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Une overdose d'héroïne. Une mort naturelle comme l'écrit le légiste. Ou bien tout simplement un meurtre, dans le huis clos d'une chambre à coucher, à la veille du Jour de l'An 1971. Cinquante ans après, la mort de Sonny Liston, l'un des plus grands boxeurs de tous les temps, demeure une énigme totale. Une vérité occultée.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une overdose d'héroïne. Une mort naturelle comme l'écrit le légiste. Ou bien tout simplement un meurtre, dans le huis clos d'une chambre à coucher, à la veille du Jour de l'An 1971. Cinquante ans après, la mort de Sonny Liston, l'un des plus grands boxeurs de tous les temps, demeure une énigme totale. Une vérité occultée.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue à Philadelphie !!Une ville CAPITALE dans l'Histoire USC'est là que les Pères Fondateurs ont signé la Déclaration d'IndépendanceC'est là que les Pères Fondateurs ont signé la ConstitutionC'est là que Benjamin Franklin a inventé le paratonnerre (et ouais)Si vous avez fait grec première langue, alors vous le savez : Philadelphie : ça veut dire "la ville de l'amour fraternel"Dans cet épisode, vous pourrez croiser un cerf-volant, des éclairs, une cloche fissurée, Tom Hanks, Rocky Balboa et le dossier scolaire de Donald Trump Pour en savoir plus, une seule adresseLe podcats FIFTY STATES !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue à Oklahoma City !La ville des cow-boysLa ville des Thunder (passion NBA)La ville qu'on appelle : OKC (prononcez : O-KAY-SI)Oklahoma City a été marqué par un attentat terrible en 1995Un attentat qui a choqué l'AmériqueUn attentat commis par une jeune américain de 27 ans : Timothy McVeighCe nom sera très présent dans cet épisodeMais pas seulement !En nous écoutant, vous pourrez aussi croiser des chevaux, des calèches, des diligences, des puits de pétrole et des tunnels éclairés avec des néons...Pour en savoir plus, une seule adresse, Le podcast Fifty States Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Cisjordanie occupée, les enfants sont sur-représentés parmi les victimes de l'occupation militaire israélienne. Cinquante mineurs palestiniens ont été tués depuis le début de l'année 2025, la plupart par l'armée. Plus de 2 000 enfants et adolescents ont été arrêtés depuis les attaques du 7-Octobre, pour des séjours plus ou moins prolongés dans les prisons israéliennes, où ils subiraient des sévices dénoncés par les principales ONG de défense des droits humains. RFI est allé à la rencontre de Bassam : il a 17 ans et a été libéré dimanche 23 novembre, après six mois de détention dans la prison israélienne d'Ofer. De notre correspondant à Ramallah, Sous le regard de sa mère, Bassam soulève son t-shirt sous lequel les marques, sur son corps amaigri, racontent la prison israélienne. « J'ai encore les traces des coups, les marques des menottes. Pendant trois mois, je ne pouvais pas sentir mes mains. C'est le résultat de la maladie qu'on attrape en prison, la gale », témoigne-t-il. Le jeune homme de 17 ans a été arrêté pour avoir jeté des pierres sur une jeep de l'armée, puis condamné après des aveux contraints : « Ils m'ont interrogé pendant trois jours pour m'arracher des aveux. Ils menaçaient ma mère. Toute cette pression, surtout quand il parlait de ma mère, cela m'a détruit. J'ai eu peur pour elle, alors j'ai fini par avouer. Pour qu'ils ne lui fassent rien. » Prison ou pas, Bassam est un adolescent. Comme de nombreux jeunes de son âge, il vit et rêve football. « J'ai fourré un bout de drap dans une chaussette et j'ai serré autour avec un bout de tissu. Je l'ai cousue et j'ai commencé à jouer avec, comme un petit ballon. Un truc pour m'entraîner et jouer au foot dans la cellule », détaille-t-il. Des rêves qui n'ont pas leur place dans les cellules de la prison. « Le gardien m'a dit : "Toi, tu n'es pas au Camp Nou, tu n'es pas au Bernabeu", et il a commencé à me frapper en répétant : "Ici, ce n'est pas un terrain de jeu, ce n'est pas dans un stade." Moi, je me disais : avec tout ce que j'invente juste pour réussir à vivre un peu, ils me frappent quand même », se souvient-il. Pour avoir, lui aussi, jeté des pierres sur une jeep de l'armée israélienne, le frère de Bassam a été tué d'une balle dans la tête, en 2018. Il avait 16 ans. Son sourire juvénile est encadré sur les murs du salon. Sami, 15 ans, fan de football... abattu par un sniper À Kufr Aqab, près de Ramallah, un autre rêveur de ballon rond a été fauché par un tir de sniper, vendredi 21 novembre. Il s'appelait Sami et il avait 15 ans. « Il jouait sur sa trottinette électrique avec ses amis et son cousin, ils faisaient le tour du quartier, ils étaient contents. Ils ont entendu qu'il y avait une incursion de l'armée, alors comme n'importe quel jeune, par curiosité, ils sont allés voir. Le sniper a tiré et la balle l'a frappé dans le dos », raconte sa mère avec douleur. Celle-ci nous ouvre la chambre du garçon. Sur son lit, soigneusement pliée, sa tenue complète de l'équipe palestinienne de football. « Ils l'ont aussi arraché à ses frères et sœurs. Chaque matin, en se réveillant, ils respirent son odeur sur ses vêtements restés à la maison, et cela leur rappelle sa présence. C'est la seule chose qui nous aide à supporter son absence », confie-t-elle. Comme tous les vendredis, Sami aurait dû se rendre à l'entrainement. « Comme n'importe quelle mère palestinienne, je vivais dans la crainte : est-ce que mon fils va rentrer à la maison ou non ? Chaque fois qu'il quittait la maison, je le confiais à Dieu », se lamente-t-elle. Secouée de sanglots, la mère serre contre son cœur, les chaussures imbibées de sang que son fils portait, ce jour-là. À lire aussiL'armée israélienne lance une «vaste opération» dans le nord de la Cisjordanie
En Cisjordanie occupée, les enfants sont sur-représentés parmi les victimes de l'occupation militaire israélienne. Cinquante mineurs palestiniens ont été tués depuis le début de l'année 2025, la plupart par l'armée. Plus de 2 000 enfants et adolescents ont été arrêtés depuis les attaques du 7-Octobre, pour des séjours plus ou moins prolongés dans les prisons israéliennes, où ils subiraient des sévices dénoncés par les principales ONG de défense des droits humains. RFI est allé à la rencontre de Bassam : il a 17 ans et a été libéré dimanche 23 novembre, après six mois de détention dans la prison israélienne d'Ofer. De notre correspondant à Ramallah, Sous le regard de sa mère, Bassam soulève son t-shirt sous lequel les marques, sur son corps amaigri, racontent la prison israélienne. « J'ai encore les traces des coups, les marques des menottes. Pendant trois mois, je ne pouvais pas sentir mes mains. C'est le résultat de la maladie qu'on attrape en prison, la gale », témoigne-t-il. Le jeune homme de 17 ans a été arrêté pour avoir jeté des pierres sur une jeep de l'armée, puis condamné après des aveux contraints : « Ils m'ont interrogé pendant trois jours pour m'arracher des aveux. Ils menaçaient ma mère. Toute cette pression, surtout quand il parlait de ma mère, cela m'a détruit. J'ai eu peur pour elle, alors j'ai fini par avouer. Pour qu'ils ne lui fassent rien. » Prison ou pas, Bassam est un adolescent. Comme de nombreux jeunes de son âge, il vit et rêve football. « J'ai fourré un bout de drap dans une chaussette et j'ai serré autour avec un bout de tissu. Je l'ai cousue et j'ai commencé à jouer avec, comme un petit ballon. Un truc pour m'entraîner et jouer au foot dans la cellule », détaille-t-il. Des rêves qui n'ont pas leur place dans les cellules de la prison. « Le gardien m'a dit : "Toi, tu n'es pas au Camp Nou, tu n'es pas au Bernabeu", et il a commencé à me frapper en répétant : "Ici, ce n'est pas un terrain de jeu, ce n'est pas dans un stade." Moi, je me disais : avec tout ce que j'invente juste pour réussir à vivre un peu, ils me frappent quand même », se souvient-il. Pour avoir, lui aussi, jeté des pierres sur une jeep de l'armée israélienne, le frère de Bassam a été tué d'une balle dans la tête, en 2018. Il avait 16 ans. Son sourire juvénile est encadré sur les murs du salon. Sami, 15 ans, fan de football... abattu par un sniper À Kufr Aqab, près de Ramallah, un autre rêveur de ballon rond a été fauché par un tir de sniper, vendredi 21 novembre. Il s'appelait Sami et il avait 15 ans. « Il jouait sur sa trottinette électrique avec ses amis et son cousin, ils faisaient le tour du quartier, ils étaient contents. Ils ont entendu qu'il y avait une incursion de l'armée, alors comme n'importe quel jeune, par curiosité, ils sont allés voir. Le sniper a tiré et la balle l'a frappé dans le dos », raconte sa mère avec douleur. Celle-ci nous ouvre la chambre du garçon. Sur son lit, soigneusement pliée, sa tenue complète de l'équipe palestinienne de football. « Ils l'ont aussi arraché à ses frères et sœurs. Chaque matin, en se réveillant, ils respirent son odeur sur ses vêtements restés à la maison, et cela leur rappelle sa présence. C'est la seule chose qui nous aide à supporter son absence », confie-t-elle. Comme tous les vendredis, Sami aurait dû se rendre à l'entrainement. « Comme n'importe quelle mère palestinienne, je vivais dans la crainte : est-ce que mon fils va rentrer à la maison ou non ? Chaque fois qu'il quittait la maison, je le confiais à Dieu », se lamente-t-elle. Secouée de sanglots, la mère serre contre son cœur, les chaussures imbibées de sang que son fils portait, ce jour-là. À lire aussiL'armée israélienne lance une «vaste opération» dans le nord de la Cisjordanie
