Vanessa Destiné et Dalila Awada, deux Québécoises presque de souche, font le pari de parler des enjeux liés à la diversité en partant du point de vue des personnes racisées. Des discussions franches sur des sujets qui déménagent. À force de témoignages, d'anecdotes, d'entrevues et de débats, Vanessa…
Cette semaine, Vanessa et Dalila s’intéressent aux arts de la scène et discutent d’une initiative mise sur pied par l’humoriste Richardson Zéphir pour créer des espaces moins homogènes dans les ligues d’impro de la province.
L'entrepreunariat constitue souvent une bouée pour les immigrants non qualifiés nouvellement arrivés au pays. Dépanneurs, pâtisseries, boulangeries, restaurants : la liste des commerces que les immigrants de première génération lèguent à leurs enfants nés ici est longue. Vanessa reçoit Michel Nguyen et Michel Lim, qui ont repris le restaurant de la mère du premier. Au menu : une discussion riche sur la guerre, l’importance des traditions, le dévouement des parents et la place de la bouffe dans la construction de l’identité. Bon appétit!
L'immigration entraîne des changements démographiques importants. Parmi ceux-ci, les unions interculturelles qui changent le visage de la société. Qu’est-ce que ça fait d’être en cheval entre deux, trois, voire quatre cultures? Dans ce premier épisode d’une série de trois, Vanessa interroge Philippe Nehmé-Nombré, fruit d’une union entre homme burkinabé et une femme égyptienne.
Au cours des dernières années, les femmes autochtones se sont retrouvées à l’avant-plan de nombreux mouvements de revendications pour la reconnaissance des droits des premiers peuples. Malgré le rôle crucial qu’elles ont joué pour mettre en lumière certains enjeux propres à leurs communautés, de nombreuses femmes autochtones rejettent complètement la notion de féminisme. Pourquoi? Vanessa en discute avec Widia Larivière, activiste autochtone et co-instigatrice de la branche québécoise du mouvement Idle No More.
Le mois de l’histoire serait-il en train de devenir beige? Vanessa et Dalila reviennent sur les origines du concept et discutent de son évolution dans le temps en compagnie d’Émilie Nicolas, anthropologue et chroniqueuse au Devoir.
La menace d’une pandémie réveille de vieux démons. Alors qu’un coronavirus en provenance de la Chine suscite des inquiétudes d’un bout à l’autre de la planète, on assiste à la montée d’un sentiment de méfiance à l’égard de la communauté asiatique. Qu’est-ce qui se cache derrière tout ça? Vanessa en discute avec Winston Chan, chiropraticien et entrepreneur d’origine chinoise.
Cette semaine on examine la culture littéraire d’ici. Comment expliquer qu’on puisse se rendre à l’âge adulte sans avoir été confronté à des auteurs ou des personnages issus de la diversité? Vanessa et Dalila se penchent sur la question en compagnie de l’autrice et poétesse Chloé Savoie-Bernard.
Qu’est-ce qui constitue un « bon français » parlé? Dans cet épisode, Vanessa et Dalila s'intéressent au métissage linguistique. Elles décortiquent notamment la rencontre du créole, de l’arabe et du français dans les rues de Montréal en compagnie du journaliste Amin Guidara.
Dalila Awada et Vanessa Destiné prennent aussi quelques jours de pause pour revenir en force le 22 janvier prochain. Bonne année!
Les saisons de hockey se suivent et se ressemblent. On ne parle pas des performances décevantes du Canadien de Montréal, mais bien des incidents racistes visant des joueurs ou autochtones qui se répètent dans la ligue nationale de hockey et dans les ligues provinciales, régionales et locales. Pour en parler, Vanessa reçoit le hockeyeur George Laraque. Ce dernier revient sur les défis rencontrés durant sa propre carrière et donne son point de vue sur la question du racisme dans le milieu du sport.
Cette semaine Dalila et Vanessa discutent de la question de la laïcité en revenant sur les moments-clés qui ont mené à l’escalade des tensions entre les minorités religieuses et le reste de la population.
Cette semaine Vanessa et Dalila se penche sur le délicat sujet de la violence conjugale à la lumière d’un récent rapport dressant un portrait alarmant de la situation dans l’arrondissement Montréal-Nord. Avec leur invitée, Arianne Hopkins de la table de concertation Osez au féminin, elles se demandent si la compréhension de la violence conjugale varie d’un groupe ethnique à un autre.
Cette semaine Dalila et Vanessa explorent les questions d’identité sexuelle et de genre en partant du point de vue des personnes racisées. Elles reçoivent Felicia Tremblay, directrice de la diversité et des relations avec la communauté chez Fierté Montréal, qui leur parle notamment de son expérience à titre de personne bispirituelle (two-spirit en anglais), une identité de plus en plus nommée et réclamée au sein des communautés autochtones.
