Podcasts about mouvement

  • 1,347PODCASTS
  • 3,930EPISODES
  • 44mAVG DURATION
  • 2DAILY NEW EPISODES
  • Dec 17, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024

Categories



Best podcasts about mouvement

Show all podcasts related to mouvement

Latest podcast episodes about mouvement

Où est le beau ?
[Hors-Série] Air & Liberté - Replay de la conférence avec Amaena Guéniot, Jean-Baptiste Marie et Cyrille Marlin par Isabelle Regnier - NOUS SOMMES LE PAYSAGE

Où est le beau ?

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 80:25


Replay de la Conférence Air & Liberté qui a eu lieu dans le cadre des 2ème éditions des Rencontres d'Architecture en Mouvement à Oloron-Sainte-Marie, grâce à la complicité du Fond de dotation QUARTUS pour l'ArchitectureOrganisé par l'Ordre des Architectes de Nouvelle-Aquitaine Direction artistique et commissariat : Collectif Encore--What we want is freeContrairement à l'anglais, le français distingue clairement les notions de liberté et de gratuité. Dès lors, comment parler de l'air, qui est les deux à la fois ? C'est pourtant notre première matière, à vivre et à construire, souvent oubliée au profit de nouveaux matériaux. Invisible mais puissant, il laisse passer la lumière et les corps et nous permet de nous rencontrer, de parler et de respirer. Comment redonner la priorité à l'espace, cette source de diversité qui permet à un projet d'évoluer dans le temps ? Un bon bâtiment, pour ne pas parler d'une bonne ville, ne doit-il pas justement avoir la capacité d'échapper à notre contrôle ?Invités : Amaena Guéniot (autrice, normalienne, professeure agrégée et docteure en philosophie), Jean-Baptiste Marie (directeur général GIP Europe des projets architecturaux et urbains), Cyrille Marlin (paysagiste, docteur en géographie, maître de conférences) Animation : Isabelle Regnier journaliste et critique d'architecture. Elle est responsable de la rubrique Architecture et Patrimoine du journal le Monde--Liens utiles : Fond de dotation QUARTUS pour l'Architecture : https://www.fondsdedotationquartus.orgLe programme de la biennale : https://www.ana.archi/wp-content/uploads/2025/10/RAM-programme-30.09.pdfLe site de l'Ordre des Architectes de Nouvelle Aquitaine : https://www.ana.archi/un-evenement/evenement-2025/Ouvrage d'Aman Guéniot : https://www.cnrseditions.fr/auteur/amaena-gueniot/Articles de Cyrille Marlin : https://cv.hal.science/cyrille-marlinReplay de la conférence Économie & Écologie : https://audmns.com/TstQwAlS'abonner à la newsletter du fond de dotation Quartus : https://www.fondsdedotationquartus.org/#newsletter--les comptes Instagram @ordre_architectes_na@fondsdotation_quartus@collectifencore@isabelleregnierFond de dotation QUARTUS pour l'ArchitectureJulien PansuProduction et Régie généraleHarri Lab + NabieDesign graphiqueSylvia Tournerie--Copyrigh©️ Où est le beau ? Tous droits réservés>> SUIVEZ MOI SUR INSTAGRAM @ouestlebeau>> Pour écouter les épisodes : Apple Podcasts, Spotify, DeezerOù est le beau ? est un Podcast créé et réalisé par Hélène AguilarHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Où est le beau ?
[Hors-Série] Économie & Écologie - Replay de la conférence avec Jérôme Denis, Justine Lajus-Pueyo et Raphaël Bach par Dominique Marchais - NOUS SOMMES LE PAYSAGE

Où est le beau ?

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 66:22


Replay de la Conférence Economie & Ecologie qui a eu lieu dans le cadre des 2ème édition des Rencontres d'Architecture en Mouvement 2eme à Oloron-Sainte-Marie, grâce à la complicité du Fond de dotation QUARTUS pour l'ArchitectureOrganisé par l'Ordre des Architectes de Nouvelle-Aquitaine Direction artistique et commissariat : Collectif Encore--Economie & EcologieEco-oikos-maison | nomie- nomós -loi | logie- lógos -discoursÀ quel point économie et écologie sont-elles indissociablement liées ? Comment les concevoir, non pas comme des contraintes, mais comme des champs de création et de possibles ? D'ailleurs, comment les lois, les normes et les habitudes pourraient-elles nous libérer au lieu de nous limiter ?Et puis, qu'avons-nous à gagner à relier le beau, le bon, le sens et le commun ?Invités : Jérôme Denis (enseignant chercheur au Centre de sociologie de l'innovation - I3 CNRS - Mines ParisTech),Justine Lajus-Pueyo (architecte) Raphaël Bach – Architecte qui a travaillé au coté de Sébastien Marot (philosophe, enseignant et spécialiste d'histoire de l'environnement) Animation : Le réalisateur Dominique Marchais très reconnu pour ses films fascinants et son dernier documentaire exceptionnel : la RivièreQui nous permet à la plonger dans les enjeux de l'eau et de prendre de la hauteur.--Liens utiles : Fond de dotation QUARTUS pour l'Architecture : https://www.fondsdedotationquartus.orgLe programme de la biennale : https://www.ana.archi/wp-content/uploads/2025/10/RAM-programme-30.09.pdfLe site de l'Ordre des Architectes de Nouvelle Aquitaine : https://www.ana.archi/un-evenement/evenement-2025/L'exposition Prendre la clé des champs : https://www.ana.archi/prendre-la-cle-des-champs/Replay de la conférence Air & Liberté : https://audmns.com/PIztdqVS'abonner à la newsletter du fond de dotation Quartus : https://www.fondsdedotationquartus.org/#newsletter--les comptes Instagram @ordre_architectes_na@fondsdotation_quartus@collectifencore@j_r_m_d_n_s@justinelajuspueyo@dominique_marchaisFond de dotation QUARTUS pour l'ArchitectureJulien PansuProduction et Régie généraleHarri Lab + NabieDesign graphiqueSylvia Tournerie--Copyrigh©️ Où est le beau ? Tous droits réservés>> SUIVEZ MOI SUR INSTAGRAM @ouestlebeau>> Pour écouter les épisodes : Apple Podcasts, Spotify, DeezerOù est le beau ? est un Podcast créé et réalisé par Hélène AguilarHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: Guinée et Centrafrique, deux présidentielles jouées d'avance

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 4:18


La presse guinéenne est unanime : l'évènement du week-end aura été le grand rassemblement en faveur du général Mamadi Doumbouya, candidat à l'élection présidentielle du 28 décembre. C'était samedi à Kankan, la deuxième ville du pays après la capitale Conakry. « La forte affluence enregistrée, la densité de la participation et l'occupation structurée de l'espace urbain témoignent d'un moment politique majeur, largement relayé par les observateurs et les médias », relate le site AfricaGuinée qui poursuit : « par son ampleur et sa visibilité, cette mobilisation réussie aujourd'hui à Kankan, s'inscrit comme un signal politique fort dans le paysage national pour l'accession du président Mamadi Doumbouya à la magistrature suprême ». Guinée News renchérit : « à ce stade de l'échéance électorale, jamais une mobilisation populaire d'une telle ampleur n'avait été enregistrée. Dans cette dynamique exceptionnelle, la région de Kankan se distingue particulièrement, portée par le leadership affirmé de Sékou Bill Condé, directeur régional de campagne ». Celui-ci est d'ailleurs présent sur la majorité des photos publiées par le site : carrure imposante à l'image de son mentor, et casquette et tee-shirt blanc siglés « GMD président », GMD pour « général Mamadi Doumbouya ». Doumbouya en roue libre… Pour Le Pays au Burkina Faso, « le doute n'est plus permis en Guinée Conakry. Le président Mamadi Doumbouya fera mordre la poussière à ses huit challengers. (…) Mamadi Doumbouya est d'autant plus en roue libre que ni l'opposant historique, Cellou Dalein Diallo, ni le président évincé, Alpha Condé, ne sont dans les starting-blocks. Autant dire qu'il n'y a que des candidats de moindre envergure qui accompagnent le président-général à cette course au palais de Sékhoutoureya. Il n'y a qu'à voir les moyens déployés sur le terrain par les différents candidats, pour s'en convaincre. Pendant que Mamadi Doumbouya mène une campagne presqu'à l'américaine, les autres concurrents, faute de moyens pour soulever des foules, font dans la campagne de proximité, pour espérer glaner des voix ». Un boulevard pour Touadéra En Centrafrique, à présent, « la campagne pour le quadruple scrutin – présidentiel, législatif, municipal et régional – du 28 décembre a débuté samedi, avec des meetings à Bangui de plusieurs candidats, dont le président sortant Faustin-Archange Touadéra. (…) Des milliers de personnes, constate Jeune Afrique, se sont déplacées au Stade 20 000 places de la capitale, en soutien au chef d'État, candidat du Mouvement cœurs unis, le parti de la majorité présidentielle. Le président Touadéra avait récemment fait modifier la Constitution, rappelle le site panafricain, afin de l'autoriser à briguer un troisième mandat. Son principal concurrent, Anicet-Georges Dologuélé, opposant et candidat du parti URCA, a sillonné la capitale à la tête d'un cortège ambulant ». Il y a quelques jours Le Journal de Bangui écrivait : « cette présidentielle de 2025 s'annonce comme un moment charnière pour la Centrafrique. Si Faustin-Archange Touadéra part avec un avantage institutionnel considérable, ses challengers Dologuélé et Dondra en tête entendent capitaliser sur l'usure du pouvoir et l'aspiration croissante à un renouvellement démocratique ». L'avantage au sortant… Reste que là aussi, les jeux semblent déjà faits… « Faustin-Archange Touadéra est serein, constate Jeune Afrique. En tout cas, c'est ce qu'il aime dire à ses interlocuteurs. En bon mathématicien – il a enseigné cette matière à l'université de Bangui –, peut-être fait-il même l'addition de ses soutiens, politiques et financiers, pour arriver à cette conclusion. Tandis que ses adversaires, notamment Anicet-Georges Dologuélé ou Henri-Marie Dondra, se retrouvent confrontés à l'habituelle question du manque de moyens des opposants, le chef de l'État n'a pas ce problème. Les caisses de son parti se sont remplies à l'approche de l'échéance électorale, et lui-même sait pouvoir compter sur de généreux donateurs. L'avantage du sortant. Mais aussi, pointe encore Jeune Afrique, le résultat de la mise sur pied d'un hétéroclite réseau où se côtoient ministres, hommes et femmes d'affaires, conseillers de l'ombre ou alliés étrangers. Tissée en particulier depuis 2016, cette toile – qui a tendance à se confondre avec l'économie de la Centrafrique elle-même – est un avantage certain ». Et on revient au Pays à Ouagadougou qui est sur la même ligne : « sauf cataclysme, Touadéra remportera, au soir du 28 décembre prochain, haut la main, la présidentielle dont le seul enjeu est le taux de participation ». Et ce, malgré « les difficultés liées au retrait des cartes d'électeurs, malgré l'insécurité provoquée par les groupes armés qui continuent de sévir dans certaines zones du pays, en dépit de la présence de la force de maintien onusienne, la Minusca, des sociétés militaires russes et des forces rwandaises (…). »

De vive(s) voix
Constance Rivière : le mot «immigration» a été chargé de connotations négatives

