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Crime story
[1/2] Caussols, la ferme de l'horreur

Crime story

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 13:35


(Premier épisode) À l'été 2004, dans l'arrière pays cannois gagné par les chaleurs du mois de juillet, Nicole Rossi donne discrètement rencard à des gendarmes dans une église. La quinquagénaire craint pour sa vie. Elle veut dénoncer les crimes, abominables selon elle, de son conjoint Michel Lambin. Certes, ce berger est déjà passé par la case prison avant les années 1980 pour quelques larcins, mais il s'était depuis rangé. Nicolas Rossi parle pourtant d'un odieux meurtrier en série, cannibale de surcroît, qui a sévi dans l'ombre pendant des années…Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibault Lambert et Anaïs Godard - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation. Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes, ainsi que dans celles de Nice Matin et l'Express. Nous nous sommes également appuyés sur un numéro du magazine de France 2 « Au bout de l'enquête » consacré à cette affaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Crime story
[2/2] Caussols, la ferme de l'horreur

Crime story

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 16:00


(Deuxième et dernier épisode) À l'été 2004, dans l'arrière pays cannois gagné par les chaleurs du mois de juillet, Nicole Rossi donne discrètement rencard à des gendarmes dans une église. La quinquagénaire craint pour sa vie. Elle veut dénoncer les crimes, abominables selon elle, de son conjoint Michel Lambin. Certes, ce berger est déjà passé par la case prison avant les années 1980 pour quelques larcins, mais il s'était depuis rangé. Nicolas Rossi parle pourtant d'un odieux meurtrier en série, cannibale de surcroît, qui a sévi dans l'ombre pendant des années…Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibault Lambert et Anaïs Godard - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation. Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes, ainsi que dans celles de Nice Matin et l'Express. Nous nous sommes également appuyés sur un numéro du magazine de France 2 « Au bout de l'enquête » consacré à cette affaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Un Jour dans l'Histoire
Riche comme qui ? Comme Crésus, roi de Lydie

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 31:43


Nous sommes à l'automne 547 avant notre ère, dans le royaume de Lydie, un vaste ensemble territorial qui occupe l'essentiel de la partie occidentale de l'Anatolie. Nous sommes dans l'actuelle Turquie. Crésus, le roi de puissant royaume est contraint de se réfugier dans son palais de Sardes, la capitale. En effet, les troupes du Cyrus II le Grand, roi de Perse, sont parvenu à encercler la ville. Elles vont bientôt investir le palais et l'incendier. Crésus choisit alors de se donner la mort. Cette prise de Sardes, qui entraîne la chute de la Lydie, est perçue, par les anciens Grecs, comme un événement sans précédent. Selon le grec Hérodote, que l'on considère comme le premier véritable historien, « Les oracles prédirent à Crésus que, s'il faisait la guerre aux Perses, il détruirait un grand empire ». Que sait-on véritablement de Crésus ? Certes, nous aimerions être aussi riche que lui, riche comme Crésus… Mais d'où vient cette légende ? Et quel rapport avec une autre expression célèbre : toucher le pactole ? Plongeons-nous dans l'Asie Mineure d'il y a un peu plus de deux mille cinq cents ans … Invité : Kevin Leloux, docteur en histoire, art et archéologie à l'Université de Liège et professeur à Saint Louis Waremme. « Crésus – le plus riche des rois de Lydie » paru aux éditions Perrin. Sujets traités : Riche, Crésus, roi de Lydie, roi, Lydie, Anatolie, Cyrus, Hérodote, Perses, légende, Asie, Sardes Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: Israël et l'Iran se rendent coup pour coup

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 4:50


Des trajectoires lumineuses dans la nuit, des immeubles éventrés, des secouristes qui tentent de venir au secours des victimes. Ce sont de nouveau des images de guerre que renvoie ce matin la presse internationale.  « À 1900 km de distance, deux villes tremblent sous une pluie de missiles », titre le Times, qui a interrogé des Israéliens et des Iraniens. Le quotidien britannique a contacté par téléphone Sharam, un journaliste iranien, qui raconte : vendredi matin, « alors que les explosions détruisaient sa maison, faisant trembler les murs et les fenêtres, ils n'ont pu, avec sa femme, que se réfugier sous la table de la salle à manger, pour prier. » Sharam précise que la dernière fois qu'il a eu aussi peur, c'était en 1980, lorsque les Irakiens avaient tiré sur Téhéran. « À l'époque », dit-il, « nous avions des sirènes et des abris. Aujourd'hui, nous n'avons même plus ça ». Côté israélien, le Times of Israel, parle de « destruction totale ». « Les Israéliens », nous dit le journal, « décrivent la peur et le chaos, alors que les missiles iraniens détruisent leurs maisons ». Une photo montre une policière portant un bébé dans ses bras. Les secouristes recherchent les autres membres de la famille. Renverser les mollahs Quels sont les objectifs de Benyamin Netanyahu derrière l'offensive israélienne contre l'Iran ? La question est posée. Posée notamment par le Devoir. « Quand Israël cible l'atome pour faire tomber les mollahs », titre le journal canadien. Certes, concède le Devoir, « l'objectif affiché est de mettre à terre les capacités nucléaires du plus grand ennemi de Tel-Aviv (…) mais celui, qui l'est un peu moins, est de faire tomber définitivement le régime des mollahs, pour faire entrer Téhéran dans une nouvelle ère, moins belliqueuse et plus respectueuse de l'existence de l'État juif. » Avis partagé par le Japan Times, pour qui « les attaques d'Israël contre l'Iran laissent entrevoir un objectif plus vaste, celui d'un changement de régime ». Objectif revendiqué par Benyamin Netanyahu lui même, car, souligne le quotidien japonais, le Premier ministre israélien s'est adressé directement aux Iraniens, en leur disant : « En atteignant notre objectif, nous ouvrons également la voie, pour que vous puissiez obtenir votre liberté. Le régime (…) n'a jamais été aussi faible. C'est l'occasion pour vous de vous lever et de faire entendre votre voix ». « La crise iranienne ne se résume pas à la crise nucléaire », titre de son côté le Soir. Le quotidien belge a interrogé le chercheur Clément Therme, et lui a demandé si les négociations avec les États-Unis « étaient enterrées ». Ce à quoi Clément Therme répond : « cela dépend si la République islamique survit à ce choc militaire et à la contestation interne. Le régime est en échec. Il faudra voir l'évolution dans les prochaines heures… les prochains jours ». Film d'espionnage Deux jours après les premières frappes israéliennes sur l'Iran, la presse souligne également qu'Israël a préparé ses attaques depuis longtemps. « L'opération Rising Lion («Lion qui se dresse», en anglais) (…) a été conçue et mise en place de longue date sans que les services secrets iraniens s'en aperçoivent », remarque la Tribune Dimanche, qui parle « d'un coup audacieux parfaitement exécuté, digne des meilleurs films d'espionnage ». « En quelques heures », nous dit le journal français, « l'armée israélienne a décapité une partie de la chaîne de commandement iranien, éliminé 9 scientifiques chargés du programme d'enrichissement nucléaire de Téhéran et pour finir, ébranlé cette République islamique qui terrorise le Moyen-Orient et le reste du monde depuis presqu'un demi-siècle ». Le Wall Street Journal, de son côté, nous raconte « comment le Mossad israélien a fait passer en contrebande des pièces de drones pour attaquer l'Iran de l'intérieur ». « Israël », remarque le quotidien américain, « a mis plusieurs mois à faire entrer en contrebande des pièces pour ces centaines de drones quadricoptères (avec 4 hélices) équipés d'explosifs – dans des valises, des camions et des conteneurs – ainsi que des munitions qui pouvaient être tirées depuis des plateformes sans pilote ». Information obtenue de sources bien informées, précise le Wall Street Journal.  Ces mêmes sources selon lesquelles « de petites équipes armées de ce matériel ont été déployées près des positions de la défense aérienne et des sites de lancement de missiles iraniens ».  Intensification des frappes Enfin, côté iranien, le Tehran Times annonce que les opérations iraniennes contre Israël vont s'intensifier. Le quotidien publie un communiqué des Gardiens de la Révolution, selon lesquels « des dépôts de carburant pour avion de combat, ainsi que des centres d'approvisionnement en énergie du régime ont été ciblés par des essaims de drones et de missiles ». Les Gardiens de la Révolution (le bras armé du régime) selon lesquels les opérations s'étendront « si les atrocités et les frappes de l'ennemi se poursuivent ».

France Musique est à vous
Le Bach du matin par Dorina Frati

France Musique est à vous

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 6:01


durée : 00:06:01 - Le Bach du matin du mercredi 11 juin 2025 - Notre Bach du matin est un Bach italien. S'il est un instrument venu de la botte, c'est bien la mandoline. Certes, le compositeur n'a pas écrit pour elle, mais quand un orchestre de mandolines de Lombardie s'empare du 3e concerto Brandebourgeois, soudain c'est un grand soleil qui rayonne.

Revue de presse internationale
À la Une: le drame des agressions à l'arme blanche chez les jeunes

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 3:53


Un drame qui endeuille une nouvelle fois la France. « Mélanie, tuée par un collégien de 14 ans » : le visage de la jeune surveillante est en première page du Parisien. « Le drame de trop », s'exclame le journal. « Comment est-ce possible ? Comment un jeune de 14 ans peut-il poignarder à mort la surveillante de son collège, en présence des gendarmes ? Depuis hier matin, le petit bourg paisible de Nogent en Haute-Marne et toute la France s'interrogent. Aucun village, aucune ville n'est donc à l'abri de cette hyperviolence qui étend peu à peu son linceul. »Déjà fin avril, rappelle Le Monde, « un élève d'un lycée catholique de Nantes avait tué une camarade et blessé trois autres avec un couteau et les agressions de ce type se sont succédé ces derniers mois. Devant l'émoi suscité et la surenchère sécuritaire dont fait preuve une partie de la droite et de l'extrême droite, l'exécutif cherche comment prévenir ces agressions. Mais les solutions se sont révélées jusqu'ici inopérantes, soupire Le Monde, tant il est difficile de sécuriser 12 millions d'élèves et 1,2 million de personnels. Le meurtre d'hier l'a encore prouvé : du lycée privé de centre-ville au collège rural, tous les établissements peuvent être concernés par ces violences, y compris quand ils ne sont pas identifiés comme "à risque". »À lire aussiFrance: une surveillante tuée à coup de couteau par un collégien en Haute-Marne« Trop complexe pour y plaquer un discours de prêt-à-penser sécuritaire »« Sidération » et « tristesse » pour Libération : « La décence oblige a minima à attendre les premières conclusions des enquêteurs, estime le journal. On devrait en savoir plus ce mercredi. C'est d'autant plus nécessaire que la surveillante a été agressée alors que des gendarmes se trouvaient à quelques mètres d'elle, lors d'une opération "inopinée de fouilles de sac", dispositif récemment mis en place par Bruno Retailleau et Élisabeth Borne. C'était après la mort d'un adolescent à proximité d'un lycée de l'Essonne. Cette présence des forces de l'ordre au moment des faits n'invalide évidemment en rien, pointe Libération, la nécessaire réflexion sur les mesures de sécurité à prendre pour éviter que d'autres drames du même ordre se produisent. La prolifération des armes blanches, par exemple, est évidemment une question qu'il faut traiter. Mais la mort de la surveillante du collège Françoise-Dolto de Nogent démontre aussi que ce sujet de la violence en milieu scolaire est trop complexe pour y plaquer un discours de prêt-à-penser sécuritaire. Et que c'est dans le croisement des mailles éducatives et sécuritaires que se niche la bonne réponse. »À lire aussiAprès la mort d'une surveillante tuée par un collégien, l'exécutif français promet des actionsDéconstruction…« Effroi et colère », s'indigne Le Figaro. « Comment les armes, "blanches" ou pas, la violence, la drogue, la pornographie et le sang ont-ils colonisé l'espace et l'esprit de nos enfants, de nos adolescents ? Ni les portiques de sécurité ni les consultations de santé mentale, pour souhaitables qu'ils soient, ne suffiront à endiguer cette effroyable dérive. Penseur du siècle dernier, Norbert Elias décrivait le processus de civilisation et l'intelligence des hommes comme le fruit de la transmission et de l'intériorisation des normes sociales et de la maîtrise de soi. C'est peu dire, soupire Le Figaro, que notre siècle, épris d'une idée dévoyée de la liberté, "déconstruit" toute idée d'autorité ou d'empêchement, d'héritage ou de savoirs… Or, derrière "la mince pellicule de la civilisation", avertissait à sa suite Raymond Aron, guette la barbarie. Qui s'emploiera, enfin, à restaurer cette "mince pellicule" ? »L'arraisonnement du voilier Madleen : une opération com' réussie…À la Une également, l'affaire du voilier humanitaire vers Gaza arraisonné par la marine israélienne hier avec ce commentaire du Temps à Genève : « Certes, cette flottille de la liberté était un pur coup de communication. Mais il a été efficace, relève le quotidien suisse. Il a trusté les antennes, en tout cas en France. Et il a jeté une lumière différente sur un blocus humanitaire inacceptable, dont on a beaucoup parlé, mais sur lequel les analyses commençaient à tourner en rond. Alors que l'on a parfois l'impression que tout a été essayé pour faire plier Benyamin Netanyahu, les matelots d'un jour auront réussi à provoquer d'importantes manifestations en France et ailleurs, pointe encore Le Temps, à forcer les autorités françaises à se positionner encore un peu plus contre ce blocus, bref à maintenir la pression sur le sujet dans certaines opinions publiques européennes. »À lire aussiGaza: Israël intercepte le voilier humanitaire «Madleen», Macron appelle au retour des ressortissants français

Musique matin
Le Bach du matin par Dorina Frati

Musique matin

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 6:01


durée : 00:06:01 - Le Bach du matin du mercredi 11 juin 2025 - Notre Bach du matin est un Bach italien. S'il est un instrument venu de la botte, c'est bien la mandoline. Certes, le compositeur n'a pas écrit pour elle, mais quand un orchestre de mandolines de Lombardie s'empare du 3e concerto Brandebourgeois, soudain c'est un grand soleil qui rayonne.

STARdLINNNG
Episode Spécial : "Tout le Monde est Différent, Tout Le Monde Est Spécial"

STARdLINNNG

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 117:57


Un épisode très spécial, autant pour moi que pour la chaîne. Certes pas très jovial mais pour lequel je voulais rendre hommage à Hana pour tout ce qu'elle a pu m'apporter.Une perspective émotionnelle du show Memorial d'Hana Kimura "Hanabi"L'impact qu'a eu Hana Kimura dans ma vie personnelle et ma vision de la dépression Merci à tous ceux qui l'auront écouté jusqu'au bout et qui suivent ce podcast.Lien du show : https://www.trillertv.com/watch/hana-kimura-memorial-hanabi-2025/2ph4t/Soutenir Kyoko pour la lutte contre le cyberharcèlement : https://rememberhana.com/donate-en/Et également en achetant du merch reversé à cette même oragnisation : https://rememberhana.base.shop/

Revue de presse Afrique
A la Une: le Mali toujours sous la menace terroriste

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 3:53


L'offensive terroriste s'est intensifiée ces dernières semaines au Mali. Le 23 mai : attaque du camp militaire de Dioura. Bilan 41 soldats tués. Il y a deux jours à Boulkessi, dans le centre du pays, un autre camp militaire a été la cible d'une attaque terroriste. Selon un communiqué de l'état-major des armées, cité par le site Bamada, « les FAMa, les Forces armées maliennes ont vigoureusement réagi à cette attaque avant de se replier ».Et puis hier matin à Tombouctou, poursuit Bamada, « les forces armées maliennes ont déjoué une tentative d'infiltration des combattants terroristes. L'État-major précise que les terroristes ont été vite mis en déroute par la promptitude des soldats maliens. Le bilan provisoire est de treize assaillants neutralisés, de l'armement, mais aussi des moyens roulants et effets divers récupérés. La situation est sous contrôle et le ratissage est en cours dans toute la ville, rassure la hiérarchie militaire ».Un État « en pleine reconstruction »Alors, « Dioura, Boulkessi, Tombouctou : l'armée malienne sur tous les fronts », s'exclame Sahel Tribune, autre site d'information. « La récente offensive terroriste, loin d'annoncer la défaite, révèle au contraire la dure réalité d'un État en pleine reconstruction, claironne Sahel Tribune. Les FAMa, attaquées sur plusieurs fronts, opposent désormais une riposte mieux structurée, avec l'appui de partenaires stratégiques non-alignés. Dans ce contexte de tumulte, la Transition conduite par le président Assimi Goïta n'entend céder ni un pouce de souveraineté ni un millimètre de terrain. (…) Certes, reconnait Sahel Tribune, des lacunes persistent : retards de renforts, faiblesses de communication tactique, dépendance aux appuis aériens. Mais ces défis sont désormais intégrés dans un programme de réforme militaire globale. (…) Oui, des violations ont été signalées, reconnait encore le site malien. Oui, des bavures sont à documenter. Mais ne nous y trompons pas : le Mali ne mène pas une guerre sale, il mène une guerre juste dans un environnement tordu. Là où les FAMa interviennent, c'est souvent pour libérer des localités entières d'un joug terroriste qui pille, viole, tue et impose sa loi moyenâgeuse ».Le site Mali Actu le reconnait également,« malgré les succès des FAMa, la situation sécuritaire est préoccupante. Un grand nombre d'attaques ciblent les forces armées dans le nord et le centre du Mali. La mobilisation des troupes et le soutien de la population locale sont essentiels pour maintenir la sécurité. (…) La persistance de ces efforts sera essentielle pour instaurer la paix et la stabilité à long terme au Mali ».Insécurité croissante…Voilà pour les médias maliens qui s'appuient sur les communiqués de l'armée et sur la parole officielle. Autre point de vue, celui du site Afrik.com qui décrit une situation beaucoup plus sombre : « au Mali, le groupe djihadiste JNIM, affilié à Al-Qaïda, a intensifié ses attaques contre l'armée et les civils. À Boulkessi et Dioura, des casernes ont été prises, causant des dizaines de morts. Le groupe impose aussi des blocus meurtriers à Diafarabé et Nouh Bozo, provoquant famine et détresse humanitaire. L'armée malienne, jugée lente et désorganisée, peine à réagir, affirme encore Afrik.com. La population, abandonnée, subit de plein fouet l'insécurité croissante et la violence des groupes armés ».Un sommet extraordinaire ?Ledjely en Guinée, fait remarquer que le Niger et le Burkina Faso ont aussi subi récemment des attaques terroristes meurtrières. Et pour ce qui est du Mali : « que les autorités militaires aient réussi ou non à déjouer les assauts contre le camp militaire et l'aéroport de Tombouctou n'est pas l'essentiel. Le véritable problème, c'est que des assaillants aient eu l'audace de lancer de telles offensives. C'est le symptôme d'une menace qui demeure ».Au Mali, mais aussi au Niger et au Burkina, donc,« les pertes humaines, civiles et militaires, se comptent par dizaines chaque semaine. Et après chaque drame, on assiste à un jeu puéril de communiqués entre autorités et groupes armés, chaque camp s'acharnant à revendiquer la victoire ».Et Ledjely d'appeler à la tenue d'un sommet extraordinaire afin de mieux lutter contre le djihadisme dans la bande sahélienne. « Pendant que le Mali, le Burkina Faso et le Niger se démènent comme ils peuvent, le reste du continent semble se croiser les bras, voire détourner le regard. Pourtant, ce danger-là est à la porte de chacun de nous ».