Rien ne va plus. Vanessa et Dalila commencent à être un peu tannées de devoir sans cesse justifier leur choix et leur droit d’aborder des enjeux liés à la diversité en partant du point de vue des personnes racisées. Comment discuter des questions raciales sans heurter les sensibilités de la majorité blanche? Comment discuter des questions raciales en ménageant sa propre santé mentale? Question d’y voir un peu plus clair, Vanessa et Dalila appellent Judith Lussier – leur amie blanche de service – à la rescousse.
Durant le mois de novembre, on s'intéresse à la réalité des personnes adoptées! Pour une deuxième année consécutive, on organise des activités un peu partout dans le monde francophone pour sensibiliser le public aux enjeux entourant l'adoption, avec une attention particulière accordée à celle dite “internationale". Quels sont ces enjeux? Vanessa les découvre en compagnie de Camille Esther Garon, une Afro-québécoise d'origine haïtienne et membre d'une fratrie arc-en-ciel.
« Ceux qui se plaignent tout le temps, pourquoi ils ne sont pas plus comme les Asiatiques, hein? Eux ils s’intègrent, ils respectent nos valeurs, tout ça, sans jamais se plaindre. » Les débats enflammés touchant aux relations interculturelles donnent parfois lieu à e drôle de réflexions, dont celles, récurrentes, qui mettent en compétition certains groupes ethniques contre d’autres. Dans cet épisode, Dalila et Vanessa se posent des questions sur l’instrumentalisation des communautés asiatiques en compagnie de Cathy Wong, Québécoise d’origine chinoise et présidente du conseil municipal de Montréal.
Bonjour-hi, dans cet épisode, Dalila et Vanessa remuent les vieux démons et discutent des enjeux entourant le fait francophone en Amérique. Partant de la plus récente controverse entourant les enjeux linguistique au Québec, elles discutent de leur relation à la langue française en compagnie de Toula Drimonis, journaliste qui se décrit elle-même comme allophone et qui écrit régulièrement sur le sujet.
Place au théâtre! Cette semaine, Vanessa et Dalila reviennent sur la pièce « Héritage », présentée durant l’automne chez Duceppe. C’est la première fois qu’un théâtre institutionnel francophone présente une oeuvre qui repose sur une distribution où presque tous les acteurs sont Noirs. Effet SLAV? Vanessa et Dalila en discute avec Lyndz Dantiste, comédien ayant participé à la pièce.
Choquant, mais pas surprenant : un rapport accablant révèle un biais systémique à l’égard des Autochtones, des Noirs et des Arabes au Service de police de la Ville de Montréal. Vanessa et Dalila reviennent sur les conclusions de ce rapport en compagnie de Nour Farhat, avocate spécialisée en droit criminel.
500 000 personnes ont marché dans les rues de Montréal pour le climat. Et maintenant, on fait quoi? Vanessa et Dalila reviennent sur la grande marche du 27 septembre et se demandent si on en fait assez pour inclure les populations vulnérables et marginalisées, comme les Autochtones d’ici (et d’ailleurs!), dans la lutte. Pour les aider à approfondir leur réflexion, elles reçoivent Alessandra Devulsky, avocate de formation et spécialiste du droit environnemental. Une production QUB radio Octobre 2019
Mariana Mazza, Mehdi Bousaidan, Adib Alkhalidey...pas de doute, le milieu de l’humour québécois reflète de plus en plus les différents visages de la société québécoise. Ça, c’est vrai sur la scène. Par contre dans la salle, le public reste encore très homogène. Dans ce nouvel épisode, Vanessa et Dalila discute de cette fracture en compagnie de Fares Mekideche et Mettaya, deux humoristes entrepreneurs qui essaient de créer des espaces pour leurs communautés.
Dans ce premier épisode, Vanessa et Dalila reviennent sur les attentats du 11 septembre 2001, en racontant comment elles les ont vécus, l'une en tant que Québécoise d'origine haïtienne et l'autre en tant que Québécoise de confession musulmane. Elles discutent aussi avec Martine St-Victor, stratège en communication, pour tenter de comprendre comment ce terrible événement a influencé notre perception des communautés arabo-musulmanes.
Avec Pigments forts, Vanessa Destiné et Dalila Awada, deux Québécoises presque de souche, font le pari de parler des enjeux liés à la diversité en partant du point de vue des personnes racisées. Des discussions franches sur des sujets qui déménagent. À force de témoignages, d'anecdotes, d'entrevues et de débats, Vanessa et Dalila offrent leur compréhension d'un Québec de plus en plus métissé. Recherche et animation: Vanessa Destiné et Dalila Awada Montage: Philippe Séguin Réalisation: Bastien Gagnon-Lafrance & Vanessa Destiné Un concept de Vanessa Destiné Une production QUB radio