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 29:00


À l'occasion de la Journée internationale des migrants le 18 décembre, quels mots pour parler des migrations ? Pourquoi le langage lié aux migrations est-il important ? Comment retrouver un lexique correct ?  Invités :  - Constance Rivière, directrice générale du Palais de la Porte Dorée qui abrite le Musée national de l'histoire de l'immigration, qui a ouvert en 2007 et qui a pour mission de reconnaître les apports de l'immigration dans l'histoire de France et de faire évoluer les regards sur l'immigration selon sa directrice. Raconter comment l'immigration est structurante dans l'histoire de France. C'est le musée de notre histoire commune alors qu'elle est parfois déniée. Selon l'historien Gérard Noiriel, pionnier de l'histoire de l'immigration, le mot «immigré» s'impose dans le vocabulaire français au début du XIXè siècle. C'est devenu, selon elle, un mot fourre-tout qui regroupe tout et n'importe quoi, un mot chargé de connotations négatives par le discours politique et médiatique. C'est presque devenu le mot-valise de toutes nos peurs. Nous essayons de lui redonner ses lettres de noblesses"  - Hicham Jamid, docteur en sociologie des Hautes Écoles Sorbonne Arts et Métiers Université, chercheur post-doctorant au Laboratoire d'études des processus sociaux (LAPS) de l'Université de Neuchâtel (Suisse). Ses recherches portent sur les mobilités pour études, la migration des hautement qualifiés, ainsi que les processus de libéralisation et d'internationalisation de l'enseignement supérieur en Afrique, avec un intérêt particulier pour le Sénégal et le Maroc. Les mots ne sont pas du tout neutres et sont nourris par les imaginaires qui véhiculent les médias, les discours politiques ou scientifiques. Selon le chercheur, on a tendance à qualifier de «migrants» les personnes qui viennent du «Sud global» et d'«expatriés» ceux qui viennent de pays industrialisés. Ici en France, un «Afghan sera un immigré, un Américain, un expatrié». Il en est de même pour les mobilités étudiantes. «Il y a un distinguo entre les mots «étudiant international» si on parle d'un étudiant américain et «étudiant étranger» si on parle d'un étudiant sénégalais, brésilien ou marocain.    À lire :  Les 100 mots des migrations, cahier du Palais de la Porte Dorée, coordonné par Marie Poinsot, sous la supervision de François Héran. À lire de Hicham Jamid : «Les mains dans le cambouis… les mots de la migration», dans la revue Afrique(s) en Mouvement. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Brazzaville en République du Congo où Sylvie -Dyclopomos, directrice artistique, nous présente la vingt-deuxième édition de son Festival Mantsina sur Scène qui aura lieu du 16 au 20 décembre 2025. Cette année, le thème : Hommage aux vétérans des planches avec des spectacles, des lectures, des rencontres, des ateliers, ainsi qu'une exposition autour de Sonny Labou Tansi.  Programmation musicale :  L'artiste Alba avec le titre «Les autres mots».

Revue de presse Afrique
À la Une: Guinée et Centrafrique, deux présidentielles jouées d'avance

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 4:18


La presse guinéenne est unanime : l'évènement du week-end aura été le grand rassemblement en faveur du général Mamadi Doumbouya, candidat à l'élection présidentielle du 28 décembre. C'était samedi à Kankan, la deuxième ville du pays après la capitale Conakry. « La forte affluence enregistrée, la densité de la participation et l'occupation structurée de l'espace urbain témoignent d'un moment politique majeur, largement relayé par les observateurs et les médias », relate le site AfricaGuinée qui poursuit : « par son ampleur et sa visibilité, cette mobilisation réussie aujourd'hui à Kankan, s'inscrit comme un signal politique fort dans le paysage national pour l'accession du président Mamadi Doumbouya à la magistrature suprême ». Guinée News renchérit : « à ce stade de l'échéance électorale, jamais une mobilisation populaire d'une telle ampleur n'avait été enregistrée. Dans cette dynamique exceptionnelle, la région de Kankan se distingue particulièrement, portée par le leadership affirmé de Sékou Bill Condé, directeur régional de campagne ». Celui-ci est d'ailleurs présent sur la majorité des photos publiées par le site : carrure imposante à l'image de son mentor, et casquette et tee-shirt blanc siglés « GMD président », GMD pour « général Mamadi Doumbouya ». Doumbouya en roue libre… Pour Le Pays au Burkina Faso, « le doute n'est plus permis en Guinée Conakry. Le président Mamadi Doumbouya fera mordre la poussière à ses huit challengers. (…) Mamadi Doumbouya est d'autant plus en roue libre que ni l'opposant historique, Cellou Dalein Diallo, ni le président évincé, Alpha Condé, ne sont dans les starting-blocks. Autant dire qu'il n'y a que des candidats de moindre envergure qui accompagnent le président-général à cette course au palais de Sékhoutoureya. Il n'y a qu'à voir les moyens déployés sur le terrain par les différents candidats, pour s'en convaincre. Pendant que Mamadi Doumbouya mène une campagne presqu'à l'américaine, les autres concurrents, faute de moyens pour soulever des foules, font dans la campagne de proximité, pour espérer glaner des voix ». Un boulevard pour Touadéra En Centrafrique, à présent, « la campagne pour le quadruple scrutin – présidentiel, législatif, municipal et régional – du 28 décembre a débuté samedi, avec des meetings à Bangui de plusieurs candidats, dont le président sortant Faustin-Archange Touadéra. (…) Des milliers de personnes, constate Jeune Afrique, se sont déplacées au Stade 20 000 places de la capitale, en soutien au chef d'État, candidat du Mouvement cœurs unis, le parti de la majorité présidentielle. Le président Touadéra avait récemment fait modifier la Constitution, rappelle le site panafricain, afin de l'autoriser à briguer un troisième mandat. Son principal concurrent, Anicet-Georges Dologuélé, opposant et candidat du parti URCA, a sillonné la capitale à la tête d'un cortège ambulant ». Il y a quelques jours Le Journal de Bangui écrivait : « cette présidentielle de 2025 s'annonce comme un moment charnière pour la Centrafrique. Si Faustin-Archange Touadéra part avec un avantage institutionnel considérable, ses challengers Dologuélé et Dondra en tête entendent capitaliser sur l'usure du pouvoir et l'aspiration croissante à un renouvellement démocratique ». L'avantage au sortant… Reste que là aussi, les jeux semblent déjà faits… « Faustin-Archange Touadéra est serein, constate Jeune Afrique. En tout cas, c'est ce qu'il aime dire à ses interlocuteurs. En bon mathématicien – il a enseigné cette matière à l'université de Bangui –, peut-être fait-il même l'addition de ses soutiens, politiques et financiers, pour arriver à cette conclusion. Tandis que ses adversaires, notamment Anicet-Georges Dologuélé ou Henri-Marie Dondra, se retrouvent confrontés à l'habituelle question du manque de moyens des opposants, le chef de l'État n'a pas ce problème. Les caisses de son parti se sont remplies à l'approche de l'échéance électorale, et lui-même sait pouvoir compter sur de généreux donateurs. L'avantage du sortant. Mais aussi, pointe encore Jeune Afrique, le résultat de la mise sur pied d'un hétéroclite réseau où se côtoient ministres, hommes et femmes d'affaires, conseillers de l'ombre ou alliés étrangers. Tissée en particulier depuis 2016, cette toile – qui a tendance à se confondre avec l'économie de la Centrafrique elle-même – est un avantage certain ». Et on revient au Pays à Ouagadougou qui est sur la même ligne : « sauf cataclysme, Touadéra remportera, au soir du 28 décembre prochain, haut la main, la présidentielle dont le seul enjeu est le taux de participation ». Et ce, malgré « les difficultés liées au retrait des cartes d'électeurs, malgré l'insécurité provoquée par les groupes armés qui continuent de sévir dans certaines zones du pays, en dépit de la présence de la force de maintien onusienne, la Minusca, des sociétés militaires russes et des forces rwandaises (…). »

Les Sens de la Danse
Sous la peau du flamenco – Rubén Molina

Les Sens de la Danse

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 80:04


Dans cet épisode des Sens de la Danse, je vous invite à entrer sous la peau du flamenco à travers le parcours de Rubén Molina, danseur et chorégraphe né à Cordoue, au cœur de l'Andalousie. Rubén appartient à cette génération d'artistes qui portent la tradition tout en la transformant, en la faisant dialoguer avec le monde d'aujourd'hui. Son histoire traverse les grandes écoles espagnoles, les studios mythiques, les tournées internationales, les collaborations inattendues et ce rapport au mouvement qui ne l'a jamais quitté.Rubén grandit dans une Andalousie où la danse se vit avant de se penser, où le corps devient expression, refuge, liberté. Très jeune, il comprend que le geste peut raconter ce que les mots ne savent pas dire. Cette intuition le conduit d'abord au Conservatoire de Cordoue, puis au Conservatoire supérieur de Madrid, où il explore la rigueur du flamenco technique autant que son intensité émotionnelle.Il poursuit sa formation à Amor de Dios, studio emblématique du flamenco contemporain, lieu de passage où se croisent maîtres, danseurs et chercheurs du mouvement. Là, il apprend à écouter son corps autrement : dans la verticalité, dans le compás, dans la tension du regard, dans cette manière unique qu'a le flamenco de raconter la vie.Rubén élargit ensuite ses horizons en partant à Londres, au contact de la danse contemporaine. Cette rencontre transforme radicalement son approche : son flamenco devient un espace plus ouvert, plus poreux, où se rencontrent l'ancrage andalou et la liberté du contemporain. Au fil de sa carrière, il danse dans des compagnies espagnoles, voyage, crée, et multiplie les collaborations artistiques, notamment avec Christian Louboutin, mêlant la scène au monde de la mode et de l'image.Dans cet épisode, Rubén raconte son chemin, ses passages, ses blessures, les moments de rupture et ceux qui ont tout réinventé. Il parle aussi de La Salida, son œuvre la plus intime : une pièce sur la transformation, la mémoire, les femmes qui ont marqué son parcours, et ces portes que l'on franchit pour se rapprocher un peu plus de soi.C'est une conversation menée par Myriam Sellam, où on traverse l'histoire du flamenco, la création contemporaine, la transmission, l'identité, et ce lien essentiel entre le corps et la vie. Une rencontre qui dévoile ce que la danse peut ouvrir : un espace intérieur, un territoire sensible, un mouvement vers soi.Si cet épisode résonne pour vous, je vous invite à vous abonner au podcast et à laisser un avis. Votre soutien est précieux : il permet à ce projet indépendant de continuer à vivre, à grandir et à faire rayonner les voix de celles et ceux qui donnent sens à la danse.Très belle écoute, Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Kultur
E Buch als Akkordeon fir de Mouvement ze thematiséieren

Kultur

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 15:48


Virun circa dräi Joer hunn d'Claire an de Paul Di Felice, also Papp an Duechter, zesummen d'Maison d'édition MAI fir Konschtbicher gegrënnt. Gëschter Owend hu si hir drëtt Publikatioun presentéiert, an zwar mat der argentinesch-franséischer Kënschtlerin Céleste Leeuwenburg. Hire Konschtprojet “A partir de ce qu'elle m'a dit et ce que je ressens” ass näämlech d'Basis vun der neier Editioun. D'Kerstin Thalau ass vun der Céleste Leeuwenburg gewuer ginn, wat si hir gezielt huet a wat dat fir Emotioune bei der Kënschtlerin ausgeléist huet.

Les Sens de la Danse
Un Pas de Côté — Chevalier des Arts et des Lettres : que signifie vraiment cette distinction ?

Les Sens de la Danse

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 5:01


Dans cette capsule d'Un Pas de Côté, je vous propose de prendre un instant pour comprendre ce que représente réellement le titre de Chevalier des Arts et des Lettres, une distinction que Fabienne Haustant a reçue pour son engagement artistique et humain.D'où vient cet ordre honorifique ?Quelle est son histoire ?À quoi sert-il aujourd'hui dans le paysage culturel français ?Et qu'est-ce que cela signifie, concrètement, pour une artiste ou un artiste qui le reçoit ?Entre repères historiques, enjeux symboliques et éclairage sur la place de la danse dans cette reconnaissance institutionnelle, cette capsule vous offre une mise en perspective accessible et référencée — un pas de côté pour mieux saisir l'importance de cette distinction dans un parcours artistique.Je suis Myriam Sellam, et chaque semaine dans Les Sens de la Danse, je vous accompagne au cœur des mouvements qui façonnent la création.

