Trois dimanches par mois à 18h Récréation sonore est le rendez-vous des oreilles curieuses sur Radio Campus Paris. La création sonore sous toutes ses formes: documentaires, fictions, reportages élaborés, paysages et cartes postales sonores, Hörspiels, musiques électroacoustiques et expérimentales, c…
Avec Radiophonie, une émission de radio au carré: début juin, nous avons été invités à faire une Récréation sonore à Toulouse, lors du festival Radiophonie avec Campus FM et le centre culturel de Bellegarde . Donc Radio Campus Paris diffuse une émission de Campus FM , qui elle même diffuse Récréation sonore ... vous suivez ? Deux invités à nos micros toulousains, créateurs sonores "régionaux de l'étape" comme on dit : Benoit Bories, pour "Lettre à Irma" Tu es née l'année où la rumeur de la ville s'est tue. Cette rumeur avait absorbé tant de détails, qui nous remontent peu à peu. Des sonorités fragiles qui prennent une nouvelle puissance. Une autre musique est venue chatouiller nos oreilles. Pourtant, elle était déjà là , bien présente, mais rares étaient les moments où l'on pouvait l'entendre. Aujourd'hui, elle prend toute son ampleur. Mon premier geste aura été d'en garder quelques traces, pour les faire écouter, te les faire écouter, et que l'on puisse en parler. Puis que tu les fasses écouter à ton tour. Peut-être imagineras-tu alors les sonorités à insérer, glisser, dans les interstices laissés par ce monde, ce monde qui s'est mis en sourdine quelques instants. "Lettre à Irma" est une création sonore composée à quatre mains , Benoit Bories et Aurélien Caillaux , pendant le confinement. C'est une lettre que Benoit Bories a écrite à sa fille, née l'année où la crise est entrée dans nos vies. Nous sommes allés enregistrer les nouvelles sonorités de la ville, redécouvertes avec la rumeur qui s'est assoupie. Nous avons enregistré les paysages sonores la nuit et au petit matin. L'écriture sonore de « Lettre à Irma » mêle à la fois une approche field recording et le geste acousmatique. On entend par procédé acousmatique le fait de transformer un son pour faire entendre des potentialités musicales qui ne s'entendaient pas dans son aspect brut. On peut par exemple étirer le son d'une mésange et découvrir des rythmes, des motifs que l'on ne pouvait pas entendre au départ. La composition de "Lettre à Irma" est une manière de décortiquer ce geste acousmatique. Le texte est fait de neuf chapitres, neuf mondes sonores dans lequel l'auditeur se déplace comme s'il déambulait dans la ville vide. Pour chacune de ces parties, nous sommes partis des matières sonores brutes, fragiles, apparues grâce au silence de la rumeur de la ville. Nous avons alors déployé des musicalités tirées de la transformation de ces matériaux sonores. Tout au long de nos captations pendant le confinement, bien que vivant depuis vingt ans à Toulouse, nous n'avons eu de cesse de découvrir un décor que nous ne semblions pas connaître. Matthieu Guillin , pour "Al Amakine" "Al Amakine", ravive les micro-histoires et les archives non-matérielles du Sahara au sud du Maroc, rendues invisibles. Transmis oralement par les populations locales dans un langage poétique, ces témoignages relatent des événements politiques, culturels et sociaux importants qui se sont déroulés dans cet espace géographique et constituent une matière historiographique essentielle. En collaboration avec des poètes et des citoyens-témoins, Abdessamad El Montassir cherche minutieusement les lieux porteurs de ces événements latents afin de les mettre en lumière. En ré-activant ces récits méconnus, il ouvre un interstice inédit qui laisse émerger et se déployer une histoire alternative et endogène de ce territoire. Création sonore de Matthieu Guillin, compositeur, réalisée pour l'installation "Al Amakine" d'Abdessamad El Montassir. Composée originellement sur un système 8.1. Coproduction avec Abdessamad El Montassir, Le Cube – independent art roomcc Carte Blanche par Al Safar, l'Institut Français du Maroc, l'IMéRA avec l'aide du Labex RFIEA+, le gmem-CNCM-Marseille et la plateforme CHRONIQUES, soutenue par la Région Sud, la Ville de Marseille et l'Institut Français à Paris, coordonnée par SECONDE NATURE et ZINC . Poésies : R'wijel Wel M'birik, Sid Ahmed Wel M'liha, Baibouh Wel Elhaj, Badi Wel M'hamed Salem - Voix : Wel Sidi Cette émission a été produite et réalisée par Muriel KS , présentée avec Elena Rodriguez de Campus FM . Merci à Francesca Bolognesi, en charge de la programmation de Radiophonie, pour l'invitation , à François Berchenko pour la réalisation, et Athena pour la coordination et l'accueil formidable.
Avec Radiophonie, une émission de radio au carré: début juin, nous avons été invités à faire une Récréation sonore à Toulouse, lors du festival Radiophonie avec Campus FM et le centre culturel de Bellegarde . Donc Radio Campus Paris diffuse une émission de Campus FM , qui elle même diffuse Récréation sonore ... vous suivez ? Deux invités à nos micros toulousains, créateurs sonores "régionaux de l'étape" comme on dit : Benoit Bories, pour "Lettre à Irma" Tu es née l'année où la rumeur de la ville s'est tue. Cette rumeur avait absorbé tant de détails, qui nous remontent peu à peu. Des sonorités fragiles qui prennent une nouvelle puissance. Une autre musique est venue chatouiller nos oreilles. Pourtant, elle était déjà là , bien présente, mais rares étaient les moments où l'on pouvait l'entendre. Aujourd'hui, elle prend toute son ampleur. Mon premier geste aura été d'en garder quelques traces, pour les faire écouter, te les faire écouter, et que l'on puisse en parler. Puis que tu les fasses écouter à ton tour. Peut-être imagineras-tu alors les sonorités à insérer, glisser, dans les interstices laissés par ce monde, ce monde qui s'est mis en sourdine quelques instants. "Lettre à Irma" est une création sonore composée à quatre mains , Benoit Bories et Aurélien Caillaux , pendant le confinement. C'est une lettre que Benoit Bories a écrite à sa fille, née l'année où la crise est entrée dans nos vies. Nous sommes allés enregistrer les nouvelles sonorités de la ville, redécouvertes avec la rumeur qui s'est assoupie. Nous avons enregistré les paysages sonores la nuit et au petit matin. L'écriture sonore de « Lettre à Irma » mêle à la fois une approche field recording et le geste acousmatique. On entend par procédé acousmatique le fait de transformer un son pour faire entendre des potentialités musicales qui ne s'entendaient pas dans son aspect brut. On peut par exemple étirer le son d'une mésange et découvrir des rythmes, des motifs que l'on ne pouvait pas entendre au départ. La composition de "Lettre à Irma" est une manière de décortiquer ce geste acousmatique. Le texte est fait de neuf chapitres, neuf mondes sonores dans lequel l'auditeur se déplace comme s'il déambulait dans la ville vide. Pour chacune de ces parties, nous sommes partis des matières sonores brutes, fragiles, apparues grâce au silence de la rumeur de la ville. Nous avons alors déployé des musicalités tirées de la transformation de ces matériaux sonores. Tout au long de nos captations pendant le confinement, bien que vivant depuis vingt ans à Toulouse, nous n'avons eu de cesse de découvrir un décor que nous ne semblions pas connaître. Matthieu Guillin , pour "Al Amakine" "Al Amakine", ravive les micro-histoires et les archives non-matérielles du Sahara au sud du Maroc, rendues invisibles. Transmis oralement par les populations locales dans un langage poétique, ces témoignages relatent des événements politiques, culturels et sociaux importants qui se sont déroulés dans cet espace géographique et constituent une matière historiographique essentielle. En collaboration avec des poètes et des citoyens-témoins, Abdessamad El Montassir cherche minutieusement les lieux porteurs de ces événements latents afin de les mettre en lumière. En ré-activant ces récits méconnus, il ouvre un interstice inédit qui laisse émerger et se déployer une histoire alternative et endogène de ce territoire. Création sonore de Matthieu Guillin, compositeur, réalisée pour l'installation "Al Amakine" d'Abdessamad El Montassir. Composée originellement sur un système 8.1. Coproduction avec Abdessamad El Montassir, Le Cube – independent art roomcc Carte Blanche par Al Safar, l'Institut Français du Maroc, l'IMéRA avec l'aide du Labex RFIEA+, le gmem-CNCM-Marseille et la plateforme CHRONIQUES, soutenue par la Région Sud, la Ville de Marseille et l'Institut Français à Paris, coordonnée par SECONDE NATURE et ZINC . Poésies : R'wijel Wel M'birik, Sid Ahmed Wel M'liha, Baibouh Wel Elhaj, Badi Wel M'hamed Salem - Voix : Wel Sidi Cette émission a été produite et réalisée par Muriel KS , présentée avec Elena Rodriguez de Campus FM . Merci à Francesca Bolognesi, en charge de la programmation de Radiophonie, pour l'invitation , à François Berchenko pour la réalisation, et Athena pour la coordination et l'accueil formidable.
Récréation Sonore donne la parole à Maxime Le Moing, cinéaste, musicien et créateur sonore. On écoute plusieurs extraits de ses nombreuses pièces, dont Les Motos d'mon Père et Braquages. L'hiver dernier, Maxime Le Moing m'a fait une proposition du type de celles que j'apprécie : un documentaire sur les sonneries scolaires. J'ai alors entrevu l'univers foisonnant de cet artiste sonore, cinéaste, musicien, écrivain, chercheur de sons, naturaliste… j'arrête là et je préfère vous avertir qu'il est difficile de consacrer une émission exhaustive à son travail. Alors, ce dimanche 11 juin, dans Récréation Sonore, nous allons écouter pas mal de choses - bandes son de deux de ses films, extraits de documentaires ou de créations sonores, expériences en tout genre et captations sauvages au dictaphone… le tout commenté par Maxime Le Moing. La vérité sur l'an 2000, bande sonore du film Salle obscure, bande sonore du film Augmented environment, ça vit, it lives Série de “bruits lo-fi” Une brève écoute des sonneries scolaires, première partie Les motos d'mon père Braquages Retrouvez toutes les créations de Maxime Le Moing et les liens vers ses films - La Vérité sur l'an 2000, Salle Obscure et La Banlieue du Skeud – sur son Bandcamp : maximelemoing.bandcamp.com Cette émission a été réalisée par François Bordonneau.
Récréation Sonore donne la parole à Maxime Le Moing, cinéaste, musicien et créateur sonore. On écoute plusieurs extraits de ses nombreuses pièces, dont Les Motos d'mon Père et Braquages. L'hiver dernier, Maxime Le Moing m'a fait une proposition du type de celles que j'apprécie : un documentaire sur les sonneries scolaires. J'ai alors entrevu l'univers foisonnant de cet artiste sonore, cinéaste, musicien, écrivain, chercheur de sons, naturaliste… j'arrête là et je préfère vous avertir qu'il est difficile de consacrer une émission exhaustive à son travail. Alors, ce dimanche 11 juin, dans Récréation Sonore, nous allons écouter pas mal de choses - bandes son de deux de ses films, extraits de documentaires ou de créations sonores, expériences en tout genre et captations sauvages au dictaphone… le tout commenté par Maxime Le Moing. La vérité sur l'an 2000, bande sonore du film Salle obscure, bande sonore du film Augmented environment, ça vit, it lives Série de “bruits lo-fi” Une brève écoute des sonneries scolaires, première partie Les motos d'mon père Braquages Retrouvez toutes les créations de Maxime Le Moing et les liens vers ses films - La Vérité sur l'an 2000, Salle Obscure et La Banlieue du Skeud – sur son Bandcamp : maximelemoing.bandcamp.com Cette émission a été réalisée par François Bordonneau.
Ce dimanche 4 juin, Amélie, nouvelle membre de l'équipe, nous propose d'écouter Pied à terre, le quatrième épisode de l'Aérofaune, création de Marco Monaco et Sébastien Demeffe. Sur les hauteurs de la vallée, la nuit se remplit de nouveaux bruits. Les peuples de l'aérofaune se font entendre. En l'espace de trente ans, la base militaire de Bierset, en Belgique, est devenue "Liège Airport", un aéroport de marchandises ouvert 24h/24 et 7 jours sur 7. Marco Monaco et Sébastien Demeffe sont partis arpenter ce terrain, capter les murmures, les désirs, les grincements et les tumultes qu'un aéroport fait naître. À force de questionner les riverains, de frayer avec le transit de fret et les oiseaux migrateurs, d'écouter le va et vient des fantômes du passé et les futurs pleins de promesses, ils nous font apparaître l'étrange choeur de la faune de Liège Airport." L'Aérofaune, une série documentaire en 6 épisodes. Réalisation : Marc Monaco & Sébastien Demeffe Musique originale : Armelle Marcadé Mixage : Sébastien Vanderborght et Thomas Ferrando Une production de l'Atelier Graphoui. Avec le soutien du Fond d'aide à la création radiophonique de la Fédération Wallonie Bruxelles, du Fond Gulliver de la RTBF, du pôle matériel WIP-Dérives et de Ressac post-production. Cette émission a été produite et réalisée par Amélie Durand .
Ce dimanche 4 juin, Amélie, nouvelle membre de l'équipe, nous propose d'écouter Pied à terre, le quatrième épisode de l'Aérofaune, création de Marco Monaco et Sébastien Demeffe. Sur les hauteurs de la vallée, la nuit se remplit de nouveaux bruits. Les peuples de l'aérofaune se font entendre. En l'espace de trente ans, la base militaire de Bierset, en Belgique, est devenue "Liège Airport", un aéroport de marchandises ouvert 24h/24 et 7 jours sur 7. Marco Monaco et Sébastien Demeffe sont partis arpenter ce terrain, capter les murmures, les désirs, les grincements et les tumultes qu'un aéroport fait naître. À force de questionner les riverains, de frayer avec le transit de fret et les oiseaux migrateurs, d'écouter le va et vient des fantômes du passé et les futurs pleins de promesses, ils nous font apparaître l'étrange choeur de la faune de Liège Airport." L'Aérofaune, une série documentaire en 6 épisodes. Réalisation : Marc Monaco et Sébastien Demeffe Musique originale : Armelle Marcadé Mixage : Sébastien Vanderborght et Thomas Ferrando Une production de l'Atelier Graphoui. Avec le soutien du Fond d'aide à la création radiophonique de la Fédération Wallonie Bruxelles, du Fond Gulliver de la RTBF, du pôle matériel WIP-Dérives et de Ressac post-production. Cette émission a été produite et réalisée par Amélie Durand .
