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durée : 00:05:49 - L'invité de 8h15 de "ici Gascogne" Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'ancien ministre de l'Education estime que l'ex-président a raison de dire que « c'est de la haine, c'est de la vengeance, ce n'est pas de la justice ». Luc Ferry rappelle les signes d'un manque d'indépendance de la justice selon lui : l'affaire du « mur des cons » et un tweet du Syndicat de la Magistrature ouvertement hostile à Nicolas Sarkozy. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Société de transport de Montréal (STM) a déposé samedi soir une contre-proposition au Syndicat du transport de Montréal–CSN, estimant que l’offre soumise plus tôt par les employés d’entretien ne tenait pas compte de sa réalité financière et opérationnelle. Entrevue avec Marie-Claude Léonard, directrice générale de la STM. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:29:06 - Les Bonnes Choses - par : Caroline Broué - De la labellisation avec le Syndicat du piment d'Espelette AOP à la table d'un chef, en passant par les champs de Stéphanie Ustaritz, plongez au coeur du terroir basque où le piment se fait culture et saveur. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Stéphanie Ustaritz Productrice de piment d'Espelette AOP; Auxtin Darraïdou Patron de l'hôtel-restaurant Euzkadi à Espelette
durée : 00:29:06 - Les Bonnes Choses - par : Caroline Broué - De la labellisation avec le Syndicat du piment d'Espelette AOP à la table d'un chef, en passant par les champs de Stéphanie Ustaritz, plongez au coeur du terroir basque où le piment se fait culture et saveur. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Stéphanie Ustaritz Productrice de piment d'Espelette AOP; Auxtin Darraïdou Patron de l'hôtel-restaurant Euzkadi à Espelette
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Pour le 12ème épisode de la saison, rencontre avec Lydie Nicol pour découvrir le monde syndical. Lydie est aujourd'hui Secrétaire Nationale à la CFDT, la 1ère organisation syndicale de France. Elle a commencé à travailler en tant que saisonnière pour financer ses études de droit : et c'est là qu'elle découvre le syndicalisme. Elle adhère en 2001 à la CFDT, elle prend un mandat syndical en 2003 en tant que salariée et ce pendant plus de 10 ans. Puis, elle passe de l'autre côté pour monter les échelons à la CFDT jusqu'à obtenir son poste actuel. Elle est aujourd'hui en charge de la politique en direction des jeunes, de la politique d'insertion et de lutte contre la pauvreté, de la politique de lutte contre les discriminations et de lutte contre le racisme, de la politique immigration, de la politique de développement et des pratiques syndicales”. Ensemble, nous avons échangé sur l'engagement syndical, sur l'impact que l'on peut avoir quand on est salarié mais aussi sur l'influence de structures comme la CFDT sur les transformations de la société. Finalement, nous avons surtout parlé de démocratie, de choix et de liberté. Pour me contacter : sur Linkedin ou par mail (jasmine.manet@gmail.com).Pour suivre Lydie et découvrir les ressources mentionnées dans l'épisode : Le tract intersyndical sur la lutte contre le racisme au travail ; Politique jeunesse : le CP sur les bourses signé avec la Fage ; Le dernier CP de dénonciation des décrets AME et le CP intersyndical pour se féliciter du retrait.
Postes Canada est en voie d’enregistrer des pertes de 1,5 milliard de dollars cette année. Pour arrêter ce gouffre financier, le ministre Joël Lightbound a annoncé jeudi que Poste Canada mettrait fin à la livraison à domicile. Le syndicat des travailleurs et travailleuses des Postes déclenche une grève nationale pour répliquer. Entrevue avec Nancy Beauchamp, ancienne directrice nationale de la région de Montréal (2019-2024), aujourd'hui actrice rurale au syndicat des travailleurs et travailleuses des Postes. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Ce mardi après-midi, Chidanand Rughoobar, analyste et président de la Bank of Mauritius Employees Union (BOMEU), actuellement suspendu de ses fonctions, a été convoqué au Central CID dans le cadre de l'enquête sur Narain Jasodanand. Selon lui, son nom a été mentionné dans une publication mise en ligne par le journaliste sur la page Facebook Scoop.mu. Bien qu'il ne soit pas directement concerné par le contenu de cette publication, les enquêteurs ont souhaité obtenir des précisions sur la présence de son nom aux côtés d'autres personnes citées. Chidanand Rughoobar affirme avoir collaboré pleinement avec les enquêteurs. Pour rappel, Narain Jasodanand a été interpellé le 12 septembre par la Cybercrime Unit, à la suite d'une perquisition à son domicile, après une plainte déposée par Tevin Sithanen, fils du gouverneur de la Banque de Maurice, Rama Sithanen. Le dossier devrait être transmis prochainement au Directeur des Poursuites Publiques (DPP) pour décision.
