intentional violence for political purposes
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Invitée : Linda Kebbab, policière et secrétaire nationale du syndicat UN1TÉ PoliceHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, nous recevons Bartjan Wegter, coordinateur de l'UE pour la lutte contre le terrorisme. Dix ans après les attentats qui ont frappé la France, il détaille les mesures mises en place en Europe pour contrer le terrorisme et alerte sur un risque d'attaque toujours élevé.
Au Mali, le blocus imposé par les jihadistes du Jnim se poursuit. Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans lié à Al-Qaïda a annoncé, mardi 18 novembre, un durcissement de l'embargo décrété sur les importations de carburant. Faux communiqués, images sorties de leur contexte, cette crise sécuritaire est particulièrement propice à la désinformation sur les réseaux sociaux. Personne n'échappe à ce flot de désinformation, à commencer par les Forces armées maliennes (Famas). À en croire un communiqué mensonger diffusé cette semaine, les Famas auraient décidé de procéder à « l'instauration du recrutement militaire obligatoire ». Il y est écrit, à tort, que la mesure devrait entrer en vigueur le 1er décembre prochain, et concerner « tous les citoyens maliens âgés de 18 à 45 ans ». Vérification faite, ce communiqué est faux sur le fond, mais aussi sur la forme. En réalité, l'état-major général des Armées n'a jamais publié un tel document. Nous avons consulté l'ensemble des canaux de diffusion officiels liés aux Famas et ce communiqué est introuvable. On note aussi une erreur dès le début du texte avec une lettre en minuscule et non en majuscule comme le veut la règle. Face à la viralité de cette infox, l'armée malienne a publié un démenti, appelant à éviter de relayer ce type de contenus. Le fléau des faux communiqués Ce n'est pas le seul faux communiqué qui circule actuellement au Mali. En effet, nous avons également identifié un autre document mensonger, attribué cette fois au ministère de l'Administration et de la décentralisation. Alors que plusieurs pays ont appelé leurs ressortissants à quitter le Mali ces dernières semaines, ce communiqué affirme que les autorités maliennes auraient, en représailles, mis en place une mesure d'interdiction de territoire à l'encontre de ces ressortissants. Là encore, tout est faux. On remarque déjà plusieurs erreurs au niveau de la charte graphique. Le texte est bizarrement centré au milieu de la page, il n'est pas justifié, comme dans les documents officiels. Il y a aussi des fautes de syntaxe avec des mots manquants. L'élément le plus important, c'est le numéro 78 attribué à ce communiqué. Lorsque l'on cherche le communiqué n°78 sur le site officiel du ministère malien de l'Administration et de la décentralisation, on trouve un communiqué bien différent. Il y est question du glissement de terrain mortel survenu en Guinée, à Manéah et non des ressortissants occidentaux présents au Mali. Des terroristes du Jnim déposent les armes ? Des infox ciblent également les jihadistes du Jnim. Ces derniers jours, plusieurs comptes affirment, à tort, que « 234 terroristes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans se seraient rendus à l'armée malienne ». Leur infox repose sur une série de photos où l'on voit des terroristes alignés devant leur moto. Dans les faits, ces images proviennent d'une vidéo de propagande montrant des membres du Jnim priant avant l'attaque d'un village dans le sud du Mali. La capture de 234 combattants jihadistes n'est donc pas réelle. L'armée malienne elle-même n'a jamais communiqué sur un tel événement.
Benoit Dutrizac tranche : il est grand temps de vendre le CH de Montréal | Une étude australienne stipule qu’on devrait demander le consentement à nos bébés | Connaissez-vous la compétition Ink Master? | Victimes des poids lourds : le calvaire de perdre un proche à cause de la négligence d’un camionneur | Demandes d’asile: le Syndicat des douanes et de l’immigration est inquiet Dans cet épisode intégral du 21 novembre, en entrevue : Marie-Claude Roy, présidente de l’Association des pédiatres du Québec. Luka Lajoie, artiste tatoueur participant à Ink Master. Michel Caluori, père d’une des sœurs jumelles décédée dans une collision avec un poids lourd en 2022. Pierre Paul-Hus, lieutenant politique pour le Québec du Parti conservateur du Canada. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Les fameux brownies… ce n’est pas légal, point final ! | Devrions-nous abolir la TVQ sur la nourriture pour animaux? | Bordel à l’ARC : un calvaire autant pour les contribuables que pour les comptables | Une dépouille transportée indignement : la Corporation des thanatologues interpelle la Sécurité publique | Les furies : la réalisatrice vous invite à venir rencontrer l’équipe Dans cet épisode intégral du 21 novembre, en entrevue : Claudie Daniel, propriétaire de deux refuges en Estrie. Richard Généreux, avocat fiscaliste. Annie St-Pierre, directrice générale de la Corporation des thanatologues. Lyne, comptable. Andy St-André, journaliste TVA Nouvelles. Mélanie Charbonneau, réalisatrice. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Après le meurtre du frère d'Amine Kessaci, militant de la lutte contre le narcotrafic, les autorités estiment qu'un point bascule a été franchi. L'Etat tente de faire face à la menace du narcobanditisme avec la mise en place en janvier du Parquet National Anticriminalité Organisée. Tiendra-t-il ses promesses ? La polémique enfle après les propos du chef d'état-major des armées qui déclare qu'il « faut accepter de perdre nos enfants » en cas de guerre.
durée : 00:25:24 - 8h30 franceinfo - Philippe-Henry Honegger, avocat pénaliste, et Frédéric Ploquin, spécialiste du narcobanditisme, étaient les invités du 8h30 franceinfo Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Parti québécois va devoir changer de ton s’il veulent faire l’indépendance… | Le Québec, ce n’est PAS LA PALESTINE !!!! POINT FINAL !!!! | Un nouveau mandat pour Aref Salem | Rabais du Black Friday: peut-être pas tant des rabais que ça, finalement… Dans cet épisode intégral du 20 novembre, en entrevue : Jean Touchette, directeur général d’Info-Crime Montréal. Aref Salem, vice-président du comité exécutif et président du conseil d'administration de la Société de transport de Montréal. Frédéric Perron, rédacteur en chef chez Protégez-vous. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Crise au Parti libéral du Québec: Pablo Rodriguez ne savait rien, et Marwah Rizqy s’est fait envoyer une mise en demeure pour le congédiement de Mme Hince | Vol de données Desjardins: des fraudeurs ont été en mesure de voler des millions de dollars | Les Québécois sont de plus en plus anxieux financièrement | Dindons sauvages: un agriculteur vit l’enfer et se fait interdire d’agir Dans cet épisode intégral du 20 novembre, en entrevue : Samuel Poulin, ministre délégué à l’Économie et aux Petites et Moyennes Entreprises. Steve Waterhouse, conférencier et consultant en cybersécurité. Caroline Champagne, présidente-directrice générale de l’Institut de planification financière. Guy Sabourin, producteur agricole à Saint-André-Avellin. Louis Champagne, acteur. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Pour débuter l'émission de ce mercredi 19 novembre 2025, les GG : Laura Warton Martinez, sophrologue, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", et Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, débattent du sujet du jour : Terrorisme et narcotrafic : même combat ?
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "Narcotrafic, Kessaci : "Mon frère est mort pour rien"", et "Terrorisme et narcotrafic : même combat ?" ; avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".
