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C'est un petit séisme dans le monde de l'intelligence artificielle. OpenAI, jusqu'ici jalousement attachée à ses modèles propriétaires, s'apprête à publier un modèle de langage en accès ouvert, dont les paramètres internes seront téléchargeables librement. Une première depuis la création de l'entreprise en 2015. Fini le passage obligé par les API maison ou les serveurs de Microsoft. Ce nouveau modèle pourra être utilisé directement, hébergé localement par les entreprises, les institutions ou même les chercheurs. Et selon les informations de The Verge, il serait comparable à o3 mini, déjà réputé pour ses performances en raisonnement. De quoi faire trembler l'écosystème actuel.Ce changement de cap marque un tournant stratégique. Depuis 2019, OpenAI conservait ses modèles sous clé, notamment en raison de son partenariat exclusif avec Microsoft, scellé en 2023. La firme de Redmond bénéficiait d'un accès privilégié aux versions les plus avancées des modèles d'OpenAI, en échange d'un partage des revenus sur Azure et ChatGPT. Mais avec ce modèle ouvert, la donne change. Hugging Face, Oracle ou d'autres fournisseurs cloud pourront bientôt proposer le modèle à leurs clients, sans passer par Azure. Cette ouverture soulève évidemment des questions sur la licence qui accompagnera la sortie. Les paramètres seront accessibles, oui — mais qu'en est-il du code source ou des données d'entraînement ? Sans eux, certains observateurs estiment que l'ouverture risque de n'être que partielle.Côté calendrier, l'annonce pourrait survenir dès la semaine prochaine, selon plusieurs sources proches du dossier. OpenAI aurait déjà présenté le modèle à des chercheurs et développeurs pour collecter des retours. Cette décision s'inscrit dans un mouvement plus large. Meta avec Llama, Mistral AI en Europe, et maintenant OpenAI : tous s'alignent sur une demande croissante d'IA open-weight, en particulier dans les secteurs publics et réglementés. La Commission européenne a d'ailleurs lancé en juin un appel à projets pour tester ces IA dans ses administrations. Un modèle ouvert, c'est moins de dépendance, plus de personnalisation, et surtout, une course à l'innovation relancée. Alors que le marché mondial de l'IA générative a dépassé les 45 milliards de dollars cette année, OpenAI vient peut-être de redistribuer les cartes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le président guatémaltèque Bernardo Arevalo a été élu, il y a 2 ans, avec plus de 60% des voix. C'est son programme anti-corruption qui avait convaincu les électeurs. Mais il peine à le mettre en œuvre, nous explique Lila Olkinuora. Il avait promis d'en finir avec la corruption qui gangrène le Guatemala depuis des décennies. Une fois élu, malgré les tentatives de ses opposants pour empêcher son investiture, il tient parole : il crée une Commission de lutte contre la corruption et impose le premier code d'éthique pour le pouvoir exécutif. Ce texte permet de sanctionner des ministres impliqués dans des détournements, mais le président le reconnaît : son action reste limitée à l'exécutif, alors que d'autres institutions comme le Parlement ou les collectivités locales lui échappent. La Commission anti-corruption a déposé 269 plaintes, mais le ministère public, dirigé par la procureure générale Consuelo Porras — elle-même sur la liste noire de l'Union européenne et des États-Unis pour corruption — en a rejeté une partie. Consuelo Porras est accusée de criminaliser la mobilisation citoyenne : en avril 2025, elle a ordonné l'arrestation de deux dirigeants autochtones et membres du gouvernement, poursuivis pour terrorisme et entrave à la justice. Une dérive dénoncée jusqu'au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, qui s'inquiète de la répression des voix autochtones et démocratiques au Guatemala. À Pétion-Ville en Haïti, les déchets envahissent la ville Certains marchands assurent verser régulièrement des cotisations pour le ramassage. Mais rien n'est fait pour nettoyer les rues. Les défenseurs d'environnement tirent la sonnette d'alarme. Ils mettent en garde contre un risque sanitaire. La mairie, de son côté, se dit dépassée. C'est un reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. La ministre du Travail cubaine contrainte de démissionner face à la colère de la population Marta Elena Feitóà Cuba avait déclaré qu'il n'y avait pas de mendiants à Cuba. Des propos qui ont soulevé une vague d'indignation. La ministre a été contrainte de démissionner, c'est du jamais vu, commente la presse latino-américaine. Pas un mot cependant sur cette affaire dans Granma, le journal du Parti communiste. Il se contente de relayer les propos du président Miguel Diaz-Canel : « La Révolution cubaine n'occulte pas ses problèmes, elle les affronte avec éthique et justice sociale, même dans des circonstances extrêmes ». Mais pour le journal El Pais, une chose est sûre : la situation est inédite. Les déclarations polémiques de la ministre ont provoqué une telle vague de rejet, à Cuba comme dans la diaspora, que non seulement elle a dû démissionner, mais le président et son Premier ministre ont été contraints de la désavouer publiquement. Ils ont même dû reconnaître la « vulnérabilité » d'une partie de la population cubaine. Pour El Pais, cette fronde contre une responsable du gouvernement est tout simplement l'un des plus grands actes de civisme des Cubains en soixante ans. C'est bien la première fois qu'un dirigeant de ce rang quitte son poste sous la pression populaire. Une démission qui intervient dans un contexte économique catastrophique Selon le site indépendant 14ymedio, le régime cubain affiche son impuissance face à l'effondrement économique. En cinq ans, le PIB officiel a reculé de 11%, mais en réalité la chute serait bien plus forte, toujours selon14ymedio. La session parlementaire de début de semaine s'est d'ailleurs tenue dans une ambiance très morose, sans véritable solution à proposer. La récession s'aggrave, dans un contexte international compliqué : pénurie de carburants, flambée des prix mondiaux, et blocage de certaines importations faute de devises. Mais le cœur du problème reste interne, insiste 14ymedio : une économie plombée par des structures inefficaces, une dette extérieure qui explose, des entreprises publiques à la traîne, et un système énergétique en déliquescence. Le Brésil paye cher la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump La surtaxe de 50% imposée par Donald Trump frappe de plein fouet les exportations brésiliennes de poissons, de mangues et de viandes, révèle Folha de Sao Paulo. Résultat : les exportations sont suspendues pour éviter les pertes. Plus de 1 000 tonnes de produits de la mer s'accumulent déjà dans les entrepôts frigorifiques, pour une valeur estimée à 50 millions de dollars. Les industriels brésiliens poussent leur gouvernement de négocier un sursis de 90 jours, mais cela s'annonce compliqué : le site G1 rappelle que les États-Unis viennent justement d'ouvrir une enquête contre le Brésil pour « pratiques commerciales déloyales ». Et pourtant, il y a une personne qui profite de tout ça au Brésil : c'est Lula. Sa popularité, qui était au plus bas, remonte depuis l'annonce des mesures de Trump. C'est la Une du magazine Carta Capital qui parle d'un « effet boomerang » positif pour Lula : une majorité de Brésiliens soutient aujourd'hui sa gestion de crise. Journal de la 1ère Circulation intense de la grippe saisonnière en Guadeloupe.
