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Voyage à la découverte de la Réserve de Biosphère du Mono, un espace protégé de 346 000 hectares de forêts, de zones marécageuses, de milieux marins ou lacustres situé entre le Togo et le Bénin. Première étape : autour du Lac Ahémé, deuxième plus grand lac du Bénin. (Rediffusion) À seulement deux heures du tumulte de la capitale économique Cotonou, ce lac et ses alentours offrent une vraie parenthèse de nature, hors du temps, parmi des villages de pêcheurs bordés de mangroves et de forêts sacrées. Mais le territoire est fragile et pour le protéger, les populations locales misent déjà sur le culte vodoun ou l'agroécologie, puis à terme sur l'écodéveloppement et l'écotourisme, en collaboration avec l'ONG Éco Bénin et le Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Voyage dans un espace en transition, entre eau douce et eau salée, entre sacré et profane, à la rencontre de communautés qui cherchent à repenser l'équilibre homme-nature.Un reportage au Bénin en deux épisodes de Raphaëlle Constant.- Le site d'Éco Bénin- La page d'Éco Bénin consacrée au Lac Ahémé- La page LinkedIn du Comité Français de l'UICN- Le site du Programme de Petites Initiatives.
Voyage à la découverte de la Réserve de Biosphère du Mono, un espace protégé de 346 000 hectares de forêts, de zones marécageuses, de milieux marins ou lacustres situé entre le Togo et le Bénin. Première étape : autour du Lac Ahémé, deuxième plus grand lac du Bénin. (Rediffusion) À seulement deux heures du tumulte de la capitale économique Cotonou, ce lac et ses alentours offrent une vraie parenthèse de nature, hors du temps, parmi des villages de pêcheurs bordés de mangroves et de forêts sacrées. Mais le territoire est fragile et pour le protéger, les populations locales misent déjà sur le culte vodoun ou l'agroécologie, puis à terme sur l'écodéveloppement et l'écotourisme, en collaboration avec l'ONG Éco Bénin et le Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Voyage dans un espace en transition, entre eau douce et eau salée, entre sacré et profane, à la rencontre de communautés qui cherchent à repenser l'équilibre homme-nature.Un reportage au Bénin en deux épisodes de Raphaëlle Constant.- Le site d'Éco Bénin- La page d'Éco Bénin consacrée au Lac Ahémé- La page LinkedIn du Comité Français de l'UICN- Le site du Programme de Petites Initiatives.
Intro: One More Night – Can A Hard Day's Night – Beatles (2:31) 2. Ego Den Emai San Tous Beatles – Vangelis Perpiniadis (3:10) 3. Bahía – Laghonia (4:25) 4. Chechule Wavala Botom – Green Arrows (2:55) 5. Dolana Dolana – Mustafa Ökzent ve Orkestrasi (2:55) 6. Bukaroo Bank – Mauskovic Dance Band (3:16) 7. 3 Wishes – Ornette Coleman & Prime Time (4:19) 8. La Nature Belle, Le Monde Méchant – Avohou Pierre et T.P Poly-Rythmo de Cotonou (5:35) Alikali Adajo – Sahara All Stars (8:59) 10. Children of Today – Burning Spear (4:47) 11. Cybernaut – Tonto's Expanding Head Band (4:32) Lamplighter's Hornpipe / Kildare Fancy – Rodney & Randy Miller (4:00) 13. Haste to the Wedding / Larry O'Gaff / Colairne – John J. Kimmel (3:27) 14. All My Little Words – Magnetic Fields (2:46) 15. Unfinished Sympathy – Gary Burton Quintet with Eberhard Weber (3:06) 16. Så Gingo Vi Till Pumaren Och Vadade I Blod – Svenska Folkjazzkvartetten (3:46) 17. Rumeli Horonu – Talip Ökzan (4:55) 18. Yo Vendo Unos Ujos Negros – Paco de Lucía y Ramón de Algeciras (5:50) 19. Cha Dooky-Doo – Art Neville (2:33) Blodyn Gwyrdd – Tristwych Y Fenywod (4:05) 21. Regin Smiđur – Danish String Quartet (3:39) 22. Magic in the Space Age – Teleplasmiste (8:08) 23. She Stands on the Shore – Yazz Ahmed (5:13) 24. Basra – Pete La Roca (9:59) 25. Lay All Your Love On Me – Caroline Shaw (4:32) 26. Urute - Haru no Uchi – Masakatsu Tagaki (4:32) Outro: Pogles Walk – Vernon Elliott Ensemble
Sergent Markus présente son troisième album solo Vodun Gospel. Il sera en séance dédicace samedi 12 avril à Paris au Ground Control à l'occasion du DISQUAIRES DAY de la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) et le 18 avril au Nobila, à Cotonou, au Bénin. Jacques d'Arbaud est un auteur-compositeur-interprète français de zouk surnommé « L'Homme à la voix d'or ». Ex leader du groupe guadeloupéen Malanga, il évolue en solo depuis plus de 35 ans. Jacques D'Arbaud - FrégateJacques D'Arbaud - De moins en moiJacques D'Arbaud - AlwaysSergent Markus feat Fafa Ruffino - Vodun gospelSergent Markus - Les odeurs et les couleurs de l'argentRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Sergent Markus présente son troisième album solo Vodun Gospel. Il sera en séance dédicace samedi 12 avril à Paris au Ground Control à l'occasion du DISQUAIRES DAY de la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) et le 18 avril au Nobila, à Cotonou, au Bénin. Jacques d'Arbaud est un auteur-compositeur-interprète français de zouk surnommé « L'Homme à la voix d'or ». Ex leader du groupe guadeloupéen Malanga, il évolue en solo depuis plus de 35 ans. Jacques D'Arbaud - FrégateJacques D'Arbaud - De moins en moiJacques D'Arbaud - AlwaysSergent Markus feat Fafa Ruffino - Vodun gospelSergent Markus - Les odeurs et les couleurs de l'argentRetrouvez notre playlist sur Deezer.
À l'heure du protectionnisme économique, de nombreux gouvernements africains privilégient le contenu local : transformer sur place les matières premières d'un bout à l'autre de la chaîne de valeur. C'est le cas du Bénin, premier producteur de coton sur le continent qui a bâti une vaste zone industrielle, la zone industrielle de Glo-Djigbé ()GDIZ. On y fabrique notamment du textile, en partant du coton brut jusqu'au produit fini. Au cœur de la zone économique spéciale de Glo-Djigbé, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Cotonou, la capitale du Bénin, les machines à coudre tournent à plein régime. Dans cet atelier moderne et bien éclairé, des centaines de jeunes hommes et de jeunes femmes sont formés aux métiers du textile. « Passionnée de couture », Claudia Phoebe Kiki, qui habite à Glo-Djigbé, explique avoir réussi un test de recrutement pour vérifier la qualité de sa vue, la rapidité de ses mains. Elle travaille sur la ligne avec laquelle sont fabriqués les polos Lacoste, au niveau des épaules. Elle se dit « heureuse » de pratiquer ce travail à la chaîne.Kiabi au Bénin plutôt qu'en Chine ?Une véritable course de relais pour fabriquer chemises, t-shirts ou toutes sortes de vêtements commandés par de grandes marques internationales comme Kiabi, The Childrens Place ou encore Gemo. « Nous recevons les commandes des bailleurs en fonction des documents qu'ils nous présentent, explique Adankpo Debora Christa, chargée de marketing et merchandising. Nous suivons à la lettre ce qu'ils nous demandent : le tissu, les boutons, le fil. Il y a un département dans lequel nous faisons les échantillons qui sont envoyés au bailleur afin qu'il puisse valider ce que nous avons fait avant qu'il passe commande. Ici, chaque couture, chaque étiquette est vérifiée. Est-ce que c'est bien placé ? Est-ce que les fils ne sont pas sautés ? Est-ce que le vêtement est propre ? S'il y a une erreur, il y a des flèches pour montrer l'endroit où il y a le défaut. » À l'entrée de chaque ligne de production, un panneau indique les résultats de performance. « Kiabi, ils avaient l'habitude de commander en Chine et autres, mais maintenant, ils commandent chez nous », raconte fièrement la jeune femme.Firdaous Moussa, 26 ans et originaire de Cotonou, travaille, elle aussi, au département marketing en tant qu'assistante. Titulaire d'une licence en commerce international, elle a été informée par une « connaissance » du projet de la GDIZ. « Chaque jour, c'est toujours plus impressionnant de venir ici et de voir ce qui se passe. Et le fait de se dire que c'est dans mon pays que ça se passe, cela me pousse à me donner encore plus », témoigne-t-elle.En amont de la confection, on trouve plusieurs ateliers dans ce parc textile qui tisse sa toile d'année en année : teinture, tricotage et filature. Dans un autre bâtiment géré par la société Bénin Textile, le département de spinning chargé de transformer la fibre de coton brut en fils. « À chaque niveau, dès la réception du coton passé par l'égraineur, une équipe prélève des échantillons pour vérifier la couleur, la qualité du coton », explique Valère Houndete, superviseur de production embauché depuis deux ans. Et d'expliquer : « À chaque étape, nous vérifions si les attentes sont satisfaites avant de continuer la transformation. »Objectif : exporter en Europe et aux États-UnisProduire du textile 100% made in Bénin, c'est l'objectif du premier producteur continental de coton, mais dont seulement 12% des stocks sont transformés sur place. La GDIZ serait capable de transformer 40 000 tonnes de fibres de coton par an. Yemi Ahouanmenou, directeur général adjoint de Bénin Textile SA, annonce que l'idée est de développer des produits de linge de maison, draps et serviettes, pour couvrir les marchés européens et américains : « Nos concurrents principaux sont au Bangladesh, au Pakistan, en Inde. Le fait de pouvoir traiter la matière première ici au Bénin nous permet de créer de l'emploi. »Le dirigeant affirme que 3 000 jeunes sont déjà formés et qu'à terme, lorsque deux autres unités seront opérationnelles, ce seront plus de 15 000 personnes qui seront employées. Mais en termes de coûts de production, comment lutter à armes égales avec les géants asiatiques ? « En termes de coût, nous sommes à peu près à égalité avec nos concurrents asiatiques dans une marge de 5 à 10%, estime Yemi Ahouanmenou. Mais notre gros avantage est le gain de temps lors du transport maritime jusqu'au marché final. La position géographique du Bénin (10 à 15 jours de délai pour l'Europe) nous offre une position stratégique » pour atteindre les marchés occidentaux, assure-t-il.Reste le nouveau contexte commercial compliqué par les augmentations de droits de douane décidées par Donald Trump. La GDIZ a commencé à exporter des vêtements vers les États-Unis dès 2023 pour la marque The Children Place. Fin 2024, ce sont des articles de la marque U.S. POLO ASSN qui ont commencé à être écoulés dans le monde. La GDIZ, née d'un partenariat public privé entre l'État béninois et la société Ariise IIP – qui développe des zones économiques spéciales dans plusieurs pays africains – cherche plus que jamais à attirer de nouveaux investisseurs.À lire aussiBénin: le tourisme prend son essor à Ouidah
