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Accents d'Europe
En Espagne, la mise en concurrence des migrants saisonniers dans l'agriculture

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 19:29


Les vendanges, la récolte des olives ou des fruits et légumes, l'agriculture espagnole a recours à des dizaines de milliers de travailleurs saisonniers d'origine immigrée. Mais la mise en place de nouveaux contrats de quatre mois pour des étrangers qui viennent sur la péninsule et qui repartent ensuite chez eux, vient compliquer la donne. (Rediffusion) Pour tous les intérimaires étrangers, déjà sur place, souvent sans papiers, il s'agit ni plus ni moins d'une mise en concurrence qui vient les précariser un peu plus. Reportage à Lleida en Catalogne signé Elise Gazengel.     Alors que la France a vu pour la première fois, en cette fin d'année 2025, un ex-président Nicolas Sarkozy condamné à de la prison ferme après sa condamnation pour association de malfaiteurs… Quid de la transparence des élus politiques chez nos voisins ? En Suède, elle est exemplaire, elle est même inscrite dans la Constitution... Certes, la justice estime qu'on peut encore améliorer le contrôle du financement des partis... mais, comme l'a constaté notre correspondante Ottilia Ferrey, n'importe quel citoyen peut d'un simple coup de fil consulter les comptes et les déclarations de ses élus.   Voilà plus d'un an que des manifestations monstres secouent la Serbie. Depuis que le 1er novembre 2025, un auvent de la gare de Novi Sad s'est écroulé, faisant 16 morts. Les manifestants, qui dénoncent une corruption qui peut tuer, demandent la tenue d'élections. Ce que le président Alexandar Vucic refuse.   Benjamin Couteau, chercheur au Centre Grande Europe de l'Institut Jacques Delors.      La chronique musique de Vincent Théval  California Chase de la chanteuse serbe Ana Popovic dans Accents d'Europe.

Accents d'Europe
En Espagne, la mise en concurrence des migrants saisonniers dans l'agriculture

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 19:29


Les vendanges, la récolte des olives ou des fruits et légumes, l'agriculture espagnole a recours à des dizaines de milliers de travailleurs saisonniers d'origine immigrée. Mais la mise en place de nouveaux contrats de quatre mois pour des étrangers qui viennent sur la péninsule et qui repartent ensuite chez eux, vient compliquer la donne. (Rediffusion) Pour tous les intérimaires étrangers, déjà sur place, souvent sans papiers, il s'agit ni plus ni moins d'une mise en concurrence qui vient les précariser un peu plus. Reportage à Lleida en Catalogne signé Elise Gazengel.     Alors que la France a vu pour la première fois, en cette fin d'année 2025, un ex-président Nicolas Sarkozy condamné à de la prison ferme après sa condamnation pour association de malfaiteurs… Quid de la transparence des élus politiques chez nos voisins ? En Suède, elle est exemplaire, elle est même inscrite dans la Constitution... Certes, la justice estime qu'on peut encore améliorer le contrôle du financement des partis... mais, comme l'a constaté notre correspondante Ottilia Ferrey, n'importe quel citoyen peut d'un simple coup de fil consulter les comptes et les déclarations de ses élus.   Voilà plus d'un an que des manifestations monstres secouent la Serbie. Depuis que le 1er novembre 2025, un auvent de la gare de Novi Sad s'est écroulé, faisant 16 morts. Les manifestants, qui dénoncent une corruption qui peut tuer, demandent la tenue d'élections. Ce que le président Alexandar Vucic refuse.   Benjamin Couteau, chercheur au Centre Grande Europe de l'Institut Jacques Delors.      La chronique musique de Vincent Théval  California Chase de la chanteuse serbe Ana Popovic dans Accents d'Europe.

Aujourd'hui l'économie
Noël, fast fashion et consommation: le paradoxe entre conscience écologique et pouvoir d'achat

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 3:13


À la veille de Noël, période emblématique de la consommation de masse, les Français se retrouvent face à un paradoxe bien connu : une conscience aiguë des limites environnementales et sociales de leurs achats, mais des pratiques qui peinent à évoluer. Entre contraintes budgétaires, attrait des prix bas et émergence de nouvelles alternatives, décryptage d'un paradoxe économique au cœur de nos habitudes de consommation. Mercredi 24 décembre, veille de Noël pour le monde chrétien. Au-delà de la dimension religieuse, cette période est avant tout un moment de rassemblement, de partage et d'échanges de cadeaux. Disons-le clairement : la fin d'année reste la période de la consommation de masse par excellence. Pourtant, les consommateurs semblent aujourd'hui conscients des limites de ce modèle. En toile de fond de cette période festive se cache un paradoxe économique majeur : le décalage entre les intentions affichées et les pratiques réelles d'achat. Un chiffre l'illustre parfaitement. Selon le baromètre de l'Ademe, l'Agence de la transition écologique, huit Français sur dix estiment qu'il est nécessaire de revoir leurs modes de consommation. Mais dans le même temps, seul un Français sur dix se dit très engagé dans une consommation responsable. Le fossé est là, bien réel, entre la volonté et le passage à l'acte. Fast fashion: quand le prix dicte l'achat C'est précisément dans ce contexte que la fast fashion s'impose comme un modèle économique dominant. Beaucoup considèrent qu'elle parvient à répondre simultanément à de fortes contraintes budgétaires et à un désir permanent de renouvellement. Dans les faits, le prix reste l'élément déclencheur de l'achat, bien avant toute autre considération. Des prix très bas, une vitesse de production et de livraison élevée, et surtout des volumes gigantesques rendent ce modèle particulièrement performant. Les géants chinois comme Shein, Temu ou AliExpress incarnent pleinement cette dynamique. Ces plateformes l'ont parfaitement intégré dans leur logique commerciale, et cela fonctionne. La demande est bien présente. Chez les plus jeunes, ces sites représentent aujourd'hui un achat en ligne sur quatre, un chiffre impressionnant qui illustre l'ancrage profond de ces nouvelles habitudes de consommation. À lire aussiLa seconde vie des objets, pilier essentiel de l'économie circulaire Noël, révélateur d'un basculement progressif Pour autant, cette dynamique n'est pas figée. Il existe bien une prise de conscience des coûts écologiques et sociaux liés à cette manière de consommer. Même si le pouvoir d'achat reste déterminant, une légère bascule commence à s'opérer. La période de Noël agit ainsi comme un révélateur et un amplificateur de ces tensions. D'un côté, elle renforce les logiques promotionnelles, l'achat de cadeaux à bas prix et la surconsommation. De l'autre, elle constitue un moment propice à la réflexion: offrir autrement, acheter moins mais mieux, privilégier la seconde main ou les circuits courts. Le succès du marché de l'occasion en est une illustration concrète. En France, il a progressé de 12% l'an dernier pour atteindre 7 milliards d'euros. Longtemps perçue comme marginale, cette pratique devient désormais un pilier de l'économie, sur lequel misent à la fois les plateformes et les marques traditionnelles. Face à la fast fashion, on peut donc désormais parler de slow fashion. Certes, le prix reste la porte d'entrée de l'achat, mais les lignes bougent. Un sentiment d'écoresponsabilité émerge. Il ne s'agit pas encore d'un réflexe généralisé, mais le consommateur a désormais la maturité nécessaire pour envisager d'autres choix. Dans cette transition progressive, la communication et le marketing jouent un rôle clé. L'enjeu est clair: rendre la sobriété désirable. Faire en sorte qu'un produit reconditionné localement, quasi neuf, soit non seulement plus responsable, mais aussi plus accessible qu'un produit neuf fabriqué à l'autre bout du monde. À lire aussiDans les galeries commerçantes, un Noël plus sobre mais toujours festif

Revue de presse Afrique
À la Une, les pays de l'Alliance des États du Sahel réunis à Bamako au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 4:00


Le Niger, le Mali et le Burkina Faso se retrouvent, à peine plus d'une semaine après le sommet annuel de la Cédéao. C'est la deuxième fois que l'Alliance des États du Sahel se retrouve au sein d'un tel sommet. Il y a quelques jours, le président Assimi Goïta avait annoncé la création d'une force armée unifiée, un « message clair » selon Sahel Tribune : la région « entend désormais assurer seule sa sécurité, » réunie sous une bannière unique et liée par un destin commun. Et cette montée en puissance montre une fois de plus, s'il le fallait, que les trois pays ont non seulement « tourné le dos à la coopération militaire française » mais aussi « définitivement rompu avec la Cédéao. »  Une scission que déplore l'Alternance : « A-t-on besoin de rappeler que tous les pays de l'Afrique de l'Ouest, qu'ils soient de la Cédéao ou de l'AES, sont liés par la même histoire, le même espace géographique, la même culture et les mêmes intérêts économiques ? » Certes, admet le titre, « il est tout à fait logique pour ces trois pays en proie à une gravissime crise sociosécuritaire de se mettre ensemble pour faire face au péril terroriste. » Ce qui n'implique pas de divorcer pour autant : si ces deux organisations sont bel et bien « mues par les mêmes intérêts », juge L'Alternance, alors « elles doivent collaborer, sans a priori ou autres considérations. »   À lire aussiMali: ouverture du sommet des chefs d'État de l'AES pour renforcer la coopération régionale Pas de collaboration à l'ordre du jour Et d'ailleurs l'Alternance ne se berce pas d'illusions : il est « peu probable, pour ne pas dire impossible » qu'une coopération ait lieu à l'heure actuelle, au regard « des relations jugées exécrables entre les deux organisations. » Dans ce contexte, les États de l'AES ont tout intérêt à montrer, par contraste, leur unité. D'où une chorégraphie militaire soigneusement orchestrée lors de l'annonce d'une force commune destinée, raconte Sahel Tribune, a « renvoyé l'image d'une armée désormais structurée, disciplinée et dotée de moyens cohérents. » C'est peut-être aussi ce qui explique ces démonstrations d'enthousiasme, ce lundi, à l'arrivée à Bamako du Nigérien Abdourahamane Tiani. Un reporter de Sahel Tribune raconte ainsi ces « milliers de Maliens, rejoints par des ressortissants burkinabè et nigériens, » qui « ont convergé le long de la route » munis de « drapeaux tricolores, banderoles, et chants à la gloire de la "souveraineté retrouvée" » autant de symboles « d'un soutien populaire nourri par un sentiment de fierté nationale et d'unité régionale. »  Mais attention : cet enthousiasme ne se maintiendra que si les résultats sont au rendez-vous. La mise en place d'une force unifiée n'était qu'une première étape. Désormais, prévient le Pays, « il appartient à la force unifiée de l'AES de se donner les moyens de sa politique. » Le spectre de l'échec ne plane jamais loin comme celui, rappelle le titre burkinabè, du G5 Sahel, « cet albatros conçu à l'époque » pour vaincre le terrorisme, mais « qui avait déjà eu du mal dans l'opérationnalisation de sa force commune. »  La fin du mandat de Patrice Talon Dans quatre mois, le président béninois quittera le pouvoir, au terme de ses deux mandats, comme le prévoit la Constitution. Une « rareté », estime Jeune Afrique, qui n'hésite pas à classer le chef d'État dans cette « catégorie de dirigeants aussi rares que le léopard des neiges dans l'Himalaya : ceux qui partent de leur plein gré. » Un portrait élogieux que nuance le Monde Afrique : les opposants du président n'hésitent pas à dénoncer une « dérive autoritaire », voire d'avoir « instauré une démocratie de façade dans laquelle ses adversaires sont mis hors jeu. »   Et quand bien même Patrice Talon ne s'éternise pas au pouvoir, on ne peut pas parler d'un atterrissage sans accroc. Après tout, « il s'en est fallu de peu qu'il finisse renversé par des militaires, comme plusieurs de ses ex-homologues » de la région ces dernières années. La tentative de putsch du 7 décembre a échoué, oui, mais il n'empêche : elle « écorne une fin de règne que le président (…) s'était pourtant appliqué à organiser. » D'autant que les meneurs de cet épisode courent toujours, à commencer par le lieutenant-colonel Pascal Tigri. Patrice Talon a quatre mois pour changer la fin du film. D'ici là, prédit Le Monde, il lui sera « difficile de se montrer (...) serein. » À lire aussiÀ la Une: au Bénin, une trentaine de personnes inculpée après la tentative de coup d'État manquée

Revue de presse internationale
À la Une, toujours des négociations sur l'Ukraine et peu de résultats

