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Le port de Dodin, surnommé « le petit port », est un lieu de forte activité aux Comores. Dodin s'est imposé comme un pivot incontournable du transport inter-îles à Mutsamudu aux Comores. Chaque jour, des dizaines de vedettes y accostent et embarquent une centaine de passagers vers Mohéli et la Grande Comore, offrant une alternative économique accessible à tous. Alors que le port international attire les gros navires, Dodin, lui, est spécialisé dans les liaisons quotidiennes, par vedettes, entre Anjouan, Mohéli et la Grande Comores. Cette desserte régulière, couplée à des tarifs abordables, attire une clientèle croissante.Le dynamisme du port de Dodin se traduit également par une manne économique non négligeable pour les propriétaires des embarcations et leurs employés. Moufayad Youssouf, 27 ans, possède une vedette desservant exclusivement Mohéli. Pour lui, le petit port est plus qu'un gagne-pain. « Ici, ça me plait car à mon sens, c'est plus rentable que travailler dans la fonction publique, explique-t-il. Les vedettes qui vont seulement à Mohéli peuvent gagner de 25 à 50 000 francs par jour. Ça dépend du nombre de passagers et de colis ».Une embarcation peut, en moyenne, rapporter mensuellement jusqu'à un 1,5 million de francs comoriens, partagée ensuite entre le propriétaire et le personnel. « D'habitude, je prends l'avion, mais j'ai appris que mon fils aîné a été blessé au couteau à Ngazidja. Je prends donc la vedette pour y aller rapidement », détaille Tisseanti, avec son bébé de quelques mois dans les bras. Elle part en urgence et n'a pas pu réunir les fonds pour prendre l'avion.Un trajet moins cher, mais plus risquéDjalaldine, lui, n'a pas d'urgence. Il se rend également à Ngazidja par Dodin « parce que je n'ai pas les moyens de prendre le bateau ou l'avion, donc pas trop le choix. Je suis contraint de prendre la vedette. »Le tarif pour la traversée de Dodin à la Grande Comores est de 20 000 francs par personne, et de 15 000 pour Mohéli. Au port, un militaire et un garde-côte sont présents. Ils sont censés veiller à la sécurité des biens et des passagers. Pourtant, les usagers estiment que cette présence est loin d'être suffisante. « Si jamais quelqu'un est en panne en pleine mer, à cause d'un souci de carburant, il prend le téléphone, nous dit la zone où il se trouve et nous décrit son problème, affirme Ahmed (nom d'emprunt), conducteur de vedette. Il doit nous appeler ou appeler le garde-côte. Mais si jamais ce dernier ne vient pas, on est obligé de se débrouiller tout seul. »Le petit port de Dodin, incontournable malgré ses dangers, prospère en offrant un service crucial aux habitants, équilibrant rentabilité et nécessité.À lire aussiPorts africains : comment absorber le boom du trafic ?
Aux Comores, le palais Ujumbe à Anjouan est un monument historique du XVIᵉ siècle, siège du pouvoir des sultans jusqu'à la tutelle française au début du XXᵉ. Des traités importants, dont certains abolissant l'esclavage, y ont été signés. En restauration depuis plusieurs années grâce au Collectif du patrimoine des Comores, le projet fait face à des difficultés, notamment l'importation de la chaux corallienne, des poutres et le manque de financement. Les autorités nationales sont critiquées pour leur absence de soutien. La restauration a débuté en 2011. De notre correspondant à Mutsamudu,Situé au cœur de la médina de Mutsamudu, le palais Ujumbe est un témoin silencieux de l'histoire des Comores. Construit par le sultan Abdallah, le palais des sultans de l'île, aujourd'hui en restauration, a eu plusieurs vies depuis maintenant un peu plus de six siècles.Résidence temporaire des sultans puis résidence permanente, lieu de prestige et bureau administratif, le palais Ujumbe a ensuite été une école, un dispensaire ou encore le bureau du cadi, qui est un juge religieux et un guide moral. Farid Rachad, directeur régional de la culture à Anjouan, rappelle l'illustre passé du bâtiment : « Ce palais a une histoire, il y a même eu des signatures de protectorat entre pays et pays ».Une rénovation indispensableMarqué par le temps, le palais Ujumbe de Mutsamudu, à la fois austère et élégant, témoigne de l'architecture comorienne. La bâtisse est un des rares palais à avoir conservé ses plafonds et poutres peints, ainsi que ses niches en stuc. Avec le temps, il a subi d'importants dégâts à la fin des années 2000. Musbahoudine Ben Ahmed, spécialiste en patrimoine et directeur régional du Centre national de documentation et de recherche scientifique (CNDRS) évoque les travaux indispensables : « On s'est donné pour priorité de travailler sur la sécurisation de la dalle à l'intérieur, au premier niveau ».Depuis, une ONG, le Collectif du patrimoine des Comores, est à pied d'œuvre pour sauver ce pan de l'histoire nationale. Mais, malgré l'intérêt et la motivation des jeunes, les financements pour la restauration sont limités, rendant les travaux difficiles. Comme le déplore Oumratti Anli Oicheikh, ingénieure en génie civile : « Vous savez, s'il y avait les financements nécessaires, je pense que ce chantier serait fini depuis fort longtemps. Mais, on fait en fonction de ce qu'on obtient ».En 2011, une équipe d'experts de Zanzibar est venue en secours pour former et reconstruire le mur cassé. Depuis, une équipe locale a pris le relais. « Les étrangers sont partis, mais des fois, ils peuvent venir lorsqu'on se heurte à une difficulté ou on a besoin d'eux, rappelle l'ingénieure. La première difficulté au niveau du point technique, c'est le remplacement des poutres, lorsqu'il s'agit de faire un greffage, ça veut dire lier une poutre ancienne ou une nouvelle poutre ».