Bien sûr que Georgiana Viou s'est faite houspiller et chasser de la cuisine de la maison à Cotonou, au Bénin, ce ne sont pas les pâtes ou les dja qui lui ont été transmis comme dans les histoires, Ce que sa mère, ses tantes, sa grand-mère lui ont transmis, c'est la force, la volonté de se relever, de faire front, et de croire. La cuisine a toujours été là, Georgiana regardait, écoutait, enregistrait tout dans sa mémoire. La cuisine a toujours été là, mais s'est exprimée plus tard. Ce n'est pas une toque qu'elle porte sur la tête mais un feutre, ou un panama : The woman King comme on aime la surnommer, l'Amazone Georgiana Viou, la première cheffe noire étoilée de France s'est ancrée à Marseille, elle y a déployé sa cuisine, et se raconte, sans filtre dans son dernier livre - pas un livre de cuisine- tout en expliquant : « Dans ma culture on ne se livre pas de la sorte, mais je veux que chacun ait la conviction – et elle en est l'exemple- que l'on peut tomber très bas, courber l'échine, mais quand la tempête passe, toujours se relever et réussir. »Il m'a fallu du temps pour répondre aux questions sur la couleur de ma peau, pour comprendre en quoi je peux être un exemple.Le 6 mars 2023, quand Le guide gastronomique Michelin décerne sa première étoile à Georgiana Viou, la cheffe devient aussi la première femme cheffe noire étoilée de France. Un exemple, un modèle dans lequel peuvent se reconnaitre plusieurs générations et se dire : « si elle l'a fait, si elle a pu aller jusque-là alors moi aussi je peux ». « C'est triste de se dire qu'on en est encore là, mais, force est de constater qu'il n'y a même pas 30% de femmes sur les presque 700 tables étoilées Michelin en France, pourtant tellement de femmes ont des restaurants ! Je suis déjà dans une minorité dans ce guide et ma couleur ajoute encore une singularité, ma couleur est une exception mais en vrai, ce n'est pas ma couleur qui cuisine, ni qui fait ce que je suis, cela y participe mais elle ne me fait pas. »« Être noire et cheffe, ce n'est pas une tare, cela n'enlève rien à mes compétences, au contraire cela ouvre la voie ». Avec Georgiana Viou, cheffe une étoile au restaurant «Rouge» à Nîmes, et cheffe du restaurant l'AMI à Cotonou, autrice de Oui cheffe, du Bénin à l'étoile Michelin, itinéraire d'une battante, aux éditions Michel Lafon, Le goût de Cotonou avec Mayalen Zubillaga et les photographies de Maki Manoukian, aux éditions Alain Ducasse. Pour aller plus loin- L'Afrique cuisine en France, de Vérane Frédiani, éditions de la Martinière- Marseille cuisine le monde, de Vérane Frédiani, éditions de la Martinière- Master chef - Les grandes tables à Marseille- Les cuisines africaines organisées par les grandes Tables, avec Cheffes, en avril 2025. Un festival culinaire et solidaire.- The women King. Le film de Gina Prince-Bythewood avec Viola Davis- Sur Rfi, invite de la matinale. Programmation musicale :Maré vai subir de Joao Selva. « Ma grand-mère Georgette a toujours utilisé la cuisine comme une façon de rassembler les gens, il y avait toujours un évènement organisé, une fête pour des partenaires d'affaires venus de l'étranger, elle trouvait toujours une raison de convier des gens à table. »
Bien sûr que Georgiana Viou s'est faite houspiller et chasser de la cuisine de la maison à Cotonou, au Bénin, ce ne sont pas les pâtes ou les dja qui lui ont été transmis comme dans les histoires, Ce que sa mère, ses tantes, sa grand-mère lui ont transmis, c'est la force, la volonté de se relever, de faire front, et de croire. La cuisine a toujours été là, Georgiana regardait, écoutait, enregistrait tout dans sa mémoire. La cuisine a toujours été là, mais s'est exprimée plus tard. Ce n'est pas une toque qu'elle porte sur la tête mais un feutre, ou un panama : The woman King comme on aime la surnommer, l'Amazone Georgiana Viou, la première cheffe noire étoilée de France s'est ancrée à Marseille, elle y a déployé sa cuisine, et se raconte, sans filtre dans son dernier livre - pas un livre de cuisine- tout en expliquant : « Dans ma culture on ne se livre pas de la sorte, mais je veux que chacun ait la conviction – et elle en est l'exemple- que l'on peut tomber très bas, courber l'échine, mais quand la tempête passe, toujours se relever et réussir. »Il m'a fallu du temps pour répondre aux questions sur la couleur de ma peau, pour comprendre en quoi je peux être un exemple.Le 6 mars 2023, quand Le guide gastronomique Michelin décerne sa première étoile à Georgiana Viou, la cheffe devient aussi la première femme cheffe noire étoilée de France. Un exemple, un modèle dans lequel peuvent se reconnaitre plusieurs générations et se dire : « si elle l'a fait, si elle a pu aller jusque-là alors moi aussi je peux ». « C'est triste de se dire qu'on en est encore là, mais, force est de constater qu'il n'y a même pas 30% de femmes sur les presque 700 tables étoilées Michelin en France, pourtant tellement de femmes ont des restaurants ! Je suis déjà dans une minorité dans ce guide et ma couleur ajoute encore une singularité, ma couleur est une exception mais en vrai, ce n'est pas ma couleur qui cuisine, ni qui fait ce que je suis, cela y participe mais elle ne me fait pas. »« Être noire et cheffe, ce n'est pas une tare, cela n'enlève rien à mes compétences, au contraire cela ouvre la voie ». Avec Georgiana Viou, cheffe une étoile au restaurant «Rouge» à Nîmes, et cheffe du restaurant l'AMI à Cotonou, autrice de Oui cheffe, du Bénin à l'étoile Michelin, itinéraire d'une battante, aux éditions Michel Lafon, Le goût de Cotonou avec Mayalen Zubillaga et les photographies de Maki Manoukian, aux éditions Alain Ducasse. Pour aller plus loin- L'Afrique cuisine en France, de Vérane Frédiani, éditions de la Martinière- Marseille cuisine le monde, de Vérane Frédiani, éditions de la Martinière- Master chef - Les grandes tables à Marseille- Les cuisines africaines organisées par les grandes Tables, avec Cheffes, en avril 2025. Un festival culinaire et solidaire.- The women King. Le film de Gina Prince-Bythewood avec Viola Davis- Sur Rfi, invite de la matinale. Programmation musicale :Maré vai subir de Joao Selva. « Ma grand-mère Georgette a toujours utilisé la cuisine comme une façon de rassembler les gens, il y avait toujours un évènement organisé, une fête pour des partenaires d'affaires venus de l'étranger, elle trouvait toujours une raison de convier des gens à table. »
Avec 950 millions de nouveaux citadins attendus d'ici 2050, les agglomérations urbaines africaines sont particulièrement vulnérables face au changement climatique. Elles subissent de plein fouet les canicules, les inondations ; des phénomènes météorologiques accentués par des sols bétonnés ou des infrastructures défaillantes. Sous-équipées en infrastructures routières, d'eau ou d'électricité, soumises au développement de quartiers informels, il leur reste encore beaucoup à faire en matière de planification, de gestion des déchets, de transport. Autant d'opportunités aussi pour penser la ville autrement. Faire revenir les végétaux, l'agriculture urbaine, stocker les eaux pluviales, blanchir les sols et les murs, développer les mobilités douces pour limiter la pollution, quelles sont les solutions les plus adaptées au continent ? Quelles coopérations entre les villes africaines et européennes ? Une émission enregistrée à Marseille à l'occasion du Sommet Climate Chance Europe Afrique 2025 sur le thème «Adaptation : passer à l'action» qui se déroule les 31 mars et 1er avril 2025.Avec :• Luc Gnacadja, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, Ancien ministre de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme du Bénin. Fondateur et président de GPS-Dev (Governance & Policies for Sustainable Development), un think tank dont la mission est de rendre les systèmes de gouvernance plus propices au développement durable, notamment en Afrique.• Valérie Verdier, présidente-directrice générale de l'Institut de recherche pour le développement (IRD)• Fatimetou Mint Abdel Malick, présidente de la Région de Nouakchott, Mauritanie et de l'organisation Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLU Afrique)• Luc Sètondji Atrokpo, maire de Cotonou et président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB). Programmation musicale :► Aime comme ça (la cité) - Emma'a, Kulturr► Foriwah - KOG.
Avec 950 millions de nouveaux citadins attendus d'ici 2050, les agglomérations urbaines africaines sont particulièrement vulnérables face au changement climatique. Elles subissent de plein fouet les canicules, les inondations ; des phénomènes météorologiques accentués par des sols bétonnés ou des infrastructures défaillantes. Sous-équipées en infrastructures routières, d'eau ou d'électricité, soumises au développement de quartiers informels, il leur reste encore beaucoup à faire en matière de planification, de gestion des déchets, de transport. Autant d'opportunités aussi pour penser la ville autrement. Faire revenir les végétaux, l'agriculture urbaine, stocker les eaux pluviales, blanchir les sols et les murs, développer les mobilités douces pour limiter la pollution, quelles sont les solutions les plus adaptées au continent ? Quelles coopérations entre les villes africaines et européennes ? Une émission enregistrée à Marseille à l'occasion du Sommet Climate Chance Europe Afrique 2025 sur le thème «Adaptation : passer à l'action» qui se déroule les 31 mars et 1er avril 2025.Avec :• Luc Gnacadja, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, Ancien ministre de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme du Bénin. Fondateur et président de GPS-Dev (Governance & Policies for Sustainable Development), un think tank dont la mission est de rendre les systèmes de gouvernance plus propices au développement durable, notamment en Afrique.• Valérie Verdier, présidente-directrice générale de l'Institut de recherche pour le développement (IRD)• Fatimetou Mint Abdel Malick, présidente de la Région de Nouakchott, Mauritanie et de l'organisation Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLU Afrique)• Luc Sètondji Atrokpo, maire de Cotonou et président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB). Programmation musicale :► Aime comme ça (la cité) - Emma'a, Kulturr► Foriwah - KOG.