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 3:57


Et, quoi qu'en disent les diplomates, il n'y a de toute façon rien à en attendre selon le Guardian : « Ne vous méprenez pas, l'effusion de sang ne cessera pas tant que [Vladimir Poutine] croira qu'il peut encore gagner », martèle le titre. Or, cette croyance perdure. Sur le terrain, la position russe reste pourtant précaire, juge le Washington Post : les gains du Kremlin ont pour contrepartie « un coût humain et matériel colossal » ainsi qu'un « prix économique immense ». « Ce n'est pas par goût que Vladimir Poutine fait tirer en longueur le conflit, analyse donc le journal. C'est parce qu'il n'est pas en mesure d'obtenir une victoire décisive. » Mais, c'est précisément sur la durée que Vladimir Poutine base sa stratégie : « il espère, pointe le Post, que cette usure lente et pénible divisera l'Occident. » Et, c'est pour cette raison précise, poursuit le Guardian, que le président russe « courtise Donald Trump et approfondit le fossé entre les États-Unis et l'Europe. » Des raisons d'espérer  C'est ce que pense en tout cas le Guardian qui en veut pour preuve que les 27 ont su s'accorder à « réunir l'argent pour s'assurer que l'Ukraine ne s'effondrerait pas. » Or cette décision « montre la volonté européenne d'être indépendante dans cette guerre, quitte à mettre de la distance avec les États-Unis. »  C'est aussi ce qui donne des raisons d'espérer au Kyiv Independent. Dans un long article sur les perspectives ukrainiennes pour 2026, le quotidien aperçoit « quelques lueurs d'espoir » malgré « un horizon sinistre.» À commencer par les élections législatives en Hongrie en avril, à l'occasion desquelles, juge le titre, « le Premier ministre Viktor Orban, le plus proche allié européen du Kremlin, risque fort de perdre. » Si c'était le cas, cela serait une pression de moins sur la cohésion ukrainienne, « émoussée par la montée des forces populistes. » Bref, pour le Kyiv Independent, « tous les yeux sont tournés vers l'Europe », dont le maître mot devra être l'unité. À lire aussiGuerre en Ukraine: poursuite des pourparlers à Miami, malgré l'incertitude sur une réunion russo-ukrainienne Le camp républicain divisé aux États-Unis Cadres du parti, podcasteurs, personnalités publiques, tout un petit monde s'est réuni ce weekend pour l'America Fest, congrès que le Washington Post qualifie tout bonnement de « conférence de clowns », un genre de « compétition de catch entre podcasteurs. » Sauf que les coups ne sont pas tombés sur les libéraux, les démocrates ou ceux que les trumpistes nomment les « woke ». Non, cette fois, raconte le Figaro, « les intervenants se sont déchirés le long de nouvelles lignes de fractures » qui ont révélé leurs divisions, notamment « la question de la place à accorder à un courant nativiste et suprémaciste flirtant de plus en plus ouvertement avec l'antisémitisme (…) ainsi que celle des limites à apporter aux théories complotistes » étalées « dans une surenchère permanente. » À lire aussiÉtats-Unis: les divisions du camp pro-Trump éclatent au grand jour lors de l'AmericaFest J.D. Vance se veut au-dessus de la mêlée  Le vice-président, qui est, croit comprendre le Monde, parti en croisade pour les prochaines primaires républicaines. J.D. Vance a réussi, juge le quotidien, « une forme de prouesse rhétorique en s'inscrivant avec loyauté dans le sillage de Donald Trump, tout en donnant au mouvement un contenu idéologique jamais formulé aussi intensément ». Au programme : « christianisme de combat », nationalisme, et vengeance sur une prétendue mise au ban de sa communauté, J.D. Vance claironnant à son public : « Vous n'avez plus à vous excuser d'être blanc. »  En réalité, tout cela ne suffira peut-être pas. Le parti, dont le fils prodigue de Donald Trump est censé hériter, se craquelle de toute part « et il n'empêche pas les fissures d'apparaître en premier lieu », dénonce le Boston Globe. Quant à sa complicité avec le président américain, qui lui a offert une ascension fulgurante, elle pourrait aussi causer sa chute : « Si Trump tire le parti vers le bas, interroge le journal, qu'est-ce que cela implique pour un candidat défini par sa proximité avec le président ? » Certes, à l'heure actuelle, le vice-président est seul en lice. Et pourtant, cela pourrait être insuffisant pour aider J.D. Vance à sortir indemne de la crise MAGA. En même temps, il fallait s'y attendre, conclut cruellement le Washington Post : « Quand on s'entoure d'une flopée de clowns, il ne faut pas s'étonner de se retrouver en plein cirque. »

Revue de presse Afrique
À la Une, les pays de l'Alliance des États du Sahel réunis à Bamako au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 4:00


Le Niger, le Mali et le Burkina Faso se retrouvent, à peine plus d'une semaine après le sommet annuel de la Cédéao. C'est la deuxième fois que l'Alliance des États du Sahel se retrouve au sein d'un tel sommet. Il y a quelques jours, le président Assimi Goïta avait annoncé la création d'une force armée unifiée, un « message clair » selon Sahel Tribune : la région « entend désormais assurer seule sa sécurité, » réunie sous une bannière unique et liée par un destin commun. Et cette montée en puissance montre une fois de plus, s'il le fallait, que les trois pays ont non seulement « tourné le dos à la coopération militaire française » mais aussi « définitivement rompu avec la Cédéao. »  Une scission que déplore l'Alternance : « A-t-on besoin de rappeler que tous les pays de l'Afrique de l'Ouest, qu'ils soient de la Cédéao ou de l'AES, sont liés par la même histoire, le même espace géographique, la même culture et les mêmes intérêts économiques ? » Certes, admet le titre, « il est tout à fait logique pour ces trois pays en proie à une gravissime crise sociosécuritaire de se mettre ensemble pour faire face au péril terroriste. » Ce qui n'implique pas de divorcer pour autant : si ces deux organisations sont bel et bien « mues par les mêmes intérêts », juge L'Alternance, alors « elles doivent collaborer, sans a priori ou autres considérations. »   À lire aussiMali: ouverture du sommet des chefs d'État de l'AES pour renforcer la coopération régionale Pas de collaboration à l'ordre du jour Et d'ailleurs l'Alternance ne se berce pas d'illusions : il est « peu probable, pour ne pas dire impossible » qu'une coopération ait lieu à l'heure actuelle, au regard « des relations jugées exécrables entre les deux organisations. » Dans ce contexte, les États de l'AES ont tout intérêt à montrer, par contraste, leur unité. D'où une chorégraphie militaire soigneusement orchestrée lors de l'annonce d'une force commune destinée, raconte Sahel Tribune, a « renvoyé l'image d'une armée désormais structurée, disciplinée et dotée de moyens cohérents. » C'est peut-être aussi ce qui explique ces démonstrations d'enthousiasme, ce lundi, à l'arrivée à Bamako du Nigérien Abdourahamane Tiani. Un reporter de Sahel Tribune raconte ainsi ces « milliers de Maliens, rejoints par des ressortissants burkinabè et nigériens, » qui « ont convergé le long de la route » munis de « drapeaux tricolores, banderoles, et chants à la gloire de la "souveraineté retrouvée" » autant de symboles « d'un soutien populaire nourri par un sentiment de fierté nationale et d'unité régionale. »  Mais attention : cet enthousiasme ne se maintiendra que si les résultats sont au rendez-vous. La mise en place d'une force unifiée n'était qu'une première étape. Désormais, prévient le Pays, « il appartient à la force unifiée de l'AES de se donner les moyens de sa politique. » Le spectre de l'échec ne plane jamais loin comme celui, rappelle le titre burkinabè, du G5 Sahel, « cet albatros conçu à l'époque » pour vaincre le terrorisme, mais « qui avait déjà eu du mal dans l'opérationnalisation de sa force commune. »  La fin du mandat de Patrice Talon Dans quatre mois, le président béninois quittera le pouvoir, au terme de ses deux mandats, comme le prévoit la Constitution. Une « rareté », estime Jeune Afrique, qui n'hésite pas à classer le chef d'État dans cette « catégorie de dirigeants aussi rares que le léopard des neiges dans l'Himalaya : ceux qui partent de leur plein gré. » Un portrait élogieux que nuance le Monde Afrique : les opposants du président n'hésitent pas à dénoncer une « dérive autoritaire », voire d'avoir « instauré une démocratie de façade dans laquelle ses adversaires sont mis hors jeu. »   Et quand bien même Patrice Talon ne s'éternise pas au pouvoir, on ne peut pas parler d'un atterrissage sans accroc. Après tout, « il s'en est fallu de peu qu'il finisse renversé par des militaires, comme plusieurs de ses ex-homologues » de la région ces dernières années. La tentative de putsch du 7 décembre a échoué, oui, mais il n'empêche : elle « écorne une fin de règne que le président (…) s'était pourtant appliqué à organiser. » D'autant que les meneurs de cet épisode courent toujours, à commencer par le lieutenant-colonel Pascal Tigri. Patrice Talon a quatre mois pour changer la fin du film. D'ici là, prédit Le Monde, il lui sera « difficile de se montrer (...) serein. » À lire aussiÀ la Une: au Bénin, une trentaine de personnes inculpée après la tentative de coup d'État manquée

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
Invisible et pourtant indispensable, ce port de votre télé peut tout changer pendant les fêtes

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Play Episode Listen Later Dec 20, 2025 3:11


Aujourd'hui, revenons sur un sujet qui a passionné les lecteurs cette année. Il s'agit des super-pouvoirs cachés du port USB de votre téléviseur. C'est le genre d'astuce idéale en cette période de réunions familiales.Et ce que ce soit pour épater vos proches lors du réveillon ou pour dépanner une installation multimédia bancale chez vos parents.Savoir exploiter cette connectique souvent oubliée pourrait donc bien faire de vous le héros des fêtes.Nous avons oublié l'arrière du châssis !Commençons par un constat simple. Une fois nos "Smart TV" installées au mur ou sur un meuble, nous n'interagissons presque jamais physiquement avec elles. Entre le Wi-Fi, le Bluetooth et les applications intégrées, nous en avons oublié l'arrière du châssis.Pourtant, juste à côté des prises HDMI, se trouve presque systématiquement un, voire plusieurs ports USB 2.0 ou 3.0. Ces ports sont obligatoires sur la plupart des modèles récents. Mais ils restent souvent inexploités, prenant la poussière alors qu'ils offrent une polyvalence redoutable.Analysons concrètement ce que ces ports permettent de faire.La transformation de votre TV en cadre photo géant ou en lecteur multimédia autonomeLe premier usage, et c'est celui qui servira le plus pendant les fêtes, c'est la transformation de votre TV en cadre photo géant ou en lecteur multimédia autonome.Pourquoi est-ce pertinent ? Parce que lire vos fichiers directement depuis une clé USB est bien plus sain pour votre téléviseur que de les transférer.En lisant les données depuis la clé, vous évitez d'encombrer la mémoire cache ou le stockage interne de l'appareil, garantissant ainsi une meilleure fluidité.Transformer cet écran géant en station de travailParlons chiffres pour illustrer un second usage, cette fois ci plus professionnel.La taille standard d'un écran pour un créatif est souvent de 27 pouces. Or, votre téléviseur de salon fait probablement 55 pouces, voire 65 pouces.En connectant un clavier et une souris via un adaptateur sans fil sur le port USB de la télé, vous transformez cet écran géant en station de travail.Certes, la colorimétrie n'est pas celle d'un moniteur pro. Mais pour le multitâche et l'affichage de multiples fenêtres, le gain d'espace est incomparable sans avoir à investir dans du matériel coûteux.Et en cas d'urgence absolue ? Si toutes les prises du salon sont occupées par les guirlandes électriques, sachez que ce port USB peut recharger votre smartphone ou une manette de jeu. C'est un processus lent, car l'ampérage est faible et conçu pour le transfert de données. Mais cela peut vous sauver la mise en cas de batterie vide.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage Afrique
Maroc, une nation de foot [5/5]: Comme le visage des supporters de foot a évolué!

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 2:23


Mieux organisé, plus féminin, le visage des supporters des Lions de l'Atlas a bien changé en quelques années. Le Qatar, en 2022, a marqué un tournant. Après s'être hissée en demi-finale de la Coupe du monde, la sélection marocaine est devenue immensément populaire. Depuis, les équipes nationales multiplient les exploits, certains parlant même d'âge d'or du foot marocain. L'engouement n'est pas prêt de retomber avec la CAN qui se déroule au Maroc. Le reportage de Matthias Raynal. De notre correspondant à Casablanca, Une vidéo sur un téléphone portable, les tambours ouvrent la voie à des dizaines de maillots rouge et vert :  « C'est l'animation juste dans le hall du stade avant d'entrer en tribunes. ». Mouhssine Bouchida est le porte-parole des Rosso Verde, l'un des trois groupes de supporters des équipes nationales marocaines. « On se déplace avec l'ensemble de nos instruments, nos équipes musicales, ce qu'on appelle la banda dans un jargon ultra. » Rosso Verde est né en juin 2023, au lendemain de l'épopée qatarienne des Lions de l'Atlas. Le groupe s'inspire des ultras. Les plus fervents des supporters, habitués à rendre les tribunes des stades incandescentes : « Parmi nous, beaucoup de membres sont des anciens ultras justement. Certes, sur les principes, on est très différents du mouvement ultra, précise Mouhssine Bouchida. Mais sur l'aspect "supporterisme" au sein du stade, on suit vraiment le mouvement ultra et on a cette touche-là qui vient ajouter de l'ambiance au stade. On se prépare pour la CAN afin de rendre fier le public marocain. » Des femmes aussi sont des supportrices et adhérentes Ses 250 membres sont actuellement en pleine répétition des animations qui viendront ponctuer les matchs des Lions de l'Atlas. Rosso Verde n'obéit pas aux principes ultras. Le groupe, par exemple, est ouvert aux femmes. « Parmi nos membres, on a aujourd'hui des femmes. Le pourcentage de femmes qui adhèrent n'est pas très élevé, mais il représente 10 à 15% de nos adhérents », ajoute le porte-parole des Rosso Verde. Depuis 2022, on observe un changement. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à encourager l'équipe nationale. C'est le cas de Jamila, la quarantaine, venue assister à un match amical des Lionnes de l'Atlas : « Regarder un match au stade, c'est mieux qu'à la télévision, à la maison. Moi j'aime beaucoup venir ici. N'importe quelle femme peut le faire, c'est son droit. C'est un lieu accessible à tous, c'est sécurisé, les forces de l'ordre sont là. » Mais cette féminisation du public marocain ne se fait pas sans résistance de la part de certains hommes. Sur les réseaux sociaux, les supportrices sont parfois la cible de critiques ou de moqueries. Passionné de football, le peuple marocain sera un atout majeur pour les Lions de l'Atlas qui joueront cette CAN à la maison.   À lire aussi dans la série «Maroc, une nation de foot» Maroc, une nation de foot [1/5] : témoignage des joueurs de la génération 1976 Maroc, une nation de foot [2/5] : Casablanca, capitale des ultras le temps d'un derby  Maroc, une nation de foot [3/5]: à Casablanca, le football les pieds dans le sable Maroc, une nation de foot [4/5]: Fouzi Lekjaa, l'architecte du renouveau du football marocain

Choses à Savoir TECH VERTE
Shein : quelle est la pollution réelle d'un colis ?

