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"Le son vient à l'oreille, l'oreille se tend vers le son" dit le kōan. Et naît ainsi à l'esprit. Mais grâce à quelle alchimie et sous quelle forme ? Rythmes, horizons, ciels, routes, plans, taches, couleurs ? Ou bien comme un film invisible qui compose à l'infini avec le réel inscrit en nous ? Un jour, il y a des années, Kaye Mortley rencontre une phrase dans une émission de radio qui parlait de la radio: "Si je perdais mes oreilles, je deviendrais aveugle." Elle pense alors que cette phrase avait dit le dernier mot — de façon belle et paradoxale — sur le processus alchimique qui transforme le son en matière sensible.. D'autres années passent. Elle fait de nouvelles rencontres, singulières. Des gens qui ne voyaient pas. D'autres qui n'entendaient pas. Alexandre classe les sons selon des couleurs qu'il distingue à peine : "Du plus grave au plus aigu, l'ordre serait rouge, jaune, bleu, vert". Marie, suite à un implant cochléaire, apprend à déchiffrer les sons qu'elle découvre. "Est-ce que ça existe, des sons humides ?" Quand Aurélie pose sa main sur le corps du violoncelle, elle entend "l'aiguille qui danse et le vent sur la dune du désert" « Si je perdais mes oreilles, je deviendrais aveugle ». Un documentaire de Kaye Mortley Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Kaye Mortley ist eine ungewöhnliche Radiopoetin. Sie verwendet Originaltöne und Geräusche aus ihrer Umwelt – und doch wirken ihre Stücke wie Fiktionen. Ein Portrait der französisch-australischen Radiomacherin von Dörte Fiedler.
Die Hörstücke der australischen Radiomacherin Kaye Mortley sind zart, poetisch und im besten Sinn akustisch. Es sind Klangwerke, die nie auf dem Papier existieren könnten - sie müssen gehört und gefühlt werden.// Von Dörte Fiedler/ SWR 2022/ www.radiofeature.wdr.de Von Dörte Fiedler.
Die Hörstücke der australischen Radiomacherin Kaye Mortley sind zart, poetisch und im besten Sinn akustisch. Es sind Klangwerke, die nie auf dem Papier existieren könnten - sie müssen gehört und gefühlt werden.// Von Dörte Fiedler/ SWR 2022/ www.radiofeature.wdr.de Von Dörte Fiedler.
In den Vogesen errichteten die Nazis das einzige deutsche Konzentrationslager auf französischem Boden, den "Struthof". Kann man davon in Klängen und Töne erzählen? Kaye Mortley tut es.
Eine Expedition im Australien des 19. Jahrhunderts wird zur Metapher für das Reisen und die Aneignung von Raum. Ein vielstimmiges Werk der Dokumentarkünstlerin Kaye Mortley in einer deutschen Adaption. www.deutschlandfunkkultur.de, FeatureDirekter Link zur Audiodatei
Eine Expedition im Australien des 19. Jahrhunderts wird zur Metapher für das Reisen und die Aneignung von Raum. Ein vielstimmiges Werk der Dokumentarkünstlerin Kaye Mortley in einer deutschen Adaption. www.deutschlandfunkkultur.de, FeatureDirekter Link zur Audiodatei
"Là où se rejoignent les rivières", création sonore d'Antoine Richard est un essai radiophonique, à mi chemin entre documentaire et fiction, qui prend sa source à Montbéliard, ville dans laquelle grand nombre de rivières ont été détournées, enfouies, canalisées... C'est une pièce qui tente de raconter ce qui relie entre-eux les habitants d'une ville, en profonde mutation, où il semble devenir de plus en plus compliqué de communiquer. Gravure à l'eau forte : Judith Bordas A travers la métaphore d'une incroyable et inexpliquée montée des rivières, elle convoque un paysage de voix d'habitant.e.s de la ville, dont les récits et histoires intimes semblent remonter à la surface à mesure que la ville disparait sous l'eau. « On dit qu'une zone de confluence est une zone de remous qu'on ne peut pas savoir jusqu'où montera l'eau que lorsqu'on ne sait pas, il est temps de formuler des questions" Là où se rejoignent les rivières est une production