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Question posée par le journal béninois L'Evénement Précis après les condamnations à de lourdes peines de prison des opposants Joël Aïvo et Reckya Madougou. Tous deux peuvent bien sûr faire appel devant l'instance qui les a condamnés, la CRIET, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Mais, « il n'est pas exclu non plus que les accusés se portent devant des juridictions internationales en vue d'un réexamen de leur condamnation (…). Ils peuvent aussi formuler des demandes de grâce présidentielle auprès du Chef de l'Etat pour lui demander clémence. » Toutefois, pointe le journal béninois, « dans les débats houleux qui se mènent sur l'éventualité d'une telle grâce présidentielle, de nombreux observateurs sont déjà sceptiques sur sa mise en œuvre dans un contexte politique tendu comme le nôtre. Ces deux personnalités condamnées avaient, jusqu'à leur arrestation, arboré de farouches postures d'opposants au régime Talon. » Et L'Evénement Précis, dans son éditorial, de s'engager : « il faut souhaiter que le chef de l'Etat tienne compte du contexte de l'élection présidentielle pour gracier ces acteurs. Les procès de la semaine dernière rappellent les purges staliniennes opérées par le régime militaire de Kérékou, dès son avènement en 1972. Le même scénario s'observe ici. Les différents verdicts de la semaine dernière mettent à la fourrière les jeunes loups impatients. » « Bâillon et cravache judiciaire… » Aujourd'hui au Burkina renchérit : « quand Talon écrase ses opposants au Bénin (…). L'issue fatale du procès Madougou marque la poursuite de la traque des opposants qui a débuté depuis 2019, avec la condamnation de Sébastien Ajavon à 20 ans de prison, lequel n'a dû son salut qu'à un exil forcé en France. L'emprisonnement des opposants et tous les ennuis qu'ont ceux qui ne sont pas d'accord avec Talon déteignent sur le Bénin dont la démocratie est désormais sous le bâillon et la cravache judiciaire, s'exclame encore Aujourd'hui. On attendait pourtant mieux de Talon, lui le milliardaire, qui a subi un peu de ce qu'il fait aux autres actuellement. La démocratie de l'ex-"Quartier latin de l'Afrique" en a pris un coup car les libertés d'expression et d'opinion se sont rétrécies comme peau de chagrin. Dommage. » Reckya Madougou : une femme d'influence « Au Bénin, la main lourde de la justice sur les opposants politiques », constate pour sa part Le Monde Afrique. Le Monde Afrique qui s'attarde sur la personnalité et le parcours de Reckya Madougou : « âgée de 47 ans, deux fois ministre dans son pays, c'est une femme d'influence en Afrique de l'Ouest. Entre 2016 et 2020, elle a ainsi été la conseillère spéciale du chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé et a supervisé, à ce titre, la mise en place d'un mécanisme de financement agricole. On la dit proche aussi du Sénégalais Macky Sall. Brillante et déterminée, elle a reçu de nombreuses distinctions (…). Elle s'était lancée dans la course à la présidentielle en début d'année, après avoir été investie par le parti Les Démocrates de l'ancien président de la République Thomas Boni Yayi, dont elle fut notamment Garde des sceaux. » Et Le Monde Afrique de rappeler les raisons de son arrestation début mars : « financement de terrorisme. Il lui était reproché d'avoir commandité le meurtre de deux personnalités politiques dans sa ville natale, Parakou, dans le but, selon le procureur, "de provoquer la terreur, le chaos et parvenir à faire suspendre le processus électoral". » Des accusations surréalistes selon ses avocats. « Je m'offre à la démocratie… » Le Monde Afrique pointe enfin cette ultime déclaration de Reckya Madougou, vendredi, face à ses juges : « "Je m'offre à la démocratie de mon pays si mon sacrifice peut rendre à votre cour son indépendance". Après le verdict, (20 ans de prison, donc) l'opposante a été reconduite dans sa cellule au petit matin. Ses avocats ont déjà alerté sur les conditions de détention "très difficiles" de leur cliente, qui s'est vue interdire tout contact avec l'extérieur, hormis avec son équipe juridique et sa mère. Privée de promenade, elle doit partager une pièce insalubre de 8 m2 avec une dizaine d'autres détenues. »