Revue de presse Afrique
A la Une: le Mali toujours sous la menace terroriste

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 3:53


L'offensive terroriste s'est intensifiée ces dernières semaines au Mali. Le 23 mai : attaque du camp militaire de Dioura. Bilan 41 soldats tués. Il y a deux jours à Boulkessi, dans le centre du pays, un autre camp militaire a été la cible d'une attaque terroriste. Selon un communiqué de l'état-major des armées, cité par le site Bamada, « les FAMa, les Forces armées maliennes ont vigoureusement réagi à cette attaque avant de se replier ».Et puis hier matin à Tombouctou, poursuit Bamada, « les forces armées maliennes ont déjoué une tentative d'infiltration des combattants terroristes. L'État-major précise que les terroristes ont été vite mis en déroute par la promptitude des soldats maliens. Le bilan provisoire est de treize assaillants neutralisés, de l'armement, mais aussi des moyens roulants et effets divers récupérés. La situation est sous contrôle et le ratissage est en cours dans toute la ville, rassure la hiérarchie militaire ».Un État « en pleine reconstruction »Alors, « Dioura, Boulkessi, Tombouctou : l'armée malienne sur tous les fronts », s'exclame Sahel Tribune, autre site d'information. « La récente offensive terroriste, loin d'annoncer la défaite, révèle au contraire la dure réalité d'un État en pleine reconstruction, claironne Sahel Tribune. Les FAMa, attaquées sur plusieurs fronts, opposent désormais une riposte mieux structurée, avec l'appui de partenaires stratégiques non-alignés. Dans ce contexte de tumulte, la Transition conduite par le président Assimi Goïta n'entend céder ni un pouce de souveraineté ni un millimètre de terrain. (…) Certes, reconnait Sahel Tribune, des lacunes persistent : retards de renforts, faiblesses de communication tactique, dépendance aux appuis aériens. Mais ces défis sont désormais intégrés dans un programme de réforme militaire globale. (…) Oui, des violations ont été signalées, reconnait encore le site malien. Oui, des bavures sont à documenter. Mais ne nous y trompons pas : le Mali ne mène pas une guerre sale, il mène une guerre juste dans un environnement tordu. Là où les FAMa interviennent, c'est souvent pour libérer des localités entières d'un joug terroriste qui pille, viole, tue et impose sa loi moyenâgeuse ».Le site Mali Actu le reconnait également,« malgré les succès des FAMa, la situation sécuritaire est préoccupante. Un grand nombre d'attaques ciblent les forces armées dans le nord et le centre du Mali. La mobilisation des troupes et le soutien de la population locale sont essentiels pour maintenir la sécurité. (…) La persistance de ces efforts sera essentielle pour instaurer la paix et la stabilité à long terme au Mali ».Insécurité croissante…Voilà pour les médias maliens qui s'appuient sur les communiqués de l'armée et sur la parole officielle. Autre point de vue, celui du site Afrik.com qui décrit une situation beaucoup plus sombre : « au Mali, le groupe djihadiste JNIM, affilié à Al-Qaïda, a intensifié ses attaques contre l'armée et les civils. À Boulkessi et Dioura, des casernes ont été prises, causant des dizaines de morts. Le groupe impose aussi des blocus meurtriers à Diafarabé et Nouh Bozo, provoquant famine et détresse humanitaire. L'armée malienne, jugée lente et désorganisée, peine à réagir, affirme encore Afrik.com. La population, abandonnée, subit de plein fouet l'insécurité croissante et la violence des groupes armés ».Un sommet extraordinaire ?Ledjely en Guinée, fait remarquer que le Niger et le Burkina Faso ont aussi subi récemment des attaques terroristes meurtrières. Et pour ce qui est du Mali : « que les autorités militaires aient réussi ou non à déjouer les assauts contre le camp militaire et l'aéroport de Tombouctou n'est pas l'essentiel. Le véritable problème, c'est que des assaillants aient eu l'audace de lancer de telles offensives. C'est le symptôme d'une menace qui demeure ».Au Mali, mais aussi au Niger et au Burkina, donc,« les pertes humaines, civiles et militaires, se comptent par dizaines chaque semaine. Et après chaque drame, on assiste à un jeu puéril de communiqués entre autorités et groupes armés, chaque camp s'acharnant à revendiquer la victoire ».Et Ledjely d'appeler à la tenue d'un sommet extraordinaire afin de mieux lutter contre le djihadisme dans la bande sahélienne. « Pendant que le Mali, le Burkina Faso et le Niger se démènent comme ils peuvent, le reste du continent semble se croiser les bras, voire détourner le regard. Pourtant, ce danger-là est à la porte de chacun de nous ».

Le 13/14
Le phénomène "no kids" : mythe ou réalité ?

Le 13/14

Play Episode Listen Later May 27, 2025 60:14


durée : 01:00:14 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - A partir de 13h30 focus sur ce phénomène "no kids" ces espaces sans enfant (resto, train, hôtel) qui préoccupe la haut-commissaire à l'enfance Sarah El Haïry. Certes émergente, que nous dit cette tendance sur notre rapport aux enfants ? Et la place qu'on leur laisse dans l'espace public ?

Melaraconte
La face cachée d'une hypersensible : douce mais redoutable

Melaraconte

Play Episode Listen Later May 26, 2025 32:24


C'est un épisode qui me tenait à cœur et encore plus suite à la vidéo tiktok que j'ai faites. C'est tellement pas facile d'appréhender ce côté là de moi qu'il fallait que j'en parle et que je le partage. Pendant longtemps, je m'en voulais d'avoir certaines pensées, d'automatiquement rejeter une personne lorsque j'avais estimé qu'elle m'avait blessé ou autre. Sauf que maintenant je sais que je ne suis pas seule

Revue de presse internationale
À la Une: «Quand allons-nous en finir avec ça, Vladimir ?»

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 20, 2025 4:01


Question posée hier par Donald Trump à Vladimir Poutine. Question à la Une du site du Süddeutsche Zeitung à Munich. Question sans réponse nette…« Tout ça pour ça », soupire Libération à Paris. « C'était le troisième entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, depuis le retour du républicain à la Maison Blanche. Objectif annoncé : “Mettre fin au bain de sang“ en Ukraine. Résultat : plus de deux heures d'une conversation jugée satisfaisante par les deux présidents. Une annonce tonitruante – et attendue – de négociations imminentes. Mais en réalité, déplore Libération, beaucoup de bruit pour rien, une fois de plus. »Certes, pointe Le Figaro, « Vladimir Poutine s'est dit prêt à travailler sur un mémorandum avec l'Ukraine. Une façon d'apaiser son homologue américain et de gagner du temps. Car le chef du Kremlin s'arc-boute toujours sur ses positions maximalistes. »En effet, souligne le Washington Post, « le problème le plus important est que Poutine n'a pas montré qu'il souhaitait la paix. Il veut toujours la victoire, en utilisant une fois de plus l'expression “éliminer les causes profondes de la crise“. Ce qui signifie que pour lui l'Ukraine ne peut pas être un pays européen, comme elle le souhaite, mais qu'elle doit rester sous l'hégémonie russe. »En fait, soupire Le Temps à Genève, « le premier (Trump) est pressé d'en finir et de passer à autre chose. Le second (Poutine) reste persuadé que le temps travaille pour lui. » La balle dans le camp des Européens ?Résultat, analyse Die Welt à Berlin : « Poutine peut considérer cette journée comme une victoire – et maintenant, c'est aux Européens de jouer. La pression s'accroît désormais sur eux. L'unité transatlantique récemment annoncée se termine plus vite qu'elle n'a commencé. Néanmoins, la menace européenne de durcir les sanctions demeure, même si elle aurait dû être mise à exécution lorsque Poutine a laissé expirer l'ultimatum pour un cessez-le-feu inconditionnel. Ce mardi, les ministres des Affaires étrangères de l'UE se réunissent à Bruxelles et doivent tenir leurs engagements. Mais sans pouvoir compter sur Donald Trump. »« Anxieuse, polarisée et terriblement imprévisible… »L'Europe justement, confrontée à la montée des nationalismes… Certes, relève le Guardian à Londres, on a assisté dimanche en Roumanie, « à un retournement de situation spectaculaire : Nicușor Dan, le maire centriste de Bucarest, a bénéficié du taux de participation le plus élevé depuis 30 ans pour remporter une large victoire à la présidentielle, face au candidat d'extrême-droite. » Certes, poursuit le quotidien britannique, « le centre a également tenu bon en Pologne, où le maire libéral de Varsovie, Rafał Trzaskowski, a remporté de justesse le premier tour d'une autre élection présidentielle cruciale, devant l'historien nationaliste Karol Nawrocki. »Mais, pointe le Guardian, « dans un contexte de crise persistante du coût de la vie et alors que les principaux partis se font l'écho des programmes d'extrême droite sur l'immigration, la politique européenne reste anxieuse, polarisée et terriblement imprévisible. »La montée des extrêmes…Et l'extrême-droite reste en embuscade… Exemple, au Portugal, où « le populisme progresse », s'alarme El Pais à Madrid. L'extrême droite, Chega, a en effet franchi un cap en dépassant dimanche la barre des 20% aux élections législatives, et se retrouve désormais en position de diriger l'opposition au gouvernement de droite modérée de Luis Montenegro, reconduit sans majorité stable après une année au pouvoir. « André Ventura, le leader de Chega, prendrait ainsi pour la première fois ce rôle au leader du Parti socialiste, relève le quotidien espagnol. (…) Il appartient désormais aux progressistes, poursuit El Pais, de s'engager dans une autocritique et d'analyser les raisons pour lesquelles le discours d'extrême droite a pénétré si profondément, et en si peu de temps, dans un pays, le Portugal, qui a mis fin à une dictature il y a un demi-siècle. »La France submergée par le « tsunami blanc »Enfin, c'est une enquête à lire dans La Croix : une grande enquête, en cinq volets, sur le trafic de drogue en France. « Les chiffres donnent le tournis, s'exclame le journal. En 2023, plus d'un million de personnes en France, toujours plus jeunes, avaient consommé de la cocaïne au moins une fois. Le double, comparé à 2022. Quant aux autorités, elles ont saisi 23 tonnes de cette poudre blanche, 15 fois plus que les chiffres constatés dans les années 1990. La drogue est devenue, au fil du temps, un problème majeur de la société française : le “tsunami blanc“, l'appellent désormais les spécialistes. »Premier volet donc de cette enquête à lire dans La Croix qui nous emmène « de la Colombie à Dubaï, pour savoir qui sont ceux qui produisent, consomment, pâtissent et profitent de la vente de la drogue. »

Entrez sans frapper
Une mise au point salutaire sur le hashtag #notallmen (pas tous les hommes quand même !) avec Giulia Foïs

Entrez sans frapper

Play Episode Listen Later May 20, 2025 23:03


La productrice à France Inter, journaliste et essayiste Giulia Foïs est notre invitée pour son livre "Pas tous les hommes quand même ! #notallmen. Une mise au point salutaire" (Éditions La Meute). Le 23 mai 2014, le Californien Elliot Rodger tue six personnes – des femmes, pour la plupart. Dès les tout premiers jours de l'enquête, la police met au jour des contenus violemment misogynes relayés par le jeune homme. Sur la toile, un premier hashtag apparaît, « #YesAllWomen », par lequel les femmes dénoncent les insultes et agressions dont elles sont continuellement victimes. Très vite, en réaction, fleurit un deuxième hashtag, « #NotAllMen », diffusé par des hommes qui, cette fois, protestent d'une seule voix contre ce qu'ils perçoivent comme d'odieux amalgames : tous les hommes ne cognent pas, tous les hommes ne violent pas, tous les hommes ne harcèlent pas. Certes – pour ne pas dire « encore heureux ». On était trois avant #MeToo. Or, sept ans plus tard, on en est encore là : #NotAllMen, #NotAllMen, #NotAllMen. À chaque viol annoncé dans les journaux, #NotAllMen. À chaque agression, #NotAllMen. À chaque féminicide, #NotAllMen. N'empêche : #AlwaysAMan. Ce dernier hashtag, lui, accompagne souvent une flopée de chiffres qui vont tous dans le même sens : l'écrasante majorité des violences (routières, conjugales, intrafamiliales) sont commises par des hommes. 80 à 99 %, suivant les cas. On pourrait essayer de comprendre pourquoi. On pourrait essayer de voir comment en sortir. On pourrait, toutes et tous, ensemble, avancer. Mais #NotAllMen… Défiant toute logique, épais comme le déni de masse, ce hashtag est une ultime preuve de ce que Virginia Woolf, déjà, soulignait : l'histoire de l'émancipation des femmes est au moins aussi intéressante à étudier que la résistance à l'émancipation des femmes. Si, au moment où l'une d'elle vous dit « J'ai été violée », vous lui répondez « Not all men », c'est que vous n'entendez pas, c'est que vous n'écoutez pas. Vous la niez, une deuxième fois, et, à travers elle, vous ignorez, volontairement, ou pas, les violences faites à toutes les femmes. Formule réflexe qui ne passe même pas par le cortex tant elle fuse. Elle dit la peur, elle dit la paresse intellectuelle, elle dit aussi, plus profondément encore, une sourde culpabilité qui, à son tour, empêche le dialogue. À moins de le décortiquer, ce #NotAllMen. En comprendre les tenants et les aboutissants, les pourquoi et les comment. À moins de le dégommer, ce #NotAllMen. En déjouer les effets pervers, en défaire les nœuds qui étouffent la pensée, qui obstruent le cerveau. À moins de le désosser, à moins de le dépecer, à moins de le hacher menu. Le hashtag, pas (tous) les hommes. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'Évangile du jour
Évangile du 20 mai : « Je vous donne ma paix » (Jn 14, 27-31a)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later May 19, 2025 1:53


Voici l'Évangile du mardi 20 mai 2025 : « Je vous donne ma paix » (Jn 14, 27-31a) En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez. Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient, le prince du monde. Certes, sur moi il n'a aucune prise, mais il faut que le monde sache que j'aime le Père, et que je fais comme le Père me l'a commandé. »   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

Chronique des médias
Le réseau social chinois TikTok dans le collimateur du gouvernement français et de l'Union européenne

Chronique des médias

Play Episode Listen Later May 16, 2025 2:51


Un influenceur masculiniste, AD Laurent, dont la ministre à l'égalité Aurore Bergé a obtenu la suspension du compte. Une commission d'enquête sur les ravages de la plateforme auprès des adolescents. Et une sanction attendue de la Commission européenne. TikTok, le réseau social chinois, est dans le collimateur de nombreuses institutions en raison des dégâts qu'il cause sur la santé mentale des adolescents. Jeudi 15 mai, à l'Assemblée nationale, devant une commission d'enquête présidée par Arthur Delaporte, une mère a expliqué la manière dont son fils collégien était entré dans « une spirale mortifère ». Notamment en passant beaucoup trop de temps devant son écran par jour, alors que le risque d'anxiété triple chez les jeunes au-delà de quatre heures de réseaux sociaux par jour. Mais surtout, en consultant sur TikTok des contenus extrêmement dangereux comme des chansons exaltant les scarifications ou glorifiant le suicide. Certes, TikTok n'est pas le seul réseau social à diffuser ce type de contenus. Mais tandis qu'une loi en Chine empêche de rendre les mineurs dépendant aux réseaux sociaux, TikTok est pointé du doigt en Europe pour deux raisons. D'abord, la puissance addictive de son algorithme qui cible les profils et rend la fonction « pour toi » deux fois plus virale. Ensuite, sa consommation massive par les plus jeunes qui se laissent facilement happer par les incitations au scrolling. On voit de plus en plus des ados se désocialiser, s'enfermer dans leur bulle, pour regarder des contenus d'hypersexualisation, par exemple, chez les garçons ou anxiogène, tirant vers l'anorexie, chez les filles.Si la Commission européenne prépare une sanction contre TikTok, c'est à la fois pour son manque de transparence sur ses publicités, sur son ciblage, mais aussi pour son rôle dans la diffusion de contenus jugés dangereux pour la santé ou le débat public, comme on l'a vu lors élections en Roumanie.Emmanuel Macron s'est dit favorable mardi à une interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans. La ministre du Numérique Clara Chappaz s'est donnée trois mois pour mobiliser les autres pays européens afin d'interdire les plateformes avant 15 ans et les obliger à vérifier l'âge des utilisateurs. Car cette permissivité a un coût social et politique dont témoigne la série Adolescence de Netflix. En France, on voit des influenceurs comme AD Laurent. Au Royaume-Uni ou aux États-Unis, son équivalent s'appelle Andrew Tate, dit le « roi de la masculinité toxique ». Il est accusé de viols et a été banni des réseaux sociaux, mais ses contenus continuent de circuler sur TikTok via ses fans et il a été rétabli sur X par Elon Musk.À lire aussiProtection des données européennes: TikTok écope d'une amende de 530 millions

Revue de presse internationale
À la Une: scepticisme général avant les pourparlers d'Istanbul

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 16, 2025 3:53


« L'absence de Poutine aux négociations d'Istanbul anéantit les espoirs d'avancée en Ukraine », titre le Times qui ajoute : « Volodymyr Zelensky accuse le dirigeant russe de ne pas vouloir parvenir à un accord avec l'Ukraine ». Les propos du président ukrainien sont repris tel quels : « nous ne pouvons pas courir le monde à la recherche de Poutine. C'est un manque de respect de la part de la Russie. Pas de rendez-vous, pas d'ordre du jour, pas de délégation de haut niveau. C'est un manque de respect ». À Bruxelles, le Soir constate également que « les pourparlers de paix n'ont toujours pas commencé » et que « Vladimir Poutine n'a pas daigné se rendre en Turquie et s'abaisser à rencontrer Volodymyr Zelensky. » El Païs, de son côté, met Poutine et Trump dans le même panier, et les accuse tous deux de « torpiller les négociations à Istanbul ». « Le paradoxe », remarque le quotidien espagnol, « est que c'est le président russe qui a proposé la réunion d'Istanbul, (…) mais l'autocrate a fini par compromettre le retour à la table des négociations, en envoyant des représentants de second ordre ». Aux États-Unis, l'optimisme n'est pas non plus de mise. Le New York Times regrette que « les négociations de paix aient dégénéré en fanfaronnades et en confusion, hier ». Le président Trump a classé l'affaire, ajoute le journal, en déclarant : « rien ne se passera tant que Poutine et moi ne nous seront pas rencontrés ».Au mauvais endroit, au mauvais momentEn France, le journal Libération fait sa Une sur Boualem Sansal. « Six mois de détention, les coulisses du scandale Sansal » titre le quotidien. « Coupé du monde depuis son arrestation le 16 novembre, et condamné à cinq ans de prison à l'issue d'un simulacre de procès, l'écrivain franco-algérien est pris au piège de la guerre diplomatique entre Paris et Alger », précise le quotidien français, selon lequel, « l'écrivain naturalisé français, malade du cancer et soumis à l'isolement, a failli être libéré début avril, avant de subir à nouveau l'intense crise entre Paris et Alger ». C'est ce que Libération appelle « un piège mortifère. Boualem Sansal est  l'otage d'un inextricable jeu de pouvoir entre Paris et Alger, pris dans la relation complexe entre les présidents Tebboune et Macron, l'interminable conflit franco-algérien qui s'embrase aujourd'hui à un degré inouï ». « Le drame de Boualem Sansal », estime Alexandra Schwarzbrod dans son éditorial, « c'est qu'il s'est retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment ». L'espoir est mince. « Comment faire pour qu'aucun des deux présidents ne perde la face ? » interroge Alexandra Schwarzbrod. « Tout doit être entrepris à tous les niveaux, pour libérer cet homme qui déclarait n'avoir jamais cessé d'aimer son pays ».Thérapie génique personnaliséeEnfin, cette très bonne nouvelle, venue des États-Unis, mais c'est le quotidien suisse Le Temps qui s'en fait l'écho. Il s'agit d'une découverte scientifique pleine de promesses, incarnée par un bébé de six mois, qui s'appelle KJ Muldoon, dont les parents Nicole et Kyle vivent en Pennsylvanie. Or, leur enfant, qui est « atteint d'une maladie génétique rare affectant l'élimination de l'ammoniac », a reçu la « première thérapie génique personnalisée au monde » et il affiche aujourd'hui une forme qui fait plaisir à voir, sur la photo publiée par le Temps. « Certes l'enfant n'est pas considéré comme guéri », explique le journal, il devra être suivi sur le long terme, il faudra vérifier que « le changement escompté a bien eu lieu dans son ADN », mais il semble bien que « les chercheurs américains aient réussi à corriger une mutation délétère chez le nourrisson ». « Cette innovation médicale majeure », ajoute le Temps, « offre l'espoir d'un traitement pour les 30 millions d'Américains  atteints de maladies génétiques rares ». Et on l'espère, pour les autres malades qui vivent ailleurs dans le monde...