Lie Mineure Nous rediffusons cette semaine un étonnant documentaire collectif qui nous immerge dans la vallée de l'Ouzoum, dans les Hautes Pyrénées, sur les pas d'un abbé et d'une collectrice de sons, accompagnés d'un bulletin paroissial de 1914, à la recherche du "bigourdan" . « Lie mineure », un désir de vivre aujourd'hui, une autre relation aux archives. Lie parce qu'au cours des transformations d'un siècle quelque chose se dépose. Lie, comme une injonction singulière à lire un passé. Lie du verbe lier conjugué à la première personne du présent. Mineure pour le mode et ses formes harmoniques, mélodiques, naturelles. Mineure pour la minorité, les langues intimes. Mineure pour approcher des notes extrêmes. Vallée de l'Ouzoum - Hautes Pyrénées « Lie mineure », est une approche subjective, en lien avec l'espace présent, à partir d'archives et de sons recueillis dans les Hautes-Pyrénées, dans la vallée de l'Ouzoum. Le travail de création a commencé en 2014. Cent ans plus tôt, une longue guerre commençait. En 1914, dans les communes d'Arbéost et de Ferrières (Hautes-Pyrénées), le prêtre publie chaque dimanche un bulletin paroissial qui, au rythme des événements liturgiques, relate une actualité, notamment celle des premières heures de la guerre. Cinquante ans plus tard, un autre prêtre, Roger Larrouy, officiant dans les communes de la vallée de l'Ouzoum, entreprend une série d'enregistrements auprès de personnes nées au début du siècle. Il recueille le récit de leur vie avant que ces traces ne disparaissent. Cinquante ans plus tard, quatre personnes prennent le la du passé, le là du présent, écoutent l'enchevêtrement des voix, des corps, des langues, voyagent avec, et émettent la symphonie "Lie mineure". Bulletin paroissial du village d'Arbéost - 1914 "Lie mineure" fait entendre un siècle d'histoire, l'histoire avec un petit « h », celle que l'on ne lie pas dans les livres mais qui est pourtant fondatrice de notre mémoire locale collective. "Lie mineure" fait entendre les voix de celles et ceux qui vivent toujours dans cette vallée. Le son de leur quotidien. "Lie mineure" fait entendre l'abbé Larrouy réagissant aujourd'hui sur ses enregistrements passés. Ceux-ci réactivent sa mémoire. "Lie mineure" fait entendre la composition musicale du musicien free jazz Didier Lasserre, créée à partir de sons principalement enregistrés à Arbéost. La volonté du collectif créateur de cette pièce étonnante est claire : " Notre souhait est que "Lie mineure" soit diffusée sur un large territoire, car nous croyons que "la langue" du petit territoire d'où nous sommes partis : Arbéost, village d'une centaine d'habitants, pourra dialoguer avec celle d'autres lieux. Nous espérons en effet que cet objet sonore soit évocateur de langues oubliées, de lieux oubliés, de sons oubliés, de personnes disparues, et de personnes bien vivantes." Equipe artistique : Manoell Bouillet (écriture et voix ), Laure Carrier (prise de son, montage), Denis Cointe (réalisation), David Coutures (mixage), Marion Débats (collecteure de mémoire) et Didier Lasserre (création musicale). Production : D'Ou Bienes - Oun Bas ? / Translation, Coproduction : Maison de la Vallée de Luz en partenariat avec Fréquence Luz, radio du Pays de Lourdes et des vallées des Gaves. Projet soutenu par la Région Midi-Pyrénées, le Conseil général des Hautes-Pyrénées, le Parc National des Pyrénées dans le cadre du Projet Culturel de Territoire. Émission rediffusée par Muriel KS à partir d'une première émission réalisée par Anaïs Sadowski
Lie Mineure Nous rediffusons cette semaine un étonnant documentaire collectif qui nous immerge dans la vallée de l'Ouzoum, dans les Hautes Pyrénées, sur les pas d'un abbé et d'une collectrice de sons, accompagnés d'un bulletin paroissial de 1914, à la recherche du "bigourdan" . « Lie mineure », un désir de vivre aujourd'hui, une autre relation aux archives. Lie parce qu'au cours des transformations d'un siècle quelque chose se dépose. Lie, comme une injonction singulière à lire un passé. Lie du verbe lier conjugué à la première personne du présent. Mineure pour le mode et ses formes harmoniques, mélodiques, naturelles. Mineure pour la minorité, les langues intimes. Mineure pour approcher des notes extrêmes. Vallée de l'Ouzoum - Hautes Pyrénées « Lie mineure », est une approche subjective, en lien avec l'espace présent, à partir d'archives et de sons recueillis dans les Hautes-Pyrénées, dans la vallée de l'Ouzoum. Le travail de création a commencé en 2014. Cent ans plus tôt, une longue guerre commençait. En 1914, dans les communes d'Arbéost et de Ferrières (Hautes-Pyrénées), le prêtre publie chaque dimanche un bulletin paroissial qui, au rythme des événements liturgiques, relate une actualité, notamment celle des premières heures de la guerre. Cinquante ans plus tard, un autre prêtre, Roger Larrouy, officiant dans les communes de la vallée de l'Ouzoum, entreprend une série d'enregistrements auprès de personnes nées au début du siècle. Il recueille le récit de leur vie avant que ces traces ne disparaissent. Cinquante ans plus tard, quatre personnes prennent le la du passé, le là du présent, écoutent l'enchevêtrement des voix, des corps, des langues, voyagent avec, et émettent la symphonie "Lie mineure". Bulletin paroissial du village d'Arbéost - 1914 "Lie mineure" fait entendre un siècle d'histoire, l'histoire avec un petit « h », celle que l'on ne lie pas dans les livres mais qui est pourtant fondatrice de notre mémoire locale collective. "Lie mineure" fait entendre les voix de celles et ceux qui vivent toujours dans cette vallée. Le son de leur quotidien. "Lie mineure" fait entendre l'abbé Larrouy réagissant aujourd'hui sur ses enregistrements passés. Ceux-ci réactivent sa mémoire. "Lie mineure" fait entendre la composition musicale du musicien free jazz Didier Lasserre, créée à partir de sons principalement enregistrés à Arbéost. La volonté du collectif créateur de cette pièce étonnante est claire : " Notre souhait est que "Lie mineure" soit diffusée sur un large territoire, car nous croyons que "la langue" du petit territoire d'où nous sommes partis : Arbéost, village d'une centaine d'habitants, pourra dialoguer avec celle d'autres lieux. Nous espérons en effet que cet objet sonore soit évocateur de langues oubliées, de lieux oubliés, de sons oubliés, de personnes disparues, et de personnes bien vivantes." Equipe artistique : Manoell Bouillet (écriture et voix ), Laure Carrier (prise de son, montage), Denis Cointe (réalisation), David Coutures (mixage), Marion Débats (collecteure de mémoire) et Didier Lasserre (création musicale). Production : D'Ou Bienes - Oun Bas ? / Translation, Coproduction : Maison de la Vallée de Luz en partenariat avec Fréquence Luz, radio du Pays de Lourdes et des vallées des Gaves. Projet soutenu par la Région Midi-Pyrénées, le Conseil général des Hautes-Pyrénées, le Parc National des Pyrénées dans le cadre du Projet Culturel de Territoire. Émission rediffusée par Muriel KS à partir d'une première émission réalisée par Anaïs Sadowski
A Récréation sonore, nous aimons particulièrement accueillir dans nos oreilles la jeune création : aujourd'hui, nous avons le plaisir de vous faire découvrir le premier documentaire de création qu'un duo d'auteurs, Fanny Rahmouni et Pierre-Vincent Letourneau a réalisé dans le cadre du Collectif Transmission. Vous en avez entendu, vous ? Fanny Rahmouni et Pierre-Vincent Letourneau Pour un petit village d'Ile de France qui s'est fait entraîner de force dans le sillage de la modernité, les choses ont radicalement changé. Mais le "Vieux pays" de Goussainville n'est pas mort, il bruisse, toujours et encore. Aux confins de l'urbanisme et de l'acoustique, ce documentaire s'intéresse à son sort. Urbaniste, Fanny Rahmouni était déjà allée au Vieux Pays de Goussainville, destination prisée des amateurs d'Urbex*, ces explorations des villages désertés et autres lieux désaffectés. Elle a alors découvert non un bourg fantôme, mais un village auquel ses habitants sont particulièrement attachés. Avec Pierre-Vincent Letourneau, ils y sont retournés avec leurs micros, en se demandant comment on vivait avec le bruit des avions de Roissy en permanence dans les oreilles, comment le confinement avait été un soulagement, et le post confinement un retour difficile au bruit. Ils n'ont pas forcément trouvé de réponse à ces questions, mais ont composé une symphonie . Ce documentaire a été réalisé en 2021 dans le cadre de la promo #3 du Collectif Transmission. * Voici ce que dit "Sortir à Paris" : "c'est un site connu des amateurs d'Urbex , (exploration urbaine) et autres lieux laissés à l'abandon. Le Vieux-Pays de Goussainville, dont la visite conseillée par l'Office de Tourisme de Grand Roissy se trouve à quelques rues du centre-ville moderne, mais surtout à 5km seulement du bout des pistes de l'aéroport de Roissy, créé au début des années 70. Une localisation qui n'est pas sans conséquence... Les nuisances sonores intenses, provoquées par les vols incessants des avions de Roissy, ont poussé nombreux de ses riverains et commerçants à fuir et déserter ce quartier, que beaucoup surnomment le « village fantôme » de Goussainville. " Cette émission a été produite , réalisée et présentée par Muriel KS
Récréation Sonore revient sur l'édition passée de Dulcinée, un petit festival de documentaires filmique et sonore en itinérance estival sur le Plateau de Millevaches. L'année dernière, Dulcinée partait sur la route des transports, et pour la deuxième sieste sonore, on est sur la route, et surtout en voiture. Dans cet habitacle fermé, les rapports de pouvoir sont comme exacerbés avec, le premier documentaire, la domination masculine. L'année dernière Ifop a même fait une enquête intitulée "la voiture, un objet de pouvoir et de tensions dans le couple". Conclusion attendue, que Lisa Cocrelle saisit avec beaucoup de finesse dans“toute seule dans un rond point. Ensuite, on sera à vélo avec Fred Deux. Lui s'est enregistré au magnétophone de ses 39 ans jusqu'à ses 70 ans, 132 cassettes,190h d'écoute. Il raconte sa vie à voix nue et à vif, et ici, une course épique sur son cycle. Entre-temps, des enfants imitent un bus imaginaire et Jérémi Banafunzi trompe les embouteillages avec une composition électro-acoustique. Jérémi Nureni Banafunzi, Autoradio, 2005 Ceinture, essuie-glaces, moteur et freins... Bloqué dans un embouteillage, Jérémi compose avec ce qu'il a sous la main. 4' de création musicale entièrement réalisée avec les sons d'une Opel Astra break. Lisa Cocrelle, Toute seule dans une rond point, 2021 Fred Deux, Casquette http://lesbandesmagiques.fr/ecouter/ Chloé Despax et Felix Blume, Bus Imaginario, 2019 Maykon et Josue conduisent un bus depuis un terrain vague, dans le village de La Concepcion dans la Vallée du Chota, Equateur. Dulcinée se tiendra du 27 juillet au 4 août sur la plateau de Milavaches. En 2023, nous refusons de grandir : l'édition de cette année est une exploration des mondes de l'enfance. Et ici, un appel à films et à sons ! une émission réalisée par ella bellone
Récréation Sonore revient sur l'édition passée de Dulcinée, un petit festival de documentaires filmique et sonore en itinérance estival sur le Plateau de Millevaches. L'année dernière, Dulcinée partait sur la route des transports, et pour la deuxième sieste sonore, on est sur la route, et surtout en voiture. Dans cet habitacle fermé, les rapports de pouvoir sont comme exacerbés avec, le premier documentaire, la domination masculine. L'année dernière Ifop a même fait une enquête intitulée "la voiture, un objet de pouvoir et de tensions dans le couple". Conclusion attendue, que Lisa Cocrelle saisit avec beaucoup de finesse dans“toute seule dans un rond point. Ensuite, on sera à vélo avec Fred Deux. Lui s'est enregistré au magnétophone de ses 39 ans jusqu'à ses 70 ans, 132 cassettes,190h d'écoute. Il raconte sa vie à voix nue et à vif, et ici, une course épique sur son cycle. Entre-temps, des enfants imitent un bus imaginaire et Jérémi Banafunzi trompe les embouteillages avec une composition électro-acoustique. Jérémi Nureni Banafunzi, Autoradio, 2005 Ceinture, essuie-glaces, moteur et freins... Bloqué dans un embouteillage, Jérémi compose avec ce qu'il a sous la main. 4' de création musicale entièrement réalisée avec les sons d'une Opel Astra break. Lisa Cocrelle, Toute seule dans une rond point, 2021 Fred Deux, Casquette http://lesbandesmagiques.fr/ecouter/ Chloé Despax & Felix Blume, Bus Imaginario, 2019 Maykon et Josue conduisent un bus depuis un terrain vague, dans le village de La Concepcion dans la Vallée du Chota, Equateur. Dulcinée se tiendra du 27 juillet au 4 août sur la plateau de Milavaches. En 2023, nous refusons de grandir : l'édition de cette année est une exploration des mondes de l'enfance. Et ici, un appel à films et à sons ! une émission réalisée par ella bellone
A Récréation sonore, nous aimons particulièrement accueillir dans nos oreilles la jeune création : aujourd'hui, nous avons le plaisir de vous faire découvrir le premier documentaire de création qu'un duo d'auteurs, Fanny Rahmouni et Pierre-Vincent Letourneau a réalisé dans le cadre du Collectif Transmission. Vous en avez entendu, vous ? Fanny Rahmouni et Pierre-Vincent Letourneau Pour un petit village d'Ile de France qui s'est fait entraîner de force dans le sillage de la modernité, les choses ont radicalement changé. Mais le "Vieux pays" de Goussainville n'est pas mort, il bruisse, toujours et encore. Aux confins de l'urbanisme et de l'acoustique, ce documentaire s'intéresse à son sort. Urbaniste, Fanny Rahmouni était déjà allée au Vieux Pays de Goussainville, destination prisée des amateurs d'Urbex*, ces explorations des villages désertés et autres lieux désaffectés. Elle a alors découvert non un bourg fantôme, mais un village auquel ses habitants sont particulièrement attachés. Avec Pierre-Vincent Letourneau, ils y sont retournés avec leurs micros, en se demandant comment on vivait avec le bruit des avions de Roissy en permanence dans les oreilles, comment le confinement avait été un soulagement, et le post confinement un retour difficile au bruit. Ils n'ont pas forcément trouvé de réponse à ces questions, mais ont composé une symphonie . Ce documentaire a été réalisé en 2021 dans le cadre de la promo #3 du Collectif Transmission. * Voici ce que dit "Sortir à Paris" : "c'est un site connu des amateurs d'Urbex , (exploration urbaine) et autres lieux laissés à l'abandon. Le Vieux-Pays de Goussainville, dont la visite conseillée par l'Office de Tourisme de Grand Roissy se trouve à quelques rues du centre-ville moderne, mais surtout à 5km seulement du bout des pistes de l'aéroport de Roissy, créé au début des années 70. Une localisation qui n'est pas sans conséquence... Les nuisances sonores intenses, provoquées par les vols incessants des avions de Roissy, ont poussé nombreux de ses riverains et commerçants à fuir et déserter ce quartier, que beaucoup surnomment le « village fantôme » de Goussainville. " Cette émission a été produite , réalisée et présentée par Muriel KS
