POPULARITY
Categories
Le 7 décembre 1941, les Japonais attaquaient par surprise l'énorme base américaine de Pearl Harbor, à Hawaï. La question que se posent les historiens porte précisément sur le degré de cette surprise… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le canon électromagnétique, aussi appelé railgun, est une arme qui utilise l'électromagnétisme pour propulser des projectiles à très haute vitesse, sans utiliser de poudre ou d'explosif chimique. C'est un concentré de physique appliquée, et sa présentation récente par le ministère de la Défense du Japon confirme l'intérêt croissant pour cette technologie futuriste.Comment ça fonctionne ?Un canon électromagnétique repose sur deux principes physiques fondamentaux :La loi de Lorentz : lorsqu'un courant électrique traverse un conducteur dans un champ magnétique, une force est générée, qui peut être utilisée pour mettre un objet en mouvement.L'induction magnétique : en générant un champ magnétique intense, on peut créer un mouvement mécanique dans un circuit conducteur.Concrètement, voici les éléments clés :Le projectile (non explosif) est placé entre deux rails conducteurs parallèles, d'où le nom « railgun ».Un courant électrique de très haute intensité (plusieurs millions d'ampères) est envoyé dans l'un des rails, traverse le projectile (conducteur) et repart par l'autre rail.Cette circulation crée un champ magnétique puissant perpendiculaire au courant, ce qui génère une force de Lorentz qui pousse le projectile à des vitesses pouvant atteindre Mach 6 à Mach 7 (environ 7 400 km/h).Pourquoi c'est révolutionnaire ?Pas de poudre, pas d'explosif : le projectile est inertiel, ce qui réduit les risques de stockage et d'explosion à bord des navires ou des bases.Vitesse extrême : la vitesse de sortie du projectile rend inutile l'usage d'explosifs ; l'énergie cinétique seule suffit à détruire la cible.Précision et portée : avec une trajectoire tendue et une vitesse très élevée, un railgun pourrait frapper une cible à plus de 200 km, voire plus à terme.Moins coûteux par tir que des missiles guidés, une fois la technologie maîtrisée.Les défis techniquesAlimentation électrique : il faut générer des courants immenses très rapidement. Cela nécessite des condensateurs géants ou des générateurs spécialisés.Usure des rails : les forces électromagnétiques et les frottements endommagent rapidement les rails. Leur durabilité est encore un point faible.Refroidissement : les décharges électriques chauffent énormément les matériaux. Il faut gérer les contraintes thermiques.Et le Japon dans tout ça ?Le Japon a présenté en mai 2025 un prototype opérationnel capable de tirer à plus de Mach 6, monté sur une base mobile. Il s'agit d'une première mondiale en matière de mobilité pour ce type d'arme. L'objectif affiché est de contrer les missiles hypersoniques et les menaces aériennes avancées, notamment en mer de Chine.ConclusionLe canon électromagnétique est à la croisée de l'ingénierie militaire et de la science pure. Il promet une révolution dans les systèmes d'armement… mais reste freiné par des obstacles techniques majeurs. Le Japon, en le présentant comme arme défensive avancée, rejoint les États-Unis et la Chine dans une nouvelle course à l'innovation militaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Japon a annoncé en février 2025 libérer 210 000 tonnes de riz de sa réserve nationale. C'est la première fois que cette réserve sert à pallier l'inflation, elle est en général réservée aux évènements majeurs comme les catastrophes naturelles. Pourtant cette fois, la réserve a été ouverte pour lutter contre l'inflation ! Comme l'explique un article de Libération, en janvier 2025 le prix d'un sac de 5 kg de riz au Japon était de 23 euros. Un an plus tôt, c'était 12,50 euros . Soit une hausse de 82 % en un an alors que le riz est la base de l'alimentation japonaise : chaque année un Japonais consomme 51 kg de riz. Pourquoi le Japon ouvre-t-il ses réserves de riz ? Comment expliquer cette pénurie ? Qu'est-ce que la politique de réduction des rizières ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. En partenariat avec Brief.eco Abonnez-vous à la newsletter Brief.eco avec l'essai gratuit À écouter ensuite : Quelles sont les 3 astuces pour contourner l'inflation au supermarché ? Pourquoi les prix ne baissent-ils pas quand l'inflation ralentit ? Comment l'inflation peut-elle s'arrêter en France ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Nous sommes en septembre 1932. Après plusieurs années passées en France, Bao Dai, le jeune empereur du Viêt-nam est de retour. Plus exactement il revient à Hué, capitale de l'Annam, la région du centre du pays, sous protectorat français. Malgré des efforts de modernisation et un désir d'indépendance, le règne de Bao Dai est fortement contraint par la réalité coloniale et souvent discrédité par sa personnalité perçue comme dilettante. On le dit talentueux mais manquant de volonté. Et pourtant, durant la Seconde Guerre mondiale, après l'entrée des Japonais, il proclama l'indépendance en mars 1945. Mais face à la Révolution d'Août qui voit les communistes prendre le pouvoir, il choisit d'abdiquer. Devenu Conseiller suprême du Viet Minh, il est isolé mais les Français le ramènent au pouvoir en 1949. A la fin de la guerre d'Indochine, qui aboutit à la partition du « Vietnam », son rêve d'unité s'évanouit. Il part alors pour un long exil en France, menant une vie privée de jet-setteur qui fera les délices de la presse people de l'époque. Que faut-il retenir de ce personnage au double visage, ballotté par les tumultes de l'histoire ? Partons sur les traces de Bao Dai, dernier empereur du Viêt-nam… Avec nous : Daniel Grandclément, journaliste, réalisateur, écrivain. Bao Dai – Le dernier empereur du Viêt-nam » éditions Perrin. Sujets traités : Bao Dai, empereur, Viêt-nam, Annam, protectorat, colonial, indépendance , révolution, Viet Minh, Indochine, Vietnam Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hello! J'espère que vous allez bien? Pour l'occasion du mois des BL et de la Pride Month, je suis de retours pour vous parler du BL japonais "25 ji Akasaka de". J'espère que l'épisode va vous plaire !Vous pouvez me retrouver sur Instagram pour suivre les actualités du podcast: @margo_dramas lien vers mes informations: https://linktr.ee/Margo_Dramasmusique: Intro/ Outro by Thannoid - Bodytonic.
durée : 00:59:19 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Economiste de renom, Kazuo Okochi (1905-1984) fut l'un des principaux artisans de l'élaboration d'une politique sociale ambitieuse au Japon, qui s'est développée de la fin des années 1920 jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Bernard Thomann Professeur d'histoire du Japon à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales
Dans cet épisode des Pachas, on debrief ensemble Séoul et Tokyo, et on vous raconte ce que vous n'avez pas vu dans les vlogs.....
L'archipel d'Okinawa est situé à l'extrême sud-ouest du Japon, et s'étend entre Kyushu et Taïwan. Autrefois nommé îles Ryukyu, ce chapelet d'îles, qui compose la préfecture du même nom, a été définitivement annexé par le Japon à la fin du XIXe siècle. C'est aujourd'hui une des destinations de vacances d'été préférée des Japonais. Marjorie, Kelly et Charly vous détaillent tout ce qu'il faut savoir pour y préparer votre visite. 00:00 Introduction05:20 Présentation d'Okinawa49:22 Top des visites et activités à faire à Okinawa49:52 Okinawa Honto01:01:15 Iles Kerama (Tokashiki / Zamami / Aka)01:05:57 Iles Yaeyama (Ishigaki / Iriomote / Yonaguni)01:14:25 Iles Miyako01:19:51 Inclure Okinawa dans son voyage au Japon01:27:29 Conclusion
Hier j'ai vu deux groupes de touristes français. Je leur ai conseillé le bar à vin et le bar à saké.
