intentional violence for political purposes
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C dans l'air l'invitée du 5 juillet 2025 : Laure Salmona, cofondatrice de l'association Féministes contre le cyberharcèlement et autrice de "15 idées reçues sur les cyberviolences et le cyberharcèlement (éditions du Cavalier Bleu). PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉÀ Saint-Étienne, cette semaine, un lycéen de 18 ans a été arrêté après avoir projeté un attentat à motivation masculiniste. Il a été mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, une première en France dans le cadre d'une affiliation revendiquée à la mouvance dite « incel ». Acronyme de involuntary celibates (célibataires involontaires), ce courant rassemble des hommes qui attribuent leur isolement affectif à une prétendue injustice biologique. Selon cette vision, certains hommes seraient « génétiquement inférieurs », et cette frustration supposée légitimerait, dans ses formes les plus extrêmes, le recours à la violence à l'égard des femmes.Derrière cette affaire, toute une dynamique préoccupante est mise en lumière comme l'avait montrée la série Adolescence. Sur les réseaux sociaux, les discours sexistes, masculinistes et haineux s'étendent, incarnés par des influenceurs très suivis qui ciblent notamment les plus jeunes. Le rapport 2025 du Haut Conseil à l'Égalité alerte d'ailleurs sur une polarisation croissante autour des questions de genre — particulièrement marquée chez les plus jeunes. Laure Salmona viendra décrypter les ressorts de cette radicalisation en ligne, les mécanismes de diffusion de ces idées, et les enjeux politiques et éducatifs qu'ils soulèvent aujourd'hui. pour la comprendre et l'appréhender dans sa globalité. - Posez vos questions par écrit à l'émission quotidienne- Posez vos questions par vidéo à l'émission quotidienne- Mentions légales (RGPD)
Pour débuter l'émission de ce jeudi 3 juillet 2025, les GG : Abel Boyi, éducateur et président de l'association Tous uniques tous unis, Barbara Lefebvre, enseignante et essayiste, et Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, débattent du sujet du jour : "Masculinisme : le nouveau terrorisme".
« 7 attaques coordonnées, plus de 80 terroristes neutralisés et un véritable arsenal de guerre récupéré », titre Maliweb... Des attaques qui ont visé les positions de l'armée dans les villes de Kayes, Nioro du Sahel et Niono, dans le sud du pays, le long des frontières sénégalaise et mauritanienne. Le Jnim, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, a revendiqué ces attaques. Des images montrent « des véhicules calcinés, des munitions saisies, des corps de terroristes entassés dans des pick-up et d'autres étalés en file indienne dans certaines localités », rapporte Maliweb. « À Kayes, c'est au cœur de l'appareil administratif régional que l'ennemi s'est attaqué », poursuit le site internet précisant que « la résidence du gouverneur et un commissariat ont été ciblés ». « L'armée malienne fait face, depuis plusieurs années, à une insécurité grandissante, malgré les promesses de stabilité formulées par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta », note de son côté, Afrik.com. Le site rappelle que le mois de juin a été « particulièrement sanglant ». « Des groupes armés ont attaqué les positions des Fama à Mahou, Tessit mais aussi à Tombouctou ». Des infrastructures militaires ont aussi été visées rappelle le média en ligne, ce qui montre « la capacité de nuisance et la mobilité des groupes jihadistes ». La région de Kayes est vitale pour l'économie malienne Le poste-frontière de Diboli, à la lisière du Sénégal, a aussi été attaqué, précise Le Monde qui cite un homme d'affaires bamakois pour qui, « les jihadistes veulent perturber le ravitaillement du Mali et une économie déjà fébrile ». Un couvre-feu de 30 jours a été décrété. Il interdit toute circulation de 21h à 6h du matin dans le territoire de Kayes. Ce qui « aura inévitablement des répercussions sur les activités économiques et commerciales transfrontalières » selon des transporteurs sénégalais interrogés par Dakaractu. En Algérie, quel espoir pour Boualem Sensal ? L'écrivain franco-algérien vient de voir sa condamnation à 5 ans de prison ferme confirmée en appel par la justice algérienne, notamment pour « atteinte à l'unité nationale » pour des propos sur l'appartenance de l'ouest algérien au Maroc. « Va-t-il rester en prison ou sera-t-il gracié le 5 juillet ? Le suspense va durer encore quelques jours », écrit Jeune Afrique qui envisage les différentes options possibles. Boualem Sensal peut se pourvoir en cassation. « Dans ce cas, l'écrivain resterait en prison. C'est le scénario noir qui ferait basculer la relation franco-algérienne dans la pire des situations », poursuit le magazine. Sa condamnation intervient « dans un contexte de vives tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie », rappelle Afrik.com. « Ses proches et son avocat espèrent le convaincre de ne pas s'engager dans cette voie », rapporte le Monde. « Le gouvernement français, de son côté, a joué la carte de l'apaisement, (...) le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rappelé une nouvelle fois le souhait de la France, d'un "geste d'humanité" au regard "de l'âge et de l'état de santé" de l'auteur de 80 ans, soigné pour un cancer de la prostate ». L'autre scénario tient donc à une grâce présidentielle qui pourrait lui être accordée le 5 juillet, à l'occasion de la fête de l'indépendance. « Sa condamnation définitive ce mardi 1er juillet peut, paradoxalement, ouvrir la voie vers une issue salutaire dont seul le président algérien Abdelmadjid Tebboune détient la clé », écrit le Point. « L'espoir d'une mesure humanitaire en faveur d'un écrivain âgé et malade. C'est ce qu'espèrent ses proches, ses amis… et ceux qui travaillent des deux côtés à sauver ce qui peut être sauvé des relations franco-algériennes », conclut le magazine. Au Sénégal, le concours du plus beau mouton du pays Organisé chaque année en périphérie de Dakar, « il rassemble les éleveurs les plus passionnés autour d'un seul objectif désigner la bête la plus majestueuse. Et comme chaque année, c'est un Ladoum qui a raflé les honneurs », précise le site. Une race « hors norme, synonyme d'élégance et de puissance, continue d'imposer son règne sur le monde de l'élevage sénégalais ». Pour la sixième fois, c'est Niang Ballo, qui a décroché le titre du plus beau mouton du Sénégal. Une « notoriété qui vaut de l'or, indique Afrik.com, certains spécimens peuvent ainsi se vendre à plusieurs millions de francs CFA ».