Le 9 juillet 2024, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, les deux leaders de la société civile guinéenne, ont été arrêtés à Conakry par des hommes en armes et en uniformes. Sont-ils toujours en vie ? Depuis un an, on est sans nouvelles d'eux. « Pour nous, cette incertitude est insoutenable », disent leurs épouses et leurs proches. Un an après, la FIDH, la Fédération internationale pour les droits humains, appelle les États de la Cédéao à « se réveiller » pour faire libérer ces deux disparus. Maître Drissa Traoré est le secrétaire général de la FIDH. En ligne d'Abidjan, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que vous gardez l'espoir que Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah sont vivants ? Maître Drissa Traoré : Oui, nous voulons garder l'espoir de surtout les retrouver en vie, ces deux militants des droits humains et de la société civile. Parce que, en l'état actuel, on n'a aucun élément qui puisse nous amener à croire qu'ils ne sont plus en vie. Et donc pour nous, l'espoir est toujours là et vivace. Est-ce qu'il y a eu des signes de vie depuis un an ? Non, nous n'avons pas de signes de vie, en dehors de quelques rumeurs, et de l'autre côté également, on n'a pas des éléments pouvant nous laisser croire qu'ils sont morts. Donc ce qui nous permet de garder de l'espoir jusqu'à ce moment précis. Le 9 janvier dernier, sur RFI, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a déclaré que le ministre de la Justice ou le procureur général ferait bientôt un point de situation pour donner plus ample information sur l'évolution de l'enquête… Nous l'avons cru, nous l'avons espéré et malheureusement, depuis plusieurs mois, nous attendons ces déclarations. Nous attendons ce point-là, et rien ne vient. Et nous pensons que c'est le lieu d'interpeller le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l'homme, je précise, et le Procureur général, pour qu'ils puissent nous situer sur l'état de progression et d'avancement de cette enquête-là. Parce que leur silence, ce lourd silence, devient de plus en plus insupportable pour nous. Alors, depuis un an, il y a une mobilisation internationale en faveur des deux disparus, notamment de la part des États-Unis. La Commission africaine des droits de l'homme et des peuples et le Groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées ont publié un communiqué commun, c'était en octobre dernier, dans lequel ils ont fait part de leurs craintes grandissantes sur les risques de tortures et même d'exécutions concernant ces deux disparus. Est-ce que la communauté internationale se mobilise assez à vos yeux ? Non. Au départ, nous avons vu beaucoup de mobilisation. Mais au fur et à mesure que le temps passe, cette mobilisation s'affaiblit. Cela nous inquiète et nous voulons interpeller la communauté internationale, surtout les organisations sous-régionales, pour que la question de ces deux disparus et des autres disparus puisse être à l'ordre du jour et que le gouvernement guinéen continue d'être interpellé, afin qu'au moins, on puisse savoir ce qui s'est passé, ce qui leur est arrivé, où ils sont, s'ils sont en vie ou non. Et nous pensons que cette mobilisation internationale doit être ravivée par l'ensemble des responsables de ces organisations-là et de ces pays-là. Est-ce que vous pensez, comme Me Brengarth, l'un des avocats français des familles des deux disparus, que « le pouvoir guinéen est dans une guerre d'usure, dans l'attente que les choses se tassent et que plus personne n'en parle » ? Oui, je pense que c'est la stratégie du gouvernement guinéen. Mais nous, de notre côté, nous n'allons jamais cesser notre mobilisation. Nous n'allons jamais cesser notre engagement tant que la lumière ne sera pas faite et notre mobilisation sera également, je pense, à la hauteur du silence du gouvernement guinéen. Pensez-vous que la France a joué un rôle dans la réintégration de la Guinée au sein de la grande famille francophone ? C'était au mois de septembre dernier… Non, nous ne le savons pas. Mais nous regrettons surtout que la Guinée puisse être réintégrée dans l'OIF alors que la transition n'a pas pris fin, alors que les violations des droits humains continuent de se perpétrer et surtout alors qu'il y a des enlèvements et des tortures en Guinée ces derniers temps. Et pensez-vous que la France a peur de perdre un quatrième allié en Afrique de l'Ouest si elle fait trop de démarches sur les droits de l'homme en Guinée-Conakry ? Une lecture de la situation en Afrique de l'Ouest, en tout cas, peut laisser penser que la France aujourd'hui marche sur des œufs, qu'elle ne veut pas faire les erreurs qu'elle a pu faire avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger et qu'elle veut tout faire pour maintenir ses relations avec la Guinée. Et cela est inquiétant en ce qui concerne la situation des droits de l'homme dans ce pays. Et qu'en est-il du silence de la Cédéao, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest ? Je