La grève des employés de la Société de transport de Montréal (STM) a débuté depuis ce matin, paralysant en partie le réseau de métro et d’autobus de la métropole. Les services seront offerts à horaires réduits, avec des plages limitées en matinée, en après-midi et en soirée, les lundis, mercredis et vendredis pour deux semaines. Entrevue avec Bruno Jeannotte, président du Syndicat de transport de Montréal-CSN. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans cet épisode intégral du 22 septembre, en entrevue : Bruno Jeannotte, président du Syndicat de transport de Montréal-CSN Diane Francoeur, directrice générale de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) Charles Lafortune, producteur et animateur de télévision Benoit Therrien, président de Truck stop Québec Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Jérôme Marty et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Avec : Frédéric Lauze, secrétaire général du Syndicat des commissaires de la Police nationale. - Tous les matins à 7h40, l'invité qui fait l'actualité. Un acteur incontournable, un expert renseigné... 10 minutes d'interview sans concession avec Apolline de Malherbe et les témoignages des auditeurs de RMC au 3216.
Malgré plusieurs tentatives de médiation, la National Trade Union Confederation (NTUC) affirme n'avoir eu d'autre choix que de porter le différend opposant la Banque de Maurice à Chidanand Rughoobar, président de la Bank of Mauritius Employees Union (BOMEU), devant des instances internationales. Selon Narendranath Gopee, négociateur syndical, la NTUC a sollicité l'International Trade Union Confederation (ITUC-Afrique) ainsi que le Bureau international du Travail (BIT) afin d'empêcher le licenciement de Rughoobar. L'ITUC-Afrique, qui représente plus de 18 millions de travailleurs à travers le continent, a déjà écrit au Premier ministre, le Dr Navin Ramgoolam, pour exprimer sa « profonde inquiétude » et demander son intervention dans ce conflit pour empêcher le licenciement de Chidanand Rughoobar. Parallèlement, le Bureau international du Travail a également été sollicité pour adresser une correspondance officielle au gouvernement mauricien, tandis que la Global Union a annoncé son intention d'écrire à son tour au Premier ministre, le Dr Navin Ramgoolam afin de réclamer des mesures immédiates afin de revoir les positions de la Banque de Maurice et du président du syndicat.
Note aux auditrices et auditeurs : cet épisode a été diffusé le 1er juillet.Les librairies ont-elles un rôle à jouer dans la santé mentale des Français ?Les troubles psychiques touchent environ une personne sur trois en France, de quoi inquiéter les pouvoirs publics et ériger la santé mentale en grande cause nationale pour 2025. Parler de ses problèmes psy est devenu moins tabou, mais vers qui se tourner quand on ne va pas bien ?Les livres sur le sujet peuvent être une porte d'entrée avant d'oser pousser celle d'un professionnel. Mais dans l'offre pléthorique d'ouvrages sur la santé, certains scientifiques regrettent le mélange des genres qui s'opèrent parfois en librairies. Selon eux, des ouvrages sérieux et d'autres parfois en tête de gondole qui prônent des méthodes magiques face à des problèmes complexesSur le fil a invité plusieurs spécialistes de la santé mentale et des libraires afin d'y voir plus clair.Avec Hugo Baup, psychiatre, auteur du livre “Comment ca va, toi ? Le guide pratique de la santé mentale” (Larousse), Gladys Mondière, psychologue à Lille, présidente de la Fédération Française des Psychologues et de Psychologie (FFPP), Mickaël Worms-Ehrminger, chercheur en santé publique, auteur de la lettre ouverte "Comment les libraires peuvent contribuer à la grande cause nationale Santé mentale", Ingrid Ledru, gérante de la librairie Le livre en fête à Figeac et membre du conseil d'administration du Syndicat de la librairie française (SLF), Alexandra Charroin Spangenberg, présidente du SLFRéalisation : Charlotte HouangSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocalepar Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:06:25 - L'invité d'ici Matin - Des médecins généralistes sont censés arriver en renfort dans 4 communautés de communes identifiées comme sous-dotées en Ardèche. Un dispositif annoncé par le gouvernement au printemps. Alain Carillion, président du syndicat de médecins MG France en Ardèche, est notre invité. