pas en français, qui signifie «le calme plat entre deux tempêtes, l'immobilité de l'air» en islandais. Ce temps suspendu, c'est le temps perdu de sa vie. Son surnom «Bambi» n'est pas anodin. Formé à partir de l'italien «bambino, enfant». C'est aussi le nom choisi par sa grand-mère et son frère, d'après une référence à Disney, mais surtout au roman de Felix Salten publié en 1923 qui fut brûlé une dizaine d'années plus tard par les Nazis qui le considéraient comme une allégorie du sort des Juifs. Contrairement au long métrage de 1942, Bambi est seul, comme le personnage du livre, car toute sa vie, elle a dû essuyer les insultes, la culpabilité et un grand sentiment de solitude et pense même à se suicider. Mais ce n'est pas un roman sur la mort, c'est un roman sur la survie, sur la guérison, sur la réparation, la renaissance. L'idée de ce roman lui est venue d'après une amie, une femme transgenre qui lui a demandé si elle pouvait écrire sur elle et sur la transidentité. En Islande, la loi de juin 2019 sur l'autonomie de genre, facilite les procédures de transition. Aujourd'hui, le pays reconnaît un genre neutre sur les passeports et les documents officiels, prenant en compte les personnes non-binaires. L'islandais est une langue qui comporte trois langues : le masculin, le féminin, le neutre. Invitée : Auður Ava Ólafsdóttir, née en 1958 à Reykjavik, est une autrice, poétesse et dramaturge islandaise. Formée à l'histoire de l'art, La Sorbonne, elle a longtemps enseigné cette discipline à l'Université d'Islande. Elle s'est imposée sur la scène littéraire avec ses romans Rose candida, Hotel silence ou encore Miss Islande. DJ Bambi, son dernier roman est paru aux éditions Zulma. Programmation musicale : L'artiste Joseph Marchand avec le titre Au début du soleil et son nouvel album Treize miniatures.
Dans ce nouveau roman, l'autrice islandaise Audur Ava Ólafsdóttir brosse le portrait d'une femme transgenre arrivée dans la soixantaine. Les noms islandais sont toujours un peu longs, car ils ont la particularité de marquer le genre ! À la naissance, elle est née homme et s'appelle V … comme son père. Adulte, elle devient biochimiste, spécialisée dans les cellules, les plus petits éléments du corps humain. Elle a 61 ans, s'est toujours sentie femme, mais elle est née dans un corps d'homme. Elle s'est mariée avec Sonja, est devenue père alors qu'elle voulait devenir père. Mais elle ne veut pas mourir dans ce corps d'homme. Elle va demander à s'appeler Logn, un terme qui n'existe pas en français, qui signifie «le calme plat entre deux tempêtes, l'immobilité de l'air» en islandais. Ce temps suspendu, c'est le temps perdu de sa vie. Son surnom «Bambi» n'est pas anodin. Formé à partir de l'italien «bambino, enfant». C'est aussi le nom choisi par sa grand-mère et son frère, d'après une référence à Disney, mais surtout au roman de Felix Salten publié en 1923 qui fut brûlé une dizaine d'années plus tard par les Nazis qui le considéraient comme une allégorie du sort des Juifs. Contrairement au long métrage de 1942, Bambi est seul, comme le personnage du livre, car toute sa vie, elle a dû essuyer les insultes, la culpabilité et un grand sentiment de solitude et pense même à se suicider. Mais ce n'est pas un roman sur la mort, c'est un roman sur la survie, sur la guérison, sur la réparation, la renaissance. L'idée de ce roman lui est venue d'après une amie, une femme transgenre qui lui a demandé si elle pouvait écrire sur elle et sur la transidentité. En Islande, la loi de juin 2019 sur l'autonomie de genre, facilite les procédures de transition. Aujourd'hui, le pays reconnaît un genre neutre sur les passeports et les documents officiels, prenant en compte les personnes non-binaires. L'islandais est une langue qui comporte trois langues : le masculin, le féminin, le neutre. Invitée : Auður Ava Ólafsdóttir, née en 1958 à Reykjavik, est une autrice, poétesse et dramaturge islandaise. Formée à l'histoire de l'art, La Sorbonne, elle a longtemps enseigné cette discipline à l'Université d'Islande. Elle s'est imposée sur la scène littéraire avec ses romans Rose candida, Hotel silence ou encore Miss Islande. DJ Bambi, son dernier roman est paru aux éditions Zulma. Programmation musicale : L'artiste Joseph Marchand avec le titre Au début du soleil et son nouvel album Treize miniatures.