peux dire que c'est enrageant pour nous, parce que, depuis plusieurs années, les autorités de la Cédéao ont indiqué construire la Cédéao des peuples, et nous pensons que la Cédéao des peuples, c'est la Cédéao de la protection des droits humains, c'est la Cédéao où on protège les populations. Et donc cette Cédéao des peuples ne peut pas se taire, ne peut pas être indifférente à l'enlèvement de ces acteurs qui se battent pour la démocratie, qui se battent pour les droits humains en Guinée. Pour nous, c'est incompréhensible et nous souhaitons que la Cédéao se réveille et que la Cédéao également puisse interpeller les autorités guinéennes afin que la lumière soit faite sur ces événements. À lire aussiUn an après leur enlèvement, la Guinée toujours sans nouvelle de Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah
Le jeudi 3 juillet, un vent de fronde a soufflé sur Bruxelles. Quarante-cinq poids lourds de l'industrie européenne – d'Airbus à Total, en passant par Axa, BNP Paribas, Mistral AI ou ASML – ont signé une lettre ouverte réclamant une pause de deux ans sur la mise en œuvre de l'AI Act, le règlement européen sur l'intelligence artificielle. En clair : un "clock-stop" pour gagner du temps face à ce que les signataires dénoncent comme des règles "floues et de plus en plus complexes".Leurs inquiétudes ? Deux échéances clés. D'abord, dès le 2 août 2025, les développeurs de modèles d'IA « à usage général » – comme ceux qui alimentent ChatGPT ou Le Chat de Mistral – devront fournir une documentation technique complète, un résumé des données d'entraînement et réaliser une évaluation des risques. Ensuite, à l'été 2026, ce seront les systèmes dits « à haut risque » qui passeront au crible : IA utilisées dans les domaines de l'éducation, de l'emploi, de la santé, des infrastructures critiques ou encore de la justice. Les entreprises redoutent un tsunami réglementaire et des coûts de conformité colossaux.Mais Bruxelles n'a pas tremblé. Dès le lendemain, le porte-parole de la Commission, Thomas Regnier, a été catégorique : « Il n'y a pas d'arrêt du temps. Il n'y a pas de pause. » Le calendrier est maintenu, les premières obligations tomberont comme prévu le 2 août 2025. Un signal de fermeté, alors que les pressions se multiplient. Outre les industriels européens, les géants américains comme OpenAI ou Meta poussent également pour assouplir le texte. Et dans les coulisses, l'administration Trump menace même l'Union de sanctions commerciales, accusant l'AI Act de discriminer les entreprises américaines. La situation reste tendue. Le guide de bonnes pratiques, attendu pour début mai, n'a toujours pas été publié. Et sur le front de la transparence des données d'entraînement, les discussions patinent face aux ayants droit culturels. La Commission promet des mesures de simplification d'ici la fin de l'année, notamment pour soulager les petites structures. Mais une chose est sûre : malgré la grogne des industriels et les pressions diplomatiques, l'Europe tient son cap. L'AI Act sera appliqué. Quoi qu'il en coûte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:04:15 - Les victimes de Béthararm quittent la commission Joinet Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Invités : - Georges Fenech, ancien juge d'instruction - Jean-Claude Dassier, chroniqueur politique Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Taxe sur les plus-values, ancien système basé sur les rulings fiscaux: les détenteurs de cryptomonnaies vont devoir passer à la caisse. Mais pas simple de savoir à quel régime les investisseurs seront soumis. Nous faisons le point ce matin dans le podcast. La Commission européenne revoit ses ambitions pour le climat à la baisse. Un seuil intermédiaire de moins 90% d'émissions de gaz à effet de serre a été fixé pour 2040. Dix ans après, les États membres devront être neutres en carbone, mais pas à n'importe quelles conditions. Plus question de laisser filer les centaines de millions d'euros d'amendes pénales qui n'arrivent jamais dans les caisses de l'État. Le SPF Finances et le ministère public viennent de signer un accord pour une meilleure coordination dans ces affaires. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
durée : 00:03:47 - Les victimes de Bétharram réagissent au rapport de la commission d'enquête parlementaire Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:15:12 - Journal de 18h - Le rapport de la commission pointe un "défaut d'action" de l'actuel Premier ministre alors qu'il était à la tête de l'Education nationale. Les députés estiment que François Bayrou avait "les moyens" d'agir contre les violences perpétrées dans l'établissement catholique béarnais.
durée : 00:15:12 - Journal de 18h - Le rapport de la commission pointe un "défaut d'action" de l'actuel Premier ministre alors qu'il était à la tête de l'Education nationale. Les députés estiment que François Bayrou avait "les moyens" d'agir contre les violences perpétrées dans l'établissement catholique béarnais.
