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Federal republic in the Indian Ocean

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comores

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Volta ao mundo em 180 segundos
03/04: EUA anunciam tarifas recíprocas a parceiros comerciais | Manifestantes na Sérvia denunciam uso de armas sônicas em protestos | Moçambique aprova lei de pacificação após meses de manifestações

Volta ao mundo em 180 segundos

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 5:49


Tarifaço de Trump atinge até mesmo pequenos paísescomo Butão, Comores e as Ilhas Heard e McDonald, que são habitadas só por pinguins e focas. E mais:- Governo Sérvio admitiu ter comprado Dispositivos Acústicos de Longo Alcance dos Estados Unidos em 2021, que produzem ruídos muito altos que causam dor em todas as pessoas num raio de 1 Km- Assembleia da República de Moçambique aprovou por unanimidade uma lei para a pacificação do país- Na Etiópia, uma nova crise entre líderes locais dividiu o governo em duas facções rivais- Segundo pesquisa divulgada pela Revista Forbes, mundotem três mil e vinte e oito super-ricos, com fortunas que somam 1,6 trilhão de dólares- Reino Unido manter o título de país com mais pessoas dançando Macarena ao mesmo tempo Sigam a gente nas redes sociais Instagram mundo_180_segundos e Linkedin Mundo em 180 Segundos Acompanhem os episódio ao vivo Youtube, Instagram ou LinkedinFale conosco através do mundo180segundos@gmail.com

Au Poste
Mayotte: «Pas un laboratoire colonial, mais un cheval de Troie» - S09E34 - Lundi 17 mars 2025

Au Poste

Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 87:40


Mayotte est française. Officiellement. Mais la réalité est brutale : pauvreté, infrastructures délabrées, violences policières et insulaires, instrumentalisation de l'immigration venue des Comores voisines. Et puis, il y a le cyclone Chido, qui a dévasté l'île en décembre dernier et révélé l'ampleur du désastre. Eau coupée, électricité inexistante, services publics dépassés… Mayotte n'est pas un département comme les autres. .

Journal des sports Afrique
CDM : le rêve Mondial des Comores

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 3:31


Elles ont osé
Sakina M'sa : « La mode comme levier de transformation sociale »

Elles ont osé

Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 47:32


Sakina M'sa est une créatrice de mode, fondatrice d'un concept store à Paris, Front de mode, qui met à l'honneur des marques engagées au niveau environnemental et social. Son entreprise emploie aujourd'hui une trentaine de personnes. Cette entrepreneuse a aussi développé des collaborations avec Monoprix, la Redoute ou encore APC. Née aux Comores, élevée par sa grand-mère Coco pendant ses premières années d'enfance, elle veut « transformer le poison en élixir », comme elle le confie elle-même. Elle décide d'appliquer ce principe à la mode, l'une des industries les plus polluantes. Sakina M'sa réplique en développant l'upcycling ou les teintures naturelles. Dans cet épisode, le portrait de sa femme inspirante : Marine Baudrillard, journaliste scientifique, épouse du philosophe et sociologue Jean Baudrillard. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Quand le Ramadan fait flamber les prix

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 20:00


Repas opulents, cadeaux, entraide financière… Le Ramadan pèse lourd sur le budget des ménages. Des pays comme la Guinée, le Tchad ou les Comores ont pris des mesures pour faire baisser ou encadrer le prix de certaines denrées alimentaires. Est-ce suffisant ? Comment allez-vous célébrer ce mois de fête malgré la cherté de la vie ? On attend vos témoignages.

L'info en intégrale - Europe 1
Aides publiques au développement : «Il est très difficile de retracer l'emploi de ses fonds», alerte Guillaume Bigot

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 7:45


Le député RN Guillaume Bigot lève le voile sur les zones d'ombre de l'aide publique au développement de la France. Membre de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, il partage les résultats d'une mission d'évaluation budgétaire qu'il a menée, révélant des pratiques surprenantes et questionnant l'efficacité de ces dépenses.D'emblée, Guillaume Bigot pointe du doigt la difficulté de retracer l'utilisation de ces fonds, estimés à une quinzaine de milliards d'euros annuels. Il explique que le contrôle parlementaire est "extrêmement délicat" en raison de l'enchevêtrement des circuits de financement, entre aides bilatérales, multilatérales, dons et prêts. La Cour des comptes elle-même a relevé ces problèmes de traçabilité, amenant les parlementaires à réclamer depuis plusieurs années la mise en place d'une commission d'évaluation, enfin annoncée par le ministre des Affaires étrangères.L'invité poursuit en donnant des exemples concrets de ces dépenses opaques. Ainsi, il révèle que la France finance des équipements dans les Comores, alors que le département français de Mayotte manque cruellement d'infrastructures de base comme des écoles ou des hôpitaux. De même, il pointe du doigt les versements importants à des pays comme l'Algérie ou des régions en conflit comme le Sahel, malgré des relations diplomatiques tendues.Au-delà de ces constats, Guillaume Bigot remet en question la justification souvent avancée de l'aide au développement comme moyen de maîtriser l'immigration. Selon lui, seulement 1% de ces dépenses y sont consacrées, et les études montrent même que le développement économique peut dans certains cas favoriser l'émigration. Il plaide donc pour un moratoire sur ces aides, le temps de mieux en comprendre les enjeux et d'en améliorer le contrôle.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Reportage Afrique
Comores: dans les rues de Moroni, des réparateurs autodidactes sauvent les téléphones

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 2:00


À Moroni, où les ressources restent limitées, les réparateurs de téléphones ambulants ont su s'imposer. Sans boutique, sans local fixe, ils travaillent en plein air. Armés de patience et d'ingéniosité, ils sont les sauveurs des smartphones en panne. Qui sont-ils ? Comment se forment-ils ? Et comment fonctionnent-ils en réseau pour faire face aux pannes les plus complexes ? Plongée dans cet univers où chaque jour est un nouveau défi.  De notre correspondant à Moroni,Dans les rues animées de Moroni, ils sont là, installés sous un parasol ou à l'ombre d'un mur, outils en main. Ces techniciens, souvent autodidactes, réparent téléphones et tablettes à ciel ouvert, souvent avec des moyens limités, mais avec une ingéniosité remarquable. « J'ai appris ce métier en 2009 dans une école technique iranienne, témoigne Illiassa Mohamed Hadji. Après ma formation, je me demandais comment j'allais pouvoir faire pour vivre de ce métier parce que je n'avais pas les moyens de créer une société ou de louer un local. J'ai décidé de m'installer dans la rue, ici, à la capitale. »À écouter dans 8 milliards de voisins Déchets : comment passer du « tout jetable » au « tout réparé » ?Une coopération entre ces techniciens des ruesPas de concurrence entre ces réparateurs ambulants, mais plutôt une coopération. En cas de panne difficile, on fait appel aux collègues. « Quand un téléphone s'éteint tout seul, c'est souvent compliqué. Moi, je regarde des vidéos de techniciens indiens ou pakistanais sur YouTube, explique Bousri Ali Moussa, qui s'inspire d'experts en ligne. Mais ici, dans la rue, on manque beaucoup de matériel. Il y a des outils qu'on aimerait avoir, mais comme on n'a pas de local, on fait avec ce qu'on a. »Des prix abordablesLes clients, eux, apprécient la transparence et la rapidité de ces réparateurs. Contrairement aux boutiques, ici, tout se fait sous leurs yeux. Et les prix sont abordables. « Au départ, je n'avais pas prévu de faire ce métier, mais la crise économique m'a poussé à m'y intéresser, confie Ahmed Moindjié, qui a appris le métier sur le tas. J'ai approché une personne qui s'appelle Nico et c'est lui qui m'a appris ce métier. Une journée normale de travail, parfois, je peux gagner 25 000, 50 000 ou 10 000 francs, tout dépend du travail journalier. »Un métier précaire, mais essentiel, où le bouche-à-oreille est la meilleure publicité. À Moroni, ces réparateurs de fortune s'adaptent aux évolutions technologiques. Tant que les téléphones continueront de tomber en panne, eux auront du travail.À lire aussi Pour le Mondial 2026, les Comores « ne s'interdisent pas de rêver »

Insulaires Podcast
#8 - Salmata : Étudier, s'intégrer, réussir !

Insulaires Podcast

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 57:08


Dans cet épisode, Salmata Ahamada, originaire de l'île de Ngazidja aux Comores, nous raconte son incroyable parcours scolaire et professionnel. De son rêve de devenir pédiatre à son rôle actuel de chargée d'études habitat à l'ADIL en France, elle partage ses défis, ses réussites et ses ambitions. Passionnée par les sciences et la pâtisserie, Salmata inspire par sa persévérance, son ouverture d'esprit et son engagement à dépasser les barrières.

Reportage Afrique
Dans le Grand Sud malgache, l'électricité au secours des femmes enceintes [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 2:09


L'arrivée de l'électricité dans le Sud-Ouest malgache pourrait sauver la vie de femmes enceintes. Dans la ville d'Ankililoaka, une clinique tenue par des religieuses y contribue depuis quelques mois. L'établissement, qui a toujours fonctionné sans courant depuis sa création il y a 25 ans, a été raccordé à la plus grande centrale solaire de l'île mise en service en septembre dernier dans la commune. La maternité peut désormais fournir des soins plus sûrs et dignes aux femmes enceintes. Un tournant dans cette région à risque pour accoucher. Dans un patio, à l'abri du soleil, les pleurs de nourrissons résonnent. Tous sont reçus en consultation de suivi ce matin. L'un d'entre eux ne fait pas un bruit. Ses jours sont en danger depuis un accouchement compliqué en dehors de la clinique des sœurs d'Ankililoaka il y a trois semaines.Dans la région, les rares centres de soins modernes comme celui-ci peinent encore à concurrencer les tradipraticiens, plus accessibles. Le docteur Antonio, médecin généraliste référent de cette clinique à Madagascar, le déplore :« Oh, il y a des risques, beaucoup de risques. Mais les gens d'ici se disent que c'est le destin des femmes de mourir si elles doivent décéder pendant l'accouchement. Pour eux, Dieu décide si les femmes décèdent. C'est très difficile de sensibiliser les gens à aller dans le milieu hospitalier. »À lire aussiÀ Madagascar, le rôle majeur du secteur privé dans l'accès à l'énergie en zone rurale« Maintenant, avec la lumière, il y n'y a plus de risques »De la lumière stable, de quoi stériliser le matériel et stocker au frais les médicaments... Ce médecin a vu les salles d'accouchement se transformer pour accueillir plus dignement les femmes : « C'est une bonne chose que l'électricité soit là. Je trouve ça même très logique, vu que nous sommes au XXIe siècle. Lors des actes médicaux, ça permet de sauver beaucoup de vies. »Les exemples d'accouchements compliqués ne manquent pas dans la région. Les murs de la clinique ont, eux aussi, abrité des moments difficiles avant l'arrivée du courant. Son chapelet toujours en main, sœur Raveloarimanana Hanitriniaina, la responsable du centre, se souvient d'interventions nocturnes éclairées à la bougie :« Avant, rien que pour le simple nettoyage de la femme qui accouche, on risquait de lui faire mal. On voyait vraiment mal dans la pénombre. Maintenant, avec la lumière, il y n'y a plus de risques. On arrive aussi à éviter les plus grosses complications, comme la déchirure du col qui pourrait engendrer une hémorragie, voir le décès de la femme enceinte. »À lire aussiLa cuisson propre, un pari possible avec l'arrivée de l'électricité dans le Grand Sud malgache [2/3]L'arrivée de l'électricité marque un tournant dans ces zones ruralesLéonie, son bébé de trois mois au bras, attend toujours son tour sur les bancs de la clinique. Elle a fait le choix d'accoucher au centre de son deuxième enfant, rassurée par un cadre médical, et ce peu importe les frais, compris entre 20 000 et 40 000 ariary (soit entre 4 et 8 euros) selon les complications : « Dans cette clinique, on a vraiment pris soin de moi, avec des gestes qui m'ont fait du bien. Dès que j'ai su que le courant était arrivé, je me suis décidée à venir ici. »L'arrivée de l'électricité marque un tournant dans ces zones rurales, où plus qu'en ville, les femmes meurent encore en donnant la vie. Selon les dernières données officielles, 426 femmes décèdent pour 100 000 naissances à Madagascar. Un taux huit fois plus élevé par rapport à l'archipel voisin des Comores.À lire aussiDans le Grand Sud malgache, l'arrivée de l'électricité transforme la vie nocturne d'un village [1/3]

L'entretien de Sonia Mabrouk
EXTRAIT - «Aujourd'hui on a un vrai trafic à la nationalité française» aux Comores selon Linda Kebbab

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 2:06


Linda Kebbab, policière, secrétaire nationale du syndicat Unité SGP Police-Force Ouvrière et auteure du livre  "Gardienne de la paix et de la révolte", répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de son constat sur le trafic de papiers d'identité français dans l'archipel des Comores.