C'est un véritable cri d'alarme qu'a lancé hier le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres : « il est absolument essentiel que, malgré les divergences, nous construisions une plateforme de coopération entre les services de renseignement et de sécurité » des pays du Sahel, a-t-il affirmé. Des propos relayés par Le Monde Afrique. « Antonio Guterres a appelé à l'union, sur ce sujet, entre les pays de la Cédéao, ceux de l'Alliance des États du Sahel, formée par les juntes souverainistes au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ainsi que la Mauritanie, le Tchad et l'Algérie ». Il faut dire, poursuit Le Monde Afrique, que « le nombre d'attaques jihadistes au Sahel a explosé en six ans, passant de 1900 en 2019, principalement concentrées à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, à plus de 5500 en 2024 et 3800 avant le 10 octobre de cette année, sur une zone désormais grande comme deux fois l'Espagne. Ces attaques ont fait près de 80 000 morts ». Ces chiffres, précise le journal, émanent d'une compilation effectuée par l'Agence France Presse basée sur les données de l'organisation ACLED, une ONG américaine spécialisée dans la fourniture de données et d'analyses sur les conflits partout dans le monde. Blocus Outre les attaques contre des civils et contre l'armée, le Mali est confronté depuis début septembre à un blocus sur le carburant imposé par les groupes jihadistes. Depuis, Bamako est asphyxiée en raison des pénuries d'essence. « Jamais, constate Jeune Afrique, la capitale malienne n'avait subi pareille pression depuis le déclenchement de la guerre, en 2012, lorsque les insurgés, s'emparant de Kidal, Ménaka, Tombouctou et Gao, menaçaient de descendre jusqu'à Bamako. S'il est peu probable que la ville tombe à court terme, en dépit de l'emballement médiatique qui a suivi les alertes d'ambassades occidentales qui ont appelé leurs ressortissants à "quitter immédiatement" le pays fin octobre, la situation de ces dernières semaines, pointe Jeune Afrique, n'en reste pas moins d'une gravité inédite. Face aux métastases jihadistes, qui atteignent désormais des régions jusqu'alors relativement épargnées par le conflit, Sikasso, Kayes ou Bamako ne peuvent plus ignorer l'ampleur de la dégradation sécuritaire ». Des « récits alarmistes » Sur place à Bamako, les médias proches du pouvoir minimisent la situation… « Aujourd'hui, alors que le Mali affirme sa souveraineté et redéfinit ses partenariats sécuritaires, des récits alarmistes ressurgissent, s'exclame ainsi Mali Tribune. Ils visent à semer le doute sur la capacité du pays à se gouverner et à assurer sa propre sécurité. Pour les autorités maliennes, il s'agit d'une véritable guerre psychologique, destinée à affaiblir la cohésion nationale et à préparer l'opinion internationale à une nouvelle forme d'ingérence ». Fousseynou Ouattara, vice-président de la Commission Défense du Conseil National de Transition, interrogé par Africa Radio, va plus loin : il rejette catégoriquement les affirmations d'un affaiblissement de l'État face aux jihadistes du Jnim. Il assure que Bamako est sécurisée, que les blocus de carburant relèvent d'une « fiction médiatique », une « invention des médias français » et il interpelle les pays occidentaux sur leurs alertes sécuritaires. Sahel Tribune, proche du pouvoir, invoque le principe de souveraineté : « les États sahéliens ne demandent pas une simple assistance sécuritaire, mais une reconnaissance claire de leur droit souverain : celui de se défendre, de choisir leurs alliances et de rompre avec des tutelles paternalistes ». Refondation ? Reste que « la montée de l'extrémisme religieux, menace la paix et la cohésion sociale au Mali », reconnait pour sa part Le Pouce, autre publication bamakoise. « Les germes de la division sont plantés par quelques individus soutenus par des puissances étrangères qui ont des intérêts à défendre et qui n'ont rien à voir avec le chemin de Dieu », affirme encore Le Pouce. Enfin, le site Bamada appelle à une refondation : « le Mali se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins. Les difficultés que traverse le pays ne relèvent plus d'un simple passage à vide ; elles traduisent un malaise profond et multiforme qui touche toutes les couches sociales. (…) Il faut rebâtir ensemble », poursuit Bamada, avec « une armée unie, solide et respectée, une société civile libre et vigilante, des réponses énergiques et visibles aux souffrances quotidiennes, la reconstruction des partis politiques, la libération de toute personne détenue pour avoir exprimé une opinion et le retour digne des exilés non poursuivis par la justice ».
Dans cette édition :Le chef d'état-major des armées, Fabien Mandon, appelle les maires à préparer leurs administrés à un futur affrontement, notamment contre la Russie, afin de dissuader Moscou de ses ambitions expansionnistes.Une enquête est ouverte sur des soupçons d'entrisme islamiste à la mairie écologiste de Colombe, dans les Hauts-de-Seine, avec le directeur de cabinet du maire soupçonné d'être à la tête d'une école coranique radicale.Le gouvernement décide d'augmenter la taxe foncière à partir du 1er janvier 2024, ce qui suscite de vives critiques, notamment de la part de députés macronistes comme Gabriel Attal.Un laboratoire de production de cocaïne a été démantelé à Mougins, dans les Alpes-Maritimes, avec la saisie de plusieurs centaines de grammes de drogue et d'armes.L'audiovisuel public attaque en justice Europe 1, CNews et le JDD pour dénigrement, mais la ministre de la Culture, Rachida Dati, désavoue cette démarche.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Die Verenigde Nasies se sekretaris-generaal, António Guterres, sê die toename in terroristegroepe is nie net 'n werklikheid in Afrika nie, maar wêreldwyd. Volgens die Globale Terreur-aanwyser is vyf van die tien lande wat die meeste deur terrorisme geraak word, in die Sahel-streek, wat verantwoordelik is vir 19-persent van wêreldwye terreur-aanvalle en meer as die helfte van terrorisme-slagoffers. Guterres sê 'n logiese ontwikkelingstrategie teen die onderliggende dryfvere van ekstremisme is dringend nodig:
La secte terroriste connue sous le nom Boko Haram a lancé une insurrection armée en 2009 pour établir un État islamique, tuant des dizaines de milliers de personnes et déplaçant plus de deux millions dans le nord-est du Nigeria. Pour résoudre cette crise sécuritaire et humanitaire qui frappe également les pays voisins, Abuja a lancé plusieurs programmes de réconciliation et de réintégration pour favoriser les défections dans les rangs de Boko Haram et de l'Iswap. Une perspective qui indigne certaines victimes, qui se sentent abandonnées par l'État. De notre correspondant au Nigeria, La colère ne quitte plus Aisha. En 2011, son fils est pris dans une énorme rafle de l'armée nigériane, car il était suspecté, comme des milliers d'hommes, d'être un Boko Haram. Aujourd'hui, Aisha ne sait pas si son enfant est encore vivant. Et malgré les intimidations, cette septuagénaire au visage fin et tatoué, hurle à l'injustice à la face des autorités politiques et militaires qu'elle croise dans Maiduguri. « Le gouvernement fédéral ne nous reconnaît pas comme citoyens nigérians. Pourquoi il accepte les repentis ? Et en plus, il les réintègre dans la communauté ? Pourquoi l'armée ne libère-t-elle pas nos enfants pour qu'on puisse connaître la vérité ? Le gouvernement incarcère nos enfants sans jugement et accepte les repentis de Boko Haram. Ce n'est pas cela la justice pour moi », dénonce Aisha. Abba Ashigar réajuste sa prothèse orthopédique remplaçant sa jambe gauche : cet étudiant a survécu à un attentat suicide. Le 16 janvier 2017, il entre avec son père et son jeune frère dans une des mosquées du campus de l'Université