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En Guinée, les futures élections seront-elles plus crédibles que les précédentes ? La Céni, la Commission électorale indépendante, a été supprimée au profit d'un nouvel organe, la Direction générale des élections, placée sous l'autorité du ministère de l'Administration territoriale. Nous lançons le débat.
gnès Verdier-Molinié analyse les récentes déclarations de la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, sur les risques de voir le FMI imposer des réformes à la France si elle ne les mène pas elle-même. Elle explique que malgré les discours rassurants, la France reste sous la procédure pour déficit excessif de la Commission européenne et que le FMI pourrait être appelé en renfort en cas de crise de la dette, comme cela s'est produit en Grèce. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le mardi 10 juin, les influenceurs Alex Hitchens, Nasdas, AD Laurent, Julien Tanti et Manon Tanti ont été auditionnés par la commission d'enquête parlementaire chargée d'évaluer les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs. Cette audition a été marquée par des échanges tendus. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Union européenne décide d'imposer des droits provisoires sur le contreplaqué chinois. La décision a pris effet, en fin de semaine dernière. L'UE répond avec cette mesure à une plainte déposée par un regroupement de producteurs européens. Derrière le groupement baptisé Greenwood, on retrouve des industriels installés dans plusieurs pays européens et qui dénoncent une concurrence déloyale de la part de la Chine. Leur plainte déposée le 27 août dernier a été jugée suffisamment étayée aux yeux de la Commission européenne qui a ouvert une enquête anti-dumping le 11 octobre. Après s'être penchée sur le dossier pendant sept mois, la Commission vient décider de taxer à 62% toutes les entreprises chinoises qui exportent du contreplaqué de feuillus en Europe, à l'exception de l'une d'elle taxée seulement à 25%. Ces droits s'appliquent essentiellement sur les contreplaqués de peuplier, de hêtre et de bouleau. « Préjudice important » selon l'UE La Commission européenne dit avoir constaté qu'il y avait « un préjudice important », tant sur les prix que sur les volumes, entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024, la période étudiée. La Chine a de fait comblé en partie le vide laissé par les exportations russes après leur interdiction en Europe, mais en raison des prix cassés pratiqués par les entreprises chinoises, ces sanctions n'ont pas profité aux producteurs européens. À titre d'exemple, un contreplaqué de peuplier basique, produit en France, est vendu autour de 1 000 euros le m3, celui qui est proposé par la Chine est à 300, voire 350 euros, fret compris. La Commission européenne estime dans son enquête qu'à ce niveau de prix, la rentabilité de l'industrie du contreplaqué de l'Union n'est plus assurée Les fabricants européens veulent des droits plus élevés Les industriels regroupés au sein de Greenwood souhaitent que ces taxes provisoires soient prolongées et à un niveau plus élevé, seule condition pour égaliser véritablement les règles du jeu, disent-ils, rappelant qu'ils sont soumis à des normes environnementales et sociales beaucoup plus strictes que celles en vigueur en Chine et qu'ils ont des coûts de production aussi nettement plus élevés. Mais un autre lobby est très inquiet de voir l'UE se positionner sur le sujet : c'est celui des importateurs, et des vendeurs de bois regroupés au sein de la Plywood Trade Interest Alliance : ils craignent des augmentations de prix, voire une pénurie de contreplaqué. À ce stade, la Commission a tranché, l'incidence des taxes sera limitée pour les utilisateurs « au regard des effets positifs » attendus pour l'industrie européenne du contreplaqué. Dans tous les cas, les mesures européennes seront probablement vite confrontées à leur contournement, explique Emmanuel Groutel, spécialiste des flux internationaux de bois et co-auteur du rapport CyclOpe sur les matières premières. Il ne serait pas étonnant, explique-t-il, de voir la Chine fabriquer demain plus de contreplaqué de résineux à vendre en Europe, du contreplaqué qui n'a pas le même code douanier que celui de feuillus et qui peut échapper aux nouvelles taxes.