RBS Podcast
Émission spéciale Village du Partage - Alsace mouvement associatif & La Maison des Associations

RBS Podcast

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 21:51


Interview avec Jérôme Bernard (directeur de la MDAS) et Caroline Josseaume (directrice de Alsace Mouvement Associatif) pour parler de leurs structures et des derniers chiffres du bénévolat en Alsace. Réalisé en direct sur RBS le 05/12/25 dans le créneau 14H-18H de Pierre LiermannÀ l'occasion de l'émission spéciale du Village du Partage (situé Place Kléber pendant le Marché de Noël) lors de la Journée Mondiale du Bénévolat

Nouvel Œil
"Vivre avec son hypersensibilité" : Mathilde Depaulis (psychologue)

Nouvel Œil

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 50:43


[REDIFF]Une personne sur cinq serait hypersensible. Ce n'est pas rien. Alors j'ai appelé Mathilde Depaulis, une grande amie pour moi. Elle est psychologue émotionnelle, et c'est de loin la personne la plus compétente que j'ai trouvée à interviewer pour comprendre ce qu'est, vraiment, l'hypersensibilité. Quelles sont ses caractéristiques et surtout, comment on vit avec, pour en faire une force incommensurable.   Avec Mathilde dans cet épisode, on parle d'émotions, d'hypersensibilité et de joie.    J'espère que cette écoute te fera ressentir ces petites choses que personne ne voit.  Belle écoute ! ☀️ ---

L'Histoire nous le dira
Rosa Parks : l'étincelle du mouvement des droits civiques | HNLD Short #128

L'Histoire nous le dira

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 2:10


Le 24 octobre on célèbre les 20 ans du décès d'une grande dame, oui oui, une très grande dame qui a fait avancer les droits civiques des Noirs Américains en pleine époque où la ségrégation raciale battait son plein aux USA. Si vous l'avez reconnue, eh oui, on parle de Rosa Parks. Script: Françoise Dulong Montage : Diane Artémis Production | artemisproduction.framer.website Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Qui était Rosa Parks, icône de la déségrégation aux États-Unis ? dossier journée internationale du droit des femmes https://www.geo.fr/histoire/qui-etait-rosa-parks-icone-de-la-desegregation-aux-etats-unis-201487 Rosa Parks : un acte de résistance qui a changé le cours de l'histoire, Erin Blakemore, 6 fev 2025 https://www.nationalgeographic.fr/histoire/culture-generale-histoire-etats-unis-rosa-parks-un-acte-de-resistance-qui-a-change-le-cours-de-histoire Rosa Parks https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Parks Inflation by city https://www.in2013dollars.com/us/inflation/1955?amount=15 Rosa Parks. En disant "Non", cette femme a changé les Etats-Unis, 4 déc 2015 https://www.humanite.fr/culture-et-savoir/rosa-parks/rosa-parks-en-disant-non-cette-femme-a-change-les-etats-unis Rosa Parks : "Non à la discrimination raciale" de Nimrod https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/41335 Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #rosaparks

Noé by night
Les formations de décembre

Noé by night

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025


LE LUNCH BY NOE – Émission présentée par Julien Cohen-Solal et son équipe de la Direction de l'Action Jeunesse du FSJU sur l'actualité du département jeunesse. Émission consacrée aux formations de décembre, avec un retour sur les différents stages organisés et sur l'importance de la formation dans les mouvements de jeunesse. Avec Enzo Sillam de l'OFAC, Solal et Ylan du DEJJ et Lana de Bereshit Loisirs. En deuxième partie d'émission, ils recevront Ethan Hassine et Lena pour présenter Tikvatenou le Mouvement de Jeunesse du Consistoire labélisé NOE.

I Notturni di Ameria Radio
I Notturni di Ameria Radio dell'8 dicembre 2025 - G. Enescu / Ottetto per archi in do Maggiore Op. 7

I Notturni di Ameria Radio

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 37:59


George Enescu (1881-1955) – Ottetto per archi in do Maggiore Op. 7                                                    Per 4 violini, 2 viole e 2 violoncelli1.      Très modéré 00:002.      Très fougueux 11:583.      Lentement 19:584.      Mouvement de Valse bien rythmée 28:39 Diana-Maria Turcu, violinoCosima Bodien, violinoMiyuko Wahr, violinoÍsak Ríkharðsson, violinoSorin Spasinovici, violaKristine Busse, violaSorin Munteanu, violoncelloSaniya Durkeyeva, violoncello

Baleine sous Gravillon - Petit Poisson deviendra Podcast
S05E15 Les Manchots : Une vie sociale bien mouvementée (Mathilde Chevallay)

Baleine sous Gravillon - Petit Poisson deviendra Podcast

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 17:12


Petit poisson deviendra... manchot ! Dans cette toute nouvelle série de PPDP, nous partons à la rencontre de ces oiseaux marins à smoking, en compagnie de Mathilde Chevallay.Mathilde est docteure en biologie marine, vulgarisatrice scientifique et photographe animalière. Spécialiste des comportements de prédation des Otaries à fourrure, des Éléphants de mer du Sud et des Manchots royaux, elle a pu les rencontrer au sein d'immenses colonies lors d'expéditions menées aux Îles Kerguelen, juste au dessus de l'Antarctique.Aujourd'hui, focus sur la vie sociale des manchots, des animaux pouvant vivre dans des colonies de plusieurs milliers d'oiseaux. Les liens sont-ils pour autant fort entre les individus ? Mâles et femelles vivent-ils ensemble ? Y a-t-il une hiérarchie au sein des colonies ? Pourquoi sont-elles aussi bruyantes ? Réponses dans cet épisode...___

Les Sens de la Danse
Fabienne Haustant : "Accepte de faire des choses pas comme les autres"

Les Sens de la Danse

Play Episode Listen Later Dec 7, 2025 32:38


Dans ce deuxième épisode de Les Sens de la Danse, Fabienne Haustant, danseuse malvoyante et créatrice des ateliers Danse les yeux fermés, partage avec Myriam Sellam un moment clé de son parcours : sa participation à La France a un incroyable talent. Elle raconte la douleur physique qui la traverse ce jour-là, l'improvisation imposée par une sciatique, le trac, la gestion de l'espace en situation de handicap visuel, et l'arrivée inattendue de Kamel Ouali à ses côtés sur scène.Cet épisode explore aussi :• la création de son spectacle ,• son lien avec le Krump et l'improvisation,• la manière dont elle adapte son corps et sa danse à la malvoyance,• son engagement artistique auprès de publics variés,• et la reconnaissance institutionnelle qui marque une étape importante : son titre de Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.À travers ce dialogue intime et inspirant, Les Sens de la Danse interroge la résilience, la perception du mouvement, la scène, la visibilité et le rôle du corps dans les parcours artistiques.Un épisode essentiel pour comprendre comment la danse peut rester un espace de liberté, même dans les moments de fragilité.Présenté et réalisé par Myriam Sellam.

Les matins
Nouvelle-Calédonie : congrès extraordinaire du FLNKS samedi en présence de son leader

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 6, 2025 14:25


durée : 00:14:25 - Journal de 8 h - Le congrès du Mouvement indépendantiste kanak, le FLNKS s'est tenu aujourd'hui en Nouvelle-Calédonie. Une réunion déjà qualifiée d'historique, et pour cause le leader indépendantiste Christian Tein y participait, tout juste revenu de métropole où il a été incarcéré.

Le journal de 8H00
Nouvelle-Calédonie : congrès extraordinaire du FLNKS samedi en présence de son leader

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Dec 6, 2025 14:25


durée : 00:14:25 - Journal de 8 h - Le congrès du Mouvement indépendantiste kanak, le FLNKS s'est tenu aujourd'hui en Nouvelle-Calédonie. Une réunion déjà qualifiée d'historique, et pour cause le leader indépendantiste Christian Tein y participait, tout juste revenu de métropole où il a été incarcéré.

Les journaux de France Culture
Nouvelle-Calédonie : congrès extraordinaire du FLNKS samedi en présence de son leader

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 6, 2025 14:25


durée : 00:14:25 - Journal de 8 h - Le congrès du Mouvement indépendantiste kanak, le FLNKS s'est tenu aujourd'hui en Nouvelle-Calédonie. Une réunion déjà qualifiée d'historique, et pour cause le leader indépendantiste Christian Tein y participait, tout juste revenu de métropole où il a été incarcéré.

Allez j'ose !
[BEST OF] Invitée Élisabeth Quin / L'évolution du corps et du mouvement avec Céline Roy

Allez j'ose !

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 44:25


Plume irrésistible, talent acéré, humour cinglant...Je pars à la rencontre d'une femme élégante, brillante, piquante, une journaliste et autrice au regard perçant et à la voix si singulière : oui, je parle bien d'Élisabeth Quin.Elle est une des rares femmes de plus de 55 ans qu'on peut encore voir à la télévision, où elle anime chaque soir sur ARTE le magazine 28 minutes dans lequel elle s'empare de l'actualité et propose une autre façon de regarder le monde.Du coup, je me suis dit qu'elle avait aussi, surement, une autre façon de regarder la ménopause.Je m'apprête donc à interviewer une des intervieweuses les plus brillantes de la sphère médiatique - autant vous dire que j'ai un tout petit peu la pression au moment où je débarque sur le palier d'Élisabeth Quin...Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Radio Stendhal
Olivier Barrot - Portrait d'Itkine

Radio Stendhal

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 58:01


JEUDI 25 SEPTEMBRE 2025Olivier Barrot - Portrait d'ItkineGallimardLITTERATUREFigure du spectacle d'avant-garde, Sylvain Itkine était un proche de Prévert, des surréalistes et de Jean Renoir, avec qui il a tourné quatre films dont La Grande Illusion. Il a écrit du théâtre, joué dans les usines en grève pendant le Front populaire, s'est interrogé sur la fonction politique de son art. Valeur montante de la scène française, il fut un acteur reconnu. En 1940, il créa une coopérative ouvrière en zone libre ; entré en Résistance, il endossa d'amples responsabilités dans les services de renseignement du Mouvement de libération nationale. Mais il fut dénoncé et livré à Klaus Barbie. Itkine a été aimé, admiré, oublié. Dans ce tombeau où se mêlent grande et petite histoire, y compris la sienne propre, Olivier Barrot retrace le destin flamboyant et tragique d'un homme d'art et d'engagement.Olivier Barrot est journaliste. Depuis 1991, il produit et présente le magazine littéraire quotidien Un livre, un jour sur France 3 et TV5 Monde. En 2009, il crée Un livre toujours, émission hebdomadaire consacrée aux livres en format de poche. Passionné de voyages, il parcourt le monde et retranscrit ses émotions dans de nombreux livres et articles. Il est depuis 2008 maître de conférence à l'Institut d'études politiques de Paris, où il donne un cours intitulé « Culture, affaire d'État », puis « Lectures de Paris », enseigne le cinéma et le théâtre à l'Université de Montréal, et la littérature à l'Université de New York à "La maison Française" où il invite chaque mois un écrivain français.

Code source
Miss France 2025 : récit du règne mouvementé d'Angélique Angarni-Filopon

Code source

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 21:37


Ce samedi 6 décembre, Miss France 2026 sera élue lors de l'élection annuelle qui se déroule cette année au Zénith d'Amiens, dans le Somme. La Miss en titre, Angélique Angarni-Filopon, élue Miss France à 34 ans, s'apprête à rendre sa couronne, après une année qui ne s'est pas passée comme elle l'aurait espéré.Plusieurs polémiques ont émaillé son règne et ses refus de prendre position sur des sujets d'actualité ont suscité de nombreuses critiques. L'ancienne Miss Martinique a aussi été la cible de nombreux commentaires racistes, ainsi que de critiques sur ses cheveux ou sur son poids.Code source revient sur l'année tourmentée de Miss France 2025 avec Marie Poussel, journaliste au service culture. Elle couvre chaque année la compétition pour le Parisien.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Anaïs Godard et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TF1, France tv, Sud Radio, TikTok. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Déviations
Le pouvoir du mouvement : réinventer le travail avec Bruce Hoang

Les Déviations

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 32:40


Manager d'une équipe de 30 personnes et expert du digital, Bruce Hoang a longtemps vécu ce que vivent aujourd'hui des millions de salariés : la sédentarité, les douleurs chroniques, la fatigue mentale. En rencontrant un ostéopathe, Sébastien Mary, il réalise que le problème ne vient pas seulement du stress… mais de notre manière de travailler.Dans cet épisode, Bruce raconte comment il a transformé sa vie professionnelle en remettant le mouvement au centre de son quotidien et pourquoi cela devrait devenir une priorité pour toutes les entreprises. Un sujet qu'il diffuse dans son livre co-écrit avec Sébastien Mary Le pouvoir du mouvement, éditions Eyrolles. En 30 min nous abordons :• Sédentarité et santé au travail• Pauses actives et organisation des réunions• Télétravail : risques et opportunités• Productivité, créativité et cognition incarnée• Profils moteurs et clés de démarrage• Entreprises du futur et performance durableUn entretien pour repenser notre rapport au corps, au travail et à la performance.Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/les-deviations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Transmission
François-Xavier Bellamy - Peut-on résister au mouvement ?