La Commission d'enquête parlementaire sur les violences scolaires a présenté son rapport : elle contient 50 recommandations pour qu'un nouveau Bétharram ne se reproduise pas. On en parle avec Arnaud Gallais, co-fondateur de l'association Mouv'enfants, et ancien membre de la Commission indépendante sur l'inceste et les violences faits aux enfants, la Ciivise. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 02 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Commission d'enquête parlementaire sur les violences scolaires a présenté son rapport : elle contient 50 recommandations pour qu'un nouveau Bétharram ne se reproduise pas. On en parle avec Arnaud Gallais, co-fondateur de l'association Mouv'enfants, et ancien membre de la Commission indépendante sur l'inceste et les violences faits aux enfants, la Ciivise. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 02 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:06:19 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Michelle Labeeu était en charge de la prospective dans l'une des directions générales de la Commission. Son travail c'était donc d'encourager les eurocrates à imaginer des futurs souhaitables. Notamment sur les questions écologiques. Elle écrit aussi de la science-fiction d'ailleurs ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:02:49 - Le brief éco - La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a annoncé une augmentation de l'abonnement annuel pour les foyers se chauffant au gaz naturel, à compter de mardi. Des évolutions contrastées en fonction du volume de consommation, mais qui contrastent avec les périodes de baisse de ces derniers mois. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« Tue et prends la voile ». Cette devise des commandos marine, notre invité du jour la connais bien. Premier défenseur de la LPM 2024-2030, Jean-Michel Jacques a servit pendant 23 ans dans la Marine, dont 17 dans les forces spéciales. Engagé en 1988, à 20 ans, il a obtenu le béret vert et intégré, tour à tour, le Commando Jaubert puis le Commando Trépel, pour, ensuite, servir dans l'escouade de contre-terrorisme et de libération d'otages. En 2005, il ira même jusqu'à arrêter l'opérationnel pour intégrer le Service de santé des sapeurs-pompiers volontaires du Morbihan en tant qu'officier. En 2014, tout change ! Il devient maire de Brandérion puis député en 2017. Exit la Marine, direction l'hémicycle, un écosystème bien différent de l'environnement marin. Jean-Michel Jacques est élu rapporteur du projet de loi de programmation militaire en 2023, et depuis 2024,est président de la commission de défense nationale et des forces armées. C'est un sacré parcours auquel nous nous intéressons aujourd'hui, et l'idée va être de comprendre la manière dont on passe de marin à civil. Quels enseignements tirer d'une vie de commando marine ? Et qu'amène la militarité dans un écosystème politique ? On en parle, aujourd'hui, avec Jean-Michel Jacques,ancien commando marine, actuellement député de la 6e circonscription du Morbihan et Président de la commission de la défense nationale et des forces armées.Bonne écoute !Vous en voulez plus ? Retrouvez l'intégralité des publications du Centre d'études stratégique de la Marine sur notre site : Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN'hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l'adresse mail : podcast.cesm@gmail.com
En Guinée, les futures élections seront-elles plus crédibles que les précédentes ? La Céni, la Commission électorale indépendante, a été supprimée au profit d'un nouvel organe, la Direction générale des élections, placée sous l'autorité du ministère de l'Administration territoriale. Nous lançons le débat.
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
gnès Verdier-Molinié analyse les récentes déclarations de la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, sur les risques de voir le FMI imposer des réformes à la France si elle ne les mène pas elle-même. Elle explique que malgré les discours rassurants, la France reste sous la procédure pour déficit excessif de la Commission européenne et que le FMI pourrait être appelé en renfort en cas de crise de la dette, comme cela s'est produit en Grèce. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le mardi 10 juin, les influenceurs Alex Hitchens, Nasdas, AD Laurent, Julien Tanti et Manon Tanti ont été auditionnés par la commission d'enquête parlementaire chargée d'évaluer les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs. Cette audition a été marquée par des échanges tendus. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Union européenne décide d'imposer des droits provisoires sur le contreplaqué chinois. La décision a pris effet, en fin de semaine dernière. L'UE répond avec cette mesure à une plainte déposée par un regroupement de producteurs européens. Derrière le groupement baptisé Greenwood, on retrouve des industriels installés dans plusieurs pays européens et qui dénoncent une concurrence déloyale de la part de la Chine. Leur plainte déposée le 27 août dernier a été jugée suffisamment étayée aux yeux de la Commission européenne qui a ouvert une enquête anti-dumping le 11 octobre. Après s'être penchée sur le dossier pendant sept mois, la Commission vient décider de taxer à 62% toutes les entreprises chinoises qui exportent du contreplaqué de feuillus en Europe, à l'exception de l'une d'elle taxée seulement à 25%. Ces droits s'appliquent essentiellement sur les contreplaqués de peuplier, de hêtre et de bouleau. « Préjudice important » selon l'UE La Commission européenne dit avoir constaté qu'il y avait « un préjudice important », tant sur les prix que sur les volumes, entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024, la période étudiée. La Chine a de fait comblé en partie le vide laissé par les exportations russes après leur interdiction en Europe, mais en raison des prix cassés pratiqués par les entreprises chinoises, ces sanctions n'ont pas profité aux producteurs européens. À titre d'exemple, un contreplaqué de peuplier basique, produit en France, est vendu autour de 1 000 euros le m3, celui qui est proposé par la Chine est à 300, voire 350 euros, fret compris. La Commission européenne estime dans son enquête qu'à ce niveau de prix, la rentabilité de l'industrie du contreplaqué de l'Union n'est plus assurée Les fabricants européens veulent des droits plus élevés Les industriels regroupés au sein de Greenwood souhaitent que ces taxes provisoires soient prolongées et à un niveau plus élevé, seule condition pour égaliser véritablement les règles du jeu, disent-ils, rappelant qu'ils sont soumis à des normes environnementales et sociales beaucoup plus strictes que celles en vigueur en Chine et qu'ils ont des coûts de production aussi nettement plus élevés. Mais un autre lobby est très inquiet de voir l'UE se positionner sur le sujet : c'est celui des importateurs, et des vendeurs de bois regroupés au sein de la Plywood Trade Interest Alliance : ils craignent des augmentations de prix, voire une pénurie de contreplaqué. À ce stade, la Commission a tranché, l'incidence des taxes sera limitée pour les utilisateurs « au regard des effets positifs » attendus pour l'industrie européenne du contreplaqué. Dans tous les cas, les mesures européennes seront probablement vite confrontées à leur contournement, explique Emmanuel Groutel, spécialiste des flux internationaux de bois et co-auteur du rapport CyclOpe sur les matières premières. Il ne serait pas étonnant, explique-t-il, de voir la Chine fabriquer demain plus de contreplaqué de résineux à vendre en Europe, du contreplaqué qui n'a pas le même code douanier que celui de feuillus et qui peut échapper aux nouvelles taxes.
