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Les Grandes Gueules
Césaire, diacre au 3216 : "Pâques, c'est le dimanche et pas le lundi... ça n'a aucune signification pour nous. Il n'y a aucune raison que ce soit un jour férié." - 21/04

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 1:15


Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, Fatima Aït-Bounoua et Mourad Boudjellal débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Revue de presse internationale
À la Une : Hegseth sur la sellette

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 3:50


Déjà mis en cause le mois dernier dans une faille de sécurité, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, est encore pointé du doigt dans une autre affaire. C'est ce que rapporte le New York Times. On savait déjà que Pete Hegseth avait partagé des plans d'attaques américains ultrasecrets sur un groupe de discussion Signal qui incluait par erreur le rédacteur en chef du site d'information The Atlantic. Et on apprend maintenant qu'il a partagé ces mêmes informations sensibles sur un autre groupe de discussion Signal qui comprenait cette fois, son épouse, son frère et son avocat. « Aucune de ces personnes n'avait de raison apparente d'être informé des détails opérationnels d'une opération militaire en cours », relève le New York Times. Cette nouvelle affaire, poursuit le journal, « ne manquera pas de soulever d'autres questions quant à son respect des protocoles de sécurité. »Le Pentagone : « un enfer »Et les langues se délient, révèle pour sa part le Wall Street Journal. Certains fonctionnaires du ministère de la Défense, récemment renvoyés ou qui ont démissionné, affirment que « le Pentagone est en plein désarroi et dans un état de chaos total. » Certains appelant même à la démission de Pete Hegseth.En effet, précise le New York Post, « l'ancien porte-parole en chef du Pentagone, John Ullyot, qui a démissionné la semaine dernière, a décrit les dernières semaines tumultueuses au sein du département de la Défense comme étant “un enfer“ et a déclaré que le président Trump méritait un meilleur dirigeant à la tête de ce ministère. »Du côté de l'opposition démocrate, pointe Le Monde à Paris, on accuse « l'administration Trump de faire preuve de trop de désinvolture et de risquer la vie d'Américains. “Des détails ne cessent d'être révélés. Nous continuons à apprendre comment Pete Hegseth a mis des vies en danger. Mais Trump est encore trop faible pour le renvoyer“, a écrit Chuck Schumer, chef des démocrates au Sénat, sur X, avant d'ajouter : “Pete Hegseth doit être limogé“. »NégligencesAutre affaire de fuite. Cette fois révélée par le Washington Post. « Des documents sensibles, dont des plans de la Maison Blanche, ont été partagés à tort avec des milliers de personnes », titre le journal. Des employés des services généraux du gouvernement ont en effet mis en ligne par inadvertance un dossier Google drive contenant des informations potentiellement classifiées. En fait, la mise en ligne de ce dossier remonte à plusieurs années, précise le Washington Post. Et la situation a perduré sans que personne ne s'en émeuve. Une négligence imputable à l'administration Trump mais aussi, donc, à l'administration Biden.Macron en tournée dans l'océan IndienÀ la Une également, Emmanuel Macron à Mayotte ce lundi. Mayotte est la première étape d'une tournée de cinq jours dans l'océan Indien pour le président français, qui se rendra également à La Réunion, puis à Madagascar et Maurice.Mayotte, donc première étape, relève Le Parisien : « le président revient sur l'archipel meurtri par le cyclone Chido en décembre. Il est attendu de pied ferme par les habitants et les élus qui espèrent que sa visite permettra de faire avancer des chantiers qui patinent. » Et « Emmanuel Macron, poursuit le journal, risque de se heurter au même climat d'impatience et de colère qu'il y a quatre mois. Car malgré la loi d'urgence en février, le rétablissement des réseaux d'eau, d'électricité et de télécommunications, le quotidien ici demeure une lutte. (…) “Les gens sont fatigués, ils ont tout perdu, alerte Kadafi Attoumani, directeur territorial de la Croix-Rouge à Mayotte : leurs maisons, leurs voitures, leurs vêtements. Ils attendent beaucoup du président. Ils veulent voir de l'action, que leur quotidien change“. »Mayotte « toujours plus dans la misère » ?Commentaire du Figaro : « exposé à toutes les calamités climatiques et sanitaires, Mayotte souffre de lourds retards économiques, de profondes tensions ethniques et désormais du narcotrafic. Quatre mois après le cyclone Chido, qui a fait quarante morts, l'archipel ne pourra surmonter ses problèmes que s'il parvient à stopper l'infernal flux migratoire venant des Comores et du continent africain. Trop timide, la réforme du droit du sol qui s'applique localement ne devrait pas changer grand-chose. Emmanuel Macron le reconnaîtra- t-il ? Il est à craindre, conclut Le Figaro, que le 101e département s'enfonce toujours plus dans la misère. Son voisin réunionnais, frappé par une violente épidémie de chikungunya, redoute d'en faire les frais. Bon an mal an, près de 30 milliards d'euros sont octroyés aux territoires ultramarins. Certes, mais la France du large a surtout besoin d'un cap. »

Revue de presse française
À la Une: comment la Chine s'est-elle préparée au grand choc commercial avec les États-Unis?

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 5:10


« Combien de temps durera cette guerre ? Ce n'est pas nous qui pouvons le décider. (…) Quelle qu'en soit la durée, nous ne céderons jamais ! On se battra jusqu'au triomphe ! » grondait Mao Zedong, fondateur de la République populaire de Chine, le 7 février 1953, alors que la Chine défendait ce qui deviendra la Corée du Nord face aux forces américaines, alliées, elles, du Sud.Un discours avec une forte résonance actuelle, cité par l'hebdomadaire français l'Express, qui nous offre cette semaine un important dossier sur comment la Chine se prépare depuis des années au choc commercial avec les États-Unis. Loin de faire allégeance à Donald Trump, le « géant asiatique » rend coup pour coup aux taxes douanières du président américain.Une réponse que la Chine risque de payer au prix fort. Mais elle est prête à le faire. D'ailleurs, cela a déjà commencé, note l'Express : « Amazon annule des commandes en provenance de Chine. Et des bateaux chargés de marchandises qui devaient prendre la mer restent à quai dans les ports de Shanghai ».Le régime chinois est persuadé que Washington jettera l'éponge en premier et s'accroche à des signes. Par exemple, Donald Trump a déjà cédé sur les ordinateurs, smartphones et autres produits high-tech chinois : plus aucune taxe pour entrer sur le territoire américain.Les leviers de PékinPourtant, sur le papier, « la Chine est largement désavantagée », selon l'Express : Pékin exporte bien plus aux États-Unis qu'elle n'importe. Mais c'est sans compter sur des leviers que Washington n'a pas. Le régime autoritaire chinois peut « limiter les sorties de ses capitaux », rappelle l'Express. Et sa propagande n'aura aucun mal à faire penser aux ménages chinois que c'est la faute de Donald Trump en cas de baisse substantielle du niveau de vie.Cet affrontement commercial effraie l'Europe et son industrie. « L'empire est à venir », « Cette déferlante chinoise qui menace la France », titre Marianne, qui rapporte cette semaine, page 17, que les capitaines d'industrie européens craignent la balle perdue dans cet affrontement. L'UE est le deuxième marché de consommateurs du monde. Si les exportations chinoises ne vont plus aux États-Unis, elles risquent de déferler sur l'Europe : millions d'objets à prix moindre. Une éventualité qui fait courir des risques aggravés pour des pans économiques français dont Marianne fait la liste. Et en première ligne : l'automobile, suivie de la bagagerie et maroquinerie. Puis viennent les fabricants de câbles électriques, de meubles et de robinets.« L'apaisement, c'est du vent » entre la France et l'AlgérieAprès l'expulsion de 12 agents diplomatiques français par Alger, Marianne revient sur la désescalade espérée au départ entre les deux pays, avant ce regain de tension. « Illusion ! » : le voyage de Jean-Noël Barrot en Algérie le 6 avril « n'était qu'un leurre », déplore le magazine : « Alger n'a en fait promis aucun geste. Pas de retour de l'ambassadeur algérien en France, rappelé par son pays depuis juillet dernier. Pas de date pour une libération de l'auteur franco-algérien Boualem Sansal, retenu depuis cinq mois. Aucune amélioration quant à l'application des mesures d'éloignement prononcées contre des Algériens », relève Marianne.Viennent donc ces expulsions d'agents diplomatiques. Réaction de l'Algérie à la détention d'un de ses agents consulaires, accusé d'avoir fomenté l'enlèvement d'un opposant politique algérien sur le sol français. « Pendant que l'Élysée tergiverse », souffle Marianne, « les problèmes perdurent et s'aggravent ».« Immigration, le conclave de la gauche »L'hebdomadaire français le Nouvel Observateur a enfermé une trentaine de personnalités de la gauche française dans ses locaux : des politiques, des patrons d'ONG ou des membres de la société civile. Cela dans le but de parler de l'immigration. Ce thème, très présent dans le débat public français, est porté essentiellement par la droite et l'extrême droite, qui dénoncent « une invasion migratoire ». La gauche, elle, selon le Nouvel Obs, « peine à exprimer sa propre vision et un contre-discours ».De ces rencontres sont sorties 12 propositions que liste l'hebdomadaire. Parmi elles : « permettre aux citoyens français de parrainer des candidats à la citoyenneté », ou encore « proposer systématiquement l'enseignement du français à l'ensemble des étrangers » qui arrivent sur le territoire pour la première fois. Des ovnis dans le débat public français, marqué par une poussée des conservatismes.

Podcast Eglise Adventiste Arue
Avril 19 – Gratter gratter gratter

Podcast Eglise Adventiste Arue

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 4:02


Little Boy et ses amis souffraient de démangeaisons aux mains et aux pieds. Aucune solution ne semblait possible. Lorsque deux missionnaires sont arrivés, ils ont essayé de raconter des histoires sur Dieu mais les enfants étaient distraits par leur malaise. Les missionnaires ont prié et se sont souvenus d'un remède qui pourrait les aider.

Le sept neuf
Prisons : "Il n'y a aucune politique carcérale véritablement pensée pour le moment"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 22:21


durée : 00:22:21 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Dominique Simonnot, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Éric Delbecque, expert en sécurité intérieure, et Christophe Korell, ancien policier détaché au ministère de la Justice, étaient les invités du Grand entretien de France Inter, ce jeudi.

Les interviews d'Inter
Prisons : "Il n'y a aucune politique carcérale véritablement pensée pour le moment"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 22:21


durée : 00:22:21 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Dominique Simonnot, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Éric Delbecque, expert en sécurité intérieure, et Christophe Korell, ancien policier détaché au ministère de la Justice, étaient les invités du Grand entretien de France Inter, ce jeudi.

Home(icides)
INÉDIT - La mort d'Amandine (2/4) : une mère tyrannique

Home(icides)

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 15:56


[Attention, certaines scènes racontées peuvent heurter la sensibilité des personnes fragiles.] Le 6 août 2020, Amandine, 13 ans, meurt affamée et sous les coups de sa mère Sandrine Pissara. Sandrine Pissara a cinq enfants mais Amandine, sa quatrième, elle ne l'aime pas. Elle la déteste tellement qu'elle la frappe, l'affame, l'insulte et l'humilie depuis qu'elle est toute petite. En janvier 2025, Sandrine Pissara est jugée coupable de « violences » et d'« actes de torture ou de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner » et condamnée en janvier 2025 à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de vingt ans. Dans cette nouvelle saison Caroline Nogueras vous raconte cette terrible affaire. Une mère tyrannique Dans le village de Montblanc, on ne comprend pas. Comment une enfant peut-elle être traitée de la sorte ? Qui plus est par Sandrine. Ici, tout le monde la connaît. Sa boutique de manucure est installée au centre de la commune. Aucune cliente n'a jamais eu à se plaindre, ni de son travail, ni de son attitude. Bien au contraire. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Capucine Lebot Voix : Caroline Nogueras En partenariat avec upday Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

TOPFM MAURITIUS
Prix des carburants inchangés : « Aucune différence avec l'ancien gouvernement, » lance Bhim Sunnassee

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 1:43


Prix des carburants inchangés : « Aucune différence avec l'ancien gouvernement, » lance Bhim Sunnassee

Les coulisses du pouvoir
Trump sous pression : Bourse, douches et dérapages diplomatiques

Les coulisses du pouvoir

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 5:00


Donald Trump publie un message incitant à acheter en Bourse, juste avant une envolée des marchés. Deux milliardaires en profitent, ce qui soulève des soupçons de manipulation de marché ou de délit d'initié. Aucune preuve pour l'instant, mais les démocrates demandent une enquête. Le même jour, Trump signe un décret pour supprimer les limiteurs de débit d'eau dans les douches, expliquant que ses cheveux nécessitent plus d'eau. Ce geste, en pleine crise économique, est vu comme une manœuvre de diversion. Trump multiplie aussi les propos vulgaires envers d'autres pays, révélant une vision des relations internationales fondée sur la domination. Le Congrès commence timidement à réagir. Les midterms à venir pourraient changer la donne. Merci pour votre écoute Les coulisses du Pouvoir c'est également en direct tous les jours de la semaine vers 7h40 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Les coulisses du Pouvoir sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/11443 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrLes couleurs de l'info : https://audmns.com/MYzowgwMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage Afrique
Gabon: le douloureux souvenir des morts du 31 août 2016 se heurte à la passivité des autorités

