Deviens-tu c'que t'as voulu?, c'est un balado dans lequel le journaliste Dominic Tardif pose cette grosse question-là à des gens qui le fascinent. Des entretiens en profondeur, remplis d'anecdotes inédites et de vraies confidences, comme une traversée de la carrière et de la vie de créateurs qui se révèlent comme ils le font rarement.
Dominic Tardif anime dès le 5 juin Juste entre toi et moi, une nouvelle série balado présentée par La Presse, qui ne devrait pas trop déboussoler les fidèles de Deviens-tu. Première invitée: Katherine Levac. Spotify: https://tinyurl.com/2ys3hfum Google Podcasts: https://tinyurl.com/2u2e3kwh Apple Podcasts: https://tinyurl.com/9r3ztfk4
On le sait: Fred Savard s'est choisi. L'humoriste et collègue baladiste troque son micro d'animateur, pour celui d'invité, et se confie sur sa relation complexe avec son père et sur les circonstances qui l'ont mené à la sobriété. Il parle aussi des raisons pour lesquelles il a décidé, à deux époques différentes, de quitter le groupe Les Zapartistes et l'émission La soirée est (encore) jeune. Il est également question de la fois où Kurt Cobain lui est tombé dessus aux Foufounes Électriques.
Moment historique: Mariana Mazza devient avec cet épisode la première invitée de ce balado à s'être... elle-même invitée! Avec son habituelle et fascinante absence de filtres, l'humoriste revient sur les débuts de sa carrière, sur quelques peines d'amitié marquantes ainsi que sur son puissant esprit de compétition, qui lui a parfois joué des tours les soirs de galas. Elle explique aussi pourquoi son désir de faire rire à tout prix l'a parfois menée à dire sur scène des choses qu'il ne fallait pas et raconte pourquoi elle a aimé parler de masturbation à Denise Bombardier. Avertissement : il se peut que durant cet entretien, Mariana Mazza se compare au Christ.
Il aurait été impossible de trouver un meilleur invité pour ce 50e épisode de DTCTV que celui grâce à qui ce balado porte ce titre : Daniel Boucher. L'auteur-compositeur s'est tapé la route Mont-Louis-Montréal afin de rendre visite à Dominic, avec il parle de son enfance dans Hochelaga, de son amour pour le band de Patof, du succès foudroyant de La Désise et des circonstances dans lesquelles il a donné à Éric Lapointe le surnom de Ti-Cuir. Dominic lui raconte aussi la fois où il est monté sur scène durant un de ses spectacles au P'tit Bonheur de Saint-Camille.
Il espérait la recevoir depuis la toute première saison de ce balado : l'iconique Marjo rend enfin visite à Dominic. La rockeuse peine à rester en place au cours de cet entretien durant lequel elle raconte son passage du secrétariat au mannequinat, sa découverte du merveilleux monde du rock au sein de Corbeau et son désir d'un jour enregistrer un album de jazz. Elle revient aussi sur les raisons pour lesquelles elle s'est aussi souvent blessée sur scène et éclaircit la signification du texte de la chanson Illégal.
Afin de lancer dignement cette 5e saison de DTCTV, et à l'approche son 50e épisode, Dominic reçoit celle qui lui a donné le coup de pied au derrière dont il avait besoin afin de lancer son projet de balado, son amie, Karyne Lefebvre. L'animatrice lui raconte son admiration d'adolescence pour Denis Fortin, le début de sa carrière dans le fascinant monde de la radio commerciale, son travail de reporter à l'émission culturelle Flash ainsi que l'adaptation qu'a supposée son arrivée à Radio-Canada. Elle se confie aussi au sujet de sa vie de mère et du cancer qui s'invitait dans sa vie il y a deux ans.
Elle le reconnaît elle-même: Martha Wainwright soumet les réponses qu'elle offre en entrevue à très peu de filtres. Dans ce dernier épisode de la 4e saison de DTCTV, la musicienne explique pourquoi les Wainwright/McGarrigle parlent à ce point de leur intimité dans leurs chansons. Elle se confie au sujet de sa relation compliquée avec son père et du souvenir vivace de sa défunte mère, qui l'accompagne au quotidien. Elle témoigne des défis que représente la vie d'une mère artiste, à la suite d'un divorce, et explique pourquoi il est préférable de ne pas accorder d'entretien à un journaliste anglais après avoir bu plusieurs verres. Elle raconte aussi la naissance de son amitié avec Pete Townshend des Who.
