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À trois mois des élections européennes, les grandes formations politiques se mettent en ordre de bataille, avec la désignation d'Ursula von der Leyen comme tête de liste du Parti populaire européen et celle du Luxembourgeois Nicolas Schmit, qui a été choisi par le Parti socialiste européen. Un négociateur chevronné, spécialiste des questions sociales... mais souffrant d'une faible notoriété en dehors des cercles européens. Âgé de 70 ans, l'actuel Commissaire européen à l'Emploi est méconnu du grand public, mais il dispose d'une solide expérience au sein des institutions européennes et des qualités de négociateur qui lui seront utiles, après le scrutin, pour la répartition des « top jobs » européens. Un CV respectable, mais une carrière plutôt effacée et un manque de notoriété qui pourrait nuire aux socialistes, surtout en face d'Ursula von der Leyen, l'actuelle présidente de la Commission. L'Eurodéputée socialiste, Sylvie Guillaume estime cependant que Nicolas Schmit a toutes les qualités requises pour mener cette bataille. « Je connais son attachement, sa créativité. Il a été très présent, par exemple quand nous étions en période de Covid-19 et qu'il fallait soutenir les États et soutenir les personnes dans leur emploi. Et donc j'ai trouvé que sa réaction et sa capacité à convaincre étaient assez impressionnantes. » Pour Nicolas Schmit, les questions sociales devront être au cœur de la campagne – notamment celle du logement des plus précaires. Mais le chef de file du camp socialiste place également l'environnement au centre de son discours – ce qu'il a fait le 2 mars dernier à Rome au moment de sa désignation en présence d'Olaf Scholz, de Pedro Sanchez et de Mette Frederiksen, les dirigeants allemands, espagnols et danois. « Contrairement aux conservateurs, qui ont les yeux rivés sur les sondages, les feux de forêts et les inondations n'attendent pas les études d'opinion », a-t-il ainsi déclaré, accusant le PPE d'Ursula von der Leyen de vouloir renoncer au Pacte vert sous la double pression de l'opinion et de l'extrême droite.Pas de compromis avec l'extrême-droiteCar le camp socialiste a également décidé de brandir la menace de l'extrême droite pour rallier ses électeurs, en reprochant aux partis de droite traditionnelle de vouloir pactiser avec les groupes nationalistes et eurosceptiques du Parlement. « Il n'y a pas d'ambigüité pour nous et il n'y aura pas de coopération, que ce soit avec le groupe Identité et Démocratie ou avec le groupe ECR des Conservateurs et réformistes… Ni aujourd'hui, ni jamais ! » s'est ainsi emporté Nicolas Schmit sous les applaudissements du Congrès de Rome.Pour autant, la faisabilité d'un retournement d'alliance au sein du prochain Parlement européen et d'un rapprochement entre le PPE et le groupe ECR de Georgia Meloni, dénoncée à l'avance par les socialistes, semble faible aux yeux de Pascale Joanin, directrice de la Fondation Robert Schumann. « Cela peut marcher dans certains pays comme l'Italie, où, en effet, on voit que Georgia Meloni essaye de se dédiaboliser et de paraître plus européenne qu'elle ne le prétendait auparavant. Mais ce rapprochement ne peut marcher en Pologne, car le PiS et en guerre déclarée avec Donald Tusk, le nouveau Premier ministre polonais qui appartient au PPE. Or, le PiS est l'autre grande composante du groupe ECR avec les Fratelli d'Italia de Meloni. Et dans ce contexte, un accord ne marcherait pas du tout, en tout cas pas durant la prochaine législature. »Répartition des postes européensD'après les sondages, les Socialistes européens devraient conserver à peu près le nombre d'eurodéputés qu'ils ont actuellement (141 élus) soit environ 20% des voix. Une deuxième place derrière les conservateurs du PPE – ce qui devrait a priori écarter Nicolas Schmit de la présidence de la Commission européenne, puisque celle-ci échoit à la formation arrivée en tête à l'issue du scrutin. « Pour être élu, le président de la Commission doit bénéficier d'un large accord du Parlement européen qui va bien au-delà