Comment améliorer la sécurité et mieux prévenir le risque d'attentat ? Une proposition de loi est déposée, avec un grand volet psychiatrique. Car après de nombreux drames, le même constat est fait : l'assaillant, déséquilibré souffre de troubles psychiatriques. Ces drames pourraient-ils être évités ? C'est la question que pose Charles Rodwell avec cette proposition de loi défendue à l'Assemblée. Écoutez le député Ensemble pour la République des Yvelines. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Vincent Parizot et Céline Landreau du 27 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment améliorer la sécurité et mieux prévenir le risque d'attentat ? Une proposition de loi est déposée, avec un grand volet psychiatrique. Car après de nombreux drames, le même constat est fait : l'assaillant, déséquilibré souffre de troubles psychiatriques. Ces drames pourraient-ils être évités ? C'est la question que pose Charles Rodwell avec cette proposition de loi défendue à l'Assemblée. Écoutez le député Ensemble pour la République des Yvelines. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Vincent Parizot et Céline Landreau du 27 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Français en ondes. Humour paternel. Révolutionner le déménagement. Funérailles de VLB. Dans cet épisode intégral du 13 juin, en entrevue : Guy Bertrand, conseiller linguistique Entrevue avec Virginie Courtiol et Radi, humoristes. Chloé Daneau, propriétaire du Groupe Brisson. Une production QUBJuin 2025 Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Samuel Côté qualifie le projet Titan de « suicide annoncé » par un scientifique aveuglé. Maria Mourani dénonce le Grand Prix comme un « Eldorado des proxénètes ». Karine Gagnon accuse Drainville d’avoir annoncé en cachette 510 M$ de coupes en éducation. Isabelle Dessureault veut revitaliser Montréal et réduire la bureaucratie. Loïc Tassé analyse les frappes d’Israël contre l’Iran. Jean-Mario Charest partage sa célèbre guédille du Bas-du-Fleuve. Une ado tasée à l’école choque la communauté. Steeve Gagnon dérape au procès. Et Benoît, avec Martineau et Durocher, boucle la saison en humour et réflexions. Dans cet épisode intégral du 13 juin, en entrevue : Samuel Côté, Historien maritime et chasseur d’épaves Maria Mourani, Criminologue, sociologue et présidente de Mourani-Criminologie Isabelle Dessureault, Présidente-directrice générale de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain Jean-Mario Charest, Cuisinier amateur Une production QUB Juin 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
La mairesse de Montréal est confiante pour le Grand-Prix, mais s’inquiète pour l’avenir du transport collectif | Mario Dumont a hâte de pêcher cet été ! | C’est le Grand défi Pierre Lavoie en fin de semaine | Jean-Michel Anctil et Gino Chouinard sont venus partager leurs expériences hilarantes de tournage Dans cet épisode intégral du 13 juin, en entrevue : Charles Raymond, pêcheur sportif et youtubeur de la chaîne Raymond Vs Bass. Valérie Plante, mairesse de Montréal. Simon Philibert, participant au Grand Défi Pierre Lavoie. Jean-Michel Anctil et Gino Chouinard, participants à Sortez-moi d’ici… mais pas tout de suite. Une production QUB Juin 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Michael Sabia quitte Hydro-Québec dans un climat de stupeur, selon Pascal Paradis du PQ. Lionel Carmant clarifie la situation des travailleurs avec déficience. Catherine Fournier explique l’alliance Longueuil-Brossard pour Taschereau. Loïc Tassé analyse un crash d’avion en Inde et la tension Iran-AIEA. Éric Duhaime défend la place du privé en santé. Jean-Charles Lajoie célèbre un lutteur de 57 ans. Philippe R. Bertrand revient sur les coupes dans les écoles. Karine Gagnon critique le projet du 3e lien. Richard Martineau s’indigne qu’un cyberprédateur évite la prison. Maxime Deland détaille une frappe policière contre la mafia. Enfin, Sophie Durocher parle culture autochtone… et tente de faire rire Dutrizac. Dans cet épisode intégral du 12 juin, en entrevue : Pascal Paradis, porte-parole du Parti québécois en matière d’énergie et député de Jean-Talon. Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux. Catherine Fournier, mairesse de Longueuil. Une production QUB Juin 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Michael Sabia quitte son poste à Hydro-Québec : mauvaise nouvelle pour le provincial, bonne pour le fédéral | Fin de semaine du Grand Prix à Montréal | Francofolies de Montréal : Brigitte Boisjoli fait partie de la distribution pour l’hommage aux 30 ans de l’album D’eux de Céline Dion | L’âgisme au travail, ça débute à 45 ans? | Airbus inaugure son nouveau centre de livraison d’A220 à Mirabel Dans cet épisode intégral du 12 juin, en entrevue : Alain Gosselin, professeur émérite à HEC Montréal. Benoît Schultz, président-directeur général d’Airbus Canada. Monique Jérôme-Forget, ex-ministre du gouvernement du Québec, ex-députée à l’Assemblée nationale et détentrice d’un doctorat en psychologie. Brigitte Boisjoli, chanteuse. Une production QUB Juin 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Éduc’alcool change. Club de lecture voilé. Un prof qui n’aime pas trop le Québec libre. La censure en humour. Dans cet épisode intégral du 11 juin, en entrevue : Geneviève Desautels, directrice générale d’Éduc’alcool Romain Gagnon, ingénieur, essayiste et auteur. Marie-Anne Alepin, présidente générale de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Une production QUB Juin 2025 Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Victor-Lévy Beaulieu parti. Régime d’union parentale. À la défense du Grand Prix à Montréal. Des étudiants américains très petits lapins. Dans cet épisode intégral du 10 juin, en entrevue : Yves Desgagnés, acteur, metteur en scène et réalisateur. Fabien Major, planificateur et chroniqueur financier. Vianney Godbout Lescouzères, ex restaurateur montréalais. Une production QUB Juin 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Inventer des mots. La SAQ coule. Attention aux pubs IA. Santé! Dans cet épisode intégral du 9 juin, en entrevue : Pierre-Yves Lord, animateur Yves Mailloux, président fondateur du Club des dégustateurs de grands vins Une production QUB Juin 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Hier, à Puget-sur-Argens, dans le Var, deux mille personnes ont marché en silence. Elles rendaient hommage à Hichem Miraoui, 45 ans, tué devant son salon de coiffure par son voisin. Un homme fiché, connu pour ses idées racistes et conspirationnistes. Le parquet national antiterroriste a pris le dossier. C'est la première fois en France qu'un crime à caractère raciste est explicitement qualifié d'attentat terroriste. Une bascule. Un mot qu'on réservait, jusqu'ici, à d'autres violences. Demain, à Paris, seize militants d'ultradroite seront jugés. Ils auraient monté une cellule clandestine, avec armes, entraînements et cibles désignées : des musulmans, des élus, des journalistes. Le procès s'ouvre au tribunal correctionnel. En France, depuis 2017, près de vingt projets d'attentats liés à l'ultradroite ont été déjoués. Et depuis quelques mois, les passages à l'acte se rapprochent. Les discours se durcissent. Les frontières entre parole haineuse et violence réelle se brouillent. Dans l'espace public, sur les réseaux, dans certaines marches. La violence raciste s'est-elle décomplexée ? L'extrême droite violente est-elle sortie de la clandestinité ? Et la République, est-elle prête à la regarder en face ?On en parle avec nos invités : Paul Conge, journaliste police-justice à Marianne, auteur de Les tueurs d'extrême droite. Enquête sur une menace française, édition du Rocher Tristan Boursier, politiste, spécialiste des extrêmes droites en contexte numérique et chercheur associé au Cevipof Sciences Po.