N'importe cul
#94 - Frenchie Shore 2 : Anatomie d'une chatte

N'importe cul

Play Episode Listen Later May 14, 2025 116:06


Cette semaine, Mina étant partie aux States des Amériques, l'incroyable Amandine Jonniaux revient pour une seconde analyse de la TV réalité "Frenchie Shore" !Jade et Amandine analysent ensemble la saison 2 de la TV réalité à scandale, épinglée par le Ministère de la Culture en 2023 lors de sa première saison, et vous récap' les trois premiers épisodes dans leur moindre détail. Certes deux heures c'est long, mais on avait des choses à dire !Pour plus de contenu exclusif et chaud comme la braise, viens suivre le N'importe cul sur InstagramRetrouvez Amandine sur son super Insta, ainsi que son livre "Oh my Gode! - Une enquête vibrante sur les dessous des sextoys" aux éditions La MusardineCréditsCréé et animé par Mina et Jade. Produit par Mauvaises Ondes. Générique par Maxence Moogin. Musique de Stefano Mastronardi. Illustration d'Amandine Jonniaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Tout sur Elles
Non, la grossesse n'est pas une maladie (Rediffusion)

Tout sur Elles

Play Episode Listen Later May 14, 2025 20:41


Exceptionnellement, cette semaine, nous vous proposons de réécouter un épisode de Tout sur elles! Mais ne vous inquiétez pas, le podcast revient vite.---------Cette semaine dans Tout sur elles, on parle de grossesse. Il paraît que de très nombreuses personnes disent aux femmes enceintes: «Oh ça va, c'est pas une maladie!» Certes, mais tout de même: les changements physiologiques et psychiques sont immenses, selon la sage-femme Anna Roy. Ils méritent au moins notre considération, et au plus notre admiration.Anna Roy est sage-femme depuis plus de dix ans, chroniqueuse aux Maternelles et autrice d'une quinzaine d'ouvrages de vulgarisation scientifique autour de la santé des femmes, celles des jeunes, des vieilles, des ados, des mères. Le podcast Tout sur elles est un moyen de partager le savoir académique qu'elle a acquis, et le savoir qu'elle a reçu des femmes dont elle a croisé la route. Et quand un sujet lui est moins familier, Tout sur elles n'hésite pas à tendre le micro à d'autres spécialistes.Anna Roy, C'est ma grossesse, L'Iconoclaste, 2022Tout sur elles est un podcast d'Anna Roy, présenté par Nina Pareja, produit par Slate Podcasts.Production éditoriale: Nina ParejaMontage et réalisation: Victor BenhamouMusique: Victor Benhamou et Johanna LalondeSuivez-nous sur Instagram, Tik Tok, Facebook et Twitter Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Postface – Caroline Gutmann
Arnaud Catherine pour son livre « Roman de plages »

Postface – Caroline Gutmann

Play Episode Listen Later May 13, 2025


Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Arnaud Catherine pour son livre « Roman de plages » chez Flammarion. À propos du livre : « Roman de plages » paru aux éditions Flammarion "Une séparation, ce n'est rien. Et c'est toute une vie." Ces mots, Raphaël les a accueillis comme une consolation. Sans doute aussi comme l'impulsion qu'il lui fallait pour arrêter de croire qu'il était irrémédiablement brisé. Certes, il n'a pas vécu une tragédie mais quand même : Anna l'a quitté après vingt ans passés ensemble. Une épreuve à fragmentations qui l'a laissé longtemps à terre. Mais après ? Raphaël prend la mesure de tout ce qu'il va falloir réinventer, sans elle. D'abord, où habiter, à présent qu'Anna conserve l'appartement familial et que leur fille part étudier à Toulouse ? Tout est possible. Et comme rien ne s'impose ni ne presse, il décide de s'exiler en faisant le tour des littoraux français, avec l'intuition que la fréquentation quotidienne des rivages, leur beauté puissante pourraient réveiller la vie en lui. Ce sera La Grande-Motte, Arcachon, Bénerville-sur-mer et Préfailles. Avec, comme imprévues au voyage, des rencontres qu'il n'aurait jamais faites du temps d'Anna. Roman de plages est le récit d'une traversée intime et existentielle, celle d'un homme qui saisit ce moment où, après l'effondrement, s'esquisse enfin un retour au monde, le beau monde du vivant et des vivants. Biographie de l'auteur Arnaud Cathrine a publié une dizaine de romans aux éditions Verticales. J'entends des regards que vous croyez muets, son dernier livre, est paru au printemps 2019. The anonymous project est une des plus importantes collections au monde de diapositives anonymes, dont le fonds a donné lieu à de nombreuses expositions et publications.

Journal d'Haïti et des Amériques
Léon XIV, le pape des Amériques

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 9, 2025 30:00


Américain d'origine, péruvien d'adoption, polyglotte et réputé proche des pauvres, le nouveau souverain pontife s'inscrit dans la tradition sociale de l'Église catholique.  Traditionnellement, rapporte notre correspondant à Washington Guillaume Naudin, on se disait qu'il n'était pas possible de confier le destin de l'Église au citoyen d'un pays qui est déjà une superpuissance, parce que cela aurait fait beaucoup de pouvoir pour un seul pays. Apparemment, cela n'a pas fait peur aux cardinaux. Peut-être parce que ce pape n'est pas seulement américain, il est aussi péruvien. Il a été naturalisé après avoir passé une bonne partie de sa vie au Pérou. Et puis, les États-Unis sont un pays d'immigration et tout le monde vient un peu d'ailleurs ici. Les spécialistes de la généalogie se sont très rapidement penchés sur la question. Le pape, dont le nom de famille est donc Prevost, a des origines françaises du côté de son père. Sa grand-mère Susanne serait d'ailleurs née en France et son grand-père Jean serait lui originaire d'Italie. Mais ce n'est pas tout, la famille de sa mère est originaire de Louisiane. Et de ce côté-là, il y aurait des origines à la fois créoles, mais aussi espagnoles et même haïtiennes apparemment. Aux États-Unis, les réactions n'ont pas tardé : Donald Trump, sur son réseau Truth Social : « Félicitations au cardinal Robert Francis Prevost, qui vient d'être nommé pape. C'est un tel honneur de réaliser qu'il est le premier pape américain. Quelle excitation et quel grand honneur pour notre pays. J'ai hâte de rencontrer le pape Léon XIV. Ce sera un moment très significatif ! » Il y a aussi celle du vice-président JD Vance, converti au catholicisme. Il dit : « Félicitations à Léon XIV, le premier pape américain, pour son élection ! Je suis sûr que des millions de catholiques américains et d'autres chrétiens prieront pour qu'il réussisse à diriger l'Église. Que Dieu le bénisse ! ». C'est un peu plus mesuré que la réaction du président.Pour les militants MAGA, un pape « marxiste et woke »Et pour cause, le nouveau pape ne voit pas le catholicisme de la même manière que JD Vance. Quand il n'était encore que cardinal, sur son compte X, Robert Prevost a repris publiquement le vice-président. C'était au mois de février, au sujet des déclarations de JD Vance sur la hiérarchisation de l'amour de son prochain. Selon lui, c'était un concept catholique d'aimer davantage sa famille que ses amis, puis que ses voisins, puis que ses concitoyens et enfin que le reste du monde. Jean-Marie Le Pen disait d'ailleurs à peu près la même chose en France à une époque. Le futur pape avait écrit : « JD Vance a tort : Jésus ne nous demande pas de hiérarchiser notre amour pour les autres. » Ils n'ont manifestement pas la vision des choses notamment sur l'immigration. Le mouvement trumpiste s'en est d'ailleurs très vite aperçu. L'influenceuse d'extrême droite Laura Loomer, qui est souvent écoutée par le président, résume son jugement en deux mots : «  C'est un pape marxiste et woke. »De son côté, le dernier président catholique, Joe Biden, félicite le nouveau pape pour son élection. De même que Barack Obama qui n'est pas catholique, mais qui vient lui aussi de Chicago. Les habitants de la ville sont nombreux à dire leur fierté sur les réseaux sociaux et dans les médias traditionnels. Et là-bas, dans cette ville très sportive au bord du lac Michigan, il y a une question très importante. Comme pour le football à Manchester, il y a deux clubs phares dans le sport national qu'est le baseball. Toute la journée d'hier, tout le monde s'est demandé qui des Cubs ou des White Sox soutient le nouveau pape. Ça a donné lieu à des débats assez drôles. Débat tranché par le propre frère de Léon XIV qui l'affirme avec beaucoup de certitude : le nouveau pape soutient les White Sox. Mais il l'a dit dans son premier discours, il est avant tout pour la paix sur Terre et dans les stades.Louanges dans la presse péruvienneC'est un « pasteur au cœur péruvien » qui arrive à la tête de l'Église catholique, d'après le quotidien conservateur Peru21, pour qui Léon XIV coche toutes les cases : grâce à « son style accessible et conciliant », grâce « à son expérience en Amérique latine » et grâce à « son travail à la Curie romaine », il a tout pour réussir et « son expérience de missionnaire, sa proximité avec les communautés locales et son ouverture au dialogue seront les clés de son pontificat ».« Prevost est peut-être un mystère pour le reste du monde, mais dans notre pays, renchérit El Comercio le plus grand journal du Pérou, on le connaît bien ». En résumé, on connaît son intérêt pour les questions sociales, son attachement à la transparence et au travail collaboratif. Et puis, il a quelque chose de spécial : « À la fois représentant d'une grande puissance mondiale comme les États-Unis et doté d'une compréhension profonde des problèmes auxquels sont confrontés les endroits les plus éloignés des centres de pouvoir ». Certes, parmi les cardinaux, il y en avait plusieurs capables de prendre la relève de François, mais pour El Comercio, « il était difficile d'en trouver un plus apte que Léon XIV ».Même La Republica, le journal de la gauche péruvienne, encense l'humilité du nouveau pape. Une religieuse y raconte que dans ses fonctions d'évêque, il a visité les zones les plus reculées de Chiclayo, que l'on pouvait lui parler du matin au soir, que ses messes étaient simples, sans fioritures, qu'il menait une vie recluse, qu'il privilégiait la prière, avec un petit faible pour la musique créole, souvenir sans doute de ses grands-parents maternels, nés tous les deux à la Nouvelle-Orléans. Il y a aussi de l'Italie en lui, ou de la Guadeloupe, avec un arrière-arrière-grand-père né à Pointe-à-Pitre. Et pour un aperçu complet de ses racines tricolores, la Revue française de généalogie nous raconte que cette nuit, dès 2 heures du matin, cinq arbres généalogiques très poussés ont été mis en ligne, qui nous emmènent chez ses aïeux, d'un couple de pâtissiers du Havre à la bourgeoisie de Menton et de Monaco.Quelle prise de position au sujet des abus sexuels commis par les prêtres ? Du temps où Léon XIV n'était encore que Robert Prevost, évêque de Chiclayo au Pérou, trois femmes se sont adressées à l'évêché pour dénoncer un prêtre qu'elles accusaient d'attouchements et d'agression sexuelle. Or, la gestion de cette affaire reste sujette à controverse. Il y a, par exemple, cette association américaine citée par le magazine Newsweek, association qui regroupe des victimes de violences sexuelles et selon laquelle le futur pape a dérogé aux règles prévues par le Vatican dans ce genre ce cas. Il n'aurait pas tout de suite suspendu le religieux incriminé par les victimes et se serait abstenu de saisir les autorités péruviennes.Version controversée et balayée par la presse du Pérou. ​​​​​​​La Republica rétorque que Prevost « a mené des enquêtes préliminaires, porté l'affaire devant la Curie romaine et expulsé ce prêtre de l'Eglise ». Le diocèse affirme avoir tout fait dans les règles et porté l'affaire jusqu'au pénal, affaire finalement classée sans suite en raison du délai de prescription. L'une des plaignantes a demandé la réouverture de l'enquête, désormais placée sous la responsabilité du successeur de Robert Prevost à Chiclayo. Impossible à ce stade de dire si, oui ou non, il faut parler de négligence.La Republica préfère renvoyer à l'entretien que le cardinal lui avait accordé avant de quitter le Pérou. Il prend au cours de cette interview une position très ferme à propos des violences sexuelles au sein de l'Église. « Nous rejetons, disait-il à l'époque, ​​​​​​​les dissimulations et le secret. En cas d'abus sur mineurs commis par des prêtres, la réponse a souvent été ​​​​​​​: tais-toi et ne parle pas. C'est inacceptable. Tous ceux victimes d'un acte répréhensible de la part d'un prêtre doivent venir le signaler afin d'agir pour le bien des victimes et de l'Église. » On verra si le nouveau pape s'empare du dossier pendant son pontificat et met en place le principe de tolérance zéro réclamé par de très nombreuses associations de victimes.

Chronique Transports
Automobile: la Slovaquie en première ligne face aux tarifs douaniers américains

Chronique Transports

Play Episode Listen Later May 9, 2025 2:30


Lorsqu'on évoque les taxes d'importation américaines sur les voitures européennes, c'est naturellement l'Allemagne qui vient à l'esprit, tant elle est un poids lourd de l'export automobile. Pourtant, c'est un autre pays qui pourrait être le plus exposé : la Slovaquie. Le pays joue un rôle central dans la fabrication d'accessoires et de composants automobiles destinés à l'exportation, notamment vers les États-Unis. Une réalité que souligne une récente étude de la banque néerlandaise ING, qui pointe ce pays comme l'un des plus vulnérables aux nouvelles mesures douanières américaines. Il faut se concentrer un peu pour comprendre le paradoxe ! Pourquoi l'Allemagne, premier fabricant européen de véhicules et principal exportateur vers les États-Unis, souffrirait-elle moins des tarifs douaniers que la Slovaquie ?L'Allemagne produit du volume, la Slovaquie du pourcentage Parce qu'il s'agit de pourcentage, pas de volume ! La Slovaquie consacre presque toute son industrie à l'automobile. Volkswagen, Peugeot-Citroën, Jaguar, Land Rover tirent profit de ce modèle unique en Europe, avec des usines multifonctions. Sur un site slovaque, on trouve tout sur place : la fabrication de la carrosserie, des composants (phares, vitres, pièces électroniques…), mais aussi des équipes ultra-formées. Nouvelles technologies, écoles d'ingénieurs, centres de recherche et de développement : tout est en place. 80% des véhicules produits sont destinés au marché américain.80% de la production pour les États-UnisLa Slovaquie a mis tous ses œufs dans le même panier. Forcément, comme le souligne Bernard Jullien, directeur du GERPISA (Groupe d'étude et de recherche permanent sur l'industrie et les salariés de l'automobile), dans une économie mondialisée, la moindre hausse des droits de douane se paie très cher.À lire aussiDroits de douane sur l'automobile: l'Allemagne inquiète pour son économie après l'annonce des États-UnisEn Europe, les usines automobiles sont principalement concentrées en Allemagne et en Suède. La France, l'Espagne ou l'Italie comptent relativement peu de sites. Cela renforce encore la position particulière de la Slovaquie, avec ses usines spécialisées tournées vers l'exportation américaine. Par exemple, Volkswagen a confié à ses sites slovaques la production de ses modèles haut de gamme. Certes, la Slovaquie risque d'en souffrir. Mais les acheteurs de ces modèles très chers seront-ils vraiment sensibles à une hausse de prix ? Il faudra attendre pour voir.Une régionalisation du marché européen, plutôt que la ChineQuant à l'avenir, les avis divergent. Certains économistes envisagent un rapprochement des marchés européens et chinois. Bernard Jullien, lui, n'y croit pas. Pour lui, la conséquence la plus probable des hausses de prix aux États-Unis, c'est la relocalisation : des constructeurs européens qui se recentrent sur leurs marchés intérieurs, dans des zones régionales élargies. Le report des ventes vers la Chine reste donc très incertain. Les États-Unis viennent d'alléger la facture en renonçant aux taxes sur les pièces détachées destinées aux véhicules assemblés sur leur sol, mais aussi au Mexique ou au Canada.À lire aussiFace à Donald Trump, l'Union européenne recherche de nouvelles alliances

Revue de presse internationale
À la Une: l'élection du nouveau pape Léon XIV

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 9, 2025 3:56


C'est incontestablement l'homme du jour. Le nouveau pape est américain et la presse américaine en fait ses gros titres. Photo en Une du Washington Post, Léon XIV souriant et les mains jointes, le regard tourné vers la foule qui l'acclame place Saint-Pierre. « Léon XIV appelle l'Église à construire des ponts », titre le journal. Il est, nous dit-on, « connu à Rome comme le « Yankee latin », « depuis les années où il a travaillé au Pérou, s'occupant des plus démunis et des marginaux ».  « Son ascension, en tant qu'américain polyglotte doté d'une expérience internationale, marque une tentative de l'Église catholique de trouver un terrain d'entente à une époque de profondes divisions internes », ajoute le Washington Post.Un membre de la familleLe New York Times de son côté, a rencontré des amis du nouveau pape. L'un d'eux, le père Hagan, raconte que, pour ses amis, Robert Prevost est tout simplement « Bob ». « Lorsqu'il est apparu au balcon de la basilique Saint-Pierre, c'était comme un membre de la famille », ajoute-t-il, précisant que « Bob se soucie beaucoup des gens, en particulier des laissés pour compte ». Plus enclin à l'analyse, le Wall Street Journal estime qu'en choisissant Robert Prevost, « le conclave semble parier sur son identité mixte, un pape à la fois d'Amérique et du monde, à l'heure où l'Église traverse une période de trouble et de transition ».Un homme simpleLe nouveau pape est donc américain, mais il a aussi passé plus de vingt ans au Pérou, d'abord comme missionnaire puis comme archevêque. Et au Pérou, l'élection du nouveau pape a été saluée avec enthousiasme. Courrier international a réuni les réactions de la presse péruvienne. Comme celle d'Expreso, qui « donne la parole à une religieuse qui a travaillé à ses côtés dans le diocèse de ChiClayo, au nord du Pérou. Sœur Margarita Flores se souvient du nouveau pontife comme d'un homme simple et proche du peuple ». Fumée trop blancheQu'en est-il en Afrique ? Le continent espérait l'avènement d'un pape africain, plusieurs noms avaient même été avancés. « Un pape Noir ? » interroge Ledjely.  « Il faudra revenir » ! « II y a donc une petite déception en Afrique », reconnaît le journal guinéen. Mais il ajoute aussitôt : « personne ne veut trop s'y attarder. Avec l'élection de Léon XIV, on préfère voir le verre à moitié plein. Certes, le fait qu'il soit américain, comme Donald Trump, a d'abord suscité quelques appréhensions. Mais celles-ci ont vite été balayées, par d'autres éléments de son parcours. En particulier son long séjour de missionnaire au Pérou a rassuré de nombreux observateurs africains. Cela en fait un pape qui connaît les contrées reculées que l'on qualifie de périphériques ».Quant à Wakatsera, il pose malicieusement une autre question. « La fumée était-elle trop blanche, pour que le pape soit noir ? », se demande le journal burkinabé, qui souligne « qu'en tout cas, pour le moment, les églises catholiques en Afrique, continuent de faire le plein, contrairement aux occidentales ».Favori et battuDans le camp des déçus, on trouve aussi les Italiens. « Les Italiens sont à nouveau battus », déplore la Repubblica. Selon le quotidien Italien, c'est bel et bien le cardinal Pietro Parolin « qui partait favori ». Car « tout le monde le connaît, tout le monde apprécie ses talents de diplomate, particulièrement précieux, vu la situation géopolitique actuelle ».Seulement voilà : « c'est un homme du consensus qui a été élu », s'incline la Repubblica, « les vrais bergogliens (les partisans du pape François) jugeaient Parolin trop prudent, par rapport aux élans réformistes de François ». En France, le journal Libération souligne également que le nouveau pape a été élu dans la continuité de François. « Avec Léon XIV », titre le quotidien, « le Vatican change de pape, pas de cap ».  Enfin, le journal catholique la Croix estime « qu'en choisissant Léon XIV, les cardinaux confirment le choix d'une Église ouverte, multiculturelle et missionnaire ».

L'Évangile du jour
Évangile du 8 mai : « Celui qui en mange ne mourra pas » (Jn 6, 44-51)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later May 7, 2025 1:40


Voici l'Évangile du jeudi 8 mai 2025 : « Celui qui en mange ne mourra pas » (Jn 6, 44-51) En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. Certes, personne n'a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui- là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit. Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour la vie du monde. »   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

Choses à Savoir TECH VERTE
2024 a battu des records de rejet de CO2 ?