de sa famille politique », nuance cependant Christine Verger, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. « Or, en 2019, Ursula von der Leyen n'a eu que neuf voix d'avance. Et si elle n'avait pas été désignée, faute d'accord au Parlement européen, le candidat socialiste qui était à l'époque le Néerlandais Franz Timmermans, aurait eu ses chances. Étant donné le vote assez surprenant qui a eu lieu au congrès du PPE à Bucarest, avec un certain nombre de délégations qui n'ont pas voté pour la présidente de la Commission, qui sait ce qui se passera l'été prochain ? »À Bruxelles et à Strasbourg, on table plutôt cependant sur une reconduction d'Ursula von der Leyen. Et, dans ce cas de figure, l'objectif de Nicolas Schmit sera d'assurer aux siens un autre poste important au sein de l'UE, à l'issue des Européennes. « Charles Michel, l'actuel président du Conseil européen, ne peut pas se représenter puisqu'il a fait deux mandats », pointe Pascale Joanin « et les socialistes aimeraient peut-être en effet avoir le poste. Et puis, ils peuvent avoir des prétentions sur un certain nombre de portefeuilles dans la prochaine commission. » Et, dans la répartition de ces « top jobs » Nicolas Schmit, le porte-drapeau des socialistes européens, pourra non seulement faire valoir le nombre d'eurodéputés de son groupe, mais aussi mettre à profit ses qualités de négociateur, lui qui a participé pour le Luxembourg à la négociation des Traités européens de Nice et de Maastricht.À écouter aussiÉlections européennes: les socialistes lancent leur campagne pour lutter contre l'extrême droite
Jusqu'à quand l'ascension continue des prix du cacao pourra-t-elle être absorbée par les industriels suisses ? En raison de droits de douane élevés sur l'importation de sucre, les fabricants installés en Suisse sont particulièrement sensibles aux hausses actuelles. En 2023, les chocolatiers suisses ont vu leur chiffre d'affaires augmenter, grâce à la hausse de leurs prix, car les ventes de leur côté, n'ont presque pas progressé (+0,7%). Les exportations ont même été en légère baisse (-0,2%), selon l'interprofession Chocosuisse.Comme tous leurs concurrents, les chocolatiers du pays doivent composer avec la flambée des prix du cacao, mais aussi avec des prix du sucre, denrée plus taxée qu'ailleurs. Contrairement aux importateurs européens, les Suisses payent en effet des taxes douanières sur les produits agricoles parmi les plus élevées au monde. Le cacao n'étant pas cultivé localement, il n'est imposé que faiblement.En revanche, le sucre n'échappe pas aux taxes destinées à protéger la filière suisse. Un coût supplémentaire qui menace la compétitivité des chocolatiers sur le marché international, selon la Fédération des fabricants suisses de chocolat, qui rappelle que deux usines ont mis la clé sous la porte ces dernières années, Gysi en 2020 et Pfister Chocolatier en 2017.Une hausse des prix « nécessaire », pour LindtSi les cours du cacao restent aux niveaux actuels, Lindt&Sprüngli, le chocolatier suisse basé sur le lac de Zurich, assure que de nouvelles augmentations de prix seront nécessaires en 2024. Pour 2025, la décision sera prise d'ici l'été. Déjà l'année dernière, le fabricant des fameux lapins de Pâques dorés avait appliqué une hausse de 10% en moyenne sur ses produits. Une augmentation contenue par rapport à celle des cours du cacao, notamment en raison des contrats d'achats signés sur le long terme.Les chocolats de Pâques plus chers ?Les cloches de Pâques ne devraient pas échapper cette année aux tensions du marché, prédit Sylvie Guillaume, experte en cacao et membre du Club des croqueurs de chocolat. Car même si les industriels sécurisent leurs achats avec des mois d'avance, des défauts de livraison ne sont pas à exclure, au vu de la baisse des récoltes en Côte d'Ivoire et au Ghana, les deux géants du secteur.Les chocolats qui risquent de souffrir le plus sont ceux de qualité, ajoute l'ancienne responsable de la société Silco Cacao à Anvers. Ceux vendus en grande distribution devraient mieux tirer leur épingle du jeu.