radiophonique de MA scène nationale. Une création sonore d'Antoine Richard Co écrite avec Samaële Steiner - Avec les voix des habitantes et habitants : Saliou Barry, Ines Benyzid, Yolande Berda, Lahim Boudykkan, Christian Corouge, Yamina Djaber, Elisabeth Furher, Hélène Grimaud, Mario Marcon, Philippe Moroni, et Maud Serusclat-Natale - Poème de Samaële Steiner, dit par Kaye Mortley - Musiques : Nils Frahm, Antoine Richard, Woody Jackson - Réalisation, prises de sons, montage, mixage : Antoine Richard - Voix générique : Amélie Sanson - Gravure à l'eau forte : Judith Bordas - Production : Radio MA - radio de création de la Scène Nationale du pays de Montbéliard Direction : Yannick Marzin - Merci à : Michael Jouffroy et Helene Bensoussan Antoine richard Formé aux arts et techniques du son à l'Ensatt (Ecole Nationale des Arts et Techniques du Théâtre) après un cursus musical, son approche élargie de la création et de la réalisation sonore l'emmène à travailler dans différents domaines artistiques : la radio, le théâtre et la danse, la muséographie, la musique. Ses propres créations sonores explorent les territoires de l'intime, et il cherche à inventer des formes qui tendent à décloisonner les genres. Il reçoit en 2016 le Prix Italia ainsi que le Grand Prix de la fiction radiophonique de la SGDL pour "Le chagrin, Julie et Vincent" coréalisé avec Caroline Guiela Nguyen et Alexandre Plank, puis le prix Phonurgia Nova/BnF du documentaire en 2018 pour "Sur la touche". Il travaille notamment comme créateur sonore et réalisateur indépendant pour France Culture et fait partie du collectif et ONG Making Waves. Il intervient comme formateur à Phonurgia (Arles), dans le cadre des stages de création documentaires et de nouvelles fictions sonores. Au théâtre il travaille à la création sonore de très nombreux spectacles . Il fait notamment partie de la compagnie des Hommes Approximatifs dirigée par Caroline Guiela Nguyen avec laquelle il crée les partitions sonores de différents spectacles . Il reçoit en 2018 le prix « jeune talent » de la SACD avec l'ensemble de cette même compagnie. Il fonde en 2021 silencesplateaux.fr , association et plateforme en ligne dédiée aux professionnel.le.s de la création sonore pour la scène. Samaële STEINER - Écrivaine et dramaturge Écrivaine et éclairagiste transgenre, elle partage son temps entre ces deux métiers. Deux pratiques qui se nourrissent, l'une l'autre, avancent ensemble. Elle participe à plusieurs projets poétiques ou théâtraux et collabore avec différents musiciens, avec d'autres auteurs ou travaille l'écriture sous forme d'ateliers et/ou de spectacle avec des amateurs, dans des formes d'écriture plus collectives . MA SCÈNE NATIONALE - PAYS DE MONTBÉLIARD est la première scène labellisée à se lancer dans la radio de création , en permettant à des artistes / réalisateurs sonores de bénéficier de périodes de résidence et de moyens techniques et financiers. Dans le cadre de ce projet, Antoine Richard est venu 6 fois en résidence à Montbéliard, collaborant pour nourrir son récit avec une dizaine d'habitants du territoire (rejoints par 3 élèves d'une classe du Lycée Armand Peugeot de Valentigney) Loin de la simple valorisation d'un médium, MA a choisi d'appréhender la radio de création comme une discipline à part entière, en se focalisant sur ses auteurs et sur ce qu'ils peuvent apporter à un territoire et un projet artistique. Les artistes-réalisateurs sont ainsi invités en résidence de création pour mener des recherches et créer des podcasts qui vont de la fiction au documentaire. Ils sont également associés aux nombreuses actions de territoire et de transmission déployés par MA scène nationale en termes d' éducation, de recherche, de projets participatifs. Cette émission a été produite et réalisée par Muriel KS.