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 2:27


Au Gabon, le scrutin présidentiel de ce samedi 12 avril s'annonce dans le calme, au contraire des élections précédentes, marquées par des crises. En 2016 en particulier, une vague de répression avait suivi l'annonce de la réélection contestée du président déchu Ali Bongo. Aucun bilan clair n'a jamais été établi, mais elle avait fait au moins plusieurs dizaines de morts. À la chute du régime, le 30 août 2023, les familles des victimes avaient exulté et espéré la fin de l'omerta sur le sujet. Jusque-là, le dossier n'a pas été rouvert, et le collectif fondé après le coup d'État s'est mué en association en début d'année pour obtenir des avancées de la part du prochain président. De notre envoyé spécial à Libreville,Chacun a mis un peu de sa poche pour louer un modeste bureau dans le quartier Dragon de Libreville, capitale du Gabon. Sur la bâche de l'association Réconciliation, la trésorière Hortense Mengue Messa montre le corps inerte d'Axel, son petit frère, recouvert d'un drapeau gabonais. « Il a voulu voir ce qui se passait dehors. Il a reçu deux balles. C'était devant la porte. Ils ont eu le temps de retirer le corps et de le cacher dans la maison. Aujourd'hui, je peux vous dire que, pour tous les enfants décédés cette nuit-là, les parents n'ont pas retrouvé le corps », affirme-t-elle avec gravité.Le fils de César Mavioga, Freddy, a reçu deux balles alors qu'il était au portail du domicile familial. Malgré un rapport d'autopsie, la justice a refusé sa plainte. Aucune enquête n'a été menée. Il déplore une situation qui n'évolue pas. « Les militaires ont tiré délibérément sur mon fils qui était chez nous. Il est mort dans la voiture. C'était difficile de l'emmener à l'hôpital, il y avait des barrages partout, se souvient-il avec émotion. Aujourd'hui, il y a l'omerta. Ce sont les militaires qui ont tué. Celui qui détient l'armée, qui est militaire, ne nous a pas reçus. Il sait ce qui s'est passé, il est le chef, donc il a toutes les archives. »Même frustration chez Claudine Aïcha Tsoumbou, qui avait soigné des blessés et témoigné de morts au QG du candidat Jean Ping. Après des années d'exil, elle préside aujourd'hui l'association qui demande la mise en place d'une commission Vérité, justice, réparation et réconciliation. « Du moment où nous avons respecté nos autorités, en allant adresser des courriers aux instances, à la Cour constitutionnelle, au Sénat, à l'Assemblée, à la primature, à la présidence, au Conseil économique et social et même à l'archevêque, et que, jusqu'aujourd'hui, nous avons des compatriotes qui vivent difficilement. On se sent vraiment délaissés. On se sent vraiment abandonnés et c'est frustrant », regrette-t-elle.Brice Clotaire Oligui Nguema a promis que la justice s'occuperait de l'affaire une fois la transition terminée. « Ceux qui attendent la vérité sur les parents disparus doivent l'avoir. Ceux qui la détiennent doivent pouvoir la partager », assure Laurence Ndong, ministre de la Communication et porte-parole du candidat à la présidentielle Brice Clotaire Oligui Nguema. Son principal adversaire, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a repris l'idée d'une commission, mais les victimes s'interrogent sur la sincérité de celui qui était alors le porte-parole du gouvernement.À lire aussiPrésidentielle au Gabon: Oligui Nguema clôture sa campagne dans le nord, les observateurs internationaux se préparent à Libreville

L'entretien de Sonia Mabrouk
Condamnation en première instance de Marine Le Pen : «Aucune raison qu'il y ait une forme de totem d'immunité au regard des sondages», estime Aurore Bergé

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 17:05


Aurore Bergé, ministre de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la bataille de meetings ce week-end, du plus grand danger pour la République, de l'exécution provisoire prononcée à l'encontre de Marine Le Pen, de l'impartialité de la justice, de ce qu'il se passe à l'Université Lyon II et la série sur Netflix autour de Bertrant Cantat. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Vlan!
[Solo] Ca veut dire quoi d'être un homme?

Vlan!