Transmission

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 78:51


Transmission, c'est des conversations entre les générations, avec les intellectuels d'aujourd'hui et de demain.⚠️ Un lundi sur deux, à 18hLes ouvrages de François-Xavier Bellamy que Transmission vous recommande :➡️ Demeure: Pour échapper à l'ère du mouvement perpétuel, Flammarion, 2020https://amzn.eu/d/2Nhfdhf

Journal de l'Afrique
Algérie : Christophe Gleizes condamné en appel à sept ans de prison

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 14:34


La cour d'appel de Tizi-Ouzou en Algérie a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin pour "apologie du terrorisme". Le journaliste français s'est vu reprocher des contacts avec des personnes liées au mouvement séparatiste Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, classé terroriste en Algérie depuis mai 2021. Reporters sans Frontières condamne vivement cette "décision aberrante".

Revue de presse Afrique
À la Une: quel sort pour Christophe Gleizes?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 4:13


C'est aujourd'hui mercredi que le journaliste français sera jugé par la Cour d'appel de Tizi Ouzou en Algérie, plus de six mois après sa condamnation à sept ans de prison ferme pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications de propagande portant atteinte à l'intérêt national ». Cette « audience en appel, explique le Matin d'Algérie, doit permettre de déterminer clairement la frontière entre un travail journalistique et une accusation pénale particulièrement lourde. C'est autour de cette ligne que s'articule la stratégie de la défense menée par Me Daoud et Me Bakouri. Les deux avocats entendent démontrer qu'il s'agit d'une simple irrégularité administrative et non d'un acte criminel. Ils reconnaissent que Christophe Gleizes est entré en Algérie muni d'un visa touristique alors que sa mission professionnelle nécessitait une accréditation délivrée par les autorités compétentes. Me Bakouri a d'ailleurs expliqué dans la presse algérienne que cette démarche constituait une violation des procédures administratives, mais ne pouvait en aucun cas être assimilée à une infraction liée au terrorisme. » « Interviewer une source ne peut constituer un délit » « Sur le fond du dossier judiciaire, les avis sont tranchés, relève Jeune Afrique. Pour la justice algérienne, Christophe Gleizes a été en contact avec un dirigeant du club de foot de la Jeunesse sportive de Kabylie, qui se trouve être responsable du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, organisation classée terroriste, en 2021, par les autorités. Fin juin, le collaborateur des magazines So Foot et Society était donc condamné, en première instance, à sept ans de prison ferme, notamment pour “apologie du terrorisme“. À l'inverse, pointe encore Jeune Afrique, pour les signataires français de la tribune publiée la semaine dernière pour sa libération, “interviewer une source ne peut constituer un délit“ et qualifier de terrorisme ce recueil d'informations – “y compris auprès de personnes ou d'organisations controversées“ – revient à “nier la nature même du métier et à menacer la liberté d'informer, garantie par les conventions internationales“. » Quel scénario ? Alors ce mercredi, devant la Cour de Tizi Ouzou, « plusieurs scénarios sont sur la table, précise le Monde Afrique. Le tribunal pourrait réduire la peine de Christophe Gleizes à six mois ferme, couvrant à quelques jours près la durée de détention déjà effectuée par le reporter et lui permettant d'envisager une libération rapide. En cas de confirmation de la peine (ou de réduction de celle-ci à moins de sept ans) et de condamnation définitive, Christophe Gleizes pourrait bénéficier d'une mesure de grâce à disposition du président Abdelmadjid Tebboune. Une issue plus favorable encore serait celle d'un acquittement. » En tout cas, poursuit le Monde Afrique, « la plaidoirie de la défense devrait s'articuler autour de deux axes, celui de l'erreur administrative commise par le reporter, entré sur le sol algérien avec un visa touristique et celui de l'accès aux sources “indispensable pour mener son travail d'investigation, mais qu'il ne faut pas confondre avec l'adhésion à une quelconque cause défendue par certaines de ces sources“, précise Me Daoud. Une définition, commente le journal, qui conviendrait sans doute à Christophe Gleizes, lecteur, auteur, commentateur, mais journaliste avant tout. » Guinée : un an sans nouvelles d'Habib Marouane Camara Enfin, toujours dans ce chapitre de la liberté de la presse, à noter ce triste anniversaire. Cela fait un an jour pour jour ce mercredi qu'on est sans nouvelles du journaliste guinéen Habib Marouane Camara. Le responsable du site d'information le Révélateur 224 avait été arrêté par des gendarmes le 3 décembre 2024 dans la banlieue de Conakry. Les autorités guinéennes ont toujours nié avoir une quelconque responsabilité dans cette disparition. Aujourd'hui, son épouse, Camara Mariama Lamarana Diallo, ainsi que plusieurs de ses confrères seront face à la presse, note le site Guinée Live. Objectif, pointe le média guinéen : « attirer l'attention de l'opinion nationale et internationale sur ce phénomène qui s'est emparé de la Guinée : le kidnapping de citoyens à leur domicile, sans procès. » En effet, soupire Guinée Live, « ils sont nombreux, les Guinéens (civils et militaires) dont les familles n'ont aucune nouvelle. Sans fournir ici une liste exhaustive, citons les opposants Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah ou encore l'ancien secrétaire général du ministère des Mines, Saadou Nimaga. »

Revue de presse Afrique
À la Une: quel sort pour Christophe Gleizes?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 4:13


C'est aujourd'hui mercredi que le journaliste français sera jugé par la Cour d'appel de Tizi Ouzou en Algérie, plus de six mois après sa condamnation à sept ans de prison ferme pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications de propagande portant atteinte à l'intérêt national ». Cette « audience en appel, explique le Matin d'Algérie, doit permettre de déterminer clairement la frontière entre un travail journalistique et une accusation pénale particulièrement lourde. C'est autour de cette ligne que s'articule la stratégie de la défense menée par Me Daoud et Me Bakouri. Les deux avocats entendent démontrer qu'il s'agit d'une simple irrégularité administrative et non d'un acte criminel. Ils reconnaissent que Christophe Gleizes est entré en Algérie muni d'un visa touristique alors que sa mission professionnelle nécessitait une accréditation délivrée par les autorités compétentes. Me Bakouri a d'ailleurs expliqué dans la presse algérienne que cette démarche constituait une violation des procédures administratives, mais ne pouvait en aucun cas être assimilée à une infraction liée au terrorisme. » « Interviewer une source ne peut constituer un délit » « Sur le fond du dossier judiciaire, les avis sont tranchés, relève Jeune Afrique. Pour la justice algérienne, Christophe Gleizes a été en contact avec un dirigeant du club de foot de la Jeunesse sportive de Kabylie, qui se trouve être responsable du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, organisation classée terroriste, en 2021, par les autorités. Fin juin, le collaborateur des magazines So Foot et Society était donc condamné, en première instance, à sept ans de prison ferme, notamment pour “apologie du terrorisme“. À l'inverse, pointe encore Jeune Afrique, pour les signataires français de la tribune publiée la semaine dernière pour sa libération, “interviewer une source ne peut constituer un délit“ et qualifier de terrorisme ce recueil d'informations – “y compris auprès de personnes ou d'organisations controversées“ – revient à “nier la nature même du métier et à menacer la liberté d'informer, garantie par les conventions internationales“. » Quel scénario ? Alors ce mercredi, devant la Cour de Tizi Ouzou, « plusieurs scénarios sont sur la table, précise le Monde Afrique. Le tribunal pourrait réduire la peine de Christophe Gleizes à six mois ferme, couvrant à quelques jours près la durée de détention déjà effectuée par le reporter et lui permettant d'envisager une libération rapide. En cas de confirmation de la peine (ou de réduction de celle-ci à moins de sept ans) et de condamnation définitive, Christophe Gleizes pourrait bénéficier d'une mesure de grâce à disposition du président Abdelmadjid Tebboune. Une issue plus favorable encore serait celle d'un acquittement. » En tout cas, poursuit le Monde Afrique, « la plaidoirie de la défense devrait s'articuler autour de deux axes, celui de l'erreur administrative commise par le reporter, entré sur le sol algérien avec un visa touristique et celui de l'accès aux sources “indispensable pour mener son travail d'investigation, mais qu'il ne faut pas confondre avec l'adhésion à une quelconque cause défendue par certaines de ces sources“, précise Me Daoud. Une définition, commente le journal, qui conviendrait sans doute à Christophe Gleizes, lecteur, auteur, commentateur, mais journaliste avant tout. » Guinée : un an sans nouvelles d'Habib Marouane Camara Enfin, toujours dans ce chapitre de la liberté de la presse, à noter ce triste anniversaire. Cela fait un an jour pour jour ce mercredi qu'on est sans nouvelles du journaliste guinéen Habib Marouane Camara. Le responsable du site d'information le Révélateur 224 avait été arrêté par des gendarmes le 3 décembre 2024 dans la banlieue de Conakry. Les autorités guinéennes ont toujours nié avoir une quelconque responsabilité dans cette disparition. Aujourd'hui, son épouse, Camara Mariama Lamarana Diallo, ainsi que plusieurs de ses confrères seront face à la presse, note le site Guinée Live. Objectif, pointe le média guinéen : « attirer l'attention de l'opinion nationale et internationale sur ce phénomène qui s'est emparé de la Guinée : le kidnapping de citoyens à leur domicile, sans procès. » En effet, soupire Guinée Live, « ils sont nombreux, les Guinéens (civils et militaires) dont les familles n'ont aucune nouvelle. Sans fournir ici une liste exhaustive, citons les opposants Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah ou encore l'ancien secrétaire général du ministère des Mines, Saadou Nimaga. »

Les Sens de la Danse
Un pas de côté - Danser les yeux fermés

Les Sens de la Danse

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 4:37


Dans Un Pas de Côté, je vous propose un voyage à travers le temps, loin des studios modernes et des pratiques contemporaines, pour découvrir que danser les yeux fermés n'a rien d'une invention récente.Bien avant les ateliers sensoriels d'aujourd'hui, fermer les yeux pour bouger était un moyen d'entrer dans un autre état : un rituel pour écouter le souffle, une porte vers l'intuition, un moyen de sentir le monde plutôt que de le regarder.Dans ce récit immersif, nous remontons aux danses des derviches tourneurs, aux pratiques chamaniques, aux rituels africains et polynésiens, mais aussi aux méthodes somatiques qui ont transformé la danse au XXᵉ siècle. Nous explorons comment l'obscurité, l'absence de vision et le lâcher-prise ont façonné des traditions entières, souvent oubliées aujourd'hui.Fermer les yeux, c'est réapprendre à sentir. C'est retrouver une liberté ancestrale. C'est danser loin du regard, avec le corps comme seule boussole.Une capsule pour enrichir l'épisode consacré à Fabienne Haustant, et comprendre pourquoi sa démarche résonne avec des pratiques bien plus anciennes qu'on ne l'imagine.Bienvenue dans Un Pas de Côté, je suis Myriam Sellam, et je vous emmène sur les traces d'une danse instinctive, intime et profondément humaine.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Modem
Tra responsabilità etica e interessi economici