L'information fait la Une de la presse béninoise ce matin. « Dix ans de prison et 45 millions d'amende pour Aïvo », s'exclame ainsi Le Matinal à Cotonou. Le Matinal qui nous propose le film de l'audience d'hier devant la CRIET, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. De même que le site d'information Banuto qui a suivi les débats minute par minute : « 0 h 32 : après les débats, puis les plaidoiries ainsi que des derniers mots de Joël Aïvo, la présidente de la Cour a suspendu l'audience pour délibérer. 2 h 32: reprise de l'audience. Joël Aïvo et ses coaccusés sont conviés à la barre. La Cour prononce l'acquittement de Alain Gnonlonfoun, comptable de Joël Aïvo. Contrairement à son comptable, Joël Aïvo ne recouvrera pas sa liberté à l'issue de ce procès, pointe Le Matinal. La Cour reconnait le constitutionnaliste coupable de blanchiment de capitaux et de complot contre la sûreté de l'Etat. Elle prononce une peine d'emprisonnement ferme de 10 ans contre Joël Aïvo, de même que les deux autres coaccusés, Ibrahim Bachabi Moudjaïdou et Boni Saré Issiakou. Joël Aïvo, outre la peine d'emprisonnement, est condamné à une amende de 45 millions francs CFA. Les deux autres condamnés doivent payer une amende de 5,7 millions francs CFA. » « C'est surréaliste » Quelques heures plus tôt, l'opposant s'exprimait ainsi à la barre, des propos rapportés notamment par L'Investigateur (Aïvo. « j'ai connu l'humiliation de recevoir mon épouse debout et parfois sous la pluie », confesse le prof à la barre - L'investigateur (linvestigateur.info)) : « depuis huit mois, l'État m'a abandonné et livré à mes adversaires politiques qui ont eu le loisir de faire de moi ce qu'ils ont voulu et parfois en violant les lois de la République. En prison, poursuit Joël Aïvo, j'ai connu l'insalubrité de ma cellule, l'indignité, l'humiliation de recevoir mon épouse debout et parfois sous la pluie. Cette maltraitance que je subis depuis huit mois, sans n'avoir rien fait à personne, c'est mon chemin de croix. L'accusation me reproche d'avoir dit qu'il y aurait alternance en 2021 et que le 6 avril un nouveau Chef d'État prêterait serment à Porto-Novo. Je n'arrive pas à réaliser que j'ai été arrêté pour ça, que je fais de la prison depuis 8 mois pour ça, et que je suis poursuivi par la Justice de mon pays pour ces propos. Et pourtant, conclut-il, c'est vrai (…). C'est surréaliste. » La CRIET : machine à broyer de l'opposant ? Alors pour l'instant, pas de commentaires directs sur ce jugement dans la presse, après ce verdict tombé tard dans la nuit. Seulement des articles purement informatifs et des avant-papiers, comme l'on dit dans la presse écrite, des avant-papiers qui pressentaient ce jugement… Ainsi pour L'Observateur Paalga au Burkina, « la CRIET est devenue une véritable machine à broyer de l'opposant. Tant ils sont nombreux, les contempteurs du locataire du palais de la Marina pour qui le choix, c'est soit l'exil soit la prison. Ainsi de Sébastien Ajavon, condamné en 2018 à vingt ans de prison par contumace pour trafic de drogue puis à cinq autres années pour faux, usage de faux et escroquerie. Il vit depuis en exil en France. Ainsi également de Reckya Madougou, arrêtée en mars dernier et détenue depuis ce temps à la prison civile de Missérété pour atteinte à la sûreté de l'Etat, association de malfaiteurs et terrorisme. Que dire de Bio Dramane Tidjani et Mamadou Tidjani, du parti Les Démocrates, emprisonnés en février dernier pour association de malfaiteurs et terrorisme ? Certes, tempère L'Observateur Paalga, il faut se garder de donner le Bon Dieu sans confession à tous ces justiciables qui, pour être prestigieux, ne sont pas pour autant au-dessus de la loi. Mais cette forme de harcèlement judiciaire est pour le moins troublante dans un pays jadis réputé être le phare de la démocratie en Afrique et qui enregistre un recul depuis que le roi du coton, réélu en avril avec un score de 86%, s'est installé au palais présidentiel. » Crédibilité… Pour sa part, Le Pays, toujours au Burkina, s'exprimait ainsi, à quelques heures du verdict : « beaucoup d'hommes politiques sont impliqués dans des affaires douteuses et le statut d'opposant ne saurait être une prime à l'impunité. La CRIET a donc un lourd défi à relever. Elle doit montrer qu'elle n'est pas une institution aux ordres du prince régnant et qu'elle mérite la confiance des Béninois. Si Joël Aïvo et Reckya Madougou sont coupables, elle doit pouvoir le dire. S'ils sont innocents, elle doit aussi pouvoir le dire en toute transparence et en toute indépendance. Il y va de sa crédibilité. »
