POPULARITY
Categories
durée : 00:22:26 - L'invité de 8h20 - par : Marion L'hour - Katia Roux, chargée de plaidoyer pour Amnesty, Stéphanie Mistre, mère d'une adolescente qui s'est donnée la mort, membre du collectif Algos Victima et Samuel Comblez, directeur général adjoint de l'association E-enfance évoquent le dernier rapport de l'ONG sur les dangers de TikTok. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Une doctorante en sciences humaines appliquées a émis un rapport à la Commission Gallant suggérant ce que le gouvernement devrait faire pour éviter un autre fiasco comme celui de SAAQclic. Entrevue avec Stéfanie Vallée, doctorante en sciences humaines appliquées et auteure du rapport. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Tous les soirs, la rédaction d'Europe 1 vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les soirs, la rédaction d'Europe 1 vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En ce lundi 20 octobre, débute en commission l'examen du budget. Ce dernier sera impacté par la note de l'agence S&P, qui a constaté une instabilité budgétaire apportée par le recul sur les retraites. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les avoirs russes gelés, le blocus sur le carburant au Mali et un potentiel échange de prisonniers entre l'Iran et la France. Sénégal : Macky Sall prépare sa riposte juridique Accusé d'avoir dissimulé une partie de la dette publique durant son dernier mandat, l'ancien président sénégalais a mandaté un cabinet d'avocats français et sénégalais pour préparer sa défense. Pourquoi Macky Sall a-t-il choisi de faire appel à des avocats français, en plus de ses avocats sénégalais ? Quelle stratégie compte-t-il mettre en place ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Guerre en Ukraine : un prêt avec les avoirs russes gelés fait débat La Commission européenne souhaite accorder un prêt de 140 milliards d'euros à l'Ukraine en utilisant les avoirs russes gelés depuis le début de la guerre. Pourquoi la Belgique s'y oppose-t-elle ? Comment Kiev pourrait-il faire usage de ce prêt ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Mali : l'essence se fait rare Depuis plus d'un mois, les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans imposent un blocus sur les importations de carburant. Où en sont les pourparlers entre les autorités maliennes et le Jnim ? Quelles sont les exigences des jihadistes pour accepter la levée du blocus ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Iran -France : vers un échange de détenus ? La justice iranienne a condamné deux ressortissants français, dont l'identité n'a pas été révélée, à de lourdes peines pour «espionnage au profit du service de renseignement français». Ce verdict intervient alors que Paris et Téhéran négociaient en vue d'un échange de prisonniers. Qui seraient les détenus susceptibles d'être libérés ? Avec Clément Therme, chargé de cours à l'Université Paul-Valery de Montpellier. Auteur de l'ouvrage «Téhéran/Washington, 1979 – 2025 : Le grand satan à l'épreuve de la révolution islamique» (éditions Hémisphères).
A charter reform commission was created in 2024 in response to a bunch of Los Angeles city government scandals, including the leak of a racist tape featuring City Council President Nury Martinez. One of the commission’s aims was to modify the LA charter, which is basically the city’s constitution. But reports indicate that this commission is actually struggling to do its job – and there are calls for transparency around its very structure. LAist Watchdog Correspondent Jordan Rynning joins us to talk about the commission’s issues and how this work will affect the lives of everyday Angelenos. This LAist podcast is supported by Amazon Autos. Buying a car used to be a whole day affair. Now, at Amazon Autos, you can shop for a new, used, or certified pre-owned car whenever, wherever. You can browse hundreds of vehicles from top local dealers, all in one place. Amazon.com/autos Grow your business–no matter what stage you’re in. Sign up for a one-dollar-per-month trial period at SHOPIFY.COM/paradise Visit www.preppi.com/LAist to receive a FREE Preppi Emergency Kit (with any purchase over $100) and be prepared for the next wildfire, earthquake or emergency! Support for this podcast is made possible by Gordon and Dona Crawford, who believe that quality journalism makes Los Angeles a better place to live.
A charter reform commission was created in 2024 in response to a bunch of Los Angeles city government scandals, including the leak of a racist tape featuring City Council President Nury Martinez. One of the commission’s aims was to modify the LA charter, which is basically the city’s constitution. But reports indicate that this commission is actually struggling to do its job – and there are calls for transparency around its very structure. LAist Watchdog Correspondent Jordan Rynning joins us to talk about the commission’s issues and how this work will affect the lives of everyday Angelenos. This LAist podcast is supported by Amazon Autos. Buying a car used to be a whole day affair. Now, at Amazon Autos, you can shop for a new, used, or certified pre-owned car whenever, wherever. You can browse hundreds of vehicles from top local dealers, all in one place. Amazon.com/autos Grow your business–no matter what stage you’re in. Sign up for a one-dollar-per-month trial period at SHOPIFY.COM/paradise Visit www.preppi.com/LAist to receive a FREE Preppi Emergency Kit (with any purchase over $100) and be prepared for the next wildfire, earthquake or emergency! Support for this podcast is made possible by Gordon and Dona Crawford, who believe that quality journalism makes Los Angeles a better place to live.
A charter reform commission was created in 2024 in response to a bunch of Los Angeles city government scandals, including the leak of a racist tape featuring City Council President Nury Martinez. One of the commission’s aims was to modify the LA charter, which is basically the city’s constitution. But reports indicate that this commission is actually struggling to do its job – and there are calls for transparency around its very structure. LAist Watchdog Correspondent Jordan Rynning joins us to talk about the commission’s issues and how this work will affect the lives of everyday Angelenos. This LAist podcast is supported by Amazon Autos. Buying a car used to be a whole day affair. Now, at Amazon Autos, you can shop for a new, used, or certified pre-owned car whenever, wherever. You can browse hundreds of vehicles from top local dealers, all in one place. Amazon.com/autos Grow your business–no matter what stage you’re in. Sign up for a one-dollar-per-month trial period at SHOPIFY.COM/paradise Visit www.preppi.com/LAist to receive a FREE Preppi Emergency Kit (with any purchase over $100) and be prepared for the next wildfire, earthquake or emergency! Support for this podcast is made possible by Gordon and Dona Crawford, who believe that quality journalism makes Los Angeles a better place to live.