"Là où se rejoignent les rivières", création sonore d'Antoine Richard est un essai radiophonique, à mi chemin entre documentaire et fiction, qui prend sa source à Montbéliard, ville dans laquelle grand nombre de rivières ont été détournées, enfouies, canalisées... C'est une pièce qui tente de raconter ce qui relie entre-eux les habitants d'une ville, en profonde mutation, où il semble devenir de plus en plus compliqué de communiquer. Gravure à l'eau forte : Judith Bordas A travers la métaphore d'une incroyable et inexpliquée montée des rivières, elle convoque un paysage de voix d'habitant.e.s de la ville, dont les récits et histoires intimes semblent remonter à la surface à mesure que la ville disparait sous l'eau. « On dit qu'une zone de confluence est une zone de remous qu'on ne peut pas savoir jusqu'où montera l'eau que lorsqu'on ne sait pas, il est temps de formuler des questions" Là où se rejoignent les rivières est une production radiophonique de MA scène nationale. Une création sonore d'Antoine Richard Co écrite avec Samaële Steiner - Avec les voix des habitantes et habitants : Saliou Barry, Ines Benyzid, Yolande Berda, Lahim Boudykkan, Christian Corouge, Yamina Djaber, Elisabeth Furher, Hélène Grimaud, Mario Marcon, Philippe Moroni, et Maud Serusclat-Natale - Poème de Samaële Steiner, dit par Kaye Mortley - Musiques : Nils Frahm, Antoine Richard, Woody Jackson - Réalisation, prises de sons, montage, mixage : Antoine Richard - Voix générique : Amélie Sanson - Gravure à l'eau forte : Judith Bordas - Production : Radio MA - radio de création de la Scène Nationale du pays de Montbéliard Direction : Yannick Marzin - Merci à : Michael Jouffroy et Helene Bensoussan Antoine richard Formé aux arts et techniques du son à l'Ensatt (Ecole Nationale des Arts et Techniques du Théâtre) après un cursus musical, son approche élargie de la création et de la réalisation sonore l'emmène à travailler dans différents domaines artistiques : la radio, le théâtre et la danse, la muséographie, la musique. Ses propres créations sonores explorent les territoires de l'intime, et il cherche à inventer des formes qui tendent à décloisonner les genres. Il reçoit en 2016 le Prix Italia ainsi que le Grand Prix de la fiction radiophonique de la SGDL pour "Le chagrin, Julie et Vincent" coréalisé avec Caroline Guiela Nguyen et Alexandre Plank, puis le prix Phonurgia Nova/BnF du documentaire en 2018 pour "Sur la touche". Il travaille notamment comme créateur sonore et réalisateur indépendant pour France Culture et fait partie du collectif et ONG Making Waves. Il intervient comme formateur à Phonurgia (Arles), dans le cadre des stages de création documentaires et de nouvelles fictions sonores. Au théâtre il travaille à la création sonore de très nombreux spectacles . Il fait notamment partie de la compagnie des Hommes Approximatifs dirigée par Caroline Guiela Nguyen avec laquelle il crée les partitions sonores de différents spectacles . Il reçoit en 2018 le prix « jeune talent » de la SACD avec l'ensemble de cette même compagnie. Il fonde en 2021 silencesplateaux.fr , association et plateforme en ligne dédiée aux professionnel.le.s de la création sonore pour la scène. Samaële STEINER - Écrivaine et dramaturge Écrivaine et éclairagiste transgenre, elle partage son temps entre ces deux métiers. Deux pratiques qui se nourrissent, l'une l'autre, avancent ensemble. Elle participe à plusieurs projets poétiques ou théâtraux et collabore avec différents musiciens, avec d'autres auteurs ou travaille l'écriture sous forme d'ateliers et/ou de spectacle avec des amateurs, dans des formes d'écriture plus collectives . MA SCÈNE NATIONALE - PAYS DE MONTBÉLIARD est la première scène labellisée à se lancer dans la radio de création , en permettant à des artistes / réalisateurs sonores de bénéficier de périodes de résidence et de moyens techniques et financiers. Dans le cadre de ce projet, Antoine Richard est venu 6 fois en résidence à Montbéliard, collaborant pour nourrir son récit avec une dizaine d'habitants du territoire (rejoints par 3 élèves d'une classe du Lycée Armand Peugeot de Valentigney) Loin de la simple valorisation d'un médium, MA a choisi d'appréhender la radio de création comme une discipline à part entière, en se focalisant sur ses auteurs et sur ce qu'ils peuvent apporter à un territoire et un projet artistique. Les artistes-réalisateurs sont ainsi invités en résidence de création pour mener des recherches et créer des podcasts qui vont de la fiction au documentaire. Ils sont également associés aux nombreuses actions de territoire et de transmission déployés par MA scène nationale en termes d' éducation, de recherche, de projets participatifs. Cette émission a été produite et réalisée par Muriel KS.