In episode 65 of the Close Knit podcast, I speak to Damien Ajavon. Based in Oslo, Damien Ajavon is a queer textile artist, born in France, of Senegalese and Togolese origin. Their work explores the different methods in which textiles fibres can be manipulated by hand: knotted, braided, tangled, and woven. The interaction between visual and tactile experiences has always played an important role in their process; they use their African and western influences as a vehicle for their textile storytelling and as visual markers of their creative approaches. It is through textile languages rather than oral ones that Ajavon has been unearthing and weaving connections with their ancestry.They have accumulated substantial experience internationally that honed their expertise and technique. They learnt to weave hemp, dye cashmere in Italy and work with feathers (Bevagna, Sant'Anatolia DI Narco, Florence), felting hats and making accessories in Quebec, pattern making and knitwear in New York City.Ajavon grounds their practice by positioning themselves in the world through their heritage. In doing so, they put into practice their mother's teachings of African cultures and conjures artistic gestures in honor of intergenerational learning.This conversation felt just so special to me - at a time when I have felt particularly unmoored (after getting off of instagram), it was so heartening to connect with Damien over our mutual love of fiber. Their work is so beautiful - anchored in physical movement and a wonderful sense of curiosity about how fibers can be manipulated and transformed. I loved hearing their perspective on textile construction, design, and working with human-aided machinery.We discuss the ways the “craft” is often separated from “fine arts”, and how imperative we feel it is that that viewpoint is shifted. Damien blows my absolute mind when they tell me about their friend's work with nuno felting, and we share our perspectives of reverence for every craftsperson out there. We wrap up by discussing Damien's next steps - a residency in Berlin and a master's program in Oslo, and we realize our mutual love of socks. We delight in discussing the opportunity Damien has to explore their textile language through their studies - to move beyond 2D technical construction into a realm of expressing their perspective and history through their work. Finally, we talk about the protection inherent in fiber work - both from the elements, and just the harshness of the world - we revel in the protection that textiles bring to those who make and wear them.
Sports in the Time of COVID is back for season 2! We look at what sports and this podcast can be after the President of the United States Inauguration, and get the first guest of the season in Ikey Ajavon, founder of Believe Divergent. We'll also revisit the very first way too early prediction from last season, predicting the Chiefs and Buccaneers would play in the Super Bowl, just in time for media week. --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/michael-torres08/support
Jumoke covers it all on this episode of Just For Sport, including his unfiltered opinion on the Houston Astros being allowed into the MLB Playoffs and LA Dodgers chances to finally win it all. Plus his thoughts on the NFL covid situation, game 1 of the NBA Finals, Serena Williams legacy after her French Open withdrawal, why he loves betting on tennis and a shout out to his favorite Indian Premiere League (IPL) Cricket team. Also on this episode; Jumoke talks with former WNBA Player, Matee Ajavon about the WNBA Finals, NBA Finals and her long career playing pro basketball in the states and abroad.Just For Sport is brought to you by thepropsnetwork.com.