Un an après la réélection de Donald Trump, où en est la communauté scientifique ? Qu'est-ce qui a changé pour elle au quotidien ? Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, a cherché à en savoir plus auprès de Lex Van Geen, professeur et chercheur à l'université Columbia.Licenciements, réduction des budgets, chasse aux projets jugés « woke » : aux États-Unis, le gouvernement multiplie les actions ciblant la communauté scientifique. Les chercheurs ne peuvent plus se contenter de rester dans leur laboratoire. Face à ces mesures qui provoquent l'inquiétude quant à la prééminence et l'attractivité américaines dans ce domaine, les scientifiques s'organisent et descendent dans la rue. Tout en s'adaptant aux nouvelles contraintes financières, ils se mobilisent dans le cadre de mouvements comme « Stand up for Science » (Debout pour la science), initiative lancée par de jeunes chercheurs inquiets pour leur avenir professionnel et l'impact de long terme des politiques gouvernementales.Près d'un an après l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, quel est l'état d'esprit de la communauté scientifique américaine ? Comment son quotidien a-t-il évolué depuis ce changement politique majeur ? Pour répondre à ces questions, Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, s'est entretenu avec Lex Van Geen, professeur et chercheur au Lamont-Doherty Earth Observatory (LDEO), une unité de recherche en sciences de la Terre de l'université Columbia, afin de comprendre les impacts concrets sur la recherche et la vie académique."C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - juin 2025.---CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comEn partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans son dernier roman, l'autrice Hala Moughanie revient sur l'explosion du port de Beyrouth du 4 août 2020. C'était en 2020, il y a un peu plus de 5 ans, une explosion ravageait le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise. Bilan : 235 morts, 6 500 blessés, 77 000 bâtiments détruits ou endommagés. À lire aussiLiban: cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, une enquête et une reconstruction inachevées Le roman se passe sur 5 jours : du 4 août, jour de l'explosion, jusqu'au 8 août, date de la première manifestation pendant laquelle les Libanais manifestent leur colère. Les autorités parlaient alors de «négligence». L'autrice se trouvait à quelques kilomètres de la capitale ce jour-là, elle a entendu la déflagration. Ce qui a fait la particularité de ce moment-là, c'est son côté très soudain. Chacun vaquait à ses affaires. Aujourd'hui, il n'y a ni vérité, ni responsable dans cette affaire. «Elle a souhaité écrire ce texte immédiatement après ces évènements, ce qui lui confère selon elle une valeur de témoignage historique». On ne peut pas être Libanais sans perdre quelque chose en chemin. Les évènements sont narrés du point de vue d'un épicier, un survivant ; il habitait dans le périmètre qui a été soufflé, mais avait fermé sa boutique plus tôt ce jour-là... Le narrateur est persuadé d'avoir entendu des avions rafales ou F16, les «bestioles» qui donnent le titre au livre, survoler le port. Hala Moughanie avait cœur à ancrer la fiction dans une réalité quasiment intangible. Je cherche l'exactitude dans les faits, mais aussi de l'exactitude du ressenti et de l'émotion. Malgré la gravité du sujet, l'autrice parsème son roman d'ironie, de cynisme et d'humour noir. Utiliser ces formes d'humour m'a permis de mettre de la distance et de dire des choses vraies de manière très brutale que le sérieux ne permettrait pas. Invitée : l'autrice Hala Moughanie est née en 1980 à Beyrouth. De 1990 à 2003, elle vient à Paris et suit des études de littérature à La Sorbonne. En 2003, elle décide de retourner vivre au Liban, où elle enseigne et travaille comme journaliste. Elle se passionne pour le travail de mémoire dans une société post-guerre. Autrice de roman, elle écrit également des pièces de théâtre dont Tais-toi et creuse qui obtient le Prix RFI Théâtre en 2015. Son dernier roman, Les bestioles a été publié aux éditions Elyzad. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Alors, on se tient à carreaux et on écoute bien ! Une chronique enregistrée avec Géraldine Moinard des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris ! Programmation musicale : L'artiste libanaise Yasmine Hamdan avec le titre Hon extrait de l'album I remember, I forget.
Dans son dernier roman, l'autrice Hala Moughanie revient sur l'explosion du port de Beyrouth du 4 août 2020. C'était en 2020, il y a un peu plus de 5 ans, une explosion ravageait le port de Beyrouth et une partie de la capitale libanaise. Bilan : 235 morts, 6 500 blessés, 77 000 bâtiments détruits ou endommagés. À lire aussiLiban: cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, une enquête et une reconstruction inachevées Le roman se passe sur 5 jours : du 4 août, jour de l'explosion, jusqu'au 8 août, date de la première manifestation pendant laquelle les Libanais manifestent leur colère. Les autorités parlaient alors de «négligence». L'autrice se trouvait à quelques kilomètres de la capitale ce jour-là, elle a entendu la déflagration. Ce qui a fait la particularité de ce moment-là, c'est son côté très soudain. Chacun vaquait à ses affaires. Aujourd'hui, il n'y a ni vérité, ni responsable dans cette affaire. «Elle a souhaité écrire ce texte immédiatement après ces évènements, ce qui lui confère selon elle une valeur de témoignage historique». On ne peut pas être Libanais sans perdre quelque chose en chemin. Les évènements sont narrés du point de vue d'un épicier, un survivant ; il habitait dans le périmètre qui a été soufflé, mais avait fermé sa boutique plus tôt ce jour-là... Le narrateur est persuadé d'avoir entendu des avions rafales ou F16, les «bestioles» qui donnent le titre au livre, survoler le port. Hala Moughanie avait cœur à ancrer la fiction dans une réalité quasiment intangible. Je cherche l'exactitude dans les faits, mais aussi de l'exactitude du ressenti et de l'émotion. Malgré la gravité du sujet, l'autrice parsème son roman d'ironie, de cynisme et d'humour noir. Utiliser ces formes d'humour m'a permis de mettre de la distance et de dire des choses vraies de manière très brutale que le sérieux ne permettrait pas. Invitée : l'autrice Hala Moughanie est née en 1980 à Beyrouth. De 1990 à 2003, elle vient à Paris et suit des études de littérature à La Sorbonne. En 2003, elle décide de retourner vivre au Liban, où elle enseigne et travaille comme journaliste. Elle se passionne pour le travail de mémoire dans une société post-guerre. Autrice de roman, elle écrit également des pièces de théâtre dont Tais-toi et creuse qui obtient le Prix RFI Théâtre en 2015. Son dernier roman, Les bestioles a été publié aux éditions Elyzad. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Alors, on se tient à carreaux et on écoute bien ! Une chronique enregistrée avec Géraldine Moinard des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris ! Programmation musicale : L'artiste libanaise Yasmine Hamdan avec le titre Hon extrait de l'album I remember, I forget.