Enfant, Louis-Jean Cormier vivait écartelé entre le hockey et la musique. Mais à l'adolescence, il accroche ses patins et répond à l'appel du rock. Au cours de cet entretien qui couvre large, le chanteur revient sur l'histoire de son ancien groupe, Kalembourg, ainsi que sur celle d'un autre groupe dont le nom commence par un K. «J'ai beaucoup aimé être le guitar hero de Vincent Vallières», dit-il au sujet de celui qu'il a un temps accompagné, avant d'évoquer l'influence de Martin Léon sur sa trajectoire spirituelle et sa relation avec le grand Serge Fiori. Il est aussi question de la teneur intime de ses deux magnifiques plus récents albums, Quand la nuit tombe et Le ciel est au plancher.
Au sein du duo Tricot Machine, Catherine Leduc a vite été propulsée sous la puissante lumière des projecteurs. Mais la joie pure des premiers triomphes se volatilisera presque aussi rapidement. Avec une grande franchise, la chanteuse revient sur la trajectoire unique de son groupe ainsi que sur un passage douloureux à Tout le monde en parle. Elle parle de sa rencontre avec son amoureux et camarade de musique, Matthieu, de son rapport complexe au succès et de son amitié avec le mystérieux Julien Mineau. Elle raconte aussi la création de ses deux magnifiques albums solo, Rookie et Un bras de distance avec le soleil.
Stéphan Bureau troque la chaise de l'intervieweur pour celle de l'interviewé dans un de ses rares longs entretiens. L'animateur parle de sa jeunesse, de ses parents et de son entrée précoce dans le monde des médias, avant de raconter certains moments marquants de sa carrière, dont son poste de correspondant à Washington, son passage à la barre du Téléjournal et sa mémorable émission Contact. Il explique aussi comment il est parvenu à obtenir des entrevues avec des personnages majeurs des mondes culturel et politique, puis revient sur le parfum de controverse qui a accompagné son départ de Radio-Canada l'été dernier.
Il y a 20 ans, Ariane Moffatt lançait son premier disque, Aquanaute, qui la propulsait d'emblée au rang des artistes majeurs de sa génération et grâce auquel elle remportait trois Félix. Elle revient dans ce généreux entretien sur ses rencontres déterminantes avec Marc Déry et Daniel Bélanger, qu'elle a accompagnés sur scène, sur la courte trajectoire du groupe Tenzen ainsi que sur les premières années de sa vie montréalaise, alors qu'elle gagnait sa vie comme serveuse dans une pizzéria. Elle commente aussi la création de chacune des quatorze chansons de l'album et explique notamment le rôle qu'a joué un sympathique chauffeur de taxi dans la vie de son premier succès, Point de mire.
Icône de l'humour québécois, François Pérusse a façonné l'imaginaire de ses nombreux fans qui, au quotidien, ponctuent leurs conversations de blagues tirées de sa mythique série d'Albums du peuple. Il est beaucoup question de musique dans cet entretien durant lequel le créateur de Louis-Paul Fafard-Allard parle de son amour pour le rock progressif, de l'époque où il accompagnait Jean Leloup à la basse ainsi que de ses années au micro de CKRL, radio communautaire de Québec où il a interviewé Robert Fripp et Steve Hackett. Il explique aussi pourquoi les deux minutes du peuple s'appellent ainsi, revient sur la genèse du sketch de la madame qui met ses médicaments à jour et raconte sa rencontre avec George Martin, légendaire réalisateur des Beatles.
«Je suis un artiste québécois», martèle Adib Alkhalidey dans cet entretien durant lequel l'humoriste se confie sans aucune réserve au sujet du profond sentiment de solitude qu'il a rencontré lors de son entrée dans le monde du showbiz (moins bienveillant qu'il se l'imaginait), du spectacle qu'il a présenté au lendemain de la mort de son père et des contrecoups de ses prises de parole télévisées autour de thèmes sensibles. Il parle aussi de son amour pour la salutaire liberté que permettent les balados, de son admiration de longue date pour Jacques Brel ainsi que de la Fender Stratocaster que son père lui a offerte.
Monument de la chanson acadienne et monument de la chanson francophone mondiale, Édith Butler participe pour la première fois de sa vie à un balado. La doyenne des invités de Deviens-tu c'que t'as voulu? parle de son attachement pour la langue française, de son long séjour à Osaka pendant l'Exposition universelle de 1970 ainsi que de son amitié avec le défunt président de la République française, François Mitterand. La chanteuse raconte aussi comment un spectacle à Stukely-Sud lui a redonné confiance en ses moyens et évoque la création, avec Lisa Leblanc, de son plus récent album, Le tour du grand bois.