Choses à Savoir TECH VERTE

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 2:57


Fausses promotions, produits non conformes, polémiques sur la protection des données ou encore accusations liées à des articles au design jugé problématique : ces dernières semaines, Shein a multiplié les controverses. Et pourtant, le 5 novembre dernier, le géant chinois de la fast-fashion a franchi une étape symbolique en ouvrant son premier magasin physique au monde, en plein cœur de Paris, au BHV Marais. Une implantation qui tombe à point nommé à l'approche des fêtes… et qui relance une question centrale : quel est réellement le coût carbone d'un achat Shein ?Le cabinet français Greenly, spécialiste de l'empreinte carbone, s'est penché sur la question. Son analyse se concentre uniquement sur le transport des colis, sans même intégrer les émissions liées à la fabrication des vêtements — pourtant loin d'être neutres. À titre d'exemple, produire un kilo de coton génère environ 16,4 kg de CO₂, et jusqu'à 21,1 kg pour certaines fibres synthétiques très présentes chez Shein.Premier enseignement : selon le mode de livraison, l'empreinte carbone d'un colis peut être multipliée par plus de douze. Pour une commande standard de 7 à 8 articles, soit environ 2 kilos, les émissions varient de 1,01 à 12,96 kg de CO₂ équivalent. Le scénario le plus polluant reste sans surprise le transport aérien : camion depuis l'entrepôt chinois, vol long-courrier jusqu'à Paris, puis nouvelle livraison routière. À l'inverse, la solution la plus vertueuse consiste à expédier les commandes par bateau vers des entrepôts européens, notamment en Belgique ou en Espagne. Dans ce cas, l'empreinte tombe à 1,01 kg de CO₂, retours et emballages compris. Une différence considérable.Et qu'en est-il des achats en boutique ? Contrairement aux idées reçues, acheter directement au BHV Marais n'est pas forcément plus écologique. Certes, les marchandises arrivent elles aussi par bateau. Mais il faut ajouter l'impact énergétique du magasin — chauffage, éclairage — ainsi que les déplacements des clients. Résultat : 2,11 kg de CO₂ si vous venez en métro… et jusqu'à 4,84 kg si vous utilisez la voiture. Soit parfois plus du quadruple d'une livraison depuis un entrepôt européen. À l'échelle individuelle, l'écart peut sembler modeste. Mais rapporté aux 29 millions de colis Shein livrés chaque année en France, l'impact devient massif. Transportés par avion, ils représenteraient l'équivalent des émissions annuelles de 64 000 Français. Greenly recommande donc plusieurs leviers simples : regrouper ses achats, éviter la livraison express, privilégier des transports peu émetteurs pour se rendre en magasin… et surtout, résister à la logique de la fast-fashion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aujourd'hui l'économie
Pourquoi Bruxelles hésite sur la fin de la voiture thermique en Europe

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 3:31


La Commission européenne présente, ce mardi 16 décembre, un plan aussi attendu que redouté sur l'avenir de la voiture thermique en Europe. Officiellement, l'objectif reste l'interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs à partir de 2035. Mais le report de cette annonce, initialement prévue la semaine dernière, en dit long sur les tensions politiques, industrielles et économiques qui entourent ce dossier explosif. Tout commence il y a un peu plus de deux ans. En 2023, la Commission européenne décide d'interdire la vente de voitures neuves thermiques à partir de 2035. L'objectif est alors clair : aligner le secteur automobile sur la neutralité carbone visée pour 2050. Bruxelles assume une ligne sans ambiguïté, celle du tout électrique. Mais deux ans plus tard, cette clarté s'est largement dissipée. Le consensus européen, déjà fragile à l'époque, s'est fissuré pour de bon. Pour filer la métaphore, le projet avance désormais dans un épais brouillard. Et si la Commission a choisi de repousser la présentation de son plan, c'est parce que les tensions autour de cette trajectoire sont devenues difficiles à contenir. À lire aussiPourquoi les constructeurs automobiles retombent amoureux de l'essence? Une industrie automobile européenne en pleine tempête L'une des principales raisons de ce flou tient à l'état de l'industrie automobile européenne. Contrairement aux prévisions, la transition vers l'électrique ne s'est pas faite au rythme espéré. Certes, les ventes progressent, mais trop lentement. Les prix des voitures électriques restent élevés, l'autonomie des véhicules demeure un frein pour de nombreux consommateurs et les infrastructures de recharge ne sont pas encore suffisamment déployées sur l'ensemble des territoires. Résultat : le consommateur européen hésite, et ce sont les constructeurs européens qui en paient le prix fort. Pris en étau, ils doivent à la fois respecter des objectifs climatiques contraignants et affronter une concurrence chinoise féroce, avec des véhicules souvent moins chers et parfois plus performants. Pour beaucoup d'industriels, le calendrier de 2035 apparaît désormais comme difficilement tenable, voire comme une menace directe pour le secteur. L'Allemagne au cœur des divisions européennes Le nœud du problème est aussi politique, et il se situe clairement en Allemagne. Cœur automobile de l'Europe, le pays abrite des géants comme Volkswagen, BMW ou Mercedes. De l'ingénierie à la production, l'automobile y représente des centaines de milliers d'emplois et constitue un pilier économique majeur. On comprend dès lors les fortes réticences de Berlin face à la fin programmée du thermique. D'autant que l'Allemagne n'échappe pas, bien au contraire, aux difficultés actuelles du secteur. Dans le même temps, plusieurs pays d'Europe centrale, producteurs de véhicules thermiques, redoutent, eux aussi, une désindustrialisation accélérée. À l'inverse, certains États membres, comme la France ou l'Espagne, souhaitent maintenir le cap de 2035. La raison est simple : ces pays ont massivement investi dans l'électrique, dans les batteries et dans les chaînes de valeur associées. Revenir en arrière marquerait un échec stratégique et, d'un point de vue plus géopolitique, sanctionnerait ceux qui ont joué le jeu européen depuis plusieurs années. À lire aussiStellantis, symbole d'une Europe automobile fragilisée par la Chine et la transition énergétique Un exercice d'équilibriste pour Bruxelles C'est pour toutes ces raisons que la Commission européenne avance avec une extrême prudence. À cela s'ajoute un lobbying intense, aussi bien de la part des constructeurs historiquement tournés vers le thermique que de ceux qui ont misé sur l'électrique. Le cocktail rend la situation particulièrement explosive. Selon plusieurs sources, le plan présenté ce mardi ne sera ni une capitulation totale, ni un maintien pur et simple de l'interdiction du thermique en 2035. Bruxelles devra arbitrer entre coût politique, coût économique et coût environnemental. Avec un risque majeur : à force de retarder, d'assouplir, de négocier et de renégocier, celui de brouiller le message envoyé aux industriels comme aux consommateurs européens.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Des géants de la tech envisagent d'installer des data centers dans l'espace pour répondre aux besoins explosifs de l'IA, en misant sur l'énergie solaire et des infrastructures orbitales inédites mondiales.Interview : Julien Villeret, directeur de l'innovation d'EDFEn partenariat avec EDFPourquoi l'idée d'installer des data centers dans l'espace séduit-elle les géants de la tech ?Un data center, ce n'est pas seulement de l'informatique et des serveurs : c'est avant tout une question d'énergie, et de beaucoup d'énergie. Même si les puces et les modèles d'IA deviennent plus sobres, les usages explosent, notamment avec l'IA générative et l'inférence. Résultat : les besoins en calcul augmentent de façon exponentielle, et donc la consommation électrique aussi. La vraie question, aujourd'hui, c'est comment fournir une énergie massive, fiable et au coût le plus bas possible à ces infrastructures. C'est là que l'espace commence à faire rêver les grands acteurs du numérique comme Google, Amazon ou Tesla.En quoi l'espace apporterait-il un avantage décisif par rapport à la Terre ?Sur Terre, raccorder un data center au réseau électrique prend des années. Il faut des autorisations, creuser des tranchées, poser des câbles à très haute tension : c'est lourd, long et peu compatible avec le rythme du numérique. Dans l'espace, l'idée est de se rapprocher du Soleil. L'énergie solaire y est quasi permanente et beaucoup plus intense qu'au sol : en orbite géostationnaire, on capte jusqu'à 20 à 50 fois plus d'énergie. Il n'y a quasiment pas de cycle jour-nuit, ce qui permet une production continue. Sur le papier, c'est une source d'énergie abondante, puissante et presque illimitée.Comment communiquer avec des data centers situés en orbite ?Les technologies existent déjà. On fait exactement comme avec des constellations de satellites type Starlink : des communications à très haut débit entre l'espace et la Terre. Certes, la latence est un peu plus élevée qu'avec des infrastructures terrestres, mais pour des services d'IA, quelques dizaines de millisecondes ne posent aucun problème. Ce n'est pas idéal pour le gaming ultra-réactif, mais pour le traitement de données ou l'IA, c'est tout à fait acceptable et déjà opérationnel.Est-ce réellement faisable aujourd'hui, ou est-ce encore de la science-fiction ?Techniquement, c'est crédible. Économiquement, c'est encore un énorme pari. Des acteurs comme la startup StarCloud, soutenue par NVIDIA, ont déjà lancé un premier satellite avec des GPU embarqués, mis en orbite par SpaceX, capable d'exécuter des modèles d'IA comme Gemma de Google. C'est encore très symbolique, mais ça fonctionne réellement.Les défis restent immenses : rayonnements cosmiques, températures extrêmes, usure accélérée des composants et surtout le refroidissement, très complexe dans le vide spatial. Sans parler du coût des lancements, encore élevé malgré les progrès. Si les promesses de lanceurs comme Starship ou New Glenn se concrétisent, avec des coûts divisés par dix, l'équation pourrait changer. Pour l'instant, on est clairement sur un moonshot, comme le projet Suncatcher développé par Google au sein de sa division X, ambitieux et audacieux… mais encore loin d'un déploiement massif.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Revue de presse internationale
À la Une: après le chagrin, la colère en Australie

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 4:05


« Après le massacre de Bondi Beach, le chagrin laisse place à la colère » : c'est le grand titre du Sydney Morning Herald. Une colère dirigée d'abord contre les autorités… « Le terrorisme frappe au cœur de notre nation égalitaire, soupire The Australian. Notre premier ministre Anthony Albanese n'est pas antisémite, mais il n'a pas su saisir l'ampleur du défi posé par les événements du 7 octobre 2023 et il a failli à son devoir le plus important : assurer la sécurité de la nation ». Alors, « les prédicateurs de haine islamistes doivent être réduits au silence et les antisémites expulsés du pays, poursuit le quotidien australien. Il faudra que le premier ministre prenne des actes concrets, et ne se limite pas à de simples paroles, pour restaurer ses relations avec les Australiens juifs et leurs sympathisants, qui ont perdu confiance en son leadership ». Les questions qui fâchent… « Depuis les événements du 7 octobre 2023, rapporte Libération à Paris, l'Australie est en proie à une vague d'incidents antisémites “historiquement hauts", selon le Conseil exécutif des juifs australiens. Une tendance qui peine à fléchir. "Nous en sommes aujourd'hui à un stade où l'antisémitisme a quitté les franges de la société, gagnant du terrain dans les universités, le secteur des arts, celui de la santé, au bureau et ailleurs", témoignait son président, Daniel Aghion, il y a deux semaines à peine. D'octobre 2024 à septembre cette année, alors que la communauté juive australienne est constituée de 117 000 personnes, 1 654 actes antisémites ont été recensés ». Certes, pointe encore Libération, « le gouvernement d'Anthony Albanese a pris des mesures après le 7-Octobre : sécurisation des lieux de cultes juifs et musulmans, création d'un poste de représentant spécial pour la lutte contre l'antisémitisme, création d'une unité de police spéciale et renforcement de l'arsenal législatif ». Toutefois, relève encore Libération, « Anthony Albanese ne pourra pas éviter longtemps les questions qui fâchent, notamment sur les liens qu'entretenaient les tueurs avec l'islamisme radical. Pauline Hanson, à la tête du parti d'extrême droite One Nation, n'a pas hésité à relier l'attaque de Bondi à l'immigration. (Pourtant) L'un des héros de dimanche s'appelle Ahmed al-Ahmed et il est originaire de Syrie ». Une « lueur d'humanité » En effet, complète le Times à Londres, « dans cette période sombre, lueur d'espoir : Ahmed al-Ahmed, Australien d'origine syrienne et de confession musulmane, est l'homme qui a maîtrisé Sajid Akram et lui a arraché son arme. L'attaque de Bondi Beach n'était pas l'œuvre de musulmans ordinaires, mais de fanatiques radicalisés ». « Cette lueur d'humanité, cette étincelle de vitalité : je la vois en Ahmed al-Ahmed, renchérit la rabbin américain Sharon Brous, dans une tribune publiée par le New York Times. Et ce n'est pas tout, poursuit-elle. Je perçois cette étincelle de vitalité dans le dynamisme de la communauté juive mondiale qui s'est immédiatement mobilisée en signe de solidarité, nous rappelant que lorsqu'un membre est touché, c'est tout le corps qui souffre. Je vois cette étincelle de vitalité aussi chez toutes ces personnes de bonne volonté à travers le monde qui ont témoigné leur sollicitude envers leurs voisins, collègues et amis juifs ». « Personne ne devrait avoir à vivre ainsi » Reste que « partout dans le monde, la haine antijuive se développe », soupire le Guardian. « Les juifs sont en colère. Et nous avons de bonnes raisons de l'être », écrit le quotidien britannique. « Des lieux qui semblaient autrefois des havres de paix et de sécurité au sein du monde juif se retrouvent soudainement en première ligne. À Manchester, c'est la solennité de Yom Kippour qui a été visée. À Sydney, c'est la joie et l'insouciance de Hanouka. Aujourd'hui, si vous êtes juif, où que vous soyez, décider de célébrer les fêtes juives ailleurs que chez vous peut être une question de vie ou de mort. Personne ne devrait avoir à vivre ainsi, s'exclame le Guardian. Plus précisément, nos sociétés ne pourront plus fonctionner si cela devient la norme. Le fondement même de la démocratie libérale occidentale, la croyance en des valeurs partagées au sein d'une société diverse, est mis en péril par ces attaques ». Enfin pointe Le Monde à Paris, « faut-il encore le rappeler, et aussi longtemps que nécessaire, seul un esprit malade peut considérer que l'opposition à l'actuelle politique israélienne peut constituer un permis de commettre des violences de toute nature, contre des personnes, où qu'elles se trouvent, parce qu'elles sont juives. Une abomination telle que la tuerie de Sydney est la preuve d'une complète déchéance morale ».