Plongée dans l'univers sonore, sensoriel et tactile des baleines avec Olivier Adam qui étudie sur tous les océans du globe, les vocalises, les chants et le langage des baleines. Bleues, à bosse ou boréales que nous racontent les baleines et sur quelles longueurs d'ondes ? Mettons-nous à l'écoute des baleines, de leurs chants et de leurs vocalisations, ou plus exactement de leur langage : une communication longue distance, hypersophistiquée que tente de décrypter notre invité le bio-acousticien Olivier Adam. Que racontent les baleines bleues à bosse ou boréales sur leur monde océanique et sur le nôtre ? Comment peuvent-elles faire face à nos bruits humains et à nos activités industrielles assourdissantes ? Avec Olivier Adam, professeur à La Sorbonne et spécialiste des sons émis par les cétacés pour son ouvrage Dans la tête d'une baleine, paru chez Humensciences.
Plongée dans l'univers sonore, sensoriel et tactile des baleines avec Olivier Adam qui étudie sur tous les océans du globe, les vocalises, les chants et le langage des baleines. Bleues, à bosse ou boréales que nous racontent les baleines et sur quelles longueurs d'ondes ? Mettons-nous à l'écoute des baleines, de leurs chants et de leurs vocalisations, ou plus exactement de leur langage : une communication longue distance, hypersophistiquée que tente de décrypter notre invité le bio-acousticien Olivier Adam. Que racontent les baleines bleues à bosse ou boréales sur leur monde océanique et sur le nôtre ? Comment peuvent-elles faire face à nos bruits humains et à nos activités industrielles assourdissantes ? Avec Olivier Adam, professeur à La Sorbonne et spécialiste des sons émis par les cétacés pour son ouvrage Dans la tête d'une baleine, paru chez Humensciences.
durée : 00:39:03 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - (1ère diffusion : 30/11/1946 Chaîne Parisienne) Par Radio Diffusion Française - Avec Jean-Paul Sartre - réalisation : Virginie Mourthé
Dans 48 heures, le tout premier magasin physique de l'enseigne Shein, mastodonte chinois de la vente en ligne, ouvrira sur le sol français, logé dans l'une des enseignes les plus prestigieuses de la capitale, le BHV… Il y a 3 semaines, c'est un autre géant du low-cost chinois, TEMU, qui annonçait la signature d'un accord avec La Poste pour la livraison de ses millions de petits colis qui inondent chaque année le marché français… Shein, Temu, deux enseignes aux prix défiants toute concurrence mais accusées par leurs détracteurs de détruire la planète, d'exploiter des travailleurs et de pratiquer une concurrence déloyale… Nous allons en débattre avec nos invités :▶︎ Magali BERDAH Entrepreneuse, agente artistique et présentatrice de « “On vit pas dans la même France !” sur Sud Radio ▶︎ Féris BARKAT Activiste, co-fondateur de Banlieues Climat, enseignant à La Sorbonne ▶︎ Jean-Laurent CASSELY Essayiste, fondateur de Maison Cassely, auteur de "La France sous nos yeux", avec Jérôme Fourquet aux éditions du Seuil (07.10.21), auteur d'une note sur La France des bars-tabacs (janvier 2025) ▶︎ Agnès PANNIER-RUNACHER Députée Renaissance du Pas-de-Calais, ancienne ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche de France ▶︎ Frédéric DENHEZ Journaliste, écrivain
Invités : - Pierre Gentillet, avocat et enseignant. - Ophélie Roque, professeure et journaliste. - Alexandre Malafaye, fondateur du think tank Synopia. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Pierre Gentillet, avocat et enseignant. - Ophélie Roque, professeure et journaliste. - Alexandre Malafaye, fondateur du think tank Synopia. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Los Angeles, Washington, Memphis... et bientôt Chicago ou New York ? Pour «lutter contre la criminalité», le président Donald Trump déploie la garde nationale dans de grandes villes américaines. La politologue Ariane Chebel d'Appollonia analyse cette stratégie sécuritaire et les réactions qu'elle provoque.--Washington, Los Angeles et Memphis ont déjà vu leurs rues se remplir de soldats en uniforme. Ces derniers appartiennent à la Garde nationale, une force de réserve généralement mobilisée en cas de catastrophe naturelle ou de troubles majeurs à l'ordre public. Depuis le début de son second mandat, Donald Trump a fait de cette présence militaire un outil central de sa politique sécuritaire, affirmant vouloir enrayer la montée de la criminalité dans les grandes métropoles américaines.Mais cette démonstration de force ne fait pas l'unanimité. De nombreux élus locaux et militants dénoncent une militarisation excessive des espaces urbains, en particulier dans les villes gouvernées par des démocrates. Pour eux, Donald Trump cherche à stigmatiser des cités cosmopolites et multiculturelles, en les présentant comme des zones de non-droit, alors que les chiffres de la criminalité ne justifient pas toujours une telle réponse.Pour mieux comprendre les enjeux de cette stratégie, Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, s'est entretenu avec Ariane Chebel d'Appollonia, politologue à l'université Rutgers (New Jersey). Spécialiste des politiques d'intégration et de sécurité, elle décrypte les motivations du président, les réactions des populations concernées et les conséquences possibles sur le tissu social américain."C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - juin 2025.---CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comEn partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'éditorialiste à LCI Ruth Elkrief et le président fondateur de L'Opinion Nicolas Beytout analysent la flambée de l'antisémitisme en France. Un étudiant de première année de l'université de la Sorbonne a créé un sondage WhatsApp réunissant plus de 200 camarades, avec cette question :« Pour ou contre les juifs » ? Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : - Yann Le Bohec, historien, professeur émérite à La Sorbonne, spécialiste de l'Antiquité romaine Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : - Yann Le Bohec, historien, professeur émérite à La Sorbonne, spécialiste de l'Antiquité romaine Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le second mandat de Donald Trump marque une escalade dans les tensions entre le président américain et les grands médias traditionnels. Comment le vit-on quand on est journaliste accréditée à la Maison-Blanche, au plus près du sulfureux locataire ? Pour comprendre les relations que Donald Trump entretient avec le quatrième pouvoir, Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, s'est entretenu avec l'une des rares journalistes françaises qui a l'occasion d'interagir avec lui. Sonia Dridi est la correspondante de plusieurs médias français et francophones à la Maison-Blanche. Elle fait partie du pool de journalistes étrangers : un groupe restreint qui suit le président dans des endroits où l'espace est limité, comme le Bureau ovale ou l'avion Air Force One. Leur mission : lui poser des questions et rapporter ses actions et propos à leurs confrères et consœurs. Sonia Dridi a ainsi pu interpeller le président américain une dizaine de fois depuis son investiture, comme ce lundi 18 août lors de sa rencontre avec Volodomyr Zelensky à la Maison-Blanche. "C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - juin 2025.CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comEn partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce lundi 11/08/2025, Stéphane Bern revient sur Jean de La Fontaine. Pour l'occasion reçoit Patrick Dandrey, professeur émérite à La Sorbonne, président des Amis de Jean de La Fontaine et auteur de La Fontaine explique aux adultes (Hermann). Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce lundi 11/08/2025, Stéphane Bern revient sur Jean de La Fontaine. Pour l'occasion reçoit Patrick Dandrey, professeur émérite à La Sorbonne, président des Amis de Jean de La Fontaine et auteur de La Fontaine explique aux adultes (Hermann). Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'ère de Donald Trump, l'imaginaire autour des Etats-Unis évolue. Que reste-t-il du rêve américain ? Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, aborde cette question avec le photographe Jean-Pierre Laffont, établi aux Etats-Unis depuis les années 1960.Jean-Pierre Laffont est certainement le seul photojournaliste français à avoir immortalisé l'Amérique pendant les grands bouleversements de la seconde moitié du XXe siècle. Manifestations contre la guerre du Vietnam, démission de Richard Nixon, assassinat de Martin Luther King Jr., décollage d'Apollo XI en direction de la Lune : Jean-Pierre Laffont était derrière son objectif pour couvrir ces moments historiques.Cofondateur avec son épouse Éliane du bureau américain de la prestigieuse agence Gamma, il a publié une partie des photographies de cette période faite de tragédies et d'espoir dans son ouvrage Le paradis d'un photographe (Éd. Glitterati, 2014).Quel regard cet amoureux des États-Unis porte sur l'Amérique de Donald Trump ? Peut-on encore parler d'un rêve américain, alors que le président républicain bouleverse l'image du pays sur la scène internationale ? Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, l'a rencontré pour en parler. À noter que son travail fera l'objet d'une rétrospective au prochain festival international de photojournalisme Visa pour l'image à Perpignan (30 août-14 septembre)."C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - juin 2025.CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comEn partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:46:56 - Les Nuits de France Culture - par : Mathias Le Gargasson - Par la Radiodiffusion Télévision Française - Avec Gaston Berger (Institut, directeur général de l'enseignement supérieur), Gabriel Marcel (Institut), Maurice Merleau-Ponty (professeur au Collège de France) ; des professeurs à la Sorbonne : Jean Wahl et Vladimir Jankélévitch - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 00:58:13 - Invité : Philippe Beaudoin pianiste, historien du jazz, enseignant - par : Laurent Valero - "Chaque fin de saison je reçois un invité et c'est au tour de Philippe Baudoin personnalité bien connue du monde du Jazz, tour à tour pianiste, musicologue et collectionneur, ce musicien a enseigné durant 15 ans l'histoire du jazz à La