Aujourd'hui, je vous emmène dans un voyage sensoriel entre la France et le Japon, à la rencontre de Miho, cheffe privée d'origine japonaise, au parcours aussi riche que savoureux.Formée dans un restaurant français au Japon, cheffe pâtissière, puis cheffe à domicile en France, Miho marie avec finesse les techniques françaises aux trésors de la gastronomie japonaise.Pour elle, la cuisine ne se limite pas à l'assiette. Elle propose de véritables expériences culinaires , où chaque détail compte : décoration, papier des menus, petits cadeaux traditionnels, et surtout, la volonté de faire découvrir la richesse de la culture japonaise.Avec passion et authenticité, Miho nous raconte son envie de transmettre, faire voyager les papilles, et surtout, de partager l'âme du Japon à travers une cuisine qui oscille entre tradition familiale et raffinement gastronomique...Installez-vous confortablement et attachez votre ceinture, decollage immédiat pour une aventure culinaire entre France et Japon… Je vous souhaite, une très bonne écoute !DESCRIPTIONRessources :Compte Instagram de Micolo : @micolo.chefZen miso (Aups) Restaurant Le Nid (Flayosc) : @le_nid_table_intimiste_flayoscLorenzo Ravera (la petite table à Assignan) : @ravera.lorenzoSi vous avez aimé l'épisode ou que vous voulez soutenir le podcast, vous pouvez le conseiller autour de vous, lui laisser la note de votre choix et un petit commentaire sur la plateforme sur laquelle vous l'écoutez.C'est par ces petits gestes que vous pouvez m'aider à faire grandir ce podcast et ça compte beaucoup pour moi.Pour toutes questions, faire le plein d'astuces, ou pour suivre l'actualité de l'agence, c'est par ici :Linkedin : Sarah CorreardInstagram : @agenceluna.rsSite : agenceluna.frMail : contact@agenceluna.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Elle apprend le japonais pour lui parler.Elle essaie de comprendre sa culture.Elle s'adapte à ses codes, son pays, sa manière de vivre.Lui ? Il fait pas vraiment d'effort.Dans cet épisode, je réagis à l'histoire d'une abonnée en couple avec un Japonais… qui ne s'intéresse ni à sa langue, ni à sa culture française.Mais ce n'est pas juste une histoire de couple mixte — c'est un épisode pour toutes celles et ceux qui ont l'impression d'être les seuls à faire des efforts dans leur relation.On parle d'amour, mais surtout d'identité, de respect, de communication.Est-ce que l'amour suffit quand l'autre ne cherche pas à te comprendre vraiment ?Est-ce qu'on peut aimer sans curiosité ?Et c'est quoi, au fond, un couple qui fonctionne ?Tu vas sûrement te reconnaître, même si ta situation est très différente.Bonne écoute ✨✨ Et si tu veux participer aux prochains épisodes et partager ton histoire ou tes réflexions, envoie un DM à @jpeuxtefaireunvocal✨ ✨Mon insta : @imperatricewu ✨Abonne-toi pour ne louper aucun d'épisode ❤️ !!! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:15 - Connaissez-vous cet arbuste japonais qui est original et décoratif toute l'année ? - Notre jardinier rappelle que le loropétalum est une plante rustique et peu connue, avec un feuillage pourpre et des fleurs roses ou rouges. Sobriété en eau, arrosage régulier tous les 10-12 jours, et association avec des plantes comme le fusain doré sont les secrets pour le garder en bonne santé.
Formé à Tokyo en 2014, Robin alias Ensei nous présente son parcours de tatoueur spécialisé dans les tattoos japonais. Il nous raconte son installation et sa vie au Japon, son apprentissage dans un salon Tokyoïte et l'histoire ainsi que les techniques de tatouage nippon.
durée : 00:06:13 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Des Etats-Unis à l'Inde, en passant par l'Arabie Saoudite, l'engouement pour le matcha grandit à l'échelle mondiale, au point de faire craindre une pénurie cette poudre de thé vert vif. Ce phénomène interroge nos modes de consommation et le modèle agricole au Japon, principal producteur de matcha.
durée : 01:02:27 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Le conflit sino-japonais, son origine et ses différentes phases guerrières de 1931 à 1941, est analysé par le Général Jacques Guillermaz et l'historien Michel Vié, dans le 5e épisode de la série sur la Deuxième Guerre mondiale, enregistrée en 1982. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Jacques Guillermaz
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur les tensions sino-japonaises et le meurtre d'un jeune Malien dans une mosquée en France. Afrique du Sud : des victimes de l'apartheid attendent toujours justice Face à la pression de victimes de l'apartheid, le président Cyril Ramaphosa a ordonné la création d'une commission chargée de vérifier si les gouvernements qui se sont succédé ces 30 dernières années ont bloqué les poursuites contre des suspects accusés de crimes commis avant 1994. Comment une telle enquête sera-t-elle menée plus trois décennies après la fin de l'apartheid ? Qu'attendent les familles des victimes ?Avec Claire Bargelès, correspondante de RFI à Johannesburg. Japon/Chine : tensions dans les airs sur fond de différend territorial Les tensions se sont ravivées entre le Japon et la Chine autour des cinq ilots dénommés Senkaju par les Japonais et Diaoyu par les Chinois. Les deux pays s'accusent mutuellement d'intrusion dans leur espace aérien, au-dessus de ces îles. Pourquoi cet archipel est-il source de conflit ? Quelles peuvent être les conséquences de la dégradation brutale des relations ?Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. France : que sait-on du meurtrier d'Aboubacar Cissé ? Plus de 10 jours après l'assassinat islamophobe d'Aboubacar Cissé, malien de 22 ans, tué de 57 coups de couteau alors qu'il priait dans une mosquée dans le sud de la France, que sait-on du profil et des motivations du meurtrier présumé ? Pourquoi le Parquet national antiterroriste ne s'est toujours pas saisi de l'affaire comme le réclame la famille de la victime ?Avec Haoues Seniguer, maître de conférences HDR en science politique à Sciences Po Lyon, chercheur au laboratoire Triangle.
Chaque année, quelque 100 000 Japonais, hommes et femmes de tous âges, s'évaporent sans laisser de traces… Un récit immersif sur un phénomène unique au monde. Des faubourgs de Tokyo en passant par le mont Fuji ou la zone contaminée de Fukushima, Léna Mauger, journaliste et cofondatrice de la revue Kometa, a enquêté sur la part d'ombre du Japon. Avec les photographies de Stéphane Remael. Interview de Xavier Vanbuggenhout Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les matins, 8h50 sur Chérie FM, Alex et Tiffany l'équipe du Réveil Chérie vont chacun vous donner une info ! Une seule est vraie ! L'autre est complètement fausse !" A vous de trouver qui dit vrai !
Rubrique:nouvelles Auteur: lafcadio-hearn Lecture: Christiane-JehanneDurée: 10min Fichier: 10 Mo Résumé du livre audio: « Il y avait, une fois, un jeune Samouraï de Kyoto qui était tombé dans la misère à la suite de la ruine de son seigneur, et qui fut obligé de quitter sa demeure et de s'engager au service du gouvernement d'une lointaine province. Avant de quitter la capitale, le Samouraï divorça d'avec sa femme qui était très belle et extrêmement bonne, pensant obtenir un avancement plus facile en contractant une autre alliance… » Très belle nouvelle qui débute le Recueil "Fantômes japonais" ... Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
Aujourd'hui, c'est rediff de l'épisode 73 avec Adeline Klam... pour vous remémorer le parcours d'Adeline avant un nouvel épisode inédit samedi prohain !Je suis vraiment très heureuse d'avoir pu échanger avec Adeline, dont je suis le travail depuis des années. J'adore l'univers du Japon, avec ses motifs, ses couleurs, son ambiance, que ce soit sur papier ou sur tissu. J'aime donc énormément l'univers qu'Adeline a créé, avec son mari et toute son équipe au fur et à mesure des années.Adeline a commencé sa carrière en étant photographe après un cursus artistique. Elle nous raconte donc comment cette aventure entrepreneuriale a démarré, du petit atelier pour débuter à la belle entreprise d'aujourd'hui avec une équipe d'une dizaine de personnes.Adeline nous raconte également comment elle a commencé les origamis, avec un de ces hasards que la vie nous réserve parfois. La création de ses livres est également d'une synchronicité exceptionnelle. J'adore ce genre d'histoires !En attendant de pouvoir nous-même aller admirer les cerisiers en fleurs au Japon, je vous embarque avec moi pour cet échange avec la pétillante Adeline !Bonne écoute !Mélanie On en a parlé : Editions Marabout - Pascale Caron Mini-Labo Le Héron Graveur Anne-Solange Tardy Sokina Guillemot
Une actualité sportive qui a retenu l'attention de la rédaction sport de RMC.
durée : 00:02:34 - Bientôt chez vous - Face à la pression sociale, de plus en plus de jeunes Japonais acceptent de se marier. Mais pour préserver leur liberté, certains optent pour une forme d'union nouvelle : le mariage d'amitié. Des agences matrimoniales se sont spécialisées dans ce type d'accord, qui repose sur une entente sans romantisme ni sexualité.