A charter reform commission was created in 2024 in response to a bunch of Los Angeles city government scandals, including the leak of a racist tape featuring City Council President Nury Martinez. One of the commission’s aims was to modify the LA charter, which is basically the city’s constitution. But reports indicate that this commission is actually struggling to do its job – and there are calls for transparency around its very structure. LAist Watchdog Correspondent Jordan Rynning joins us to talk about the commission’s issues and how this work will affect the lives of everyday Angelenos. This LAist podcast is supported by Amazon Autos. Buying a car used to be a whole day affair. Now, at Amazon Autos, you can shop for a new, used, or certified pre-owned car whenever, wherever. You can browse hundreds of vehicles from top local dealers, all in one place. Amazon.com/autos Grow your business–no matter what stage you’re in. Sign up for a one-dollar-per-month trial period at SHOPIFY.COM/paradise Visit www.preppi.com/LAist to receive a FREE Preppi Emergency Kit (with any purchase over $100) and be prepared for the next wildfire, earthquake or emergency! Support for this podcast is made possible by Gordon and Dona Crawford, who believe that quality journalism makes Los Angeles a better place to live.Support LAist Today: https://LAist.com/join
A charter reform commission was created in 2024 in response to a bunch of Los Angeles city government scandals, including the leak of a racist tape featuring City Council President Nury Martinez. One of the commission’s aims was to modify the LA charter, which is basically the city’s constitution. But reports indicate that this commission is actually struggling to do its job – and there are calls for transparency around its very structure. LAist Watchdog Correspondent Jordan Rynning joins us to talk about the commission’s issues and how this work will affect the lives of everyday Angelenos. This LAist podcast is supported by Amazon Autos. Buying a car used to be a whole day affair. Now, at Amazon Autos, you can shop for a new, used, or certified pre-owned car whenever, wherever. You can browse hundreds of vehicles from top local dealers, all in one place. Amazon.com/autos Grow your business–no matter what stage you’re in. Sign up for a one-dollar-per-month trial period at SHOPIFY.COM/paradise Visit www.preppi.com/LAist to receive a FREE Preppi Emergency Kit (with any purchase over $100) and be prepared for the next wildfire, earthquake or emergency! Support for this podcast is made possible by Gordon and Dona Crawford, who believe that quality journalism makes Los Angeles a better place to live.
A charter reform commission was created in 2024 in response to a bunch of Los Angeles city government scandals, including the leak of a racist tape featuring City Council President Nury Martinez. One of the commission’s aims was to modify the LA charter, which is basically the city’s constitution. But reports indicate that this commission is actually struggling to do its job – and there are calls for transparency around its very structure. LAist Watchdog Correspondent Jordan Rynning joins us to talk about the commission’s issues and how this work will affect the lives of everyday Angelenos. This LAist podcast is supported by Amazon Autos. Buying a car used to be a whole day affair. Now, at Amazon Autos, you can shop for a new, used, or certified pre-owned car whenever, wherever. You can browse hundreds of vehicles from top local dealers, all in one place. Amazon.com/autos Grow your business–no matter what stage you’re in. Sign up for a one-dollar-per-month trial period at SHOPIFY.COM/paradise Visit www.preppi.com/LAist to receive a FREE Preppi Emergency Kit (with any purchase over $100) and be prepared for the next wildfire, earthquake or emergency! Support for this podcast is made possible by Gordon and Dona Crawford, who believe that quality journalism makes Los Angeles a better place to live.
L'émission 28 minutes du 07/10/2025 Aujourd'hui, 2 ans après les massacres terroristes du 7 octobre en Israël, un hommage a été rendu au ministère français des Affaires étrangères aux 51 ressortissants français tués ce jour ou lors de leur captivité dans la bande de Gaza par le Hamas. En dehors d'Israël, la France est le pays qui compte le plus grand nombre de victimes de ces attaques, juste après les États-Unis. C'est aussi le pays d'Europe où vit la “communauté juive” la plus importante. Dans les premiers jours suivant le massacre, le soutien de la population française aux victimes était faible, plus de 182 000 Français ont manifesté en novembre 2023 pour dénoncer la montée de l'antisémitisme, marche à laquelle Emmanuel Macron n'a pas participé. Pourtant, depuis deux ans, l'antisémitisme déferle. 1 570 actes antisémites ont été recensés en 2024 par le Conseil représentatif des institutions juives de France, 1 676 en 2023 contre 436 en 2022. Au-delà de ces actes, certains évoquent un “antisémitisme d'atmosphère” soit une diffusion à bas bruit de clichés antisémites sous couvert de lutte antisioniste, dont les principaux acteurs seraient situés très à gauche, notamment au sein de La France insoumise. En mars dernier, des intellectuels, plutôt identitifés à gauche comme Annette Wieviorka ou encore Daniel Cohn-Bendit signaient une tribune dans “Le Monde” intitulée “Nous, Français juifs, nous n'avons rencontré que le silence, le déni ou l'indifférence de la gauche extrême face à l'antisémitisme”. La Commission nationale consultative des droits de l'homme rappelle dans un récent rapport que l'antisémitisme reste d'abord le terreau de l'extrême droite. On en débat avec Magali Lafourcade, magistrate, secrétaire générale de la CNCDH, Denis Olivennes, essayiste et chef d'entreprise et Galina Elbaz, avocate et vice-présidente de la Licra.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 7 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 07/10/2025 Au programme de l'émission 28 minutes :Le Premier ministre Sébastien Lecornu a donné sa démission hier à Emmanuel Macron, qui l'a acceptée alors qu'il avait formé son gouvernement la veille. Énième retournement de situation hier dans l'après-midi, Emmanuel Macron a demandé à son ex-Premier ministre de mener d'ultimes négociations jusqu'à mercredi soir. Si rien n'aboutit d'ici là, le président a affirmé qu'il prendrait “ses responsabilités”. La menace d'une nouvelle dissolution revient ainsi sur le devant de la scène. Les partis politiques, pour la plupart, n'ont pas grand intérêt à retourner devant les électeurs sauf le Rassemblement national, l'une des principales forces politiques à l'Assemblée nationale. Le scrutin pourrait aussi être présidentiel plutôt que législatif. LFI appelle à la destitution d'Emmanuel Macron tandis qu'Édouard Philippe, l'ancien premier ministre du président, a suggéré ce matin une élection présidentielle anticipée après le vote du budget. Pour comprendre cette situation politique inédite, nous recevons Vincent Martigny, professeur en science politique. Aujourd'hui, 2 ans après les massacres terroristes du 7 octobre en Israël, un hommage a été rendu au ministère français des Affaires étrangères aux 51 ressortissants français tués ce jour ou lors de leur captivité dans la bande de Gaza par le Hamas. En dehors d'Israël, la France est le pays qui compte le plus grand nombre de victimes de ces attaques, juste après les États-Unis. C'est aussi le pays d'Europe où vit la “communauté juive” la plus importante. Dans les premiers jours suivant le massacre, le soutien de la population française aux victimes était faible, plus de 182 000 Français ont manifesté en novembre 2023 pour dénoncer la montée de l'antisémitisme, marche à laquelle Emmanuel Macron n'a pas participé. Pourtant, depuis deux ans, l'antisémitisme déferle. 