Bienvenue à Atlanta !!La capitale du Coca-Cola Le lieu de naissance de CNNLa ville de Zacharie Risacher (quoi ? vous aimez pas le basket NBA ???)Atlanta, c'est la capitale de la Georgie La ville de naissance de Martin Luther KingBref...C'est une ville qui COMPTE et qui méritait donc un petit coucou de Fifty StatesDans ce numéro, vous allez croiser une machine à écrire, un film culte, des forêts, des faucons mais aussi une prison, et un MUGSHOT devenu légendaire : celui du matricule P01135809 : le détenu s'appelle DONALD TRUMP.Pour en savoir plus, une seule adresse, le podcast Fifty States !!!Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Espagne commémore ce jeudi 20 novembre 2025, les 50 ans de la mort du dictateur Francisco Franco. Dans un sondage, un quart d'entre eux seraient pour le retour d'un régime autoritaire alors qu'ils n'ont pas connu le franquisme. Écoutez RTL autour du monde du 20 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À la Une de la presse ce jeudi 20 novembre 2025, les journaux espagnols tentent, cinquante ans après la mort de Franco, de comprendre comment le phénomène politique a survécu à l'homme. Un entretien croisé entre Amine Kessaci et Roberto Saviano, menacés pour leur engagement contre le grand banditisme. Le quotidien infernal d'un juge français de la CPI sous sanction de l'administration Trump. Et les soixante ans d'une photographie légendaire de Mohamed Ali, dont l'esthétisme a influencé sport, culture et politique.
Cinquante ans après la mort de Franco, la mémoire du dictateur continue de fracturer l'Espagne. Le 20 novembre 1975, le général Franco décédait en Espagne et avec lui, 39 années d'une dictature née d'une guerre civile sanglante. Près d'un demi-siècle après sa mort, l'histoire, elle, n'a jamais vraiment été refermée et hante encore les débats, comme elle nourrit l'extrême droite. Pas de travail de mémoire collective, pas d'enquête officielle ni de procès. C'est seulement à partir des années 2000 que le pays découvre les fosses communes, les bébés volés et l'ampleur de la répression. Et pourtant, l'image d'un gentil dictateur a continué à prospérer, jusque dans les rues, les monuments, les symboles encore présents aujourd'hui. Qu'en reste-t-il et que faut-il en faire ?
Renaud s'apprête à souffler ses 50 bougies de carrière… mais pas tout seul ! Pour célébrer un demi-siècle de chansons cultes, l'icône de la scène française investira le Zénith de Paris pour trois concerts exceptionnels. Trois soirées entouré d'un casting cinq étoiles pour un anniversaire qui s'annonce mémorable. C'est en 1975 que tout commence, avec l'album Amoureux de Paname. Cinquante ans plus tard, Renaud reste cette voix, ce personnage, cette plume qui a marqué plusieurs générations. Invité du 20h de TF1, l'artiste confie avoir repris les cours de chant pour se préparer à l'événement. À 73 ans, il veut offrir le meilleur : « On réapprend à chanter avec le ventre, pas avec la gorge. Je veux que mes chansons soient des caresses ou des poings dans la gueule... • La suite sur https://www.radiomelodie.com/podcasts/13761-renaud-50-ans-de-carriere-et-une-fete-xxl-au-zenith.html
Bienvenue à Miami ! La Floride, le soleil, le sable, la mer turquoiseMiami, c'est Will SmithMiami, c'est CubaMiami, c'est l'Art DecoMiami, c'est l'art contemporainMiami, c'est une ville que vous connaissez forcément si vous aimez les deux mots suivants : SPRING BREAK !!!!!Dans cet épisode vous pourrez croiser une Julia très importante, une équipe de NBA que j'adore, des Whooper du Burger King, un terrain de golf qui appartient à Donald, mais aussi des garçons et des filles en maillot qui font la FIESTAAAAAAAAAPour en savoir plus, une seule adresse, le podcast Fifty States Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue à New York City !!!!OH YEAAAAAAAAHLa ville la plus peuplée des États-Unis La ville la plus connue des États-UnisLa ville la plus CRAZY des États-Unis (disons AU MOINS qu'elle est dans le Top Ten...)New York, c'est aussi une ville AU COEUR de l'actu depuis qu'elle a élue son nouveau maire : Zohran MamdaniC'était le 4 novembre Mamdani : un maire de 34 ans, jeune, musulman, socialiste : bref, un cauchemar pour Donald TrumpDans cet épisode, vous pourrez croiser des écureuils, un parc superbe, des gens qui parlent 700 langues différentes, des voitures du NYPD, une équipe de basket légendaire et aussi des gratte-cielsPour en savoir plus, une seule adresse, le podcast FIFTY STATES !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:19:54 - Les Nuits de France Culture - par : Mathilde Wagman - En novembre 1981, Georges Perec dans l'émission "Mi-fugue mi-raisin", proposait sa liste de "cinquante choses qu'il ne faudrait tout de même pas oublier de faire avant de mourir"... - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Georges Perec Ecrivain français
durée : 00:03:34 - Le monde à l'endroit - C'est un conflit parmi les plus anciens au monde qui oppose deux frères ennemis, le Maroc et l'Algérie. Un conflit en train de tourner au bénéfice du premier, avec la bénédiction des Etats-Unis. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Bienvenue à Boston !!La capitale du Massachusetts (mot impossible à écrire correctement - mais là on a vérifié 3 fois)Boston, c'est une ville CAPITALE dans l'histoire américaineUne ville qui compte, une ville qui porte A FOND les valeurs USUne ville connue pour ses universités super mega prestigieuses : Harvard et le MITUne ville connue, aussi, pour son équipe NBA : les Boston Celtics !Dans cet épisode, vous allez croiser des bateaux, des sachets de thé, des briques rouges, des chevaux qui courent vite et la coupe du monde de football.Pour en savoir plus, une seule adresse, le podcast Fifty States !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Espagne, le 20 novembre 1975, cela fera cinquante ans que Franco est décédé. Au cours de ce mois, une centaine d'événements seront organisés pour honorer la mémoire des victimes de son régime autoritaire qui a duré 34 ans. Les autorités ont également annoncé la publication d'une liste des symboles franquistes dans l'espace public qui doivent être retirés tel que le prévoit la loi sur la mémoire démocratique de 2022. Des statues, emblèmes militaires ou noms de rue en référence à la dictature... Selon le syndicat Commissions ouvrières, 6000 symboles franquistes sont encore présents sur le territoire. Coincé entre deux bretelles du périphérique, à l'entrée ouest de Madrid, l'Arc de la Victoire est devenu un vestige encombrant. Cet édifice néoclassique construit dans les années 50 pour célébrer le succès des troupes franquistes sur les soldats républicains lors de la Guerre civile, symbolise à lui-seul la polémique autour des éléments du franquisme encore présents dans l'espace public espagnol. Emilio Silva, président de l'association pour la récupération de la mémoire historique réclame depuis des décennies un autre statut pour cet emblème du franquisme. « Cet Arc de la Victoire pourrait être soumis à un collectif d'artistes qui le réinterprète pour en changer sa signification. Madrid est encore rempli de symboles franquistes, il y a des tas de rues avec des noms de généraux qui ont participé au coup d'État. Ils sont des criminels de guerre devenus des hauts dignitaires durant la dictature. Comme par exemple, la rue du Docteur Vallejo Najera qui a été un médecin, un psychiatre qui a élaboré une théorie sur la pureté de la race espagnole ». La loi sur la mémoire historique adoptée en 2007 sous le gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero prévoyait déjà le retrait des symboles faisant l'apologie de la dictature dans l'espace public. Cette mesure a été de nouveau mentionnée dans la loi sur la mémoire démocratique