Plusieurs influenceurs, désignés comme problématiques par une convention citoyenne de 30 000 personnes, ont été auditionnés, dont des lycéens. Dirigée par le député socialiste Arthur de La Porte, la commission parlementaire vise à encadrer une profession de plus en plus influente. Ruth Elkrief rappelle qu'une loi existe pour réguler l'activité des créateurs de contenu, principalement afin de prévenir les dérives commerciales ou sanitaires. Elle insiste sur la nécessité d'éviter les comportements à risque : addictions, violences, sexisme ou virilisme. Un accord commercial a été trouvé entre les États-Unis et la Chine, annoncé avec enthousiasme par Donald Trump. Selon Pascal Perri, si le président américain peut se réjouir publiquement, le fond de l'accord révèle une réalité préoccupante : la dépendance stratégique des États-Unis aux terres rares et métaux précieux, dont la Chine détient un quasi-monopole. Pékin contrôle l'essentiel du raffinage et fixe les prix, illustrant sa domination sur ce marché vital. Abnousse Shalmani commente la neutralisation de Mohamed Sinouar, frère de Yahya Sinouar, retrouvé caché dans les tunnels sous l'hôpital européen de Gaza. Une frappe ciblée l'a éliminé sans endommager l'établissement. Elle déplore le silence de l'Union européenne, qui ne s'est pas exprimée sur cette révélation pourtant majeure concernant l'utilisation d'un hôpital à des fins militaires. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Imaginez : Monaco, le célèbre Rocher, paradis des milliardaires, haut lieu de la finance internationale…Mais aujourd'hui, cette image de place sûre et prestigieuse est en train de vaciller. La Commission européenne s'apprête à placer la principauté sur sa liste noire des juridictions à haut risque en matière de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme.Tout commence il y a un an, en juin 2024. Le Groupe d'action financière, ou FATF — le grand gendarme mondial de la lutte contre le blanchiment — inscrit Monaco sur sa liste grise. Une liste qui signale des lacunes sérieuses dans le dispositif anti-blanchiment du pays.Le message est clair : malgré des lois adoptées en urgence fin 2022, la mise en œuvre sur le terrain reste insuffisante. Trop peu de contrôles, un suivi lacunaire des transactions suspectes, et des failles dans la traçabilité des fonds.Or, en Europe, cette inscription sur la liste grise du FATF a une conséquence automatique : Bruxelles doit examiner l'opportunité d'inscrire Monaco sur sa propre liste noire, celle des juridictions dites "à haut risque" pour le système financier de l'Union.Et c'est exactement ce qui est en train de se jouer. Les services de la Commission viennent de finaliser leur évaluation. Sauf coup de théâtre, le Parlement européen devrait valider cette inscription d'ici quelques semaines.Les conséquences ? Elles seraient lourdes pour Monaco.D'abord en termes d'image : la principauté rejoindrait des pays comme le Panama ou le Zimbabwe sur cette liste noire, un coup dur pour son prestige.Ensuite, en pratique : toutes les banques et institutions financières européennes seraient tenues de renforcer drastiquement leurs contrôles sur les transactions avec Monaco. Résultat probable : un net ralentissement des flux financiers, un risque de fuite des clients fortunés vers des places perçues comme plus sûres.Pour Monaco, l'enjeu est désormais vital : il faut démontrer, preuves à l'appui, que les réformes ne sont pas seulement cosmétiques mais bel et bien efficaces. Le gouvernement princier accélère les recrutements d'enquêteurs, renforce les capacités de sa cellule de renseignement financier, tente de convaincre Bruxelles qu'il peut encore éviter l'infamie.Mais le temps presse. Et l'Europe, dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine et la multiplication des réseaux criminels transnationaux, entend durcir le ton.Pour le Rocher, le compte à rebours a commencé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une entreprise automobile française s'apprête à produire des drones en Ukraine pour l'armée ukrainienne, mais aussi pour l'armée française. Un tournant symbolique qui illustre une tendance plus large : la reconversion partielle de l'industrie automobile vers la défense, dans un contexte de tensions géopolitiques et de mutation industrielle. Décryptage. L'annonce, ce week-end, du ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, marque une nouvelle étape dans la diversification industrielle européenne. Un constructeur français, dont le nom reste à confirmer – bien que Renault affirme avoir été approchée – va s'implanter en Ukraine pour produire des drones militaires. Une décision qui n'est pas isolée. Dès 2023, l'Allemagne a vu ses géants de l'auto, Volkswagen et BMW, s'allier à Rheinmetall pour fabriquer des systèmes électroniques embarqués. Ce glissement du civil vers le militaire évoque des précédents historiques, comme celui de Ford fabriquant des chars pendant la Seconde Guerre mondiale.À lire aussiL'Europe se réarme, le secteur de la défense se frotte les mainsDes atouts majeurs pour l'industrie automobileTrois raisons principales émergent pour expliquer ce rapprochement entre deux mondes que tout semble opposer. D'abord, le savoir-faire industriel : les constructeurs automobiles maîtrisent la production de masse, l'assemblage rapide et à bas coût. Ensuite, l'expertise technologique. Les ingénieurs spécialisés dans l'intelligence artificielle ou les systèmes embarqués peuvent transférer leurs compétences vers l'armement. Enfin, la pression économique. Confrontée à la baisse des commandes, à la flambée des coûts et à la concurrence étrangère, l'industrie européenne trouve dans la défense un nouveau relais de croissance.À lire aussiFrance : comment financer les dépenses militaires ?Vers un nouveau complexe industrialo-militaire européenTransformer une usine de voitures en site de production militaire ne va pourtant pas de soi. Les normes de défense imposent des ajustements majeurs, notamment pour l'assemblage des équipements sensibles. Cependant, de nombreuses compétences – notamment en métallurgie – sont transférables. Cette réorientation s'inscrit dans un effort plus large de souveraineté industrielle européenne, porté par un soutien massif des institutions. La Commission européenne prévoit jusqu'à 800 milliards d'euros d'investissements dans la défense. De quoi encourager la naissance d'un nouveau complexe industrialo-militaire, plus agile, interconnecté, et résolument européen.
