Podcasts about terrorisme

intentional violence for political purposes

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terrorisme

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Par Jupiter !
Climat : Le terrorisme scientifique

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Jan 26, 2023 2:42


durée : 00:02:42 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - Visiblement on a le droit de paniquer pour la fin du monde, mais… en silence.

Le Billet de Charline
Climat : Le terrorisme scientifique

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later Jan 26, 2023 2:42


durée : 00:02:42 - Le Billet de Charline Vanhœnacker - par : Charline Vanhoenacker - Visiblement on a le droit de paniquer pour la fin du monde, mais… en silence.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Le Burkina Faso confirme avoir réclamé le départ des troupes françaises

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 24, 2023 20:00


Les autorités burkinabè ont confirmé, ce lundi 23 janvier 2023, mettre fin à l'accord qui permet aux soldats français d'être présents au Burkina Faso. Les 400 éléments des forces spéciales engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel ont un mois pour quitter le pays. Que vous inspire cette décision ? Comment analysez-vous la volonté du capitaine Traoré de se tourner vers d'autres partenaires ? Vos réactions nous intéressent. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Focus
L'ÉMISSION - "Focus Dimanche" du 15 janvier 2023

Focus

Play Episode Listen Later Jan 15, 2023 52:04


Dans "Focus Dimanche", Mohamed Bouhafsi reçoit les personnalités qui font l'actualité. Zarie Sibony, caissière de l'hypermarché cacher de Vincennes et interlocutrice du terroriste, et Élie Korchia, son avocat et président du Consistoire de France. Valérie, factrice d'Eure-et-Loir, réagit à l'expérimentation de la poste visant à "réorganiser" leurs tournées. Lucien Douib, le père de Julie, s'exprime avant l'appel qui aura lieu à partir de la semaine prochaine (sa fille a été tuée par son ex-compagnon, le père de ses enfants). Sultana Naciri, infirmière urgences de Saint-Avold, en arrêt maladie et docteur Cosmin Balu, chef des urgences de l'hôpital. Ecoutez Focus avec Mohamed Bouhafsi, Marion Calais, Anthony Martin du 15 janvier 2023

Reportage International
Au procès des attentats de Bruxelles, des polémiques à répétition

Reportage International

Play Episode Listen Later Jan 15, 2023 2:30


Le procès des attaques en Belgique s'est ouvert le 5 décembre en Belgique. Parmi les accusés, plusieurs hommes déjà condamnés pour les attentats de Paris en 2013 comme Salah Abdeslam et Mohammed Abrini. Mais depuis le début des audiences, les difficultés s'enchaînent. Il y a d'abord eu le débat sur les box individuels des accusés. Les réaménager en espace commun a retardé le début du procès. Ce sont maintenant les fouilles à nu systématiques imposées aux détenus lorsqu'ils sont transférés de la prison au tribunal qui font polémique. De quoi inquiéter les parties civiles, qui souhaitent que le procès avance sur le fond. « Je pense que ce sont des polémiques extrêmement dommageables, que l'on aurait dû tout simplement éviter. J'espère qu'elles vont cesser, parce qu'il est temps que l'on parle du fond du dossier, s'agace Me Guillaume Lys, avocat de l'association de victimes V-Europe. Et puis surtout, entendre ces accusés se plaindre de fouille quand on voit ce que nous, nos clients victimes ont vécu, il n'y a pas de comparaison dans l'horreur qui est possible. » Environ 35 millions d'euros ont pourtant été investis dans l'organisation du procès, le plus cher de l'histoire de la Belgique. Il a fallu notamment aménager les anciens locaux de l'Otan en périphérie de Bruxelles, choisis pour accueillir la cour d'assises à la place du palais de justice. Une décision qui ne fait toujours pas l'unanimité. « On avait déjà eu un premier exemple très récent, c'était le procès de l'attentat du Musée juif qui s'était parfaitement déroulé au palais de justice de Bruxelles, rappelle Me Guillaume Lys. Il y a eu un choix politique de tout délocaliser, de revoir certaines procédures (…) On aurait dû construire sur ce que l'on connaissait, sur ce qui fonctionnait et pas tenter quelque chose de nouveau. » ► À lire aussi : Procès des attentats de Bruxelles: les incidents de séance s'accumulent au quatrième jour d'audience « On a envie de leur dire de se mettre à notre place aussi » Sabine Borgignons s'est malgré tout décidée à assister aux audiences. Elle fait partie des victimes des deux attentats quasi simultanés, à l'aéroport de Zaventem et dans la station de métro Maelbeek, qui avaient fait 32 morts et plus de 300 blessés. Plongée dans le coma pendant plus d'un mois après l'explosion dans le métro à Maelbeek, elle a aujourd'hui un message pour les accusés : « On a envie de leur dire de se mettre à notre place aussi. On nous demande de nous à leur place, mais eux devraient le faire aussi. » De son côté, la défense continue de dénoncer des atteintes aux droits des accusés et des problèmes d'organisation. Le procès des attentats du 13 novembre 2015 à Paris est érigé en exemple. Alors, la justice belge serait-elle en train de perdre la face ? « Comparaison n'est pas raison. Le système juridictionnel français n'est pas du tout comparable au système belge, indique Luc Hennard, porte-parole du procès. Notre société démocratique belge fait la démonstration qu'au-delà des difficultés, vous avez un procès qui se tient et qui aborde le fond. » Les auditions des enquêteurs ont en effet déjà pu commencer. Elles devraient se poursuivent jusqu'à la fin du mois de janvier. ► À lire aussi : Attentats de Bruxelles: le plus grand procès de l'histoire belge s'ouvre ce mercredi

Conflits
Conversation Daniel Dory / Alain Lamballe : Le terrorisme en Asie du Sud

Conflits

Play Episode Listen Later Jan 7, 2023 48:47


Terrorisme piloté par les États, national ou international, l'Asie du Sud est durement touchée par cette pratique. De l'Inde au Pakistan, de l'Afghanistan au Baloutchistan, c'est une zone mouvante et complexe décryptée par Alain Lamballe et Daniel Dory. Émission présentée par Jean-Baptiste Noé Général (2S) Alain Lamballe, membre de l'Académie d'outre-mer et d'Asie 21 Futuribles. Retrouvez ses ouvrages (https://amzn.to/3BwD8AH). Daniel Dory, membre du Comité scientifique de Conflits. Retrouvez ses ouvrages (https://amzn.to/3BvCpjl). 

L’heure du crime : les archives de Jacques Pradel
Gang de Roubaix : grand banditisme ou terrorisme islamiste ?

L’heure du crime : les archives de Jacques Pradel

Play Episode Listen Later Jan 6, 2023 42:25


Fateh Kamel menait une double vie. Sous les habits d'un commerçant sans histoire vibrait le cœur d'un officier du Jihad. Celui-ci était membre du Gang de Roubaix, groupe de malfaiteurs proche d'Al-Qaïda. Association responsable d'une série de vols à main armée très violents dans le but de financer le Jihad, à travers un réseau international. La trajectoire de ce gang marque pour la première fois, l'implication d'individus convertis au sein d'une affaire de terrorisme islamiste en France.

Les Grandes Gueules du Sport
La seconde des GG : Terrorisme, faut-il arrêter le Dakar 2023 ? - 31/12

Les Grandes Gueules du Sport

Play Episode Listen Later Dec 31, 2022 16:22


Le grand débat sportif du week-end ! Tous les samedis et dimanches de 9h à 12h, « Les Grandes Gueules du Sport » donneront un avant-goût des week-ends sport sur RMC. Christophe Cessieux sera aux côtés des consultants Olivier Girault, David Douillet, Marie Martinod et Stephen Brun. Cette année, le capitaine de l'Équipe de France de basketball Nicolas Batum s'ajoute à la Dream Team Sport dans ce rendez-vous 100% sport, pour échanger et débattre sans tabou sur l'actualité sportive !

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
L'armée au Burkina mise sur les civils contre le terrorisme

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Dec 30, 2022 35:27


Les autorités de la transition ont annoncé, fin novembre avoir recruté 90.000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Le recrutement de ces supplétifs civils vise à seconder l'armée dans la lutte contre les groupes extrémistes violents. Cette stratégie est diversement appréciée par les invités de Eric Topona, sous l'Arbre à Palabres.

Reportage Afrique
Hommage aux lycéennes de Chibok au Nigeria: que deviennent les rescapées? [2/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 28, 2022 2:10


Deuxième volet de notre série consacrée aux lycéennes de Chibok, ces 276 jeunes filles enlevées par Boko Haram il y a huit ans. Art Twenty One, une prestigieuse galerie d'art contemporain de Lagos, propose l'exposition « Statues Also Breathe » : 108 sculptures de visages pour rappeler les 108 filles toujours manquantes, de la plasticienne Prune Nourry. Une performance a eu lieu en présence de six mamans de filles toujours captives et de six filles libérées. Parmi elles, Mary Dauda et Amina Nkeki, libérées il y a cinq ans, qui ont bénéficié de soins médicaux et des programmes de déradicalisation. Elles tentent de reconstruire leur vie. De notre correspondant de retour de Lagos,  Mary Dauda ne reste jamais trop loin de son bébé. Sa fille est soit calée sur son dos, bien emmitouflée dans un pagne, soit sur ses genoux. En se mariant en 2020, puis en devenant maman de deux enfants, Mary a surmonté ses blessures d'ex-otage de Boko Haram. Mais cinq ans après sa libération, cette ancienne lycéenne de Chibok reste hantée par son séjour dans la forêt de Sambisa : « Dès que je suis assoupie, parfois j'ai des flashbacks. J'ai l'impression d'être toujours en captivité, en train de pleurer car je suis loin de mes parents. Dans ces songes, je supplie Dieu de me venir en aide. » raconte la jeune femme.  Mary était dans le groupe des 82 jeunes filles de Chibok libérées en 2017. En échange, cinq leaders de la branche de Boko Haram, proches d'Abubakar Shekau, quittaient des prisons du Nigeria. Par pudeur, Mary préfère taire ses conditions de captivité. Difficile pour elle en effet de mettre des mots sur les horreurs qu'elle a vues, les sévices qu'elle a subis : « De rares fois, nos ravisseurs nous abandonnaient à notre propre sort, quand on leur disait que nous refusions d'être leurs épouses, relate-t-elle. Alors, ils nous faisaient du chantage à la nourriture. Nous menaçant de nous laisser mourir de faim... » ► À lire aussi : Nigeria : 8 ans après l'enlèvement des lycéennes de Chibok, une centaine toujours portées disparues « Nous, les femmes, nous ne sommes plus des citoyennes de seconde zone » Quelques mois avant Mary, Amina a recouvré la liberté. Avec un membre de Boko Haram se présentant comme son mari à l'époque, et leur petite fille Patience, née dans la forêt de Sambisa, Amina Nkeki a semé ses ravisseurs. Le trio errant a croisé la route de miliciens volontaires en mai 2016.  Aujourd'hui, Amina n'est plus avec le papa de Patience. Elle suit des études de relations internationales et de sciences politiques à l'Université américaine de Yola : « Les autres étudiants me regardent de haut en pensant que je n'y arriverai pas à cause de mon passé, affirme-t-elle. Mais je continue à m'encourager en me disant que dans ce monde, on ne peut rien obtenir si on ne fait pas les efforts nécessaires. Nous, les femmes, nous ne sommes plus des citoyennes de seconde zone. » Amina arbore un sourire franc et massif. Un sourire qui dissimule à peine la lassitude et le poids d'être, pour la vie, une rescapée de Boko Haram. ► À lire aussi : Nigeria : les têtes en céramique de l'artiste Prune Nourry, un hommage aux lycéennes de Chibok [1/3]