L'entretien de Sonia Mabrouk
Meurtre de Louise : Linda Kebbab y voit «une faillite collective»

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 16:33


Linda Kebbab, policière, secrétaire nationale du syndicat Unité SGP Police-Force Ouvrière et auteure du livre  "Gardienne de la paix et de la révolte", répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de l'insécurité en France, de la justice des mineurs et du "trafic à la nationalité française" aux Comores.

Reportage France
Des élus mahorais à Paris veulent se faire entendre sur la reconstruction de Mayotte

Reportage France

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 2:28


Le projet de loi pour reconstruire Mayotte a été adopté à l'unanimité au Sénat mardi 4 février au soir et, ce jeudi 6 février, une proposition de loi est en débat sur le droit du sol à Mayotte. Une délégation d'élus, des présidents d'intercommunalités de Mayotte, s'est déplacée à Paris cette semaine : leur principal mot d'ordre, être associés à la reconstruction de leur île.  « Mayotte aujourd'hui est à terre. Mayotte aujourd'hui pleure. Nous avons perdu des vies. Nous avons tout perdu à Mayotte », dénonce Abassi Archadi, le président de la communauté de communes de Petite-Terre. L'élu revit chaque jour le passage de Chido, comme Assani Saindou Bamcolo, maire de Koungou. « J'ai vu un quartier — j'étais dans ma mairie — de bidonvilles, de tôles, et en l'espace de cinq minutes, il a été rasé. Et là-dessus, il faut apporter des solutions. Mais la solution, elle est où ? Les services de l'État ont de gros soucis à cause de problèmes de communication. Il y a eu aussi des vols, des pillages sur place, les cases qui sont démolies... Il fallait reconstruire tout de suite, en urgence. »À écouter dans Grand reportage Dans Mayotte dévastée, la fracture face aux sans-papiersDes solutions inadaptées à la réalité du terrainIls sont une dizaine de présidents des intercommunalités mahoraises à être venus parler à leurs homologues parlementaires, autrement dit, à ceux qui décident depuis Paris, sans toujours connaître les réalités du terrain. Le maire de Bandrélé, Ali Moussa Moussa Ben, donne un exemple : le gouvernement a lancé un appel à projet pour reconstruire Mayotte en faisant venir de métropole des modulaires, c'est-à-dire des habitations préfabriquées en kit. « C'est une solution qui n'est pas adaptée à la réalité parce que ces modulaires, quand ils arrivent chez nous, où est-ce qu'on va les construire, par rapport au problème de foncier qui se pose ?Ces modulaires, ce sont des solutions provisoires », déplore-t-il.  Par contre, l'élu entrevoit une autre utilisation pour ces modulaires qui, elle, pourrait être utile : « Ces modulaires, moi, je les vois bien au niveau des équipements publics, parce qu'on a perdu beaucoup d'écoles qui ne sont plus en état de fonctionner. C'est une vraie solution. En revanche, s'agissant des logements des particuliers, ce n'est pas une bonne solution. Au lieu de faire venir des modulaires, il vaudrait mieux se poser la question de comment aider ces personnes-là pour reconstruire leur toit. Déjà, régler les problèmes d'urgence, en tout cas en matière de logement. »À lire aussi Mayotte : un mois après le cyclone Chido, des conditions de vie toujours très précaires« Parler de "submersion", ce n'est pas ça qui nous aide actuellement. »Et puis il y a l'épineuse question migratoire, omniprésente, qui s'invite au moment de la reconstruction avec une proposition de loi pour réformer le droit du sol sur l'archipel. « Ça fait quelques jours qu'on a retrouvé un semblant de vie chez nous. C'est un peu dommage qu'on insiste sur des sujets qui ne nous aident pas pour l'instant, opine Mikidache Houmadi, maire de Dzaoudzi-Labattoir. Ça, ce sont des sujets qui peuvent être traités dans la loi Mayotte. Mais dans cette loi d'urgence, nous avons besoin d'autre chose que de parler de "submersion" en matière d'immigration clandestine ou de droit du sol. Ce n'est pas ça qui nous aide actuellement. »Lundi 10 février, le projet de loi pour la reconstruction de Mayotte passera en commission mixte paritaire.À écouter dans Mémoires d'un continent Mayotte et les Comores, fragments d'une histoire partagée

Invité Afrique
Présidence de l'Union africaine: «Je ne suis pas un candidat de salon», dit Richard Randriamandrato

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 12:47


Qui sera le prochain président de la Commission de l'Union africaine ? Trois candidats briguent la succession du tchadien Moussa Faki Mahamat : l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, l'actuel ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, et l'ancien ministre malgache des Affaires étrangères, Richard Randriamandrato. C'est le 15 février 2025 que les 55 chefs d'État de l'Union africaine trancheront, lors du sommet annuel de l'UA à Addis-Abeba, en Éthiopie. En attendant, RFI donne la parole, bien sûr, aux trois candidats. Il y a une semaine, vous avez entendu le candidat de Djibouti. Voici ce matin celui de Madagascar, l'ancien ministre Richard Randriamandrato répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Si vous êtes élu le 15 février prochain, quels seront vos deux priorités ?Richard Randriamandrato : Tout d'abord, il faut de manière urgente mener à terme ces réformes qui ont été entamées depuis 2016, avec des propositions parfois douloureuses, mais il faut passer par là, pour que l'Union africaine, pas seulement la Commission, mais tous les organes de l'Union africaine, soient moins bureaucratiques, plus efficaces, avec moins de réunionite et surtout un état d'esprit de cohésion entre les organes. Donc ça, c'est le premier volet. Le deuxième volet, c'est comment faire mieux avec moins. Maintenant, le budget de l'Union africaine a été réduit, donc il va falloir faire avec. Et donc je me propose de mettre en place un plan stratégique pour 3 à 4 ans. Et j'espère que les instances dirigeantes de l'Union africaine vont adopter cette démarche.Quand la guerre fait rage en Afrique comme en ce moment dans l'est du Congo-Kinshasa, c'est le Conseil de sécurité de l'ONU qui s'en occupe et pas le Conseil paix et sécurité de l'Union africaine, est-ce que vous ne le regrettez pas ?De prime abord, on peut dire que les crises sur tous les continents devraient revenir évidemment à des instances continentales telles que l'Union africaine ou le Conseil paix et sécurité de l'Union africaine. Tout cela est possible, mais, voyez-vous, le Conseil de sécurité des Nations unies, il faut le reconnaître, c'est l'instance planétaire qui résout les problèmes de cette envergure. Donc, je ne m'en offusque pas pour autant. Je pense que l'Union africaine doit être présente dans les prises de décisions au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU. J'espère que l'Union africaine ne sera pas écartée de la résolution de la crise dans l'immédiat.Dans la guerre au Nord-Kivu, tout le monde désigne le Rwanda comme complice, sauf l'Union africaine et les trois pays qui représentent l'Afrique au Conseil de sécurité de l'ONU, pourquoi cette retenue ?Disons que l'Union africaine est la maison commune qui rassemble tous les Etats membres de cette Union. Je pense que l'Union africaine se doit de rester solidaire aussi bien avec les versions et les arguments avancés par Kigali, autant que les arguments défendus par Kinshasa. Ce n'est pas facile, mais c'est un exercice qui doit être exécuté afin de garder la solidarité entre les pays africains. Et donc il faut vraiment que ce processus de Nairobi et aussi le processus de Luanda aboutissent à des accords qui rassurent les uns et les autres.Face à vous, il y a deux candidats, le kényan Raila Odinga et le djiboutien Mahmoud Ali Youssouf. Qu'est-ce qui vous distingue de ces deux autres candidats ?Je pense que le fait de ne pas être un chef de parti politique est un avantage. Je ne prétends pas avoir passé une vingtaine d'années à faire de la diplomatie caméléon, à écrire des notes verbales et à faire des discours ici et là. Non, je suis un homme de terrain. J'ai beaucoup travaillé dans les ONG au COMESA, qui est une organisation régionale en l'Afrique de l'Est. J'ai travaillé pour les Nations unies au sein du PNUD et à la Banque mondiale. Et puis j'ai été ministre de l'Economie et des Finances de Madagascar. J'ai négocié beaucoup de financements de projets pour mon pays. Donc, je ne suis pas un candidat de salon et je pense que c'est un avantage. Et puis, je ne cherche pas à être le « lion qui va rugir dans la jungle », c'est ce que j'ai entendu d'un de mes concurrents. Je veux rester un candidat réaliste, un candidat pragmatique et je pense que je peux répondre aux attentes de notre organisation.Alors le « lion qui va rugir dans la jungle », c'est l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, qui est favori dans cette bataille parce qu'il a été Premier ministre justement, et parce qu'il est soutenu par un pays influent, le Kenya. Qu'est-ce que vous répondez ?Tout le monde est favori jusqu'au jour du vote. Quelle sera donc l'image que l'Union africaine va projeter à la communauté internationale ? Est-ce que c'est une Union africaine de plus en plus politisée, plus orientée vers les combats politiques ? Est-ce une Afrique qui est plus orientée vers l'économie, l'éducation des jeunes et ainsi de suite ? C'est ce que je veux incarner d'ailleurs. Je veux mettre en place une architecture économique et financière avec la Banque africaine de développement et les institutions. C'est ce que je sais faire. J'ai été ministre de l'Economie et des Finances et je sais comment négocier avec ces instances de la finance internationale. Et c'est ce qui est important.Si vous êtes élu, quelles seront vos priorités dans l'Océan Indien, au regard, par exemple, de la situation de certains territoires comme l'archipel des Chagos, comme Mayotte, comme les îles Éparses au large de Madagascar ?La question de la souveraineté des États dans cette partie de l'Océan Indien et ailleurs ne doit pas être remise en cause. Je pense qu'il faut défendre les avancées réalisées avec les négociations qui sont en cours. Le cas des Chagos est déjà assez explicite. Il faut en tenir compte. Je pense qu'il appartient aux Etats de continuer à défendre ce principe de la souveraineté. Ce n'est pas chose facile puisque ce sont des hommes et des femmes qui sont derrière chaque État concerné.Vous pensez que l'accord de l'année dernière entre la Grande-Bretagne et l'île Maurice sur l'archipel des Chagos est un bon accord ou un mauvais accord ?Je pense qu'il y a encore des points d'achoppement, si j'ai bien compris, qui restent à être résolus dans l'immédiat. Mais c'est un accord qui permet d'avancer. En tout cas, il y a l'esprit de cet accord qui doit être maintenant respecté, à savoir que la restitution de ce territoire doit se faire avec un accord mutuel sur le contenu même de cet accord. Donc moi, je pense que c'est l'esprit qu'il faut garder en tête et il faut attendre que les négociations aboutissent à leur terme.Et concernant les autres territoires, je pense à Mayotte et aux îles Éparses ?Pour ce qui concerne Mayotte, je crois que c'est entre la France et les Comores dans un premier temps. Mais bien entendu, les Comores étant un membre à part entière de l'Union africaine, le principe même du respect de la souveraineté de ces Etats doit être le principe directeur. Et je laisserai le soin, bien entendu, à ceux qui sont directement concernés dans les négociations de faire aboutir les points qui vont rassurer les uns et les autres. Je ne vais pas m'aventurer à dire ce que je ne peux pas, en tant que candidat, avancer pour des questions bilatérales. Je crois qu'il revient à la France et aux Comores de trouver l'accord qui rassure les uns et les autres.Et concernant les îles Éparses, au large de Madagascar ?Le principe est le même. Je pense qu'il y a des résolutions, depuis 1972, qui sont au niveau des Nations unies et nous continuons à échanger nos points de vue pour que nous puissions trouver la meilleure formule pour que, une fois de plus, la souveraineté soit rassurante pour les uns et les autres. Et puis en même temps, il y a la question environnementale et la question liée aussi aux richesses dans ces zones, donc le plateau de ces îles Éparses. Tout cela n'est pas facile, donc il faut rester optimiste et nous espérons que le comité qui a été mis en place et qui, malheureusement pour diverses raisons, a connu un report dans ses travaux, nous espérons que nous puissions reprendre ces travaux très prochainement. Madagascar va accueillir le sommet de la Commission de l'Océan Indien, je ne sais pas si c'est l'occasion d'évoquer ce sujet bilatéral, mais en tout cas, nous continuons à espérer que la diplomatie va gagner en termes d'efficacité et que tout le monde soit rassuré au final.Oui, car derrière la question des îles Éparses, il y a celle de l'espace maritime et de son exploitation, soit par Madagascar, soit par la France. C'est ça ?Tout à fait. C'est une question délicate puisque ça touche donc à une dimension plus économique. Et bien entendu, ce n'est pas une simple question de souveraineté politique et d'identité, mais c'est aussi cet aspect économique qui est tout aussi important.