Depuis les touts débuts de ce balado, Dominic parle de Marc Labrèche comme de son cachalot blanc, ou si vous préférez, son invité de rêve. Et le grand jour est enfin venu! L'animateur et comédien parvient parfois (mais pas toujours) à mettre l'humour de côté au cours de cet entretien durant lequel il revient sur sa participation à la pièce Les aiguilles et l'opium de Robert Lepage, sur ses voyages en Inde et sur sa brève vie de batteur au sein de la distribution de Pied de poule. Il est aussi abondamment question des coulisses de la mythique émission La fin du monde est à 7 heures. L'entertainer parle également de son rapport complexe à la lumière et des bonheurs de la vie domestique.
Michel-Olivier Gasse est un des écrivains préférés de Dominic. À quelques jours de la sortie de son troisième livre, Histoires analogues, le musicien raconte la naissance de son amitié avec Vincent Vallières, dont il a longtemps été le bassiste, se remémore son spectacle le plus brun en carrière et partage quelques anecdotes sur les tournées européennes, avec bébé, qu'il a effectuées avec Saratoga, le duo qu'il forme avec son épouse Chantal Archambault. Gasse livre aussi un vibrant plaidoyer au sujet du rôle essentiel que jouent les disquaires auprès des vrais mélomanes, parle de son affection pour les Rolling Stones et explique pourquoi il lui importe d'être reconnu dans les commerces qu'il fréquente régulièrement.
La foi, la liberté, la mort. Les grandes questions sont au menu de ce lumineux entretien avec une des plus grandes comédiennes de sa génération, Sylvie Moreau, durant lequel l'interprète de l'impayable Catherine raconte pourquoi elle a un jour menacé les producteurs de la série de les laisser se débrouiller tout seuls. Il est également question de théâtre, de mime, du pouvoir de la critique, de vedettariat, de Dominique Michel, de Marcel Proust, du sens à donner à l'histoire étrange que raconte le film Post Mortem et du culte autour de l'émission Dans une galaxie près de chez vous. Sylvie explique aussi comment elle a un jour compris que Dieu, c'est elle.
En direct du Festival de la radio numérique, dans le Vieux-Aylmer, Dominic reçoit un gars de la place: Xavier Caféïne. Au cours de cet entretien généreux en phrases chocs, le musicien revient sur son enfance ayant eu pour décor un centre pour déficients intellectuels, se remémore comment, ado, il s'est métamorphosé en punk, et raconte pourquoi il est devenu chanteur presque par défaut. Il parle aussi de son rapport aux drogues et à l'alcool, de son amitié avec Plastic Bertrand, de la création de son mythique album Gisèle et des changements qui ont bouleversé sa vie, pour le mieux, depuis qu'il est devenu père.
Tout le monde au Québec la connaît par les quatre premières lettres de son prénom: Véro est la nouvelle invitée de Deviens-tu c'que t'as voulu? Après avoir appris à Dominic en quoi consistent les quatre accords toltèques - des accords auxquels elle s'en remet pour guider sa conduite au quotidien - la populaire animatrice revient sur ses années MusiquePlus, parle de son amour de jeunesse pour Mario Pelchat et raconte les coulisses de La Fureur au Centre Molson avec Céline Dion. Elle se confie aussi sur sa relation aux films que scénarise son époux et explique pourquoi il lui importe de se tenir au courant de ce qui enthousiasme les jeunes.
Jean-Phillipe Wauthier et Dominic Tardif mettent de côté leur animosité dans cet entretien durant lequel l'hôte de Bonsoir bonsoir! tente de s'expliquer comment il a bien pu devenir une des figures les plus sollicitées du merveilleux monde de la radio et de la télé, alors que ce n'était pas du tout son ambition. L'animateur se remémore la genèse du Sportnographe, éclaircit les raisons derrière la fin de La soirée est (encore) jeune et raconte son animation des Gémeaux. Il revient aussi sur sa (fausse) image de gars suffisant, avant de marteler à ses collègues qu'il est essentiel de toujours se rappeler que de la télé, c'est juste de la télé.