Choses à Savoir TECH VERTE

Play Episode Listen Later May 6, 2025 3:45


En 2024, l'atmosphère terrestre a franchi un nouveau seuil alarmant. Selon les dernières données de la NOAA, la concentration de dioxyde de carbone (CO₂) a atteint un record historique, battant les précédents sommets des années 2010 et de 2023. Mais cette fois, l'ampleur du saut laisse les scientifiques perplexes. En moyenne, ces vingt dernières années, l'augmentation annuelle tournait autour de 1 à 2 ppm (parties par million). En 2024, ce chiffre explose à 3,75 ppm. Une envolée qui dépasse largement les tendances habituelles — une anomalie, selon les mots mêmes de la NOAA. Certes, les énergies fossiles continuent de peser lourd : charbon et pétrole restent des piliers de notre économie. Mais paradoxalement, même si les énergies renouvelables progressent, elles ne remplacent pas les énergies carbonées, elles s'y ajoutent. Résultat : les émissions de CO₂ continuent d'augmenter.Autre facteur évoqué : El Niño, ce phénomène climatique naturel qui réchauffe temporairement certaines régions du globe. Il favorise sécheresses et incendies, augmentant mécaniquement les émissions. Pourtant, l'épisode El Niño de 2024 n'était pas exceptionnel, et des événements plus intenses par le passé n'avaient pas provoqué un tel bond. Alors, que se passe-t-il ? Les océans, principaux puits de carbone, semblent stables, selon les chercheurs de Berkeley Earth. En revanche, les terres, elles, jouent un rôle clé. Les forêts et zones humides, censées absorber une bonne partie du CO₂, n'y arrivent plus. En 2024, leur capacité d'absorption a été la plus faible depuis 1998. Déforestation, sécheresses, ravageurs… la nature s'épuise. Cette perte d'efficacité des puits terrestres inquiète : moins de séquestration, plus de CO₂ dans l'air, même si les émissions stagnent. Et certains scientifiques n'excluent pas un facteur encore inconnu qui amplifierait cette dynamique.Alors, un espoir ? Michael Mann, climatologue réputé, veut y croire. Il évoque une possible stabilisation des émissions, notamment grâce à la Chine, qui accélère sa transition énergétique. Mais même un plateau d'émissions ne suffira pas à faire redescendre rapidement la concentration de CO₂. Une chose est sûre : le réchauffement climatique ne prend pas de pause. Et 2024 nous rappelle, une fois encore, que l'urgence ne cesse de grandir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité de la mi-journée
Deux mois de blocus humanitaire par Israël à Gaza: «On est dans le cadre d'une famine organisée»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later May 2, 2025 10:48


Deux mois de blocus humanitaire à Gaza, deux mois qu'Israël empêche d'entrer les camions de nourriture, d'eau, de médicaments et d'autres produits de première nécessité, dans un territoire déjà dans une situation catastrophique pour les habitants. L'Organisation mondiale de la santé a qualifié « d'abomination » la situation dans le territoire palestinien, exprimant sa colère face à l'inaction pour secourir sa population. Entretien avec Rony Brauman, ancien président de MSF et directeur d'études au sein du Centre de réflexion sur l'action et les savoirs humanitaires (Crash). Auteur de « Guerres humanitaires ? Mensonges et intox », éditions Textuel.  RFI : La situation est insupportable selon les habitants de Gaza. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) parle d'« abomination ». Aujourd'hui, en plus du blocus et des bombardements, Israël occupe aussi des parties de la bande de Gaza. À quoi ressemble le quotidien des Palestiniens ? Où et comment vivent-ils ? Rony Brauman : Les mots manquent pour décrire le quotidien des Palestiniens. L'attentat terroriste du 7-Octobre impliquait une riposte de la part d'Israël. Personne ne conteste cette évidence, mais la disproportion, la cruauté, la férocité avec laquelle cette punition collective a été abattue par les Israéliens sur la population de Gaza, cela laisse sans voix. Gaza était déjà sous blocus, mais finalement, l'aide humanitaire, sous la pression, avait fini par entrer. Dans des quantités limitées mais qui avaient permis des choses. Puis la trêve avait permis de constituer des stocks, avait été un véritable répit pour les Palestiniens pendant quelques semaines, durant sept ou huit semaines. Aujourd'hui, c'est à nouveau l'abomination, l'enfer qui s'abat sur les Palestiniens. Toutes les réserves sont épuisées. On boit de l'eau croupie, de l'eau saumâtre, on ne peut plus s'éclairer parce que les centrales ne sont plus approvisionnées. Il n'y a plus de carburant, plus de farine, plus d'aliments de base. Ce que les Gazaouis avaient réussi à stocker, les commerçants ou les particuliers, tout cela arrive maintenant à épuisement. On est dans une situation de famine organisée dans le cadre d'une guerre qui, aujourd'hui, n'a jamais mieux mérité son nom de guerre génocidaire. Comme pour rajouter à l'infamie, à l'horreur de cette situation, rien n'est fait concrètement de la part des Occidentaux pour que le massacre s'arrête, en dépit de quelques formulations critiques qui ont tardé à être entendues, comme la France appelant à arrêter le massacre. Par exemple, les livraisons d'armes continuent. L'intensité des bombardements, des tirs qu'Israël effectue sur Gaza, n'a jamais été aussi élevée. Il faut bien ravitailler toutes ces munitions, ces drones, ces avions, ces hélicoptères, ces chars qui tirent des missiles, des obus. Sur ce point-là, comment est-ce que vous expliquez que cela dure encore ? Parce que, même si Israël empêche les journalistes d'entrer, on a des images. Il y a eu quelques rares visites, on a des informations grâce aux réseaux sociaux. Pourquoi est-ce que cela dure depuis aussi longtemps ? Notamment les livraisons d'armes que vous mentionniez à l'instant. Cela dure pour deux raisons. D'une part, parce qu'Israël entend saisir l'occasion qui lui est donnée pour se débarrasser définitivement de la question des Palestiniens de Gaza. Au passage, Israël entend aussi accélérer et amplifier, intensifier sa politique de colonisation en Cisjordanie. Il y a quelque chose comme un effet d'aubaine, si vous voulez. Le 7-Octobre est utilisé par les Israéliens pour chasser le plus possible de Palestiniens. D'autre part, le soutien indéfectible des États-Unis. Ce soutien était un peu plus mesuré sous le mandat de Joe Biden, il y avait malgré tout quand même un peu de retenue. Maintenant, sous Donald Trump, il n'y en a absolument plus aucune, puisque c'est Trump qui leur a soufflé la solution de la déportation des Palestiniens de Gaza et l'installation d'une Riviera sur ce littoral. Par ailleurs, l'Europe tolère des transferts de composants d'armement. Certes, on n'envoie pas des obus, des vedettes militaires ou que sais-je, mais on laisse passer des composants électroniques, des composants métalliques utilisés dans la fabrication des missiles, des projectiles qui tuent chaque jour des Palestiniens. Surtout l'Allemagne, mais également d'autres pays. La France n'est pas en tête, mais son rôle est quand même significatif. L'Europe a-t-elle les moyens de faire quelque chose ? Je pense que l'Europe aurait les moyens de faire quelque chose. Car l'Europe est le premier débouché commercial d'Israël. L'Europe a accordé à Israël, en tant que pays démocratique allié, présent dans le bon camp, un accord d'association qui lui donne un statut de quasi-membre de l'Union européenne avec des coopérations culturelles, universitaires, militaires, stratégiques, commerciales, etc. Donc, il y a toutes sortes de moyens d'agir pour signifier à Israël qu'on ne veut pas se rendre complice de ce génocide, de ces atrocités que tout le monde voit et devant lesquelles personne ne fait rien. L'Europe, qui se vante d'être attachée au droit international, au droit humanitaire, ne fait absolument rien sinon envoyer quelques critiques qui ne changent absolument rien à la situation. Pour répondre à votre question, la réponse est simple : oui, l'Europe aurait les moyens de faire quelque chose à condition de le vouloir. Pour l'instant, l'Europe continue de se porter aux côtés d'Israël en continuant de qualifier ce pays de démocratie, alors qu'y règne l'apartheid, la colonisation, la torture légale et aujourd'hui une guerre génocidaire, le blocus imposé aux journalistes. Est-ce que l'on connait d'autres conflits dans lesquels, pendant deux ans, aucun journaliste étranger n'a pu pénétrer, si ce n'est « embedded », embarqué avec l'armée israélienne ? Quelques journalistes ont pu rentrer et visiter le camp de Jabalia, avec interdiction de parler aux réfugiés palestiniens de ce camp qui est le plus grand camp de réfugiés palestiniens de la région. On va visiter ce camp, mais on n'a pas le droit de parler aux gens qui s'y trouvent parce que l'armée israélienne l'interdit. Malgré tout cela, le génocide, l'apartheid, le racisme, la férocité de cette offensive, Israël continue à bénéficier du statut de démocratie, statut qui l'ancre dans le camp occidental et lui permet de bénéficier de la mansuétude, de l'indulgence, voire du soutien d'un certain nombre de pays européens. Le gouvernement israélien a encore dit, vendredi 2 mai, préparer une grande opération à Gaza et mobiliser pour cela des réservistes. Quelle est la stratégie ? Je crois que d'une part, Israël est en train de réoccuper Gaza. Il s'agit de prendre des positions, de découper la bande en plusieurs zones, en trois ou quatre zones. D'autre part, comme l'a dit élégamment, je crois, Smotrich, mais repris par d'autres, il s'agit « d'encourager le départ volontaire des Gazaouis ». Qu'est-ce que ça veut dire, « encourager le départ volontaire » ? Cela veut dire contraindre les gens par la faim et le désespoir à un départ sans espoir de retour, parce qu'il n'y a plus aucun avenir. Les jeunes gens de Gaza, à part le fait de vouloir se venger de ceux qui les ont plongés dans le malheur le plus extrême, ont aussi envie de voir autre chose. Je pense que le plan Trump, qui a été saisi au vol par Benyamin Netanyahu, est en train d'être mis en œuvre. C'est-à-dire vider Gaza de sa population, se livrer à une opération d'épuration, d'évacuation ethnique où l'on va garder quelques dizaines de milliers de personnes, mais évacuer les autres vers l'Égypte, d'autres pays africains, d'autres pays dans le monde. Je ne sais pas comment ils vont faire cela, mais en tout cas, tout semble indiquer qu'ils en prennent le chemin. Ce vendredi 2 mai, l'ONG « Flottille de la liberté » annonce que l'un de ses bateaux humanitaires à destination de Gaza a été visé par un drone israélien au large de Malte, dans les eaux internationales. Pour l'instant, Israël n'a pas réagi mais cela vous paraît-il plausible ? Cela me paraît plausible. Rappelez-vous la flottille Mavi Marmara en 2010 qui avait été attaquée par des commandos israéliens. Il y avait eu quand même dix morts sur une flottille qui était intégralement pacifiste, qui entendait simplement appliquer une pression pour forcer le blocus et livrer des médicaments et des vivres à la population de Gaza. Une opération hautement symbolique, disons de diplomatie humanitaire privée, mais qui n'avait rien d'agressif et qui a fini ainsi. Que cette flottille ait été attaquée par des drones israéliens, de la façon la plus illégale, est un acte de piraterie pure et simple. Je ne sais pas si, factuellement, cela s'est passé ainsi, mais ça me paraît tout à fait plausible. Cela ne fait aucun doute. À lire aussiFlottille de Gaza: un navire humanitaire attaqué par des drones israéliens, disent des militants À lire aussi«Mes enfants sont chétifs»: l'agonie des Gazaouis face au blocus humanitaire imposé par Israël

Revue de presse Afrique
À la Une: vers une pax americana en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 4:23


« Donald Trump bombe le torse », s'exclame le site d'information congolais Objectif Infos. « C'est une victoire sans précédent », a en effet déclaré hier le président américain, après la signature d'une déclaration de principe, vendredi à Washington, qui pose les bases d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda qui devrait être signé au plus tard en fin de semaine.« Dans ce document publié par le département d'État américain, précise Objectif Infos, les deux parties, congolaise et rwandaise, se sont engagées à respecter la souveraineté et les frontières établies ; à soutenir l'intégration économique régionale, notamment en renforçant la transparence dans les chaînes d'approvisionnement des minerais critiques ; et à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés internes ».Commentaire du site congolais : « on peut dire que le chef de file des Républicains a réussi en 3 mois ce que son prédécesseur, Joe Biden, n'a pas réussi à faire lors de ses deux dernières années de mandat ».La diplomatie-business« Ceux qui pensaient que les États-Unis de Donald Trump resteraient en dehors du conflit congolais en seront pour leurs frais, relève pour sa part Afrikarabia. En difficulté sur Gaza et l'Ukraine, et inaudible en Afrique de l'Ouest, le président américain a semblé chercher un succès diplomatique rapide en se penchant sur le dossier congolais, pointe le site spécialisé sur la RDC. La visite de l'envoyé spécial de Donald Trump, Massad Boulos, à Kinshasa puis à Kigali, a fini d'acter la position américaine, qui n'est pas très éloignée (finalement) de celle de Joe Biden. Premier résultat : le M23 s'est retiré de la zone de Walikale, où se trouve la mine d'Étain de Bisie, propriété d'Alphamin, une entreprise minière à forts capitaux américains ». Il faut dire, poursuit Afrikarabia, que le futur accord de paix congolo-rwandais associe autour de la table « les autorités et le secteur privé américain. Dans ce deal entre États, ce sera business contre territoires ».La question centrale des mineraisEn effet, pointe L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « la signature de cette déclaration de principe intervient alors qu'un accord, entre la RDC et les États-Unis, sur les minerais stratégiques est en cours de négociation. Un accord qui vise à permettre aux entreprises américaines d'accéder de manière privilégiée aux ressources minières de la RDC, telles que le cobalt, le coltan et le lithium, en échange d'une assistance sécuritaire pour lutter contre les groupes armés. En s'impliquant ainsi, Donald Trump se fait d'abord le VRP des sociétés américaines pour le contrôle des minerais stratégiques congolais, et dans ce deal, le Rwanda devrait aussi avoir sa dîme minière. Mais, relève L'Observateur, si c'est le prix à payer pour le Congo pour qu'on lui fiche la paix, pourquoi pas ? »Finalement, « peut-être qu'enfin, les mines congolaises vont servir à quelque chose d'utile pour tout le monde ! », renchérit Ledjely en Guinée. Les richesses minières de la RDC sont (donc) au cœur de l'accord de paix qui pourrait être conclu prochainement, entre Kinshasa et Kigali, sous l'égide des États-Unis de Donald Trump. En effet, c'est bien parce que le sous-sol congolais est riche en toutes sortes de minerais stratégiques que le président américain, plutôt porté sur la diplomatie transactionnelle, a consenti à s'intéresser enfin aux massacres et autres atrocités que les populations de l'est de la RDC endurent depuis trop longtemps. Nord et Sud-Kivu, pourraient donc renouer avec la paix et la stabilité. La diplomatie africaine en berneMalheureusement, relève encore Ledjely, l'Afrique n'y aura joué aucun rôle ou presque. (…) Aucun processus n'a réussi à s'imposer. Ni Luanda, ni Nairobi. Pourtant, entre les médiateurs et les facilitateurs, les acteurs africains n'ont pas manqué ».C'est vrai, déplore Le Pays au Burkina, « Washington semble engranger des points là où les organisations africaines sous-régionales, en l'occurrence la Sadec, le Communauté de développement d'Afrique australe, et la CEAC, la Communauté des États d'Afrique de l'Est, ont échoué. Certes, elles ont permis, sous la médiation du président angolais Joao Lourenço, d'arracher quelques cessez-le-feu, mais ceux-ci n'ont jamais été respectés. Preuve, s'il en est, conclut Le Pays, que l'Afrique peine toujours à trouver elle-même des solutions à ses propres problèmes ».

Revue de presse Afrique
À la Une: vers une pax americana en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 4:23


« Donald Trump bombe le torse », s'exclame le site d'information congolais Objectif Infos. « C'est une victoire sans précédent », a en effet déclaré hier le président américain, après la signature d'une déclaration de principe, vendredi à Washington, qui pose les bases d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda qui devrait être signé au plus tard en fin de semaine.« Dans ce document publié par le département d'État américain, précise Objectif Infos, les deux parties, congolaise et rwandaise, se sont engagées à respecter la souveraineté et les frontières établies ; à soutenir l'intégration économique régionale, notamment en renforçant la transparence dans les chaînes d'approvisionnement des minerais critiques ; et à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés internes ».Commentaire du site congolais : « on peut dire que le chef de file des Républicains a réussi en 3 mois ce que son prédécesseur, Joe Biden, n'a pas réussi à faire lors de ses deux dernières années de mandat ».La diplomatie-business« Ceux qui pensaient que les États-Unis de Donald Trump resteraient en dehors du conflit congolais en seront pour leurs frais, relève pour sa part Afrikarabia. En difficulté sur Gaza et l'Ukraine, et inaudible en Afrique de l'Ouest, le président américain a semblé chercher un succès diplomatique rapide en se penchant sur le dossier congolais, pointe le site spécialisé sur la RDC. La visite de l'envoyé spécial de Donald Trump, Massad Boulos, à Kinshasa puis à Kigali, a fini d'acter la position américaine, qui n'est pas très éloignée (finalement) de celle de Joe Biden. Premier résultat : le M23 s'est retiré de la zone de Walikale, où se trouve la mine d'Étain de Bisie, propriété d'Alphamin, une entreprise minière à forts capitaux américains ». Il faut dire, poursuit Afrikarabia, que le futur accord de paix congolo-rwandais associe autour de la table « les autorités et le secteur privé américain. Dans ce deal entre États, ce sera business contre territoires ».La question centrale des mineraisEn effet, pointe L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « la signature de cette déclaration de principe intervient alors qu'un accord, entre la RDC et les États-Unis, sur les minerais stratégiques est en cours de négociation. Un accord qui vise à permettre aux entreprises américaines d'accéder de manière privilégiée aux ressources minières de la RDC, telles que le cobalt, le coltan et le lithium, en échange d'une assistance sécuritaire pour lutter contre les groupes armés. En s'impliquant ainsi, Donald Trump se fait d'abord le VRP des sociétés américaines pour le contrôle des minerais stratégiques congolais, et dans ce deal, le Rwanda devrait aussi avoir sa dîme minière. Mais, relève L'Observateur, si c'est le prix à payer pour le Congo pour qu'on lui fiche la paix, pourquoi pas ? »Finalement, « peut-être qu'enfin, les mines congolaises vont servir à quelque chose d'utile pour tout le monde ! », renchérit Ledjely en Guinée. Les richesses minières de la RDC sont (donc) au cœur de l'accord de paix qui pourrait être conclu prochainement, entre Kinshasa et Kigali, sous l'égide des États-Unis de Donald Trump. En effet, c'est bien parce que le sous-sol congolais est riche en toutes sortes de minerais stratégiques que le président américain, plutôt porté sur la diplomatie transactionnelle, a consenti à s'intéresser enfin aux massacres et autres atrocités que les populations de l'est de la RDC endurent depuis trop longtemps. Nord et Sud-Kivu, pourraient donc renouer avec la paix et la stabilité. La diplomatie africaine en berneMalheureusement, relève encore Ledjely, l'Afrique n'y aura joué aucun rôle ou presque. (…) Aucun processus n'a réussi à s'imposer. Ni Luanda, ni Nairobi. Pourtant, entre les médiateurs et les facilitateurs, les acteurs africains n'ont pas manqué ».C'est vrai, déplore Le Pays au Burkina, « Washington semble engranger des points là où les organisations africaines sous-régionales, en l'occurrence la Sadec, le Communauté de développement d'Afrique australe, et la CEAC, la Communauté des États d'Afrique de l'Est, ont échoué. Certes, elles ont permis, sous la médiation du président angolais Joao Lourenço, d'arracher quelques cessez-le-feu, mais ceux-ci n'ont jamais été respectés. Preuve, s'il en est, conclut Le Pays, que l'Afrique peine toujours à trouver elle-même des solutions à ses propres problèmes ».