votée en 2022. Or dans les faits, à l'exception des statues de Franco qui ont été déboulonnées et l'exhumation du Caudillo de son mausolée, la présence franquiste dans les rues du pays est encore très visible. Et certaines régions, dirigées par des gouvernements de droite, rechignent à retirer ces vestiges du passé comme le reconnait Emilio Silva, qui fustige le manque de volonté politique. « On voit bien que lorsque certaines régions comme Madrid refusent d'appliquer la loi, le gouvernement central n'utilise pas tous les moyens de l'État pour faire appliquer le droit. Rien ne se passe pour ces régions qui décident de passer outre la loi ». « Il y a certaines choses que l'on ne peut pas effacer » Il faut dire que la suppression des symboles franquistes se heurte toujours à de vives réticences au sein d'un électorat conservateur. Juan Antonio, âgé de 65 ans, vit à quelques mètres de l'Arc de la Victoire. « Qu'il s'agisse d'une époque blanche ou d'une époque noire, on parle de notre Histoire et il y a certaines choses que l'on ne peut pas effacer. Il faut maintenir certains monuments. Oui, cela me dérange que l'on touche à ce passé ». Les conservateurs ont promis d'abroger la loi sur la Mémoire démocratique s'ils reviennent au pouvoir et ont boycotté tout au long de cette année anniversaire les commémorations pour célébrer le retour à la démocratie espagnole après quarante ans de dictature. À lire aussiEspagne: le gouvernement de Pedro Sanchez veut effacer les symboles du franquisme de l'espace public
En Espagne, le 20 novembre 1975, cela fera cinquante ans que Franco est décédé. Au cours de ce mois, une centaine d'événements seront organisés pour honorer la mémoire des victimes de son régime autoritaire qui a duré 34 ans. Les autorités ont également annoncé la publication d'une liste des symboles franquistes dans l'espace public qui doivent être retirés tel que le prévoit la loi sur la mémoire démocratique de 2022. Des statues, emblèmes militaires ou noms de rue en référence à la dictature... Selon le syndicat Commissions ouvrières, 6000 symboles franquistes sont encore présents sur le territoire. Coincé entre deux bretelles du périphérique, à l'entrée ouest de Madrid, l'Arc de la Victoire est devenu un vestige encombrant. Cet édifice néoclassique construit dans les années 50 pour célébrer le succès des troupes franquistes sur les soldats républicains lors de la Guerre civile, symbolise à lui-seul la polémique autour des éléments du franquisme encore présents dans l'espace public espagnol. Emilio Silva, président de l'association pour la récupération de la mémoire historique réclame depuis des décennies un autre statut pour cet emblème du franquisme. « Cet Arc de la Victoire pourrait être soumis à un collectif d'artistes qui le réinterprète pour en changer sa signification. Madrid est encore rempli de symboles franquistes, il y a des tas de rues avec des noms de généraux qui ont participé au coup d'État. Ils sont des criminels de guerre devenus des hauts dignitaires durant la dictature. Comme par exemple, la rue du Docteur Vallejo Najera qui a été un médecin, un psychiatre qui a élaboré une théorie sur la pureté de la race espagnole ». La loi sur la mémoire historique adoptée en 2007 sous le gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero prévoyait déjà le retrait des symboles faisant l'apologie de la dictature dans l'espace public. Cette mesure a été de nouveau mentionnée dans la loi sur la mémoire démocratique votée en 2022. Or dans les faits, à l'exception des statues de Franco qui ont été déboulonnées et l'exhumation du Caudillo de son mausolée, la présence franquiste dans les rues du pays est encore très visible. Et certaines régions, dirigées par des gouvernements de droite, rechignent à retirer ces vestiges du passé comme le reconnait Emilio Silva, qui fustige le manque de volonté politique. « On voit bien que lorsque certaines régions comme Madrid refusent d'appliquer la loi, le gouvernement central n'utilise pas tous les moyens de l'État pour faire appliquer le droit. Rien ne se passe pour ces régions qui décident de passer outre la loi ». « Il y a certaines choses que l'on ne peut pas effacer » Il faut dire que la suppression des symboles franquistes se heurte toujours à de vives réticences au sein d'un électorat conservateur. Juan Antonio, âgé de 65 ans, vit à quelques mètres de l'Arc de la Victoire. « Qu'il s'agisse d'une époque blanche ou d'une époque noire, on parle de notre Histoire et il y a certaines choses que l'on ne peut pas effacer. Il faut maintenir certains monuments. Oui, cela me dérange que l'on touche à ce passé ». Les conservateurs ont promis d'abroger la loi sur la Mémoire démocratique s'ils reviennent au pouvoir et ont boycotté tout au long de cette année anniversaire les commémorations pour célébrer le retour à la démocratie espagnole après quarante ans de dictature. À lire aussiEspagne: le gouvernement de Pedro Sanchez veut effacer les symboles du franquisme de l'espace public
Surprise !!!Pour Halloween, Fifty States déclenche son épisode BONUS !!!OH YEAAAAAAAAH !!!!L'occasion de parler citrouille, bonbecs, masques, monstres et démonsL'occasion de revenir sur les origines de cette fête de la frousse L'occasion - aussi - de voir si vous allez sursauter en écoutant les "jump scares" qu'on a mis un peu partout dans cet épisode....Si vous aimez les planchers qui craquent et les portes qui grincent, vous êtes au bon endroitAllez, courageIl est tempsD'appuyerSurLe boutonLecture...Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cinquante ans que cette extraordinaire histoire hante la mémoire des policiers norvégiens. Celle de la découverte du corps en grande partie carbonisé d'une femme, à l'automne 1970, sur la côte ouest du pays. Une malheureuse qui aurait choisi de finir ses jours dans ce décor sauvage de fjords et de minuscules villages. Une enquête de routine va démarrer. Destinée à identifier la victime qui n'a laissé derrière elle ni lettre, ni papier d'identité. Que cachait-elle ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue à Chicago !!La ville de Michael Jordan et de Michelle ObamaLa ville des gratte-ciels et du métro aérienLa ville de la deep dish pizza et de la grande gastronomie La ville où il fait très très froid l'hiver et où le vent souffffffffffle très fort Si vous êtes fan des Chicago Bulls ou bien si vous rêvez de partir sur le route 66Vous êtes au bon endroit !Dans cet épisode, vous pourrez croiser des bouteilles de whisky, des pistolets, des bars et des tavernes, une rivière toute verte, Al Capone et pas mal d'Irlandais Pour en savoir plus, une seule adresse,Le podcast FIFTY STATES ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue à San Francisco !!Une ville pépite, superbe, magnifique.Une ville avec 38 796 choses à faire, alors ne perdons pas de temps.Direction Alcatraz, Lombard Street, Twin Peaks, le Golden Gate Bridge, etc...Oui, il y a du boulot ! Dans cet épisode, vous pourrez croiser des fleurs, du LSD, Jimmy Hendrix, Janis Joplin et une tête de dragon Pour en savoir plus, une seule adresse, le podcast FIFTY STATESHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Accusant l'Inde d'être trop protectionniste et de financer la guerre en Ukraine par l'achat de pétrole russe, Donald Trump lui a infligé 50% de barrières douanières. Depuis, les relations entre l'Inde et les États-Unis ne cessent de se tendre. Notre reporter s'est rendu à Tirupur, dans le sud de l'Inde, appelée la capitale du textile indien. On y trouve 10 000 petites usines textiles qui emploient au moins 600 000 ouvriers. Toute la métropole dépend du textile, dont une bonne partie à l'export vers les États-Unis. Enfin, jusqu'à il y a peu… De notre envoyé spécial à Tirupur, Sur les trois étages de VPR Textiles, seuls quelques ouvriers s'affairent encore à la découpe. « Cinquante pour cent de taxes, c'est terrible pour Tirupur. Depuis quelques semaines, nous n'avons plus aucune commande, car 80% de nos clients venaient des États-Unis. Ils ont annulé. Moi, je fais 10% de marge, il m'est impossible de compenser ! », s'inquiète Ponnusamy, propriétaire de l'atelier. « Il y a soixante ouvriers ici. Je ne veux pas les licencier. Mais d'ici quelques semaines, je n'aurai pas d'autre choix. » Avec un chiffre d'affaires annuel de près de 8 milliards d'euros à l'export, Tirupur est une réussite industrielle. Si les portes du marché américain se ferment définitivement, la ville saura rebondir, assure le président de la Tirupur Export Association : « Sur 5 milliards d'euros d'exportations dans les usines de Tirupur, 1,6 milliard vont aux États-Unis en moyenne, soit