Récréation Sonore revient sur l'édition passée de Dulcinée, un petit festival de documentaires filmique et sonore en itinérance estival que j'organise avec des amies sur le Plateau de Millevaches. L'après-midi, au bord des lacs, nous écoutons des créations sonores et radiophoniques. À la tombée de la nuit, sur les places de villages, nous projetons des films documentaires et expérimentaux qui se jouent des formes attendues. L'année dernière, Dulcinée partait sur la route des transports, avec une première sieste sonore le long des rails. En 1951, le philosophe Gaston Bachelard publie un petit essai un peu oublié depuis : Radio et rêverie. Dedans, il envisage l'artiste radiophonique comme un “ingénieur psychique” qui articulerait le langage codifié au langage souterrain des rêves. Les auditeurs pourraient alors faire l'expérience d'un profond état un peu extatique grâce à une immersion dans les fréquences sourdes et graves de la radio. Pour cette première sieste sonore, intitulée “le long des rails”, Dulcinée vous propose des documentaires qui sont plutôt à vrai dire des documentaires à écouter quand il fait noir. Ce sont des voyages en train, des voyages chantonnés avec Dominique Petitgand ou des voyages fantasmagoriques qui nous font traverser le Mexique d'est en ouest sur une ligne désaffectée avec Chris Watson ou du sud au nord avec des migrants pour Félix Blume. Aux côtés de Lucy Charpy et d'Adrien Chevrier, on passera presque à travers la mort. Et pour finir, on essayera de prendre le train de nuit avec Gregory Whitehead. Pour les écouter, vous pouvez peut-être fermer les yeux. Chris Watson, La annunciante, El tren fantasma, 2011 "Prenez le train fantôme de Los Mochis à Veracruz et traversez le pays, d'une côte à l'autre, du Pacifique à l'Atlantique. Suivez le rythme des rails à bord des Ferrocarriles Nacionales de México (FNM) et la musique d'un voyage qui appartient désormais à l'histoire." Adrien Chevrier, Le rêve de jean, 2021 Un homme dans un lit d'hôpital rêve d'un train, de la Russie et de son contrôleur. Dominique Petitgand, "parfois train-train", Rez-de-chaussée, 2000 pièces sonores de Dominique Petitgand à partir d'entretiens réalisés par des habitants et des habitantes de Bruxelles Lucy Charpy, Lignes de rives, 2021 Un documentaire sonore à la première personne sur l'amour, la mort et le hasard de la survie. L'histoire de deux accidents de transport qui dessinent ensemble un imaginaire de lignes : lignes ferroviaires, lignes électriques, lignes de rives comme autant de lignes de vie qui déraillent. Félix Blume, Fuga, 2016 Lecheria est un quartier du nord de la ville de Mexico. Les trains de marchandise du sud du pays y arrivent, ceux du nord en repartent. C'est un passage obligé pour les migrants qui utilisent les trains pour rejoindre les États Unis. Plus qu'un lieu de passages, c'est un lieu de voyages. Le voyage comme mode de vie, sans destination et sans départ. Au bord des voies, on imagine le futur, on s'invente un passé. Le train passe, porteur d'espoir. On court à ses côtés et d'un saut on s'embarque. Ami du voyage, il devient bestial, il nous appelle, en rugissant et menaçant, il se nourrit de chair humaine… L'aller devient retour, le voyageur devient immobile. Résonne en lui le nom de lieux traversés et rêvés. Gregory Whitehead. The Night Train, 1995 voyage téléphonique, you can't get there from here Dulcinée se tiendra du 27 juillet au 4 août sur la plateau de Milavaches. En 2023, nous refusons de grandir : l'édition de cette année est une exploration des mondes de l'enfance. Et ici, un appel à films et à sons ! une émission réalisée par ella bellone
Récréation Sonore revient sur l'édition passée de Dulcinée, un petit festival de documentaires filmique et sonore en itinérance estival que j'organise avec des amies sur le Plateau de Millevaches. L'après-midi, au bord des lacs, nous écoutons des créations sonores et radiophoniques. À la tombée de la nuit, sur les places de villages, nous projetons des films documentaires et expérimentaux qui se jouent des formes attendues. L'année dernière, Dulcinée partait sur la route des transports, avec une première sieste sonore le long des rails. En 1951, le philosophe Gaston Bachelard publie un petit essai un peu oublié depuis : Radio et rêverie. Dedans, il envisage l'artiste radiophonique comme un “ingénieur psychique” qui articulerait le langage codifié au langage souterrain des rêves. Les auditeurs pourraient alors faire l'expérience d'un profond état un peu extatique grâce à une immersion dans les fréquences sourdes et graves de la radio. Pour cette première sieste sonore, intitulée “le long des rails”, Dulcinée vous propose des documentaires qui sont plutôt à vrai dire des documentaires à écouter quand il fait noir. Ce sont des voyages en train, des voyages chantonnés avec Dominique Petitgand ou des voyages fantasmagoriques qui nous font traverser le Mexique d'est en ouest sur une ligne désaffectée avec Chris Watson ou du sud au nord avec des migrants pour Félix Blume. Aux côtés de Lucy Charpy et d'Adrien Chevrier, on passera presque à travers la mort. Et pour finir, on essayera de prendre le train de nuit avec Gregory Whitehead. Pour les écouter, vous pouvez peut-être fermer les yeux. Chris Watson, La annunciante, El tren fantasma, 2011 "Prenez le train fantôme de Los Mochis à Veracruz et traversez le pays, d'une côte à l'autre, du Pacifique à l'Atlantique. Suivez le rythme des rails à bord des Ferrocarriles Nacionales de México (FNM) et la musique d'un voyage qui appartient désormais à l'histoire." Adrien Chevrier, Le rêve de jean, 2021 Un homme dans un lit d'hôpital rêve d'un train, de la Russie et de son contrôleur. Dominique Petitgand, "parfois train-train", Rez-de-chaussée, 2000 pièces sonores de Dominique Petitgand à partir d'entretiens réalisés par des habitants et des habitantes de Bruxelles Lucy Charpy, Lignes de rives, 2021 Un documentaire sonore à la première personne sur l'amour, la mort et le hasard de la survie. L'histoire de deux accidents de transport qui dessinent ensemble un imaginaire de lignes : lignes ferroviaires, lignes électriques, lignes de rives comme autant de lignes de vie qui déraillent. Félix Blume, Fuga, 2016 Lecheria est un quartier du nord de la ville de Mexico. Les trains de marchandise du sud du pays y arrivent, ceux du nord en repartent. C'est un passage obligé pour les migrants qui utilisent les trains pour rejoindre les États Unis. Plus qu'un lieu de passages, c'est un lieu de voyages. Le voyage comme mode de vie, sans destination et sans départ. Au bord des voies, on imagine le futur, on s'invente un passé. Le train passe, porteur d'espoir. On court à ses côtés et d'un saut on s'embarque. Ami du voyage, il devient bestial, il nous appelle, en rugissant et menaçant, il se nourrit de chair humaine… L'aller devient retour, le voyageur devient immobile. Résonne en lui le nom de lieux traversés et rêvés. Gregory Whitehead. The Night Train, 1995 voyage téléphonique, you can't get there from here Dulcinée se tiendra du 27 juillet au 4 août sur la plateau de Milavaches. En 2023, nous refusons de grandir : l'édition de cette année est une exploration des mondes de l'enfance. Et ici, un appel à films et à sons ! une émission réalisée par ella bellone
Ces dernières semaines, depuis l'annonce du 49.3, les poubelles brûlent, les piquets tiennent, et les manifestant et manifestantes ne veulent plus rentrer le soir. J'ai voulu réunir des sons qui me restent en tête parce qu'ils sont de ceux qui donnent envie de se rassembler encore, d'inventer de nouvelles formes de sons et de révoltes, comme cette banderole aperçue en manif : un violent désir de bonheur. Chantal Dumas, Jouer avec le feu, 2006 Chaque son est quelque part une fiction, une histoire de vie et de mort. Avec des éléments de la sonothèque gratuite Freesound et en particulier des contributeurs Acutescream, Cfork, Emmanuel, Fonogeno, Greyseraphim, Jovica, Cyril Laurier, Leady, Luffy, Lunardrive, Suonho et Victorcenusa. La vie manifeste - L'insurrection qui reste https://laviemanifeste.com/archives/12015 la site de la vie manifeste avec des nouvelles chansons pour Ste-Soline Dominique Petitgand - La question est posée "Un certain nombre de films ont documenté dans les années 70 les luttes paysannes, ouvrières et étudiantes (avec l'idée qu'il n'y a qu'une seule lutte), et dans ces documents, il y a surtout (j'y ai surtout entendu) des voix : des personnes qui parlent, témoignent, haranguent la foule, hurlent, slogantent et parfois même pleurent. Ces voix, individuelles ou collectives, nues ou au mégaphone, possèdent une émotion, une tension, une charge, qui nous parlent aujourd'hui. J'ai fait une composition avec quelques fragments de ces voix, en les isolant de leur contexte, en mélangeant les époques, les lieux, les situations, en créant entre elles des liens, des rebonds, des rythmes, des ruptures, des vides, pour un collage vocal, bruitiste, affectif et musical qui compose une figure suggestive et intemporelle de la lutte. J'ai toujours travaillé avec des voix que j'enregistre moi-même, des personnes que je connais ou rencontre, mais cette fois-ci - à la suite d'une commande de Guillaume Désanges et François Piron pour l'exposition Contre-vents au centre d'art Le Grand Café à Saint-Nazaire - je suis parti de voix que je ne connaissais pas, qui venaient d'un passé, loin de moi, mais qui me sont devenues proches par l'écoute, proches par ce que j'ai éprouvé en les écoutant." (Dominique Petitgand) Avec les extraits sonores des films de Soazig Chappedelaine & René Vautier (Quand les femmes ont pris la colère - 1978), Armand Gatti (Le baille le train la moëre - 1976), Daniele Jaeggi (C'est tout pour nous et vous - 1974), Nicole Le Garrec (Plogoff, des pierres contre des fusils - 1980), Nicole Le Garrec & René Vautier (Quand tu disais Valery - 1975), Jean-Louis Le Tacon (Bretonnerie pour Kodakrome - 1974, Marche au Larzac - 1973, Voici la colère bretonne - 1976), Carole Roussopoulos (Les Travailleuses de la mer - 1985), René Vautier (Marée noire et colère rouge - 1978), et d'un enregistrement de Bruno Serralongue (Notre-Dame-des-Landes, 2016) Cette création a été réalisée pour Arte Radio. Le ultime voci di Radio Alice - 12 mars 1977 Radio Alice était une communauté d'artistes, poètes, « hackers » avant l'heure, auditrices et auditeurs. En 1976 à Bologne, dans le contexte du mouvement communiste opéraïste (« ouvriériste ») prônant le refus du travail pour lutter contre le capitalisme, un groupe de jeunes gens réalise le rêve de Bertolt Brecht : une radio horizontale, pas seulement adressée à un public, mais construite par lui-même. La radio devenait un précurseur des réseaux sociaux numériques d'aujourd'hui : qui perdait son vélo demandait de l'aide aux autres pour le retrouver dans les rues de la ville. Plus encore, le studio de Radio Alice était le quartier général d'où l'on luttait contre la police et aussi un lieu de construction collective de sens et d'expérimentation linguistique. Au lendemain de la mort d'un étudiant en médecine, Francesco Lorusso, pendant une importante manifestation des étudiant·es de la gauche non-parlementaire contre la police, le gouvernement ferme la radio de force le 12 mars 1977. Des documents autour de Radio Alice peuvent être consultés sur le site radioalice.org, dont des extraits sonores (rubrique « Suoni »). Lire aussi cette interview de Franco Berardi réalisée en 2005 où il raconte les débuts de Radio Alice. source Megaradio MegaRadio contre MégaBassines Céline Lemaître - Ziggy va aux Mégabassines Le 25 mars 2023, sur la commune de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, Ziggy s'en va aux Mégabassines, se joindre aux trente milles manifestant·es qui répondent présent.es à l'appel des Soulèvements de la Terre. Ielles veulent clamer leur refus de la privatisation des précieuses ressources en eau et le risque que font peser les Mégabassines sur le cycle fragile de l'eau. Ziggy y a retrouvé Paprika, Chocolat, Bisou et tant d'autres. Des militant·es flamboyants, grimés de noir et de bleu, armé·es de leur joie, de leur détermination, de leurs convictions profondes qu'un autre monde doit advenir, que le monde capitaliste penche et tombera, tout mortifère et décadent qu'il est. Ziggy est un·e combattant·e, une.e résitant·e, conscient·e que les forces du désordre sont de la partie et de la violente et brutale répression qu'elles font peser sur les corps et les esprits. Ainsi, Ziggy s'en va aux Mégabassines. Iel choisit le cortège des Loutres, pavillon jaune claquant au vent. Iel peut compter sur les copaines des cortèges bleu anguille et rose outarde. Par des chemins différents, on s'est promis de se retrouver à la bassine et d'y planter nos drapeaux jaune, bleu et rose. Ziggy s'en va aux Mégabassines en chantant, avec facétie et fantaisie. Iel marche beaucoup, traverse des champs, crotte ses chaussures et sourit beaucoup. Ziggy veut lutter dans la joie, la musique et l'amitié. La révolution à venir n'en sera que plus belle. La fanfare et la batucada le portent, les copaines aussi, évidemment. Ziggy, c'est vous, c'est eux, c'est toi, c'est moi, c'est elle, c'est lui, c'est iel. C'est nous. On est là, on ne partira pas. Nicolas Montgermont - Prendre sa place, 24 janvier 2020 [caption id="attachment_119956" align="alignleft" width="429"] Dessin de Céline Thoué[/caption] À Paris, après la fin officielle de la manifestation, les manifestant⋅es se font encadrer par un cordon policier qui les conduit au milieu de la circulation, place de la Madeleine. Désemparé⋅es par la situation, avec l'impression de s'être fait balader toute la journée en vain et une furieuse envie de produire quelque chose, on occupe spontanément le milieu de la place et on entonne le chant des Gilets jaunes : On est là ! Répété inlassablement pendant plus de sept minutes, ce chant agrège des dizaines d'autres manifestant⋅es et interrompt la circulation : chouette, on est enfin en manif ! le Groupe Medvedkine & Jean-Pierre Thiébaud, Le traîneau-échelle, 1971 Le traîneau-échelle, est un film du groupe Medvedkine. Le groupe Medvedkine est un groupe d'ouvriers qui se sont emparés des caméras pour raconter eux-mêmes leurs conditions de travail, sans laisser à d'autres le soin de parler en lieu et place d'eux. On est en 1967, et l'usine Rhodiaceta de Besançon est occupée contre l'interdiction de parler, de fumer, de discuter ou de se syndiquer. La plupart des ouvriers, alors âgés de 20 à 25 ans, était en 4/8, c'est-à-dire que l'usine ne s'arrêtait jamais. Ils commencent à occuper l'usine tous les dimanches, puis, c'est “la grande grève” comme ils l'appellent, à partir du 27 février 1967. Elle annonce mai 68, et attire un groupe de cinéastes qui veulent filmer les conditions de travail, avec Chris Marker en tête. Mais son film à bientôt j'espère ne plaît pas aux ouvriers. Alors, Chris Marker leur dit que s'ils ne sont pas contents de son travail, ils peuvent leur donner les moyens de réaliser le leur. Les caméras et les pellicules sont mises en commun. Une émulation se crée, avec une grande joie de s'exprimer, de filmer et de parler. Ils se nomment Medvedkine en référence au réalisateur russe du même nom qui parcourut l'URSS en ciné-train pendant un an au début des années 1930 avec un message révolutionnaire. Le train servait de laboratoire de cinéma et de salle de projection. Beaucoup de pamphlets cinématographiques ont été faits. Ce sont des films souvent collectifs, qui montrent la façon dont le travail abîme le corps, le rapport entre les êtres. Parmi eux, le traîneau-échelle est plus l'expression d'une individualité. C'est un film poétique à la première personne. Quand il fait ce film, Jean-Pierre Thiébaud a 22 ans. On ne sait pas grand-chose de lui. Seulement qu'il a été élève dans une école d'horlogerie, qu'il dessine et grave, répare lui-même sa voiture et participe activement aux grèves de la Rhodiaceta. Ce film, il l'a réalisé seul dans une cave qui avait été transformée en salle de montage. C'est un film fait au banc titre, image par image. Une caméra fixe filme des images fixes, comme des photographies ou des dessins. Les images filmées venaient du stock du centre culturel populaire de Besançon et le texte a été écrit par Jean-Pierre Thiébaud. La pétition pour la dissolution de la BRAV-M : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1319 La tribune des soulèvements de la terre : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/nous-sommes-les-soulevements-de-la-terre Dans lundi matin, le piège de Sainte-Soline et quand les renseignements font l'éloge des soulèvements de la terre une émission réalisée par ella bellone