Le monde la musique au Québec compte peu d'artistes aussi influentes que Mara Tremblay. Dans ce très généreux entretien, à la fois plein de vulnérabilité et de gratitude, la chanteuse, musicienne et réalisatrice parle de son passage au sein des Colocs, de sa rencontre avec le prodige Olivier Langevin et des débuts de cette carrière en solo qu'elle n'avait pourtant pas souhaitée. Elle raconte aussi les coulisses de la création de plusieurs de ses plus belles chansons et se confie au sujet de sa relation privilégiée avec ses fils, de son rapport à sa voix, de sa riche vie sentimentale, de sa bipolarité et de son amour pour Nashville. Dominic dit au sujet d'au moins 22 chansons différentes qu'elle est sa chanson préférée de Mara.
Appelez-moi Stéphane. Les Voisins. Broue. Les Boys. Radio Enfer. Histoires de filles. En tant qu'auteur, metteur en scène et réalisateur, Louis Saia compte parmi les figures les plus influentes de l'histoire de la culture populaire au Québec. À l'occasion d'une de ses rares entrevues, il se rappelle le processus créatif l'ayant uni pendant plusieurs années à Claude Meunier, explique pourquoi Serge Thériault est un des plus grands acteurs avec lequel il a travaillé et dévoile l'origine de certaines des plus inoubliables répliques des Voisins. Il raconte aussi comment est né le personnage full cool de la psychologue Jocelyne dans Radio Enfer et parle de son long-métrage de 1995 Le Sphinx, un des films québécois préférés de Dominic.
«À chaque pratique, Julien arrivait avec un nouveau riff.» En février 2006, Malajube lançait Trompe-l'œil, leur deuxième album, qui demeure 15 ans après sa parution un des meilleurs disques de l'histoire de la musique québécoise (et un des disques préférés de Dominic). À l'occasion de cet anniversaire, le claviériste Thomas Augustin et le batteur Francis Mineau parlent de la genèse du groupe, de leur ambivalence face au succès et des raisons pour lesquelles ils ont choisi de faire de la musique en français. Ils tentent aussi de se souvenir pourquoi Loco Locass a participé à Trompe-l'œil, en plus de commenter chacune des chansons de l'album. Malajube remontera-t-il un jour sur scène? La fin de l'entretien vous procurera peut-être un peu d'espoir.
«Pourquoi manquer la chance d'aller au bout de son corps et de son esprit?» se demande Louise Lecavalier, qui sait pertinemment de quoi elle parle lorsqu'il est question de se dépasser physiquement et spirituellement. Dominic reçoit pour la première fois au micro de DTCTV une danseuse et chorégraphe, à l'occasion d'un entretien à la fois dense et lumineux dans lequel l'ancienne étoile de la compagnie La La La Human Steps se confie à propos de sa quête éternelle du spectacle qui la satisfera parfaitement et de sa recherche du mouvement qui lui en apprendra sur elle-même. Elle évoque aussi l'intensité de la vie de tournée, la blessure à la hanche avec laquelle elle a dû négocier pendant plusieurs années, son amour de la vie à vélo ainsi que sa brève et inoubliable collaboration avec David Bowie.
Pour Vincent Peake, la vie est faite de neuf certitudes: l'amour, la mort, les impôts et les six premiers albums de Black Sabbath. Avec une ahurissante mémoire des dates, des noms et des lieux, le légendaire vétéran de la scène underground québécoise fait le récit de sa découverte des musiques métal et hardcore, explique pourquoi il a un jour dû emprunter de l'argent à un caïd afin de financer les activités de son groupe Groovy Aardvark et se confie au sujet des sacrifices que suppose la carrière de musicien. Entre deux phrases d'anthologie, le chanteur raconte les inoubliables funérailles de son ami Denis "Piggy" D'Amour (guitariste de Voivod), se remémore une tournée éprouvante en Allemagne de l'Est et parle de sa relation privilégiée avec sa mère.
«Quand j'avais 17 ans, il y a des gens qui écrivaient des lettres à Britney Spears. Moi, j'écrivais à Raôul Duguay», se souvient Klô Pelgag. L'autrice, compositrice et interprète du magnifique album Notre-Dame-des-Sept-Douleurs raconte son adolescence gaspésienne, se confie au sujet de la honte qu'elle vit lorsqu'elle jalouse des camarades artistes et se remémore l'époque où son ambition ultime était de jouer au défunt Divan Orange. Elle se confie aussi au sujet de son rapport à des émissions comme La Voix ou Star Académie, explique que sa chanson Mélamine n'est pas du tout une déclaration de guerre adressée à une autre chanteuse et revient sur la fois où elle a remercié Messmer au Gala de l'ADISQ. Bonus: Klô lit des extraits de la poésie de son héros, et désormais ami, Raôul Duguay.