Près de 25 millions de deux roues motorisés circulent en Afrique dont 30 000 motos électriques. Un marché à 90 % entre les mains d'un acteur : Spiro. L'entreprise s'est développée à partir du Togo et du Bénin et elle vend désormais au Kenya, en Ouganda, au Rwanda et au Nigeria. Les deux dernières années ont été consacrées à améliorer les modèles de motos électriques et leur prix, explique Kaushik Burman, le PDG de Spiro. « Si vous voulez réussir dans ce domaine, vous devez vraiment proposer des produits abordables et des produits robustes, parce qu'en Afrique, les terrains sont très difficiles. Le Rwanda a des pentes raides, de 18 degrés. L'Ouganda a des routes cahoteuses. Il faut donc des motos de très grande qualité, mais à un prix abordable, moins cher qu'une moto à essence. Aujourd'hui, nous y sommes parvenus », assure-t-il.600 stations d'échange de batteriesDans ce modèle économique, le client n'achète que la moto. La batterie, Spiro l'échange dès qu'elle est à plat et l'entreprise est donc devenue un fournisseur d'énergie. « Nous avons dépassé les 17,5 millions d'échanges de batteries aujourd'hui. Cela montre à quel point nous avons progressé au cours des 20 derniers mois, se félicite Kaushik Burman. Nous avons environ 600 stations d'échange de batteries actives. »Ce maillage met fin à l'anxiété sur l'autonomie de la moto électrique, pour un coût inférieur au carburant d'une moto thermique, reconnaît Yao Amedokpo. Mais selon ce spécialiste des mobilités urbaines et électriques à l'École des ponts et chaussées (ENPC), la maintenance est encore un problème. « Quand vous prenez l'exemple de Lomé, il n'y a qu'un seul centre de maintenance de motos qui se situe en périphérie de la ville et quand les conducteurs de motos ont des pannes en ville, parfois, il faut appeler ce centre-là pour chercher un moyen de transporter la moto et aller jusqu'au centre, et comme c'est le seul centre, il y a un temps d'immobilisation qui est assez long », explique-t-il.À lire aussiAu Togo, Spiro veut révolutionner la mobilité électriqueAméliorer la maintenanceAutre réserve du chercheur, le modèle industriel crée encore peu d'emplois en Afrique. « Pour l'instant, je n'y vois pas beaucoup de valeur ajoutée. Ce sont toujours des motos en caisse qui arrivent et qui sont assemblés par les concessionnaires à Lomé ou à Cotonou. On ne voit pas vraiment comment cela pourrait dynamiser le tissu industriel », affirme le spécialiste.Créer plus d'emploisSpiro attend des incitations publiques pour fabriquer davantage en Afrique. L'entreprise assemble déjà des pièces plus sophistiquées au Kenya, comme les moteurs et les contrôleurs des motos. Elle compte implanter dans les mois prochains des usines au Nigeria, au Rwanda et en Ouganda. Pour doper encore ses ventes, elle a choisi Davido comme ambassadeur et le partenariat avec l'artiste pourrait se renforcer.À lire aussiCôte d'Ivoire: à Bouaké, les motos électriques convainquent de plus en plus [2/3]
Concrete City: Material Flows and Urbanization in West Africa delivers a theoretically informed, ethnographic exploration of the African urban world through the life of concrete. Emblematic of frenetic urban and capitalistic development, this material is pervasive, shaping contemporary urban landscapes and societies and their links to the global world. It stands and circulates at the heart of major financial investments, political forces and environmental debates. At the same time, it epitomises values of modernity and success, redefining social practices, forms of dwelling and living, and popular imaginaries. The book invites the reader to follow bags of cement from production plant to construction site, along the 1000-kilometre urban corridor that links Abidjan to Accra, Lomé, Cotonou and Lagos, combining the perspectives of cement tycoons, entrepreneurs and political stakeholders, but also of ordinary men and women who plan, build and dream of the Concrete City. With this innovative exploration of urban life through concrete, Armelle Choplin delivers a fascinating journey into and reflection on the sustainability of our urban futures.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, quand les diplômés africains ne rentrent pas au pays, un gâchis pour les PME ? Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch- Tinos, 25 ans, créateur de NerdX Digital, société qui conseille les entreprises et les aide à créer des solutions numériques bas carbone Cotonou, Bénin. Partie 2 : Le partage de la valeur : - Cyrille Nkontchou, partner chez Enko Capital, groupe panafricain de capital-investissement- Abdoulaye Mbaye, fondateur et dirigeant de Neurotech, un opérateur panafricain de services informatiques présent dans 6 pays- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► +225 - Le Juiice & Ivorian Doll► Bad Habit - Aguero Banks, Zazikafa.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, Quand les diplômés africains ne rentrent pas au pays, un gâchis pour les PME ? Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch- Tinos, 25 ans, créateur de NerdX Digital, société qui conseille les entreprises et les aide à créer des solutions numériques bas carbone Cotonou, Bénin Partie 2 : Le partage de la valeur : - Cyrille Nkontchou, partner chez Enko Capital, groupe panafricain de capital-investissement- Abdoulaye Mbaye, fondateur et dirigeant de Neurotech, un opérateur panafricain de services informatiques présent dans 6 pays- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► +225 - Le Juiice & Ivorian Doll► Bad Habit - Aguero Banks, Zazikafa
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec :- Coralie Schaub, journaliste environnement chez Libération : une étude scientifique affirme avoir identifié une bactérie capable de décomposer les PFAS, les polluants éternels. Mais la mise en application concrète de cette solution reste hypothétique et il n'existe pour l'heure pas de solution miracle permettant d'éliminer ces polluants- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI reviendra sur la mobilisation Stand Up for Science du 7 mars dernier - Igor Strauss journaliste au service environnement de RFI nous parlera de sa mission au Tchad- Lucia Muzell du service brésilien : À huit mois de la 30è Conférence des Nations unies sur les changements climatiques au Brésil, la ville de Belém se prépare à accueillir le plus grand événement mondial sur la lutte contre le réchauffement climatique. Mais certains travaux prévus pour la COP30 contredisent l'objectif même de la conférence.- Sébastien Bonijol nous présentera une action des Clubs RFI. Cette semaine l'actualité des clubs nous emmène au Bénin, plus précisément dans la ville côtière de Ouidah, située à 40 kilomètres de Cotonou. Les membres du club RFI Ouidah se sont lancés dans un projet passionnant et ambitieux qui est de sensibiliser et former les jeunes de la commune sur l'énergie renouvelable. - Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Abdoulaye Diagne Ndiaye pour son film Diable de poussière.
Le Bénin développe son secteur touristique. À l'horizon 2030, le pays veut franchir la barre des deux millions de visiteurs étrangers et doubler ses revenus liés au tourisme. Pour cela, de nouveaux sites sont modernisés et agrandis comme celui de Ouidah, à une quarantaine de kilomètres de Cotonou, haut-lieu du tourisme religieux, culturel et historique. C'est le site de la célèbre Porte du Non-Retour, dédiée à la mémoire de l'esclavage. C'est un chantier spectaculaire sur le littoral du Golfe de Guinée : la Marina de Ouidah, projet d'hôtel de 130 chambres, construit par le groupe chinois Yunnan Construction and Investment Holding. Sur le site, autour de la Porte du Non-Retour, seront également proposés des loisirs, des services, un bateau-musée, un parcours sur les lieux où embarquaient les esclaves africains du XVᵉ au XVIIIᵉ siècle.« Ce qui se passe actuellement au Bénin, c'est énorme », explique Modeste, guide touristique qui travaille au Bénin, au Togo et au Ghana. « Les voies bitumées, la place Vodun ici à Ouidah, tout le monde en profite : ceux qui bâtissent les routes et nous, les guides touristiques et les agences de voyages. » Selon les chiffres officiels, 435 000 visiteurs ont été accueillis en janvier 2025 lors des Vodun Days, événement annuel qui célèbre l'art, la culture et la spiritualité de cette religion traditionnelle.Budget doublé pour OuidahLes professionnels bénéficient de l'ambitieuse politique touristique engagée depuis 2016 au niveau national, mais aussi les collectivités locales, comme la municipalité de Ouidah. Le maire, Christian Houétchénou, affirme que depuis son élection en 2020, les ressources propres de la ville ont fortement augmenté :« Le budget de la commune était de deux milliards de francs CFA (environ trois millions d'euros). Nous sommes passés à plus de quatre milliards de francs CFA, le double. La plupart de ces ressources sont reversées dans le programme de développement de la ville. Il y a une partie qui va pour soutenir les infrastructures culturelles. Nous mettons aussi l'accent sur la sécurité. »Trouver des logementsAinsi, Ouidah va mettre en place une police touristique pour épauler les forces de l'ordre classiques. Le maire veut multiplier par dix le nombre de lits d'hébergement, soutenir les hôteliers et les restaurateurs. Clemencia de Souza, gérante de La Cabane, le restaurant du nouveau centre culturel de la ville, explique que « la qualité des aliments, la propreté, étaient des priorités évidentes. Il fallait rénover les bâtiments, former les employés, les sensibiliser pour que les visiteurs ne trouvent rien à redire. »Clemencia de Souza évoque néanmoins un problème : « Les gens n'aiment pas quitter Cotonou. Donc, pour avoir cette main d'œuvre, il faut les aider et notamment leur trouver un logement. Mais je sais que l'année prochaine, avec l'aide de la municipalité, nous allons améliorer cette organisation. »L'année 2026 est d'ailleurs la date espérée pour l'ouverture du Musée international de l'Histoire de l'esclavage, dans le fort portugais de Ouidah où doivent transiter des biens culturels rendus par la France.À lire aussiLe renouveau de l'hôtellerie haut de gamme en Afrique de l'Ouest
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec :- Coralie Schaub, journaliste environnement chez Libération : une étude scientifique affirme avoir identifié une bactérie capable de décomposer les PFAS, les polluants éternels. Mais la mise en application concrète de cette solution reste hypothétique et il n'existe pour l'heure pas de solution miracle permettant d'éliminer ces polluants- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI reviendra sur la mobilisation Stand Up for Science du 7 mars dernier - Igor Strauss journaliste au service environnement de RFI nous parlera de sa mission au Tchad- Lucia Muzell du service brésilien : À huit mois de la 30è Conférence des Nations unies sur les changements climatiques au Brésil, la ville de Belém se prépare à accueillir le plus grand événement mondial sur la lutte contre le réchauffement climatique. Mais certains travaux prévus pour la COP30 contredisent l'objectif même de la conférence.- Sébastien Bonijol nous présentera une action des Clubs RFI. Cette semaine l'actualité des clubs nous emmène au Bénin, plus précisément dans la ville côtière de Ouidah, située à 40 kilomètres de Cotonou. Les membres du club RFI Ouidah se sont lancés dans un projet passionnant et ambitieux qui est de sensibiliser et former les jeunes de la commune sur l'énergie renouvelable. - Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Abdoulaye Diagne Ndiaye pour son film Diable de poussière.
« Au Bénin, il faut libérer tous les prisonniers politiques », affirme l'ancien président Nicéphore Soglo, qui publie ses mémoires aux éditions L'Harmattan, sous le titre Vers le « miracle béninois » : l'épreuve du pouvoir et de la démocratie. Nicéphore Soglo, qui a gouverné le Bénin pendant six ans, de 1990 à 1996, parle aussi sur RFI de sa mission du mois de juin dernier au Niger. Et il fait une comparaison audacieuse entre Donald Trump… et l'ancien Premier ministre français Édouard Balladur. En ligne de Cotonou, l'ancien chef de l'État béninois répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pendant la campagne de 1996, vous racontez comment l'opposition a fait campagne contre vous en disant que vous étiez l'homme de la dévaluation de 1994. Est-ce que vous ne regrettez pas d'avoir laissé le Premier ministre français de l'époque, Edouard Balladur, vous imposer un taux de dévaluation très brutal de 50 % ? Nicéphore Soglo : Écoutez, c'est la France qui doit payer à la place des débiteurs africains. Et son Premier ministre dit : « Je ne paye pas ». Que voulez-vous qu'on fasse ? Qui peut forcer la France à payer ? Non, je crois que tout le monde était convaincu que la décision appartenait à la France et elle a dit non et puis c'était terminé. Qu'elle ne pouvait pas supporter vraiment les dettes de ses anciennes colonies. Et ça s'est fait comme ça. Supposons que Donald Trump se lève en disant « voilà, maintenant, je coupe » … On a vu déjà ce qu'il a commencé à faire pour ce qui concerne l'Ukraine, comment les gens réagissent. Alors, imaginez vraiment que quelqu'un vous torde la main de cette manière-là. Mais on n'avait pas le choix et tout le monde est surpris qu'on ait pu partir d'un taux de croissance négatif de -3 à un taux positif de +6 en l'espace simplement d'un mandat. Neuf points !Alors finalement, vous écrivez que cette dévaluation de 1994, eh bien, elle a profité économiquement aux pays africains. Un remède de cheval aussi fort, vraiment, ça a été utile ? C'est-à-dire que ceux qui ont pu survivre, parce que vraiment ça a été violent. Bon, mais on a dû s'adapter et trouver nous-mêmes nos propres solutions. Pour ce qui concerne le coton, c'est moi, j'ai dit à ce moment-là, il faut que nous puissions industrialiser l'Afrique.Alors comment remplacer ce franc CFA aujourd'hui ? Est-ce qu'il faut une monnaie nationale pour chacun des pays d'Afrique de l'Ouest par exemple ? Ou une monnaie commune ? Mais oui, mais écoutez, les peuples du Nigeria, les peuples du Bénin ou bien les peuples du Togo, tout ça, ce sont les mêmes peuples. Pourquoi ce que l'Europe a réalisé au sortir de la guerre, nous, on ne pourrait pas le faire également ? On doit vraiment créer une monnaie commune. C'est évident.Alors, vous écrivez que, 30 ans après votre départ du pouvoir, vos successeurs n'ont pas su tirer profit de l'élan économique et démocratique que vous avez donné à votre pays. Quel est votre principal regret depuis 30 ans ? Moi, je crois que c'est parce qu'ils n'ont pas une vision, celle de bâtir un ensemble de l'Afrique de l'Ouest pour avoir un monde de paix.Et vous écrivez que, sur le plan des libertés publiques, la situation au Bénin est devenue « irrespirable », car plusieurs opposants politiques ont été jetés en prison. A qui pensez-vous ? Moi, je n'ai jamais mis quelqu'un en prison. Je n'ai jamais mis des gens en exil. Non, ça n'a pas de sens. Je parle au président Talon, j'ai demandé encore une audience, je lui dis « écoute, c'est moi en te soutenant qui t'ai permis d'être président, eh bien, je te dis que cette année, l'année 2025, tu dois libérer tous les prisonniers politiques, les Reckya, le professeur Aïvo, tous ceux qui sont en prison. Et tu dois permettre à mon fils, Léhady, à qui tu as collé dix ans, ça va durer combien de temps ? »=Votre fils qui est en exil à l'étranger…Absolument et en même temps, j'essaie de donner de bons conseils en disant que le pouvoir n'est jamais facile. Quand tu as un pouvoir, il faut savoir comment l'utiliser. Mais là, cette année, on doit libérer tous les prisonniers politiques, sans exception. Je lui dis ça !Et quand vous lui dites ça, qu'est-ce qu'il vous répond ? Mais pour le moment, il ne me répond pas correctement.Alors l'élection présidentielle au Bénin, c'est dans un an. Est-ce que vous êtes confiant ou inquiet avant ce grand rendez-vous politique ? Moi, je sais que notre peuple à la capacité vraiment de rebondir. D'abord, on aura libéré tous les prisonniers politiques : Reckya Madougou, on aura libéré Joël Aïvo. Tous les exilés seront rentrés et diront au président Talon ce qu'ils pensent de lui, de sa manière de gouverner un pays.Est-ce que vous pensez que le président Talon tiendra parole et quittera le pouvoir dans un an ? Je suis persuadé que, s'il ne quitte pas, il aura choisi son destin.Alors, vous êtes à la retraite, mais vous n'êtes pas inactif, loin de là, puisqu'en juin dernier, avec un autre ancien président, Thomas Boni Yayi, vous êtes allé à Niamey pour essayer de faire rouvrir la frontière entre le Niger et le Bénin. Vous n'y êtes pas arrivé. Est-ce que vous êtes déçu ? Non, moi, je compte… Je suis invité à nouveau par le général Tiani, je vais aller là-bas.Et quand irez-vous à Niamey, Monsieur le président ?Ah, pour le moment, j'attends que l'ambassadeur ici... Et on verra comment les choses se passeront. Je vous tiendrai informé.Et vous irez avec Boni Yayi comme la dernière fois ?Mais évidemment.