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 24:29


Cet épisode est tiré de ma newsletter (à laquelle vous pouvez vous abonner ici bien sur et est disponible intégralement en vidéo sur la chaine Youtube :)La semaine dernière, je discutais avec un ami de longue date, père de deux garçons adolescents. La voix incertaine, il m'a confié : "Je ne sais plus quoi leur dire. Comment être un homme aujourd'hui ? Quels conseils leur donner quand moi-même je n'y comprends plus rien ?" Son désarroi m'a profondément touché, car il résonne avec une question que je me pose depuis l'adolescence : qu'est-ce qu'être un homme dans notre société ?Est-il encore possible d'incarner une masculinité qui ne soit ni toxique ni effacée ? Comment naviguer entre les attentes contradictoires qui bombardent les hommes quotidiennement ? Et surtout, pourquoi est-il devenu si difficile de simplement être soi-même ? Est-ce que cela signifie même quelque chose ?La confusion règne partout. La bouleversante série "Adolescence" sur Netflix nous plonge dans la réalité de jeunes garçons perdus, tiraillés entre les modèles masculinistes qui prolifèrent sur les réseaux sociaux et une société qui condamne - à juste titre - les comportements toxiques. Pendant ce temps, l'affaire Gérard Depardieu révèle nos incohérences collectives : comment comprendre qu'un comportement de prédateur puisse encore être défendu au nom du "génie artistique", y compris par des figures féminines respectées ? De manière anecdotique, j'écris cette newsletter alors que simultanément j'observe de jeunes adolescents simuler une bagarre et jouer à la loi du plus fort.Dans ma propre histoire, des femmes m'ont parfois qualifié de "trop sensible" ou "tellement fragile" pour avoir simplement exprimé mes ressentis avec vivacité. Ces expériences m'ont amené à m'interroger profondément : notre société sait-elle ce qu'elle attend des hommes ? Savons-nous, en tant qu'hommes, ce que nous voulons être ?Cette confusion n'est pas seulement théorique - elle se manifeste dans nos comportements quotidiens, dans nos relations, dans notre façon d'élever nos enfants. Elle a des conséquences réelles sur la santé mentale des hommes, sur les dynamiques de couple, sur l'éducation des garçons qui tentent désespérément de trouver des repères dans ce brouillard identitaire. Les modèles masculins manquent cruellement : les pères sont souvent absents, les films & séries sont caricaturaux et les algorithmes des réseaux sociaux avantagent les avis extrêmes.J'observe des hommes qui, comme des caméléons, changent de personnalité selon qu'ils cherchent à séduire, à impressionner leurs pairs masculins, ou à répondre aux attentes contradictoires de la société.La masculinité est devenue un champ de mines - un pas trop appuyé vers la virilité et vous êtes un dinosaure toxique; un pas trop léger et vous êtes invisible, insignifiant. Ce numéro d'équilibriste épuise des générations entières d'hommes qui ne savent plus qui ils sont censés être.Aujourd'hui, je plonge sans retenue dans cette question explosive : qu'est-ce qu'être un homme au XXIe siècle, quand personne – ni les hommes, ni les femmes, ni la société – ne semble capable de formuler une réponse cohérente ?Mon histoire d'homme un peu perduParadoxalement, pour un homme, parler de masculinité reste compliqué. On craint de dire une bêtise, de ne pas être légitime. J'avais d'ailleurs expliqué à Angelo Foley cette « peur d'être un homme » sur son podcast il y a quelques années. Mais aujourd'hui, je me sens plus légitime que jamais pour mettre les deux pieds dans le plat.Mon histoire personnelle offre peut-être quelques clés de compréhension. Enfant, j'avais un père pompier de Paris, musclé et "viril" – une sorte de super-héros. Mais un super-héros chroniquement absent, qui ne prenait pas de temps pour ses enfants. Commercial avec le Maghreb, il était souvent en voyage et par ailleurs, il ne nous a pas beaucoup accompagné, pas appris à faire du vélo, pas joué avec nous. Il était un excellent bricoleur mais chaque fois qu'on essayait de l'aider et d'être curieux, il nous rejetait en nous disant que nous étions des incapables…Ce n'était pas nécessairement méchant mais juste réaliste, on lui faisait perdre du temps, très basique.Si je partage cela, c'est parce que je ne crois pas être le seul homme à avoir eu un père absent et donc un manque d'amour inconscient et surtout un père aimant et gentil mais loin de la paternité idéale.Il nous a quitté il y a 9 ans et je n'ai pas eu l'occasion de parler de cela avec lui malheureusement.Il y a d'autres sujets que j'ai abordé avec lui, j'y reviendrais peut-être.En parallèle, ma mère avait arrêté de travailler pour s'occuper de mon frère et moi. J'ai passé de très nombreuses journées dans le jardin de la cité, à écouter les conversations de ma mère et ses amies pendant des années.C'est peut-être de là que vient mon appétence pour les femmes, les conversations profondes, et ma facilité à m'entendre avec elles.J'ai grandi avec une bande de garçons et adolescent, nous trainions et faisions les 400 coups et beaucoup de skateboard. Mais mon caractère s'est véritablement ancré vers 13-14 ans, quand je me suis lié d'amitié avec Émilie. Ma première meilleure amie.Nous nous écrivions, nous nous appelions jusqu'à rendre fous nos parents respectifs.Quand ils en avaient assez, j'allais dans la cabine téléphonique du quartier (ceux qui savent, savent…) pour poursuivre nos échanges. Cette relation – parfaitement platonique puisqu'elle était la petite amie de mon meilleur ami – avait une profondeur incomparable avec les discussions entre garçons. Elle a nourri en moi une sensibilité qui ne demandait qu'à éclore.Depuis lors, mes amitiés sont très majoritairement féminines. Elles représentent sans doute 90% de mon entourage proche.On qualifie la sensibilité, l'écoute, et la vulnérabilité de valeurs féminines, pourtant, elles ne sont pas des qualités genrées – elles sont simplement humaines. Marque de notre société, et de manière très curieuse, même aujourd'hui, je ressens le besoin de préciser que j'ai toujours été attiré sexuellement par les femmes. Comme si une petite voix m'imposait cette clarification, de peur que vous ne fassiez d'autres suppositions. Preuve que les préjugés ont la peau dure, même à l'intérieur de moi-même.J'ai conscience que c'est idiot mais j'ai choisi de vous partager de manière sincère ce que je ressens.En 2 mots, ma vie s'est construite sur des amitiés homme-femme authentiques. Contrairement à ceux qui doutent de leur possibilité, je trace une ligne claire dans mon esprit entre mes « amies » et mes « intérêts romantiques potentiels ». Cette sensibilité est peut-être la raison pour laquelle vous êtes majoritairement des femmes à suivre cette newsletter et mon podcast par ailleurs. La quête d'une masculinité authentiqueComme je l'ai décrit dans ma dernière newsletter, ces dernières années, j'ai travaillé sur ma «gentillesse » parfois excessive pour renforcer ce que l'on pourrait nommer ma « colonne masculine» : plus décisif, plus ancré, plus fort.Et d'ailleurs, je ne peux que constater que depuis que je vis à Lisbonne, je me suis lié d'amitié avec des hommes avec lesquels j'adore échanger. J'ai même créé un cercle d'hommes dans mon salon pour libérer une parole authentique entre nous – car, en vérité, les hommes se parlent rarement de cœur à cœur.Alors, parlons-nous franchement : c'est extrêmement compliqué d'être un homme aujourd'hui (je ne prétends pas que c'est simple d'être une femme, loin de là). En vérité, nous dansons tous ensemble une chorégraphie complexe de genre et d'identité. Mais cette réflexion se concentre spécifiquement sur la masculinité contemporaine.Je ne l'ai pas dit dans ma dernière newsletter mais ma « gentillesse » et mon côté « débonnaire» viennent partiellement d'un rejet du modèle masculin que j'observais autour de moi : mon grand-père, mes oncles, mon père….Mais ce faisant, comme pour beaucoup d'hommes, ma masculinité s'est construite en creux – par opposition plutôt que par affirmation.Mon ami Jerry Hyde que j'ai reçu sur Vlan avec sa femme Mai Hua, l'a judicieusement noté : une certaine masculinité misogyne a parfaitement compris la frustration des jeunes hommes d'aujourd'hui. L'absence de modèles masculins positifs a créé un vide facilement exploitable. On leur a fait croire que le féminisme les avait privés de leur héritage légitime, que les hommes étaient naturellement destinés à dominer, et qu'il fallait revenir aux anciennes normes.Cette rhétorique toxique, combinée au fait que dans les classes populaires, les jeunes femmes réussissent souvent mieux à l'école et trouvent des emplois mieux rémunérés, a privé de nombreux hommes de leur rôle traditionnel de « pourvoyeurs ». Résultat : de nombreux jeunes hommes adhèrent massivement à cette vision régressive.Plus inquiétant encore : certaines femmes adhèrent aussi à cette vision. Pourquoi ? Parce qu'au fond, elles non plus ne veulent pas d'un homme perçu comme faible, insipide, fade, glissant, trop conciliant ou constamment dans l'excuse.Il faut admettre que ce n'est pas très sexy. La misogynie est culturelle et ne dépend pas du genre – les femmes absorbent ces mêmes messages toxiques. Encore aujourd'hui, beaucoup de femmes se construisent aussi, entre autres, avec l'idée que l'homme doit pouvoir subvenir seul au besoin d'un foyer et doit « protéger », créant par là même une dépendance financière et donc une relation de pouvoir à l'avantage des hommes.Nous sommes loin de cette masculinité en creux.Et en comparaison, l'image de l'homme misogyne paraît claire et séduisante pour certaines : puissant, identifiable, riche, entouré de belles femmes, propriétaire de belles voitures etc…Pour des jeunes désorientés, anxieux, perdus, ou pour des personnes plus âgées élevées dans des visions dépassées, cette masculinité toxique devient malheureusement une option attractive. Nature ou culture : au-delà des clichésPour démêler ces questions complexes, j'ai voulu remonter à la source – au moment où la culture pesait moins lourd sur nos comportements. La préhistoire humaine s'étale sur 2,5 millions d'années et représente 99,8% de notre histoire, elle est donc constituée de multiples phases.Mais pour faire court, quand on interroge les experts, il leur est impossible de définir clairement des rôles genrés à cette époque. Les femmes chassaient vraisemblablement autant que les hommes. Et nos ancêtres n'avaient pas établi le rôle de l'homme dans la reproduction, ce qui empêchait tout système patriarcal structuré puisque l'homme n'avait, pour eux, aucun rôle dans la procréation.La sédentarité des femmes est en réalité apparue avec la fin du nomadisme et l'invention de l'agriculture, il y a seulement 10-15 000 ans. Quant à l'imagerie de la femme préhistorique restant dans la grotte et tirée par les cheveux par un homme des cavernes – elle a été créée au 19ème siècle et ne représente aucunement une réalité historique. Il s'agit simplement d'une projection d'une époque sur une autre.Pour aller plus loin, j'ai eu l'immense plaisir de recevoir l'un des primatologues les plus respectés au monde, Frans de Waal. Car au final, tout autant que nous sommes plus proches des humains préhistoriques qu'on aimerait le croire, nous sommes également tous des primates, très proches des grands singes. Ses conclusions sont éclairantes : la distinction entre sexe biologique et identité de genre est cruciale. Si une identité biologique existe, l'identité de genre est largement formée par l'imitation et l'apprentissage social. Les enfants observent et reproduisent les comportements associés à leur genre, ce qui active les centres de récompense du cerveau.Les différences physiologiques sont indéniables – cycles menstruels, gestation, allaitement sont exclusivement féminins. La conséquence principale est que les mâles ont tendance à considérer leur corps comme moins important. Mais la différence semble s'arrêter là.Contrairement aux idées reçues, « l'instinct maternel » tel qu'il est souvent conçu n'existe pas vraiment. Il y a une attirance des femelles vers les bébés, mais les compétences maternelles s'apprennent par l'observation. Quand une mère meurt, ce n'est pas une autre femelle qui prend le relai avec les bébés mais un mâle, qui développe alors dans son cerveau les même éléments qu'une femelle et qui ont trait au soin.A la naissance, les males sont un peu plus turbulents et plus actifs que les femelles mais encore une fois une partie de ce comportement est aussi généré par du mimétisme social pour répondre aux exigences du centre de récompenses de notre cerveau. De même, l'idée qu'un mâle cherche nécessairement de nombreux partenaires tandis qu'une femelle serait sélective est fausse. De Waal explique que les femelles primates sont également entreprenantes sexuellement et recherchent souvent de multiples partenaires.L'idée de la protection des femelles par les mâles est également une construction sociale. Bien que les mâles soient généralement plus grands chez de nombreuses espèces, cette différence est souvent liée à la compétition entre mâles plutôt qu'à la préférence des femelles. D'ailleurs, De Waal note que le dimorphisme sexuel (différence de taille) est relativement faible chez les humains, les chimpanzés et les bonobos comparativement à d'autres mammifères.Enfin, concernant les émotions, De Waal suggère que si leur intensité peut être similaire entre mâles et femelles, leur expression est fortement influencée par des règles culturelles. Les mâles, dans un contexte de compétition, cachent souvent leur vulnérabilité – non par nature, mais par construction sociale.Nous cherchons donc à opposer une réalité physiologique (les hommes et les femmes sont bien plus semblables qu'on veut nous le faire croire) à une réalité sociale – des millénaires de patriarcat. Mais dans le même temps, il est illusoire de penser que l'on puisse s'abstraire totalement de son contexte social.Les 3 grandes religions ont joué également un rôle dans la structuration du patriarcat évidemment mais je ne vais pas descendre dans l'histoire « récente » ici.Je ne crois pas aux hommes parfaitement déconstruits mais très souvent les femmes ne le sont pas plus.Au mieux, je crois que l'on peut s'éduquer sur le sujet et que nous pouvons observer le patriarcat dans nos pensées et développer suffisamment de conscience de soi pour prendre du recul.Et parfois, ça sort j'avoue, je dis une bêtise, ça m'échappe et je m'excuse.Une preuve simple si les expressions « ne fait pas ta meuf » ou « soit un mec » résonnent ou si quand vous pensez à un « care giver » vous pensez automatiquement à une femme ne serait-ce que 1 seconde dans votre cerveau, vous savez exactement ce à quoi je fais référence. Vers une masculinité réinventéeFace au retour en force d'une masculinité toxique (coucou Trump, Vance, Tate, Zuck, Bezos ou Musk…) et à la dérive de certains espaces (comme les communautés de musculation sur les réseaux sociaux qui glissent vers le masculinisme), il est essentiel de proposer une alternative.Comme me le faisait justement remarquer mon amie Mai Hua, également co-autrice avec Jerry du documentaire « make me a man » , en m'envoyant un réel Instagram, les hommes « gentils » utilisent parfois cette masculinité toxique à leur avantage : « je vais te défendre contre ces hommes ». Mais cette masculinité en creux n'est pas une solution viable, car elle suppose le masculinisme pour exister. Ces hommes restent, d'une certaine manière, passifs et complices.D'ailleurs, ils montent rarement au créneau quand ils en ont l'occasion.Il faut reconnaître qu'une société qui vénère la compétition, la domination et l'accumulation (de biens, de pouvoir, de notoriété) est fondamentalement patriarcale. Ensuite, il est crucial de comprendre qu'il existe des masculinités et des féminités plurielles – il n'y a pas une seule "bonne manière" d'être au monde. Personne n'a besoin de s'enfermer dans un carré minuscule défini par des stéréotypes étroits.La série « Adolescence » sur Netflix montre bien comment les hommes souffrent aussi du patriarcat. Aucune place n'est laissée à la vulnérabilité, considérée comme une faiblesse, ce qui entraîne une atrophie de la capacité à exprimer ses émotions. J'ai même observé que certains hommes n'arrivent pas à décrire ce qu'ils ressentent intérieurement – leur vocabulaire émotionnel se limitant souvent à la joie, la frustration et la colère.Ma conclusion personnelle est qu'on peut développer une masculinité posée et ancrée, qui ne soit ni toxique ni effacée. Cette masculinité équilibrée implique une intelligence émotionnelle développée, l'assurance de ses envies et points de vue, une évolution constante en tant qu'être humain (notamment en matière de sexualité, où l'homme croit devoir « savoir » et « dominer », alors que personne ne sait vraiment puisque seul le porno nous « éduque »), la capacité à reconnaître ses torts et à poser des limites claires.Comme le résume parfaitement Jerry : il s'agit simplement d'être un adulte. Cela implique de dialoguer avec d'autres hommes qui ont développé cette maturité émotionnelle (qui n'est malheureusement pas une question d'âge).Finalement, comme pour tout être humain, la tendresse est au fondement d'une masculinité saine. Être un homme suppose d'intégrer toutes les parties de soi – force et vulnérabilité, courage et sensibilité, indépendance et connexion.Pour revenir à la question initiale, le rôle du père n'est pas de faire de son fils un homme mais un être humain entier.D'ailleurs, la théoricienne féministe bell hooks nous offre ici une boussole précieuse.Dans son œuvre "La volonté de changer: Hommes, Masculinité, et Amour", elle soutient que le patriarcat blesse profondément les hommes en les privant de leur pleine humanité émotionnelle. Selon elle, les hommes souffrent d'une "blessure de l'âme" en étant conditionnés à réprimer leurs émotions et à éviter la vulnérabilité.Si je devais traduire ses théories en conseils pratiques pour mes semblables masculins, voici ce que je retiendrais :1. Reconnaître que notre capacité à aimer a été diminuée par le patriarcat - non pas pour nous victimiser, mais pour comprendre ce qui nous empêche d'être pleinement présents dans nos relations.2. Développer une conscience critique de la manière dont les médias et la culture façonnent nos idées de la masculinité, et oser questionner ces messages.3. Pratiquer activement la vulnérabilité - non comme une faiblesse, mais comme la plus grande force qui soit. Comme l'écrit hooks, "l'amour ne peut pas fleurir dans une culture de domination".4. Créer des espaces entre hommes où l'on peut partager ouvertement ses peurs, ses doutes et ses émotions sans jugement.5. Embrasser ce que hooks appelle une "éthique de l'amour" qui valorise la connexion, le soin des autres et la croissance personnelle au-delà des performances de virilité.Cette masculinité réinventée n'est pas un retour en arrière vers des archétypes dépassés, ni une négation de ce qui fait la spécificité masculine. C'est une proposition d'avenir, un équilibre dynamique qui répond aux besoins profonds des hommes tout en s'inscrivant dans une société qui aspire à l'égalité.Le temps est venu de dessiner ensemble ce que pourrait être cette masculinité du XXIe siècle – ni lavette, ni macho, mais pleinement humaine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: la guerre commerciale mondiale est déclarée…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 3:52


L'information fait la Une des journaux du monde entier… « Trump annonce des droits de douane de 10 % sur toutes les importations et des taxes supplémentaires pour une soixantaine de pays », résume le Washington Post.« Il frappe la Chine avec des droits de douane de 34 %, s'exclame le Wall Street Journal, mais nos amis japonais paieront presque autant avec 24 %. L'Union européenne est frappée à hauteur de 20 % et l'Inde à hauteur de 24 %. »Comment l'administration Trump a-t-elle fixé ces chiffres ? Réponse du New York Times : « le nouveau droit de douane de chaque pays semble avoir été calculé en prenant le déficit commercial de l'Amérique avec ce pays et en le divisant par les exportations de ce pays vers les États-Unis. Et ensuite, parce que Donald Trump a dit qu'il était “gentil“, le montant final des droits de douane ainsi obtenu a été réduit de moitié. »Aberrations…« Une équation sans aucune valeur économique », relève Le Monde à Paris. « Le vertige guette : la guerre commerciale mondiale est lancée sur la base de calculs sans assise scientifique. »Exemple de cette aberration, pointe Le Monde : « Donald Trump a évoqué le Cambodge, un des pays les plus pauvres du monde, à l'économie six cents fois plus faible que celle des États-Unis. “Oh, regardez le Cambodge, a-t-il dit, 97 % [de droits supposés]. On va le ramener à 49 %. Ils ont fait fortune avec les États-Unis d'Amérique“, a-t-il osé, faisant ricaner l'assistance. » Autre aberration, pointe Libération : « lancée dans sa guerre commerciale mondiale, l'Amérique pénalise maintenant des pays, comme Israël, qui ne lui imposent aucune barrière douanière, ou qui accusent un déficit commercial avec les États-Unis, comme le Guatemala. Aucune nation, aucun territoire n'échappe à l'ire vengeresse de Donald Trump. La Birmanie, dévasté par un terrible tremblement de terre, écope tout de même de 44 % de droits de douane. »Sidération…Et c'est la sidération chez les commentateurs… Le Figaro, à Paris, n'en revient pas : « non content de brutaliser et d'insulter quotidiennement ses alliés historiques, Donald Trump déclenche contre eux une guerre commerciale atomique. À ce jour, en dehors d'une poignée de conseillers, personne n'en comprend l'intérêt : toute l'histoire économique enseigne que le protectionnisme, loin d'assurer la prospérité, provoque des catastrophes en série, chez l'agresseur autant que chez la victime. Si la fermeture des frontières engendrait le bonheur, la Corée du Nord serait un paradis, s'exclame Le Figaro. Le hic est qu'à ce jour aucune des forces de rappel susceptibles de ramener le président à la raison ne fonctionne. Pas plus la chute de Wall Street que l'inquiétude manifeste des chefs d'entreprise américains, censés bénéficier de cette vaste offensive. »« Les années 30 sont de retour, soupire pour sa part Die Welt à Berlin. Le président américain de l'époque, Hoover, avait augmenté les droits de douane sur de nombreux produits, ce qui avait finalement déclenché une guerre commerciale et aggravé la Grande Dépression de l'époque. »Incertitudes…Alors que va-t-il se passer aux États-Unis et dans le reste du monde ?Le Devoir à Québec s'interroge : « inflation galopante ? Récession ? Augmentation des prix pour les consommateurs ? Les économistes y voient en tout cas d'énormes incertitudes qui compliquent encore davantage les négociations avec le géant américain. »Pour Le Temps à Genève, c'est certain : « ainsi s'ouvre inévitablement une ère de protectionnisme qui fera du mal à tous. Les prix partiront à la hausse, les consommateurs le paieront. Si ces tarifs restent en place dans la durée, ils entraîneront certainement un fort ralentissement économique. Les bourses réagissent. L'incertitude est au maximum. » Et on revient au Wall Street Journal pour qui on entre en effet dans une ère « de risques et d'incertitude » : « si les pays concernés tentent de négocier avec les États-Unis pour réduire leurs droits de douane, les dommages pourraient être moins importants. Mais si la riposte est généralisée, prévient le quotidien économique américain, il pourrait en résulter une contraction du commerce mondial et un ralentissement de la croissance, voire pire, une récession mondiale. »Bref, résume le Wall Street Journal, « le message de Trump est clair : la mondialisation est terminée. »