Reportage Afrique
La longue et angoissante attente des parents des Chibok Girls [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 28, 2022 2:12


Troisième volet de notre série consacrée aux jeunes filles de Chibok, ces 276 lycéennes kidnappées en 2014 par Boko Haram au Nigeria. 108 sont toujours portées disparues. Certaines seraient mortes et d'autres auraient été mariées de forces aux jihadistes. Rencontre avec Ladi Lawan, très active dans le soutien moral des parents des Chibok Girls. Elle-même est privée de sa fille Aisha depuis avril 2014. Avec notre correspondant de retour de Lagos,  Avec délicatesse, Ladi Lawan sort de son sac à main un cliché imprimé en format portrait. Avec le temps, la photo a pris une teinte rosée. Sur ce cliché, sa fille Aisha se tient debout, la main gauche posée sur la hanche, le regard fixant l'objectif. « J'ai des palpitations cardiaques, confie la mère d'Aisha. J'ai le cœur serré à force d'attendre la libération de ma fille. Ça va faire huit ans cette année que je n'ai pas vu ma fille. » Une trentaine de parents dont les filles ont été enlevées sont morts depuis avril 2014. Principalement d'hypertension, d'anxiété et de stress générés par le non-retour de leurs enfants. Quelques-uns ont été victimes d'attaques de Boko Haram. Malgré ses souffrances, Ladi caresse toujours l'espoir de revoir un jour sa fille, mais aussi les autres jeunes femmes encore en captivité. « La rumeur dit que nos filles seraient mariées de force dans la forêt de Sambisa, relate-t-elle. Certaines auraient eu des enfants issus de ces unions. Moi, j'aime les enfants. Donc même s'il y a dix enfants de pères membres de Boko Haram, je n'aurais jamais peur de porter ces enfants de nos filles. Même une dizaine d'enfants, pas de problème. Qu'on leur rende leur liberté afin que nos filles puissent reprendre leurs études. » ► À lire aussi : Nigeria : deux jeunes filles de Chibok retrouvées 8 ans après leur enlèvement en 2014 « Je veux que le gouvernement fédéral fasse encore plus d'efforts » Yakubu Nkeki préside l'association des parents des lycéennes enlevées. Malgré des relations parfois orageuses, ce quinquagénaire est le référent auprès des autorités fédérales. En juillet puis en octobre dernier, Yakubu a, comme à chaque fois, certifié l'origine des cinq rescapées de la forêt de Sambisa, suite à des raids libérateurs de l'armée nigériane, appuyée par la Force multinationale conjointe. Si Yakubu reconnaît les efforts d'Abuja pour libérer les dernières captives, il trouve que huit années de captivité, c'est trop long à supporter :  En tant que leader de ces parents, je ne peux pas me contenter du nombre raisonnable de Chibok Girls déjà libérées. Je veux vraiment que le gouvernement fédéral fasse encore plus d'efforts. C'est le seul moyen de sauver nos filles toujours en captivité. Les cinq Chibok Girls libérées récemment sont toujours entre les mains de l'armée et des services secrets nigérians. Une étape obligatoire pour les autorités nigérianes avant qu'elles reprennent leur place dans la société.  ► À lire aussi :  Nigeria : les têtes en céramique de l'artiste Prune Nourry, un hommage aux lycéennes de Chibok [1/3] Hommage aux lycéennes de Chibok au Nigeria : que deviennent les rescapées ? [2/3]

Revue de presse Afrique
À la Une: les jihadistes ne désarment pas au Sahel

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 27, 2022 4:04


Tout d'abord au Burkina Faso, un « Noël de sang : un drame de plus, un drame de trop ! », s'exclame WakatSéra. Dimanche 25 décembre, relate le journal, « sur la RN 4, axe Fada-Kantchari, un minibus de transport en commun a heurté une mine. Le bilan est catastrophique : 10 morts, 5 blessés, sans compter les passagers portés disparus ». Pourtant, soupire WakatSéra, « ces derniers temps, les Burkinabè avaient l'impression qu'ils bénéficiaient comme d'une bouffée d'oxygène, au regard des prouesses récentes des Forces de défenses et de sécurité et des Volontaires pour la défense de la patrie […]. La reprise, dans la province du Mouhoun, de Solenzo, ville restée de longs jours sous le joug et la férule des terroristes, en est, pour l'instant, l'illustration emblématique. Mais les faits sont têtus !, pointe WakatSéra. Il faut se rendre à l'évidence : les terroristes qui écument le Burkina peuvent être sonnés et groggy par endroits, mais force est de reconnaitre qu'ils n'ont pas abdiqué ». ►À lire aussi : Au Burkina Faso, au moins dix passagers d'un bus tués par l'explosion d'une mine artisanale Démonstration de force dans le nord-est du Mali Au Mali, à présent, « les jihadistes affichent leur force » : c'est du moins ce qu'affirme Le Monde Afrique. « À l'offensive depuis mars dans la région de Ménaka puis dans celle de Gao, dans le nord-est du pays, l'État islamique dans le grand Sahara a publié, récemment, une vidéo de près de dix minutes mettant en scène sa capacité de frappe. Des centaines d'hommes armés de fusils d'assaut ou de lance-roquettes en rangs serrés, quelques pick-up équipés de mitrailleuses lourdes, des motos par dizaines […]. Preuve, estime Le Monde Afrique, que les mouvements jihadistes peuvent désormais rassembler leurs unités, en temps normal dispersées par petits groupes d'une trentaine de combattants, sans crainte de frappes aériennes. » Commentaire d'une source officielle française, citée par le journal : « le coup de com' est réussi. Comme il n'est plus question pour nous d'intervenir au Mali, ils peuvent désormais y faire ce qu'ils veulent. Du temps de Barkhane, cela aurait été impossible. » Et Le Monde Afrique d'affirmer en outre que « les forces armées maliennes et le millier de mercenaires russes présents dans le pays ne mènent aucune opération militaire d'envergure dans cette zone du Nord-est ». Expulsion de la coordinatrice de l'ONU au Burkina Faso À ces tensions sécuritaires s'ajoutent aussi des tensions diplomatiques. Et on revient au Burkina Faso avec la récente expulsion par les autorités militaires de la coordinatrice des Nations unies sur place, Barbara Manzi. Les militaires au pouvoir lui reprochent d'avoir jeté le discrédit sur le pays en appelant à l'évacuation des familles du personnel des Nations unies au Burkina et également d'avoir des liens avec des chefs terroristes. Commentaire de L'Observateur Paalga : « cet incident inédit dans les annales de la diplomatie du Burkina Faso intervient dans un contexte où bon nombre de nos partenaires, occidentaux en l'occurrence, ne sont plus en odeur de sainteté avec une frange de la population et même des plus hautes autorités. (…) Tout cela, sur fond de rapprochement à petits pas avec la Russie de Poutine. […] On a le sentiment que le capitaine Ibrahim Traoré marche doucettement, mais résolument sur les pas du colonel Assimi Goïta du Mali. » Autre son de cloche pour Le Pays : « Barbara Manzi a elle-même donné des verges pour se faire flageller. Non seulement en raison d'une attitude qui frise à la fois la condescendance et le mépris, mais aussi en raison d'une collaboration dont la franchise est sujette à caution. Son expulsion est donc perçue comme un coup de sang à la hauteur des griefs à elle reprochés. De ce point de vue, on ne peut pas faire le reproche aux autorités burkinabè d'avoir pris leurs responsabilités. » Lâcher la bride ? « Mali, Guinée, Burkina… Comment sortir de l'impasse ? », s'interroge pour sa part Jeune Afrique. « Face au blocage total de la situation politique à Bamako, Conakry et Ouaga, une seule solution, affirme le site panafricain : faire preuve de pragmatisme et tendre la main aux pouvoirs putschistes locaux […]. Ne plus ostraciser les autorités de ces trois pays, de les traiter donc comme des dirigeants "normaux" en réintégrant le Mali, le Burkina et la Guinée dans toutes les instances sous-régionales, mais aussi de leur lâcher la bride localement, en les laissant mener leurs réformes et plus largement leur politique. Bref, de les réintégrer dans le concert des nations africaines et de leur faire confiance. Non sans contrepartie, estime encore Jeune Afrique. Ils devront enfin accepter de prendre des engagements, ou de respecter ceux déjà pris, à commencer par celui de ne pas aller au-delà de 2024 pour rendre le pouvoir aux civils à travers des élections libres et transparentes. »