un tiers. Pour l'instant, seuls 5% des emplois sont menacés. Et nous allons nous tourner vers de nouveaux marchés. Ça ne se fera pas en un jour, mais c'est l'affaire de six mois. » Entre incertitudes diplomatiques et espoirs européens Alors que les échanges continuent entre Donald Trump et le Premier ministre indien Narendra Modi, certains espèrent un accord commercial plus arrangeant. Au local du Parti communiste indien, bien implanté dans cette ville ouvrière, l'inquiétude est plus marquée : « 30 % du marché qui s'évapore, cela ne va pas être compensé du jour au lendemain. Ce sont des dizaines de milliers d'emplois menacés à Tirupur. Les patrons disent qu'il y a peu de licenciements, mais c'est parce qu'ils renvoient les migrants pauvres venus du nord qui travaillent au noir et ne sont pas comptabilisés. » C'est l'Union européenne qui est dans tous les esprits, après la conclusion d'un accord de libre-échange entre l'Inde et le Royaume-Uni. Le patron d'Esstee Exports, un des plus grands exportateurs de Tirupur, se veut confiant : « Si un accord de libre-échange est signé avec l'Union européenne, on doublera nos exportations là-bas et ça compensera les risques liés à nos relations troublées avec les États-Unis. » Reste le risque que toutes ces négociations échouent. Tirupur compenserait alors difficilement avec le marché intérieur indien, immense mais bien moins riche.
Bienvenue à Honolulu ! Du sable, du soleil, du ciel bleu, ça vous tente ??Let's gooooo !On part dans la capitale d'Hawaii, connue pour sa plage de Waikiki, son palais royal et sa base militaire : Pearl HarborA Honolulu, on va parler surf et réchauffement climatiqueOn va aussi parler avec des mots comme "ALOHA" ou "MAHALO"Un épisode dans lequel vous pourrez croiser des volcans, des cannes à sucre, des ananas, du café et Barack ObamaPour en savoir plus, une seule adresse, le podcast Fifty StatesHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue à Denver !!La capitale du ColoradoUne ville perchée à 1609 mètres d'altitude Si vous avez le vertige, passez votre cheminEn revanche, si vous aimez les dinosaures, les fossiles et le paléolithique, vous êtes au bon endroit ! Denver, c'est aussi une "ville sanctuaire", à savoir une ville qui veut défendre les immigrésDonald Trump aime pas trop ça...Bref...Dans cet épisode, vous pourrez croiser des bières, un ours bleu, des nuggets, des marteaux-piqueurs et Barack Obama Pour en savoir plus, une seule adresse, le podcast Fifty StatesHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue à La Nouvelle-Orléans !!La ville la plus française d'Amérique.Une ville qui doit tout à un homme qui s'appelait Jean-Baptiste et qui avait des tatouages de serpent.Une ville qui a inventé le jazz, et aussi quelques cocktails.Une ville qui a popularisé la fête de Mardi Gras, et qui aime se coucher tard.Une ville qui a plein de surnoms, mais celui qu'on préfère c'est THE BIG EASY.Dans cet épisode, vous pourrez croiser Charles de Gaulle, Brad Pitt, des perruques, des ouragans et des maisons hantées Pour en savoir plus, une seule adresse, le podcast Fifty States !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La France envisage d'empêcher certaines sociétés de cryptomonnaies d'opérer sur son sol. À moins que leur supervision soit confiée au régulateur européen des marchés financiers. Le gendarme boursier français craint que ces plateformes ne cherchent un pays membre qui leur accorderait une autorisation plus facilement que les autres pour opérer en Europe. Une inquiétude basée sur les différences de position entre différents États-membres. Certains pays membres de l'UE sont pointés du doigt pour la facilité supposée avec laquelle ils octroient des licences. L'inquiétude du gendarme français est d'ailleurs partagée par les régulateurs autrichien et italien. Dans un document conjoint, ils attirent l'attention des législateurs européens sur les différences qui existent dans la manière dont les marchés des cryptomonnaies sont supervisées par les autorités nationales de chaque pays au sein de l'UE. Le règlement européen MiCA Les marchés des cryptomonnaies en Europe sont soumis à un règlement européen. Depuis son entrée en vigueur le 30 décembre 2024, ce règlement appelé MiCA (Markets in Crypto-Assets) permet aux entreprises du secteur de solliciter une licence auprès des États-membres de l'UE. Une sorte de « passeport européen » qui leur permet d'opérer sur tout le territoire européen. Cinquante-huit licences ont été attribuées à ce jour à ces prestataires des services, délivrées notamment par l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Irlande ou encore le Luxembourg. Malte en a accordé six. Un problème dans l'attribution des licences Le doute existe quant aux méthodes d'évaluation utilisées par Malte. Le régulateur financier maltais a fait l'objet d'un examen. Le gendarme boursier européen Esma a découvert que Malte n'avait pas suffisamment évalué les cyber risques de la part de certaines plateformes. Ce qui doit être scruté, c'est notamment : le cadre réglementaire auquel la plateforme en question est soumise, si son siège se situe dans des juridictions reconnues, comme l'UE ou les États-Unis ou pas. Le régulateur est particulièrement attentif au niveau de garantie offert aux investisseurs. Certaines plateformes opèrent déjà en Europe Il y a des géants américains, comme Kraken, Coinbase, Gemini ou Crypto.com, mais aussi de plus petits, comme Okayeg. Étendre leur activité sur l'Europe est un enjeu de taille : le marché des crypto actifs pèse aujourd'hui plusieurs milliers de milliards de dollars dans le monde. L'Europe veut en profiter, mais non pas à n'importe quel prix. La France, l'Autriche et l'Italie réclament plus de pouvoirs à l'Esma, régulateur européen pour superviser la délivrance des licences au niveau de l'UE. Une sorte de MiCA 2, selon Bertrand Godin, co-fondateur de Fipto, entreprise de facilitation de paiements internationaux des entreprises par crypto. Cela permettrait, selon lui, de mieux protéger les investisseurs européens. À lire aussiMiCA, ce que va changer avec l'entrée en vigueur du règlement européen des crypto-actifs
Bienvenue à Houston !La 4ème plus grande ville des Etats-Unis !! Et oui ! Vous le saviez ??? Mouais...Dans cette ville, vous allez trouver :Le plus grand complexe médical du mondeLe plus grand concours de rodéo du mondeLa maison d'enfance de Beyoncé Et plein de restos récompensés au guide MichelinCa donne envie non ?Dans cet épisode, vous allez croiser JFK, Apollo 11, la Lune, Travis Scott et un mec qui s'appelle Sam Pour en savoir plus, une seule adresse, le podcast Fifty States !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cinquante ans après avoir été tourné, « Kaddu Beykat » - « Lettre paysanne » en français -, le film de la réalisatrice sénégalaise Safi Faye décédée en 2023, est en cours de restauration. L'événement est d'importance, ses films étant introuvables ou alors dans un très mauvais état de conservation. Uniquement diffusées dans le circuit des festivals, les œuvres de Safi Faye demeurent largement inconnues du grand public bien qu'elle fût la première femme d'Afrique subsaharienne à réaliser un long métrage. « J'ai choisi le monde paysan parce que je suis paysanne, parce que mon père a été un peu à l'école, et ma mère jamais. Ce sont des paysans. Ils sont venus en ville pour travailler et j'ai voulu mettre l'accent sur ce monde qui, à lui seul, peut sauver l'Afrique et le mener à son autosuffisance alimentaire. On n'a pas d'industrie, on n'a pas de pétrole, donc il faut cultiver pour que les enfants qui naissent puissent manger à leur faim », raconte Safi Faye, en 2010. Elle évoque alors sa conception du cinéma après avoir filmé l'Afrique au plus près de sa réalité. Son film « Lettre paysanne » a été tourné avec les habitants de son village natal. « Safi est une réalisatrice ancrée dans sa réalité. Contrairement à ses compatriotes cinéastes qui filmaient la ville, elle, elle a préféré le rural, tous ses films parlent de la ruralité. On n'oublie pas que Safi est ethnologue, rappelle la critique de cinéma Fatou Kiné. "Lettre paysanne" a permis à Safi de s'intéresser à ce qui se passe dans son terroir, cette filmographie qui, aujourd'hui, nous sert beaucoup pour mieux connaître la société rurale, et qui reste d'actualité. » À lire aussiJean Rouch, maître sage, maître fou En 1975, le film de Safi Faye, surnommée « la mère du cinéma africain»», a été projeté au festival de Berlin. Il y remporte un grand succès, mais sera interdit lors de sa sortie au Sénégal. Baba Diop, critique de cinéma, explique : « On était à l'époque de Senghor et ce dont il parlait - notamment le saupoudrage au DTT des paysans qui n'arrivaient pas à payer leurs impôts - était téméraire, il fallait le faire. Le film a donc surtout circulé en Europe, dans le milieu underground, les cinéclubs et les cinémas alternatifs. Quand j'étais étudiant en France, on l'a effectivement beaucoup regardé, étudié et partagé. C'est un cinéma du terroir. [Safi Faye] était une personne très engagée dans la cause paysanne et, malheureusement, son film a été censuré à sa sortie au Sénégal, tout comme "Lambaaye" de Johnson Traoré, qui parlait de la corruption ». En 2023, le festival des Trois continents, à Nantes, en France, a rendu hommage à Safi Faye en projetant neuf de ses films, dont « Kaddu Beykat ». Dans un article publié à l'occasion, il est écrit : « Ce monde paysan déborde jusque dans le destin des personnages, jusque dans les jeux des enfants, jusque dans la ville où errent les hommes. Venue elle-même de l'ethnologie, Safi Faye renverse le regard habituellement distancié du cinéma ethnographique en posant sur ses images, fermement et discrètement, sa propre voix, celle d'une fille de paysans qui nous dit : "Regardez chez moi comment on travaille, comment on vit". » À lire aussiFocus sur le festival des 3 continents à Nantes