« Ce palais nous tient à cœur »Le palais Ujumbe est aujourd'hui restauré à hauteur de 40 %. Le budget nécessaire jusqu'à l'achèvement des travaux est lui estimé à 200 000 euros et Musbahou Ben Ahmed ne manque pas de pointer du doigt l'absence de l'État : « Vous savez que l'État, c'est toute une volonté collective. Il est vrai que nous avons un ministère chargé de la Culture et du Patrimoine, mais il est absent en termes de financement. Parce que jusqu'à aujourd'hui, il faut le dire, dans les lignes budgétaires du ministère, il n'y a presque pas de ligne pour prendre en charge les monuments historiques ».Les restaurations sont progressives, financées par des associations et des soutiens internationaux, mais les fonds limités retardent l'achèvement.Le Collectif du patrimoine des Comores espère que ces efforts permettront de transformer le palais en un lieu d'activité lucrative, garantissant ainsi sa préservation pour les générations futures. « Ce palais d'Ujumbe nous tient à cœur, résume Farid Rachad. Pas pour le restaurer et rester là, mais qu'il y ait une activité lucrative qui puisse aider son entretien. C'est intéressant que la génération future le voit et l'entretienne jusque dans longtemps. »À lire aussiAux Comores, les investissements dans le secteur touristique progressent
C'est une vaste opération pilotée par le ministère de l'Intérieur, et qui couvait depuis plusieurs mois. «Wuambushu» a finalement débuté à Mayotte le 24 avril 2023. Son but : déloger des migrants en situation irrégulière afin de les renvoyer vers Anjouan, île comorienne située à 70 kilomètres de Mayotte. 101e département français depuis 2011, l'archipel de Mayotte est confronté depuis plusieurs années à une forte immigration en provenance des Comores voisines, un des États les plus pauvres du monde. Cette immigration clandestine, logée dans des bidonvilles, est accusée par une partie de la population et les élus locaux de participer à la montée de la violence et de la délinquance sur l'île. Pour la déloger, près de 1800 policiers et gendarmes, dont des renforts venus de l'Hexagone, sont mobilisés sur cette île de l'océan Indien. Pour Code source, Nicolas Goinard, journaliste spécialiste police justice au Parisien, revient sur les raisons de cette opération. Ecoutez Code source sur toutes les plateformes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Emma Jacob et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : Europe 1, France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Una delle bandiere più colorate al mondo è sicuramente quella delle Comore, che non tutti conosceranno come nazione. Scopriamo la simbologia dei colori e ancora una volta vediamo la presenza dell'Islam in un vessillo nazionale. Buon ascolto!
durée : 00:58:45 - L'Atelier fiction - "Anjouan, l’une des îles des Comores, à la fois si proche et si lointaine. « Les Comoriens savent que le monde existe, mais peu de gens dans le monde savent ce qu’il faut d’obstination, d’énergie vitale aux Comoriens pour survivre." Jean-Marc Turine
Die Union der Komoren liegt vor der ostafrikanischen Küste und besteht aus drei Hauptinseln Grand Comore, Anjouan und Mohéli. Innerhalb des Komoren-Archipel gibt es aber noch eine weitere Insel die zwar zum Überseegebiet Frankreichs zählt, aber seit jeher eng mit den Komoren verbunden ist: Mayotte. Es ist also Drama vorprogrammiert in der heutigen Afrika für Almans Episode. Im Episodenbild findet ihr links den höchsten Punkt, den über 2300m hohen Vulkan Karthala. Neben den klassischen Themen Geographie, Geschichte, Politik und Wirtschaft geht es zum Ende der Folge um die historische Swahili-Gesellschaft (s. Rechts im Episodenbild). Diese vernetzten afrikanischen Städte am indischen Ozean bildeten zwischen dem 9. und 16. Jahrhundert eine Hochkultur des Handels und die Komoren waren hierbei aufgrund ihrer zentralen Lage von großer Bedeutung. --- Bei Afrika für Almans bekommt jeder afrikanische Staat von A-Z seine eigene Episode. Alle Infos zu unserem Projekt unter https://afrikafueralmans.de Dir gefällt AfA? Dann unterstütze uns! ♥ Steady Crowdfunding https://steadyhq.com/afrikafueralmans ♥ Paypal Spenden https://paypal.me/afrikafueralmans Abonniere AfA und verpasse keine Folge mehr!
Par Ouï-Dire 9/7/2007-Adia d'Anjouan : Comores
Des hommes politiques de renommé national, ont rejoint Mohamed Bacar, un séparatiste dur, comment expliquer ce revirement ? Il est dû par l’expérience de déclassement. C’est à dire que tous les derniers ralliés au
Comment les Grand- comoriens ont voté, comment vont -ils se positionner entre l'homme du bureau et l'homme du terrain, pourquoi, les hommes proches de Sambi ont remporté les élections à Mohéli et en Grande Comores, que veulent les Comoriens ?
Selon les premières estimations, un second tour entre Me Larifou et Abdoulwahabi Mohamed se profile à Ngazidja, c’est plutôt un duel inattendu, non ? C’est vrai que personne n’avait imaginé un tel scénario, mais je trouve qu’il est l’un des meilleurs possibles. Tout le monde voyait Elbak au second tour, apparemment, il est éliminé. Peut-être que les wangazidja se sont rendus compte que pendant les 5 dernières années, Mzé Soulé Elbak n’a pas été efficace. On peut leur donner raison, car l’efficacité, ce sont des résultats, et qu’en réalité,
Aboubacar Mchangama a été récemment arrêté, puis libéré pou avoir publié dans l’Archipel, une photo des militaires arrêtés et déshabillés à Anjouan par les milices de Mohamed Bacar, comment expliquez-vous cela ?