Revue de presse Afrique
À la Une: les jihadistes ne désarment pas au Sahel

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 27, 2022 4:04


Tout d'abord au Burkina Faso, un « Noël de sang : un drame de plus, un drame de trop ! », s'exclame WakatSéra. Dimanche 25 décembre, relate le journal, « sur la RN 4, axe Fada-Kantchari, un minibus de transport en commun a heurté une mine. Le bilan est catastrophique : 10 morts, 5 blessés, sans compter les passagers portés disparus ». Pourtant, soupire WakatSéra, « ces derniers temps, les Burkinabè avaient l'impression qu'ils bénéficiaient comme d'une bouffée d'oxygène, au regard des prouesses récentes des Forces de défenses et de sécurité et des Volontaires pour la défense de la patrie […]. La reprise, dans la province du Mouhoun, de Solenzo, ville restée de longs jours sous le joug et la férule des terroristes, en est, pour l'instant, l'illustration emblématique. Mais les faits sont têtus !, pointe WakatSéra. Il faut se rendre à l'évidence : les terroristes qui écument le Burkina peuvent être sonnés et groggy par endroits, mais force est de reconnaitre qu'ils n'ont pas abdiqué ». ►À lire aussi : Au Burkina Faso, au moins dix passagers d'un bus tués par l'explosion d'une mine artisanale Démonstration de force dans le nord-est du Mali Au Mali, à présent, « les jihadistes affichent leur force » : c'est du moins ce qu'affirme Le Monde Afrique. « À l'offensive depuis mars dans la région de Ménaka puis dans celle de Gao, dans le nord-est du pays, l'État islamique dans le grand Sahara a publié, récemment, une vidéo de près de dix minutes mettant en scène sa capacité de frappe. Des centaines d'hommes armés de fusils d'assaut ou de lance-roquettes en rangs serrés, quelques pick-up équipés de mitrailleuses lourdes, des motos par dizaines […]. Preuve, estime Le Monde Afrique, que les mouvements jihadistes peuvent désormais rassembler leurs unités, en temps normal dispersées par petits groupes d'une trentaine de combattants, sans crainte de frappes aériennes. » Commentaire d'une source officielle française, citée par le journal : « le coup de com' est réussi. Comme il n'est plus question pour nous d'intervenir au Mali, ils peuvent désormais y faire ce qu'ils veulent. Du temps de Barkhane, cela aurait été impossible. » Et Le Monde Afrique d'affirmer en outre que « les forces armées maliennes et le millier de mercenaires russes présents dans le pays ne mènent aucune opération militaire d'envergure dans cette zone du Nord-est ». Expulsion de la coordinatrice de l'ONU au Burkina Faso À ces tensions sécuritaires s'ajoutent aussi des tensions diplomatiques. Et on revient au Burkina Faso avec la récente expulsion par les autorités militaires de la coordinatrice des Nations unies sur place, Barbara Manzi. Les militaires au pouvoir lui reprochent d'avoir jeté le discrédit sur le pays en appelant à l'évacuation des familles du personnel des Nations unies au Burkina et également d'avoir des liens avec des chefs terroristes. Commentaire de L'Observateur Paalga : « cet incident inédit dans les annales de la diplomatie du Burkina Faso intervient dans un contexte où bon nombre de nos partenaires, occidentaux en l'occurrence, ne sont plus en odeur de sainteté avec une frange de la population et même des plus hautes autorités. (…) Tout cela, sur fond de rapprochement à petits pas avec la Russie de Poutine. […] On a le sentiment que le capitaine Ibrahim Traoré marche doucettement, mais résolument sur les pas du colonel Assimi Goïta du Mali. » Autre son de cloche pour Le Pays : « Barbara Manzi a elle-même donné des verges pour se faire flageller. Non seulement en raison d'une attitude qui frise à la fois la condescendance et le mépris, mais aussi en raison d'une collaboration dont la franchise est sujette à caution. Son expulsion est donc perçue comme un coup de sang à la hauteur des griefs à elle reprochés. De ce point de vue, on ne peut pas faire le reproche aux autorités burkinabè d'avoir pris leurs responsabilités. » Lâcher la bride ? « Mali, Guinée, Burkina… Comment sortir de l'impasse ? », s'interroge pour sa part Jeune Afrique. « Face au blocage total de la situation politique à Bamako, Conakry et Ouaga, une seule solution, affirme le site panafricain : faire preuve de pragmatisme et tendre la main aux pouvoirs putschistes locaux […]. Ne plus ostraciser les autorités de ces trois pays, de les traiter donc comme des dirigeants "normaux" en réintégrant le Mali, le Burkina et la Guinée dans toutes les instances sous-régionales, mais aussi de leur lâcher la bride localement, en les laissant mener leurs réformes et plus largement leur politique. Bref, de les réintégrer dans le concert des nations africaines et de leur faire confiance. Non sans contrepartie, estime encore Jeune Afrique. Ils devront enfin accepter de prendre des engagements, ou de respecter ceux déjà pris, à commencer par celui de ne pas aller au-delà de 2024 pour rendre le pouvoir aux civils à travers des élections libres et transparentes. »

Le Club de l’auditeur | Deutsche Welle

Insécurité, coups d'Etat, guerres, inondations, vie chère, l'année 2022 a été difficile. Beaucoup d'entre vous, soulagés de tourner la page, en témoignent.

Archives d'Afrique
Libye : Mouammar Kadhafi, sponsor du terrorisme (11&12)

Archives d'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 23, 2022 49:00


La double crise du pétrole en 1973 et 1979 amène le monde à revoir sa consommation. Aux Etats-Unis, le président Jimmy Carter met sous embargo leur importation de pétrole libyen, et l'exploitation de nouveaux gisements non contrôlés par l'OPEP - Organisation des pays exportateurs de pétrole - bouleverse le marché. Mouammar Kadhafi rencontre ses premières difficultés économiques, une situation qui va naturellement l'amener à revoir son soutien aux mouvements révolutionnaires.

Maintenant, vous savez
Qu'est-ce que le terrorisme d'extrême droite ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Dec 15, 2022 4:41


Le 7 décembre 2022, l'Allemagne a mené un véritable coup de filet contre un groupuscule d'extrême droite, qui préparait un coup d'Etat et une attaque du Parlement. 3000 policiers mobilisés dans 11 régions, 300 perquisitions et 25 arrestations de membres ou proches du groupe “Reichsbürger”, les citoyens du Reich. Des nostalgiques du nazisme, qui ne reconnaissent pas l'Etat allemand. 25 personnes, c'est peu pour réussir un coup d'Etat. Mais c'est caractéristique d'une menace croissante qui plane sur l'Allemagne, l'Europe et le reste du monde - 8 décennies après la fin de la seconde guerre mondiale. Le terrorisme d'extrême droite. Le terrorisme est utilisation systématique de la violence, en dehors des cadres légaux de la guerre, sans distinction pour les civils pour atteindre un objectif politique et idéologique. C'est quoi ? Et c'est quel type d'événements ? Pourquoi certains actes ne sont pas catégorisés comme des attentats terroristes ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Antonella Francini. À écouter aussi : Qu'est-ce que le mouvement des Masculinistes ? Que sont les Incels ? Qu'est-ce que le parquet national antiterroriste ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Invité du matin
Stéphane Erbs (attentat de Nice): «On espérait une justice ferme et sévère face au terrorisme, on l'a eue»

Invité du matin

Play Episode Listen Later Dec 14, 2022 8:46


Le verdict est tombé hier, 13 décembre, au procès de l'attentat de Nice, qui avait fait 86 morts et plus de 400 blessés sur la promenade des Anglais le 14 juillet 2016. Stéphane Erbs, victime psychologique blessée, endeuillée, et co-président de l'association « Promenade des anges » est l'invité du matin de RFI. 

Décryptage
Que peut la justice face au terrorisme?

Décryptage

Play Episode Listen Later Dec 14, 2022 19:30


La Cour spéciale de Paris a rendu son verdict hier (13 décembre 2022) dans le procès de l'attentat de Nice. Le procès s'est déroulé sous le poids écrasant de l'absence de l'auteur des faits. Celui qui a tué 86 personnes, et en a blessé des centaines d'autres, avec son camion, sur la promenade des Anglais a été tué par la police au soir du 14 juillet 2016, et n'a donc pas pu expliquer son geste. Ce sont des proches et ceux qui l'ont aidé à se procurer une arme, qui ont comparu. Huit hommes, condamnés à des peines de deux à dix huit ans de prison. La qualification d'association de malfaiteurs terroriste n'a été retenue que pour deux d'entre eux. Les audiences ont duré trois mois et demi, et comme lors du long procès des attentats du 13 novembre 2015, une large place a été accordée à la parole des victimes. Certaines se disent soulagées de l'issue de ce long processus judiciaire, d'autres demeurent perdues dans leur douleur. Que peut la justice face à l'insondable souffrance des victimes de terrorisme ? Décryptage avec :  - Denis Salas, magistrat, président de l'Association française pour l'histoire de la justice, et directeur scientifique de la revue Les cahiers de la justice  - Laura Martel, journaliste au service France deRFI.  

Focus
INVITÉ RTL - Le maire de Mamoudzou dénonce le "terrorisme" à Mayotte : "Ils découpent les membres, ils tuent"

Focus

Play Episode Listen Later Dec 11, 2022 0:34


Le maire de Mamoudzou dénonce le "terrorisme" à Mayotte. Du lundi au jeudi, Marion Calais revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Le vendredi, c'est "Focus Culture" avec Anthony Martin et l'équipe de "Laissez-vous tenter". Et chaque dimanche, dans "Focus Dimanche" Mohamed Bouhafsi donne la parole à ceux qui la font.

Invité Afrique
Guillaume Soto-Mayor: «L'EIGS menace l'unité du Mali et la stabilité de toute l'Afrique de l'Ouest»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 8, 2022 6:11