de Maiduguri. À peine l'imam démarre la prière de l'aube, un kamikaze déclenche son engin explosif. « Même si vous voulez pardonner, vous ne saurez pas vraiment ce que vous pouvez pardonner. Voulez-vous dire que je dois pardonner à ceux qui ont commis un attentat suicide dans la mosquée ? Ou à ceux qui ont organisé cet attentat ? Ou à ceux qui les ont financés ? Qui dois-je pardonner ? », interroge Abba. À lire aussiNigeria: comment j'ai basculé dans Boko Haram [1/5] Le jeune frère d'Abba, ainsi que trois autres personnes, ont succombé à leurs blessures. Abba est encore marqué psychologiquement par ce drame même s'il se dit fort. Comme Aisha, Abba est choqué par le retour sans procès des repentis Boko Haram : « Comment vous, le Gouverneur de l'État de Borno, vous les gens du gouvernement fédéral, vous osez simplement ramener ces gens ? Ceux qui ont massacré votre mère sous vos yeux. Ceux qui ont massacré votre père, vos voisins. Ou ceux qui ont commis des attentats-suicides contre vous. Les ramener simplement dans la ville, puis dire : "Ce sont des repentis". Pourquoi se repentiraient-ils devant nous ? » Loin de se laisser abattre, Abba se concentre sur son master en statistiques. Et chaque jour, il retourne prier dans la même mosquée du campus, pour le repos de l'âme de son petit frère. À lire aussiNigeria: la réintégration d'ex-membres de l'Iswap dans la société, sans passer par la case prison [2/5]
Dans cette édition :Le chef d'état-major des armées, Fabien Mandon, appelle les maires à préparer leurs administrés à un futur affrontement, notamment contre la Russie, afin de dissuader Moscou de ses ambitions expansionnistes.Une enquête est ouverte sur des soupçons d'entrisme islamiste à la mairie écologiste de Colombe, dans les Hauts-de-Seine, avec le directeur de cabinet du maire soupçonné d'être à la tête d'une école coranique radicale.Le gouvernement décide d'augmenter la taxe foncière à partir du 1er janvier 2024, ce qui suscite de vives critiques, notamment de la part de députés macronistes comme Gabriel Attal.Un laboratoire de production de cocaïne a été démantelé à Mougins, dans les Alpes-Maritimes, avec la saisie de plusieurs centaines de grammes de drogue et d'armes.L'audiovisuel public attaque en justice Europe 1, CNews et le JDD pour dénigrement, mais la ministre de la Culture, Rachida Dati, désavoue cette démarche.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Crise au Parti libéral du Québec : des textos louches émergent | Pablo Rodriguez était-il au courant que Marwah Rizqy allait renvoyer sa cheffe de cabinet? | La crise du logement est-elle histoire du passé? Des propriétaires peinent à voir leurs logements se faire louer | Le Salon du Livre, le moment idéal pour aller à la rencontre de vos auteurs favoris Dans cet épisode intégral du 19 novembre, en entrevue : Julien Amado, rédacteur en chef du Guide de l'auto. Éric Sansoucy, porte-parole de la Corporation des Propriétaires Immobiliers du Québec (CORPIQ). Chrystine Brouillet, écrivaine et chroniqueuse québécoise. Jean-Louis Fortin, directeur du Bureau d’Enquête. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
C'est un véritable cri d'alarme qu'a lancé hier le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres : « il est absolument essentiel que, malgré les divergences, nous construisions une plateforme de coopération entre les services de renseignement et de sécurité » des pays du Sahel, a-t-il affirmé. Des propos relayés par Le Monde Afrique. « Antonio Guterres a appelé à l'union, sur ce sujet, entre les pays de la Cédéao, ceux de l'Alliance des États du Sahel, formée par les juntes souverainistes au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ainsi que la Mauritanie, le Tchad et l'Algérie ». Il faut dire, poursuit Le Monde Afrique, que « le nombre d'attaques jihadistes au Sahel a explosé en six ans, passant de 1900 en 2019, principalement concentrées à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, à plus de 5500 en 2024 et 3800 avant le 10 octobre de cette année, sur une zone désormais grande comme deux fois l'Espagne. Ces attaques ont fait près de 80 000 morts ». Ces chiffres, précise le journal, émanent d'une compilation effectuée par l'Agence France Presse basée sur les données de l'organisation ACLED, une ONG américaine spécialisée dans la fourniture de données et d'analyses sur les conflits partout dans le monde. Blocus Outre les attaques contre des civils et contre l'armée, le Mali est confronté depuis début septembre à un blocus sur le carburant imposé par les groupes jihadistes. Depuis, Bamako est asphyxiée en raison des pénuries d'essence. « Jamais, constate Jeune Afrique, la capitale malienne n'avait subi pareille pression depuis le déclenchement de la guerre, en 2012, lorsque les insurgés, s'emparant de Kidal, Ménaka, Tombouctou et Gao, menaçaient de descendre jusqu'à Bamako. S'il est peu probable que la ville tombe à court terme, en dépit de l'emballement médiatique qui a suivi les alertes d'ambassades occidentales qui ont appelé leurs ressortissants à "quitter immédiatement" le pays fin octobre, la situation de ces dernières semaines, pointe Jeune Afrique, n'en reste pas moins d'une gravité inédite. Face aux métastases jihadistes, qui atteignent désormais des régions jusqu'alors relativement épargnées par le conflit, Sikasso, Kayes ou Bamako ne peuvent plus ignorer l'ampleur de la dégradation sécuritaire ». Des « récits alarmistes » Sur place à Bamako, les médias proches du pouvoir minimisent la situation… « Aujourd'hui, alors que le Mali affirme sa souveraineté et redéfinit ses partenariats sécuritaires, des récits alarmistes ressurgissent, s'exclame ainsi Mali Tribune. Ils visent à semer le doute sur la capacité du pays à se gouverner et à assurer sa propre sécurité. Pour les autorités maliennes, il s'agit d'une véritable guerre psychologique, destinée à affaiblir la cohésion nationale et à préparer l'opinion internationale à une nouvelle forme d'ingérence ». Fousseynou Ouattara, vice-président de la Commission Défense du Conseil National de Transition, interrogé par Africa Radio, va plus loin : il rejette catégoriquement les affirmations d'un affaiblissement de l'État face aux jihadistes du Jnim. Il assure que Bamako est sécurisée, que les blocus de carburant relèvent d'une « fiction médiatique », une « invention des médias français » et il interpelle les pays occidentaux sur leurs alertes sécuritaires. Sahel Tribune, proche du pouvoir, invoque le principe de souveraineté : « les États sahéliens ne demandent pas une simple assistance sécuritaire, mais une reconnaissance claire de leur droit souverain : celui de se défendre, de choisir leurs alliances et de rompre avec des tutelles paternalistes ». Refondation ? Reste que « la montée de l'extrémisme religieux, menace la paix et la cohésion sociale au Mali », reconnait pour sa part Le Pouce, autre publication bamakoise. « Les germes de la division sont plantés par quelques individus soutenus par des puissances étrangères qui ont des intérêts à défendre et qui n'ont rien à voir avec le chemin de Dieu », affirme encore Le Pouce. Enfin, le site Bamada appelle à une refondation : « le Mali se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins. Les difficultés que traverse le pays ne relèvent plus d'un simple passage à vide ; elles traduisent un malaise profond et multiforme qui touche toutes les couches sociales. (…) Il faut rebâtir ensemble », poursuit Bamada, avec « une armée unie, solide et respectée, une société civile libre et vigilante, des réponses énergiques et visibles aux souffrances quotidiennes, la reconstruction des partis politiques, la libération de toute personne détenue pour avoir exprimé une opinion et le retour digne des exilés non poursuivis par la justice ».