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Le procès de l'attaque à la prison de Condé-sur-Sarthe, en 2019, s'est ouvert ce lundi à Paris. Michaël Chiolo y est jugé pour "tentative d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste", aux côtés de quatre complices présumés. Il avait attaqué deux surveillants pénitentiaires au nom de l'État islamique au sein même de la prison, puis s'était retranché dans une Unité de vie familiale pendant 10 heures, le 5 mars 2019. Déjà condamné à 30 ans de réclusion pour un violent cambriolage en 2012, Michaël Chiolo s'est radicalisé en détention. Il avait notamment noué une relation épistolaire avec Chérif Chekatt, le terroriste qui avait commis l'attentat au marché de Noël de Strasbourg, en décembre 2018.Comment les prisons prennent-elles en charge les détenus radicalisés? Comment les conditions de détention s'adaptent-elles à ce type de profil particulier?Ronald Guintrange et Elisa Fernandez, journaliste police-justice pour BFMTV.com, reçoivent Marc Hecker, chercheur, directeur adjoint de l'Ifri et auteur du livre "Daech au pays des merveilles", publié aux éditions Spinelle.
La musique country est intemporelle. Santé physique. Mode masculine au Québec. Bannir des livres. Dans cet épisode intégral du 5 juin, en entrevue : Paul Daraîche, auteur-compositeur-interprète Dr François Simard, cardiologue à l’Institut de cardiologie de Montréal/Centre ÉPIC & Sophie Tanguay, kinésiologue au Centre ÉPIC de l’Institut de cardiologie de Montréal. Une production QUB Juin 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des attaques à Tombouctou revendiquées par le Jnim et l'élection d'un président conservateur en Pologne. Royaume-Uni : arrivée record de migrants en une seule journée 1 195 migrants sont arrivés samedi au Royaume-Uni à bord de 19 petites embarcations, un record pour une seule journée depuis 2022. Pourquoi les traversées de la Manche continuent d'augmenter malgré les dispositifs mis en place par les gouvernements français et britannique ? Londres évoque la création de centres de retour dans des pays tiers, que sait-on de ce projet ?Avec Louis Chahuneau, journaliste à Infomigrants. Mali : le Jnim intensifie ses attaques dans le nord du pays À Tombouctou, le camp militaire, l'aéroport et plusieurs postes de contrôle ont été ciblés par le Jnim, le Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda. Le groupe jihadiste affirme avoir fait « des dizaines de morts et de blessés », mais l'armée malienne n'a pas encore donné de bilan officiel. Pourquoi est-il si difficile d'obtenir des chiffres clairs ? Quelle stratégie les autorités maliennes envisagent-elles pour renforcer la sécurité dans les zones les plus touchées ?Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Présidentielle en Pologne : un revers pour l'Union européenne ? Le candidat nationaliste et conservateur Karol Nawrocki a remporté l'élection présidentielle polonaise avec 50,89% des suffrages, à l'issue de résultats très serrés face à son rival, le maire de Varsovie, le libéral Rafal Trzaskowski. Pourquoi cette élection suscite-t-elle l'inquiétude de plusieurs pays de l'UE ?Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.
Boxe féminine. Mario Pelchat et les fonctionnaires. Pourboire. Subventions pour influenceurs. Dans cet épisode intégral du 4 juin, en entrevue : Katia Bissonnette, coach de boxe, responsable boxe à Équipe Québec et docteure en psychologie. Éric Duhaime, chef du Parti Conservateur du Québec et candidat dans Arthabaska. Pierre Moreau, président-directeur général du Groupe Restos Plaisirs. Une production QUB Juin 2025 Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
L'offensive terroriste s'est intensifiée ces dernières semaines au Mali. Le 23 mai : attaque du camp militaire de Dioura. Bilan 41 soldats tués. Il y a deux jours à Boulkessi, dans le centre du pays, un autre camp militaire a été la cible d'une attaque terroriste. Selon un communiqué de l'état-major des armées, cité par le site Bamada, « les FAMa, les Forces armées maliennes ont vigoureusement réagi à cette attaque avant de se replier ».Et puis hier matin à Tombouctou, poursuit Bamada, « les forces armées maliennes ont déjoué une tentative d'infiltration des combattants terroristes. L'État-major précise que les terroristes ont été vite mis en déroute par la promptitude des soldats maliens. Le bilan provisoire est de treize assaillants neutralisés, de l'armement, mais aussi des moyens roulants et effets divers récupérés. La situation est sous contrôle et le ratissage est en cours dans toute la ville, rassure la hiérarchie militaire ».Un État « en pleine reconstruction »Alors, « Dioura, Boulkessi, Tombouctou : l'armée malienne sur tous les fronts », s'exclame Sahel Tribune, autre site d'information. « La récente offensive terroriste, loin d'annoncer la défaite, révèle au contraire la dure réalité d'un État en pleine reconstruction, claironne Sahel Tribune. Les FAMa, attaquées sur plusieurs fronts, opposent désormais une riposte mieux structurée, avec l'appui de partenaires stratégiques non-alignés. Dans ce contexte de tumulte, la Transition conduite par le président Assimi Goïta n'entend céder ni un pouce de souveraineté ni un millimètre de terrain. (…) Certes, reconnait Sahel Tribune, des lacunes persistent : retards de renforts, faiblesses de communication tactique, dépendance aux appuis aériens. Mais ces défis sont désormais intégrés dans un programme de réforme militaire globale. (…) Oui, des violations ont été signalées, reconnait encore le site malien. Oui, des bavures sont à documenter. Mais ne nous y trompons pas : le Mali ne mène pas une guerre sale, il mène une guerre juste dans un environnement tordu. Là où les FAMa interviennent, c'est souvent pour libérer des localités entières d'un joug terroriste qui pille, viole, tue et impose sa loi moyenâgeuse ».Le site Mali Actu le reconnait également,« malgré les succès des FAMa, la situation sécuritaire est préoccupante. Un grand nombre d'attaques ciblent les forces armées dans le nord et le centre du Mali. La mobilisation des troupes et le soutien de la population locale sont essentiels pour maintenir la sécurité. (…) La persistance de ces efforts sera essentielle pour instaurer la paix et la stabilité à long terme au Mali ».Insécurité croissante…Voilà pour les médias maliens qui s'appuient sur les communiqués de l'armée et sur la parole officielle. Autre point de vue, celui du site Afrik.com qui décrit une situation beaucoup plus sombre : « au Mali, le groupe djihadiste JNIM, affilié à Al-Qaïda, a intensifié ses attaques contre l'armée et les civils. À Boulkessi et Dioura, des casernes ont été prises, causant des dizaines de morts. Le groupe impose aussi des blocus meurtriers à Diafarabé et Nouh Bozo, provoquant famine et détresse humanitaire. L'armée malienne, jugée lente et désorganisée, peine à réagir, affirme encore Afrik.com. La population, abandonnée, subit de plein fouet l'insécurité croissante et la violence des groupes armés ».Un sommet extraordinaire ?Ledjely en Guinée, fait remarquer que le Niger et le Burkina Faso ont aussi subi récemment des attaques terroristes meurtrières. Et pour ce qui est du Mali : « que les autorités militaires aient réussi ou non à déjouer les assauts contre le camp militaire et l'aéroport de Tombouctou n'est pas l'essentiel. Le véritable problème, c'est que des assaillants aient eu l'audace de lancer de telles offensives. C'est le symptôme d'une menace qui demeure ».Au Mali, mais aussi au Niger et au Burkina, donc,« les pertes humaines, civiles et militaires, se comptent par dizaines chaque semaine. Et après chaque drame, on assiste à un jeu puéril de communiqués entre autorités et groupes armés, chaque camp s'acharnant à revendiquer la victoire ».Et Ledjely d'appeler à la tenue d'un sommet extraordinaire afin de mieux lutter contre le djihadisme dans la bande sahélienne. « Pendant que le Mali, le Burkina Faso et le Niger se démènent comme ils peuvent, le reste du continent semble se croiser les bras, voire détourner le regard. Pourtant, ce danger-là est à la porte de chacun de nous ».
