Ethnic groups descended from and identified with the original inhabitants of a given region
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durée : 00:58:38 - De cause à effets, le magazine de l'environnement - par : Aurélie Luneau - Dans le cadre de la venue exceptionnelle à Paris d'Ailton Krenak, écrivain, premier indigène élu à l'Académie brésilienne des Lettres, retour sur l'homme, son parcours et son œuvre. - réalisation : Alexandra Malka - invités : Ailton Krenak Engagé pour les droits des peuples autochtones et pour la cause environnementale, porte-voix de l'Amazonie brésilienne, écrivain, poète, activiste, élu à l'Académie des Lettres du Brésil
Les valeurs de l'éducation autochtone avec Bonnie Lépine Antoine by Radio Victoria
durée : 02:31:07 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Mylène Jaccoud Professeure à l'école de criminologie de l'université de Montréal ; Gwenaële Rot Professeure des universités à Sciences Po Paris, membre du Centre de sociologie des organisations (CNRS), autrice de Planter le décor. Une sociologie des tournages, Paris, Presses de Sciences Po, 2019; Dominique Simonnot Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL); Karine Tuil Ecrivaine; Claire Marin Philosophe, professeure de philosophie en classe préparatoire et écrivaine; Jean-Pierre Siméon Poète, romancier, dramaturge, directeur du Printemps des Poètes
durée : 00:13:34 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Aujourd'hui, dans les enjeux internationaux, cap sur un pays pionnier en matière de justice restauratrice : le Canada. La justice réparatrice occupe en effet une place particulière dans le système pénal canadien - bien qu'elle demeure marginale face à une justice traditionnelle encore dominante. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Mylène Jaccoud Professeure à l'école de criminologie de l'université de Montréal
L'autoroute des larmes est une route sinistrement célèbre de Colombie-Britannique, au Canada, où de nombreuses femmes autochtones ont disparu ou ont été assassinées depuis la fin des années 1960. L'histoire commence en 1969 avec Gloria Moody, retrouvée morte après avoir quitté un bar. D'autres victimes, comme Gale Weys en 1973 et Ramona Wilson en 1994, illustrent la répétition des crimes sur cette route isolée. Pendant des décennies, les autorités ont fait preuve d'indifférence, négligeant les disparitions et laissant les familles sans réponses. En 2010, Cody Legebokoff est arrêté et condamné pour quatre meurtres, mais il ne peut être responsable des crimes plus anciens. En 2012, des analyses ADN identifiant Bobby Jack Fowler, un tueur en série américaine, comme l'auteur de plusieurs meurtres des années 70. Loin d'être un cas isolé, ces disparitions illustrent une violence systémique contre les femmes autochtones au Canada. On estime que plus de 1 200 d'entre elles ont été victimes de crimes non résolus. Face à cette tragédie, les communautés autochtones ont lutté pour la reconnaissance et la justice. En 2023, le gouvernement canadien a enfin alloué 40 millions de dollars pour enquêter et indemniser les familles des victimes. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Le Soleil et la Lune, autrefois frère et sœur inséparables, se disputent pour prouver lequel des deux est le plus important. Leur rivalité façonnera le ciel et le rythme du monde pour l'éternité.
Histoires du soir : podcast pour enfants / les plus belles histoires pour enfants
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Sept frères inséparables fuient une menace mystérieuse qui les pourchasse sans relâche. Dans leur quête de survie, ils découvrent une destinée qui les liera à jamais au ciel nocturne.
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Engagé dans un processus revendiqué de décolonisation de ses collections, le musée McCord Stewart, musée d'histoire sociale de Montréal, propose désormais l'exposition permanente Voix autochtones d'aujourd'hui, une exposition passionnante et émouvante qui vise à redonner toute sa place aux cultures autochtones du Canada et du Québec en particulier.(Rediffusion) C'est une exposition qui invite à l'écoute… Écouter des voix autochtones longtemps silenciées, ignorées, dépréciées, « balayées avec arrogance de l'histoire officielle » nous dit l'exposition. Écouter ce qu'elles ont à nous dire : d'elles-mêmes, de leurs savoirs, de leurs traumas, de leur présent comme de leur passé. Surtout que le plus souvent, les allochtones -non autochtones- connaissent mal ces cultures ou les appréhendent, sans forcément en avoir conscience, à travers des biais, des représentations figées, stéréotypées, héritières des temps coloniaux.Conçu comme une rencontre entre autochtones et allochtones, ce parcours muséal a été longuement pensé par la commissaire Huronne Wendate Elisabeth Kane qui, pendant 8 ans, a mené un travail inédit de concertation auprès de plus de 800 individus issus des 11 nations autochtones que compte le Québec. L'exposition présente alors une centaine d'objets tirés de la collection du musée et près de 80 témoignages textuels, audio ou vidéo de membres de ces Nations. Guidé par ces voix autochtones, le visiteur part alors à la découverte des savoirs traditionnels des Premières Nations, des traumas de la colonisation jusqu'à la résilience autochtone. Une exposition tel un chemin de vérité mais aussi de réconciliation.Un reportage à Montréal de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary. Aller plus loin, aller à Montréal : - Sur l'exposition « Voix autochtones d'aujourd'hui. Savoir, Trauma, Résilience » du Musée McCord Stewart- Pour découvrir le Montréal Autochtone, un article plein d'infos de Tourisme Montréal- Le Festival Présence Autochtone se tient chaque année la première quinzaine d'août à Montréal- Sur le Centre d'art autochtone autogéré de Montréal Daphné- Pour partir à la rencontre des 11 nations autochtones du Québec, l'indispensable site « Tourisme Autochtone Québec »- En ligne, le projet « Rencontres avec les nations autochtones » du Musée McCord Stewart offre une multitude de contenus numériques- Écoutez notre rencontre avec Joséphine Bacon, poétesse innue et grande voix autochtone du Québec.