Bienvenue à Washington D.C !!La capitale des États-Unis, le coeur du pouvoir US.Washington c'est : la Maison Blanche, le Capitole, la Cour Suprême, toussa toussa.Une ville 100% américaine qui doit TOUT à un Français : Pierre-Charles l'Enfant.Depuis des années, Washington D.C. rêve de devenir le 51ème État de l'Amérique. Mais pour le moment, l'idée fait pschiiiiiiit. La ville reste un district, le District of Columbia (D.C)Dans cet épisode, vous pourrez croiser l'Exorciste, un métro, des bagnoles, des plaques d'immatriculation et les soldats de la Garde Nationale.Pour en savoir plus, une seule adresse, le podcats FIFTY STATES !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:13:52 - L'invité du 13/14 - "Cinquante-cinq pays" ont ratifié le traité sur la haute mer, annonce ce vendredi sur France Inter l'ambassadeur français pour les océans Olivier Poivre d'Arvor. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Hay Mohammadi est un quartier mythique de Casablanca qui a fourni au Maroc certain de ses grands artistes contemporains, comme le groupe de musique Nass El Ghiwane. Populaire et rebelle, Hay Mohammadi a été dans les années 1960/1970 un foyer de création et un lieu où le Maroc se réinventait. Cinquante ans plus tard, après des bouleversements majeurs comme la destruction des bidonvilles et l'arrivée d'un nouveau personnel politique, le quartier s'est endormi. De notre correspondant à Casablanca, À lire aussiMaroc: le quartier de Hay Mohammadi, l'incubateur du groupe Nass el Ghiwane [1/2]
Bienvenue à Los Angeles !!Une ville dingue, géniale, folle, crazy, amazing.Vous avez envie de soleil et de cinéma ? Los Angeles.Vous avez envie de parler espagnol ? Los Angeles.De faire des courses à Beverly Hills ? Los Angeles.De compter les grains de sable à Venice Beach ? Los Angeles. Pendant 30 minutes, on va partir dans un road trip où vous saurez tout sur l'histoire de la ville : qui a trouvé le nom Los Angeles ? Qui sont les personnages qui ont fabriqué cette ville XXL ? Pourquoi Donald Trump n'aime pas trop allez là-bas ?Dans cet épisode, vous pourrez croiser Terminator 2, le prince de Bel Air, le maillot des Lakers et Felipe de Neve (quoi ? vous ne le connaissez pas ??)Mesdames et Messieurs, Fifty States et de retour. Pour la saison 3.Welcome Back !!!!Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
De 1975 à 1979, les Khmers rouges ont exterminé deux millions de femmes, d'hommes et d'enfants. Mais 50 ans après, qui s'en souvient ? (Rediffusion) Prétextant un futur bombardement américain, les Khmers rouges ordonnent d'évacuer Phnom Penh lorsqu'ils entrent dans la capitale du Cambodge le 17 Avril 1975. En réalité, la ville est vidée, et sa population déportée vers les campagnes devenues camps de travail et de rééducation. C'est le début du génocide cambodgien dans le nouveau Kampuchéa Démocratique où les mots de la langue khmère sont revus et corrigés. Kamtech ne signifie plus seulement tuer, mais détruire ou réduire en poussière sans laisser de trace. Alors comment faire pour se souvenir du passé et apaiser les morts ? Avec le témoignage du cinéaste Rithy Panh dont les films sont projetés dans le cycle « Qui se souvient du génocide cambodgien ? » au Forum des images à Paris. « Qui se souvient du génocide cambodgien ? » : la bande annonce. Et la participation de : - Soko Phay, professeure en Histoire et théorie de l'art à l'Université Paris 8, dont le livre, Cambodge, l'art devant l'extrême est à paraître aux éditions Naïma. Co-organisatrice, avec Pierre Bayard, du programme « Qui se souvient du génocide cambodgien ? » au Forum des images. Au Cambodge, environ deux millions de personnes – soit près du quart de la population – ont péri entre 1975 et 1979, à la suite de déportations, de meurtres de masse et de famines. Face au génocide perpétré par les Khmers rouges, l'art est un défi que les artistes doivent surmonter. Rithy Panh, Vann Nath, Séra, Svay Sareth ou encore, dans la seconde génération, Davy Chou, Vandy Rattana, Guillaume Suon, Jenny Teng n'ont eu de cesse de faire œuvre de mémoire, pour s'élever contre le déni et l'effacement des morts sans sépulture. Cinquante ans après le début des massacres dans son pays, Soko Phay revisite les relations entre le témoignage et la fiction et montre comment les œuvres mémorielles donnent à penser les séquelles profondes au sein de la société cambodgienne. La création, par ses ressources symboliques, permet de dévoiler ce qui a été dérobé au regard, tout en assurant le travail de transmission des événements non-inscrits dans l'histoire officielle. - Jean-Baptiste Phou, écrivain, metteur en scène, auteur du livre « 80 mots du Cambodge », à L'asiathèque. 80 mots qui sont autant d'histoires qui racontent le Cambodge et qui, en plus des racines des mots et de leur résonance dans le coeur des femmes et des hommes qui les utilisent, évoquent le lien particulier qu'entretient l'auteur avec le Cambodge, ses habitants et leur langue. La famille de Jean-Baptiste Phou est d'origine chinoise de l'ethnie Teochew, et a émigré au Cambodge. Les attaches chinoises de la mère restent fortes et Jean-Baptiste, qui a choisi de pratiquer la danse khmère et de s'installer au Cambodge, s'attache à approfondir les traditions du pays auquel il a décidé d'appartenir et en même temps nous fait part des difficultés qu'il rencontre pour comprendre le mode de vie et les réactions des gens et pour s'acclimater et s'insérer. Les mots sont souvent choisis en référence à son histoire personnelle. - Anne-Laure Porée, journaliste, anthropologue, pour son livre « La langue de l'Angkar, leçons khmères rouges d'anéantissement », aux éditions La Découverte. Comment bien torturer pour réussir un interrogatoire en bon révolutionnaire ? Comment présenter un dossier d'aveux qui satisfasse les dirigeants ? Voilà ce qu'enseigne Duch, le chef khmer rouge du centre de mise à mort S-21, aux interrogateurs qu'il forme de 1975 à 1978 à Phnom Penh. Ses leçons, qui dictent comment penser et agir au service du Parti communiste du Kampuchéa, ont été consignées avec soin dans un cahier noir à petits carreaux d'une cinquantaine de pages. Anne-Laure Porée décrypte ce document capital, plongeant le lecteur dans le quotidien des génocidaires cambodgiens. Elle identifie trois mots d'ordre au service de l'anéantissement : cultiver – la volonté révolutionnaire, l'esprit guerrier et la chasse aux « ennemis » –, trier – les « ennemis » à travers diverses méthodes, de la rédaction d'une biographie sommaire à la torture physique, en passant par la réécriture de l'histoire – et purifier – les révolutionnaires comme le corps social. Ces notions reflètent la politique meurtrière orchestrée par le régime de Pol Pot, au pouvoir à partir du 17 avril 1975, qui, en moins de quatre ans, a conduit un quart de la population cambodgienne à la mort. En prenant les Khmers rouges au(x) mot(s), La Langue de l'Angkar rend plus sensibles la logique organisatrice et les singularités d'un régime longtemps resté en marge des études sur les génocides. En partenariat avec RFI et le Forum des images, le numéro hors-série Historia retrace toute l'histoire du Cambodge, des rois bâtisseurs d'Angkor au régime de terreur de Pol Pot, en passant par le protectorat français et la déclaration d'indépendance. Pour en savoir plus : Cambodge : de la grandeur d'Angkor à la terreur khmère rouge ».