durée : 00:02:07 - Le brief éco - La mesure peut surprendre alors que le débat se poursuit sur le niveau de la dette. La forte pression est néanmoins maintenue pour une nette et rapide amélioration des comptes publics.
durée : 00:05:42 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Hugues Parmentier est assistant du directeur général de la Direction générale de l'industrie de la défense et de l'espace. Et il a proposé de faire visiter un lieu secret de la Commission : le bunker des sous-sols qui permet de consulter des documents top secrets.
Le gouvernement français continue d'accélérer la transition vers les véhicules électriques, et pour tenir le cap, il veut rendre la recharge plus accessible… et surtout, moins chère.L'objectif est ambitieux : passer de 2,5 à 7 millions de bornes de recharge d'ici 2030. Mais pour que ce futur réseau ultradense trouve ses utilisateurs, encore faut-il que les prix suivent. Et sur ce point, le ministre de l'Industrie Marc Ferracci est catégorique : « Les tarifs doivent être encore plus compétitifs ». Dans cette logique, le gouvernement planche sur une nouvelle tarification plus intelligente, avec des contrats qui adapteront les coûts de recharge selon les horaires. Car aujourd'hui, près de 65 % des Français branchent leur véhicule le soir, pile à l'heure où la demande électrique est la plus forte.La solution ? Créer de nouvelles heures "super creuses", ces créneaux horaires où l'électricité est bien moins chère. En plus de la nuit et du week-end, l'État veut désormais favoriser les recharges entre 11h et 17h, période où le solaire produit à plein régime. La Commission de régulation de l'énergie est déjà à la manœuvre. Dès novembre prochain, un système permettra aux particuliers – et à certaines entreprises – de profiter de ces nouveaux créneaux à tarif réduit. Les structures raccordées à la haute tension, elles, devront attendre janvier 2027. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Fiasco SAAQclic: l’UPAC attendu sur la ligne deux… Les lanceurs d’alerte, est-ce que ça en vaut encore la peine? Entrevue avec Lino Zambito, entrepreneur. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Tous les matins dans Europe 1 Bonjour, Laurent Tessier revient sur le meilleur de l'émission de Pascal Praud et vous de la veille et vous livre en avant-première les sujets sur lesquels vous pourrez réagir en direct entre 11h et 13h, au 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou sur nos réseaux sociaux. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce mardi 20 mai, la réforme du chômage chamboule les différentes branches du pouvoir. Les opérateurs de terrains sont submergés et le gouvernement pense à un report de sa mise en œuvre. Le business de l'immobilier à Bruxelles se porte mal avec une diminution de 10% cette année. Pour cause : le manque d'un gouvernement régional depuis près d'un an. Les prévisions de printemps de la commission européenne ont été présenté ce lundi avec des chiffres plus optimistes que prévus. Du côté de la tech Christophe Charlot vient présenter Perplexity et ses nombreux avantages. Du côté des marchés, on se concentre sur l'évolution du prix de l'or.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 16 mai 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.MACRON : INVENTAIRE AVANT BILAN …Interrogé mardi sur TF1, le président de la République a croisé le fer avec plusieurs personnalités de la société civile sur toute une série de sujets : Ukraine, défense, politique sociale, sécurité, dépenses, santé mentale, fin de vie, salaires, Gaza ... Peu d'annonces concrètes lors de cette intervention de plus de trois heures. A deux ans de la fin de son deuxième quinquennat, Emmanuel Macron s'est surtout attaché à défendre sa présidence, et notamment sa ligne économique : travailler plus, produire plus, ne pas augmenter les impôts. Le chef de l'État refuse de nationaliser Arcelor Mittal, alors que le sidérurgiste vient d'annoncer la suppression de plus de 600 postes en France. Il a demandé au gouvernement de lancer dans les prochaines semaines une « conférence sociale » sur le financement de notre modèle social. Tout en prétendant ne pas « préempter » les termes du débat à venir, il a indiqué que l'une des principales options à explorer consisterait à réduire les cotisations pesant sur les salaires et à mettre davantage à contribution « d'autres facteurs, en particulier la consommation ». Il s'est défendu toutefois de plaider en faveur d'une « TVA sociale ». Rejetant l'idée d'une taxation nationale des grandes fortunes, il a plaidé pour une approche mondiale face à l'exil fiscal.Attendu sur une annonce de référendum, Emmanuel Macron a déclaré opter pour une « consultation multiple » dans le cadre de l'article 11 de la Constitution. C'est-à-dire viades référendums en bonne et due forme et non via un outil purement consultatif créé pour l'occasion. Ceux-ci devraient intervenir « dans les mois qui