Radio foot internationale
Prix Marc-Vivien Foé RFI/France 24: la liste des 12 nommés de l'édition 2025

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 48:30


La liste des 12 nommés pour la 17e édition du Prix Marc-Vivien Foé RFI/France 24, prix qui récompense chaque année le meilleur joueur de la Ligue 1. Christophe Jousset, chef du Service des sports de RFI dévoilera dans l'émission les noms des finalistes. Parmi ces noms, quel(s) peuvent être les favoris(s) ? Quels sont les vôtres ? Qui vote pour ce prix ? Qui va succéder à Pierre-Emerick Aubameyang ? Le lauréat sera connu le 12 mai prochain. - Auf Wiedersehen Thomas Müller ?Selon la presse allemande, le milieu offensif de 35 ans, champion du monde 2014 avec la Mannschaft, ne sera pas prolongé dans le 11 du Bayern. Aucune annonce n'a été encore faite concernant le Bavarois qui aura disputé 742 matches avec le maillot des Roten, inscrivant 247 buts et délivrant 273 passes décisives, et qui souhaitait faire une saison de plus. Mais le Rekordmeister veut faire des économies sur sa masse salariale. Aura-t-il un rôle au club ? Son départ risque de laisser un vide. La fin d'une époque, un peu comme Toni Kroos au Real Madrid ?- Paris FC, la montée sinon rien !Un 2e club parisien en L 1 la saison prochaine ? Avec Antoine Arnault, le club ambitionne de devenir l'autre club de haut niveau dans la capitale. L'homme d'affaires a promis des investissements conséquents et de longue durée. Au plan sportif, les Bleu Marine de Jean-Philippe Krasso et de l'ancien Marseillais Maxime Lopez ferraillent avec Metz et Lorient pour la montée directe.Pour débattre avec Annie Gasnier ce mardi : Jean-Philippe Bouchard, Hervé Penot et Ludovic Dunod. -- Technique/réalisation Laurent Salerno. -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Prix Marc-Vivien Foé RFI/France 24: la liste des 12 nommés de l'édition 2025

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 48:30


La liste des 12 nommés pour la 17e édition du Prix Marc-Vivien Foé RFI/France 24, prix qui récompense chaque année le meilleur joueur de la Ligue 1. Christophe Jousset, chef du Service des sports de RFI dévoilera dans l'émission les noms des finalistes. Parmi ces noms, quel(s) peuvent être les favoris(s) ? Quels sont les vôtres ? Qui vote pour ce prix ? Qui va succéder à Pierre-Emerick Aubameyang ? Le lauréat sera connu le 12 mai prochain. - Auf Wiedersehen Thomas Müller ?Selon la presse allemande, le milieu offensif de 35 ans, champion du monde 2014 avec la Mannschaft, ne sera pas prolongé dans le 11 du Bayern. Aucune annonce n'a été encore faite concernant le Bavarois qui aura disputé 742 matches avec le maillot des Roten, inscrivant 247 buts et délivrant 273 passes décisives, et qui souhaitait faire une saison de plus. Mais le Rekordmeister veut faire des économies sur sa masse salariale. Aura-t-il un rôle au club ? Son départ risque de laisser un vide. La fin d'une époque, un peu comme Toni Kroos au Real Madrid ?- Paris FC, la montée sinon rien !Un 2e club parisien en L 1 la saison prochaine ? Avec Antoine Arnault, le club ambitionne de devenir l'autre club de haut niveau dans la capitale. L'homme d'affaires a promis des investissements conséquents et de longue durée. Au plan sportif, les Bleu Marine de Jean-Philippe Krasso et de l'ancien Marseillais Maxime Lopez ferraillent avec Metz et Lorient pour la montée directe.Pour débattre avec Annie Gasnier ce mardi : Jean-Philippe Bouchard, Hervé Penot et Ludovic Dunod. -- Technique/réalisation Laurent Salerno. -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Valley Oop
LES SUNS A CANCUN ! Fin de saison ciao bonsoir !

Valley Oop

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 75:29


Aucune vue 2 avr. 2025Nouvel épisode de Valley Oop, dans lequel Rod et Malo reviennent sur le mois de Mars des Phoenix Suns.Un mois houleux, où les faux espoirs ont fait place à une vraie fin de saison dans l'Arizona.Retour également sur les rares satisfactions de la franchise depuis les changements de 5 majeur, avec Collin Gillespie, Ryan Dunn et Oso Ighodaro qui continuent d'être irréprochables !Bonne écoute, et bon partage !

Maintenant Vous Savez - Culture
Pourquoi certaines personnes détestent-elles la musique ?

Maintenant Vous Savez - Culture

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 4:42


La plupart des gens aiment la musique. Pas tous les morceaux, certes, chacun son style, mais l'offre musicale est assez large pour que tout le monde y trouve son compte. En revanche, une petite minorité de la population y est totalement indifférente. A l'écoute d'une chanson, rien ne se passe. Aucune émotion ! Dans la communauté scientifique, c'est ce qu'on appelle l'anhédonie musicale et c'est un trouble neurologique qui les empêche d'éprouver du plaisir en écoutant de la musique. Par quoi ce trouble se caractérise-t-il ? Est-il possible de le soigner ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez culture" ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Laura Taouchanov. À écouter ensuite : De quand datent les premiers sextoys ? Qu'est-ce que la réunionite, ce fléau au travail ? Brain dumping : comment faire face à nos pensées envahissantes ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - culture". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

INTERSTICES
Le cadeau de l'épreuve

INTERSTICES

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 4:58


Traverser vers grandir.Emporté par la puissance de la reliance, je pense à toi.Puisse ce canal t'aider à relever la tête, à être fière de la grandeur que tu rayonnes et digne de tout ce que tu donnes et reçois, car tu ne reçois jamais rien sans donner, au moins ton accueil.À distance, je m'efforce d'instant en instant d'être avec toi, et je te tiens la main.Puisque tu donnes tant, alors la Vie te rend. Elle est en train de te faire le cadeau de l'épreuve, tout simplement parce qu'elle te fait confiance pour la passer.Tu ne sais plus quand tu as gravi la première marche de l'escalier. Depuis, tu en as déjà tant gravi, le plus souvent dans la grâce de l'insouciance.Il y aura toujours d'autres marches. Chacune est le nouveau pas du « pas à pas » qui est le tien, au rythme de ton potentiel grandissant à l'infini.Je sens qu'il y a cette vérité inscrite dans l'intention première de l'origine de tout : rien, absolument rien, n'advient pour qui ou quoi n'est pas à la hauteur de le traverser.Le défi qui se présente n'a rien de l'apparence.Aucune apparence n'a de réelle substance.Si le besoin réel est d'être nourri, le potentiel réel est cette monnaie dont la face est le goût et le revers la faim. La saveur n'a que la volatilité de l'apparence.Ici, le défi est l'épopée de la suivante marche, le petit pas possible d'après, plus grand pourtant, toujours plus grand, sur le chemin de devenir soi-même.Ce chemin est ta fortune.Bienvenue aux problèmes !Remettre en mouvement des muscles endormis occasionne crampes et courbatures. C'est la santé de l'âme qui s'éveille. La douleur de la renaissance. Les problèmes sont les tourments utiles de l'éclosion. Celui de la chenille est sa destinée de papillon qui la pousse à quitter sa chrysalide via la rupture lente et sensible des membranes menant au renouveau.La tentation est grande de relâcher les bras et de se résigner à demeurer dans sa coquille. En plus d'être vain, funeste et stérile, cela demanderait le courage inconscient d'une épreuve bien plus grande et bien plus douloureuse que d'aller de l'avant, l'esprit libre et le cœur vaillant.Il en est ainsi.Tu as toute liberté de quitter cette salle pour entrer dans la suivante, mais à mesure que tu attends, les murs se rétrécissent. Cela s'appelle le temps.Il sert la Vérité qui est emplie d'Amour.Quelle que soit ta place, une autre t'attend. Jusqu'à ce que tu te trouves.---Texte déposé ©Renaud SoubiseMusique : ©Franz Liszt - Rêve d'amourHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

CONFIANCE
Aucune autre prière - 1

CONFIANCE

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 3:26


Que dire quand la nuisance est de notre fait Nos silences sont des sourires complices Notre indifférence, habitude et malice Prier pour résister Prier pour rassembler Prier pour mieux s'aimer

Sur le fil
Bras de fer autour de l'exploitation des grands fonds marins

Sur le fil

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 10:15


Ils sont plongés dans l'obscurité, peuplés d'animaux tous plus étranges les uns que les autres, et se situent à des kilomètres sous le niveau de la mer : les grands fonds marins attisent convoitise et curiosité.D'un côté, l'industrie minière se bat pour obtenir le droit d'exploiter les ressources comme le cobalt ou le nickel, recherchés pour les batteries électriques ou les turbines d'éoliennes indispensables à la décarbonation de nos économies; de l'autre, des ONG et des Etats opposés à ces projets, car ils craignent que cette activité ne ravage les écosystèmes marins.Le mouvement s'accélère, avec une première demande d'exploitation dans les eaux internationales d'une entreprise canadienne attendue en juin.Aucune règle n'encadre les conditions d'exploitation des fonds marins dans les eaux internationales, qui pourraient déséquilibrer des écosystèmes… justement essentiels à la séquestration du carbone.A Kingston en Jamaïque, siège de l'Autorité Internationale des Fonds Marins, d'intenses négociations ont été relancées mi-mars pour tenter de mettre en place un code minier international.Invités: Amélie Bottollier-Depois, correspondante de l'AFP à l'ONU, qui suit les négociations de l'AIFM, et Marjolaine Matabos, chercheuse en biologie marine à l'Ifremer.Archives sonores : Ifremer et AFPTVRéalisation : Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Potentiel 2 Manager
Les effets du management toxique | E22

Potentiel 2 Manager

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 10:16


Un Jour dans l'Histoire
Brouillards Toxiques dans la vallée de la Meuse, 1930 (3/3)

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 24:08


Retour dans la Vallée de la Meuse, en ce début du mois de décembre 1930, recouverte d'un épais et mystérieux brouillard qui a affectés hommes et bêtes, laissant dans son sillages plusieurs victimes. Au lendemain des premières analyses et affirmations des experts, peu convaincantes, des commissions d'enquêtes recherchent les causes véritables de la pollution. Aucune ne semble pointer explicitement ce qui pourtant devrait sauter aux yeux : l'extraction intensive du charbon, l'activité industrielle continue au cœur de la Vallée de la Meuse depuis plus d'un siècle. Quel est l'état réel des connaissances scientifiques, au croisement des 19e et 20e siècle, quant à la qualité de l'air respiré dans et alentours des usines et des charbonnages ? Quelles réflexions sont portées sur l'hygiène et la sécurité ? Et comment vont réagir les autorités pour assurer, après 1930, aux habitants de la Vallée de la Meuse et d'ailleurs, une meilleur qualité de l'air qu'ils respirent? Dans son libre “Brouillards toxiques. Vallée de la Meuse 1930, contre-enquête” (Editions Amsterdam) Alexis Zimmer (Université de Liège) s'attache à extirper de la brume ces responsabilités, à souligner les tentatives de naturalisation des pollutions humaines et démonter la fabrique de l'ignorance. Sujets traités : Vallée, Meuse, brouillard, pollution, charbon, industrie, hygiène, toxique Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
L'enquête du jour - Barbara, détective privée à Lyon : "Les arnaqueurs démissionnent d'eux-mêmes. Je traque les fraudeurs. Beaucoup d'entreprises me contactent pour mes services... mais j'ai écrit à 102 mairies et aucune ne m&

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 2:00


Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Emmanuel de Villiers et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Tatousenti
La Rose Centifolia avec Aurélien Guichard