Dominique P, 71 ans, était un violeur domestique. Il agissait dans la pénombre et le silence d'une chambre aux volets clos. Pendant une dizaine d'années, ce père et grand-père, a ainsi offert son épouse endormie à des dizaines d'hommes. Pour assouvir ses fantasmes les plus tordus. Cinquante doivent être jugés avec lui. L'épouse n'était pas consentante. Elle était droguée à son insu, assommée à forte doses d'hypnotiques.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:30:00 - Les Pieds sur terre - par : Olivia Müller - Cinquante ans après la libération sexuelle, les femmes sont encore nombreuses à découvrir la jouissance tardivement. Monique a eu son premier orgasme à soixante-quatorze ans. Sylvia et Clémentine, elles, l'ont atteint à la trentaine. Mais toutes en sont aujourd'hui convaincues : jouir, ça s'apprend. - réalisation : Clémence Gross, Anne-Laure Chanel
durée : 00:30:00 - Les Pieds sur terre - par : Olivia Müller - Cinquante ans après la libération sexuelle, les femmes sont encore nombreuses à découvrir la jouissance tardivement. Monique a eu son premier orgasme à soixante-quatorze ans. Sylvia et Clémentine, elles, l'ont atteint à la trentaine. Mais toutes en sont aujourd'hui convaincues : jouir, ça s'apprend. - réalisation : Clémence Gross, Anne-Laure Chanel
durée : 00:10:04 - Journal de 7 h - Si Poutine ne cesse pas la guerre en Ukraine sous cinquante jours, les sanctions seront sévères, prévient le président des États-Unis.
Quelles sont les aspirations de la jeunesse comorienne ? Dans l'archipel, 53%, plus de la moitié de la population a moins de 20 ans, selon la Banque mondiale, qui estime que le taux de pauvreté devrait passer de 38 à 36% de la population en 2030. Une perspective moyennement enthousiasmante. Cinquante ans après l'indépendance, à quoi rêve la jeunesse comorienne pour son avenir ? Rester et construire ou partir. De notre envoyé spécial de retour de Moroni, Ben Abdourahmane a 29 ans, une femme et un bébé d'un mois et demi. Ils vivent à Mitsoudje, 15 km au sud de la capitale Moroni. Sa vie ne prend pas la direction dont il avait rêvé, mais il ne baisse pas les bras : « Je suis parti à Madagascar faire des études de droit et en Sciences Po, je n'ai pas échoué. Mais finalement, je n'ai pas pu terminer mes études à cause des moyens financiers. J'avais des rêves, j'avais des envies, mais ce n'est pas ce que la vie m'a réservé. Aujourd'hui, je me suis lancé dans l'agriculture. J'ai une vache et je cultive aussi de la banane, du manioc. À l'avenir, j'aimerais ouvrir une entreprise dans l'agriculture, la transformation. J'aimerais que mes produits soient valorisés dans le national. Ça peut marcher. » Kaviani Moumini, 27 ans, travaille dans une pharmacie de M'Beni, dans le nord-est de l'île de Grande Comore, qu'il se verrait bien quitter : « Je gagne un peu. Je me sens moyennement bien. Si j'avais la possibilité ou l'occasion de partir à l'étranger pour gagner ma vie, je le ferais. Ici, aux Comores, la situation est très difficile. Je ne gagne pas suffisamment. Je te le dis, j'ai envie de partir. On peut partir là-bas, en France, comme on ne gagne rien ici, on préfère partir ailleurs. » Hachmy Oumar Ousseini, 21 ans, sera bientôt diplômée de l'Université de Moroni : une licence en soins obstétricaux. Née sur l'île d'Anjouan, elle compte encore voyager. Mais pas pour émigrer : « J'aimerais vraiment aller à l'étranger faire une spécialité échographiste, par exemple puéricultrice. Il n'y a pas de formation aux Comores. Pour le faire, il faut aller à l'étranger. J'aimerais bien aller en France, au Sénégal ou au Maroc. Le but, c'est de revenir et de participer à l'évolution du pays. Il manque plein de choses ici. C'est à nous d'apporter ce savoir à notre pays. » Un enthousiasme qui contraste avec la résignation de bien des Comoriens, usés par des années d'immobilisme : Hachmy Oumar Ousseini, elle, se veut résolument optimiste et constructive. À lire ou à écouter aussiComores: 50 ans après, sans Mayotte, une indépendance incomplète [1/4] À lire ou à écouter aussiComores: 50 ans après l'indépendance, l'accès à l'eau s'est dégradé [2/4] À lire ou à écouter aussiComores: 50 ans après l'indépendance, l'hôpital de M'Beni compte sur ses propres forces [3/4]
Les Comores célèbrent ce dimanche 6 juillet le cinquantième anniversaire de leur indépendance. Les Comores, c'est historiquement un archipel de quatre îles : Grande Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte. Sauf que cette dernière île est restée un département français, que l'État comorien revendique encore et toujours. Les Comoriens les plus engagés pour le retour de Mayotte estiment que leur gouvernement, malgré sa position officielle, est trop complaisant avec Paris. De notre envoyé spécial à Moroni, On pourrait poser la question mille fois dans les rues de Moroni sans que la réponse varie : le retour de Mayotte au sein de l'État comorien est une cause nationale. En 1974, la France demande aux Comoriens par referendum s'ils veulent l'indépendance. Près de 95% répondent « oui », mais à Mayotte, le « non » l'emporte à plus de 63%. Les indépendantistes considérant que le scrutin vaut pour l'ensemble de l'archipel, Paris décide de le prendre en compte île par île. L'année suivante, Paris reconnaît l'indépendance des Comores, à l'exclusion de l'île de Mayotte. Depuis, les gouvernements comoriens successifs ne cessent de le marteler : « Mayotte est comorienne. » Aujourd'hui encore, Houmed Msaïdié, ancien ministre et conseiller spécial à la présidence en charge des questions politiques, parle d'un « objectif stratégique » : « Cet abus de la part des autorités françaises à un moment donné de notre histoire fait qu'aujourd'hui, il y a des Mahorais qui ne connaissent pas les Comores. Ça fait 50 ans qu'on s'est séparés. Maintenant, c'est le moment. On est pour des discussions sérieuses avec la France, mais surtout, on est pour la discussion directe entre nos frères de Mayotte et les autres îles. Il faut qu'on essaie d'identifier ce qui peut nous rassembler. L'objectif des Comores est clair et net : c'est l'intégrité territoriale. » À lire aussiAux Comores, des manifestants s'opposent à l'entrée de Mayotte à la Commission de l'océan Indien Mais cette position officielle ne convainc pas tous les Comoriens. Depuis 50 ans, l'Union africaine et les Nations unies reconnaissent l'appartenance de Mayotte aux Comores, contre la position française. Mais le sujet s'est progressivement effacé, car Moroni et Paris, loin de s'affronter sur la scène internationale, sont des alliés : échanges économiques, programmes de développement... Le docteur Mohamed Monjoin est le président du Comité Maore, qui milite pour « la fin de l'occupation coloniale française à Mayotte ». Il affirme : « Il est temps d'arrêter le dialogue bilatéral, il n'a rien apporté de bien. Notre force, c'est le soutien international. Moroni doit mettre Mayotte à l'ordre du jour de l'Assemblée générale des Nations unies. Il faut qu'il y ait une discussion et un vote sur la question de Mayotte, cela n'a pas été fait depuis 30 ans par les différents gouvernements successifs. C'est le bâton et la carotte. Le gouvernement comorien craint un coup d'État. Aux Comores, il y a eu beaucoup de coup d'État fomentés par la France, qui vous dit que c'est fini ? Et il reste bien sûr la petite carotte : l'aide au développement. » Cinquante ans après, les Comoriens célèbrent donc une indépendance que tous jugent inachevée. À lire aussiMayotte et les Comores, fragments d'une histoire partagée
