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durée : 00:02:42 - Le Dialogue des cuisines - par : Mory Sacko - Cette semaine, Mory Sacko nous emmène au Japon pour revisiter un grand classique du quotidien : le curry japonais. Plat familial, réconfortant, simple à préparer et pourtant riche d'histoire, le "kare raisu" a conquis l'archipel bien loin de ses origines indiennes...
Sanae Takaichi devient la première femme Première ministre du Japon, dans un pays où la politique reste largement dominée par les hommes. Conservatrice assumée, proche de l'ancien Premier ministre Shinzo Abe dont elle revendique l'héritage, cette figure de l'aile droite du Parti libéral-démocrate incarne un tournant aussi symbolique que risqué.
durée : 00:02:38 - Normandie Sports - Le skipper normand Louis Duc embarque le japonais Masa Suzuki sur la 17e Transat Café l'Or. Si le premier reconnaît plutôt parler franglais, le second assure qu'ils se comprennent parfaitement lors des manœuvres. Quant à la nourriture, chacun a ses propres boîtes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:10:20 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - En 1945 la première bombe atomique était larguée sur Hiroshima. Pour les uns, Hiroshima, symbole poussée à son paroxysme de la barbarie humaine, aurait pu être évité. Pour les autres c'était le seul moyen de faire capituler les Japonais et d'épargner des centaines de milliers de vies... - invités : Olivier WIEVIORKA - Olivier Wieviorka : Historien, professeur à l'École normale supérieure de Cachan - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'histoire du sushi est bien plus ancienne — et bien plus surprenante — qu'on ne l'imagine. Avant d'être un mets raffiné servi dans les restaurants du monde entier, le sushi fut d'abord… une méthode de conservation du poisson. Rien à voir, donc, avec les bouchées délicates que l'on déguste aujourd'hui.Tout commence en Asie du Sud-Est, plusieurs siècles avant notre ère. Les pêcheurs du Mékong, puis ceux de Chine, avaient découvert un moyen ingénieux de conserver le poisson sans réfrigération : ils le salaient, puis l'enfermaient dans du riz cuit. Ce riz, en fermentant, produisait de l'acide lactique, qui empêchait la chair du poisson de se décomposer. Après plusieurs mois, on retirait le riz — devenu acide et peu appétissant — pour ne manger que le poisson, désormais parfaitement conservé. Cette pratique s'appelait le narezushi, littéralement « poisson fermenté dans le riz ».Au VIIIe siècle, cette méthode arrive au Japon, où elle est rapidement adoptée. Le Japon, archipel de pêcheurs, y trouve un moyen idéal de préserver ses ressources marines. Mais peu à peu, les Japonais, fins gastronomes, vont transformer cette technique de survie en art culinaire. D'abord, ils raccourcissent la durée de fermentation : quelques semaines au lieu de plusieurs mois. Puis, ils se mettent à consommer aussi le riz, découvrant que son goût légèrement acide s'accorde bien avec le poisson.C'est au XVIIᵉ siècle, à l'époque d'Edo (l'actuel Tokyo), qu'une véritable révolution se produit. Les habitants d'Edo, pressés et amateurs de nouveautés, n'ont plus le temps d'attendre la fermentation. Un chef anonyme a alors l'idée de reproduire le goût acidulé du riz fermenté… en y ajoutant du vinaigre de riz ! C'est la naissance du hayazushi, le « sushi rapide ». Plus besoin d'attendre des mois : on mélange du riz vinaigré à du poisson frais, et on peut le consommer immédiatement.De cette invention naîtront les différentes formes de sushi modernes, dont le nigirizushi — cette petite bouchée de riz surmontée d'une tranche de poisson cru — popularisé au XIXᵉ siècle à Tokyo, vendu dans la rue comme un fast-food local.Ainsi, le sushi, symbole aujourd'hui de raffinement et de fraîcheur, est né d'un besoin très pragmatique : conserver le poisson dans le riz pour éviter qu'il ne pourrisse.Autrement dit, avant d'être un art, le sushi fut une astuce — et c'est peut-être là que réside tout le génie japonais : transformer une contrainte en tradition millénaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce 1er podcast Culture et à l'approche d'Halloween
Chaque matin, l'équipe vous parle du con du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 13/10/2025 Cet historien égratigne le mythe de la guerre juste des États-Unis dans le PacifiqueDe septembre à novembre 1944, en pleine guerre du Pacifique entre Américains et Japonais, Peleliu, petite île de trois kilomètres de large sur dix kilomètres de long, devient le théâtre d'une des batailles les plus meurtrières de cette guerre. L'historien français Bruno Cabanes, titulaire de la chaire d'histoire militaire à l'Ohio State University, revient sur cette offensive américaine dans son dernier ouvrage, "Les fantômes de l'île de Peleliu", paru aux éditions du Seuil. Le récit mêle le témoignage d'un vétéran américain, Eugene Sledge, ancien "Marine" déployé à 20 ans sur l'île, et les différents voyages de Bruno Cabanes, étendus sur plusieurs années. Une histoire singulière à valeur universelle sur les traumatismes occasionnés par la guerre, sur la façon dont circulent les récits selon qu'on appartienne au camp des vainqueurs ou à celui des vaincus, et ce, à un moment où l'Histoire fait l'objet aux États-Unis, depuis le retour de Donald Trump, d'une instrumentalisation politique.Otages libérés, sommet pour la paix : les cartes sont-elles rebattues au Proche-Orient ?"Bienvenue à la maison", a écrit le ministère des affaires étrangères israélien dans une série de messages sur X, accueillant le retour des 20 derniers otages israéliens vivants ce lundi 13 octobre au matin. En échange, près de 2000 prisonniers palestiniens sont en cours de libération. Les dépouilles de 28 autres Israéliens otages du Hamas doivent être rendues aux familles prochainement. Ce lundi, se tient un sommet pour la paix, à Charm El-Cheikh en Égypte, en présence de Donald Trump, d'Emmanuel Macron ainsi que plus de 20 autres dirigeants internationaux et du secrétaire général de l'ONU. L'objectif pour la présidence égyptienne est de "mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, renforcer les efforts pour instaurer la paix et la stabilité au Moyen-Orient". Le Hamas ne participe pas au sommet, laissant les médiateurs qataris et égyptiens le représenter, alors que Benjamin Netanyahu a décliné l'invitation. Sifflé à Tel-Aviv ce samedi, le premier ministre israélien va-t-il devoir rendre des comptes pour le désastre sécuritaire du 7 octobre 2023 ainsi que la destruction de la bande de Gaza ? Côté palestinien, la question du désarmement du Hamas est inscrite dans le plan Trump mais l'organisation terroriste a déjà affirmé, par la voix d'un responsable du mouvement, qu'il en était “hors de question”. Enfin, Xavier Mauduit nous retrace l'histoire de la colonisation française de l'île de Madagascar où la Gen Z manifeste depuis plus de deux semaines. Marie Bonnisseau revient sur les appels au boycott de la plateforme de streaming Spotify qui prennent de l'ampleur avec comme slogan "mort à Spotify".28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 13 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Tradition et futurisme, spiritualité et haute technologie, le Japon est une terre de contrastes. Le domaine de l'amour ne fait pas exception. Alors que le pays du Soleil Levant conserve une vision traditionnelle du couple et de la famille avec à peine 4% de naissances hors mariage, certains Japonais et Japonaises préfèrent nouer des relations avec des personnages fictifs. Les Otome games, ces jeux de romance où l'on peut collectionner les petits amis virtuels tout en sauvant sa ville des monstres, cartonnent auprès des filles. Des amoureux virtuels qu'elles peuvent ensuite épouser dans la vie réelle grâce à des agences spécialisées... et forcément de faux certificat de mariage ! Dans un pays marqué par une crise aigüe de la natalité, où l'on se marie de moins en moins, l'amour virtuel apparaît comme une manière de se détacher de la pression sociale. Mais que raconte plus profondément ce phénomène de la société japonaise ? A-t-elle réellement renoncé au couple et à l'amour ? La frontière entre réel et fiction est-elle si tranchée ? Avec : • Agnès Giard, anthropologue, chercheuse rattachée à l'Université de Paris Nanterre, spécialiste du Japon. Autrice du livre Les Amours artificielles au Japon - Flirts virtuels et fiancées imaginaires (Albin Michel, 2025). En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Programmation musicale : ► Dans l'univers - Nekfeu / Vanessa Paradis ► Yasi Town - Ata Kak.