Eine Expedition im Australien des 19. Jahrhunderts wird zur Metapher für das Reisen und die Aneignung von Raum. Ein vielstimmiges Werk der Dokumentarkünstlerin Kaye Mortley in einer deutschen Adaption. www.deutschlandfunkkultur.de, FeatureDirekter Link zur Audiodatei
Conrad Winter: Ein elsässischer Lyriker, dessen Ziel das Schweigen wäre. Ein Mann ohne Heimatland: Das Elsass ein Ort des Transits, mal deutsch, mal französisch.
Kaum erschienen, ist er bereits vergangen: Der Klang. Flüchtig, fliehend, der Saum einer Wolke. Mit solchen Klängen arbeitet die Radiodokumentaristin Kaye Mortley seit Jahrzehnten. Ein Portrait.
Photo: David Collin La Radio fait-elle encore rêver, comment l'art radiophonique stimule notre imaginaire ? En quoi cet art est un des lieux les plus exaltants de la création contemporaine ? À l'heure où le son prend une importance grandissante, où les podcasts se multiplient, voilà autant d'interrogations auxquelles nous invite le grand rendez-vous sur la création radiophonique qu'est le Festival Longueur d'Onde à Brest, festival de radio et d'écoute, rendez-vous français des créateurs d'images sonores et des amateurs de sensations radiophoniques. Bruno Séribat nous emmène dans les coulisses de la quinzième édition (2018), ouvrant son micro à la sortie des débats, captant les grands enjeux de la création radiophonique d'aujourd'hui, où l'on débat de fond et de forme, de documentaire, de réalisation, de fiction, de Hörspiel, de météo, de podcast et globalement d'écriture radio et sonore. Avec toujours une grande exigence et l'éthique de ceux qui savent écouter. Prise de son, mixage et réalisation: Bruno Séribat. Avec les voix (entre autres) de Perrine Kervian, Christine Lecerf, Sonia Kronlund, Kaye Mortley, Anna Szmuc, Christian Rosset, Götz Naleppa, Samuel Hirsch, Alex Szalat, Benoit Bories, et Silvain Gire. Lectures: Carine Delfini. Une production du LABO, David Collin. Diffusé initialement le 01.04.2018
Eine Expedition im Australien des 19. Jahrhunderts wird zur Metapher für das Reisen und die Aneignung von Raum. Das neue Werk der Dokumentarkünstlerin Kaye Mortley in einer deutschen Adaption. Von Kaye Mortley www.deutschlandfunkkultur.de, Feature Hören bis: .. Direkter Link zur Audiodatei
Rose Amère Albatros, c’est une promenade hallucinée dans la ville confinée. L'activité s'est retirée, et la ville est sur le flanc comme un bateau sur l'estran. Le canot cycle dérive dans un espace à la fois tangible et mental, dans les rues dehors, mais aussi dans les angoisses, dedans. La ville n'est pas seulement rendue à la nature et au silence, elle est encore pleine des bruits et des misères qui toujours l'habitent. Réalisé par Americo Mariani et Ludovic Mepa. Pour suivre, un écho de nos villes aussi, nos villes malmenées par le silence, le président Macron dans la pluie, des crépitements, des pas,… une angoisse et beaucoup de beauté, c’est La Ronde, de Kaye Mortley.