Sorbonne et est l'auteur de plusieurs ouvrages." Laurent Valero Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:58:13 - Invité : Philippe Beaudoin pianiste, historien du jazz, enseignant - par : Laurent Valero - "Chaque fin de saison je reçois un invité et c'est au tour de Philippe Baudoin personnalité bien connue du monde du Jazz, tour à tour pianiste, musicologue et collectionneur, ce musicien a enseigné durant 15 ans l'histoire du jazz à La Sorbonne et est l'auteur de plusieurs ouvrages." Laurent Valero Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Double #SessionLive pour la Fête de la Musique avec l'ADN lumineux d'Emily Loizeau et les berceuses florales de Kyrie Kristmanson. Emily Loizeau Son 1er album est sorti en 2006 L'Autre bout du Monde, Emily Loizeau sort son 6ème album La Souterraine, 4 ans après Icare (sorti en 2021) et une tournée triomphale qui aura duré près de 2 ans. Ce disque, prolongement naturel du précédent, a également été enregistré au Pays de Galles aux Rockfield Studios (Queen, Oasis, Coldplay), sous la houlette du réalisateur John Parish (PJ Harvey, Aldous Harding, Dominique A). Le premier extrait, La route de Vénus, est porté par une mélodie qui résonne déjà comme un classique, presque rétro, avec son entêtante introduction sifflée rappelant les thèmes de western d'Ennio Morricone. Un côté surf rock 60's amené par la guitare accompagne un optimisme inattendu sur une route lumineuse qu'on cherche pour se réinventer. Emily Loizeau appelle ici à libérer nos âmes de ce monde qui nous aliène, à nous soulever, en suivant Vénus, l'amour, mais aussi l'étoile du matin, celle du berger qui nous indique le chemin. Emily est en solo piano voix, avant de clore la session live avec une reprise «aménagée» de Bob Dylan, en duo avec son amie Kyrie Kristmanson. L'artiste nous parle aussi de la naissance de son collectif ADN «L'art de Dire Nous». Kyrie Kristmanson Deux ans après l'éclosion de son album Floralia (2023), Kyrie Kristmanson prolonge l'expérience en nous offrant un nouvel EP Lullabies for the flowers sorti en juin 2025. En avril 2025, la chanteuse franco-canadienne nous a invités, le temps d'une soirée au sein du mythique Hôtel La Louisiane pour une grande célébration présentée par Emily Loizeau. Ce soir-là, Kyrie Kristmanson a reçu l'insigne de Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres des mains d'Emily, et nous a dévoilé deux titres de l'EP Lullabies for the flowers. Kyrie Krismanson est une artiste franco-canadienne, née à Ottawa. C'est une aventurière des musiques qui aime naviguer entre le folk nord-américain et la lointaine mémoire du Moyen-Âge européen. Son premier album, Origin of Stars, s'inspire des vibrations des paysages canadiens qui l'ont vue grandir. Récompensé aux Canadian Folk Music Awards, l'album est sorti mondialement chez NØ FØRMAT!/Universal France en 2010. Elle saisit les spectateurs du Printemps de Bourges et elle séduit Emily Loizeau qui l'invite à assurer ses premières parties. La tournée qui suivra l'amènera à travers l'Asie et l'Europe jusqu'au sud de la France où, intriguée par l'histoire portée par les pierres, elle visite les ruines des châteaux médiévaux. Ces vestiges l'inciteront à retracer le répertoire lacunaire des premières compositrices : les trobairitz. Après avoir complété une thèse à leur sujet à La Sorbonne, c'est en prenant la liberté de s'approprier ces poèmes d'amour qu'elle compose un second opus Modern Ruin. Arrangé pour quatuor à cordes et voix par Clément Ducol, son hommage à ces compositrices méconnues est sorti chez Naïve en février 2015. Fascinée également par les découvertes de la physique quantique, Kyrie s'est ensuite interrogée sur l'hypothèse d'une tradition musicale venue d'un monde parallèle. Le résultat de ce questionnement est l'album Lady Lightly, un folk-cosmique qui semblerait avoir voyagé des années-lumière à travers des cieux stellaires. Enregistré dans une aile abandonnée du Château de Versailles et réalisé par Saint Michel, la tournée se fait aux côtés d'Etienne Klein, philosophe des sciences. Kyrie Kristmanson ne cesse d'explorer et d'expérimenter avec sa guitare et ses chansons habitées par de très anciennes et très puissantes énergies. Titres interprétés au grand studio - Éclaire-moi, Emily Loizeau Live RFI - Song X, Kyrie Kristmanson Live RFI - Strong Enough, extrait de l'album La Souterraine Emily Loizeau - Street of Laredo, extrait EP Lullabies or the Flowers de Kyrie Kristmanson - La route de Vénus, Emily Loizeau Live RFI - Songe d'un Ange, Kyrie Kristmanson Live RFI - Celle qui vit vers le Sud, Emily Loizeau et Kyrie Kristmanson Live RFI (titre original de Bob Dylan Girl from the north country). Line Up : Emily Loizeau (piano, voix), Kyrie Kristmanson (guitare, voix). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant Réalisation : Hadrien Touraud / Donatien Cahu. Site Emily Loizeau - Site Kyrie Kristmanson - YouTube Emily Loizeau - YouTube Kyrie Kristmanson. ► Album La Souterraine Emily Loizeau (Les éditions de la dernière pluie/Sony 2024) ► EP Lullabies for the Flowers Kyrie Kristmanson (Kyrie Kristmanson/Idol 2025).