Engagé dans un processus revendiqué de décolonisation de ses collections, le musée McCord Stewart, musée d'histoire sociale de Montréal, propose désormais l'exposition permanente Voix autochtones d'aujourd'hui, une exposition passionnante et émouvante qui vise à redonner toute sa place aux cultures autochtones du Canada et du Québec en particulier.(Rediffusion) C'est une exposition qui invite à l'écoute… Écouter des voix autochtones longtemps silenciées, ignorées, dépréciées, « balayées avec arrogance de l'histoire officielle » nous dit l'exposition. Écouter ce qu'elles ont à nous dire : d'elles-mêmes, de leurs savoirs, de leurs traumas, de leur présent comme de leur passé. Surtout que le plus souvent, les allochtones -non autochtones- connaissent mal ces cultures ou les appréhendent, sans forcément en avoir conscience, à travers des biais, des représentations figées, stéréotypées, héritières des temps coloniaux.Conçu comme une rencontre entre autochtones et allochtones, ce parcours muséal a été longuement pensé par la commissaire Huronne Wendate Elisabeth Kane qui, pendant 8 ans, a mené un travail inédit de concertation auprès de plus de 800 individus issus des 11 nations autochtones que compte le Québec. L'exposition présente alors une centaine d'objets tirés de la collection du musée et près de 80 témoignages textuels, audio ou vidéo de membres de ces Nations. Guidé par ces voix autochtones, le visiteur part alors à la découverte des savoirs traditionnels des Premières Nations, des traumas de la colonisation jusqu'à la résilience autochtone. Une exposition tel un chemin de vérité mais aussi de réconciliation.Un reportage à Montréal de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary. Aller plus loin, aller à Montréal : - Sur l'exposition « Voix autochtones d'aujourd'hui. Savoir, Trauma, Résilience » du Musée McCord Stewart- Pour découvrir le Montréal Autochtone, un article plein d'infos de Tourisme Montréal- Le Festival Présence Autochtone se tient chaque année la première quinzaine d'août à Montréal- Sur le Centre d'art autochtone autogéré de Montréal Daphné- Pour partir à la rencontre des 11 nations autochtones du Québec, l'indispensable site « Tourisme Autochtone Québec »- En ligne, le projet « Rencontres avec les nations autochtones » du Musée McCord Stewart offre une multitude de contenus numériques- Écoutez notre rencontre avec Joséphine Bacon, poétesse innue et grande voix autochtone du Québec.
Ecoutez Vous allez en entendre parler avec Pierre Coplo du 25 décembre 2024.
Ecoutez Vous allez en entendre parler avec Pierre Coplo du 25 décembre 2024.
Nous recevons Jérôme Blanchet-Gravel pour discuter de l'actualité. JBG revient de France, où il a accordé plusieurs entrevues, notamment à Sud Radio, ainsi qu'enregistré trois grandes entrevues à venir. Nous abordons également la perception de l'élection de Donald Trump en France. Retour sur l'affaire de Kamloops : trois ans et demi après les découvertes alléguées à Kamloops, aucune excavation n'a confirmé la présence des 215 corps d'enfants annoncés. Francis Denis s'est entretenu, pour le compte de Libre Média, avec l'historien Jacques Rouillard, qui insiste sur l'importance de fonder la réconciliation avec les Autochtones sur des faits avérés. Dans la PARTIE BONUS sur PATREON, nous discutons du cas Bouazzi et de ce qu'on appelle la « technique Madame Tartempion ». Nous analysons également la réaction de PSPP, qui dénonce le wokisme systémique à Québec Solidaire. Par ailleurs, le FBI a mené une perquisition nocturne chez le PDG de PolyMarket, accusé d'avoir « correctement prédit » la victoire de Donald Trump. Enfin, nous abordons un drame aux États-Unis : un opposant à Trump a tragiquement exécuté sa famille avant de se supprimer, suite à une élection où Kamala Harris a été défaite. TIMESTAMPS 0:00 - Introduction 1:41 - JBG à Paris et à Sud Radio 5:47 - La perception de Trump en France 10:48 - Le règne des « croutons » ! 12:56 - L'affaire Kamloops : près de 4 ans plus tard 20:31 - Une députée du NPD veut vous emprisonner ! 23:36 - L'ésotérisme du « systémisme » 30:25 - AnthropolORGIE du Brésil avec JBG 33:24 - Le traumatisme autochtone est réel 36:06 - Les orphelins de Duplessis 39:36 - Écouter les historiens ! 45:33 - Libre Média et Geloso 48:16 - Événements et conclusion https://www.ready4canada.com/ N'OUBLIEZ PAS VOTRE 10% de RABAIS POUR RANCHBRAND.CA AVEC LE CODE «IAN10» PATREON Patreon.com/isenechal
Richard revient sur un drôle de dossier qui soulève des questions! La rencontre Martineau-Dutrizac avec Richard Martineau et Benoit Dutrizac. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Entrevue avec Kim Berthiaume, la directrice générale du studio Unreliable Narrators qui propose le jeu Two Falls. Un titre qui explore l'histoire québécoise à travers les perspectives autochtone et européenne. Créé en collaboration avec des communautés autochtones, il met en lumière des récits authentiques et vise à sensibiliser le public à ces histoires souvent méconnues. Les joueurs incarnent deux personnages aux visions opposées : un jeune autochtone et une Française.
Misinformation and disinformation were rife during the referendum. The effects are still being felt a year on. - Les fake-news et la désinformation ont profondément marqué la campagne pour le référendum sur la Voix autochtone au Parlement en 2023. Un an après, les effets sont toujours perceptibles.
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Un an après l'échec du référendum sur la Voix autochtone en Australie, les États et territoires progressent différemment sur les éléments clés de la Déclaration d'Uluru : Voix, Traité et Vérité.