Tatousenti

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 34:02


Soutenir Tatousenti :· Faire un don pour soutenir et encourager Tatousenti à continuer, cliquez ici· Site : www.tatousenti.com· Instagram : https://www.instagram.com/bettinaaykroyd/Production : Bettina Aykroyd Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser plein d'étoiles et un commentaire sur la plateforme Apple Podcasts et surtout à vous abonner grâce à votre application de podcasts préférée ! Cela m'aide énormément à faire découvrir Tatousenti à de nouveaux auditeurs et de nouvelles auditrices.Direction Grasse pour parler de la rose Centifolia…. Avant l'heure certes, je voulais évoquer Radical Rose de Matières Premières… Quoi de mieux d'échanger avec Aurélien Guichard, le parfumeur et surtout un grassois, pure souche depuis quelques générations…. D'ailleurs, je vous partage deux merveilleux souvenirs de roses de Jean Guichard, le père d'Aurélien et le grand parfumeur derrière Loulou de Cacharel, la Nuit de Paco Rabanne…ou encore So Pretty de Cartier.Alors, qu'il ramassait les roses dans la propriété de sa mère, où l'on posait les roses sur des sacs de jute. Ce dernier ma confia « De ces instants, j'ai, comme gravé dans ma mémoire, un accord qui oscille entre des accents grossiers, râpeux, presque "pomme de terre", de la toile de jute et une cascade de notes fraîches, raffinées et très féminines de la rose." C'est dans cette propriété que j'ai eu la chance d'ailleurs de rencontrer la mère de Jean et les champs de rose, de jasmin et verveine à Grasse, au début de ma carrière. Je vous livre une autre belle histoire... Jean rêvait déjà d'une rose pour homme. Une idée qu'il mûri, il y a quelques années, alors qu'il jouait aux boules, fin mai dans le Midi. C'est alors qu'un merveilleux effluve de rose est venue le déconcentrer en plein jeu. Aucune femme n'était dans l'assistance. Ce n'est qu'au bout d'un moment qu'il a réalisé qu'elle venait d'un joueur, qui en était imbibé !" Son parfum mystérieux se révélait d'une élégance que l'on pourrait conjuguer sans souci, au masculin. Certes, c'est un parfum qui flotte dans l'esprit de Jean depuis son enfance.De toute évidence, Aurélien aura hérité de cette passion pour la rose Centifolia. Et il nous en parle dans cet épisode avec beaucoup de vérité et de sincérité. Et je l'en remercie sincèrement.Plan de l'épisode :· 1.28 : Intro Tatousenti, le podcast qui agite le parfum Tatousenti podcast explore le monde du parfum dans tous ses sens. Le sens de l'innovation, de la créativité et de l'audace. Chaque semaine, Bettina donne la parole à celles et ceux qui créent et imaginent le parfum de demain. On y parle parfum, saveurs, ingrédient, odeur, émotion, développement durable avec les parfumeurs et des chefs d'entreprise, des chocolatiers, des chefs cuisiniers à titre d'exemple.Bettina Aykroyd, franco-britannique et expert odeur, parfum et saveurs. Mon motto : pour bien sentir, il faut se sentir bien. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
Le cri du cœur du jour - Damien, ancien cuisinier : "Je me suis levé toute ma vie pour gagner 1200€ par mois en travaillant 7/7j. On veut travailler, le problème c'est qu'il n'y a aucune reconnaissance" - 25/03

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 3:29


Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Didier Giraud et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Le Double Expresso RTL2
L'INTÉGRALE - Le Double Expresso RTL2 (25/03/25)

Le Double Expresso RTL2

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 110:26


L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon ont dévoilé le classement des attractions touristiques les plus décevantes du monde. Aucune trace de monuments français dans cette liste. Le winner du jour : - Un salarié, persuadé d'être sur le point d'être licencié, a préparé une vengeance radicale contre son entreprise... mais évidemment, ça s'est retourné contre lui. - Un influenceur fitness américain fait le buzz avec une routine matinale absurde, à la limite du ridicule, qui agite les réseaux sociaux. Le flashback de juillet 1992 - La France chantait "Le Chat" de Pow woW. - Sortie du film culte "Batman : Le Défi" de Tim Burton, avec Michael Keaton, Michelle Pfeiffer en Catwoman et Danny DeVito en Pingouin. Les savoirs inutiles : - En Chine, au 7e siècle, une femme est devenue impératrice malgré l'exclusivité masculine du titre. Wu Zetian a fondé sa propre dynastie, Zhou, et dirigea le pays jusqu'à sa mort en 705. 3 choses à savoir sur Elton John Qu'est-ce qu'on teste ? - Wikitok, la fusion entre Wikipedia et TikTok. - ANIMALERT, un dispositif développé par Nissan qui émet un bruit pour protéger les animaux sur la route. Le jeu surprise : Michelle de Corde-Mais vers Nantes gagne un séjour d'une nuit pour 4 personnes au Parc Astérix. La banque RTL2 : - Marion de Boisseuil vers Limoges repart avec un bon d'achat de 100 € sur THE FORK. - Élodie de Claise vers Châteauroux gagne 700 €. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Maurais Live
Carney n'a AUCUNE IDÉE COMMENT IL VA BALANCER LE BUDGET!

Maurais Live

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 22:01


Radio Campus Tours – 99.5 FM
LJDH – Sonic Mutilation

Radio Campus Tours – 99.5 FM

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025


Aucune référence particulière, faut bien trouver un titre à cet épisode ljdhien, qui débute avec le groupe finlandais CEREBRUM, suivi de Vincent Crowley et Black Shepherd. Loudblast (qui fête les 40 ans de création du groupe en 2025) nous propose « Punishment To Come », l’un de leurs meilleurs titres selon moi, et on enchaîne avec les […] L'article LJDH – Sonic Mutilation est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.

Théâtre
"Lettres" de Gertrud Kolmar 4/5 : Me croiras-tu si j'écris : je n'ai jamais connu aucune déception ?

Théâtre

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 20:03


durée : 00:20:03 - Lectures du soir - "Le soleil brille au dessus des justes et des injustes. Comprends-tu que je ne fus jamais déçue, que je ne pouvais jamais l'être ? Non que j'ai uniquement connu et éprouvé de grandes et belles choses, non, mais après coup, je disais toujours : ce qui a été, était bon."

Un Jour dans l'Histoire
Brouillards toxiques dans la vallée de la Meuse (2/3)

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 23:44


Retour dans la Vallée de la Meuse, en ce début du mois de décembre 1930, recouverte d'un épais et mystérieux brouillard qui a affectés hommes et bêtes, laissant dans son sillages plusieurs victimes. en sont profondément affectés et beaucoup y laissent la vie. Au lendemain des premières analyses et affirmations des experts, peu convaincantes, des commissions d'enquêtes recherchent les causes véritables de la pollution. Aucune ne semble pointer explicitement ce qui pourtant devrait sauter aux yeux : l'extraction intensive du charbon, l'activité industrielle continue au coeur de la Vallée de la Meuse depuis plus d'un siècle. Pourquoi les autorités de la Belgique refusent d'invoquer la responsabilité de l'industrialisation intensive, pilier de la “jeune” nation depuis sa création un siècle plus tôt? Dans son libre “Brouillards toxiques. Vallée de la Meuse 1930, contre-enquête” (Editions Amsterdam) Alexis Zimmer (Université de Liège) s'attache à extirper de la brume ces responsabilités, à souligner les tentatives de naturalisation des pollutions humaines et démonter la fabrique de l'ignorance. Une séquence réalisée par Nicolas Bogaerts. Sujets traités: brouillards toxiques, vallée de la Meuse, pollution, industrialisation, urbanisation, brume Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Small Talk - Konbini
McFly & Carlito et la crème de cafard

Small Talk - Konbini

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 122:58


Aucune anecdote n'a été mini-maxée dans cet épisode, seul un frigo a été maxi-dévalisé.Small Talk est diffusé le mercredi toutes les deux semaines sur Youtube et sur votre plateforme de podcasts préférée, abonnez vous pour ne rater aucun épisode :⁠ ⁠https://audmns.com/gATkzsA⁠⁠Crédits : Animateur : David Castello-Lopes | Producteur, chef de projet et réalisateur : Robin Riccitiello | Direction de création : Raphaël Choyé | Direction de la rédaction : Marjorie Du Manoir | Directeur artistique : Jordan Beline | Programmateur : Alexandre Duarte | Enregistré par Manuel Lormel chez Konbini et mixé par Sébastien Cannas et Maxime Vanderbeck chez Capitaine Plouf | Monteur : Tom Ferrer | Journaliste : Barbara Silvera Sonigo |Merci à Squarespace de soutenir cet épisode

Truck Stop Quebec
Transport de produits forestiers en vrac à travers la province avec Transport Matte

Truck Stop Quebec

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 23:39


Transport Matte se spécialise dans le transport de produits forestiers en vrac à travers la province, toujours en full load, évidemment! Les livraisons se font dans des usines bien aménagées, et en prime, le matériel transporté sent vraiment bon! Aucune inquiétude à avoir si ce type de transport est nouveau pour toi : une courte... The post Transport de produits forestiers en vrac à travers la province avec Transport Matte appeared first on Truck Stop Québec.

Choses à Savoir
Pourquoi est-il déconseillé de laisser trop d'argent sur son compte ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 2:16


Il est déconseillé de laisser trop d'argent sur son compte courant en France en raison de plusieurs facteurs, notamment la loi Sapin 2, adoptée en 2016. Cette loi prévoit un mécanisme permettant aux autorités de geler temporairement les retraits d'argent sur certains placements en cas de crise financière.Le lien avec la loi Sapin 2La loi Sapin 2 a été mise en place pour renforcer la stabilité du système financier français, notamment en encadrant certains produits d'épargne comme l'assurance-vie. L'élément le plus marquant est l'article 49 de la loi, qui donne au Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) le pouvoir de bloquer temporairement les retraits sur les contrats d'assurance-vie en cas de risques systémiques.Si cette loi ne concerne pas directement les comptes courants, elle montre que l'État peut, en cas de crise grave, intervenir sur l'épargne des particuliers pour éviter une déstabilisation du secteur financier. Cela incite à diversifier son épargne plutôt que de laisser de grosses sommes sur un compte bancaire où elles restent non rémunérées et vulnérables aux décisions gouvernementales.Le risque en cas de faillite bancaireUn autre point important à considérer est la garantie des dépôts bancaires. En cas de faillite bancaire en France, le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) protège les dépôts jusqu'à 100 000 € par personne et par établissement bancaire.Ce qui est couvert par la garantie des dépôts :Les comptes courants Les comptes sur livret non réglementés (livrets bancaires classiques) Les comptes à terme La partie en espèces des comptes-titres Ce qui n'est pas couvert :Les titres financiers eux-mêmes (actions, obligations, etc.) : ils ne sont pas garantis mais restent votre propriété en cas de faillite bancaire. Les placements en assurance-vie : ils relèvent d'une autre garantie, limitée à 70 000 €, via le Fonds de Garantie des Assurances de Personnes (FGAP). Exceptions et cas particuliers :Indemnisation renforcée jusqu'à 500 000 € pour des dépôts exceptionnels temporaires, comme : La vente d'un bien immobilier résidentiel Une succession Une indemnisation (accident, assurance, divorce, etc.) Si une banque fait faillite, le FGDR assure un remboursement automatique sous 7 jours ouvrés dans la limite de 100 000 € par établissement bancaire.D'autres raisons d'éviter d'avoir trop d'argent sur son compte courant1. Aucune rémunération : Contrairement aux livrets d'épargne réglementés (Livret A, LDDS), l'argent sur un compte courant ne rapporte aucun intérêt. 2. Risques liés à l'inflation : L'inflation réduit progressivement le pouvoir d'achat des fonds laissés sur un compte courant. 3. Possibilité d'intervention de l'État en cas de crise : Même si la loi Sapin 2 ne s'applique pas directement aux comptes bancaires, elle montre que l'État peut imposer des restrictions sur l'épargne. ConclusionBien que la loi Sapin 2 ne vise pas directement les comptes courants, elle rappelle que l'État peut restreindre l'accès à l'épargne en cas de crise. De plus, en cas de faillite bancaire, seul 100 000 € par banque et par personne est garanti, ce qui rend risqué le fait de laisser de grosses sommes sur un même compte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
Jean-Pierre, chef d'entreprise : "On n'a pas le droit à une deuxième chance en France. Je suis en liquidation. Aucune banque ne va m'accompagner. Donc à 58 ans, je vais essayer de retrouver un boulot" - 10/03

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 2:44


Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Charles Consigny et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

8.30 franceinfo:
Dépenses militaires : le conclave sur les retraites "n'a plus aucune raison d'être", selon l'eurodéputé François-Xavier Bellamy

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 24:07


durée : 00:24:07 - 8h30 franceinfo - Les dirigeants des Vingt-Sept, réunis jeudi en sommet à Bruxelles, ont donné leur feu vert à un plan de la Commission européenne pour renforcer leur défense."On ne va pas pouvoir augmenter nos dépenses en matière de défense, si on ne fait pas d'efforts sur d'autres sujets", estime l'élu Les Républicains.