Depuis dix ans, des dizaines de milliers de membres volontaires ou forcés de Boko Haram et du groupe État islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap) se sont rendus aux autorités du Nigeria : soit 120 000 ex-membres, selon l'armée. Le ministère de la Justice est impliqué dans le profilage de chaque cas, avec des poursuites engagées contre les auteurs de crime de masse. En parallèle, le Nigeria s'appuie des mécanismes de justice transitionnelle pour encourager ce retour des repentis dans des communautés où souvent vivent leurs victimes. Des tentatives de réconciliation collective qui se déroulent alors que les deux groupes armés islamistes attaquent toujours des localités du nord-est du Nigeria et dans les pays du bassin du lac Tchad. Rencontre avec des ex-combattants. De notre correspondant au Nigeria, Après 15 ans de clandestinité, Umar réapprend à revivre dans Maiduguri, sa ville d'origine. Il y a deux ans, ce jeune homme au visage scarifié quittait les rangs de l'Iswap. Umar rejoint alors la capitale de l'État de Borno, pour y retrouver deux amis, Ibrahim et Aliyu, qui depuis l'hébergent dans un camp informel de déplacés internes. « Au début, quand je suis arrivé ici, je préférais le lac Tchad, parce que j'étais habitué à cette vie-là, alors quand je suis revenu ici, j'ai eu du mal à vivre, parce que je me sentais tout le temps coupable, comme si les gens m'observaient et me regardaient comme un animal et non comme un être humain », explique Umar. Umar reconnait avoir participé à de nombreux raids meurtriers de l'Iswap ces dix dernières années, sur le pourtour du lac Tchad. Umar affirme qu'il a renoncé à l'ultra-violence. Pourtant, rien ne l'atteste : « Quand j'ai tourné le dos à l'Iswap, je n'ai suivi aucune formation professionnelle, ni aucune déradicalisation, car je suis un homme d'affaires et j'ai l'habitude de travailler. J'ai donc continué à m'occuper d'achat et de vente. Je suis habitué à faire des affaires », confie Umar. À lire aussiNigeria: le long processus de réinsertion des repentis de Boko Haram Les deux amis d'Umar sont aussi des anciens membres de l'Iswap. Ils ont, eux aussi, déposé leurs armes via le programme « Safe Corridor » encadré par l'armée nigériane. Et rapidement, Aliyu et Ibrahim ont intégré un groupe de miliciens volontaires, dont la majorité vit dans ce camp informel. « Les programmes de réconciliation sont utiles, car parmi tous ces gens qui se repentent, désormais certains d'entre eux viennent travailler avec nous, explique Muhammad Samaila, le commandant de ce groupe. Nous patrouillons ensemble dans la brousse. Ils guident par exemple vers tout endroit où la présence de membres de Boko Haram nous est signalée. Nous avons ainsi pu attaquer ces terroristes avec plus d'efficacité à plusieurs reprises. » Et comme ses amis Ibrahim et Aliyu, Umar a aussi rejoint ce groupe de miliciens. Ensemble, ils effectuent ces missions d'éclaireurs pour l'armée nigériane. À lire aussiNigeria: comment j'ai basculé dans Boko Haram [1/5]
Le retour en France de Cécile Kohler et Jacques Paris, libres, mais toujours à Téhéran, en Iran, semble dépendre du sort d'une Iranienne qui sera jugée à Paris, en janvier 2026. Écoutez RTL autour du monde du 17 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous vous proposons une série de reportages Afrique en cinq épisodes consacrés aux programmes de justice transitionnelle que le Nigeria expérimente depuis plus de dix ans, pour inciter les défections dans les rangs de Boko Haram. L'opération « Safe Corridor » et le « Modèle du Borno » sont deux mécanismes sur lesquels s'appuient l'armée nigériane, le ministère de la Justice et le gouvernement de l'État de Borno, pour réintégrer des repentis de Boko Haram dans leur communauté d'origine ou des communautés hôtes. Selon l'armée nigériane, 120 000 ex-militants auraient quitté les rangs de Boko Haram et de l'État islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP). Notre correspondant a passé plusieurs semaines dans le nord-est du Nigeria pour recueillir des témoignages de victimes, d'experts en déradicalisation, mais aussi de repentis, ex-membres de Boko Haram et de l'ISWAP. Dans ce premier épisode, Moïse Gomis donne la parole à deux repentis : Kachalla et Ibrahim. Dans ce premier volet, ils nous racontent comment ils ont basculé dans l'islamisme armé. De notre correspondant au Nigeria, Kachalla s'applique à chaque coup de marteau. Il mise sur la qualité de son travail de charpentier. Pas facile de changer le regard de ses voisins, surtout quand on est un ancien Boko Haram. Fin 2014, quand Abubakar Shekau et ses troupes prennent le contrôle de Bama durant six mois, ils ne laissent pas beaucoup de choix aux hommes vivant sur place : s'engager ou bien être égorgé. « À ce moment-là, nous n'avions pas le choix. Nous étions contraints de travailler pour eux, nous ne pouvions donc pas refuser. Nous devions nous plier à leurs exigences, sinon ils nous auraient tués. Si vous ne leur obéissiez pas, ils vous disaient : "D'accord, vous n'acceptez pas notre idéologie, alors nous allons vous tuer". Nous devions donc obéir de force à ce qu'ils nous demandaient », raconte Kachalla. En 2014, Ibrahim est déjà un membre actif de l'ISWAP au Nigeria. Lui, c'est par adhésion qu'il s'enrôle à l'âge de 19 ans. Ibrahim était un fidèle de Mohammed Yusuf, le fondateur de la secte salafiste surnommée Boko Haram. À partir de 2007, comme plusieurs adeptes, Ibrahim se retranche à Markaz, le quartier de gare ferroviaire de Maiduguri. « Nous avons rejoint Mohamed Yusuf pour assister à ses cours islamiques. Nous sommes devenus tellement accros que cela nous est resté gravé dans l'esprit. Nous avons fait nos valises pour aller vivre avec notre guide spirituel jusqu'à ce que les choses dégénèrent », explique Ibrahim. « Tous les villageois étaient membres de Boko Haram » Pris dans l'engrenage, Ibrahim se radicalise malgré son attachement à ses études universitaires. C'est à travers une lettre d'adieu, remise à ses parents, qu'il coupe les ponts. Ibrahim s'exile dans la périphérie de Baga, une localité au bord du lac Tchad. « Tous les villageois étaient membres de Boko Haram. Nous avons été attirés par leur idéologie. Le jour où nous les avons rejoints, ils nous ont donné en naira l'équivalent de 650 euros et une moto neuve. Puis, ils nous ont emmenés dans leur campement. Et là, on est devenu membre à part entière », poursuit Ibrahim. Kachalla et Ibrahim, disent aujourd'hui regretter d'avoir gâché plusieurs années de leur vie. Désormais repentis, ils ont conscience de n'avoir plus le droit à l'erreur. À lire aussiBoko Haram, une tentative de réconciliation au Nigeria
Hier, nous revenions avec Laura Martel sur les attentats de Paris et Saint-Denis. Le 13 novembre 2015, des terroristes franco-belges dirigés de Syrie attaquent à la kalachnikov et par commandos-suicide bardés d'explosifs les alentours du Stade de France, les terrasses des bars du centre de Paris et la salle de concert du Bataclan. Aujourd'hui, Manon Chapelain nous emmène en Syrie sur les pistes empruntées par l'organisation État islamique. En 2è partie, les attentats de Londres en juillet 2005. En Syrie, sur les traces de l'État islamique Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les milliers de combattants étrangers partis rejoindre l'organisation État Islamique sont toujours présents sur le territoire syrien. La plupart sont retenus dans les camps et prisons du nord-est du pays. Leur sort est une question épineuse pour le gouvernement de transition, qui doit aussi composer avec la présence de cellules dormantes de l'organisation à travers le pays. Notre correspondante à Damas a parcouru la Syrie à la rencontre de ces jihadistes étrangers et des nostalgiques de l'organisation pour essayer de comprendre ce qui demeure du califat. Un Grand reportage de Manon Chapelain qui s'entretient avec Jacques Allix. Royaume-Uni, le 7 juillet 2005: 20 ans plus tard, des blessures toujours à vif Il y a dix ans, le 13 novembre 2015, Paris et Saint-Denis étaient frappés par une série d'attentats coordonnés, revendiquée par l'État islamique. Bilan :130 morts. Mais ce n'est pas le premier attentat en France. Et ailleurs en Europe, le terrorisme frappe régulièrement depuis longtemps, en particulier au Royaume-Uni. Londres, la capitale, a subi des dizaines d'attentats à travers les siècles : conspiration des poudres en 1605, IRA irlandaise, vague d'attaques au couteau à partir de 2015. Mais la véritable déflagration pour la société britannique, dix ans avant le Bataclan et Saint-Denis, ce sont les attentats du 7 juillet 2005. Au cœur de Londres, quatre bombes explosent en même temps dans les transports. 52 innocents périssent ainsi dans les bus et métro de la capitale. Un Grand reportage d'Emeline Vin qui s'entretient avec Jacques Allix.