Une promenade hallucinée dans la ville confinée. L'activité s'est retirée, et la ville est sur le flanc comme un bateau sur l'estran. Le canot dérive dans un espace à la fois tangible et mental, dans les rues dehors, mais aussi dans les angoisses, dedans. La ville n'est pas seulement rendue à la nature et au silence, elle est encore pleine des bruits et des misères qui l'habitent. Réalisé par Americo Mariani et Ludovic Mepa. Avec le poème La ville d' Emile Verhaeren et des textes des auteurs. Avec les voix de Clélia Amalric / Emmanuelle Tornero / Jean-Baptiste Barra / Eric Leclerc La prise de son ambisonique a été rendue possible par Julien Tardieu de la Maison des Sciences de l'Homme de Toulouse. Kaye Mortley a réalisé une pièce courte pour Le grain des choses, qui vient de clôturer sa moisson fin décembre. Un écho de nos villes aussi, nos villes malmenées par le silence, Le président Macron dans la pluie, des crépitements, des pas,… une angoisse et beaucoup de beauté, c’est La ronde, de Kaye Mortley
Ce dimanche, c'est la dernière émission de l'année, que nous achevons à travers le thème de "la liste". La liste noire, la liste d'invités, la liste de voeux, la liste de tâches, la liste de ce que l'on compte faire ou de ce qui est à faire. Jour après jour, nous utilisons des listes, intimes, personnelles, qui nous apparaissent parfois comme des litanies, des obsessions, des idées que l'on note et que l'on souhaite parfois remettre à plus tard. Des listes les plus pragmatiques (inventaires, catalogues, menus et recettes) aux plus poétiques (les travaux de Walt Whitman, Marianne Moore ou Gertrude Stein), tous se sont nourris de la forme “liste” pour construire leur quotidien, charpenter leurs idées, faire évoluer leurs pensées. Ce dimanche, pour notre dernière émission de l'année, nous diffuserons les oeuvres sonores de Pauline Tiprez, Jack Kerouac, Pejk Malinovski, Léa Minod, ainsi qu'une pièce sonore de l'atelier de production de Phonurgia Nova. On commence cette émission avec l'oeuvre de Pauline Tiprez, "L'inventaire", une oeuvre de 2016 qui aborde la question du deuil. "Aborder la thématique du deuil n'est pas facile. Encore moins lorsqu'il s'agit du deuil de ses parents. C'est à travers la description d'objets que ce documentaire tente une approche sensible de la question. Qu'il s'agisse de lettres, d'objets de la vie quotidienne ou encore de pièces rares, ils sont les derniers fragments qui subsistent après la mort. Et finalement, sans eux, que reste-t- il de celui ou celle que l'on a perdu?" - Pauline Tiprez Nous écouterons ensuite une pièce sonore de Jack Kerouac, intitulée "American Haikus". En 1958, Jack Kerouac entre en studio avec le saxophone ténor Al Cohn et Zoot Sims pour enregistrer son deuxième album, un mélange de jazz et de poésie appelé Blues et Haikus. Ce sera ensuite au tour de la pièce sonore produite par Phonurgia Nova, "150 grammes 200°C". "Explorer le pain, depuis sa croute jusqu'à sa mie. Pain objet de gourmandise, pain madeleine de Proust, pain quotidien et autres pains...pour en faire une modeste tranche sonore, cuisinée collectivement… Cela vous irait-il ?" [caption id="attachment_97554" align="alignleft" width="300"] Comparatifs