Depuis 2019, l'Éducation nationale a généralisé un « quart d'heure de lecture » dans toutes les écoles pour inciter mes élèves à lire plus. Cette année, le Centre national du livre appelle à célébrer collectivement « un quart d'heure de lecture national » le 11 mars 2025. Le compositeur Nicolas Frize a, pour l'occasion, conçu une installation, Les pensées géantes, pour lire et entendre les langues. ► Nicolas Frize, compositeur de musique contemporaine.Les Pensées géantes sont proposées au Panthéon toute la journée du 11 mars, en continu, de 10h à 18h, et s'accompagnent d'une visite libre du Panthéon.Événement gratuit sur inscription en ligne ici.Et la chronique Ailleurs nous emmène à Cotonou où Sandrine Platteau, ambassadrice de Belgique à Cotonou, nous parlera des Rencontres internationales de la bande dessinée qui ont lieu à l'occasion du mois de la francophonie. Programmation musicale : Albin de la Simone avec le titre J'aime lire.
Depuis 2019, l'Éducation nationale a généralisé un « quart d'heure de lecture » dans toutes les écoles pour inciter mes élèves à lire plus. Cette année, le Centre national du livre appelle à célébrer collectivement « un quart d'heure de lecture national » le 11 mars 2025. Le compositeur Nicolas Frize a, pour l'occasion, conçu une installation, Les pensées géantes, pour lire et entendre les langues. ► Nicolas Frize, compositeur de musique contemporaine.Les Pensées géantes sont proposées au Panthéon toute la journée du 11 mars, en continu, de 10h à 18h, et s'accompagnent d'une visite libre du Panthéon.Événement gratuit sur inscription en ligne ici.Et la chronique Ailleurs nous emmène à Cotonou où Sandrine Platteau, ambassadrice de Belgique à Cotonou, nous parlera des Rencontres internationales de la bande dessinée qui ont lieu à l'occasion du mois de la francophonie. Programmation musicale : Albin de la Simone avec le titre J'aime lire.
Transmettre l'art contemporain aux enfants, offrir aux artistes la possibilité de créer sur le continent africain, c'est l'histoire pionnière incarnée par Marie-Cécile Zinsou et toute l'équipe de la Fondation devenue Musée à Ouidah au Bénin. L'amazone de l'art a été la première à exposer Romuald Hazoumé ou Cyprien Tokoudagba inconnus dans leur propre pays, la première aussi à montrer les œuvres d'artistes internationaux comme Jean-Michel Basquiat ou Joël Andrianomarisoa. Et c'est justement avec Joël Andrianomarisoa, son complice de toujours, que l'exposition Promesse célèbre 20 ans d'engagement et de restitution. Restitution des trésors royaux du Dahomey mais surtout restitution de l'histoire et de l'identité des Béninois, sans faire abstraction de leurs émotions. Esprit libre, Marie-Cécile Zinsou reste fidèle à la promesse faite à son grand-oncle le Président Zinsou : Changer le monde ! À découvrir :- Le site de la Fondation- L'histoire de la Fondation- L'exposition Promesse pour les 20 ans de la Fondation- Les publications de la Fondation- Le studio Joël Andrianomarisoa Album de famille de la Fondation (Diaporama)Du fond du cœur, je remercie toutes les équipes de la Fondation Zinsou :Marie-Cécile Zinsou, présidente ; Halima Moumouni-Jeanjean, directrice générale ; Choubine Houngbo, responsable production ; Josué Agbo, adjoint technique ; Laura Fagbohoun, manager cafétéria-boutique et Claude Akotome, responsable site Ouidah sans oublier toute l'équipe des guides culturels du Lab de Cotonou et du Musée de Ouidah.Je tiens également à remercier l'artiste Joël Andrianomarisoa pour avoir accepté ma présence pendant l'accrochage de son exposition, et toute son équipe du studio Joël Andrianomarisoa.Spéciale dédicace à Sophie Douay, directrice de l'association Contemporary A, responsable de la médiation culturelle, commissariat, éditions, gestion de la collection de la Fondation Zinsou.Sans oublier tous les artistes rencontrés sans lesquels je n'aurais pu réaliser ce documentaire : Ishola AkpoJérémy Demester ou l'oeuvre de Cyprien Tokoudagba. Pour aller plus loin, le podcast.Le podcast « Le mystère du 27è trésor », signé Pierre Firtion, revient sur le trésor qui manque à l'appel quand la France restitue au Bénin le 10 Novembre 2021, 26 œuvres pillées dans les palais royaux d'Abomey par le colonel Dodds en 1892. La mémoire de cet objet manquant, un tabouret sacré qu'on appelle « kataklé », s'est en fait perdue au fil des années. L'historienne de l'art Marie-Cécile Zinsou est à l'origine de cette découverte.
Des beignets amandazi, un poulet à la moambe, chikwangue, ou un riz pondu : la cuisine d'Afrique subsaharienne se mitonne depuis bien longtemps dans le secret des cuisines, elle se transmet entre générations dans les maisons, et depuis peu, elle commence à sortir, à se montrer et à s'affirmer. Quel plus bel exemple que « Roots and Plates » le documentaire de Roger Dushime, Will Anderson et Mila Jones sur l'histoire de la cuisine africaine en Belgique, projeté pour la première fois au cinéma à Bruxelles, le 17 février 2025, au cinéma Palace.Le film explore et raconte l'histoire des Afro-descendants et des Africaines en Belgique par la cuisine, les racines subsahariennes de ces plats dont certains, comme le poulet à la moambe, sont devenus patrimoines communs que l'on ait ou non un lien avec l'Afrique. « Je voulais », explique Roger Dushime, « que l'on regarde la cuisine africaine avec un regard afro-descendant, avec un regard noir, avec le regard de celui qui apprécie, et pas de celui qui juge, parce qu'il découvre et n'a pas de référents (…) Je voulais des accents différents, montrer l'afro-descendance dans sa complexité. Sa diversité. C'est important d'arrêter de chercher à paraitre mais d'être qui l'on est. »Sandrine Vasselin Kabonga, la fondatrice de la maison des poivres Misao, parle de la transmission et de l'effet Roots and Plates : « Ce film, déjà c'est historique ! C'est acté et c'est une référence. On a pu poser les jalons et dire : on a ça, ces savoirs, ces diversités culturelles en Belgique. J'aimerais l'aborder du point de vue de notre belgitude. Dans nos communautés afro-descendantes, on doit autant s'affirmer que l'on doit affirmer devant le monde notre identité belge. Plus encore en étant des communautés afro-descendantes, nous devons préserver ces acquis, asseoir ces cuisines africaines, les assumer tout comme nous assumons notre Belgitude. On est au début de ce mouvement, il ne faut pas brûler les étapes. La culture est riche, il nous faut maintenant, des restaurants, des endroits où découvrir ces cuisines, leurs traditions et leurs goûts ».En images Avec Roger Dushime, auteur du documentaire « Roots and plates, a story of afrofood in Belgium », réalisé par Will Anderson et Mila Jones et Sandrine Vasselin Kabonga, fondatrice de Misao, maison des poivres et bar à épices africaines. Pour suivre Roger Dushime , sur Instagram : ou linkedin. Le réalisateur de Roots and plates Will Anderson : et Mila Jones pour le son.Roots and plates est produit par Underground Creative Agency avec le soutien de «À Nous l'Histoire» du SPF Justice ainsi que d'Africalia. Sandrine Vasselin Kabonga a créé MISAO. La maison de poivres et bar à épices africaine est située, Place de la vieille Halle aux blés 46, à Bruxelles.Dans l'émission, quelques extraits du documentaire « Roots and plates » parmi lesquels vous pouvez entendre Naomi Nsungu décrivant sa recette du poulet à la moambe, elle revient sur ses racines et la transmission du patrimoine culinaires par les femmes de sa famille. L'entrepreneur culturel Cédric Mbile, fondateur du festival Afrodisiac.L'anthropologue Sarah O'Neil ou encore l'historienne Maureen Duru, incitant la diaspora à être courageux et à s'assumer pleinement. Pour aller plus loin - L'Afrique cuisine en France, de Vérane Frédiani, aux éditions de la Martinière et sur Rfi- Sur le poivre du Kivu- Goûts d'Afrique, d'Anto Cocagne et Aline Princet, éditions Mango- Mon Afrique par le chef Anto, éditions Mango- Le goût de Cotonou, de Georgiana Viou, éditions Ducasse.- BMK, d'Abdoulaye et Fousseyni Djikine, éditions Hachette Cuisine- Christophe Boltanski King Kasaï – Stock, dans la collection « Une nuit au musée ». Programmation musicale :- Baby (Is it a crime), de Rema. La recette : Recette de Saka-saka, Pondu, Sombe : feuilles de manioc, selon le ‘Grand Chef Bantou'. Recette comme un cadeau de Sandrine Vasselin Kabonga, fondatrice de Misao.