1 570 actes antisémites ont été recensés en 2024 par le Conseil représentatif des institutions juives de France, 1 676 en 2023 contre 436 en 2022. Au-delà de ces actes, certains évoquent un “antisémitisme d'atmosphère” soit une diffusion à bas bruit de clichés antisémites sous couvert de lutte antisioniste, dont les principaux acteurs seraient situés très à gauche, notamment au sein de La France insoumise. En mars dernier, des intellectuels, plutôt identitifés à gauche comme Annette Wieviorka ou encore Daniel Cohn-Bendit signaient une tribune dans “Le Monde” intitulée “Nous, Français juifs, nous n'avons rencontré que le silence, le déni ou l'indifférence de la gauche extrême face à l'antisémitisme”. La Commission nationale consultative des droits de l'homme rappelle dans un récent rapport que l'antisémitisme reste d'abord le terreau de l'extrême droite. On en débat avec Magali Lafourcade, magistrate, secrétaire générale de la CNCDH, Denis Olivennes, essayiste et chef d'entreprise et Galina Elbaz, avocate et vice-présidente de la Licra.Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'avènement du nouveau grand-duc du Luxembourg qui a prêté serment ce week-end et nous explique le fonctionnement de cette petite monarchie européenne. Marie Bonnisseau s'intéresse à une nouvelle tendance et stratégie bien rodée pour les marques : la multiplication des files d'attente devant les boutiques et les restaurants. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 7 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
La Commission nationale des droits humains presse les autorités d'agir après les incidents de Melrose by TOPFM MAURITIUS
Rapport de la Commission nationale des droits de l'homme by TOPFM MAURITIUS
Près de 10 000 milliards d'euros « dorment » aujourd'hui sur les comptes bancaires du continent. La Commission européenne veut inciter les ménages à placer cet argent en Bourse, via une nouvelle stratégie qui mêle incitations fiscales, produits accessibles et éducation financière. Les Européens adorent épargner. L'Union européenne est l'une des régions du monde où l'on met le plus d'argent de côté. Mais ce capital reste souvent sur des livrets ou comptes bancaires qui rapportent peu, voire rien. En période d'inflation, il perd même de sa valeur : un euro mis de côté reste un euro, mais si le prix d'un produit passe de 1 euro à 1,05 euro en un an, le pouvoir d'achat diminue. Pour mesurer l'ampleur de la situation, Bruxelles rappelle que les 10 000 milliards d'euros qui « dorment » représentent l'équivalent du PIB cumulé de l'Allemagne, de la France, de l'Italie et de l'Espagne sur une année. À lire aussiPour relancer l'investissement en Europe, Bruxelles mise sur la titrisation Une Union de l'épargne et de l'investissement Pour canaliser cette montagne d'argent vers l'économie réelle, la Commission européenne propose de créer une Union de l'épargne et de l'investissement. Objectif : financer les petites et moyennes entreprises, soutenir l'innovation, accélérer la transition écologique et stimuler les grands projets du continent. Selon ses calculs, cette stratégie pourrait générer jusqu'à 470 milliards d'euros d'investissements supplémentaires par an. Pour attirer les épargnants, Bruxelles imagine des placements accessibles dès 10 euros, investis dans des actions, obligations ou fonds, tout en excluant les produits jugés trop risqués. Incitations fiscales et éducation financière Pour convaincre les ménages les plus prudents, l'exécutif européen mise aussi sur des avantages fiscaux appliqués aux revenus générés par ces comptes. Mais la fiscalité n'est pas le seul levier : Bruxelles veut également lancer une vaste campagne d'éducation financière. Il s'agit de sensibiliser les citoyens aux opportunités d'investissement, mais aussi aux risques. Contrairement aux livrets classiques, les actions et obligations peuvent perdre de la valeur. D'où l'importance de la diversification, comme le rappelle l'adage populaire, de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Mais attention, le succès du projet dépendra aussi de la confiance : pour l'instant, chaque État garde la main sur la fiscalité et la mise en œuvre. Sans harmonisation ni pédagogie suffisante, il sera difficile de convaincre les Européens de franchir le pas. Mais Bruxelles veut y croire : car réorienter l'épargne vers l'investissement pourrait être l'une des clés pour rivaliser avec les États-Unis, où plus d'un ménage sur deux détient des actions et contribue ainsi à dynamiser le financement des entreprises.
Un pétrolier suspect arraisonné par la marine nationale française au large de la Bretagne, des drones qui s'égarent un peu partout en Europe du Nord… L'ombre de la Russie s'étend sur le vieux continent. Une nouvelle forme de « guerre hybride », pointe Le Figaro à Paris, dont Moscou « s'est fait une spécialité ». Le but, précise le journal : « provoquer et inquiéter les membres de l'Otan, sans pour autant justifier une escalade incontrôlable. Alors que son armée piétine en Ukraine, Poutine ne veut sûrement pas élargir le conflit à tout le continent européen. Mais, affirme Le Figaro, en affichant son audace, il espère intimider les soutiens de Kiev, voire les pousser à réaffecter des budgets à leur propre défense. (…) Pour les Européens, voilà l'occasion ou jamais de faire preuve de solidarité et de courage ». Divergences On n'en est pas là, soupire Le Monde. « Malgré la multiplication des attaques hybrides de la Russie, les Européens peinent à s'accorder sur une défense commune », constate le quotidien du soir. « Réunis hier à Copenhague, les chefs d'État et de gouvernement de l'UE ont débattu du rôle que doit prendre la Commission dans la coordination de leurs efforts militaires ». Mais ils ne sont pas arrivés à s'entendre… « Les plus petits pays de l'Union, qui n'ont pas ou peu d'industrie de défense, militent, pour une Commission qui aurait plus de pouvoir en la matière ». Et les autres, « dont la France, l'Italie ou l'Allemagne, veulent conserver la maîtrise sur les grands projets militaires. Et rappellent que la Commission n'a aucune compétence en matière de défense ». Seul point positif hier à Copenhague, note La Croix, toujours à Paris : « les dirigeants européens ont commencé à discuter de l'utilisation des actifs russes sous sanction pour financer le coût de la guerre en Ukraine. Ils pourraient ainsi transférer 140 milliards d'euros à Kiev. La Commission propose un mécanisme pour mettre la main sur cet argent, sans le confisquer formellement ». « La Russie ne s'arrêtera pas » Reste que les Européens piétinent, constate également La Repubblica à Rome. « Alors que l'inquiétude militaire continue de secouer le continent, le Conseil européen informel a mis un frein au projet de "mur anti-drone". La question sera réexaminée lors du sommet de la fin octobre, après que la Commission européenne aura finalisé une nouvelle feuille de route ». Pourtant, pointe le quotidien italien, les dirigeants européens parlent de « climat de guerre » et « les pays les plus impliqués aux frontières de la Russie préviennent : "nous devons nous préparer encore davantage", a déclaré le Premier ministre finlandais, Petteri Orpo. "Nous devons être prêts, car la Russie ne s'arrêtera pas" ». Tergiversations Le Guardian à Londres s'agace : « en matière de défense, il ne faut pas hésiter. On ne peut pas passer dix ans à décider d'intervenir dans un conflit. On ne peut pas non plus tergiverser lorsqu'il s'agit d'investir dans des défenses aériennes ou des chars. (…) Alors que la guerre fait rage en Ukraine et que la Russie est de