Ce supplément du Grand reportage est consacré aux attentats de Saint-Denis et Paris du 13 Novembre 2015. Des explosions à Saint-Denis au Stade de France vers 21h15, un passant est tué. Dix minutes plus tard, fusillades multiples dans le Xè et le XIè arrondissement de Paris visant des terrasses de cafés, une trentaine de morts. À 21h45, une troisième équipe de terroristes attaque la salle de concert du Bataclan et ses 1 500 spectateurs, 90 personnes sont tuées. 13 novembre 2015: vivre, 10 ans après C'était, il y a 10 ans, jour pour jour : les attentats de Paris et Saint-Denis, commis au nom du groupe État islamique. 130 morts à l'époque ; 132 désormais. Car le traumatisme peut être un lent poison. Arthur Desnouveaux est sorti physiquement indemne du Bataclan. Depuis 2017, il est le président de l'Association de Victime life for Paris. Nadia Mondeguer a perdu sa fille Lamia, assassinée à 30 ans, sur la terrasse du bar La Belle Équipe. Face au poids du traumatisme et du deuil, quel a été leur cheminement, leur chemin de vie, leur chemin de survie, ces 10 dernières années ? 13 novembre 2015: 10 ans après, le sens du souvenir Les noms des 132 victimes des attentats de Paris et de Saint-Denis. Ils sont égrenés, chaque 13 novembre, depuis 10 ans. Ces actes terroristes majeurs ont été commis au nom du groupe État islamique. Nadia Mondeguer est la maman de Lamia, tuée à 30 ans sur la terrasse du bar La Belle Équipe. Elle est un pilier de l'association 13onze15. Arthur Dénouveaux a réchappé à l'attentat du Bataclan, physiquement indemne. Il est, depuis 2017, le président de l'association Life for Paris, qui a décidé de se dissoudre ce 13 novembre 2025. Quelle importance apportent-ils aux commémorations qui sont organisées ? Quel regard portent-ils sur la mémoire collective, l'héritage de ces attentats ? Deux Grands reportages de Laura Martel qui s'entretient avec Jacques Allix.
«Ari et Alice pour la vie» explore les récits croisés d'Aristide et Alice, un frère et une sœur amoureux de Paris, un rugbyman et une acrobate talentueux, dont les destinées ont basculé le 13 novembre 2015 devant le restaurant Le Petit Cambodge. (Rediffusion) Comment ont-ils réagi physiquement et mentalement à la violence extrême de cet acte terroriste ? Comment se sont-ils sauvés mutuellement et reconstruits ? Cinq ans après les attentats du 13-Novembre, RFI et l'IHTP* poursuivent leur collaboration et vous proposent d'écouter la parole précieuse d'un frère et une sœur dont les vies ne seront plus jamais ordinaires. Un documentaire signé Valérie Nivelon et Maxime Grember, réalisé par Richard Riffonneau et Victor Uhl. Émission initialement diffusée le 15 novembre 2020. *À la suite des attentats du 13 novembre 2015, Valérie Nivelon, journaliste et productrice de l'émission La marche du monde, participe à la collecte des témoignages du programme «Des vies plus jamais ordinaires» de l'Institut d'histoire du temps présent (IHTP), dirigé par Christian Delage. Ensemble, ils souhaitent donner à entendre le travail de recherche initié par l'IHTP conjugué à l'expertise radiophonique de RFI. ► À réécouter : À chaque témoin son 13-Novembre ► À lire sur RFI : Attentats du 13-Novembre, des vies plus jamais ordinaires ► Site de l'IHTP.
L'actualité de la semaine qui a retenu l'attention de La Loupe, c'est le futur musée-mémorial du terrorisme. Alors que la France commémore les victimes des attentats du 13 novembre 2015, ce projet, porté parEmmanuel Macron, s'étoffe. Mais derrière la dimension mémorielle, c'est une bataille politique, financière et historique qui se joue. Encore dernièrement, la localisation a été changée : plutôt qu'au Mont-Valérien, dans les Hauts-de-Seine, c'est dans le XIIIème arrondissement de Paris que le musée devrait ouvrir ses portes en 2027. Récit d'Agnès Laurent, grand reporter à L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Ecriture et présentation : Charlotte BarisRéalisation et montage : Jules KrotCrédits : France 24, RTL, France 3, TF1, INA Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Suite de notre journée spéciale à l'occasion des dix ans des attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 130 morts en France. Après ces attaques sans précédent, la France a instauré pendant plusieurs années un état d'urgence et mis en place des mesures d'exception qui prévalent encore aujourd'hui. Au détriment des libertés individuelles ? Pour en débattre : - Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du Syndicat Unité SGP Police FO - Nicolas Hervieu, juriste en droit public et droit européen des droits de l'homme, professeur affilié à l'école de droit de Sciences Po
Le Mali traverse une crise énergétique exceptionnelle : files d'attente interminables devant les stations-service, coupures d'électricité, activités paralysées, conséquences d'un blocus imposé par les groupes jihadistes dans ce pays déjà parmi les plus pauvres du monde. Les invités d'Eco d'ici Eco d'ailleurs décrypte la stratégie de ceux qui ont lancé ce bras de fer économique avec le pouvoir malien dirigé par des militaires.