Pour Elisapie, c'était comme si les Beatles l'invitaient à les joindre, lorsque son oncle George lui a demandé, alors qu'elle était encore adolescente, de partir en tournée avec le Sugluk Band, groupe phare de la scène du rock autochtone des années 1970 et 1980. La chanteuse originaire de Salluit au Nunavik se confie dans ce vibrant entretien au sujet de sa relation avec ses parents biologiques et adoptifs, de la fondation du duo Taima et de l'importance que revêt la prise de risques dans sa démarche créative. Elle raconte aussi la fois où elle a taquiné Richard Desjardins à propos de son nez et explique, dans la foulée de la mort tragique de Joyce Echaquan, pourquoi les mots «Je m'excuse, j'ai honte» composent selon elle une des plus belles phrases que l'on puisse prononcer.
«S'il y a une chose qui faisait l'unanimité, c'est que Les Trois Accords n'allaient jamais rien faire dans' vie», se souvient Simon Proulx au sujet de la perplexité des gens de l'industrie de la musique face à leur premier démo, dont seul CISM reconnaîtra la qualité. Le chanteur évoque les débuts du groupe sur la scène de son école secondaire, se rappelle son amour d'adolescence pour Minor Threat et Paul et Paul, en plus d'expliquer pourquoi ses camarades et lui ont un jour eu envie d'être (un peu plus) pris au sérieux. Il se remémore aussi la création de plusieurs chansons marquantes, dont L'eusses-tu cru?, Je me touche dans le parc et Les dauphins et les licornes. Dominic n'a pas pu s'en empêcher: il demande à Simon de lui raconter sa rencontre avec les Rolling Stones.
Enfant, Jean-Sébastien Girard rêvait d'être connu et enregistrait lui-même ses propres émissions de radio sur son petit magnétophone. Après des études en théâtre, qui lui apprendront qu'il n'a peut-être pas ce qu'il faut pour devenir comédien, il se tourne vers une carrière de recherchiste qui, tranquillement, le ramène sous la lumière. Dans ce généreux entretien, le coanimateur de La soirée est (encore) jeune raconte la genèse de l'émission qui l'a consacré, parle de sa relation avec Jean-Philippe Wauthier et revient sur la controverse provoquée par son emploi au micro d'un mot en m. Il évoque aussi sa (pas si) mystérieuse vie intime et explique pourquoi il préfère regarder ses chroniques télé après avoir bu quelques verres.
Nathalie Petrowski a grandi dans un foyer où toute vérité était bonne à dire et où tout le monde parlait fort, en se jurant qu'un jour, c'est elle qui prendrait la parole, une promesse qu'elle tiendra en devenant une des chroniqueuses les plus estimées (et parfois craintes) au Québec. L'ancienne journaliste de La Presse raconte l'influence de Hunter S. Thompson sur sa critique d'un spectacle de René Simard, sa première rencontre avec Pierre Foglia (à quatre heures du matin!) ainsi que la fois où René Angelil l'a enguirlandée devant un groupe de collègues. Elle se confie aussi au sujet de sa relation atypique avec ses parents et son amitié avec le regretté réalisateur Jean-Claude Lauzon, en plus d'expliquer pourquoi il lui est déjà arrivé de s'excuser pour des propos écrits au sujet de certains artistes.
Elle est enfin venue, la troisième saison de Deviens-tu c'que t'as voulu?! Dans ce premier épisode, le très rare Louis-José Houde se remémore ses débuts sur scène, ses souvenirs de tournée les plus dignes d'une biographie rock et ses années à la barre de l'émission culte, Dollaraclip. Il se confie au sujet de son légendaire perfectionnisme, de son désir d'enfant, de son absence des réseaux sociaux et de son amour pour la littérature québécoise. Dominic lui demande aussi, parce qu'il est jaloux, de lui raconter à nouveau la fois où il a rencontré Keith Richards. Avertissement: il se peut que cet entretien ponctué de références musicales vous donne envie d'écouter du Rush. Prière de ne pas nous en tenir rigueur.