plus en plus disposée à tester la détermination de l'Europe sur son flanc oriental, les Européens doivent réfléchir aux moyens de remplacer ou de compléter l'amoindrissement de l'engagement américain. (…) Mais, déplore le Guardian, les structures de décisions de l'UE en matière militaire ne sont pas adaptées à la situation. (…) Il faut donc encourager une plus grande collaboration entre les États membres et réfléchir sérieusement à la meilleure façon d'impliquer des États non-membres de l'Union, comme le Royaume-Uni, la Norvège, la Suisse et même le Canada ». « L'Europe admettra-t-elle qu'elle est en guerre ? » Enfin, dans une tribune publiée par le Wall Street Journal, le philosophe français Bernard-Henri Lévy hausse encore le ton : « L'Europe admettra-t-elle qu'elle est en guerre ? », s'exclame-t-il. L'Europe « peine à accepter la vérité selon laquelle, lorsque la guerre est déclarée, il n'y a pas d'autre choix que d'y faire face – avec retenue, en respectant les règles de proportionnalité, mais avec suffisamment de fermeté pour dissuader l'ennemi de pousser plus loin l'escalade. Les drones sont interdits en Europe au-dessus des zones sensibles, des sites stratégiques, de la plupart des aéroports et de certaines zones urbaines. Alors, s'interroge encore Bernard-Henri Lévy, qu'est-ce qui empêche l'Europe de les abattre ? »
durée : 00:04:38 - Le Grand reportage de France Inter - Près de Gand en Belgique, une station-service propose 100% de bornes de recharge électrique. Mais c'est une excepton tant le virage promis par l'Union européene se fait attendre. La Commission s'est même dite prête revoir son objectif de 100% de voitures neuves sans moteur thermique d'ici à 2035. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C'est officiel : l'Europe a franchi un cap historique. La Commission européenne vient de confirmer que Jupiter, le supercalculateur installé à Jülich en Allemagne, a atteint la barre symbolique de l'exaflop, soit 10 puissance 18 opérations par seconde. Concrètement, c'est comme si un million de smartphones travaillaient en même temps. Seuls trois géants américains le devancent encore – El Capitan, Frontier et Aurora – mais Jupiter propulse enfin l'Europe dans le club très fermé des supercalculateurs exaflopiques, aux côtés des États-Unis et de la Chine.Un projet colossal de 500 millions d'euros, financé par l'Union européenne et l'Allemagne via EuroHPC. La machine, conçue par Eviden à Angers avant d'être déployée en Allemagne, s'appuie sur 24 000 processeurs graphiques Nvidia dans sa partition Booster. Mais Jupiter impressionne aussi par sa sobriété : alimenté uniquement par des énergies renouvelables, il dispose d'un système innovant de refroidissement à eau chaude. Résultat : il occupe la première place mondiale du classement Green500 pour son efficacité énergétique.Au-delà de la prouesse technologique, Jupiter ouvre un champ immense d'applications. En météorologie, il permettra des prévisions climatiques et météo au kilomètre près : canicules, inondations ou tempêtes violentes seront modélisées avec une précision inédite. En intelligence artificielle, il sera la colonne vertébrale de la future AI Factory européenne, offrant enfin aux start-ups, industriels et laboratoires locaux les ressources nécessaires pour développer leurs propres modèles de génération de texte, d'image ou de vidéo.La santé n'est pas en reste : neurosciences et recherche médicale vont exploiter sa puissance pour explorer le cerveau humain et progresser sur des maladies comme Alzheimer. « JUPITER renforce la souveraineté numérique de l'Europe et met à disposition des chercheurs les ressources informatiques les plus puissantes et les plus durables », a résumé la commissaire Ekaterina Zaharieva. Déjà, EuroHPC a sélectionné 13 projets d'usines d'IA à travers le continent. Au 30 juin, pas moins de 76 candidatures avaient été déposées pour bâtir des gigafactories de modèles capables de gérer des centaines de trillions de paramètres. Avec Jupiter, l'Europe entend bien ne plus être seulement spectatrice de la course mondiale à la puissance de calcul, mais actrice à part entière. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:26 - Le brief éco - Cette épargne s'élève à 35 500 milliards d'euros, des sommes qui pourraient permettre de dynamiser la croissance ou soutenir l'investissement des entreprises. La Commission européenne propose la création d'un "Compte d'épargne et d'investissement". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le bras de fer judiciaire sur le relèvement de l'âge d'éligibilité à la pension de vieillesse connaît un nouveau rebondissement. La plainte constitutionnelle déposée par l'avocat Sanjeev Teeluckdharry contre l'État mauricien et trois membres du gouvernement a été renvoyée au 27 octobre, la partie adverse ayant sollicité des précisions (« demand of particulars »). Parallèlement, Linda Lam, porte-parole de la plateforme Pa Touss Nu Pension 60 Ans, était présente ce matin à la Cour suprême. Elle est revenue sur la création d'une Commission d'Experts, approuvée par le Conseil des ministres, et chargée de proposer des réformes du système de retraite mauricien, avec pour mission principale la restructuration du National Pensions Fund (NPF) en remplacement de la Contribution Sociale Généralisée (CSG). Si elle accueille favorablement cette décision, Linda Lam insiste pour que les travaux de cette Commission incluent également une réflexion sur les pensions contributives et la pension universelle. Elle rappelle qu'en période électorale, le gouvernement avait annoncé une nouvelle formule, mais reproche aujourd'hui le manque de consultation autour du passage de la Basic Retirement Pension (BRP) de 60 à 65 ans.
Au programme : nouveaux iPhone, analyse du bras de fer Apple vs Commission européenne et lunettes connectées Met. Un épisode dense, passionné et sans langue de bois.Avec François Sorel, Bruno Guglielminetti et Emmanuel Torregano.iPhone Air : un virage stratégique pour Apple ?Le iPhone Air ultra-fin d'Apple est séduisant. Léger, élégant, bien pensé… mais aussi plus limité ? Entre prouesse technologique et compromis sur les specs, on débat à propos de cette nouvelle déclinaison de l'iPhone et de ce qu'elle annonce pour l'avenir de la gamme. Est-ce le nouveau standard ou une simple vitrine avant le futur iPhone pliant ?Traduction instantanée, DMA et AirPods 3 : Apple contre l'EuropeC'est le bras de fer du moment : certaines fonctionnalités des nouveaux produits Apple, comme la traduction en temps réel avec les AirPods 3, ne seront pas disponibles en Europe. La cause ? Le DMA. Apple hausse le ton contre de règlement européen sur les marchés numériques que la firme juge trop contraignant. La Commission européenne répond fermement. Que cache ce conflit ? Simple posture politique ou véritable clash transatlantique à venir ? Analyse détaillée d'un sujet explosif.Lunettes Meta : gadgets ou nouvelle ère numérique ?Les lunettes connectées Meta Ray-Ban Display mêlent réalité augmentée et intelligence artificielle. Gadget ou rupture technologique ? Design encore massif, autonomie perfectible, usage social incertain : tout est encore à inventer. Ce nouveau device va-t-il changer notre quotidien… ou finir au fond d'un tiroir ?Journalisme + IA : l'expérience Electron LibreEmmanuel Torregano dévoile les coulisses de son projet d'intelligence artificielle intégrée à son média Electron Libre. Codée avec l'aide de ChatGPT, cette IA permet de dialoguer avec l'ensemble des archives du site. Un projet pionnier qui ouvre de nouvelles perspectives pour l'information, entre assistant personnel et moteur de recherche intelligent. La promesse d'un nouveau canal pour le journalisme numérique.