Plusieurs influenceurs, désignés comme problématiques par une convention citoyenne de 30 000 personnes, ont été auditionnés, dont des lycéens. Dirigée par le député socialiste Arthur de La Porte, la commission parlementaire vise à encadrer une profession de plus en plus influente. Ruth Elkrief rappelle qu'une loi existe pour réguler l'activité des créateurs de contenu, principalement afin de prévenir les dérives commerciales ou sanitaires. Elle insiste sur la nécessité d'éviter les comportements à risque : addictions, violences, sexisme ou virilisme. Un accord commercial a été trouvé entre les États-Unis et la Chine, annoncé avec enthousiasme par Donald Trump. Selon Pascal Perri, si le président américain peut se réjouir publiquement, le fond de l'accord révèle une réalité préoccupante : la dépendance stratégique des États-Unis aux terres rares et métaux précieux, dont la Chine détient un quasi-monopole. Pékin contrôle l'essentiel du raffinage et fixe les prix, illustrant sa domination sur ce marché vital. Abnousse Shalmani commente la neutralisation de Mohamed Sinouar, frère de Yahya Sinouar, retrouvé caché dans les tunnels sous l'hôpital européen de Gaza. Une frappe ciblée l'a éliminé sans endommager l'établissement. Elle déplore le silence de l'Union européenne, qui ne s'est pas exprimée sur cette révélation pourtant majeure concernant l'utilisation d'un hôpital à des fins militaires. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Imaginez : Monaco, le célèbre Rocher, paradis des milliardaires, haut lieu de la finance internationale…Mais aujourd'hui, cette image de place sûre et prestigieuse est en train de vaciller. La Commission européenne s'apprête à placer la principauté sur sa liste noire des juridictions à haut risque en matière de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme.Tout commence il y a un an, en juin 2024. Le Groupe d'action financière, ou FATF — le grand gendarme mondial de la lutte contre le blanchiment — inscrit Monaco sur sa liste grise. Une liste qui signale des lacunes sérieuses dans le dispositif anti-blanchiment du pays.Le message est clair : malgré des lois adoptées en urgence fin 2022, la mise en œuvre sur le terrain reste insuffisante. Trop peu de contrôles, un suivi lacunaire des transactions suspectes, et des failles dans la traçabilité des fonds.Or, en Europe, cette inscription sur la liste grise du FATF a une conséquence automatique : Bruxelles doit examiner l'opportunité d'inscrire Monaco sur sa propre liste noire, celle des juridictions dites "à haut risque" pour le système financier de l'Union.Et c'est exactement ce qui est en train de se jouer. Les services de la Commission viennent de finaliser leur évaluation. Sauf coup de théâtre, le Parlement européen devrait valider cette inscription d'ici quelques semaines.Les conséquences ? Elles seraient lourdes pour Monaco.D'abord en termes d'image : la principauté rejoindrait des pays comme le Panama ou le Zimbabwe sur cette liste noire, un coup dur pour son prestige.Ensuite, en pratique : toutes les banques et institutions financières européennes seraient tenues de renforcer drastiquement leurs contrôles sur les transactions avec Monaco. Résultat probable : un net ralentissement des flux financiers, un risque de fuite des clients fortunés vers des places perçues comme plus sûres.Pour Monaco, l'enjeu est désormais vital : il faut démontrer, preuves à l'appui, que les réformes ne sont pas seulement cosmétiques mais bel et bien efficaces. Le gouvernement princier accélère les recrutements d'enquêteurs, renforce les capacités de sa cellule de renseignement financier, tente de convaincre Bruxelles qu'il peut encore éviter l'infamie.Mais le temps presse. Et l'Europe, dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine et la multiplication des réseaux criminels transnationaux, entend durcir le ton.Pour le Rocher, le compte à rebours a commencé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une entreprise automobile française s'apprête à produire des drones en Ukraine pour l'armée ukrainienne, mais aussi pour l'armée française. Un tournant symbolique qui illustre une tendance plus large : la reconversion partielle de l'industrie automobile vers la défense, dans un contexte de tensions géopolitiques et de mutation industrielle. Décryptage. L'annonce, ce week-end, du ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, marque une nouvelle étape dans la diversification industrielle européenne. Un constructeur français, dont le nom reste à confirmer – bien que Renault affirme avoir été approchée – va s'implanter en Ukraine pour produire des drones militaires. Une décision qui n'est pas isolée. Dès 2023, l'Allemagne a vu ses géants de l'auto, Volkswagen et BMW, s'allier à Rheinmetall pour fabriquer des systèmes électroniques embarqués. Ce glissement du civil vers le militaire évoque des précédents historiques, comme celui de Ford fabriquant des chars pendant la Seconde Guerre mondiale.À lire aussiL'Europe se réarme, le secteur de la défense se frotte les mainsDes atouts majeurs pour l'industrie automobileTrois raisons principales émergent pour expliquer ce rapprochement entre deux mondes que tout semble opposer. D'abord, le savoir-faire industriel : les constructeurs automobiles maîtrisent la production de masse, l'assemblage rapide et à bas coût. Ensuite, l'expertise technologique. Les ingénieurs spécialisés dans l'intelligence artificielle ou les systèmes embarqués peuvent transférer leurs compétences vers l'armement. Enfin, la pression économique. Confrontée à la baisse des commandes, à la flambée des coûts et à la concurrence étrangère, l'industrie européenne trouve dans la défense un nouveau relais de croissance.À lire aussiFrance : comment financer les dépenses militaires ?Vers un nouveau complexe industrialo-militaire européenTransformer une usine de voitures en site de production militaire ne va pourtant pas de soi. Les normes de défense imposent des ajustements majeurs, notamment pour l'assemblage des équipements sensibles. Cependant, de nombreuses compétences – notamment en métallurgie – sont transférables. Cette réorientation s'inscrit dans un effort plus large de souveraineté industrielle européenne, porté par un soutien massif des institutions. La Commission européenne prévoit jusqu'à 800 milliards d'euros d'investissements dans la défense. De quoi encourager la naissance d'un nouveau complexe industrialo-militaire, plus agile, interconnecté, et résolument européen.
durée : 00:05:42 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Hugues Parmentier est assistant du directeur général de la Direction générale de l'industrie de la défense et de l'espace. Et il a proposé de faire visiter un lieu secret de la Commission : le bunker des sous-sols qui permet de consulter des documents top secrets.