Tradition et futurisme, spiritualité et haute technologie, le Japon est une terre de contrastes. Le domaine de l'amour ne fait pas exception. Alors que le pays du Soleil Levant conserve une vision traditionnelle du couple et de la famille avec à peine 4% de naissances hors mariage, certains Japonais et Japonaises préfèrent nouer des relations avec des personnages fictifs. Les Otome games, ces jeux de romance où l'on peut collectionner les petits amis virtuels tout en sauvant sa ville des monstres, cartonnent auprès des filles. Des amoureux virtuels qu'elles peuvent ensuite épouser dans la vie réelle grâce à des agences spécialisées... et forcément de faux certificat de mariage ! Dans un pays marqué par une crise aigüe de la natalité, où l'on se marie de moins en moins, l'amour virtuel apparaît comme une manière de se détacher de la pression sociale. Mais que raconte plus profondément ce phénomène de la société japonaise ? A-t-elle réellement renoncé au couple et à l'amour ? La frontière entre réel et fiction est-elle si tranchée ? Avec : • Agnès Giard, anthropologue, chercheuse rattachée à l'Université de Paris Nanterre, spécialiste du Japon. Autrice du livre Les Amours artificielles au Japon - Flirts virtuels et fiancées imaginaires (Albin Michel, 2025). En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Programmation musicale : ► Dans l'univers - Nekfeu / Vanessa Paradis ► Yasi Town - Ata Kak.
durée : 00:10:30 - Le Point culture - par : Marie Sorbier - Dans un essai intitulé “Les amours artificielles au Japon” (Albin Michel), l'anthropologue Agnès Giard analyse un nouveau phénomène de société : de plus en plus de Japonaises et de Japonais choisissent de se marier avec un personnage de fiction. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Agnès Giard Anthropologue, chercheuse rattachée à l'Université de Paris Nanterre, spécialiste du Japon
durée : 00:13:07 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Plongée sensorielle et expérimentale, Jun est une œuvre de Shôtarô Ishinomori. Publiée entre 1967 et 1968, cette série quasi muette mêle introspection, onirisme et exploration graphique, révélant une facette inattendue de l'auteur culte. Un voyage intime entre rêve et réalité. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Fausto Fasulo Fondateur de la revue ATOM et co-directeur artistique du Festival d'Angoulême; Pauline Croquet Journaliste au Monde rubrique Pixels
Plongée au cœur d'une conversation sans filtre avec Stéphane Bohbot, entrepreneur récidiviste passé des sonneries monophoniques de DigiPlug (revendue 30 M€) à Innov 8, leader français de la distribution de produits connectés (DJI, Roborock, EZVIZ, XGIMI, Nuki…). Il partage le fil conducteur de sa carrière: anticiper les usages plus que la techno, et bâtir “la maison du futur” — plus simple, plus accessible, mais encore fragmentée faute d'une app universelle malgré l'émergence de Matter. On y parle retail, marges, logistique, expertise en magasin, et de la montée en puissance de marques asiatiques désormais maîtresses du R&D, du marketing et du go-to-market.Bohbot dévoile aussi ses engagements “impact”: MOVIT, une marque d'accessoires relocalisés (coques made in France, chargeur 30W fabriqué à Annecy en matière 100% biosourcée Arkema à base d'huile de ricin), et Innovate Power, qui démocratise le solaire résidentiel en s'appuyant sur Huawei (onduleurs et batteries). En filigrane: les leçons d'un distributeur devenu fabricant, ses investissements (Devialet), ses vues sur le hardware “hard”, la coopération Europe–industrie, et l'avenir d'une maison connectée… alimentée par des énergies renouvelables.[00:00:00]: Introduction et parcours d'entrepreneur récidiviste[00:01:24]: Fil conducteur: le mobile comme cœur de carrière[00:01:53]: Naissance de DigiPlug et idée des sonneries[00:03:20]: Logiciel intégré en 1998, premiers déploiements[00:03:27]: Revente à des Japonais pour 30 M€ en 2002[00:04:50]: Personnalisation du téléphone, prémices des apps[00:05:39]: Conseils: suivre les mouvements sociétaux[00:06:42]: Démarrage avec 12 000 € et business angel[00:08:42]: Levées de fonds et AXA PE, Sénéquier[00:09:25]: Vision “Maison du futur” et domotique[00:11:02]: Caméras Ezviz sans abonnement, smartphone télécommande[00:11:54]: Vidéoprojecteurs XGIMI et robots Roborock[00:13:50]: Intégration difficile, rêve d'une app unique[00:14:00]: Matter, applications dédiées, serrure Nuki facile[00:15:12]: Accès temporaires Airbnb et automatisations[00:16:06]: Innovate: distributeur n°1 produits connectés[00:16:44]: Nuki, DJI, Parrot: choix de positionnement[00:18:00]: Distribution, logistique, Amazon et retail[00:20:47]: Spécificités logistiques et complexité locale[00:21:57]: Couverture réseaux, 12 ans de construction[00:22:20]: Clés du succès: ultra-spécialisation et expertise[00:24:25]: Retail chahuté, retour au conseil[00:25:55]: Valeur du service et arbitrages prix[00:26:31]: Échecs hardware et difficultés européennes[00:28:21]: Asie: R&D, marketing, lancements fulgurants[00:29:59]: Dyson vs Roborock; passion son et marques[00:31:55]: Innovate 2012: du smartphone aux périphériques[00:34:30]: Marges: Apple vs retail, besoins réels[00:37:40]: Négociations, services, délais et équilibres[00:38:23]: Gestion par marque, relation avec DJI[00:41:13]: Test de Plaud, enregistreur vocal IA[00:42:09]: Micros d'écouteurs: limites et progrès[00:43:33]: Shokz: conduction osseuse vs open fit[00:45:21]: Tests produits: rôle des médias spécialisés[00:46:09]: Pourquoi les marques gardent un distributeur[00:47:25]: Muvit: accessoires éco-responsables made in France[00:49:49]: Chargeur 30W relocalisé, bioplastique Arkema[00:51:35]: Ne pas concurrencer ses marques partenaires[00:52:14]: Bons chargeurs/câbles: normes, USB‑C, conseils[00:55:26]: Innovate Power: solaire, Huawei, stockage[00:57:17]: Pas de B2C; modèles dropship et social[00:58:50]: Verticales e‑commerce et importance du service[01:01:05]: ModeLabs: téléphones de luxe, IPO, cession[01:02:42]: Agilité et acceptation du changement[01:04:46]: Luxe et techno: obsolescence et défis[01:05:58]: Vision, actionnariat BNP et Crédit Mutuel[01:08:05]: Domotique: chimère d'intégration, low‑tech utile[01:09:56]: Concevoir du hardware ici ou en Asie[01:12:39]: Temps, cas Luni/Netatmo, Tikino, géopolitique[01:15:42]: Coopérer en Europe, IA et priorités[01:18:37]: Business angel, investissement dans OVNI[01:20:11]: Devialet: amour de la marque, perspectives[01:22:10]: Distribution, vélos évités, succès Crosscall[01:25:06]: OVNI, geek talk, drones et FPV[01:28:19]: Voyages en Chine, R&D Huawei, tournage[01:31:30]: Recrutements, Muvit en retail, conclusionHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le Japon prépare un nouveau géant du calcul. Baptisé FugakuNEXT, ce projet vise une puissance de 600 000 pétaflops en FP8, une mesure taillée pour l'intelligence artificielle. Concrètement, il s'agit de marier deux mondes longtemps séparés : le calcul scientifique classique et les modèles génératifs. Une même machine capable à la fois de simuler des phénomènes physiques complexes et d'exploiter l'IA pour des usages concrets, de la découverte de médicaments à la prévention des catastrophes naturelles.La référence aux 600 exaflops FP8 peut prêter à confusion. Elle n'équivaut pas aux traditionnels FLOPS en double précision utilisés par les supercalculateurs scientifiques. Mais elle traduit un débit colossal optimisé pour l'IA, où la précision 8 bits est désormais la norme. Selon le centre de recherche RIKEN, FugakuNEXT pourrait offrir un gain d'efficacité jusqu'à 100 fois supérieur à son prédécesseur, tout en restant dans une enveloppe énergétique voisine de 40 mégawatts. Techniquement, le projet repose sur une architecture hybride. D'un