La région de Ménaka subit depuis mars les assauts de la branche sahélienne du groupe État islamique (EIGS) qui tente de s'installer durablement dans cette partie du nord-est du Mali, proche du Niger et du Burkina Faso. Une région jusqu'alors sécurisée par des groupes armés maliens signataires de l'accord de paix de 2015 et alliés des autorités de Bamako, mais où les jihadistes du Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim en arabe), lié à al-Qaïda au Maghreb islamique, contrôlent également certaines parties du territoire. C'est principalement à ses rivaux d'al-Qaïda que l'EIGS s'attaque depuis des mois, massacrant au passage des centaines de civils. Des affrontements sont régulièrement signalés, et l'assise de l'EIGS semble se renforcer inéluctablement, menaçant la sécurité de ces régions du nord du Mali et, plus globalement, du Niger, du Burkina Faso, et de toute la sous-région. Guillaume Soto-Mayor est chercheur associé au Middle East Institute, spécialiste des groupes jihadistes au Sahel et en Afrique de l'Ouest. Il estime que c'est un tournant majeur, pour l'unité du Mali et la sécurité de toute l'Afrique de l'Ouest, qui est en train de se jouer. Depuis mars, le groupe État islamique est à l'offensive dans le nord-est du Mali, il contrôle deux cercles sur trois dans la région de Ménaka et mène des attaques de plus en plus près de la ville de Ménaka et même, tout récemment, de Gao. Est-ce que vous pourriez nous donner un aperçu de l'état des forces actuelles de l'EIGS ? Guillaume Soto-Mayor : Pour évaluer la présence et la force du groupe, il est intéressant de mesurer sa capacité simultanée d'action et de présence, aussi bien dans les régions de Gao et de Ménaka, mais également de plus en plus dans l'Oudalan, dans la région des Trois frontières, au nord du Burkina Faso, dans laquelle le groupe EI qui avait été chassé par al-Qaïda il y a deux ans, met de nouveau pied, et dans lequel il affronte la branche d'al-Qaïda qui s'appelle Ansarou al-Islam, mais également dans les régions de Tombouctou, dans les communes de Gossi et de Hombori, près de Douentza, où l'État islamique est actuellement à l'offensive contre la Katiba Macina et la Katiba Serma. C'est-à-dire que le groupe se sent suffisamment fort pour affronter Al-Qaïda, principalement, dans toutes ces régions à la fois.  On a une idée du nombre d'hommes, du matériel ? Des images récentes de l'allégeance de la province de l'État islamique au Sahel, au nouveau leader de l'État islamique, à Andéramboukane, montre environ 150 à 200 combattants présents, rien que dans cette zone qui est donc à l'est de la région de Ménaka. Et les différentes constitutions de katibas, dans les différentes régions que je viens d'évoquer, indiqueraient que le groupe a une capacité de déployer environ 1 000 à 1 200 combattants, mais c'est très compliqué à évaluer, donc ce sont des estimations. En tout cas, on est passé en quelques mois d'un groupe qui était désorganisé, éparpillé et désargenté, à l'été 2021, à un groupe qui est capable de réaliser une offensive multiple, d'avoir une progression territoriale extrêmement rapide, et tout ça pose véritablement question. Et ce renforcement de la branche sahélienne du groupe État islamique est synonyme de tragédie pour les civils : on parle, selon les estimations des communautés locales, de plus de 900 morts depuis mars. Sa présence et le contrôle territorial de l'État islamique s'accompagnent de violences accrues contre les civils. À chaque fois qu'ils arrivent dans de nouveaux territoires, ils lancent des ultimatums aux populations civiles : « vous êtes avec nous ou vous êtes contre nous ». C'est une vision sans compromis du jihad. On voit les cycles de représailles se multiplier, les exécutions sommaires dans toutes leurs zones d'opérations. Mais également les vols de bétail, les destructions de villages, etc. Les humanitaires sont également considérés comme des cibles légitimes, et donc dans ces zones où l'État malien est absent depuis des années, ce sont des milliers de personnes qui vont souffrir et qui souffrent déjà.   Face aux jihadistes du groupe État islamique, le MSA et le Gatia – deux groupes armés locaux signataires de l'accord de paix de 2015 – tentent de défendre les populations avec, plus récemment, les ex-rebelles de la CMA. Il y a aussi les jihadistes du Jnim, liés à al-Qaïda, qui ne veulent pas laisser leurs rivaux de l'EIGS s'implanter durablement dans ces régions de Ménaka et de Gao. En revanche, l'armée malienne est tout à fait absente. Comment est-ce que vous l'expliquez ?    C'est très difficile. On peut s'interroger peut-être sur la faiblesse ou les capacités réelles de l'armée malienne à intervenir. On peut évoquer un manque de confiance, ou de coopération entre les groupes armés présents dans cette zone et l'armée malienne. En tout cas, cette absence, notamment avec la présence de l'armée malienne à Ménaka, pose véritablement question, elle interroge… À Ménaka où les supplétifs russes de l'armée sont également déployés… Absolument. Cette coopération militaire est un choix souverain qu'il faut respecter, en tout cas, pour le moment, ce qui est certain, c'est que les groupes jihadistes progressent et que l'armée malienne ne semble pas avoir la volonté, et c'est ça qui interroge le plus, de répondre à cette progression. Ce que cela laisse aux populations, c'est un sentiment d'abandon total, d'un laisser-faire ou en tout cas d'un désintérêt de Bamako face à leur sort. ►À lire aussi : Grand Reportage - Mali : quand il ne reste que la fuite, récits de victimes Donc que l'EIGS prenne le contrôle de ces régions, où que des groupes locaux les repoussent, il y a selon vous un risque pour l'unité du Mali. Je serais prudent sur ces dimensions, mais oui, je pense que c'est un risque réel. Le conflit date maintenant de nombreuses années, les populations ont énormément souffert, et actuellement, il y a un appel général de toute la population du Nord, à combattre ces groupes. Et donc face au sentiment d'abandon de l'État malien, on remarque que même un général de l'armée malienne, le général Ag Gamou qui est aussi le responsable du Gatia, en appelle aux Touaregs de toute la région, c'est-à-dire également à des combattants étrangers au Mali, à venir les aider face à cette menace encore une fois existentielle pour les communautés. Le risque est donc immense pour le Mali, mais aussi pour le Niger, le Burkina et les autres pays ouest-africains ? Le pourquoi de ces capacités opérationnelles vient de la capacité du groupe EI à s'être renforcé d'un point de vue humain, avec la présence de combattants nigérians, mais aussi de combattants de la Libye, en plus petit nombre. Et deuxièmement, d'avoir récupéré de l'argent, d'avoir récupéré un soutien logistique, via un couloir de transmission très efficace, reliant le sud-est du Mali et la zone des Trois frontières, au nord-est du Nigeria, au nord de la région de Sokoto. Et ce couloir, la viabilité de cette transmission entre l'État islamique en Afrique de l'Ouest et l'État islamique au Sahara, montre la capacité du groupe à opérer conjointement, de concerts, dans son expansion opérationnelle. C'est véritablement un tournant pour la sous-région. C'est un tournant, car là, pour la première fois, vous avez un groupe qui est très bien interconnecté, qui est fort tactiquement, qui est capable d'affronter al-Qaïda sur l'ensemble de son territoire, et donc qui menace aussi bien l'Algérie que la Mauritanie, et également le reste du Burkina Faso. C'est une menace régionale que l'expansion de l'État islamique. C'est une double menace pour la région parce que c'est aussi une menace qui s'accompagne de l'expansion d'Al-Qaïda vers le sud, il ne faut jamais oublier ça ! Trois exemples très récents : une opération à la frontière togolaise et béninoise, une présence également dans la région de Kayes au Mali, dans cette région qui s'approche de la frontière sénégalaise et de la frontière mauritanienne, et une présence également de plus en plus signalée au nord du Ghana et au nord de la Côte d'Ivoire. Donc le retour en force de l'État islamique au centre du Sahel est accompagné malheureusement d'une expansion d'Al-Qaïda qui pourrait menacer les capitales aussi bien du centre au Sahel, que les populations du nord des pays côtiers dans les prochains mois, dans les prochaines années. ►À lire aussi : Le nord du Togo, une région davantage ciblée par les terroristes

Invité Afrique
Niagalé Bagayoko: créer «une force antiterroriste qui s'investirait aussi en cas de coup d'État»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 7, 2022 3:54


Les sept dirigeants ouest-africains membres de l'initiative d'Accra, soit les représentants des pays côtiers du golfe de Guinée et ceux du Burkina Faso, du Niger et du Mali, avaient annoncé en novembre l'opérationnalisation prochaine d'une force conjointe destinée à lutter contre l'insécurité dans la zone. Dimanche 4 novembre, c'est cette fois la Cédéao qui a décidé de créer à son tour une force régionale, dont les modalités d'établissement devraient être discutés en janvier entre responsables militaires de la région. Quelles seront les missions de cette force ? Aura-t-elle les moyens de fonctionner ? Niagalé Bagayoko, présidente du Réseau africain pour la sécurité, répond aux questions de Pierre Firtion. Que savez-vous de cette force régionale dont la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a annoncé dimanche sa création ? Niagalé Bagayoko : À ce stade, ce qui a été annoncé, c'est non seulement la création d'une force de lutte anti-terroriste, mais qui serait également habilitée à s'investir en cas de coup d'État. Umaro Sissoco Embalo, le président en exercice de la Cédéao, est l'un des promoteurs de cette idée de créer une force capable de rétablir l'ordre constitutionnel, est-ce que cela vous paraît crédible ? Une telle force, peut-elle fonctionner aujourd'hui ? Le président Umaro Sissoco Embalo est bien placé pour connaître les capacités de déploiement de la force en attente de la Cédéao. Puisque justement, son pays, la Guinée-Bissau, a été, avec la Gambie, l'un des théâtres les plus pressants, et pour la Guinée-Bissau les plus fréquents, de déploiement de cette force. Donc, oui, il est tout à fait possible de mobiliser cette force. La question est de savoir s'il est possible de la mobiliser dans le cadre de la gestion de la crise sahélienne aujourd'hui, qui va bien au-delà des difficultés que l'on a pu connaître dans les pays que je viens de citer. La difficulté autre qui se pose est la multiplication actuelle des annonces et des initiatives qui semblent vouées à déployer des forces. On se souvient qu'il y a à peine une quinzaine de jours, c'est dans le cadre de l'initiative d'Accra, qui réunit à la fois les pays côtiers et les pays sahéliens, qu'a été annoncé que serait déployée également une force pour s'investir dans la lutte contre l'insécurité dans la zone. On sait aussi que l'Union africaine fait partie des acteurs qui sont envisagés notamment par certains partenaires internationaux, comme l'Allemagne, comme pouvant prendre le relais d'une force telle que la Minusma dans le cadre d'un dispositif qui serait comparable à celui de l'Amisom, force de l'Union africaine déployée en Somalie, sous le financement de l'Union européenne majoritairement. Quel rôle pourraient jouer les Européens et au-delà les Occidentaux dans ces différentes structures ? Les Européens démontrent aujourd'hui leur détermination à ne pas quitter le Sahel sans pour autant rester directement impliqué dans les initiatives qui ont cours aujourd'hui. Je pense qu'il est très important aussi de se rendre compte que ces Européens sont eux-mêmes parfois en compétition les uns avec les autres. La façon dont l'Allemagne se positionne aujourd'hui, avec une annonce qui tranche avec celle des autres pays européens et qui annonce l'intention de rester dans la Minusma jusqu'en 2024, pour permettre une transition satisfaisante, fait partie des États qui semblent privilégier un soutien apporté via l'Union européenne à une force déployée dans le cadre de l'Union africaine. On voit très bien aussi que l'initiative d'Accra a suscité un intérêt renouvelé. Pour ce qui est de la Cédéao elle-même, c'est un véritable retour dans le jeu. Quand même, de nombreuses initiatives prises au cours des dix dernières années avaient largement marginalisé l'organisation d'un point de vue opérationnel. En tout cas, même si elle est revenue au centre du jeu à la faveur des questions politiques, et notamment à la suite des coups d'État survenus au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. ►À lire aussi : Quelle force militaire pour la Cédéao ?