Manga Tv - Podcast - La 5e de couv'
C'est la fin du manga ! – #51 – Le supplément de La 5e de Couv'

Manga Tv - Podcast - La 5e de couv'

Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 5:23


Vous l’avez peut-être lu dans les journaux, vu à la télé ou sur internet : le manga irait mal ! Derrière cette caricature, souvent reprise ou déformée, se cache une réalité plus nuancée. Certes, certains... L'article C’est la fin du manga ! – #51 – Le supplément de La 5e de Couv’ est apparu en premier sur La 5e de Couv' - Le podcast de débat autour du manga !.

Un bonbon sur la langue
Langue française : d'où vient le mot "pape" ?

Un bonbon sur la langue

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 3:06


L'origine du mot "pape" est bien curieuse. Première surprise, alors qu'on aurait pu penser que ce mot-là, comme tant d'autres en français, et même encore plus que les autres, viendrait du latin, eh bien il vient du grec, pappas. Certes, il est arrivé en français par le latin...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Lenglet-Co
FRANÇOIS LENGLET - Macron qui veut attirer les chercheurs .. louable, certes, mais est-ce bien réaliste ?

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 3:23


Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 21 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
FRANÇOIS LENGLET - Macron qui veut attirer les chercheurs .. louable, certes, mais est-ce bien réaliste ?

RTL Matin

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 3:23


Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 21 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Radio Germaine
Le Vinyle S3 E2: Love is in the Air ou les BO de Sofia Coppola

Radio Germaine

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 63:39


Les films de Sofia Coppola sont de véritables bulles d'esthétisme, cocons manucurés jusqu'au bout des ongles. Certes les costumes, les décors, la cinématographie y sont pour beaucoup, mais c'est bel et bien la musique qui fait la différence ici.Entre des débuts à promouvoir dans ses films les groupes underground de ses copines, son ascension fulgurante aux côtés de la French Touch (notamment Air et Phoenix), l'utilisation de la musique comme anachronisme signifiant ou encore les multiples scènes musicales aux choix de morceaux bien léchés, il y a beaucoup à dire et donc, pour vous, à écouter sur le rapport du cinéma de Sofia Coppola à la musique !

Vlan!
[SOLO] Les 5 vérités inconfortables que j'ai apprise pour faire durer l'amour

Vlan!

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 30:56


Cet épisode est tiré de ma newsletter, pour vous abonner c'est ici!!!Comme je vous. le dis je vous remercie mille fois pour me suivre dans cette aventure de Vlan!J'adore mon célibat actuel, cette liberté exquise de décider de mon emploi du temps sans compromis.Et pourtant, je suis un incorrigible romantique !Ce paradoxe délicieux me constitue et colore ma vie de nuances fascinantes.Cette dualité n'est sans doute pas étrangère à mon histoire familiale.J'ai grandi avec des parents qui se sont rencontrés jeunes, ont eu des enfants à 24 et 26 ans et sont restés ensemble jusqu'à la fin malgré les tumultes de la vie – chose de plus en plus rare, j'ai l'impression.Ils ont incarné devant moi la possibilité d'un amour durable, même si le chemin n'était pas toujours facile.N'est-ce pas incroyable que nous puissions simultanément chérir notre indépendance et rêver de construire à deux ?L'amour reste cette aventure extraordinaire qui transcende les époques.Au 18ème siècle, Benjamin Franklin déclarait qu'un "homme sans femme n'est rien d'autre qu'un demi-homme" (on était moins subtil à l'époque...d'autant moins quand on sait que les femmes célibataires étaient, elles, brûlées vivent pour sorcellerie), et aujourd'hui encore, malgré toutes nos avancées, le couple demeure cette quête collective qui nous anime presque tous.Qu'y a-t-il de si captivant dans cette danse à deux ? Pourquoi continuons-nous à nous lancer dans cette entreprise hasardeuse, malgré les cicatrices et les déceptions ?Peut-être parce que l'amour, dans ses plus beaux moments, nous offre cette alchimie rare entre sécurité et aventure, entre connaissance profonde et éternelle découverte.J'ai connu des histoires d'amour intenses - dont une qui m'a conduit à imprimer un livre de 400 pages de nos échanges et à déménager à New York !Ces expériences m'ont transformé, enrichi, parfois blessé, mais jamais je n'ai regretté de m'être lancé et de vivre pleinement les choses (c'est ce que me disais ma psy).Chaque relation a ajouté une couche de compréhension à ma carte du monde émotionnel.À travers cette newsletter, je vous invite à explorer avec moi les mystères et les joies de l'amour moderne, ses défis et ses trésors cachés.Je partagerai mes découvertes (j'ai beaucoup cherché), mes erreurs (nombreuses !) et les pépites de sagesse glanées en chemin.Car si j'ai renoncé au mythe paralysant de l'âme sœur, je n'ai certainement pas abandonné la quête d'un amour authentique et vibrant.Comme l'écriture elle-même, l'amour nous enseigne ce que nous ne savions pas connaître sur nous-mêmes. Embarquons ensemble dans cette exploration joyeuse !Mon parcours amoureux : des cicatrices comme boussoleMa première histoire d'amour a duré sept ans. Je l'ai rencontrée dès les premières semaines d'école de commerce, nous nous sommes fiancés, le mariage était planifié. Vingt ans plus tard, nous sommes toujours proches, mais cette relation était fondamentalement dysfonctionnelle — principalement à cause de moi, je dois l'admettre.J'avais endossé la cape du sauveur pour surmonter ma timidité. Mon besoin d'appartenance était si intense et elle incarnait tout ce que je n'étais pas.C'était profondément injuste pour elle mais j'y reviendrais.J'ignorais alors mes propres besoins, mes névroses, mon style d'attachement.Elle est devenue malveillante malgré elle, et cette histoire était condamnée dès le départ.Ma deuxième relation significative m'a conduit chez un psychologue, perdu que j'étais. Sans doute l'une des décisions les plus sages de ma vie. C'est aussi à cette période que j'ai commencé à consulter des voyantes, cherchant désespérément des réponses que je ne trouvais pas en moi.Puis est venue LA relation passionnelle de ma vie.Une relation tellement intense qu'elle est difficile à expliquer.Pour vous donner une idée: j'ai compilé les trois premiers mois de nos échanges dans un livre de 400 pages imprimé en deux exemplaires (un pour elle et l'autre pour moi), et j'ai déménagé à New York pour elle.Cette femme réputée pour son légendaire self-control ne maîtrisait plus rien non plus.Certains parleraient d'âme sœur ou de flamme jumelle — j'ai cherché toutes les explications possibles. Après quatre ans d'une intensité intacte, elle est partie sans un mot d'explication.Huit ans ont passé, et il m'en a fallu 6 pour m'en remettre. Je le dis ici car dans cette société ou tout va de plus en plus vite parfois on n'accepte plus chez les autres mais aussi chez soi même que certains processus prennent du temps.Quoiqu'il en soit cette rupture m'a transformé.Comme me l'a fait remarquer un ami, peu d'hommes parlent ouvertement de leurs blessures amoureuses. Je n'avais pas le choix — cette histoire m'a bouleversé dans ma chair.Je crois que c'est important d'en parler et c'est la raison pour laquelle j'ai accepté l'invitation d'Anne du podcast Métamorphose à l'époque.C'est essentiel de montrer la vulnérabilité sans faux semblant et que les hommes ne sont évidemment pas insensibles aux ruptures. J'espère que cela aura permis à d'autres hommes de se connecter avec eux même.Et puis, je suis heureux d'avoir fait un kinsugi de cette rupture en co-créant un kit de secours pour cœur brisés.Durant ces six années de deuil, j'ai sabordé des relations avec des femmes extraordinaires, les comparant inévitablement à elle. J'ai finalement réussi à briser ce lien toxique grâce à un travail acharné avec psychologues, énergéticiens, voyantes, astrologues, constellations familiales, et même l'ayahuasca. J'ai tout essayé pour m'en libérer.J'ai su que j'étais guéri quand je suis retombé amoureux. Même si cette nouvelle histoire fut brève pour d'autres raisons, elle a confirmé ma guérison. Aujourd'hui, je reste ouvert à construire quelque chose avec quelqu'un, mais ce n'est pas simple.Les raisons de cette difficulté sont précisément l'objet de cette newsletter et je vous livre ce qui selon moi cloche en 5 grands points !Raison #1 : Nous sommes des idéalistes irréalistes par essenceNous avons grandi bercés par des mythes grecs(ne les sous-estimons pas, ils sont centraux), des histoires comme celle de Roméo et Juliette, des contes pour enfants ou encore des films hollywoodiens qui nous ont fait croire que l'impossible devenait possible par amour.Mais ces récits se concentrent presque exclusivement sur la quête amoureuse, rarement sur ce qui vient après."Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants." Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Comment ont-ils géré leurs névroses respectives ? Leurs univers distincts ? Leurs problèmes de communication ? Leurs baisses de désir ? Leurs potentielles tentations extraconjugales ?Dis rapidement, notre idéal romantique est incompatible avec la réalité d'une connexion humaine.Ces expressions comme "ma moitié" sous-entendent que nous serions incomplets avant de rencontrer l'autre. "The one" ou "l'âme sœur" suggèrent qu'une seule personne au monde peut nous convenir.Vous l'aurez compris, j'ai personnellement expérimenté ce mythe de l'âme sœur — et en ai payé le prix fort.Cet idéal présuppose que notre partenaire devrait tout comprendre de nous sans communication verbale, alors même que nous peinons à nous comprendre nous-mêmes (personnellement, je me découvre encore chaque jour).Cela est évidemment accentué par un individualisme (pour ne pas dire égoïsme) sous stéroïdes.L'autre vit dans un univers parallèle, avec un système proche mais fondamentalement différent du nôtre.De manière anecdotique, lors d'un de mes événements sur l'IA, une personne a partagé qu'elle se sentait plus "vue" et "entendue" par ChatGPT que par son médecin ou ses amis.Notre société d'hyper-optimisation nous a fait perdre la capacité à prendre le temps — ou à l'accorder à l'autre.La conséquence est ce manque d'écoute mutuel et donc des incompréhensions en pagaille.Et si vous ajoutez à cela des différences culturelles, comme je l'ai vécu, cela complique encore davantage la situation.Esther Perel m'a fait réaliser que nos attentes sont démesurées : nous demandons à une seule personne de nous apporter ce qu'autrefois tout un village nous fournissait — sécurité, identité, amitié, sexualité, complicité émotionnelle et intellectuelle, goûts communs...Je ne vous fais pas la leçon, je suis le premier à tomber dans ce piège, tout en sachant parfaitement son absurdité.Le couple exige des compromis et un travail constant de construction à deux.Par ailleurs, nous entrons dans une relation avec une vision identitaire, un rêve de qui nous voulons devenir — souvent flou ou fantasmé.Quand on s'engage, ce n'est pas seulement l'autre qu'on cherche, mais une version future de soi-même. Ici aussi je plaide totalement coupable et ma 1ère longue relation s'inscrivait à 200% dans cette dynamique.Mais comme le souligne Esther, ce processus est inconfortable car l'autre ne change pas à notre rythme et ne comprend pas nécessairement le rôle implicite que nous lui avons assigné (m'apaiser, m'ouvrir, m'élever, m'intégrer…).Le changement personnel étant douloureux, nous finissons par reprocher à l'autre ce qui nous fascinait initialement. Ainsi, un partenaire choisi pour sa légèreté devient "irresponsable", une personne stable devient "ennuyeuse"…Le fantasme identitaire se heurte inévitablement à la réalité relationnelle.Et bien sur, les applications de rencontre aggravent le problème en alimentant l'illusion d'une offre infinie, comme si l'amour n'était qu'à un swipe de distance.Pour y avoir passé du temps, je vous rappelle (particulièrement si vous êtes en couple) que c'est aussi illusoire que ces couples Instagram où tout semble parfait.Raison #2 : Les papillons dans le ventre sont souvent un dangereux leurreNous avons tous éprouvé ces fameux papillons dans le ventre, cette sensation vertigineuse que nous pourchassons comme le nectar ultime de l'amour.C'est le moment où nous nous sentons le plus vivants d'ailleurs souvent considéré comme l'indicateur suprême de l'amour véritable.Franchement, quoi de plus délicieux que cette vibration viscérale ?J'adore personnellement cette sensation, mais les avertissements d'Alain de Botton m'ont ouvert les yeux : ce frisson que nous ressentons est très souvent une réaction à quelque chose de familier, parfois simplement l'activation d'un vieux schéma ou d'une blessure non cicatrisée.Voilà pourquoi nous sommes parfois attirés par des personnes qui ne nous conviennent pas du tout.En réalité, nous sommes attirés par ceux qui vont nous faire souffrir d'une manière qui nous est familière.Une relation calme, douce et respectueuse peut nous sembler étrange, "sans passion", voire profondément ennuyeuse, parce qu'elle menace notre scénario intérieur bien rodé.De Botton nous met en garde : ne confondez pas compatibilité avec familiarité traumatique. C'est extrêmement frustrant, car j'aime cette sensation d'intensité.D'ailleurs, même en sachant que c'est un indicateur défectueux, j'adore ces papillons et ce deuil n'est pas facile à faire (long way to go greg…ahahahhah).Alors à quoi se fier si les papillons sont trompeurs ?J'ai découvert que j'appliquais inconsciemment les conseils d'Alain de Botton quand je me sentais particulièrement à l'aise avec quelqu'un.L'une de ses questions préférées: "C'est quoi le weirdo en toi?" Parce qu'en vérité, sans masques ni artifices, nous sommes tous un peu étranges.Je sais que je suis vraiment amoureux quand j'ose révéler mes aspects les plus singuliers sans crainte du jugement, je laisse entrevoir ce qui se passe derrière le masque.Un autre signal essentiel selon lui — et auquel je suis attentif sans vraiment y réfléchir : observer si l'autre personne est capable de reconnaître ses propres biais et imperfections et si elle sait s'excuser quand ils se manifestent.Il faut également s'interroger honnêtement : sommes-nous nous-mêmes capables de cette introspection ? Je ne parle pas de sautes d'humeur passagères, mais de nos véritables zones d'ombre.On peut mesurer l'évolution d'une personne à sa capacité à reconnaître qu'elle est loin de l'idéal.Ce n'est pas quelque chose qu'on peut demander directement ; il faut l'observer à travers l'expérience partagée.L'objectif n'est évidemment pas l'auto-flagellation, mais une lucidité bienveillante sur nos mécanismes.Enfin, il est crucial de déterminer si la personne comprend que l'amour est une compétence plus qu'une émotion. Ressentir, bien sûr, mais surtout comprendre qu'un couple exige un travail commun, des compromis, des discussions et des efforts constants.Une amie a pris la décision d'aller voir un thérapeute de couple dès qu'elle a senti que sa relation devenait sérieuse.Non pas parce qu'ils rencontraient des problèmes, mais pour s'assurer que leur communication resterait toujours fluide.J'ai trouvé cette initiative particulièrement mature et judicieuse.D'ailleurs, je serais curieux de connaître votre opinion à ce sujet que certains pourraient qualifier de « tue l'amour ».Raison #3 : La catégorisation devient notre prison mentaleLorsque j'ai réalisé mon épisode sur les "pervers narcissiques", ma première observation fut celle-ci : quand tout le monde devient pervers narcissique, plus personne ne l'est véritablement.Et cette banalisation est irrespectueuse envers les véritables victimes.Cette réflexion s'applique à toute cette culture de surface et ces catégorisations simplistes que nous accumulons : styles d'attachement, langages de l'amour... sans oublier le mot fourre-tout "toxique", tellement galvaudé qu'il a perdu toute substance.Certes, se positionner sur un spectre a son utilité, mais comme son nom l'indique, c'est un "spectre" — il est rare d'incarner une seule catégorie pure.Personnellement, je trouve difficile d'identifier MON langage de l'amour principal, car tous me parlent profondément.Il en va de même pour la sexualité. Dans ce domaine, j'ai l'impression que nos corps communiquent directement.Certaines connexions sont extraordinaires, d'autres catastrophiques, sans que ce soit nécessairement la faute de quiconque. C'est ainsi, et ce n'est pas grave.Je l'avoue sans souci, j'ai été un « mauvais coup » pour certaines personnes mais j'espère un meilleur pour d'autres.J'ai souvent remarqué que cette alchimie se ressent dès le premier baiser. Cela dit, la sexualité reste un territoire d'exploration infini où nous devons d'abord accepter notre ignorance fondamentale.C'est particulièrement vrai pour les hommes car, d'après mon expérience, les femmes réagissent très différemment aux mêmes stimuli.Je n'ai pas d'expérience avec les hommes, mais j'imagine que c'est un peu plus mécanique — quoique vous pourriez me contredire.Au-delà de l'attraction initiale et des premières années, l'enjeu devient de faire durer le désir. J'ai adoré recevoir Anne et Jean-François Descombe sur ce sujet.Ils encouragent à dépasser l'idée reçue selon laquelle le sexe doit toujours naître spontanément du désir dans un couple établi.En réalité, aussi peu romantique que cela puisse paraître, il est souvent préférable de planifier des rendez-vous intimes, de créer délibérément des moments de connexion et de transcender les conventions en développant une perception corporelle plus subtile.Je n'ai jamais mis cette approche en pratique car ma compréhension de ces dynamiques est arrivée tardivement et mes relations récentes ont été trop brèves pour arriver à cet endroit. Cependant, j'observe que nous sommes souvent complètement déconnectés de nos corps sans même nous en rendre compte, parce qu'ils se protègent naturellement.Il faut réapprendre à ressentir, à ramener la sexualité dans le corps plutôt que dans la tête. C'est un travail considérable (pour moi aussi qui suis tellement cérébral).Raison #4 : Prisonniers de la performance, même dans l'intimitéLa sexualité demeure un enjeu majeur dans les relations, devenant souvent une difficulté dans les couples établis.Je crois que nous sommes conditionnés à la performance dans tous les domaines, alors que l'intimité devrait être précisément l'espace où cette pression n'existe pas.Pourtant, nous sommes obsédés par le plaisir de l'autre, et si nous échouons à l'atteindre, nous remettons tout en question. Cette pression existe pour les hommes, mais je la perçois encore plus forte chez les femmes.Un homme qui n'éjaculerait pas à répétition serait source d'inquiétude majeure pour sa partenaire, et probablement pour lui-même. J'ai conscience que mes propres biais transparaissent ici, mais j'ai l'impression que dans le sens inverse, ce serait moins problématique.Esther Perel dit: "Dis-moi comment tu as été aimé, je te dirai comment tu fais l'amour."Selon elle, notre histoire émotionnelle s'inscrit dans la physicalité de notre sexualité. Personnellement, il y a longtemps, j'entretenais une forme de respect que je qualifierais aujourd'hui de "déplacé" envers mes partenaires — déplacé parce que la sexualité n'implique pas un manque de respect.Typiquement, le problème résidait dans mon rapport à l'autre et à la sexualité en général.Un autre exemple peut être plus parlant pourrait être celui d'une femme qui n'oserait jamais dire à son partenaire qu'elle n'appréciait pas certaines pratiques sexuelles - cela illustre comment des schémas émotionnels anciens (peur du conflit ou de la désapprobation) créent des blocages dans l'intimité physique.Parfois, des couples apparemment harmonieux connaissent aussi des blocages sexuels malgré leur amour et leur entente.Esther Perel a développé toute une méthodologie de questions pour identifier comment nous avons appris à aimer, quelles ont été nos figures protectrices durant l'enfance, et si l'expression de nos émotions et de notre plaisir était considérée comme acceptable.Les réponses à ces questions révèlent comment nos expériences passées façonnent notre "plan érotique" et influencent nos défis émotionnels dans l'intimité.Notre histoire émotionnelle marque profondément notre sexualité, se manifestant à travers nos conditionnements, la reproduction de schémas relationnels, nos peurs de la vulnérabilité et la dynamique même de nos interactions intimes.Heureusement, la sexualité peut également devenir un outil pour accéder à des émotions profondes et résoudre des blocages que nous n'arrivions pas à surmonter autrement.En définitive, je crois que le couple n'existe pas pour "réussir" mais pour nous permettre de "ressentir".Nous devons impérativement nous libérer de cette logique performative et productiviste pour simplement nous sentir vivants.C'est une véritable révolution intérieure qui s'impose.Raison #5 : Nous entrons dans le couple pour évoluer, mais résistons au changementDepuis les Lumières, nous avons élevé l'individualisme au rang de valeur suprême. Comme je l'ai abordé dans une précédente newsletter, nous nous imposons une isolation que nous semblons apprécier, mais qui nous déconnecte de notre humanité fondamentale.La vie de couple exige d'articuler une dynamique entre préservation de son identité propre et connexion authentique avec l'autre.Comme évoqué dans la première raison, nous sommes des idéalistes irréalistes, portés par l'illusion d'un amour parfait qui nous transformerait en une version améliorée de nous-mêmes.Pourtant, lorsque nous nous engageons, cette promesse de métamorphose se heurte à la réalité.Nous ne choisissons pas un partenaire uniquement pour ses qualités ; inconsciemment, nous choisissons aussi une version future de nous-mêmes que nous aspirons à incarner — devenir plus calme, plus fort, plus complet.Esther Perel l'exprime magnifiquement : nous rencontrons l'autre pour retrouver une partie de nous encore inexplorée.Cette promesse d'évolution engendre cependant une tension profonde.Ce qui nous fascinait initialement devient source d'inconfort.Le calme apaisant se transforme en froideur détachée, la liberté joyeuse en irresponsabilité.La vision identitaire que nous avions imaginée entre en contradiction avec la réalité quotidienne du changement.Nous résistons à cette évolution parce qu'elle bouscule notre identité, même celle que nous avions idéalement construite.Le couple devient ainsi un espace paradoxal où nous aspirons à grandir tout en redoutant de perdre notre stabilité.Nous voulons évoluer, mais uniquement à notre rythme, sans que les transformations imposées par l'autre ne remettent en question ce que nous considérons comme notre essence. Ce conflit nous pousse souvent à rejeter ce qui devait nous transformer, à blâmer l'autre pour une inertie que nous percevons comme une trahison de notre idéal initial.Ce tiraillement entre l'envie d'ouvrir un nouveau chapitre et la peur d'abandonner l'image rassurante de notre identité constitue l'une des dynamiques les plus universelles et douloureuses de la vie à deux.C'est pourtant dans cette lutte que réside le potentiel d'une transformation authentique, si nous acceptons enfin le coût du changement intérieur.En conclusion: l'amour comme territoire d'exploration, non de performanceAimer aujourd'hui est difficile, non pas parce que nous serions devenus incapables d'aimer, mais parce que nous attendons de l'amour qu'il résolve tout.Qu'il nous apaise, nous élève, nous stimule, nous révèle.Qu'il nous offre simultanément la sécurité d'un foyer et l'ivresse d'une passion.Qu'il nous soutienne dans les moments difficiles tout en nous laissant respirer quand nous avons besoin d'espace.Ce n'est plus simplement une relation: c'est une architecture existentielle, un miroir identitaire, un incubateur de sens. C'est trop demander.Lorsque la réalité ne correspond pas à cette fiction intérieure, nous résistons.Nous accusons, fuyons ou nous replions.Nous croyons que l'autre nous blesse intentionnellement, alors qu'il réveille en nous des mémoires anciennes, des blessures non cicatrisées, des récits que nous tenons pour vérités absolues. Et nous l'avons vu, les papillons n'y sont pas pour rien…Nous oublions que dans toute relation, il n'existe jamais une vérité unique mais deux narrations distinctes — souvent incompatibles.Nous redoutons également le conflit, que nous confondons avec la fin de l'amour.Je déteste le conflit en bon « gentil », pourtant, un conflit traversé avec conscience est peut-être ce qu'il y a de plus vivant dans une relation.Il ne signale pas l'échec, mais la possibilité d'un lien authentique — non plus idéalisé, mais profondément incarné.Le couple n'a pas vocation à nous rendre heureux comme le ferait un produit fini.Il existe pour nous faire grandir, parfois nous ébranler, souvent nous décaler.Aimer n'est pas maîtriser, ni guérir, ni même comprendre entièrement.C'est oser traverser l'inconfort du lien sans fuir à la première dissonance.C'est abandonner l'idée qu'il existe une méthode parfaite pour aimer, pour embrasser la complexité d'un ch Suggestion d'autres épisodes à écouter : [Solo] Ca veut dire quoi d'être un homme? (https://audmns.com/VrvDGYA) [NEWS] La gentillesse est-elle toujours une vertu? (https://audmns.com/fsjMsBo) [NEWS] Le paradoxe du siècle « social » que l'on fait mine d'ignorer (https://audmns.com/CREUtAc)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aujourd'hui l'économie
Le reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marché