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Dans cet épisode de So Sweet Planet, je reçois Claude Barras, le réalisateur de Ma vie de courgette - 2 César : Meilleur film d'animation et Meilleure adaptation + Nominé aux Oscars en 2017 - pour son superbe nouveau film Sauvages (ceux qui sont responsables de la déforestation et des accaparements de terre !) Nous parlons donc de déforestation, des Penan, peuple de chasseurs-cueilleurs à Bornéo, d'accaparement de terres, de biodiversité, de mondes sensibles et merveilleux… et aussi de Nancy Huston (qui a participé au scénario), des voix des petits personnages formidablement interprétées par Laetitia Dosch, Benoit Poolevorde, Gael Faye… de stop-motion, de Miyazaki, de Bruno Latour, Baptiste Morizot et Vinciane Despret, d'ambiances sonores, d'Extinction Rébellion, de "Nous sommes la nature qui se défend", de mondes sensibles, de poésie, de mondes de l'invisible, de systèmes économiques violents et moribonds, d'amour, de coeur, d'aventure, de la campagne d'impact qui accompagne le film…Le site du film et de la campagne d'impact :https://www.sauvages-lefilm.com/La bande-annonce de Sauvages"À Bornéo, à la lisière de la grande forêt tropicale, Kéria recueille un bébé orang-outan trouvé dans la plantation de palmiers à huile où travaille son père. Au même moment Selaï, son jeune cousin, vient trouver refuge chez eux pour échapper au conflit qui oppose sa famille nomade aux compagnies forestières. Ensemble, Kéria, Selaï et le bébé singe vont lutter contre la destruction de la forêt ancestrale, plus que jamais menacée. Mais pour Kéria, ce combat sera aussi l'occasion de découvrir la vérité sur ses origines."En salles le 16 octobre 2024
Et cette semaine, le mot est : Autochtone.
Juan conduit un train à vapeur sur des rails construits par les anciens prisonniers d'Ushuaïa. Son portrait, c'est aussi celui d'une ville aux températures extrêmes et à l'histoire obscure.Autochtone c'est le podcast qui voyage à la rencontre du monde. Un podcast documentaire de Maud Calvès.L'aventure autochtone continue sur Instagram et vous pouvez également retrouver plus d'infos sur le site internet.
Guest Host Anne Keala Kelly (Kanaka Maoli) speaks with Dan Taulapapa McMullin — an artist and poet from Sāmoa i Sasa'e (American Samoa) and an expert on the subject of the colonization of Pacific cultures. Keala and Dan spend time talking about American exploitation via tiki bars, a subject that Dan explored in his film, “100 Tikis.” “100 Tikis” is a 45-minute film/video appropriation art piece, part of an ongoing installation of works on the intersection of tiki kitsch and indigenous sovereignty. “100 Tikis” looks at Hollywood, colonialism, gender, militarism, and activism, through films, cartoons, songs, paintings, photographs, television shows, tourist ads, military propaganda, pornography, tiki bars, activist videos, home movies, and social media. Dan's artist book “The Healer's Wound: A Queer Theirstory of Polynesia” (2022) was published by Pu'uhonua Society and Tropic Editions of Honolulu for HT22 the Hawai'i Triennial. Their artwork has been exhibited at the Museum of Contemporary Native Art, Metropolitan Museum, De Young Museum, Musée du quai Branly, Auckland Art Gallery and Bishop Museum. Their film “Sinalela” (2001) won the 2002 Honolulu Rainbow Film Festival Best Short Film Award. “100 Tikis” was the opening night film selection of the 2016 Présence Autochtone in Montreal and was an Official Selection in the Fifo Tahiti Film Festival. Dan's art studio and writing practice is based in Muhheaconneock lands / Hudson, NY, where they live with their partner, and Lenape lands in Hopoghan Hackingh / Hoboken, NJ. More about Dan and links to his writing, films (including “100 Tikis”), paintings and sculpture/performance works: https://www.taulapapa.com/. For copies of “The Healer's Wound” (2024 2nd Edition) go to: https://tropiceditions.org/The-Healer-s-Wound-2 Production Credits: Tiokasin Ghosthorse (Lakota), Host and Executive Producer Anne Keala Kelly (Kanaka Maoli), Guest Host Liz Hill (Red Lake Ojibwe), Producer Karen Martinez (Mayan), Studio Engineer, Radio Kingston Tiokasin Ghosthorse, Audio Editor Kevin Richardson, Podcast Editor Music Selections: 1. Song Title: Tahi Roots Mix (First Voices Radio Theme Song) Artist: Moana and the Moa Hunters Album: Tahi (1993) Label: Southside Records (Australia and New Zealand) 2. Song Title: Pe A E Silva Artist: Pacific Soul CD: Pacific Soul (2012) Label: Pacific Dream Records AKANTU INTELLIGENCE Visit Akantu Intelligence, an institute that Tiokasin founded with a mission of contextualizing original wisdom for troubled times. Go to https://akantuintelligence.org to find out more and consider joining his Patreon page at https://www.patreon.com/Ghosthorse
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band). À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass. Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ». The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain. Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. 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À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass. Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ». The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain. Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Cet été pendant ma pause estivale je souhaite partager avec vous des podcasts que j'apprécie particulièrement et dont je suis un auditeur assidu.On commence cette semaine par Autochtone, un podcast voyage documentaire réalisé par Maud Calvès, une ancienne invitée de Bourlinguez qui avait raconté l'Albanie.Avec Autochtone partez en voyage à la découverte d'habitants et d'habitantes d'Amérique Latine. Leur portrait, c'est aussi celui de leur pays. Dans ce podcast documentaire et immersif, des inconnus vous raconte leur réalité et permettent d'envisager différemment notre regard sur le monde.Cet épisode d'Autochtone donne la parole à Juan, qui conduit un train à vapeur sur des rails construits par les anciens prisonniers d'Ushuaïa. Son portrait, c'est aussi celui d'une ville aux températures extrêmes et à l'histoire obscure.L'aventure autochtone continue sur Instagram ! Plus d'infos sur le siteVoix-off : Romain DidierLogo : © Romain Didier Musique :Awamamba, AMbeef (jingle)Arecife by espacio negativo Mi querida hey pluto main versionDeep forest “Sweet Lullaby”Alta zeyner main versionDee Yan-Key - old steam trainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Embracing their oral traditions, Aboriginal and Torres Strait Islander peoples have used art as a medium to pass down their cultural stories, spiritual beliefs, and essential knowledge of the land. - Fidèles à leurs traditions orales, les peuples aborigènes et insulaires du détroit de Torres ont utilisé l'art comme moyen de transmettre leurs histoires culturelles, leurs croyances spirituelles et leurs connaissances essentielles de la terre.