Tous les matins dans Europe 1 Bonjour, Laurent Tessier revient sur le meilleur de l'émission de Pascal Praud et vous de la veille et vous livre en avant-première les sujets sur lesquels vous pourrez réagir en direct entre 11h et 13h, au 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou sur nos réseaux sociaux. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 16 mai 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.MACRON : INVENTAIRE AVANT BILAN …Interrogé mardi sur TF1, le président de la République a croisé le fer avec plusieurs personnalités de la société civile sur toute une série de sujets : Ukraine, défense, politique sociale, sécurité, dépenses, santé mentale, fin de vie, salaires, Gaza ... Peu d'annonces concrètes lors de cette intervention de plus de trois heures. A deux ans de la fin de son deuxième quinquennat, Emmanuel Macron s'est surtout attaché à défendre sa présidence, et notamment sa ligne économique : travailler plus, produire plus, ne pas augmenter les impôts. Le chef de l'État refuse de nationaliser Arcelor Mittal, alors que le sidérurgiste vient d'annoncer la suppression de plus de 600 postes en France. Il a demandé au gouvernement de lancer dans les prochaines semaines une « conférence sociale » sur le financement de notre modèle social. Tout en prétendant ne pas « préempter » les termes du débat à venir, il a indiqué que l'une des principales options à explorer consisterait à réduire les cotisations pesant sur les salaires et à mettre davantage à contribution « d'autres facteurs, en particulier la consommation ». Il s'est défendu toutefois de plaider en faveur d'une « TVA sociale ». Rejetant l'idée d'une taxation nationale des grandes fortunes, il a plaidé pour une approche mondiale face à l'exil fiscal.Attendu sur une annonce de référendum, Emmanuel Macron a déclaré opter pour une « consultation multiple » dans le cadre de l'article 11 de la Constitution. C'est-à-dire viades référendums en bonne et due forme et non via un outil purement consultatif créé pour l'occasion. Ceux-ci devraient intervenir « dans les mois qui viennent » et pourraient porter sur de « grandes réformes économiques, éducatives ou sociales ». Un spectre très large, sur lequel il entend réfléchir avec le gouvernement. Il pourrait recourir à un référendum sur l'aide à mourir comme une arme de déblocage qu'il ne dégainera qu'en solution de dernier recours, en privilégiant d'abord la poursuite du débat parlementaire. Ouvert à ce que des « réformes » du premier ministre François Bayrou, sur le « plan économique et social » fassent l'objet d'une consultation, le président de la République ne « voit pas », en revanche, de référendum possible sur l'immigration, demandé par la droite, ni sur la réforme des retraites, comme le lui a suggéré la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.Le président de la République s'est dit favorable à l'interdiction des mariages de personne sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), et souhaite un accroissement du pouvoir des polices municipales. Il a confirmé vouloir que soit imposée aux adolescents une vérification de leur âge pour s'inscrire sur les réseaux sociaux, estimant qu'il y a « une jeunesse qui a été percutée » par ces plateformes.Interrogé pour finir sur un troisième mandat en 2032, Emmanuel Macron n'en a pas écarté l'idée en déclarant : « Quand j'aurai fini, je réfléchirai à la suite. »LA DÉSINDUSTRIALISATION EN FRANCE ET EN EUROPEDepuis quarante ans, la France a été confrontée à un important processus de désindustrialisation. Le poids de la valeur ajoutée du secteur manufacturier est passé de 22 à 15% de 1983 à 2023. Seuls 13% des actifs français étaient, employés dans l'industrie en 2023, contre près de 40% quarante ans auparavant. La désindustrialisation française est la conséquence d'une vague de faillites qui a frappé les secteurs du textile, de la machine-outil et de l'automobile, et du choix de certains grands groupes de délocaliser. La production industrielle française a souffert de son positionnement « gamme moyenne ». Elle a été concurrencée frontalement par celle des pays émergents quand l'Allemagne et les pays d'Europe du Nord ont opté pour le haut de gamme. Le manque de capitaux, d'ingénieurs, de techniciens, la faiblesse de la recherche et une préférence donnée aux services expliquent ce mauvais positionnement de l'industrie française qui est, en outre, confrontée à des impôts de production plus élevés que ses concurrentes. Le poids de l'industrie manufacturière représente aujourd'hui 10 % du PIB en France, contre 15 % en Italie et 16 % en Allemagne.La désindustrialisation touche l'ensemble de l'Europe. En 2000, la part de l'Europe dans la production mondiale de l'industrie était de 22,5%, contre 21% pour les Etats-Unis. Vingt ans plus tard, elle est tombée à 14,5% et celle des Etats-Unis à 16%. La part de la Chine est passée de 10 à 28%. Dans la sidérurgie, ArcelorMittal vient d'annoncer 600 suppressions de postes en France et son concurrent allemand, ThyssenKrupp, en supprimera 11.000 d'ici 2030. A côté de la baisse européenne de la production d'acier, les ventes de véhicules en Europe restent inférieures de 25% à leur niveau de 2019 et tous les analystes s'accordent sur le même étiage ces prochaines années. En Allemagne Volkswagen, prévoit 35.000 suppressions d'emplois d'ici à 2030. Chez Stellantis, les effectifs en Italie sont passés de 55.000 salariés en 2021 à 38.000 en 2025 et, en France, de 53.000 en 2017 à 42.000 aujourd'hui.Face à cette crise, la Commission européenne a présenté fin mars leplan acier de l'Europe. En plus d'une réduction immédiate de 15% du quota d'importations d'acier autorisées sur le sol européen, il prévoit une nouvelle clause de sauvegarde à partir de juin 2026, dispositif qui encadre les imports d'acier sur son territoire selon son origine. La Commission européenne a également annoncé 47 projets miniers pour couvrir une partie de ses besoins en minerais stratégiques. Ainsi, l'UE ambitionne d'ici 2030 d'avoir 10% de sa consommation annuelle extraites localement et 40% de sa consommation annuelle issue du raffinage local.