Des beignets amandazi, un poulet à la moambe, chikwangue, ou un riz pondu : la cuisine d'Afrique subsaharienne se mitonne depuis bien longtemps dans le secret des cuisines, elle se transmet entre générations dans les maisons, et depuis peu, elle commence à sortir, à se montrer et à s'affirmer. Quel plus bel exemple que « Roots and Plates » le documentaire de Roger Dushime, Will Anderson et Mila Jones sur l'histoire de la cuisine africaine en Belgique, projeté pour la première fois au cinéma à Bruxelles, le 17 février 2025, au cinéma Palace.Le film explore et raconte l'histoire des Afro-descendants et des Africaines en Belgique par la cuisine, les racines subsahariennes de ces plats dont certains, comme le poulet à la moambe, sont devenus patrimoines communs que l'on ait ou non un lien avec l'Afrique. « Je voulais », explique Roger Dushime, « que l'on regarde la cuisine africaine avec un regard afro-descendant, avec un regard noir, avec le regard de celui qui apprécie, et pas de celui qui juge, parce qu'il découvre et n'a pas de référents (…) Je voulais des accents différents, montrer l'afro-descendance dans sa complexité. Sa diversité. C'est important d'arrêter de chercher à paraitre mais d'être qui l'on est. »Sandrine Vasselin Kabonga, la fondatrice de la maison des poivres Misao, parle de la transmission et de l'effet Roots and Plates : « Ce film, déjà c'est historique ! C'est acté et c'est une référence. On a pu poser les jalons et dire : on a ça, ces savoirs, ces diversités culturelles en Belgique. J'aimerais l'aborder du point de vue de notre belgitude. Dans nos communautés afro-descendantes, on doit autant s'affirmer que l'on doit affirmer devant le monde notre identité belge. Plus encore en étant des communautés afro-descendantes, nous devons préserver ces acquis, asseoir ces cuisines africaines, les assumer tout comme nous assumons notre Belgitude. On est au début de ce mouvement, il ne faut pas brûler les étapes. La culture est riche, il nous faut maintenant, des restaurants, des endroits où découvrir ces cuisines, leurs traditions et leurs goûts ».En images Avec Roger Dushime, auteur du documentaire « Roots and plates, a story of afrofood in Belgium », réalisé par Will Anderson et Mila Jones et Sandrine Vasselin Kabonga, fondatrice de Misao, maison des poivres et bar à épices africaines. Pour suivre Roger Dushime , sur Instagram : ou linkedin. Le réalisateur de Roots and plates Will Anderson : et Mila Jones pour le son.Roots and plates est produit par Underground Creative Agency avec le soutien de «À Nous l'Histoire» du SPF Justice ainsi que d'Africalia. Sandrine Vasselin Kabonga a créé MISAO. La maison de poivres et bar à épices africaine est située, Place de la vieille Halle aux blés 46, à Bruxelles.Dans l'émission, quelques extraits du documentaire « Roots and plates » parmi lesquels vous pouvez entendre Naomi Nsungu décrivant sa recette du poulet à la moambe, elle revient sur ses racines et la transmission du patrimoine culinaires par les femmes de sa famille. L'entrepreneur culturel Cédric Mbile, fondateur du festival Afrodisiac.L'anthropologue Sarah O'Neil ou encore l'historienne Maureen Duru, incitant la diaspora à être courageux et à s'assumer pleinement. Pour aller plus loin - L'Afrique cuisine en France, de Vérane Frédiani, aux éditions de la Martinière et sur Rfi- Sur le poivre du Kivu- Goûts d'Afrique, d'Anto Cocagne et Aline Princet, éditions Mango- Mon Afrique par le chef Anto, éditions Mango- Le goût de Cotonou, de Georgiana Viou, éditions Ducasse.- BMK, d'Abdoulaye et Fousseyni Djikine, éditions Hachette Cuisine- Christophe Boltanski King Kasaï – Stock, dans la collection « Une nuit au musée ». Programmation musicale :- Baby (Is it a crime), de Rema. La recette : Recette de Saka-saka, Pondu, Sombe : feuilles de manioc, selon le ‘Grand Chef Bantou'. Recette comme un cadeau de Sandrine Vasselin Kabonga, fondatrice de Misao.
C'est une date historique. Le 28 février 1990, prenait fin la Conférence nationale des forces vives du Bénin. Un événement qui a permis au pays de jeter les bases de la démocratie. 35 ans après, les Béninois sont-ils fiers du chemin parcouru ? Le pays est-il toujours une référence en matière de démocratie ? Émission en public à Cotonou.Invités :- Me Robert Dossou, ancien ministre des Affaires étrangères du Bénin et ancien président de la Cour constitutionnelle- Wilfried Houngbedji, porte-parole du gouvernement- Éric Houndété, député et vice-président du parti Les Démocrates, principal parti de l'opposition- Orden Alladatin, député de l'UPR (parti de la majorité présidentielle), président de la commission des lois.
C'est une date historique. Le 28 février 1990, prenait fin la Conférence nationale des forces vives du Bénin. Un événement qui a permis au pays de jeter les bases de la démocratie. 35 ans après, les Béninois sont-ils fiers du chemin parcouru ? Le pays est-il toujours une référence en matière de démocratie ? Émission en public à Cotonou.Invités :- Me Robert Dossou, ancien ministre des Affaires étrangères du Bénin et ancien président de la Cour constitutionnelle- Wilfried Houngbedji, porte-parole du gouvernement- Éric Houndété, député et vice-président du parti Les Démocrates, principal parti de l'opposition- Orden Alladatin, député de l'UPR (parti de la majorité présidentielle), président de la commission des lois.
Le Bénin est un petit pays en superficie (110.000 kilomètres carrés) et en population (14 millions d'habitants) mais en pleine transformation économique. Dans le cadre du plan élaboré par le président Patrice Talon depuis 2016, l'une des priorités est de développer une industrie robuste pour transformer localement les matières premières nationales que sont notamment le coton et la noix de cajou. Lors de cette émission enregistrée à l'hôtel Sofitel de Cotonou dans le cadre du Choiseul Africa Summit (26 et 27 février), les acteurs de cette politique concertée expliquent leur stratégie : la construction d'infrastructures, leur financement, la recherche d'investisseurs avec l'appui de l'État, la connectivité grâce aux transports, l'approvisionnement en énergie, la formation des employés des unités de production.Quel bilan tirer de cette politique d'industrialisation ? Quels sont ses limites et les défis potentiels ? Ce modèle béninois est-il applicable à d'autres pays en Afrique et dans le monde ?NOS INVITÉS : Alimatou Shadiya Assouman, ministre chargée de l'Industrie et du Commerce du Bénin Létondji Béheton, directeur général de la Société d'investissement et de promotion de l'Industrie (SIPI), joint-venture entre l'État béninois et le groupe Arise qui développe la GDIZ Maryse Lokossou, directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) du Bénin Ranti Akindes, directeur général de la Société des Infrastructures routières et de l'Aménagement du Territoire (SIRAT). Avec la participation de Bart Van Eenoo, directeur général du Port autonome de Cotonou.
Le Bénin est un petit pays en superficie (110.000 kilomètres carrés) et en population (14 millions d'habitants) mais en pleine transformation économique. Dans le cadre du plan élaboré par le président Patrice Talon depuis 2016, l'une des priorités est de développer une industrie robuste pour transformer localement les matières premières nationales que sont notamment le coton et la noix de cajou. Lors de cette émission enregistrée à l'hôtel Sofitel de Cotonou dans le cadre du Choiseul Africa Summit (26 et 27 février), les acteurs de cette politique concertée expliquent leur stratégie : la construction d'infrastructures, leur financement, la recherche d'investisseurs avec l'appui de l'État, la connectivité grâce aux transports, l'approvisionnement en énergie, la formation des employés des unités de production.Quel bilan tirer de cette politique d'industrialisation ? Quels sont ses limites et les défis potentiels ? Ce modèle béninois est-il applicable à d'autres pays en Afrique et dans le monde ?NOS INVITÉS : Alimatou Shadiya Assouman, ministre chargée de l'Industrie et du Commerce du Bénin Létondji Béheton, directeur général de la Société d'investissement et de promotion de l'Industrie (SIPI), joint-venture entre l'État béninois et le groupe Arise qui développe la GDIZ Maryse Lokossou, directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) du Bénin Ranti Akindes, directeur général de la Société des Infrastructures routières et de l'Aménagement du Territoire (SIRAT). Avec la participation de Bart Van Eenoo, directeur général du Port autonome de Cotonou.
Le 28 février 2025, le Bénin célèbrera le 35è anniversaire de sa Conférence nationale souveraine. Un rendez-vous historique qui a permis de jeter les bases de la démocratie et qui fut copié dans de nombreux tats d'Afrique francophone. Où que vous soyez sur le continent, racontez-nous comment s'est déroulée la conférence nationale dans votre pays ? Trois décennies après, les acquis sont-ils préservés ? Émission enregistrée à Cotonou.Invités :- Théodore Holo, ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin et ancien ministre des Affaires étrangères. Il a participé aux travaux de la Conférence nationale- Gilles Yabi, analyste politique, fondateur de WATHI, un laboratoire d'idées citoyen de l'Afrique de l'Ouest, basé à Dakar au Sénégal- Père Nathanaël Soédé, aumonier national des cadres et personnalités politiques du Bénin.
Le 28 février 2025, le Bénin célèbrera le 35è anniversaire de sa Conférence nationale souveraine. Un rendez-vous historique qui a permis de jeter les bases de la démocratie et qui fut copié dans de nombreux États d'Afrique francophone. Où que vous soyez sur le continent, racontez-nous comment s'est déroulée la conférence nationale dans votre pays ? Trois décennies après, les acquis sont-ils préservés ? Émission enregistrée à Cotonou.Invités :- Théodore Holo, ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin et ancien ministre des Affaires étrangères. Il a participé aux travaux de la Conférence nationale- Gilles Yabi, analyste politique, fondateur de WATHI, un laboratoire d'idées citoyen de l'Afrique de l'Ouest, basé à Dakar au Sénégal- Père Nathanaël Soédé, aumonier national des cadres et personnalités politiques du Bénin.
Attaqué à quatre reprises depuis le début de l'année, le Bénin est confronté à la menace jihadiste venant du Niger et du Burkina Faso. Comme les autres Etats côtiers du Golfe de Guinée, comment le pays peut-il relever le défis sécuritaire ? Quelle stratégie faut-il privilégier ? Quelle coopération régionale et internationale ? Émission enregistrée à Cotonou.Invités :- Jeannine Ella Abatan, chercheuse principale à l'ISS, l'Institut d'Études de sécurité pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel- Nadia Nata, consultante indépendante sur les questions politiques et sécuritaires- Colonel Hermann Avocanh, chef d'État major de l'armée de l'air au Bénin.
Attaqué à quatre reprises depuis le début de l'année, le Bénin est confronté à la menace jihadiste venant du Niger et du Burkina Faso. Comme les autres États côtiers du Golfe de Guinée, comment le pays peut-il relever le défis sécuritaire ? Quelle stratégie faut-il privilégier ? Quelle coopération régionale et internationale ? Émission enregistrée à Cotonou.Invités :- Jeannine Ella Abatan, chercheuse principale à l'ISS, l'Institut d'Études de sécurité pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel- Nadia Nata, consultante indépendante sur les questions politiques et sécuritaires- Colonel Hermann Avocanh, chef d'État major de l'armée de l'air au Bénin.
Au Bénin, le commerce est toujours compliqué à Malanville, la ville béninoise frontalière avec le Niger, à 700 km au nord de Cotonou. Si les autorités béninoises ont rouvert leur frontière terrestre, après l'avoir fermée suite au coup d'État à Niamey, ce n'est pas le cas des autorités du Niger. Voie alternative, la traversée du fleuve Niger, de nouveau autorisée par le gouvernement béninois, permet de contourner la fermeture de la route, et les activités reprennent timidement. Des camions chargent et déchargent, à l'entrée du marché de Malanville. « On a chargé 7 000 sacs cette semaine. Quand le marché bat son plein, on décharge plus de 15 000 sacs par semaine », témoigne Souley Issifou. Grossiste, il se tient près de piles de gros sacs de haricots, en provenance du Nigeria et du Niger.Des voies clandestines et donc une hausse des prixPourtant, les autorités nigériennes ont, en octobre dernier, interdit l'exportation de produits vivriers, dont le niébé — sauf vers les autres pays de l'Alliance des États du Sahel. « Ça passe, concède Souley Issifou. L'homme a toujours les moyens pour pouvoir passer, sinon c'est la population qui souffre. Donc, pour faire venir actuellement le haricot du Niger, on passe par le Nigeria. Ils passent par des voies clandestines pour pouvoir nous approvisionner. Donc, c'est un risque. Et les produits augmentent beaucoup de prix, au niveau du transport et au niveau des prix d'achat. Actuellement, nous vendons les haricots du Niger à 44 000 francs CFA. »« On dort en bas des camions avec les moustiques »Certains échanges entre le Bénin et le Niger se font par voie terrestre via le Nigeria. D'autres, par pirogues, sur le fleuve Niger qui sépare les deux pays. Salifou est chauffeur de camion. Avant la fermeture de la frontière, il allait jusqu'au Niger. Maintenant, il s'arrête à Malanville. Et il doit patienter plusieurs jours pour pouvoir décharger au bord du fleuve. « On décharge au bord de l'eau, explique-t-il. Mais on ne trouve pas à décharger le même jour, on attend cinq-six jours avant de décharger. Et c'est par ordre d'arrivée. Ce matin, je suis en 79ᵉ position. Comment on va faire ? On n'a pas l'argent pour payer un hôtel. On dort en bas des camions avec les moustiques. C'est nous qui faisons le gardiennage de la marchandise. On est chauffeurs gardiens ! »À lire aussiBénin-Niger: qu'est ce qui bloque dans le processus de normalisation?« Ce sont d'abord les Nigériens qui viennent à Malanville »La levée de l'interdiction de la traversée du fleuve a un peu apaisé la situation économique à Malanville. Mais cette alternative ne convainc pas tout le monde. Et pour certains détaillants du marché, la situation est encore loin d'être réglée. « Quand les frontières étaient complètement fermées et que les gens ne passaient pas, on pouvait passer une semaine sans rien vendre, témoigne un commerçant. Maintenant qu'il est autorisé de passer par le fleuve, au moins ça change un peu. Mais ce n'est pas comme avant, quand c'était complètement ouvert. Ce sont d'abord les Nigériens qui viennent à Malanville et qui achètent beaucoup. Mais même ceux qui viennent, on les dérange des fois à la frontière là-bas, donc ils sont pressés de quitter Malanville. » Comme les autres commerçants de Malanville, il continue d'espérer la réouverture de la frontière avec le Niger.