côté, Fujitsu développe de nouveaux processeurs, les Monaka-X, dotés d'unités matricielles et d'extensions SIMD pour accélérer les calculs. De l'autre, NVIDIA fournit ses accélérateurs et son interconnexion NVLink Fusion, qui permettra de relier CPU et GPU et de partager la mémoire à très haute vitesse. Cette approche devrait maximiser la bande passante et réduire les goulets d'étranglement.Côté logiciel, l'accent est mis sur la précision mixte : l'IA exploitera massivement le FP8 et le FP16 pour accélérer les calculs, mais conservera des étapes critiques en précision plus élevée afin de garantir la fiabilité scientifique. Au-delà de la course aux records, FugakuNEXT s'inscrit dans une stratégie nationale. Le Japon veut démontrer que l'union du calcul intensif et de l'intelligence artificielle peut répondre à des enjeux sociétaux majeurs : mieux anticiper les risques naturels, améliorer la santé, optimiser l'industrie. Avec FugakuNEXT, le supercalcul ne se contente plus de chiffres vertigineux : il devient une promesse d'applications concrètes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode de Kaiwa, nous enregistrons… en vacances au Japon ! L'occasion parfaite pour parler d'un sujet qui touche tout le monde : les vacances et les congés. Alors qu'en France, on imagine les vacances comme de longues pauses estivales, la réalité japonaise est bien différente et parfois surprenante.Mathieu en profite pour poser toutes ses questions à Nico, qui partage ses expériences personnelles et ses observations : combien de jours de congés ont réellement les salariés japonais ? Comment fonctionnent les grandes pauses nationales comme le Nouvel An, la Golden Week au printemps ou l'Obon en été ? Et pourquoi certains employés hésitent à utiliser leurs congés pourtant légaux ?Nous parlerons aussi des vacances scolaires, bien différentes de celles que nous connaissons en Europe : des pauses plus courtes, parfois très studieuses, où les enfants ont des devoirs, des clubs et des activités collectives, mais aussi des moments privilégiés en famille pour voyager, retrouver les grands-parents ou profiter des festivals locaux.Entre anecdotes vécues sur place et explications culturelles, cet épisode vous plonge dans la manière dont les Japonais envisagent leur temps libre, entre traditions familiales, contraintes professionnelles et particularités scolaires.Et maintenant, on aimerait avoir votre avis ! N'hésitez pas à nous le dire en commentaire, à partager vos anecdotes sur les réseaux sociaux, ou à poser vos questions pour les prochains épisodes. Comme toujours, pensez à partager le podcast autour de vous si le sujet vous a plu.On se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode !Générique : « tiger & dragon » Crazy Ken Band.Sortie le 8 septembre 2025#Japon #日本 #société #日本社会 #vacances # congés #夏休み #バカンス #祝日
Mes chers camarades, bien le bonjour !Et si les dieux vivaient parmi nous ? Dans American Gods, c'est Odin et Loki qui font tranquillement du business aux Etats-Unis. Dans Watchmen, le gigantesque Dr. Manhattan règle la Guerre du Vietnam d'un seul coup. Eh bien dans l'histoire du Japon, qui est décidément un pays pas comme les autres, la guerre entre les dieux et les humains a vraiment eu lieu ! En effet, lors de la Seconde Guerre mondiale, les GI's américains ont affronté un dieu vivant : le souverain du Japon, Hirohito, empereur céleste, descendant de la déesse du soleil ! Les choses ont un peu changé depuis, et pourtant le Japon reste actuellement le seul pays au monde à avoir un empereur. D'ailleurs Naruhito cumule ce titre avec un rôle religieux très particulier dans la religion shinto. En fait, la généalogie moitié historique moitié mythologique permet de tirer un fil qui relie directement notre époque à… la création du monde !Bonne écoute !
durée : 00:03:18 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Pékin instrumentalise l'anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale pour projeter sa nouvelle puissance face aux États-Unis. Donald Trump reproche à Xi Jinping de minimiser le soutien américain à la Chine dans la défaite des Japonais, et de « comploter » contre l'Amérique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:18 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Pékin instrumentalise l'anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale pour projeter sa nouvelle puissance face aux États-Unis. Donald Trump reproche à Xi Jinping de minimiser le soutien américain à la Chine dans la défaite des Japonais, et de « comploter » contre l'Amérique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:02:36 - Bientôt chez vous - Le site japonais Mercari a banni la vente de photos d'échographies suite à des arnaques visant des hommes, accusés à tort de grossesses, et extorqués financièrement. Certaines de ces escroqueries étaient même organisées par des gangs. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:10:34 - 1945. La bombe sur Hiroshima a-t-elle mis fin à la guerre ? 5/5 : 15 août 1945, le Japon capitule - par : Stéphanie Duncan - Le 9 août 1945, les Américains font exploser sur Nagasaki une seconde bombe atomique. Le même jour, Staline déclare la guerre au Japon et l'Armée rouge envahit la Mandchourie. Pris en tenailles entre les bombes américaines et l'assaut soviétique, le Japon se voit acculé à déposer les armes. Le 15 août 1945, l'empereur, Hiro-Hito, accomplit quelque chose qu'il n'a jamais fait jusqu'à présent : il s'adresse directement à ses sujets au cours d'un discours radiodiffusé où il reconnaît la capitulation du Japon. Un discours long et alambiqué et rédigé dans une langue que tous les Japonais ne comprennent pas. Et c'est la première fois que les Japonais entendent la voix de leur empereur. La reddition officielle du Japon sera signée le 2 septembre 1945, marquant ainsi la fin de la Seconde Guerre mondiale. A lire : Olivier Wieviorka Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale Perrin 2023 Michael Lucken Les Occupants. Les Américains au Japon après la Seconde Guerre mondiale La Découverte 2025 Le roman graphique d'Alcante, Bollée et Rodier La bombe Glénat 2020 A voir : Le documentaire Hiroshima, la course vers l'apocalypse de David Korn-Brzoza et Olivier Wieviorka disponible en replay sur France TV jusqu'au 08/02/2026. - invités : Olivier WIEVIORKA - Olivier Wieviorka : Historien, professeur à l'École normale supérieure de Cachan - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La véritable histoire du pont de la rivière Kwaï Au printemps 1942, Loet Velmans, jeune soldat néerlandais, est fait prisonnier par les Japonais sur l'île de Java. Il est envoyé, avec des milliers d'autres captifs, travailler à la construction du "Chemin de Fer de la Mort", une ligne reliant la Thaïlande à la Birmanie. Le pont de la rivière Kwaï, rendu célèbre par un roman et un film, n'en est qu'un élément ; la réalité fut bien plus tragique. Loet endure violences, maladies et conditions inhumaines dans le Spring Camp. Blessé, il devient aide-soignant et assiste à l'horreur quotidienne. Le chantier, inutile militairement, a coûté la vie à plus de 250 000 personnes. Après la guerre, Loet retourne sur les lieux en 2000, choqué par leur transformation en site touristique. Il ne retrouvera jamais exactement son ancien camp. Ce récit rappelle l'absurdité et l'horreur d'un projet oublié derrière une fiction romancée. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'info du matin - Le "brouillard des vacances", cette sensation proche de la gueule de bois, rend le retour au travail ou à l'école particulièrement difficile après les congés. Le winner du jour - Kokichi Akuzawa, un Japonais de 102 ans, a atteint le sommet du mont Fuji, 3776 mètres, à pied, en 3 jours. - En Ardèche, un homme a tenté un stage de survie au milieu des bisons avec pour seule arme... un tournevis. Le flashback de novembre 2002 - Le lancement de la série culte américaine "The Wire" sur HBO, saluée par la critique. - Le carton du single "The Ketchup Song" du groupe espagnol Las Ketchup, qui fait danser toute l'Europe. Les savoirs inutiles - La plus vieille bouteille de vin encore conservée daterait de l'an 325 et serait exposée au musée de Spire en Allemagne. Elle n'a jamais été ouverte. 3 choses à savoir sur le chewing-gum Qu'est-ce qu'on écoute ? - Le groupe britannique Blur a dévoilé un morceau inédit enregistré pendant les sessions de leur dernier album. La chanson du jour - Blur "The Narcissist" Le jeu surprise Julie de Plérin gagne : un vinyle LP de David Bowie, un t-shirt collector du Double Expresso, le mug du Double Expresso La banque RTL2 - Christophe de Mandelieu-la-Napoule gagne 450 € - Estelle de Tourcoing gagne 800 € Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:10:20 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - En 1945 la première bombe atomique était larguée sur Hiroshima. Pour les uns, Hiroshima, symbole poussée à son paroxysme de la barbarie humaine, aurait pu être évité. Pour les autres c'était le seul moyen de faire capituler les Japonais et d'épargner des centaines de milliers de vies... - invités : Olivier WIEVIORKA - Olivier Wieviorka : Historien, professeur à l'École normale supérieure de Cachan - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Il y a un an, l'agence météorologique du Japon lançait la première alerte au mégaséisme après un tremblement de terre de magnitude 7,1 dans le département de Miyazaki. L'épicentre se situait dans la fosse de Nankai. À l'époque, cette alerte avait suscité un vent de panique dans le pays. Cet été, bon nombre de plages ont décidé d'organiser des exercices d'évacuation : des simulations de tsunamis. L'objectif : faire prendre conscience aux estivants que ce risque de catastrophe existe. De notre correspondant à Tokyo, Dans une station balnéaire proche de la capitale du Japon, l'après-midi se déroulait paisiblement jusqu'à ce que, tout à coup, une sirène retentisse, suivie de ce message : « Exercice. Alerte au tsunami à la suite d'un puissant séisme. Évacuez la plage. » Un drone a alors décollé immédiatement pour aller prévenir les surfeurs évoluant au large, et tous les estivants ont été priés de se diriger vers la tour anti-tsunami la plus proche, située à 500 mètres. Interrompre ses jeux de plage et son bronzage et devoir, par 40°C à l'ombre, gravir plus d'une centaine de marches d'escalier pour parvenir au sommet de cette tour, n'est pas forcément agréable. Pour autant, les baigneurs ont salué l'initiative : « Ce drone, c'est vraiment une bonne idée. Moi, sur ma planche, je n'aurais sans doute pas entendu l'alerte puisque la consigne est de surfer le plus loin possible des baigneurs, pour ne pas risquer de les heurter », salue une baigneuse. Une autre vacancière était du même avis : « Une demi-heure de plage en moins, cela n'a rien de dramatique. Et puis, conscientiser les gens au risque de catastrophe majeure, c'est, à terme, sauver des vies. » À lire aussiLe Japon révise son plan de préparation aux catastrophes en cas de «méga-séisme» Entre 75 et 82% de risques qu'un mégaséisme se produise dans les 30 prochaines années De retour de l'exercice, ce jeune homme faisait grise mine : « C'est bien de se préparer, mais en même temps, ça nous rappelle que le pire est à venir, donc ça casse pas mal l'ambiance des vacances. On n'est plus dans l'insouciance, là... » Et pour cause : les scénarios des experts nippons font froid dans le dos. Selon eux, il y a entre 75 et 82% de risques que, dans les 30 ans à venir, un séisme de magnitude 8 ou 9 se produise dans le Pacifique : le long de la fosse sous-marine dite de Nankai, là où une plaque tectonique est en train de glisser sous une autre. Ce mégaséisme serait suivi d'un tsunami qui, par endroits, serait de 30 mètres de haut : deux fois plus que celui de Fukushima, en 2011. Le bilan de cette catastrophe pourrait s'élever à près de 300 000 morts, plus de deux millions d'habitations complètement détruites et des dégâts qui se chiffreraient à plus de 1 000 milliards d'euros. À en croire un sondage réalisé l'été dernier, cette perspective angoisse 81% des Japonais. Aussi, la campagne de prévention menée cet été par d'innombrables stations balnéaires est-elle saluée à la fois par le gouvernement, la presse et l'opinion. Mais les réseaux sociaux notent que ces exercices d'évacuation révèlent des failles. Par exemple, la plupart du temps, ils sont unilingues – les instructions ne sont données qu'en japonais –, car une majorité de maîtres-nageurs sauveteurs ne parlent pas l'anglais. Or, jamais l'archipel n'a accueilli autant de touristes étrangers. Le mois dernier encore, ils étaient plus de 3,5 millions. À lire aussiJapon : un manga prétendument prophétique prévoit un mégaséisme et fait fuir les touristes
Cʹest un peu le film de tous les superlatifs, une sorte de Ben Hur chinois, avec des centaines de collaborateurs, un casting international, 20ʹ000 figurants, 9'000 costumes, un tournage historique au cœur de la Cité interdite à Pékin. Bernardo Bertolucci est en effet le premier occidental à pouvoir tourner dans ce palais. Ce film, cʹest le Dernier empereur, L'ultimo imperatore, The Last Emperor, sorti en 1987. Un film dont la beauté des images ne change rien au tragique de lʹhistoire de ce dernier empereur de Chine, Pu Yi. Un homme ballotté par le destin, empereur à 3 ans, renversé par la Chine communiste, partant en exil, pour être récupéré par les Japonais et proclamé empereur fantoche du Mandchoukouo. Il est arrêté et emprisonné par les soviétique en 1945, pour être rééduqué dans une prison chinoise pendant 9 ans avant dʹêtre finalement libéré et de finir sa vie comme jardinier. Le dernier empereur de Chine meurt des suites dʹun cancer à 61 ans. Et cʹest ce destin exceptionnel que Bernardo Bertolucci porte à lʹécran avec des moyens faramineux, une reconstitution historique fascinante retraçant toute lʹhistoire de cet homme déchu, ce pantin des événements. Le réalisateur qualifie le film de cheminement de la décadence et du pourrissement dʹune dynastie jusquʹà la rééducation dʹun homme. Le film rencontre un vrai succès critique et public. Il est couronné par 9 Oscars, dont ceux des Meilleur film et Meilleur réalisateur, du César du Meilleur film étranger, de Baftas et de Donatellos. Ne tardons plus, commençons notre réflexion sur les apparences du pouvoir et la réalité de lʹimpuissance, sur les prisons dorées, sur un chatoyant théâtre dʹombre, sur cette fresque de lʹhistoire de la Chine du XXe siècle. REFERENCES Edward Behr, Pu Yi, le Dernier Empereur, Robert Lafont Pu Yi, Jʹétais empereur de Chine, biographie, traduction Jeanne-Marie Gaillard-Paquet, Jʹai Lu, 1999 Première, Le dernier empereur, un défi spectaculaire, Bertolucci raconte, décembre 1987. Fabien S. Gérard, journal de tournage : Le Dernier Empereur de Bernardo Bertolucci, Cahiers du cinéma, 1987 La voix de Pu Yi https://www.youtube.com/watch?v=lIMIWjV6Mck