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 3:30


Donald Trump entend taxer tout produit importé sur le sol américain. Et si le président américain assume ce choix pour protéger l'économie des États-Unis, l'effet indirect, c'est que le reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marché. Décryptage. Pour se rendre compte des conséquences des mesures de Donald Trump, un chiffre : 440 milliards de dollars. C'est la valeur des produits chinois importés par les États-Unis l'année dernière. C'est beaucoup. Une illustration vaut mieux que de longues explications, puisque d'après le Centre du commerce international, une paire de chaussures sur trois portées par les Américains a été produite en Chine. La grande question est donc celle-ci : que va-t-il advenir de ces 440 milliards de dollars de marchandises ? À lire aussiLa Chine, grande gagnante des mesures de Donald Trump?Car il va inévitablement y avoir un « effet domino ». Toute cette production va devoir trouver des débouchés et être détournée de sa destination principale, à savoir les États-Unis. Certes, une partie devrait selon toute vraisemblance continuer d'arriver sur le sol américain, car les produits chinois sont très bien intégrés dans les chaînes de valeurs du pays. Mais une majorité devrait en effet trouver preneur ailleurs, car avec les droits de douane appliqués par Washington, certaines marchandises vont coûter beaucoup plus cher et risquent d'être moins compétitives que la production locale. L'UE en ligne de mire Mais difficile à dire comment les autres économies peuvent absorber un tel volume. Il y a pourtant quelques pistes, puisque ces dernières années, Pékin a diversifié ses partenaires commerciaux pour éviter d'être trop dépendante des États-Unis. Par exemple, en redirigeant une partie de sa production vers l'Amérique latine et l'Afrique où la demande est très élevée et où les tarifs douaniers sont bas. Mais l'une des régions du monde qui pourrait se retrouver en première ligne, c'est l'Union européenne, car les États européens sont les clients « idéaux » pour toute la marchandise asiatique et a fortiori chinoise, qu'il s'agisse de pièces ou de produits assemblés. Bruxelles l'a d'ailleurs parfaitement intégré. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, estime que les Vingt-Sept ne peuvent pas « absorber la surcapacité mondiale ». Comprenez le volume asiatique. À lire aussiDans la tête de Donald Trump, que veut-il gagner avec sa guerre commerciale?Comment répondre ? Le problème de l'UE est donc double : limiter l'impact des mesures tarifaires américaines et contrer l'offre excédentaire en provenance d'Asie. Car la Chine, grâce aux subventions publiques, a la capacité d'exporter de très grandes quantités, à très bas prix. Résultat, les biens trouveront preneurs facilement, ce qui mettra en difficulté bon nombre de producteurs européens qui, eux, ne pourront pas s'aligner sur les prix de cette concurrence. C'est déjà le cas et ça pourrait empirer. Alors, heureusement des règles existent et Bruxelles compte les utiliser. L'une d'elles via l'Organisation mondiale du commerce, appelée « clause de sauvegarde » peut être activée lorsqu'un pays – ou un groupe de pays dans le cas de l'UE – peut démontrer une augmentation significative des importations dans certains secteurs. L'UE, comme beaucoup d'États du monde, a d'ailleurs dès le premier mandat de Donald Trump pris des mesures pour protéger son économie, craignant un choc commercial. C'est précisément à nouveau ce qui menace l'Europe. Dorénavant, l'enjeu pour l'Europe comme pour les autres économies, c'est la capacité de réaction. Vont-elles répondre au risque d'augmentation de l'offre chinoise par des mesures protectionnistes comme les États-Unis ? Ou discuter, négocier, pour trouver un terrain d'entente entre victimes des mesures américaines ? À lire aussiDroits de douane: vent de panique sur les marchés mondiaux face à l'inflexibilité de Trump

Tatousenti
La Rose Centifolia avec Aurélien Guichard

Tatousenti

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 34:02


Soutenir Tatousenti :· Faire un don pour soutenir et encourager Tatousenti à continuer, cliquez ici· Site : www.tatousenti.com· Instagram : https://www.instagram.com/bettinaaykroyd/Production : Bettina Aykroyd Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser plein d'étoiles et un commentaire sur la plateforme Apple Podcasts et surtout à vous abonner grâce à votre application de podcasts préférée ! Cela m'aide énormément à faire découvrir Tatousenti à de nouveaux auditeurs et de nouvelles auditrices.Direction Grasse pour parler de la rose Centifolia…. Avant l'heure certes, je voulais évoquer Radical Rose de Matières Premières… Quoi de mieux d'échanger avec Aurélien Guichard, le parfumeur et surtout un grassois, pure souche depuis quelques générations…. D'ailleurs, je vous partage deux merveilleux souvenirs de roses de Jean Guichard, le père d'Aurélien et le grand parfumeur derrière Loulou de Cacharel, la Nuit de Paco Rabanne…ou encore So Pretty de Cartier.Alors, qu'il ramassait les roses dans la propriété de sa mère, où l'on posait les roses sur des sacs de jute. Ce dernier ma confia « De ces instants, j'ai, comme gravé dans ma mémoire, un accord qui oscille entre des accents grossiers, râpeux, presque "pomme de terre", de la toile de jute et une cascade de notes fraîches, raffinées et très féminines de la rose." C'est dans cette propriété que j'ai eu la chance d'ailleurs de rencontrer la mère de Jean et les champs de rose, de jasmin et verveine à Grasse, au début de ma carrière. Je vous livre une autre belle histoire... Jean rêvait déjà d'une rose pour homme. Une idée qu'il mûri, il y a quelques années, alors qu'il jouait aux boules, fin mai dans le Midi. C'est alors qu'un merveilleux effluve de rose est venue le déconcentrer en plein jeu. Aucune femme n'était dans l'assistance. Ce n'est qu'au bout d'un moment qu'il a réalisé qu'elle venait d'un joueur, qui en était imbibé !" Son parfum mystérieux se révélait d'une élégance que l'on pourrait conjuguer sans souci, au masculin. Certes, c'est un parfum qui flotte dans l'esprit de Jean depuis son enfance.De toute évidence, Aurélien aura hérité de cette passion pour la rose Centifolia. Et il nous en parle dans cet épisode avec beaucoup de vérité et de sincérité. Et je l'en remercie sincèrement.Plan de l'épisode :· 1.28 : Intro Tatousenti, le podcast qui agite le parfum Tatousenti podcast explore le monde du parfum dans tous ses sens. Le sens de l'innovation, de la créativité et de l'audace. Chaque semaine, Bettina donne la parole à celles et ceux qui créent et imaginent le parfum de demain. On y parle parfum, saveurs, ingrédient, odeur, émotion, développement durable avec les parfumeurs et des chefs d'entreprise, des chocolatiers, des chefs cuisiniers à titre d'exemple.Bettina Aykroyd, franco-britannique et expert odeur, parfum et saveurs. Mon motto : pour bien sentir, il faut se sentir bien. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: au Sénégal, le nouveau pouvoir souffle sa première bougie

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 4:17


Un an de pouvoir pour le tandem Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko. « L'agenda en marche », titre Le Soleil à Dakar qui pointe « un an de gouvernance et un cap affirmé. »En effet, précise Seneweb, « en l'espace de douze mois, le cinquième président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris des décisions marquantes qui témoignent d'une rupture avec l'ancien régime. » Seneweb en détaille les principales : « la fermeture des bases militaires étrangères », en l'occurrence, les bases françaises ; « la dissolution de l'Assemblée nationale » pour asseoir une majorité présidentielle ; « la réactivation de la Haute Cour de Justice » ; « la renégociation des contrats pétroliers et gaziers » ; « la suspension des accords de pêche avec l'Union européenne » ; ou encore « la publication de tous les rapports d'enquête afin de garantir une gestion transparente des fonds publics ».Des défis qualifiés de « colossaux »Certes, relève DakarActu, « des réformes ont été engagées, certaines avancées notables ont été réalisées, mais les défis restent colossaux ». « Les défis économiques, en particulier, sont énormes. Le chômage des jeunes, la précarité, l'inflation et la dette publique sont des problèmes urgents qui nécessitent des solutions rapides et efficaces. Le gouvernement doit non seulement attirer des investissements, mais aussi favoriser un développement inclusif en renforçant les secteurs stratégiques tels que l'agriculture, l'industrie et l'innovation technologique. La question de la souveraineté économique est également cruciale, car elle conditionne la capacité du pays à se libérer de la dépendance extérieure et à bâtir un modèle de croissance durable. (…) Cependant, l'espoir est pourtant permis, veut croire DakarActu, avec une véritable politique de transparence établie par les nouvelles autorités, une justice indépendante, une nouvelle vision politique qui met le Sénégalais au cœur des priorités et une économie sur les bonnes rampes grâce à l'exploration du pétrole et du gaz. »Un souverainisme affirméLe quotidien 24 Heures met l'accent sur ce qu'il appelle en première page « le grand saut vers les souverainismes » : « porté par un “état de grâce“ et une légitimité politique et populaire, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont promis une gouvernance de rupture et de justice sociale sous le sceau du triptyque wolof (la langue la plus parlée au Sénégal - NDLR)“Jub, Jubbal, Jubbanti“ qui peut se traduire par droiture, transparence et exemplarité. » Il s'agit de sortir le pays des dépendances économiques vis-à-vis de l'extérieur. D'où la renégociation des contrats pétroliers et gaziers ou encore la dénonciation des accords de pêche avec l'Union européenne.Des finances plombéesAu cours de cette première année au pouvoir, pointe encore 24 Heures, le tandem Bassirou Diomaye Faye - Ousmane Sonko a dû faire face aussi à de graves problèmes financiers.« L'exécutif, face à l'ampleur du mal, a passé une première année de survie, histoire de serrer la ceinture pour tenter de rétablir les finances publiques et de se retrouver sur la table des financiers internationaux. » En effet, affirme 24 Heures, « la délinquance financière du régime du président Macky Sall a été le legs le plus lourd », avec la remise d'un rapport de la Cour des comptes accablant pour le pouvoir précédent : dettes et déficits bien plus importants qu'annoncés, anomalies comptables et transferts de fonds douteux.Le Pastef, trop radical ?Autre son de cloche pour le Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR), emmené par l'ancien maire de Dakar, Khalifa Sall. Une plate-forme d'opposition dont on peut lire le communiqué sur le site ActuSen : « Ces 12 derniers mois ont été marqués par des licenciements, des arrestations et des intimidations, dénonce le FDR. Aucun acte concret n'a été posé, aucune décision significative n'a été prise pour résoudre les problèmes liés à l'emploi des jeunes et aux femmes. À cela s'ajoutent des licenciements à tout va au niveau de certaines structures de l'État. »Enfin, cette tribune publiée par WalfQuotidien qui dénonce le radicalisme du Pastef, le parti au pouvoir : « le Pastef a réussi la funeste prouesse d'avoir divisé ce pays en deux camps : le camp des bons et celui des “méchants“ », peut-on y lire.Autre citation : « Le mensonge peut bien permettre d'accéder au pouvoir, mais il ne peut pas garantir le maintien au pouvoir. (…) Le réveil des Sénégalais est en train d'être brutal, parce qu'ils s'aperçoivent avec amertume qu'ils se sont fait avoir. »

4ème de couverture
226. Pascale Roze "Le roman de Mécène" (Stock)

4ème de couverture

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 29:31


Pascale Roze "Le roman de Mécène" (Stock)« L'assistance a applaudi à tout rompre. Mécène qui a lu avec Virgile se sent lui aussi applaudi. Certes, il partage le succès. Certes, il est lui aussi un peu l'auteur. Un peu responsable. Quand il s'est levé pour remplacer Virgile, c'était comme s'il lui donnait de sa personne et recevait la sienne en échange. »Mécène, ami des poètes et de l'empereur Auguste, donnera son nom au mécénat. Il est le personnage de ce roman dans lequel Pascale Roze, déjouant les codes du roman historique, mêle librement érudition et légèreté, sérieux et fantaisie, faisant de la tradition une source vive.Musique : Jean-Philippe Rameau. Le thème de la Gavotte et six double au clavecin par Scott RossHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Travelling - La 1ere
Point Break (Extrême Limite), Kathryn Bigelow, 1991

Travelling - La 1ere

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 56:35


Point Break, Extrême Limite, de Kathryn Bigelow, sort en 1991. Cʹest un film dʹaction, avec des surfeurs, des braquages, des vagues, des sauts en chute libre, une relation gourou disciple qui tourne court. Mais ce nʹest pas que ça. Certes lʹaction y est soutenue. Certes, cʹest du polar somme toute assez classique. Mais ce qui fait que le film passe les époques et les modes, cʹest quʹil propose lʹhistoire éternelle dʹun dépassement de soi, lʹhistoire dʹun jeune homme qui découvre le monde, se fait chahuter, inverse ses croyances et grandit. Kathryn Bigelow pose un regard social sur ses personnages, et enchaîne les actions, au plus près, ne lâche pas sa caméra, plonge dans les vagues, filme au corps à corps ses acteurs, Patrick Swayze et Keanu Reeves. Le film plaît. Beaucoup. Même si la thématique est une resucée des films dʹaction traditionnels. Ce qui change, cʹest la poigne avec laquelle la réalisatrice joue des codes machistes, sʹimmisce dans lʹintimité des surfeurs. Aujourdʹhui dans Travelling, vous allez rêver dʹabsolu et de la vague parfaite. Nous allons vous parler de Patrick Swayze, lʹhomme le plus sexy du monde à ce moment-là, ce sont les magazines américains qui le disent, de Keanu Reeves au début de sa carrière, et surtout de la réalisatrice Kathryn Bigelow, première femme réalisatrice oscarisée de lʹhistoire du cinéma. Nous ne pouvions pas passer à côté. Pour vous raconter tout ça, comme dʹhabitude, nous avons des archives, des anecdotes, des interviews, des extraits et la musique du film. Ne tardons pas, lʹhistoire de Bodhi et de Johnny Utah commence sur une plage Californienne, surf à la main, cheveux au vent. Il y aura comme un air de vacances je pense. REFERENCES Critique Jérôme d'Estais, Kathryn Bigelow, passage de frontières, Editions Rouge profond, 2020 Itʹs Make of Break, Point Break, Making of part 1 Point Break, Making of part 2

Mourir Moins Con
Pourquoi Facebook s'appelle Facebook ?