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les Lève-tôt explorent les sujets qui font jaser et éveillent la curiosité, de la « règle de la radio » d’un papa aux coques de téléphone Crocs, en passant par les nouveautés Apple avec des AirPods qui traduisent en temps réel. Tatiana et Isabelle se penchent aussi sur les futurs noms de la ligne bleue, révélant les personnalités historiques derrière chaque station et stimulant le débat sur nos choix collectifs. La Dre Michelle Houde, la MD colorée, démystifie le VPH et explique pourquoi la vaccination dès le primaire est essentielle. Enfin, Tati partage son étonnement face à la révolte des petits Gonzalez, un « syndicat » d’enfants qui fait réfléchir sur l’équilibre famille-temps de couple.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Note aux auditrices et auditeurs : ce podcast a été diffusé pour la première fois le 25 juin 2025Depuis le mois de décembre 2024, la Belgique permet aux travailleurs et travailleuses du sexe d'être salariés. C'est le premier pays au monde à donner accès à un tel droit aux personnes en situation de prostitution. Saluée par de nombreuses associations, cette nouvelle loi offre une protection et une sécurité inédite aux travailleurs et travailleuses du sexe en les considérant comme des salariés comme les autres. Mais la mise en application de cette législation reste compliquée.Sur le fil vous emmène en Belgique, à la rencontre de ces nouveaux salariés avec, sur le terrain, Dimitri Korczak, journaliste reporter d'images à l'AFP.Invités : Thierry Schaffauser, trésorier du Syndicat du Travail Sexuel, en France"Mel", connue sous le pseudo de Meliciousss, travailleuse du sexe et militanteMarianne Chargois, travailleuse du sexe et militante pour l'Union des Travailleur·euses du Sexe, en BelgiqueCharles-Eric Clesse, magistrat belge expert en droit du travail et en matière de traite des êtres humainsCrédits TikTok : @weesliefvoorelkaarmetmel “Mel meliciousss”Réalisation : Camille BuonannoPrésentation : Emmanuelle BaillonDoublages : Meïssa Guèye Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour lancer cette 6ème saison de 20 Divin, je vous emmène à la découverte d'une appellation méconnue du Bordelais : les Cotes de Bourg. Pour nous en parler, j'ai le plaisir de recevoir
Êtes-vous certain de maîtriser la langue française ? Règles de grammaire étonnantes, abus de langage, vocabulaire mal employé, origine insoupçonnée d'expressions... vous allez être surpris ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Remaniement ministériel de François Legault : la CAQ doit s’attendre à d’autres grands départs | Nouvelles réglementations sur les piscines: un casse-tête pour plusieurs | Les agents de bord d’Air Canada rejettent l’entente de principe | Serge Savard ignorait que Ken Dryden souffrait | Projets numériques: Québec solidaire interpelle le gouvernement de François Legault | Les Montréalais ne savent plus pour qui voter Dans cet épisode intégral du 8 septembre, en entrevue : Pascal Parent, Inspecteur en bâtiment et propriétaire de Bâtimex. Marc Ranger, ex-directeur québécois, Syndicat canadien de la fonction publique. Serge Savard, ancien capitaine du CH et coéquipier de Ken Dryden. Ruba Ghazal, Cheffe de Québec solidaire et députée de Mercier. Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Les agents de bord d’Air Canada ont massivement rejeté l’entente de principe conclue avec l’employeur. Selon le SCFP, 99,1 % des membres de la Composante d’Air Canada ont voté contre la proposition, jugée insuffisante sur le plan salarial. Entrevue avec Marc Ranger, ex-directeur québécois, Syndicat canadien de la fonction publique. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:06:32 - L'invité de 8h15 de "ici Gascogne" Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Tensions à la Banque de Maurice : le ministre Reza Uteem préside une réunion décisive sur la suspension du syndicat des employés Chidanand Rughoobar, ce mercredi by TOPFM MAURITIUS
Tensions à la Banque de Maurice : Narendranath Gopee accuse la direction de vouloir « éliminer » le président du syndicat et met Rama Sithanen dans la ligne de mire by TOPFM MAURITIUS
Ecoutez RTL Midi avec Vincent Parizot du 22 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, c'est au tour de Béatrice Clairaz, porte-parole du Syndicat des pharmaciens d'officine, de faire face aux GG. - L'émission de libre expression sans filtre et sans masque social… Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi.