Dans mon Chinatown, c'est le nom de notre série d'été. On vous emmène explorer les quartiers chinois des grandes villes du monde. Aujourd'hui, direction Londres, au Royaume-Uni, dont le Chinatown est l'un des quartiers touristiques incontournables pour qui veut découvrir la capitale britannique. Située dans l'hypercentre de la capitale, on y trouve des restaurants réputés. Comme une vitrine pour la culture chinoise et panasiatique. Mais la présence chinoise à Londres cache une face plus sombre, moins instagrammable. De notre correspondante à Londres, On se trouve ici au cœur de Londres. À deux pas du West End, le quartier des théâtres. Les noms de rue sont écrits en anglais et en chinois. Des lampions surplombent les allées, une immense arche bleue et dorée marque l'entrée de Chinatown, un quartier gourmand, où cette restauratrice est installée depuis 20 ans : « Bonjour, je m'appelle Ellen Chew, j'ai fondé les restaurants Chew. Chinatown, c'est un endroit vraiment important pour moi. Je viens ici quand mon pays me manque. Je viens ici pour la gastronomie, mais cela va au-delà de ça : Chinatown, c'est une communauté d'amis. On vient ici pour manger, mais surtout pour être entre amis. » Son secret : un fabricant traditionnel de nouilles dans une ruelle dérobée. La Singapourienne l'assure : sous des façades bling-bling, Chinatown reste très authentique. Bien que mal nommée. « Quand je suis arrivée il y a 20 ans, on trouvait surtout du canard laqué, des Dim Sums, quelques Japonais, mais surtout de la cuisine cantonaise. Aujourd'hui, ça a changé. On trouve des restaurants malaisiens, singapouriens, vietnamiens, thaïs. Chinatown aujourd'hui, c'est plutôt Asiatown. » Beaucoup plus à l'est, l'ancien quartier des Docks. C'est le Chinatown originel où se sont installé les premiers immigrants chinois, des marins, au 19ᵉ siècle, un quartier rasé pendant la Seconde Guerre mondiale. À deux pas d'ici, la Chine souhaite construire une nouvelle ambassade, juste en face du mythique Tower Bridge. Et ça, ça inquiète fortement la diaspora chinoise et hongkongaise « Non à la répression transnationale chinoise. Non à la méga-ambassade ! Le Parti communiste chinois va s'en servir pour nous espionner, nous les Hongkongais, et les autres. Et c'est dangereux pour la sécurité nationale britannique ! » C'est aussi ici qu'on rencontre Carmen Lau, une activiste hongkongaise qui possède le statut de « citoyenne britannique d'Outre-mer ». Élue locale pro-démocratie, elle a dû fuir Hong-Kong en 2021. Mais continue de subir la répression chinoise. « Le régime chinois et le gouvernement hongkongais ont placé une prime sur ma tête et sur celles d'autres activistes, mes voisins au Royaume-Uni ont reçu des lettres pour les inviter à me livrer à l'ambassade chinoise. Je trouve que le gouvernement britannique n'en fait pas assez pour lutter contre cette forme de répression. » Ces dernières années, 150 000 Hongkongais ont demandé l'asile au Royaume-Uni. Pour Carmen Lau, même à 10 000 km de chez elle, cette diaspora a un rôle à jouer pour l'avenir de Hong Kong. « Nous essayons de recréer notre société civile, nos mouvements de défense des droits humains. Et puis, en tant que Britannique d'Outre-mer, nous avons le droit de vote ici. À nous d'activer ce pouvoir au nom de nos droits. » Si le projet est validé, l'ambassade compterait parmi les plus grandes d'Europe – une sorte de Chinatown de verre et de béton, bien loin des lampions et des canards laqués du West End. À lire aussiDans mon Chinatown: Lagos, une ville d'opportunités pour les ressortissants chinois
Un titan du business mondial… aujourd'hui sur la liste rouge d'Interpol, après une fuite spectaculaire du Japon vers le Liban — caché dans une malle conçue pour transporter des instruments de musique.Voici l'histoire improbable de l'un des plus grands dirigeants du XXIe siècle.Carlos Ghosn est un génie industriel. En 1999, Renault le missionne pour redresser Nissan, alors au bord de la faillite.En trois ans, il efface la dette de l'entreprise (c'est-à-dire 20 milliards de dollars sur 40 milliards de chiffre d'affaires) et la rend de nouveau rentable. Malgré la méfiance initiale des Japonais, il devient une véritable star.Adulé à l'international, il prend la tête de l'alliance Renault–Nissan–Mitsubishi et propulse le groupe au sommet de l'industrie automobile mondiale.Mais au sommet de la gloire, tout bascule. Arrêté au Japon sans avertissement, il est incarcéré pendant plus de 100 jours.Libéré sous caution mais interdit de quitter le pays, il comprend rapidement que s'enfuir est sa seule option, et organise dans le plus grand secret une exfiltration digne d'un thriller.Le monde découvre alors, stupéfait, son évasion rocambolesque.Aujourd'hui réfugié au Liban, Carlos Ghosn revient sur sa carrière fulgurante, sa vision du business, ses méthodes de management, ses convictions… et la polémique judiciaire qui entoure sa chute.Dans cet épisode :La seule stratégie pour devenir leaderComment redresser une entreprise croulant sous la detteLe rôle des États face aux multinationales (et l'implication de Macron dans l'affaire Nissan)Sa plus grosse erreurToute l'équipe est fière de vous proposer cet épisode inédit. Probablement l'un des plus captivants et enrichissants que l'on ait eu la chance de publier.PS : avec ces 3h d'entretien, Carlos Ghosn a pu partager sa version des faits : coupable ou innocent, on vous laisse vous faire votre avis !On lira tous vos commentaires.TIMELINE:00:00:00 : Le goût de la diversité et la culture libanaise00:12:43 : L'ascension jusqu'au sommet de l'industrie automobile00:24:06 : Masterclass sur la restructuration : comment BIEN réduire les coûts et raviver la croissance00:31:35 : Carlos Ghosn était prêt à faire le Hara-Kiri pour redresser Nissan00:43:34 : Pourquoi Renault piétine alors que BYD rafle le marché mondial00:53:58 : Travailler avec les Japonais et réduire les dépenses avec délicatesse01:11:00 : Pour être leader, il faut exceller dans un domaine au lieu de disperser ses efforts01:17:35 : L'État “stratège” est une farce : l'implication de Macron dans l'affaire Nissan01:29:20 : Il fallait se débarrasser de Carlos Ghosn : la justice de l'otage au Japon01:36:12 : Pourquoi la notice rouge d'Interpol est contestable01:50:30 : La plus grosse erreur de sa vie02:05:43 : Pourquoi il est bloqué au Liban et l'humiliation infligée par le système japonais02:16:23 : L'évasion du siècle02:32:21 : L'“avant-après” de Renault02:41:32 : L'épée de Damoclès de la France : la dette qui court02:50:29 : Organiser ses journées comme un titan de l'industrie02:53:46 : L'autonomie intellectuelle et ses conseils pour la jeunesseLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #158 Edgar Grospiron - Athlète et conférencier - Avance, fais-toi confiance.#213 - Adrien Roose - Cowboy - Toucher le fond et se remettre en selle#73 Marc Simoncini - De Meetic à Jaina - Les montagnes russes de l'entrepreneuriat#401 - Emmanuel Macron - Président de la République - Les décisions les plus lourdes se prennent seulNous avons parlé de :RenaultNissanHôtel Sofitel Beyrouth Le GabrielL'Évadé : L'étrange affaire Carlos Ghosn (documentaire Netflix)NISSAN REVIVAL PLANLouis Schweitzer (ex-PDG Renault)MitsubishiKeiretsu : ensemble d'entreprises japonaises qui entretiennent de forts liens financiers.Seppuku / Hara-kiri : forme rituelle de suicide par éventration.BYDNissan PATROLNissan LeafAvtoVAZ - LadaLoi FlorangeHitojichi shihō : « justice de l'otage » prive les personnes suspectées d'infractions pénales du droit à une procédure régulière et à un procès équitable.Affaire DatiL'Europe vu par le patron Sylvestre - Les Guignols - CANAL+Affaire Carlos Ghosn : l'audit Mazars contesté en justiceL'Agence des participations de l'État (APE)Greg KellyLes recommandations de lecture :The Road Less TravelledVous pouvez contacter Carlos sur Instagram.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:35 - Les Grandes Traversées - par : Stéphane Bonnefoi - Août 1945, deux bombes nucléaires détruisent les villes d'Hiroshima et de Nagasaki, provoquant la capitulation du Japon. Les États-Unis poursuivent leurs essais nucléaires dans le Pacifique, au mépris des conséquences. La reconnaissance des victimes des irradiations viendra des Japonais eux-mêmes... - réalisation : Anne Perez