Mourir Moins Con

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 4:13


Aujourd'hui, on va parler d'un réseau social que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… Bon, ok j'abuse un peu. Sur Facebook, il y a encore du monde. Certes, c'est principalement votre tante Monique qui essaye de vendre son guéridon sur le groupe de votre ville, mais ça reste du monde. Pourtant, Facebook, c'est LE réseau social qui a transformé nos vies. Mais pourquoi ce nom, au juste ? Attention, le premier qui dit « Fesse de Bouc » peut gentiment sortir de là où il est, et ne plus jamais rentrer. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Aujourd'hui l'économie
Face aux guerres commerciales, le retour des investisseurs au Nigeria

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 3:20


Le Nigeria était encore il y a quelques années la première économie africaine, reléguée, si on peut dire, aujourd'hui à la troisième place. Mais depuis le début de l'année, les investisseurs étrangers reviennent sur les marchés nigérians. Décryptage. Si le Nigeria a perdu sa place de leader africain en termes de création de richesse, le pays a de nombreux atouts qu'il convient de rappeler. Avec plus de 220 millions d'habitants, c'est le pays le plus peuplé du continent. Des secteurs clés font vivre son économie comme les ressources naturelles abondantes, notamment le pétrole ou le gaz, mais aussi les télécoms, la finance ou la tech qui y sont en pleine expansion. Mais si elle est insuffisante pour faire décoller le pays, la croissance y est positive. Le fonds monétaire international l'envisage d'ailleurs aux alentours de 3% pour 2025 .  Difficultés économiques et sociales Pourtant, le Nigeria traverse une période compliquée. De nombreuses manifestations se sont déroulées durant l'été 2024 pour dénoncer la vie chère et la mauvaise gouvernance du pays. Le symbole de cette situation c'est le niveau de l'inflation, 34,8% en décembre dernier. Elle a amorcé sa décrue depuis le début 2025, s'établissant aujourd'hui à 23%. Certes, c'est beaucoup mais c'est tout de même moins élevé que ces derniers mois. À lire aussiGrand reportage: le Nigeria face à la crise économiqueCar depuis deux ans, avec l'arrivée au pouvoir de Bola Tinubu, l'exécutif a mené d'importantes réformes économiques. Après l'arrêt des subventions sur le carburant, il a entamé ces derniers mois la refonte du système fiscal du Nigeria avec pour objectif d'accroître les recettes de l'État. Des réformes qui ont pour certaines pesé sur le pouvoir d'achat de la population, mais dont le but est d'assainir les finances publiques et de faire revenir les investisseurs qui boudaient le pays.  Donald Trump et le naira  La stratégie du président nigérian a l'air de fonctionner, grâce à Donald Trump et à la monnaie nationale, le naira. Alors si les deux n'ont aucun rapport, ils concourent à ce retour des investisseurs. Le président américain dans un premier temps en raison de la guerre commerciale qu'il mène tous azimuts. Les investisseurs, toute proportion gardée, qui boudent les marchés américains retrouvent un intérêt dans le Nigeria étant donné qu'il n'est pas dans le viseur de Donald Trump. La force du pays c'est qu'il est d'ailleurs moins arrimé à l'économie américaine que d'autres économies émergentes. Concrètement, les investisseurs cherchent des endroits où ils peuvent faire des affaires, sans être concernés par les mesures de Washington. Concernant le naira, c'est l'une des devises les plus performantes depuis l'élection présidentielle américaine. Le naira nigérian reprend des couleurs par rapport au dollar, ce qui rassure les investisseurs. Précisons tout de même qu'il a subi dévaluation sur dévaluation ces dernières années. Maintenant qu'il est stabilisé, le pays redevient attractif pour les investisseurs. Et c'est important pour les autorités. Ces derniers mois, bon nombre d'entreprises internationales ont tout simplement quitté le Nigeria. Des départs en cascade qui ont évidemment mis en difficulté l'économie nationale mais ont surtout envoyé un mauvais signal. La tendance semble changer et la confiance est de retour, ce qui en économie est essentiel pour faire des affaires. Reste à voir si cela va durer !

Revue de presse Afrique
À la Une: Goma coupée du monde…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 4:25


Aéroport fermé, système bancaire paralysé… « L'économie de la capitale du Nord-Kivu, (dans l'est de la RDC), conquise fin janvier par le M23 et ses alliés rwandais, est au point mort. »C'est ce que constate l'envoyé spécial du Monde Afrique. « Un mois et demi après la prise de la ville (…), les affrontements ont cessé. Mais le désespoir, faute de clients, gagne les cœurs des commerçants du marché de Birere comme d'une grande partie des habitants de la capitale provinciale, suspendue dans une situation d'entre deux. Certes, ce ne sont plus les explosions de la guerre. Elle s'est déplacée plus au sud, vers les hauts plateaux d'Uvira. Mais ce n'est pas non plus la paix. »L'activité économique de Goma est paralysée. L'aéroport est toujours fermé. Impossible d'importer des marchandises, notamment les biens de première nécessité qui transitaient principalement par les airs. Le système bancaire est bloqué. Impossible de retirer de l'argent liquide.Et « parallèlement, relève encore Le Monde Afrique, il faut des talents de funambule pour traiter avec ce nouveau pouvoir aux contours incertains ». « On ne sait pas qui fait quoi au sein des nouvelles autorités ?, explique un activiste de la société civile. Qui des militaires – rwandais ou du M23 – ou des politiques de l'AFC de Corneille Nangaa décide quoi ? Il vaut mieux n'en froisser aucun et être extrêmement prudent ». « La sécurité s'est améliorée, mais la nuit, dans les quartiers, on entend le bruit des balles, témoigne un habitant. Des bandits, comme avant ? Des prisonniers évadés ? Des anciens FARDC ou miliciens Wazalendo traqués par le M23 ? Là-dessus non plus, on ne sait pas où on va“. »Des négociations mal engagées…Demain mardi, des négociations de paix doivent s'ouvrir à Luanda en Angola. Mais l'heure n'est guère à l'optimisme… Kinshasa annonce qu'elle va envoyer une délégation sur place, mais sans en préciser la composition et surtout sans s'engager à rencontrer directement la délégation du M23.De son côté, rapporte Jeune Afrique, le mouvement rebelle accuse le gouvernement congolais « d'utiliser des avions de chasse et des drones pour bombarder ces derniers jours “des zones densément peuplées. Cette escalade meurtrière […] témoigne de la volonté du régime de Kinshasa de torpiller le dialogue tant attendu“, affirme le porte-parole du M23 et de l'AFC, Lawrence Kanyuka. »Et pour sa part, pointe encore Jeune Afrique, « le président angolais João Lourenço, médiateur du conflit, a appelé samedi à un cessez-le-feu dès dimanche minuit, un appel auquel aucun des belligérants n'a répondu. »Résultat, les médias congolais restent très prudents… « À la veille des négociations, incertitudes sur le cessez-le-feu et tensions persistantes sur le terrain », titre le site Actualité CD. « La méfiance demeure entre les parties, et les affrontements se poursuivent. (…) Dans le territoire de Kabare, au Sud-Kivu, un affrontement entre des combattants Wazalendo et des éléments du M23 a été signalé vendredi à Cirunga. Au Nord-Kivu, la situation s'est également dégradée. Les rebelles du M23 se sont emparés, mercredi dernier, de la localité de Kashebere, dans le territoire de Walikale. »La rébellion en position de force ?Alors, « une chose est sûre, relève Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, les négociations de Luanda demain mardi, si elles ont réellement lieu, se dérouleront dans un rapport de force très déséquilibré, et très favorable au M23 et à son soutien rwandais. Même si un cessez-le-feu a été demandé par le médiateur angolais, la rébellion a (donc) poursuivi ces derniers jours son avancée vers l'Ouest, et la ville de Walikale, rencontrant toujours une résistance extrêmement faible de l'armée régulière congolaise et de ses milices supplétives. Une situation militaire qui laisse à Kinshasa une marge de manœuvre extrêmement réduite autour de la table des négociations. »En tout cas, résume Afrik.com, « la RDC se trouve à un moment charnière de son histoire. La position du Rwanda, accusé de soutenir le M23, demeure un facteur clé, tout comme la volonté des différents acteurs d'aboutir à une paix durable. Le gouvernement congolais devra jongler entre les aspirations des populations locales, les exigences diplomatiques et les contraintes militaires pour trouver une issue favorable à cette crise. Une chose est certaine, conclut Afrik.com : la stabilité et l'avenir de l'est de la RDC dépendront largement des décisions qui seront prises dans les prochains jours à Luanda. »

Tech 24
Censure, licenciements, coupes budgétaires : les scientifiques résistent

Tech 24

Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 6:45


Depuis le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis en janvier 2025, la communauté scientifique traverse une période de bouleversements majeurs. Coupes budgétaires drastiques, censure, licenciements massifs et déclarations controversées créent un climat préoccupant. Certes, la recherche en intelligence artificielle ne faiblit pas, mais celle dédiée au climat, si. Alors que le mouvement #StandUpforScience s'intensifie, quelles peuvent être les répercussions au niveau mondial ? 

Journal d'Haïti et des Amériques
Donald Trump et la « diplomatie de voyou »

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 30:00


La décision du président américain Donald Trump d'imposer des droits de douane au Canada et au Mexique est très commentée dans la presse. Au Mexique, le constat est amer : le pays se sent victime d'un jeu où Donald Trump impose les règles. Milenio parle d'une « diplomatie de voyou » menée par le locataire de la Maison Blanche. Certes, notre situation est moins dramatique que celle de l'Ukraine, car notre existence en tant que nation n'est pas menacée, écrit l'éditorialiste. « Mais il s'agit de la même méthode : afficher publiquement qui est le plus fort, comme dans une bataille de rue, définir qui a des cartes en main et qui n'en a pas, pour jouer à un poker à cartes découvertes, auquel Donald Trump s'adonne. »Face à cette menace, le gouvernement mexicain a tout tenté pour répondre aux exigences du président américain. Mais, conclut le journal, rien de tout cela n'a suffi à dissuader Donald Trump d'imposer ces droits de douane.Selon La Jornada, cette mesure entraînera une hausse des prix des denrées alimentaires, des automobiles et d'autres produits aux États-Unis. Et pour le Mexique s'inquiète Milenio, cette décision risque de briser l'équilibre fragile entre l'économie nationale et les finances publiques et pourrait contraindre la présidente Claudia Sheinbaum à prendre des décisions impopulaires.Et quelles conséquences pour le Canada ?Selon Le Devoir, des centaines de milliers d'emplois sont menacés. L'Ontario pourrait en perdre plus de 400 000, le Québec jusqu'à 160 000. La Chambre de commerce du Canada estime que ces droits de douane coûteront au moins 1 300 dollars canadiens par personne et par an. Le prix d'une voiture neuve pourrait grimper de 6 000 dollars, selon Le Devoir.Les agriculteurs américains restent sceptiquesSelon notre collègue Nathanaël Vittrant, les agriculteurs américainsse rappellent que la première guerre commerciale lancée par Donald Trump en 2018 a marqué le début du déficit de la balance commerciale agricole américaine. Les pays touchés par ces nouvelles taxes, comme la Chine, le Mexique et le Canada, n'hésitent pas à riposter en imposant leurs propres tarifs douaniers sur les produits agricoles américains, menaçant ainsi un secteur qui exporte chaque année pour des dizaines de milliards de dollars vers ces partenaires commerciaux.Ces taxes auront également un impact direct sur les consommateurs américains. En rendant certains produits plus chers et en perturbant les chaînes d'approvisionnement, elles risquent d'alimenter l'inflation alimentaire. Par ailleurs, des matières premières essentielles à l'agriculture américaine, comme la potasse importée du Canada, voient déjà leurs prix grimper, ce qui pourrait renchérir encore davantage le coût des denrées alimentaires aux États-Unis.Haïti : Une ONG dénonce l'inaction du gouvernement face aux gangs Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) dénonce l'inaction du gouvernement de transition face aux massacres perpétrés par les gangs. Selon AlterPresse, qui cite le dernier rapport du RNDDH, au moins 269 personnes ont été assassinées entre décembre 2024 et février 2025 lors de trois massacres sanglants. Ces attaques, menées par la coalition criminelle Viv Ansanm, ont eu lieu « sous le regard indifférent » des autorités, à Wharf Jérémie (au nord de Port-au-Prince), à Kenscoff et à Châteaublond, dans la commune de Pétion-Ville ».Et alors que la violence liée aux gangs ne diminue pas, l'Ouganda propose ses services pour participer à la mission multinationale d'appui à la sécurité. Le général Muhoozi Kainerugaba, commandant de l'armée ougandaise, a déclaré attendre une invitation officielle des Nations unies ou des États-Unis. Dans un message publié ce week-end sur X, il affirme que son armée est prête à intervenir pour rétablir l'ordre en Haïti et promet qu'une telle mission permettrait d' « éliminer tous les criminels en un mois ». C'est à lire dans Gazette Haïti. Les migrants, en premier ligne de la violence des narcos en Equateur En Équateur, l'entre-deux-tours de la présidentielle oppose le sortant Daniel Noboa à la candidate de gauche Luisa Gonzalez.Dans un pays gangréné par le narcotrafic – premier exportateur latino-américain de cocaïne vers l'Europe – les mesures sécuritaires de Daniel Noboa n'ont pas freiné la violence ni l'influence des gangs.Les migrants en sont les premières victimes. Notre correspondant Éric Samson les a rencontrés à Lago Agrio, en Amazonie. Pour leur sécurité, tous les prénoms ont été modifiés dans le reportage. Au Brésil, l'Oscar divise le pays Au Brésil, les festivités du Carnaval battent leur plein et à cette liesse, s'ajoute la joie d'avoir remporté le premier Oscar dimanche dernier (2 mars 2025) pour le film «Je suis toujours là». Mais cette récompense ne fait pas l'unanimité. Selon Folha de São Paulo, de nombreux sympathisants de la droite brésilienne n'ont pas célébré ce prix hollywoodien. La raison ? Jair Bolsonaro.L'ex-président d'extrême droite a fait de sa carrière une croisade en faveur de la mémoire du régime militaire. Dans son bureau de député, il avait mis une affiche sur laquelle on pouvait lire : « Ceux qui cherchent des os sont des chiens », en référence aux enquêtes sur les crimes de la dictature.Selon Folha, tant que Jair Bolsonaro restera la figure de proue de la droite brésilienne, celle-ci ne pourra jamais revendiquer la démocratie comme une valeur inébranlable. Et dans un monde où « tout est politique », conclut le journal, même aller au cinéma devient un acte partisan.Journal de la 1ère Le lancement de la fusée d'Ariane 6 est retardé.

Vlan!
[NEWS] Le paradoxe du siècle « social » que l'on fait mine d'ignorer

Vlan!

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 16:40


Pour vous abonner à ma newsletter : https://hop.kessel.media/Il y a quelques jours, je me suis inscrit dans une nouvelle salle de sport. Une décision anodine mais si je vous en parle, c'est que mon critère décisif de choix en surprendrait plus d'un : son café ! Alors pourquoi je vous raconte ça ? Après treize années en tant qu'indépendant, j'ai appris à apprécier la liberté d'organiser mon temps, cette capacité à façonner mes journées selon mes envies.J'ai toujours choisi des appartements me permettant de faire cela dans les meilleures conditions et pourtant, la solitude des journées commence à peser.Partageant la raison principale de mon inscription dans cette gym avec mon ami John Krakauer, neuroscientifique américain reconnu, il m'a répondu par une formule qui résonne comme un diagnostic de notre époque : "we need to practice humans".En français dans le texte « Nous devons pratiquer l'art d'être humain ».A priori un non-sens et pourtant c'est tout l'inverse.Comme un muscle qui s'atrophie faute d'exercice, de manière insidieuse, notre capacité à créer du lien se délite dans le confort de notre isolement choisi.D'ailleurs, j'ai reçu sur Vlan ! une chercheuse du MIT, Valérie Gauthier pour nous aider à récréer du dialogue si cela vous intéresse.Cette semaine j'ai envie d'explorer ce que le magazine « The Atlantic » a justement nommé de « siècle anti-social ». Mais alors c'est quoi le paradoxe de notre solitude moderne ?La langue anglaise, dans sa précision, distingue "solitude" de "loneliness".Le premier terme décrit un choix enrichissant, une pause réparatrice. Le second évoque une forme d'isolement toxique, un repli qui nous éloigne de notre nature profondément sociale.Notre langue française peine à capturer cette nuance essentielle - "isolement" porte une connotation trop négative pour traduire fidèlement ce "loneliness" contemporain que nous nous imposons collectivement.Alors attentin, ressentir de la solitude est une réponse saine, comme le souligne le sociologue Eric Klinenberg.C'est cette énergie qui m'a poussé vers cette salle de sport, ce besoin viscéral de reconnecter avec le monde.Mais voilà le paradoxe de notre époque : nous répondons au sentiment de solitude par davantage de solitude, dans une spirale qui nous éloigne toujours plus les uns des autres.Les chiffres racontent une histoire paradoxale de notre temps.Pour chaque heure passée en présence d'autrui hors de chez soi, l'Américain moyen en passe 7 devant sa télévision.La fréquence des dîners entre amis a chuté de 45% entre 1970 et les années 2000.Nous croyons chercher le bien-être dans cette retraite, mais les études en psychologie moderne révèlent une réalité contre-intuitive : nous sommes particulièrement mauvais pour identifier ce qui nous rend véritablement heureux.En fait ce que l'on nomme le Me-time a un vrai coté sombre !!! Je vous explique ca !! Une expérience fascinante menée à Chicago par le psychologue Nick Epley l'illustre parfaitement. Il a demandé aux usagers du métro d'imaginer leur trajet idéal : la majorité a opté pour un voyage silencieux et solitaire, considérant qu'une conversation avec un inconnu serait désagréable.L'expérience a prouvé exactement l'inverse - les interactions, même brèves, ont significativement amélioré leur bien-être et plus longues étaient ces dernières, meilleur était l'impact.C'est ce que les chercheurs appellent le "paradoxe de la connexion sociale" : nous fuyons précisément ce qui pourrait nous rendre plus heureux.Pourtant même dans un espace social tel que le métro nous nous enfermons dans l'isolement de nos écouteurs qui annulent le bruit ou simplement en plaçant l'écran glacé de notre téléphone entre soi et les autres.Et ce qui est mauvais pour notre santé mentale fini par également être mauvais pour notre santé physique comme le prouvent de nombreuses études sur la longévité.Etre utile à sa communauté comme me le rappelait Jean-Marc Lemaître, Directeur de recherche à l'Inserm, est fondamental. Et par ailleurs il y a un prix politique à notre deconnexion sociale ! je vous explique Cette citation de Deleuze prend ici tout son sens : "Le pouvoir exige des corps tristes. Le pouvoir a besoin de tristesse parce qu'il peut la dominer. La joie est résistance, parce qu'elle n'abandonne pas."Sans verser dans le complotisme, l'idée n'est pas dire que le pouvoir en place nous invite à rester chez nous mais force est de constater que notre isolement volontaire fragilise le tissu social.Nous renforçons nos liens avec ceux qui pensent comme nous, tandis que notre seule exposition à des opinions divergentes se fait à travers le prisme déformant des algorithmes des reseaux sociaux.La nuance qu'apportait une discussion au café du commerce, la modération qu'insufflait une conversation avec un voisin de palier, tout cela s'efface progressivement.Trump a parfaitement profité de cette situation et l'a renforcé en créant son propre réseau social ironiquement appelé « Truth social » (selon le Washington Post, durant son 1er mandat il a menti 30 573 fois soit 21 mensonges par jour en moyenne - cqfd).Situation encore renforcée avec un Musk prenant la main sur X évidemment.Comme l'explique le sociologue Dunkelman, "si la famille nous apprend l'amour, la tribu nous apprend la loyauté et le village nous apprend la tolérance."Sans ce village, nous perdons notre capacité à comprendre des narratifs différents des nôtres.La réalité c'est que parler avec des personnes bienveillantes ayant des opinions légèrement différentes des nôtres permet de se modérer politiquement automatiquement.A partir du moment où nous n'avons plus d'interactions avec nos voisins, nous n'arrivons plus à nous connecter à la nuance et cela donne envie de renverser la table.D'ailleurs, cette déconnexion sociale est aussi en partie ce qui explique l'incompréhension chez les démocrates aux U.S. qui continuaient à parler des minorités invisibilisées quand la majorité des Américains n'arrivaient pas à joindre les 2 bouts.Nous ne parlons plus avec les mêmes faits ni les mêmes vérités quand nous pourrions être relativement d'accord la plupart du temps comme l'a prouvé la convention citoyenne en France.Mais dans cette période particulièrement dystopique, ce que j'observe surtout, c'est ce besoin de se réfugier avec un besoin croissant de se divertir.Or on le sait, l'extrême-droite gagne faute de participants, le nihilisme gagne partout et est particulièrement dangereux.Alors on écoute des podcasts d'humour ou léger, on regarde des séries et tout cela renforce le temps passé seul.C'est assez classique de gérer le stress à travers une forme d'isolement mais en réalité cela est inversement proportionnel à notre niveau de bonheur.Même nos rituels sociaux ont été touché mais l‘avez-vous réalisé ? Dans les années 1970, le foyer américain moyen recevait des amis plus d'une fois par mois. Aujourd'hui, ces rituels de socialisation s'effritent. Les livraisons à domicile représentent désormais 74% du trafic des restaurants aux U.S., transformant des lieux de convivialité en simples points de collecte.Cette évolution reflète une transformation plus profonde de notre rapport au temps et à l'espace. Entre 1965 et 1995, nous avons gagné collectivement six heures de temps libre par semaine - soit 300 heures par an.Au lieu d'investir ce temps dans des activités sociales, nous l'avons massivement réinvesti dans les écrans.Un choix qui semblait offrir plus de liberté mais qui, paradoxalement, nous a enfermés dans une nouvelle forme de solitude.Et je dois confesser, non sans gêne, que mon propre compteur est probablement plus élevé que les 30% de temps éveillé moyen passés devant un écran.Plus inquiétant, les études démontrent une corrélation directe : plus nous passons de temps devant nos écrans, moins nous sommes naturellement attirés par l'engagement social.Certes, une partie de ce temps d'écran est supposément "sociale", mais partager des liens TikTok ne remplace pas la richesse d'une conversation en face à face.Même dans le couple, il arrive régulièrement qu'un écran s'interfère entre les 2 personnes, la psychologue Esther Perel m'a parlé alors de solitude paradoxale dans cet épisode de Vlan !Vous n'êtes pas seul mais vous ressentez un sentiment d'ignorance qui parfois peut avoir des impacts délétères. Et alors si vous avez des enfants, l'impact chez les ado est halluninante Oui ! La transformation est encore plus frappante chez les jeunes générations.Les statistiques révèlent une réalité troublante : ils sont moins nombreux à vouloir passer leur permis, à sortir en "date", ou même simplement à voir des amis en dehors de l'école.Ils font moins de bêtises, ont moins de relations sexuelles, restent dans leurs chambres et quand ils sont en famille, mettent un écran entre eux et leurs parents.Le nombre d'adolescents qui voient quotidiennement un ami hors du cadre scolaire a chuté de 50% par rapport à 1990.L'anxiété atteint des sommets, particulièrement chez les jeunes filles, dont près de 50% rapportent une tristesse persistante.Ce n'est plus seulement une redéfinition de l'adolescence à laquelle nous assistons, mais une transformation profonde de sa psychologie même.Comme l'explique Nicholas Carr, nous avons perdu cette frontière salutaire entre "être seul" et "être dans la foule". Notre solitude est constamment parasitée par le flux ininterrompu des réseaux sociaux, créant un état paradoxal : plus connectés que jamais, mais aussi plus anxieux et épuisés.Un phénomène qui explique peut-être cette tendance étrange sur TikTok à célébrer l'annulation de diners ou de plans sociaux. Et alors il y a un truc que je n'avais pas du tout vu venir De manière surprenante - du moins pour moi - la courbe du bonheur est inversement proportionnelle au confort que nous construisons dans nos maisons, comme le note le sociologue Patrick Sharkey.Plus nous y sommes confortables moins nous voulons en sortir et plus nous nous recroquevillons sur nous-même.D'ailleurs, il note qu'un changement profond s'est opéré dans la conception même de nos espaces de vie. Les architectes ne débattent plus de la luminosité des pièces ou de l'ouverture des espaces, mais du nombre d'écrans qu'on peut y installer – il faut désormais s'assurer que l'on peut accrocher un écran dans chaque pièce.Le confort moderne s'est transformé en cocon digital, dessinant une architecture intrinsèquement antisociale.Les "routines matinale" exhibées sur les réseaux sociaux illustrent parfaitement cette mutation.Ces vidéos, souvent réalisée par des personnes fortunées au physique mettent en scène une existence quasi monacale : méditation matinale, séance de journaling, repas healthy, yoga... mais étrangement, pas trace d'enfants, de conjoint ou d'amis.La présence de l'autre y est souvent perçue comme une nuisance, une interruption dans cette chorégraphie parfaitement orchestrée du "me-time". Et ca pourrait être pire demain si on ne se réveille pasNotre fuite vers le digital pourrait bientôt prendre une nouvelle dimension avec l'émergence des IA conversationnelles.J'ai ce pressentiment que les réseaux sociaux traditionnels vont perdre du terrain au profit des conversations avec des intelligences artificielles.Cela peut sembler relever de la science-fiction, mais je le vois venir inexorablement.Le plus troublant n'est pas que nous ne réalisions pas parler à une machine - nous le savons parfaitement.Non, ce qui inquiète, c'est que nous choisissions consciemment ces interlocuteurs artificiels. La raison est simple : l'IA ne nous challenge jamais, elle nous valide constamment et reste disponible 24/7, sans le moindre jugement.Une facilité qui nous éloigne encore davantage de la complexité enrichissante des relations humaines.La prescription est pourtant simple pour quiconque évalue son bien-être en dessous de 7/10 : privilégier les appels téléphoniques aux messages texte, oser la conversation avec des inconnus dans un café, s'engager dans de nouvelles activités pour rencontrer des personnes ou simplement travailler depuis un espace social pour les indépendants.Ces petits pas peuvent sembler insignifiants, mais ils sont le début d'une transformation profonde.C'est précisément ce qui m'a poussé à choisir cette salle de sport avec mon amie Fatou.Un simple rituel matinal qui devient une norme, qui elle-même se transforme en valeur, pour finalement redéfinir mes comportements.Car au fond, tout commence par ces petits choix quotidiens.Face à ce défi, il ne s'agit pas simplement de nostalgie pour un monde pré-numérique.Notre besoin de connexion humaine n'est pas un luxe ou une option - c'est une nécessité vitale pour notre espèce.Les études démontrent invariablement que contrairement à nos croyances modernes, une plus grande maison, une voiture de luxe, ou un salaire doublé au prix de notre temps libre ne font que générer plus d'anxiété.Le véritable paradoxe de notre époque réside dans cette conviction que ce dont nous avons le plus besoin est du temps seul (« me-time).C'est peut-être la plus grande erreur de notre génération.Nous possédons d'innombrables opportunités de nous connecter les uns aux autres, et pourtant nous les rejetons systématiquement, une par une, jour après jour."Pratiquer l'humain" n'est donc pas un simple exercice de « développement personnel » - c'est un acte de résistance contre l'atomisation de notre société.Chaque conversation initiée, chaque sourire échangé, chaque moment de présence authentique compte. Ces interactions peuvent sembler insignifiantes face à l'ampleur du défi, mais elles sont les fils qui retissent le tissu social effiloché.Pour paraphraser Deleuze une dernière fois, la joie que nous procurent les vraies connexions humaines nous emmène dans des endroits où la tristesse de l'isolement ne nous mènerait jamais.Peut-être que la vraie révolution de notre époque serait simplement de redécouvrir le courage d'être présent les uns pour les autres, de cultiver ces petits moments d'humanité partagée qui, finalement, donnent tout son sens à notre existence.Car au fond, ce n'est pas tant la technologie qui nous isole que nos choix quotidiens.Et chacun de ces choix est une opportunité de réinventer notre façon d'être ensemble.Alors la prochaine fois que vous hésitez entre commander une livraison ou aller au restaurant, entre envoyer un message ou passer un appel, entre rester chez vous ou rejoindre des amis, rappelez-vous : ce n'est pas juste un choix pratique, c'est un choix de société.Et peut-être même, un choix de civilisation.