Double #SessionLive pour la Fête de la Musique avec l'ADN lumineux d'Emily Loizeau et les berceuses florales de Kyrie Kristmanson. Emily Loizeau Son 1er album est sorti en 2006 L'Autre bout du Monde, Emily Loizeau sort son 6ème album La Souterraine, 4 ans après Icare (sorti en 2021) et une tournée triomphale qui aura duré près de 2 ans. Ce disque, prolongement naturel du précédent, a également été enregistré au Pays de Galles aux Rockfield Studios (Queen, Oasis, Coldplay), sous la houlette du réalisateur John Parish (PJ Harvey, Aldous Harding, Dominique A). Le premier extrait, La route de Vénus, est porté par une mélodie qui résonne déjà comme un classique, presque rétro, avec son entêtante introduction sifflée rappelant les thèmes de western d'Ennio Morricone. Un côté surf rock 60's amené par la guitare accompagne un optimisme inattendu sur une route lumineuse qu'on cherche pour se réinventer. Emily Loizeau appelle ici à libérer nos âmes de ce monde qui nous aliène, à nous soulever, en suivant Vénus, l'amour, mais aussi l'étoile du matin, celle du berger qui nous indique le chemin. Emily est en solo piano voix, avant de clore la session live avec une reprise «aménagée» de Bob Dylan, en duo avec son amie Kyrie Kristmanson. L'artiste nous parle aussi de la naissance de son collectif ADN «L'art de Dire Nous». Kyrie Kristmanson Deux ans après l'éclosion de son album Floralia (2023), Kyrie Kristmanson prolonge l'expérience en nous offrant un nouvel EP Lullabies for the flowers sorti en juin 2025. En avril 2025, la chanteuse franco-canadienne nous a invités, le temps d'une soirée au sein du mythique Hôtel La Louisiane pour une grande célébration présentée par Emily Loizeau. Ce soir-là, Kyrie Kristmanson a reçu l'insigne de Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres des mains d'Emily, et nous a dévoilé deux titres de l'EP Lullabies for the flowers. Kyrie Krismanson est une artiste franco-canadienne, née à Ottawa. C'est une aventurière des musiques qui aime naviguer entre le folk nord-américain et la lointaine mémoire du Moyen-Âge européen. Son premier album, Origin of Stars, s'inspire des vibrations des paysages canadiens qui l'ont vue grandir. Récompensé aux Canadian Folk Music Awards, l'album est sorti mondialement chez NØ FØRMAT!/Universal France en 2010. Elle saisit les spectateurs du Printemps de Bourges et elle séduit Emily Loizeau qui l'invite à assurer ses premières parties. La tournée qui suivra l'amènera à travers l'Asie et l'Europe jusqu'au sud de la France où, intriguée par l'histoire portée par les pierres, elle visite les ruines des châteaux médiévaux. Ces vestiges l'inciteront à retracer le répertoire lacunaire des premières compositrices : les trobairitz. Après avoir complété une thèse à leur sujet à La Sorbonne, c'est en prenant la liberté de s'approprier ces poèmes d'amour qu'elle compose un second opus Modern Ruin. Arrangé pour quatuor à cordes et voix par Clément Ducol, son hommage à ces compositrices méconnues est sorti chez Naïve en février 2015. Fascinée également par les découvertes de la physique quantique, Kyrie s'est ensuite interrogée sur l'hypothèse d'une tradition musicale venue d'un monde parallèle. Le résultat de ce questionnement est l'album Lady Lightly, un folk-cosmique qui semblerait avoir voyagé des années-lumière à travers des cieux stellaires. Enregistré dans une aile abandonnée du Château de Versailles et réalisé par Saint Michel, la tournée se fait aux côtés d'Etienne Klein, philosophe des sciences. Kyrie Kristmanson ne cesse d'explorer et d'expérimenter avec sa guitare et ses chansons habitées par de très anciennes et très puissantes énergies. Titres interprétés au grand studio - Éclaire-moi, Emily Loizeau Live RFI - Song X, Kyrie Kristmanson Live RFI - Strong Enough, extrait de l'album La Souterraine Emily Loizeau - Street of Laredo, extrait EP Lullabies or the Flowers de Kyrie Kristmanson - La route de Vénus, Emily Loizeau Live RFI - Songe d'un Ange, Kyrie Kristmanson Live RFI - Celle qui vit vers le Sud, Emily Loizeau et Kyrie Kristmanson Live RFI (titre original de Bob Dylan Girl from the north country). Line Up : Emily Loizeau (piano, voix), Kyrie Kristmanson (guitare, voix). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant Réalisation : Hadrien Touraud / Donatien Cahu. Site Emily Loizeau - Site Kyrie Kristmanson - YouTube Emily Loizeau - YouTube Kyrie Kristmanson. ► Album La Souterraine Emily Loizeau (Les éditions de la dernière pluie/Sony 2024) ► EP Lullabies for the Flowers Kyrie Kristmanson (Kyrie Kristmanson/Idol 2025).