Au programme : Que pensez-vous de la condamnation de Nicolas Sarkozy à de la prison ferme ? // La Commission européenne est-elle en train de tuer l'industrie automobile en Europe ?
Adolescent abattu: le BEI fera le point ce matin. Ça tire à Deux-Montagnes. Tylenol et autisme: des experts décrient les commentaires de Trump. Discours du président américain à l’ONU aujourd’hui. SAAQclic: beaucoup de tensions à la Commission Gallant. Retour de Jimmy Kimmel ce soir. Match préparatoire du CH. Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Pour la première fois, une commission d'enquête mandatée par l'ONU a accusé mardi 16 septembre Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre et d'autres responsables israéliens.La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de se produire" dans ce territoire palestinien, a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay. C'est la première fois qu'une commission d'enquête internationale mandatée par l'ONU accuse Israël de "génocide". Nos journalistes à Genève Agnes Pedrero et Elodie Le Maou, ont pu s'entretenir avec Navi Pillay, qui leur a expliqué comment son équipe était parvenue à cette conclusion.Sur le terrain : Agnes Pedrero et Elodie le Maou.Archives sonores : AFPTV, Images video diffusées par l'Armée israélienne, Video diffusée par le mouvement islamiste Hamas. Musique : What is left via Slipstream Music, par Zaphod and the Hearts of GoldDoublages : Sylvie Guyot, Maxime Mamet, Emmanuelle Baillon, Luc SmiloviciRéalisation : Maxime Mamet et Michaëla Cancela-KiefferSur le Fil est le podcast d'info de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Maïté Blanchette Vézina claque la porte de la CAQ. Legault en Abitibi. Commission Gallant: Karl Malenfant, jour 2. SLA: Christian Dubé demande à la Santé publique de se pencher sur la situation dans Charlevoix. Municipales: début de la période de mises en candidatures. Qui sont les élus municipaux les mieux payés au Québec ? Plusieurs réactions face à la suspension de Jimmy Kimmel. Nick Suzuki parle le français ! Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Jour 2 du témoignage de Karl Malenfant. Trump poursuit sa visite royale. Journée nationale de manifestation en France. Un citoyen de Saint-Sauveur a eu toute une surprise dans son sirop… La fin pour Jimmy Kimmel. Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Tous les soirs, la rédaction d'Europe 1 vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les soirs, la rédaction d'Europe 1 vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : - Eric Coquerel, Député LFI, et président de la commission des finances de l'Assemblée Nationale Chroniqueurs : - Mathieu Bock-Côté, essayiste et sociologue - Stéphane Dupont, responsable adjoint du journal "Les Echos" Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jeudi 11 septembre, François Sorel a reçu Michel Levy Provençal, fondateur de TEDxParis et de l'agence Brightness, Jérôme Marin, fondateur de cafetech.fr, Bruno Guglielminetti, journaliste et animateur de "Mon Carnet de l'actualité numérique", et Marion Moreau, journaliste et fondatrice d'Hors Normes Média. Ils se sont penchés sur le rapport choc de la commission concernant TikTok, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
durée : 00:52:02 - Les informés de franceinfo - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce jeudi 11 septembre autour de Victor Matet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:20:27 - Journal de 18h - La Commission européenne a annoncé vendredi infliger une amende de 2,95 milliards d'euros au géant américain de la tech pour abus de position dominante dans le secteur de la publicité.
durée : 00:20:27 - Journal de 18h - La Commission européenne a annoncé vendredi infliger une amende de 2,95 milliards d'euros au géant américain de la tech pour abus de position dominante dans le secteur de la publicité.
durée : 00:19:59 - Journal de 18h - Face aux réticences de la France, la Commission a ajouté une clause de sauvegarde pour limiter l'importation en Europe de certains produits latino-américains. Des mesures insuffisantes pour les syndicats agricoles français qui dénoncent un accord "toxique".
durée : 00:05:14 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Le traité est sur la table. La Commission européenne approuve l'accord commercial avec quatre pays sud-américains. La France a-t-elle perdu cette bataille ? A nouveau, les agriculteurs menacent de se mobiliser.
durée : 00:19:59 - Journal de 18h - Face aux réticences de la France, la Commission a ajouté une clause de sauvegarde pour limiter l'importation en Europe de certains produits latino-américains. Des mesures insuffisantes pour les syndicats agricoles français qui dénoncent un accord "toxique".