Modem

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 30:26


Si andrà con ogni probabilità in votazione popolare per dare seguito all'allentamento sull'esportazione delle armi a fabbricazione svizzera. Anche se non era il tema del dibattito, in Parlamento sono chiaramente risuonate due visioni contrapposte sulla questione di fondo: vogliamo che la Svizzera continui a produrre e ad esportare armi, oppure no? Alla base delle discussioni su quali e quanti paletti debbano essere posti all'export e ri-export di armi, ci sono infatti due visioni: la prima che ritiene fondamentalmente difficilmente compatibile con la Svizzera umanitaria e neutrale il fatto di esportare armi in Paese nei quali queste armi serviranno ad uccidere, la seconda che ritiene invece che, soprattutto nel contesto globale attuale, la Svizzera abbia bisogno di un'industria di armamenti forte e al passo con i tempi, e questo è possibile solo esportando La legge svizzera sul materiale bellico è dunque un gioco di equilibrio tra responsabilità etica e interessi economici e, soprattutto, di politica di sicurezza. Ne parliamo a Modem con Greta Gysin, consigliera nazionale dei VerdiMauro Poggia, consigliere agli Stati ginevrino del Mouvement des Citoyens (gruppo UDC) 

Revue de presse Afrique
À la Une : la mort en prison de l'opposant camerounais Anicet Ekane

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 4:15


Il aura tout connu durant sa carrière d'homme politique. Une carrière qui « aura duré 50 ans », pointe Le Journal du Cameroun : de ses activités politiques clandestines dans les années 1980, à la création en 1991 de son parti, le Manidem, le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie, en passant par les présidentielles de 2004 et 2011. Anicet Ekane avait connu aussi la prison, la souffrance, le travail forcé. Et c'est donc en prison qu'il est mort ce lundi. Il souffrait d'insuffisance respiratoire. Il avait 74 ans. « Anicet Ekane avait été arrêté (le 24 octobre dernier), rapporte le site Actu Cameroun, dans le cadre de la répression de la revendication de la victoire d'Issa Tchiroma Bakary, candidat que son parti soutenait à l'élection présidentielle. Il était suspecté d'allégations et d'infractions, comme hostilité envers la patrie, révolution, incitation à la révolte et appel à l'insurrection. Privé de soins médicaux pendant plus d'un mois, il a donc finalement succombé en détention. » D'ailleurs, rapporte encore Actu Cameroun, la famille de l'opposant refuse l'autopsie prévue ce mardi par les autorités. Elle estime que « la vérité des circonstances qui entourent le décès d'Anicet Ekane entre les mains de l'État ne saurait être dite par les seules investigations non contradictoires menées par son administration dans un cas de mort suspecte où ses préposés sont fortement soupçonnés d'agissements criminels pour avoir agi en dehors des règles de droit exécutant des ordres illégitimes. » En effet, précise Afrik.com, « les alertes répétées sur la dégradation de son état de santé ravivent les accusations de négligence des autorités et ont poussé le ministère de la Défense à ouvrir une enquête. » Ce même ministère qui affirme, a contrario, qu'Anicet Ekane était « pris en charge de manière appropriée par le corps médical militaire. » Répression tous azimuts ? En tout cas, « la disparition d'Anicet Ekane, pointe Le Monde Afrique, ravive les craintes entourant le sort des quelque 2 000 personnes détenues et interpellées arbitrairement (au Cameroun depuis la réélection de Paul Biya). Un chiffre avancé par Stand Up for Cameroon, une organisation de défense des droits humains. Les autorités camerounaises quant à elles parlent de 800 arrestations. (…) Stand Up for Cameroon dénonce, rapporte Le Monde Afrique, une crise post-électorale d'une très grave ampleur, marquée par un climat de terreur, une répression brutale des manifestations citoyennes et une restriction très préoccupante de l'espace civique » D'ailleurs, note encore le journal, « la violence de la répression n'est pas étrangère au succès très mitigé de la campagne de protestation de l'opposition déclenchée pour dénoncer la réélection de Paul Biya (le 12 octobre dernier) pour un huitième mandat au détriment d'Issa Tchiroma Bakary. Celui-ci, s'estimant menacé, a préféré quitter le Cameroun pour la Gambie après avoir un temps trouvé refuge au Nigeria. » « Un nouveau fardeau » « Une disparition bien embarrassante pour Paul Biya », commente pour sa part Ledjely en Guinée. Cette mort d'un opposant en prison « vient assombrir davantage l'héritage du dirigeant camerounais, en rappelant les limites d'un système qui peine à garantir les droits les plusélémentaires,s même à ses adversaires politiques. (…) Cette disparition ajoute un nouveau fardeau à un bilan déjà lourd, affirme encore Ledjely : 93 ans, huit mandats successifs, une longue liste de violations des droits humains et de pratiques antidémocratiques. Une charge qui éloigne toujours plus le dirigeant camerounais de toute prétention à une place honorable dans l'histoire. » Et on revient au Monde Afrique qui s'interroge : « les leaders d'opposition tenteront-ils de remobiliser les foules autour du “martyr“ d'Anicet Ekane, victime de la répression du régime ? » Ce qui est sûr, pointe Jeune Afrique, c'est qu'il « était considéré comme un organisateur redouté, capable de fédérer des réseaux contestataires. Depuis des mois, selon ses proches, les services de sécurité le soupçonnaient de vouloir structurer une mouvance plus radicale, hostile au régime. Sa capacité de mobilisation faisait de lui, aux yeux de Yaoundé, plus qu'un opposant : un possible catalyseur de rupture. »

Revue de presse Afrique
À la Une : la mort en prison de l'opposant camerounais Anicet Ekane

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 4:15


Il aura tout connu durant sa carrière d'homme politique. Une carrière qui « aura duré 50 ans », pointe Le Journal du Cameroun : de ses activités politiques clandestines dans les années 1980, à la création en 1991 de son parti, le Manidem, le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie, en passant par les présidentielles de 2004 et 2011. Anicet Ekane avait connu aussi la prison, la souffrance, le travail forcé. Et c'est donc en prison qu'il est mort ce lundi. Il souffrait d'insuffisance respiratoire. Il avait 74 ans. « Anicet Ekane avait été arrêté (le 24 octobre dernier), rapporte le site Actu Cameroun, dans le cadre de la répression de la revendication de la victoire d'Issa Tchiroma Bakary, candidat que son parti soutenait à l'élection présidentielle. Il était suspecté d'allégations et d'infractions, comme hostilité envers la patrie, révolution, incitation à la révolte et appel à l'insurrection. Privé de soins médicaux pendant plus d'un mois, il a donc finalement succombé en détention. » D'ailleurs, rapporte encore Actu Cameroun, la famille de l'opposant refuse l'autopsie prévue ce mardi par les autorités. Elle estime que « la vérité des circonstances qui entourent le décès d'Anicet Ekane entre les mains de l'État ne saurait être dite par les seules investigations non contradictoires menées par son administration dans un cas de mort suspecte où ses préposés sont fortement soupçonnés d'agissements criminels pour avoir agi en dehors des règles de droit exécutant des ordres illégitimes. » En effet, précise Afrik.com, « les alertes répétées sur la dégradation de son état de santé ravivent les accusations de négligence des autorités et ont poussé le ministère de la Défense à ouvrir une enquête. » Ce même ministère qui affirme, a contrario, qu'Anicet Ekane était « pris en charge de manière appropriée par le corps médical militaire. » Répression tous azimuts ? En tout cas, « la disparition d'Anicet Ekane, pointe Le Monde Afrique, ravive les craintes entourant le sort des quelque 2 000 personnes détenues et interpellées arbitrairement (au Cameroun depuis la réélection de Paul Biya). Un chiffre avancé par Stand Up for Cameroon, une organisation de défense des droits humains. Les autorités camerounaises quant à elles parlent de 800 arrestations. (…) Stand Up for Cameroon dénonce, rapporte Le Monde Afrique, une crise post-électorale d'une très grave ampleur, marquée par un climat de terreur, une répression brutale des manifestations citoyennes et une restriction très préoccupante de l'espace civique » D'ailleurs, note encore le journal, « la violence de la répression n'est pas étrangère au succès très mitigé de la campagne de protestation de l'opposition déclenchée pour dénoncer la réélection de Paul Biya (le 12 octobre dernier) pour un huitième mandat au détriment d'Issa Tchiroma Bakary. Celui-ci, s'estimant menacé, a préféré quitter le Cameroun pour la Gambie après avoir un temps trouvé refuge au Nigeria. » « Un nouveau fardeau » « Une disparition bien embarrassante pour Paul Biya », commente pour sa part Ledjely en Guinée. Cette mort d'un opposant en prison « vient assombrir davantage l'héritage du dirigeant camerounais, en rappelant les limites d'un système qui peine à garantir les droits les plusélémentaires,s même à ses adversaires politiques. (…) Cette disparition ajoute un nouveau fardeau à un bilan déjà lourd, affirme encore Ledjely : 93 ans, huit mandats successifs, une longue liste de violations des droits humains et de pratiques antidémocratiques. Une charge qui éloigne toujours plus le dirigeant camerounais de toute prétention à une place honorable dans l'histoire. » Et on revient au Monde Afrique qui s'interroge : « les leaders d'opposition tenteront-ils de remobiliser les foules autour du “martyr“ d'Anicet Ekane, victime de la répression du régime ? » Ce qui est sûr, pointe Jeune Afrique, c'est qu'il « était considéré comme un organisateur redouté, capable de fédérer des réseaux contestataires. Depuis des mois, selon ses proches, les services de sécurité le soupçonnaient de vouloir structurer une mouvance plus radicale, hostile au régime. Sa capacité de mobilisation faisait de lui, aux yeux de Yaoundé, plus qu'un opposant : un possible catalyseur de rupture. »

Le retour de Mario Dumont
Un dimanche mouvementé dans la NFL!

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 3:50


Résumé des parties disputées dans la NFL en fin de semaine. Une grosse semaine en vue pour le CH ! Le championnat en F1 va se gagner lors du dernier Grand-Prix ! Discussion sports avec Charles-Antoine Sinotte, chroniqueur sports. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Les Sens de la Danse
Fabienne Haustant: Danser les yeux fermés, un chemin vers soi

Les Sens de la Danse

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 46:25


Il existe des artistes qui bouleversent notre manière de comprendre la danse.Des artistes qui ne cherchent ni la perfection ni la performance, mais la vérité d'un geste.Fabienne Haustant fait partie de ceux-là.Malvoyante depuis l'enfance, elle a appris à ressentir avant de voir, à écouter avant de regarder, à laisser son corps parler lorsqu'il n'y avait plus de mots.Sa danse n'est pas un style : c'est un langage intérieur.Un souffle.Une pulsation.Une manière d'habiter le monde autrement — de l'intérieur, littéralement.Dans ce premier épisode, je suis Myriam Sellam, journaliste et créatrice du podcast Les Sens de la Danse, et je plonge avec Fabienne dans ce lien viscéral au mouvement, né très tôt dans une enfance fracturée où la danse a été un refuge autant qu'un instinct de survie.Fabienne raconte son rapport singulier à l'espace, à la perception, à l'intuition, et cette énergie brûlante qui l'a accompagnée toute sa vie.Ensemble, nous évoquons :• sa manière unique de percevoir le monde avec un champ visuel fragmenté,• son lien intime à la danse comme ancrage, comme respiration,• l'enfant intérieurement vieille qu'elle était déjà, et la femme puissamment vivante qu'elle est devenue,• son humour, son instinct, son autodérision,• et cette décision folle, un jour, de créer Danse les yeux fermés : une approche où la vue s'efface pour laisser place à la sensation.Ce premier épisode est une plongée dans la source : dans ce que la danse révèle lorsque l'on cesse de vouloir être regardé, dans ce qu'elle transforme lorsqu'on s'autorise, simplement, à bouger pour soi.Une rencontre puissante, sensible et bouleversante, qui interroge nos perceptions et notre rapport au corps.La suite du parcours de Fabienne — ses scènes inattendues, ses rencontres déterminantes, son passage à La France a un incroyable talent, son expérience auprès de Kamel Ouali, la création d'un spectacle dans le noir et son titre de Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres — vous attendra dans la seconde partie.Bienvenue dans Les Sens de la Danse. Je suis Myriam Sellam, et je vous emmène à la rencontre de celles et ceux qui dansent… même quand le monde semble leur dire le contraire.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
COP30 sur le climat à Belém : les négociations ralenties par un incendie et des désaccords