Inspirante, décomplexée, riche et courtisée : la nouvelle cuisine créée par les chef-fes africains, afro-descendants, afropéens est jubilatoire. Ils osent remettre à plat les traditions, insufflant de la vie et du mouvement aux recettes patrimoines, ils créent en France une nouvelle cuisine inédite, exquise, inspirante. (Rediffusion) « L'Afrique cuisine en France », de la documentariste Vérane Frédiani est un passionnant livre enquête -tour de France sur ces chef-fes qui ont choisi – merci à eux – la France pour créer, qu'elle soit leur terre natale, pays de racine ou d'adoption. Un écho à la société comme bien souvent avec la cuisine.La France enfermée dans sa tradition gastronomique et ses codes n'est pas une terre facile à conquérir, et à ouvrir au monde, Jules Niang se souvient qu'il lui a fallu «ramer » au départ, à l'ouverture de son restaurant Petit Ogre à Lyon, temple s'il en est de la gastronomie française, mais la population est curieuse. « Je ne reproduis pas les plats africains, l'idée c'est de travailler en partant des produits : je vais prendre des produits, les connecter avec d'autres de saison, on peut aimer le mil avec le poisson qu'on a l'habitude de manger, le baobab avec le veau que l'on connait. » Le chef se dit « heureux d'arriver à cette époque de l'histoire où l'on en est à écrire cette page de l'histoire de la cuisine africaine en France. » dans la foulée de ceux qui avaient initié ce changement. La différence ? Nous sommes de plus en plus nombreux se réjouissent les chefs, et Vérane Frédiani avec eux. Avec Vérane Frédiani, journaliste, documentariste, réalisatrice et autrice de « L'Afrique cuisine en France », aux éditions de La Martinière, « Marseille cuisine le monde ».Jules Niang est le chef propriétaire du restaurant le Petit OgreOrnella Anani est fromagère et la fondatrice l'entreprise « Mon fromage peuhl du Bénin ». Elle prépare et vend wagashi. Pour aller plus loin- Mon Afrique, d'Anto Cocagne, aux éditions Mango- Good Afrique, d'Anto Cocagne et Aline Princet, aux éditions Mango- L'Afrique a du goût sur Cuisine TV- La cuisine contemporaine africaine, d'Alexander Smalls avec Nina Oduro, aux éditions Phaïdon- Plats express aux saveurs d'Afrique, de Cheikh Niang- Le goût de Cotonou, de Georgiana Viou, aux éditions Ducasse- Pastels et Yassa, d'Aïssatou Mbaye, ainsi que saveurs subsahariennes- Mafé, Yassa et Gombo, d'Alexandre Bella Ola, Éditions First- La cuisine d'Afrique Vegan, de Marie Kacouchia, éditions La Plage- Les grandes tables à Marseille – cuisine du quotidien et de l'extraordinaire- Les journées de la chaire alimentation du monde à Montpellier organisées par le CIRADCôté musique : Issa, titre de l'album Héritage, du groupe Songhoy Blues. EN IMAGES LES RECETTES
C'est l'un des plus grands marchés en plein air d'Afrique de l'Ouest. Le marché international Dantokpa, qui s'étend sur une vingtaine d'hectares depuis plus d'un siècle d'existence à Cotonou, doit être fermé. Un projet annoncé en 2018 par les autorités béninoises. Ses commerçants seront déplacés vers de nouveaux marchés, dont plusieurs sont déjà en construction. Parmi les commerçants, les avis sont partagés. Avec notre envoyée spéciale à Cotonou,On dirait presque une ville dans la ville. Produits vivriers, électroménager, pagnes, bijoux, etc. On trouve de tout dans l'immense dédale des allées encombrées du marché de Dantokpa de Cotonou, au Bénin. Depuis 30 ans, Prisca tient la boutique de vêtements héritée de sa mère. Elle ne s'inquiète pas du futur de son activité : « Comme le gouvernement a décidé de construire d'autres marchés pour nous, c'est bien. Même si on se déplace, ce qui est sûr, on continuera à vendre ça, c'est clair et net. » D'autant que les conditions de travail actuel ne sont pas idéales, décrit-elle : « Parce qu'ici, il y a trop d'incendies, c'est trop serré. Sincèrement moi du fond du cœur, je préfère quitter ici. Et j'ai vu les autres marchés de l'est, je suis parti dans le marché de Midombo, j'ai vu qu'il y a de la place et de l'espace. C'est le côté sanitaire que j'ai vraiment aimé, c'est bien propre. »Incendies et insalubrité font partie des arguments avancés par les autorités béninoises pour ce projet de longue date. Mais les commerçants, qui doivent être réinstallés ailleurs, ne voient pas tous le projet d'un bon œil. « On n'a pas de date fixe, on nous dit seulement tantôt un an, tantôt six mois, tantôt c'est trois mois, on est toujours là ! On est en train de supplier le président de nous réaménager le marché et non de le déloger », lance Josée. Une cliente non loin de là est venue acheter du manioc. Elle s'interroge : « Le nouveau marché là, c'est où ? Si c'est loin, moi, je ne peux pas y aller ! »Encore beaucoup d'interrogations pour les commerçantsCette délocalisation annoncée depuis longtemps crée des inquiétudes. « Nous ne sommes pas d'accord. On ne déplace pas un marché comme ça. Si on le déplace, je suis sûr qu'il ne sera pas animé comme avant. Les gens ne dorment pas à cause de ça »,se plaint Ibrahim. Inquiétude de certains commerçants, mais également interrogations des clients qui ont leurs habitudes, comme Chantal, venue acheter du poisson et un seau. « Les rumeurs que l'on a, c'est que selon ce que chacun vend, il sera délocalisé dans un endroit différent : vendeurs de pagnes, bijoux, assiettes, peut-être ailleurs aussi. Ça va être un peu compliqué parce qu'on peut vouloir n'importe quoi et au marché, on est sûr de le trouver. Donc séparer par catégorie de produits, ça va être compliqué »,souligne-t-elle. « Mais s'ils délocalisent et qu'ils amènent dans un endroit plus propre où il y a tout ensemble, je crois que ce n'est pas mal »,convient-elle. Certains commerçants du marché de Dantokpa veulent encore des éclaircissements. Ils se demandent s'ils auront bien une place dans les nouveaux marchés, et à quel tarif.À lire aussiInterdiction du poulet importé: le Bénin veut remplumer l'aviculture locale
« Écrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit ». Cette citation de Marguerite Duras aide à comprendre le rôle thérapeutique de l'écriture. Quand l'expérience est traumatisante, qu'il est difficile d'en parler à voix haute, l'écriture peut devenir un refuge et même un traitement. Quelles sont les vertus thérapeutiques de l'écriture ? Comment encadrer cette pratique ? Nayla Chidiac, docteure en psychopathologie, psychologue clinicienne, fondatrice des ateliers d'écriture thérapeutique au Centre hospitalier Sainte-Anne, spécialiste du traumatisme psychique chez les adultes. Autrice de L'écriture qui guérit. Traumatismes de guerre et littérature, aux éditions Odile Jacob Armelle Abadagan, psychologue clinicienne à Cotonou, au Bénin Angela Kpeidja, journaliste et auteure béninoise. Présidente de l'ONG « N'aie pas peur » Un reportage de Thalie Mpouho Programmation musicale :► Dinah Washington – I could write a book► Queen Rima – Lantchou mi yobaï
« Écrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit ». Cette citation de Marguerite Duras aide à comprendre le rôle thérapeutique de l'écriture. Quand l'expérience est traumatisante, qu'il est difficile d'en parler à voix haute, l'écriture peut devenir un refuge et même un traitement. Quelles sont les vertus thérapeutiques de l'écriture ? Comment encadrer cette pratique ? Nayla Chidiac, docteure en psychopathologie, psychologue clinicienne, fondatrice des ateliers d'écriture thérapeutique au Centre hospitalier Sainte-Anne, spécialiste du traumatisme psychique chez les adultes. Autrice de L'écriture qui guérit. Traumatismes de guerre et littérature, aux éditions Odile Jacob Armelle Abadagan, psychologue clinicienne à Cotonou, au Bénin Angela Kpeidja, journaliste et auteure béninoise. Présidente de l'ONG « N'aie pas peur » Un reportage de Thalie Mpouho Programmation musicale :► Dinah Washington – I could write a book► Queen Rima – Lantchou mi yobaï
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec :- Amélie Poinssot journaliste environnement pour Médiapart nous parlera de la loi agricole en cours de discussion au Sénat, contexte de recul environnemental juste après les élections agricoles.- Vasile Damian journaliste au service en langue roumaine sur la déforestation en Roumanie- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI sur la CITES ( organisation affiliée à l'ONU chargée de la protection des espèces en danger) qui rejette la proposition de suspension des exportations de singes cambodgiens- Lucile Gimberg, journaliste au service environnement de RFI reviendra sur le gros rapport scientifique sur l'état de la nature aux Etats-Unis que Trump a annulé malgré son importance. Les 150 chercheurs qui ont travaillé dessus veulent le publier quand même et cherchent comment le faire en ayant l'impact nécessaire.- Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec pour le film l'Air toxique de Cotonou de Florentin Tonavoh - Chronique culture de Caroline Filliette 100 oeuvres qui racontent le climat avec le Musée d'OrsayMusiques diffusées Ez Band (Mexique) - Take on MePJ Sin Suela & Ana Tijoux (Porto Rico) - Polo Opuesto (Playlist RFI)
Cette semaine, le Club RFI Cotonou du Bénin nous présente ses diverses activités, notamment le concours national d'éloquence et de débat qu'il organise chaque année. Ce concours vise à sensibiliser les jeunes à l'art de bien parler et à s'exprimer avec aisance et persuasion. Le thème de cette année « Ensemble, bâtissons un monde plus juste, équitable et durable ». Avec la participation de Moucharaf Sadikou, président du Club RFI Cotonou, et Fabiola Devoh, lauréate du concours. Invité/cousin du club : Jérôme Binet, directeur de l'Institut Français de Cotonou.Musique : Fantasia Fuji par Alhaji Sikiru Ayindé Barrister.Réalisation : Quentin Moulin.