viennent » et pourraient porter sur de « grandes réformes économiques, éducatives ou sociales ». Un spectre très large, sur lequel il entend réfléchir avec le gouvernement. Il pourrait recourir à un référendum sur l'aide à mourir comme une arme de déblocage qu'il ne dégainera qu'en solution de dernier recours, en privilégiant d'abord la poursuite du débat parlementaire. Ouvert à ce que des « réformes » du premier ministre François Bayrou, sur le « plan économique et social » fassent l'objet d'une consultation, le président de la République ne « voit pas », en revanche, de référendum possible sur l'immigration, demandé par la droite, ni sur la réforme des retraites, comme le lui a suggéré la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.Le président de la République s'est dit favorable à l'interdiction des mariages de personne sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), et souhaite un accroissement du pouvoir des polices municipales. Il a confirmé vouloir que soit imposée aux adolescents une vérification de leur âge pour s'inscrire sur les réseaux sociaux, estimant qu'il y a « une jeunesse qui a été percutée » par ces plateformes.Interrogé pour finir sur un troisième mandat en 2032, Emmanuel Macron n'en a pas écarté l'idée en déclarant : « Quand j'aurai fini, je réfléchirai à la suite. »LA DÉSINDUSTRIALISATION EN FRANCE ET EN EUROPEDepuis quarante ans, la France a été confrontée à un important processus de désindustrialisation. Le poids de la valeur ajoutée du secteur manufacturier est passé de 22 à 15% de 1983 à 2023. Seuls 13% des actifs français étaient, employés dans l'industrie en 2023, contre près de 40% quarante ans auparavant. La désindustrialisation française est la conséquence d'une vague de faillites qui a frappé les secteurs du textile, de la machine-outil et de l'automobile, et du choix de certains grands groupes de délocaliser. La production industrielle française a souffert de son positionnement « gamme moyenne ». Elle a été concurrencée frontalement par celle des pays émergents quand l'Allemagne et les pays d'Europe du Nord ont opté pour le haut de gamme. Le manque de capitaux, d'ingénieurs, de techniciens, la faiblesse de la recherche et une préférence donnée aux services expliquent ce mauvais positionnement de l'industrie française qui est, en outre, confrontée à des impôts de production plus élevés que ses concurrentes. Le poids de l'industrie manufacturière représente aujourd'hui 10 % du PIB en France, contre 15 % en Italie et 16 % en Allemagne.La désindustrialisation touche l'ensemble de l'Europe. En 2000, la part de l'Europe dans la production mondiale de l'industrie était de 22,5%, contre 21% pour les Etats-Unis. Vingt ans plus tard, elle est tombée à 14,5% et celle des Etats-Unis à 16%. La part de la Chine est passée de 10 à 28%. Dans la sidérurgie, ArcelorMittal vient d'annoncer 600 suppressions de postes en France et son concurrent allemand, ThyssenKrupp, en supprimera 11.000 d'ici 2030. A côté de la baisse européenne de la production d'acier, les ventes de véhicules en Europe restent inférieures de 25% à leur niveau de 2019 et tous les analystes s'accordent sur le même étiage ces prochaines années. En Allemagne Volkswagen, prévoit 35.000 suppressions d'emplois d'ici à 2030. Chez Stellantis, les effectifs en Italie sont passés de 55.000 salariés en 2021 à 38.000 en 2025 et, en France, de 53.000 en 2017 à 42.000 aujourd'hui.Face à cette crise, la Commission européenne a présenté fin mars leplan acier de l'Europe. En plus d'une réduction immédiate de 15% du quota d'importations d'acier autorisées sur le sol européen, il prévoit une nouvelle clause de sauvegarde à partir de juin 2026, dispositif qui encadre les imports d'acier sur son territoire selon son origine. La Commission européenne a également annoncé 47 projets miniers pour couvrir une partie de ses besoins en minerais stratégiques. Ainsi, l'UE ambitionne d'ici 2030 d'avoir 10% de sa consommation annuelle extraites localement et 40% de sa consommation annuelle issue du raffinage local.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Arthur Bellier du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les bonnes feuilles du livre-choc consacré à l'état de santé de l'ancien président replongent l'opposition dans le marasme politique. Son déclin cognitif, ses absences, l'acteur George Clooney qu'il n'a pas reconnu lors d'une soirée alors que les deux hommes se fréquentent depuis 20 ans, sa démarche chancelante, son futur fauteuil roulant… L'ouvrage des journalistes Alex Thompson (Axios) et Jake Tapper (CNN), à paraître le 20 mai, démontre une fois encore comment l'entourage de Biden a tout fait pour couvrir les affres du grand âge. Et à quel point le président sortant, en se retirant si tard de la course, a précipité la chute des démocrates à la dernière présidentielle. À la lumière de ces dernières révélations, POLITICO nous raconte que les cadres du parti n'ont