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 1er février 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 48:30


Dans le supplément de ce samedi, direction Mayotte, département français dévasté après le cyclone Chido en décembre, dont le bilan humain a été impossible à réaliser. Des maisons en ruines, notamment des bidonvilles, abris de fortune de nombreux sans-papiers... En seconde partie, direction l'Argentine sur la trace du plus grand félin d'Amérique, dont le territoire s'amenuise à cause de la déforestation. Dans Mayotte dévastée, la fracture face aux sans-papiersMayotte, dans l'archipel des Comores. Entre Madagascar et côte africaine. Un département français, 320 000 habitants. officiellement. Mais combien d'exclus, de sans-papiers ? Leur présence est encore moins un secret, depuis le cyclone Chido en décembre. Les arbres déracinés laissent apparaître l'étendue des bidonvilles. L'effondrement des infrastructures révèle les dysfonctionnements systémiques de l'île. Et les crispations croissantes sur l'immigration sont ravivées alors que le gouvernement à Paris ne cesse de faire une priorité de la lutte contre les clandestins.Un Grand reportage de Justine Rodier qui s'entretient avec Jacques Allix.Sur la piste des derniers jaguars d'ArgentineLa COP 16 sur la diversité biologique s'est tenue le 21 octobre 2024, à Cali, en Colombie. À cette occasion, RFI vous a emmené sur la trace du jaguar. Le plus grand félin d'Amérique a perdu 50% du territoire qu'il occupait autrefois, à cause notamment de la déforestation et de la chasse.Un Grand reportage de Théo Conscience qui s'entretient avec Jacques Allix.

Grand reportage
Dans Mayotte dévastée, la fracture face aux sans-papiers

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 19:30


Mayotte, dans l'archipel des Comores. Entre Madagascar et cote africaine. Un département français, 320 000 habitants. officiellement. Mais combien d'exclus, de sans-papiers ? Leur présence est encore moins un secret, depuis le cyclone Chido en janvier.  Les arbres déracinés laissent apparaître l'étendue des bidonvilles. L'effondrement des infrastructures révèle les dysfonctionnements systémiques de l'île.  Et les crispations croissantes sur l'immigration sont ravivées alors que le gouvernement à Paris ne cesse de faire une priorité de la lutte contre les clandestins. «Dans Mayotte dévastée : la fracture face aux sans-papiers», un Grand reportage de Justine Rodier.

Radio foot internationale
CAN 2025 : les 24 nations bientôt fixées

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 48:30


Radio Foot deux émissions en direct ce lundi 16h10-21h10 T.U. : - Le tirage au sort de la CAN, les nations qualifiées connaîtront bientôt leurs adversaires, le tournoi final aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. ; - Championnats européens, ils se sont distingués en inscrivant un triplé ! Le tirage au sort de la CAN, les nations qualifiées connaîtront bientôt leurs adversaires, le tournoi final aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. Le Royaume accueillera la compétition pour la 1ère fois depuis 37 ans. Les joueurs de Walid Regragui, 14è au classement FIFA, vont-ils enfin soulever le trophée, 40 ans après leur dernier sacre ? Les Ivoiriens peuvent-ils conserver leur coupe ? L'Égypte peut-elle être sacrée une 8è fois ? Quelles sont les chances du Cameroun, du Sénégal, du Burkina Faso ? Le Nigeria, le Mali et la RDC peuvent-ils aller au bout ? Des trouble-fête : dans le chapeau 3, l'Angola et le Bénin. Dans le chapeau 4, les Comores, ou encore le Soudan.La cérémonie a lieu à Rabat, des légendes du foot continental seront présentes pour l'occasion. Aliou Cissé, Patrick Mboma, Gervinho. Ou encore le quadruple vainqueur de l'épreuve, l'un des plus grands portiers de l'histoire du continent, l'Égyptien Essam El Hadary. Côté artistique : RedOne, Hatim Ammor et Gims. Olivier Pron de RFI sur place pour suivre l'événement !Championnats européens : ils se sont distingués en inscrivant un triplé ! Dont un penalty, pour Kylian Mbappé avec les Merengues, qui l'ont emporté 3-0 sur le terrain de la lanterne rouge, les Bianquivioletas de Valladolid. - Si Justin Kluivert a encore marqué ce week-end avec Bournemouth, son compère Dango Ouattara a vu triple ! Inédit en Premier League pour le jeune ailier burkinabè. La victime : les «Garibaldis» de Nottingham Forest, écrasés 5 à 0 ! Le club du sud de l'Angleterre n'est qu'à un point de Newcastle et de Manchester City !Avec Hugo Moissonnier : Hervé Penot, Frank Simon et Naïm Moniolle. - Technique/réalisation : Alice Mesnard - Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
CAN 2025 : les 24 nations bientôt fixées

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 48:30


Radio Foot deux émissions en direct ce lundi 16h10-21h10 T.U. : - Le tirage au sort de la CAN, les nations qualifiées connaîtront bientôt leurs adversaires, le tournoi final aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. ; - Championnats européens, ils se sont distingués en inscrivant un triplé ! Le tirage au sort de la CAN, les nations qualifiées connaîtront bientôt leurs adversaires, le tournoi final aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. Le Royaume accueillera la compétition pour la 1ère fois depuis 37 ans. Les joueurs de Walid Regragui, 14è au classement FIFA, vont-ils enfin soulever le trophée, 40 ans après leur dernier sacre ? Les Ivoiriens peuvent-ils conserver leur coupe ? L'Égypte peut-elle être sacrée une 8è fois ? Quelles sont les chances du Cameroun, du Sénégal, du Burkina Faso ? Le Nigeria, le Mali et la RDC peuvent-ils aller au bout ? Des trouble-fête : dans le chapeau 3, l'Angola et le Bénin. Dans le chapeau 4, les Comores, ou encore le Soudan.La cérémonie a lieu à Rabat, des légendes du foot continental seront présentes pour l'occasion. Aliou Cissé, Patrick Mboma, Gervinho. Ou encore le quadruple vainqueur de l'épreuve, l'un des plus grands portiers de l'histoire du continent, l'Égyptien Essam El Hadary. Côté artistique : RedOne, Hatim Ammor et Gims. Olivier Pron de RFI sur place pour suivre l'événement !Championnats européens : ils se sont distingués en inscrivant un triplé ! Dont un penalty, pour Kylian Mbappé avec les Merengues, qui l'ont emporté 3-0 sur le terrain de la lanterne rouge, les Bianquivioletas de Valladolid. - Si Justin Kluivert a encore marqué ce week-end avec Bournemouth, son compère Dango Ouattara a vu triple ! Inédit en Premier League pour le jeune ailier burkinabè. La victime : les «Garibaldis» de Nottingham Forest, écrasés 5 à 0 ! Le club du sud de l'Angleterre n'est qu'à un point de Newcastle et de Manchester City !Avec Hugo Moissonnier : Hervé Penot, Frank Simon et Naïm Moniolle. - Technique/réalisation : Alice Mesnard - Pierre Guérin.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne du 17 janvier 2025

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Reportage France
Mayotte: un mois après le cyclone Chido, des conditions de vie toujours très précaires

Reportage France

Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 2:36


Il y a un mois, le cyclone Chido dévastait Mayotte et faisait au moins 39 morts et plus de 5 000 blessés, selon le dernier bilan. D'abord coupé du monde, l'archipel panse maintenant ses plaies. Le gouvernement assure que 70% des foyers ont retrouvé l'électricité, mais dans les faits, les conditions de vie restent très difficiles. Entre débrouille et frustration, Raphaël Delvolvé a recueilli quelques impressions de Mahorais rencontrés sur place. Depuis Chido, deux sons raisonnent plus que les autres à Mayotte : celui de la taule et celui des tronçonneuses. Les opérations de déblayage continuent dans l'archipel, où aucun endroit ne semble épargné. « Cette fois-ci, ça a vraiment frappé l'île en plein fouet. Vous voyez les dégâts », relève Aramadi Salim, un chauffeur. Il conduit des camions le matin et l'après-midi un taxi à Mamoudzou, la préfecture.Dans ces décors de végétation détruite et de routes jonchées de débris et de déchet, Aramadi Salim voit une très légère amélioration : « Ça commence à changer. On a fait une semaine dans le noir et sans eau. On se débrouillait par-ci et par là pour trouver de l'eau. Depuis que l'électricité est revenue, ça va. » Il a repris son travail avec beaucoup de contraintes : « Rien que pour avoir le carburant, il faut faire la queue comme pas possible. »Ce semblant de retour à la normale n'existe qu'à Mamoudzou. Au nord de l'archipel, touché par l'œil du cyclone, les choses sont bien plus compliquées. « Le bateau, c'est mon outil de travail. Si je n'ai pas de bateau, je ne peux pas travailler », confie un pêcheur, devant une baie ou la plupart des bateaux sont retournés. Cet homme venu de la ville d'Hamjago se sent abandonné : « On est un petit peu exclu de la zone Mamoudzou, même au niveau des informations. » À lire aussiCyclone Chido à Mayotte: «Le bilan officiel se stabilise peu à peu»L'immigration clandestine pèse dans la reconstructionL'information est sans doute ce qu'il y a de plus précieux après l'eau et la nourriture à Mayotte. Les contacts avec les autorités et les assurances demeurent par endroit impossible. Et les doutes se renforcent. « Pourquoi ils cachent la vérité ? La moitié de la population d'Hamjago n'a pas l'électricité », s'agace Faoulati, mère de famille. Dans sa tenue traditionnelle, elle laisse exploser sa colère : « C'est inhumain. Les aides qui sont arrivées, on ne les voit pas ici, au nord. Tout est concentré sur les bidonvilles qui regroupent des personnes rentrées illégalement sur le territoire. Et nous, on compte pour rien. »Les bidonvilles, appelés ici bangas, sont le symbole d'un autre problème de Mayotte : l'immigration clandestine venue en grande partie des Comores. Le sentiment de surpeuplement des quelques 374 km² du territoire et de saturation des services publics s'est renforcé après le cyclone dans les zones les plus reculées.Mari Atibou, qui habite le sud de Mayotte, lâche : « C'est un grand problème qu'il y a Mayotte en ce moment. Quand on regarde, tous les bangas sont déjà montés. C'est le moment de régler tout ça. » Lors de sa venue il y a deux semaines, le Premier ministre François Bayrou a promis outre de s'attaquer à la question migratoire, mais aussi de reconstruire Mayotte en deux ans.À lire aussiMoins d'un mois après le cyclone Chido, Mayotte affronte la tempête tropicale Dikeledi

Cultures monde
Afrique Australe : un désir de changement 1/4 : Comores : une contestation silencieuse

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 58:29


durée : 00:58:29 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Margaux Leridon - Un an après une élection contestée, qui a reconduit Azali Assoumani à la présidence des Comores pour la troisième fois, les Comoriens votaient à nouveau ce week-end pour élire leurs députés et élus locaux. Un scrutin boycotté par l'opposition qui témoigne d'une vie politique verrouillée. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Mahmoud Ibrahim Docteur en Histoire de l'Université Jussieu Paris 7, enseignant dans le secondaire et fondateur de l'hebdomadaire Masiwa; Kamal Saindou Journaliste indépendant, membre du collectif citoyen de la 3eme voie; Walter Bruyère-Ostells Professeur d'histoire à Sciences Po Aix-en-Provence