« L'Afrique est-elle le prochain califat ? », demandait il y a deux ans l'universitaire français Luis Martinez, dans un ouvrage au titre provocateur, paru aux éditions Tallandier. Aujourd'hui, la question se pose au Mali, où les jihadistes du Jnim essayent d'imposer le blocus de Bamako et où les États-Unis et la France conseillent à leurs ressortissants de quitter le pays au plus vite. Mais y a-t-il vraiment une menace sécuritaire de la part des jihadistes sur la ville de Bamako ? Luis Martinez, qui est directeur de recherches au Centre de recherches internationales (CERI), répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Deux ans après la sortie de votre livre, continuez-vous de penser que l'Afrique peut devenir le prochain califat ? Luis Martinez : Je pense qu'en Afrique, et en particulier dans le Sahel, il y a des conditions pour voir émerger des territoires qui seraient gouvernés par des jihadistes, qui chercheraient à mettre en œuvre ce qu'ils cherchent depuis quelques années, à savoir un califat. Quand vous dites que le jihadisme est en expansion, pensez-vous en priorité à l'Afrique de l'Ouest ou à l'Afrique de l'Est ? Disons que le vivier, le cœur ou l'épicentre, c'est clairement le Sahel. Tout simplement parce que les conditions de ces dix dernières années nous montrent qu'il y a eu une constellation qui a favorisé leur expansion. Je ne reviens pas sur les déterminants intérieurs et régionaux, mais les conditions ont été vraiment propices à leur développement. Et leur projet ne s'arrête pas là. Il est clair qu'on voit bien qu'il y a des tentatives vers l'Afrique de l'Ouest, sur le Bénin, le Togo, le Nigeria, bien évidemment, et depuis longtemps dans certaines régions. Mais le Sahel reste quand même l'épicentre en raison d'un certain nombre de conditions qui sont quand même très favorables. Certains observateurs disent qu'après ses échecs en Irak et en Syrie, le groupe État islamique essaie de faire de l'Afrique de l'Est une base de repli, notamment en Somalie ? En Somalie, c'est clair qu'il y a dans l'État semi-autonome du Puntland ou d'autres régions, là aussi, des conditions qui pourraient amener à une installation. Mais en même temps, on est en Somalie, c'est un environnement qui, peut-être, n'est pas celui du Sahel, avec un engagement des États-Unis qui, sans doute, limite ou limiterait, dans la durée, la possibilité de vraiment s'y installer. Pour revenir à l'Afrique de l'Ouest, quel est, à votre avis, le pays le plus exposé à l'instauration d'un éventuel califat jihadiste ? Clairement, c'est le Mali qui apparaît dans l'agenda jihadiste comme celui qui pourrait le plus facilement, dans les semaines, les mois, voire les années à venir, constituer un terrain nouveau d'instauration d'un califat. Alors pourquoi ? Tout simplement parce qu'il y a quand même un isolement de Bamako, à la fois vis-à-vis de la France et vis-à-vis du voisin algérien. Mais également, ses partenaires et alliés, que ce soit le Burkina ou le Niger, ont eux-mêmes de graves difficultés sur place pour pouvoir lui venir en aide. Quant à la Russie, je pense que les quelque 2 000 ou 3 000 mercenaires de l'Africa Corps ne peuvent strictement rien faire face à une insurrection jihadiste. On l'a vu avec la France avec ses 6 000 hommes, ce ne sont pas les 2 000 ou 3 000 hommes de la Russie qui vont modifier la donne. Je pense que l'approche militaire, de toute manière, est vouée à l'échec. Parce qu'il faudrait vraiment passer par les armes et faire des massacres dans toutes les régions du Mali pour restaurer l'ordre et la sécurité, ce que quasiment aucun État occidental n'assumerait de faire. Et évidemment, la Russie a d'autres soucis en Europe et en Ukraine pour pouvoir considérer que le Mali est stratégique dans sa politique. Aujourd'hui, l'armée malienne est quand même assez isolée pour pouvoir bénéficier d'une capacité, non seulement de résistance, mais de reconquête de son territoire. Cela me semble, comme beaucoup d'observateurs, voué à l'échec. Quand vous voyez que les États-Unis et les grands pays européens appellent leurs ressortissants à quitter Bamako, y voyez-vous le signe d'une prise possible de cette capitale africaine, notamment par le Jnim d'Iyad Ag Ghaly ? Je ne sais pas dans les détails. Aujourd'hui, Bamako peut tomber ou pas. Ce qui est sûr, c'est que depuis quelques années, le Jnim a construit une vraie stratégie pour, entre guillemets, isoler Bamako sur le plan territorial, isoler le pouvoir politique sur le plan sociétal, dont l'influence est limitée. Et maintenant, sans doute, chercher à l'isoler économiquement, financièrement. Toutes ces conditions vont-elles faire que les militaires à Bamako vont considérer qu'il n'y a plus d'échappatoire ? Ou bien vont-ils estimer qu'ils peuvent s'en accommoder ? Un peu comme à Kaboul où, pendant des années, on s'est accommodé de ne pas pouvoir sortir au-delà de 30 km de Kaboul, parce qu'il y avait les talibans à côté. Voilà, cela va dépendre. Le Jnim n'a aucune capacité, aujourd'hui, de conquête, au sens militaire du terme, d'entrer dans Bamako. Le Jnim a toujours recherché ce qu'on pourrait appeler des partenaires politiques, militaires et religieux pour lui ouvrir les portes de Bamako. C'est-à-dire faire en sorte que, de l'intérieur, on se débarrasse de la junte et on négocie des alliances avec le Jnim dans ce qu'on pourrait appeler une co-gouvernance de la capitale et de l'État malien. À une époque passée, pas très lointaine, il y avait l'imam Mahmoud Dicko qui aurait pu remplir ce rôle. Lui-même avait fondé le Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l'imam Dicko (CMAS), ce qui est donc une sorte de coordination de mouvements civils et religieux qui avait encouragé un dialogue jusqu'en 2019 et 2020. À partir de 2022, les militaires au pouvoir à Bamako l'ont quasiment pourchassé. Il est exilé en Algérie en ce moment. Mais c'est ce type de personnage que les groupes jihadistes recherchent. C'est-à-dire des figures religieuses, politiques, voire demain militaires, qui puissent être des passerelles pour ouvrir les portes de Bamako. Parce que les djihadistes du Sahel sont pour beaucoup des Arabes et des Touaregs qui seraient minoritaires dans la ville de Bamako ? Il y a à la fois cette dimension ethnique, communautaire qui jouerait, mais en même temps, il y a l'expérience passée, c'est-à-dire la conquête militaire d'une ville, voire sa prise complète du pouvoir. Le Jnim a bien regardé ce qui s'est passé avec le groupe État islamique du côté de Syrte, en Libye. Cela a généré immédiatement une coalition internationale pour déloger le groupe État islamique de la ville de Syrte en 2014 et 2015. Donc il y a cette idée que le Jnim ne veut pas apparaître comme un projet politique radical qui s'imposerait à la société, mais comme une alternative politique et religieuse que la société serait prête à accompagner. Cela fait quelques années que le Jnim, entre guillemets, gouverne un certain nombre de régions, et Bamako serait un peu la vitrine. Entrer par la force à Bamako pourrait susciter des réactions tout à fait contraires à son projet. Il y a dix ans, les attentats de Paris et de Saint-Denis ont été prémédités et préparés au Moyen-Orient, et donc pas en Afrique de l'Ouest. Est-ce à dire que les jihadistes qui opèrent en Afrique et au Sahel ne représentent pas une menace terroriste pour l'Europe ? Il me semble que le contexte du Moyen-Orient, qui était quand même un contexte d'ingérence de forces étrangères extrêmement importantes – la guerre d'Irak, la guerre contre Al-Qaïda, et toute une série de variables – avait construit une vraie haine de l'Occident et des pays alliés à l'Occident. Il me semble que l'on n'a pas cette configuration aujourd'hui dans le Sahel. À la rigueur, je dirais presque que c'est une chance pour la France aujourd'hui de ne pas être associée à cette avancée spectaculaire des jihadistes et de ne pas chercher à les combattre militairement sur place. Tout simplement parce qu'ainsi cela ne va pas générer un certain nombre de griefs, de colère contre la France. Il y a déjà le passé colonial. Il y a déjà le passé post-colonial de la Françafrique. Je pense qu'aujourd'hui, la France est, entre guillemets, mieux lotie en étant loin de ce type de transformation de la société du Sahel plutôt qu'en y étant présente. Cela ne veut pas dire demain que cette région ne pourrait pas, bien évidemment, devenir une base pour certains groupes qui, entre guillemets, échapperaient à la gouvernance du Jnim et chercheraient à exploiter les failles d'une gouvernance califale pour frapper l'Occident. Cela, en toute sincérité, je n'en sais rien aujourd'hui. À lire aussiMali: record d'enlèvements d'étrangers par les jihadistes
(00:00:40) Que reste-t-il du terrorisme djihadiste international ? (00:09 :33) La science avance pour aider à mieux surmonter les traumatismes (00:14:22) La moitié des jeunes Grecs partis pendant la crise sont de retour
Suite de notre journée spéciale à l'occasion des dix ans des attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 130 morts en France. Après ces attaques sans précédent, la France a instauré pendant plusieurs années un état d'urgence et mis en place des mesures d'exception qui prévalent encore aujourd'hui. Au détriment des libertés individuelles ? Pour en débattre : - Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du Syndicat Unité SGP Police FO - Nicolas Hervieu, juriste en droit public et droit européen des droits de l'homme, professeur affilié à l'école de droit de Sciences Po
10 ans après les attentats de Paris, le terrorisme islamiste reste une menace mondiale. Mais son influence s'étend particulièrement en Afrique, surtout au Sahel où les jihadistes tentent de progresser vers les pays du golfe de Guinée. Comment vivez-vous cette menace ? Quel est l'impact sur votre quotidien ? Comment votre pays peut-il relever le défi sécuritaire ?