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 30:00


À la 30è conférence des Nations unies sur le changement climatique, organisée en ce moment à Belém au Brésil, ce vendredi 21 novembre 2025 est officiellement le dernier jour de négociations. Mais en raison de désaccords et d'un incendie, qui s'est déclaré jeudi (20 novembre 2025) dans l'enceinte de la COP, les négociations pourraient se poursuivre jusqu'à samedi (22 novembre). Une légère odeur de brûlé flotte encore dans les couloirs des immenses tentes temporaires de la COP30, explique notre envoyée spéciale à Belém, Lucile Gimberg. Hier après-midi, (20 novembre) malgré les six heures de fermeture, certains pays et blocs de pays puissants ont continué à discuter, de manière extra-officielle, toute la nuit. Il est probable que la COP s'étende jusqu'à demain samedi (22 novembre). «La COP se terminera au moment opportun pour les négociations. L'objectif n'est pas seulement de respecter le calendrier, mais d'atteindre les résultats escomptés en matière de changement climatique», a assuré Marina Silva, la ministre brésilienne de l'Environnement. La présidence de la COP a publié, à l'aube, une série de nouveaux textes dont le principal, le dénommé «mutirao» (un terme autochtone au Brésil pour dire qu'une communauté se rassemble pour réaliser une tâche commune). Dans ce texte, la présidence appelle les pays développés à redoubler d'efforts pour fournir 120 milliards de dollars aux pays en développement pour les aider à résister aux catastrophes climatiques. Mais rien d'obligatoire, alors que c'est une demande forte des pays africains notamment. De plus, elle exhorte les pays qui n'ont pas publié de nouveaux plans climat à le faire rapidement. Une formulation trop timide, estiment certains, alors que le manque d'ambition dans les politiques pour freiner le réchauffement mondial se fait sentir un peu partout sur la planète, explique Lucile Gimberg. L'Union européenne, dont la France, est donc mécontente. D'autant que le document ne mentionne plus une éventuelle «feuille de route» qui expliquerait comment les pays peuvent mettre en œuvre l'objectif, adopté à Dubaï, il y a deux ans, de sortie des énergies fossiles. Des pays - notamment pétroliers - s'y opposent.   En Amazonie brésilienne, de l'açaí sans pesticides Non loin de Belém, où se tiennent les négociations de la COP30, on cultive dans l'État du Pará un fruit appelé l'açaí. Ce «superfruit antioxydant», en vogue en Europe ou encore aux États-Unis, est récolté au sommet de palmiers en Amazonie. Il est cueilli par des familles de peuples traditionnels qui habitent au bord des fleuves, dans des zones marécageuses. Une agriculture sans pesticides, qui permet de protéger la forêt tout en générant des revenus pour ces familles. Certaines travaillent ainsi en agroforesterie, comme dans la communauté de Mupi, à une demi-journée de voyage de Belém. «À l'époque, ces terres n'étaient pas entretenues. C'était du simple açaí natif. Et quand on a vu qu'il pouvait y avoir un marché de l'açaí, on a changé d'attitude et on en récolte les fruits aujourd'hui. On peut dire que l'açaí, c'est la spécialité de la maison. Ça représente la plus grande partie de nos revenus», explique Leonilson de Reis Castro, président de l'association des producteurs d'açaí de Mupi, au micro de notre correspondante Sarah Cozzolino. Au sein de la coopérative, les producteurs d'açaí ont reçu plusieurs formations pour encourager la biodiversité et la fertilité des sols, à contre-courant de la monoculture d'açaí observée dans certaines communautés. «Les entreprises jouent un rôle important. Car notre marché exige de l'açai bio, [d'autant plus que] les regards du monde entier sont tournés vers l'Amazonie, témoigne Solène Guillot, agronome chez Nossa, une entreprise française qui exporte l'açaí des producteurs de Mupi. Donc si on veut pouvoir vendre un produit qui vient d'Amazonie en Europe, il faut montrer patte blanche. [Montrer que c'est] vertueux pour le territoire, pour l'environnement, et pour les populations. »   Le ministère de la Justice «enterré» en Bolivie Le nouveau président bolivien de centre-droit Rodrigo Paz a annoncé ce jeudi 20 novembre la suppression du ministère de la Justice. «Nous allons l'enterrer pour de bon. C'en est fini du ministère de la persécution, c'en est fini du ministère de l'injustice, [...] c'en est fini du ministère qui était un moyen pour les politiques de faire du chantage. Aucun homme politique n'interférera plus jamais dans le système judiciaire», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Parmi les proches de Rodrigo Paz, au centre-droit mais aussi à droite, la suppression du ministère de la Justice est saluée, souligne le site d'information Vision 360. Le gouverneur de la province de Santa Cruz, par exemple, estime que l'ancien président Evo Morales et son parti (le MAS, le Mouvement vers le socialisme) s'en servaient pour mener une persécution politique contre l'opposition de l'époque. Mais chez les élus qui font aujourd'hui partie de l'opposition, c'est perçu comme un «mauvais signal», un signe «d'instabilité» envoyé aux Boliviens, estime un candidat déçu à la vice-présidence. Pour sa part, La Razon rapporte les craintes que cela suscite pour la protection des droits humains dans le pays. Cet épisode reflète déjà des tensions et des divisions au plus haut niveau de l'État : les désaccords entre Rodrigo Paz et son vice-président sont apparus au grand jour, explique le journal El Alteño. Le vice-président avait d'abord obtenu que soit nommé un de ses proches au ministère de la Justice. Avant que soit révélé, il y a quelques jours, que ce dernier avait un casier judiciaire, une condamnation au pénal pour des faits de corruption, lit-on dans El Deber. Ce qui a finalement poussé Rodrigo Paz à tenir sa promesse de campagne et (face à la polémique) à supprimer le ministère de la Justice... Malgré les protestations, sur les réseaux, de son propre vice-président, explique encore le journal.   Dans le journal de «La 1ère»  Caraïbes... Deux ans de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité ont été requis à Paris contre le président de la Collectivité de Martinique Serge Letchimy, rapporte Benoît Ferrand.

Bulle de bonheur
#282 - Comment changer durablement ? Comprendre nos résistances et enclencher le vrai mouvement

Bulle de bonheur

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 24:11


Pour devenir Ambassadeur du bonheur et m'aider à propulser le lancement de mon nouveau livre sur Amazon. Inscrivez-vous !Changer n'est pas une affaire de volonté, c'est surtout une histoire de compréhension. Entre résistance du cerveau, croyances limitantes et peur de l'inconnu, le vrai changement demande du temps, de la douceur et de la lucidité. Inspiré par James Clear et Robert Kegan, cet épisode explore comment passer du vœu pieux à la transformation réelle, pas à pas, avec bienveillance.**********Retrouvez le texte de l'épisode sur notre blog.En vous abonnant sur Itunes pour recevoir les notifications et en nous laissant un avis, vous nous envoyez des bulles de bonheur !En suivant notre actu sur FB @2minutesdebonheur et sur insta @2minutesdebonheur, vous profiterez gratuitement de pleins de trucs, d'astuces et de mises en pratique liés au podcast de la semaine.Inscrivez-vous à la newsletter, vous serez ainsi notifié de nos nouveaux épisodes et vous recevrez un bon de réduction de 5% sur notre site.Et surtout, partagez nos épisodes à tous ceux qui veulent prendre le temps d'être heureux !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Afrique Économie
Sénégal: exercice mouvementé de lutte contre la pêche illicite au large de Saly

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 2:25


Au Sénégal, l'urgence est à la protection des ressources halieutiques. Face à la surpêche, des brigades locales connues sous le nom de CLPA - conseil local pour la pêche artisanale, sont chargées de surveiller les eaux, là où l'État est absent : des pêcheurs et acteurs du secteur, bénévoles, qui repèrent et traquent les pratiques illicites. Pour adopter les bons comportements, l'organisation Greenpeace les a réunis le 18 novembre lors d'un exercice en mer très mouvementé au large de Saly, au sud de Dakar. Sa pirogue est encerclée, ses filets cernés. Ce pêcheur d'une quarantaine d'années est surpris en pleine infraction. Il vient de remonter une grande quantité de sardinelles trop jeune pour être capturées. « Ça, c'est zéro tolérance, s'exclame Kaly Ba, responsable de la campagne « Océan » chez Greenpeace Afrique. Ils sont en train de se tirer une balle dans le pied en exterminant la ressource, pour satisfaire une industrie de farine et de poisson qui ne va même pas bénéficier aux populations africaines. » Selon le Code de la pêche maritime au Sénégal, les engins et la marchandise du pêcheur doivent être confisqués et une amende d'au moins 200 000 francs CFA réglée. Mais tout ne se passe pas comme prévu. « Le pêcheur est en train de verser de l'essence sur sa pirogue, il menace de la brûler si on s'approche ! » Après plusieurs minutes de poursuites, le pêcheur est trop menaçant. Trois mineurs se trouvent à bord de la pirogue interpellée. L'opération devient risquée. Il échappe alors à toutes sanctions immédiates et des preuves de l'infraction sont envoyées aux autorités compétentes à terre. « Il faut que l'État mette le paquet » « Chez Greenpeace, c'est ce qu'on ne veut plus !, s'exclame Kaly Ba. On veut des sanctions. Si les sanctions sont là, ils ne répéteront plus ce genre de choses. Là, il n'y a qu'à voir la taille des filets, ils sont destinés à attraper uniquement les jeunes poissons, les tout petits poissons, donc ça ne permet pas à l'espèce de se régénérer. » Ces épisodes de résistance, Ibrahima Mar les connaît. Coordinateur du réseau national des conseils locaux pour la pêche artisanale (CLPA), il vit dans la même communauté que ceux qu'il est chargé de sanctionner. Il estime que les acteurs de la pêche ne peuvent pas faire, seuls, figure d'autorité. « Nous, on vit ensemble, on est des familles. Aujourd'hui, il faut que l'État, qui est neutre, qui n'a pas de copains, qui n'a pas de parents, mette le paquet !, réclame-t-il. Si aujourd'hui, on arrivait à être accompagnés par des militaires, ce serait plus efficace. » Fin de l'opération. Le chef de mission du jour, Pape Moustapha Ngom, remonte le moral de ses troupes. Il est agent de l'État à la Direction de la protection et de la surveillance des pêches (DPSP). « Il faut savoir aborder l'acteur, discuter avec lui, le ramener à la raison, souligne-t-il. Ce n'est pas facile, mais nous resterons des requins. Je tiens vraiment à vous remercier », ajoute-t-il, sous les applaudissements. Il y a un an, les nouvelles autorités ont promis de publier une liste vérifiée des bateaux autorisés à pêcher au Sénégal. C'est une des mesures prises pour protéger un secteur de la pêche menacé par la rareté grandissante des poissons, alors qu'il fait vivre 17 % de la population active. À lire aussiQue va changer l'accord de l'OMC sur la fin des subventions néfastes à la pêche?

Où est le beau ?
#244- Et si NOUS ÉTIONS le paysage ? retour sur la biennale "Nous sommes le paysage" [Belles Visites]

Où est le beau ?

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 24:51


Dans cette série [Belles visites] je vous emmène dans les coulisses des 3 jours de la biennale Nous sommes le paysage ! Je marque d'une pierre blanche les rares événements qui comptent vraiment et celui-ci a été sensass. Voici un épisode pour découvrir ce que j'y ai vécu.L'Ordre des Architectes de Nouvelle-Aquitaine a confié le commissariat et la direction artistique de la 2ème édition des Rencontres d'Architecture en Mouvement qui ont eu lieu à Oloron-Sainte-Marie, du 9 au 11 octobre dernier, au Collectif Encore, cofondé par l'architecte Anna Chavepeyre que j'avais reçu a mon micro dans l'épisode #170.⏰ Il est temps d'apprendre à lire les promesses, là où nous ne percevions jusqu'ici que des menaces.Et si l'architecture n'était pas seulement une affaire de bâtiments, mais une conversation intime avec le vivant ? C'est ce que nous propose de découvrir le dernier épisode du podcast Belles Visites, consacré aux Rencontres d'Architecture en Mouvement qui se sont tenues en octobre dernier à Oloron-Sainte-Marie. « Nous sommes le paysage » était le thème de cette seconde biennale. Un événement, orchestré par le Collectif Encore (Anna et Julien Chavepayre) pour l'Ordre des architectes de Nouvelle-Aquitaine, a rassemblé des architectes mais pas que !! On y a retrouvé beaucoup d'étudiants, des enfants, des passionnés du territoire, des artisans, des réalisateurs, des artistes, des philosophes et des cuisiniers ...pour repenser notre rapport au monde.