Les matins du samedi
Mayotte dans l'océan Indien : un département à réinventer

Les matins du samedi

Play Episode Listen Later Jan 4, 2025 39:09


durée : 00:39:09 - France Culture va plus loin le samedi - par : Marguerite Catton - Mayotte est politiquement française. Mais cette appartenance, qui ne peut gommer une inscription géographique au sein de l'archipel des Comores, ne va pas sans complications et contrariétés. Chaque crise révèle les nombreux défis qui se posent, de Mamoudzou à Paris. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Sophie Blanchy Anthropologue, directrice de recherche émérite au CNRS; Clémentine Lehuger Docteure en science politique de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Maintenant, vous savez
[RETOUR SUR 2024] Mayotte : pourquoi l'archipel français est-il en crise ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Dec 28, 2024 4:43


Le cyclone Chido a dévasté l'archipel en décembre 2024, déjà en crise depuis plusieurs mois. Mais la crise qui agite le 101e département français a des racines bien plus anciennes, qui remontent à la fin de l'empire colonial français. Mayotte faisait partie de l'archipel des Comores, colonisé par la France pendant un siècle. En 1974, un référendum concernant l'indépendance est organisé. Les Comores prennent leur indépendance, mais Mayotte est la seule partie de l'archipel qui veut être rattachée officiellement à la France. Quel est le contexte historique du département ? Quelles sont ses relations avec la métropole ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Antonella Francini Date de première diffusion : 8 mai 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que la méthode SMART, pour combattre le stress ? “Littéralement n'importe qui d'autre” : qui est cet étrange candidat à la présidentielle américaine ? Théorie du complot : qui sont les "citoyens souverains" ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Journal en français facile
Israël: nouvelles attaques des Houthis / Corée du Sud: la destitution du président par intérim votée / Mayotte: les Comores solidaires...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Dec 27, 2024 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 27 décembre 2024, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BH1X.A

Les matins du samedi
Mayotte : raconter le chaos et les inégalités avec le poète Nassuf Djailani

Les matins du samedi

Play Episode Listen Later Dec 21, 2024 19:05


durée : 00:19:05 - France Culture va plus loin le samedi - par : Nicolas Herbeaux, Pauline Chanu - Cette semaine, Nicolas Herbeaux reçoit le poète et journaliste Nassuf Djailani. Originaire de Mayotte, l'ile des Comores est au cœur de son écriture. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Nassuf Djailani Journaliste à France Télévision Nouvelle Aquitaine et poète et romancier. Directeur de la revue et maison d'édition Project'Iles

Arrêt sur images - audio
Catastrophe à Mayotte : "Nous sommes face à une guerre des chiffres"

Arrêt sur images - audio

Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 88:24


C'est la plus grande catastrophe naturelle qui a touché la France depuis l'éruption de la montagne Pelé en 1902 à la Martinique et ses 30 000 victimes. La catastrophe du cyclone Chido de ce samedi 14 décembre 2024 a eu lieu dans un autre territoire d'outre-mer, cette fois dans l'océan indien, à Mayotte, île française par sa colonisation depuis avril 1841, devenue le 101ème département français en 2011. Mayotte, bout de terre français de 374 kilomètres carré, archip ...

Revue de presse Afrique
À la Une: après Mayotte, le Mozambique également touché par le passage du cyclone Chido

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 3:57


Images de désolation sur le site du quotidien mozambicain Noticias après le passage du cyclone Chido. Toits envolés, arbres déracinés, débris dispersés… Dernier bilan, pointe le journal : « au moins 34 morts, au moins 319 blessés et plus de 34 000 familles touchées. Compte tenu de la gravité du phénomène, des brigades de secours et des officiels se rendront ce mercredi dans les zones touchées par la catastrophe en vue d'évaluer les dégâts et d'apporter tout le soutien nécessaire à la population ».D'après le site de la télévision mozambicaine, TVM, « plus de 400 000 habitants du district d'Eráti, dans la province de Nampula, risquent de souffrir de la faim dans les prochains jours, en raison du passage du cyclone Chido, qui a détruit une partie des excédents agricoles. Alors que la zone est toujours dans l'obscurité, le gouvernement appelle à une surveillance accrue, car il est à craindre que la situation encourage l'entrée de terroristes, affirme TVM, compte tenu de la proximité de ce point avec la province de Cabo Delgado ». Cette province du nord du pays est en effet en proie à une insurrection djihadiste, le groupe Ansar Al-Sunna, affilié à l'État islamique.Appel à la solidarité internationaleLe site panafricain Afrik.com précise que les trois provinces les plus touchées sont  « Cabo Delgado, donc, Nampula et Niassa. Les vents violents ont soufflé jusqu'à 260 km/h. (…) Face à l'ampleur de la catastrophe, les autorités mozambicaines ont lancé un appel à la solidarité internationale. Les besoins sont immenses : abris, nourriture, médicaments, eau potable… La communauté internationale est appelée à se mobiliser pour venir en aide aux populations sinistrées. »Afrik.com qui rappelle aussi « qu'avant de frapper le Mozambique, le cyclone Chido a ravagé l'archipel français de Mayotte. Les autorités redoutent un bilan humain très lourd, évoquant même la possibilité de “plusieurs centaines“, voire de “milliers“ de morts. Chido est le cyclone le plus intense qu'ait connu Mayotte depuis 90 ans ».Indifférence…Mais « contrairement à Mayotte, au centre de toutes les attentions des autorités et des médias français, le Mozambique, pratiquement personne n'en parle ». C'est du moins ce que relève Ledjely en Guinée. « Accueillie avec un certain fatalisme, la catastrophe est même reléguée au second plan par la crise post-électorale, qui a éclaté en octobre dernier avec la contestation de l'élection de Daniel Chapo par Venancio Mondlane. Même si ce dernier a annoncé une pause de quelques jours pour rendre hommage aux victimes de l'ouragan. Aucune communication non plus de la part des instances sous-régionales et panafricaines, déplore encore le site guinéen. Ce sont les organisations humanitaires, dont l'Unicef, ​​qui se mobilisent pour attirer l'attention du monde sur ce qui s'y passe et sur les risques sanitaires qui pourraient en découler. Une indifférence qui n'est pas sans rappeler le manque de mobilisation de nos États face aux enjeux liés au changement climatique, s'agace Ledjely. En effet, alors que des catastrophes comme Chido aujourd'hui et Freddy, l'année dernière, nous rappellent l'urgence de la mobilisation, force est de constater que les États africains traînent les pieds face au changement climatique. Très souvent, c'est la société civile africaine qui est sur ce front ».Maillon faible…Le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso revient sur la situation à Mayotte. « Ce bout d'Afrique frappé par l'ouragan Chido, perdu au milieu de la mer, (…) où les inégalités et les retards de développement sont prégnants ! (…) Mayotte est le maillon faible de ces (lointains) territoires français, estime le quotidien ouagalais, et Chido n'a fait que mettre en exergue l'écart abyssal qui existe entre la vie à Mayotte et en France hexagonale ! (…) Excepté le passeport français de ces Mahorais, dont le tiers vient des Comores, qu'est-ce qui les distingue face à Chido à un bout d'Afrique ? Pas grand-chose, répond Aujourd'hui, et ce qui fait enrager les habitants de cette île, c'est qu'ils se rendent compte qu'ils sont bien Français, sur le papier, mais qu'ils n'ont en réalité rien à voir avec un Français de Paris, Nantes ou Bordeaux ! Chido s'ajoute aux malheurs d'un territoire encombrant pour la France métropolitaine, où les problèmes politiques se greffent à d'autres, économiques, liés au pouvoir d'achat, à la sécurité et à l'immigration ».

L'invité de RTL
MAYOTTE - Florent Vallée (La Croix Rouge) est l'invité de RTL Soir

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 8:07


Après le passage dévastateur du cyclone Chido sur l'île de Mayotte et l'archipel des Comores, de nombreuses campagnes de dons ont été lancées en urgence pour fournir des vivres, de l'eau et du matériel aux sinistrés. Florent Vallée, directeur de l'urgence et des opérations à la Croix Rouge, est l'invité pour tout comprendre dans RTL Soir. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 16 décembre 2024.

Revue de presse Afrique
À la Une: les conséquences pour l'Afrique de la chute de Bachar el-Assad

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 3:53


La Syrie était la base arrière de la Russie pour toutes ses projections militaires vers le continent. Le bouleversement que vient de connaître le pays va-t-il changer la donne ? Question posée par Jeune Afrique.« Moscou aurait obtenu de la rébellion arrivée au pouvoir la garantie de la sécurité de ses bases militaires et de ses représentations diplomatiques en Syrie. Mais, sur le terrain, des mouvements de troupes et de matériel ont été signalés autour des emprises russes que sont la base aérienne de Hmeimim, dans la région de Lattaquié, et la base navale de Tartous. Ces deux installations sœurs pourraient être abandonnées par la Russie, si aucun accord n'était trouvé avec Ahmed al-Charaa, le chef du groupe HTC. (…) Ces deux bases, rappelle Jeune Afrique, ont été utilisées, ces dernières années, par l'armée russe et ses supplétifs – Wagner et Afrika Corps – dans le cadre de transports de matériel et de troupes en Afrique, en particulier en Libye et au Sahel. Le ballet aérien était spécialement important entre les aéroports russes, la Syrie et le Mali, le Burkina Faso et la Centrafrique. C'est ce système qui pourrait être menacé par la disparition de l'emprise russe en Syrie, pointe le site panafricain. À lire aussiChute du régime en Syrie: quel avenir pour les bases russes, essentielles aux opérations en Afrique?La Libye, nouvelle plaque-tournante des Russes sur le continent ?Il est encore trop tôt pour mesurer les effets de l'abandon potentiel des bases de Hmeimim et Tartous. Néanmoins, les conséquences pourraient être particulièrement fortes en Libye, où la Russie et Wagner se tiennent aux côtés du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est du pays. Le port de Tobrouk pourrait apparaître comme une solution de repli, tout comme l'aéroport de Benghazi. »Et Jeune Afrique de citer cet expert du groupe Wagner : « Moscou pourrait simplement décaler sa capacité de projection vers l'Afrique, de la Syrie à la Libye, en s'appuyant sur son alliance avec Haftar. » « La Russie, soutien historique du régime syrien, accélère son désengagement. La Libye sera-t-elle son plan B ? », s'interroge en écho Le Point Afrique. Eh bien très certainement, estime le journal. « Le pan Est libyen, sous la férule du clan Haftar père & fils, a pactisé avec le régime de Vladimir Poutine pour asseoir son pouvoir en échange d'une présence accrue des soldats russes. La Libye est la porte d'entrée au Sahel. »Et pour Le Point Afrique, il est clair que « la Russie veut consolider depuis le port de Tobrouk un véritable hub pour alimenter ses ambitions en Afrique, du Mali jusqu'à la Centrafrique. »La démocratie en Afrique ? C'est possible…A la Une également, l'Afrique anglophone, porte-flambeau de la démocratie sur le continent… C'est ce que souligne le site Afrik.com : « après le Liberia, et tout récemment le Botswana, c'est au tour du Ghana de tenir une élection présidentielle remportée haut la main par l'opposition. Victoire reconnue avant la proclamation officielle des résultats par le candidat du parti au pouvoir. Une fois de plus, pointe le site panafricain, l'Afrique anglophone vient de donner l'exemple. (…) Elle a une longueur d'avance sur l'Afrique francophone en matière d'organisation d'élections transparentes exprimant véritablement la volonté populaire. » L'Afrique francophone où « chaque élection présidentielle est chargée d'incertitudes, relève encore Afrik.com. (…) Très souvent, le jeu est gagné d'avance comme tout récemment au Tchad, aux Comores, et comme toujours au Cameroun, au Togo… Et on en passe. »Exception qui confirme la règle, pointe le site : le Sénégal… « L'alternance exemplaire de mars dernier est l'une des illustrations les plus éloquentes de cette exception sénégalaise après la débâcle d'Abdoulaye Wade face à son ancien Premier ministre, Macky Sall, en 2012. »Enfin, Ledjely en Guinée salue la prégnance de la démocratie au Ghana : « alors qu'en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, les populations peinent à sortir de la transition militaire, le retour au pouvoir de John Dramani Mahama nous rappelle au moins que les urnes sont toujours une solution, affirme le site guinéen, et qu'au Ghana, les populations y croient encore. C'est d'autant plus rassurant que dans la confusion ambiante, certains n'ont pas tardé à célébrer le deuil de la démocratie électorale, au motif qu'elle ne serait pas adaptée au contexte africain. Or, conclut Ledjely, le Ghana et les Ghanéens nous disent que ce n'est pas le cas. »