L'actualité japonaise d'avril 2025 par Gael et Charly : 00:00 Introduction Rubrique TOURISME : 01:30 : Débuts mitigés pour l'Exposition universelle d'Osaka 17:26 : Exposition Kenzo à Himeji en 2025 23:04 : Blocage et gratuité des portiques automatiques de péage 26:06 : Campagne Evangelion dans la ville de Hamamatsu 30:10 : Deux sauvetages d'affilée au Mont Fuji pour la même personne 34:08 : Arrangements de tarifs entre hôtels de Tokyo Rubrique SOCIÉTÉ : 36:22 : Le 1er cursus international à Todai, l'Université de Tokyo 39:06 : Un rat retrouvé dans la soupe miso chez Sukiya 41:49 : Prime de retraite confisquée pour un vol de billet dans le bus à Kyoto 45:37 : Les Japonais retournent sur la Lune en 2030 48:00 : Loi pour bloquer la pédale d'accélérateur et éviter les accidents 50:42 : Près d'1 million de Japonais en moins en 2024 52:29 : 42.000 corps de défunts non réclamés en 2024 Rubrique POLITIQUE et ÉCONOMIE : 54:23 : L'impact des droits de douane de Donald Trump au Japon Rubrique POP CULTURE : 01:00:06 : BAFTA du jeu vidéo : Astro Bot (jeu de l'année) et Shenmue (plus influent de l'histoire) 01:03:45 : Présentation complète de la Switch 2 et de ses jeux de lancement 01:15:38 : Les Japonais les plus influents selon Times Magazine 01:17:59 : Le retour du film d'animation Amer Béton Nos RÉCURRENTS : 01:21:06 : Le Yen toujours faible Les articles Kanpai du mois passé Les podcasts Kanpai du mois passé et du mois prochain Conclusion
Face aux mesures commerciales de Donald Trump, le Japon est en sursis. L'archipel était visé par 24% de droits de douane. Le pays négocie avec l'administration américaine et est pris en étau entre les États-Unis et l'ennemie jurée du président Trump, la Chine. Décryptage. Si la quatrième économie mondiale se retrouve dans une situation délicate, c'est parce qu'elle entretient des liens économiques très étroits, pour ne pas dire essentiels, avec d'un côté les États-Unis, de l'autre, la Chine. Pour ne citer que cette donnée, les investissements directs étrangers du Japon sur le sol américain sont de 600 milliards de dollars. Et les chaines d'approvisionnement japonaises dépendent de la Chine. C'est simple, ce sont tout simplement les deux premiers partenaires commerciaux du Japon. C'est un problème pour Tokyo car les autorités chinoises se sont agacées cette semaine des pays qui négociaient avec les États-Unis. C'est le cas du Japon. Et parce qu'à l'inverse, l'administration américaine ne semble pas vouloir entendre parler de la Chine et discute unilatéralement avec les pays qu'elle entend viser par ses mesures. Mais concernant le Japon, ce qu'il faut comprendre, c'est que son économie est ultra dépendante des deux pays. Pour être clair, les entreprises japonaises ont besoin de la Chine et de ses biens pour fabriquer des produits qu'elles vendront ensuite aux États-Unis. Un exemple, le secteur automobile. Il illustre parfaitement la dualité de ce modèle japonais. Des concessions, mais pas trop La marge de manœuvre des autorités nippones est très étroite. Le Premier ministre ne cache pas la vulnérabilité de l'archipel. Il a expliqué ces derniers jours que « si le Japon concédait tout, il serait impossible d'en garantir l'intérêt national ». Les Américains demandent surtout aux Japonais d'importer bien plus, avec un objectif, rééquilibrer la balance commerciale. Il s'agit là d'importer notamment plus de voitures et de produits agricoles. Le riz est une option. On en parle souvent, le Japon traverse une crise du riz. Ces derniers mois, le prix de ce bien de consommation a été multiplié par deux. La production japonaise ne suffit pas à la demande intérieure. Et c'est important, les États-Unis produisent du riz. L'idée est donc de répondre à cette demande par des importations de riz américain. Équilibre instable L'enjeu pour le gouvernement japonais, c'est de trouver une solution de court terme. Car sur le temps long, cela pourrait affecter les producteurs japonais eux-mêmes, notamment quand la récolte sera de nouveau au rendez-vous. Et puis le Japon a noué d'autres alliances commerciales. Le pays a diversifié ses dépendances commerciales, notamment avec les pays d'Asie du Sud-est ou la Corée du Sud en y investissant beaucoup. Le Premier ministre japonais ira d'ailleurs au Vietnam et aux Philippines la semaine prochaine, avec toujours l'ombre de la Chine qui, il faut le dire, est au cœur de l'économie asiatique, très intégrée dans la chaine régionale de production. Le Japon marche donc sur un fil, avec pour équilibre à trouver le maintien de sa croissance et la protection de ses industries clé !
Ah, les jaunes d'œufs japonais, si intensément orange qu'on dirait presque qu'ils ont passé un mois à bronzer sous une lampe à UV ! Ce phénomène intrigue souvent les voyageurs occidentaux qui, habitués à des jaunes plus pâles, se demandent s'il s'agit d'une manipulation, d'un effet Photoshop, ou d'un régime alimentaire digne d'un top chef pour poules. Et justement, c'est un peu ça : tout est une question de nourriture.Une histoire de pigmentsLa couleur du jaune d'œuf dépend directement de ce que la poule mange. Ce n'est pas une blague : pas de génétique miracle, pas de laser, pas de manga magique. Simplement, les pigments contenus dans l'alimentation de la poule vont se retrouver dans le jaune. Plus précisément, ce sont les caroténoïdes, des pigments naturels présents dans de nombreux végétaux, qui colorent le jaune.Parmi ces caroténoïdes, on retrouve :la lutéine (présente dans le chou, les épinards, le maïs),la zéaxanthine,et bien sûr, le bêta-carotène, le même qui donne sa couleur aux carottes.Les éleveurs japonais utilisent souvent des mélanges alimentaires enrichis en ces pigments. Résultat : les jaunes deviennent orange vif, voire presque rougeâtres dans certains cas !Une question de culture (et de gastronomie)Mais pourquoi les Japonais tiennent-ils tant à cette couleur intense ? Eh bien, parce que pour eux, cela signifie qualité. Un jaune bien orange évoque un œuf plus riche, plus savoureux, plus nutritif. C'est aussi une question d'esthétique. Dans la cuisine japonaise, la couleur et la présentation comptent presque autant que le goût. Un œuf coulant orange sur un bol de riz fumant (le fameux tamago kake gohan), c'est bien plus appétissant qu'un jaune pâlot, non ?De plus, les œufs sont souvent consommés crus ou à peine cuits au Japon. La couleur devient alors un critère visuel fort : plus c'est orange, plus ça semble « premium ». Certains producteurs vont même jusqu'à indiquer sur l'emballage le type d'alimentation donnée aux poules pour obtenir cette teinte !Que mangent ces poules, du coup ?Voici quelques ingrédients typiques que l'on retrouve dans l'alimentation des poules japonaises pour booster la couleur des jaunes :du maïs rouge,des piments doux (eh oui, sans le piquant !),de la luzerne,de la marigold (souci), une fleur riche en lutéine,et parfois même du poisson, pour la richesse en oméga-3.En résumé, les jaunes d'œufs japonais sont orange non pas par magie, mais par design. C'est le résultat d'un choix culturel, d'une préférence esthétique et d'une alimentation soigneusement étudiée. Bref, ces œufs-là ont le luxe dans la coquille. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode, on part en voyage à l'autre bout du monde pour s'inspirer de concepts japonais et les appliqués directement dans ton quotidien de manager.