MANIPURA - Spiritualité & Énergétique
217. Tarot Talk : Et si le vrai mouvement était dans l'arrêt ?

MANIPURA - Spiritualité & Énergétique

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 17:57 Transcription Available


Ressentez-vous parfois une résistance face aux défis de la vie ?Avez-vous remarqué à quel point cette tension intérieure peut affecter votre bien-être émotionnel et spirituel ?Dans cet épisode, je vous invite à explorer en profondeur la notion de résistance, un mécanisme souvent inconscient qui nous épuise et bloque notre évolution.On y découvre comment elle se manifeste dans notre quotidien, pourquoi elle s'installe et comment elle influence notre énergie, notre clarté mentale et notre chemin spirituel.À travers mon propre parcours — notamment les résistances rencontrées lors du lancement de ma formation énergétique — je partage des réflexions et prises de conscience sur ces luttes internes qui nous freinent plus qu'on ne le pense.On fait également le lien avec la carte du tarot Le Pendu, symbole puissant du lâcher-prise, de l'observation et du renversement de perspective.Au programme de cet épisode :Qu'est-ce que la résistance ? Définition énergétique et émotions associées.Les effets de la résistance sur le bien-être spirituel, mental et physique.Le lien entre la résistance et la carte du Pendu : une invitation à la contemplation et à la transformation intérieure.Comment lâcher prise sans abandonner : conseils pratiques et ancrés dans l'énergétique.Changer de perspective pour transformer une situation plutôt que la subir.Sécurité intérieure : pourquoi elle est indispensable pour lâcher prise sereinement.Lâcher prise ne signifie pas renoncer, mais cesser de lutter contre ce qui est, afin de retrouver fluidité et alignement.Cet épisode vous invite à identifier vos résistances, à observer vos schémas avec bienveillance et à engager un véritable travail de transformation intérieure.Rejoignez-nous pour comprendre comment la spiritualité et l'énergétique permettent de transformer votre rapport à la résistance et d'ouvrir la voie à un bien-être plus authentique et durable.**********************************************Je suis Amba, énergéticienne, formatrice en énergétique, en cartomancie, et en médiumnité. J'accompagne depuis plusieurs années celles et ceux qui veulent intégrer la spiritualité dans leur vie, à travers mes formations professionnelles, mes accompagnements individuels et ce podcast qui rassemble aujourd'hui des centaines de contenus disponibles gratuitement !

Les Nuits de France Culture
Ombres et lumières américaines : Conservatisme et ultradroite aux États-Unis : une longue histoire de 1776 au mouvement du Tea Party

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 15, 2025 60:26


durée : 01:00:26 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - Depuis la Révolution américaine de 1776, la droite conservatrice aux États-Unis oscille entre héritage révolutionnaire et opposition à l'État. L'historien André Kaspi nous en explique les racines et les mutations, jusqu'à l'émergence du mouvement Tea Party en 2009 sous Barack Obama. - réalisation : Emily Vallat - invités : André Kaspi Historien, spécialiste des Etats-Unis

Invité Afrique
Les racines africaines du maire de New York selon l'ancien ministre sénégalais Abdoulaye Bathily

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 11:43


Le nouveau maire de New-York, le démocrate anti-Trump Zohran Mamdani, n'est pas seulement de nationalité américaine. Il est aussi de nationalité ougandaise, car c'est à Kampala qu'il est né, il y a 34 ans. Et sa solidarité avec le peuple palestinien tient beaucoup à l'engagement de ses parents à la fois contre l'apartheid et pour la Palestine. Quel rôle ont joué son père et sa mère, Mahmood Mamdani et Mira Naïr, dans ses choix politiques d'aujourd'hui ? Abdoulaye Bathily est l'envoyé spécial du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour les affaires internationales. Il est ami avec la famille Mamdani depuis quarante ans. En ligne de Dakar, il témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous êtes un vieil ami de Mahmood Mamdani, le père de Zohran Mamdani, qui vient d'être élu à New York. Vous l'avez rencontré où, Mahmood Mamdani ? Abdoulaye Bathily : J'ai rencontré Mahmood Mamdani à Dar es Salam en 1979. Il était professeur au département de sciences politiques de l'Université de Dar es Salam, et il était à l'époque, comme beaucoup d'intellectuels ougandais, réfugié à Dar es Salam pour fuir la dictature de Idi Amin Dada qui, avec son slogan xénophobe, avait chassé tous les Asiatiques de l'Ouganda. Mais il avait aussi chassé tous les intellectuels, tous les opposants, militaires comme civils. Donc toute l'élite ougandaise s'est retrouvée à Dar es Salam. Il y avait également Yoweri Museveni, qui était étudiant là-bas, qui va par la suite former le Mouvement national de résistance contre la dictature de Idi Amin et qui va recruter des jeunes réfugiés rwandais comme Paul Kagame. Alors nous nous retrouvions souvent dans des espaces publics après les cours, après les conférences, pour discuter de l'avenir du continent, de la lutte contre l'apartheid, de la lutte contre le colonialisme. Et vous étiez tous des freedom fighters, contre l'apartheid ? Contre l'apartheid qui était soutenu à l'époque, il faut le rappeler, par Israël. Et on verra comment, en fait, le jeune Zohran, par la suite, suivra les traces de son père dans cette lutte pour le soutien à Gaza, le soutien à la Palestine. Alors, après la chute de Idi Amin Dada en 1979, Mahmood Mamdani peut rentrer en Ouganda. Et quand Mahmood Mamdani et Mira Naïr se marient et quand nait leur enfant, Zohran en 1991, la petite famille est toujours en Ouganda. Et le deuxième prénom que choisissent les parents pour leur enfant, c'est le prénom Kwame. Est-ce que c'est tout un symbole ? Mahmood Mamdani est un militant de la lutte pour l'indépendance de l'Afrique, ce qu'on appelle aujourd'hui un panafricaniste. Et pendant qu'il enseignait en Ouganda, il était régulièrement au Sénégal parce qu'il était membre actif du Conseil pour le développement de la recherche économique et sociale en Afrique, le Codesria. Il venait souvent à Dakar et d'ailleurs, en 2007, il est venu ici avec sa famille, avec le petit Zohran. Je me rappelle, ils sont venus ici à la maison. Et Zohran lui-même, il a vécu dans cette ambiance militante. Comme son prénom l'indique, puisque Kwame, c'est Kwame Nkrumah. Mais aussi Zohran a fait sa thèse sur Frantz Fanon et sur Jean-Jacques Rousseau. Donc vraiment, c'est le fils de son père. Quand Zohran nait à Kampala en 1991, sa maman, Mira Naïr, est déjà une personnalité très connue puisqu'elle a sorti « Salaam Bombay ! », un film à succès qui sera primé partout. Est-ce que Mira Naïr est aussi une femme aux convictions politiques ? Oui, elle a des convictions politiques affirmées. Je l'ai rencontrée plusieurs fois à Kampala, mais également à New York et ils sont venus ici à Dakar. Ils ont visité l'île de Gorée avec leur fils Zohran, et ils sont vraiment engagés à la fois pour les causes de l'Afrique, pour les causes de l'Asie, pour les causes de la Palestine et du monde progressiste en général. En 2018, Zohran Mamdani a été naturalisé citoyen américain et pour autant, il n'a pas abandonné sa nationalité ougandaise. Comment interprétez-vous cela ? Mahmood Mamdani, son père, est profondément attaché à l'Ouganda et à l'Afrique. Donc, cet attachement à l'Afrique, ce n'est pas quelque chose d'artificiel chez eux. Et puis leur foi musulmane également, c'est une donnée importante. C'est un couple de militants qui a donné naissance à un militant engagé pour les causes justes. Et aujourd'hui, est-ce que Mahmood Mamdani continue d'entretenir des relations avec des hommes politiques africains en dehors de vous-même ? Oui, Mahmood continue de parcourir le continent. Il est en contact avec tous nos amis d'il y a 50 ans. Donc c'est un internationaliste, Mahmood Mamdani. Et Zohran est né dans cette ambiance-là. Et est-ce que Mahmood Mamdani est toujours en contact avec Yoweri Museveni ? Oui je pense qu'ils sont en contact, mais peut-être leur chemin, en tout cas du point de vue des idées, ont divergé. Parce que malheureusement, nous avons vu que notre ancien camarade et ami Museveni aujourd'hui est au pouvoir depuis 1986, et ce n'est pas de notre goût.

Les Grandes Gueules
L'assurance du jour - Patrick Sébastien sur son mouvement 'Ça suffit' : "Ce n'est pas un parti, je ne me présente à rien ! Je ne veux pas me présenter, je veux représenter." - 07/11

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 2:41


Aujourd'hui, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, Mourad Boudjellal, éditeur de BD, et Patrick Sébastien, chanteur, imitateur et animateur à la personnalité singulière, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Esprits Libres
Etats-Unis : « Les élections municipales américaines ont été marquées par un fort mouvement anti-Trump » déclare Jean-Marie Colombani

Esprits Libres

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 12:24


Nos Esprits Libres du Jour analysent les élections municipales américaines au-delà de celle de New York. Des résultats en résulte une tendance : le mouvement de refus général de Trump avec l'émergence de la génération montante des démocrates. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ça peut vous arriver
À VENIR - Elle dépose son véhicule au garage pour des réparations, il est vendu dans la foulée... L'émission du 5 novembre s'annonce mouvementée !

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 1:39


Chaque soir dans un podcast inédit, un ou une membre de l'équipe vous dévoile l'un des cas les plus attendus de l'émission du lendemain ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

On The Verge
#115 Mark : « J'ai cherché à travers ce mouvement quel genre d'homme j'étais et celui que je voulais devenir »

On The Verge

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 74:43


Aujourd'hui, dans ce 115e épisode d'On The Verge, vous allez entendre le témoignage de Mark, 29 ans, qui vit dans le Sud-Est. Mark a grandi dans un environnement familial où la parole était libre et ouverte.Son parcours intime est traversé par des épreuves douloureuses, notamment une relation de quatre ans avec une jeune femme polytraumatisée. Une histoire au sein de laquelle il a subi des violences psychologiques, physiques et sexuelles. Mark le raconte avec lucidité, tout en reconnaissant aussi qu'il a lui-même été violent dans cette relation. Il essaie encore aujourd'hui de comprendre comment l'escalade de la violence a été alimentée, jusqu'à les abîmer pour de bon et laisser de profondes empreintes chez lui. Parallèlement à cette relation, il évoque comment s'est installée une addiction au porno et à la masturbation dans une recherche de stimulation toujours plus extrême, parfois au point de se mettre en danger. Ces excès, cette violence et cette confusion l'ont amené à interroger en profondeur sa masculinité, son rapport à la domination, ainsi est apparu un intérêt marqué pour certains mouvements comme le MGTOW, dont il parle aujourd'hui avec recul et esprit critique, tout en reconnaissant qu'il a flirté avec des courants de pensées extrêmes et dangereux. Les expériences de Mark ont laissé des stigmates psychologiques, mais il raconte aussi comment, peu à peu, certaines rencontres récentes lui ont permis de retrouver une forme d'espoir dans sa vie sentimentale et intime.Avant d'écouter cet épisode, je vous invite à bien prendre connaissance des trigger warnings qui l'accompagnent et d'être dans de bonnes conditions émotionnelles. Si vous traversez vous-mêmes une relation douloureuse, ce n'est peut être pas le bon moment ! Et comme toujours, je vous rappelle que les propos tenus par mon invité n'engagent que lui, qu'ils reflètent son expérience personnelle, sa perception et son cheminement.Bonne écoute.TW : rapport non consenti, tentative de suicide, chantage affectif, violences intra conjugale, agressions sexuelles, vi0l ** Infos **