Dans ce dernier épisode de la deuxième saison, Anne-Marie Cadieux se livre à Dominic (ce sont ses mots à elle). La grande actrice raconte ses années de tournée à présenter partout sur la planète des spectacles de Robert Lepage (qui change parfois le texte pendant l'entracte!), le tournage du film culte Le bonheur c'est une chanson triste, son rôle dans La dame aux camélias au TNM ainsi que sa colocation à New York avec la mythique photographe Nan Goldin. Elle parle aussi de sa peur de la domesticité, de son rapport à son âge, de son affection pour la jeunesse ("Les jeunes ont raison!") et de la création de la scène culte du restaurant dans Nô.
Sois toi-même, mais fois mille. Telle est la maxime de Dolly Parton guidant la vie professionnelle et créative de Rosalie Vaillancourt, qui se prête au jeu d'une entrevue sérieuse, même si elle a, dit-elle, tout le temps le goût de niaiser. L'humoriste explique à Dominic pourquoi, adolescente, elle aimait assister à des pièces de Michel Tremblay seule, ainsi que les raisons pour lesquelles elle demande parfois la permission à des gens dont elle se moque sur scène. Elle parle aussi de son éveil féministe, de son amour pour les personnages, de ses rencontres avec son idole Dominique Michel et des stratégies qu'elle emploie pour répondre aux commentaires mesquins qu'il lui arrive de recevoir sur les réseaux sociaux.
Quand elle se trouve face à un dilemme existentiel, Vivianne Roy, alias Laura Sauvage, se demande toujours ce que la petite fille de cinq ans qu’elle a un jour été aurait fait. La membre la plus grunge du trio Les Hay Babies (un des groupes préférés de Dominic) raconte comment elle a appris la guitare auprès du concierge de son école secondaire (Normand), la fondation de son premier groupe (baptisé What The Funk) avec Lisa LeBlanc, ainsi que la fois où elle a nose flické le Premier ministre Justin Trudeau, lors d’un spectacle de la Fête du Canada. Elle se confie aussi sur les difficultés que présente la vie de tournée et sur les stratégies qu’elle a adoptées afin de prendre soin de sa santé mentale.
Bien qu'il soit un des animateurs et comédiens les plus célèbres au Québec, Guy Jodoin n'aime pas qu'on le décrive comme une vedette. "Le jour où tu te crois, dans ce métier-là, t'es mort", dit-il. La natif de Rock Forest se confie au sujet de ses années au sein de l'équipe de la mythique émission jeunesse Télé-Pirate, de sa peur presque maladive de déplaire et du tournage du très sérieux film de Bernard Émond, Contre toute espérance. Il explique aussi pourquoi être propriétaire d'un manoir sur une montagne ne l'a pas rendu heureux et pour quelles raisons il a accepté d'être porte-parole de la bannière Super C. Dominic et lui se rappellent la fois où ils se sont vus, très tôt le matin, dans le stationnement d'un concessionnaire automobile de Laval.
Dominic ne se doutait pas en recevant François Jean à la fin du mois d'août dernier que le musicien lui accordait sa dernière grande entrevue. C'est avec stupeur et tristesse que l'équipe de Deviens-tu c'que t'as voulu? apprenait cette semaine la mort du batteur des BB. À quelques jours de son soixantième anniversaire, le beau blond raconte la folie de la BB Mania, la création de la chanson Donne-moi ma chance, sa relation avec Patrick Bourgeois, son combat contre la dépendance ainsi que le bonheur qu'il avait trouvé dans une existence rangée, à Saint-Lin, où il gagnait sa vie comme facteur. Nos douces pensées accompagnent sa famille et ses proches.
Véritable légende du hip-hop local, Dramatik se confie au sujet des nombreux écueils - violence, pauvreté, bégaiement - dont il est parvenu à triompher pour devenir un des MCs québécois au débit le plus véloce. Révélé au sein de Muzion en 1999, le Montréalais raconte la collaboration de son groupe avec Wyclef Jean, son récent voyage au Sénégal et la création d'un clip dénonçant la brutalité policière. Il tente aussi d'expliquer pourquoi la chanson La vi ti nèg n'a pas tourné sur les ondes des radios commerciales. À l'image d'un grand sage, le rappeur ponctue chacune de ses réponses de phrases qui ressemblent à des proverbes.
Présente dans l'univers médiatique depuis maintenant vingt ans, Rebecca Makonnen compte parmi les figures incontournables de la télé et de la radio québécoises. L'animatrice de l'émission On dira ce qu'on voudra discute avec Dominic du désir qui l'habite de poser LA bonne question, de sa propension à la discrétion, de son voyage en Éthiopie et de son rapport à son passé de VJ à MusiquePlus. Elle réfléchit aussi à ce que lui réserve la suite de sa carrière et à ce que signifie pour elle la notion de privilège. En prime: quelques observations sur l'odeur des métalleux (plus agréable qu'on le soupçonne).