qu'une phrase à la bouche, « il faut aller de l'avant ». Sauf que l'inventaire n'a pas été fait, et qu'il y a « encore un déni majeur au sein de notre formation à propos de l'ampleur de la défaite, soupire un élu du Massachussetts. Ceux qui veulent absolument passer à autre chose sont précisément ceux qui refusent encore d'accepter que nous avons perdu ».L'opposition reste aux prises avec ses questions existentielles malgré un agenda politique très chargé : parmi tant d'autres dossiers brûlants, cet échange tendu à la Chambre des Représentants hier, relaté par USA Today. La Commission de contrôle des services d'immigration a entendu le patron de l'agence ICE, le bras armé de la répression migratoire ordonnée par Donald Trump, qui veut expulser un million de personnes des États-Unis. Questionné par les parlementaires démocrates, Todd Lyons a fini par lâcher un chiffre : depuis l'investiture du président le 20 janvier, neuf migrants sont morts à la suite de leur placement en centre de rétention. L'administration Trump promet une enquête approfondie sur les causes de chacun de ces décès. La saison des décisions judiciaires commence aujourd'huiLa Cour Suprême se dépêche de statuer avant la pause estivale et il y a de lourds dossiers sur sa table. Peut-on interdire aux médecins de prescrire des traitements hormonaux aux mineurs qui entament une transition de genre ? Les mesures de vérification de l'âge des internautes sur les sites pornographiques sont-elles constitutionnelles ? Faut-il étendre l'usage des tests ADN aux condamnés à mort afin qu'ils puissent prouver leur innocence ? Liste quasiment exhaustive à lire dans The Hill. La plus haute juridiction américaine doit se pencher sur un minimum d'une vingtaine de procédures d'ici la fin du mois de juin. Les territoires perdus de la République d'HaïtiComme chaque jeudi, retour sur l'actualité haïtienne avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, le plus ancien quotidien de Port-au-Prince. Plongée en Une dans la commune de Mirebalais et tant d'autres territoires passés sous le contrôle des gangs armés. Situation observée de très près par la République dominicaine voisine. Dans son éditorial, Frantz Duval fait le récit de la réunion qui s'est déroulée, hier, entre l'actuel président dominicain, Luis Abinader, et ses prédécesseurs, sur fond de politique ultra-répressive envers les Haïtiens présents sur le territoire dominicain. Poison ou bénédiction ? Le rapprochement sino-colombien divise les éditorialistes La Colombie a bel et bien rejoint les nouvelles routes de la Soie, l'immense programme d'investissements porté par la Chine depuis une dizaine d'années. Pékin va soutenir l'économie colombienne en important datage de produits colombiens, et investir tous azimuts sur le sol colombien (infrastructures, santé, agro-industrie ou l'intelligence artificielle). El Tiempo y voit un choix « judicieux », mais attention, écrit le journal, « à la perception que pourraient avoir les États-Unis de ce texte signé avec Pékin. En pleine guerre commerciale, « le gouvernement Petro va devoir faire preuve de la plus grande sensibilité pour protéger les intérêts de la Colombie dans ses futurs rapports avec la Maison Blanche ».Pour le verre à moitié vide, lire la tribune explosive de Sofy Casas dans Semana. « Ce n'est pas une exagération, ce n'est pas de la rhétorique. C'est la réalité. Petro livre la Colombie à la Chine. Ce qui s'est déjà produit au Venezuela est sur le point de se répéter dans notre pays, avec le même scénario, les mêmes acteurs et la même tragédie. La Chine n'est pas un allié. C'est le propriétaire silencieux du Venezuela. La Chine a prêté plus de 60 milliards de dollars au Venezuela depuis 2007, non par générosité, mais pour le lier à une dette impayable, devenant ainsi le créancier, le protecteur et le marionnettiste du régime. » Or, poursuit Sofy Casas, le président colombien Gustavo Petro lui aussi « est allé mettre le pays en gage pour se débarrasser des États-Unis ». Selon elle, il y a désormais entre Pékin et Bogota « un alignement idéologique, la consolidation d'un modèle autoritaire soutenu par l'argent du régime chinois et un silence diplomatique complice ».Le procès historique de l'ancien président colombien Alvaro Uribe C'est le premier passage en jugement d'un ancien chef d'État en Colombie : Alvaro Uribe est poursuivi au pénal pour subornation de témoins. Et même si ses deux mandats sont déjà loin (de 2002 à 2010), il est encore aujourd'hui la figure tutélaire du camp conservateur, et l'un des hommes politiques les plus influents du pays. Son procès retransmis en direct par tous les médias provoque un vif débat et irrigue la vie quotidienne. Dossier signé Najet Benrabaa à retrouver dans l'édition du jour. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreFusillades, exécutions en plein jour et en pleine rue, la violence semble avoir atteint un niveau inédit ces derniers temps en Martinique.
Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Arthur Bellier du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:24:59 - 8h30 franceinfo - Les députés et co-rapporteurs de la commission d'enquête parlementaire sur les modalités du contrôle de l'Etat et de la prévention des violences dans les établissements scolaires étaient les invités du "8h30 franceinfo", jeudi 15 mai 2025.
Avec : Arnaud Gallais, président de l'association Mouv'Enfants. - Tous les matins à 8h10, le parti pris argumenté d'un invité sur un sujet d'actualité, avec les témoignages et les réactions des auditeurs de RMC en direct au 3216.
Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Arthur Bellier du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - Que saviez-vous et qu'avez-vous fait ? Ces questions seront posées ce mercredi après-midi à François Bayrou par la Commission d'enquête sur l'affaire des violences physiques et sexuelle de Bétharram.
durée : 00:20:20 - Journal de 18h - Face aux députés de la commission, le Premier ministre a réaffirmé sous serment qu'il n'avait pas d'informations privilégiées sur le scandale de violences physiques et sexuelles touchant le collège-lycée Notre-Dame de Bétharram. Il a aussi dénoncé une "instrumentalisation" de l'affaire.
durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - Que saviez-vous et qu'avez-vous fait ? Ces questions seront posées ce mercredi après-midi à François Bayrou par la Commission d'enquête sur l'affaire des violences physiques et sexuelle de Bétharram.
durée : 00:20:20 - Journal de 18h - Face aux députés de la commission, le Premier ministre a réaffirmé sous serment qu'il n'avait pas d'informations privilégiées sur le scandale de violences physiques et sexuelles touchant le collège-lycée Notre-Dame de Bétharram. Il a aussi dénoncé une "instrumentalisation" de l'affaire.
durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - Que saviez-vous et qu'avez-vous fait ? Ces questions seront posées ce mercredi après-midi à François Bayrou par la Commission d'enquête sur l'affaire des violences physiques et sexuelle de Bétharram.
Tous les matins à 7h50, Matthieu Belliard prend le temps d'expliquer simplement un phénomène d'actualité complexe. Un rendez-vous pédagogique indispensable pour trouver les réponses aux questions soulevées par l'actualité du jour.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs La proposition de loi « Duplomb », qui ouvre la voie à la réautorisation des insecticides tueurs d'abeilles et remet en cause l'indépendance de l'Anses, a été vidée de sa substance les 6 et 7 mai par la commission développement durable de l'Assemblée nationale. Un article d'Amélie Poinssot publié mercredi 7 mai et lu par Christine Pâris. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tournant historique : Apple est contraint de modifier les règles de l'App Store après une décision de justice. On parle aussi des tensions autour des panneaux solaires chinois et de leur impact potentiel sur le réseau européen, des mesures radicales proposées pour encadrer les réseaux sociaux chez les jeunes, et des grandes manœuvres des géants […]
durée : 00:06:05 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Vanessa Mock est en charge du commerce et de l'économie pour la Commission européenne en Uruguay, un des 4 pays du Mercosur. Elle est arrivée il y a 8 mois et doit défendre l'accord de libre échange négocié entre l'UE et la région. Il vient d'être signé après 25 ans de négociations.
Selon le sondage Harris Interactive pour le magazine Regards, publié ce mercredi 30 avril, la gauche pourrait rêver d'une possible accession au deuxième tour de la présidentielle 2027. Jusqu'à présent, cette possibilité n'était pas évidente. Ruth Elkrief est revenue sur les principaux scénarios testés lors de cette étude. Mais à deux ans du scrutin, elle estime qu'il faudrait quand même tempérer l'optimisme à gauche. La Commission de régulation de l'énergie parle de risque de surproduction d'électricité. La (CRE) propose alors d'ajuster à la baisse la production des énergies renouvelables (solaire et éolien), et mobiliser pleinement le potentiel pilotable (nucléaire). Pascal Perri souligne que la problématique est autant politique que technique. Il rappelle que cette commission n'avance que des suggestions, mais c'est le pouvoir politique qui finira par arbitrer. Il s'agit d'un sujet majeur pour l'économie française, pourtant, il a été débattu devant une Assemblée quasiment vide. Pascal Perri craint un grand risque d'appréciation en matière de programmation énergétique dans notre pays. On parle beaucoup des tentations identitaires en Occident. Mais la Côte d'Ivoire qui s'apprête à choisir son président cette année est aussi en plein dans ce débat, en particulier à travers le cas de Tidjane Thiam, franco-ivoirien, ancien directeur général du Crédit Suisse, président du parti démocratique et principal opposant dans le pays. Il a été éliminé de la course à la présidentielle par la justice ivoirienne. La loi impose que l'on soit exclusivement ivoirien pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle ivoirienne. Isabelle Lasserre estime que cette affaire fait resurgir les vieux démons de la Côte d'Ivoire et notamment le concept d'ivoirité qui a entraîné des poussées de xénophobie dans les années 90. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux chez les jeunes recommande l'interdiction complète des téléphones intelligents, écouteurs et appareils mobiles personnels dans toutes les écoles primaires et secondaires du Québec dès septembre. La présidente de cette commission, également députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, vient nous expliquer cette recommandation.
durée : 00:03:23 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Une commission parlementaire présidée par Arthur Delaporte enquête sur les conséquences de la plateforme sur la santé mentale des jeunes. Que peut-on attendre de ces travaux ?