En mars 1998, un Japonais du nom d'Akira Ojima, disparait à Paris. Architecte d'intérieur, il avait rendez-vous avec un client et n'est pas réapparu depuis. L'enquête s'oriente vers une vengeance orchestrée par une Japonaise pour régler un différend, qui aurait conduit sa famille à la ruine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En mars 1998, un Japonais du nom d'Akira Ojima, disparait à Paris. Architecte d'intérieur, il avait rendez-vous avec un client et n'est pas réapparu depuis. L'enquête s'oriente vers une vengeance orchestrée par une Japonaise pour régler un différend, qui aurait conduit sa famille à la ruine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En mars 1998, un Japonais du nom d'Akira Ojima, disparait à Paris. Architecte d'intérieur, il avait rendez-vous avec un client et n'est pas réapparu depuis. L'enquête s'oriente vers une vengeance orchestrée par une Japonaise pour régler un différend, qui aurait conduit sa famille à la ruine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Japon, l'Exposition universelle d'Osaka débute samedi 12 avril, réunissant 158 pays jusqu'à la mi-octobre. En 1970, déjà, cette ville avait accueilli un tel événement et, à l'époque, il avait un succès considérable. Un nombre record de visiteurs – près de 65 millions – et des louanges dans le monde entier en raison de sa qualité. Mais 55 ans plus tard, l'ambiance n'est plus du tout la même dans l'archipel. L'heure est à l'indifférence, cette fois, voire au mécontentement. Les enquêtes d'opinion le disent et le répètent depuis des mois : trois Japonais sur quatre n'ont aucune intention de se rendre à cette Exposition qui n'intéresse pas 65 % des sondés. À l'image de ces Tokyoïtes, rencontrés au hasard : « Pour être honnête, cet événement à venir me laisse assez indifférente », estime par exemple cette passante. « Jamais personne ne m'a parlé de cette Expo. Ce n'est pas un sujet de conversations pour les gens », selon cet homme. « En 1970, l'Exposition a fait l'unanimité et marqué les esprits. Je m'en souviens bien. Le pays a vécu un moment magnifique. Mais aujourd'hui, on ne sent pas du tout un tel engouement » regrette celle-ci.Visiblement, pour l'heure, en tout cas, cette Exposition universelle ne passionne pas grand monde au Japon. La prévente des billets d'entrées l'a illustré : les organisateurs espéraient en écouler 14 millions avant même le début des festivités, mais, à ce jour, moins de neuf millions ont trouvé acquéreurs. Car dans le pays, l'unanimité n'est pas de mise face à cet événement, comme cela avait été le cas, il y a 55 ans.Beaucoup de gens s'y opposent, comme ces habitants de la capitale. « La mascotte de l'Expo est sympa, mais, franchement, je n'ai jamais compris pourquoi on dépensait autant d'argent pour un tel événement. Il me semble qu'il y a d'autres priorités », explique cette Tokyoïte.« Cela va coûter beaucoup plus cher que prévu. Parce qu'on nous a menti à l'époque ou parce que cela a été géré par des incompétents ? Il faudrait qu'on nous explique », demande ce passant vindicatif. « Je suis totalement opposée à cette exposition, car si elle s'avère déficitaire, comme les Jeux olympiques de Tokyo, il y a quatre ans, c'est nous, les contribuables, qui allons à nouveau devoir payer l'addition », affirme cette autre habitante de la capitale japonaise.Un aménagement qui coûtera le double de l'estimation initialeL'aménagement du site coûtera plus d'un milliard d'euros, soit près du double de l'estimation initiale qui avait été faite en 2017. En raison de l'inflation, de la hausse du prix des matériaux de construction, notamment. Quant aux dépenses d'exploitation – plusieurs centaines de millions d'euros –, elles ont crû de 40 %. Le secteur privé paiera un tiers de l'addition finale, mais les deux tiers restants seront à la charge des pouvoirs publics, du gouvernement central ainsi que de la ville et la région d'Osaka.Sur les réseaux sociaux, beaucoup de Japonais dénoncent à la fois l'ampleur des budgets consacrés par les autorités à cette Exposition et l'envolée de son coût. En la matière, le pire est peut-être à venir. Car les dépenses d'exploitation sont censées être couvertes à hauteur de plus de 80 % par les recettes provenant de la vente des billets d'entrée et des produits dérivés. Donc l'événement basculera dans le rouge si le grand public n'est pas au rendez-vous. Or, au gouvernement y compris, on reconnaît que l'objectif initialement fixé ne pourra vraisemblablement pas être atteint. À savoir accueillir 28 millions de visiteurs.À lire aussiJapon: des prix plus élevés pour les touristes étrangers, une mesure qui divise
Il y a plus de deux cent ans, un anglais du nom de Richard Gordon Smith, voyageur et botaniste, est parti vers l'Est, toujours plus loin, jusqu'à arriver sur la grande île du Japon. Il y découvrit des histoires, pleines de divinités et de traditions qui lui étaient jusque-là inconnues et le fascinaient – on le comprend, quand on connaît l'histoire de Tokoyo et du serpent de mer... Dans cet épisode, suivez Tokoyo, notre héroïne courageuse prête à tout pour sauver son père. Face à un serpent de mer terrifiant et une malédiction imposée par les dieux, elle devra faire preuve de détermination et de bravoure. Découvrez une légende fascinante où se mêlent courage, sacrifice et espoir. Conte-moi l'aventure est un podcast Chérie FM Ecriture : Marion Lemoine Interprétation : Léa des Garets Réalisation : Cédric le Doré Rédaction en chef : Anais Koopman Production : Anne-Cécile Kirry Assistante de production : Marie CaretteDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entre le début du XVIIe siècle et le milieu du XIXe siècle, le Japon a connu une période d'isolement volontaire connue sous le nom de sakoku – littéralement « pays verrouillé ». Cette politique, instaurée par le shogunat Tokugawa en 1639, a duré plus de deux siècles, jusqu'à l'ouverture forcée du pays en 1853. Pendant cette période, le Japon a strictement limité ses contacts avec l'étranger, tant sur le plan commercial que culturel et religieux.L'origine de cet isolement remonte à la crainte d'une déstabilisation du pouvoir politique et social. Dès le milieu du XVIe siècle, les Européens – Portugais, Espagnols, Hollandais et Anglais – arrivent au Japon, apportant avec eux des technologies nouvelles, comme les armes à feu, mais aussi des idées, notamment le christianisme.Les missionnaires jésuites, en particulier François Xavier, obtiennent des succès impressionnants : on estime à plus de 300 000 le nombre de Japonais convertis au christianisme vers 1600. Cette expansion rapide alarme les autorités. Le christianisme est perçu comme une menace directe à l'unité du pays, car il crée une allégeance spirituelle étrangère – au pape – qui échappe au contrôle du shogun.En 1614, le christianisme est interdit. Les missionnaires sont persécutés, les convertis traqués. Le point culminant de cette répression est la révolte de Shimabara (1637-1638), menée en partie par des paysans chrétiens. Elle est violemment réprimée et confirme, aux yeux du shogunat, le danger des influences étrangères.C'est dans ce contexte que le Japon adopte le sakoku :Interdiction d'entrée sur le territoire pour les étrangers, sauf les marchands hollandais, confinés sur l'îlot artificiel de Dejima, dans le port de Nagasaki. Interdiction de sortie pour les Japonais, même pour des raisons commerciales ou religieuses, sous peine de mort. Contrôle strict du commerce extérieur, limité à la Chine, la Corée et les Pays-Bas. L'objectif du sakoku était double : maintenir la paix intérieure dans un pays que les Tokugawa venaient à peine de pacifier après une longue période de guerres civiles, et éviter toute forme de colonisation ou d'ingérence étrangère, comme on en voyait déjà en Chine ou aux Philippines.Ce n'est qu'en 1853, avec l'arrivée des navires noirs du commodore Matthew Perry, que l'isolement prend fin. Menacé par la supériorité technologique des États-Unis, le Japon signe le traité de Kanagawa en 1854, ouvrant ses ports au commerce international. Ce moment marquera