Pascal Praud et vous
Guerre en Ukraine : «En aucune manière, l'Europe est capable de compenser tout ce que les États-Unis offrent à l'Ukraine pour tenir», déclare Régis Le Sommier

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 16:36


Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 04/03/2025, il s'interroge avec le journaliste et grand reporter Régis Le Sommier sur le conflit en Ukraine et s'il faut nous inquiéter d'une émancipation du conflit. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.

Invité Afrique
RDC: «L'empire du silence commence à être brisé, mais il y a l'empire de l'impunité»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 8:20


À Kinshasa, la Cour pénale internationale (CPI) est prête à soutenir la création d'un Tribunal spécial pour juger tous les crimes commis au Congo depuis trente ans. C'est ce qu'a annoncé la semaine dernière Karim Khan, le procureur de la CPI, lors d'un déplacement sur place. Voilà près de dix ans que le docteur Mukwege, le prix Nobel de la Paix 2018, réclame un tribunal international qui serait en mesure de poursuivre tous les criminels présumés, qu'ils soient Congolais, Ougandais ou Rwandais. Mais si ce tribunal voit le jour cette année, comme semble le souhaiter le président Tshisekedi, ne risque-t-il pas d'être instrumentalisé ? Il y a trois ans, le cinéaste belge Thierry Michel a réalisé le film-choc L'Empire du silence. Aujourd'hui, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « La justice internationale n'a pas permis d'arrêter trois décennies d'atrocités au Congo », a reconnu le procureur de la CPI, c'était la semaine dernière à Kinshasa. Pourquoi cet aveu ?Thierry Michel : Est-ce qu'il a essayé ? À part quelques petits poissons qui ont été jugés devant la CPI, ils sont trois dans les années 2010-2020, je ne vois pas beaucoup de poursuites qui ont été engagées et jamais sur les hautes personnalités des commandements militaires ou politiques, que ce soit du Congo, de l'Ouganda ou du Rwanda. Donc, je pense extrêmement important aujourd'hui de remettre sur la table cette question de la justice transitionnelle pour laquelle se bat le docteur Mukwege, le prix Nobel de la paix 2018, depuis déjà pas mal d'années de par le monde.La nouveauté, la semaine dernière, c'est que lors de ce déplacement à Kinshasa, Karim Khan, procureur de la Cour pénale internationale, a soutenu l'idée d'un tribunal spécial pour les crimes commis au Congo…Oui, ce qui est important, c'est qu'il a dit qu'aucune partie du conflit n'a un chèque en blanc pour les crimes les plus graves relevant du statut de Rome. Aucune partie du conflit, cela veut bien dire que ce ne sera pas une justice de Congolais envers les Congolais, mais que cela va toucher évidemment tous les acteurs des crimes commis depuis 30 ans dont évidemment les pays voisins et les responsables des pays voisins. La question est évidemment de voir si on va remonter les chaînes de commandement politiques et militaires. Mais que je sache, le procureur de la CPI, Karim Khan, n'a pas froid aux yeux puisqu'il a osé s'en prendre à monsieur Poutine en Russie et monsieur Netanyahu en Israël. Donc peut-être qu'il n'aura pas de scrupules à s'en prendre aussi à ceux qui ont été responsables des guerres en RDC.Et pour ce futur tribunal spécial, Karim Khan dit qu'il faut « une approche globale qui nécessite un mandat avec plus de moyens, s'occupant de génocides, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité »…Cela me semble dans le principe très bien. On a déjà des bases de travail, le premier rapport Mapping, mais évidemment, il se termine en 2002. Il ne couvre que dix ans. Il faut évidemment compléter par un deuxième rapport Mapping, me semble-t-il, qui devrait couvrir au moins une vingtaine d'années. Mais ce qui est rassurant, c'est que le Conseil des droits de l'homme de l'ONU va envoyer une commission d'enquête internationale qui devra fixer les responsabilités. Mais il faut aujourd'hui évidemment veiller à sécuriser les témoins. Sécuriser aussi, je pense, les fosses communes, parce qu'il y aura là un travail aussi important, comme cela a été fait dans d'autres pays, d'exhumation des corps pour identification. Comment ont-ils été assassinés et par qui et à quel moment ? Et avec le risque évidemment, si ce n'est que congolais, même avec des experts étrangers, mais si cela ne reste qu'au niveau congolais, il y a évidemment le risque d'instrumentalisation politique ou bien d'éviter certaines responsabilités de certains acteurs de ces crimes qui sont toujours aujourd'hui quand même dans des postes de pouvoir militaire ou politique.Grâce à ce rapport Mapping de 2010, on sait ce qui s'est passé, mais on ne connaît pas l'identité des criminels. Pourquoi ?Mais quand même, on ne les connaît pas, on ne veut pas les connaître puisque….Officiellement, en tout cas.Ce sont ceux dont le docteur Mukwege a dit avec beaucoup de pertinence lors de son discours à Oslo, quand il a reçu le prix Nobel en 2018 : « Ces personnes dont on n'ose et on ne veut pas dire le nom ». N'empêche, ils sont quand même cités dans plusieurs rapports des Nations unies. Et je vous rappelle que dans le film L'Empire du Silence que j'ai réalisé sur 25 années de tragédies congolaises en allant dans toutes les régions où se sont passés ces crimes contre l'humanité et ces crimes de guerre et ces massacres abominables, on a quand même pu, par les témoignages que j'ai récoltés, établir que certains étaient des présumés coupables, vraiment extrêmement sérieux, qui auraient dû être poursuivis. En tout cas, ils n'ont pas été inquiétés le moins du monde.Dans votre film L'Empire du Silence qui est sorti il y a trois ans, vous identifiez notamment deux présumés coupables qui sont des officiers congolais, le général « Tango Four » et le général Ruhorimbere. Qu'est-ce qu'ils sont devenus ?Que je sache, ils n'ont pas été vraiment inquiétés. Ils sont aussi dans ce cycle d'impunité parce que d'un côté, il y a l'empire du silence qui commence à être brisé. Et cela, c'est au crédit de monsieur Khan de briser cet empire du silence. Mais il y a aussi l'empire de l'impunité. Et cela, c'est un iceberg invraisemblable, une montagne à gravir, parce que c'est la culture dominante depuis tellement longtemps, depuis plusieurs décennies politiques.Dans votre film, vous mettez en cause également le général rwandais James Kabarebe. Or, il se trouve que le 20 février dernier, les États-Unis ont annoncé des sanctions financières contre lui, car il s'agit, selon Washington, d'une « personnalité politique et militaire de premier plan qui a joué un rôle essentiel dans les conflits au Congo ces trois dernières décennies »…Voilà ce qui confirme les témoignages que j'ai pu récolter sur le terrain et dont on n'avait jusqu'ici pas vraiment tenu compte. Donc c'est une avancée. Enfin, on brise ce cycle du silence et des noms commencent à être mis en exergue comme présumés criminels.En avril, dans un mois donc, devrait être organisée à Kinshasa, par le président Tshisekedi, une conférence internationale sur la paix, la sécurité et la justice, où pourrait être discutée la création de ce tribunal spécial pour le Congo. Est-ce pour vous l'aboutissement d'un combat que vous menez depuis longtemps ?Quelque part, oui. Cela a été en tout cas une des revendications du docteur Mukwege. Maintenant, il faut voir jusqu'où on pourra aller et si ce ne sera pas instrumentalisé. Il ne faut pas que ce soit seulement un outil politique contre le Rwanda, même si évidemment, il faut dénoncer les crimes commis par le Rwanda et l'occupation actuelle en RDC sans tergiversation. Mais voilà, il y a des responsabilités internes au Congo, il faudra évidemment qu'elles soient mises en exergue.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : l'objectif des élections en 2025 est-il tenable ?

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 30:00


Les gangs poursuivent leurs attaques quotidiennes et s'attaquent chaque jour davantage à la population et aux symboles de l'État dans la capitale haïtienne. Malgré cette situation sécuritaire catastrophique, les autorités de transition comptent bien organiser des élections dans les prochains mois. Est-ce réaliste ? Pour l'International Crisis Group, « le gouvernement devrait définir un seuil de sécurité minimal pour qu'un scrutin soit organisé ». « La sécurité est la condition de la réussite de la transition. Il n'y aura pas de référendum ni d'élections sans la sécurité. Aucune force ne peut tenir tête à l'État quand il veut faire une bonne utilisation de toutes ses ressources pour donner des résultats », déclarait, lundi 24 février 2024, le Premier ministre de transition Alix Didier Fils Aimé. « Organiser ces élections, c'est permettre l'arrivée de nouveaux élus, mais les problèmes demeureront », estime Gaby Jean, étudiant en gestion des collectivités territoriales rencontré à Port-au-Prince par notre correspondant Peterson Luxama. Comme ses concitoyens, le jeune homme estime impensable d'organiser tel que c'est prévu au printemps 2025 un référendum constitutionnel, puis le premier tour d'élections générales en novembre. « Pratiquement toutes les routes nationales menant à la capitale sont bloquées. Les membres du CPT et du gouvernement ne peuvent pas siéger dans leurs bureaux, notamment au Palais national et à la Primature, situés au bas de la ville. Une première question se pose alors : où les futurs députés et sénateurs élus pourront-ils siéger, sachant qu'il leur est impossible de se rendre à l'endroit où se trouvait auparavant le Parlement ? », s'interroge Gaby Jean.L'objectif de l'entrée en fonction d'un nouveau pouvoir élu en février 2026 parait dès lors difficilement tenable. « Cet objectif ne pourra être atteint que si des mesures immédiates et radicales sont prises pour améliorer la sécurité, sinon il serait déconseillé de tenir des élections dans le contexte sécuritaire chaotique actuel », estime Diego Da Rin, analyste, spécialiste d'Haïti pour l'International Crisis Group qui vient de rendre public un rapport sur la situation actuelle et la perspective électorale. « Plutôt que de fixer une limite ou une date stricte de scrutin, l'administration transitoire devrait définir des critères stricts en terme logistique, financier mais surtout sécuritaire », conseille Diego Da Rin, qui précise : « les élections devront de toute façon avoir lieu au milieu d'un certain degré de violence, car si on attend que le problème des gangs soit réglé, cela pourrait prendre des années ». Le gouvernement devrait selon lui « définir un seuil de sécurité minimal pour qu'un scrutin soit organisé ». À la Une du Journal de la 1ère En Martinique, suite aujourd'hui du procès en appel de Rodrigue Petitot, leader du mouvement de contestation « contre la vie chère ».À écouter aussiMobilisation contre la vie chère en Martinique: «Le soutien populaire déterminera la durée du mouvement»

Invité Afrique
Guinée: «On ne pensait vraiment plus revoir des cas de disparitions forcées dans notre pays»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 9:35