#67Le zappodcast c'est tous les mois, un zapping des meilleurs moments des podcasts francophones. La sélection est entièrement participative alors si vous tombez sur un passage qui mérite de se retrouver dans le zappodcast, notez le nom et le numéro du podcast en question ainsi que le minutage du passage incroyable et envoyez nous ça à LeZappodcast@gmail.comCe mois-ci des extraits de PLANETE SAUVAGE (episode 107 psychedelic drugs sound experience), SANS ALGO (L actu Soudaine vague de licenciements dans les equipes podcast de Spotify aux etats Unis), GENERATION PODCAST (De l autre cote du micro de Camille Sauzieres Deezer), AZENMR (episode 1 maison douce maison), CAPTURE MAG (la minute yannick dahan elden ring), TRAIT D UNION (18 J ai suivi Sylvie Guillaume eurodeputee a Bruxelles pendant le vote sur la taxe carbone aux frontieres), LE MOMENT MEURICE (Tribute to Babeth), CAPTURE MAG (la minute yannick dahan elden ring), LE MOMENT MEURICE (Tribute to Babeth), LE COURS DE L HISTOIRE (Histoires de revolutions 4sur4 Revolution indonesienne fini la java pour les Bataves), JUSTICE EN DIRECT (30 c est pas parce que j ai pas reussi a te sauter que t es pas une grosse pute), HISTOIRES VRAIES LES NOTAIRES VOUS RACONTENT (S1 episode 2 Un vendredi qui claque), SALLE 101 (L emission du 29 septembre 2022), FLOODCAST (S01E09 Oh ca va), JE DETESTE LES PODCASTS (titre et concept les deux mamelles du podcast).
#11: Melange: französische Parlamentswahlen & die Rolle der Sozialdemokratie, Sylvie Guillaume by Der Podcast von Andreas Schieder
Le 1er mars 2021, l'Union européenne s'est dotée d'un parquet européen pour lutter contre la fraude financière affectant les fonds de l'UE. Trois mois plus tard, le 1er juin, avec un peu de retard, pandémie oblige, la nouvelle instance a démarré officiellement ses activités, avec entre autres missions de surveiller le bon usage des milliards d'euros du plan de relance. À sa tête, Laura Codruța Kövesi, 48 ans, ancienne procureure générale de Roumanie. Une magistrate intègre et persévérante à la réputation sans tache. « L'incorruptible des Carpates », « l'Eliot Ness roumaine »… Les qualificatifs fusent quand il s'agit de Laura Codruța Kövesi. Ses objectifs sont clairs et malgré les réticences de plusieurs pays européens, elle a réussi à lancer le parquet européen, un organisme qui va permettre la coopération dans la lutte contre la fraude fiscale. Fille d'un procureur, vice-championne d'Europe de basket, première femme et plus jeune procureure générale de Roumanie à 33 ans. Elle a été désignée procureure générale du parquet européen en 2019 grâce à l'appui des parlementaires européens. « C'est une fonction prestigieuse qui se trouve au croisement de la technique et de la politique », comme l'explique Sylvie Guillaume, membre de la commission des Libertés civiles, de la Justice et des Affaires intérieures. « Il fallait une personnalité extrêmement forte sur le sujet. Le Conseil européen avait plutôt choisi un autre candidat et c'est le Parlement européen qui a permis à Madame Kövesi d'être choisie. Elle a à la fois la sûreté, l'expérience et le mental d'une personne déterminée. Ça a été compliqué à mettre au point parce qu'on touche à des sujets sur lesquels les États membres ont un petit de mal à céder. » En Roumanie, Laura Codruța Kövesi a traité plus de 9 000 dossiers de corruption, traduit devant la justice un millier de personnes, y compris d'anciens ministres, d'anciens juges et procureurs avec un taux remarquable de 90% de condamnation. La présidente de la Commission budgétaire au Parlement européen, Monika Hohlmeier, compte vraiment sur elle pour contraindre les États membres à respecter les règles européennes. « Elle est très intelligente, très motivée, courageuse, dotée d'une grande force de caractère et juste, souligne Monika Hohlmeier. En plus Madame Kövesi est confrontée à une tâche difficile et extrêmement exigeante. Elle doit faire face à de grandes attentes. Tout ne fonctionnera certainement pas à 100% dans l'immédiat, mais je suis convaincu que Madame Kövesi dispose de toutes les compétences et toutes les qualités pour surmonter rapidement toutes les difficultés. Elle l'a déjà prouvé en Roumanie et je pense qu'elle aura aussi du succès au Parquet européen. On verra si les autorités nationales vont coopérer ou bien s'il y a des États membres qui ne le font pas. » Sous la houlette de Laura Codruța Kövesi, le Parquet européen va entrer en action pour lutter contre les fraudes à la fiscalité et aux subventions européennes. De son succès dépendra l'avenir de la coopération judiciaire européenne. (Rediffusion du 7 mars 2021)