Ces dernières semaines, depuis l'annonce du 49.3, les poubelles brûlent, les piquets tiennent, et les manifestant et manifestantes ne veulent plus rentrer le soir. J'ai voulu réunir des sons qui me restent en tête parce qu'ils sont de ceux qui donnent envie de se rassembler encore, d'inventer de nouvelles formes de sons et de révoltes, comme cette banderole aperçue en manif : un violent désir de bonheur. Chantal Dumas, Jouer avec le feu, 2006 Chaque son est quelque part une fiction, une histoire de vie et de mort. Avec des éléments de la sonothèque gratuite Freesound et en particulier des contributeurs Acutescream, Cfork, Emmanuel, Fonogeno, Greyseraphim, Jovica, Cyril Laurier, Leady, Luffy, Lunardrive, Suonho et Victorcenusa. La vie manifeste - L'insurrection qui reste https://laviemanifeste.com/archives/12015 la site de la vie manifeste avec des nouvelles chansons pour Ste-Soline Dominique Petitgand - La question est posée "Un certain nombre de films ont documenté dans les années 70 les luttes paysannes, ouvrières et étudiantes (avec l'idée qu'il n'y a qu'une seule lutte), et dans ces documents, il y a surtout (j'y ai surtout entendu) des voix : des personnes qui parlent, témoignent, haranguent la foule, hurlent, slogantent et parfois même pleurent. Ces voix, individuelles ou collectives, nues ou au mégaphone, possèdent une émotion, une tension, une charge, qui nous parlent aujourd'hui. J'ai fait une composition avec quelques fragments de ces voix, en les isolant de leur contexte, en mélangeant les époques, les lieux, les situations, en créant entre elles des liens, des rebonds, des rythmes, des ruptures, des vides, pour un collage vocal, bruitiste, affectif et musical qui compose une figure suggestive et intemporelle de la lutte. J'ai toujours travaillé avec des voix que j'enregistre moi-même, des personnes que je connais ou rencontre, mais cette fois-ci - à la suite d'une commande de Guillaume Désanges et François Piron pour l'exposition Contre-vents au centre d'art Le Grand Café à Saint-Nazaire - je suis parti de voix que je ne connaissais pas, qui venaient d'un passé, loin de moi, mais qui me sont devenues proches par l'écoute, proches par ce que j'ai éprouvé en les écoutant." (Dominique Petitgand) Avec les extraits sonores des films de Soazig Chappedelaine et René Vautier (Quand les femmes ont pris la colère - 1978), Armand Gatti (Le baille le train la moëre - 1976), Daniele Jaeggi (C'est tout pour nous et vous - 1974), Nicole Le Garrec (Plogoff, des pierres contre des fusils - 1980), Nicole Le Garrec et René Vautier (Quand tu disais Valery - 1975), Jean-Louis Le Tacon (Bretonnerie pour Kodakrome - 1974, Marche au Larzac - 1973, Voici la colère bretonne - 1976), Carole Roussopoulos (Les Travailleuses de la mer - 1985), René Vautier (Marée noire et colère rouge - 1978), et d'un enregistrement de Bruno Serralongue (Notre-Dame-des-Landes, 2016) Cette création a été réalisée pour Arte Radio. Le ultime voci di Radio Alice - 12 mars 1977 Radio Alice était une communauté d'artistes, poètes, « hackers » avant l'heure, auditrices et auditeurs. En 1976 à Bologne, dans le contexte du mouvement communiste opéraïste (« ouvriériste ») prônant le refus du travail pour lutter contre le capitalisme, un groupe de jeunes gens réalise le rêve de Bertolt Brecht : une radio horizontale, pas seulement adressée à un public, mais construite par lui-même. La radio devenait un précurseur des réseaux sociaux numériques d'aujourd'hui : qui perdait son vélo demandait de l'aide aux autres pour le retrouver dans les rues de la ville. Plus encore, le studio de Radio Alice était le quartier général d'où l'on luttait contre la police et aussi un lieu de construction collective de sens et d'expérimentation linguistique. Au lendemain de la mort d'un étudiant en médecine, Francesco Lorusso, pendant une importante manifestation des étudiant·es de la gauche non-parlementaire contre la police, le gouvernement ferme la radio de force le 12 mars 1977. Des documents autour de Radio Alice peuvent être consultés sur le site radioalice.org, dont des extraits sonores (rubrique « Suoni »). Lire aussi cette interview de Franco Berardi réalisée en 2005 où il raconte les débuts de Radio Alice. source Megaradio MegaRadio contre MégaBassines Céline Lemaître - Ziggy va aux Mégabassines Le 25 mars 2023, sur la commune de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, Ziggy s'en va aux Mégabassines, se joindre aux trente milles manifestant·es qui répondent présent.es à l'appel des Soulèvements de la Terre. Ielles veulent clamer leur refus de la privatisation des précieuses ressources en eau et le risque que font peser les Mégabassines sur le cycle fragile de l'eau. Ziggy y a retrouvé Paprika, Chocolat, Bisou et tant d'autres. Des militant·es flamboyants, grimés de noir et de bleu, armé·es de leur joie, de leur détermination, de leurs convictions profondes qu'un autre monde doit advenir, que le monde capitaliste penche et tombera, tout mortifère et décadent qu'il est. Ziggy est un·e combattant·e, une.e résitant·e, conscient·e que les forces du désordre sont de la partie et de la violente et brutale répression qu'elles font peser sur les corps et les esprits. Ainsi, Ziggy s'en va aux Mégabassines. Iel choisit le cortège des Loutres, pavillon jaune claquant au vent. Iel peut compter sur les copaines des cortèges bleu anguille et rose outarde. Par des chemins différents, on s'est promis de se retrouver à la bassine et d'y planter nos drapeaux jaune, bleu et rose. Ziggy s'en va aux Mégabassines en chantant, avec facétie et fantaisie. Iel marche beaucoup, traverse des champs, crotte ses chaussures et sourit beaucoup. Ziggy veut lutter dans la joie, la musique et l'amitié. La révolution à venir n'en sera que plus belle. La fanfare et la batucada le portent, les copaines aussi, évidemment. Ziggy, c'est vous, c'est eux, c'est toi, c'est moi, c'est elle, c'est lui, c'est iel. C'est nous. On est là, on ne partira pas. Nicolas Montgermont - Prendre sa place, 24 janvier 2020 [caption id="attachment_119956" align="alignleft" width="429"] Dessin de Céline Thoué[/caption] À Paris, après la fin officielle de la manifestation, les manifestant⋅es se font encadrer par un cordon policier qui les conduit au milieu de la circulation, place de la Madeleine. Désemparé⋅es par la situation, avec l'impression de s'être fait balader toute la journée en vain et une furieuse envie de produire quelque chose, on occupe spontanément le milieu de la place et on entonne le chant des Gilets jaunes : On est là ! Répété inlassablement pendant plus de sept minutes, ce chant agrège des dizaines d'autres manifestant⋅es et interrompt la circulation : chouette, on est enfin en manif ! le Groupe Medvedkine et Jean-Pierre Thiébaud, Le traîneau-échelle, 1971 Le traîneau-échelle, est un film du groupe Medvedkine. Le groupe Medvedkine est un groupe d'ouvriers qui se sont emparés des caméras pour raconter eux-mêmes leurs conditions de travail, sans laisser à d'autres le soin de parler en lieu et place d'eux. On est en 1967, et l'usine Rhodiaceta de Besançon est occupée contre l'interdiction de parler, de fumer, de discuter ou de se syndiquer. La plupart des ouvriers, alors âgés de 20 à 25 ans, était en 4/8, c'est-à-dire que l'usine ne s'arrêtait jamais. Ils commencent à occuper l'usine tous les dimanches, puis, c'est “la grande grève” comme ils l'appellent, à partir du 27 février 1967. Elle annonce mai 68, et attire un groupe de cinéastes qui veulent filmer les conditions de travail, avec Chris Marker en tête. Mais son film à bientôt j'espère ne plaît pas aux ouvriers. Alors, Chris Marker leur dit que s'ils ne sont pas contents de son travail, ils peuvent leur donner les moyens de réaliser le leur. Les caméras et les pellicules sont mises en commun. Une émulation se crée, avec une grande joie de s'exprimer, de filmer et de parler. Ils se nomment Medvedkine en référence au réalisateur russe du même nom qui parcourut l'URSS en ciné-train pendant un an au début des années 1930 avec un message révolutionnaire. Le train servait de laboratoire de cinéma et de salle de projection. Beaucoup de pamphlets cinématographiques ont été faits. Ce sont des films souvent collectifs, qui montrent la façon dont le travail abîme le corps, le rapport entre les êtres. Parmi eux, le traîneau-échelle est plus l'expression d'une individualité. C'est un film poétique à la première personne. Quand il fait ce film, Jean-Pierre Thiébaud a 22 ans. On ne sait pas grand-chose de lui. Seulement qu'il a été élève dans une école d'horlogerie, qu'il dessine et grave, répare lui-même sa voiture et participe activement aux grèves de la Rhodiaceta. Ce film, il l'a réalisé seul dans une cave qui avait été transformée en salle de montage. C'est un film fait au banc titre, image par image. Une caméra fixe filme des images fixes, comme des photographies ou des dessins. Les images filmées venaient du stock du centre culturel populaire de Besançon et le texte a été écrit par Jean-Pierre Thiébaud. La pétition pour la dissolution de la BRAV-M : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1319 La tribune des soulèvements de la terre : https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/nous-sommes-les-soulevements-de-la-terre Dans lundi matin, le piège de Sainte-Soline et quand les renseignements font l'éloge des soulèvements de la terre une émission réalisée par ella bellone
Ce dimanche 26 mars, on rediffuse une émission de Juliette Médevielle sur les histoires d'amour qui, comme chacun le sait, sont éternelles . Après la Saint Valentin et avant la Sainte Rita, patronne des causes désespérées, ce soir sur Récréation sonore on s'amuse de nos histoires d'amour. Celles qu'on attend toujours, celles qui commencent mal et qui finissent bien, celles qu'on partage cahin-caha, celles qu'on voudrait effacer d'un coup d'éponge, et les toutes premières, celles qui sont terminées mais qui ont laissé quelques traces. Nos histoires d'amour sous toutes les coutures ou presque avec des extraits de 4 documentaires: – Cupidon par A+B Emilie Bousseau, CUEJ Strasbourg – Grand amour Mathilde Guermonprez, Arte Radio – 1+2=4 Daniel Magnette, ACSR – Grand ménage Laure Bollinger, Arte Radio et avec les témoignages de David, Camille et Matthieu. Cette émission a été préparée et produite par François Bordonneau.
Ce dimanche 19 mars, on reçoit Raphaël Cordray, créateur sonore, musicien et fondateur en 2014 de l'association Microphone qui anime Racines, un atelier de création sonore destiné aux détenus de deux prisons de la région stéphanoise. Le nom complet de l'association c'est "Microphone, porter la Parole", car son but est de collecter la parole – sur des territoires, dans des lieux spécifiques ou auprès d'un groupe de personnes – et de la restituer, dans l'espace public, sous formes de créations dont le style les rapproche de la musique électroacoustique. Depuis 2018, Raphaël Cordray anime Racines, un atelier d'écriture et de création sonore, en milieu carcéral, dans deux prisons de la région de Saint-Etienne, à Roanne et à La Talaudière. Dans cette émission, on écoute trois épisodes de Racines et Raphaël Cordray revient sur ce qui l'a amené à monter ce projet, avant de nous en expliquer le fonctionnement. Pour en savoir plus sur les projets de Microphone, porter la Parole ; et pour écouter la série Racines et d'autres oeuvres de Raphaël Cordray. Cette émission a été préparée et produite par François Bordonneau.
Ce dimanche 19 mars, on reçoit Raphaël Cordray, créateur sonore, musicien et fondateur en 2014 de l'association Microphone qui anime Racines, un atelier de création sonore destiné aux détenus de deux prisons de la région stéphanoise. Le nom complet de l'association c'est "Microphone, porter la Parole", car son but est de collecter la parole – sur des territoires, dans des lieux spécifiques ou auprès d'un groupe de personnes – et de la restituer, dans l'espace public, sous formes de créations dont le style les rapproche de la musique électroacoustique. Depuis 2018, Raphaël Cordray anime Racines, un atelier d'écriture et de création sonore, en milieu carcéral, dans deux prisons de la région de Saint-Etienne, à Roanne et à La Talaudière. Dans cette émission, on écoute trois épisodes de Racines et Raphaël Cordray revient sur ce qui l'a amené à monter ce projet, avant de nous en expliquer le fonctionnement. Pour en savoir plus sur les projets de Microphone, porter la Parole ; et pour écouter la série Racines et d'autres oeuvres de Raphaël Cordray. Cette émission a été préparée et produite par François Bordonneau.