C'est un lieu mythique de l'Amérique : Wall StreetUne rue, un quartier, une légendeWall Street c'est LA plus grande place boursière de la planète C'est aussi le symbole du capitalisme USDonald Trump connait bien Wall StreetEt Wall Street connait bien Donald Trump Dans cet épisode, vous allez croiser un platane, des hollandais, Leo di Caprio, des milliards de dollars, le Wall Street Journal et l'ile de Manhattan Pour en savoir plusUne seule adresseLe podcast FIFTY STATESDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, nous parlons drogue comme hier en début d'émission. La drogue entraine de nombreuses violences au sein même des trafics mais également au coeur des populations qui ne sont pas du tout concernées. Elle déstabilise les institutions et le commerce de par la corruption, elle tue par overdose, elle fait plonger les usagers dans une sorte de trouble physique et psychique. Nous nous arrêtons avec Edward Maille, un de nos correspondants aux États-Unis sur les drames qu'ont entrainés le Fentanyl et ses contrefaçons. Le Fentanyl est un médicament, un anti-douleur surpuissant, 100 fois plus puissant que la morphine. Lui et ses acolytes opioïdes, synthétiques sont allés jusqu'à tuer par overdose 74 000 personnes en 2022, mais 2 ans plus tard, le chiffre a chuté de plus d'1/3. Edward Maille, de Géorgie en Virginie, de Kentucky en Ohio nous explique pourquoi. En deuxième partie : statues mythiques et plastiques océaniques, nous serons sur l'île de Pâques avec Naïla Derroisné. Épidémie de fentanyl : les États-Unis commencent à reprendre pied 26 juin, c'est la journée internationale contre l'abus et le trafic de drogues. Nous partons à cette occasion aux États-Unis. Cinquante fois plus puissante que l'héroïne… 100 fois plus que la morphine… l'équivalent de quelques grains de sel peuvent tuer. Le Fentanyl et ses contrefaçons ont envahi le pays depuis plus d'une décennie, provoquant une crise de santé majeure. Le Fentanyl est un analgésique, un anti-douleur surpuissant : les overdoses ont tué près de 3 000 personnes en 2013 : 74 000 en 2022 mais depuis, la courbe s'est inversée en 2024 : moins 30% de décès liés aux opioïdes synthétiques. Pour comprendre, nous partons en Géorgie, Virginie, Kentucky et Ohio. Un Grand Reportage d'Edward Maille qui s'entretient avec Jacques Allix. À l'île de Pâques, des statues mythiques aux tourbillons de déchets plastiques Perdue au milieu de l'océan Pacifique, l'île de Pâques, aussi appelée Rapa Nui, est aujourd'hui assaillie par le plastique : des résidus de bidons, des bouées, des cordes, des bouchons en plastique, mais surtout des millions de microparticules de plastique fragmentées par le brassage en mer. Situé en plein dans le gyre du Pacifique Sud, un puissant courant tourbillonnant, ce petit territoire chilien voit s'échouer sur ses côtes 500 déchets par heure. Ils viennent du continent, mais aussi des bateaux qui pêchent en grandes quantités dans la zone. Également connue pour ses moai, Rapa Nui accueille chaque année des milliers de touristes qui génèrent eux aussi des tonnes de déchets. Un Grand reportage de Naïla Derroisné qui s'entretient avec Jacques Allix.
C dans l'air du 28 juin 2025 - Canicule: des logements "boulloires thermiques" - Une canicule historique se met en place sur la France. Quatorze départements sont en vigilance orange ce samedi dans le sud de la France, avant une extension vers le nord du pays. Cinquante-trois départements seront placés demain en vigilance orange, de l'Île-de-France à l'arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a indiqué Météo-France, qui s'attend à ce que les températures atteignent 34 à 38 °C dès aujourd'hui dans les départements concernés par la vigilance orange, et qu'elles approchent "ponctuellement les 40 °C près de la Méditerranée". Ces fortes chaleurs vont durer au moins jusqu'à mardi, alertent les prévisionnistes, qui anticipent des nuits "très désagréables", lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés.En cause : un "dôme de chaleur", un puissant anticyclone formant actuellement un couvercle sur la région sud de l'Europe, qui piège l'air chaud et empêche les perturbations de circuler. Le phénomène augmente considérablement les risques d'incendies. En Grèce, l'île de Chios a été ravagée par les flammes, et plusieurs villages balnéaires à l'est d'Athènes ont dû être évacués.En France, autorités locales, pompiers et préfectures multiplient les alertes et rappels de précaution. Le numéro vert canicule (0 800 06 66 66), destiné à informer le public et à protéger les plus vulnérables, a été réactivé.Face à cette situation, la Fondation pour le logement des défavorisés (ex-Fondation Abbé Pierre) alerte sur les "bouilloires thermiques", ces logements mal isolés devenus invivables sous la chaleur. Ils représenteraient 35 % des habitations en France. En Île-de-France, 3,7 millions de personnes, soit 31 % de la population, résident dans des îlots de chaleur urbains. Conséquence : la mortalité augmente lors des périodes de canicule, comme en juillet 2022, quand la région avait enregistré une surmortalité de 21 %. Selon la Fondation pour le logement des défavorisés (FPLD), 5 000 décès sont imputables à la chaleur rien que pour l'année 2024, et la grande majorité à des lieux d'habitation.Une proposition de loi transpartisane, présentée par des députés Ensemble pour la République, écologistes, socialistes et La France insoumise, doit être déposée dans les prochains jours pour lutter contre ce fléau.Parallèlement, dans de nombreux territoires, des dispositifs sont déployés pour informer et lutter contre la prolifération du moustique-tigre, qui colonise de plus en plus de départements et peut transmettre la dengue, le virus Zika ou le chikungunya… Des maladies qui, jusqu'alors, ne pouvaient pas être attrapées sous nos latitudes. Ainsi, en 2024, 83 personnes ont été contaminées par la dengue dans l'Hexagone sans même avoir voyagé à l'étranger.LES EXPERTS :- Nicolas BERROD - Journaliste service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien-Aujourd'hui en France- Stéphanie DURAFFOURD - Porte-parole d'Assurland.com- Amélie MOUGEY - Directrice de la rédaction - Reporterre- Gaël MUSQUET - Spécialiste de la prévention des catastrophes naturelles
26 juin, c'est la journée internationale contre l'abus et le trafic de drogues. Nous partons à cette occasion aux États-Unis. Cinquante fois plus puissante que l'héroïne… 100 fois plus que la morphine… l'équivalent de quelques grains de sel peuvent tuer. Le Fentanyl et ses contrefaçons ont envahi le pays depuis plus d'une décennie, provoquant une crise de santé majeure. Le Fentanyl est un analgésique, un anti-douleur surpuissant : les overdoses ont tué près de 3 000 personnes en 2013 : 74 000 en 2022 mais depuis, la courbe s'est inversée en 2024 : moins 30% de décès liés aux opioïdes synthétiques. Pour comprendre, nous partons en Géorgie, Virginie, Kentucky et Ohio. «Épidémie de Fentanyl : les États-Unis commencent à reprendre pied», un Grand reportage d'Edward Maille.