Happy Work
REPLAY- Pourquoi la bienveillance en entreprise s'est (enfin) imposée

Happy Work

Play Episode Listen Later Dec 13, 2025 9:09


Le concept qui semblait être un tantinet naïf en 2016 s'est petit à petit imposé pour devenir une évidence encore plus flagrante avec la pandémie. Certes, j'ai eu une petite influence sur cette évolution, mais je n'aurai pas la prétention d'imaginer que je suis le seul responsable, bien loin de là. Alors… que s'est-il passé entre 2016 et aujourd'hui pour que l'on passe d'un concept sympathique, mais inexistant, à une réalité inévitable pour toute entreprise qui souhaite réussir ?Et découvrez tous mes contenus (vidéos, articles, tests de personnalité en vous rendant sur mon blog : www.gchatelain.com Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Accents d'Europe
La question du retour pour les réfugiés syriens en Europe

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 19:30


Un an après la chute du régime du Bachar el-Assad en Syrie, quelles conséquences pour tous les Syriens qui avaient fui le régime ? Se posent-ils la question du retour ?  Selon les chiffres des Nations unies, 1,2 million de réfugiés ont déjà choisi de rentrer, tandis que près de deux millions qui étaient des déplacés internes ont pu retrouver leur région d'origine.   Pression allemande pour le retour En Allemagne où l'on trouve la plus grande communauté de réfugiés syriens d'Europe occidentale, près d'un million, le gouvernement de Friedrich Merz a pris une position très en rupture avec l'histoire récente. Sous la pression du parti d'extrême droite AFD, Berlin veut désormais inciter, voire même forcer les retours. La communauté installée depuis dix ans, avec parfois des enfants nés sur le sol allemand, a accueilli ces propos avec scepticisme et incompréhension. Reportage à  Berlin de Delphine Nerbollier.    La Turquie toujours pays d'accueil Et qu'en est-il en Turquie ? Le pays voisin de la Syrie, qui a accueilli de loin le plus grand nombre de réfugiés. Certes, les sentiments anti-migrants ont émergé dans la société, mais le gouvernement Erdogan ne renie pas son statut de pays d'accueil. Sa principale préoccupation reste la stabilité de l'autre côté de la frontière. D'autant que les réfugiés syriens sont aussi devenus essentiels à la bonne marche de l'économie. Depuis Ankara, les explications d'Anne Andlauer.     En Pologne, l'éducation à la santé ne passera pas par l'école...  Une nouvelle matière destinée à donner des connaissances de base aux élèves sur des thèmes aussi vastes que, le bien manger, l'activité physique, mais aussi la santé mentale, et l'éducation sexuelle fait désormais l'objet d'un boycott de la part des parents. 70% des familles ont désinscrit leur enfant de cette matière optionnelle. En cause, une campagne de l'Église qui a aussi été relayée par les politiques. Reportage à Varsovie d'Adrien Sarlat.     La chronique musique de Vincent Théval   L 'Islandaise Ólöf Arnalds  Heimurinn núna.

Accents d'Europe
La question du retour pour les réfugiés syriens en Europe

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 19:30


Un an après la chute du régime du Bachar el-Assad en Syrie, quelles conséquences pour tous les Syriens qui avaient fui le régime ? Se posent-ils la question du retour ?  Selon les chiffres des Nations unies, 1,2 million de réfugiés ont déjà choisi de rentrer, tandis que près de deux millions qui étaient des déplacés internes ont pu retrouver leur région d'origine.   Pression allemande pour le retour En Allemagne où l'on trouve la plus grande communauté de réfugiés syriens d'Europe occidentale, près d'un million, le gouvernement de Friedrich Merz a pris une position très en rupture avec l'histoire récente. Sous la pression du parti d'extrême droite AFD, Berlin veut désormais inciter, voire même forcer les retours. La communauté installée depuis dix ans, avec parfois des enfants nés sur le sol allemand, a accueilli ces propos avec scepticisme et incompréhension. Reportage à  Berlin de Delphine Nerbollier.    La Turquie toujours pays d'accueil Et qu'en est-il en Turquie ? Le pays voisin de la Syrie, qui a accueilli de loin le plus grand nombre de réfugiés. Certes, les sentiments anti-migrants ont émergé dans la société, mais le gouvernement Erdogan ne renie pas son statut de pays d'accueil. Sa principale préoccupation reste la stabilité de l'autre côté de la frontière. D'autant que les réfugiés syriens sont aussi devenus essentiels à la bonne marche de l'économie. Depuis Ankara, les explications d'Anne Andlauer.     En Pologne, l'éducation à la santé ne passera pas par l'école...  Une nouvelle matière destinée à donner des connaissances de base aux élèves sur des thèmes aussi vastes que, le bien manger, l'activité physique, mais aussi la santé mentale, et l'éducation sexuelle fait désormais l'objet d'un boycott de la part des parents. 70% des familles ont désinscrit leur enfant de cette matière optionnelle. En cause, une campagne de l'Église qui a aussi été relayée par les politiques. Reportage à Varsovie d'Adrien Sarlat.     La chronique musique de Vincent Théval   L 'Islandaise Ólöf Arnalds  Heimurinn núna.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Sébastien Stormacq, responsable des relations développeurs chez AWS, explique comment le Vibe Coding bouleverse la manière de programmer : générer une application complète en discutant simplement avec un agent IA, même depuis son canapé.Interview : Sébastien Stormacq, responsable des relations avec les développeurs chez AWSQu'est-ce que le Vibe Coding et qu'est-ce que ça change pour les développeurs ?Le Vibe Coding consiste à programmer avec l'IA. Grâce à un chatbot intégré dans l'environnement de développement, on peut lui demander résoudre un problème, d'analyser des erreurs ou de générer du code. Cela permet d'aller beaucoup plus vite. Par exemple, j'ai personnellement créé un jeu pour iOS en quelques minutes, du fond de mon canapé. Certes l'application n'était pas parfaite, mais l'agent me proposait spontanément des corrections, et en une heure, tout fonctionnait. Sans écrire une ligne de code ! Aujourd'hui, je l'utilise au quotidien pour tout ce qui est répétitif, rébarbatif, et ça me fait gagner un temps énorme. On peut d'ailleurs télécharger l'environnement Kiro directement sur le site kiro.dev.Le Vibe Coding peut-il être utilisé à l'échelle d'une entreprise ?Le Vibe Coding est très efficace pour un développeur seul, mais il n'est pas facilement répétable en équipe. On peut vite perdre la trace de ce qui a été généré, comment et pourquoi.C'est pour cela que nous avons introduit une approche plus structurée chez AWS : le Spec Driven Development. L'agent rédige d'abord des spécifications en langage naturel, puis propose un design technique, avant de générer les tâches et le squelette du projet. Toutes ces étapes sont documentées et versionnées dans le repository, par exemple sur GitHub. Cela permet de garder un historique clair, partageable, et d'évoluer proprement, même un an plus tard. C'est cette méthode qui rend possible le passage à l'échelle.Les agents autonomes : la prochaine étape ?On voit apparaître des agents capables de tourner longtemps, sur serveur, et d'exécuter des tâches de fond : analyser des logs, réagir à des erreurs, croiser des sources de données, alerter… C'est comme avoir une personne supplémentaire dans l'équipe, disponible 24h/24.Un agent, au fond, c'est juste du code. Il s'appuie sur un modèle pour décider quels outils utiliser et dans quel ordre. Moi, j'aime comparer ça à un passe-plat : le modèle décide, l'agent exécute, puis lui renvoie les résultats jusqu'à atteindre l'objectif fixé. Aucun mystère, juste des API et une boucle logique très simple.Podcast de Sébastien Stormacq : AWS en français.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

Revue de presse internationale
À la Une: les dirigeants européens tentent de faire bloc derrière l'Ukraine

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 3:57


« Unis dans l'épreuve, forts dans l'adversité, s'exclame Libération à Paris. C'est l'image qu'ont voulu donner, hier, les alliés européens de l'Ukraine, réunis à Londres. Sur le perron du 10 Downing Street, à l'ombre d'un monumental sapin de Noël, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, le président français, Emmanuel Macron, et le chancelier allemand, Friedrich Merz, ont réaffirmé leur solidarité avec Volodymyr Zelensky, alors que Washington a publié vendredi une nouvelle stratégie de sécurité, aussi anti-européenne que pro-russe. » Principal enseignement de ce conclave européen : la souveraineté ukrainienne doit être respectée et pas question de céder des territoires à la Russie… Le président ukrainien l'a répété hier. « Zelensky exclut toute cession de territoire à la Russie et refuse de se soumettre à Poutine ou à Trump », titre le Washington Post. Une « déclaration sans équivoque, commente le journal, qui pourrait marquer l'échec du plan de Trump, que ses détracteurs ont condamné comme répondant aux souhaits du président russe Vladimir Poutine. » « Déni, prudence ? » Reste que les Européens sont restés très prudents hier à Londres face aux rodomontades américaines… C'est ce que constate Le Monde à Paris : « sceptiques sur le “plan de paix“ pour l'Ukraine aligné sur les desiderata de Moscou et dont ils ont été écartés, et malgré les remarques humiliantes de ces derniers jours contre l'Union, les Européens ont opposé une réponse feutrée aux États-Unis. (…) Ni l'Europe, ni l'Ukraine, qui a désespérément besoin de l'appui américain, ne semblent prêtes au rapport de force. » Alors, « déni ? Prudence ? », s'interroge Le Monde. « Les Européens refusent d'imaginer un monde où les États-Unis mettraient brutalement fin à leur statut de partenaire. Que Donald Trump en personne ait retweeté lundi soir un article du New York Post titré : "Les Européens, impuissants, ne peuvent que fulminer alors que Trump les exclut, à juste titre, de l'accord avec l'Ukraine", ne suscite aucune mise au point de la part des dirigeants du Vieux Continent, installés dans une position victimaire. Certes, il devient essentiel d'élaborer un "plan B", selon les mots d'un diplomate allemand, pour assumer la sécurité du Vieux Continent sans les États-Unis. Mais sans précipitation. » Financer… réarmer… Justement, il faut passer aux actes, s'exclame le Times à Londres. « Il est grand temps que les alliés européens de Kiev – Royaume-Uni, France et Allemagne – assument leurs responsabilités et déploient un effort collectif décisif pour préserver la souveraineté et l'indépendance de l'Ukraine. » Et « les points clés ont été abordés hier lors des discussions à Downing Street, relève le quotidien britannique. Premièrement, il s'agit d'utiliser les avoirs russes gelés comme un élément d'un plan permettant de financer au moins une partie des coûts colossaux de la reconstruction de l'Ukraine. Cela s'annonce difficile, il faut trouver une solution sans pénaliser la Belgique, responsable de la conservation des fonds russes gelés. Ces points doivent être réglés rapidement si l'Ukraine veut passer l'hiver. Deuxièmement, poursuit le Times, le réarmement de l'Europe doit progresser rapidement, parallèlement à une refonte de la coopération transfrontalière. Il en va de même pour le partage de renseignements avec Kiev. (…) Les alliés européens au sein de l'OTAN doivent trouver d'urgence la volonté et les moyens de combler le vide laissé par les États-Unis. » Vers un axe Washington-Paris-Moscou via Budapest ? Die Welt à Berlin renchérit à propos des avoirs russes : « Les chefs d'État et de gouvernement européens doivent débloquer au moins une partie des fonds russes, détenus principalement sur des comptes belges, au profit de Kiev. Cela représente au moins 165 milliards d'euros ! La Commission européenne a désormais défini la procédure légale à suivre. Il faut maintenant convaincre le gouvernement belge. Le temps presse. Y parviendront-ils ? » Enfin, cet avertissement lancé par Le Soir à Bruxelles : « Un axe Washington-Paris-Moscou, passant par Budapest, qui ne ferait plus qu'une bouchée de l'Union européenne ? Cela ne relève plus de l'utopie, et pourrait même se vérifier à une échéance proche. (…) Si l'Union européenne est incapable de forcer un consensus – financier, solidaire et légal – de tous ses États membres pour aider l'Ukraine à tenir tête à l'envahisseur russe, que pourra-t-elle pour empêcher Trump, son allié Poutine et leurs complices "patriotes" de prendre "leur" Europe en main ? »

Ah ouais ?
Pourquoi les petits Français ne disent pas merci à Napoléon III ?

Ah ouais ?

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 2:03


C'est à cause de cet empereur que tous les jours en France des millions d'élèves souffrent... à cause de ce qu'il a popularisé : la dictée ! Certes le tout premier responsable c'est le roi Louis XIII. La langue française étant alors un joyeux bazar, on écrivait les mots un peu comme on voulait. Il a alors décidé avec la création de l'Académie Française en 1634 de mettre de l'ordre dans tout ça, et d'homogénéiser le français avec la publication de dictionnaires. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Radio Germaine
Le Vinyle s3e2: Love is in the Air ou les BO de Sofia Coppola

Radio Germaine

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 63:39


En ce jour de Saint-Valentin, le Vinyle célèbre son amour en vous offrant son épisode 2 saison 3 : « Love is in the Air ou les BO de Sofia Coppola ». Les films de Sofia Coppola sont de véritables bulles d'esthétisme, cocons manucurés jusqu'au bout des ongles. Certes les costumes, les décors, la cinématographie y sont pour beaucoup, mais c'est bel et bien la musique qui fait la différence ici. Entre des débuts à promouvoir dans ses films les groupes underground de ses copines, son ascension fulgurante aux côtés de la French Touch (notamment Air et Phœnix), l'utilisation de la musique comme anachronisme signifiant ou encore les multiples scènes musicales aux choix de morceaux bien léchés, il y a beaucoup à dire et donc, pour vous, à écouter sur le rapport du cinéma de Sofia Coppola à la musique !