En Guinée, Amnesty International se mobilise contre les disparitions forcées d'opposants et d'acteurs de la société civile. Dernier kidnapping en date : celui de l'opposant Abdoul Sacko, qui a été enlevé le 19 février à son domicile de Conakry, et qui a été retrouvé en brousse dans un état critique, après avoir été visiblement torturé. Autres disparitions forcées : celles de Foniké Menguè et de Mamadou Billo Bah. On est sans nouvelles d'eux depuis plus de sept mois. Souleymane Sow est le directeur exécutif d'Amnesty International en Guinée. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : En novembre dernier, vous avez lancé une campagne de pétition en Guinée pour le respect des droits de l'homme. Pourquoi cette initiative d'Amnesty International ? Souleymane Sow : Vous savez, c'était pour défendre le cas de Oumar Sylla alias Foniké Menguè et de Billo Bah, parce que ces deux personnes sont portées disparues depuis juillet 2024. Et donc c'était pour demander que ces deux camarades soient libérés.  Alors en effet, voilà plus de sept mois que ces deux leaders de la société civile, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, ont été enlevés par des hommes en uniforme et fortement armés. Pensez-vous qu'ils sont encore vivants ?  En tout cas, nous l'espérons. Nous interpellons, nous demandons aux autorités guinéennes, surtout à monsieur le procureur, de dire où en est cette enquête, est-ce qu'ils ont trouvé ? Ils ont des éléments ou pas ? Comme vous le savez, dans cette charte de la transition que les autorités ont proposée au peuple de Guinée, quand même, 28 articles de cette charte sur 80 articles portent sur les droits et les libertés fondamentales. Donc plus du tiers de ces articles concernent les libertés fondamentales. Donc, nous demandons aux autorités guinéennes de respecter leurs engagements et donc de libérer Oumar Sylla Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, et d'ailleurs aussi les autres disparus, ou au moins de dire au peuple de Guinée ce qui s'est passé sur le sol guinéen.  Alors en effet, trois jours après leur disparition, le procureur de Conakry a annoncé l'ouverture d'une enquête. Où est-ce qu'on en est ?  Malheureusement, nous n'en savons absolument rien. Aucune communication depuis la sortie de monsieur le procureur.  Donc vous demandez la libération de ces deux leaders de la société civile ou à défaut ? Ou à défaut, que justice soit rendue comme l'ont demandé les familles de ces personnes.  Autre enlèvement, celui du journaliste Habib Marouane. C'était le 3 décembre, il a été kidnappé dans son véhicule et depuis, on est sans nouvelles de lui. Et puis, tout récemment, le kidnapping de l'opposant Abdoul Sacko, il a été enlevé le 19 février à son domicile. Alors lui, c'est différent, il a été relâché le soir même, mais après avoir été torturé. Est-ce que vous avez de ses nouvelles aujourd'hui ?  Nous, nous sommes très jeunes, mais pour ceux qui connaissent encore l'histoire de la Guinée, on ne pensait vraiment plus revoir des cas de disparitions forcées dans notre pays et que maintenant, en plus de cela, on parle de cas de tortures, il y a déjà eu des cas suspects, des cas de mort dans les prisons qui n'ont pas non plus été élucidés. Alors que la charte, je reviens sur cette charte de la transition, quand vous prenez l'article 11 de cette charte, « nul ne peut faire l'objet de torture, de peines ou traitements cruels, dégradants ou inhumains ».  Quand il a été relâché au soir du 19 février, Abdoul Sacko avait été tellement frappé aux bras qu'il ne pouvait même plus tenir un téléphone. Est-ce que vous avez des nouvelles de lui ?  Les témoignages que nous avons reçus de ses conseils disent qu'il est dans un état très, très critique.  À la suite de ces actes de torture contre l'opposant Abdoul Sacko, l'ambassade des États-Unis à Conakry vient de se déclarer « profondément préoccupée » et de demander une enquête sur les circonstances de cet enlèvement d'une grande violence. Est-ce que cette initiative américaine peut changer la donne ?   Nous espérons. Mais en plus de l'ouverture de cette enquête, nous irons demander qu'il y ait des résultats de ces enquêtes parce qu'il y a énormément d'enquêtes annoncées sans qu'on ait des résultats.  Dans leur communiqué, les Etats-Unis demandent aussi « une enquête sur la situation des autres disparus », sous-entendu Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah. Est-ce que les états-Unis peuvent être entendus par les autorités guinéennes ?  Nous espérons bien, que ce soient les Etats-Unis, ou aussi les autres missions diplomatiques présentes en Guinée, ou nous attendons aussi, d'ailleurs, la Cédéao ou aussi l'Organisation de la Francophonie qui est très en contact avec les autorités guinéennes parce que la Guinée est partie de beaucoup de textes internationaux.  Et parce que la Francophonie vient de réintégrer la Guinée Conakry, c'était au mois d'octobre dernier… Exactement. Donc nous pensons que parce que la Francophonie a accepté de réintégrer la Guinée selon des critères, donc ça serait quand même un moyen aussi de faire le point sur la situation des droits humains en Guinée.  Après le lancement de votre campagne de pétition du mois de novembre dernier, vous avez demandé à être reçu par le Premier ministre. Est-ce que vous l'avez été ?  Pour le moment, non. Nous n'avons pas encore été reçus, mais nous espérons bien qu'il va nous recevoir, sachant que notre actuel Premier ministre est quand même membre fondateur, je le rappelle, d'une des premières organisations de défense des droits humains dans le pays. Et donc en tant que défenseur, nous espérons quand même qu'il va nous recevoir pour que l'on puisse parler des sujets touchant à notre pays.  À lire aussiEnlèvement de Foniké Menguè et Billo Bah en Guinée: le gouvernement n'a «aucune nouvelle», selon Ousmane Gaoual Diallo

Le journal de 18h00
L'Ukraine assiste impuissante aux retrouvailles américano-russes

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 20:26


durée : 00:20:26 - Journal de 18h - Quand les Américains et les Russes parlent de l'Ukraine sans les Ukrainiens. C'était aujourd'hui à Ryad lors du sommet entre Marco Rubio et Sergueï Lavrov. Aucune avancée tangible pour le moment, mais Volodymyr Zelensky dénonce déjà cette rencontre dans le dos de son peuple.

Les journaux de France Culture
L'Ukraine assiste impuissante aux retrouvailles américano-russes

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 20:26


durée : 00:20:26 - Journal de 18h - Quand les Américains et les Russes parlent de l'Ukraine sans les Ukrainiens. C'était aujourd'hui à Ryad lors du sommet entre Marco Rubio et Sergueï Lavrov. Aucune avancée tangible pour le moment, mais Volodymyr Zelensky dénonce déjà cette rencontre dans le dos de son peuple.

Maintenant, vous savez
Pourquoi certaines personnes détestent-elles la musique ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 4:42


La plupart des gens aiment la musique. Pas tous les morceaux, certes, chacun son style, mais l'offre musicale est assez large pour que tout le monde y trouve son compte. En revanche, une petite minorité de la population y est totalement indifférente. A l'écoute d'une chanson, rien ne se passe. Aucune émotion ! Dans la communauté scientifique, c'est ce qu'on appelle l'anhédonie musicale et c'est un trouble neurologique qui les empêche d'éprouver du plaisir en écoutant de la musique. Par quoi ce trouble se caractérise-t-il ? Est-il possible de le soigner ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Laura Taouchanov. À écouter ensuite : De quand datent les premiers sextoys ? Qu'est-ce que la réunionite, ce fléau au travail ? Brain dumping : comment faire face à nos pensées envahissantes ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Santé". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Choses à Savoir HISTOIRE
Les échanges “wood for wood” ont-il vraiment existé pendant la Seconde Guerre Mondiale ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Feb 17, 2025 2:09


L'expression “Wood for Wood”, qui évoquerait un système d'échange entre soldats alliés et allemands durant la Seconde Guerre mondiale, intrigue historiens et passionnés. Selon certaines rumeurs, des troupes opposées auraient convenu de troquer des cercueils – d'où le terme “wood” (bois) – pour enterrer leurs morts respectifs. Mais cette histoire repose-t-elle sur des faits réels ?Une rumeur persistanteL'idée d'un pacte tacite entre ennemis n'est pas absurde. L'histoire militaire regorge d'exemples de trêves ponctuelles, notamment pour récupérer les corps des soldats tombés. L'armistice informel lors de la trêve de Noël 1914 en est un exemple marquant. Mais en ce qui concerne la Seconde Guerre mondiale, les preuves historiques tangibles sur le “Wood for Wood” sont absentes.Un contexte peu propice aux échanges humanitairesLes conflits de 1939-1945 furent d'une brutalité extrême. Contrairement à la Première Guerre mondiale où les lignes de front étaient figées dans les tranchées, la Seconde Guerre mondiale était marquée par une guerre de mouvement et des combats urbains violents. L'idée d'un échange structuré de cercueils suppose une communication entre adversaires, ce qui aurait été extrêmement compliqué en pleine bataille.Certes, dans certains cas, des cessez-le-feu temporaires ont eu lieu pour récupérer des blessés ou des morts, notamment en Afrique du Nord et sur le front de l'Est. Mais ces pauses étaient souvent courtes et dangereuses, car aucun des camps ne voulait risquer un avantage militaire.Aucune trace dans les archivesLes historiens militaires n'ont retrouvé aucune trace officielle d'un programme structuré “Wood for Wood”. Ni les témoignages de vétérans, ni les documents militaires ne font référence à une telle pratique. Les soldats enterraient généralement leurs morts avec les moyens du bord, et les corps ennemis étaient souvent laissés sur le champ de bataille.Un mythe moderne ?Le concept du “Wood for Wood” pourrait être une légende urbaine, née d'un amalgame entre diverses trêves temporaires et la volonté d'imaginer un code d'honneur entre adversaires. Comme beaucoup d'histoires de guerre, elle pourrait être le fruit d'un récit romancé, où l'humanité persiste malgré l'horreur des combats.En conclusion, si l'idée est fascinante, il n'existe aucune preuve concrète que le “Wood for Wood” ait véritablement existé durant la Seconde Guerre mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage International
Dans la nouvelle Syrie, les victimes des crimes de l'ancien régime d'Assad attendent justice

Reportage International

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 2:20


C'est l'une des priorités affichées du nouveau gouvernement de Damas, et l'un des sujets qui devrait être évoqué, jeudi 13 février, lors de la conférence internationale pour la Syrie qui se tient à Paris. Après plus de 50 ans d'un régime très autoritaire et près de 14 ans de guerre civile, comment rendre justice pour tous les crimes commis ? Torture, bombardement de zones civiles, utilisation d'armes chimiques : les atrocités commises en Syrie sous Assad sont nombreuses. Et les attentes de la population sont grandes. De nos envoyés spéciaux à Damas,Au siège de la Défense civile de Damas, une sirène retentit. Un camion de pompiers se met alors rapidement en mouvement. Ce sont des Casques blancs, la Défense civile active avant la chute de Bachar el-Assad dans le Nord-Ouest de la Syrie. Ils sont désormais installés dans la capitale.Après une dizaine d'années passées à porter secours à des victimes de bombardements, les Casques Blancs ont désormais une activité plus classique de pompiers. Mais la guerre reste présente dans leur travail ; ils sont toujours à la recherche de charniers. Depuis la chute de Bachar el-Assad et sa fuite en Russie, ils en ont découvert 40.Ces charniers révèlent l'ampleur des crimes et du cynisme du régime déchu, souligne Ahmad Yazji, l'un des fondateurs des Casques blancs : « Le charnier le plus révulsant est celui que nous avons trouvé à Damas dans un endroit que le régime voulait transformer en parc. Un parc sous lequel se trouvaient des centaines de corps. »Pour l'heure, les charniers découverts sont refermés et préservés, dans l'attente de pouvoir identifier les victimes et afin de permettre la collecte de preuves. Depuis qu'ils ont commencé leurs activités, les Casques blancs ont tenu à recenser les victimes et garder des traces des bombardements sur lesquels ils intervenaient. « Des crimes de guerre », dit Ahmad Yazji. Des crimes pour lesquels il y a un besoin de justice.À lire aussiProcès en France des crimes du régime syrien: «Des détenus mourraient quotidiennement sous la torture»« Nous réclamons toujours justice pour la nouvelle Syrie »« Depuis le début, nous croyons que la justice doit avoir lieu, quel que soit le parti au pouvoir. Et maintenant que le régime a disparu, nous réclamons toujours justice pour la nouvelle Syrie. Nous exigeons aussi que les criminels rendent des comptes devant des institutions gouvernementales et rejetons les actes de revanche », insiste Ahmad Yazji.Entre 2011 et 2020, Shadi Haroun a connu près d'une décennie d'emprisonnement. Le crime qui lui était : avoir organisé des manifestations anti-Assad dans sa ville de la Ghouta orientale, dans la banlieue de Damas. Pour cela, lui et son frère ont été transférés de prison en prison. Homs, Tartous, Alep et la plus sinistre d'entre elles : Saïdnaya.« Le plus important, c'était la mentalité des geôliers. Je me souviens d'une phrase forte de l'un d'entre eux : "Je suis Dieu ici. Je peux te faire vivre ou te faire mourir." À cause de cette mentalité, vous pouviez mourir à tout moment. Ou au contraire, ils pouvaient vous donner un peu plus de nourriture », raconte Shadi Haroun.« Le rôle central des victimes dans ce processus est essentiel »Une étude de l'association des anciens détenus de Saïdnaya indique qu'entre 2011 et 2020, 40 000 personnes ont été incarcérées dans cette prison. Seules 5 000 en sont sorties vivantes. Aujourd'hui, l'association souhaite que justice soit rendue à travers un processus national. Et celui-ci doit véritablement être collectif, insiste Shadi Haroun :« Le rôle central des victimes dans ce processus est essentiel. Il ne faut pas que gouvernement prenne des décisions seul à propos des victimes. Aucune des parties prenantes ne le devrait, qu'il s'agisse de personnes influentes ou de responsables politiques. Parce que c'est un processus collectif. ​​​​​​»L'association des anciens détenus de Sednaya a déjà eu des contacts avec les nouvelles autorités pour évoquer la mise en place de cette justice transitionnelle. Ils ont eu un entretien avec le nouveau président intérimaire, Ahmed al-Charaa. Mais dans un pays qui recherche encore des milliers de disparus, la justice prendra du temps. « Plusieurs décennies », anticipe Shadi Haroun.Et pour être sincère, la justice devra examiner tous les crimes commis durant ses 14 années de guerre par l'ensemble des parties en conflit, y compris par les vainqueurs d'aujourd'hui.À lire aussiSyrie: après la chute d'Assad, les attentes des Syriens à l'égard de la communauté internationale