Le Train Grande Vitesse | Michel Jean nommé Chevalier | Urgences et délai | Québécois en finale de la NBA Dans cet épisode intégral du 3 juin, en entrevue : Jean Mercier, professeur associé, Département de science politique à l’Université Laval. Michel Jean, écrivain. Renaud Brossard, vice-président communications à l’Institut économique de Montréal (IEDM). Une production QUB Juin 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Rapport du Comité de sages sur l’identité de genre. Humour. Pauvreté. Hot dog ou hamburger? Dans cet épisode intégral du 2 juin, en entrevue : Alexandra Houle, présidente du Réseau féministe Québécois Russel-Aurore Bouchard, historienne et écrivaine Guy Nantel, humoriste et auteur Audrey Renaud, directrice générale du Regroupement Partage Isabelle Huot, docteure en nutrition Une production QUB Juin 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Baguette de Montréal. Grève en construction. Coupe Longueuil. Élimination des barrières commerciales. Dénatalité milléniale. Dans cet épisode intégral du 30 mai, en entrevue : Yanic Parent, courtier immobilier résidentiel Jean-Philippe Roy, fondateur du mouvement Québec Mulet Gabriel Giguère, analyste senior en politiques publiques à l’IEDM. Une production QUB Mai 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Aide à mourir en France. Touristes québécois aux États-Unis. Chronique Sac de Chips. 2 parents par enfant. Dans cet épisode intégral du 28 mai, en entrevue : Jonathan Marchand, défenseur des droits des personnes handicapées. Nicolle Dufour, représentante de la région du Jersey Cape pour le Canada Une production QUB Mai 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Fin de vie. Abandon d’animaux. Francisation. Le roi Charles. Dans cet épisode intégral du 27 mai, en entrevue : Olivier Teasdale, fils de Jacques Teasdale décédé en juillet 2024 Laurence Massé, directrice générale de la SPCA de Montréal. Tania Longpré, docteure en éducation, enseignante spécialiste en francisation. Une production QUB Mai 2025 Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, Charles Consigny et Flora Ghebali débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
A 10h, ce lundi 26 mai 2025, les GG : Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, Charles Consigny, avocat, et Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, débattent de : Panne électrique dans le Var, du terrorisme anarchiste ?
On paie pour les étoiles Michelin. Les douaniers peuvent fouiller nos téléphones. Attirer les Américains chez nous. Un cerveau en santé via l’alimentation. Dans cet épisode intégral du 26 mai, en entrevue : Marie-Claude Lortie, chroniqueuse et rédactrice en chef au journal Le Droit. Francis Coats, expert en sécurité et enseignant à l’École de technologie supérieure (ETS). Shanny Hallé, directrice représentation et communications et porte-parole officielle de Tourisme Cantons-de-l’Est. Une production QUB Mai 2025 Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
En cette année 2025, le péril jihadiste est en expansion dans les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest, constate l'Institut de recherche stratégique (IRS), qui est basé en Côte d'Ivoire. Les groupes jihadistes redoublent d'inventivité pour exploiter les failles des États et tenter de s'infiltrer dans le nord de pays comme le Bénin et la Côte d'Ivoire, précise l'IRS, qui publie cette semaine trois rapports détaillés sur ce phénomène. Son directeur, Lassina Diarra, est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Plus de 100 personnes tuées en avril par les jihadistes dans le nord-est du Nigeria. 54 soldats tués le 17 avril par les jihadistes dans le nord du Bénin. Est-ce que le péril jihadiste est en expansion dans les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest ?Lassina Diarra : Oui, nous avons noté que, depuis l'arrivée des régimes militaires, la situation sécuritaire se dégrade considérablement. Aujourd'hui, on est dans une situation extrêmement difficile et la situation est inquiétante. Nous voyons effectivement qu'il y a un risque d'effondrement d'un État sahélien, ce qui pourrait avoir des conséquences terribles sur les infrastructures sécuritaires, les politiques de sécurité des États du golfe de Guinée, dont certains commencent à être sous la pression des groupes terroristes.Est-ce à dire qu'il n'y a plus de coopération sécuritaire entre ces trois pays du Sahel et les pays côtiers ?Oui, la coopération est pour l'instant difficile, puisque la Cédéao n'arrive pas à incarner un leadership et l'initiative d'Accra, qui était aussi une réponse africaine face à la menace jihadiste, est totalement en panne actuellement. Il existe aussi des difficultés de coopération entre l'Alliance des États du Sahel, avec le Bénin, et aussi la Côte d'Ivoire. On est par conséquent dans un contexte où la coopération sécuritaire entre les États se trouve dans des situations particulièrement difficiles.Est-ce qu'il y a, au nord du Bénin, le risque que des jihadistes réussissent à établir un sanctuaire, comme il en existe au Burkina Faso ?Selon les statistiques, nous avons vu, de mai 2019 à mai 2025, qu'il y avait eu 808 incidents terroristes au Bénin. Ce qui est problématique actuellement, c'est qu'il y a un processus d'endogénéisation qui est très avancé au Bénin. Vous avez des communautés où vous avez des citoyens béninois qui participent effectivement à des attaques. Et le processus d'endogénéisation s'accommode à une dynamique de sanctuarisation.Le processus d'endogénéisation, cela signifie qu'il y a maintenant des citoyens béninois qui sont devenus jihadistes, c'est ça ?Oui, c'est ce que ça veut dire. Cela veut dire également clairement que la menace cesse d'être exogène, elle devient vraiment endogène.Et quelle est la réponse à ce phénomène ?Il y a la stratégie par le bas qui va consister à travailler significativement avec les communautés, avec les couches sociales et aussi avec une présence effective de l'État en termes d'infrastructures, en termes de sécurité et aussi en termes de justice sociale. Il faut aussi faire monter l'armée en puissance. Je crois bien qu'ils sont dans ces processus-là. Puis, il faut discuter avec le Burkina Faso et le Niger.Y a-t-il le même risque d'endogénéisation, c'est-à-dire d'enracinement, du terrorisme dans le nord de la Côte d'Ivoire ?Nous n'avons pas encore observé cela parce que les attaques que la Côte d'Ivoire a connues, quand on les analyse effectivement, c'était un objectif d'endogénéisation. Mais la capacité réactionnelle des forces ivoiriennes, et aussi du gouvernement ivoirien, alliant la sécurité opérationnelle aussi à la question sociale, a permis effectivement de mettre la Côte d'Ivoire à l'abri de ces phénomènes.Dans le rapport que vous avez publié cette semaine, vous écrivez que les groupes terroristes font preuve d'inventivité aux frontières.Ce que nous avons remarqué, c'est que les groupes terroristes s'adaptent et exploitent toutes les vulnérabilités. Des éléments des Forces de défense et de sécurité rackettent parfois des populations parce que celles-ci ne sont pas dans des situations totalement régulières. On peut prendre l'exemple des motos. Certaines populations ne disposent pas de papiers pour une moto. C'est ce qu'on appelle le contrat d'arrangement en quelque sorte. C'est ce que nous avons vu.Et en quoi ce racket de la part de certains agents facilite la propagande des jihadistes ?C'est à plusieurs niveaux. Premier niveau, cela coupe le service de renseignement, qui pourrait récolter des informations auprès de la population. celle-ci se trouve un peu dans des situations hésitantes à collaborer avec les Forces de défense et de sécurité. Pourtant, dans ce type de guerre, la collaboration est vraiment recommandée.Deuxième niveau, il y a des populations qui peuvent se sentir stigmatisées. Il y a donc un repli que les groupes terroristes peuvent éventuellement instrumentaliser.Il faut par conséquent une vraie stratégie contre l'infiltration du nord de la Côte d'Ivoire par ces groupes jihadistes ?Oui, je crois bien que la stratégie ivoirienne existe déjà. Ce qui serait intéressant, c'est de la réactualiser, de la réinterroger chaque fois que l'on constate l'évolution de la menace et la capacité des groupes à s'adapter.