Zeteo
Linda Bortoletto : Sur le chemin des Vierges Noires

Zeteo

Play Episode Listen Later Dec 6, 2025 78:31


Linda Bortoletto, lorsqu'elle s'est égarée au cours d'une marche dans les Calanques de Cassis, ne se doutait pas qu'elle s'engageait dans une nouvelle aventure. Quand ses pas l'ont menée jusqu'à ce petit oratoire marial, elle a dit y avoir reçu un appel aussi original qu'inattendu : Celui d'aller parcourir toute l'Italie à pied, pour en raconter la Grande Belleza, la grande beauté.Linda Bortoletto, lorsqu'elle s'est engagée sur le Sentiero Italia, la marche la plus longue d'Italie, ne se doutait pas non plus qu'elle allait gravir, une à une, les barres d'une échelle céleste qui a transformé sa vie. Dès ses premiers pas, qui l'ont menée jusqu'à la plus grande crèche vivante d'Italie, elle dit à quel point le rayonnement de Marie l'a de nouveau bouleversée.Un peu plus loin, pas loin des pentes de l'Etna, sur la puissante terre sicilienne où « beauté et destruction dansent ensemble », Linda Bortoletto a découvert le sanctuaire d'une Vierge Noire. C'est à ce moment, dit-elle, que son voyage a réellement commencé.En découvrant, tout au long de sa remontée de l'Italie, la présence de nombreuses Madones noires qui suivent un mystérieux chemin stellaire, Linda dit avoir reçu un nouveau message de l'une d'entre elles : « Tu dois raconter qui je suis ».Alors qu'elle est partie habiter en Inde, peu après sa dernière participation à Zeteo, Linda est venue en France présenter son nouveau livre Italia Cosmica.Avec elle, nous sommes invités à entreprendre un parcours initiatique mystérieux et merveilleux, où les étoiles, les anges et des forêts de symboles nous guident et nous accompagnent.En révélant l'histoire des Madones Noires, qui remontent bien avant l'arrivée du Christianisme, Linda Bortoletto rétablit l'alliance avec les temps anciens et notre époque. En témoignant de la beauté, de la puissance et de la fécondité de Marie de Nazareth, magnifiée par les Madones, elle confirme à quel point la mère du Christ, et le Christ lui-même, ont été attendus et annoncés longtemps avant leur venue sur Terre.Linda nous le confie : « Longtemps, j'ai cru que le Christianisme ne portait plus de feu, qu'il avait bradé le mystère contre le dogme ». Le nouveau souffle si puissant qui l'anime aujourd'hui rallume toutes les braises de ce feu.Cet épisode est un hymne magnifique à Marie, aux femmes, au Christ et à l'incarnation. Linda, pétrie de sagesse orientale, infatigable marcheuse devant l'éternel, nous rappelle avec flamme que notre humanité, quand elle atteint l'union profonde, harmonieuse et du corps et de l'esprit, devient divine.Pour lire Italia Cosmica, le nouveau livre de Linda Bortoletto, cliquer ici.LA GRANDE BEAUTÉChers amis, chers auditeurs de Zeteo,En préparant l'épisode diffusé dès aujourd'hui, je ne m'attendais pas, pour cette troisième participation de Linda Bortoletto à Zeteo, à vivre un tel bouleversement. Certes, après l'avoir déjà rencontrée deux fois, j'avais compris qu'il y avait, chez cette fine et jolie jeune femme, la profondeur, le talent, l'énergie et le courage qu'avaient si bien exprimé ses premiers livres.Depuis, j'ai compris pourquoi Italia Cosmica est un livre si important pour elle. Pour venir le présenter, elle a quitté pour quelques semaines l'Inde, sa nouvelle terre d'accueil. Et elle apporte ici, avec elle et en elle, cette mystérieuse et attirante alliance entre l'Orient de sa mère, et l'Occident de son père.Des alliances, avec Linda, il y en a d'autres ici. D'où le bouleversement qu'elle a vécu, dans sa rencontre avec les Vierges Noires d'Italie, qu'elle nous fait vivre à notre tour.Alliances et réconciliations.Entre les sagesses anciennes qui, depuis si longtemps, avaient attendu et annoncé la venue du Christ et le rôle de la femme qui allait l'enfanter, et nos sagesses actuelles qui ont tellement besoin de revenir à La Source.Entre Marie et toutes les femmes. Les Madones Noires, comme ose le dire une amie de Linda, représentent toutes les déesses. Autour de Marie de Nazareth, elles exaltent le féminin sacré et rassemblent toutes les femmes.Telle est la grande beauté que révèle cet épisode. Elle ne se limite pas à la merveilleuse et unique Italie, chantée par Linda Bortoletto. C'est une beauté qui exalte la création, la nature, l'art et les œuvres humaines. C'est aussi, comme le dit encore Linda avec audace, la beauté de l'incarnation et de l'union du corps et de l'esprit, dans toute la dimension sacrée de l'amour humain.La grande beauté, c'est celle de Marie de Nazareth, restituée ici dans toute sa puissance. C'est pourquoi cet épisode est une si belle marche à gravir dans notre montée vers Noël.La grande beauté, enfin, est dans la gratitude.Pour Linda, comme pour tous les invités venus et à venir sur Zeteo. Et pour vous, chers auditeurs, pour votre fidélité, votre enthousiasme et votre émotion souvent, votre soutien nécessaire et votre générosité aussi.Sans vous, et sans vos dons, ceux qui sont venus et ceux qui, en espérance, sont à venir, il n'y aurait pas cette contribution à la beauté du monde qu'ensemble, nous élevons chaque semaine.« Par-dessus tout, veille sur ton cœur, c'est de lui que jaillit la vie. » (Pr 4,23)Tous ensemble vers Noël,Guillaume DevoudPour soutenir l'effort de Zeteo, podcast sans publicité et d'accès entièrement gratuit, vous pouvez faire un don. Il suffit pour cela de cliquer sur l'un des deux boutons ci-dessous, pour le paiement de dons en ligne au profit de l'association Telio qui gère Zeteo.Cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso.Ou cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal.Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. 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Emission des Banalamas - 01.12.25

Café Kawa

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 40:11


Venez profitez de cette merveilleuse expérience auditive, concoctée par les Banalamas. Décembre commence et les cadeaux aussi apparemment. Certes on y parle infos, météo et agenda, mais on aborde aussi la noyade, les clavicules, le service militaire et les anniversaires importants. Très polyvalents ces Banalamas. Animation : Amarantha Chroniques : Alexis, Fleuranne, Marius, Sipke Technique : Emma

Revue de presse internationale
À la Une : l'ombre de Trump s'étend sur l'Amérique latine

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 3:51


Menaces, pressions, interventions : Donald Trump et sa garde rapprochée font feu de tout bois depuis ces dernières semaines sur le continent sud-américain. « L'implication active des États-Unis dans la politique latino-américaine n'est pas nouvelle, note Le Temps à Genève. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, Washington est notamment intervenu au Guatemala, au Brésil, au Chili et au Nicaragua. À chaque fois pour y soutenir des mouvements d'extrême droite face à l'émergence de politiciens “communistes“ considérés comme contraires aux intérêts américains. » Et « les méthodes d'antan semblent bel et bien de retour, à savoir la carotte et le bâton, s'exclame le quotidien suisse. En octobre, Donald Trump prévenait les Argentins. Si le parti de Javier Milei l'emportait, les Américains soutiendraient Buenos Aires à coups de milliards. Dans le cas contraire, la manne ne tomberait pas. La stratégie est similaire au Honduras. » En effet, pointe Le Monde à Paris, « les élections générales organisées au Honduras, dimanche, ont ainsi été l'occasion d'un nouveau chantage. Le président des États-Unis ne s'est pas contenté d'appeler à voter pour le candidat représentant la droite dans ce petit pays qui compte parmi les plus violents de la région et qui est gangrené par le trafic de drogue et le crime organisé. Il a également laissé entendre qu'il mettrait fin à l'aide américaine en cas de défaite de ce dernier. » L'inquiétude du Congrès Et ça n'est pas tout, s'exclame Le Monde : « tout en insultant régulièrement le président de la Colombie, Gustavo Petro, classé à gauche, Donald Trump a également accentué sa pression sur le Venezuela en annonçant unilatéralement, samedi dernier, qu'il considérait l'espace aérien vénézuélien comme “entièrement fermé“. Cet avis de création d'une zone d'exclusion aérienne, en toute illégalité internationale, s'ajoute au déploiement de la plus importante armada dans la mer des Caraïbes depuis la crise des missiles à Cuba, en 1962. Alors que l'armée américaine multiplie les exécutions extrajudiciaires en ciblant des bateaux présentés comme utilisés par des cartels de la drogue, sans jamais en apporter la moindre preuve, cet activisme guerrier suscite une inquiétude grandissante au Congrès, y compris parmi certains élus républicains. » En effet le Washington Post le révélait il y a quelques jours : le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, avait ordonné de ne pas faire de quartier en septembre dernier lors de la première intervention armée contre un navire transportant de la drogue au large du Venezuela. « Tuez-les tous ! », avait-il ordonné. Une révélation, pointe le Post, qui semble « ébranler la complaisance de plusieurs républicains du Congrès qui, jusqu'ici, s'étaient tus à propos de ces attaques. Les présidents des commissions des forces armées du Sénat et de la Chambre des représentants ont promis des enquêtes. » Une grâce qui interroge Certes, poursuit le journal, « l'administration Trump insiste sur la nécessité de ces frappes pour endiguer le trafic de drogue vers les États-Unis. Mais si tel était le véritable objectif, Trump n'aurait pas annoncé vendredi dernier son intention de gracier l'ancien président hondurien Juan Orlando Hernández, condamné l'an dernier (aux États-Unis) à 45 ans de prison pour avoir contribué à l'importation d'au moins 400 tonnes de cocaïne dans le pays. Peut-être Trump pense-t-il pouvoir négocier avec les barons de la drogue, mais pas avec leurs passeurs. Quoi qu'il en soit, affirme encore le Washington Post, il doit agir dans le cadre de la loi. Bravo au Congrès de s'être enfin saisi de cette affaire. » Incohérences Commentaire du Monde : « Donald Trump ne duplique pas seulement en Amérique latine la virulence et les menaces dont il use à profusion à l'intérieur des frontières américaines envers ses adversaires politiques. Il y multiplie également les incohérences, qui rendent difficilement lisibles ses orientations politiques. » Enfin, on revient au bras-de-fer entre les États-Unis et le Venezuela avec cette analyse plutôt pessimiste de Libération à Paris. Libération pour qui « derrière les menaces de Trump, se profile le spectre d'une guerre ouverte. (…) L'armada américaine, l'espace aérien verrouillé, la menace d'opérations terrestres et l'échec des négociations font désormais planer l'ombre d'une confrontation dont personne, aujourd'hui, affirme le quotidien français, ne peut prédire l'issue. »

Revue de presse Afrique
À la Une: le changement dans la continuité en Guinée-Bissau

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 3:23


La question n'est pas de savoir si le président sortant Umaro Sissoco Embalo va être réélu à l'issue de la présidentielle d'hier, mais s'il va être réélu dès le premier tour… En effet, pointe Le Monde Afrique, « Umaro Sissoco Embalo, 53 ans, est donné favori. S'il est réélu, il deviendrait alors le premier chef de l'Etat de Guinée-Bissau à effectuer deux mandats successifs depuis l'instauration du multipartisme, en 1994. Il a comme principal adversaire l'opposant Fernando Dias, qui a reçu le soutien du puissant PAIGC, l'ancien parti unique et principal parti d'opposition. Son chef, Domingos Simoes Pereira, n'a pu se présenter. Sa candidature a été rejetée par la Cour suprême, qui a jugé que son dossier avait été déposé trop tardivement. » Prolongations ? Alors, « l'outsider Fernando Dias peut-il compliquer la réélection d'Umaro Sissoco Embalo ? », s'interroge Jeune Afrique. « Présenté par ses adversaires comme “sans expérience notable“, Fernando Dias s'est pourtant imposé comme un redoutable outsider dans la dernière ligne droite de la présidentielle », note le site panafricain. L'opposant a en effet reçu le soutien du PAIGC. Mais reste à savoir s'il bénéficiera vraiment du report des voix de ce parti. Pour WakatSéra au Burkina Faso, les jeux ne sont pas forcément faits… « Si pour certains Umaro Sissoco Embalo a déjà… emballé la compétition, pour d'autres, le match est loin d'être fini et pourrait connaître des prolongations. Certes, le président sortant est donné favori, surtout en l'absence de challenger issu de l'historique et mythique PAIGC. Toutefois, le candidat indépendant, Fernando Dias, peu connu, jouit du soutien indéfectible et massif de la formation politique qui a porté l'indépendance (…). Toute chose qui continue de faire croire que la partie sera serrée entre Embalo et son adversaire. » Un boulevard ! Non, rétorque L'Observateur Paalga, toujours à Ouagadougou, « Umaro Sissoco Embalo s'est tracé un boulevard pour rebeloter. » « Un scrutin sans enjeu ni suspense », renchérit Le Pays. « Le président sortant a réussi le tour de force de remodeler le terrain électoral à son avantage, et de faire écarter les opposants les plus sérieux, avant même que la partie ne commence. (…) Ce scrutin présidentiel ressemble davantage à une chorégraphie scrupuleusement orchestrée par le pouvoir pour permettre au sortant de devenir le premier chef d'État à effectuer deux mandats successifs, depuis l'instauration du multipartisme en 1994 dans ce pays politiquement fragile et chroniquement instable. » À quand la stabilité et le développement ? En effet, rappelle Afrik.com, « depuis son indépendance en 1973, la Guinée-Bissau a connu quatre coups d'État réussis et plus d'une douzaine de tentatives, totalisant plus de deux décennies de régime militaire. (…) Et dans le pays, l'un des plus pauvres au monde où près de 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté, la demande de changement est pressante. La Guinée-Bissau est classée 174e sur 193 au dernier indice de développement humain établi par le Programme des Nations-Unies pour le développement. L'espérance de vie n'est que 64 ans. Et nombre d'électeurs, note encore Afrik.com, expriment le souhait de voir enfin émerger stabilité et développement, à travers des investissements dans les infrastructures et les services publics. » Enfin, Ledjely en Guinée résume ainsi la situation : « dans ce contexte contrasté entre volonté populaire de stabilité et soupçons persistants sur l'équité du scrutin, la Guinée-Bissau joue une nouvelle fois une part essentielle de son avenir politique. Le véritable test sera moins dans le résultat que dans la manière dont celui-ci sera accueilli. Si le pays parvient à traverser cette séquence électorale sans heurts, il aura franchi une étape importante sur la voie de la consolidation démocratique. »

Revue de presse Afrique
À la Une: le changement dans la continuité en Guinée-Bissau