Considérés comme l'un des derniers peuples autochtones d'Europe, les Samis vivent dans la zone arctique, sur un territoire qui s'étend de la Norvège à la Russie, en passant par la Suède et la Finlande, deux pays de l'Union européenne. Alors qu'ont lieu les élections européennes, les Samis espèrent être mieux pris en considération par les politiques européennes. De notre envoyée spéciale en Finlande, Depuis le petit aéroport d'Ivalo, le plus septentrional de l'Union européenne, il faut rouler plusieurs heures au milieu des pins et des bouleaux de la taïga caractéristique de la Laponie finlandaise, pour atteindre Hetta. En cette fin avril, le soleil ne se couche déjà plus vraiment mais le printemps a encore du mal à percer à travers l'épaisse couche blanche accumulée durant les longs mois d'hiver.C'est dans un hôtel de ce village étiré le long d'un immense lac gelé que le Conseil Sami s'est donné rendez-vous. À première vue, le choix de ce lieu pour une réunion de cette ONG qui regroupe des associations samies peut paraître incongru, la densité de population ne dépasse pas les deux habitants au kilomètre carré dans cette région du Grand Nord. Mais en se penchant sur une carte, on se rend compte que l'on se trouve tout près des frontières suédoise et norvégienne. Le territoire traditionnel de ce peuple autochtone couvre le nord de la Norvège, où ils sont le plus grand nombre, de la Suède, de la Finlande et de la Russie. Mais depuis la guerre en Ukraine, les Samis ont été contraints de couper les ponts avec leurs « frères et sœurs » qui vivent dans la péninsule de Kola. Quelques intonations de joik, le chant traditionnel sami, résonnent parfois, mais l'ambiance est sérieuse, les 15 membres du Conseil arborent tous une tenue traditionnelle samie impeccable, tunique colorée et chaussures à en peau de rennes à bout relevé. Le programme de ces trois jours est chargé : examen des demandes d'adhésion, visite en Norvège du mécanisme d'experts sur les droits des peuples autochtones de l'ONU, exploitation des fonds marins… Les sujets de préoccupations ne manquent pas pour les Samis. Et ces dernières années, le réchauffement climatique, quatre fois plus rapide dans la zone arctique, est venu s'ajouter à leur lutte perpétuelle pour une meilleure reconnaissance de leurs droits par leurs pays respectifs, notamment en matière de terre et de préservation de leur culture.« On se sent aux marges »Les élections européennes qui se profilent, elles, ne figurent pas à l'ordre du jour, confirme Aslat Holmberg, le président du Conseil. Parmi les Samis, seuls ceux vivant en Finlande et de Suède sont appelés à voter pour renouveler le Parlement européen, la Norvège ne fait pas partie de l'UE. « Pour être honnête, la première pensée qui me vient, c'est que c'est loin, concède le pêcheur originaire d'un village finlandais à la frontière norvégienne. Géographiquement parlant, on sait qu'on est dans l'Europe, mais parfois, on dit qu'on va en Europe pour dire qu'on va en Belgique ou en France. On se sent à la périphérie, aux marges des pays nordiques. »Si Aslat Holmberg se sent loin de Bruxelles, c'est aussi qu'il a conscience qu'il est difficile d'exister dans un si grand ensemble quand on n'est que quelques milliers : les Samis sont environ 100 000 au total, mais seulement 20 000 et 10 000 respectivement en Suède et en Finlande. Politiquement, aucun parti n'incarne les revendications samies et aucune statistique ne permet de dire quelles formations ont le plus les faveurs de cette population. « Mais bien sûr, on a conscience de l'impact de l'Europe sur notre vie ici, donc on souhaite un résultat qui garantisse une direction positive à l'égard des peuples indigènes et qui tienne compte des personnes transfrontalières ». A cet égard, il redoute la poussée de l'extrême droite : « Je ne pense pas que les droits des peuples autochtones figurent très haut dans leur liste de priorités. » 250 km au nord-ouest, le village d'Inari, « cœur de la culture samie » en Finlande, indiquent les brochures touristiques, abrite le Parlement Sami. Dans le majestueux bâtiment en bois, Pirita Näkkäläjärvi, l'actuelle présidente, a la mine fatiguée. Elle doit remettre son mandat en jeu fin juin après l'invalidation des élections par la Cour suprême administrative de Finlande. Les critères d'éligibilité pour participer aux élections parlementaires de cette minorité sont un sujet de discorde dans le pays et au sein même du peuple sami. « Une nouvelle fois, notre droit à l'autodétermination a été bafoué », se désole-t-elle. Pas de reconnaissance juridique à l'échelle de l'UEMais pas question de négliger pour autant les élections européennes. « C'est très important pour nous, assure-t-elle. On ne donne pas de consignes de vote, mais on communique sur les priorités qu'on veut porter : avoir d'abord une représentation du peuple sami dans le processus décisionnel au niveau européen, la deuxième chose, c'est que nous avons aussi besoin d'aide pour nous adapter au changement climatique. Et troisièmement, on voudrait s'assurer qu'on privilégie l'entrepreneuriat sami plutôt que de faire venir de grandes entreprises ici, dans le Nord. »Si en Finlande, comme en Suède et en Norvège, les Samis ont leur propre Parlement depuis les années 1990, c'est qu'ils ont fait l'objet d'une politique de reconnaissance. Leurs pouvoirs restent très limités et essentiellement consultatifs, mais ils permettent aux Samis d'avoir une voix pour s'exprimer sur les sujets qui les concernent.Au niveau européen en revanche, c'est une autre histoire. « Les Samis n'ont pas de reconnaissance juridique », souligne l'ethnologue Irène Bellier. Et pas de représentation au sein des institutions européennes. Dans ces conditions, difficile d'exister et de se faire entendre. « Par chance, cette année, on a pas mal d'alliés parmi les candidats finlandais, tempère la présidente du Parlement sami. Donc on espère que certains vont passer et qu'on aura de nouveaux canaux pour discuter. Mais le Parlement européen, c'est un truc gigantesque. Il y a aussi des jeux d'alliances. Donc c'est un peu compliqué. »À écouter aussiTerres rares en Laponie, les Samis face aux minesSi pour Niila Juan Valkeappa, ces élections sont très importantes, notamment sur le plan climatique, ce jeune activiste qui vit à Helsinki déplore le manque de connaissance des enjeux samis. « En général, en Finlande, il y a un manque de connaissance de nos problématiques, donc c'est encore pire au niveau européen. »Pirita Näkkäläjärvi résume l'équation européenne pour les Samis : « À la fois, c'est très éloigné et assez proche. Éloigné parce que Bruxelles est loin et que nous n'avons pas de représentation là-bas, mais à la fois proche parce qu'on sait que les décisions par l'UE, les