Au Bénin, un nouveau parti politique vient de voir le jour, Les Démocrates, composée d’anciens du FCBE (Forces cauris pour un Bénin émergent) et de proches de Thomas Boni Yayi. L’ancien chef de l’État béninois en est d’ailleurs l’un des membres fondateurs. Les responsables de ce nouveau mouvement ont déposé mercredi 5 aout une demande de reconnaissance légale auprès du ministère de l’Intérieur. Pourquoi créer un nouveau parti à un an de l’élection présidentielle ? Comment Les Démocrates pourront-ils présenter un candidat à ce scrutin sans parrainages d’élus ? Autant de questions que Pierre Firtion a posé à Éric Houndété, le président de cette nouvelle formation. Pourquoi avoir créé ce nouveau parti, Les Démocrates, et avoir choisi de le nommer ainsi ? Eric Houndété : Nous avons choisi de créer ce parti parce qu’il n’y avait plus véritablement d’organisation politique forte, capable de jouer le rôle de l’opposition et d’affronter, disons, les dérives du gouvernement du président Patrice Talon. Nous avons nommé ce parti « Les Démocrates », simplement parce qu’il était temps que notre pays retourne à ses vieux amours, le pays des démocraties, le pays des libertés. Et donc, l’un des grands déficits que nous avons aujourd’hui, une des grandes faiblesses du régime du président Patrice Talon, c’est qu’il a saccagé notre démocratie, c’est qu’il a jeté aux oubliettes tout ce que nous avions comme libertés. Il a confisqué la justice. Il a privatisé l’administration publique. Et donc, on ne peut pas continuer à vivre comme ça. On ne fait pas le bonheur d’un peuple contre son gré. Thomas Boni Yayi, ancien président du Bénin de 2006 à 2016, en est l’un des membres fondateurs. Nicéphore Soglo, ancien président du Bénin de 1991 à 1996, n’a pas rejoint Les Démocrates. Pour quelles raisons, il est pourtant lui aussi membre de La Résistance, ce rassemblement formé au lendemain des élections législatives d’avril 2019 ? Il ne s’agit pas pour le président Soglo de rejoindre les démocrates. Il s’agit pour nous de mettre en place un instrument politique auquel nous associons dans une démarche inclusive l’ensemble des leaders du pays qui partagent notre vision, à savoir rétablir la démocratie au Bénin. Donc, nous sommes dans le processus d’écoute du président Soglo pour prendre en compte ses idées, pour prendre en compte sa pensée politique et, le moment venu, il agira comme il se doit. Quant au président Boni Yayi, il a choisi d’adhérer directement, j’allais dire d’être membre fondateur du parti et nous avons accueilli cela avec beaucoup de joie. Le Parti social libéral de l’homme d'affaires Sébastien Ajavon et le parti de l’ancien ministre Candide Azannaï (Le parti Restaurer l'Espoir (RE)), n’ont pas non plus intégré votre mouvance. Est-ce que ce n’est pas un problème pour vous ? Non. Pas du tout. Nous sommes ensemble avec la plupart des forces dans ce que nous avons appelé La Résistance. Et donc, La Résistance est une plateforme plus large. Mais nous avions besoin d’un parti-locomotive, d’un parti qui se met aux côtés des autres pour que nous puissions conduire l’action de La Résistance et l’action de la restauration de notre démocratie. La semaine dernière, vous avez déposé une demande de reconnaissance légale de ce parti auprès du ministère de l’Intérieur, combien de temps peut prendre cette procédure et avez-vous dans craintes qu’elle n’aboutisse pas ? Non, nous n’avons pas de crainte qu’elle n’aboutisse pas, simplement parce que nous sommes dans le droit et si par extraordinaire, le gouvernement en arrivait à tenter de nous empêcher de jouir de nos droits, nous apporterons la riposte qui convient. Ceci étant, en principe la loi leur donne deux mois pour examiner le dossier. Et nous avons fait le travail à leur place, c’est-à-dire que nous avons veillé à ce que du point de vue administratif, tous les documents à présenter soient présentés. Nous avons fait toutes les vérifications et nous avons mis plus de deux mois à organiser cela. Donc, il n’y aura aucune raison à mon avis que l’administration nous complique l’existence. Si nous sommes dans une république, une administration républicaine, à mon avis au bout d’une semaine ou deux semaines, ils devraient pouvoir nous faire leurs observations. Aucune œuvre humaine n’est parfaite, nous attendons qu’ils nous fassent leurs observations pour qu’on procède aux corrections qu’il faut et que très rapidement ils nous délivrent le récépissé. En déposant cette demande de reconnaissance, vous acceptez en quelque sorte le système électoral mis en place par le pouvoir ? En politique, à des moments donnés, il faut faire l’évaluation de la situation. Ce qui était important pour nous aujourd’hui, c’est de nous donner et de donner à notre peuple un instrument de combat. Et l’instrument de combat que nous lui offrons, c’est un parti politique dénommé « Les Démocrates » qui travaillera avec l’ensemble des forces de l’opposition regroupées au sein de La Résistance pour que nous puissions disons libérer notre pays, restaurer la démocratie dans notre pays. Pour pouvoir se présenter à la présidentielle de 2021, les candidats devront recevoir des parrainages d’élus. Or, votre nouveau parti n’a ni maire ni député. N’est-ce pas là une première difficulté de taille qui risque de vous empêcher de concourir à la prochaine présidentielle ? Non. Il s’agit de demander au gouvernement de constater que c’est une disposition qui n’est pas juste, c’est une disposition qui ne favorise pas une élection inclusive. L’ensemble du pays ne peut pas être exclu. Des députés qui ont été nommés par le chef de l’Etat, des maires qui ont été nommés par le chef de l’Etat. A quoi peut-on s’attendre ? A ce que le président Talon soit candidat unique. Et ça, ça n’est pas possible. Donc, vous êtes convaincu de pouvoir présenter un candidat en 2021 ? Le peuple décidera. Nous ne sommes qu’un instrument aux mains du peuple.