Voici l'essentiel de l'émission du 18 août de La commission. Le Conseil canadien des relations industrielles a déclaré illégale la grève des agents de bord d’Air Canada et a ordonné leur retour au travail dès lundi midi, une décision qui a suscité la colère du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Les négociations entre les omnipraticiens et le gouvernement se poursuivent. Le projet de loi 106, qui permettrait au ministre de modifier unilatéralement la rémunération liée à la performance, passe mal auprès de la Fédération des médecins omnipraticiens (FMOQ). Les péages sont-ils une plage de salut pour améliorer notre réseau routier ou un mirage? Saviez-vous que les écureuils sont l’une des principales causes de pannes de service chez Bell? C’est le magazine L’actualité qui fait cette révélation dans un article consacré au sujet: 80% des pannes de service sont imputables aux écureuils. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Licenciements massifs malgré des profits records, budget Bayrou jugé injuste, extrême droite en embuscade : Le Média reçoit Murielle Guilbert (Solidaires) pour parler riposte sociale et mobilisation du 10 septembre.▶ Le Média lance le plan "Riposte"
Avec : Aurélie Hannedouche, directrice du Syndicat des musiques actuelles. - Tous les matins à 8h10, le parti pris argumenté d'un invité sur un sujet d'actualité, avec les témoignages et les réactions des auditeurs de RMC en direct au 3216.
durée : 00:02:07 - Le vrai ou faux - Plusieurs représentants du Rassemblement national ont dénoncé les perquisitions au siège parisien du parti, accusant le Syndicat de la magistrature – de gauche – d'être à la manœuvre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les Comores célèbrent ce dimanche 6 juillet le cinquantième anniversaire de leur indépendance. Parmi les nombreux défis auxquels restent confrontés les Comores, celui de l'accès aux soins : les financements gouvernementaux sont minimes, les hôpitaux manquent cruellement de médecins et de matériel, de sorte que les Comoriens qui le peuvent vont largement se faire soigner à l'étranger. M'Beni est à environ 75 km au nord-est de la capitale Moroni, sur l'île de Grande Comore. La très mauvaise route qui y mène est actuellement rénovée par une entreprise chinoise. L'hôpital compte sur ses propres forces pour tenter de répondre aux besoins des populations. De notre envoyé spécial de retour de M'Beni Avec 44 consultations et trois interventions chirurgicales : la journée du Dr Nizar Ahamada est bien remplie. Comme d'habitude. Les Comores, près d'un million d'habitants, ne comptent que deux urologues, deux chirurgiens pédiatriques, le second est arrivé il y a quelques mois, selon les chiffres du nouveau Syndicat national des médecins comoriens (Synamec), dont le Dr Nizar est également secrétaire général. Il note une amélioration, pour les ORL par exemple, mais tellement insuffisante. En cause, principalement, l'absence de formation et les salaires : « Au moment où on parle, l'hôpital de Hombo à Anjouan traverse ses problèmes avec six mois de salaire pour les contractuels non payés sur les gardes. Mais aussi, il y a un problème indiciaire parce que les salaires sont vraiment trop bas, donc ça n'encourage pas. Tout le monde travaille pour pouvoir subvenir à leurs besoins. Ce qui fait que certains médecins ou bien agents de la santé vont partir sur les pays voisins ou bien à l'île Mayotte pour travailler. C'est quelque chose qui est déplorable. » Aux Comores, ce sont les hôpitaux qui se financent principalement et qui se gèrent. Le directeur du centre médico-chirurgical de M'Beni, Abdourahim Mbaé, explique que 60% de son budget provient des soins, payants, de l'hôpital. Les bailleurs internationaux contribuent à environ 30% du budget de l'hôpital, le gouvernement : 10% seulement. Atteindre 100% d'autonomie en électricité Le matériel est un problème crucial. La diaspora de M'Beni en offre régulièrement à l'hôpital, mais les pannes sont fréquentes. Alors après avoir financé la formation d'un anesthésiste – il en manquait un – l'hôpital a financé celle d'un ingénieur bio-médical. Abdourahim Mbaé : « Nos appareils tombent en panne, on a des difficultés à les réparer et les réparations coûtent cher. Donc, on a eu l'idée de transformer le salaire en bourse et puis voilà. Il est formé, il a son atelier sur place, il est formé au Togo et il va réparer tous nos instruments de laboratoire, du bloc opératoire, de la radio, de l'imagerie médicale. Tout cela, c'est la formation qui va faire. » Les coupures d'électricité récurrentes peuvent avoir de lourdes conséquences. Là encore, le directeur Abdourahim Mbaé a pris les choses en main : « Pour contourner le délestage de la société nationale, on s'est doté par nous-mêmes des groupes électrogènes à nous, il y a aussi des panneaux solaires. Notre intention, c'est d'avoir à 100% une autonomie d'énergie 24 h sur 24. » Un ambitieux projet de Centre hospitalier universitaire national est en cours : la construction du CHU El-Maarouf à Moroni, la capitale, a commencé il y a huit ans. Le chantier accumule les retards, mais le projet suscite beaucoup d'espoirs. À lire aussiComores: 50 ans après l'indépendance, l'accès à l'eau s'est dégradé [2/4] À lire aussiComores: 50 ans après, sans Mayotte, une indépendance incomplète [1/4]