« La Commission électorale indépendante, la CEI, a annoncé hier avoir reçu 53 dossiers pour l'élection présidentielle du 25 octobre prochain, rapporte le site ivoirien L'Infodrome, confirmant une compétition électorale d'une intensité inédite. (…) Le Conseil constitutionnel rendra publique la liste définitive des candidats au plus tard le 10 septembre, ouvrant la voie à une campagne officielle prévue du 5 au 23 octobre. » Commentaire de L'Infodrome : « dans un contexte de fortes attentes sociales, de jeunesse en quête d'alternance et de polarisation politique accumulée, cette présidentielle s'annonce comme l'une des plus imprévisibles et disputées depuis deux décennies. » Radiations et exclusions… Il faut dire que « ces dernières semaines, le climat politique s'est tendu, relève Jeune Afrique. Plusieurs leaders de l'opposition critiquent la candidature à un quatrième mandat d'Alassane Ouattara, et dénoncent leur exclusion de la liste électorale. Ils pointent également du doigt l'organisateur du scrutin, la CEI, jugée trop peu impartiale, et demandent la révision de la liste électorale. Cela n'a pas empêché plusieurs ténors de déposer leur dossier pour pouvoir participer à la course. » Parmi eux, Laurent Gbagbo, pourtant radié en raison d'une condamnation de la justice ivoirienne. « Laurent Gbagbo qui a d'ores et déjà face à lui un autre prétendant du PPA-CI, précise Jeune Afrique. En effet, « Ahoua Don Mello, qui se propose comme une alternative en cas de rejet de la candidature de l'ancien président, a aussi déposé son dossier. Ses équipes étaient accompagnées de Charles Blé Goudé – inéligible et qui a affirmé soutenir toutes les candidatures de la gauche. Il était aux côtés de l'ancienne première dame et leader du MGC, Simone Ehivet Gbagbo. Une autre figure de la gauche, Pascal Affi N'Guessan, président du FPI, a déposé sa candidature malgré la fronde interne à laquelle il fait face. L'autre ténor de l'opposition absent de la liste électorale est le président du PDCI, Tidjane Thiam. La justice ivoirienne avait demandé son retrait de la liste, estimant qu'il était toujours français au moment de son inscription. » Sélection restreinte… Alors « si l'annonce d'une cinquantaine de candidatures peut sembler refléter une ouverture démocratique, tous ne franchiront pas le cap du Conseil constitutionnel. » C'est ce que souligne Afrik.com. Les Sages devront « examiner scrupuleusement les dossiers, en vérifiant notamment les critères de moralité, d'éligibilité et les conditions financières imposées. C'est donc une sélection plus restreinte qui sera officiellement validée d'ici au 10 septembre. » En tout cas, poursuit Afrik.com, « le rendez-vous électoral du 25 octobre cristallise les attentions. Outre la question de la participation effective des grandes figures politiques, ce scrutin est observé de près par les acteurs internationaux, compte tenu du rôle central de la Côte d'Ivoire dans la stabilité régionale. Pour les électeurs, il s'agira de choisir entre la continuité avec le président sortant, Alassane Ouattara, et les différentes visions de l'opposition, dans un contexte marqué par les débats sur la gouvernance, la réconciliation nationale et le développement économique. » Mali : l'assainissement, parent pauvre des politiques publiques Tout autre chose avec cette enquête à lire sur le site malien Sahel Tribune… Enquête sur le manque de toilettes publiques au Mali. « Toilettes publiques, un luxe à ciel ouvert », titre le site bamakois. « Dans ce pays où seulement 45 % de la population dispose d'un service d'assainissement de base, plus d'un million de Maliens continuent à déféquer à l'air libre, dénonce Sahel Tribune. La statistique dit tout : l'infrastructure n'existe pas, ou si peu, et quand elle existe, elle se dégrade, faute d'entretien, de financement et de volonté politique. » En effet, déplore encore le site malien, « l'assainissement reste le parent pauvre des politiques publiques (…) Construire un bloc de trois latrines publiques coûte un peu plus d'un million de francs CFA. Une somme importante pour une mairie, certes, mais ridicule au regard du coût social et sanitaire des diarrhées, de la malnutrition et des infections que provoque l'absence de toilettes. » Enfin, Sahel Tribune élargit le débat, avec ce chiffre récemment publié par l'OMS et l'UNICEF : dans le monde, 354 millions de personnes n'ont pas accès à des toilettes… « L'accès universel à l'eau potable et à l'assainissement d'ici 2030, promesse des Nations unies, s'éloigne inexorablement », soupire le site malien. Et « c'est là le symbole extrême des inégalités mondiales. L'humanité avance, mais laisse derrière elle des centaines de millions d'hommes et de femmes dans la poussière, l'eau souillée et l'humiliation. »
En Inde, la coalition d'opposition affirme que les dernières élections ont été truquées. Le Parti du Congrès dit avoir identifié de nombreuses anomalies sur les listes électorales, avec de faux électeurs ajoutés pour faire pencher les scrutins en faveur du parti nationaliste hindou du Premier ministre Narendra Modi. L'opposition mène depuis dix jours une grande marche à travers l'État du Bihar pour mettre en garde les électeurs. Sous la moiteur de la mousson, des milliers de paysans en turban et de femmes en sari sont venus écouter Rahul Gandhi, le leader de l'opposition. Il harangue la foule au lancement d'une marche de 14 jours à travers le Bihar, qui compte 130 millions d'habitants : « Mes amis, dans toute l'Inde, les élections vous sont volées. Les listes électorales sont trafiquées : des électeurs fantômes y sont inscrits, d'autres en sont exclus. Le peuple du Bihar ne se laissera pas faire ! » Dans cet État, un des plus pauvres de l'Inde, les électeurs sont appelés aux urnes en octobre. Or, ici aussi, l'opposition redoute des fraudes, alors que le pouvoir central a décidé de mettre à jour les listes électorales du Bihar. Rupam Yadav, professeure dans la capitale Patna, est venue saluer le cortège de l'opposition : « Des travailleurs pauvres, des migrants qui vivent ailleurs mais votent ici, sont radiés des listes électorales en priorité. Pourquoi ? Parce que le pouvoir sait que les plus démunis ne peuvent faire valoir leurs droits et soutiennent en majorité l'opposition. » Ceux qui s'estiment injustement radiés ont jusqu'au 1er septembre pour se signaler. C'est trop peu, juge l'opposition, alors que 30% des habitants du Bihar sont analphabètes. Sur le chemin de la marche, certains nous font part de leur fatalisme, comme ce vendeur de 84 ans : « Oui, les élections sont manipulées par le pouvoir. Mais beaucoup de partis, une fois élus, se sont livrés à des fraudes. » À lire aussiInde: le Parti du Congrès présente des «preuves» du trucage des élections D'autres, comme cet agriculteur, sont préoccupés par la situation économique : « Le problème du Bihar, c'est le chômage. À cause de cela, nos jeunes quittent la région. La priorité est d'ouvrir des usines ! » Le défi est pour l'opposition de convaincre une population parfois résignée face aux fraudes politiques. Achala Singh, ex-candidate du Parti du Congrès au Bihar, se dit optimiste : « C'est justement pour convaincre les électeurs défavorisés que Rahul Gandhi a choisi de marcher dans le Bihar. Et les foules qui viennent voir ses discours montrent qu'ils se sentent concernés par son message de défense de la démocratie. » La Commission électorale, de son côté, assure que les élections en Inde sont équitables et transparentes. Son incapacité à fournir des réponses précises aux accusations de l'opposition nourrit cependant le succès de la marche, qui prendra fin le 1er septembre. À lire aussiInde: enquête ouverte pour blanchiment d'argent contre Sonia et Rahul Gandhi
Tous les soirs, la rédaction d'Europe 1 vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les soirs, la rédaction d'Europe 1 vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Côte d'Ivoire, la Commission électorale indépendante a créé la surprise en proposant la date du 27 décembre 2025 pour organiser les élections législatives, deux mois après la présidentielle qui doit se tenir en octobre. La décision doit maintenant être entérinée par un décret gouvernemental.