Les communes et leurs intercommunalités n'ont plus les moyens d'entretenir les 717.000 kilomètres de routes dont elles ont la charge, alors que leur coût d'entretien augmente, notamment du fait du dérèglement climatique, a alerté mardi l'Association des maires de France (AMF). Écoutez Sylvain Laval, co-président de la commission transport à l'AMF et maire de Saint-Martin-le-Vinoux (38) pour tout comprendre. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 23 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La fille aînée de François Bayrou, dévoile les violences qu'elle a subies dans les années 80 en tant que pensionnaire de l'établissement Bétharram. Écoutez le président de la commission d'enquête indépendante et Président de l'Institut Joinet, Jean-Pierre Massias, l'invité de RTL Soir. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 23 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les communes et leurs intercommunalités n'ont plus les moyens d'entretenir les 717.000 kilomètres de routes dont elles ont la charge, alors que leur coût d'entretien augmente, notamment du fait du dérèglement climatique, a alerté mardi l'Association des maires de France (AMF). Écoutez Sylvain Laval, co-président de la commission transport à l'AMF et maire de Saint-Martin-le-Vinoux (38) pour tout comprendre. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 23 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La fille aînée de François Bayrou, dévoile les violences qu'elle a subies dans les années 80 en tant que pensionnaire de l'établissement Bétharram. Écoutez le président de la commission d'enquête indépendante et Président de l'Institut Joinet, Jean-Pierre Massias, l'invité de RTL Soir. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 23 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:17 - L'invité du 13/14 - par : Jérôme CADET - Alexandre Ouizille rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur les eaux en bouteille
durée : 00:58:37 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - A partir de 13h30 retour sur le scandale des eaux en bouteille qui font l'objet actuellement d'une enquête sénatoriale dont Alexandre Ouizille (PS) est le rapporteur. Il est notamment question des pratiques du groupe Nestlé Waters épinglé pour avoir commercialisé de l'eau filtrée.
durée : 00:15:23 - Journal de 8 h - "Les violences morales, sexistes et sexuelles dans le monde de la culture sont systémiques, endémiques et persistantes". Voilà le constat de la commission de l'Assemblée nationale sur les violences sexistes et sexuelles dans ce secteur. Son rapport est publié ce mercredi mais a déjà filtré.
durée : 00:15:23 - Journal de 8 h - "Les violences morales, sexistes et sexuelles dans le monde de la culture sont systémiques, endémiques et persistantes". Voilà le constat de la commission de l'Assemblée nationale sur les violences sexistes et sexuelles dans ce secteur. Son rapport est publié ce mercredi mais a déjà filtré.
durée : 00:15:23 - Journal de 8 h - "Les violences morales, sexistes et sexuelles dans le monde de la culture sont systémiques, endémiques et persistantes". Voilà le constat de la commission de l'Assemblée nationale sur les violences sexistes et sexuelles dans ce secteur. Son rapport est publié ce mercredi mais a déjà filtré.