durée : 00:55:25 - Blockbusters - par : Frédérick Sigrist - Les Tokusatsu et les Sentai, ces séries où se mêlent costumes en lycra bariolés, poses de combat extravagantes, et robots transformables qui combattent des monstres géants en latex dans des villes miniatures, sont des phénomènes qui rayonnent depuis des décennies au Japon et même dans le monde... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:58:35 - Les Grandes Traversées - par : Stéphane Bonnefoi - Août 1945, deux bombes nucléaires détruisent les villes d'Hiroshima et de Nagasaki, provoquant la capitulation du Japon. Les États-Unis poursuivent leurs essais nucléaires dans le Pacifique, au mépris des conséquences. La reconnaissance des victimes des irradiations viendra des Japonais eux-mêmes... - réalisation : Anne Perez
Au Japon, les élections sénatoriales prévues dimanche 20 juillet s'annoncent périlleuses pour la coalition au pouvoir, les sondages prédisant une forte progression des petits partis ultra-conservateurs, nationalistes et populistes. Tout au long de la campagne, ces formations ont pris les étrangers pour cible, ont tenu des propos xénophobes et ont diffusé sur les réseaux sociaux des contre-vérités concernant les immigrés. De notre correspondant à Tokyo, L'archipel ne compte que 3% d'immigrés, soit moins de 4 millions de personnes, pour 120 millions de Japonais. Pourtant, ils sont devenus les boucs émissaires de la campagne électorale. Dans les meetings, on les a accusés de tous les maux et, en boucle, en réclamant la préférence nationale : « Les Japonais étant des êtres supérieurs, ils n'ont plus à passer au second plan par rapport aux étrangers », « Les Japonais d'abord ! Il faut d'urgence mettre fin à ce traitement préférentiel dont les immigrés ont toujours bénéficié », ou encore « Regardez ce qui se passe en Europe. Ce continent est complètement à la dérive en raison d'une immigration incontrôlée ». Des propos sévères, mais « ce n'est pas faire preuve de xénophobie ou de populisme que d'exiger que les immigrés respectent nos règles et que nous, les Japonais, bénéficiions d'une discrimination positive par rapport à eux. Cela paraît la moindre des choses », a-t-on pu entendre notamment lors de ces événements politiques au Japon. Face à cette vague populiste, les électeurs japonais sont partagés. « On ne se sent plus chez nous avec autant d'étrangers. Et beaucoup se comportent mal, en plus. C'est vraiment la double peine », estime une jeune femme. « Enfin des politiciens qui disent la vérité et sortent du politiquement correct, de ce prêchi-prêcha assommant sur ''le vivre ensemble" », abonde une autre, croisée dans les rues de Tokyo. « À mon sens, un pays se grandit en acceptant la diversité qui figure en son sein et en veillant à la coexistence harmonieuse au-delà des différences culturelles », estime à l'inverse un électeur. « Les partis traditionnels ayant tellement déçu, menti et magouillé, les gens optent pour une alternative et se tournent vers des formations populistes. Une telle dérive, c'était couru d'avance », regrette celui-ci. Beaucoup d'immigrés ont mal vécu cette campagne qui, de bout en bout, a stigmatisé les étrangers. « Tous les jours, on me fait comprendre que ma place n'est pas ici, mais dans mon pays. C'est dur, se désole Aung, qui est née en Birmanie. Mais je m'accroche, je serre les dents. Au boulot, je veille à être une employée modèle pour que mon titre de séjour soit renouvelé chaque année, et donc que je puisse continuer à aider mes parents, qui sont toujours en Birmanie. Car mon soutien financier leur est vital. » Contrairement à ce qui a été dit et répété dans les meetings, le Japon n'est pas « submergé par une vague de sans-papiers » : on en dénombre un quart de moins qu'il y a 20 ans. Un étranger sur trois ne vit pas « au crochet de l'assistance publique » : on ne compte que 3% d'immigrés parmi les bénéficiaires d'une allocation de subsistance. S'agissant des incivilités et des infractions commises par les étrangers, on en déplore un peu plus qu'avant. Mais, selon les experts, c'est mathématique, automatique, dû à l'envolée du nombre d'immigrés ces dernières années. Pour autant, le gouvernement a promis un tour de vis répressif envers les résidents étrangers qui n'auraient pas un comportement irréprochable. Et, à en croire un récent sondage, près de 80% des Japonais s'en félicitent. À lire aussiAu Japon, les populistes ciblent les immigrés à l'approche des élections
durée : 00:58:35 - Les Grandes Traversées - par : Stéphane Bonnefoi - Août 1945, deux bombes nucléaires détruisent les villes d'Hiroshima et de Nagasaki, provoquant la capitulation du Japon. Les États-Unis poursuivent leurs essais nucléaires dans le Pacifique, au mépris des conséquences. La reconnaissance des victimes des irradiations viendra des Japonais eux-mêmes... - réalisation : Anne Perez
durée : 00:58:35 - Les Grandes Traversées - par : Stéphane Bonnefoi - Août 1945, deux bombes nucléaires détruisent les villes d'Hiroshima et de Nagasaki, provoquant la capitulation du Japon. Les États-Unis poursuivent leurs essais nucléaires dans le Pacifique, au mépris des conséquences. La reconnaissance des victimes des irradiations viendra des Japonais eux-mêmes... - réalisation : Anne Perez
Chez certains nouveau-nés, une tache bleutée apparaît juste au-dessus du sillon fessier, dans le bas du dos. Elle peut surprendre les jeunes parents, voire inquiéter. Pourtant, cette tache est tout à fait bénigne. Son nom médical : la tache pigmentaire congénitale, plus connue sous le nom de tache mongoloïde.Cette appellation, aujourd'hui controversée pour ses connotations historiques, vient du fait qu'elle est quasi universelle chez les populations mongoles. On la retrouve chez près de 100 % des bébés mongols, mais aussi chez 98 % des Japonais, Chinois, et Coréens, 80 % des Vietnamiens, ainsi que chez la majorité des Inuits, des peuples d'Amérique centrale et du Sud, et parfois chez les bébés d'origine africaine. En revanche, elle est beaucoup plus rare chez les bébés d'origine européenne, où elle ne concerne qu'environ 1 % des nourrissons.Mais alors, d'où vient cette tache ? Il s'agit d'un phénomène pigmentaire d'origine embryonnaire. Pendant la formation de l'embryon, certaines cellules appelées mélanoblastes, destinées à produire la mélanine (le pigment de la peau), migrent depuis la crête neurale vers différentes parties du corps. Il arrive que ces cellules restent bloquées dans le derme profond — la couche sous-jacente de la peau — sans atteindre leur destination habituelle. Résultat : une accumulation de mélanine à cet endroit, qui donne naissance à une tache bleu-grisâtre, aux contours souvent irréguliers.Cette tache est complètement indolore, non dangereuse, et surtout transitoire. Elle disparaît généralement entre l'âge de 2 et 6 ans, parfois plus tard. Elle ne nécessite aucun traitement. Elle n'a aucun lien avec une maladie ni une anomalie génétique. Ce n'est ni une ecchymose, ni une marque de naissance au sens classique du terme. En revanche, il est important que les soignants la signalent dans le dossier médical du bébé pour éviter toute confusion avec des signes de maltraitance, car sa couleur peut rappeler un bleu.En résumé : cette tache bleue au-dessus des fesses n'est qu'une variation physiologique normale, particulièrement fréquente dans certaines populations. Elle témoigne simplement de notre héritage génétique varié et de la richesse de notre diversité biologique. Rien d'inquiétant donc — juste un petit détail pigmentaire qui finit, avec le temps, par s'effacer naturellement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 7 décembre 1941, les Japonais attaquaient par surprise l'énorme base américaine de Pearl Harbor, à Hawaï. La question que se posent les historiens porte précisément sur le degré de