Adulthood Unleashed
Au-Delà des Tribunaux : Découvrons le Monde Juridique avec une Avocate à l'ONU

Adulthood Unleashed

Play Episode Listen Later Nov 24, 2024 18:30


Dans cet épisode d'Adulthood Unleashed, plongez dans l'univers du droit avec Meriam, une avocate qui représente les Comores aux Nations Unies et anime le podcast The Legal Juice. On explore ensemble son parcours, des salles de classe du Royaume-Uni aux hautes sphères du droit à New York. Découvrez ses conseils pour réussir dans le domaine juridique, ses aspirations pour l'avenir, et son message inspirant aux jeunes femmes qui rêvent de changer le monde. Une discussion passionnante qui va bien au-delà des tribunaux !• Email pro pour les collaborations : sunnyon101@gmail.com
• Suivez-nous sur IG : @AdulthoodUnleashed, @Dieyna_sow• Suivez-nous sur tiktok : @Dieynawyd
• Suivez Meriam : @TheLegalJuice, @meriam.mrv

Radio foot internationale
CAN 2025: bilan des éliminatoires

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 20, 2024 48:30


Bienvenue dans Radio Foot avec au sommaire ce mercredi 16h10-21h10 T.U. Objectif 35ᵉ CAN- Les Guépards de retour en phase finale, et de retour à la maison, après un dernier déplacement mouvementé en Libye. Que s'est-il passé ? Gernot Rohr sera en direct pour nous expliquer !- La Tanzanie, le Botswana et le Mozambique ont obtenu les derniers tickets pour le tournoi. Bilan de cette phase éliminatoire. Pas de néophytes, des absences remarquées : Ghana, Gambie, Mauritanie, Guinée. Le Syli va-t-il déposer une réserve ? La CAF est mise en cause alors que la rencontre face à la Tanzanie a été reprogrammée plus tôt, la Guinée dénonce aussi une erreur administrative.- Ils sont invaincus : Maroc, Algérie, Égypte, Sénégal, Mali, Angola, Cameroun, Afrique du Sud, Comores.- L'Afrique australe bien représentée, les clubs se distinguent en compétition, les nations en tirent un bénéfice ! De bon augure pour les Tanzaniens, coorganisateurs de l'édition 2027 ?Éliminatoires Mondial 2026Les Argentins premiers de la classe ! Ils conservent leur 1ʳᵉ place au classement FIFA également. L'Albiceslete remporte son match face au Pérou grâce à un « golazo » de Lautaro Martinez. L'Albiceleste devance l'Uruguay (qui a fait match nul 1-1 au Brésil) et l'Équateur, qui précède la Colombie à la différence de buts.Ligue des Nations, l'Angleterre retrouve l'élite !Les Three Lions remontent dans le groupe A. L'intérim de Lee Carsley prend fin, place à Thomas Tuchel ! L'Allemand veut soulever le trophée de la prochaine Coupe du monde.Autour d'Annie Gasnier aujourd'hui : Yoro Mangara, Frank Simon et Bruno Constant - Technique/réalisation Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
CAN 2025: bilan des éliminatoires

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Nov 20, 2024 48:30


Bienvenue dans Radio Foot avec au sommaire ce mercredi 16h10-21h10 T.U. Objectif 35ᵉ CAN- Les Guépards de retour en phase finale, et de retour à la maison, après un dernier déplacement mouvementé en Libye. Que s'est-il passé ? Gernot Rohr sera en direct pour nous expliquer !- La Tanzanie, le Botswana et le Mozambique ont obtenu les derniers tickets pour le tournoi. Bilan de cette phase éliminatoire. Pas de néophytes, des absences remarquées : Ghana, Gambie, Mauritanie, Guinée. Le Syli va-t-il déposer une réserve ? La CAF est mise en cause alors que la rencontre face à la Tanzanie a été reprogrammée plus tôt, la Guinée dénonce aussi une erreur administrative.- Ils sont invaincus : Maroc, Algérie, Égypte, Sénégal, Mali, Angola, Cameroun, Afrique du Sud, Comores.- L'Afrique australe bien représentée, les clubs se distinguent en compétition, les nations en tirent un bénéfice ! De bon augure pour les Tanzaniens, coorganisateurs de l'édition 2027 ?Éliminatoires Mondial 2026Les Argentins premiers de la classe ! Ils conservent leur 1ʳᵉ place au classement FIFA également. L'Albiceslete remporte son match face au Pérou grâce à un « golazo » de Lautaro Martinez. L'Albiceleste devance l'Uruguay (qui a fait match nul 1-1 au Brésil) et l'Équateur, qui précède la Colombie à la différence de buts.Ligue des Nations, l'Angleterre retrouve l'élite !Les Three Lions remontent dans le groupe A. L'intérim de Lee Carsley prend fin, place à Thomas Tuchel ! L'Allemand veut soulever le trophée de la prochaine Coupe du monde.Autour d'Annie Gasnier aujourd'hui : Yoro Mangara, Frank Simon et Bruno Constant - Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Radio foot internationale
Éliminatoires CAN 2025 : le Mali et les Comores qualifiés

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 48:30


Radio Foot 16h10 T.U rediff 21h10 T.U. Au cœur des débats aujourd'hui : - Ligue des Nations, fin des matches de poule. ; - Éliminatoires CAN 2025 : groupe I : le Mali l'emporte à Maputo face au Mozambique et se qualifie.  - Ligue des Nations, fin des matches de poule. Ligue A groupe 2, les Bleus font le boulot à San Siro. Méconnaissable face à Israël jeudi (14 novembre 2024), la bande à Deschamps a obtenu sa revanche du match aller perdu à domicile contre l'Italie, le 6 septembre 2024. Victoire et 1ère place au classement à la différence de buts. Un succès forgé sur une réussite totale sur coups de pied arrêtés. L'équipe de France est-elle meilleure lorsqu'elle est au pied du mur ? Ils connaitront vendredi leur adversaire pour les ¼ de finale de la compétition en mars prochain. Rabiot et Digne, 50 sélections chacun, buteurs de la soirée lombarde. La Squadra Azzurra a mal démarré, est vite revenue au score et a mieux terminé, mais doit se contenter de la 2è place. - Les satisfactions : Koné, Digne, Guendouzi, ont-ils profité de la « réoxygénation ? » voulue par le sélectionneur ? - 2024, année compliquée pour Deschamps, reste à régler les soucis de créativité. -- La Belgique défaite par Israël en Hongrie. 2è revers d'affilée pour les Diables Rouges qui s'étaient déjà inclinés face à l'Italie. Tedesco a dû faire face à de nombreuses absences, son 11 devra disputer un barrage pour se maintenir dans l'élite. Le coach italo-allemand peut-il se maintenir ?- Éliminatoires CAN 2025 : groupe I : le Mali l'emporte à Maputo face au Mozambique et se qualifie. Groupe F : le match nul du Ghana à Luanda ne suffit pas aux Black Stars qui ne verront pas le Maroc. - Les Comores de retour en phase finale, les Cœlacanthes ont remporté leur duel face à la Gambie à Berkane. - La Guinée jouera une « finale » contre la Tanzanie demain (19 novembre 2024) à Dar es Salaam. Le Syli National s'en est remis à son attaquant vedette Serhou Guirassy.Avec Hugo Moissonnier : Philippe Doucet, Naïm Moniolle et Patrick Juillard. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires CAN 2025 : le Mali et les Comores qualifiés

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Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 48:30


Radio Foot 16h10 T.U rediff 21h10 T.U. Au cœur des débats aujourd'hui : - Ligue des Nations, fin des matches de poule. ; - Éliminatoires CAN 2025 : groupe I : le Mali l'emporte à Maputo face au Mozambique et se qualifie.  - Ligue des Nations, fin des matches de poule. Ligue A groupe 2, les Bleus font le boulot à San Siro. Méconnaissable face à Israël jeudi (14 novembre 2024), la bande à Deschamps a obtenu sa revanche du match aller perdu à domicile contre l'Italie, le 6 septembre 2024. Victoire et 1ère place au classement à la différence de buts. Un succès forgé sur une réussite totale sur coups de pied arrêtés. L'équipe de France est-elle meilleure lorsqu'elle est au pied du mur ? Ils connaitront vendredi leur adversaire pour les ¼ de finale de la compétition en mars prochain. Rabiot et Digne, 50 sélections chacun, buteurs de la soirée lombarde. La Squadra Azzurra a mal démarré, est vite revenue au score et a mieux terminé, mais doit se contenter de la 2è place. - Les satisfactions : Koné, Digne, Guendouzi, ont-ils profité de la « réoxygénation ? » voulue par le sélectionneur ? - 2024, année compliquée pour Deschamps, reste à régler les soucis de créativité. -- La Belgique défaite par Israël en Hongrie. 2è revers d'affilée pour les Diables Rouges qui s'étaient déjà inclinés face à l'Italie. Tedesco a dû faire face à de nombreuses absences, son 11 devra disputer un barrage pour se maintenir dans l'élite. Le coach italo-allemand peut-il se maintenir ?- Éliminatoires CAN 2025 : groupe I : le Mali l'emporte à Maputo face au Mozambique et se qualifie. Groupe F : le match nul du Ghana à Luanda ne suffit pas aux Black Stars qui ne verront pas le Maroc. - Les Comores de retour en phase finale, les Cœlacanthes ont remporté leur duel face à la Gambie à Berkane. - La Guinée jouera une « finale » contre la Tanzanie demain (19 novembre 2024) à Dar es Salaam. Le Syli National s'en est remis à son attaquant vedette Serhou Guirassy.Avec Hugo Moissonnier : Philippe Doucet, Naïm Moniolle et Patrick Juillard. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.

Radio foot internationale
Éliminatoires CAN 2025, avant-dernière journée (5/6)

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 14, 2024 48:30


Au sommaire de Radio Foot ce jeudi 14 novembre 2024 (16h10 TU / 21h10 TU) sur RFI : - Éliminatoires CAN 2025 avant-dernière journée (5/6). ; - Vendredi, le Mali pourrait décrocher sa qualification en cas de victoire au Mozambique ; - Italie : L'AS Roma fait appel à Claudio Ranieri, ; - Argentine : L'influenceur « Spreen ». - Éliminatoires CAN 2025 avant-dernière journée (5/6).La Côte d'Ivoire, tenante du titre, et la Guinée équatoriale se qualifient sans jouer ! Cette dernière reçoit l'Algérie ce jeudi (14 novembre 2024), match à suivre.Vendredi, le Mali pourrait décrocher sa qualification en cas de victoire au Mozambique, tandis que les Comores joueront un match décisif en Gambie pour une place en phase finale. - Italie : L'AS Roma fait appel à Claudio Ranieri, 73 ans, pour sortir le club de sa mauvaise passe en Serie A et le technicien romain de sa retraite !Est-ce dans les vieux pots que l'on fait toujours les meilleurs confitures ? - Argentine : L'influenceur « Spreen » suscite un débat en Argentine après une titularisation éclair au Deportivo Riestra. Jusqu'où iront les clubs pour attirer l'attention ?Pour en débattre, aux côtés d'Olivier Pron : Nabil Djellit, Patrick Juillard et Cherif Ghemmour. — David Fintzel — Technique/Réalisation : Laurent Salerno.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires CAN 2025, avant-dernière journée (5/6)

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Nov 14, 2024 48:30


Au sommaire de Radio Foot ce jeudi 14 novembre 2024 (16h10 TU / 21h10 TU) sur RFI : - Éliminatoires CAN 2025 avant-dernière journée (5/6). ; - Vendredi, le Mali pourrait décrocher sa qualification en cas de victoire au Mozambique ; - Italie : L'AS Roma fait appel à Claudio Ranieri, ; - Argentine : L'influenceur « Spreen ». - Éliminatoires CAN 2025 avant-dernière journée (5/6).La Côte d'Ivoire, tenante du titre, et la Guinée équatoriale se qualifient sans jouer ! Cette dernière reçoit l'Algérie ce jeudi (14 novembre 2024), match à suivre.Vendredi, le Mali pourrait décrocher sa qualification en cas de victoire au Mozambique, tandis que les Comores joueront un match décisif en Gambie pour une place en phase finale. - Italie : L'AS Roma fait appel à Claudio Ranieri, 73 ans, pour sortir le club de sa mauvaise passe en Serie A et le technicien romain de sa retraite !Est-ce dans les vieux pots que l'on fait toujours les meilleurs confitures ? - Argentine : L'influenceur « Spreen » suscite un débat en Argentine après une titularisation éclair au Deportivo Riestra. Jusqu'où iront les clubs pour attirer l'attention ?Pour en débattre, aux côtés d'Olivier Pron : Nabil Djellit, Patrick Juillard et Cherif Ghemmour. — David Fintzel — Technique/Réalisation : Laurent Salerno.