A Récréation sonore, nous sommes très contents de recevoir aujourd'hui Félix Blume , le créateur reconnu de field-recording, pour un entretien après l'écoute de la pièce sonore récente "Desierto". Félix nous parle de ses pratiques artistiques et son actualité parisienne: il propose ce début de printemps plusieurs évènements en région parisienne. Desierto, paysages sonores désertiques Une invitation à parcourir l'Altiplano Potosino, région désertique du Mexique au-dessus de San Luis Potosi. Sur ces hauts plateaux à 2000m, le désert est loin d'être vide. On y écoute les habitants des villages et hameaux qui le parsèment. Les bergers nous emmènent avec leurs troupeaux de chèvres ou de moutons, on part faire un tour à dos d'âne ou en calèche pour aller labourer les champs. Entre cactus et arbustes, des vaches cherchent quelques brins d'herbes. De retour au village après une grande journée, on se retrouve à l'église et à la fête du village. Tel un écho au train qui traverse l'immensité, les coyotes chantent, leur manière de faire la fête. Une création sonore de Félix Blume pour Arte radio - Prise de son : Pierre Costard & Félix Blume - Réalisation & mixage : Félix Blume Remerciements aux habitants de Wadley, Lavaderos, Charcas, Coyotillos, Presa Santa Gertrudis, San Antonio De Coronados, Estación Catorce et San Agustín. Enregistrements : Juillet 2012, Juin 2019 & Août 2021 Montage son et mixage : Fevrier, Mars & Septembre 2021 Date de sortie : 2022 Nominé au Phonurgia Prix 2022 Felix présente au festival Sonic Protest "Voler le silence" une exposition monographique de ses oeuvres qui est ponctuée de plusieurs rendez vous: Par ailleurs, Félix sera également présent : Cette émission a été produite , réalisée et présentée par Muriel KS
A Récréation sonore, nous sommes très contents de recevoir aujourd'hui Félix Blume , le créateur reconnu de field-recording, pour un entretien après l'écoute de la pièce sonore récente "Desierto". Félix nous parle de ses pratiques artistiques et son actualité parisienne: il propose ce début de printemps plusieurs évènements en région parisienne. Desierto, paysages sonores désertiques Une invitation à parcourir l'Altiplano Potosino, région désertique du Mexique au-dessus de San Luis Potosi. Sur ces hauts plateaux à 2000m, le désert est loin d'être vide. On y écoute les habitants des villages et hameaux qui le parsèment. Les bergers nous emmènent avec leurs troupeaux de chèvres ou de moutons, on part faire un tour à dos d'âne ou en calèche pour aller labourer les champs. Entre cactus et arbustes, des vaches cherchent quelques brins d'herbes. De retour au village après une grande journée, on se retrouve à l'église et à la fête du village. Tel un écho au train qui traverse l'immensité, les coyotes chantent, leur manière de faire la fête. Une création sonore de Félix Blume pour Arte radio - Prise de son : Pierre Costard et Félix Blume - Réalisation et mixage : Félix Blume Remerciements aux habitants de Wadley, Lavaderos, Charcas, Coyotillos, Presa Santa Gertrudis, San Antonio De Coronados, Estación Catorce et San Agustín. Enregistrements : Juillet 2012, Juin 2019 et Août 2021 Montage son et mixage : Fevrier, Mars et Septembre 2021 Date de sortie : 2022 Nominé au Phonurgia Prix 2022 Felix présente au festival Sonic Protest "Voler le silence" une exposition monographique de ses oeuvres qui est ponctuée de plusieurs rendez vous: Le vernissage le 19 Mars (15h à 19h) Des visites commentées les samedi 25 Mars et 1er Avril (16h30 ou 17h30, sur réservation) La projection de Luces del Desierto et séance d'écoute de Los Gritos de México le 1er Avril à 18h30. Par ailleurs, Félix sera également présent : Le samedi 18 Mars à 15h au Muséum National d'Histoire Naturelle - jardin des Plantes. Cycle “Natures Sonores” à l'écoute d'Agua Larga de Chloé Despax et Félix Blume. Plus d'infos ici Le lundi 20 mars à 18H30 à l'Institut Culturel du Mexique à Paris. Conversation de Félix avec Carlos Prieto autour de certaines de ses pièces et projets. Le mardi 21 mars à 18H30 // Maif Social Club (entrée libre, sur réservation). Projection de Curupira, bête des bois, suivie d'une rencontre. Plus d'infos ici Le lundi 3 Avril à 19h à La Cassette à Aubervilliers pour une masterclass et rencontre autour d'une sélection de projets sonores. Cette émission a été produite , réalisée et présentée par Muriel KS
A Récréation sonore, nous sommes toujours heureux de tendre nos oreilles à la jeune création : aujourd'hui, nous avons le plaisir de vous faire découvrir le premier documentaire d'un jeune créateur, Antoine Saillard , "Le désert de Claude", une oeuvre à la fois très personnelle, ancrée dans l'histoire familiale et dans l'histoire française. L'écoute de la pièce sonore est suivie d'un entretien avec Antoine pour aborder son travail sur ce documentaire. Le désert de Claude - Antoine Saillard Pendant près de 10 ans, au milieu du siècle dernier, Claude vit seul ou presque dans le Sahara. Militaire de carrière, il relaie des communications radios à des postes avancés. Le soir de Noël 1961, en pleine guerre d'Algérie, il vit une expérience mystique qui le suivra tout au long de son existence : il sort de son corps, communie avec le « grand tout » échappe à sa "condition d'être humain, coincé dans une carcasse". "Le désert de Claude" suit son voyage initiatique, de son engagement à 17 ans dans l'armée à son choc mystique : le silence et l'immensité, ses rares rencontres avec les habitants du désert et le lien très fort qu'il tisse avec la nature et son environnement. Il interroge également différents points de tension : entre son éthique pacifiste et l'atroce réalité de la guerre à laquelle il participe, entre son incapacité à être au monde et ses prérogatives de père de famille, entre le silence qu'il chérit et le vacarme du monde qui l'entoure. Avec les voix de Claude, Jeannette et Philippe. Ce documentaire sonore d'Antoine Saillard a été réalisé avec le soutien des Ateliers Médicis, co-écrit par Amaury Ballet et mis en musique par Irwin Barbé et Margaux Delatour. Merci à David Suissa et au label "Chante et tais toi" pour les dernières prises de son, et à Greg Castillon pour les conseils techniques. Cette émission a été produite , réalisée et présentée par Muriel KS
A Récréation sonore, nous sommes toujours heureux de tendre nos oreilles à la jeune création : aujourd'hui, nous avons le plaisir de vous faire découvrir le premier documentaire d'un jeune créateur, Antoine Saillard , "Le désert de Claude", une oeuvre à la fois très personnelle, ancrée dans l'histoire familiale et dans l'histoire française. L'écoute de la pièce sonore est suivie d'un entretien avec Antoine pour aborder son travail sur ce documentaire. Le désert de Claude - Antoine Saillard Pendant près de 10 ans, au milieu du siècle dernier, Claude vit seul ou presque dans le Sahara. Militaire de carrière, il relaie des communications radios à des postes avancés. Le soir de Noël 1961, en pleine guerre d'Algérie, il vit une expérience mystique qui le suivra tout au long de son existence : il sort de son corps, communie avec le « grand tout » échappe à sa "condition d'être humain, coincé dans une carcasse". "Le désert de Claude" suit son voyage initiatique, de son engagement à 17 ans dans l'armée à son choc mystique : le silence et l'immensité, ses rares rencontres avec les habitants du désert et le lien très fort qu'il tisse avec la nature et son environnement. Il interroge également différents points de tension : entre son éthique pacifiste et l'atroce réalité de la guerre à laquelle il participe, entre son incapacité à être au monde et ses prérogatives de père de famille, entre le silence qu'il chérit et le vacarme du monde qui l'entoure. Avec les voix de Claude, Jeannette et Philippe. Ce documentaire sonore d'Antoine Saillard a été réalisé avec le soutien des Ateliers Médicis, co-écrit par Amaury Ballet et mis en musique par Irwin Barbé et Margaux Delatour. Merci à David Suissa et au label "Chante et tais toi" pour les dernières prises de son, et à Greg Castillon pour les conseils techniques. Cette émission a été produite , réalisée et présentée par Muriel KS
"Eclair, le son révélateur", création sonore du Collectif Transmission, réalisé par Sarah Lefevre et Clara Ries Les sons laissent-ils des traces ? Pendant plus d'un siècle, les bains révélateurs des Laboratoires Éclair ont fait apparaître des images sur des milliers de kilomètres de pellicule. Ses ouvrier·es ont souvent travaillé une vie entière à finaliser les œuvres des cinéastes dans les locaux d'Eclair. Avec leur complicité, la compagnie Décor Sonore et le collectif Transmission cherchent depuis plusieurs mois à révéler la mémoire sonore de ce lieu emblématique de l'industrie du cinéma. Ce documentaire a été réalisé en parallèle de l'exposition « Éclair - Le son révélateur » permettant, en Juillet 2022, au public de visiter les anciens Laboratoires Eclair: parcourir les vestiges de ce site industriel, en plein centre d'Épinay-sur-Seine, et surprendre les derniers fragments de sa mémoire audible, dans une installation archéophonique conçue pour ces anciens laboratoires de cinéma argentique. Ce documentaire retrace l'histoire des travailleur·ses de l'ombre et celle de leurs métiers en voie de disparition, face à l'explosion du numérique. Ce documentaire est une création du collectif Transmission, réalisé par Sarah Lefèvre et Clara Ries. Il a reçu le prix du public dans la catégorie "Archives de la parole" aux Phonurgia Nova Awards 2022. Entretiens, documentation, prises de sons : Juliette Bouveresse, Annabelle Croze, Lucile Hochdoerffer, Ada Kerserho, Sarah Lefèvre, Oriane Marty, Floriane Moro, Matthieu Perrot, Noémi Quesnay, Clara Ries. Voix : Annabelle Croze Musique originale : Michel Risse Avec : André Bonafos, Gérard Estival, Micheline Langenfeld, Daniel Langenfeld, Patrick Langenfeld, Eddy Nakkaa, Pascal Prat, Odile Sanchez, Max Sebban, et les riverains et riveraines anonymes qui ont répondu à nos questions. Et la participation de l'Abominable - Navire Argo. Ce documentaire a été réalisé avec le soutien du Labo (RTS), à partir d'une série réalisée en collaboration avec la compagnie Décor Sonore, dans le cadre de Périféeries 2028, la candidature de Saint-Denis, Plaine Commune et la Seine-Saint-Denis au titre de Capitale européenne de la culture 2028. Avec le soutien de la Ville d'Épinay-sur-Seine, de Plaine Commune et du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis. Cette émission a été produite, réalisée et présentée par Muriel KS.
"Eclair, le son révélateur", création sonore du Collectif Transmission, réalisé par Sarah Lefevre et Clara Ries Les sons laissent-ils des traces ? Pendant plus d'un siècle, les bains révélateurs des Laboratoires Éclair ont fait apparaître des images sur des milliers de kilomètres de pellicule. Ses ouvrier·es ont souvent travaillé une vie entière à finaliser les œuvres des cinéastes dans les locaux d'Eclair. Avec leur complicité, la compagnie Décor Sonore et le collectif Transmission cherchent depuis plusieurs mois à révéler la mémoire sonore de ce lieu emblématique de l'industrie du cinéma. Ce documentaire a été réalisé en parallèle de l'exposition « Éclair - Le son révélateur » permettant, en Juillet 2022, au public de visiter les anciens Laboratoires Eclair: parcourir les vestiges de ce site industriel, en plein centre d'Épinay-sur-Seine, et surprendre les derniers fragments de sa mémoire audible, dans une installation archéophonique conçue pour ces anciens laboratoires de cinéma argentique. Ce documentaire retrace l'histoire des travailleur·ses de l'ombre et celle de leurs métiers en voie de disparition, face à l'explosion du numérique. Ce documentaire est une création du collectif Transmission, réalisé par Sarah Lefèvre et Clara Ries. Il a reçu le prix du public dans la catégorie "Archives de la parole" aux Phonurgia Nova Awards 2022. Entretiens, documentation, prises de sons : Juliette Bouveresse, Annabelle Croze, Lucile Hochdoerffer, Ada Kerserho, Sarah Lefèvre, Oriane Marty, Floriane Moro, Matthieu Perrot, Noémi Quesnay, Clara Ries. Voix : Annabelle Croze Musique originale : Michel Risse Avec : André Bonafos, Gérard Estival, Micheline Langenfeld, Daniel Langenfeld, Patrick Langenfeld, Eddy Nakkaa, Pascal Prat, Odile Sanchez, Max Sebban, et les riverains et riveraines anonymes qui ont répondu à nos questions. Et la participation de l'Abominable - Navire Argo. Ce documentaire a été réalisé avec le soutien du Labo (RTS), à partir d'une série réalisée en collaboration avec la compagnie Décor Sonore, dans le cadre de Périféeries 2028, la candidature de Saint-Denis, Plaine Commune et la Seine-Saint-Denis au titre de Capitale européenne de la culture 2028. Avec le soutien de la Ville d'Épinay-sur-Seine, de Plaine Commune et du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis. Cette émission a été produite, réalisée et présentée par Muriel KS.
"Là où se rejoignent les rivières", création sonore d'Antoine Richard est un essai radiophonique, à mi chemin entre documentaire et fiction, qui prend sa source à Montbéliard, ville dans laquelle grand nombre de rivières ont été détournées, enfouies, canalisées... C'est une pièce qui tente de raconter ce qui relie entre-eux les habitants d'une ville, en profonde mutation, où il semble devenir de plus en plus compliqué de communiquer. Gravure à l'eau forte : Judith Bordas A travers la métaphore d'une incroyable et inexpliquée montée des rivières, elle convoque un paysage de voix d'habitant.e.s de la ville, dont les récits et histoires intimes semblent remonter à la surface à mesure que la ville disparait sous l'eau. « On dit qu'une zone de confluence est une zone de remous qu'on ne peut pas savoir jusqu'où montera l'eau que lorsqu'on ne sait pas, il est temps de formuler des questions" Là où se rejoignent les rivières est une production radiophonique de MA scène nationale. Une création sonore d'Antoine Richard Co écrite avec Samaële Steiner - Avec les voix des habitantes et habitants : Saliou Barry, Ines Benyzid, Yolande Berda, Lahim Boudykkan, Christian Corouge, Yamina Djaber, Elisabeth Furher, Hélène Grimaud, Mario Marcon, Philippe Moroni, et Maud Serusclat-Natale - Poème de Samaële Steiner, dit par Kaye Mortley - Musiques : Nils Frahm, Antoine Richard, Woody Jackson - Réalisation, prises de sons, montage, mixage : Antoine Richard - Voix générique : Amélie Sanson - Gravure à l'eau forte : Judith Bordas - Production : Radio MA - radio de création de la Scène Nationale du pays de Montbéliard Direction : Yannick Marzin - Merci à : Michael Jouffroy et Helene Bensoussan Antoine richard Formé aux arts et techniques du son à l'Ensatt (Ecole Nationale des Arts et Techniques du Théâtre) après un cursus musical, son approche élargie de la création et de la réalisation sonore l'emmène à travailler dans différents domaines artistiques : la radio, le théâtre et la danse, la muséographie, la musique. Ses propres créations sonores explorent les territoires de l'intime, et il cherche à inventer des formes qui tendent à décloisonner les genres. Il reçoit en 2016 le Prix Italia ainsi que le Grand Prix de la fiction radiophonique de la SGDL pour "Le chagrin, Julie et Vincent" coréalisé avec Caroline Guiela Nguyen et Alexandre Plank, puis le prix Phonurgia Nova/BnF du documentaire en 2018 pour "Sur la touche". Il travaille notamment comme créateur sonore et réalisateur indépendant pour France Culture et fait partie du collectif et ONG Making Waves. Il intervient comme formateur à Phonurgia (Arles), dans le cadre des stages de création documentaires et de nouvelles fictions sonores. Au théâtre il travaille à la création sonore de très nombreux spectacles . Il fait notamment partie de la compagnie des Hommes Approximatifs dirigée par Caroline Guiela Nguyen avec laquelle il crée les partitions sonores de différents spectacles . Il reçoit en 2018 le prix « jeune talent » de la SACD avec l'ensemble de cette même compagnie. Il fonde en 2021 silencesplateaux.fr , association et plateforme en ligne dédiée aux professionnel.le.s de la création sonore pour la scène. Samaële STEINER - Écrivaine et dramaturge Écrivaine et éclairagiste transgenre, elle partage son temps entre ces deux métiers. Deux pratiques qui se nourrissent, l'une l'autre, avancent ensemble. Elle participe à plusieurs projets poétiques ou théâtraux et collabore avec différents musiciens, avec d'autres auteurs ou travaille l'écriture sous forme d'ateliers et/ou de spectacle avec des amateurs, dans des formes d'écriture plus collectives . MA SCÈNE NATIONALE - PAYS DE MONTBÉLIARD est la première scène labellisée à se lancer dans la radio de création , en permettant à des artistes / réalisateurs sonores de bénéficier de périodes de résidence et de moyens techniques et financiers. Dans le cadre de ce projet, Antoine Richard est venu 6 fois en résidence à Montbéliard, collaborant pour nourrir son récit avec une dizaine d'habitants du territoire (rejoints par 3 élèves d'une classe du Lycée Armand Peugeot de Valentigney) Loin de la simple valorisation d'un médium, MA a choisi d'appréhender la radio de création comme une discipline à part entière, en se focalisant sur ses auteurs et sur ce qu'ils peuvent apporter à un territoire et un projet artistique. Les artistes-réalisateurs sont ainsi invités en résidence de création pour mener des recherches et créer des podcasts qui vont de la fiction au documentaire. Ils sont également associés aux nombreuses actions de territoire et de transmission déployés par MA scène nationale en termes d' éducation, de recherche, de projets participatifs. Cette émission a été produite et réalisée par Muriel KS.