La France commémore les dix ans des attentats du 13 novembre 2015. La journée a été marquée par des hommages et des cérémonies sur les lieux des attaques. Mais en France, comme dans le monde, la menace persiste. En Algérie, l'écrivain Boualem Sansal a été gracié par le président algérien mettant en échec la ligne dure voulue par Bruno Retailleau. Est-ce le signe d'un réchauffement entre Paris et Alger ?
Invités : - Matthieu Langlois, ancien médecin-chef du raid - Louis de Raguennel, journaliste politique - Eric Naulleau, journaliste - Catherine Nay, grande voix d'Europe 1 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Édition spéciale consacrée à la cérémonie des dix ans des attentats de Saint-Denis et de Paris. La cérémonie a débuté place Saint-Gervais, derrière l'Hôtel de Ville, dans un jardin mémoriel inauguré ce soir. Un lieu de souvenir pour les victimes, mais aussi un lieu de vie. Elle a été le point d'orgue d'une journée de commémorations au Stade de France, devant les terrasses du Xe et du XIe arrondissement et devant le Bataclan.
Dans cette édition :Récit glaçant d'un témoin des attentats du 13 novembre 2015 au Bataclan, où les terroristes ont ouvert le feu sur la foule, faisant 90 morts et plusieurs centaines de blessés.Témoignage du chef de la brigade de recherche et d'intervention (BRI) sur l'assaut mené pour libérer les otages du Bataclan.Libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu pendant un an en Algérie, grâce à l'intervention diplomatique de l'Allemagne.Hommages et commémorations prévus dans Paris pour le 10e anniversaire des attentats du 13 novembre 2015.Suspension de la réforme des retraites par le Sénat, malgré les coûts financiers que cela implique pour le système de retraite.Qualification de l'équipe de France de football pour la Coupe du Monde 2026 en cas de victoire contre l'Ukraine ce soir.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le 13 novembre 2015, la France a été frappée par des attentats terroristes, faisant 130 victimes. Dix ans après, le pays rend hommage à ces victimes à travers des cérémonies et des commémorations.Le président Emmanuel Macron s'est rendu sur les différents lieux des attentats, dont le Bataclan et le Stade de France, pour honorer la mémoire des disparus.Une cérémonie solennelle s'est tenue Place Saint-Gervais à Paris, avec des performances artistiques et des discours, notamment celui du président.L'équipe de France de football a également rendu hommage aux victimes en observant une minute de silence avant son match contre l'Ukraine au Parc des Princes.Sur la Place de la République, les Français se sont rassemblés pour se recueillir et rendre hommage aux victimes, dans une ambiance empreinte d'émotion.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Retour sur les attentats du 13 novembre 2015 en France, avec des hommages et cérémonies organisés dans toute la journée en présence des autorités et de nombreux Français.Témoignages de personnes présentes lors des attentats, revivant l'horreur de la soirée au Bataclan.Suivi de la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, qui a été emprisonné en Algérie et est désormais soigné en Allemagne.Incendie lors du tournage illégal d'un clip de rap à Rillieux-la-Pape, avec plusieurs interpellations.Retour sur les décisions prises à l'Assemblée nationale concernant le budget de la Sécurité sociale.Prévisions météorologiques avec des records de températures enregistrés dans le sud-ouest de la France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Matthieu Langlois, ancien médecin-chef du raid - Louis de Raguennel, journaliste politique - Eric Naulleau, journaliste - Catherine Nay, grande voix d'Europe 1 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Éric Delbecque, expert en sécurité intérieure et ancien directeur sûreté de la rédaction de Charlie Hebdo après les attentats de 2015 et auteur de l'ouvrage "Les irresponsables" aux éditions Plon Jacques Serais remplace Alexandre le Mer ce jeudi 13 novembre 2025. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Europe 1 rend hommage aux 130 victimes des attentats du 13 novembre 2015, dix ans après cette tragédie qui a frappé la France en plein cœur.Le ministre de l'Intérieur assure que la menace terroriste reste élevée en France, avec six attentats déjoués depuis le début de l'année.L'ancien président Nicolas Sarkozy sera jugé en appel dans l'affaire du financement libyen, après avoir été incarcéré pendant trois semaines.L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été libéré après d'intenses négociations diplomatiques entre la France et l'Allemagne.L'Assemblée nationale a rejeté la suppression de la niche fiscale des retraités, dans le cadre de l'examen du budget de l'État.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le 13 novembre 2015, la France a été frappée par les pires attentats terroristes de son histoire, faisant 130 victimes. Dix ans après, Europe 1 rend hommage à ces victimes et à leurs proches, avec des commémorations prévues dans toute la capitale.Le maire de Béziers, Robert Ménard, a critiqué la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, affirmant que c'était une « humiliation pour la France ».L'examen du budget de l'État reprend aujourd'hui à l'Assemblée, avec notamment des discussions sur la niche fiscale des retraités.Le chômage a légèrement augmenté au troisième trimestre, atteignant 7,7% de la population active.Quatre personnes, dont un rappeur local, ont été interpellées dans la banlieue de Lyon pour leur implication dans le tournage d'un clip sauvage ayant provoqué un incendie.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En ce triste anniversaire des attentats du 13 novembre 2015, j'ai souhaité rediffuser cet extrait du témoignage de Victor Rouart, rescapé du Bataclan (épisode 15, dont l'intégralité est disponible sur toutes les plateformes).« Quelle injustice ! L'odeur de poudre, de sang, toutes ces vies perdues ou sur le point de l'être autour de moi me donnaient l'impression d'être un soldat à l'agonie sans avoir combattu. Je n'étais qu'un simple citoyen français, à l'affût d'un plaisir banal, rattrapé par la triste réalité du monde. Paris était ce soir plongée dans les ténèbres. »Cet extrait de son livre, intitulé « Comment pourrais-je pardonner », illustre parfaitement la violence du drame subi par Victor et tant d'autres lors de cette soirée du 13 novembre 2015.Cette phrase exprime notamment comment une journée comme les autres, riche de plaisirs ou d'évènements que l'on tient trop souvent pour évident ou acquis, peut se transformer en un enfer et transformer ceux qui la vivent.C'est ce que Victor a partagé avec moi : cette transformation si violente et si soudaine, entre la personne qu'il était le matin du 13 novembre et celle qu'il est devenu à l'aube du jour suivant.Victor nous raconte les heures interminables passées à souffrir sans bruit, pour survivre, puis les mois passés à souffrir, pour se reconstruire.Il nous livre un témoignage sincère et poignant qui doit nous rappeler, à tous, la fragilité de notre existence et l'importance de la cultiver, le mieux possible, chaque jour.Comme l'a dit Sénèque : « Ne remettons rien à plus tard. Soyons quitte chaque jour avec la vie ».Réf.Comment pourrais-je pardonner ? Victor Rouart, avec Luc-Antoine Lenoir – Éditions de l'Observatoire.Lettres à Lucilius, Sénèque – Flammarion 2017.Ils avaient tout compris , Nicolas Lisimachio – La Maison Hachette.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Retour sur les attentats du 13 novembre 2015 en France, qui ont fait 130 victimes, avec les témoignages poignants de rescapés et de proches encore marqués par cette tragédie dix ans après.Libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné en Algérie pendant près d'un an pour avoir exercé sa liberté d'expression, grâce à l'intervention de l'Allemagne.L'équipe de France de football rend hommage aux victimes des attentats lors de son match de qualification pour la Coupe du Monde, avec une minute de silence et un brassard spécial.