Radio foot internationale
Éliminatoires CAN 2025 : coup d'envoi de la 5è journée

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 13, 2024 48:30


Bienvenue dans Radio Foot, une seule émission aujourd'hui à 16h10 T.U. Au sommaire : - Éliminatoires CAN 2025, 2 dernières journées à suspense, 16 tickets à prendre pour disputer la phase finale au Maroc l'an prochain. ; - Ligue des Nations. 5è journée, les Bleus, 2ès du classement de leur groupe B derrière l'Italie, rencontrent Israël avant de se déplacer à San Siro pour affronter la Nazionale. Éliminatoires CAN 2025, 2 dernières journées à suspense, 16 tickets à prendre pour disputer la phase finale au Maroc l'an prochain. Le Cameroun est déjà qualifié, mais Marc Brys compte bien remporter 6 points supplémentaires en Afrique du Sud face à la Namibie, et mardi à domicile contre le Zimbabwe, même si les Lions sont privés de Baleba et Mbeumo. Zambo Anguissa devrait quant à lui être de retour contre le Warriors mardi. - Groupe B : la RCA compte sur une défaite du Gabon face au Maroc mais doit d'abord l'emporter sur le Lesotho pour continuer de croire à la qualification. - Groupe K : pas de calculs pour le Congo, le salut passe par 2 succès contre le Soudan du Sud demain et l'Ouganda dans 6 jours. - Groupe D : le Nigeria bien placé, qui pour l'accompagner ? 2 rendez-vous décisifs pour le Bénin, qui accueille les Super Eagles avant de se déplacer en Libye. Les Guépards talonnés par les Amavubi. - Groupe A : la Tunisie doit se relancer, Madagascar jouera son va-tout, les Comores peuvent se qualifier s'ils gagnent contre la Gambie à Berkane vendredi. - Burkina Faso-Sénégal, match au sommet du groupe L entre qualifiés.Ligue des Nations. 5è journée, les Bleus, 2ès du classement de leur groupe B derrière l'Italie, rencontrent Israël avant de se déplacer à San Siro pour affronter la Nazionale. Un point suffit aux Bleus pour la qualification en ¼ du tournoi en mars 2025. L' enjeu sportif est éclipsé par le contexte géopolitique, le Stade de France devrait sonner creux en raison du dispositif sécuritaire exceptionnel. Avec Olivier Pron : Benjamin Moukandjo, Frank Simon et Patrick Juillard. - Technique/réalisation : Laurent Salerno -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires CAN 2025 : coup d'envoi de la 5è journée

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Nov 13, 2024 48:30


Bienvenue dans Radio Foot, une seule émission aujourd'hui à 16h10 T.U. Au sommaire : - Éliminatoires CAN 2025, 2 dernières journées à suspense, 16 tickets à prendre pour disputer la phase finale au Maroc l'an prochain. ; - Ligue des Nations. 5è journée, les Bleus, 2ès du classement de leur groupe B derrière l'Italie, rencontrent Israël avant de se déplacer à San Siro pour affronter la Nazionale. Éliminatoires CAN 2025, 2 dernières journées à suspense, 16 tickets à prendre pour disputer la phase finale au Maroc l'an prochain. Le Cameroun est déjà qualifié, mais Marc Brys compte bien remporter 6 points supplémentaires en Afrique du Sud face à la Namibie, et mardi à domicile contre le Zimbabwe, même si les Lions sont privés de Baleba et Mbeumo. Zambo Anguissa devrait quant à lui être de retour contre le Warriors mardi. - Groupe B : la RCA compte sur une défaite du Gabon face au Maroc mais doit d'abord l'emporter sur le Lesotho pour continuer de croire à la qualification. - Groupe K : pas de calculs pour le Congo, le salut passe par 2 succès contre le Soudan du Sud demain et l'Ouganda dans 6 jours. - Groupe D : le Nigeria bien placé, qui pour l'accompagner ? 2 rendez-vous décisifs pour le Bénin, qui accueille les Super Eagles avant de se déplacer en Libye. Les Guépards talonnés par les Amavubi. - Groupe A : la Tunisie doit se relancer, Madagascar jouera son va-tout, les Comores peuvent se qualifier s'ils gagnent contre la Gambie à Berkane vendredi. - Burkina Faso-Sénégal, match au sommet du groupe L entre qualifiés.Ligue des Nations. 5è journée, les Bleus, 2ès du classement de leur groupe B derrière l'Italie, rencontrent Israël avant de se déplacer à San Siro pour affronter la Nazionale. Un point suffit aux Bleus pour la qualification en ¼ du tournoi en mars 2025. L' enjeu sportif est éclipsé par le contexte géopolitique, le Stade de France devrait sonner creux en raison du dispositif sécuritaire exceptionnel. Avec Olivier Pron : Benjamin Moukandjo, Frank Simon et Patrick Juillard. - Technique/réalisation : Laurent Salerno -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Invité Afrique
Mayotte: «L'opinion a été fabriquée sur ce territoire avec des discours xénophobes»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 9, 2024 10:20


Séparée du reste des Comores en 1974, département français depuis 2011, l'archipel de Mayotte est aujourd'hui encore un territoire disputé. Rémi Carayol, journaliste indépendant publie un livre sur cette histoire complexe, et souvent falsifiée. Mayotte, département colonie est paru aux éditions La Fabrique. Rémi Carayol est notre invité ce matin pour en parler au micro de Florence Morice. 

Revue de presse Afrique
À la Une: pour une meilleure gouvernance en Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 24, 2024 4:15


« Les Africains sont de plus en plus exigeants vis-à-vis de leurs gouvernants : ce que révèle le dernier rapport de la fondation Mo Ibrahim », pointe Jeune Afrique. « Peu de progrès sur la gouvernance, une insécurité croissante et l'État de droit qui recule dans de nombreux pays. Le rapport dresse un portrait peu flatteur des avancées sur le continent au cours des dix dernières années. Pour près de la moitié des pays d'Afrique, le niveau de gouvernance globale est même à un niveau inférieur, en 2023, que celui qu'ils affichaient en 2014. (…) Comment expliquer une telle “stagnation“ du continent ? » Réponse de Jeune Afrique : « en premier lieu, par la détérioration des indicateurs liés à la sécurité et à l'État de droit (-1,6 point depuis 2014), qui tire vers le bas les chiffres globaux, alors que, dans de nombreux autres critères étudiés, des progrès notables ont été enregistrés », principalement « au niveau des infrastructures, de la parité femmes-hommes ainsi que dans le domaine de la santé. »Attentes supplémentaires…En fait, pointe le site panafricain, « les Africains se montrent de plus en plus critiques envers leurs gouvernants. C'est la grande surprise de ce rapport : il relève un décalage important entre ce que donnent à voir les données agrégées sur la situation réelle, et la perception qu'en ont les citoyens. “Les progrès réels effectivement réalisés ont suscité des attentes supplémentaires, et ainsi alimenté les déceptions“, analyse Nathalie Delapalme, directrice exécutive de la Fondation Mo Ibrahim. »Point positif, malgré tout, analyse encore Jeune Afrique, « en gagnant en qualité de vie, en voyant la liberté d'expression et de la presse progresser, même difficilement, les sociétés africaines ont ouvert une brèche, celle de l'exigence. Et Nathalie Delapalme de mettre en garde contre les discours populistes ou les promesses inatteignables : “les attentes déçues engendrent frustrations et colères, dit-elle, qui nourrissent instabilité et conflits“. »Bons et mauvais élèves…Alors au tableau d'honneur de ce rapport : « les Seychelles se distinguent en occupant la première place du classement, relève Afrik.com. Le pays a réalisé des avancées notables dans des domaines comme l'éducation, la santé et l'égalité hommes-femmes. Il devance ainsi l'île Maurice, qui était longtemps en tête. D'autres nations comme la Gambie, la Somalie et la Sierra Leone ont également enregistré des progrès significatifs. »A contrario, poursuit Afrik.com, ce rapport de la fondation Mo Ibrahim « souligne des régressions importantes dans des pays tels que les Comores, le Mali, la Tunisie, le Burkina Faso, ou encore la Guinée. Ces États sont confrontés à des défis majeurs, exacerbés par des coups d'État militaires et des conflits internes. Le Soudan, le Soudan du Sud et l'Éthiopie sont cités comme des exemples de pays où les conflits ont aggravé la situation au cours de la dernière décennie. »La Guinée : 42ème sur 54…Exemple donc : la Guinée… « La Guinée parmi les mauvais élèves », soupire le site d'information Guinée Matin. « 42ème sur 54. C'est le rang que nous occupons dans le rapport Mo Ibrahim », avec « une gouvernance marquée par une insécurité galopante, de multiples violations des droits de l'homme (enlèvements, tueries, restrictions des libertés et droits individuels et collectifs…), un recul de la démocratie, la corruption, des détournements de deniers publics, etc. (…) La Guinée, déplore encore Guinée Matin, fait partie des onze pays d'Afrique qui suivent (toujours d'après ce rapport) une “tendance inquiétante de détérioration” sur les dix dernières années. »Le fardeau de la detteEnfin on revient à Afrik.com qui pointe l'inquiétude de la fondation Mo Ibrahim « quant à la “camisole de force financière“ qui étouffe les pays africains. »En effet, précise le site, « le poids de la dette limite la capacité des gouvernements à investir dans les secteurs vitaux comme la santé, l'éducation et les infrastructures. Par ailleurs, la montée des régimes autoritaires, notamment en Afrique de l'Ouest et Centrale, compromet la stabilité politique. Elle rend les réformes plus difficiles à mettre en œuvre. »Toutefois, pointe encore Afrik.com, « malgré le tableau général sombre, Mo Ibrahim reste optimiste quant à l'avenir du continent, en grande partie grâce à la jeunesse africaine. Il estime que les jeunes sont mieux informés, plus entrepreneurs et déterminés à changer les choses. Ce dynamisme pourrait être la clé pour surmonter les obstacles actuels et redynamiser la gouvernance en Afrique. »

Afrique Économie
Au Maroc, Nexans promeut ses solutions électriques pour l'Afrique

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Oct 23, 2024 2:30


La multinationale française Nexans a choisi cette année le Maroc pour organiser la quatrième édition de son « Climate day ». L'entreprise est spécialisée dans la conception et la fabrication de câbles. Son forum est dédié aux solutions qui doivent permettre de relever les défis climatiques. Le thème de cette année : l'électrification durable, une opportunité pour l'Afrique.  De notre correspondant au Maroc, L'entreprise a mis les petits plats dans les grands, privatisant les magnifiques jardins du Chellah, y installant des stands pour faire connaître ses dernières innovations. « Ce que je vous propose, c'est de regarder autour de vous. À chaque fois que vous avez un engin, un transformateur ou une cellule qui apparaît en bleu, essayez de cliquer sur le bouton juste là », propose-t-on aux visiteurs.La réalité virtuelle au service de la formation des techniciens, pour assurer une maintenance de qualité. C'est ce stand qui a tapé dans l'œil de Lenzéni Coulibaly, consultant pour la Compagnie ivoirienne d'électricité. « J'ai été invité par Nexans pour découvrir toutes leurs innovations en matière de prévention des incidents, des dysfonctionnements », détaille-t-il. Pour cela, ils ont des systèmes de monitoring, des solutions qui permettent de rendre le réseau électrique plus durable. Une aubaine pour des sociétés comme la compagnie ivoirienne qui a « des problèmes de durée de vie des équipements ». En cause notamment, la surconsommation. « Un transformateur a une puissance, a une charge qu'il ne doit pas dépasser, mais quand on est en surcharge avec le monitoring, vous pouvez couper avant l'incident et ainsi augmenter la durée de vie », explique Lenzéni Coulibaly.Moins d'incidents et de perte de matériels qui doivent permettre logiquement de réduire l'empreinte carbone du secteur, selon ce consultant. « ​​​​​​​S'il faut refabriquer des câbles, refabriquer des transformateurs, reconsommer des huiles, c'est contre l'environnement, et même, cela pollue et produit des déchets », fait-il remarquer.Un secteur concurrentielDéjà présent au Maroc et en Côte d'Ivoire, ce forum est l'occasion pour l'entreprise française Nexans de tenter de séduire de potentiels nouveaux clients sur le continent, grâce à ses équipements basés sur l'énergie solaire. « ​​​​​​​Je trouve que Nexans développe aussi l'énergie solaire et effectivement, on peut les faire participer dans la compétition des entreprises qui peuvent effectivement apporter des solutions aux Comores », estime Mohamed Djounaid, directeur général de la Société nationale d'électricité des Comores (SONADEC).Sur ce marché, il y a effectivement de la concurrence, selon Mohamed Djounaid. « Il n'y a pas que Nexans, mais quand même, Nexans a sa place en termes de qualité. Et peut-être au niveau du coût, c'est là où il y aura une différence. On verra. Les Chinois aussi sont là et s'adaptent », met-il en avant.Pas de quoi inquiéter le PDG de Nexans, Christopher Guérin, qui insiste sur l'ancrage africain de son entreprise : « Au Maroc depuis 77 ans. Nous avons démarré, il y a plus de 10 ans, une nouvelle usine en Côte d'Ivoire. Nous sommes depuis les années 1960 au Ghana. Également au Sénégal. Donc, nous sommes présents en Afrique depuis déjà très longtemps. Mais le Maroc est notre plateforme de développement. » Le groupe compte renforcer sa présence dans le Royaume avec une troisième usine. Sa mise en service est prévue pour 2028.