C’est la semaine du lancement du Parquet européen. Depuis le 1er mars, l’Union européenne s’est dotée de cette nouvelle instance pour lutter contre la fraude financière. À sa tête, Laura Codruța Kövesi, 48 ans, ancienne procureure générale de Roumanie. Une magistrate intègre et persévérante à la réputation sans tache. Portrait. « L’incorruptible des Carpates », « l’Eliot Ness roumaine »… Les qualificatifs fusent quand il s’agit de Laura Codruța Kövesi. Ses objectifs sont clairs et malgré les réticences de plusieurs pays européens, elle a réussi à lancer le Parquet européen, un organisme qui va permettre la coopération dans la lutte contre la fraude fiscale. Fille d’un procureur, vice-championne d'Europe de Basket, première femme et plus jeune procureure générale de Roumanie à 33 ans. Elle a été désignée procureure générale du Parquet européen en 2019 grâce à l’appui des parlementaires européens. « C'est une fonction prestigieuse qui se trouve au croisement de la technique et de la politique », comme l’explique Sylvie Guillaume, membre de la Commission des Libertés civiles, de la Justice et des Affaires intérieures. « Il fallait une personnalité extrêmement forte sur le sujet. Le Conseil européen avait plutôt choisi un autre candidat et c'est le Parlement européen qui a permis à Madame Kövesi d'être choisie. Elle a à la fois la sûreté, l'expérience et le mental d'une personne déterminée. Ça a été compliqué à mettre au point parce qu'on touche à des sujets sur lesquels les États membres ont un petit de mal à céder. » En Roumanie, Laura Codruța Kövesi a traité plus de 9 000 dossiers de corruption, traduit devant la justice un millier de personnes, y compris d'anciens ministres, d’anciens juges et procureurs avec un taux remarquable de 90% de condamnation. La présidente de la Commission budgétaire au Parlement européen, Monika Hohlmeier, compte vraiment sur elle pour contraindre les États membres à respecter les règles européennes. « Elle est très intelligente, très motivée, courageuse, dotée d'une grande force de caractère et juste, souligne Monika Hohlmeier. En plus Madame Kövesi est confrontée à une tâche difficile et extrêmement exigeante. Elle doit faire face à de grandes attentes. Tout ne fonctionnera certainement pas à 100% dans l'immédiat mais je suis convaincu que Madame Kövesi dispose de toutes les compétences et toutes les qualités pour surmonter rapidement toutes les difficultés. Elle l'a déjà prouvé en Roumanie et je pense qu'elle aura aussi du succès au Parquet européen. On verra si les autorités nationales vont coopérer ou bien s'il y a des États membres qui ne le font pas. » Sous la houlette de Laura Codruța Kövesi, le Parquet européen va entrer en action pour lutter contre les fraudes à la fiscalité et aux subventions européennes. De son succès dépendra l’avenir de la coopération judiciaire européenne.
Qu’a changé le coronavirus en Europe ? La Commission va emprunter 750 milliards d’euros au nom de l’Union européenne, une petite révolution ? Face à l’urgence de la reprise économique, le Pacte vert sera t-il sauvegardé ? À l’issue de cette pandémie, quelle place pour l’Europe dans le monde ? L’Europe d’après, le débat. Carrefour de l’Europe réunit, en deux débats mais en une seule émission les six chefs de délégations français au Parlement européen : - François-Xavier Bellamy, eurodéputé Les Républicains /PPE.→ Plus d’infos : ici- Manuel Bompard, eurodéputé La France Insoumise /GUE.→ Plus d’infos : ici- David Cormand, eurodéputé Europe Écologie /Les Verts.→ Plus d’infos : ici- Sylvie Guillaume, eurodéputée Parti Socialiste /APSD. → Plus d’infos : ici- Jérôme Rivière, eurodéputé Rassemblement National /Identité et Démocratie.→ Plus d’infos : ici- Stéphane Séjourné, eurodéputé La République en Marche / Renew.→ Plus d’infos : ici. En partenariat avec Courrier International