le début de la modernisation rapide du Japon sous l'ère Meiji.Ainsi, loin d'un repli par ignorance, le sakoku fut une stratégie politique consciente, destinée à préserver l'indépendance et l'identité du Japon face à un monde perçu comme instable, missionnaire… et dangereux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Japon est confronté à un phénomène préoccupant : la multiplication des akiyas (空き家), ces maisons abandonnées qui se comptent en millions à travers le pays. Selon le dernier recensement, environ 8,5 millions de logements sont considérés comme vacants, soit près de 14 % du parc immobilier. Plusieurs facteurs expliquent cette situation unique, alliant démographie en déclin, migrations internes et héritages compliqués.Un déclin démographique massifLe Japon connaît un vieillissement accéléré de sa population, avec un taux de natalité extrêmement bas et une population qui diminue depuis plusieurs années. En 2023, le pays comptait moins de 125 millions d'habitants, et cette baisse continue entraîne un exode rural massif. Dans de nombreuses campagnes et petites villes, les jeunes quittent leur région natale pour chercher du travail dans les grandes métropoles comme Tokyo, Osaka ou Nagoya. Résultat : des maisons familiales sont laissées à l'abandon, faute d'héritiers prêts à y habiter.Une migration vers les grandes villesL'urbanisation a profondément modifié la répartition de la population japonaise. Depuis les années 1950, les zones rurales se vident au profit des mégapoles dynamiques, où se concentrent les opportunités professionnelles. Des villages entiers se retrouvent presque désertés, avec une diminution des services publics et commerces, rendant ces zones encore moins attractives pour de nouveaux habitants.Un marché immobilier rigide et peu favorable à la rénovationAu Japon, les maisons perdent rapidement de leur valeur, à l'inverse des terrains sur lesquels elles sont construites. Une maison de 30 ans est souvent considérée comme obsolète, et les Japonais préfèrent construire du neuf plutôt que de rénover. De plus, les normes antisismiques évoluent régulièrement, rendant certains bâtiments trop coûteux à mettre à jour.Des héritages compliquésLorsqu'un propriétaire décède, les maisons sont souvent transmises aux héritiers. Mais entre taxes élevées, coûts d'entretien et manque d'intérêt, beaucoup préfèrent les laisser à l'abandon. Certaines akiyas appartiennent à plusieurs héritiers, rendant leur gestion complexe et bloquant leur mise en vente.Des initiatives pour revitaliser ces maisonsFace à cette crise, certaines municipalités proposent des programmes incitatifs, comme des ventes à prix symbolique (1 000 à 10 000 euros) ou des subventions pour la rénovation. Mais inverser la tendance reste un défi de taille.Ainsi, la prolifération des akiyas reflète des enjeux profonds : vieillissement de la population, exode rural et marché immobilier rigide. Un problème que le Japon devra relever dans les années à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 2024, le Japon a accueilli un nombre record de 37 millions de touristes étrangers, du jamais-vu. C'est en grande partie dû au cours du yen qui, depuis deux ans, a dégringolé à un niveau plancher, historiquement bas. Mais – revers de la médaille – au Pays du Soleil levant également, le sur-tourisme pose de plus en plus de problèmes. À Kyoto notamment, ainsi que dans les localités proches du Mont Fuji, où la pratique de tarifs différenciés en fonction de la nationalité des clients se répand dans l'archipel. Dans un nombre grandissant de restaurants, d'hôtels ou de musées, par exemple, les touristes étrangers sont priés de payer davantage que les Japonais. Et cette évolution ne fait pas l'unanimité. L'an dernier, les touristes étrangers venus au Japon y ont dépensé la somme faramineuse de 8 000 milliards de yens – près de 50 milliards d'euros –, soit davantage que le montant des exportations de semi-conducteurs nippons ou des recettes générées à l'international par le « cool Japan », comme l'on dénomme le secteur du manga, des films d'animation et des jeux vidéo.Le Japon 10% plus cher pour les étrangersUne manne providentielle donc, pour une économie nationale qui ne va pas bien. Pour autant, Kotaro ne culpabilise pas d'avoir instauré des tarifs différenciés : dans son restaurant, les clients étrangers paient 10% de plus que les Japonais. Car, ne parlant pas un mot d'anglais, il a dû engager une serveuse bilingue et faire traduire et imprimer des menus en plusieurs langues. Et puis, à ses yeux, ce système offre un grand avantage : « Sans cette petite contribution que je demande gentiment aux clients étrangers, j'aurais dû répercuter la hausse du prix des produits alimentaires sur mes tarifs, et donc proposer des menus moins abordables, au détriment de mes clients japonais. »À Asakusa, le quartier le plus touristique de Tokyo, les avis divergent. Pour cet homme, « en termes d'hospitalité, je trouve ça moyen. On devrait remercier, et pas pénaliser, tous ces touristes qui nous font l'honneur de leur visite ». Une femme estime que « quelques yens en plus ou en moins, ils s'en fichent. Ils roulent sur l'or grâce au taux de change ».« Je ne suis pas du tout sûre que les Japonais en vacances à l'étranger apprécieraient de devoir payer plus que les locaux », confie une autre. Et pour cet habitant de Tokyo, « trier les clients en fonction de leur origine, on a beau dire, mais, au bout du compte, cela relève du délit de faciès. C'est très délicat. Le cliché de ''l'infinie courtoisie japonaise'' va en prendre un coup ».À lire aussiJapon: avec 36,8 millions de touristes étrangers en 2024, le pays fait face aux défis du surtourismeLes touristes étrangers, eux, sont tout autant partagés. Un premier confie : « Si cela devient vraiment difficile pour les Japonais en raison de la hausse du coût de la vie, c'est peut-être une bonne idée de pratiquer de tels tarifs différenciés. » Un autre déclare : « Ces prix majorés pour les visiteurs étrangers, selon moi, automatiquement, ça va les dissuader. Certains vont trouver inéquitable de devoir payer plus. »Certains commerçants vont encore plus loin. À la devanture de ce minuscule restaurant de nouilles, par exemple, un écriteau rédigé en anglais informe que l'accès est réservé aux clients parlant le japonais. Son gérant se justifie : « Je suis nul en langues étrangères, n'ai pas les moyens d'engager du personnel bilingue et suis tout seul à la fois en cuisine et au service. Donc les dialogues improbables en français, en espagnol ou en swahili via des applis ou 'Google Translate', désolé, mais non merci : je suis beaucoup trop débordé pour cela. »Le droit japonais tolère de telles restrictions d'accès fondées sur la nationalité ou la langue, considérant qu'elles relèvent de la liberté commerciale.À lire aussiJapon: les experts mettent en garde contre une éruption du mont Fuji