Reportage Afrique
Somalie: les populations entre sécheresse et jihadistes [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2022 2:26


La Somalie connaît sa pire sécheresse depuis 40 ans. Selon l'ONU, 8 millions de personnes y ont besoin d'une aide alimentaire, dont plus de 250 000 vivent dans des conditions « proches de la famine ». Pour les Somaliens des zones rurales administrées par les islamistes shebabs, la peine est double : déjà durement frappés par la sécheresse, ils continuent de subir des taxations forcées instaurées par le groupe terroriste. De notre envoyée spéciale à Baidoa, On retrouve Abdulaye à l'abri des regards, à Baidoa où il s'est réfugié. Abdoulaye n'est pas son vrai prénom, mieux vaut rester discret ici pour évoquer les pratiques des islamistes shebabs. Il a 76 ans, et le visage buriné par une vie de labeur à Gurban, son village. Il y vivait jusqu'en juin dernier. « Al-Shabab est source de souffrance pour les populations. Non seulement ils nous harcèlent, mais en plus ils nous taxent. Ils ponctionnent nos revenus, tuent nos têtes de bétail. Ils nous réduisent en esclavage. »  Asphyxié par les taxes prélevées par les shebabs À Gurban, Abdulaye vivait de son bétail et de la culture du sorgho. À cause de la sécheresse, ses revenus n'ont fait que diminuer. Mais pas les taxes prélevées par les shebabs. Elles ont fini par l'asphyxier. Il fallait payer jour et nuit. Même si ton champ est vide, qu'il n'est plus cultivé, on te force à payer. Mais au bout d'un moment je n'avais plus rien pour payer. J'ai dû commencer à vendre mon bétail. J'avais 20 vaches et 20 chèvres. Et j'ai tout perdu. Certaines sont mortes de soif, d'autres ont été vendues pour payer les shebabs. Quand la dernière bête est morte, j'ai décidé de partir. C'était devenu insupportable. Aliman Hassan supervise pour la communauté le site de déplacés où vit désormais Abdulaye. Il n'est pas étonné. « Ils n'ont aucune pitié, pour personne… Il n'y a pas de pitié dans ces endroits. Vous devez payer ce qu'on vous demande sous peine d'être punis. » Blocus imposé par les islamistes D'autant que Gurban est situé dans une zone âprement disputée près de Dinsor, une ville autrefois sous contrôle shebabs mais récupérée en 2015 par le gouvernement. Depuis, en représailles, les islamistes y imposent un blocus. Ils contrôlent tous les accès à Dinsor par la route et empêchent de s'y rendre les habitants des villages alentour toujours sous leur contrôle des zones qu'ils administrent, y compris lorsqu'ils sont affamés. Hassan Ali, est chef de projet adjoint au sein de l'ONG Acted. « Ce blocus imposé aux populations rend cette sécheresse encore plus dure à supporter. L'an dernier, des habitants de ces zones rurales s'étaient organisés pour acheminer de la nourriture de Dinsor jusque chez eux dans des charrettes tirées par des ânes. Mais les shebabs ont tué les ânes et ont brûlé la marchandise. Même si tu as de quoi payer, parfois dans ces zones, tu ne peux rien acheter. C'est très inquiétant. » D'autant plus inquiétant que dans les villages sous contrôle shebabs, pratiquement aucune agence humanitaire n'est autorisée à intervenir.

Journal de l'Afrique
Côte d'Ivoire : le procès de l'attentat de Grand-Bassam s'ouvre à Abidjan

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 30, 2022 12:41


Le procès de quatre des accusés de l'attentat jihadiste de la ville balnéaire de Grand-Bassam, en 2016, s'est ouvert mercredi à Abidjan. Revendiquée par la branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cette première attaque jihadiste commise en Côte d'Ivoire avait fait 19 morts civils, dont des ressortissants européens. Nos correspondants sont allés à la rencontre de victimes. Reportage signé Sadia Mandjo, Sophie Lamotte, Damien Koffi et Caroline Dumay.

Invité Afrique
George Philippe Ezalay: «Un attentat terroriste à Grand-Bassam était inimaginable»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 30, 2022 4:16


En Côte d'Ivoire, c'est aujourd'hui que doit s'ouvrir le procès de l'attentat terroriste de Grand-Bassam, perpétré le 13 mars 2016. Ce jour-là, trois hommes armés ont ouvert le feu sur la plage de cette station balnéaire, située à une cinquantaine de kilomètres d'Abidjan. Le bilan est lourd : dix-neuf personnes sont tuées (neuf Ivoiriens, quatre Français, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée) alors que trente-trois autres sont blessées. Georges Philippe Ezalay était à l'époque le maire de Grand-Bassam. Joint par RFI, il nous raconte cette journée d'horreur telle qu'il l'a vécue. RFI: D'abord, dans quelles circonstances avez-vous pris connaissance de cette attaque terroriste de Grand-Bassam ? Georges Philippe Ezalay: J'étais en fonction ce dimanche, on avait une personnalité importante avec une délégation qui était en visite en Côte d'Ivoire donc j'ai dû, en tant que maire, demander à quelques adjoints et conseillers que l'on se retrouve à la mairie pour recevoir cette délégation. On a donc présenté la ville avec tous ses atouts, tous les projets que nous mettions en place et on devait ensuite avoir un déjeuner à ma résidence qui n'est pas loin de la mairie. Donc on s'est rendu à mon domicile en attendant un autre groupe qui était allé faire un peu de tourisme, une belle journée, et puis on a entendu ces bruits d'armes... Au départ, on a cru que c'était juste un anniversaire, des feux d'artifice ou un braquage. Et après ça devenait sérieux. En tant que premier magistrat de la ville, je suis sorti, parce que je ne suis pas loin de là.  Je suis sorti avec les hommes de mon support qui étaient avec moi et on s'est rendu compte que tout le monde fuyait : "Monsieur le maire, ça tire partout, on est en train de tuer tout le monde sur la plage", c'était vraiment la panique. Et le temps de mettre mes hôtes en lieu sûr, il a fallu donc que j'aille aux informations, voir un peu ce qu'il se passait puis on s'est rendu compte que c'était sérieux.  Au moment où vous prenez conscience de la gravité des évènements, que vous dites-vous ? Vous savez, c'est tout qui passe dans ma tête, ce n'est pas possible, on est tellement loin de s'imaginer qu'il pourrait y avoir une attaque terroriste en Côte d'Ivoire et en plus à Grand-Bassam, c'était inimaginable ce qui s'est passé. Et tout de suite, il faut organiser ce qu'on peut organiser, il fallait aller à l'hôpital, voir un peu les blessés, il y avait des morts, c'était indescriptible. Tout a été très vite vous savez, c'était effroyable ce qui s'est passé, parce que tirer sur des personnes innocentes qui étaient venues pour vivre, pour prendre plaisir au bord de la mer, la plage, c'est ça Bassam. C'est du tourisme. Et puis voir la vie enlevée comme ça pour rien du tout... Après, il a fallu organiser tout le reste, on a eu une grande rencontre au stade avec des milliers de personnes, avec le gouvernement, le président de la République lui-même et son épouse sont venus délivrer des messages pour rassurer les populations. Et on a même eu l'occasion, c'était historique aussi, d'avoir un conseil des ministres exceptionnel qui a été organisé à Bassam. L'attentat a fait l'objet d'un point et à cette occasion, le gouvernement avait décidé de mettre un fonds à la disposition de tous les opérateurs économiques, parce que c'est clair que Bassam a été impacté pendant des jours, voire des mois, par cette situation. Justement, six ans après, vous diriez que la ville de Grand-Bassam porte encore les stigmates de cet attentat ? Ou la vie normale a repris son cours ? Je pense honnêtement que ce qui fait un des points forts de cette ville, c'est que c'est une ville qui est ouverte sur la vie, parce qu'il y a le soleil, les plages, l'eau, des contacts... Parce que vous savez, Bassam a été la première capitale de la Côte d'Ivoire, c'est une ville qui a des contacts donc dans les six mois les choses sont rentrées dans l'ordre. Et les Bassamois ont été résilients par rapport à cette question, c'est vrai qu'une fois par an il y a ce mémorial qu'on a érigé à la descente du pont de la victoire où on a indiqué les noms de toutes ces victimes, donc une fois par an, on vient pour se souvenir de ce qui s'est passé. Mais au-delà, je pense que la vie a repris le dessus sur cette barbarie, sur la mort qui a été semée ce jour-là.  Selon vous, que peut-on attendre du procès qui s'ouvre ce mercredi ? Il faut espérer que ceux qui ont été à la base de cette tragédie reconnaissent qu'ils ont fait du tort à des familles entières, ont brisé des vies, et que ça ne peut pas rester impuni.

La Loupe
Que valent nos espions ?

La Loupe

Play Episode Listen Later Nov 28, 2022 24:48


Terrorisme, guerre en Ukraine et influence russe en Afrique, dans un monde instable, la France a plus que jamais besoin de services de renseignements de pointe. Bonne nouvelle : ses réussites récentes sont nombreuses, notamment dans la lutte contre les attaques djihadistes. Mauvais point : pour être à la hauteur en termes de cybersécurité, les moyens sont insuffisants. Plongée dans les œuvres de nos espions avec Etienne Girard, chef du service Société de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter.L'équipe :Écriture : Margaux LannuzelPrésentation : Xavier YvonMontage : Mathias PenguillyRéalisation : Jules KrotAlternante : Marion GalardCrédits : Europe 1, TV5 Monde, LCI, Studio CanalMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio TorrentCrédits image : Martin Bureau / AFPLogo : Anne-Laure Chapelain / Thibaut ZschieschePour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

De Strateeg | BNR
Strategische Vragen | Steunen wij indirect terrorisme door WK in Qatar?

De Strateeg | BNR

Play Episode Listen Later Nov 27, 2022 13:38


Het WK voetbal in Qatar mag dan wel weerstand oproepen bij heel veel mensen in het Westen. Qatar is onmisbaar in onze energievoorziening. Dus kunnen wij ons morele vingertje wel veroorloven? Tegelijkertijd: welke rol speelt Qatar in het terrorisme? Paul van Liempt stelt jouw vragen aan zijn gasten. Wil je ook een vraag stellen? Stuur dan een tweet naar @BNRdewereld. Te gast zijn opnieuw: - Lucia van Geuns, energiedeskundige van het Den Haag Centrum voor Strategische Studies. - Bernard Hammelburg, BNR's buitenlandcommentator. Over deze podcast De Strateeg is een podcast van BNR in samenwerking met het Den Haag Centrum voor Strategische Studies (HCSS). Abonneer je via bnr.nl/destrateeg om geen enkele aflevering te missen. Host: Paul van Liempt Redactie: Michaël Roele Tips, vragen of andere opmerkingen over De Strateeg? Stuur dan een mailtje naar roele@bnr.nl.See omnystudio.com/listener for privacy information.