Les librairies ont-elles un rôle à jouer dans la santé mentale des Français ? Les troubles psychiques touchent environ une personne sur trois en France, de quoi inquiéter les pouvoirs publics et ériger la santé mentale en grande cause nationale pour 2025. Parler de ses problèmes psy est devenu moins tabou, mais vers qui se tourner quand on ne va pas bien ?Les livres sur le sujet peuvent être une porte d'entrée avant d'oser pousser celle d'un professionnel. Mais dans l'offre pléthorique d'ouvrages sur la santé, certains scientifiques regrettent le mélange des genres qui s'opèrent parfois en librairies. Selon eux, des ouvrages sérieux et d'autres parfois en tête de gondole qui prônent des méthodes magiques face à des problèmes complexesSur le fil a invité plusieurs spécialistes de la santé mentale et des libraires afin d'y voir plus clair.Avec Hugo Baup, psychiatre, auteur du livre “Comment ca va, toi ? Le guide pratique de la santé mentale” (Larousse), Gladys Mondière, psychologue à Lille, présidente de la Fédération Française des Psychologues et de Psychologie (FFPP), Mickaël Worms-Ehrminger, chercheur en santé publique, auteur de la lettre ouverte "Comment les libraires peuvent contribuer à la grande cause nationale Santé mentale", Ingrid Ledru, gérante de la librairie Le livre en fête à Figeac et membre du conseil d'administration du Syndicat de la librairie française (SLF), Alexandra Charroin Spangenberg, présidente du SLFRéalisation : Charlotte HouangSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Transformer des Ehpad fermés en prisons pour lutter contre la surpopulation carcérale : c'est la nouvelle piste du ministre de la Justice Gérald Darmanin pour désengorger nos établissements pénitentiaires. Est-ce une bonne idée ? Écoutez Jean-François Fogliarino, secrétaire général du Syndicat national des directeurs pénitentiaires. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 30 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transformer des Ehpad fermés en prisons pour lutter contre la surpopulation carcérale : c'est la nouvelle piste du ministre de la Justice Gérald Darmanin pour désengorger nos établissements pénitentiaires. Est-ce une bonne idée ? Écoutez Jean-François Fogliarino, secrétaire général du Syndicat national des directeurs pénitentiaires. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 30 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis le mois de décembre 2024, la Belgique permet aux travailleurs et travailleuses du sexe d'être salariés. C'est le premier pays au monde à donner accès à un tel droit aux personnes en situation de prostitution. Saluée par de nombreuses associations, cette nouvelle loi offre une protection et une sécurité inédite aux travailleurs et travailleuses du sexe en les consiérant comme des salariés comme les autres. Mais la mise en application de cette législation reste compliquée.Sur le fil vous emmène en Belgique, à la rencontre de ces nouveaux salariés avec, sur le terrain, Dimitri Korczak, journaliste reporter d'images à l'AFP.Invités : Thierry Schaffauser, trésorier du Syndicat du Travail Sexuel, en France"Mel", connue sous le pseudo de Meliciousss, travailleuse du sexe et militanteMarianne Chargois, travailleuse du sexe et militante pour l'Union des Travailleur·euses du Sexe, en BelgiqueCharles-Eric Clesse, magistrat belge expert en droit du travail et en matière de traite des êtres humainsCrédits TikTok : @weesliefvoorelkaarmetmel “Mel meliciousss”Réalisation : Camille BuonannoPrésentation : Emmanuelle BaillonDoublages : Meïssa Guèye Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Huit cas d'intoxication alimentaire sévère ont été recensés chez des enfants de 1 à 12 ans à Saint-Quentin, dans l'Aisne, entre le 12 et le 17 juin 2025. Une fillette de 11 ans est décédées à la suite de complications. Il pourrait s'agir d'une intoxication à une bactérie de la famille des Escherichia coli. Ecoutez l'analyse du docteure Brigitte Virey, pédiatre à Dijon et présidente du Syndicat national des pédiatres français. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 20 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec : frédéric Lauze, secrétaire général du Syndicat des commissaires de la police nationale. - Tous les matins à 8h10, le parti pris argumenté d'un invité sur un sujet d'actualité, avec les témoignages et les réactions des auditeurs de RMC en direct au 3216.