Cartes de crédit municipales. Dépenses revanches des ménages. Aimer la monarchie. Dans cet épisode intégral du 23 mai, en entrevue : Sarah-Maude Lefebvre, journaliste au Bureau d’Enquête de Québecor. Fabien Major, planificateur et chroniqueur financier. Thomas Morin-Cabana, président de la Société de la couronne du Canada. Une production QUB Mai 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Vincent Hervouët analyse la position de la France dans le conflit à Gaza. Il souligne que le ministre des Affaires étrangères a dénoncé la situation à Gaza, qualifiant la bande de "cimetière". Cependant, Vincent Hervouët critique cette prise de position, estimant qu'elle est applaudie par le Hamas, considéré comme une organisation terroriste. Il met en avant les contradictions du gouvernement français, qui partage selon lui la rhétorique du Hamas sur le droit international. L'épisode explore les enjeux géopolitiques et diplomatiques de ce conflit complexe au Moyen-Orient.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hydro-Québec verse 40 M$ en primes malgré des pertes, alors que Radio-Canada coupe les siennes. Avec Nicolas Gagnon, elle dénonce un scandale de gestion publique. Puis, Daniel Vézina célèbre l’étoile Michelin du Laurie Raphaël : « On pleurait… 34 ans d’efforts! » En finances, Stéphane Desjardins met en garde contre le fisc sur Marketplace. Et Rémi Villemure tranche net : « Les seuls qui aiment les graffitis, c’est ceux qui les font! » Une émission entre colère, fierté et gros bon sens. Une production QUB Mai 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Depuis 2021, l'armée ougandaise a noué un partenariat avec la fondation Bridgeway. En plus des opérations militaires menées contre le groupe islamiste ADF, la fondation a mis en place un programme de réinsertion et de déradicalisation à destination de leurs anciens membres. Pour la première fois, en mars, les équipes ont ouvert leurs portes à RFI. Florence Morice a passé une semaine à l'intérieur du centre. Grand Reportage. En 2017, le groupe islamiste d'origine ougandaise ADF (Forces démocratiques alliées) a prêté allégeance à l'organisation État islamique. En mars 2025, Florence Morice, journaliste au service Afrique de RFI, a pu passer une semaine dans un centre de déradicalisation et de réinsertion d'anciens membres de ce groupe armé, l'un des plus mystérieux et meurtriers de l'est de la RDC. C'est la première fois que ce centre, géré par la fondation américaine Bridgeway et l'armée ougandaise, ouvre ses portes à une journaliste.Les témoignages exclusifs recueillis éclairent de l'intérieur le processus qui a conduit les ADF à s'allier à l'EI et ses conséquences. Un ancien commandant ADF, aujourd'hui repenti, témoigne. Il était aux premières loges de ce processus d'allégeance : « Quand le groupe a rejoint l'État islamique, les règles ont changé. Musa Seka Baluku [leader des ADF, NLDR] a commencé à faire référence à un homme qui lui donnait des instructions. Chaque commandant devait mener un certain nombre de raids, tuer des civils... Et ramener des photos, pour les envoyer comme preuve du travail accompli. »Contrer l'idéologie radicale propagée par les ADF n'est pas chose aisée. Notre deuxième Grand Reportage y est consacré. Pour justifier le recours à cette violence extrême, les ADF s'appuient sur une interprétation réductrice, déformée du Coran. Très peu en sortent indemnes, même lorsqu'ils ont été recrutés par la ruse… ou forcés. Issa, un jeune homme endoctriné dans son village aujourd'hui repenti, déplore : « Je me sens mal d'avoir été trompé et je me sens très mal quand je pense à ce qu'on a fait : avoir versé le sang de personnes innocentes. Pendant 6 ans, on m'a berné avec une vision fausse de ce qu'est le jihad. »
C'est l'un des groupes armés les plus meurtriers et les plus mystérieux de l'est de la RDC. Leur nom : les ADF, acronyme anglais désignant les Forces démocratiques alliées. Fondé il y a 30 ans par des Ougandais, le groupe se présente aujourd'hui comme la branche de l'État islamique en Afrique centrale, depuis que son chef a prêté allégeance au groupe terroriste en 2017. Nous nous sommes rendus à Kampala dans un centre de déradicalisation pour anciens combattants. Un centre qui a ouvert sa porte à un.e journaliste pour la première fois. « Qui se cache derrière le groupe État islamique en Afrique centrale », un Grand reportage de Florence Morice.