"Là où se rejoignent les rivières", création sonore d'Antoine Richard est un essai radiophonique, à mi chemin entre documentaire et fiction, qui prend sa source à Montbéliard, ville dans laquelle grand nombre de rivières ont été détournées, enfouies, canalisées... C'est une pièce qui tente de raconter ce qui relie entre-eux les habitants d'une ville, en profonde mutation, où il semble devenir de plus en plus compliqué de communiquer. Gravure à l'eau forte : Judith Bordas A travers la métaphore d'une incroyable et inexpliquée montée des rivières, elle convoque un paysage de voix d'habitant.e.s de la ville, dont les récits et histoires intimes semblent remonter à la surface à mesure que la ville disparait sous l'eau. « On dit qu'une zone de confluence est une zone de remous qu'on ne peut pas savoir jusqu'où montera l'eau que lorsqu'on ne sait pas, il est temps de formuler des questions" Là où se rejoignent les rivières est une production radiophonique de MA scène nationale. Une création sonore d'Antoine Richard Co écrite avec Samaële Steiner - Avec les voix des habitantes et habitants : Saliou Barry, Ines Benyzid, Yolande Berda, Lahim Boudykkan, Christian Corouge, Yamina Djaber, Elisabeth Furher, Hélène Grimaud, Mario Marcon, Philippe Moroni, et Maud Serusclat-Natale - Poème de Samaële Steiner, dit par Kaye Mortley - Musiques : Nils Frahm, Antoine Richard, Woody Jackson - Réalisation, prises de sons, montage, mixage : Antoine Richard - Voix générique : Amélie Sanson - Gravure à l'eau forte : Judith Bordas - Production : Radio MA - radio de création de la Scène Nationale du pays de Montbéliard Direction : Yannick Marzin - Merci à : Michael Jouffroy et Helene Bensoussan Antoine richard Formé aux arts et techniques du son à l'Ensatt (Ecole Nationale des Arts et Techniques du Théâtre) après un cursus musical, son approche élargie de la création et de la réalisation sonore l'emmène à travailler dans différents domaines artistiques : la radio, le théâtre et la danse, la muséographie, la musique. Ses propres créations sonores explorent les territoires de l'intime, et il cherche à inventer des formes qui tendent à décloisonner les genres. Il reçoit en 2016 le Prix Italia ainsi que le Grand Prix de la fiction radiophonique de la SGDL pour "Le chagrin, Julie et Vincent" coréalisé avec Caroline Guiela Nguyen et Alexandre Plank, puis le prix Phonurgia Nova/BnF du documentaire en 2018 pour "Sur la touche". Il travaille notamment comme créateur sonore et réalisateur indépendant pour France Culture et fait partie du collectif et ONG Making Waves. Il intervient comme formateur à Phonurgia (Arles), dans le cadre des stages de création documentaires et de nouvelles fictions sonores. Au théâtre il travaille à la création sonore de très nombreux spectacles . Il fait notamment partie de la compagnie des Hommes Approximatifs dirigée par Caroline Guiela Nguyen avec laquelle il crée les partitions sonores de différents spectacles . Il reçoit en 2018 le prix « jeune talent » de la SACD avec l'ensemble de cette même compagnie. Il fonde en 2021 silencesplateaux.fr , association et plateforme en ligne dédiée aux professionnel.le.s de la création sonore pour la scène. Samaële STEINER - Écrivaine et dramaturge Écrivaine et éclairagiste transgenre, elle partage son temps entre ces deux métiers. Deux pratiques qui se nourrissent, l'une l'autre, avancent ensemble. Elle participe à plusieurs projets poétiques ou théâtraux et collabore avec différents musiciens, avec d'autres auteurs ou travaille l'écriture sous forme d'ateliers et/ou de spectacle avec des amateurs, dans des formes d'écriture plus collectives . MA SCÈNE NATIONALE - PAYS DE MONTBÉLIARD est la première scène labellisée à se lancer dans la radio de création , en permettant à des artistes / réalisateurs sonores de bénéficier de périodes de résidence et de moyens techniques et financiers. Dans le cadre de ce projet, Antoine Richard est venu 6 fois en résidence à Montbéliard, collaborant pour nourrir son récit avec une dizaine d'habitants du territoire (rejoints par 3 élèves d'une classe du Lycée Armand Peugeot de Valentigney) Loin de la simple valorisation d'un médium, MA a choisi d'appréhender la radio de création comme une discipline à part entière, en se focalisant sur ses auteurs et sur ce qu'ils peuvent apporter à un territoire et un projet artistique. Les artistes-réalisateurs sont ainsi invités en résidence de création pour mener des recherches et créer des podcasts qui vont de la fiction au documentaire. Ils sont également associés aux nombreuses actions de territoire et de transmission déployés par MA scène nationale en termes d' éducation, de recherche, de projets participatifs. Cette émission a été produite et réalisée par Muriel KS.
Ce dimanche 22 janvier 2023, Marie Hélard-Garcia est notre invitée et nous écoutons “Léon Tome 1”, sa première réalisation sonore. Récréation Sonore reçoit Marie Hélard-Garcia, vidéaste qui s'intéresse également au son. Sa passion, c'est le réel et elle aime par-dessus tout raconter la “vie des gens”. Elle vient nous présenter Léon Tome 1, œuvre quasi biographique entamée il y a près de quatre ans, peu après la naissance de son neveu, et qu'elle aimerait poursuivre, dit-elle, dans un sourire, jusqu'à ses 18 ans… Une pièce toute en finesse, pleine de paroles et de sons, et dont le fil conducteur et narratif est l'évolution de Léon et l'évolution de leur relation à tous les deux. Merci à Marie Hélard-Garcia, dont vous pouvez découvrir le travail audiovisuel et sonore sur son site mariehelard.fr Cette émission a été produite par François Bordonneau Dimanche 29 janvier, même heure, Muriel KS recevra Antoine Richard.
Ce dimanche 22 janvier 2023, Marie Hélard-Garcia est notre invitée et nous écoutons “Léon Tome 1”, sa première réalisation sonore. Récréation Sonore reçoit Marie Hélard-Garcia, vidéaste qui s'intéresse également au son. Sa passion, c'est le réel et elle aime par-dessus tout raconter la “vie des gens”. Elle vient nous présenter Léon Tome 1, œuvre quasi biographique entamée il y a près de quatre ans, peu après la naissance de son neveu, et qu'elle aimerait poursuivre, dit-elle, dans un sourire, jusqu'à ses 18 ans… Une pièce toute en finesse, pleine de paroles et de sons, et dont le fil conducteur et narratif est l'évolution de Léon et l'évolution de leur relation à tous les deux. Merci à Marie Hélard-Garcia, dont vous pouvez découvrir le travail audiovisuel et sonore sur son site mariehelard.fr Cette émission a été produite par François Bordonneau Dimanche 29 janvier, même heure, Muriel KS recevra Antoine Richard.
Cette semaine, Récréation Sonore donne l'antenne aux étudiantes du creadoc ! Le creadoc, c'est un master de création documentaire situé sur Angoulême avec une première année est entièrement dédiée au son. Elle rassemble une quinzaine d'étudiants et étudiantes parmi lesquelles Émilie Moreau, Zeina Khalife et Athénaïs Bonfils dont on écoute les oeuvres. J'ai choisi de vous les proposer ensemble malgré leurs propos et traitement assez différents parce qu'il me semble qu'à leurs manières, toutes essayent de faire ressentir par le son des sujets qu'on peine à approcher. Elles nous font écouter ce qu'on a du mal à regarder de face en allant enregistrer à l'intérieur d'endroits peu explorés, que l'on tient loin de notre quotidien alors qui reviennent encore et encore. Émilie Moreau, Derrière la colline Elle processe nos rébus, nos abandons, elle restera bien après notre passage. On la voit de loin. Elle est blanche la journée, marron le soir, à nouveau blanche, puis grise, jaune, noire par endroits, pleine de fumées et de chaleurs. Puis on s'approche, on plonge dans ses entrailles. Ça cogne et ça digère. C'est une créature ni vraiment humaine, nature, ou machine. Zeina Khalife, De Zéro La triste nouvelle est que j'ai réalisé que je ne peux pas parler de mon pays le Liban à moins d'être loin. Ce documentaire parle de mon histoire et de l'histoire de chaque libanais qui est obligé de quitter son pays pour trouver un avenir meilleur ailleurs. J'ai cru que ma nouvelle vie en France allait être mieux. Ça me fera sentir mieux. Mais ce que personne ne m'a jamais dit c'est que le silence ne me laissera pas tranquille. Il ne me laissera pas seul. Son soundcloud : https://soundcloud.com/zeinakhalife Athénaïs Bonfils, La Métamorphose Qu'advienne t'il de nos corps lorsque nous les laissons derrière nous ? Qui sont ceux qui rentrent une dernière fois dans l'intimité de nos morts ? Les thanatopracteurs sont les embaumeurs modernes, ils sont là pour aider à la conservation des corps, pour ralentir la métamorphose cadavérique. Ils restent dans l'ombre et pourtant, leur passage laisse une trace sur nos morts et nous accompagne dans notre processus de deuil. Voici les derniers sons des corps abandonnés par leurs hôtes. une émission réalisée par ella bellone
Cette semaine, Récréation Sonore donne l'antenne aux étudiantes du creadoc ! Le creadoc, c'est un master de création documentaire situé sur Angoulême avec une première année est entièrement dédiée au son. Elle rassemble une quinzaine d'étudiants et étudiantes parmi lesquelles Émilie Moreau, Zeina Khalife et Athénaïs Bonfils dont on écoute les oeuvres. J'ai choisi de vous les proposer ensemble malgré leurs propos et traitement assez différents parce qu'il me semble qu'à leurs manières, toutes essayent de faire ressentir par le son des sujets qu'on peine à approcher. Elles nous font écouter ce qu'on a du mal à regarder de face en allant enregistrer à l'intérieur d'endroits peu explorés, que l'on tient loin de notre quotidien alors qui reviennent encore et encore. Émilie Moreau, Derrière la colline Elle processe nos rébus, nos abandons, elle restera bien après notre passage. On la voit de loin. Elle est blanche la journée, marron le soir, à nouveau blanche, puis grise, jaune, noire par endroits, pleine de fumées et de chaleurs. Puis on s'approche, on plonge dans ses entrailles. Ça cogne et ça digère. C'est une créature ni vraiment humaine, nature, ou machine. Zeina Khalife, De Zéro La triste nouvelle est que j'ai réalisé que je ne peux pas parler de mon pays le Liban à moins d'être loin. Ce documentaire parle de mon histoire et de l'histoire de chaque libanais qui est obligé de quitter son pays pour trouver un avenir meilleur ailleurs. J'ai cru que ma nouvelle vie en France allait être mieux. Ça me fera sentir mieux. Mais ce que personne ne m'a jamais dit c'est que le silence ne me laissera pas tranquille. Il ne me laissera pas seul. Son soundcloud : https://soundcloud.com/zeinakhalife Athénaïs Bonfils, La Métamorphose Qu'advienne t'il de nos corps lorsque nous les laissons derrière nous ? Qui sont ceux qui rentrent une dernière fois dans l'intimité de nos morts ? Les thanatopracteurs sont les embaumeurs modernes, ils sont là pour aider à la conservation des corps, pour ralentir la métamorphose cadavérique. Ils restent dans l'ombre et pourtant, leur passage laisse une trace sur nos morts et nous accompagne dans notre processus de deuil. Voici les derniers sons des corps abandonnés par leurs hôtes. une émission réalisée par ella bellone
2é partie de la Masterclasse du Collectif Wow enregistrée à La Cassette à Aubervilliers. Florent Barat et Sébastien Schmitz, cofondateurs du Collectif belge de création sonore, parlent de l'adaptation à la scène de leur création "Beaux Jeunes Monstres". Récréation Sonore consacre deux émissions à cette masterclasse, ce 18 décembre et le 4 décembre dernier. Dans cette deuxième émission, nous nous intéressons au passage de la création studio à la scènographie radiophonique : réécriture, travail des comédiens, scénographie, choix des micros, mise en scène ... avec notamment "Beaux Jeunes Monstres" qu'ils portent à la scène actuellement. Le Collectif Wow ! est une tribu, une bande, une horde d'artistes qui explorent différents médias : création radiophonique et sonore, théâtre, écriture, et musique nous permettent de regarder le monde, de le questionner, le partager. Il rassemble Amélie Lemonnier - Émilie Praneuf - Florent Barat - Michel Bystranowski - Sébastien Schmitz. Nous écouterons lors de cette émission deux épisodes de la fiction Beaux Jeunes Monstres : "Beaux Jeunes Monstres" , c'est le récit de William, jeune garçon atteint d'une infirmité motrice cérébrale, qui nous raconte son histoire. De sa naissance à son émancipation. De la survie à la libération. C'est un hommage aux invisibles. Une parole pour ceux qui ne l'ont pas. « Beaux Jeunes Monstres » c'est une révolte, une révolution même. De celles qui font tourner le monde. Et parfois le retournent. Pour que rien ne soit plus jamais pareil. Épisode 1 : Même pas un légume Episode 2 : La mère reste debout Une production du Collectif Wow ! Avec le soutien de l' Atelier de Création Sonore Radiophonique, du Fonds d'Aide à la Création Radiophonique, du fonds du Côté Des Ondes et de l'association Beaumarchais-SACD Texte : Florent Barat - Réalisation, prise de son, montage : Florent Barat / Sébastien Schmitz - Création Musicale : Sébastien Schmitz avec la participation du Skeleton Band et de Daniel Cohen - Mixage : Christophe Rault Avec : Déborah Rouach, Emilie Praneuf, Amélie Lemonnier, Benoit Randaxhe, José Soteras, Jonathan Vanchieri, Aurélie Volon, Thomas Ardui, Raphaël Bonneels, Aïssatou Diop, Christian Léonard, Mehdi Khelfat, Guillaume Abgrall, Corentin Lobet, Marc Budo, Iñaki Salomé-Parra, Patrick Remacle, Julie Stroobants. Graphisme : Elise Neirinck Prix et Récompenses Finaliste du Prix Phonurgia Nova 2016 (Paris, FR) Prix Europa 2016 de la Meilleure Série de Fiction (Berlin, DE) Mention Spéciale du Jury aux Prix Ondas 2016 (Barcelone, ES) Prix De La Singularité au festival Coupe Circuit 2016 (Bruxelles, BE) Prix de la Fiction Radio d'Humour au festival Longueur d'Ondes 2017 (Brest, FR) Premier Prix au UK International Radio Drama Festival 2017 (Herne Bay, UK) Premier Prix au Grand Prix Nova 2017 (Bucarest, RO) Cette émission a été produite et réalisée par Muriel KS . Un grand merci à La Cassette à Aubervilliers pour l'accueil, à Annabelle Croze pour avoir organisé cette rencontre et à Ayoub Ait Taadouit pour la prise de son .
2é partie de la Masterclasse du Collectif Wow enregistrée à La Cassette à Aubervilliers. Florent Barat et Sébastien Schmitz, cofondateurs du Collectif belge de création sonore, parlent de l'adaptation à la scène de leur création "Beaux Jeunes Monstres". Récréation Sonore consacre deux émissions à cette masterclasse, ce 18 décembre et le 4 décembre dernier. Dans cette deuxième émission, nous nous intéressons au passage de la création studio à la scènographie radiophonique : réécriture, travail des comédiens, scénographie, choix des micros, mise en scène ... avec notamment "Beaux Jeunes Monstres" qu'ils portent à la scène actuellement. Le Collectif Wow ! est une tribu, une bande, une horde d'artistes qui explorent différents médias : création radiophonique et sonore, théâtre, écriture, et musique nous permettent de regarder le monde, de le questionner, le partager. Il rassemble Amélie Lemonnier - Émilie Praneuf - Florent Barat - Michel Bystranowski - Sébastien Schmitz. Nous écouterons lors de cette émission deux épisodes de la fiction Beaux Jeunes Monstres : "Beaux Jeunes Monstres" , c'est le récit de William, jeune garçon atteint d'une infirmité motrice cérébrale, qui nous raconte son histoire. De sa naissance à son émancipation. De la survie à la libération. C'est un hommage aux invisibles. Une parole pour ceux qui ne l'ont pas. « Beaux Jeunes Monstres » c'est une révolte, une révolution même. De celles qui font tourner le monde. Et parfois le retournent. Pour que rien ne soit plus jamais pareil. Épisode 1 : Même pas un légume Episode 2 : La mère reste debout Une production du Collectif Wow ! Avec le soutien de l' Atelier de Création Sonore Radiophonique, du Fonds d'Aide à la Création Radiophonique, du fonds du Côté Des Ondes et de l'association Beaumarchais-SACD Texte : Florent Barat - Réalisation, prise de son, montage : Florent Barat / Sébastien Schmitz - Création Musicale : Sébastien Schmitz avec la participation du Skeleton Band et de Daniel Cohen - Mixage : Christophe Rault Avec : Déborah Rouach, Emilie Praneuf, Amélie Lemonnier, Benoit Randaxhe, José Soteras, Jonathan Vanchieri, Aurélie Volon, Thomas Ardui, Raphaël Bonneels, Aïssatou Diop, Christian Léonard, Mehdi Khelfat, Guillaume Abgrall, Corentin Lobet, Marc Budo, Iñaki Salomé-Parra, Patrick Remacle, Julie Stroobants. Graphisme : Elise Neirinck Prix et Récompenses Finaliste du Prix Phonurgia Nova 2016 (Paris, FR) Prix Europa 2016 de la Meilleure Série de Fiction (Berlin, DE) Mention Spéciale du Jury aux Prix Ondas 2016 (Barcelone, ES) Prix De La Singularité au festival Coupe Circuit 2016 (Bruxelles, BE) Prix de la Fiction Radio d'Humour au festival Longueur d'Ondes 2017 (Brest, FR) Premier Prix au UK International Radio Drama Festival 2017 (Herne Bay, UK) Premier Prix au Grand Prix Nova 2017 (Bucarest, RO) Cette émission a été produite et réalisée par Muriel KS . Un grand merci à La Cassette à Aubervilliers pour l'accueil, à Annabelle Croze pour avoir organisé cette rencontre et à Ayoub Ait Taadouit pour la prise de son .