durée : 00:09:07 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Dans quelques jours sera prononcé le verdict du procès du chirurgien Le Scouarnec, jugé pour des agressions pédocriminelles et le procès a révélé de nombreuses défaillances au niveau institutionnel. Comment expliquer l'inertie de l'administration hospitalière et de l'Ordre des médecins ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : François Meuret Médecin généraliste retraité, membre du Syndicat de la Médecine Générale (SMG)
durée : 02:30:19 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : François Meuret Médecin généraliste retraité, membre du Syndicat de la Médecine Générale (SMG) ; Antonin Bergeaud Professeur d'économie à HEC Paris; Bruno Bonnell Entrepreneur, député LREM du Rhône; Claire Meynial Grand reporter pour Le Point, prix Albert Londres 2016
durée : 01:20:17 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Par Catherine Soulard - Avec Jean Collet (cinéaste), Suzanne Leboisselier (publicitaire), Patrick Huon (actuel secrétaire général du Syndicat), André Lendormi (ancien secrétaire général du Syndicat du personnel du Port autonome du Havre) et les témoignages de grutiers, de monteurs à propos de leur métier - Réalisation Hélène Pommier - réalisation : Thomas Jost
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Emmanuel de Villiers et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
À la veille de l'ouverture du festival de Cannes, les professionnels du cinéma observent avec inquiétude les intentions de Donald Trump. Le président américain souhaite imposer des droits de douane de 100% sur les films produits en dehors des États-Unis. À l'image de l'automobile ou des puces électroniques, la culture semble être une marchandise comme les autres pour le locataire de la Maison Blanche. Quelles conséquences si Donald Trump joint les actes à la parole ? La diversité culturelle est-elle menacée ? Pour en débattre :- Juliette Prissard, déléguée générale d'Eurocinéma- Edouard Mauriat, producteur, ancien vice-président longs-métrages du Syndicat des Producteurs Indépendants (SPI) et membre de la Task force en charge des négociations des accords avec les plateformes américaines- Marianne Roméo productrice à Petit à Petit production, société de longs-métrages, documentaires et fictions et ancienne directrice de salles de cinéma.
À la veille de l'ouverture du festival de Cannes, les professionnels du cinéma observent avec inquiétude les intentions de Donald Trump. Le président américain souhaite imposer des droits de douane de 100% sur les films produits en dehors des États-Unis. À l'image de l'automobile ou des puces électroniques, la culture semble être une marchandise comme les autres pour le locataire de la Maison Blanche. Quelles conséquences si Donald Trump joint les actes à la parole ? La diversité culturelle est-elle menacée ? Pour en débattre :- Juliette Prissard, déléguée générale d'Eurocinéma- Edouard Mauriat, producteur, ancien vice-président longs-métrages du Syndicat des Producteurs Indépendants (SPI) et membre de la Task force en charge des négociations des accords avec les plateformes américaines- Marianne Roméo productrice à Petit à Petit production, société de longs-métrages, documentaires et fictions et ancienne directrice de salles de cinéma.