Candidat, Donald Trump avait fait une promesse radicale : expulser tous les sans-papiers du territoire américain. Où en est-il dans la mise en œuvre de sa mesure phare ? Le point avec Fanny Lauby, spécialiste des questions migratoires, interrogée par Alexis Buisson, notre correspondant à New York. C'est ça l'Amérique – épisode 3/10.Pendant sa campagne, Donald Trump avait promis aux électeurs MAGA (Make America Great Again), de reconduire tous les immigrés sans-papiers à la frontière – soit au moins onze millions de personnes. Mais au moment où la police de l'immigration ICE (Immigration and Customs Enforcement) multiplie les interpellations dans des conditions controversées (agents masqués, en civil…), la mise en œuvre de cet engagement provoque des tensions dans tout le pays.Les manifestations visant ICE à Los Angeles, où vit une importante communauté hispanique, ne sont que l'une des illustrations de ces crispations entre un gouvernement hostile à l'immigration et une société de plus en plus diverse sur le plan racial. Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, a tenté d'analyser cette fracture en s'entretenant avec Fanny Lauby, professeure associée de sciences politiques à l'Université d'État de Montclair (New Jersey) et spécialiste des questions d'immigration."C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - juin 2025.CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comEn partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Minoritaire au Congrès, le parti démocrate semble bien impuissant face à Donald Trump. Mais d'autres formes d'opposition émergent. L'historien Tristan Cabello en parle dans notre podcast « C'est ça l'Amérique ».Au lendemain de l'élection présidentielle, le mouvement d'opposition à Donald Trump, surnommé la « résistance », était KO. La mobilisation dans la rue semblait plus faible que lors de sa première victoire, en 2016. Et le parti démocrate n'était pas parvenu à reprendre le contrôle du Congrès. Qu'en est-il huit mois plus tard ?Correspondant de La Croix à New York, Alexis Buisson fait le point sur l'état des « résistances » dans les institutions et en dehors en compagnie de Tristan Cabello, historien et maître de conférences à la Johns Hopkins University (Maryland). Il est également l'auteur de la lettre d'information « The Hype, l'Amérique vue des marges »."C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - avril 2025.CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comEn partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 6 mai 2025 : Julia Cagé, économiste, professeure d'économie à Sciences Po Paris, Prix du meilleur économiste européenAprès un peu plus de cent jours de deuxième présidence Trump, le commerce mondial est suspendu aux décisions erratiques du président américain en matière de droits de douane. Les conséquences s'en font sentir pour les entreprises françaises, qui tentent de se projeter dans un monde instable et incertain.Donald Trump ouvre un nouveau front dans sa guerre commerciale. Le président américain a annoncé dimanche 4 mai "entamer immédiatement le processus d'instauration de droits de douane de 100%" sur les films diffusés aux Etats-Unis mais produits à l'étranger. "L'industrie cinématographique américaine est en train de mourir très rapidement (...) Hollywood et de nombreuses autres régions des Etats-Unis sont dévastées", a-t-il justifié sur son réseau Truth Social."D'autres pays offrent toutes sortes d'incitations pour attirer nos cinéastes et nos studios loin des Etats-Unis", a-t-il assuré. Parallèlement, à l'occasion du sommet “Choose Europe for science”, lundi 5 mai, à La Sorbonne, Ursula von der Leyen a annoncé une "nouvelle enveloppe de 500 millions d'euros" pour attirer les chercheurs américains, menacés par la politique de Donald Trump
durée : 00:15:37 - Journal de 8 h - Emmanuel Macron doit annoncer lundi des mesures financières pour attirer les chercheurs qui voudraient quitter les États-Unis de Donald Trump. Initiative choquante, estiment des syndicats français de l'enseignement supérieur et de la recherche, rappelant le sous-financement chronique du secteur.
durée : 00:11:36 - La conférence "Choose Europe for Science", à la Sorbonne - L'Etat va investir 100 millions d'euros "supplémentaires" pour attirer en France les chercheurs étrangers, notamment américains, "qui sont menacés" au moment où les Etats-Unis de Donald Trump diminuent les financements et les visas pour la science.
durée : 00:15:37 - Journal de 8 h - Emmanuel Macron doit annoncer lundi des mesures financières pour attirer les chercheurs qui voudraient quitter les États-Unis de Donald Trump. Initiative choquante, estiment des syndicats français de l'enseignement supérieur et de la recherche, rappelant le sous-financement chronique du secteur.
durée : 00:15:37 - Journal de 8 h - Emmanuel Macron doit annoncer lundi des mesures financières pour attirer les chercheurs qui voudraient quitter les États-Unis de Donald Trump. Initiative choquante, estiment des syndicats français de l'enseignement supérieur et de la recherche, rappelant le sous-financement chronique du secteur.