Invité Afrique
Îles Chagos: «C'est une avancée, mais il est exagéré de parler de grande victoire»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 10, 2024 7:08


C'est un petit « tsunami » politique qui s'est produit, la semaine dernière, dans l'océan Indien. Le 3 octobre, la Grande-Bretagne a reconnu la souveraineté de l'île Maurice sur l'archipel des Chagos. Mais les Britanniques garderont pendant 99 ans la base militaire de Diego Garcia qu'ils partagent actuellement avec les Américains. Quelle est la portée de cet accord entre la Grande-Bretagne et Maurice ? Est-ce qu'il peut résonner jusqu'aux Comores et jusqu'à Madagascar ? À deux reprises, Jean-Claude de l'Estrac a été le ministre des Affaires étrangères de l'île Maurice. Il a également présidé le Comité parlementaire bipartisan de 1982 sur le sujet. En ligne de Port-Louis, il répond à Christophe Boisbouvier. RFI : « C'est un jour historique », a déclaré le Premier ministre mauricien Pravind Jugnauth, le 3 octobre dernier. Est-ce que vous êtes d'accord ? Jean-Claude de l'Estrac : Il exagère. Clairement, c'est une avancée. C'est un long combat qui a été mené depuis des décennies contre la Grande-Bretagne pour retrouver notre souveraineté. Le Premier ministre est en train d'en faire une victoire partisane. En réalité, plusieurs gouvernements depuis les années 1970, et les Chagossiens eux-mêmes, se sont mobilisés et ont participé à ce combat. Alors évidemment, retrouver notre souveraineté sur une partie de l'archipel des Chagos est une avancée. Mais il est exagéré de parler de grande victoire puisque, en définitive, sur l'île principale de l'archipel des Chagos qui est l'île de Diego Garcia, où se trouve la base anglo-américaine, nous retrouvons une souveraineté fictive et l'Angleterre va rester, va continuer à occuper l'île. Et même sa position est confortée parce que, en vérité, la Grande-Bretagne va jouir de droits souverains. C'est ce qui est prévu pendant 99 ans. Et encore, c'est une période initiale. Il est probable que ce sera renouvelé. Et contrairement à ce qui se dit là, les Chagossiens ne pourront pas être admis sur l'île de Diego Garcia.En ces temps de très graves crises internationales au Moyen-Orient, est-ce que vous êtes pour ou contre le maintien d'une base américaine à Diego Garcia ? Alors, je pense qu'effectivement les Américains peuvent rester à certaines conditions. Alors, le prétexte qui est aujourd'hui utilisé par les Américains pour maintenir la base, c'est l'arrivée des Chinois dans l'océan Indien. Alors, les Chinois sont effectivement présents aujourd'hui dans l'océan Indien et ils l'expliquent en disant « Écoutez, nous avons un commerce important par les routes de navigation de l'océan Indien et nous avons vocation à protéger nos intérêts ». Je ne crois pas que ce soit une menace véritable. Mais enfin, les Indiens, qui ont longtemps considéré que l'océan Indien était l'océan de l'Inde, considèrent l'arrivée des Chinois dans leur pré carré comme une intrusion. Donc, à partir de ce moment, effectivement, il y a maintenant le risque réel d'un affrontement entre l'Inde et la Chine. L'Inde, qui est maintenant un partenaire des Américains.Dans l'accord de la semaine dernière, les Britanniques s'engagent à vous verser de l'argent. Est-ce que vous ne pourriez pas louer au prix fort l'île de Diego Garcia aux Britanniques et aux Américains ? C'est sans doute ce qui est en train de se passer. Cela dit, je soupçonne un subterfuge américain, parce que là, je vois que dans l'accord et le traité qui est en train d'être négocié, les Américains se cachent derrière les Britanniques pour dire que ce sont les Britanniques qui vont payer ce loyer. C'est probablement un moyen pour essayer de diminuer les prétentions de compensation financière de Maurice. C'est une autre paire de manche si ce sont les Américains qui payent ou les Britanniques qui sont pratiquement en faillite. Donc je ne crois pas que ce sera une grosse manne.Après cet accord, l'Argentine demande à la Grande-Bretagne la restitution des Malouines. Il sera intéressant de voir si l'Espagne va demander la restitution de Gibraltar. Est-ce que ce n'est pas la preuve quand même que votre gouvernement a réussi un joli coup politique ? Oui, absolument. Alors tout ça repose sur une résolution de l'ONU qui a été votée dans les années 1960. C'est la résolution 1514 qui dit qu'une puissance coloniale n'a pas le droit de démembrer un territoire avant son accession à l'indépendance. Ce que nous avons obtenu finalement au bout d'un long combat, c'est le respect de cette résolution.Alors, vous citez cette résolution qui interdit le démembrement d'un territoire au moment de sa décolonisation. Est-ce que vous pensez que cet événement de la semaine dernière peut renforcer la position internationale des Comores face à la France dans le dossier de Mayotte ? Certainement, et peut-être même la position de Madagascar par rapport aux Îles Éparses. C'est le même principe qui devrait s'appliquer. Peut-être que les Comoriens devraient faire ce que Maurice a fait : internationaliser le problème. Pour l'instant, Comoriens et Français continuent à dire « bon, c'est un problème bilatéral », mais la solution est de plus en plus difficile, d'autant plus que la France aujourd'hui, par exemple, mène un combat pour faire admettre l'île excisée de Mayotte au sein de la Commission de l'Océan Indien. Ce à quoi les Comoriens objectent. Donc je pense que les Comoriens vont revenir à la charge.Et prendre exemple sur vous, sur Maurice ?Je pense, oui, devant les tribunaux internationaux, s'ils sont capables de le faire. Mais les Comores sont quand même assez dépendantes de la France.Sur le plan économique ?Sur le plan économique, oui. Ce qui n'était pas le cas de Maurice par rapport à la Grande-Bretagne.À lire aussiLe Royaume-Uni trouve un accord avec Maurice sur la souveraineté des îles Chagos et conserve sa base militaire

Reportage Afrique
Mawlid, ce qui se joue derrière la fête religieuse aux Comores

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Oct 1, 2024 2:15


Aux Comores, c'est le Mawlid, une fête lors de laquelle est célébrée la naissance du prophète Mohamed, le dernier prophète de l'islam. Cet événement rassemble fidèles et personnalités publiques dans une ambiance festive. Une fête qui, au-delà de son caractère spirituel, est un moment culturel de partage social majeur.  De notre envoyé spécial à Mvouni, sur les hauteurs de Moroni,Lecture de versets du Coran, textes à la gloire du prophète, prêches : les villages vibrent au rythme des fêtes du Mawlid pendant tout un mois. Tour à tour, les localités accueillent et offrent des repas copieux aux visiteurs venus parfois de loin pour participer à cette célébration. « Le Mawlid Nabawi donne un espace de consolidation de la cohésion sociale, tout le monde y participe, c'est un moment de rassemblement, un moment aussi de convivialité, explique Msa Ali Djamal, sociologue. Les gens se retrouvent à table, les clivages sociaux sont gommés pendant ce moment. »Les personnalités publiques se doivent également d'être présentes et c'est l'occasion pour les hommes politiques de renforcer leurs positions. Mais lors de ces cérémonies, les divergences d'opinions n'ont guère de place. « On ne cherche pas à savoir qui est opposant, qui est au gouvernement, souligne Abderemane Wadjih, docteur en anthropologie, tous ces gens-là se côtoient. De la même manière, dans les Mawlid, on peut retrouver des gens venus de localités qui ne s'entendent pas forcément, mais pour une fois, on enterre la hache de guerre. »« Garder cet islam traditionnel est un acte de résistance culturelle »Plus qu'une simple fête, le Mawlid est aussi une forme de résistance culturelle face aux influences extérieures. Le docteur en anthropologie Abderemane Wadjih souligne l'importance de préserver cet islam local traditionnel, ancré dans les pratiques ancestrales : « On le sait, certains courants religieux qui s'implantent aux Comores ne veulent plus entendre parler de Mawlid. Conserver cette pratique relève d'une résistance. Garder cet islam traditionnel est un acte de résistance culturelle, ce n'est pas seulement religieux. »  Lors du Mawlid, un sachet contenant deux biscuits comoriens et une boisson est offert à chaque participant, un geste symbolique, selon Abdou, participant au Mawlid de Mvouni. « Ce n'est pas qu'on ne peut pas acheter le sachet, sourit-il, mais c'est une fierté, car les enfants seront contents que leur père soit allé à un Mawlid et revienne avec un sachet. »À la fin de chaque Mawlid, un notable de la localité d'accueil remercie les participants et leur souhaite bon retour chez eux. Le lendemain, dans un autre village, le même rituel recommencera.À écouter dans Religions du mondeLe Mawlid, Maouloud, Mevlit ou Gamou : l'anniversaire de la naissance du Prophète

De vive(s) voix
Artistes francophones : de la Côte d'Ivoire aux Comores

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 1, 2024 28:59


Invités : Soeuf Elbadawi, acteur comorien, auteur du spectacle  « Je suis blanc et je vous merde » qu'on pourra voir les 3 et 5 octobre 2024 à Limoges, et Abdoulaye Trésor Konaté, chorégraphe d'origine ivoirienne qui nous parlera de son spectacle de danse «Humming birds». 

De vive(s) voix
Artistes francophones : de la Côte d'Ivoire aux Comores

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 1, 2024 28:59


Invités : Soeuf Elbadawi, acteur comorien, auteur du spectacle  « Je suis blanc et je vous merde » qu'on pourra voir les 3 et 5 octobre 2024 à Limoges, et Abdoulaye Trésor Konaté, chorégraphe d'origine ivoirienne qui nous parlera de son spectacle de danse «Humming birds». 