C'est tout d'abord la Presse en Tunisie, qui nous rappelle « qu'en 1904, des travailleurs tunisiens, maltais, italiens et français réunis, descendirent dans la rue et marchèrent sur Tunis, revendiquant, pour la première fois, leur droit syndical. Leurs revendications étaient d'ordre professionnel et matériel, mais concernaient aussi l'accès à la santé et les heures de travail », explique la Presse. Des slogans qui restent d'actualité, « aux quatre coins du globe », nous dit le journal tunisien, « ceux qui voudraient gagner leur pain à la sueur de leur front, n'ont jamais eu gain de cause ». « Leurs efforts, durement consentis, ne sont pas justement récompensés », ajoute la Presse, qui évoque notamment « le fléau du chômage endémique, dans lequel s'enlisent de nombreux postulants, avec ou sans diplôme ». RegretsAu Burkina Faso, on a également célébré hier le 1er mai. « L'Unité d'Action Syndicale remet sa plateforme revendicative au ministre en charge de la Fonction publique », titre LeFaso.net qui met en avant les regrets exprimés par l'Unité d'action syndicale… elle s'est vue refuser le droit d'organiser une marche, pour la remise de sa plateforme, en raison « du contexte sécuritaire ». L'UAS n'en réitère pas moins ses principales revendications qui portent notamment sur « la libération des personnes arrêtées, l'augmentation des pensions de retraite [...] ou encore la révision de la nouvelle grille salariale des travailleurs des sociétés d'état ». PatriotismeEn République Démocratique du Congo, une fête du Travail célébrée sur fond de guerre dans l'est du pays. « Pour la journée internationale du travail », nous dit Actualité.cd, « la célébration met en avant les FARDC (les forces armées congolaises) pour leur rôle dans la situation sécuritaire dans l'Est [...] une façon de rendre hommage à ceux qui combattent notamment les rebelles de l'AFC/M23, et ceux qui sont déjà tombés sur le champ de bataille pour la cause nationale. » Actualité.cd, qui cite les propos du ministère de l'emploi, selon lequel ce premier mai « donne une occasion de sensibiliser, de mobiliser et d'aiguiser le patriotisme de la masse laborieuse sur l'impérieuse nécessité de défendre notre patrimoine commun, contre les velléités des ennemis de tout bord ». Liberté de la presseAu Sénégal, c'est sur fond de protestation des médias que s'est déroulée la fête du Travail. « Lors de la remise des cahiers de doléances, au Palais de la République, Moustapha Cissé, le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication, a vivement interpellé le chef de l'État Bassirou Diomaye Faye » indique Sénégo, qui rappelle que « 381 organes de presse ont reçu l'ordre du gouvernement de cesser toute diffusion ou parution. « Nous vous demandons solennellement de sursoir à cette décision qui plonge toute une corporation dans le désarroi », a déclaré Moustapha Cissé, qui ajoute : « la création d'emploi commence par la préservation de l'existant » ». Selon DakarActu, le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication, a également déclaré : « une presse libre ne peut exister si elle est soumise à des pressions économiques ou politiques ». LicenciementsToujours au Sénégal, le Quotidien a décidé de son côté de donner la parole « à des personnes licenciées dans le secteur public-parapublic », tel Boubacar, dont le contrat a été rompu le 31 décembre dernier. « J'ai tout perdu », dit-il. « Selon le Rassemblement des Travailleurs du Sénégal », « plus de trente mille personnes sont concernées « par les licenciements décidés par les nouvelles autorités, dans les structures publiques et parapubliques ». Babacar, lui, se désespère. « Si j'ai la possibilité de partir », dit-il, « je quitterai le pays, peu importe la manière. Diomaye-Sonko m'a tout retiré : mon emploi et ma dignité ».