cette surprise… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le canon électromagnétique, aussi appelé railgun, est une arme qui utilise l'électromagnétisme pour propulser des projectiles à très haute vitesse, sans utiliser de poudre ou d'explosif chimique. C'est un concentré de physique appliquée, et sa présentation récente par le ministère de la Défense du Japon confirme l'intérêt croissant pour cette technologie futuriste.Comment ça fonctionne ?Un canon électromagnétique repose sur deux principes physiques fondamentaux :La loi de Lorentz : lorsqu'un courant électrique traverse un conducteur dans un champ magnétique, une force est générée, qui peut être utilisée pour mettre un objet en mouvement.L'induction magnétique : en générant un champ magnétique intense, on peut créer un mouvement mécanique dans un circuit conducteur.Concrètement, voici les éléments clés :Le projectile (non explosif) est placé entre deux rails conducteurs parallèles, d'où le nom « railgun ».Un courant électrique de très haute intensité (plusieurs millions d'ampères) est envoyé dans l'un des rails, traverse le projectile (conducteur) et repart par l'autre rail.Cette circulation crée un champ magnétique puissant perpendiculaire au courant, ce qui génère une force de Lorentz qui pousse le projectile à des vitesses pouvant atteindre Mach 6 à Mach 7 (environ 7 400 km/h).Pourquoi c'est révolutionnaire ?Pas de poudre, pas d'explosif : le projectile est inertiel, ce qui réduit les risques de stockage et d'explosion à bord des navires ou des bases.Vitesse extrême : la vitesse de sortie du projectile rend inutile l'usage d'explosifs ; l'énergie cinétique seule suffit à détruire la cible.Précision et portée : avec une trajectoire tendue et une vitesse très élevée, un railgun pourrait frapper une cible à plus de 200 km, voire plus à terme.Moins coûteux par tir que des missiles guidés, une fois la technologie maîtrisée.Les défis techniquesAlimentation électrique : il faut générer des courants immenses très rapidement. Cela nécessite des condensateurs géants ou des générateurs spécialisés.Usure des rails : les forces électromagnétiques et les frottements endommagent rapidement les rails. Leur durabilité est encore un point faible.Refroidissement : les décharges électriques chauffent énormément les matériaux. Il faut gérer les contraintes thermiques.Et le Japon dans tout ça ?Le Japon a présenté en mai 2025 un prototype opérationnel capable de tirer à plus de Mach 6, monté sur une base mobile. Il s'agit d'une première mondiale en matière de mobilité pour ce type d'arme. L'objectif affiché est de contrer les missiles hypersoniques et les menaces aériennes avancées, notamment en mer de Chine.ConclusionLe canon électromagnétique est à la croisée de l'ingénierie militaire et de la science pure. Il promet une révolution dans les systèmes d'armement… mais reste freiné par des obstacles techniques majeurs. Le Japon, en le présentant comme arme défensive avancée, rejoint les États-Unis et la Chine dans une nouvelle course à l'innovation militaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Japon a annoncé en février 2025 libérer 210 000 tonnes de riz de sa réserve nationale. C'est la première fois que cette réserve sert à pallier l'inflation, elle est en général réservée aux évènements majeurs comme les catastrophes naturelles. Pourtant cette fois, la réserve a été ouverte pour lutter contre l'inflation ! Comme l'explique un article de Libération, en janvier 2025 le prix d'un sac de 5 kg de riz au Japon était de 23 euros. Un an plus tôt, c'était 12,50 euros . Soit une hausse de 82 % en un an alors que le riz est la base de l'alimentation japonaise : chaque année un Japonais consomme 51 kg de riz. Pourquoi le Japon ouvre-t-il ses réserves de riz ? Comment expliquer cette pénurie ? Qu'est-ce que la politique de réduction des rizières ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. En partenariat avec Brief.eco Abonnez-vous à la newsletter Brief.eco avec l'essai gratuit À écouter ensuite : Quelles sont les 3 astuces pour contourner l'inflation au supermarché ? Pourquoi les prix ne baissent-ils pas quand l'inflation ralentit ? Comment l'inflation peut-elle s'arrêter en France ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Nous sommes en septembre 1932. Après plusieurs années passées en France, Bao Dai, le jeune empereur du Viêt-nam est de retour. Plus exactement il revient à Hué, capitale de l'Annam, la région du centre du pays, sous protectorat français. Malgré des efforts de modernisation et un désir d'indépendance, le règne de Bao Dai est fortement contraint par la réalité coloniale et souvent discrédité par sa personnalité perçue comme dilettante. On le dit talentueux mais manquant de volonté. Et pourtant, durant la Seconde Guerre mondiale, après l'entrée des Japonais, il proclama l'indépendance en mars 1945. Mais face à la Révolution d'Août qui voit les communistes prendre le pouvoir, il choisit d'abdiquer. Devenu Conseiller suprême du Viet Minh, il est isolé mais les Français le ramènent au pouvoir en 1949. A la fin de la guerre d'Indochine, qui aboutit à la partition du « Vietnam », son rêve d'unité s'évanouit. Il part alors pour un long exil en France, menant une vie privée de jet-setteur qui fera les délices de la presse people de l'époque. Que faut-il retenir de ce personnage au double visage, ballotté par les tumultes de l'histoire ? Partons sur les traces de Bao Dai, dernier empereur du Viêt-nam… Avec nous : Daniel Grandclément, journaliste, réalisateur, écrivain. Bao Dai – Le dernier empereur du Viêt-nam » éditions Perrin. Sujets traités : Bao Dai, empereur, Viêt-nam, Annam, protectorat, colonial, indépendance , révolution, Viet Minh, Indochine, Vietnam Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:19 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Economiste de renom, Kazuo Okochi (1905-1984) fut l'un des principaux artisans de l'élaboration d'une politique sociale ambitieuse au Japon, qui s'est développée de la fin des années 1920 jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Bernard Thomann Professeur d'histoire du Japon à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales
Dans cet épisode des Pachas, on debrief ensemble Séoul et Tokyo, et on vous raconte ce que vous n'avez pas vu dans les vlogs.....
Elle apprend le japonais pour lui parler.Elle essaie de comprendre sa culture.Elle s'adapte à ses codes, son pays, sa manière de vivre.Lui ? Il fait pas vraiment d'effort.Dans cet épisode, je réagis à l'histoire d'une abonnée en couple avec un Japonais… qui ne s'intéresse ni à sa langue, ni à sa culture française.Mais ce n'est pas juste une histoire de couple mixte — c'est un épisode pour toutes celles et ceux qui ont l'impression d'être les seuls à faire des efforts dans leur relation.On parle d'amour, mais surtout d'identité, de respect, de communication.Est-ce que l'amour suffit quand l'autre ne cherche pas à te comprendre vraiment ?Est-ce qu'on peut aimer sans curiosité ?Et c'est quoi, au fond, un couple qui fonctionne ?Tu vas sûrement te reconnaître, même si ta situation est très différente.Bonne écoute ✨✨ Et si tu veux participer aux prochains épisodes et partager ton histoire ou tes réflexions, envoie un DM à @jpeuxtefaireunvocal✨ ✨Mon insta : @imperatricewu ✨Abonne-toi pour ne louper aucun d'épisode ❤️ !!! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:06:13 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Des Etats-Unis à l'Inde, en passant par l'Arabie Saoudite, l'engouement pour le matcha grandit à l'échelle mondiale, au point de faire craindre une pénurie cette poudre de thé vert vif. Ce phénomène interroge nos modes de consommation et le modèle agricole au Japon, principal producteur de matcha.