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Commémoration du 10e anniversaire des attentats de Paris et Saint-Denis en 2015, avec des témoignages de Français toujours marqués par la colère et le refus du pardon envers les terroristes.Libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, grâce à l'intervention diplomatique de l'Allemagne, malgré les réticences de la France.Débat houleux à l'Assemblée nationale sur le budget de la Sécurité sociale, avec le vote de la suspension de la réforme des retraites, malgré l'opposition du gouvernement.Visite du président Macron à Toulouse, marquée par la mobilisation des agriculteurs contre l'accord de libre-échange avec les pays tiers.Préparation de l'équipe de France de football pour un match le 13 novembre, jour de commémoration des attentats, dans un contexte toujours empreint d'émotion.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Témoignages poignants de victimes et de témoins des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, qui ont fait 130 morts et de nombreux blessés.Retour sur l'intervention des forces de l'ordre lors de ces attaques, avec le témoignage d'un membre du RAID.Hommages et cérémonies prévus tout au long de la journée, présidés par le Président de la République Emmanuel Macron.Libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gravement malade, après un an de détention en Algérie.Débats houleux à l'Assemblée nationale sur la réforme des retraites, avec une suspension adoptée grâce à l'alliance entre le Parti Socialiste et le Rassemblement National.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu pendant près d'un an en Algérie, a été gracié et transféré en Allemagne pour y être soigné d'un cancer de la prostate, après des efforts diplomatiques de la France et de l'Allemagne.La France commémore les 10 ans des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, avec des cérémonies et hommages aux victimes, aux forces de l'ordre et aux secouristes intervenus ce soir-là.L'équipe de France de football affronte l'Ukraine au Parc des Princes, avec une forte émotion liée aux attentats de 2015, dans un match décisif pour la qualification à la prochaine Coupe du Monde.Le débat sur la réforme des retraites à l'Assemblée nationale a abouti à une suspension du projet, fruit d'une alliance entre le Parti socialiste et le Rassemblement national.Le budget de la sécurité sociale a été transmis au Sénat sans vote à l'Assemblée nationale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Retour sur les attentats du 13 novembre 2015 en France, avec les cérémonies d'hommage organisées 10 ans après, notamment la visite d'Emmanuel Macron sur les différents lieux touchés.Témoignage poignant d'un rescapé du Bataclan, qui raconte son traumatisme et sa lente reconstruction après cet événement.Intervention des forces de l'ordre lors de l'assaut au Bataclan, avec le récit du chef de colonne de la BRIPP.Retour sur les sentiments de la population française, entre colère, pardon et volonté de ne pas oublier ces attentats.Actualités diverses, notamment la grâce de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par le président algérien, et les débats sur la suspension de la réforme des retraites.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les noms des 132 victimes des attentats de Paris et de Saint-Denis. Ils sont égrenés, chaque 13 novembre, depuis 10 ans. Ces actes terroristes majeurs ont été commis au nom du groupe État islamique. Nadia Mondeguer est la maman de Lamia, tuée à 30 ans sur la terrasse du bar La Belle Équipe. Elle est un pilier de l'association 13onze15. Arthur Dénouveaux a réchappé à l'attentat du Bataclan, physiquement indemne. Il est, depuis 2017, le président de l'association Life for Paris, qui a décidé de se dissoudre ce 13 novembre 2025. Quelle importance apportent-ils aux commémorations qui sont organisées ? Quel regard portent-ils sur la mémoire collective, l'héritage de ces attentats ? « 13 novembre 2015 : 10 ans après, le sens du souvenir », un Grand Reportage de Laura Martel.
Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les legs de l'État islamique demeurent en Syrie. L'organisation y avait installé, dès 2014, la capitale de son califat autoproclamé. Baghouz, aux confins avec l'Irak, tout au sud, en avait été son dernier réduit. Le village est tombé en mars 2019 après plus de deux mois d'assauts et de siège de la coalition internationale et de leurs alliés, les Forces démocratiques syriennes, signant la fin de l'organisation terroriste. Depuis, la ville peine à se relever. La majorité des infrastructures sont détruites. Nombre des habitants sont encore déplacés dans les camps du Nord-Est. Et la menace des cellules dormantes de l'État islamique plane sur la région. Reportage de notre correspondante en Syrie. De notre correspondante en Syrie, C'est sur les hauteurs d'une colline, à la frontière avec l'Irak, que les jihadistes de l'organisation État islamique ont été enterrés. Tout autour, un paysage aride, lunaire. Et à perte de vue, des centaines de monticules de terre. Baghouz, c'est le dernier bastion de l'État islamique. La ville est tombée le 23 mars 2019, après plus de deux mois de siège et de bombardement de la coalition internationale. « Lorsque nous sommes revenus pour la première fois à Baghouz, nous avons tout simplement trouvé des cadavres », explique Farhan Al Dawod. Il a réussi à en être évacué avant l'assaut final. Mais lorsqu'il est revenu quelques mois plus tard, il est devenu, malgré lui, fossoyeur du village. « Nous trouvions des cadavres dans les maisons, sur les terres agricoles, dans les fosses communes, sans savoir vraiment s'il s'agissait de civils ou de membres de l'État islamique. Il y avait des personnes décapitées, leurs têtes gisaient encore à leurs pieds. Il y avait des corps brûlés, d'autres recouverts de poussière. Nous en avons enterré plus de 5 000 », raconte-t-il. Baghouz a vu débarquer les jihadistes de l'organisation État islamique fin 2014, avec la promesse de combattre le clan Assad. « Au tout début, ils nous promettaient de vivre confortablement, de conduire des voitures, ils nous disaient que nous allions devenir des hommes d'affaires. Puis au bout d'un certain temps, ils ont commencé à réprimer le peuple, à décapiter quiconque s'opposait à eux, que ce soit un rebelle de l'armée syrienne libre, ou bien un simple habitant qui refusait de coopérer », explique Dib Kalel Daoud, membre du comité local de la ville. La coalition internationale, épaulée par les Kurdes des Forces démocratiques syriennes, mène l'assaut depuis le nord, repousse un à un les combattants de l'organisation terroriste vers le sud. Tous se retrouvent bientôt coincés à Baghouz. « Vous, en tant que coalition internationale, vous êtes venus pour libérer la région. Mais vous l'avez détruite à la place. Vous avez tout détruit, sous prétexte de la présence de l'État islamique. Entre 1 400 et 1 700 maisons ont été totalement rasées », affirme Mana Rajab Safr, cheikh de la ville. À lire aussiL'étau se resserre autour du groupe Etat Islamique dans l'est de la Syrie Depuis, les habitants qui ont survécu sont de retour, ils reconstruisent coûte que coûte leur maison. Comme cet homme qui vient de dépenser 10 000 dollars. « Je n'imaginais pas que je reviendrais à Baghouz. Mais pour être sincère, j'aurais préféré rester déplacé et ne pas voir ces scènes d'horreur à mon retour. Regardez, tous ces cheveux gris que ça m'a fait pousser ! », s'exclame-t-il. La plupart des habitants ont été déplacés dans le camp d'Al-Hol, plus au nord. Avec l'ensemble des familles de jihadistes de l'État islamique. Cette femme est institutrice. Elle s'occupe de l'éducation des enfants au retour du camp. « C'est très dur pour eux, précise-t-elle. Il y avait bien des écoles dans le camp d'Al Hol, notamment financées par l'Unicef. Mais nous, habitants de Baghouz, refusions que nos enfants aillent étudier à côté de ceux de l'État islamique. » Alors que la menace des cellules dormantes de l'organisation terroriste demeure, les habitants craignent ici d'être à nouveau pris en étau dans des combats qui ne sont pas les leurs. Dans la région, les opérations de la coalition internationale sont fréquentes. La nuit, il n'est pas rare d'entendre le vrombissement de leurs hélicoptères. À lire aussiEn Syrie, sur les traces de l'État islamique
Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, comment la France tente-t-elle d'empêcher que l'histoire ne se répète ? Grâce à un accès exceptionnel au Centre national d'assistance et de prévention de la radicalisation, et à travers des entretiens avec des experts du terrorisme, un ancien détenu et un rescapé du Bataclan, nous revenons sur les leçons tirées depuis les attentats de 2015 à Paris. Plongée dans le monde de la prévention contre la radicalisation violente.