Cinquante ans après l'indépendance du Mozambique, les uns se félicitent que la guerre civile soit terminée depuis 1992. Mais les autres déplorent que la démocratie et la prospérité, promises par Samora Machel en 1975, ne soient toujours pas au rendez-vous. À Maputo, Fernando Lima est le rédacteur en chef du média indépendant Zitamar News. En ligne de la capitale mozambicaine, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Fernando Lima, le drapeau du Mozambique présente l'image d'un fusil automatique Ak-47, pourquoi cette singularité ? Fernando Lima : C'est très simple, c'est parce que le fusil représente la lutte armée pour la libération des Mozambicains. Alors c'est pour ça qu'on a décidé de faire un drapeau comme ça. Même s'il y a présentement dans le pays des secteurs qui s'opposent à cette représentation, qui se maintient encore sur le drapeau national. Il y a maintenant des Mozambicains qui demandent à ce qu'on enlève le fusil du drapeau ? Mais oui, parce qu'une partie des Mozambicains sont très saturés des différentes guerres pendant les 50 années d'indépendance du pays. Alors, comme l'Angola, le Mozambique a conquis son indépendance en pleine guerre froide. D'où une guerre civile qui a duré jusqu'en 1992. Est-ce que le Mozambique d'aujourd'hui garde encore des stigmates de cette période de guerre fratricide entre le Frelimo et la Renamo ? C'est très clair que les signes sont là. On peut rappeler par exemple toutes les confrontations pendant les dernières élections générales, et même le sens des hostilités vers l'opposition et vers le principal leader de l'opposition, Venancio Mondlane. Et le parti Frelimo continue de refuser d'accueillir l'opposition au sein du gouvernement et des institutions officielles. C'est-à-dire que, 50 ans après l'indépendance, l'ancien mouvement de libération Frelimo continue de revendiquer le pouvoir sans partage ? Oui, à mon avis, c'est ça qui se passe. Il y a toujours ce sentiment d'un héritage du parti unique qui se maintient, même si la Constitution a changé. L'alternance démocratique n'existe pas encore au Mozambique. À écouter aussiMozambique : la promesse trahie de l'indépendance Alors, vous parliez de l'opposant Venancio Mondlane. À la présidentielle du mois d'octobre dernier, le candidat du Frelimo. Daniel Chapo a officiellement gagné avec 70 % des voix. Mais l'opposant Venancio Mondlane, qui a fait une grande campagne anti-corruption, a revendiqué la victoire et la répression des manifestations a causé la mort, selon l'ONG Plataforma Decide, de plus de 390 personnes. Comment sortir de cette crise aujourd'hui ? À mon avis, je pense qu'il faut parler et avoir un dialogue constructif avec Venancio, pas simplement d'une façon protocolaire ou d'une façon formelle. Mais il faut démontrer que des propositions de Venancio sont incluses dans un programme de gouvernement pour l'avenir du pays. Mais vous pensez que le Frelimo de Daniel Chapo pourrait un jour accepter de partager le pouvoir ? Je pense que, même s'il y a des secteurs au Frelimo qui ne sont pas d'accord avec ce partage pragmatique, le parti Frelimo va être forcé d'accueillir les partisans de Venancio parce que, s'il refuse, ça sera catastrophique et désastreux pour le pays. Depuis cinq ans, une insurrection jihadiste a causé la mort de plus de 6000 Mozambicains dans la province du Cabo Delgado, à l'extrême-nord de votre pays, est-ce qu'il y a une solution ? Oui, je pense qu'il y a des solutions. Le problème, c'est que jusqu'à présent, il y a seulement une solution militaire. À mon avis, il faut trouver d'autres mesures sociales et économiques qui assurent la stabilité de cette province, du Cabo Delgado en particulier. C'est-à dire-que le soutien militaire du Rwanda et de la SADEC, le soutien financier de l'Union européenne, tout cela, c'est bien, mais ça ne suffit pas ? Mais oui, il ne faut pas que la population soit seulement spectatrice de la situation dans cette province. Si tu peux y voir du développement, si ton fils va à l'école, si les familles peuvent avoir des médecins, des hôpitaux, alors ça peut améliorer la situation dans ce territoire. À lire aussiMozambique: 25 juin 1975, le crépuscule de cinq siècles de colonisation portugaise
HABEMUS PAPAM ! Le nouveau pape est Américain, il est né à Chicago !C'est une première historique.Son nom ? Robert Francis PrevostSon nouveau nom ? Leon 14Donald Trump a applaudi, forcément, les deux hommes ont le même passeportMais Leon 14 ne partage pas grand chose avec Donald Sur la politique étrangère, sur l'écologie, sur la politique envers les migrantsUn « problème » relationnel, qui nous a donné envie de se pencher sur l'histoire des papes et des présidents américains Un épisode dans lequel vous pourrez croiser le Vatican, le stade des Yankee Stadium, de la fumée blanche, la ville de Chicago et des agents de la CIA. Pour en savoir plus, une seule adresseLe podcats FIFTY STATESDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Donald Trump montre ses muscles !Face aux émeutes qui ont éclatées à Los Angeles Il a décidé d'envoyer la GARDE NATIONALELe gouverneur de Californie juge que ce n'était pas nécessaireLes deux hommes se foutent sur la gueule par médias interposés Et nous, on en profite pour revenir sur l'histoire de cette Garde NationaleUne force militaire qui date de … ouh la la…y'a très longtemps !La Garde Nationale c'est 450 000 soldats, mobilisables à n'importe quel moment Dans cet épisode, vous pourrez croiser le Mayflower, des tatouages, le COVID 19, l'ouragan Katrina et l'État de l'ARKANSAS (rappel : il ne faut pas prononcer le « s » à la fin !!)Pour en savoir plus, une seule adresseLe podcast FIFTY STATES Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le PSG a gagné la Ligue des Champions ! Champions mon frère !!!Sauf que Donald Trump s'en foutCe qui l'intéresse, lui, c'est la Coupe du monde de footballElle aura lieu en 2026 aux Etats-Unis, pour le plus grand plaisir du président américainQui a carrément installé une réplique du trophée dans le Bureau OvaleUne Coupe du monde, c'est un évènement planétaire, idéal pour le businessProblème : le soccer n'est pas hyper populaire en AmériqueMême si les choses sont en train de changerGrace notamment à l'équipe FÉMININE des Etats-UnisUne équipe qui déteste Donald Trump, et que Donald Trump déteste Dans cet épisode, on reviendra sur l'histoire du soccer aux États-Unis, l'occasion de croiser le roi Pelé, des crampons, des sifflets, des ballons, des shorts et un soutien-gorge noir.Pour en savoir plus, une seule adresseLe podcast FIFTY STATESDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Donald Trump est en plein forme !C'est son médecin personnel qui le ditIl n'a pas de cholestérol (what ??) même s'il mange uniquement de la fast foodLa santé du président, un sujet HAUTEMENT politique Souvenez-vous, c'est pour raison médicale que Joe Biden a déclaré forfaitDans l'histoire US, Joe n'est pas le seul président a avoir eu des pépins de santéMais la plupart des présidents ont réussi à les camoufler Comment ? Pourquoi ? On vous explique toutDans cet épisode, vous pourrez croiser des stéthoscopes, des yachts, des dentiers, des médecins et quelques fauteuils roulants Pour en savoir plus, une seule adresseLe podcast FIFTY STATES Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est la chaîne préférée de Donald Trump : FOX NEWS ! Impossible de passer à côté dans FIFTY STATES L'histoire de Fox News, c'est une dinguerie américaine Une chaîne de droite (très à droite) et qui cartonne Tout ça grâce à deux hommes : Rupert Murdoch et Roger AilesCet épisode aurait pu durer 5 heures tellement c'est passionnant On a réussi à (presque) tout mettre en 28 minutes Dans cet épisode, vous pourrez croiser JKF, CNN, des journalistes, Jodie Foster et plein de BREAKING NEWS Pour en savoir plus, une seule adresse Le podcast FIFTY STATES !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.