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 3:23


La question n'est pas de savoir si le président sortant Umaro Sissoco Embalo va être réélu à l'issue de la présidentielle d'hier, mais s'il va être réélu dès le premier tour… En effet, pointe Le Monde Afrique, « Umaro Sissoco Embalo, 53 ans, est donné favori. S'il est réélu, il deviendrait alors le premier chef de l'Etat de Guinée-Bissau à effectuer deux mandats successifs depuis l'instauration du multipartisme, en 1994. Il a comme principal adversaire l'opposant Fernando Dias, qui a reçu le soutien du puissant PAIGC, l'ancien parti unique et principal parti d'opposition. Son chef, Domingos Simoes Pereira, n'a pu se présenter. Sa candidature a été rejetée par la Cour suprême, qui a jugé que son dossier avait été déposé trop tardivement. » Prolongations ? Alors, « l'outsider Fernando Dias peut-il compliquer la réélection d'Umaro Sissoco Embalo ? », s'interroge Jeune Afrique. « Présenté par ses adversaires comme “sans expérience notable“, Fernando Dias s'est pourtant imposé comme un redoutable outsider dans la dernière ligne droite de la présidentielle », note le site panafricain. L'opposant a en effet reçu le soutien du PAIGC. Mais reste à savoir s'il bénéficiera vraiment du report des voix de ce parti. Pour WakatSéra au Burkina Faso, les jeux ne sont pas forcément faits… « Si pour certains Umaro Sissoco Embalo a déjà… emballé la compétition, pour d'autres, le match est loin d'être fini et pourrait connaître des prolongations. Certes, le président sortant est donné favori, surtout en l'absence de challenger issu de l'historique et mythique PAIGC. Toutefois, le candidat indépendant, Fernando Dias, peu connu, jouit du soutien indéfectible et massif de la formation politique qui a porté l'indépendance (…). Toute chose qui continue de faire croire que la partie sera serrée entre Embalo et son adversaire. » Un boulevard ! Non, rétorque L'Observateur Paalga, toujours à Ouagadougou, « Umaro Sissoco Embalo s'est tracé un boulevard pour rebeloter. » « Un scrutin sans enjeu ni suspense », renchérit Le Pays. « Le président sortant a réussi le tour de force de remodeler le terrain électoral à son avantage, et de faire écarter les opposants les plus sérieux, avant même que la partie ne commence. (…) Ce scrutin présidentiel ressemble davantage à une chorégraphie scrupuleusement orchestrée par le pouvoir pour permettre au sortant de devenir le premier chef d'État à effectuer deux mandats successifs, depuis l'instauration du multipartisme en 1994 dans ce pays politiquement fragile et chroniquement instable. » À quand la stabilité et le développement ? En effet, rappelle Afrik.com, « depuis son indépendance en 1973, la Guinée-Bissau a connu quatre coups d'État réussis et plus d'une douzaine de tentatives, totalisant plus de deux décennies de régime militaire. (…) Et dans le pays, l'un des plus pauvres au monde où près de 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté, la demande de changement est pressante. La Guinée-Bissau est classée 174e sur 193 au dernier indice de développement humain établi par le Programme des Nations-Unies pour le développement. L'espérance de vie n'est que 64 ans. Et nombre d'électeurs, note encore Afrik.com, expriment le souhait de voir enfin émerger stabilité et développement, à travers des investissements dans les infrastructures et les services publics. » Enfin, Ledjely en Guinée résume ainsi la situation : « dans ce contexte contrasté entre volonté populaire de stabilité et soupçons persistants sur l'équité du scrutin, la Guinée-Bissau joue une nouvelle fois une part essentielle de son avenir politique. Le véritable test sera moins dans le résultat que dans la manière dont celui-ci sera accueilli. Si le pays parvient à traverser cette séquence électorale sans heurts, il aura franchi une étape importante sur la voie de la consolidation démocratique. »

Aujourd'hui l'économie
Avant le G20, un vent d'optimisme souffle sur l'Afrique du Sud

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 3:00


Les dirigeants des plus grandes économies du monde se retrouvent à partir de samedi 22 novembre à Johannesburg pour un sommet du G20, le premier de l'histoire sur le continent africain. Pretoria entend peser pour obtenir des engagements sur l'allègement de la dette des pays en développement et sur la lutte contre les inégalités, à l'heure où son économie enregistre quelques succès. Les G20 arrive au meilleur des moments pour l'Afrique du Sud. Depuis le mois dernier, le pays n'est plus considéré à risque en matière de blanchiment d'argent. Le Gafi (Groupe d'action financière) l'organisme international de lutte contre ces pratiques a sorti Pretoria de sa fameuse liste « grise » au nom de ses réformes pour plus de transparence.  Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, vendredi 14 novembre, c'est l'une des trois grandes agences de notation S&P qui a relevé d'un cran la note du pays. Une première en 20 ans. Concrètement la note de crédit à long terme — sorte de note de confiance" sur la qualité de la dette du pays — est passée de "BB-" à "B.B". Pour donner une idée, c'est un peu comme si l'Afrique du Sud passait de 8 à 9/20. Certes, ce n'est pas encore la moyenne, mais c'est un signal fort, un gage de confiance pour les investisseurs. Et cela devrait permettre à Pretoria des taux d'intérêts moins élevés et donc d'emprunter moins cher sur les marchés.  Redresser les finances publiques  La confiance des investisseurs s'explique en partie par les efforts de la coalition au pouvoir pour redresser les finances publiques. Non seulement l'Afrique du Sud collecte plus d'argent via l'impôt, mais elle le collecte aussi mieux. Le budget présenté la dernière semaine prévoit une hausse des recettes. Autre point positif : le plan de libéralisation de l'économie lancé par le président Cyril Ramaphosa qui vise encourager les partenariats publics/privés dans des secteurs clés: les trains, les ports ou encore l'énergie. L'agence de notation S&P cite une réussite. Le cas de la compagnie d'électricité publique Eskom qui a enregistré le mois dernier son premier bénéfice net en huit ans. Les coupures de courant sont moins fréquentes dans le pays, ce qui pénalise moins les entreprises et favorise la croissance.  Pays le plus inégalitaire au monde Après une décennie de croissance atone, les prévisions ont été revues à la hausse. Le PIB pourrait progresser de près de 2% en moyenne sur les trois prochaines années (1,8% en moyenne sur les trois prochaines années selon les prévisions du Trésor) Et l'inflation, reste maitrisée. La banque centrale table sur une hausse des prix de 3% en moyenne, contre à 3% et 6% auparavant.  Pourtant, tout n'est pas rose. Le principal défi de Pretoria reste son taux de chômage qui dépasse les 30% Et c'est encore pire chez les jeunes : un sur deux est sans travail. L'Afrique du Sud ne créé pas assez d'emplois par rapport à sa population, et les inégalités se creusent. Plus de 30 ans après la fin de l'apartheid, le pays peine à gommer les disparités raciales. D'après la Banque mondiale, l'Afrique du Sud reste le pays le plus inégalitaire au monde.  À lire aussiAfrique du Sud: à Soweto, la ruée vers l'or continue de toucher les populations pauvres plus de 100 ans plus tard

L'AFFRANCHIE PODCAST
Monstrueuse, rencontre avec Taous Merakchi

L'AFFRANCHIE PODCAST

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 49:23


Rencontre avec Taous Merakchi à l'occasion de la parution de son livre, Monstrueuse, aux éditions La Ville Brûle.Le cinéma d'horreur est le miroir de notre société, de notre imaginaire collectif et des réalités dans lesquelles il prend racine. C'est une soupape de décompression, un sas hermétique dans lequel on peut tout expulser sans risquer de déborder sur les autres. Un divan de psy. Un terrain de jeux. Une catharsis. Un indispensable défouloir.L'horreur, sous forme de fiction, est contenue. Certes, il arrive qu'elle s'immisce dans nos cauchemars, qu'elle se rappelle à nous lorsqu'on cherche à s'endormir, mais on peut rallumer la lumière et intimer à notre imagination de se calmer. Contrairement à l'horreur qui nous entoure au quotidien, on sait où et quand ça va s'arrêter. Quand le générique défile, le cauchemar prend fin. On a compté les morts, on a hurlé, mais on a survécu, c'est terminé !Ce récit d'apprentissage empli de monstres se double d'une passionnante quête personnelle et d'un plaidoyer passionné pour le cinéma d'horreur.Photo : Amandine Giloux.Saison #6 : Univers graphique : Mirion Malle | Habillage sonore : Pierre-Antoine Naline, accompagné de la chorale Dònas d'Òlt d'après le chant La Rota composé par Nadèta Carita | À la conversation et à la réalisation : Soazic Courbet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Radio Monaco - Feel Good
Comprendre le régime pegan, ses promesses, ses limites et ce que la science en dit vraiment

Radio Monaco - Feel Good

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 2:57


Le régime pegan intrigue : présenté comme un hybride moderne entre paléo et vegan, il se revendique « naturel », équilibré et orienté santé. Dans les faits, il combine une assiette très riche en légumes à une longue liste d'exclusions : céréales complètes, légumineuses, produits laitiers… autant d'aliments pourtant centraux dans les modèles alimentaires les mieux étudiés.Derrière les bénéfices annoncés — effet anti-inflammatoire, protection cardiovasculaire — se cache en réalité un point commun à tous les régimes sérieux : la réduction du sucre ajouté et des produits ultra-transformés. Ce qui interroge, ce sont surtout les exclusions massives d'aliments reconnus comme protecteurs.Les légumineuses offrent fibres fermentescibles, satiété et meilleure régulation de la glycémie. Les céréales complètes apportent vitamines, minéraux et polyphénols essentiels à l'équilibre métabolique. Les bannir revient à se priver de piliers étayés par des décennies de recherche.Certes, les résultats rapides existent, notamment grâce à l'abandon du “junk food”. Mais les preuves à long terme manquent, et le risque de carences augmente. Une voie plus durable ? Un modèle souple, végétal-centré, qui conserve légumineuses et céréales complètes, proche d'un flexitarisme éclairé. Une approche plus réaliste, plus stable… et bien mieux soutenue par la science.

Un bonbon sur la langue
Langue française : la garce a-t-elle un masculin ?

Un bonbon sur la langue

Play Episode Listen Later Nov 15, 2025 3:17


Patrick, sur Facebook, m'écrit que "le féminin de salaud, c'est garce, qui n'a pas de masculin". Eh bien, cher Patrick, vous vous trompez : garce a bien un masculin, et il est assez évident quand on y pense, c'est... gars, tout simplement. Certes, le féminin n'est pas tout à fait l'équivalent du masculin.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Les hommes retraités gagnent-ils plus que les femmes ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 2:21


Les chiffres sont sans appel : à la retraite, les hommes perçoivent en moyenne des pensions 62 % plus élevées que celles des femmes. C'est le constat alarmant d'une étude récente de la Fondation des femmes, qui met en lumière un déséquilibre persistant et profond entre les sexes dans le système de retraite français. Loin de corriger les inégalités économiques vécues tout au long de la vie professionnelle, notre modèle social semble, au contraire, les amplifier.Ce fossé prend racine bien avant la fin de carrière. Il reflète d'abord les inégalités salariales, mais aussi la réalité des parcours professionnels féminins. Les femmes connaissent plus souvent des interruptions de carrière — congés parentaux, périodes de temps partiel, emplois précaires — qui réduisent mécaniquement le montant de leurs cotisations. Le système, conçu à l'origine dans l'après-guerre selon une vision familiale traditionnelle, favorise les carrières linéaires, continues, et donc plus typiquement masculines.Résultat : lorsqu'elles arrivent à l'âge de la retraite, les femmes touchent non seulement des pensions bien plus faibles, mais elles doivent souvent travailler plus longtemps pour valider leurs trimestres. En moyenne, elles partent huit mois après les hommes. Et parmi les retraités vivant avec moins de 1 000 euros par mois, 75 % sont des femmes. Autrement dit, la précarité financière chez les seniors a largement un visage féminin.Certes, certains mécanismes de compensation existent. Les pensions de réversion, versées au conjoint survivant, ou encore les droits familiaux pour les mères de plusieurs enfants, atténuent partiellement ces écarts. Mais ces mesures restent limitées : elles ne tiennent pas compte, par exemple, de la réalité des familles monoparentales, ni du fait que les carrières hachées sont de plus en plus fréquentes.À cela s'ajoute un autre déséquilibre, moins visible mais tout aussi lourd : celui du “travail invisible”. Même à la retraite, les femmes continuent d'assumer une part disproportionnée des tâches domestiques et du soin aux proches dépendants. Autrement dit, elles quittent le monde professionnel sans cesser de travailler — simplement, leur activité cesse d'être rémunérée.La Fondation des femmes plaide donc pour des réformes structurelles : valoriser davantage les périodes de congé parental dans le calcul des droits, renforcer les incitations à l'égalité salariale et repenser la place du travail non rémunéré dans les politiques publiques.En somme, oui : les hommes retraités gagnent nettement plus que les femmes. Et tant que les inégalités de carrière ne seront pas corrigées à la source, la retraite continuera d'en être le miroir grossissant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Européen de la semaine
Russie: Naoko, étudiante en musique et chanteuse de rue devenue prisonnière politique