directives nous impactent directement... Mais que nous n'avons pas beaucoup de possibilité d'avoir un impact sur les politiques qui sont prises là-bas. »Une transition verte au goût amerPourtant, l'enjeu est grand. Car certaines politiques européennes affectent directement leur mode de vie. À mille lieux des allées feutrées du Parlement européen, les éleveurs de rennes peuvent en témoigner. Les Samis ne sont plus que 20% à vivre de l'élevage, mais cette pratique demeure centrale dans leur culture. Forêts, minerais, espaces vierges… De tout temps, les terres où vivent les Samis ont suscité les convoitises des industriels, réduisant d'années en année le territoire des cervidés. Mais avec la « transition verte » lancée par l'Union européenne pour rendre son économie plus durable, la pression est exacerbée, et parée des beaux habits de l'écologie, elle légitime les velléités des États. Conseillère pour l'Association des éleveurs de rennes de Finlande, Sanna Hast confirme un « un boum des projets d'exploitation minière et de production d'énergie renouvelable en Laponie finlandaise ».« Pour nous, cela s'apparente plutôt à une transition toxique », lance Mika Kavakka, à la tête de la plus grande coopérative d'éleveurs du pays. Mika fait partie de ce qu'on appelle en FInlande les « Samis non reconnus », ceux qui n'ont pas le droit de vote au Parlement Sami. Mais il se définit comme Sami et élève ses rennes dans la tradition. Le troupeau passe la plupart de son temps dans les pâturages, en liberté. « Notre culture a plus de 2000 ans et prend racine dans ces terres. Cette façon de vivre, c'est toute notre vie », insiste le colosse, chapka sur la tête. Depuis des années, il se bat contre un projet minier à quelques kilomètres de là. Phosphate, fer… Jusqu'à présent, l'exploitation du gisement de Sokli n'avait pas abouti, freiné par les résistances et les recours en justice. Mais la menace est devenue plus concrète que jamais l'année dernière, lorsque Finnish Minerals Groups, l'entreprise publique propriétaire de Sokli, a annoncé que, selon son étude exploratoire, le gisement pourrait produire « au moins 10% de toutes les terres rares nécessaires annuellement à la production d'aimants permanents en Europe ». Des pièces nécessaires dans les véhicules électriques, les éoliennes ou encore les panneaux solaires. Une aubaine pour la Finlande qui ambitionne de se développer sur ces marchés d'avenir. « L'Europe vise à devenir un continent neutre en carbone d'ici 2050, et les terres rares sont essentielles à la mise en œuvre de la transition verte », commentait d'ailleurs un cadre de l'entreprise. Mais pour Mika et les autres, ce serait une catastrophe. L'éleveur désigne la route qui file jusqu'à Sokli. Pas un véhicule à l'horizon. « Cette route divise notre district en deux parties et coupe l'habitat naturel des rennes. Ils prévoient 300 camions par jour. C'est énorme, et les camions tueront nos rennes ! » s'insurge-t-il. Sans compter la pollution occasionnée par la mine qui contient aussi de l'uranium et qui se déverserait dans les eaux de la rivière. « Cela pourrait être une balle dans le cœur pour nous, éleveurs de rennes », conclut-il. Pour lui, l'Union européenne se fourvoie. « Mieux vaudrait recycler les minerais et consommer moins. C'est comme ça qu'on pourra sauver la planète, tance-t-il. Pas en prélevant tout ce qu'on peut de la terre, pas en abattant des forêts... » Même s'il se sent impuissant, Mika votera, mais il ne sait pas encore à qui il donnera sa voix. « Le problème, c'est que nos États ne nous consultent pas avant d'entrer dans la salle de négociation », explique Elle Merete Omma, membre du Conseil Sami, en prenant l'exemple du Règlement sur les matières critiques (CRMA). Ce document s'inscrit dans le cadre du Pacte Vert européen et prévoit de rendre l'UE moins dépendante de pays comme la Chine et la Russie pour son approvisionnement en matières stratégiques. « Au moment des négociations, on s'est rendu compte que nos États membres ont tout fait pour abaisser le niveau d'exigence vis-à-vis des populations locales et ont poussé pour réduire les délais d'obtention des permis et rogner sur les normes environnementales. »À écouter aussiLes élections européennes vues du Brésil, de Finlande et de BelgiqueMais sur certains dossiers, note Elle Merete Omma, l'UE peut s'avérer une alliée. L'année dernière, le règlement européen « zéro déforestation » est entré en vigueur. Désormais, les entreprises qui voudront exporter des produits issus des forêts devront démontrer que ces produits ne contribuent pas à la déforestation ou à la dégradation des forêts. « J'ai été agréablement surprise par la pression que la Commission a su mettre sur les États membres sur la question de la sylviculture, pointe-t-elle alors que la Suède et la Finlande, dont l'industrie forestière est un pilier de l'économie, ont multiplié les tentatives pour affaiblir cette loi. Elle a tenu bon pour donner la priorité à la biodiversité. » Des progrèsAlors comment mieux se faire entendre pour être mieux pris en compte dans les politiques européennes ? Ces dernières années, l'importance croissante de la région arctique au niveau stratégique, économique et environnemental, a donné un coup de projecteur sur les Samis. L'UE a vu l'importance de dialoguer avec ce peuple qui constitue sa porte d'entrée dans la région. D'un autre côté, les Samis ont compris l'intérêt d'une meilleure connaissance de leurs enjeux au niveau européen. Une prise de conscience mutuelle qui a donné lieu à diverses initiatives, comme l'organisation d'une Sami Week (Semaine samie) en 2022 à Bruxelles. Depuis 2019, Elle Merete Omma s'emploie à tisser un lien direct avec l'Union européenne avec la création de l'unité Sami-UE qu'elle dirige au sein du Conseil Sami. La première étape a été de tenter de combler ce fossé entre l'UE et les Samis, à travers le projet « Filling the EU-Sápmi knowledge gaps » (Combler les lacunes de connaissances entre l'UE et les Samis). « Nous travaillons pour tenter de sensibiliser, en particulier la Commission européenne, et nous avons réussi à obtenir un financement pour poursuivre ce travail, se réjouit Elle Merete Omma. Aujourd'hui, nous avons élaboré une stratégie européenne dans le cadre de laquelle la société civile samie a identifié des sujets qui constituent une préoccupation majeure pour le peuple sami et sur lesquels l'Union européenne peut avoir un impact. » Un lobbying qui commence à porter ses fruits, selon elle. L'année dernière, Bruxelles a accueilli son premier sommet Sami.Les programmes transfrontaliers comme Interreg Aurora, qui couvrent le nord de la Norvège, de la Suède et de la Finlande, et intègrent les Samis dès les premières étapes du processus avec un comité de sélection 100% Sami, offrent aussi une nouvelle source de financement pour des projets autour de la culture samie.Mais de l'avis de tous, il reste beaucoup à faire pour construire une relation équilibrée. « Nous sommes le seul peuple autochtone reconnu dans l'Union européenne. Mais ce qui est drôle, pointe Pirita Näkkäläjärvi, c'est que l'UE, qui a une politique très développée vis-à-vis des peuples indigènes en dehors de l'Europe, n'a pas de politique interne vis-à-vis de ses peuples autochtones. » À lire aussiFinlande-Russie: six mois après, les Finlandais se sont habitués à voir la frontière fermée