Si loin si proche
Marseille la Comorienne

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Sep 15, 2024 48:30


À 7 000 km de l'archipel des Comores, loin de l'océan Indien et de la côte sud-est du continent africain,  voyage dans la cité portuaire surnommée « la cinquième île des Comores ».  On connaît d'abord Marseille la Phocéenne fondée il y a 2 600 ans, Marseille la Méditerranéenne, la Corse, l'Italienne, l'Arménienne ou encore l'Algérienne, mais beaucoup moins la Comorienne ! Pourtant, selon une légende tenace, Marseille serait la plus grande ville comorienne au monde, devant même Moroni, la capitale de l'archipel ! Aujourd'hui, on estime que la population comorienne – d'origine ou de nationalité – atteint les 100 000 personnes et représente donc 10% des habitants de Marseille.En arrivant Gare Saint-Charles ou sur le Vieux-Port, dans les rues de la deuxième ville de France, si le métissage ne fait pas l'ombre d'un doute, pour ce qui est de la présence comorienne, il faut aller vers les quartiers nord pour en saisir vraiment l'importance. C'est là que se concentre la communauté comorienne de Marseille, une communauté récente à l'échelle de la longue histoire de la ville, ouverte quoique réputée discrète, mais surtout fière de partager sa culture et son identité à la fois comorienne et marseillaise.Un reportage de Benoit Godin.À lire :Les Comoriens à Marseille : d'une mémoire à l'autre de Karima Direche-Slimani et Fabienne Le Houérou. Éditions Autrement, 2002. Bien peu de choses à lire sur la vaste communauté marseillo-comorienne en dehors de cet ouvrage datant de 2002. Forcément daté, il reste malgré tout le livre le plus complet à ce jour sur ce sujet. La cinquième île : les comoriens de Marseille  de Luc Saïd Mohamed Cheikh. Éditions Pragmatic, 2019. Un livre de photographies qui donne à voir quelques aspects de la vie des Comoriens de la cité phocéenne – prière du vendredi, figures politiques, cuisine...À voir :Le documentaire Planète Marseille, enfants des Comores de Charlotte Penchenier, 2016. Le parcours de trois Marseillais d'origine comorienne (dont Fatima Ahmed, que l'on entend dans notre reportage) qui tentent de concilier leurs différentes parts d'identité.Sur Marseille, n'hésitez pas à vous rendre chez Marie-Rose Said, « présidente » et cuisinière des « Terrasses de Moroni Mamoudzou », une bonne table comorienne.À écouter :La série en deux épisodes de Vladimir Cagnolari pour Si loin si proche en 2018 : Je viens de Marseille et je vais à Ouellah, suivi de Je viens de Ouellah et je vais à Marseille. On y suit Chebli Msaïdié, chanteur et producteur de musique de retour au pays. Et on y découvre une tradition comorienne essentielle : le Anda, ou « grand mariage ».

Radio foot internationale
Éliminatoires CAN 2025 : la RDC en tête de son groupe

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Sep 10, 2024 48:30


Les éliminatoires CAN 2025Encore une victoire pour les Léopards, vainqueurs des Antilopes Walya d'Éthiopie à Dar es Salaam. La RDC sur sa lancée de la Côte d'Ivoire, conservera la tête du groupe H quel que soit le résultat de Guinée/Tanzanie. Groupe B, 6 points également pour le Maroc. 2 succès aussi pour l'Angola, dans une poule F où les Black Stars, accrochées hier par le Niger à Berkane, sont distancés. Après les incidents du stade Baba Yara de Kumasi, la Fédération ghanéenne risque des sanctions de la CAF.Encore des matches délocalisés, des nations privées de supporters faute de stades non conformes. Comores, Madagascar, Burkina Faso, Niger, Guinée et Bénin entre autres, une inégalité de traitement qui persiste !Ligue des Nations, du répit pour les Bleus et DeschampsAprès la gifle reçue au Parc des Princes face à l'Italie (1-3), le sélectionneur a procédé à des remaniements payants. Mbappé et Griezmann sur le banc, Kolo Muani et Dembélé buteurs. Une défense rassurante, des lignes plus compactes. Manu Koné : match plein du milieu de la Roma, un des motifs d'espoir pour l'avenir ? Du côté des adversaires, Kevin De Bruyne a déploré que ses coéquipiers ne se soient pas suffisamment battus.Dans ce groupe 2 de la ligue A, l'Italie mène le bal. 2e victoire en trois jours, un match parfait face à la France vendredi, la Nazionale est-elle en train de remonter la pente ? Avec le talent des Tonali, Frattesi, Ricci et Calafiori, Luciano Spalletti a-t-il trouvé la bonne formule ? Peut-il compter sur un groupe compétitif pour les compétitions à venir ?Avec Annie Gasnier : Éric Rabesandratana, Patrick Juillard et Dominique Sévérac. Technique/réalisation : Matthieu Degueldre – David Fintzel/Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires CAN 2025 : la RDC en tête de son groupe

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Sep 10, 2024 48:30


Les éliminatoires CAN 2025Encore une victoire pour les Léopards, vainqueurs des Antilopes Walya d'Éthiopie à Dar es Salaam. La RDC sur sa lancée de la Côte d'Ivoire, conservera la tête du groupe H quel que soit le résultat de Guinée/Tanzanie. Groupe B, 6 points également pour le Maroc. 2 succès aussi pour l'Angola, dans une poule F où les Black Stars, accrochées hier par le Niger à Berkane, sont distancés. Après les incidents du stade Baba Yara de Kumasi, la Fédération ghanéenne risque des sanctions de la CAF.Encore des matches délocalisés, des nations privées de supporters faute de stades non conformes. Comores, Madagascar, Burkina Faso, Niger, Guinée et Bénin entre autres, une inégalité de traitement qui persiste !Ligue des Nations, du répit pour les Bleus et DeschampsAprès la gifle reçue au Parc des Princes face à l'Italie (1-3), le sélectionneur a procédé à des remaniements payants. Mbappé et Griezmann sur le banc, Kolo Muani et Dembélé buteurs. Une défense rassurante, des lignes plus compactes. Manu Koné : match plein du milieu de la Roma, un des motifs d'espoir pour l'avenir ? Du côté des adversaires, Kevin De Bruyne a déploré que ses coéquipiers ne se soient pas suffisamment battus.Dans ce groupe 2 de la ligue A, l'Italie mène le bal. 2e victoire en trois jours, un match parfait face à la France vendredi, la Nazionale est-elle en train de remonter la pente ? Avec le talent des Tonali, Frattesi, Ricci et Calafiori, Luciano Spalletti a-t-il trouvé la bonne formule ? Peut-il compter sur un groupe compétitif pour les compétitions à venir ?Avec Annie Gasnier : Éric Rabesandratana, Patrick Juillard et Dominique Sévérac. Technique/réalisation : Matthieu Degueldre – David Fintzel/Pierre Guérin.

Couleurs tropicales
«Birima», le tube de Youssou Ndour célèbre cette année son 24ème anniversaire

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jul 15, 2024 48:30


Avec, entre autres, les chansons de Smarty du Burkina Faso, Goulam des Comores, Sidiki Diabaté du Mali, Jocelyne Labylle et Christiane Valejo des Antilles, Befa Centro de la Centrafrique. En fin d'émission, la séquence gold mettra à l'honneur Maxi Priest, Soul II Soul, Ray Charles, Dee Dee Bridgewater et Youssou Ndour avec son tube de l'an 2000 Birima. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Smarty feat Korka Dieng - Ne parle pasTeedje - Vivre ensembleBlacko - Soul jahJocelyne Labyllle et Christiane Valejo - Sa ou fèTaïja - ViensZagazay - Tigui tiguiMara Music - LeçonGoulam X Sidiki Diabaté - Faut pas douterBefa Centro - KissoroPetit pays - Diba la bobéJessy Matador - KumanikoMaxi Priest - Close to youSoul II Soul - Keep on mouinRay Charles/ Dee Dee Bridgewater - Precious ThingYoussou Ndour - BirimaRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

7 milliards de voisins
Savoir nager, une évidence ?... Pas pour tout le monde

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 3, 2024 48:29


Plus de la moitié de la population mondiale ne sait pas nager. Le «savoir-nager», crucial pour la sécurité publique et l'émancipation personnelle, connaît de fortes inégalités sociales et territoriales selon une étude de l'INJEP, Institut National de la Jeunesse et de l'Éducation Populaire en 2021. À Marseille, plus de 30% des élèves de 6è ne savent pas nager. Aux États-Unis, 64% des enfants noirs sont dans la même situation. Pourquoi existe-t-il de telles disparités dans l'apprentissage de la natation ? Comment garantir des cours de natation à tous les enfants ? Avec :• Brahim Timricht, fondateur de l'Association Le Grand Bleu Marseille qui promeut l'apprentissage de la natation pour les enfants âgés de 6 à 12 ans • André Kouamé N'Guessan, président de la Fédération de natation de Côte d'Ivoire, Côte d'Ivoire Aquatics.Écoutez également un reportage sur Nora Lakheal, la première femme, première musulmane et première arabophone à avoir intégré un groupe de filature antiterroriste djihadiste à la Direction centrale des Renseignements généraux. Après 21 ans dans le monde du renseignement français, elle a quitté ses fonctions pour écrire un livre et intervenir en milieu scolaire pour raconter son histoire. Alice Milot, notre reporter, l'a rencontrée lors de sa rencontre avec des élèves d'un collège de Lyon.Et en fin d'émission, Un parent une question : aujourd'hui la question de Misa à Hahaia aux Comores.Programmation musicale :► Pa Lé - David Walters, Ibrahim Maalouf ► Pinocchio - Lafleyne.

Revue de presse Afrique
À la Une: la répression meurtrière des manifestations au Kenya

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 28, 2024 4:00


« Devaient-ils mourir ? » s'interroge en Une, Nation qui publie 8 petites photos de manifestants tués mercredi. « La plupart d'entre eux étaient jeunes, âgés de 17 à 35 ans », précise le journal kenyan.« Sous la cendre couve toujours le feu », titre de son côté, l'Observateur Paalga qui se demande « ce que nous réserve cette journée de vendredi et les jours suivants », et rappelle que « le casus belli de ces journées insurrectionnelles est le projet de loi des finances prévoyant de nouvelles taxes touchant notamment les produits de première nécessité ». « Ce qui ne devait pas arriver est arrivé », poursuit le quotidien burkinabè : « les manifestants ont forcé les dispositifs sécuritaires pour envahir le Parlement et les forces de l'ordre ont tiré dans le tas. Le bilan de 22 morts et les centaines de blessés ont convaincu le gouvernement Ruto de retirer le contesté projet de loi budgétaire ». Mais « cela suffira-t-il à calmer la rue kényane ? », demande l'Observateur Paalga, qui précise « qu'hier jeudi, des jeunes sont descendus de nouveau dans la rue, notamment dans les quartiers réputés être des bastions de l'opposition dans la capitale. Mais ils étaient nettement moins nombreux ». Il faut dire que l'armée a montré ses muscles. Le journal The Standard souligne que « les Forces kényanes de défense ont fait une démonstration de puissance blindée sans précédent, à Nairobi ». Ce qui, note le journal kényan, « marque une rupture significative avec la tradition, puisque la police kényane a jusqu'à présent toujours géré les manifestations sans intervention militaire ».90 eurosDans la presse africaine également ce matin, le coût d'un visa pour venir en Europe. C'est Maliweb qui publie cet article réalisé avec des chiffres fourni notamment par l'Observateur de l'Union européenne, un site d'information à but non lucratif. Maliweb avance ainsi que les Africains ont « perdu en 2023, plus de 37 milliards de francs CFA dans des demandes de visa Schengen rejetées ». Chaque demande coûte en effet 90 euros, qui ne sont pas remboursés en cas de refus. Maliweb a fait le décompte pays par pays : « les ressortissants algériens ont perdu 13,3 millions d'euros. Viennent ensuite les Marocains et les Égyptiens. Le pays au plus grand taux de refus sont les Comores, avec 61% de demandes refusées. La Guinée-Bissau, le Ghana, le Mali, la Guinée et le Soudan figurent également dans le flop-10, ironise Maliweb ». « Tous ont reçu des réponses négatives dans une proportion dépassant les 40 % ». Et le site d'information insiste sur le cas du Mali, pour lequel la France a « suspendu la délivrance de ces visas ».  « De sources diplomatiques, confie Maliweb, la France serait aujourd'hui disposée à reprendre la délivrance des visas. C'est un manque à gagner pour les Français qui encaissent des sommes colossales pour un sésame qui n'est délivré qu'au compte-gouttes ». Hommage à Landry N'guemo« L'ancien international camerounais a rendu l'âme hier, des suites d'un accident de la circulation », annonce Le Journal du Cameroun, qui rappelle quel fut son parcours. « Avant de mettre fin à sa carrière en 2020, Landry N'guemo a défendu les couleurs nationales entre 2006 et 2014 ». « Décès tragique du footballer Landry N'guemo » titre de son côté Afrik.com : « le monde du football camerounais et international est en deuil », ajoute le site d'information qui précise : « À l'âge de 38 ans, N'guemo a perdu la vie dans un accident (...) impliquant un camion sur la route Yaoundé-Bafoussam ». « La nouvelle de la mort de Landry N'guemo a suscité une vague de tristesse et d'émotion dans le monde du football », poursuit Afrik.com. « De nombreux anciens coéquipiers, clubs et fans ont exprimé leurs condoléances sur les réseaux sociaux pour rendre hommage à un joueur qui a marqué les esprits par son talent et sa gentillesse ».