La Commission européenne a dévoilé, en mars, son plan européen pour le logement abordable. Et en Europe, c'est en Irlande que se loger revient actuellement le plus cher. Le pays fait face à une énorme crise du logement depuis plusieurs années maintenant. Phénomène plus récent : les offres de logement contre relations sexuelles se multiplient. Des propositions qui visent surtout les jeunes femmes, et en particulier les étudiantes internationales, premières victimes de cette dérive. De notre correspondante à Dublin, À l'été 2022, Darling Duran quitte la Bolivie et s'installe en Irlande, dans le but d'apprendre l'anglais. « J'ai lu une annonce pour louer une chambre individuelle, pour 700 euros. Mais quand j'ai contacté l'homme qui l'avait postée, il m'a dit : ''Oui. Oui, c'est une chambre individuelle, parce que c'est ma chambre. Comme je travaille la nuit, elle sera libre pour toi, je serai juste là de temps en temps''. Alors là, je suis dit : ''Mais qu'est-ce que ça veut dire ?" Moi, j'ai besoin d'un endroit pour moi, un endroit où je me sens en sécurité !'' », raconte-t-elle. Aujourd'hui, Darling en rit, mais à l'époque, elle a été profondément choquée. Car les annonces ne mentionnent jamais, noir sur blanc, ces demandes sexuelles. Mais les intentions deviennent rapidement évidentes dès que des femmes y répondent. D'après elle, les étudiantes internationales sont encore plus vulnérables, puisqu'il est impossible pour elles de passer par des agences immobilières classiques : « Vous ne remplissez pas les critères exigés. Vous n'avez pas de références ou une preuve de revenus stables, des éléments qui montrent que vous êtes un locataire fiable ! » La plupart finissent donc par chercher un logement principalement via des communautés en ligne. « Malheureusement, surtout sur Facebook, certaines personnes essaient d'en profiter. Mais vous prenez ce que vous trouvez, car vous avez peu d'options. On peut se retrouver à vivre dans une chambre avec quatre ou cinq personnes, parfois des hommes et des femmes ensemble. Dans ces conditions, tout peut arriver, continue celle qui, hélas, est bien trop familière de ce genre d'histoires. J'ai une amie, elle vivait chez l'habitant. Mais un jour, son propriétaire était ivre et il a essayé, vous savez, de faire quelque chose avec elle. Et il l'a menacée, en lui disant que si elle ne voulait pas, elle devait quitter la maison. Donc, elle a dû s'enfuir, en pleine nuit ! » « Notre enquête révèle que 5% des étudiantes internationales ont été témoins ou ont reçu directement une proposition de faveurs sexuelles, contre un loyer. Mais il est très difficile de dire combien de personnes exactement reçoivent ce genre de propositions, ce n'est probablement que la partie visible de l'iceberg », déplore Brian Hearne, qui travaille au Conseil irlandais des étudiants internationaux. Une action législative est urgente pour résoudre ce problème, selon cet organisme. D'après le ministre de la Justice, Jim O'Callaghan, le gouvernement envisagerait de faire de ces demandes de faveurs sexuelles en échange d'un toit, une infraction pénale spécifique. À lire aussiEspagne : le logement, enjeu national
Le président guatémaltèque Bernardo Arevalo a été élu, il y a 2 ans, avec plus de 60% des voix. C'est son programme anti-corruption qui avait convaincu les électeurs. Mais il peine à le mettre en œuvre, nous explique Lila Olkinuora. Il avait promis d'en finir avec la corruption qui gangrène le Guatemala depuis des décennies. Une fois élu, malgré les tentatives de ses opposants pour empêcher son investiture, il tient parole : il crée une Commission de lutte contre la corruption et impose le premier code d'éthique pour le pouvoir exécutif. Ce texte permet de sanctionner des ministres impliqués dans des détournements, mais le président le reconnaît : son action reste limitée à l'exécutif, alors que d'autres institutions comme le Parlement ou les collectivités locales lui échappent. La Commission anti-corruption a déposé 269 plaintes, mais le ministère public, dirigé par la procureure générale Consuelo Porras — elle-même sur la liste noire de l'Union européenne et des États-Unis pour corruption — en a rejeté une partie. Consuelo Porras est accusée de criminaliser la mobilisation citoyenne : en avril 2025, elle a ordonné l'arrestation de deux dirigeants autochtones et membres du gouvernement, poursuivis pour terrorisme et entrave à la justice. Une dérive dénoncée jusqu'au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, qui s'inquiète de la répression des voix autochtones et démocratiques au Guatemala. À Pétion-Ville en Haïti, les déchets envahissent la ville Certains marchands assurent verser régulièrement des cotisations pour le ramassage. Mais rien n'est fait pour nettoyer les rues. Les défenseurs d'environnement tirent la sonnette d'alarme. Ils mettent en garde contre un risque sanitaire. La mairie, de son côté, se dit dépassée. C'est un reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. La ministre du Travail cubaine contrainte de démissionner face à la colère de la population Marta Elena Feitóà Cuba avait déclaré qu'il n'y avait pas de mendiants à Cuba. Des propos qui ont soulevé une vague d'indignation. La ministre a été contrainte de démissionner, c'est du jamais vu, commente la presse latino-américaine. Pas un mot cependant sur cette affaire dans Granma, le journal du Parti communiste. Il se contente de relayer les propos du président Miguel Diaz-Canel : « La Révolution cubaine n'occulte pas ses problèmes, elle les affronte avec éthique et justice sociale, même dans des circonstances extrêmes ». Mais pour le journal El Pais, une chose est sûre : la situation est inédite. Les déclarations polémiques de la ministre ont provoqué une telle vague de rejet, à Cuba comme dans la diaspora, que non seulement elle a dû démissionner, mais le président et son Premier ministre ont été contraints de la désavouer publiquement. Ils ont même dû reconnaître la « vulnérabilité » d'une partie de la population cubaine. Pour El Pais, cette fronde contre une responsable du gouvernement est tout simplement l'un des plus grands actes de civisme des Cubains en soixante ans. C'est bien la première fois qu'un dirigeant de ce rang quitte son poste sous la pression populaire. Une démission qui intervient dans un contexte économique catastrophique Selon le site indépendant 14ymedio, le régime cubain affiche son impuissance face à l'effondrement économique. En cinq ans, le PIB officiel a reculé de 11%, mais en réalité la chute serait bien plus forte, toujours selon14ymedio. La session parlementaire de début de semaine s'est d'ailleurs tenue dans une ambiance très morose, sans véritable solution à proposer. La récession s'aggrave, dans un contexte international compliqué : pénurie de carburants, flambée des prix mondiaux, et blocage de certaines importations faute de devises. Mais le cœur du problème reste interne, insiste 14ymedio : une économie plombée par des structures inefficaces, une dette extérieure qui explose, des entreprises publiques à la traîne, et un système énergétique en déliquescence. Le Brésil paye cher la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump La surtaxe de 50% imposée par Donald Trump frappe de plein fouet les exportations brésiliennes de poissons, de mangues et de viandes, révèle Folha de Sao Paulo. Résultat : les exportations sont suspendues pour éviter les pertes. Plus de 1 000 tonnes de produits de la mer s'accumulent déjà dans les entrepôts frigorifiques, pour une valeur estimée à 50 millions de dollars. Les industriels brésiliens poussent leur gouvernement de négocier un sursis de 90 jours, mais cela s'annonce compliqué : le site G1 rappelle que les États-Unis viennent justement d'ouvrir une enquête contre le Brésil pour « pratiques commerciales déloyales ». Et pourtant, il y a une personne qui profite de tout ça au Brésil : c'est Lula. Sa popularité, qui était au plus bas, remonte depuis l'annonce des mesures de Trump. C'est la Une du magazine Carta Capital qui parle d'un « effet boomerang » positif pour Lula : une majorité de Brésiliens soutient aujourd'hui sa gestion de crise. Journal de la 1ère Circulation intense de la grippe saisonnière en Guadeloupe.