InterNational
La Russie « État promoteur du terrorisme », les questions posées par la résolution du Parlement européen

InterNational

Play Episode Listen Later Nov 24, 2022 3:01


durée : 00:03:01 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le Parlement européen a adopté par 494 voix pour, 58 contre et 44 abstentions une résolution qualifiant la Russie d'« État promoteur du terrorisme » ; les États sont plus réticents à s'engager sur cette voie car ils ne veulent pas se lier les mains.

Géopolitique
La Russie « État promoteur du terrorisme », les questions posées par la résolution du Parlement européen

Géopolitique

Play Episode Listen Later Nov 24, 2022 3:01


durée : 00:03:01 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le Parlement européen a adopté par 494 voix pour, 58 contre et 44 abstentions une résolution qualifiant la Russie d'« État promoteur du terrorisme » ; les États sont plus réticents à s'engager sur cette voie car ils ne veulent pas se lier les mains.

Choses à Savoir NATURE
Que signifie l'éco-terrorisme ?

Choses à Savoir NATURE

Play Episode Listen Later Nov 24, 2022 2:42


L'écoterrorisme est un néologisme qui désigne les menaces, intimidations ou actes de violence contre des biens ou des personnes physiques commis au nom de l'écologie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

On est fait pour s'entendre
L'INTÉGRALE - Marignane : comment le GIGN a sauvé des otages d'un vol Air France ?

On est fait pour s'entendre

Play Episode Listen Later Nov 23, 2022 41:47


REDIFF - Nous sommes le 26 décembre 1994. Les yeux du monde entier sont rivés sur un airbus A300 de la compagnie Air France immobilisé sur le tarmac de l'aéroport Marseille-Provence à Marignane. De ce qu'il se passe à l'intérieur, on ne sait rien... Mais, il ne fait aucun doute que se joue en ce moment, derrière ces hublots qui ne laissent rien deviner, les heures les plus angoissantes et incertaines de cette fin d'année 1994. Notre invité est Jean-Luc Calyel, ancien chef de groupe opérationnel au GIGN, auteur de romans, et de bandes dessinées dont "GIGN, la BD".

En sol majeur
Haoues Seniguer, un politiste qui chemine

En sol majeur

Play Episode Listen Later Nov 13, 2022 48:30


Jalousement indépendant, voilà Haouès Seniguer. Ce qui ne l'empêche pas, en tant que maître de conférences en Science politique à Sciences Po Lyon et directeur du DEMAC (Diplôme d'établissement sur le monde arabe contemporain) d'être aux aguets, avec un regard acéré sur nos institutions. Après avoir lu sa République autoritaire, Islam de France et illusion républicaine (2015-2022) publié aux Éditions du Bord de l'eau, il n'y a aucun doute. Aux yeux de ce politiste, l'État français est entré dans l'ère du soupçon et voilà que les beaux principes de notre République sont sacrifiés sur l'autel d'une instrumentalisation de la laïcité. Je le cite, lui qui parle aussi désormais en tant que musulman critique (Sic) et qui, en ce 13 novembre, a deux mots viscéralement républicains à nous dire… Les choix musicaux de Haoues Seniguer IAM Petit frère Indochine J'ai demandé à la lune Oxmo Puccino L'enfant seul

Revue de presse française
À la Une: la politique d'otages des mollahs iraniens

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Nov 13, 2022 4:31


Catherine Colonna le confirme au journal Le Parisien Dimanche : « deux autres compatriotes (…) sont également détenus » en Iran, ce qui porte à sept le nombre de ressortissants français détenus dans ce pays. Dans ce journal, la ministre des Affaires étrangères demande la « libération immédiate » de ces sept Français ou Franco-Iraniens ainsi que l'accès pour eux à « la protection consulaire ». La chef de la diplomatie française confirme également ce vrai coup de froid diplomatique sur les versants franco-italiens des Alpes résultant de l'accostage en France du navire humanitaire Ocean Viking, l'Italie lui ayant refusé l'accès à ses ports. « Si l'Italie persiste, il y aura des conséquences », prévient Catherine Colonna dans Le Parisien Dimanche. Moi, présidente (Marine Le Pen) À la Une également : Marine Le Pen. Loin de craindre une éventuelle dissolution de l'Assemblée nationale, l'ancienne présidente du Rassemblement national assure ne pas souhaiter être Première ministre. Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, Marine Le Pen rappelle qu'elle vise la présidence de la République et qu'elle ne souhaite donc pas « être Première ministre ». Elle, présidente, « n'accepterai(t) pas que ces bateaux de passeurs débarquent des migrants chez nous », déclare encore Marine Le Pen dans Le JDD. Terrorisme, la menace constante Aujourd'hui, 13 novembre, sept ans jour pour jour après les attentats de Paris. Des cérémonies d'hommages à leurs victimes sont prévues ce dimanche. Et pour trois Français sur quatre, la menace terroriste demeure élevée. Selon un sondage Ifop publié par le site du Journal du dimanche, 76 % des Français le pensent, contre 24 % qui pensent le contraire. Des craintes chiffrées « en baisse » depuis novembre 2020 et l'assassinat de Samuel Paty, souligne Le JDD. Les dégâts de la marine Avant-hier, 11 novembre, c'était plutôt l'armistice de la Première Guerre mondiale que la France commémorait… Sondage Odoxa pour Le Figaro à l'appui, nous indiquions alors que l'immense majorité des Français aimaient leur armée. Ceux-là seront probablement consternés de découvrir à quel point les équipements de vie de cette armée tant aimée sont souvent délabrés. Une enquête de L'Express le souligne, « malgré l'augmentation du budget de la Défense, les militaires évoluent dans des conditions de vie et de combat parfois indignes ». Entre autres exemples signalés par le magazine, ce réserviste qui assure que « les chasses d'eau des toilettes du Charles-de-Gaulle sont hors service (…) Un porte-avions nucléaire qui coûte 800 milliards d'euros sans chasse d'eau qui fonctionne, forcément, ça fait bizarre, confie-t-il à L'Express. De quoi faire descendre Mars, dieu de la Guerre, de son paradisiaque Olympe. Nous n'irons pas tous aux paradis Les paradis, justement. Tout va très bien pour eux. « Eux », ce sont, bien entendu, les paradis fiscaux. C'est ce que dénonce Renaud Van Ruymbeke dans l'hebdomadaire L'Obs. Auteur d'un livre « coup de poing », intitulé Offshore, cet ancien juge, spécialiste des dossiers financiers, et qui a notamment instruit les affaires Boulin, Urba, Elf, Kerviel, Karachi, Clearstream ou Cahuzac, y rappelle qu'en septembre 2009, Nicolas Sarkozy, alors président de la République, annonçait : « Les paradis fiscaux, c'est terminé. » Treize ans plus tard, « les paradis fiscaux n'ont jamais été aussi florissants, se navre Renaud Van Ruymbeke dans ce magazine. Les circuits de blanchiment drainent de plus en plus d'argent. Ils assèchent littéralement les comptes publics de tous les pays. » Dans L'Obs, Renaud Van Ruymbeke signale que l'économiste Gabriel Zucman « évalue à 8 700 milliards de dollars les avoirs cachés via les sociétés offshore. Rendez-vous compte, s'effare l'ancien juge, cette somme correspond à un siècle d'impôts sur le revenu payés par les Français ! C'est tout aussi délirant que scandaleux… » Les « histrions » du climat Eux se scandalisent de la dégradation de l'environnement. « Eux », ce sont les activistes du climat. Le Point, L'Express, Marianne, Valeurs actuelles, Paris Match... C'est à se demander si tous ces hebdomadaires se sont donné le mot pour la hisser en Une, cette nouvelle génération d'activistes climatiques, adeptes de la désobéissance civile, qui multiplient les coups d'éclat ; qui en s'en prenant à des œuvres d'art dans les musées ; qui en bloquant la circulation aux heures de pointe ; qui en dégradant les greens de golfs ou en perturbant les représentations théâtrales... Pour Paris Match, c'est la « génération coup de poing » ; pour Valeurs actuelles, ce sont les « bouffons du climat » ; quant aux « écolos radicaux » de la Une de Marianne ; ils deviennent les « ultra-radicaux » sur celle de l'hebdomadaire Le Point ; tandis que celle de L'Express estime qu'avec de telles actions, l'écologie « se saborde ». Mille sabords !

Les enjeux internationaux
En Somalie, le terrorisme exacerbe la crise alimentaire

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Nov 11, 2022 15:44


durée : 00:15:44 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Les Enjeux internationaux partent pour la Somalie où la population est déchirée entre famine et violence du groupe islmaniste Al-Shabab. - invités : Axelle Djama doctorante en Anthropologie au Centre Norbert Elias à Marseille à l'EHESS (l'Ecole des Hautes Etudes en Science Sociale). Spécialiste des questions sécuritaires en Somalie et au Somaliland.

Demain N'attend Pas
44- Quel rôle pour la Justice Internationale ? Avec Jeanne Sulzer, avocate des victimes de génocide, de crime de guerre et de terrorisme

Demain N'attend Pas

Play Episode Listen Later Nov 11, 2022 43:51


Dans les épisodes précédents, nous avons beaucoup parlé d'entrepreneurs à mission qui réinventent leur filière et de fondateurs d'ONG qui effectuent un travail particulièrement admirable

ONU Info

Au menu de l'actualité :La facture des importations de denrées alimentaires va augmenter de 10% cette annéeA la COP27, les pays africains attendent des résultats concretsLe terrorisme n'épargne aucune région d'Afrique, selon l'Union africaine. Présentation : Jérôme Bernard

Revue de presse Afrique
À la Une: Biden ou Trump, du pareil au même pour l'Afrique…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 9, 2022 4:28