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 4:50


En Russie, la chanteuse Naoko, 18 ans, est devenue, peut-être malgré elle, un symbole. La musicienne de rue, de son vrai nom Diana Loguinova, a été, une nouvelle fois, condamnée, le 11 novembre 2025, à une peine de 13 jours de prison, comme son guitariste Alexandre Orlov. Les jeunes musiciens venaient de purger deux peines similaires. Leurs performances publiques, où ils interprètent des chansons de musiciens russes opposés au pouvoir, leur valent des ennuis judiciaires en cascade. Étudiante au conservatoire en classe de piano, Diana Loguinova aime aussi se produire dans la rue, où elle chante, derrière son piano électrique, aux côtés d'un guitariste, Alexandre Orlov, son fiancé, et d'un percussionniste. Avec son visage aux traits poupins, ses cheveux décolorés et ses grandes lunettes aux montures translucides, Naoko et son groupe Stoptime a commencé à chanter à Saint-Pétersbourg en août dernier. La vidéo du concert sur la perspective Nevsky a activement circulé sur les réseaux sociaux et le groupe nouvellement créé a vite gagné en notoriété, attirant des dizaines de spectateurs à chacune de ses performances. Interpelés le 15 octobre, les trois musiciens ont été condamnés à 13 jours de détention pour « trouble à l'ordre public », puis, pour « discrédit » de l'armée russe. À l'issue de cette peine, le batteur du groupe, Vladislav Leontiev, âgé de 18 ans, a été libéré, mais Diana et Alexandre ont été condamnés une troisième fois pour avoir organisé un « rassemblement de masse » sans y être autorisés. Amnesty international estime dans un communiqué que des jeunes gens sont punis « pour leurs performances, qui ont apporté une bouffée d'air frais dans un pays étouffé par la répression et l'autocensure ».  Cette pratique des condamnations à des peines d'emprisonnement dites « administratives » pour des motifs souvent futiles ou contestables, comme celui d'avoir gêné la circulation des piétons, a été surnommée « le carrousel », par les défenseurs des droits humains. Son but : effrayer les militants. « Nous constatons que cette pratique est utilisée de plus en plus activement dans les affaires politiques », note Oleg Kozlovsky, chercheur pour la Russie dans les domaines de la liberté d'expression, de rassemblement et des crimes contre les activistes pour Amnesty International. « Contrairement aux affaires pénales, ces cas ne nécessitent qu'un minimum de travail et de préparation. Les tribunaux n'examinent pratiquement aucune preuve. À l'expiration de leur peine, les personnes sont immédiatement arrêtées pour un autre motif. Dans la pratique, elles peuvent donc passer plusieurs mois en détention administrative », explique Oleg Kozlovsky. Cette méthode des petites peines qui s'accumulent permet aux autorités de garder la personne sous pression et de se donner la possibilité de rassembler un dossier pour ouvrir une affaire pénale. « Le comportement des autorités indique que la décision concernant Diana et les musiciens de rue en général n'a pas été prise au Kremlin », estime le critique musical Artemi Troïtsky. « D'une part, les autorités veulent les punir sévèrement et intimider la population. D'autre part, elles craignent que cela ne provoque une réaction forte, de nouveaux actes de solidarité ». De jeunes gens ordinaires Naoko et son groupe ont reçu une vague de soutien à travers de pays : des musiciens leur ont emboité le pas, certains ont été arrêtés et condamnés, comme eux, à des peines de prison. Des affiches avec le visage de la chanteuse ont fleuri dans l'espace public et les vidéos et photos se multiplient sur les réseaux sociaux. « Cette histoire réfute le mythe que les autorités russes s'efforcent de promouvoir, à savoir que l'ensemble de la société russe approuve la guerre ou, du moins, n'y est pas opposée et que tous ceux qui s'y opposent sont une poignée d'agents étrangers rémunérés, qui ont tous quitté le pays. On voit ici des jeunes gens ordinaires qui sortent dans la rue et qui attirent des foules de plus en plus importantes », affirme Oleg Kozlovsky. Si les autorités russes s'en prennent aux musiciens de rue qui portent des messages pacifistes ou critiques du pouvoir, c'est aussi parce qu'ils portent un caractère d'imprévisibilité, estime Artemi Troïtsky, ancien guitariste du groupe rock expérimental Zvuki Mu, qui a participé, dans les années 1980, à l'organisation des petits concerts improvisés entre musiciens en marge des circuits officiels dans des appartements, surnommés « kvartirniki ». « La musique de rue n'a rien à voir avec les concerts dans des appartements, où un cercle très étroit de personnes se réunit et où tout le monde se connaît plus ou moins », note le journaliste musical, désigné par la justice russe « agent de l'étranger ». « Ce type d'événement n'intéresse par le pouvoir. Ce qui les inquiète en revanche, ce sont ces musiciens de rue qui attirent un grand nombre de personnes, aux profils très variés. Tout cela est imprévisible et cela fait peur aux forces de sécurité ». Dans un entretien à un média local, Diana Loguinova a expliqué que l'art était la seule façon de pouvoir exprimer sa pensée, confiant qu'elle avait peur de chanter des chansons interdites, mais que c'était un « devoir ». À travers ses concerts de rue, la jeune musicienne dit apporter de la chaleur et de l'espoir. « Si ce type d'îlots de liberté prend de l'ampleur, cela peut être dangereux pour le régime. Et c'est pour cela qu'il coupe à la source toute tentative d'expression civique », note Olga Prokopieva, directrice de l'association Russie-Liberté, soulignant que la rapide notoriété de Naoko « montre que les jeunes ont envie d'écouter de la musique qu'ils aiment, avec des paroles qui ont une résonance, des paroles de chanteurs qui ont dû s'exiler parce qu'ils étaient réprimés par le régime, parce qu'ils portaient un message à travers leur musique ». Reprises de chansons d'"agents de l'étranger" Parmi les morceaux les plus discutés, repris par le groupe Stoptime : « Coopérative Lac des cygnes », du rappeur Noize MC, déclaré « agent de l'étranger », qui vit en exil. Cette chanson a été interdite en mai 2025, en Russie, pour avoir « suscité une attitude négative envers les représentants du pouvoir russe, le président russe et ses partisans », mais la décision du tribunal n'interdisait pas l'interprétation de la chanson elle-même. Ses paroles appellent, entre les lignes, au renversement du régime. Le ballet de Tchaïkovski était diffusé lors de la mort de dirigeants soviétiques ou encore le 19 août 1991, jour de l'effondrement de l'URSS. Par ailleurs, la coopérative « Ozero », qui signifie lac en russe, est une société créée dans les années 1990 par Vladimir Poutine pour construire quelques luxueuses datchas au bord d'un lac de Carélie avec des amis, Vladimir Iakounine, Iouri Kovaltchouk, Nikolaï Chamalov, Guennadi Timtchenko, devenus depuis, les représentants de l'élite économique du pays. La coopérative « Ozéro » symbolise la corruption dans les hautes sphères du pouvoir. Dans une interview, Diana Loginova a déclaré que le groupe interprétait rarement cette chanson et ne l'enregistrait pas. Mais la vidéo où l'on voit Naoko devant une foule de jeunes chantant et dansant sur les paroles de Noize MC est devenue virale. Plusieurs personnalités, parmi lesquelles un élu local, un rappeur pro-pouvoir ou encore la journaliste Marina Akhmedova, membre du Conseil des droits de l'homme auprès du président, ont écrit des dénonciations. Autre chanson qui heurte les défenseurs du Kremlin, « Tu es soldat », de Monetotchka, artiste en exil, elle aussi désignée « agent de l'étranger ». « Tu es soldat/Et quelle que soit la guerre dans laquelle tu te bats/Pardonne-moi, je serai de l'autre côté », dit le refrain. Invitée du forum organisé par l'association Russie-Libertés, à Paris, en octobre, l'artiste pop a repris cette chanson. « La salle était pleine, les gens pleuraient tellement ces paroles sont fortes », se remémore Olga Prokopieva, « ces morceaux étant interdits en Russie, quand des chanteurs de rue les reprennent, on voit que ça résonne dans l'esprit des jeunes et c'est encourageant ». Le groupe fait de nombreuses reprises, y compris d'artistes en odeur de sainteté au Kremlin, mais ce sont précisément les morceaux d'artistes « agents de l'étranger » qui ont recueilli des dizaines de milliers de likes. Présente à toutes les audiences, pour soutenir sa fille, la mère de Diana Loguinova n'a fait que de courtes déclarations à la sortie du tribunal. Dans une interview à l'agence de presse progouvernementale Regnum, elle a déclaré qu'elle chantait ces chansons « pour faire le buzz », insistant sur le fait qu'elle se produisait souvent lors d'événements consacrés au Jour de la Victoire, interprétant des compositions patriotiques. La mère de Diana a également indiqué que sa famille comptait des combattants des forces armées russes qui participent à « l'opération militaire spéciale », terme officiel pour désigner la guerre en Ukraine. Naoko avait-elle conscience des risques encourus et de la charge qu'elle porte en chantant des chansons aux paroles chargées de sens ? « Je pense qu'elle est devenue un symbole, peut-être malgré elle, mais en grande partie grâce aux efforts des autorités russes. Certes, des vidéos sont devenues virales, mais si elles n'avaient pas réagi de manière aussi disproportionnée à la menace qu'elles ont perçue, les choses n'auraient pas pris une telle ampleur », affirme le chercheur Oleg Kozlovsky. La jeune chanteuse, aujourd'hui derrière les barreaux, l'a dit : elle avait juste envie de se produire en public et chanter des chansons qu'elle aime et qui lui parlent. « Elle chante des chansons qui ont un sens ou qui le touchent tout simplement, comme elles nous touchent tous. Et le naturel et la vérité viennent toujours au-dessus du mensonge et de la propagande », note Olga Prokopieva, appelant à la mobilisation pour venir en aide à ces musiciens. « Si nous, les Russes en exil, mais aussi les pays démocratiques européens, ne protégeons pas ces îlots de liberté, le régime finira par les étouffer ».

Cultures monde
Les djihadistes à l'assaut des États : L'État islamique au Khorasan, un projet global

Cultures monde

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 58:22


durée : 00:58:22 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Après l'effondrement de Daech en Irak et en Syrie, le groupe terroriste s'est replié dans les zones tribales entre le Pakistan et l'Afghanistan sous le nom d'État islamique au Khorasan (EI-K). Certes réduite, sa capacité de nuisance reste importante dans la région, mais aussi à l'international. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Didier Chaudet spécialiste de la géopolitique des mondes turco-persan et himalayen, chercheur associé à l'IFEAC; Lukas Aubin directeur de recherche à l'IRIS, spécialiste de la géopolitique de la Russie

Parlons vin
Cette technique méconnue pour conserver une bouteille de vin ouverte sans aucun gadget

Parlons vin

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 3:56


On le sait tous, contrairement aux plats mijotés qui sont souvent bien meilleurs le lendemain, le vin aura une fâcheuse tendance à battre de l'aile en termes de goût après 24h. Certes il existe bien quelques gadgets susceptibles d'éviter le massacre. Mais si je vous disais qu'il existe une technique beaucoup plus simple, et surtout complètement gratuite pour conserver toute la fraîcheur de ce Saint-Joseph pendant plusieurs jours… Dans ce nouvel épisode de Parlons Vin, la journaliste Alicia Dorey vous donne sa technique pour conserver votre bouteille de vin plus longtemps, sans perdre ses arômes. Et n'oubliez pas : parlons peu mais Parlons Vin !Vous pouvez écouter cet épisode sur Figaro Radio, le site du Figaro et sur toutes les plateformes d'écoutes.Chronique et rédaction : Alicia DoreyMontage : Astrid LandonPrise de son : Louis ChabainProduction exécutive : Aude Sérès, rédactrice en chef, pôle audio Le FigaroCoordination de production : Salomé Boulet, pôle audio Le FigaroCommunication : Réseaux sociaux Le FigaroVisuel & habillage : Studio design Le FigaroHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: dix ans après les attentats du 13-Novembre

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 2:04


13 novembre 2015 : « cette nuit qui nous hante encore », soupire Le Parisien en première page. « C'est comme si c'était hier. » Tout le monde se rappelle ce qu'il faisait ce soir-là. « Chacun son 13-novembre, pointe le journal, chacun son histoire, chacun sa soirée, chacun ses souvenirs (…), c'est la somme de ces minuscules histoires personnelles qui fait notre mémoire collective. » « Les sanglots qui remontent avec les images des terrasses endeuillées, la fosse du Bataclan transformée en enfer, les rues de Paris traversées par le cri strident des sirènes. Larmes de peur et de douleur, glas du deuil : rien n'a disparu, s'exclame Le Figaro, tout est inscrit dans nos mémoires. » Prétexte ? Le Figaro qui se réfère à Boualem Sansal, libéré hier de sa prison algérienne : « La menace islamiste est au cœur de l'œuvre prophétique de l'écrivain, écrit le journal. Il y voit la forme ultime du totalitarisme, celle qui broie l'existence dans les moindres détails. Force hostile qui n'aime ni la musique, ni le football, ni les cafés, les jeunes filles, les cloches des églises, les chants des synagogues, Charlie, Voltaire, Péguy, Sansal… Force hideuse qui progresse encore et veut soumettre le pays des enfants de la liberté. » Attention, prévient pour sa part Le Monde : « Si le dessein des terroristes consistant à provoquer la peur (…) a globalement échoué, si Paris, meurtrie voilà dix ans, brille à nouveau dans le monde, les attentats de 2015 ont servi de prétexte à la montée d'une violence d'ultradroite antimusulmane, déplore le quotidien du soir. Ils ont aussi suscité une série de reculs des libertés publiques et accentué une focalisation des discours de la droite et de l'extrême droite sur l'islam, dont les conséquences politiques ne finissent pas d'être mesurées. » Insouciance et vigilance… Certes, « aujourd'hui, constate Libération, la République est chahutée, morcelée, attaquée, mais elle est là. Le monde a changé et nous aussi. Le groupe de l'EI n'étend plus sa terreur sur tout le Moyen-Orient et notre capacité à faire face à la menace jihadiste s'est améliorée. Ce 13-novembre aura certes fait basculer toute une génération dans l'horreur. Mais dix ans après, ce que nous n'avons pas perdu, c'est notre capacité à être vivant. À être insouciants, être parisiens, être en terrasse. » Alors, « arrive aujourd'hui le temps, si ce n'est de l'histoire, au moins celui de la mémoire, relève La Croix. Il faut impérativement qu'elle demeure vive, en souvenir des victimes du 13-novembre comme des autres attentats commis sur notre sol. Notre démocratie nous fournit les outils de cette vigilance. Elle passe par la recherche, l'éducation, la création, et l'information : tout ce qui porte haut notre compréhension et notre réflexion communes. Comme autant de victoires sur la barbarie. » À lire aussiAttentats du 13-Novembre: «Au Bataclan, je n'arrive pas à croire ce que je vois», se souvient François Molins

Des Montres et Vous
#150 Ce chrono MAT PICOBELLO a surpris tout le monde ! Décryptage avec Fabrice Pougez.

Des Montres et Vous

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 9:11


La semaine dernière, avant d'enregistrer l'épisode #3 des Sessions Vintage que vous allez voir vendredi matin, je n'ai pu m'empêcher de passer voir mon ami Fabrice Pougez, CEO d'une marque que j'aime beaucoup : MAT, acronyme de Mer Air Terre.Une marque de montres outils professionnels que ce dernier fait vivre avec beaucoup de passion.Et dans ce milieu hyper concurrentiel de la montre outil accessible, il faut une sacrée dose de passion et une propension à se renouveler afin de savoir doser entre ce qu'on aime et ce que le public attend de tels produits.Or, là, depuis un an, MAT nous gratifie d'une gamme qui s'inscrit comme étant une parfaite synthèse de ces 20 ans d'expérience auprès des plus grands et prestigieux corps professionnels.Cette montre, c'est la Picobello.Une gamme qui concentre a elle seule tout ce que j'aime dans les "tools", ces montres ultra polyvalentes aussi à l'aise partout que partout !Or cette fin d'année signe l'agrandissement de la gamme Picobello grâce à un magnifique chronographe aux compteurs extrêmement bien intégrés.Mais dans cet exercice difficile, L'équipe de MAT ne s'est pas contentée de sortir un chrono classique, automatique. Certes beau mais trop onéreux pour beaucoup d'entre nous, surtout en ces moments où la prudence est de mise.Fabrice propose donc un chrono mécaquartz, abritant une base Seiko (serviçable à vie et ultra fiable), conservant les éléments qualitatifs ainsi que les specs d'une MAT et plus particulièrement d'une Picobello.Cette proposition lui permet d'offrir un chronographe à moins de 800€...720 pour être précis.On vous dit tout en détails dans ce mini-épisode capsule où transpirent la sincérité et la passion de notre ami Fabrice. C'est presque palpable par moments, mais vous constaterez par vous-même.D'ailleurs, si vous êtes de passage à Paris, n'hésitez pas à passer voir son show room et discuter avec lui. Prévoyez du temps en revanche..!18, rue Vignon Paris 9 ou www.merairterre.comBonne vidéo !Sachez tout d'abord que cet épisode est, comme d'habitude, disponible en version audio sur toutes les plateformes de podcast mais également en vidéo sur ma chaine Youtube Des Montres & Vous.Si vous aimez la chaine et son contenu, N'hésitez pas à liker, à vous abonner et à activer les notifications pour ne rien louper et pour aider DM&V à progresser.Liens utiles :Pour rejoindre Le Cercle, mon canal WhatsApp : https://whatsapp.com/channel/F96PntzE...Épisode #88 MAT, les toolwatch incontournables. Fabrice Pougez revient sur 20 ans d'amour du détail https://youtu.be/3OIszGvqhGo?si=JiEozMb-HJBVKqfCHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Dette : un scandale français ? - Deuxième partie -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 36:26