Le Togo va-t-il rejoindre l'AES, l'Alliance des États du Sahel, formée par le Mali, le Niger et le Burkina Faso ? « Ce n'est pas impossible », a déclaré jeudi dernier Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères, à la chaîne de télévision VoxAfrica. Pourquoi le régime du président Faure Gnassingbé caresse-t-il ce projet ? Est-ce pour des raisons politiques ou économiques ? Théodore Holo a été ministre béninois des Affaires étrangères. Il a présidé aussi la Cour constitutionnelle du Bénin. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Êtes-vous surpris par l'éventuelle adhésion du Togo à l'AES (l'Alliance des États du Sahel) ? Théodore Holo : Vous savez que, pour le moment, étant donné que le port de Cotonou est fermé au commerce avec le Niger, le port de Lomé sert de solution de rechange. Et de ce point de vue, il y a un intérêt économique et peut-être même politique pour le Togo d'intégrer l'AES, puisqu'au niveau de la Cédéao, il y a des convergences politiques mettant l'accent sur la démocratie, convergences acceptées par la plupart des pays anglophones et quelques pays francophones. Le Togo n'en faisant pas partie, je pense que la souveraineté qui se manifeste dans les pays de l'AES se fonde sur le refus en réalité de cette convergence politique. Ce qui veut dire qu'il y a un intérêt économique et aussi un intérêt politique que le Togo intègre l'AES. Mais on attend la décision du président Faure Gnassingbé, comme l'a rappelé le ministre togolais des Affaires étrangères.Oui, Robert Dussey est prudent, il dit qu'il faudrait que ce projet soit validé par le président et par le Parlement. Il affirme aussi que l'Alliance des États du Sahel, c'est une coalition souverainiste et qu'il est donc logique que le Togo y adhère puisqu'il partage la même idéologie…Je constate que beaucoup de ces États, tout en rejetant la présence militaire française, initient une coopération militaire avec d'autres pays tels que la Russie. La souveraineté, c'est de défendre ses intérêts. Et je pense qu'au niveau de la Cédéao, il y a cette défense des intérêts avec la création de l'Eco. C'étaient les pays francophones qui essayaient de bloquer le processus qui doit reprendre, je crois, en 2027. Donc c'est un prétexte en réalité de dire que l'AES, ce sont les États qui se veulent souverainistes. Il y a d'autres pays qui sont aussi souverainistes, mais qui sont toujours au niveau de la Cédéao.Ce que sous-entend le ministre togolais, c'est que la Cédéao est instrumentalisée par la France. C'est ce que disent en tout cas les trois pays actuels de l'AES et qu'avec la Cédéao, il n'y a pas de vraie souveraineté…Je ne pense pas que le Nigeria ou le Ghana peuvent être considérés comme des laquais de la France. Être souverain, c'est prendre les décisions qui s'imposent en tenant compte des intérêts de son pays et non pas des intérêts de la classe gouvernante de mon point de vue. Je crois que quelqu'un comme Sankara était très souverainiste, mais n'a jamais décidé de quitter la Cédéao, ni l'Union africaine.Donc pour vous, la Cédéao n'est pas instrumentalisée par une puissance étrangère comme la France ? Je ne pense pas que la France, à elle seule, puisse imposer son point de vue. C'est peut-être un argument très facile pour justifier certaines positions. En tout cas, quand j'étais ministre des Affaires étrangères du Bénin dans les années 1990 et que nous discutions des questions de la Cédéao, je n'ai jamais eu l'impression que la France s'immisçait dans les activités que nous menions. Il y avait un leadership du Nigeria à l'époque, c'est vrai, mais il n'y avait pas une immixtion de mon point de vue de la France. Je ne pense pas que la situation ait évolué entre temps. Je voudrais rappeler que la limitation des mandats est un élément de convergence, au niveau de la Cédéao, qui fait blocage parce qu'il y a des pays comme le Togo qui s'étaient opposés à cette limitation des mandats. Alors quand on vient me dire que la Cédéao est instrumentalisée par la France, je trouve que c'est un argument très facile quand on ne veut pas accepter certaines exigences du point de vue de la démocratie ou du point de vue de l'alternance, du point de vue de la limitation des mandats. Et c'est sur la base de ce refus que des pays comme le Mali, comme le Burkina Faso se sont retirés aujourd'hui de la communauté.Voulez-vous dire qu'il y a une convergence entre les trois pays de l'AES et le Togo d'un point de vue idéologique ?C'est une évidence de mon point de vue, en tenant compte de ce que, aujourd'hui, dans ces pays, nous sommes dans des régimes où l'alternance n'est pas encore une évidence. Donc il y a cet élément de convergence idéologique qui peut expliquer cette proximité. Il y a aussi les intérêts économiques parce que le Togo, aussi, en tant qu'État souverain, défend ses intérêts.Sur le plan économique justement, depuis que la frontière Niger-Bénin est fermée, les marchandises à destination et en provenance du Niger ne passent plus par le port de Cotonou, mais par celui de Lomé. Avec une adhésion du Togo à l'AES, est-ce que cette route commerciale ne serait pas encore plus renforcée et validée ? Pour aller du Togo au Niger, il faut traverser non seulement le Togo, mais il faut aussi traverser le Burkina Faso. Vous savez qu'il y a des difficultés militaires en raison de l'insécurité qui y règne, ce qui fait que les commerçants se sentent un peu pénalisés. Et il y a des protestations à raison du renchérissement du coût des produits qui sont importés. Ce qui veut dire qu'il va falloir garantir la sécurité de ce corridor. Cela prendra du temps, mais si la volonté politique y est, ils y arriveront.
Le 10 novembre 2021, 26 œuvres d'art étaient restituées à la République du Bénin, 26 trésors royaux du Dahomey pillés par les troupes coloniales françaises à la fin du XIXe siècle. C'est ce rapatriement que documente Dahomey, le deuxième long métrage de la cinéaste franco-sénégalaise Mati Diop. Dahomey, sacré de l'Ours d'or à la dernière Berlinale. (Rediffusion) Que devient une œuvre quand on lui ôte son attribut cultuel, symbolique, et qu'on l'expose dans un musée, qui plus est dans un lieu étranger ? Les statues peuvent-elles mourir et renaître ?C'est l'une des questions que l'on se pose quand on voit Dahomey, film hybride entre documentaire sur le processus de restitution d'œuvres conservées au Musée du quai Branly à Paris et qui vont faire le voyage retour pour Cotonou. Documentaire aussi quand Mati Diop filme un débat entre étudiants à l'université d'Abomey au Bénin. Mais fiction quand elle nous fait entendre, en voix off et langue fon, le monologue intérieur d'une des œuvres, la statue anthropomorphe du roi Ghezo.À l'affiche de notre cinéma également ce samedi, le retour sur la 81e édition de la Mostra de Venise avec Elisabeth Lequeret qui a été impressionnée, hors compétition, par le film Soudan, souviens-toi de Hind Meddeb.Pauses musicales : Fountain DC Starburster et Angélique Kidjo Sunlight to my soul
Pour cet avant-dernier numéro de 2024, nous vous proposons un échange original et stimulant entre 5 jeunes journalistes africains spécialisés dans les questions économiques. Basés à Dakar, Conakry, Abidjan, Cotonou et Kinshasa, ils commentent l'actualité dans leur pays, sur le continent et ailleurs dans le monde. L'année a en effet été très riche en évènements économiques en Afrique : le programme ambitieux de souveraineté Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko le nouveau tandem à la tête du Sénégal, le bras de fer entre les pays de l'Alliance des États du Sahel (Burkina Faso, Mali, Guinée) et la Cédéao avec en toile de fond un éventuel abandon du franc CFA, le suivi des projets miniers de la Guinée (Simandou 2040) et des projets énergétiques de la RDC (barrage Inga et connexion au corridor de Lobito), le développement des infrastructures du Bénin (et sa politique dans le domaine des industries créatives et culturelles).Chacun à leur tour, ils partagent leur point de vue sur ces thématiques avant de dévoiler ce qui les a marqués en 2024 et leur souhait intime pour l'année 2025. Nos invités :- Penda Thiam, directrice de la rédaction Le Dakarois (Sénégal)- Aissatou Koulibaly, journaliste au sein du groupe Fréquence Médias (Guinée)- Moutiou Adjibi Nourou (Côte d'Ivoire), journaliste à l'agence de presse Ecofin chargé des politiques publiques- Servan Ahougnon (Bénin), journaliste à l'agence de presse Ecofin chargé de la culture et du tourisme- Flory Musiswa, journaliste au site d'information Zoom-Eco (République démocratique du Congo)
Pour cet avant-dernier numéro de 2024, nous vous proposons un échange original et stimulant entre 5 jeunes journalistes africains spécialisés dans les questions économiques. Basés à Dakar, Conakry, Abidjan, Cotonou et Kinshasa, ils commentent l'actualité dans leur pays, sur le continent et ailleurs dans le monde. L'année a en effet été très riche en évènements économiques en Afrique : le programme ambitieux de souveraineté Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko le nouveau tandem à la tête du Sénégal, le bras de fer entre les pays de l'Alliance des États du Sahel (Burkina Faso, Mali, Guinée) et la Cédéao avec en toile de fond un éventuel abandon du franc CFA, le suivi des projets miniers de la Guinée (Simandou 2040) et des projets énergétiques de la RDC (barrage Inga et connexion au corridor de Lobito), le développement des infrastructures du Bénin (et sa politique dans le domaine des industries créatives et culturelles).Chacun à leur tour, ils partagent leur point de vue sur ces thématiques avant de dévoiler ce qui les a marqués en 2024 et leur souhait intime pour l'année 2025. Nos invités :- Penda Thiam, directrice de la rédaction Le Dakarois (Sénégal)- Aissatou Koulibaly, journaliste au sein du groupe Fréquence Médias (Guinée)- Moutiou Adjibi Nourou (Côte d'Ivoire), journaliste à l'agence de presse Ecofin chargé des politiques publiques- Servan Ahougnon (Bénin), journaliste à l'agence de presse Ecofin chargé de la culture et du tourisme- Flory Musiswa, journaliste au site d'information Zoom-Eco (République démocratique du Congo)
Le Bénin a accueilli, en septembre 2023, la 50è édition du Championnat du monde de pétanque. Mais déjà, bien avant cet évènement qui a réuni 37 nations à Cotonou, le pays avait déclaré sa flamme au jeu de boules provençal. Dans les rues de Porto Novo, Cotonou ou Abomey, il n'est pas rare de croiser sur des boulodromes improvisés des joueurs et des joueuses passionnés, en plein palabre pour savoir qui a emporté le point. Car au Bénin, la pétanque est devenue une affaire sérieuse, un sport national qui a vu émerger des titres et des champions qui ont su se rapprocher tout près du bouchon et fait de leur pays un vice-champion. En 2016 d'abord, après avoir battu la France en triplette masculine, la discipline reine ; puis en septembre 2023, en doublette pendant la compétition qui s'est tenue justement à Cotonou, à ciel ouvert, à l'ombre de sa grande Amazone.Surtout- et c'est ce que la rue nous apprend-, ce jeu accessible, ouvert à tous, est devenu un loisir populaire et fédérateur dans le pays, comme ailleurs sur le continent, que ce soit à Madagascar, au Burkina Faso ou en Côte d'Ivoire. Arrivée sur le continent dans les valises des Marseillais pendant la colonisation, la pétanque n'est pas qu'une passion béninoise, mais depuis les derniers championnats de Cotonou, on voit bien qu'elle est là-bas un motif de ferveur et d'élan national. Voyage entre le club mythique PCZAM de Cotonou et les terrains de boule de rue, à la rencontre de passionné.e.s d'hier et d'aujourd'hui, qui tirent et qui pointent !Un reportage de Raphaëlle Constant initialement diffusé en janvier 2024.
Pouvant être causée par une affection de l'appareil reproducteur masculin ou féminin, l'infertilité se définit par l'impossibilité d'aboutir à une grossesse après 12 mois ou plus de rapports sexuels sans utiliser de méthode de contraception. Selon les estimations de l'OMS, une personne sur six, en âge de procréer, rencontrera des difficultés à concevoir un enfant au cours de sa vie. Quelles sont les différentes causes d'infertilité chez l'homme, et chez la femme ? Quelle prise en charge est possible ? Dr Sylvie Epelboin, gynécologue obstétricienne, médecin de la Reproduction et coordinatrice du Centre d'Assistance médicale à la Procréation au sein de l'Hôpital Bichat à Paris Dr Komlan Vidéhouénou Agossou, gynécologue et chef de la Clinique Sevi à Cotonou, au Bénin. ► En fin d'émission, nous faisons un point sur la tribune parue dans le Monde, le 20 novembre 2024 et signée par un collectif de soignants demandant l'adoption d'un protocole national garantissant l'anonymat des lanceurs d'alerte dans le domaine de la protection infantile. Programmation musicale :► Fleetwood mac – Dreams ► Chako the great, Minkata – Romantic.