de micro [photo © Félix Blume, Arles] « Ceux qui aspirent à faire art avec le son empruntent souvent plus de quatre chemins » Kaye Mortley[/caption] Cette création a été produite en 2018 sous la direction de Kaye Mortley et Sophie Berger, aux participants : Mahé Ben Hamed, Elise Bonnard, Eva Dupérier, Geoffroy Gesser, Brigitte Jamois, Johann Mazé, Elodie Mollé, Manon Prigent, Estelle Redon et Sophie Réthoré. #phonurgianova #radiolabo #marcjaquin #kayemortley #felixblume Nous écouterons enfin "Secrets", de Pejk Malinovski, qui offre dans son documentaire sonore une collection de secrets. Le réalisateur danois propose à des étrangers à confier leurs secrets sur bande... Enfin, nous terminons avec "dans le tiroir", un rubrique de Léa Minod qui s'appelle "Rejoindre la Mer". "Gemma était belle à faire fondre les hommes, elle ressemblait à Monica Vitti. Jeune italienne, blonde, les yeux bleus, la peau mate, menue et gracieuse. Grandie en Tunisie dans le faste de l'après-guerre. Elle rayonne, séduit. Gemma était ma grand-mère, restée figée, glacée dans les bouches de ses trois filles. Elles en parlent tant que j'ai le sentiment de la connaître mieux que tous mes autres grands-parents. Fantôme ou Mythe familial. J'ai pensé qu'en essayant de recomposer son portrait, j'allais pouvoir l'apprivoiser. Voici le dernier volet de Gemma : Rejoindre la mer. " - Lea Minod La toute nouvelle saison de Récréation sonore débutera le 27 septembre 2020. Nous lançons d'ores et déjà un appel à création. Vous avez aussi la possibilité de diffuser vos oeuvres selon les thèmes présentées ci-dessous. Date de fin de réception : fin juillet 2020. Thèmes à l'approche : Confinement, Déconfinement, La ville, La maison, Les repas, La famille, L'invisible, Le sport, La nuit, La nature. Formulaire à remplir ici : https://docs.google.com/forms/d/13ZJXO0octEuRh6S29U07jK57-IqUndKx_56hLRyCNVc/viewform?fbclid=IwAR2FAJNedb2pgcD44fB2Vlp-4yQCHDkv1gy2F0uOdPom_cd8uYX4hdHdq7M&edit_requested=true Toute l'équipe de Récréation sonore vous souhaite un très bel été !
Ce dimanche, c’est la dernière émission de l’année, que nous achevons à travers le thème de "la liste". La liste noire, la liste d'invités, la liste de voeux, la liste de tâches, la liste de ce que l'on compte faire ou de ce qui est à faire. Jour après jour, nous utilisons des listes, intimes, personnelles, qui nous apparaissent parfois comme des litanies, des obsessions, des idées que l’on note et que l’on souhaite parfois remettre à plus tard. Des listes les plus pragmatiques (inventaires, catalogues, menus et recettes) aux plus poétiques (les travaux de Walt Whitman, Marianne Moore ou Gertrude Stein), tous se sont nourris de la forme “liste” pour construire leur quotidien, charpenter leurs idées, faire évoluer leurs pensées. Ce dimanche, pour notre dernière émission de l'année, nous diffuserons les oeuvres sonores de Pauline Tiprez, Jack Kerouac, Pejk Malinovski, Léa Minod, ainsi qu'une pièce sonore de l'atelier de production de Phonurgia Nova. On commence cette émission avec l'oeuvre de Pauline Tiprez, "L'inventaire", une oeuvre de 2016 qui aborde la question du deuil. "Aborder la thématique du deuil n'est pas facile. Encore