Traumavertissement: Le segment ‘Bien Noté' entre 22:30 et 27:00 aborde les violences subies par les enfants Autochtones dans les pensionnats.Fin avril, le premier ministre du Québec François Legault annonçait le contenu de son Musée national de l'histoire du Québec: des collections retraçant les 400 dernières années d'histoire, de Jacques Cartier à nos jours. Dans son discours, Legault réservait une place aux Premières Nations qui étaient là “avant nous” et ont “aidé” les colons à surmonter les épreuves. Pour décrypter ces discours empreints de colonialisme, Emilie reçoit l'activiste, animatrice et chroniqueuse Innue Melissa Mollen Dupuis. Ensemble, elles réfléchissent à tisser une nouvelle histoire du Québec, décoloniale et inclusive. En deuxième partie d'émission, Melissa Mollen Dupuis offre un éclairage passionnant sur le phénomène des fraudes d'identité autochtone, les “pretendians” ou en français “fautochtones”.Trigger Warning: The ‘Bien Noté' segment between 22:30 et 27:00 discusses the abuse inflicted on Indigenous children at residential schools.At the end of April, Quebec Premier François Legault announced the subject matter of his National Museum of Quebec History: collections tracing the last 400 years of history, from Jacques Cartrier to the present day. In his speech, Legault reserved a place for the First Nations who were there “before us” and “helped” the settlers to overcome challenges. To decipher this discourse, marked by colonialism, Emilie is joined by Innu activist, host and columnist Melissa Mollen Dupuis. Together, they reflect on weaving a new history of Quebec that is both decolonized and inclusive. In the second part of the show, Melissa offers fascinating insight into the phenomenon of Indigenous identity fraud, the “pretendians” or in French the “fautochtones”.Animation : Emilie NicolasGénérique : Lucie Laumonier (Production), Tristan Capacchione (Production technique), Karyn Pugliese (Rédactrice en chef) Coanimation : Melissa Mollen DupuisPour en savoir plus :Musée national de l'histoire du Québec: des Premières Nations craignent d'être oubliées – Radio-CanadaIndigenous leaders pass declaration on Indigenous identity fraud at summit in Winnipeg – APTNSépultures anonymes d'enfants autochtones: une pente glissante – La PresseCBC has whitewashed Israel's crimes in Gaza. I saw it firsthand – The BreachOn CBC's coverage of the Israel-Hamas war, one of the most divisive stories in years – CBCVisit the Woodland Cultural Center from homeÉcoutez la nouvelle série « Pretendians » – CanadalandPour un temps limité, soutenez-nous et obtenez 6 mois de bénéfices exclusifs pour 2$ par mois! Pour cela, rendez-vous sur canadaland.com/joinVous pouvez écouter sans publicité sur Amazon Music, inclus avec Prime. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Le centre d'amitié autochtone Montréal Autochtone a procédé aujourd'hui à l'ouverture de la première clinique de santé familiale culturellement sécurisante de la région montréalaise. Entrevue avec Philippe Meilleur, directeur général de Montréal AutochtonePour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Les rats s'invitent dans les hôpitaux | Le soutien à la laïcité de Gabriel Attal trouble Luc Lavoie | La VG enquêtera sur SAAQclic | Une première clinique de santé familiale culturellement sécurisante pour les Autochtones | «Découvrabilité» est le mot du jour Dans cet épisode intégral du 12 avril, en entrevue : Line Beauchamp, ex vice-première ministre du Québec, nommée déléguée générale du Québec à Paris en mai 2016. Philippe Meilleur, directeur général de Montréal Autochtone. Une production QUB Avril 2024Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : Autochtone.La langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi. Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchaînement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : Autochtone.La langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi. Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023). Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchaînement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023).Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Plongez dans les univers captivants d'Elisapie et de Jeremy Dutcher. Laissez-vous enivrer par le souffle du Grand Nord et du New Brunswick avec les albums Inuktitut et Motewolonuwok. (Rediffusion) Avant de commencer l'émission, voici quelques infos sur les cultures autochtones du Canada :Il y a 3 branches différentes d'autochtones au Canada :- 1) Premières nations : Mohawk, mig'maq, Abenaki... (Jeremy Dutcher)- 2) Métis- 3) Inuit (Elisapie).Pour ne pas se tromper, on dit : AutochtoneLa langue des Inuit est le Inuktitut : Inuk (singulier) / Inuit (pluriel)Elisapie se présente comme une Inuk du peuple inuit.Erreurs communes à éviter :Confondre les Innus et les Inuit - Les Innus viennent de la Côte Nord (Florent Vollant par exemple) / Les Inuit viennent du Grand Nord (Elisapie).Le Nunavik est la région tout au Nord du Québec. Le Nunavut est un territoire canadien.On ne dit pas la culture autochtone mais les cultures autochtones.Il y a plus de 50 langues autochtones au Canada, il y a 11 nations autochtones au Québec incluant les Inuit : Abénakis, Anishinabeg, Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou, Wendat, Innu, Inuit, Wolastoqiyik, Mi'qmaq, Mohawk-Kanien'kehá:ka et Naskapi.Première invitée : Elisapie pour la sortie de l'album InuktitutL'artiste venue du Grand Nord, Elisapie, est depuis plusieurs années une ambassadrice incontournable des voix autochtones, elle incarne une élégance musicale certaine et un féminisme en avance sur son temps.Avec ce nouveau disque, la chanteuse qui a grandi à Salluit, un petit village du Nunavik, la région la plus au nord du Québec revient sur son enfance et adolescence en explorant ses titres préférés qui l'ont vue s'émanciper en tant que femme et en tant qu'artiste. Le défi était grand de revisiter ces chansons intemporelles de groupes ou d'artistes légendaires. Pourtant, qui peut prétendre à autant de délicatesse que dans ce titre Uummati Attanarsimat (Heart of Glass), reprise de Blondie ou ce Taimangalimaaq (Time After Time), de Cindy Lauper ?Ces classiques réinterprétés de Queen, Pink Floyd ou Rolling Stones sont chantés en Inuktitut, sa langue natale. De cette traduction, découlent une force et une poésie inédite. Dans cette playlist de jeunesse, Elisapie raconte son parcours, ses joies et ses peines, sa détermination aussi tout en faisant résonner sa culture avec finesse, en conjuguant modernité et tradition. De ses années passées dans l'Arctique, Elisapie a gardé les souvenirs de ses premiers amours, a été témoin des effets du colonialisme sur sa collectivité et a dansé jusqu'au bout de la nuit au centre communautaire du village. À l'adolescence, elle se produit sur scène avec ses oncles, eux-mêmes membres de l'illustre groupe de rock'n'roll inuit Sugluk (aussi appelé Salluit Band).