« Mon état d’esprit, c’est celui de quelqu'un qui vient de passer six mois en prison. La prison n’est pas un palace. J’ai essayé de m’adapter. » Maintenant, « je vais m’entretenir avec mon patron qui certainement a un projet pour moi. Dans le cas contraire, je me remets à écrire comme tout bon journaliste. » Voilà les premiers mots d’Ignace Sossou, à sa sortie de la prison civile de Cotonou hier mercredi. Des propos rapportés par le site d’information béninois Banouto. Le journaliste béninois avait été « condamné, rappelle La Nouvelle Tribune, pour avoir publié des tweets sur des déclarations du procureur du tribunal de Cotonou. Il lui était reproché de les avoir mal interprétés. Il avait été condamné en première instance à 18 mois de prison ferme pour "harcèlement par le biais de moyens de communication électronique". Il avait obtenu une remise de peine à l’issue de son procès en appel. » Politiquement incorrect… En fait, précise L’Observateur Paalga à Ouagadougou, « les malheurs de Sossou commencent quand, au cours d’un séminaire organisé par CFI, il relaie sur ses pages Facebook et Twitter les propos du procureur Mario Métonou, plutôt critiques vis-à-vis de l'attitude du pouvoir béninois sur la liberté d'expression. "La coupure d’Internet le jour du scrutin (législatif) du 28 avril est un aveu de faiblesse des gouvernants", aurait notamment déclaré le procureur, qui n’a pas démenti cela. Des propos sortis de leur contexte, jure le magistrat qui traîne à la barre l’employé de Bénin Web TV pour harcèlement numérique. Un délit qui, selon l’accusation, aurait causé une "détresse émotionnelle" au plaignant. En réalité, pointe L’Observateur, le requérant a dû se rendre compte après coup de la gravité de ses propos, politiquement incorrects pour un magistrat de son rang ayant de surcroît des relations hiérarchiques avec la chancellerie. Tout s’est donc passé comme s’il avait battu sa coulpe sur la poitrine du pauvre journaliste qui n’était d’ailleurs pas le seul à publier les extraits incriminés. » Journaliste : un métier à hauts risques au Bénin Commentaire du Pays, toujours au Burkina : « cette liberté retrouvée d’Ignace Sossou est un ouf de soulagement pour sa corporation mais aussi et surtout pour l’ensemble des défenseurs de la liberté d’expression. Cela dit, poursuit le quotidien burkinabé, en attendant qu’Ignace Sossou reprenne la plume, sa détention prolongée en prison doit pousser à la réflexion sur les conditions d’exercice du métier de journaliste au Bénin. Car, tout laisse croire que le journalisme est devenu un métier à hauts risques dans ce pays. Certes, pour le pouvoir béninois, le journaliste a été condamné pour un délit de droit commun. Mais personne n’est dupe, estime Le Pays. Tout porte à croire qu’il pourrait avoir payé pour ses prises de position tranchées vis-à-vis du pouvoir de Patrice Talon qui se montre de plus en plus hostile à la critique. » Aujourd’hui, autre quotidien ouagalais, enfonce le clou : « Politiquement, le Bénin a régressé, le phare démocratique de la sous-région est devenu blafard, car lorsqu’on tient des élections sans l’opposition, tout en écartant le principal opposant, Sébastien Ajavon, par l’épée de la justice, (encore !) ; par un exil, tout en phagocytant des partis jadis de l’opposition qui deviennent des formations croupionnes, on ne doit pas s’étonner que la justice prenne une coloration de ce genre. » Maroc : Omar Radi convoqué par la police Et puis toujours à propos de la liberté de la presse : au Maroc : « Le journaliste d’investigation Omar Radi est convoqué par la police », pointe Le Monde Afrique. « Omar Radi, journaliste et militants des droits de l’homme, avait été condamné en début d’année au Maroc pour un Tweet critiquant la justice de son pays », rappelle Le Monde Afrique. Et « il y a deux jours, Amnesty International publiait un rapport mettant en avant la responsabilité de l’État