moins lorsqu’il s'agit du deuil de ses parents. C'est à travers la description d'objets que ce documentaire tente une approche sensible de la question. Qu'il s'agisse de lettres, d'objets de la vie quotidienne ou encore de pièces rares, ils sont les derniers fragments qui subsistent après la mort. Et finalement, sans eux, que reste-t- il de celui ou celle que l'on a perdu?" - Pauline Tiprez Nous écouterons ensuite une pièce sonore de Jack Kerouac, intitulée "American Haikus". En 1958, Jack Kerouac entre en studio avec le saxophone ténor Al Cohn et Zoot Sims pour enregistrer son deuxième album, un mélange de jazz et de poésie appelé Blues et Haikus. Ce sera ensuite au tour de la pièce sonore produite par Phonurgia Nova, "150 grammes 200°C". "Explorer le pain, depuis sa croute jusqu’à sa mie. Pain objet de gourmandise, pain madeleine de Proust, pain quotidien et autres pains...pour en faire une modeste tranche sonore, cuisinée collectivement… Cela vous irait-il ?" [caption id="attachment_97554" align="alignleft" width="300"] Comparatifs de micro [photo © Félix Blume, Arles] « Ceux qui aspirent à faire art avec le son empruntent souvent plus de quatre chemins » Kaye Mortley[/caption] Cette création a été produite en 2018 sous la direction de Kaye Mortley et Sophie Berger, aux participants : Mahé Ben Hamed, Elise Bonnard, Eva Dupérier, Geoffroy Gesser, Brigitte Jamois, Johann Mazé, Elodie Mollé, Manon Prigent, Estelle Redon et Sophie Réthoré. #phonurgianova #radiolabo #marcjaquin #kayemortley #felixblume Nous écouterons enfin "Secrets", de Pejk Malinovski, qui offre dans son documentaire sonore une collection de secrets. Le réalisateur danois propose à des étrangers à confier leurs secrets sur bande... Enfin, nous terminons avec "dans le tiroir", un rubrique de Léa Minod qui s'appelle "Rejoindre la Mer". "Gemma était belle à faire fondre les hommes, elle ressemblait à Monica Vitti. Jeune italienne, blonde, les yeux bleus, la peau mate, menue et gracieuse. Grandie en Tunisie dans le faste de l’après-guerre. Elle rayonne, séduit. Gemma était ma grand-mère, restée figée, glacée dans les bouches de ses trois filles. Elles en parlent tant que j’ai le sentiment de la connaître mieux que tous mes autres grands-parents. Fantôme ou Mythe familial. J’ai pensé qu’en essayant de recomposer son portrait, j’allais pouvoir l’apprivoiser. Voici le dernier volet de Gemma : Rejoindre la mer. " - Lea Minod La toute nouvelle saison de Récréation sonore débutera le 27 septembre 2020. Nous lançons d'ores et déjà un appel à création. Vous avez aussi la possibilité de diffuser vos oeuvres selon les thèmes présentées ci-dessous. Date de fin de réception : fin juillet 2020. Thèmes à l'approche : Confinement, Déconfinement, La ville, La maison, Les repas, La famille, L'invisible, Le sport, La nuit, La nature. Formulaire à remplir ici : https://docs.google.com/forms/d/13ZJXO0octEuRh6S29U07jK57-IqUndKx_56hLRyCNVc/viewform?fbclid=IwAR2FAJNedb2pgcD44fB2Vlp-4yQCHDkv1gy2F0uOdPom_cd8uYX4hdHdq7Metedit_requested=true Toute l'équipe de Récréation sonore vous souhaite un très bel été ! Cette émission a été préparée, réalisée et présentée par Abi McNeil et Anna-Livia Marchaison.