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Arthur Bellier du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les bonnes feuilles du livre-choc consacré à l'état de santé de l'ancien président replongent l'opposition dans le marasme politique. Son déclin cognitif, ses absences, l'acteur George Clooney qu'il n'a pas reconnu lors d'une soirée alors que les deux hommes se fréquentent depuis 20 ans, sa démarche chancelante, son futur fauteuil roulant… L'ouvrage des journalistes Alex Thompson (Axios) et Jake Tapper (CNN), à paraître le 20 mai, démontre une fois encore comment l'entourage de Biden a tout fait pour couvrir les affres du grand âge. Et à quel point le président sortant, en se retirant si tard de la course, a précipité la chute des démocrates à la dernière présidentielle. À la lumière de ces dernières révélations, POLITICO nous raconte que les cadres du parti n'ont qu'une phrase à la bouche, « il faut aller de l'avant ». Sauf que l'inventaire n'a pas été fait, et qu'il y a « encore un déni majeur au sein de notre formation à propos de l'ampleur de la défaite, soupire un élu du Massachussetts. Ceux qui veulent absolument passer à autre chose sont précisément ceux qui refusent encore d'accepter que nous avons perdu ».L'opposition reste aux prises avec ses questions existentielles malgré un agenda politique très chargé : parmi tant d'autres dossiers brûlants, cet échange tendu à la Chambre des Représentants hier, relaté par USA Today. La Commission de contrôle des services d'immigration a entendu le patron de l'agence ICE, le bras armé de la répression migratoire ordonnée par Donald Trump, qui veut expulser un million de personnes des États-Unis. Questionné par les parlementaires démocrates, Todd Lyons a fini par lâcher un chiffre : depuis l'investiture du président le 20 janvier, neuf migrants sont morts à la suite de leur placement en centre de rétention. L'administration Trump promet une enquête approfondie sur les causes de chacun de ces décès. La saison des décisions judiciaires commence aujourd'huiLa Cour Suprême se dépêche de statuer avant la pause estivale et il y a de lourds dossiers sur sa table. Peut-on interdire aux médecins de prescrire des traitements hormonaux aux mineurs qui entament une transition de genre ? Les mesures de vérification de l'âge des internautes sur les sites pornographiques sont-elles constitutionnelles ? Faut-il étendre l'usage des tests ADN aux condamnés à mort afin qu'ils puissent prouver leur innocence ? Liste quasiment exhaustive à lire dans The Hill. La plus haute juridiction américaine doit se pencher sur un minimum d'une vingtaine de procédures d'ici la fin du mois de juin. Les territoires perdus de la République d'HaïtiComme chaque jeudi, retour sur l'actualité haïtienne avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, le plus ancien quotidien de Port-au-Prince. Plongée en Une dans la commune de Mirebalais et tant d'autres territoires passés sous le contrôle des gangs armés. Situation observée de très près par la République dominicaine voisine. Dans son éditorial, Frantz Duval fait le récit de la réunion qui s'est déroulée, hier, entre l'actuel président dominicain, Luis Abinader, et ses prédécesseurs, sur fond de politique ultra-répressive envers les Haïtiens présents sur le territoire dominicain. Poison ou bénédiction ? Le rapprochement sino-colombien divise les éditorialistes La Colombie a bel et bien rejoint les nouvelles routes de la Soie, l'immense programme d'investissements porté par la Chine depuis une dizaine d'années. Pékin va soutenir l'économie colombienne en important datage de produits colombiens, et investir tous azimuts sur le sol colombien (infrastructures, santé, agro-industrie ou l'intelligence artificielle). El Tiempo y voit un choix « judicieux », mais attention, écrit le journal, « à la perception que pourraient avoir les États-Unis de ce texte signé avec Pékin. En pleine guerre commerciale, « le gouvernement Petro va devoir faire preuve de la plus grande sensibilité pour protéger les intérêts de la Colombie dans ses futurs rapports avec la Maison Blanche ».Pour le verre à moitié vide, lire la tribune explosive de Sofy Casas dans Semana. « Ce n'est pas une exagération, ce n'est pas de la rhétorique. C'est la réalité. Petro livre la Colombie à la Chine. Ce qui s'est déjà produit au Venezuela est sur le point de se répéter dans notre pays, avec le même scénario, les mêmes acteurs et la même tragédie. La Chine n'est pas un allié. C'est le propriétaire silencieux du Venezuela. La Chine a prêté plus de 60 milliards de dollars au Venezuela depuis 2007, non par générosité, mais pour le lier à une dette impayable, devenant ainsi le créancier, le protecteur et le marionnettiste du régime. » Or, poursuit Sofy Casas, le président colombien Gustavo Petro lui aussi « est allé mettre le pays en gage pour se débarrasser des États-Unis ». Selon elle, il y a désormais entre Pékin et Bogota « un alignement idéologique, la consolidation d'un modèle autoritaire soutenu par l'argent du régime chinois et un silence diplomatique complice ».Le procès historique de l'ancien président colombien Alvaro Uribe C'est le premier passage en jugement d'un ancien chef d'État en Colombie : Alvaro Uribe est poursuivi au pénal pour subornation de témoins. Et même si ses deux mandats sont déjà loin (de 2002 à 2010), il est encore aujourd'hui la figure tutélaire du camp conservateur, et l'un des hommes politiques les plus influents du pays. Son procès retransmis en direct par tous les médias provoque un vif débat et irrigue la vie quotidienne. Dossier signé Najet Benrabaa à retrouver dans l'édition du jour. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreFusillades, exécutions en plein jour et en pleine rue, la violence semble avoir atteint un niveau inédit ces derniers temps en Martinique.
Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Arthur Bellier du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:24:59 - 8h30 franceinfo - Les députés et co-rapporteurs de la commission d'enquête parlementaire sur les modalités du contrôle de l'Etat et de la prévention des violences dans les établissements scolaires étaient les invités du "8h30 franceinfo", jeudi 15 mai 2025.
Avec : Arnaud Gallais, président de l'association Mouv'Enfants. - Tous les matins à 8h10, le parti pris argumenté d'un invité sur un sujet d'actualité, avec les témoignages et les réactions des auditeurs de RMC en direct au 3216.
Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Arthur Bellier du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - Que saviez-vous et qu'avez-vous fait ? Ces questions seront posées ce mercredi après-midi à François Bayrou par la Commission d'enquête sur l'affaire des violences physiques et sexuelle de Bétharram.
durée : 00:20:20 - Journal de 18h - Face aux députés de la commission, le Premier ministre a réaffirmé sous serment qu'il n'avait pas d'informations privilégiées sur le scandale de violences physiques et sexuelles touchant le collège-lycée Notre-Dame de Bétharram. Il a aussi dénoncé une "instrumentalisation" de l'affaire.
durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - Que saviez-vous et qu'avez-vous fait ? Ces questions seront posées ce mercredi après-midi à François Bayrou par la Commission d'enquête sur l'affaire des violences physiques et sexuelle de Bétharram.
durée : 00:20:20 - Journal de 18h - Face aux députés de la commission, le Premier ministre a réaffirmé sous serment qu'il n'avait pas d'informations privilégiées sur le scandale de violences physiques et sexuelles touchant le collège-lycée Notre-Dame de Bétharram. Il a aussi dénoncé une "instrumentalisation" de l'affaire.
durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - Que saviez-vous et qu'avez-vous fait ? Ces questions seront posées ce mercredi après-midi à François Bayrou par la Commission d'enquête sur l'affaire des violences physiques et sexuelle de Bétharram.
Tous les matins à 7h50, Matthieu Belliard prend le temps d'expliquer simplement un phénomène d'actualité complexe. Un rendez-vous pédagogique indispensable pour trouver les réponses aux questions soulevées par l'actualité du jour.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs La proposition de loi « Duplomb », qui ouvre la voie à la réautorisation des insecticides tueurs d'abeilles et remet en cause l'indépendance de l'Anses, a été vidée de sa substance les 6 et 7 mai par la commission développement durable de l'Assemblée nationale. Un article d'Amélie Poinssot publié mercredi 7 mai et lu par Christine Pâris. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tournant historique : Apple est contraint de modifier les règles de l'App Store après une décision de justice. On parle aussi des tensions autour des panneaux solaires chinois et de leur impact potentiel sur le réseau européen, des mesures radicales proposées pour encadrer les réseaux sociaux chez les jeunes, et des grandes manœuvres des géants […]
durée : 00:06:05 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Vanessa Mock est en charge du commerce et de l'économie pour la Commission européenne en Uruguay, un des 4 pays du Mercosur. Elle est arrivée il y a 8 mois et doit défendre l'accord de libre échange négocié entre l'UE et la région. Il vient d'être signé après 25 ans de négociations.
La Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux chez les jeunes recommande l'interdiction complète des téléphones intelligents, écouteurs et appareils mobiles personnels dans toutes les écoles primaires et secondaires du Québec dès septembre. La présidente de cette commission, également députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, vient nous expliquer cette recommandation.
durée : 00:03:23 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Une commission parlementaire présidée par Arthur Delaporte enquête sur les conséquences de la plateforme sur la santé mentale des jeunes. Que peut-on attendre de ces travaux ?
La fille aînée de François Bayrou, dévoile les violences qu'elle a subies dans les années 80 en tant que pensionnaire de l'établissement Bétharram. Écoutez le président de la commission d'enquête indépendante et Président de l'Institut Joinet, Jean-Pierre Massias, l'invité de RTL Soir. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 23 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les communes et leurs intercommunalités n'ont plus les moyens d'entretenir les 717.000 kilomètres de routes dont elles ont la charge, alors que leur coût d'entretien augmente, notamment du fait du dérèglement climatique, a alerté mardi l'Association des maires de France (AMF). Écoutez Sylvain Laval, co-président de la commission transport à l'AMF et maire de Saint-Martin-le-Vinoux (38) pour tout comprendre. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 23 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les communes et leurs intercommunalités n'ont plus les moyens d'entretenir les 717.000 kilomètres de routes dont elles ont la charge, alors que leur coût d'entretien augmente, notamment du fait du dérèglement climatique, a alerté mardi l'Association des maires de France (AMF). Écoutez Sylvain Laval, co-président de la commission transport à l'AMF et maire de Saint-Martin-le-Vinoux (38) pour tout comprendre. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 23 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:23 - Journal de 8 h - "Les violences morales, sexistes et sexuelles dans le monde de la culture sont systémiques, endémiques et persistantes". Voilà le constat de la commission de l'Assemblée nationale sur les violences sexistes et sexuelles dans ce secteur. Son rapport est publié ce mercredi mais a déjà filtré.