Le Collectif Wow a donné une Masterclasse à La Cassette à Aubervilliers le 19 novembre. Récréation sonore a pu se faufiler et enregistrer les précieuses paroles de Florent Barat et Sébastien Schmitz, cofondateurs du Collectif belge de création sonore. Récréation Sonore consacre deux émissions à cette masterclasse , ce 4 décembre et le 18 décembre prochain. Dans cette première émission, nous nous centrons sur leur écriture sonore, et la semaine prochaine nous élargirons au passage de la radio à la scène . Le Collectif Wow ! est une tribu, une bande, une horde d'artistes qui explorent différents médias : création radiophonique et sonore, théâtre, écriture, et musique nous permettent de regarder le monde, de le questionner, le partager. Il rassemble Amélie Lemonnier - Émilie Praneuf - Florent Barat - Michel Bystranowski - Sébastien Schmitz. Nous écouterons lors de cette émission deux extraits de leurs pièces sonores : Piletta Louise est une fiction radiophonique pour le jeune public, un conte initiatique musical interprété par 9 comédiens et plein de musiciens. Piletta, la jeune héroïne, part, en pleine nuit et en secret, à la recherche d'un remède miracle pour sauver sa grand-mère malade. Sa quête la conduira dans un monde inconnu, dont elle ne connaît pas les codes. Elle fera la rencontre de la peur, de l'amour, de la haine, des espoirs et désespoirs du monde, pas si lointain, des adultes. Ce monde dont on rêve quand on est enfant, ou… dont on fait des cauchemars. Dans ce projet, tout est original et fait maison par Le Collectif Wow ! (avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles). Dans Les Creux Dangereux – ou la louve abîmée est l'autoportrait d'une mère qui retrace son parcours depuis son premier amour jusqu'à son exil pour la survie. C'est l'odyssée radiophonique d'une femme seule et brisée qui se bat pour ne pas sombrer. Elle tombe mais toujours se relève, se remet en marche, reprend sa course ; telle une louve blessée qui cherche à retrouver son chemin et sa meute. Dans un premier temps, cette pièce a été élaborée comme un concert-fiction performé en live (pour le festival Ear You Are 2019 puis au Bruxelles Podcast Festival en mars 2020), avant que la crise sanitaire éclate et empêche toutes activités scéniques. Pendant le premier confinement, nous avons voulu lui donner une deuxième vie et créé cette version home studio confiné. Dans Les Creux Dangereux – ou la louve abîmée est le premier d'un ensemble de cinq autoportraits écrits en vers et en alexandrins qui, réunis sous le titre générique "(Et Toi,) Où Prends-Tu Tes Larmes ?" racontent l'histoire d'une même famille. Une production du Collectif Wow ! Prix Phonurgia Awards Meilleure Fiction 2020 (Paris, FR) Texte : Florent Barat Création Musicale : Sébastien Schmitz Réalisation et mise en ondes : Florent Barat / Sébastien Schmitz Mixage : Michel Bystranowski Avec : Émilie Praneuf (La Femme Narratrice) Amélie Lemonnier (La Femme Personnage/Chœur) Juliette Van Peteghem (Chœur) Alexandre Jacob (Chœur) Michel Bystranowski (Chœur) Sébastien Schmitz (Chœur) Florent Barat (L'Homme /Chœur) Graphisme : Elise Neirinck Cette émission a été produite et réalisée par Muriel KS . Un grand merci à La Cassette à Aubervilliers pour l'accueil, à Annabelle Croze pour avoir organisé cette rencontre et à Ayoub Ait Taadouit pour la prise de son .
Le Collectif Wow a donné une Masterclasse à La Cassette à Aubervilliers le 19 novembre. Récréation sonore a pu se faufiler et enregistrer les précieuses paroles de Florent Barat et Sébastien Schmitz, cofondateurs du Collectif belge de création sonore. Récréation Sonore consacre deux émissions à cette masterclasse , ce 4 décembre et le 18 décembre prochain. Dans cette première émission, nous nous centrons sur leur écriture sonore, et la semaine prochaine nous élargirons au passage de la radio à la scène . Le Collectif Wow ! est une tribu, une bande, une horde d'artistes qui explorent différents médias : création radiophonique et sonore, théâtre, écriture, et musique nous permettent de regarder le monde, de le questionner, le partager. Il rassemble Amélie Lemonnier - Émilie Praneuf - Florent Barat - Michel Bystranowski - Sébastien Schmitz. Nous écouterons lors de cette émission deux extraits de leurs pièces sonores : Piletta Louise est une fiction radiophonique pour le jeune public, un conte initiatique musical interprété par 9 comédiens et plein de musiciens. Piletta, la jeune héroïne, part, en pleine nuit et en secret, à la recherche d'un remède miracle pour sauver sa grand-mère malade. Sa quête la conduira dans un monde inconnu, dont elle ne connaît pas les codes. Elle fera la rencontre de la peur, de l'amour, de la haine, des espoirs et désespoirs du monde, pas si lointain, des adultes. Ce monde dont on rêve quand on est enfant, ou… dont on fait des cauchemars. Dans ce projet, tout est original et fait maison par Le Collectif Wow ! (avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles). Dans Les Creux Dangereux – ou la louve abîmée est l'autoportrait d'une mère qui retrace son parcours depuis son premier amour jusqu'à son exil pour la survie. C'est l'odyssée radiophonique d'une femme seule et brisée qui se bat pour ne pas sombrer. Elle tombe mais toujours se relève, se remet en marche, reprend sa course ; telle une louve blessée qui cherche à retrouver son chemin et sa meute. Dans un premier temps, cette pièce a été élaborée comme un concert-fiction performé en live (pour le festival Ear You Are 2019 puis au Bruxelles Podcast Festival en mars 2020), avant que la crise sanitaire éclate et empêche toutes activités scéniques. Pendant le premier confinement, nous avons voulu lui donner une deuxième vie et créé cette version home studio confiné. Dans Les Creux Dangereux – ou la louve abîmée est le premier d'un ensemble de cinq autoportraits écrits en vers et en alexandrins qui, réunis sous le titre générique "(Et Toi,) Où Prends-Tu Tes Larmes ?" racontent l'histoire d'une même famille. Une production du Collectif Wow ! Prix Phonurgia Awards Meilleure Fiction 2020 (Paris, FR) Texte : Florent Barat Création Musicale : Sébastien Schmitz Réalisation et mise en ondes : Florent Barat / Sébastien Schmitz Mixage : Michel Bystranowski Avec : Émilie Praneuf (La Femme Narratrice) Amélie Lemonnier (La Femme Personnage/Chœur) Juliette Van Peteghem (Chœur) Alexandre Jacob (Chœur) Michel Bystranowski (Chœur) Sébastien Schmitz (Chœur) Florent Barat (L'Homme /Chœur) Graphisme : Elise Neirinck
27 novembre 2022, pre-nez-des-sons ! Avec Olivier Pichard, naturaliste, spécialiste des relations entre biodiversité et aménagement du territoire… devenu audio-naturaliste et field recorder par passion pour les sons du vivant et la “géophonie”… Cette émission va convoquer des grues cendrées, un crapaud accoucheur, des grillons d'Italie et une grenouille du Costa-Rica… Ce soir, on va aussi se perdre dans une tempête à Lille et dans un puits en Albanie, dont on finira par ressortir, je vous rassure… Enfin, Olivier Pichard fera son autobiographie, au fil des cassettes de son enfance et surtout de celles de son répondeur téléphonique : avec "Prenez des sons", Olivier Pichard fait un voyage dans son enfance, son adolescence et ses années d'étudiant… Merci à Olivier Pichard, dont vous pouvez retrouver les oeuvres sur Soundcloud où il s'appelle “chercheur de sons”. Enfin, pour en savoir plus sur l'audionaturalisme, allez faire un tour sur Sonatura, LE blog des audio naturalistes. Cette émission a été produite par François Bordonneau
27 novembre 2022, pre-nez-des-sons ! Avec Olivier Pichard, naturaliste, spécialiste des relations entre biodiversité et aménagement du territoire… devenu audio-naturaliste et field recorder par passion pour les sons du vivant et la “géophonie”… Cette émission va convoquer des grues cendrées, un crapaud accoucheur, des grillons d'Italie et une grenouille du Costa-Rica… Ce soir, on va aussi se perdre dans une tempête à Lille et dans un puits en Albanie, dont on finira par ressortir, je vous rassure… Enfin, Olivier Pichard fera son autobiographie, au fil des cassettes de son enfance et surtout de celles de son répondeur téléphonique : avec "Prenez des sons", Olivier Pichard fait un voyage dans son enfance, son adolescence et ses années d'étudiant… Merci à Olivier Pichard, dont vous pouvez retrouver les oeuvres sur Soundcloud où il s'appelle “chercheur de sons”. Enfin, pour en savoir plus sur l'audionaturalisme, allez faire un tour sur Sonatura, LE blog des audio naturalistes. Cette émission a été produite par François Bordonneau
[embed]https://www.radiocampusparis.org/podcasts/recreationsonore/RCS_2022_11_20_MONDE%20SONORE%202.wav[/embed] La Revue Documentaires vient de sortir un nouveau numéro consacré au "monde sonore" ! « Que donnent à entendre les œuvres documentaires ? Comment les écritures sonores contemporaines saisissent-elles le réel ? Si le paysage médiatique accorde une place grandissante au documentaire sonore, en particulier avec le développement du podcast, il en est de même dans le champ artistique : le son – qu'il accompagne ou non l'image filmée, qu'il soit document, témoignage ou matière d'une composition – invite à élargir le champ des représentations documentaires. Dès lors, il s'agit de mettre le son au cœur de la réflexion et de suspendre un temps la vision, souvent associée à la certitude et à l'identifiable, pour mieux tendre l'oreille. L'écoute nous engage dans un régime de connaissance qui invite à éprouver plutôt qu'à prouver, à composer avec le trouble. Ce numéro aborde le sonore comme un mode d'attention particulier, que l'on peut dire « écologique ». Quelle éthique de l'enregistrement et quelles approches critiques du réel ces pratiques redéfinissent-elles ? » Récréation Sonore consacre deux émissions à ce numéro dirigé par Fanny Dujardin et Alix Tulipe. Pour elles, « détourner le regard pour tendre l'oreille serait une manière de suspendre le mode de connaissance sûr de lui-même, traditionnellement associé à la vision, pour composer avec le trouble et l'indétermination ; une manière d'éprouver plutôt que de prouver ». Dans ce deuxième épisode, on parcourt la partie "corps en résonance". Aude Fourel, Pourquoi la mer rit-elle ?, 2019 À lire : Des résonances sans territoire certain, Conversation avec Aude Fourel et Thomas Fourel, Jacopo Rasmi, page 149 Pour regarder le film : http://derives.tv/pourquoi-la-mer-rit-elle/, un site fantastique sur lequel vous pouvez aussi retrouvez les autres films d'Aude Fourel et un textes de réflexions rédigés avant le tournage de Pourquoi la mer rit-elle ? http://derives.tv/dou-venait-elle-ou-allait-elle/ ! Sylvie Gasteau, ÉLOGEs de la langue française par les étrangers : éloge par la chanson À lire : Situations d'enregistrement, Entretiens croisés avec des documentaristes sonores, Fanny Dujardin et Alix Tulipe, page 131 Pour écouter les autres éloges, rendez-vous sur le soundcloud de Sylvie Gasteau : https://soundcloud.com/inouie/sets/eloges-de-la-langue-francaise-par-des-etrangers Jean-Marie Massou, Sodorome et La citerne de Coulanges À lire : Écrire sa vie sur la bande, Olivier Brisson, page 183 Pour écouter ses autres musiques sur le bandcamp de La Belle Brute : https://labellebrute.bandcamp.com/ Il y a aussi une exposition consacrée à Jean-Marie Massou du 23 novembre 2022 au 19 mars 2023 au Art et marges musée-museum dans le cadre de photo brut bxl. Et La Belle Brute vient de sortir un livre, c'est par ici https://labellebrute.bandcamp.com/album/jean-marie-massou?fbclid=IwAR3sqWsUZXylWiU-6EGbL4FKXn05JF1TkqNMK-6DcPNTtEjAt0VZsMJj-UE Le film d'Antoine Boutet avec Jean-Marie Massou https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/25837_1 La Revue Documentaires est entièrement indépendante et ne compte que sur ses lectrices et lecteurs, ses autrices et ses auteurs pour faire connaître le numéro. Vous pouvez retrouver le numéro 32 "un monde sonore" de la Revue Documentaires ici : https://larevuedocumentaires.fr/revue/la-revue-documentaires-n32-un-monde-sonore/ avec les textes de Claire Allouche, Richard Bégin, Olivier Brisson, Leslie Cassagne, Pascal Cesaro, Jacopo de Falco, Orianne Hidalgo-Laurier, Clara Lacombe, Jonathan Larcher, Justin Leduc-Frenette, Lucie Leszez, Gabriel Matteï, Pauline Nadrigny, Floriane Pochon, Jacopo Rasmi. Le numéro sera également disponible dans la librairie l'invite à lire (Paris, 10e) et également à l'histoire de l'œil à Marseille. Par ailleurs il y aura une présentation du numéro "Un monde sonore" dans le cadre des Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil, le 2 décembre à 19h dans le hall du 1er étage du cinéma Le Méliès. Les anciens numéros numérisés de La Revue Documentaires sont accessibles sur Cairn : https://www.cairn.info/revue-documentaires.htm Cette émission a été produite par ella bellone