marocain dans l’espionnage du journaliste. Son téléphone portable avait été piraté par le biais d’une attaque informatique sophistiquée. Selon les constatations techniques d’Amnesty, seul l’État marocain était capable de mettre en œuvre cette attaque. » Pour les autorités, si Omar Radi est convoqué par la police, c’est qu’il serait « impliqué dans une affaire d’obtention de financements de l’étranger, en relation avec des services de renseignement. » Accusation qualifiée de « ridicule » par le journaliste. « Ma convocation est clairement lié aux récentes révélations d’Amnesty International sur le fait que mon téléphone a été espionné par les autorités marocaines, affirme-t-il. Je n’ai peur de rien, j’y vais la tête haute, poursuit Omar Radi. Mon but, c’est de révéler à travers mon journalisme les injustices et la vraie réalité du Maroc, et militer pour un Maroc meilleur en tant qu’activiste. »
There are times when God sends a deliverer to your community. Here is one such of a person. She is Ajawavi Jackie Aja Ajavon. She is running for County Counsel President. She is passionate about community and has a powerful plan to empower the community and change lives. Hear her story, her life, and her vision for New Castle County.
LA CRIET et si on en parlait ?!? Yo yo yo la famille !!! Bonjour, bonsoir Messieurs/ Mesdames. J’espère que vous vous portez tous bien, et que votre semaine fut fructueuse. Ce soir, nous parlerons de la CRIET : Entendez par là : La cour de répression des infractions économiques et du terrorisme du Bénin. Cette cour spéciale créée par la loi 2018-13 du 02 Juillet 2018, son existence étant totalement contraire à la constitution béninoise de 1990. Jusqu'à récemment la CRIET était une cour illégitime, illégale, anticonstitutionnelle, ce n’est pas moi qui le dit, TAPER "CRIET" dans votre barre de recherche GOOGLE vous verrez tout ceci; mieux elle a été condamné par la cour africaine des droits de l’homme et des peuples, entre autre dans le dossier relatif aux 18 Kgs de cocaïne pure qu’on aurait retrouvé dans les conteneurs de l’ancien candidat à la présidence en 2016 Mr Sébastien Ajavon en exil aujourd’hui à une « peine infamante de 20ans par ce tribunal illégal qu’est la CRIET » So, Il était important pour nous de donner notre avis sur ce faux tribunal d'exception au vu de la loi modificative que viennent de voter nos dépités de la fausse assemblée nationale du Bénin. Let's Go Braaaaa Et si on disait les gbê. #GbeevCast --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app
WNBA Veteran, iScout Founder and Rutgers Women's Basketball Alum, Matee Ajavon, joins the show to talk about her career, pro and college, her business ventures and other pressing topics about women in basketball and sports!
WNBA Veteran, iScout Founder and Rutgers Women's Basketball Alum, Matee Ajavon, joins the show to talk about her career, pro and college, her business ventures and other pressing topics about women in basketball and sports!
As we watch what is happening at the border with children being taken into custody as their parents try to cross the border illegally from Mexico into the United States, it breaks our hearts, However, how are we feeling about fathers and sometimes mothers who are denied access to their children here in this country? Yes, there are many stories of dead beat dads and missing men but how about those who are looking to be an important part of their children’s lives but the relationship is strained with their significant other? There are many organizations that are helping those parents and in honor of Father’s Day last Sunday, I have the owner of one such organization, Ajawavi Ajavon., founder and sole owner of DAB Mediation Consultant, LLC. Tune in Sunday at 6:00 PM EST to listen as we discuss how DAB Mediation is assisting in keeping families connected or to share your story for assistance and advice (516) 453-9957