Choses à Savoir HISTOIRE
Les échanges “wood for wood” ont-il vraiment existé pendant la Seconde Guerre Mondiale ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Feb 17, 2025 2:09


L'expression “Wood for Wood”, qui évoquerait un système d'échange entre soldats alliés et allemands durant la Seconde Guerre mondiale, intrigue historiens et passionnés. Selon certaines rumeurs, des troupes opposées auraient convenu de troquer des cercueils – d'où le terme “wood” (bois) – pour enterrer leurs morts respectifs. Mais cette histoire repose-t-elle sur des faits réels ?Une rumeur persistanteL'idée d'un pacte tacite entre ennemis n'est pas absurde. L'histoire militaire regorge d'exemples de trêves ponctuelles, notamment pour récupérer les corps des soldats tombés. L'armistice informel lors de la trêve de Noël 1914 en est un exemple marquant. Mais en ce qui concerne la Seconde Guerre mondiale, les preuves historiques tangibles sur le “Wood for Wood” sont absentes.Un contexte peu propice aux échanges humanitairesLes conflits de 1939-1945 furent d'une brutalité extrême. Contrairement à la Première Guerre mondiale où les lignes de front étaient figées dans les tranchées, la Seconde Guerre mondiale était marquée par une guerre de mouvement et des combats urbains violents. L'idée d'un échange structuré de cercueils suppose une communication entre adversaires, ce qui aurait été extrêmement compliqué en pleine bataille.Certes, dans certains cas, des cessez-le-feu temporaires ont eu lieu pour récupérer des blessés ou des morts, notamment en Afrique du Nord et sur le front de l'Est. Mais ces pauses étaient souvent courtes et dangereuses, car aucun des camps ne voulait risquer un avantage militaire.Aucune trace dans les archivesLes historiens militaires n'ont retrouvé aucune trace officielle d'un programme structuré “Wood for Wood”. Ni les témoignages de vétérans, ni les documents militaires ne font référence à une telle pratique. Les soldats enterraient généralement leurs morts avec les moyens du bord, et les corps ennemis étaient souvent laissés sur le champ de bataille.Un mythe moderne ?Le concept du “Wood for Wood” pourrait être une légende urbaine, née d'un amalgame entre diverses trêves temporaires et la volonté d'imaginer un code d'honneur entre adversaires. Comme beaucoup d'histoires de guerre, elle pourrait être le fruit d'un récit romancé, où l'humanité persiste malgré l'horreur des combats.En conclusion, si l'idée est fascinante, il n'existe aucune preuve concrète que le “Wood for Wood” ait véritablement existé durant la Seconde Guerre mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'intelligence artificielle... et l'Afrique dans tout ça?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 4:10


Question posée par L'Observateur Paalga au Burkina Faso.Alors que le Sommet pour l'action sur l'IA se déroule actuellement à Paris, comment se positionne en effet le continent face à cette avancée technologique majeure ?« Certes, le continent noir est présent à Paris à travers quelques délégations gouvernementales, répond le quotidien ouagalais. Mais reconnaissons que le fossé, qui le sépare des autres, demeure abyssal, même si des pays comme le Rwanda, le Kenya, le Maroc et le Nigeria font figure de modèles assez avancés. Il faut donc craindre, soupire L'Observateur Paalga, que dans son ensemble, le berceau de l'humanité, déjà en retard dans la course vers les technologies de pointe, ne rate le train de la révolution de l'intelligence artificielle. C'est vrai, de nombreux autres défis, comme la lutte contre la pauvreté, la faim, l'analphabétisme, l'insécurité, les conflits et les effets du changement climatique occupent des places de choix dans nos politiques publiques. Mais, pointe le quotidien burkinabé, il ne faut pas perdre de vue les immenses possibilités qu'offre l'intelligence artificielle en matière de réponses à tous ces maux qui continuent d'assaillir l'Afrique. Moteur de croissance de développement, la souveraineté technologique est aussi un formidable accélérateur vers la souveraineté politique et économique du continent ».L'Afrique du Sud, le Nigeria, le Rwanda et le Maroc en pointeAlors, en effet, précise Jeune Afrique, « plusieurs pays africains partagent le même souhait de devenir des leaders en matière d'innovation technologique. Il s'agit notamment de l'Afrique du Sud, du Nigeria, du Rwanda et du Maroc. Chacun dispose de spécificités économiques, géopolitiques et culturelles qui rendent la compétition très rude entre ces territoires d'innovation ».Les domaines développés sur le continent qui impliquent l'intelligence artificielle, concernent notamment la santé, avec la robotique médicale, la robotique aérienne, c'est-à-dire la livraison de médicaments par drones, ou encore la télémédecine.Lors du sommet de Paris, relève pour sa part le site marocain Yabilabi, « a été lancé Current AI, une initiative visant à promouvoir une intelligence artificielle d'intérêt général, parrainé par 11 dirigeants du secteur technologique. Le partenariat réunit plusieurs pays fondateurs, des pays occidentaux mais aussi le Maroc, le Nigeria et le Kenya. (…) L'objectif est de lever 2 milliards et demi de dollars sur cinq ans afin de faciliter l'accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l'éducation ».Objectif : Transform AfricaEt on revient à Jeune Afrique qui pointe la présence à ce sommet de Paris sur l'IA de plusieurs grands acteurs du continent… Sont à Paris en effet plusieurs ministres de l'Économie numérique, venant du Togo, du Maroc, du Nigeria, du Kenya, du Rwanda, de la Sierra Leone, du Lesotho et de la Guinée Bissau.« L'ivoirien Lacina Koné, directeur général de l'Alliance Smart Africa, est présent également à Paris, relève encore Jeune Afrique, pour promouvoir le lancement du Conseil africain pour l'intelligence artificielle et rassembler les acteurs concernés autour d'une réflexion sur la structuration de cette initiative. D'ici à juillet prochain, cet organe doit être en mesure d'avoir élaboré “un plan stratégique d'un an“ qui sera présenté lors du Sommet Transform Africa, prévu du 22 au 24 juillet de cette année à Kigali ».La question du financement et de la formation…Alors, on le voit, « l'Afrique n'est pas en reste », souligne Le Pays. « Mais les principaux défis, pour le continent, restent largement encore les financements des infrastructures comme les data centers et les moyens de collecte et de stockage des données. Il y a aussi la formation des ingénieurs, en adéquation avec les réalités du continent. Autant dire, pointe le journal, que ce n'est pas demain la veille que l'Afrique sera dans le peloton de tête de la course à l'IA. Pour autant, le continent noir ne doit pas se mettre en retrait, encore moins abdiquer. Au contraire, s'exclame Le Pays, il doit savoir tirer le meilleur profit de l'IA pour booster son développement. Car, de l'agriculture à la santé en passant par l'éducation, les opportunités sont d'autant plus nombreuses que l'IA s'impose aujourd'hui comme une réponse à des défis aussi bien sociaux, économiques qu'environnementaux ».

Revue de presse française
À la Une: le monde face à une nouvelle page de son histoire

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Feb 2, 2025 4:44


« Donald Trump, Xi Jinping, Vladimir Poutine… cherchez l'erreur. En fait, il n'y en a pas », nous dit le Nouvel Obs : « le 47ème président des États-Unis a rejoint la liste des dirigeants qui veulent renverser l'ordre international », constate Pierre Haski, dans son éditorial, et il précise : « les États-Unis, la Chine et la Russie, grandes puissances nucléaires, sont déterminées à abattre un ordre mondial dont ils sont censés être les garants en tant que membres du Conseil de sécurité de l'ONU. Les autres membres permanents, la France et le Royaume-Uni, sont bien solitaires pour défendre l'idée du multilatéralisme et celle d'un monde fondé sur le droit, et non sur la force ». Une inquiétude à laquelle fait écho, celle de Marion Van Renterghem, dans l'Express : « Ça y est », dit-elle, « les États-Unis de Trump nous ont quittés. « Nous », c'est l'Occident dans sa définition politico-culturelle et non géographique »… Elle aussi, évoque « l'attachement à la démocratie libérale, à la primauté du droit sur la force et au multilatéralisme ». Va-t-il nous écraser ?Dans ce contexte, la presse s'interroge sur l'avenir de l'Europe…« Ni Poutine, ni Trump, allez l'Europe », lance, dans la Tribune Dimanche, François Clémenceau, qui s'interroge : « Comment l'Europe doit-elle gérer Trump ? » « Il ne s'agit pas », explique-t-il, « d'avoir une position sur l'absence totale de valeurs du monde de Trump, ni de débattre de la cruauté absolue de Poutine. La cohésion des Européens doit se bâtir autour de la défense de ce que nous sommes et du rôle que l'on veut jouer aux yeux du reste du monde ». Trump « va-t-il nous écraser ? » se demande le Point qui demande : « pourquoi la France et l'Europe se laissent faire ? » Le Point qui juge durement le fonctionnement de l'Union européenne, et de ses « 27 autorités financières différentes, 27 systèmes de défense, de 27 droits du travail ». Le prix Nobel d'économie, Jean Tirole, n'est pas plus optimiste. Interrogé par le Point, il estime « que l'Europe court le risque de devenir un acteur secondaire, voire de sombrer dans un rôle de figurant ». « Deux options s'ouvrent à nous », ajoute-t-il, « réagir ou subir ». « Que ce soit face à la Russie, dans les négociations sur le climat, ou pour se défendre contre le protectionnisme des autres, l'Europe devrait jouer un rôle majeur. Ne pas agir serait dramatique ».Retraité et combattantDans la presse hebdomadaire également, un reportage en Ukraine sur des combattants particulièrement motivés. Très motivés, malgré leur âge ! Car ces combattants, qui se font appeler « les Loups des steppes », sont des « seniors volontaires ». « Les retraités montent au front », s'exclame le Point. Certes, ils ne sont pas très nombreux, (16 pour le moment) « mais les demandes pour rejoindre le groupe affluent », explique l'hebdomadaire, qui dresse leur portrait : « théoriquement inaptes à l'armée, en raison de leur âge avancé ou d'un handicap, mais ne pouvant se résoudre à regarder leur pays se faire détruire, ces hommes ont rejoint l'unité d'Alexandre, un blessé de guerre de 67 ans, qui préfère que les vieux se sacrifient, plutôt que les jeunes qui pourraient être ses petits-enfants ». Alexandre explique ainsi : « Si quelqu'un de plus de 60 ans veut se battre, pourquoi ne pas l'accepter ? Il ne peut sans doute pas tout faire, fantassin, c'est difficile. Mais officier, ou affecté à des tâches spécifiques, c'est possible. Il faut préserver les jeunes. Les Européens accepteraient-ils d'envoyer leurs enfants à la guerre ? ». Alexandre qui avec ses collègues n'hésite pas à mettre la main à la pâte. Devant l'envoyé spécial du Point, ils s'en vont avec un van « chargé de roquettes » tirer, avec succès, sur une position russe, signe que la guerre ne leur fait pas peur.DécompressionEnfin, le magazine Society évoque  le phénomène de « l'afterwork », « l'après-travail », « cet événement officieux », nous dit Society, qui parle d'un « sas de décompression, fédérateur des équipes, devenu un incontournable des entreprises » et qui nous offre un rapide tour du monde sur la question. Le cas le plus connu est celui du Royaume-Uni, où « dès 19 heures, les pubs grouillent d'employés de bureau et de patrons aux cravates flottantes et cols de chemise déboutonnés ». Au Japon, rendez-vous dans les « izakayas », sorte de « bars à tapas », « pour partager une bière et un verre de saké ». L'afterwork au Japon, est, nous dit Society, « un moment crucial de décompression ». Enfin, les pays du nord de l'Europe offrent une version encore plus décontractée. « Faire des affaires, nu (e) comme un ver, sur un banc de sauna, avec son / sa chef(fe) n'a rien de surprenant », explique Society. Encore faut-il ne pas avoir froid aux yeux !

7 milliards de voisins
Les jeunes ont-ils encore envie d'écrire ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 48:29


On les imagine, les yeux rivés sur les écrans, les mains greffées au téléphone, à scroller sur les réseaux sociaux, loin des textes longs et construits. Mais les jeunes se désintéressent-ils vraiment de l'écriture ? Selon une étude réalisée en France, en 2024, par l'association Lecture Jeunesse et l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire, 92 % des jeunes de 14 à 18 ans ont une activité de scripteur, et 81 % considèrent qu'écrire à la main est toujours utile. Certes, l'écriture créative n'est pas forcément la plus répandue et une partie de cette production se fait sur téléphone ou ordinateur, mais le plaisir et le besoin d'écrire est bien présent chez la nouvelle génération. Alors qu'a-t-elle envie de raconter et sur quel support ?  A l'occasion de la journée mondiale de l'écriture Avec : • Thibault Lacarrière, directeur général duLabo des histoires, association qui a pour mission de promouvoir l'écriture créative aux jeunes de moins de 25 ans  • Baldur Adjaï, étudiant en Master de lettres à l'Université Paris Nanterre. Lauréat du Prix des jeunes écritures 2024, organisé par l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), Radio France Internationale (RFI) et Short Édition. Il a remporté le prix du public pour son texte Noir, notre cielEn fin d'émission, la chronique Mondoblog chez les voisins avec Inès Emprin et Tanguy Lacroix.À l'occasion de la Journée mondiale de l'écriture, nous recevons l'équipe de Mondoblog. Ils nous parlent de leur expérience en tant qu'éditeurs et éditrice de tous les écrits publiés sur Mondoblog. Nous accueillons également Badal Fohmoh, une blogueuse camerounaise très active qui promeut le blogging dans son pays. Programmation musicale:► Addicted - CKay, The Cavemen► Samara Cyn - Chrome.