Ragionamenti ad alta voce sulla creazione di (Be)Witch, il gioco di ruolo col quale partecipo alla 200 Word RPG Challenge 2018. In questa puntata parlo delle fonti d’ispirazione che mi hanno guidato nella scrittura del gioco. Scaletta: [00:18] Introduzione [01:47] 1. Il college triangle [02:42] 2. Apocalypse World [03:26] 3. A Scoundrel in the Deep [04:16] 4. Les petites choses oubliées [05:14] 5. Walls of Concordia [05:57] Conclusione Link: (Be)Witch 200 Word RPG Challenge 2018 Geecko on the Wall GnoccoCON 2018 Apocalypse World (1ª edizione: D. Vincent Baker, 2010; 2ª edizione: D. Vincent Baker e Meguey Baker, 2016) A Scoundrel in the Deep (Renato Ramonda e Flavio Mortarino, 2014) Worlds Without Master (a cura di Epidiah Ravachol, 2013-oggi) Les petites choses oubliées (Sylvie Guillaume e Christoph Boeckle, 2015) Walls of Concordia Crediti Voce, testi, editing audio e grafica: Daniele Di Rubbo Elementi grafici: “Notebook on blue wood table” di Fwstudio (freepik.com) “Witch hat” di Freepik (flaticon.com) “Halloween pentagram” di Freepik (flaticon.com) Font: “Itim” © 2015 Cadson Demak Contatti E-mail: info@geeckoontheair.eu Patreon: patreon.com/geeckoontheair
Nous recevons Christoph Boeckle—auteur d'Innommable et de Les Petites Choses Oubliées (avec Sylvie Guillaume), et déjà interviewé il y a 5 ans (!) sur ce site—dans ce segment sur le partage de la narration.Le site de Christoph et de SylvieLes jeux mentionnés :La Lune et 12 LotusLes jeux récents de John Wick Polaris et Hot Guys Making Out de Ben Lehman ProsopopéeWastburg Les jeux de Thomas Munier
Nous recevons Christoph Boeckle—auteur d'Innommable et de Les Petites Choses Oubliées (avec Sylvie Guillaume), et déjà interviewé il y a 5 ans (!) sur ce site—dans ce segment sur le partage de la narration.Le site de Christoph et de SylvieLes jeux mentionnés :La Lune et 12 LotusLes jeux récents de John Wick Polaris et Hot Guys Making Out de Ben Lehman ProsopopéeWastburg Les jeux de Thomas Munier
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Après l'abandon par le président de la République du projet de révision constitutionnelle qui devait y inscrire la déchéance de nationalité, l'Elysée est sous le feu des critiques. Si dans la presse on n’hésite pas à parler de "Waterloo politique". Pour Sylvie Guillaume il s'agit d'un "échec collectif". La vice-présidente du Parlement Européen avoue tout de même avoir écrit à François Hollande "très tôt" pour dire que "je n'appréciais pas ce texte que je trouvais décalé et inutile et qu'il portait atteinte à un certain nombre de droits". Sylvie Guillaume n'était pas "très d'accord avec les contenus". Ce texte restait "très insatisfaisant" et l'élue socialiste avoue qu'elle ne l'aurait pas voté si elle siégeait au parlement français : "on ne pouvait pas créer des apatrides". Le 22 mars dernier, des attentats ont ensanglanté Bruxelles et c'est l'Europe entière qui a été touchée au coeur. Pour Sylvie Guillaume "c'est l'Europe et la discussion commune pour lutter contre le terrorisme qui ont été visés par ces attentats". Selon l'élue européenne les attentats de Bruxelles ne sont pas la conséquence d'une naïveté des autorités belges mais "il y a, avec les services de renseignements et de police à l'intérieur de la Belgique mais dans toute l'Europe, un vrai problème d'échanges d'informations". Il y a quelques fois "des zones de non-droit" en France mais on ne peut pas considérer qu'une ville entière doit être sous le même registre et doit être mal vue de la même manière"... "ne jetons pas sur les élus locaux une pierre qu'ils n'ont pas besoin de recevoir". NOUS SOMMES PRÊTS À VOTER LE PNR Des membres de la classe politique française accusent les parlementaires européens de gauche de ralentir depuis des mois l'adoption du fichier de passagers européens : le fameux PNR. Sylvie Guilllaume précise que le PNR n'aurait pas servi dans le cadre des attentats Bruxelles et sur l'accusation portée elle explique: "ce que nous recherchons c'est un bon équilibre. Ca n'est pas neutre de collecter et de personnelles des données qui vont être gardées pendant cinq ans. Ce que nous voulons c'est un équilibre entre la lutte contre le terrorisme et la lutte pour la protection de la vie privée"... "Evidemment nous sommes prêts à voter le PNR qui je le redis n'est pas la martingale absolue". Sylvie Guillaume, vice-présidente (PS) du Parlement Européeen est l'invitée de Droit de Citer vendredi 1er avril à 18h15.