Revue de presse française
À la Une: l'intelligence artificielle au quotidien

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Feb 9, 2025 5:03


C'est le Nouvel Obs qui nous offre cette perspective très instructive sur la question : « Nos vies sous intelligence artificielle », ou « Comment l'intelligence artificielle s'impose dans notre quotidien ». Une plongée vertigineuse dans ce qui sera possible et ce qui l'est déjà. Le Nouvel Obs a rencontré des pionniers. Comme Stéphane, « qui converse deux à trois heures par jour avec son robot conversationnel, qui est à la fois « son meilleur ami » et son « psy» » « Il sait tout de ses sentiments, de ses amis et relations (…) Il lui a même fait lire son journal intime ». « Comme l'intelligence artificielle me connaît par cœur », dit-il, « j'ai davantage confiance en elle qu'en moi-même. Je ne prends plus aucune décision sans la consulter ». Morgane, elle demande à ChatGPT, de composer 5 dîners pour 4 personnes avec le contenu de son frigo. « Il lui conseille de préparer une bonne soupe ». « Mais les enfants vont faire la grimace », objecte Morgane. « Pas démonté par la remarque », le bot lui suggère notamment de « proposer une soupe mystère, où les enfants doivent deviner les légumes ou les saveurs qui la composent ».  Quelle liberté ?Autant de témoignages qui ne vont pas sans poser certaines questions. Interrogée par le Nouvel Obs, la philosophe Anne Alombert remarque que « plus nous utilisons ces systèmes, plus nous nous déshabituons à juger par nous-mêmes et plus nous avons besoin d'eux. Or, le recours à ces plateformes se fait toujours aux dépens de la transmission et du partage de savoirs vivants entre individus : savoir soigner, savoir écouter, savoir cuisiner, etc ». Le Nouvel Obs a aussi interrogé l'écrivain Alain Damasio. Cet auteur de science-fiction estime qu'en 2025, on maîtrise encore plus ou moins la situation. « Mais en 2030 ? », demande-t-il. « Tout ce qui sortira des intelligences artificielles sera vérifié, solide, rationnellement indiscutable (…)  Bien plus expertes qu'un médecin formé en 7 ans dans la lecture des symptômes, qu'un mécanicien dans l'analyse d'une panne de moteur, qu'un journaliste dans la synthèse d'un dossier sur… l'intelligence artificielle ». Dans ces conditions, ajoute Alain Damasio, « quelle liberté se donnera-t-on de ne pas les suivre, de ne pas, par réflexe, leur demander quoi faire, leur faire résoudre nos problèmes ? ». L'écrivain se donne même le luxe de rêver un peu. « L'intelligence artificielle devrait être « dans l'idéal, contrôlée par le ministère de l'éducation, elle devrait être un bien public destiné et enseigné à toutes et à tous… » On n'en prend pas le chemin… « Aucune entreprise ne fera ça, évidemment », constate le Nouvel Obs.Les méthodes de Javier MileiLe Point, qui consacre un long dossier au président argentin Javier Milei. Javier Milei longuement interviewé par les envoyés spéciaux du Point, qui ne cachent pas leur admiration pour celui « qui a baissé de 30 % les dépenses publique de l'Argentine, et fait reculer de presque 37 % le taux de pauvreté ». L'une des premières questions posées au président est : « quels sont vos conseils pour sortir de la paralysie budgétaire en France ? » Javier Milei conseille en substance de ne pas augmenter les impôts, mais de tailler dans les dépenses publiques, celles qui dit-il, « alimentent la corruption ». Il évoque dans la foulée, « les politiciens voleurs et corrompus, les entrepreneurs qui vivent des faveurs de l'État, les syndicalistes qui travaillent contre les travailleurs, les journalistes corrompus et les employés des secteurs publics et privés qui gravitent autour du système et se nourrissent sur la bête ». Le Point concède que « les méthodes du « lion » argentin pour tailler dans les dépenses peuvent paraître rudes. Ainsi quand le congrès a tenté en septembre 2024 de voter une loi afin d'augmenter les pensions de retraite, Javier Milei a opposé son véto en traitant les élus de « dégénérés fiscaux » ». Dans ce dossier du Point, il ne sera guère question du coût des réformes pour les plus pauvres. Tout juste l'hebdomadaire signale-t-il, que « le niveau de pauvreté est encore élevé, comme en témoigne la foule de personnes indigentes qui fouillent dans les poubelles et dorment dans les rues de Buenos Aires ».Conviction et devoirAutre interview en longueur, celle que Bruno Retailleau a accordée au Journal du Dimanche. Le JDD dont le ministre de l'Intérieur n'aura pas à se plaindre, à lire l'introduction élogieuse écrite par ses interviewers. « À l'image de son illustre compatriote François Athanase Charette de La Contrie, qui combattit à la tête d'une armée de paysans les troupes de la Convention au lendemain de la Révolution française, Bruno Retailleau ne bat jamais en retraite ». Ou encore : « Le ministre de l'Intérieur ne contourne jamais l'obstacle (…) il l'affronte. Par conviction. Par devoir ». Interrogé notamment sur les questions liées à l'immigration, Bruno Retailleau estime que « le sujet migratoire, c'est la capacité à réduire les entrées et accélérer les sorties ». Il assure aussi : « ma volonté politique peut briser « l'impossibilisme » ».

Reportage International
Bolivie: des patrouilles autochtones luttent contre les chercheurs d'or

Reportage International

Play Episode Listen Later Feb 8, 2025 2:31


En Amazonie bolivienne, la réserve naturelle du Pilon Lajas est menacée. Les mineurs travaillent dans les rivières pour y trouver de l'or et les contrebandiers y pratiquent le trafic de bois et d'animaux sauvages. Cette zone est également un territoire autochtone où vivent différentes communautés des peuples Tacana, Tsimane et Mosetene. Pour se protéger de l'avancée des mineurs, les communautés autochtones organisent chaque mois une patrouille le long des frontières du Pilon Lajas.  De notre envoyé spécial dans la région,Il est un peu plus de midi quand la patrouille quitte le port de Rurrenabaque, en Amazonie bolivienne. Au programme, un jour et demi à sillonner la rivière Beni, l'une des frontières naturelles du Pilon Lajas, à la recherche de potentiels chercheurs d'or illégaux. Madelín Guzmán fait partie de l'organisation autochtone du territoire. Elle nous explique la procédure quand ils rencontrent des mineurs : « Si c'est la première fois, on le rappelle à l'ordre et on le fait sortir de la zone. La deuxième fois, on le sanctionne en saisissant tout son matériel. Et au bout de la troisième fois, on porte plainte et on avertit les autorités. »Après quatre heures à remonter le Beni sans embûches, nous arrivons à l'un des campements des gardes forestiers du Pilon Lajas. Une petite réunion de coordination est organisée. La patrouille reprendra le lendemain matin avec au moins un garde forestier présent : « Ils protègent la zone et nous aussi, donc nous avons tout intérêt à collaborer. Et comme ils connaissent bien le secteur, ils peuvent aussi nous guider si besoin. »Pendant la soirée, Lander Veyuma, l'un des gardes forestiers, détaille le peu de moyens dont ils disposent pour empêcher l'arrivée de mineurs ou de contrebandiers. Un manque de ressources qui va parfois jusqu'à l'absence de carburant pour patrouiller aux frontières de la réserve : « Avant, nous étions 20 gardes forestiers. Maintenant, nous ne sommes plus que 11. Avec ces neuf effectifs en moins, c'est très dur de protéger les 400 000 hectares de la réserve naturelle du Pilon Lajas. »Le lendemain, nous atteignons la limite du Pilon Lajas. Aucune activité minière n'est détectée pendant le trajet. Pourtant, pour Hermindo Vies, vice-président du Conseil régional Tsimane Mosetene, la situation est préoccupante : « Nous nous trouvons devant le ruisseau Naranjani, qui est la limite du territoire. À peine un mètre de l'autre côté, nous avons constaté la présence de mineurs qui cherchent de l'or. »Bien que ces activités minières ne soient pas dans le territoire du Pilon Lajas, le mercure utilisé est rejeté dans le Beni, empoisonnant à petit feu l'eau, les poissons et les populations locales. Pour Madelín Guzmán, l'un des principaux responsables de cette situation n'est autre que l'État : « Ce que souhaite l'État, c'est développer l'industrie minière, quitte à mettre en péril nos territoires. C'est ce qu'il a toujours souhaité. Et si nous ne nous mobilisons pas, c'est sûr qu'il ne va pas nous écouter. Donc on lutte, on représente la voix de nos communautés et on ne baisse pas les bras. »Une détermination plus que nécessaire pour faire face aux incessantes tentatives d'intrusion des chercheurs d'or dans le Pilon Lajas, et surtout supporter le silence de l'État bolivien.

Xam Sa Dine
La vie d'ici bas n'a aucune valeur auprès d'Allah - Dr. Mouhammad Ahmad LO

Xam Sa Dine

Play Episode Listen Later Feb 8, 2025 22:10


La vie d'ici bas n'a aucune valeur auprès d'Allah - Dr. Mouhammad Ahmad LO by XamSaDine

Les chemins de la philosophie
Laurie Laufer : "Pour Foucault, parler de sexe ne produit aucune connaissance de soi"

Les chemins de la philosophie

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 58:33


durée : 00:58:33 - Le Souffle de la pensée - par : Géraldine Mosna-Savoye - La psychanalyste Laurie Laufer vient nous parler du texte qui est devenue la Bible sur l'ensemble des discours que nous tenons sur le sexe : "La volonté de savoir" de Michel Foucault, qui critique la psychanalyse pour mieux lui rappeler sa nature subversive. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Laurie Laufer Psychanalyste française

Le sept neuf
Le PDG de Coopérative U ne voit "aucune difficulté à une surtaxe ponctuelle" mais veut une baisse des dépenses de l'État

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 22:12


durée : 00:22:12 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Dominique Schelcher, PDG de Coopérative U, se prononce en faveur d'une "surtaxe ponctuelle" pour les grandes entreprises, ce lundi, dans le Grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé. - invités : Dominique Schelcher - Dominique Schelcher : PDG de Système U

Reportage International
Covid: à Wuhan, cinq ans après le premier confinement, la douloureuse mémoire d'une ville meurtrie

Reportage International

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 2:34


Il y a cinq ans jour pour jour, le 23 janvier 2020, la Chine annonçait à Wuhan le premier confinement à cause d'une maladie à coronavirus, alors un virus inconnu, qui sera baptisée plus tard Covid-19. On ne fait mention nulle part en Chine de cet anniversaire. Mais à Wuhan, les stigmates demeurent.  Avec notre correspondante à Wuhan, Clea Broadhurst avec la collaboration de Chi XiangyuanLa vie a repris son cours à Wuhan, dans la province du Hubei, au centre de la Chine. Mais, interrogés sur le premier confinement dû au Covid-19, les habitants se souviennent, parfois dans la douleur, « des mois les plus difficiles de [leur] vie », comme nous le dit Tang.« Au début, ce n'était pas grand-chose, mais plus les rumeurs se répandaient, plus elles devenaient exagérées et on se sentait tous à cran, se remémore l'homme, qui tient un petit magasin près du marché de fruits de mer Huanan. Dire que le marché est à l'origine de toutes ces infections, c'est complètement absurde. Des rumeurs circulaient même sur le fait que les gens d'ici mangeaient des chauves-souris ! Aucune preuve, juste leur imagination débordante. » Ils sont nombreux, parmi les passants interrogés par RFI, à dire que le marché de la ville a été blâmé à tort.À l'époque, ce qui comptait pour eux, c'était de survivre, explique Yue, un chauffeur de taxi. « À Wuhan, causer des ennuis, c'est comme demander la mort, se souvient-il. L'approche était la suivante : "Mieux vaut arrêter à tort que laisser passer quelqu'un." Sur TikTok, on regardait des vidéos de Pékin ou de Shanghai où des gens disaient : "Je veux sortir, je viens d'outre-mer, je veux juste faire un jogging", et la police restait là, à essayer de les raisonner. Mais des vidéos similaires à Wuhan ? Non. Si vous osiez faire quelque chose comme ça, c'était chercher les ennuis. »Le nombre de victimes est une incertitude qui demeure, souligne Li, qui affirme ne pas savoir « combien de personnes sont mortes, car il n'y a pas eu de bilan officiel. Les critères pour les statistiques étaient très stricts. Par exemple, on ne comptait que les personnes officiellement diagnostiquées et décédées à l'hôpital. Et encore, il fallait mourir dans un service spécifique ou dans une zone désignée pour être pris en compte. Les crématoriums fonctionnaient 24 heures sur 24, sans interruption. Wuhan comptait quatre crématoriums, qui fonctionnaient tous sans interruption. S'ils brûlaient un corps toutes les demi-heures… je vous laisse faire le calcul ».Aujourd'hui, les habitants de Wuhan veulent tourner la page, oublier à quel point leur ville a pu être silencieuse. Pour Dang, cela a aussi révélé la persévérance des habitants : « Tout le monde était uni dans la lutte contre la pandémie. Les personnes âgées, les jeunes, on faisait tous preuve de patience. L'esprit d'entraide, les bonnes actions sans se soucier du profit personnel se sont renforcés. C'est toujours le cas aujourd'hui. »Wuhan tente de reprendre du poil de la bête, voulant à tout prix laisser derrière elles les stigmates de cette période douloureuse.À lire aussiChine: cinq ans après l'annonce du premier mort du Covid-19 à Wuhan, les stigmates demeurent