La fête des Mères d’un rockeur. Repenser le mariage. Grève des élèves pour leur cell. Dans cet épisode intégral du 8 mai, en entrevue : Éric Lapointe et sa mère Doris Lapointe Anne-Marie Barbeau-Pelletier et Marie-Ève Pichette-Myre, co fondatrices de Label Mariage Une production QUB Mai 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Joëlle Dago-Serry et Charles Consigny débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur les tensions sino-japonaises et le meurtre d'un jeune Malien dans une mosquée en France. Afrique du Sud : des victimes de l'apartheid attendent toujours justice Face à la pression de victimes de l'apartheid, le président Cyril Ramaphosa a ordonné la création d'une commission chargée de vérifier si les gouvernements qui se sont succédé ces 30 dernières années ont bloqué les poursuites contre des suspects accusés de crimes commis avant 1994. Comment une telle enquête sera-t-elle menée plus trois décennies après la fin de l'apartheid ? Qu'attendent les familles des victimes ?Avec Claire Bargelès, correspondante de RFI à Johannesburg. Japon/Chine : tensions dans les airs sur fond de différend territorial Les tensions se sont ravivées entre le Japon et la Chine autour des cinq ilots dénommés Senkaju par les Japonais et Diaoyu par les Chinois. Les deux pays s'accusent mutuellement d'intrusion dans leur espace aérien, au-dessus de ces îles. Pourquoi cet archipel est-il source de conflit ? Quelles peuvent être les conséquences de la dégradation brutale des relations ?Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. France : que sait-on du meurtrier d'Aboubacar Cissé ? Plus de 10 jours après l'assassinat islamophobe d'Aboubacar Cissé, malien de 22 ans, tué de 57 coups de couteau alors qu'il priait dans une mosquée dans le sud de la France, que sait-on du profil et des motivations du meurtrier présumé ? Pourquoi le Parquet national antiterroriste ne s'est toujours pas saisi de l'affaire comme le réclame la famille de la victime ?Avec Haoues Seniguer, maître de conférences HDR en science politique à Sciences Po Lyon, chercheur au laboratoire Triangle.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du placement en détention d'Ismaël Boudjekada.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hot dogs. Sexualisation des jeunes filles. Réformes des pourboires. Dans cet épisode intégral du 6 mai, en entrevue : Mathieu Dufour (Math Duff), humoriste et animateur Thierry Daraize, consultant en gastronomie et alimentation Florence Brouillard, experte en image publique et PDG de Brouillard Communication Une production QUB Mai 2025 Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du placement en détention d'Ismaël Boudjekada.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Des jeunes mineurs et majeurs ont été placés en garde à vue pour une agression sur un conseiller municipal qui tentait d'arrêter un rodéo sauvage dans une commune de Gironde, un phénomène qui touche désormais de nombreux territoires.Le président Emmanuel Macron recevra demain à l'Élysée Ahmed Al-Shara, un ancien djihadiste affilié à Al-Qaïda et à l'État islamique, suscitant de vives critiques de l'opposition.Malgré l'annonce d'une grève à la SNCF pour le pont du 8 mai, la direction assure que 9 trains sur 10 circuleront normalement sur les lignes Intercités et TGV.Les patrons de Renault et Stellantis tirent la sonnette d'alarme sur les réglementations européennes qui font exploser les prix des voitures, notamment les petits modèles.À Rome, les tailleurs s'activent pour confectionner la soutane et la calotte blanche du futur pape qui sera élu dans les prochaines heures.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Journaliste, écrivain, auteur de nombreux livres d'histoire, Jean Sévillia, notre invité, a écrit en 2000, un essai au titre décapant : Le terrorisme intellectuel. Une nouvelle édition du livre vient de sortir, enrichie de nouveaux chapitres. Il a pour titre : Les habits neufs du terrorisme intellectuel de 1945 à nos jours. Il est publié chez Perrin. Il en est question dans ce nouveau numéro du magazine Idées présenté par Pierre-Édouard Deldique. « Terrorisme intellectuel : la formule frappe fort. C'est la bonne », écrit dans la préface l'essayiste Mathieu Block-Côté. Il est vrai que le constat de Jean Sévillia est accablant. Il montre à ceux qui ne le sauraient pas encore que les beaux esprits peuvent divaguer et lourdement se tromper tout en exerçant sur d'autres, une influence néfaste. Au fait qu'appelle-t-on terrorisme intellectuel ? C'est, dit l'auteur, « une entreprise d'intimidation et de dissimulation : son but est d'empêcher de dire ce que l'on voit et, comme Péguy l'avait bien compris, de voir ce que l'on voit ». Ne pas voir ce que l'on devrait voir : les exemples sont nombreux chez les intellectuels fascinés par le stalinisme notamment.Jean Sévillia dénonce notamment un débat biaisé dans le dossier de la décolonisation ou de l'immigration. Il pointe d'autres exemples de déformation de la réalité selon lui. Ses propos ne plairont pas à tout le monde.« Le terrorisme intellectuel a une histoire ». Notre invité en retrace les grandes étapes dans le magazine jusqu'au wokisme qu'il dénonce avec vigueur.Ne pas voir ce que l'on devrait voir, la faute à un aveuglement : « La vérité que certains ne voient pas ou refusent de voir est que la France, politiquement partagée, comme toute démocratie, entre des courants d'opinion différents, souffre d'une hémiplégie idéologique puisque ses élites culturelles, celles qui influencent et façonnent la société dans ses profondeurs ne reflètent pas la répartition du champ politique. » Le débat est ouvert.Cette critique s'adresse particulièrement aux médias publics.Idées sur RFI, émission pluraliste s'il en est, a eu en tout cas le plaisir de l'inviter. Ce livre nourrit en tout cas le débat intellectuel auquel nous sommes attachés.De fait, il faut voir ce que l'on voit.Jean Sévillia, Les habits neufs du terrorisme intellectuel de 1945 à nos jours, un livre publié chez Perrin.On lira aussi avec profit : Pourquoi les intellectuels se trompent de Samuel Fitoussi, aux éditions de l'Observatoire.Programmation musicale :Laurent de Wilde – Good Cop Bad CopLaurent de Wilde – Moronoxy.