Difficile de croire que cela ne fait que cent jours que Donald Trump est de retour au pouvoir. Depuis son investiture le 20 janvier 2025, le président républicain impose un rythme soutenu en multipliant les décrets pour réformer l'État fédéral et « rendre à l'Amérique sa grandeur » (« Make America Great Again »). Chaque jour, ses opposants dénoncent une dérive autocratique et un danger pour la démocratie. Ses partisans, quant à eux, saluent ses actions visant à bouleverser le système : guerre commerciale, expulsions de sans-papiers, et coupes drastiques dans les dépenses fédérales orchestrées par Elon Musk.Quels enseignements pouvons-nous tirer de ces cent premiers jours sur la manière dont Donald Trump exercera son second mandat ? C'est l'une des questions qu'Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, a posées à François Furstenberg, historien franco-américain à l'université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland). Furstenberg est l'auteur de deux ouvrages : In the Name of the Father (Éd. Penguin Books, 2006) sur le père fondateur George Washington, et When the United States Spoke French (Éd. Penguin Press, 2014), qui traite de la naissance des États-Unis à travers les yeux de cinq Français.Dans ce premier épisode de la saison 4 du podcast "C'est ça l'Amérique", Alexis Buisson analyse la société américaine sous l'ère de Donald Trump avec l'aide d'experts francophones résidant aux États-Unis. Les invités discutent de l'impact de Trump sur la Maison Blanche et sur la politique américaine en général. Ils examinent comment ses décisions, en tant que président, ont influencé les débats sur l'immigration et l'économie. Les experts partagent leurs points de vue sur les changements significatifs apportés par l'administration Trump et comment ces changements continuent de façonner le paysage politique actuel.CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.com"C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - avril 2025.En partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Fatima Aït-Bounoua et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Fatima Aït-Bounoua et le Dr Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Rencontre avec Émile de Girardin, le « père de la presse française » grâce à Adeline Wrona, professeure à La Sorbonne (Celsa), auteure de « Émile de Girardin, le Napoléon de la presse » publié chez Gallimard. « Son nom est oublié depuis longtemps. Et pourtant, il fut une figure majeure du monde littéraire et médiatique du XIXᵉ siècle, « le Napoléon de la presse » comme on disait à cette époque où les propriétaires de journaux pouvaient devenir millionnaires et faire chanter les gouvernements. Émile de Girardin, fils illégitime d'un général d'Empire, élevé loin des lumières de la capitale, sera le créateur précoce du personnage extraordinaire qu'il allait devenir, homme de pouvoir, député à la Chambre, auteur prolifique, et, surtout, le créateur de dizaines de journaux : il est l'inventeur de tout un système, le « modèle Girardin », qui finançait les journaux autant par les lecteurs que par les annonceurs et indexait les tarifs de la publicité sur le nombre des abonnés. Une révolution. »
Welcome to episode 269 of the Grow Your Law Firm podcast, hosted by Ken Hardison. In this episode, Ken sits down with Bert Parnall, Owner & Attorney at Parnall Law. Bert grew up mostly in Albuquerque, New Mexico, but also spent several years in Africa as a youth. While pursuing a major in history and French at Rice University, he spent a year studying at La Sorbonne in Paris and six months in Laos. After receiving his undergraduate degree from Rice in 1993, Bert attended the University of Mexico School of Law (J.D., 1997). Bert spent four years as a prosecutor in the most violent county in New Mexico, convicting murderers and rapists through trial by jury. In 2005, Bert began his personal injury practice to help victims of negligence and crime. He now leads a law firm of 15 lawyers and 105 team members, helping thousands of victims recover damages for serious injuries. Bert proposed to Marta Strzyzewski (Miss New Mexico 2001) two weeks after they met. Luckily, she accepted, and they made their home in Albuquerque, together with their four children. Bert is involved with the following community organizations: Rotary Club of Albuquerque (past president), Mothers Against Drunk Driving (board member), New Mexico Trial Lawyers (board member), and the National Crime Victim Bar Association. He and his law firm also sponsor trips for children through Make-A-Wish. After competing in judo for 15 years, Bert now enjoys teaching his kids judo, as well as taking them on hikes, camping, and other trips. What you'll learn about in this episode: 1. Importance of Teamwork: - Focus on hiring the best people - Emphasize values like teamwork, talent, truth, and tenacity 2. Growth through Learning and Development: - Encourage continuous learning from failures and mistakes - Promote a culture of listening, learning, and sharing ideas 3. Mastermind Groups for Growth: - Leverage mastermind groups for idea sharing and collaboration - Invest in personal and professional development through mentorship 4. Strategic Decision-Making: - Prioritize working on the business rather than in it - Make strategic decisions to drive growth and success 5. Hiring for Success: - Evaluate candidates based on qualities like being humble, hungry, and smart - Seek individuals with a story of challenges, successes, and lessons learned Resources: FB: https://www.facebook.com/ParnallLawFirm Twitter: https://x.com/BertParnallLaw Linkedin: https://www.linkedin.com/company/parnall-law/ Additional Resources: https://www.pilmma.org/aiworkshop https://www.pilmma.org/the-mastermind-effect https://www.pilmma.org/resources https://www.pilmma.org/mastermind