C'était il y a cinq ans, déjà... le Covid. Toux, fièvre, tout le monde se rappelle des symptômes classiques du virus. Mais certains symptômes sont restés dans l'obscurité, comme celui de l'anus sans repos. En effet, en 2021, la revue BMC Infectious Diseases, avait rapporté le cas d'un Japonais âgé de 77 ans, présentant le syndrome, de l'anus sans repos, plusieurs semaines après sa sortie de l'hôpital. C'est l'absence d'inconfort anal avant l'infection, qui ont poussé les chercheurs à suggérer que la Covid-19, pouvait en être la cause. Comment ce syndrome se manifeste-t-il? Y a-t-il un lien avec le syndrome des jambes sans repos ? Et finit-il par disparaître ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Zineb Soulaimani. Ecoutez plus d'épisodes : Élections législatives : comment faire une procuration ? Pourquoi les mini-animaux ont-ils la côte ? Qu'est-ce que la médecine quantique, cette arnaque qui envahit les réseaux sociaux ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Date de première diffusion : 29 octobre 2021 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Un bureau de poste spécial sur l'île d'Awashima au Japon permet aux gens d'écrire des lettres anonymes à leurs proches disparus, à des animaux de compagnie perdus ou même à des objets. Ce projet a démarré en 2013 après une exposition artistique, et a attiré un grand nombre de participants. Aujourd'hui, près de 60 000 lettres sont conservées dans ce bureau, où l'ancien receveur des postes, à 90 ans, continue de les lire. Ce phénomène est lié à des croyances culturelles et spirituelles, ainsi qu'à un besoin de gérer le deuil dans une société vieillissante. Présenté par Milan Berckmans Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'année 2025 a débuté par une excellente nouvelle en ce qui concerne la biodiversité marine dans le Pacifique Nord. Désormais, le thon rouge n'y est plus considéré comme une espèce vulnérable, alors que ces colosses des mers, qui peuvent peser près de 300 kilos, avaient bien failli disparaître en raison de la surpêche. Dès lors, les quotas de prise très stricts en vigueur depuis dix ans ont été rehaussés, au bénéfice notamment du plus grand consommateur mondial de thon rouge : le Japon. De notre correspondant à Tokyo,Dans les restaurants de poissons du grand marché de Toyosu — qui sont plus bondés que jamais —, l'allègement des restrictions relatives à la pêche du thon rouge met les fins gourmets en joie. Car ces dernières années, ils avaient souvent dû se contenter de thons importés, surgelés, provenant de la Méditerranée, ou de thons d'élevage. « Les sushis et les sashimis de thon rouge, c'est merveilleux, s'exclame cette amatrice de poisson. Je me suis empiffrée. Ça fond dans la bouche… Quel bonheur ! » Une autre surenchérit : « Pour sûr, ce sera LA bonne nouvelle de l'année. Cela me fait énormément plaisir ! »Et ce n'est pas que sur le plan gustatif que se réjouissent les clients du marché de Toyosu, ils pensent aussi à leur porte-monnaie : « Davantage de thon rouge disponible, ça veut dire qu'en vertu de la loi de l'offre et de la demande, son prix va baisser… Trop bien ! », vante ce passant. Une opinion que partage une autre cliente : « On en trouvait au supermarché, mais à des prix si élevés que je n'en achetais quasiment jamais, uniquement pour les grandes occasions. »À écouter dans 8 milliards de voisins Comment expliquer la popularité du sushi ?Des pêcheurs soulagésCette année, les pêcheurs nippons pourront capturer 13 000 tonnes de thon rouge dans le Pacifique Nord, contre 9 500 auparavant. C'est un ballon d'oxygène pour une profession qui a été terriblement impactée par l'élévation de la température des océans, due au réchauffement climatique : « J'espère que ce quota augmentera considérablement dans les années à venir parce qu'on souffre. On pêche moins de poissons qu'avant, toutes espèces confondues, car beaucoup ont migré vers le grand large, dans des eaux plus fraîches, regrette ce pêcheur. Et moins d'algues aussi, car elles dépérissent dans ces eaux devenues si tièdes. Du coup, je ne compte plus les collègues qui ont fini par jeter l'éponge et se reconvertir dans une autre activité, à force d'accumuler les déficits. »Cet autre pêcheur, plus nuancé, reconnaît l'impact de ces quotas sur sa profession : « On comprend, bien sûr, ces restrictions : il fallait à tout prix préserver la ressource maritime. Mais, en même temps, cela a été terrible pour les coopératives de pêcheurs. Le thon rouge étant le poisson préféré des Japonais, à cause de ces quotas, leur manque à gagner a été énorme. »À lire aussiLe rythme de réchauffement des océans a presque doublé depuis 2005, selon un rapport CopernicusEmbellie diplomatiqueL'augmentation du quota de pêche du thon rouge est aussi une bonne nouvelle diplomatique pour le Japon. Depuis des années, en effet, à chaque réunion de la commission internationale qui fixe ce quota, le pays bataillait sans relâche en faveur d'une telle mesure. En vain. Tous les autres pays de la région — et le puissant allié américain y compris — s'y opposaient, notamment parce que l'archipel a longtemps été accusé de sévir insuffisamment contre les coopératives de pêcheurs qui fraudent en sous-déclarant leurs prises de thon rouge.Mais depuis, soucieux de son image à l'international, Tokyo a serré la vis : plusieurs coups de filet policiers ont visé les coopératives fautives et la réglementation en la matière a été durcie.La méfiance des pays voisins à son égard s'étant amenuisée et la ressource maritime ayant fini par se reconstituer, dix ans après leur instauration, les quotas de pêche du thon rouge dans le Pacifique Nord ont donc enfin pu être augmentés.À lire aussi « Pillages » : une BD et un constat accablant sur la surpêche et la corruption en Afrique
L'image des samouraïs est souvent associée à leur coiffure distinctive : le chonmage, ce crâne rasé sur le dessus avec une longue queue de cheval attachée à l'arrière. Mais pourquoi adoptaient-ils cette apparence si particulière ? Derrière ce choix capillaire se cachent des raisons pratiques, culturelles et sociales profondément ancrées dans l'histoire du Japon féodal.Une question d'efficacité sous le casqueL'une des premières explications de cette coupe concerne le port du casque (kabuto). Les samouraïs étaient des guerriers et devaient porter une armure lourde, notamment un casque métallique qui pouvait être inconfortable par temps chaud.En rasant le sommet du crâne, ils permettaient une meilleure ventilation, évitant ainsi une transpiration excessive sous leur casque. La partie arrière des cheveux était laissée longue et attachée en un chignon serré, permettant de fixer correctement le casque sans qu'il ne glisse pendant les combats. Ainsi, au-delà de l'esthétique, cette coupe était une nécessité fonctionnelle qui améliorait le confort des guerriers sur le champ de bataille.Un symbole de statut et de loyautéAu fil du temps, le chonmage n'était plus seulement une coiffure pratique, mais aussi un marqueur social. Il était réservé aux samouraïs et aux membres de la classe militaire, distinguant ces élites du reste de la population.Porter le chonmage devenait un signe de loyauté envers un seigneur féodal (daimyo) et le shogunat. C'était également un symbole d'honneur : un samouraï déchu ou disgracié pouvait être contraint de laisser pousser ses cheveux, marquant ainsi sa perte de statut. La disparition du chonmageÀ la fin du XIXe siècle, avec la Restauration Meiji (1868) et la modernisation du Japon, le système féodal et la classe des samouraïs furent abolis. Le gouvernement encouragea les Japonais à adopter des coiffures occidentales, et le chonmage disparut progressivement.Toutefois, il subsiste aujourd'hui dans certaines traditions, notamment chez les sumotoris (lutteurs de sumo), qui portent encore cette coiffure en hommage aux guerriers du passé.ConclusionLe rasage du crâne chez les samouraïs répondait à un besoin pratique d'aération sous le casque, tout en devenant un symbole d'honneur et de discipline. Cette coupe, à la fois stratégique et culturelle, illustre parfaitement la dualité du samouraï : un guerrier pragmatique et un homme d'honneur respectant un code strict. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'image des samouraïs est souvent associée à leur coiffure distinctive : le chonmage, ce crâne rasé sur le dessus avec une longue queue de cheval attachée à l'arrière. Mais pourquoi adoptaient-ils cette apparence si particulière ? Derrière ce choix capillaire se cachent des raisons pratiques, culturelles et sociales profondément ancrées dans l'histoire du Japon féodal.Une question d'efficacité sous le casqueL'une des premières explications de cette coupe concerne le port du casque (kabuto). Les samouraïs étaient des guerriers et devaient porter une armure lourde, notamment un casque métallique qui pouvait être inconfortable par temps chaud.En rasant le sommet du crâne, ils permettaient une meilleure ventilation, évitant ainsi une transpiration excessive sous leur casque. La partie arrière des cheveux était laissée longue et attachée en un chignon serré, permettant de fixer correctement le casque sans qu'il ne glisse pendant les combats. Ainsi, au-delà de l'esthétique, cette coupe était une nécessité fonctionnelle qui améliorait le confort des guerriers sur le champ de bataille.Un symbole de statut et de loyautéAu fil du temps, le chonmage n'était plus seulement une coiffure pratique, mais aussi un marqueur social. Il était réservé aux samouraïs et aux membres de la classe militaire, distinguant ces élites du reste de la population.Porter le chonmage devenait un signe de loyauté envers un seigneur féodal (daimyo) et le shogunat. C'était également un symbole d'honneur : un samouraï déchu ou disgracié pouvait être contraint de laisser pousser ses cheveux, marquant ainsi sa perte de statut. La disparition du chonmageÀ la fin du XIXe siècle, avec la Restauration Meiji (1868) et la modernisation du Japon, le système féodal et la classe des samouraïs furent abolis. Le gouvernement encouragea les Japonais à adopter des coiffures occidentales, et le chonmage disparut progressivement.Toutefois, il subsiste aujourd'hui dans certaines traditions, notamment chez les sumotoris (lutteurs de sumo), qui portent encore cette coiffure en hommage aux guerriers du passé.ConclusionLe rasage du crâne chez les samouraïs répondait à un besoin pratique d'aération sous le casque, tout en devenant un symbole d'honneur et de discipline. Cette coupe, à la fois stratégique et culturelle, illustre parfaitement la dualité du samouraï : un guerrier pragmatique et un homme d'honneur respectant un code strict. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On parle beaucoup de la tension très vive qui règne en mer de Chine méridionale, avec ces fréquentes escarmouches entre les navires des garde-côtes chinois et philippins. Mais plus à l'Est, en mer de Chine orientale, la situation s'est aussi beaucoup dégradée ces dernières années, en raison des intimidations et des provocations militaires à répétition de Pékin. À Okinawa, dans l'extrême Sud du Japon, l'armée est mobilisée comme jamais, et l'inquiétude des habitants grandit. En 2024, des navires des garde-côtes chinois lourdement armés ont pénétré à 39 reprises dans les eaux territoriales japonaises pour s'approcher des Senkakus, îlots nippons que Pékin revendique. Et pendant 355 jours, ils ont harcelé les chalutiers japonais qui pêchaient aux alentours, leur ordonnant de quitter immédiatement « le territoire chinois ».Au-delà, des navires de guerre chinois ont croisé en mer de Chine orientale à 68 reprises en 2024. C'est beaucoup plus que les années précédentes. Un avion de reconnaissance chinois a violé l'espace aérien du Japon, un événement inédit. Et dans la région, les exercices de l'armée de l'air chinoise se sont succédés, incluant parfois des bombardiers.Dans les rues de Naha, la capitale d'Okinawa, l'inquiétude est palpable. « Un missile tiré à Pékin met moins de 10 minutes pour arriver ici. Le moment venu, on n'aura pas temps de se mettre à l'abri », redoute une habitante. Un autre confie qu'en cas de tir, dans la mesure où il n'y a « pas le moindre abri anti-missiles » aux alentours, il n'aurait pas d'autre choix : « Je resterais à la maison, me recroquevillerais sous la table du salon et prierais. » Un autre femme de Naha avoue ne plus regarder les journaux télévisés car « ils sont trop stressants ».« Notre devoir est de protéger l'ensemble de notre territoire et d'assurer la sécurité de tous les Japonais »Désormais, en mer de Chine orientale, bon nombre d'îles japonaises sont hérissées de batteries de défense anti-missiles. Dans plusieurs bases militaires, des missiles balistiques de longue portée sont entreposés. Et les garnisons stationnées dans la région ont vu leurs effectifs considérablement augmenter. Mais cette mobilisation militaire ne fait pas l'unanimité. Certains jugent qu'elle fait courir des risques aux habitants.« Ces bases militaires censées nous protéger. En fait, elles nous mettent en danger, car si la guerre éclate, les localités où elles sont implantées seront la cible numéro 1 de l'ennemi. Rien que cette idée me fait frémir », déclare l'une d'elle. Un autre habitant abonde : « On le voit en Ukraine depuis trois ans : les missiles russes s'abattent en priorité sur les villes où se trouvent des garnisons ou des dépôts de munitions. Ce sont des abris souterrains qu'il nous faudrait pour être bien protégés, pas des bases militaires. »Comment l'armée prend-elle ces critiques ? Le major général Nakashima, numéro 2 de la zone de Défense du sud-ouest, répond : « Notre devoir, c'est de protéger l'ensemble de notre territoire, et donc d'assurer la sécurité de tous les Japonais. Mais dans notre pays, le sentiment antimilitariste n'est pas marginal depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Nous en prenons acte avec humilité et allons donc poursuivre notre travail de persuasion et de conviction afin d'obtenir la compréhension et la coopération de la population. »L'enjeu est aussi de rassurer, car à en croire les sondages, huit Japonais sur dix jugent que l'environnement sécuritaire de la région s'est dégradé ces dernières années. Et plus d'un sur deux se dit persuadé qu'un jour ou l'autre, la Chine finira par attaquer Taïwan, qui n'est qu'à une centaine de kilomètres de plusieurs îles japonaises.À lire aussiMer de Chine méridionale: Pékin réplique à l'avertissement de Washington
Mes chers camarades, bien le bonjour ! S'il y a une chose qui nous vient en tête quand on cause de la Guerre du Pacifique, il y a de bonnes chances pour que ce soit l'attaque japonaise de Pearl Harbor ! Cette attaque a provoqué l'entrée en guerre des États-Unis, alors qu'à la base elle n'était que secondaire pour les Japonais… Ça vous surprend ? Eh bien dans ce cas je vous propose d'écouter Franck Michelin pendant quelques minutes à ce sujet ! Je l'ai reçu récemment dans un entretien passionnant sur la Guerre du Pacifique, et vous pourrez l'entendre sur le podcast dans quelques jours, il y a de quoi faire, alors ne tardons pas plus ! Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Côte d'Ivoire, la conteuse Flopy Mendosa fait le tour des écoles et des centres culturels avec un outil, le Kamishibaï, instrument de théâtre japonais, qu'elle a totalement adapté aux us et coutumes ivoiriens. De notre correspondante à Abidjan,Au Cours Lamartine, une école située au sud d'Abidjan, en Côte d'Ivoire, un petit théâtre en bois est posé sur une table. Derrière, la conteuse Flopy Mendosa encourage les enfants à chanter : elle ouvre progressivement les portes de cet objet, qu'elle surnomme le N'Gowa Swa. « N'Gowa veut dire histoire dans la langue baoulé et Swa, c'est la maison. Donc c'est la maison à histoires », explique la conteuse.Flopy raconte l'histoire d'un village secoué par la disparition d'œufs magiques. Des œufs qui permettent de faire apparaître n'importe quel plat. Pour attirer l'attention du public, il a fallu adapter le castelet. « Quand tu ouvres le castelet, ça ressemble à une télé. C'est un mélange entre la manière dont on racontait avant et aujourd'hui, les histoires qui se font à la télé. J'essaie de faire ce mélange », raconte-t-elle.La conteuse fait défiler des dessins représentant les principales actions de l'histoire. Le public participe largement au spectacle. De quoi inspirer Sophie Téhua, une institutrice, qui y voit un outil pédagogique pour ses activités éducatives. « Cela me donne des idées pour véhiculer les messages que l'on souhaite communiquer aux enfants. On peut l'introduire dans d'autres activités. Cela me donne beaucoup d'idées pour l'utiliser et pour permettre aux enfants de se l'approprier », affirme-t-elle.Les débouchés concernent aussi les illustrateurs. Constat dressé par Ange Boussou, étudiant en master d'Art et communication. Ce jeune travaille avec plusieurs conteurs ivoiriens et grâce à son portfolio diffusé sur les réseaux sociaux, il répond aussi à des projets commandés de l'étranger. « J'ai beaucoup de demande concernant le design de personnages africains ou de décors pour des films ou séries africaines. C'est des choses qui me sont beaucoup demandées parce que c'est notre culture. J'ai récemment une cliente qui m'a contacté depuis le Congo, dans le même esprit, toujours avec des personnages héroïques africains, des décors aussi. On a nos messages, nos traditions, que l'on aimerait communiquer », détaille-t-il. Récemment, une trentaine de bibliothécaires, de maîtres d'écoles et de conteurs ont été initiés au Kamishibaï version ivoirienne. À écouter aussiAvec Mamane et Le Magnific, Capitale du rire fête ses 10 ans à Abidjan