Le 9 juillet 2024, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, les deux leaders de la société civile guinéenne, ont été arrêtés à Conakry par des hommes en armes et en uniformes. Sont-ils toujours en vie ? Depuis un an, on est sans nouvelles d'eux. « Pour nous, cette incertitude est insoutenable », disent leurs épouses et leurs proches. Un an après, la FIDH, la Fédération internationale pour les droits humains, appelle les États de la Cédéao à « se réveiller » pour faire libérer ces deux disparus. Maître Drissa Traoré est le secrétaire général de la FIDH. En ligne d'Abidjan, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que vous gardez l'espoir que Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah sont vivants ? Maître Drissa Traoré : Oui, nous voulons garder l'espoir de surtout les retrouver en vie, ces deux militants des droits humains et de la société civile. Parce que, en l'état actuel, on n'a aucun élément qui puisse nous amener à croire qu'ils ne sont plus en vie. Et donc pour nous, l'espoir est toujours là et vivace. Est-ce qu'il y a eu des signes de vie depuis un an ? Non, nous n'avons pas de signes de vie, en dehors de quelques rumeurs, et de l'autre côté également, on n'a pas des éléments pouvant nous laisser croire qu'ils sont morts. Donc ce qui nous permet de garder de l'espoir jusqu'à ce moment précis. Le 9 janvier dernier, sur RFI, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a déclaré que le ministre de la Justice ou le procureur général ferait bientôt un point de situation pour donner plus ample information sur l'évolution de l'enquête… Nous l'avons cru, nous l'avons espéré et malheureusement, depuis plusieurs mois, nous attendons ces déclarations. Nous attendons ce point-là, et rien ne vient. Et nous pensons que c'est le lieu d'interpeller le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l'homme, je précise, et le Procureur général, pour qu'ils puissent nous situer sur l'état de progression et d'avancement de cette enquête-là. Parce que leur silence, ce lourd silence, devient de plus en plus insupportable pour nous. Alors, depuis un an, il y a une mobilisation internationale en faveur des deux disparus, notamment de la part des États-Unis. La Commission africaine des droits de l'homme et des peuples et le Groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées ont publié un communiqué commun, c'était en octobre dernier, dans lequel ils ont fait part de leurs craintes grandissantes sur les risques de tortures et même d'exécutions concernant ces deux disparus. Est-ce que la communauté internationale se mobilise assez à vos yeux ? Non. Au départ, nous avons vu beaucoup de mobilisation. Mais au fur et à mesure que le temps passe, cette mobilisation s'affaiblit. Cela nous inquiète et nous voulons interpeller la communauté internationale, surtout les organisations sous-régionales, pour que la question de ces deux disparus et des autres disparus puisse être à l'ordre du jour et que le gouvernement guinéen continue d'être interpellé, afin qu'au moins, on puisse savoir ce qui s'est passé, ce qui leur est arrivé, où ils sont, s'ils sont en vie ou non. Et nous pensons que cette mobilisation internationale doit être ravivée par l'ensemble des responsables de ces organisations-là et de ces pays-là. Est-ce que vous pensez, comme Me Brengarth, l'un des avocats français des familles des deux disparus, que « le pouvoir guinéen est dans une guerre d'usure, dans l'attente que les choses se tassent et que plus personne n'en parle » ? Oui, je pense que c'est la stratégie du gouvernement guinéen. Mais nous, de notre côté, nous n'allons jamais cesser notre mobilisation. Nous n'allons jamais cesser notre engagement tant que la lumière ne sera pas faite et notre mobilisation sera également, je pense, à la hauteur du silence du gouvernement guinéen. Pensez-vous que la France a joué un rôle dans la réintégration de la Guinée au sein de la grande famille francophone ? C'était au mois de septembre dernier… Non, nous ne le savons pas. Mais nous regrettons surtout que la Guinée puisse être réintégrée dans l'OIF alors que la transition n'a pas pris fin, alors que les violations des droits humains continuent de se perpétrer et surtout alors qu'il y a des enlèvements et des tortures en Guinée ces derniers temps. Et pensez-vous que la France a peur de perdre un quatrième allié en Afrique de l'Ouest si elle fait trop de démarches sur les droits de l'homme en Guinée-Conakry ? Une lecture de la situation en Afrique de l'Ouest, en tout cas, peut laisser penser que la France aujourd'hui marche sur des œufs, qu'elle ne veut pas faire les erreurs qu'elle a pu faire avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger et qu'elle veut tout faire pour maintenir ses relations avec la Guinée. Et cela est inquiétant en ce qui concerne la situation des droits de l'homme dans ce pays. Et qu'en est-il du silence de la Cédéao, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest ? Je peux dire que c'est enrageant pour nous, parce que, depuis plusieurs années, les autorités de la Cédéao ont indiqué construire la Cédéao des peuples, et nous pensons que la Cédéao des peuples, c'est la Cédéao de la protection des droits humains, c'est la Cédéao où on protège les populations. Et donc cette Cédéao des peuples ne peut pas se taire, ne peut pas être indifférente à l'enlèvement de ces acteurs qui se battent pour la démocratie, qui se battent pour les droits humains en Guinée. Pour nous, c'est incompréhensible et nous souhaitons que la Cédéao se réveille et que la Cédéao également puisse interpeller les autorités guinéennes afin que la lumière soit faite sur ces événements. À lire aussiUn an après leur enlèvement, la Guinée toujours sans nouvelle de Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah
durée : 00:15:12 - Journal de 18h - Le rapport de la commission pointe un "défaut d'action" de l'actuel Premier ministre alors qu'il était à la tête de l'Education nationale. Les députés estiment que François Bayrou avait "les moyens" d'agir contre les violences perpétrées dans l'établissement catholique béarnais.
durée : 00:06:19 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Michelle Labeeu était en charge de la prospective dans l'une des directions générales de la Commission. Son travail c'était donc d'encourager les eurocrates à imaginer des futurs souhaitables. Notamment sur les questions écologiques. Elle écrit aussi de la science-fiction d'ailleurs ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