Maghrib in Past & Present | Podcasts
La loi est là mais qu'en est-il de mon droit ? Devenir du mouvement des Soulaliyates

Maghrib in Past & Present | Podcasts

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 28:16


Episode 218: La loi est là mais qu'en est-il de mon droit ? Devenir du mouvement des Soulaliyates Cet épisode explore l'évolution du Mouvement des Soulaliyates à la lumière des récentes réformes introduites par la loi 62-17, relative à la tutelle administrative sur les communautés Soulaliyates et à la gestion de leurs biens, promulguée en 2019 au Maroc. Elle met en évidence les contraintes auxquelles les femmes sont confrontées pour négocier l'accès à une part de la terre collective, ainsi que les stratégies qu'elles élaborent pour y faire face. L'analyse de ces enjeux à travers le prisme de la sociologie juridique, qui articule droit et du fait, révèle un écart entre la loi promulguée et son application concrète sur le terrain. L'analyse de ces enjeux à travers le prisme de la sociologie juridique, qui articule droit et réalité sociale, met en évidence un écart entre la promulguée et son application concrète sur le terrain. Par ailleurs, loin de mettre fin à l'action collective des femmes, la promulgation de la loi a entraîné une restructuration du Mouvement afin de s'adapter aux nouvelles contraintes rencontrées par les Soulaliyates. Hind Ftouhi est enseignante chercheuse à l'Institut National d'Aménagement et d'Urbanisme de Rabat (INAU-Rabat). Elle est docteure en sociologie rurale et ingénieure agronome. Ses recherches portent sur les rôles et la contribution des jeunes ruraux aux dynamiques agraires et territoriales. Elle s'intéresse également à l'accès et à la gestion des ressources naturelles dans une perspective de genre. Ce podcast a été enregistré le 15 septembre 2024 dans le cadre du programme « Le Maghreb vu des périphéries : Propriété, contestation, et ressources naturelles en Afrique du Nord » soutenu par le CAORC et Carnegie Corporation of New York et réalisé par le Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA) et le Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT). Pour consulter les diaporamas associés à ce podcast, veuillez visiter notre site web www.themaghribpodcast.com Montage : Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).   

Invité Afrique
Présidentielle en Côte d'Ivoire: Simone Ehivet prône «le pardon» et «la réconciliation nationale»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 4:36


En Côte d'Ivoire, l'élection présidentielle se tient samedi 25 octobre. Cinq candidats sont en lice, dont Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat. RFI donne la parole à chaque candidat. Ce matin, dernier entretien, avec Simone Ehivet, l'ex-épouse de Laurent Gbagbo, qui a créé son parti en août 2022, le Mouvement des générations capables (MGC). Cette figure de l'opposition met l'accent sur la souveraineté économique et sur la réconciliation nationale. Elle répond aux questions de notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne.  RFI : Simone Ehivet, votre principal thème de campagne porte sur la réconciliation nationale. Qu'est-ce que vous voulez faire de plus par rapport à l'administration sortante dans ce domaine ? Simone Ehivet : ce pays a vécu une crise très profonde, une grande déchirure du tissu social, et on peut dire que des choses ont été faites. Moi-même, j'ai bénéficié d'une loi d'amnistie pour sortir de prison, donc des actes ont été posés. Mais le plus grand de ce chantier-là attend encore d'être réalisé. Il faut rendre hommage à ces morts-là pour que l'esprit repose en paix. Il faut organiser le pardon au-delà de ceux qui ont perdu leurs vies, il y a ceux qui ont perdu leurs biens. Il va être nécessaire de traiter la question et de faire les dédommagements. Vous dites que rien n'a été fait. Pourtant, entre temps, il y a eu des dédommagements. Il y a eu la restitution des corps des victimes de la crise à Duekoué, à Toulépleu. On ne peut pas dire que rien n'a été fait ? Moi, je souhaiterais qu'on rende hommage aux morts. Beaucoup de personnes ont perdu leur emploi, ont perdu leur travail, ont perdu leur commerce. Mais du coup, quinze ans plus tard, qu'est-ce que vous comptez faire ? Mais quinze ans plus tard, il faut faire le point de cela. Il faut pouvoir mettre ensemble les populations pour qu'elles acceptent de pardonner, parce que tout le monde n'a pas accepté de pardonner, aujourd'hui encore. Lorsque vous avez tenu le lead au sein de la Côte d'Ivoire, vous avez mené un combat pour que le dialogue politique puisse avoir lieu, pour que la révision de la liste puisse avoir lieu, pour que la Commission électorale indépendante puisse être réformée. Toutes ces conditions sont toujours là. Qu'est-ce qui vous garantit une participation à cette élection de manière transparente ? Mais nous n'avons aucune garantie de rien du tout. Nous avons écrit trois fois au président de la République pour obtenir la convocation du dialogue. Nous sommes persuadés qu'aller à ces élections-là, telles que les choses se présentent, ça va être une participation très difficile à ces élections. Mais je dis, nous avons également convenu, ayant tiré les leçons du passé, qu'il vaut mieux encore aller à ces élections-là dans des conditions difficiles que pas du tout. C'est-à-dire que pour vous aujourd'hui, le boycott n'est pas du tout envisageable ? Non, faire du boycott aujourd'hui, c'est offrir des résultats au premier tour à Monsieur Alassane Ouattara. Mais alors du coup, si les résultats après ne vous conviennent pas, cela veut dire que vous n'aurez pas aussi la latitude de les contester ou de les critiquer. Si les choses se sont passées et que des gens ont pu observer que, la situation étant difficile, les élections ont eu lieu et que mes électeurs ont pu voter, que je n'ai pas gagné, je n'ai pas gagné. Car quand on va à des élections, on peut gagner comme on peut perdre. Alassane lui-même, il est candidat. Mais qu'est-ce qui garantit qu'il va gagner ? En lice dans cette compétition, il y a aussi Ahoua Don Mello. Pourquoi est-ce que c'était si difficile finalement d'obtenir une candidature unique entre tous les candidats, entre guillemets, issus de la gauche ivoirienne ? Il n'y a pas eu au niveau de l'opposition, ni au niveau de la gauche un débat pour une candidature unique. Mais l'objectif qui était poursuivi, c'était d'obtenir une réforme du système électoral lui-même. Et donc, il était question que chacun fasse ses propres analyses et prenne ses propres décisions. Il y a deux femmes candidates à cette élection présidentielle. Vous-même, vous avez été opposante, vous avez été première dame, vous êtes passée par la case prison, vous avez perdu votre parti, vous en avez recréé un autre. Avec du recul, quel regard vous portez sur votre trajectoire ? Moi, je continue le travail que j'ai fait depuis très longtemps, qui est de poser toutes les actions possibles pour obtenir, dans ce pays-là, la réalisation de la vision que j'ai de la Côte d'Ivoire. Ce que je souhaite pour la Côte d'Ivoire, c'est que ce soit une nation prospère, une nation souveraine, une nation forte, une nation où les hommes qui sont aguerris, qui sont capables de prendre des initiatives, de créer pour le changement. Ce travail-là, il n'est pas achevé et c'est la raison pour laquelle je suis encore dans la course. À lire aussiPrésidentielle en Côte d'Ivoire: la vie chère, l'emploi et la sécurité au cœur du scrutin

Un jour dans le monde
Au Maroc, les rappeurs montent au créneau en soutien au mouvement GenZ 212

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 5:37


durée : 00:05:37 - La BO du monde - Fait marquant du mouvement de contestation de la jeunesse qui agite en ce moment le Maroc : les nombreuses prises de position de la communauté hip hop, très engagée aux côtés des manifestants. Tour d'horizon. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Journal de l'Afrique
Kenya : l'hommage à Odinga se mue en mouvement de panique, 3 morts

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 16:59


Trois personnes ont été tuées dans un stade de Nairobi après que les forces de sécurité ont ouvert le feu jeudi pour disperser une foule venue rendre hommage à l'opposant historique kényan, Raila Odinga. Les tirs des forces de sécurité ont brutalement transformé en mouvement de panique l'hommage à l'opposant Odinga, des dizaines de milliers de personnes évacuant un stade de Nairobi en quelques minutes.

Vlan!
#366 Pouquoi votre bureau vous rend malade? Avec Alexandre Dana

Vlan!

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 65:21


Alexandre Dana est entrepreneur et fondateur de LiveMentor, mais surtout, c'est un ami proche, avec qui j'ai eu la joie d'avoir de nombreuses discussions profondes. Il anime le podcast Métamorophose parfois et il est aussi l'auteur du livre La chaise tue, un ouvrage choc, nécessaire, qui explore une réalité bien trop ignorée : notre sédentarité nous détruit à petit feu.Dans cet épisode, j'ai eu envie de reprendre le micro avec Alexandre, justement parce que ce sujet me tient profondément à cœur. Comme vous le savez, je suis passionné par notre capacité à mieux comprendre le monde pour y vivre plus sereinement, et ici, on va se concentrer au niveau individuel sur un sujet que j'ai déjà traité mais qui me semble crucial parce que souvent relégué au second plan : le mouvement.Nous avons tous conscience qu'il faut faire du sport, qu'il est important de bouger... mais savons-nous que l'on peut être un sportif sédentaire ?Alexandre nous explique pourquoi notre environnement moderne – nos bureaux, nos villes, notre rapport au travail, aux écrans, à nos loisirs – nous condamne à rester assis, et pourquoi cela met en danger notre corps, notre santé mentale, nos émotions... et même notre créativité.J'ai questionné Alexandre sur son chemin personnel, sur ce qui l'a amené à écrire ce livre, et sur les solutions concrètes qu'il propose, à la fois individuelles et collectives. On a parlé du rôle des entreprises, de la responsabilité de l'État, de l'école, mais aussi de toutes les petites actions que chacun peut entreprendre au quotidien pour remettre du mouvement dans sa vie.Et croyez-moi, c'est bien plus qu'une question de sport. C'est une révolution culturelle à mener – douce, joyeuse, mais essentielle.5 citations marquantes"La chaise tue notre corps, mais aussi notre bien-être, nos émotions, notre clarté d'esprit.""On surestime le sport, et on sous-estime le simple fait de bouger.""Notre environnement nous rend sédentaires. Ce n'est pas qu'une affaire de volonté.""Plus tu es confortablement assis, plus tu mets ta santé en péril.""Le mouvement n'est pas un luxe, c'est un besoin vital."10 questions structurées posées dans l'interviewPourquoi avoir choisi ce titre radical : La chaise tue ?En quoi la sédentarité est-elle si dangereuse pour notre santé ?Qu'est-ce qu'une “bonne” chaise selon toi ?Pourquoi l'entreprise et l'État doivent-ils s'emparer du sujet ?Que peut-on faire concrètement si on est obligé de rester assis au travail ?En quoi la culture du développement personnel renforce-t-elle la culpabilité ?Pourquoi les pauses actives sont-elles essentielles ?Quelle est la différence entre sport et mouvement ?Pourquoi les villes doivent-elles être repensées pour encourager le mouvement ?Comment réintroduire le mouvement dans notre vie familiale et sociale ?Timestamps clés pour YouTube 00:00 – Introduction : Pourquoi le mouvement est un enjeu de société.04:30 – Alexandre explique pourquoi “La chaise tue”.10:15 – L'impact psychologique et physiologique de la sédentarité.18:00 – La fausse bonne idée des chaises confortables.24:45 – L'histoire de la chaise et le monde du travail.32:00 – Que faire quand on n'a pas le choix de rester assis ?40:20 – Le poids des environnements urbains sur notre inactivité.52:30 – Marcher pour penser : le lien entre créativité et mouvement.01:00:00 – L'expérience personnelle d'Alexandre face à la sédentarité.01:10:00 – Des solutions concrètes, accessibles et progressives. Suggestion d'autres épisodes à écouter : #322 Démystifier le bien-être avec Major Mouvement (https://audmns.com/IfubNER) Vlan #135 Se reconnecter à l'intelligence du corps avec Eve Berger Grosjean (https://audmns.com/ETKQSfx) #171 Mieux se connaitre pour trouver une posture juste avec Thierry Janssen (https://audmns.com/jeikAHO)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.