durée : 01:02:27 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Le conflit sino-japonais, son origine et ses différentes phases guerrières de 1931 à 1941, est analysé par le Général Jacques Guillermaz et l'historien Michel Vié, dans le 5e épisode de la série sur la Deuxième Guerre mondiale, enregistrée en 1982. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Jacques Guillermaz
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur les tensions sino-japonaises et le meurtre d'un jeune Malien dans une mosquée en France. Afrique du Sud : des victimes de l'apartheid attendent toujours justice Face à la pression de victimes de l'apartheid, le président Cyril Ramaphosa a ordonné la création d'une commission chargée de vérifier si les gouvernements qui se sont succédé ces 30 dernières années ont bloqué les poursuites contre des suspects accusés de crimes commis avant 1994. Comment une telle enquête sera-t-elle menée plus trois décennies après la fin de l'apartheid ? Qu'attendent les familles des victimes ?Avec Claire Bargelès, correspondante de RFI à Johannesburg. Japon/Chine : tensions dans les airs sur fond de différend territorial Les tensions se sont ravivées entre le Japon et la Chine autour des cinq ilots dénommés Senkaju par les Japonais et Diaoyu par les Chinois. Les deux pays s'accusent mutuellement d'intrusion dans leur espace aérien, au-dessus de ces îles. Pourquoi cet archipel est-il source de conflit ? Quelles peuvent être les conséquences de la dégradation brutale des relations ?Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. France : que sait-on du meurtrier d'Aboubacar Cissé ? Plus de 10 jours après l'assassinat islamophobe d'Aboubacar Cissé, malien de 22 ans, tué de 57 coups de couteau alors qu'il priait dans une mosquée dans le sud de la France, que sait-on du profil et des motivations du meurtrier présumé ? Pourquoi le Parquet national antiterroriste ne s'est toujours pas saisi de l'affaire comme le réclame la famille de la victime ?Avec Haoues Seniguer, maître de conférences HDR en science politique à Sciences Po Lyon, chercheur au laboratoire Triangle.
Ah, les jaunes d'œufs japonais, si intensément orange qu'on dirait presque qu'ils ont passé un mois à bronzer sous une lampe à UV ! Ce phénomène intrigue souvent les voyageurs occidentaux qui, habitués à des jaunes plus pâles, se demandent s'il s'agit d'une manipulation, d'un effet Photoshop, ou d'un régime alimentaire digne d'un top chef pour poules. Et justement, c'est un peu ça : tout est une question de nourriture.Une histoire de pigmentsLa couleur du jaune d'œuf dépend directement de ce que la poule mange. Ce n'est pas une blague : pas de génétique miracle, pas de laser, pas de manga magique. Simplement, les pigments contenus dans l'alimentation de la poule vont se retrouver dans le jaune. Plus précisément, ce sont les caroténoïdes, des pigments naturels présents dans de nombreux végétaux, qui colorent le jaune.Parmi ces caroténoïdes, on retrouve :la lutéine (présente dans le chou, les épinards, le maïs),la zéaxanthine,et bien sûr, le bêta-carotène, le même qui donne sa couleur aux carottes.Les éleveurs japonais utilisent souvent des mélanges alimentaires enrichis en ces pigments. Résultat : les jaunes deviennent orange vif, voire presque rougeâtres dans certains cas !Une question de culture (et de gastronomie)Mais pourquoi les Japonais tiennent-ils tant à cette couleur intense ? Eh bien, parce que pour eux, cela signifie qualité. Un jaune bien orange évoque un œuf plus riche, plus savoureux, plus nutritif. C'est aussi une question d'esthétique. Dans la cuisine japonaise, la couleur et la présentation comptent presque autant que le goût. Un œuf coulant orange sur un bol de riz fumant (le fameux tamago kake gohan), c'est bien plus appétissant qu'un jaune pâlot, non ?De plus, les œufs sont souvent consommés crus ou à peine cuits au Japon. La couleur devient alors un critère visuel fort : plus c'est orange, plus ça semble « premium ». Certains producteurs vont même jusqu'à indiquer sur l'emballage le type d'alimentation donnée aux poules pour obtenir cette teinte !Que mangent ces poules, du coup ?Voici quelques ingrédients typiques que l'on retrouve dans l'alimentation des poules japonaises pour booster la couleur des jaunes :du maïs rouge,des piments doux (eh oui, sans le piquant !),de la luzerne,de la marigold (souci), une fleur riche en lutéine,et parfois même du poisson, pour la richesse en oméga-3.En résumé, les jaunes d'œufs japonais sont orange non pas par magie, mais par design. C'est le résultat d'un choix culturel, d'une préférence esthétique et d'une alimentation soigneusement étudiée. Bref, ces œufs-là ont le luxe dans la coquille. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En mars 1998, un Japonais du nom d'Akira Ojima, disparait à Paris. Architecte d'intérieur, il avait rendez-vous avec un client et n'est pas réapparu depuis. L'enquête s'oriente vers une vengeance orchestrée par une Japonaise pour régler un différend, qui aurait conduit sa famille à la ruine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En mars 1998, un Japonais du nom d'Akira Ojima, disparait à Paris. Architecte d'intérieur, il avait rendez-vous avec un client et n'est pas réapparu depuis. L'enquête s'oriente vers une vengeance orchestrée par une Japonaise pour régler un différend, qui aurait conduit sa famille à la ruine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En mars 1998, un Japonais du nom d'Akira Ojima, disparait à Paris. Architecte d'intérieur, il avait rendez-vous avec un client et n'est pas réapparu depuis. L'enquête s'oriente vers une vengeance orchestrée par une Japonaise pour régler un différend, qui aurait conduit sa famille à la ruine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entre le début du XVIIe siècle et le milieu du XIXe siècle, le Japon a connu une période d'isolement volontaire connue sous le nom de sakoku – littéralement « pays verrouillé ». Cette politique, instaurée par le shogunat Tokugawa en 1639, a duré plus de deux siècles, jusqu'à l'ouverture forcée du pays en 1853. Pendant cette période, le Japon a strictement limité ses contacts avec l'étranger, tant sur le plan commercial que culturel et religieux.L'origine de cet isolement remonte à la crainte d'une déstabilisation du pouvoir politique et social. Dès le milieu du XVIe siècle, les Européens – Portugais, Espagnols, Hollandais et Anglais – arrivent au Japon, apportant avec eux des technologies nouvelles, comme les armes à feu, mais aussi des idées, notamment le christianisme.Les missionnaires jésuites, en particulier François Xavier, obtiennent des succès impressionnants : on estime à plus de 300 000 le nombre de Japonais convertis au christianisme vers 1600. Cette expansion rapide alarme les autorités. Le christianisme est perçu comme une menace directe à l'unité du pays, car il crée une allégeance spirituelle étrangère – au pape – qui échappe au contrôle du shogun.En 1614, le christianisme est interdit. Les missionnaires sont persécutés, les convertis traqués. Le point culminant de cette répression est la révolte de Shimabara (1637-1638), menée en partie par des paysans chrétiens. Elle est violemment réprimée et confirme, aux yeux du shogunat, le danger des influences étrangères.C'est dans ce contexte que le Japon adopte le sakoku :Interdiction d'entrée sur le territoire pour les étrangers, sauf les marchands hollandais, confinés sur l'îlot artificiel de Dejima, dans le port de Nagasaki. Interdiction de sortie pour les Japonais, même pour des raisons commerciales ou religieuses, sous peine de mort. Contrôle strict du commerce extérieur, limité à la Chine, la Corée et les Pays-Bas. L'objectif du sakoku était double : maintenir la paix intérieure dans un pays que les Tokugawa venaient à peine de pacifier après une longue période de guerres civiles, et éviter toute forme de colonisation ou d'ingérence étrangère, comme on en voyait déjà en Chine ou aux Philippines.Ce n'est qu'en 1853, avec l'arrivée des navires noirs du commodore Matthew Perry, que l'isolement prend fin. Menacé par la supériorité technologique des États-Unis, le Japon signe le traité de Kanagawa en 1854, ouvrant ses ports au commerce international. Ce moment marquera le début de la modernisation rapide du Japon sous l'ère Meiji.Ainsi, loin d'un repli par ignorance, le sakoku fut une stratégie politique consciente, destinée à préserver l'indépendance et l'identité du Japon face à un monde perçu comme instable, missionnaire… et dangereux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.