Selon le quotidien Aujourd'hui, au Burkina Faso, « vues d'Afrique, ces élections (de mi-mandat) n'emballent pas trop, même si on les suit, car ce qui se passe là-bas impacte forcément sur le continent. (…) Il faut dire qu'après l'avènement de Barack Obama, (premier président d'origine africaine) à la Maison Blanche, qui avait suscité tant d'espoirs sur le continent, sans véritables retombées – les Africains avaient peut-être trop espéré de ce premier président post-racial –, après l'avènement de Barack Obama, donc, la realpolitik avait fini par s'imposer, pointe Aujourd'hui, comme pour faire honneur à ce vieux dicton : l'Amérique d'abord ! Désormais donc, les Africains n'attendent plus rien des scrutins (outre-Atlantique) ni des éventuels vainqueurs. Car que ce soit Biden ou Trump, c'est kif-kif, s'exclame encore Aujourd'hui. Ce principe sonne comme une "invite" faite aux populations du continent, très éprouvées par les mauvaises politiques de leurs élites, à redresser au plus vite la tête et prendre leur destin en main, car nul ne viendra faire leur bonheur à leur place. » ► À lire aussi : Élections de mi-mandat aux États-Unis: la carte des résultats État par État Mali: tout va bien sur le front anti-jihadiste ? À la Une également : la situation sécuritaire au Mali. Les autorités militaires de Bamako continuent de crier victoire sur le front du terrorisme. Dans un communiqué repris par la presse bamakoise, notamment le site d'information Maliweb, on peut lire : « les Fama, les Forces armées maliennes, travaillent d'arrache-pied dans l'exécution de leur mission régalienne de protection des personnes et de sauvegarde de l'intégrité du territoire national. La montée en puissance des Fama n'est plus un mythe, mais une réalité indiscutable sur le terrain, même s'il existe des efforts à fournir. En effet, la population à vocation agropastorale a pu exercer ces temps-ci en toute sécurité ses activités champêtres sous la protection des Fama. » Et les autorités maliennes d'exposer le bilan suivant : 133 terroristes neutralisés, 122 interpelés, 60 motos et une centaine d'armes saisies, et 7 bases terroristes détruites dans les différents théâtres d'opérations. Pas dans le Nord… Dans le même temps, le général touareg El Hadj Ag Gamou, figure majeure du conflit malien engagée dans les combats contre les jihadistes, lance un appel à la rescousse : c'est ce que rapporte Le Monde Afrique. Dans un message diffusé ces derniers jours sur les réseaux sociaux, « El Hadj Ag Gamou appelle les jeunes Touareg dans le pays et à l'extérieur à se battre contre l'expansion du groupe État islamique dans le Nord. Il leur donne dix jours pour rejoindre les environs de Gao, la plus grande ville du nord du Mali en proie aux violences du groupe djihadiste EIGS. » Pour leur part, constate Le Monde Afrique, « les syndicats de la région de Gao ont appelé à un arrêt de travail de 48 heures hier et aujourd'hui pour protester contre la dégradation de la situation sécuritaire et "l'inaction du gouvernement". Ils exigent notamment "une riposte sécuritaire" et "le rappel à l'ordre de certains agents des forces de sécurité qui s'adonnent à des dérives d'intimidation et de racket non justifiées". Pour le moment, pointe encore le Monde Afrique, « la junte au pouvoir n'a ni réagi aux propos du général Gamou ni à l'appel des syndicats. » Fin officielle de Barkhane Enfin, ce mercredi, Emmanuel Macron doit annoncer officiellement la fin de l'opération Barkhane au Sahel. « Cette annonce sera sans conséquence sur le dispositif militaire français dans la région », relève Le Point Afrique. Quelque 3 000 militaires français sont encore déployés au Niger, au Tchad et au Burkina Faso.  En effet, précise Le Pays, à Ouagadougou, « l'annonce de la fin de Barkhane ne signifie pas le départ des soldats français du Sahel. Loin s'en faut ! Selon l'Élysée, ils vont y rester et poursuivre la lutte contre les groupes armés (…). En fait, pointe le journal, Barkhane veut opérer sa mue pour ne plus être perçue comme une force d'occupation dans l'imaginaire populaire africain. Elle veut, tout en changeant de dénomination, se positionner comme un partenaire pouvant appuyer les pays qui le souhaitent dans la formation, l'équipement, le renseignement, etc. En clair, conclut Le Pays, prenant toute la mesure de la situation, Paris cherche à composer avec une opinion africaine de plus en plus hostile qui l'accuse, à tort ou à raison, de jouer à un jeu trouble. »

Conflits
Terrorisme : le comprendre pour le combattre - Gérard Chaliand, Daniel Dory

Conflits

Play Episode Listen Later Nov 5, 2022 46:22


Beaucoup d'erreurs sont dites sur le terrorisme. Sur ses modes d'action, ses objectifs, ses résultats. Pour remettre les pendules à l'endroit, Conflits invite Gérard Chaliand, auteur de la première histoire globale du terrorisme, et Daniel Dory, géographe qui travaille sur les sujets du terrorisme. Pour approfondir, retrouvez le cours sur le terrorisme donné par Daniel Dory (https://conflits-geopolitique-cours.teachable.com/p/comprendre-le-terrorisme) . 

Le Média
Eco-terrorisme : cette activiste répond à Darmanin et à BFMTV | Léna Lazare

Le Média

Play Episode Listen Later Nov 4, 2022 30:31


Le week-end dernier a eu lieu la mobilisation contre les méga-bassines à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres en Poitou-Charentes. Les Soulèvements de la terre, bassines non merci, confédération paysanne, CGT, ATTAC, Sud solidaires, 150 associations, des paysans et des locaux sont dans une lutte depuis des mois, des années même contre les projets de méga-bassines qui n'en finissent pas de pousser, de creuser plutôt dans le Poitou Charentes. Il s'agit d'un projet qui va artificialiser 16 hectares et privatiser 720 000 m3 d'eau. Le Média y était avec notre journaliste Lisa Lap. La manifestation de samedi 29 octobre a été très tendue, il y a d'abord eu un arrêté d'interdiction de circuler et de stationner. 1700 gendarmes et 6 hélicoptères ont été mobilisés, il y a eu 4 arrestations, une cinquantaine de manifestants ont été blessés, ainsi que 61 gendarmes selon le ministre de l'intérieur, qui dénonce des violences et parle même d'éco-terrorisme, rien que ça. Pour revenir sur ce week-end de mobilisation, notre journaliste Lisa Lap reçoit Léna Lazare, membre des soulèvements de la terre, mouvement de lutte écologiste et radical qui est co-organisateur des mobilisations contre les méga-bassines en France. C'est l'entretien d'actu. ▶ Soutenez Le Média :

Revue de presse Afrique
À la Une: comment contrer les jihadistes au Burkina Faso?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 2, 2022 4:17


« Le nouvel homme fort de Ouagadougou, le capitaine Ibrahim Traoré effectue, en principe, ce mercredi [2 novembre, ndlr], une visite d'amitié et de travail à Bamako », relève le site d'information burkinabè Wakat Séra. Au centre des entretiens avec le colonel Assimi Goïta, sans aucun doute, la coopération avec la Russie… et Wagner, déjà bien présent au Mali. Le capitaine Traoré a-t-il l'intention de suivre ses frères d'armes maliens et de s'adjoindre les services du groupe paramilitaire russe ? Non, d'après le quotidien Aujourd'hui : « Le capitaine Ibrahim Traoré l'a fait savoir aux diplomates américains qui ont récemment séjourné à Ouagadougou : pas question d'inviter les forces russes de Wagner à combattre les jihadistes dans le pays. "Le président par intérim Traoré a été sans équivoque", a assuré la sous-secrétaire américaine aux Affaires politiques, Victoria Nuland, affirmant que seuls les Burkinabè défendront leur pays. Ils n'ont aucune intention d'inviter Wagner. » Wagner : pas la solution… En effet, affirme Wakat Séra, « Wagner est loin de répondre aux aspirations des populations confrontées à la plaie de l'insécurité. Pire, malgré la présence de Wagner et de ses hommes sur les rives du Djoliba, les groupes armés terroristes, que ce soit l'État islamique au Grand Sahara, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans ou encore d'autres organisations du même acabit affiliées à al-Qaïda ou à Daech, n'ont jamais autant semé larmes et désolation au sein des Forces armées maliennes et des populations civiles qui ne savent plus à quel prophète protecteur se vouer. » Reste qu'une part de l'opinion burkinabè penche du côté russe… C'est ce que croit savoir Mourya La Voix du Niger : « les manifestations n'ont pas cessé à Ouagadougou, en prenant des allures inquiétantes, telle une injonction envoyée à l'exécutif burkinabè lui demandant d'accueillir la Russie en messie et d'éjecter la France. […] "Ce n'est pas à la rue de nous dire ce qu'il faut faire, entre ceci ou cela", a rétorqué le Premier ministre, maître Kyelem de Tambela, avant de renchérir : "le meilleur soutien au régime, c'est d'aller au front". Le Premier ministre burkinabè qui a brandi la décision du gouvernement d'enrôler déjà 50 000 jeunes Burkinabè, afin de renforcer la lutte contre le terrorisme. » Commentaire du quotidien nigérien : « voilà une belle opportunité pour que les patriotes burkinabè se transforment en véritables soldats libérateurs du peuple. » Le pari risqué des volontaires pour la défense de la patrie ? Justement, Jeune Afrique s'attarde sur ce recrutement massif de 50 000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Le capitaine Ibrahim Traoré mise en effet sur ces supplétifs civils des forces de défense et de sécurité. « Lorsqu'il a pris le pouvoir, relate le site panafricain, le capitaine a lourdement insisté sur l'urgence de la situation sécuritaire et a promis qu'il irait vite – se risquant même à déclarer qu'il réglerait en trois mois un problème que le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba n'avait pu résoudre en huit. Officier de terrain en première ligne face aux groupes jihadistes dans le Nord et l'Est ces dernières années, il a mûri une stratégie militaire assez claire. Il compte ainsi adopter une posture plus offensive en accélérant et en généralisant le déploiement des "unités de marche" lancées sous Damiba. La mission de ces unités d'infanterie mobiles est d'aller au contact des groupes jihadistes sur le terrain. Le recrutement massif de VDP est donc censé accompagner cette nouvelle stratégie militaire – tout comme celui, annoncé mi-octobre, de 3 000 soldats supplémentaires. » Reste que ces VDP font polémique, relève encore Jeune Afrique : « Pour beaucoup, ils ne font qu'aggraver les problèmes sécuritaires qui minent le Burkina Faso. Ces supplétifs civils sont en effet accusés d'attiser les conflits intercommunautaires apparus dans le sillage des premières attaques jihadistes, en 2015. Alors que les groupes d'autodéfense et les VDP recrutent majoritairement au sein de la communauté Mossi, les groupes jihadistes, eux, puisent largement dans la communauté Peule. De quoi nourrir les exactions ethniques locales et engendrer un cycle de violences et de représailles sans fin. »

Les Grandes Gueules
Mobilisations contre les bassines d'eau : de l'éco-terrorisme ? - 31/10

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Oct 31, 2022 32:02


Avec : Charles Consigny, avocat. Didier Giraud, éleveur de bovins. Et Kaouther Ben Mohamed, présidente de l'association "Marseille en colère". - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi ! Cette année, une nouvelle séquence viendra mettre les auditeurs au cœur de cette émission puisque ce sont eux qui choisiront le débat du jour ! Et pour cette 18ème saison, Alain Marschall et Olivier Truchot, accompagnés des GG issues de la société civile feront la part belle à l'information et au divertissement. En simultané sur RMC Story.