À 15 ans, elle travaille à la station de radio du village et parvient à décrocher une entrevue avec Metallica. Jeune femme brillante et ambitieuse, elle s'installe à Montréal pour étudier et, finalement, faire carrière dans la musique. Aujourd'hui, l'auteure-compositrice-interprète inuk est une figure incontournable au Canada. Activiste dévouée, Elisapie a créé et produit la première émission de télévision diffusée dans tout le Canada pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones. Son attachement inconditionnel à son territoire et à sa langue, se situe au cœur de son parcours créatif et donc de son œuvre. Cette langue millénaire incarne la rudesse de l'environnement et la beauté féroce du territoire inuit. Cet album est le fruit de tout cela : une constellation de souvenirs aussi sensibles qu'oniriques.À la sortie de Uummati Attanarsimat, Debbie Harry et Chris Stein, membres de Blondie, acclament toute la beauté de cette version de Heart of Glass.Titres joués - Uummati Attanarsimat (Heart of Glass) Blondie voir le clip - Qimmijuat (Wild Horses) Rolling Stones voir le clip - Isumagijunnaitaungituq (The Unforgiven) Metallica voir le clip - Qaisimalaurittuq (Wish You Were Here) Pink Floyd- Californiamut (Going to California) Led Zeppelin.► Album Inuktitut (Yotanka/Bonsound 2023).Puis la #SessionLive reçoit Jeremy Dutcher pour la sortie de l'album Motewolonuwok.5 ans après avoir remporté le Prix de musique Polaris avec son premier album, Jeremy Dutcher est de retour avec une exploration radieuse de l'expérience autochtone contemporaine et de la place qu'il y trouve. Avec des chansons dans la langue de son peuple, le Wolasotqey, mais aussi en anglais pour la première fois, Motewolonuwok surpasse tout ce que le musicien a créé auparavant, englobant les chansons traditionnelles, les ballades nocturnes et les orchestrations saisissantes. « Lorsque nous analysons nos histoires, incluant nos histoires tristes — quelle est la lumière qui en ressort malgré tout ? », s'interroge-t-il. « Je voulais chanter à propos de la souffrance, puis nous amener vers la beauté », confie Dutcher. Wolastoqiyik Lintuwakonawa, paru en 2018, a propulsé Dutcher aux plus hauts sommets du monde culturel canadien, des galas Polaris et Juno au panel de juges de Canada's Drag Race. Mais peu de gens auraient pu prédire ce succès : l'album a été conçu comme un projet de recherche muséale, explorant les enregistrements sur cylindres de cire des porteurs de chansons wolastoqiyik — les ancêtres de Dutcher. Ténor de formation, le musicien a finalement chanté en duo avec ces voix, répondant à sa propre communauté à travers de sublimes chansons réinventées.Cette fois-ci, Dutcher voulait faire un album plus intimiste. Une remise en question. Un disque inspiré d'une observation du penseur yupik Richard LaFortune— que « le point où deux discriminations se rencontrent peut être dangereux ». Cette intersection peut également engendrer de la résilience, et cette résilience peut devenir une force. « Motewolonuwok » est un mot wolasotqey ancien qui est habituellement traduit par « sorcières ». C'est aussi ainsi qu'on appelle les personnes bispirituelles de la région — des personnes qui sont autochtones et queer, comme Dutcher, et qui ont reçu un héritage traditionnel précis. « Ce sont “des personnes possédant une grande force spirituelle” », explique-t-il. « C'est un honneur, plutôt que quelque chose dont il faut avoir honte. » Dutcher a dévoilé son homosexualité à 12 ans, mais l'idée même d'un « coming-out » lui a été imposée par les structures colonialistes. « L'identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d'un concept de déviance. » Et pourtant, « une grande part de ce savoir ancien a été perdue », souligne-t-il, et en tant qu'enfant grandissant au Nouveau-Brunswick — et même en tant qu'adulte habitant désormais Montréal — il évolue toujours à travers un « espace médian ».The Land That Held Them, son hommage à « ceux qui nous ont quittés trop tôt », vibre d'une façon qui évoque Nina Simone et Anohni. Ailleurs, au lieu d'un son modeste et presque privé, Dutcher utilise le plus grand canevas possible : un orchestre complet, avec des arrangements de Owen Pallett et, sur des morceaux comme Sakom, une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et amis de Dutcher. Le chanteur a loué un autobus pour les amener enregistrer à Kingston — des camarades de l'école de musique de Halifax, ainsi que des membres de la scène jazz de Toronto et de l'irrésistible Queer Song-book Orchestra.Écouter Motewolonuwok, c'est entendre un album aux voix multiples. Il y a celle de Dutcher, plus exposée que jamais. Il y a sa chorale impromptue. On entend des réinterprétations d'airs traditionnels des berges de la rivière Wolastoq, ainsi que des vers de la poète cherokee Qwoli Driskill. Dutcher chante en Wolasotqey— littéralement sa langue maternelle — mais aussi en anglais, la langue de son père (et celle qu'il parlait le plus durant sa jeunesse). Une langue partagée est un cadeau avec une intention complexe ; sur Motewolonuwok, Dutcher ne chante pas que pour sa communauté, mais aussi « directement pour le nouveau venu [colonisateur] », dans sa propre langue, pour raconter des histoires de deuil, de résilience et de renaissance. Faire de la musique est comme apprendre une langue, selon Dutcher— « il n'y a pas de conclusion particulière ». C'est plutôt « un déchainement » - une constante exploration de ce qu'on veut dire et de comment on peut l'exprimer. Motewolonuwok est le prochain chapitre du musicien — un souhait collectif et une médecine réparatrice, une confession et un refrain.Titres interprétés dans le grand studio- Ultestakon Live RFI- Take My Hand, extrait de l'album voir le clip - Skichinuwihkuk Live RFI voir le clip. Line Up : Jeremy Dutcher, piano-voix.Traduction : Claire Simon.Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Motewolonuwok (Secret City Records 2023).