Nos premiers invités de la #SessionLive sont le BIM ! Positive Vodoun est le 2ème album du Bénin International Musical, alias BIM. C'est un groupe unique qui redonne au rock et au rap leurs origines vodoun.Le BIM rend hommage à la musique des ancêtres du Dahomey. Elle se reflète aussi bien dans les cérémonies traditionnelles que dans les clubs de Cotonou, en passant par les églises évangéliques et les couvents où sont convoquées les divinités vaudou.Titres interprétés dans le grand studio- Louange Vodoun Live RFI RFI Vidéos- Abobo, extrait de l'album- Gbali Live RFI RFI Vidéos.Vidéo : Benin International Musical en live dans Musiques du monde. Line Up : Jimmy Belah (chant, batterie, guitare acoustique), Yaovi Emmanuel Atcho (guitare électrique, chant), Emile Totin (percussions), Brigitte Kiti (chant, rap) et Babatounde Boni Obinti (basse, chant).Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset, Camille Roch.► Album Positive Vodoun (World Tour Rd 2024).Site - YouTube.À Lire sur RFI Musique. Puis nous recevons le quartet L'Étrangleuse dans la #SessionLive, pour la sortie de l'album Ambiance Argile.L'Étrangleuse, ce sont deux filles et deux garçons qui jouent une forme non définie de rock minimaliste et de chanson libre à quatre voix, amplifiant le dialogue entre une harpe à pédale en érable moucheté et un djéli n'goni en peau de chèvre, sur les grooves archaïques d'un basse-batterie bardé de colifichets. Grincements d'archet et matières coincées dans les cordes, saturation et percussion d'objets incongrus, tourneries fiévreuses et chœurs psychédéliques sont les agréments de cette transe tout en nuances. Traquant inlassablement la magie du presque rien, voilà 15 ans que L'Étrangleuse compose la bande son modale et hors modes d'un long rêve éveillé, puisant son inspiration dans les airs traditionnels d'un pays qui n'existe pas. Le duo originel, formé par Mélanie Virot, harpiste classique habituée à promener son imposant instrument loin de ses contextes habituels et non amplifiés, croisant danse contemporaine et musiques improvisées, et Maël Salètes, vétéran d'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp et complice de longue date de la chanteuse somalilandaise Sahra Halgan, publie un 4ème album, le premier en quatuor. L'Étrangleuse dynamite le post-rock de chambre des origines avec Anne Godefert, bassiste et chanteuse issue des musiques électroniques, et Léo Dumont, batteur-objetiste coutumier des audaces sonores (Chromb, Pixvae, An Pagay, Polymorphie…).Titres interprétés au grand studio- Les Pins Live RFI- Extrait Cd- Ennemi Live RFI.Line Up : Mélanie Virot (harpe, chant), Maël Salètes (guitare, jeli n'goni, chant), Léo Dumont (percussions, chant) et Anne Godefer (basse, chant).Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Ambiance Argile (La Curieuse & La Compagnie 4000).YouTube - Facebook - Bandcamp.
Nos premiers invités de la #SessionLive sont le BIM ! Positive Vodoun est le 2ème album du Bénin International Musical, alias BIM. C'est un groupe unique qui redonne au rock et au rap leurs origines vodoun.Le BIM rend hommage à la musique des ancêtres du Dahomey. Elle se reflète aussi bien dans les cérémonies traditionnelles que dans les clubs de Cotonou, en passant par les églises évangéliques et les couvents où sont convoquées les divinités vaudou.Titres interprétés dans le grand studio- Louange Vodoun Live RFI RFI Vidéos- Abobo, extrait de l'album- Gbali Live RFI RFI Vidéos.Vidéo : Benin International Musical en live dans Musiques du monde. Line Up : Jimmy Belah (chant, batterie, guitare acoustique), Yaovi Emmanuel Atcho (guitare électrique, chant), Emile Totin (percussions), Brigitte Kiti (chant, rap) et Babatounde Boni Obinti (basse, chant).Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset, Camille Roch.► Album Positive Vodoun (World Tour Rd 2024).Site - YouTube.À Lire sur RFI Musique. Puis nous recevons le quartet L'Étrangleuse dans la #SessionLive, pour la sortie de l'album Ambiance Argile.L'Étrangleuse, ce sont deux filles et deux garçons qui jouent une forme non définie de rock minimaliste et de chanson libre à quatre voix, amplifiant le dialogue entre une harpe à pédale en érable moucheté et un djéli n'goni en peau de chèvre, sur les grooves archaïques d'un basse-batterie bardé de colifichets. Grincements d'archet et matières coincées dans les cordes, saturation et percussion d'objets incongrus, tourneries fiévreuses et chœurs psychédéliques sont les agréments de cette transe tout en nuances. Traquant inlassablement la magie du presque rien, voilà 15 ans que L'Étrangleuse compose la bande son modale et hors modes d'un long rêve éveillé, puisant son inspiration dans les airs traditionnels d'un pays qui n'existe pas. Le duo originel, formé par Mélanie Virot, harpiste classique habituée à promener son imposant instrument loin de ses contextes habituels et non amplifiés, croisant danse contemporaine et musiques improvisées, et Maël Salètes, vétéran d'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp et complice de longue date de la chanteuse somalilandaise Sahra Halgan, publie un 4ème album, le premier en quatuor. L'Étrangleuse dynamite le post-rock de chambre des origines avec Anne Godefert, bassiste et chanteuse issue des musiques électroniques, et Léo Dumont, batteur-objetiste coutumier des audaces sonores (Chromb, Pixvae, An Pagay, Polymorphie…).Titres interprétés au grand studio- Les Pins Live RFI- Extrait Cd- Ennemi Live RFI.Line Up : Mélanie Virot (harpe, chant), Maël Salètes (guitare, jeli n'goni, chant), Léo Dumont (percussions, chant) et Anne Godefer (basse, chant).Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.► Album Ambiance Argile (La Curieuse & La Compagnie 4000).YouTube - Facebook - Bandcamp.
Apartment Hunting in Cotonou, Benin Tiktok: LTAUwithUche IG: uc_images TheUche.com
L'édition jeunesse en Afrique est en forte croissance. Auteurs et illustrateurs ont compris l'importance de prendre en compte les réalités des jeunes lecteurs africains avec des histoires qui les concernent. Mais le secteur continue de faire face à de nombreux défis, tels que l'accès au papier et la distribution des livres. Comment les auteurs et éditeurs locaux s'adaptent-ils ? Le numérique est-il la solution pour l'édition jeunesse en Afrique ? Avec :• Agnès Debiage, consultante et formatrice de professionnels du livre en Afrique, ADCF Africa • Béatrice Lalinon Gbado, fondatrice et directrice des éditions Ruisseaux d'Afrique, spécialisées en édition jeunesse à Cotonou au Bénin Série spéciale du Monde des enfants par Charlie Dupiot : Comment c'était de grandir dans les années 1930 ? Cette semaine, 2ème épisode, un monde sans supermarché Comment c'était de grandir dans les années 1930 ? Notre reporter Charlie Dupiot nous propose une série spéciale du podcast "Le monde des enfants" avec Nicole, ou plutôt "mamie Nicole" comme elle se présente elle-même. Mamie Nicole a 98 ans... Elle a grandi dans un monde sans supermarchés... et elle le raconte à plusieurs élèves de CM1 de l'école Anatole France à Villeurbanne, en banlieue de Lyon.En ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation avec Najet Benrabaa, correspondante de RFILa Colombie va devenir le premier pays d'Amérique latine à avoir son propre système éducatif autochtoneEn fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à L'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Grégoire qui se demande pourquoi sa fille lui ment sur ses notes et résultats scolaires Programmation musicale :► Cruise & Sara - King Perryy & Zerry DL► Bodula - Seckou Keita
Longest Graffiti Wall in Africa | Amazon Statue | Cotonou, Benin Let's Talk About Us! Tiktok: LTAUwithUche IG: uc_images TheUche.com
Dernier jour de campagne avant les élections législatives anticipées de dimanche... Une « 2e mi-temps », dit Wakat Séra, entre le Premier ministre Ousmane Sonko, tête de liste du Pastef, et l'ancien président Macky Sall, qui défend la coalition d'opposition Takku Wallu. « Il compte donner la preuve, écrit le site d'informations burkinabè, qu'après le pouvoir, il y a encore le pouvoir. Sans avoir quitté le Maroc, le prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye rassemble large autour de lui, pour faire garder à l'opposition la propriété de l'Assemblée nationale. » « Entre Macky Sall et Ousmane Sonko, qui gagnera cette nouvelle confrontation ? » s'interroge Wakat Séra. « Les deux capitaines ont gardé les mêmes maillots », mais « l'opposition est devenue le pouvoir, et le pouvoir est devenu l'opposition. Seul l'arbitre, en l'occurrence le peuple, est resté le même. »« Au-delà des ambitions entièrement politiques, il se joue derrière ces législatives, des destins personnels avec en toile de fond, des instincts revanchards », analyse Le Pays, toujours depuis Ouagadougou. « Pour le duo Ousmane Sonko-Diomaye Faye, il s'agit de faire rendre gorge à l'ancien chef de l'État, Macky Sall, qui lui a rendu la vie dure », rappelle le quotidien burkinabè. Et pour l'ex-président, « qui n'a certainement pas encore digéré d'avoir été éconduit du palais présidentiel, estime Le Pays, il s'agit d'abord de se mettre à l'abri de tout tracas judiciaire ».À lire aussiSénégal: une caravane du camp de Macky Sall pour convaincre les derniers électeursLes violences de la campagne ont relégué les débats au second plan « Quatre coalitions tenteront d'engranger le maximum de députés », résume le quotidien burkinabè, avec un « match dans le match pour deux d'entre elles ». « Pour Takku Wallu et les autres, il s'agira d'imposer une cohabitation et un Sénégal quasi ingouvernable pour le Pastef », analyse Aujourd'hui au Faso, qui précise que « la commission électorale autonome s'est dit prête pour le grand jour » : « Les défis logistiques et organisationnels ont été quasiment relevés ; les urnes, isoloirs et le personnel sont aussi fin prêts ». Reste donc à attendre l'issue de ces élections, après une campagne qui « s'est transformée en un théâtre de tensions où la violence a éclipsé les débats d'idées », regrette Seneplus. « Pourtant, beaucoup de citoyens espéraient assister à des débats prometteurs », assure le site internet sénégalais, en précisant que « les enjeux abordés dans les rares moments de débat avaient une importance capitale. La dette publique, le déficit budgétaire, la fiscalité et la gestion des ressources minières et énergétiques sont autant de questions qui méritent un examen approfondi. » Mais « les promesses de changements radicaux, portées par chaque camp, ont été éclipsées par des stratégies de dénigrement et des attaques personnelles », ajoute encore Seneplus, qui garde donc « un goût amer » de cette campagne.« Quelles que soient les motivations de ces violences, poursuit Le Pays, elles sont indignes du Sénégal qui était resté jusque-là présenté comme un phare démocratique sur le continent. La classe politique n'a pas le droit de vendanger l'héritage patiemment bâti par les pères fondateurs », prévient Le Pays, qui conclue que, « pour toutes ces raisons, le Sénégal ne doit pas décevoir ».À lire aussiLégislatives au Sénégal: à Dakar, une intercoalition de l'opposition affiche son «alliance nécessaire»Dérive autoritaire au Bénin ?Comme le rapporte La Nouvelle tribune, l'ONG assure que la détention de ce professeur de droit est « arbitraire ». Amnesty International se fonde sur la conclusion, qui vient d'être rendue publique, du groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies. Il estime que Joël Aïvo a été « incarcéré en raison de sa mobilisation et de son engagement politique en faveur de la démocratie », rapporte Le Monde Afrique. Le journal français rappelle que ce « constitutionnaliste a été condamné, en décembre 2021, à dix ans de réclusion criminelle et à près de 68 000 euros d'amende pour "blanchiment de capitaux" et "atteinte à la sûreté de l'État" ». Mais « pour de nombreuses ONG internationales, cette condamnation, ajoute Le Monde Afrique, illustre la dérive autoritaire depuis l'arrivée au pouvoir de Patrice Talon ». Le quotidien précise d'ailleurs que « le jour même » où l'avis du groupe de travail sur la détention arbitraire a été rendu sur le cas de Joël Aïvo, « Louis-Philippe Houndégnon, l'ancien directeur général de la police nationale, a été interpellé par un commando armé à son domicile ». « Ces dernières semaines, précise Le Monde Afrique, d'anciens proches du président ont également été arrêtés et incarcérés à la prison de Cotonou ».À lire aussiBénin: un groupe de travail de l'ONU juge arbitraire la détention de Joël Aïvo