L'heure du crime
DÉCOUVERTE - Les voix du crime : Attentat de Nice : le témoignage de Caroline, survivante endeuillée

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Oct 30, 2022 27:41


Le 14 juillet 2016, comme chaque année, il y a foule sur la Promenade des Anglais à Nice, pour assister au feu d'artifice. A la fin du spectacle, les touristes et habitués se dispersent. C'est à ce moment-là qu'un camion déboule sur le trottoir et fauche des centaines de personnes. C'est un attentat. On dénombre 86 morts et plus de 400 autres victimes. Caroline Villani était présente ce soir-là sur les lieux de l'attentat avec plusieurs proches. Si elle fait partie des survivantes, elle perdra cependant son frère, sa mère, son beau-père et un de ses deux fils. Son second enfant fut lui gravement blessé. Caroline Vilani, partie civile lors du procès qui se déroule depuis le 5 septembre devant la Cour d'Assises de Paris, est la voix du crime de cet épisode. Elle raconte au micro de Nicolas Burnens comment elle vit aujourd'hui avec son traumatisme.

L'heure du monde
Une énième hausse du taux directeur, et une Montréalaise accusée de terrorisme

L'heure du monde

Play Episode Listen Later Oct 26, 2022 59:14


Olivier Bourque et Vincent Rességuier font le point sur la nouvelle hausse du taux directeur ainsi que sur les effets qu'elle aura pour les gens qui ont une hypothèque à taux variable; Sabrina Myre donne des détails sur une Montréalaise qui a été accusée de terrorisme à son retour de Syrie; et Azeb Wolde-Giorghis parle de la crise migratoire qui se passe à New York, qualifiée là-bas de «sans précédent».

Les auditeurs ont la parole
L'INTÉGRALE - La France a rapatrié 15 femmes et 40 enfants des camps de prisonniers jihadistes en Syrie

Les auditeurs ont la parole

Play Episode Listen Later Oct 20, 2022 65:07


Ecoutez Les auditeurs ont la parole avec Pascal Praud du 20 octobre 2022 / La France a rapatrié 15 femmes et 40 enfants des camps de prisonniers jihadistes en Syrie

Invité Afrique
Terrorisme au Burkina Faso: «Ces femmes ont subi des atrocités de la part d'individus armés»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 10, 2022 3:57


Une journaliste burkinabè honorée. Mariam Ouédraogo, qui travaille pour les éditions Sidwaya, a reçu ce samedi 8 octobre 2022 le prix Bayeux des correspondants de guerre. Un prix prestigieux obtenu dans la catégorie presse écrite pour une série d'articles titrée « Axe Dablo-Kaya : la route de l'enfer des femmes ». Près de quatre mois d'enquête sur cet axe contrôlé par les groupes armés et où les femmes, estime la journaliste, sont les oubliées de ce conflit. RFI: Vous venez de recevoir le prestigieux Prix Bayeux, j'imagine que c'est une fierté pour vous, mais aussi pour toute la profession ? Mariam Ouédraogo: C'est plus qu'une fierté, parce qu'au-delà de Mariam Ouédraogo, il y a d'abord la profession. Il y a mon organe, les Éditions Sidwaya, qui veut dire en langue nationale moré « la vérité est venue ». Ensuite, mon pays et l'Afrique toute entière se sent honorée à travers cette distinction. C'est plus que symbolique, parce qu'en tant que femme, ce n'était pas évident de tenir dans les conditions de réalisation de ce reportage. On se met dans la peau des journalistes, et on y va. Comment travaille-t-on aujourd'hui dans ces régions occupées par les groupes armés ? C'est avec beaucoup de précaution, mais on se dit : « c'est vrai, il y a ce risque-là, mais il y a des personnes qui malgré tout vivent dans cette localité-là ». Donc raison de plus pour nous, qui avons la charge d'informer les gens et d'aller à la rencontre de ces personnes-là, d'échanger avec elles afin d'informer l'opinion publique de tout ce qu'elles vivent comme réalités dans ces zones d'accueil. Le titre de votre série d'articles est « Axe Dablo-Kaya : la route de l'enfer des femmes ». Que vous racontent ces femmes que vous avez rencontrées ? Je suffoque quand on me pose ce genre de questions. C'est difficile pour moi de revenir sur ce qu'elles ont vécu, parce qu'elles ont été violées à plusieurs reprises, elles ont été battues, elles ont été séquestrées et dépouillées de tout… Dans ces histoires, c'est la même souffrance, mais ce ne sont pas les mêmes histoires. Il y en a qui ont eu la chance de recevoir uniquement des coups de fouet, mais il y en a qui ont vécu toutes ces souffrances-là. Non seulement elles ont été fouettées, mais elles ont été dépouillées de tout et elles ont été violées à plusieurs reprises. Qu'est-ce qu'elles ont fait pour mériter cela ? Qu'est-ce que ces individus-là recherchent en infligeant toutes ces souffrances à ces femmes ? Ces femmes ont vraiment subi des atrocités de la part des individus armés, ces « hommes de la brousse », c'est ainsi qu'elles les appellent par crainte. Vous, vous estimez que ces femmes sont les grandes oubliées de ce conflit. De ce que vivent ces femmes traumatisées à jamais, même certaines actuellement ne peuvent plus se tenir sous le soleil, on les a tellement fouettées que les traces sont toujours visibles. En termes de traumatismes aussi, pour certaines, même le fait d'être au milieu d'autres personnes, elles me disent qu'elles ne se sentent pas en sécurité. Donc elles préfèrent se taire, garder le silence, et souffrir un peu. Malheureusement, elles ne s'ouvrent pas, toutes les personnes, surtout les hommes, sont des menaces pour elles. Quels sont les reportages, les enquêtes que vous souhaitez mener désormais ? Tant que j'aurai cette force-là, je souhaiterais continuer toujours sur ces enfants qui naissent. Quel sera l'avenir de ces enfants ? Quel est le dispositif d'accueil de ces enfants ? En termes d'avortement, parce que la plupart de ces femmes, qui sont malheureusement tombées enceintes ne souhaitent pas garder cette grossesse-là. Et avec les restrictions de la loi, malheureusement, certaines arrivent dans des centres de santé un peu tard. Ces femmes ont aujourd'hui des idées suicidaires et se retrouvent seules, avec toutes ces charges, tout ce poids. Il faut que le débat se mène autour de ce thème-là : ces femmes, ces enfants, dans l'avenir, quel sera le regard de la société sur ces enfants ?

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité : Opep +, Chef diplomatie Ukraine en Afrique, Blocus Djibo, Mali

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 10, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  Djibo : quelles sont les revendications des jihadistes ? Par Wassim Nasr, journaliste à France 24, spécialiste des mouvements jihadistes.    Pétrole : pourquoi les pays de l'Opep+ décident de réduire leur production ? Par Mounia Daoudi, cheffe du service économie de RFI.    Mali : que sait-on sur le crash d'un avion militaire ? Par Seidik Abba, Journaliste, spécialiste du Sahel, auteur de Mali-Sahel, notre Afghanistan à nous ? chez Impacts éditions.   Afrique : l'Ukraine en quête d'alliés ? Par Babacar NDIAYE, directeur de la recherche et des publications de WATHI.   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

ONU Info

Au menu de l'actualité : En Haïti l'augmentation des cas de choléra pourrait être explosive Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU établit un mandat d'expert pour surveiller la situation en Russie L'ONU prévient que le trafic de ressources naturelles en Afrique finance le terrorisme et les groupes armés.   Présentation : Jérôme Bernard

Ask me Anything | BNR
BREEKT | Sabotage van Nord Stream-pijpleidingen is regelrecht terrorisme

Ask me Anything | BNR

Play Episode Listen Later Sep 29, 2022 42:50


Er is een vierde lek ontdekt bij de Nord Stream-gaspijpleidingen. Vrijwel iedereen gaat ervan uit dat die door sabotage is veroorzaakt. Wat dan weer tot vragen leidt over de beveiliging van deze kritieke infrastructuur, want straks zitten jij en ik écht zonder gas en energie en internet te bibberen in de kou. Ons Breekijzer: 'De sabotage van de Nord Stream-pijpleidingen is regelrecht terrorisme.' In ons panel: - Joram van Velzen, voorzitter LSVb; - Michiel Suijker, aankomend voorzitter van de JOVD. Ook te gast: Glenn Schoen, onafhankelijk terreurdeskundige.See omnystudio.com/listener for privacy information.

LSD, La série documentaire
L'Antiterrorisme français : la justice et la peur 4/4 : L'asile au prisme du terrorisme

LSD, La série documentaire

Play Episode Listen Later Sep 19, 2022 57:04


durée : 00:57:04 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran, Adrien Chevrier - Un dernier épisode sur les évolutions récentes des pratiques juridiques en matière de droit d'asile en France en lien avec le terrorisme, et en particulier le traitement politique et médiatique de ce que l'on a appelé, à tort ou à raison, la « question tchétchène ».

Expliquez-nous le monde
Episode 95 : Munich 1972, quand les J.O virent au cauchemar

Expliquez-nous le monde

Play Episode Listen Later Sep 8, 2022 14:21


50 ans après, l'Allemagne et Israël commémorent la prise d'otage des Jeux Olympiques de Munich 72. La compétition vire au cauchemar le 5 septembre, quand onze athlètes israéliens sont pris en otage, avant d'être assassinés par des membres du commando palestinien “Septembre noir”, on vous explique ! 

Les voix du crime
50. Attentat de Nice : le témoignage de Caroline, survivante endeuillée

Les voix du crime

Play Episode Listen Later Sep 8, 2022 27:41


Le 14 juillet 2016, comme chaque année, il y a foule sur la Promenade des Anglais à Nice, pour assister au feu d'artifice. A la fin du spectacle, les touristes et habitués se dispersent. C'est à ce moment-là qu'un camion déboule sur le trottoir et fauche des centaines de personnes. C'est un attentat. On dénombre 86 morts et plus de 400 autres victimes. Caroline Villani était présente ce soir-là sur les lieux de l'attentat avec plusieurs proches. Si elle fait partie des survivantes, elle perdra cependant son frère, sa mère, son beau-père et un de ses deux fils. Son second enfant fut lui gravement blessé. Caroline Vilani, partie civile lors du procès qui se déroule depuis le 5 septembre devant la Cour d'Assises de Paris, est la voix du crime de cet épisode. Elle raconte au micro de Nicolas Burnens comment elle vit aujourd'hui avec son traumatisme.