Au Mali, ce jeudi est un 1er-Mai pas comme les autres, car depuis mardi, on sait que le régime militaire du général Assimi Goïta envisage publiquement de se maintenir au pouvoir sans élections pendant au moins 5 ans et qu'il projette de dissoudre tous les partis politiques. Comment vont réagir ces partis ? Et en ce 1er-Mai, vont-ils pouvoir compter sur la solidarité des grands syndicats du pays ? Le sociologue malien Mohamed Amara a publié Marchands d'angoisse, le Mali tel qu'il est et tel qu'il pourrait être, aux éditions Grandvaux. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Mohamed Amara, bonjour,Mohamed Amara : bonjour.La concertation nationale qui propose de dissoudre tous les partis politiques et qui recommande que le général Assimi Goïta soit nommé président pour cinq ans, est-ce que c'est un tournant ?Bien sûr que c'est un tournant. C'est une nouvelle épreuve pour le Mali de voir, après 30 ans de démocratie, qu'une autorité de transition décide de dissoudre les partis politiques d'une part, et d'autre part de proposer de nommer le président de transition en tant que président de la République. C'est une première dans l'histoire du Mali contemporain.Et vous pensez que beaucoup de Maliens vont faire le parallèle entre aujourd'hui et l'époque du régime militaire du général Moussa Traoré, de 1968 à 1991 ?Je pense que le parallèle est quasiment fait, du fait de tous les mouvements de résistance qui commencent à se mettre en branle, qui dénoncent ces recommandations et du fait de l'ensemble des partis politiques. J'espère qu'ils vont se mobiliser parce que, s'ils ne se mobilisent pas d'une façon ou d'une autre, ils participent à leur propre enterrement, ce qui n'est bon ni pour la démocratie malienne ni pour l'héritage de ce qui a été légué par les Modibo Keïta, par les Alpha Oumar Konaré et j'en passe. Donc, j'espère qu'ils vont se mobiliser pour dénoncer cette confiscation du pouvoir.Et c'est tout l'enjeu des mobilisations à venir, s'il y en a, ou des stratégies de rejet de cette dissolution des partis politiques, qui sont inscrits dans la Constitution. Même dans la Constitution qui a été votée en 2023, où on a dit que le multipartisme, comme les mandats du président, sont des points qui ne sont pas modifiables, ne sont pas révisables.À lire aussiMali: vers une pérennisation de la Transition sans électionsAlors aujourd'hui, c'est le 1er mai, donc le jour des syndicats dans le monde entier. Au Mali, on sait qu'ils ont joué un grand rôle, notamment lors de la révolution de 1991 qui a mis fin au régime militaire de Moussa Traoré. Mais à présent, est-ce qu'ils ont encore une influence sur le cours politique des choses au Mali ?Évidemment, les syndicats sont un rempart important contre les dérives autoritaires du régime, qu'il s'agisse d'un régime militaire ou démocratique. Et vous avez parfaitement raison que dans les années 1990, l'Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a été un des acteurs principaux de la lutte contre les dérives du régime dictatorial de Moussa Traoré. Et ce rôle-là, cette place-là, il me semble que les syndicats l'ont toujours.La seule différence entre les années 1990 et aujourd'hui, c'est que le responsable principal de la centrale syndicale UNTM est aujourd'hui le président du Conseil économique et social, une des institutions importantes de la République du Mali. Et ça, c'est une faiblesse, une fragilité aujourd'hui pour le monde syndical au Mali.Donc la double casquette de Yacouba Katilé, qui est à la fois le secrétaire général du syndicat majoritaire et le président du Conseil économique, social et culturel, brouille son image et affaiblit peut-être le poids de l'UNTM face au pouvoir politique ?Cela brouille son image et impacte effectivement la capacité de mobilisation du monde syndical pour tout mouvement de résistance, malheureusement. Toujours est-il que je crois à la force du monde syndical. Parce que rappelez-vous, par exemple, que le Syndicat national des banques, assurances, microfinance (Synabef), etc. a réussi à obtenir la libération de deux de ses membres de la banque Ecobank. C'était à la mi-avril. Et si demain, il y a une convergence des luttes, ça ne peut venir que des liens entre le monde syndical et le monde politique, comme ce qu'on a connu dans les années 1990.En Pologne, il y a 45 ans, c'est le syndicat Solidarnosc de Lech Wałęsa qui a lancé le mouvement de protestation contre le régime du général Jaruzelski. Dans le Mali d'aujourd'hui, est-ce que l'UNTM de Yacouba Katilé pourrait jouer un rôle similaire ou non ?Tout dépendra de comment les rapports de force évolueront. Effectivement, il y a le syndicat que vous rappelez, celui de Lech Wałęsa en Pologne dans les années 1980. Mais rappelez-vous déjà que, en 1990, l'UNTM à la Bourse du travail était aux premières loges et mobilisait. Et je pense que cela est possible aujourd'hui, au Mali, s'il y a un vrai conflit socio-politique qui s'ouvre entre le pouvoir actuel et les mouvements syndicaux, politiques et associatifs.Mohamed Amara, merci.À lire aussiAu Mali, les partis politiques craignent pour leur survie