Récréation Sonore fait vivre de l'intérieur l'atelier "Documentaire sonore de création" qu'animent chaque été Kaye Mortley et Mehdi Ahoudig – deux fameux documentaristes radio, plusieurs fois lauréats du prestigieux Prix Europa de Berlin – dans le cadre des stages Phonurgia Nova à Arles. Cinq des neuf participants ont eu l'envie de se retrouver au début de l'automne pour se remémorer cette expérience de création collective qui leur a laissé de vifs souvenirs… et n'a fait qu'accroître leur désir de s'exprimer par le son et de poursuivre leur route sur cette voie escarpée qui est celle de la création sonore et radiophonique. Ils s'expriment sur leur rapport intime au son, leur définition du documentaire "de création", le choix d'un sujet et sa réalisation, la force évocatrice du son et la nécessité de ce type de radio… tout ça sur fond de séances de montage/mixage dans les locaux de l'Ecole de musique d'Arles, transformés en studio. L'émission se termine par l'écoute de "Sans Bruit la Rue Meurt", une pièce sonore d'environ 20 minutes, imaginée et fabriquée collectivement au cours de cette session de juillet 2015, à partir de sons glanés dans les rues d'Arles en surchauffe. Retrouvez en fin d'émission le journal de la création sonore de Joyce Conroy-Aktouche. Un grand merci, dans l'ordre d'apparition à l'antenne, à Kaye Mortley, Mehdi Ahoudig, Laura Tirandaz, Mickaël Filler, Violaine Ballet, Juliette Médevielle, Philippe Donnefort et Marc Jacquin, de l'association Phonurgia Nova. Plus d'infos sur Phonurgia Nova ici : http://phonurgianova.blog.lemonde.fr/ Emission conçue et réalisée par François Bordonneau, également participant de ce stage.
Récréation Sonore fait vivre de l'intérieur l'atelier "Documentaire sonore de création" qu'animent chaque été Kaye Mortley et Mehdi Ahoudig – deux fameux documentaristes radio, plusieurs fois lauréats du prestigieux Prix Europa de Berlin – dans le cadre des stages Phonurgia Nova à Arles. Cinq des neuf participants ont eu l'envie de se retrouver au début de l'automne pour se remémorer cette expérience de création collective qui leur a laissé de vifs souvenirs… et n'a fait qu'accroître leur désir de s'exprimer par le son et de poursuivre leur route sur cette voie escarpée qui est celle de la création sonore et radiophonique. Ils s'expriment sur leur rapport intime au son, leur définition du documentaire "de création", le choix d'un sujet et sa réalisation, la force évocatrice du son et la nécessité de ce type de radio… tout ça sur fond de séances de montage/mixage dans les locaux de l'Ecole de musique d'Arles, transformés en studio. L'émission se termine par l'écoute de "Sans Bruit la Rue Meurt", une pièce sonore d'environ 20 minutes, imaginée et fabriquée collectivement au cours de cette session de juillet 2015, à partir de sons glanés dans les rues d'Arles en surchauffe. Retrouvez en fin d'émission le journal de la création sonore de Joyce Conroy-Aktouche. Un grand merci, dans l'ordre d'apparition à l'antenne, à Kaye Mortley, Mehdi Ahoudig, Laura Tirandaz, Mickaël Filler, Violaine Ballet, Juliette Médevielle, Philippe Donnefort et Marc Jacquin, de l'association Phonurgia Nova. Plus d'infos sur Phonurgia Nova ici : http://phonurgianova.blog.lemonde.fr/Emission conçue et réalisée par François Bordonneau, également participant de ce stage.
Kaye Mortley, an Australian long-time resident of France, looks at love and lonliness in the city of Quasimodo. (Broadcast 1999)
An impression of street life in one area of Paris from the award winning documentary maker Kaye Mortley. (Broadcast 2004)
Un dancing mythique pour femmes seules On rit, on parle, on danse Rue de Lappe, le Balajo est un dancing mythique du Paris des Apaches et du musette. Il est désormais surtout fréquenté par les femmes seules et leurs souvenirs. Le patron, ancien catcheur, les habitué(e)s, le bar, le parquet, l'orchestre suranné... Coréalisé par Kaye Mortley, plusieurs fois lauréate des prix Europa et Italia, un documentaire d'une extrême finesse, où les voix et les sons valsent à la perfection. Enregistrements : juin 07 - Mixage : Christophe Rault - Réalisation : Kaye Mortley & Mehdi Ahoudig