De passage au Studio Madame Wood à l'occasion de la sortie de son nouvel album, Travelling, Daniel Bélanger confie à Dominic pourquoi, malgré son immense succès, il se sent toujours un peu comme un marginal. Le créateur de Rêver mieux et de Paloma raconte ses débuts en musique au sein du groupe Humphrey Salade, ses années de travail en tant que préposé aux bénéficiaires et sa rencontre avec Céline Dion (dont il a assuré la première partie au Forum, en 1993). Il explique aussi pourquoi, même s'il a adopté comme politique personnelle de tout essayer au moins une fois, il n'a jamais participé à un quiz télévisé.
Chroniqueur vedette dans les pages de l'un des plus importants quotidiens au Québec, Patrick Lagacé rêve depuis l'adolescence de devenir journaliste (un métier présentant l'avantage non négligeable de ne pas nécessiter de maths fortes). L'animateur de l'émission du retour à la maison du 98,5 FM explique à Dominic comment il est parvenu, après quelques années de tâtonnements, à maîtriser cet art périlleux qu'est la chronique. Un entretien en forme d'incursion dans l'arrière-boutique du monde des médias, durant lequel l'homme en or raconte sans ambages son passage remarqué du Journal de Montréal à La Presse, ses débuts laborieux à la télé, son inoubliable face-à-face avec Sam Hamad et sa rencontre avec le regretté Anthony Bourdain.
Dans ce premier épisode de la deuxième saison de Deviens-tu c'que t'as voulu?, Dominic Tardif accueille la légendaire Sonia Benezra. Avec un remarquable franc-parler, l'animatrice qui a commencé sa carrière à MusiquePlus en 1986 revient sur les moments les plus mémorables de son talk-show diffusé à TQS, ainsi que sur quelques rencontres inoubliables (avec Leonard Cohen, notamment). Cette pure Montréalaise offre aussi son point de vue sur le manque de diversité dont souffre la télévision québécoise et explique pourquoi la bienveillance compte parmi ses meilleurs outils d'intervieweuse. Elle nous apprend en conclusion pourquoi elle se plaît à appeler ses interlocuteurs "sweetie" ou "mon chou".
Cet épisode spécial est entièrement consacré à l'album Le cours des jours de Dumas, le disque québécois préféré de Dominic, qui était récemment réédité sur vinyle et que son créateur s'apprête à jouer intégralement sur scène. L'orgueil de Victoriaville se remémore ses débuts en musique comme guitariste d'un groupe punk, ses rencontres déterminantes avec Daniel Bélanger et Jean Leloup, sa victoire au Festival international de la chanson de Granby, sa vie de bohème à Montréal et ses duos sur scène avec M et Alain Bashung. Il raconte aussi la création de chacune des chansons du disque, en plus de faire entendre un extrait d'une version démo de Linoléum.
Dans ce dernier épisode de la première saison, Dominic Tardif retrouve son ancienne camarade de cégep, Fanny Bloom. Au cours d'une conversation intime, la musicienne revient sur le parcours de son groupe La patère rose, sur sa rencontre improbable avec Gene Simmons de Kiss, ainsi que sur une séance de création avec Marie Mai (dont les fruits n'ont toujours pas vu le jour). Elle donne aussi quelques conseils à Dominic afin de cesser d'être nostalgique et d'apprendre à ne pas regarder son téléphone pendant tout un week-end. Il est aussi question de parentalité, de Daniel Johnston et de Gilles Vigneault.
Enfant de ruelle, Martin Dubreuil était né pour tromper la mort et né pour jouer de la tambourine. L’acteur célébré pour ses rôles dans Félix et Meira et À tous ceux qui ne me lisent pas raconte ses séjours en prison, ses collaborations avec Pierre Falardeau et les lacérations qu’il s’est volontairement infligées lors de spectacles des Breastfeeders, groupe de rock’n’roll au sein duquel il se transforme en Johnny Maldoror depuis plus de vingt ans. Il se remémore aussi ses retrouvailles avec son père à l’âge de 36 ans, et explique pourquoi il aurait aimé interpréter Pierre Harel dans le film biographique sur Gerry Boulet. En conclusion: Martin Dubreuil lit quelques-uns de ses poèmes.