[embed]https://www.radiocampusparis.org/podcasts/recreationsonore/RCS_2022_11_20_MONDE%20SONORE%202.wav[/embed] La Revue Documentaires vient de sortir un nouveau numéro consacré au "monde sonore" ! « Que donnent à entendre les œuvres documentaires ? Comment les écritures sonores contemporaines saisissent-elles le réel ? Si le paysage médiatique accorde une place grandissante au documentaire sonore, en particulier avec le développement du podcast, il en est de même dans le champ artistique : le son – qu'il accompagne ou non l'image filmée, qu'il soit document, témoignage ou matière d'une composition – invite à élargir le champ des représentations documentaires. Dès lors, il s'agit de mettre le son au cœur de la réflexion et de suspendre un temps la vision, souvent associée à la certitude et à l'identifiable, pour mieux tendre l'oreille. L'écoute nous engage dans un régime de connaissance qui invite à éprouver plutôt qu'à prouver, à composer avec le trouble. Ce numéro aborde le sonore comme un mode d'attention particulier, que l'on peut dire « écologique ». Quelle éthique de l'enregistrement et quelles approches critiques du réel ces pratiques redéfinissent-elles ? » Récréation Sonore consacre deux émissions à ce numéro dirigé par Fanny Dujardin et Alix Tulipe. Pour elles, « détourner le regard pour tendre l'oreille serait une manière de suspendre le mode de connaissance sûr de lui-même, traditionnellement associé à la vision, pour composer avec le trouble et l'indétermination ; une manière d'éprouver plutôt que de prouver ». Dans ce deuxième épisode, on parcourt la partie "corps en résonance". Aude Fourel, Pourquoi la mer rit-elle ?, 2019 À lire : Des résonances sans territoire certain, Conversation avec Aude Fourel et Thomas Fourel, Jacopo Rasmi, page 149 Pour regarder le film : http://derives.tv/pourquoi-la-mer-rit-elle/, un site fantastique sur lequel vous pouvez aussi retrouvez les autres films d'Aude Fourel et un textes de réflexions rédigés avant le tournage de Pourquoi la mer rit-elle ? http://derives.tv/dou-venait-elle-ou-allait-elle/ ! Sylvie Gasteau, ÉLOGEs de la langue française par les étrangers : éloge par la chanson À lire : Situations d'enregistrement, Entretiens croisés avec des documentaristes sonores, Fanny Dujardin et Alix Tulipe, page 131 Pour écouter les autres éloges, rendez-vous sur le soundcloud de Sylvie Gasteau : https://soundcloud.com/inouie/sets/eloges-de-la-langue-francaise-par-des-etrangers Jean-Marie Massou, Sodorome et La citerne de Coulanges À lire : Écrire sa vie sur la bande, Olivier Brisson, page 183 Pour écouter ses autres musiques sur le bandcamp de La Belle Brute : https://labellebrute.bandcamp.com/ Il y a aussi une exposition consacrée à Jean-Marie Massou du 23 novembre 2022 au 19 mars 2023 au Art et marges musée-museum dans le cadre de photo brut bxl. Et La Belle Brute vient de sortir un livre, c'est par ici https://labellebrute.bandcamp.com/album/jean-marie-massou?fbclid=IwAR3sqWsUZXylWiU-6EGbL4FKXn05JF1TkqNMK-6DcPNTtEjAt0VZsMJj-UE Le film d'Antoine Boutet avec Jean-Marie Massou https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/25837_1 La Revue Documentaires est entièrement indépendante et ne compte que sur ses lectrices et lecteurs, ses autrices et ses auteurs pour faire connaître le numéro. Vous pouvez retrouver le numéro 32 "un monde sonore" de la Revue Documentaires ici : https://larevuedocumentaires.fr/revue/la-revue-documentaires-n32-un-monde-sonore/ avec les textes de Claire Allouche, Richard Bégin, Olivier Brisson, Leslie Cassagne, Pascal Cesaro, Jacopo de Falco, Orianne Hidalgo-Laurier, Clara Lacombe, Jonathan Larcher, Justin Leduc-Frenette, Lucie Leszez, Gabriel Matteï, Pauline Nadrigny, Floriane Pochon, Jacopo Rasmi. Le numéro sera également disponible dans la librairie l'invite à lire (Paris, 10e) et également à l'histoire de l'œil à Marseille. Par ailleurs il y aura une présentation du numéro "Un monde sonore" dans le cadre des Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil, le 2 décembre à 19h dans le hall du 1er étage du cinéma Le Méliès. Les anciens numéros numérisés de La Revue Documentaires sont accessibles sur Cairn : https://www.cairn.info/revue-documentaires.htm Cette émission a été produite par ella bellone
[embed]https://www.radiocampusparis.org/podcasts/recreationsonore/RCS_2022_11_20_MONDE%20SONORE%202.wav[/embed] La Revue Documentaires vient de sortir un nouveau numéro consacré au "monde sonore" ! « Que donnent à entendre les œuvres documentaires ? Comment les écritures sonores contemporaines saisissent-elles le réel ? Si le paysage médiatique accorde une place grandissante au documentaire sonore, en particulier avec le développement du podcast, il en est de même dans le champ artistique : le son – qu'il accompagne ou non l'image filmée, qu'il soit document, témoignage ou matière d'une composition – invite à élargir le champ des représentations documentaires. Dès lors, il s'agit de mettre le son au cœur de la réflexion et de suspendre un temps la vision, souvent associée à la certitude et à l'identifiable, pour mieux tendre l'oreille. L'écoute nous engage dans un régime de connaissance qui invite à éprouver plutôt qu'à prouver, à composer avec le trouble. Ce numéro aborde le sonore comme un mode d'attention particulier, que l'on peut dire « écologique ». Quelle éthique de l'enregistrement et quelles approches critiques du réel ces pratiques redéfinissent-elles ? » Récréation Sonore consacre deux émissions à ce numéro dirigé par Fanny Dujardin et Alix Tulipe. Pour elles, « détourner le regard pour tendre l'oreille serait une manière de suspendre le mode de connaissance sûr de lui-même, traditionnellement associé à la vision, pour composer avec le trouble et l'indétermination ; une manière d'éprouver plutôt que de prouver ». Dans ce deuxième épisode, on parcourt la partie "corps en résonance". Aude Fourel, Pourquoi la mer rit-elle ?, 2019 À lire : Des résonances sans territoire certain, Conversation avec Aude Fourel et Thomas Fourel, Jacopo Rasmi, page 149 Pour regarder le film : http://derives.tv/pourquoi-la-mer-rit-elle/, un site fantastique sur lequel vous pouvez aussi retrouvez les autres films d'Aude Fourel et un textes de réflexions rédigés avant le tournage de Pourquoi la mer rit-elle ? http://derives.tv/dou-venait-elle-ou-allait-elle/ ! Sylvie Gasteau, ÉLOGEs de la langue française par les étrangers : éloge par la chanson À lire : Situations d'enregistrement, Entretiens croisés avec des documentaristes sonores, Fanny Dujardin et Alix Tulipe, page 131 Pour écouter les autres éloges, rendez-vous sur le soundcloud de Sylvie Gasteau : https://soundcloud.com/inouie/sets/eloges-de-la-langue-francaise-par-des-etrangers Jean-Marie Massou, Sodorome & La citerne de Coulanges À lire : Écrire sa vie sur la bande, Olivier Brisson, page 183 Pour écouter ses autres musiques sur le bandcamp de La Belle Brute : https://labellebrute.bandcamp.com/ Il y a aussi une exposition consacrée à Jean-Marie Massou du 23 novembre 2022 au 19 mars 2023 au Art et marges musée-museum dans le cadre de photo brut bxl. Et La Belle Brute vient de sortir un livre, c'est par ici https://labellebrute.bandcamp.com/album/jean-marie-massou?fbclid=IwAR3sqWsUZXylWiU-6EGbL4FKXn05JF1TkqNMK-6DcPNTtEjAt0VZsMJj-UE Le film d'Antoine Boutet avec Jean-Marie Massou https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/25837_1 La Revue Documentaires est entièrement indépendante et ne compte que sur ses lectrices et lecteurs, ses autrices et ses auteurs pour faire connaître le numéro. Vous pouvez retrouver le numéro 32 "un monde sonore" de la Revue Documentaires ici : https://larevuedocumentaires.fr/revue/la-revue-documentaires-n32-un-monde-sonore/ avec les textes de Claire Allouche, Richard Bégin, Olivier Brisson, Leslie Cassagne, Pascal Cesaro, Jacopo de Falco, Orianne Hidalgo-Laurier, Clara Lacombe, Jonathan Larcher, Justin Leduc-Frenette, Lucie Leszez, Gabriel Matteï, Pauline Nadrigny, Floriane Pochon, Jacopo Rasmi. Le numéro sera également disponible dans la librairie l'invite à lire (Paris, 10e) et également à l'histoire de l'œil à Marseille. Par ailleurs il y aura une présentation du numéro "Un monde sonore" dans le cadre des Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil, le 2 décembre à 19h dans le hall du 1er étage du cinéma Le Méliès. Les anciens numéros numérisés de La Revue Documentaires sont accessibles sur Cairn : https://www.cairn.info/revue-documentaires.htm Cette émission a été produite par ella bellone
La Revue Documentaires vient de sortir un nouveau numéro consacré au "monde sonore" ! « Que donnent à entendre les œuvres documentaires ? Comment les écritures sonores contemporaines saisissent-elles le réel ? Si le paysage médiatique accorde une place grandissante au documentaire sonore, en particulier avec le développement du podcast, il en est de même dans le champ artistique : le son – qu'il accompagne ou non l'image filmée, qu'il soit document, témoignage ou matière d'une composition – invite à élargir le champ des représentations documentaires. Dès lors, il s'agit de mettre le son au cœur de la réflexion et de suspendre un temps la vision, souvent associée à la certitude et à l'identifiable, pour mieux tendre l'oreille. L'écoute nous engage dans un régime de connaissance qui invite à éprouver plutôt qu'à prouver, à composer avec le trouble. Ce numéro aborde le sonore comme un mode d'attention particulier, que l'on peut dire « écologique ». Quelle éthique de l'enregistrement et quelles approches critiques du réel ces pratiques redéfinissent-elles ? » Récréation Sonore consacre deux émissions à ce numéro dirigé par Fanny Dujardin et Alix Tulipe. Pour elles, « détourner le regard pour tendre l'oreille serait une manière de suspendre le mode de connaissance sûr de lui-même, traditionnellement associé à la vision, pour composer avec le trouble et l'indétermination ; une manière d'éprouver plutôt que de prouver ». Dans ce premier épisode, on s'attarde sur les parties "phonoscopies" et "sons témoins". Floriane Pochon, Tiny tunes from the wilder world : butterfly, 2018 À lire : Qui vive, Floriane Pochon, page 19 Pour écouter les autres mélodies du monde sauvage sur Phaune Radio https://soundcloud.com/phaune-radio/sets/tiny-tunes Peter Cusack, Sounds from Dangerous Places, 2011 À lire : La piste sonore, Pauline Nadrigny, page 23 On écoute les pistes "places, oilfield soundwalk 2" et "accordion, kids and a dog". Le site du projet : https://sounds-from-dangerous-places.org/ Steven Feld, Voices of the Rainforest, 1991 À lire : Des images extradiégétiques ? Le tournant acoustique en anthropologie visuelle, Jonathan Larcher, page 73 On écoute les pistes "cutting tree" et 'from night to inside night". Pierre-Yves Vandeweerd, Les tourmentes, 2013 À lire : Les territoires de l'âme. Entretien avec Pierre-Yves Vandeweerd, Gabriel Matteï, page 47 Pour regarder le film : https://www.on-tenk.com/fr/documentaires/brouillon-d-un-reve/les-tourmentes La Revue Documentaires est entièrement indépendante et ne compte que sur ses lectrices et lecteurs, ses autrices et ses auteurs pour faire connaître le numéro. Vous pouvez retrouver le numéro 32 "un monde sonore" de la Revue Documentaires ici : https://larevuedocumentaires.fr/revue/la-revue-documentaires-n32-un-monde-sonore/ avec les textes de Claire Allouche, Richard Bégin, Olivier Brisson, Leslie Cassagne, Pascal Cesaro, Jacopo de Falco, Orianne Hidalgo-Laurier, Clara Lacombe, Jonathan Larcher, Justin Leduc-Frenette, Lucie Leszez, Gabriel Matteï, Pauline Nadrigny, Floriane Pochon, Jacopo Rasmi. Le numéro sera également disponible dans la librairie l'invite à lire (Paris, 10e) et également à l'histoire de l'œil à Marseille. Par ailleurs il y aura une présentation du numéro "Un monde sonore" dans le cadre des Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil, le 2 décembre à 19h dans le hall du 1er étage du cinéma Le Méliès. Les anciens numéros numérisés de La Revue Documentaires sont accessibles sur Cairn : https://www.cairn.info/revue-documentaires.htm Cette émission a été produite par ella bellone
La Revue Documentaires vient de sortir un nouveau numéro consacré au "monde sonore" ! « Que donnent à entendre les œuvres documentaires ? Comment les écritures sonores contemporaines saisissent-elles le réel ? Si le paysage médiatique accorde une place grandissante au documentaire sonore, en particulier avec le développement du podcast, il en est de même dans le champ artistique : le son – qu'il accompagne ou non l'image filmée, qu'il soit document, témoignage ou matière d'une composition – invite à élargir le champ des représentations documentaires. Dès lors, il s'agit de mettre le son au cœur de la réflexion et de suspendre un temps la vision, souvent associée à la certitude et à l'identifiable, pour mieux tendre l'oreille. L'écoute nous engage dans un régime de connaissance qui invite à éprouver plutôt qu'à prouver, à composer avec le trouble. Ce numéro aborde le sonore comme un mode d'attention particulier, que l'on peut dire « écologique ». Quelle éthique de l'enregistrement et quelles approches critiques du réel ces pratiques redéfinissent-elles ? » Récréation Sonore consacre deux émissions à ce numéro dirigé par Fanny Dujardin et Alix Tulipe. Pour elles, « détourner le regard pour tendre l'oreille serait une manière de suspendre le mode de connaissance sûr de lui-même, traditionnellement associé à la vision, pour composer avec le trouble et l'indétermination ; une manière d'éprouver plutôt que de prouver ». Dans ce premier épisode, on s'attarde sur les parties "phonoscopies" et "sons témoins". Floriane Pochon, Tiny tunes from the wilder world : butterfly, 2018 À lire : Qui vive, Floriane Pochon, page 19 Pour écouter les autres mélodies du monde sauvage sur Phaune Radio https://soundcloud.com/phaune-radio/sets/tiny-tunes Peter Cusack, Sounds from Dangerous Places, 2011 À lire : La piste sonore, Pauline Nadrigny, page 23 On écoute les pistes "places, oilfield soundwalk 2" et "accordion, kids and a dog". Le site du projet : https://sounds-from-dangerous-places.org/ Steven Feld, Voices of the Rainforest, 1991 À lire : Des images extradiégétiques ? Le tournant acoustique en anthropologie visuelle, Jonathan Larcher, page 73 On écoute les pistes "cutting tree" et 'from night to inside night". Pierre-Yves Vandeweerd, Les tourmentes, 2013 À lire : Les territoires de l'âme. Entretien avec Pierre-Yves Vandeweerd, Gabriel Matteï, page 47 Pour regarder le film : https://www.on-tenk.com/fr/documentaires/brouillon-d-un-reve/les-tourmentes La Revue Documentaires est entièrement indépendante et ne compte que sur ses lectrices et lecteurs, ses autrices et ses auteurs pour faire connaître le numéro. Vous pouvez retrouver le numéro 32 "un monde sonore" de la Revue Documentaires ici : https://larevuedocumentaires.fr/revue/la-revue-documentaires-n32-un-monde-sonore/ avec les textes de Claire Allouche, Richard Bégin, Olivier Brisson, Leslie Cassagne, Pascal Cesaro, Jacopo de Falco, Orianne Hidalgo-Laurier, Clara Lacombe, Jonathan Larcher, Justin Leduc-Frenette, Lucie Leszez, Gabriel Matteï, Pauline Nadrigny, Floriane Pochon, Jacopo Rasmi. Le numéro sera également disponible dans la librairie l'invite à lire (Paris, 10e) et également à l'histoire de l'œil à Marseille. Par ailleurs il y aura une présentation du numéro "Un monde sonore" dans le cadre des Rencontres du cinéma documentaire de Montreuil, le 2 décembre à 19h dans le hall du 1er étage du cinéma Le Méliès. Les anciens numéros numérisés de La Revue Documentaires sont accessibles sur Cairn : https://www.cairn.info/revue-documentaires.htm Cette émission a été produite par ella bellone