Oui mon début d'année n'a pas été de tout repos j'ai passé un nouvel an agité je vous raconte tout ca dans cet épisode où vous allez pouvoir replonger dans les hôpitaux JaponaisEt vous pouvez voir ma nouvelle vidéo sur Kyoto et le tourisme de masse par ici : Trop de touristes à Kyoto ? Découvrez la face cachée de la perle du JaponEt d'autres vidéos sont présentes sur ma chaine youtube JaponPour soutenir le podcast et avoir accès a du contenu bonus : https://www.patreon.com/explorejaponPour voir mes photos et des reel en direct du japon : https://www.instagram.com/ngeeet aussi présent sur thread https://www.threads.net/@ngeeet sur twitter : https://www.twiter.com/KitsuneDandyBonne écoute à tous Voir le contenu bonus sur Patreon ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Toutes les réponses à tes questions ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, penchons-nous sur l'homme qui sourit depuis des décennies sur les devantures de KFC : Colonel Harland Sanders. Ce personnage est bien réel, et son histoire est tout aussi savoureuse que le poulet frit qu'il a rendu célèbre. Né en 1890 dans l'Indiana, Harland Sanders a connu une vie mouvementée avant de devenir un symbole mondial. Orphelin de père à 6 ans, il a dû cuisiner pour ses frères et sœurs, une nécessité qui allait influencer sa carrière bien plus tard. Sanders a essayé de nombreux métiers : pompier, vendeur d'assurances, et même agriculteur. Mais c'est dans une station-service du Kentucky, dans les années 1930, qu'il a commencé à cuisiner pour les voyageurs. Son poulet frit, préparé avec une recette secrète de 11 épices et aromates, a rapidement conquis les cœurs – et les estomacs. Le titre de "Colonel" qu'il porte fièrement n'a rien de militaire. Il s'agit d'un titre honorifique décerné par l'État du Kentucky pour sa contribution à la gastronomie. Sanders a ouvert son premier restaurant KFC en 1952. Le succès fut tel qu'il a décidé de franchiser son concept, même s'il n'a vraiment percé qu'après ses 60 ans. Le logo de KFC, avec son sourire bonhomme, son nœud papillon noir et sa barbe blanche, incarne à la fois la convivialité et l'authenticité de ce personnage hors du commun. Passons maintenant à des faits étonnants sur KFC. Saviez-vous que la recette secrète de leur poulet est l'un des secrets commerciaux les mieux gardés au monde ? Elle est conservée dans un coffre-fort à Louisville, et seulement deux personnes en connaissent l'intégralité. Autre anecdote surprenante : au Japon, KFC est devenu le repas incontournable… du jour de Noël ! Cette tradition, née d'une campagne marketing dans les années 1970, pousse des millions de Japonais à commander leur menu des semaines à l'avance. Et pour finir, en 2017, KFC a envoyé un sandwich au poulet… dans l'espace ! Une opération marketing délirante qui symbolise à quel point la marque n'a pas peur de viser les étoiles. Alors, la prochaine fois que vous croisez le sourire du Colonel Sanders, souvenez-vous : derrière ce logo se cache une histoire d'opportunités tardives, de recettes bien gardées et de succès mondial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Japon, les réveillons sont particulièrement festifs et arrosés en cette année 2024 grâce à l'Unesco, qui vient d'intégrer le processus traditionnel de fabrication du saké, l'alcool de riz, à sa liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Cette décision consacre une tradition qui remonte à l'ère impériale Muromachi – entre le XIVe et le XVIe siècle – et s'est transmise de générations en générations. Cette reconnaissance internationale est une bouée d'oxygène pour un secteur qui peine. Dans un pays où plus de 40% des moins de 30 ans ne boivent jamais d'alcool ou très rarement, on ne compte plus désormais que 700 petits producteurs de saké, cinq fois moins que dans les années 60. « Kanpaîîî !! » (« Santé !! » en japonais). Dans les bars à saké du centre-ville de Tokyo, la décision de l'Unesco d'intégrer le saké au patrimoine culturel immatériel de l'humanité met tout le monde en joie : « Cette consécration internationale est une si belle reconnaissance pour nos petits producteurs. Ça va les motiver comme jamais », souligne cet homme. « Le monde entier va découvrir nos si bons produits du terroir. C'est vraiment super », avance une Japonaise. « Je viens de Kôchi, une région réputée pour son saké. Cela me ferait trop plaisir s'il avait aussi du succès à l'étranger. Moi, en tout cas, pour sûr, je ne compte pas m'en priver », lâche-t-elle.« Moi, je suis originaire d'Okinawa, l'archipel tropical situé à 2 000 kilomètres d'ici. Quand j'ai le mal du pays, il suffit d'une coupe de notre saké local, l'awamori, pour avoir l'impression d'être de retour là-bas », confie une monsieur originaire de cette île au climat tropical.« Il n'y a pas un saké, en fait, il y en a des dizaines. Chacun a sa particularité et un goût singulier en fonction de la région dont il provient et du type de riz utilisé. Cette diversité est absolument passionnante », précise cette femme.Le saké tarde à conquérir les jeunes JaponaisShuso Imada dirige l'association regroupant les producteurs de saké. Il se frotte les mains : « En 2013, la tradition culinaire nippone a été inscrite dans la liste du patrimoine immatériel de l'humanité. Cette consécration a eu un effet spectaculaire. Aujourd'hui, à l'étranger, on dénombre trois fois plus de restaurants japonais qu'il y a dix ans, et depuis, les exportations de saké ont quadruplé. On peut donc vraiment dire que, tout comme notre patrimoine gastronomique, cette boisson a conquis le monde entier. Et ce nouveau coup de pouce de l'Unesco va sans doute encore accélérer cette tendance. »Pour autant, malgré ce succès à l'international, l'industrie du saké va mal : « Les Japonais en consomment quatre fois moins qu'il y a 50 ans, notamment parce que nos jeunes ne s'intéressent plus au saké. Pour eux, c'est un produit suranné, destiné surtout aux personnes âgées. Et puis, ce qu'ils adorent, ce sont les boissons légèrement alcoolisées. Or, le saké est assez fort, précise Shuso Imada. Malgré cette belle initiative de l'Unesco, l'avenir s'annonce assez sombre. Pour changer les choses, en fait, il faudrait un sursaut civique des Japonais eux-mêmes : une immense vague de fierté envers leur alcool national, qui est devenu si populaire à l'étranger. »Les professionnels du secteur demandent au gouvernement de mener des campagnes de promotion du saké, mais les autorités marchent sur des œufs. Il y a deux ans, affolé par la chute des recettes fiscales provenant des ventes d'alcool, le ministère des Finances avait lancé « Saké Viva », une campagne tonitruante qui avait tourné court, en raison d'un tollé d'anthologie de la part des addictologues notamment, car elle incitait les jeunes à s'enivrer davantage.À lire aussiUnesco: le «Nouvel an chinois» inscrit sur la liste du patrimoine culturel de l'humanité
En juin 1981, Issei Sagawa, un étudiant japonais, a tué, découpé et commencé à manger son amie Renée, une étudiante hollandaise, dans le 16e arrondissement de Paris. En garde à vue au Quai des Orfèvres il raconte les faits, très calmement… aux policiers qui l'écoutent …atterrés.
En juin 1981, Issei Sagawa, un étudiant japonais, a tué, découpé et commencé à manger son amie Renée, une étudiante hollandaise, dans le 16e arrondissement de Paris. En garde à vue au Quai des Orfèvres il raconte les faits, très calmement… aux policiers qui l'écoutent …atterrés.
En juin 1981, Issei Sagawa, un étudiant japonais, a tué, découpé et commencé à manger son amie Renée, une étudiante hollandaise, dans le 16e arrondissement de Paris. En garde à vue au Quai des Orfèvres il raconte les faits, très calmement… aux policiers qui l'écoutent …atterrés.