Moins dépenser à l’épicerie. Trois parents, c’est légal! Civisme à l’école. Les vieux plus heureux que les jeunes. Dans cet épisode intégral du 2 mai, en entrevue : Jean-François Gagné Bérubé, fondateur de Glouton.app et chroniqueur au Journal de Montréal / Journal de Québec. Laurence Godin-Tremblay, doctorante en philosophie et mère de trois enfants. Nancy Doyon, éducatrice spécialisée et coach familiale à sosnancy.com Une production QUB Mai 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Depuis l'attentat qui a fait 26 morts dans le Cachemire Indien le 22 avril, la tension entre l'Inde et le Pakistan est à son comble. Après l'escalade diplomatique, les deux pays sont au bord de l'affrontement militaire. Les Cachemiriens, eux, font les frais de cet affrontement. Des maisons sont rasées et des familles déchirées au nom de la lutte contre le terrorisme et le Pakistan. Un silence lourd règne à Pulwama, au sud du Cachemire. Le 26 avril, les forces de sécurité indiennes sont intervenues dans ce village, où un habitant est soupçonné d'être lié à l'attentat. De nombreuses maisons y ont été dynamitées et depuis leurs occupants vivent dans les ruines. « L'armée est arrivée ici à sept heures du matin. Ils nous ont demandé d'évacuer la maison et nous ont conduits à la mosquée. Ils nous ont laissés partir à midi et lorsque nous sommes revenus les maisons étaient en ruine. S'il y avait un militant impliqué, pourquoi s'en prendre à tous les voisins ? », se demande Abdul Rashid. L'homme de 68 ans a tout perdu lors de cette opération de représailles indiscriminée, une méthode courante en Inde, bien qu'en dehors de tout cadre légal. « Ils ont fait exploser notre maison. C'était énorme, même la mosquée tremblait. On a eu très peur, certains habitants se sont évanouis. Il a fallu de l'eau pour les ranimer. Ils se sont tous mis à pleurer », se souvient-il.Depuis que l'Inde a désigné le Pakistan comme responsable de la tuerie du 22 avril, beaucoup d'Indiens jugent que la priorité est de punir leur voisin. Les Cachemiriens, eux, voient revenir dans l'indifférence leur pire cauchemar : être pris entre les feux des exactions des groupes militants et de la répression de l'armée indienne. « Le mariage de mon frère était prévu dans dix jours, mais ils ont tout détruit. On nous a juste ordonné de quitter la maison. S'ils nous avaient prévenus, on aurait peut-être pu sauver certaines choses. Ils transforment cet endroit en Palestine. C'est une injustice totale », se désole Haseena, mère de famille de 42 ans.Dans l'escalade des sanctions, les deux pays ont décidé du renvoi mutuel de leurs ressortissants. Bien que rares, les familles mixtes Indo-Pakistanais se retrouvent aujourd'hui écartelées. « J'étais sorti pour mon travail et j'ai reçu un appel de ma famille. Ils avaient reçu une notification de la police demandant à ma femme et mes deux filles de quitter le pays », raconte Bachir. Il est Pakistanais et vit dans le Cachemire Indien. Avec sa femme, ils ont trois enfants dont deux sont nés au Pakistan et l'un en Inde. Bachir et sa famille refusent d'être séparés et sont depuis terrés chez eux dans l'angoisse. « Cette séparation est insupportable. Qu'ils nous tuent, ce serait mieux, ce serait fini. Comment peuvent-ils séparer un fils de 10 ans de sa mère ? Que va devenir mon fils tout seul en Inde ? », s'inquiète-t-il. L'embrasement renforce la suspicion contre les musulmans indiens, soupçonnés de sympathie avec la cause indépendantiste du Cachemire, le seul État à majorité musulmane du pays. De nombreux cas de harcèlement par la police ou des groupes extrémistes hindous sont signalés. À lire aussi«Les habitants stockent des vivres»: les Cachemiriens se préparent à un potentiel conflit entre l'Inde et le Pakistan À écouter aussiDécryptage: Inde et Pakistan, un regain de tensions particulièrement inquiétant
Combien ça prend pour vivre dignement au Québec? Melanchon et les élections. Humour noir et racisme. Rages de sucre. Dans cet épisode intégral du 30 avril, en entrevue : Eve-Lyne Couturier, chercheuse à l’IRIS et autrice de l’étude sur le Revenu viable 2025. Claude André, enseignant en science politique et auteur Murielle Chatelier, présidente de l’Association des Québécois unis contre le racialisme. Une production QUB Avril 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Un homme généreux pour les prostates. Le risque de voter masqué. Retour d’une chanteuse iconique. Tragédie de la garderie à Laval. L’humour ethnique. Dans cet épisode intégral du 29 avril, en entrevue : Mathieu Allaire, qui remporte la pancarte Demidov grâce à son don à Procure Francis Coats, expert en sécurité et enseignant à l’École de technologie supérieure (ETS). Marie-Chantal Toupin, chanteuse Me François-David Bernier, analyste judiciaire. Une production QUB Avril 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Jamais le Bénin n'avait connu d'attaque terroriste aussi meurtrière. 54 militaires tués dans le nord du pays. «Tôt ou tard, nous viendrons à bout de ces criminels», affirme le gouvernement. Quelle doit être la riposte ? Comment relancer la coopération avec les pays voisins ?
Après le nord et le centre du Mali, c'est l'ouest de ce pays qui est à présent sous la menace des jihadistes du Jnim. Et plus précisément la zone des trois frontières du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal. C'est le constat que fait le Timbuktu Institute, dans un rapport qu'il publie ce lundi 28 avril. Dans son enquête, l'institut de recherches révèle aussi que ces jihadistes essaient de s'infiltrer dans l'est du Sénégal. Par quelles méthodes ? Bakary Sambe est le directeur régional du Timbuktu Institute. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi dites-vous que les jihadistes du Jnim sont dans une stratégie d'encerclement de Bamako ? Bakary Sambe : Oui, on le voit parce que le Jnim est dans une logique d'augmentation exponentielle des attaques violentes dans la région de Kayes, qui n'est pas n'importe quelle région, qui est la région qui relie Bamako au Sénégal avec les routes d'approvisionnement reliant le Mali au port de Dakar, qui est crucial dans l'économie et dans l'approvisionnement de Bamako et du Mali de manière générale. Et le Jnim a multiplié par sept ses actions violentes entre 2021 et 2024 dans la région de Kayes, en ciblant les forces de sécurité, en s'attaquant aux convois sur les axes routiers vers Bamako et aussi aujourd'hui avec des attaques qui se multiplient aux environs de Bamako. Sans oublier ce qui s'est passé en 2022 avec l'attaque spectaculaire dans le camp de Kati.Et bien sûr en septembre 2024, l'attaque sur l'aéroport de Bamako... Y a-t-il eu depuis le début de l'année des attaques ou des embuscades meurtrières contre l'armée malienne dans la région de Kayes, dans l'ouest du Mali ? Il y a eu beaucoup d'escarmouches çà et là, mais l'une des attaques les plus remarquées a été celle de Melgué, qui est à 35 kilomètres de la frontière sénégalaise et de la ville de Bakel, le 8 février dernier, avec trois morts. Ce qui montre que le Jnim s'installe de plus en plus. Et en plus du contrôle des axes routiers, le Jnim essaye de désorganiser l'approvisionnement de Bamako, notamment dans des localités qui mènent sur cet axe de Kayes, et dans la forêt de Baoulé. Et le Jnim a revendiqué, comme vous le savez récemment, l'enlèvement du calife Thierno Hady Tall en décembre 2024 à Nioro du Sahel, ce qui montre une volonté d'imposer aujourd'hui son autorité idéologique et de délégitimer non seulement les autorités politiques, mais aussi les chefs traditionnels.Dans votre rapport, vous vous intéressez aussi aux tentatives d'infiltration des jihadistes du Jnim dans l'est du Sénégal, notamment autour