Les projecteurs se braquent sur la capitale malgache, qui se prépare à accueillir le Vᵉ sommet de la Commission de l'océan Indien, le 24 avril 2025. Plusieurs chefs d'État sont attendus, dont Emmanuel Macron, qui représentera la France au titre de La Réunion. Réfection des routes, trottoirs libérés de ses nombreux marchands ambulants, priés de quitter les lieux... En seulement trois semaines, de nombreux chantiers ont été lancés pour réorganiser l'avenue de l'Indépendance, la vitrine du pays située en plein centre d'Antananarivo. De notre correspondante à Antananarivo,Ce soir-là, l'avenue de l'Indépendance n'est plus le cœur de ville bondé et désordonné qu'elle a toujours été à la tombée de la nuit. Les trottoirs sont dégagés, la route lissée après des travaux démarrés dans l'urgence. Même si Christian applaudit et profite de cette transformation, ce riverain ne peut cacher un certain sentiment de malaise :« C'est un très bel effort. Maintenant, on se sent plus aéré et moins claustrophobe quand on passe dans la ville. Mais j'avoue que le contexte dans lequel a eu lieu ce changement m'attriste un peu… Je pense que cela aurait eu plus de valeur pour nous, Malgaches, si ces travaux avaient été réalisés sans une raison internationale derrière. »Le ton est naturellement plus virulent du côté des centaines de marchands ambulants. Sur décision de la municipalité, ils ont dû abandonner les trottoirs de l'avenue principale, il y a deux semaines. Leur présence massive reflétait l'ampleur de la crise de l'emploi et la place du secteur informel dans le pays. Une réalité que les dirigeants veulent édulcorer, croit savoir Onja, vendeuse d'accessoires :« C'est hypocrite. On veut nous cacher, mais on aurait aimé que les chefs d'État étrangers voient la réalité, qu'ils voient qu'on galère ici. Si je fais honte à mon président, j'ai honte de moi-même aussi. Il devrait plutôt nous aider à trouver une solution. »Une rénovation retardée par manque de moyensLe bureau de Harilala Ramanantsoa donne directement sur l'avenue de l'Indépendance, transformée sous ses yeux en quelques semaines. La maire d'Antananarivo, élue sous les couleurs du parti présidentiel il y a deux mois, nous accueille. Elle défend une transformation nécessaire prévue de longue date : « Pourquoi ça n'a jamais été fait ? La commune urbaine n'a pas assuré comme il faut la gestion des recettes financières de la commune. Donc, on n'a pas eu les moyens jusqu'alors de faire tous ces travaux. »La première responsable de la ville reconnaît une transformation accélérée par l'accueil d'un événement international, mais promet de l'inscrire dans la durée. « Ce qui se passe aujourd'hui, c'est une impulsion vers ce que l'on souhaite montrer à nos habitants,. Si on s'y met tous – payer nos impôts, participer à l'effort de la commune... –, voilà ce que ça donne. » Cette semaine, des agents issus de différents ministères ont eux-mêmes participé au nettoyage intensif des rues de la capitale. Une mobilisation remarquée, à quelques jours de l'accueil de délégations étrangères. À lire aussiLes enjeux de la visite d'Emmanuel Macron à Madagascar
Dans cette édition :Des parents d'élèves de l'école Émile Zola à Saint-Ouen votent pour déplacer temporairement les classes de maternelle en raison de la présence de trafic de drogue dans la cour de récréation.La Commission européenne réagit aux nouvelles taxes douanières américaines de 10% minimum et jusqu'à 34% pour certains produits, qualifiées de "regrettables et totalement déraisonnables" par les partenaires commerciaux des États-Unis.La Cour d'appel de Paris annonce que le procès en appel de Marine Le Pen aura lieu avant l'été 2026, afin qu'il ne coïncide pas avec la campagne présidentielle.Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barraud se rend à Alger pour tenter d'apaiser les tensions diplomatiques avec l'Algérie, notamment concernant le cas de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal.Une exposition au Musée du Luxembourg à Paris met en lumière l'influence de l'artiste français Fernand Léger, pionnier de l'art moderne, sur des artistes contemporains comme Niki de Saint-Phalle ou Keith Haring.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec 1,45 milliard d'habitants, l'Inde est désormais devant la Chine le pays le plus peuplé de la planète et, à la différence de celle-ci, continue de voir sa population augmenter. L'Inde est, par ailleurs, la cinquième puissance économique mondiale. Narendra Modi, le très autoritaire et nationaliste dirigeant indien s'est fixé comme objectif de faire de l'Inde la 3è économie mondiale à l'horizon 2030 et d'en faire un pays développé d'ici à 2047, qui correspondra au centenaire de l'indépendance du pays.Le 14 février 2025, Narendra Modi rencontrait Donald Trump à Washington. Deux semaines plus tard, Ursula von der Leyen était reçue à New Delhi. Longtemps l'Inde s'est méfiée de l'Union européenne. New Delhi préférait négocier en bilatéral avec Paris ou Berlin, plutôt qu'avec Bruxelles. Mais les temps ont changé pour le géant asiatique comme pour l'Europe, chamboulée par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Les deux blocs partagent la même faiblesse, leur dépendance à la Chine. La présidente de la Commission européenne s'est engagée avec le Premier ministre indien à finaliser un accord de libre-échange d'ici à la fin de l'année et à diversifier la coopération en l'ouvrant sur la sécurité et la défense. La Commission espère trouver dans le marché indien de nouveaux débouchés, notamment pour les voitures, les produits agricoles, le vin et les spiritueux. Une ère nouvelle est-elle en train de s'enclencher entre l'Inde et l'UE alors que l'Europe est le premier partenaire commercial de l'Inde devant les États-Unis et la Chine ? L'Inde reste un pays ultra-protectionniste. Le contexte international donnera-t-il le coup de pouce nécessaire pour dépasser les blocages ?Invités : Christophe Jaffrelot, expert associé à l'Institut Montaigne. Directeur de recherche au CNRS et au CERI de Sciences Po. Également professeur de politique et sociologie indiennes au King's India Institute de Londres. Co-auteur de « Les défis du Make in India » et « Les dynamiques régionales contrastées de l'Inde ». Institut Montaigne. Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS. Chercheur senior à Asia Centre.