En tant que cofondateur de Vulgaires Machins, Guillaume Beauregard compte depuis plus de vingt ans parmi les figures de proue de la marge musicale québécoise. Il compte également depuis 2014 parmi les rares auteurs-compositeurs ayant négocié avec grâce leur passage de la colère du punk à l'introspection d'un folk aux arrangements somptueux. Le chanteur raconte à Dominic comment un démo de VM coincé dans le lecteur cassette du camion de tournée de GrimSkunk aura permis au groupe de signer son premier contrat de disque. Il explique aussi pourquoi il se sent déchiré entre l'espoir et la consternation face à notre époque, et déconstruit quelques clichés sur la création de chansons, qui ne s'écrivent pas forcément à trois heures du matin, après une nuit d'ivresse, dans une chambre d'hôtel.
Très jeune, Paul Ahmarani décide que sa vie sera une fête. Pour se soustraire à la lourdeur des choses, il trouve bientôt refuge dans la drogue. Parmi ses modèles: Keith Richards, pirate en chef des Rolling Stones. Dans cet entretien d'une rare intensité, l'acteur raconte comment il est parvenu à atteindre la sobriété, et se désole que l'on voit toujours les mêmes visages au petit écran. Aussi au programme: sa carrière de chanteur, son long séjour à Las Vegas pour le Cirque du Soleil, sa rencontre avec le cinéaste Philippe Falardeau et sa participation au pendant québécois de The Office, La Job.
Anne-Marie Withenshaw n'a que 19 ans lorsqu'elle amorce sa carrière de VJ à MusiquePlus, mais la musique, même à ce jeune âge, est déjà depuis longtemps au cœur de sa vie. L'animatrice de C'est juste de la TV raconte son amour de jeunesse pour les Doors, son emploi au HMV Megastore, son entrevue avec l'artiste du mois David Bowie et sa couverture en direct du festival Woodstock '99. Elle revient également sur le mouvement #moiaussi et sur un tweet controversé que lui a inspiré la vague de chefs montréalais ayant proclamé leur sobriété nouvelle dans les médias québécois.
Figure médiatique omniprésente dans la foulée de la diffusion de la série Les Bougon, François Avard est aujourd'hui un homme beaucoup plus discret. L'auteur explique dans ce rare entretien pourquoi il ne fréquente plus aussi assidûment les plateaux de télé. Le proche collaborateur de Louis-José Houde et Martin Matte raconte comment il est devenu prof à l'École nationale de l'humour à l'âge de 24 ans et révèle pourquoi Manolo est le personnage auquel il s'identifiait le plus dans Ramdam. Il se confie aussi sur ses anciens rêves de rockstar, sur vie d'écrivain et sur le burnout qu'il a traversé.
Avec son deuxième album, Irréversible, Sarahmée montrait hors de tout doute qu'elle compte parmi les artistes hip-hop les plus importants au Québec. Celle qui était en février dernier porte-parole du Mois de l'histoire de Noirs raconte comment à l'âge de douze ans, elle rentrait au Sénégal, son pays d'origine, après avoir passé son enfance dans Sainte-Foy, à rêver de devenir joueuse professionnelle de basketball. Elle discute avec Dominic de la place encore trop petite accordée aux personnes racisées (et au rap) dans l'espace médiatique québécois, ainsi que des boulots qu'elle a occupés au port de Montréal, et chez CAA-Québec, avant de pouvoir gagner sa vie grâce à sa musique.
En humour, plus moyen de rien dire? Pour Virginie Fortin, c'est tout à fait faux. L'interprète d'Anaïs dans la série Trop explique pourquoi elle refuse de faire des publications commanditées sur les réseaux sociaux, plaide pour un gala Les Olivier plus subversif et déplore que la confrérie des humoristes soit si peu encline à l'autocritique. Elle offre en conclusion quelques réflexions métaphysiques afin d'aider Dominic à cesser d'angoisser (mais ça ne fonctionne pas vraiment).
Réalisé quelques semaines avant le lancement de sa nouvelle série C'est comme ça que je t'aime, cet entretien avec François Létourneau révèle un créateur torturé, hanté par le doute. Le comédien et auteur (Les Invincibles, Série noire) se rappelle la naissance de son amitié avec Patrice Robitaille, raconte la genèse du personnage de Marc Arcand et avoue qu'en général, dans le monde du showbiz, personne ne sait vraiment ce qu'il fait. Il explique aussi pourquoi il déteste les œuvres qui tentent de passer des messages.