de Bakel. Mais là, ils s'opposent aux chefs religieux et à leurs puissantes confréries. Est-ce que les jihadistes ne se heurtent pas dans ce cas à un mur religieux infranchissable ? Justement, dans cette région de l'est du Sénégal, le principal élément de résilience idéologique, à savoir la présence des confréries soufies, est moindre. La spécificité socio-religieuse de l'est du Sénégal est que les confréries soufies, comme la Tijaniyya et la Mouridiyya, qui sont considérées comme le principal élément de résilience idéologique par rapport à l'extrémisme, ne sont pas assez présentes dans cette zone. Cette zone est dominée par la présence d'un islam salafiste de plus en plus renforcé par les réseaux de la migration, avec des populations qui sont parties en Europe et qui ont eu des contacts avec les milieux salafistes et qui construisent justement des mosquées salafistes pour contrecarrer l'islam traditionnel et délégitimer les chefs religieux locaux, par rapport justement à leur position peu claire sur l'esclavage par ascendance dans la région de Bakel précisément.Et est-ce qu'au Sénégal les jihadistes du Jnim essayent de jouer les castes dites inférieures contre les castes dites supérieures ? Il est clair que le Jnim, à travers cette révolte de certaines castes dites inférieures, il est clair que les éléments du Jnim pourraient s'appuyer sur ce clivage pour se présenter comme des protecteurs des communautés, mais aussi comme une forme de théologie de libération basée sur le salafisme. Contrairement à l'islam traditionnel qui n'a pas été assez incisif dans sa condamnation du système de castes et de l'esclavage par ascendance.Alors vous rappelez cette petite phrase du Premier ministre Ousmane Sonko, c'était lors de la campagne des législatives, en novembre 2024. Il disait « Vous connaissez la situation dans la sous-région. Aujourd'hui, la priorité, c'est l'est du Sénégal ». Quelle est à vos yeux la stratégie que doit adopter l'État sénégalais pour faire face à la menace jihadiste ? Je pense que l'État sénégalais devrait renforcer davantage la présence des forces de sécurité dans les régions frontalières en construisant davantage de bases autour de la rivière de Falémé.La rivière qui fait frontière entre le Mali et le Sénégal…La rivière qui fait frontière. Mais aussi en parlant aux populations, parce qu'on se rend compte que les populations ne sont pas conscientes de la présence de la menace. Il faudrait aussi naturellement renforcer la coopération transfrontalière avec le Mali et la Mauritanie, ce qui est entamé avec les visites récentes des élites militaires sénégalaises en terre malienne. Mais aussi, je crois que le gouvernement ne doit pas oublier les campagnes de sensibilisation auprès des chefs communautaires. Parce que justement, cette jeunesse sénégalaise, qui développe une forme de résilience par rapport aux groupes extrémistes, est toujours dans cette double quête. Il y a la quête de sens que pourrait remplir les confréries soufies. Et il y a la quête de chance qui pourraient être des opportunités économiques, le développement de l'entrepreneuriat et le développement des politiques favorisant l'emploi des jeunes.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce ne sont pas huit soldats, comme annoncé initialement, mais 54 qui ont été tués jeudi dernier lors de la double attaque terroriste survenue au Point triple et à Koudou dans le nord du Bénin.« 54 soldats béninois qui ont fait le sacrifice suprême », soupire le site d'information béninois Banouto dans ce « département de l'Alibori, une zone de savane et de forêts située à la convergence des frontières du Bénin avec le Burkina Faso et le Niger ».C'est « le gouvernement béninois, par la voix de son porte-parole, Wilfried Léandre Houngbédji » qui a annoncé ce bilan hier, pointe La Nouvelle Tribune à Cotonou. Le porte-parole qui a souligné « le manque de coopération des pays voisins, notamment dans le cadre d'une stratégie régionale de lutte contre le terrorisme. Le Nord-Bénin fait face depuis plusieurs années, rappelle le journal, à une série d'attaques venues du Burkina Faso et du Niger, territoires où sévissent des groupes armés affiliés à l'organisation État islamique ou à al-Qaïda. Pour contenir cette menace, le gouvernement béninois avait lancé dès janvier 2022 l'opération Mirador, mobilisant près de 3000 soldats. Un recrutement de 5000 militaires supplémentaires avait suivi afin de renforcer la sécurité dans les zones exposées. Déjà, début janvier, rappelle encore La Nouvelle Tribune, 28 soldats béninois avaient été tués au niveau du Triple point, dans une embuscade revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, coalition liée à al-Qaïda ».Plus de coopération avec les pays de l'AES !« À en croire le porte-parole du gouvernement béninois, souligne Ledjely en Guinée, les attaques terroristes de la semaine dernière, sont donc la conséquence de la défaillance dont se rendraient coupables les voisins que sont le Burkina Faso et le Niger. Une mise en cause que les autorités de ces pays pourraient ne pas apprécier, pointe le site guinéen. D'autant qu'avec le Bénin, les relations ne sont pas les meilleures depuis un certain temps. Il n'empêche qu'il est de notoriété publique que le Burkina Faso et le Niger sont plutôt à la peine dans leur lutte contre le péril sécuritaire. Et pour le bien de tous, affirme encore Ledjely, il faudra qu'au-delà des querelles et des divergences, les parties trouvent le moyen de travailler ensemble (…). Dans l'absolu, personne ne demande que les pays de l'AES reviennent dans l'espace Cédéao. Mais si les contacts sont totalement rompus et que des espaces d'échanges et de collaboration ne sont pas instaurés, les criminels et autres bandits qui écument la région ne pourront qu'en profiter ».Crispation en Côte d'Ivoire…À la Une également, la tension politique qui s'accroit en Côte d'Ivoire…« Hier, relève le site Presse Côte d'Ivoire, « les groupes parlementaires du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA) et du Parti des peuples africains (PPA-CI) ont quitté l'hémicycle avant l'ouverture des travaux de la session plénière. Ce boycott marque leur ferme opposition à l'exclusion de leurs leaders respectifs, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo, de la liste électorale en vue de la prochaine présidentielle. (…) Les députés des deux principales formations d'opposition ont voulu envoyer un message fort aux autorités électorales et judiciaires. Leur boycott vise à dénoncer ce qu'ils considèrent comme une manœuvre destinée à écarter deux figures majeures de la scène politique ivoirienne ».Commentaire du site Afrik.com : pour ce qui concerne l'exclusion de Tidjane Thiam pour cause de nationalité douteuse, « le parallèle avec 2010 est troublant. À l'époque, rappelle le site, le camp de Gbagbo avait usé de tous les leviers pour remettre en question la légitimité de Ouattara, accusé de ne pas être pleinement Ivoirien, en s'appuyant sur une interprétation douteuse du concept de nationalité. Aujourd'hui, relève Afrik.com, c'est ce même Ouattara, par le biais d'un appareil judiciaire qui lui est acquis, qui reproduit une mécanique semblable pour écarter un rival redoutable. Ironie de l'histoire ou stratégie cynique ? À chacun d'en juger ».En tout cas, conséquence de ces évictions, conclut Jeune Afrique, « pour le parti au pouvoir, le RHDP, qui devait tenir son congrès le 18 mai avant de le reporter au mois de juin, la voie semble désormais largement dégagée pour un quatrième mandat d'Alassane Ouattara, qui n'a toujours pas fait part de ses intentions. Si le scénario reste celui-ci, le RHDP avancera en roue libre. La vraie bataille se jouera peut-être en 2030 ».