Un reportage de QUB a mis en lumière la souffrance inégalée des enfants autochtones au Québec. 50% des enfants de moins de 14 ans qui se sont suicidés depuis cinq ans sont autochtones. Les ministres de la Santé et des Services Sociaux ainsi que des Relations avec les Premières Nations ont refusé de commenter. Entrevue avec André Albert Morin, vice-président de la Commission de la santé et des services sociaux et porte-parole de l'opposition officielle pour les Relations avec les Premières Nations et les Inuit.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 01:00:17 - Festival Présence Autochtone (Canada) 2/2 - par : Françoise Degeorges - La 33ème édition du Festival Présence Autochtone de Montréal s'est tenue du 8 au 17 août 2023. - réalisé par : Pierre Willer
durée : 01:01:12 - Festival Présence Autochtone (Canada) 1/2 - par : Françoise Degeorges - La 33ème édition du Festival Présence Autochtone de Montréal s'est tenue du 8 au 17 août 2023. - réalisé par : Pierre Willer
Le référendum sur la Voix autochtone au parlement et ce débat qui continue sur les grandes sociétés et leurs soutiens de la campagne du Oui. Housing Australia propose la construction des “granny flats” pour permettre aux gens de louer une demeure à un prix plus raisonable. Analyse de Nicolas Perpitch
L'Australie a refusé, ce samedi 14 octobre, de modifier sa Constitution pour y reconnaître les Aborigènes et Insulaires du détroit de Torres et créer une "Voix autochtone au Parlement". Le vote en faveur du "Non" a obtenu la majorité dans les six États du pays, ainsi que dans le Territoire du Nord. Seul l'ACT, le Territoire de la capitale australienne, a vu le "Oui" l'emporter.
La Commission électorale australienne a déconseillé aux électeurs de porter du matériel de campagne « oui » ou « non », comme un t-shirt lorsqu'ils votent au référendum sur la voix autochtone au Parlement
Le samedi 14 octobre 2023, se tiendra en Australie le référendum sur la Voix autochtone au Parlement. À quelques jours du vote, nous sommes allés à la rencontre des citoyens australiens pour connaître leurs différents avis sur le sujet.
durée : 00:03:19 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Wab Kinew a remporté ce mardi 3 octobre les élections provinciales au Manitoba.
durée : 00:03:19 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Wab Kinew a remporté ce mardi 3 octobre les élections provinciales au Manitoba.
Xavier Watso, militant et créateur de contenu abénaki, se joint à Emilie pour discuter de l'évolution de la participation des personnes autochtones dans les médias québécois. Ayant récemment démissionné à la suite à 16 ans d'enseignement en art dramatique dans une école secondaire, Xavier nous partage également ses réflexions sur l'état actuel du système scolaire. Est-ce qu'il y a un écart entre la manière dont les médias couvrent le système éducatif au Québec et la réalité ou est-ce que les écoles s'écroulent pour de vrai ?Xavier Watso, Abenaki activist and content creator, joins Emilie to discuss the evolution of the participation of Indigenous people in Quebec media. Having recently left his job as a high school drama teacher after 16 years, Xavier also shares his thoughts on the current state of the school system. Is there a gap between the media portrayal of the education system in Quebec and reality, or are schools really falling apart?Animation: Emilie NicolasGénérique: Nancy Pettinicchio (Production), Tristan Capacchione (Production technique), Karyn Pugliese (Rédactrice en chef)Coanimation: Xavier WatsoPour en savoir plus :Xavier Watso sur TikTokVétusté des écoles : Québec et ses contradictions – La PresseCommanditaires : Athletic Greens, OxioSi vous appréciez ce podcast, soutenez-nous ! Vous obtiendrez un accès en prime à toutes nos émissions gratuitement, y compris les premières diffusions et le contenu bonus. Vous recevrez également notre lettre d'information exclusive, des rabais sur les produits dans notre boutique, des billets pour nos événements en direct et virtuels, et surtout, vous ferez partie de la solution à la crise du journalisme au Canada. Vous ferez en sorte que notre travail reste gratuit et accessible à tout le monde. Vous pouvez écouter sans publicité sur Amazon Music, inclus avec Prime. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Le gouvernement fédéral affirme que la proposition de la voix autochtone au Parlement n'entre pas en conflit avec la lutte contre les augmentations du coût de la vie. Le gouvernement du Victoria annule l'organisation des Jeux du Commonwealth de 2026.