C dans l'air spécial du 9 novembre 2025 - L'analyse avec nos experts3 416,3 milliards d'euros, soit 115,6 % du PIB, c'est le montant de la dette publique française au deuxième trimestre 2025. En juin 2017, lorsqu'Emmanuel Macron arrive à l'Elysée, celle-ci s'élevait à 2 281 milliards d'euros. Cela représente donc une hausse de près de 1000 milliards d'euros. Pourtant, dans sa profession de foi, le candidat à la présidence affirmait : « Ne pas réduire nos dépenses courantes et notre dette serait irresponsable pour les générations à venir ; ne pas investir pour leur futur le serait tout autant ».Certes la pandémie de Covid-19 et "quoi qu'il en coûte" pour y faire face sont passés par là, de même que la crise énergétique de 2022, provoquée par l'inflation et la guerre en Ukraine. Mais il n'en reste pas moins un dérapage des déficits en 2023-2024. Alors à qui la faute ? Et qui était au courant ? Si dans ce documentaire Bruno Le Maire reconnaît face à Caroline Roux qu'ils se sont "plantés sur les recettes", il assure n'avoir "jamais menti aux Français" avant de se défausser sur ses collègues, à commencer par la Première ministre d'alors, Elisabeth Borne. Se pose désormais la question des solutions pour résorber cette dette et donc faire baisser les déficits. Alors que le budget pour 2026 est actuellement examiné à l'Assemblée nationale, la question de la justice fiscale est au cœur des débats. Mais en France comme à l'étranger, la taxation des plus riches ne fait pas l'unanimité, d'autant que cela remettrait en cause la politique menée jusqu'alors par la majorité présidentielle. Ainsi la taxe Zucman a été rejetée par par l'Assemblée. Outre-Atlantique, l'économiste Arthur Laffer affirme dans ce documentaire que "le problème ne vient pas des riches, le problème vient des pauvres" et que "le problème n'est pas de savoir comment réduire les inégalités, la question est : comment rendre les pauvres plus riches et pas comment rendre les riches plus pauvres". Un discours qui commence à essaimer en France.

C dans l'air
Alain Pirot - Dette: un scandale français?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 11:39


C dans l'air l'invité du 8 novembre 2025 avec Alain Pirot, journaliste et documentaristeIl a réalisé avec Gaëlle Schwaller le documentaire "La Dette, un scandale français", qui sera diffusé ce dimanche à 21H05 sur France 5, dans le cadre d'un C dans l'air spécial, suivi d'un débat animé par Caroline Roux.3 416,3 milliards d'euros, soit 115,6 % du PIB, c'est le montant de la dette publique française au deuxième trimestre 2025. En juin 2017, lorsqu'Emmanuel Macron arrive à l'Elysée, celle-ci s'élevait à 2 281 milliards d'euros. Cela représente donc une hausse de près de 1000 milliards d'euros. Pourtant, dans sa profession de foi, le candidat à la présidence affirmait : « Ne pas réduire nos dépenses courantes et notre dette serait irresponsable pour les générations à venir ; ne pas investir pour leur futur le serait tout autant ».Certes la pandémie de Covid-19 et "quoi qu'il en coûte" pour y faire face sont passés par là, de même que la crise énergétique de 2022, provoquée par l'inflation et la guerre en Ukraine. Mais il n'en reste pas moins un dérapage des déficits en 2023-2024. Alors à qui la faute ? Et qui était au courant ? Si dans ce documentaire Bruno Le Maire reconnaît face à Caroline Roux qu'ils se sont "plantés sur les recettes", il assure n'avoir "jamais menti aux Français" avant de se défausser sur ses collègues, à commencer par la Première ministre d'alors, Elisabeth Borne. Se pose désormais la question des solutions pour résorber cette dette et donc faire baisser les déficits. Alors que le budget pour 2026 est actuellement examiné à l'Assemblée nationale, la question de la justice fiscale est au cœur des débats. Mais en France comme à l'étranger, la taxation des plus riches ne fait pas l'unanimité, d'autant que cela remettrait en cause la politique menée jusqu'alors par la majorité présidentielle. Ainsi la taxe Zucman a été rejetée par par l'Assemblée. Outre-Atlantique, l'économiste Arthur Laffer affirme dans ce documentaire que "le problème ne vient pas des riches, le problème vient des pauvres" et que "le problème n'est pas de savoir comment réduire les inégalités, la question est : comment rendre les pauvres plus riches et pas comment rendre les riches plus pauvres". Un discours qui commence à essaimer en France. Alain Pirot, journaliste et documentariste, viendra nous parler du documentaire qu'il a réalisé avec Gaëlle Schwaller, "La Dette, un scandale français", qui sera diffusé ce dimanche à 21H05 sur France 5, dans le cadre d'un C dans l'air spécial, suivi d'un débat animé par Caroline Roux.

Revue de presse internationale
À la Une: un coup de semonce pour Donald Trump

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 3:35


« Quelle soirée triomphale pour les démocrates ! » s'exclame le Washington Post. « Ils ont raflé la mise mardi dans plusieurs scrutins importants, et ils ont également remporté un grand nombre de sièges législatifs, tout en gagnant d'autres élections moins médiatisées à travers le pays ». Conséquence, pointe le journal, « Donald Trump et le Parti républicain doivent comprendre ce qui s'est passé, car le message que les électeurs leur ont transmis n'est certainement pas bon. (…) La cote de popularité du président est en baisse ; il y a le shutdown, la paralysie budgétaire ; les résultats économiques décevants, il y a aussi les opérations de contrôle de l'immigration. (…) Tout cela a poussé les électeurs indécis vers les Démocrates. Il serait donc temps que Trump s'intéresse davantage aux questions intérieures ». Certes, poursuit le Washington Post, « la position de leader mondial des États-Unis implique qu'un président effectue des visites officielles à l'étranger, mais depuis des mois, Trump consacre l'essentiel de son temps à tenter de promouvoir la paix dans d'autres pays. Son ambition manifeste d'obtenir le prix Nobel de la paix pourrait bien lui avoir porté préjudice ». Désillusion… Le Parti républicain et Trump ont récolté ce qu'ils ont semé, renchérit le New York Times : « l'année dernière, les Américains ont voté pour une baisse du coût de la vie. Au lieu de cela, ils ont eu droit à des soldats dans les rues, à des agents masqués raflant les immigrés, à des droits de douane arbitraires, à de nouveaux conflits à l'étranger, à des aspirations dictatoriales, à un chaos permanent et à un président plus préoccupé par la démolition de la Maison-Blanche pour y construire sa salle de bal extravagante que par le bien-être de la population. (…) C'est dans ce contexte, pointe encore le New York Times, que les électeurs se sont rendus aux urnes avant-hier et ont voté par millions contre le président en faveur de candidats démocrates, modérés et progressistes. (…) Si cette victoire représente une opportunité pour les démocrates de regagner du terrain – et c'en est une –, elle constitue également un avertissement pour un Parti républicain qui a fondé toute son identité sur l'homme de Mar-a-Lago ». Stratégies… Le Parti républicain doit donc réagir, estime pour sa part le Wall Street Journal. « Il doit comprendre qu'insulter les démocrates en les traitant de "communistes" et de "socialistes" ne convainc même pas les électeurs les plus fervents du mouvement Trump. Il doit expliquer pourquoi les politiques des démocrates entraîneront une hausse des coûts ou des pertes d'emplois, et proposer un programme constructif et tourné vers l'avenir. Les Américains veulent savoir que les Républicains œuvrent pour rendre la vie plus abordable, les communautés plus sûres et l'économie plus forte ». Quant au Parti démocrate, une fois passée l'euphorie de la victoire, il va falloir qu'il fasse son introspection s'il veut prétendre pouvoir bousculer le parti républicain aux élections de mi-mandat l'année prochaine. Car, relève Le Monde à Paris, « un an après la défaite de Kamala Harris (…), le camp vaincu reste englué dans une sorte d'année zéro, dans une dépression profonde dont on ne voit pas trop l'issue pour l'instant ». Un parti écartelé entre « une aile gauche », représentée par le nouveau maire de New York, Zohran Mamdani, et une « aile droite », avec Abigail Spanberger, la gouverneure de Virginie. L'anti-Trump… Reste qu'avec Mamdani, « un personnage est né », affirme Le Temps à Genève. « Un an après l'élection hors du commun de Donald Trump pour un deuxième mandat, un homme incarnant l'exact opposé de sa politique surgit et prend la ville du promoteur immobilier sous ses yeux, démontrant que la démocratie, attaquée par les procédés du républicain, est bien en vie. Zohran Mamdani a rassemblé les déçus et les inquiets. Il a donné envie, s'exclame le quotidien suisse. Il a même fait rêver, ce dont les New Yorkais avaient à l'évidence particulièrement besoin. Et le rêve, en politique, est porteur. Il devrait même être à la base de tout projet de société, quel qu'il soit ».

Revue de presse Afrique
À la Une: une présidentielle sans véritable opposition au Bénin

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 4:27


Les mises à l'écart des opposants, menaces potentielles pour les hommes ou les partis au pouvoir, sont devenues monnaie courante sur le continent… Qu'elles soient le fait du prince ou qu'elles engagent le vernis de la légalité, ces mises à l'écart interrogent sur la bonne santé de la démocratie en Afrique. Dernier exemple en date, le Bénin : « Renaud Agbodjo, comme un feu de paille ! », s'exclame le site béninois Afrique sur 7. « À peine apparu, l'opposant s'efface sans traces de la scène politique. Ce retrait illustre la désillusion que révèle la confrontation avec la rigidité d'un système politique bien ficelé ». En effet, tout est allé très vite : il y a 15 jours, Renaud Agbodjo, avocat de 43 ans, est désigné par son parti comme candidat à l'élection présidentielle d'avril prochain ; mercredi dernier, la Commission électorale invalide sa candidature, faute d'un nombre de parrainages suffisant ; son parti, Les Démocrates, saisit alors la Cour constitutionnelle ; lundi, celle-ci se déclare incompétente et valide la liste provisoire des candidats ; et hier mercredi, l'opposant annonce qu'il jette l'éponge, qu'il arrête la course à la présidence. Divisions « Bis repetita pour Les Démocrates, constate Jeune Afrique. Comme en 2021, la principale formation d'opposition au Bénin ne sera pas sur la ligne de départ pour la présidentielle d'avril 2026. Cette décision douche définitivement les espoirs présidentiels des Démocrates, parti dirigé depuis 2023 par l'ancien chef de l'État, Thomas Boni Yayi. Elle a également rencontré fin au feuilleton politico-judiciaire entamé le 14 octobre, avec la désignation de Renaud Agbodjo ». Un feuilleton qui met en lumière les divisions au sein des Démocrates. En effet, précise Jeune Afrique, « le fait que le choix se soit porté sur Renaud Agbodjo, l'avocat personnel de l'ex-président, à l'issue d'une primaire, au détriment d'Éric Houndété qui faisait figure de favori, avait très vite été contesté par Michel Sodjinou, député de la ville de Porto-Novo. Ce dernier avait alors refusé de parrainer le candidat officiel ». Et comme pour être qualifié, il fallait 28 parrainages d'élus et que Les Démocrates en comptent exactement 28, cette défection leur a été fatale… Un «  plan de déstabilisation et de débauchage  » ? L'ancien président Thomas Boni Yayi, à la tête des Démocrates, a donc bien tenté de convaincre le président Talon de faire participer son parti aux élections générales de l'année prochaine, incluant les législatives, les communales et la présidentielle. Peine perdue… C'est ce que souligne La Nouvelle Tribune à Cotonou. « Boni Yayi a déclaré percevoir (chez son interlocuteur) une tendance à la concentration du pouvoir, pointe le journal. Il a évoqué l'existence d'un "plan de déstabilisation et de débauchage" visant certains responsables du parti Les Démocrates, par le biais de pressions et, à l'en croire, de promesses d'avantages matériels ». Conséquence, pointe Le Monde Afrique, en l'absence du principal parti d'opposition, « une voie royale s'ouvre donc pour la majorité au pouvoir, représentée par le ministre des Finances, Romuald Wadagni. Patrice Talon, président depuis 2016, arrivant au terme de son deuxième mandat, le maximum autorisé par la Constitution ». Un jeu de verrouillage électoral « Pour un pays, le Bénin qui, depuis la Conférence nationale de 1990, s'enorgueillit d'un pluralisme politique exemplaire, la situation s'interroge profondément, soupire Afrik.com. Comment parler de démocratie lorsque le jeu électoral semble verrouillé au point d'exclure des forces politiques d'envergure ? (…) Le Bénin d'aujourd'hui donne le sentiment d'un pluralisme sous tutelle, déplore encore le site panafricain. Les voix dissidentes, souvent muselées, peinent à trouver un espace d'expression libre. Les manifestations sont encadrées, les dirigeants politiques critiques font face aux poursuites judiciaires, et les médias indépendants doivent composer avec un environnement de plus en plus hostile. Tout cela contribue à instaurer un climat de peur et de résignation, incompatible avec la vitalité démocratique qui avait jadis fait la fierté du pays ». Certes, pointe encore Afrik.com, « les défenseurs du pouvoir en place invoquent souvent l'argument de la légalité : "les règles sont les mêmes pour tous". Mais la démocratie ne se réduit pas à une stricte conformité juridique, affirme le site. Elle repose avant tout sur l'esprit du jeu démocratique, sur la compétition équitable, sur la possibilité pour chaque sensibilité politique de se faire entendre et de se mesurer aux urnes ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la poursuite du bras de fer post-électoral au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 3:55


Plus 48 heures après la réélection de Paul Biya, la tension est toujours palpable dans le pays. La colère de la rue semble s'être calmée, mais le clivage politique est toujours bien présent, pointe Le Journal du Cameroun, entre ceux qui « reconnaissent les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, et ceux qui continuent de réclamer la vérité des urnes ou de dénoncer la fraude électorale ». Dans une nouvelle déclaration mardi, relève le site Actu Cameroun, l'opposant Issa Tchiroma Bakary, officiellement arrivé en deuxième position « maintient qu'il a gagné l'élection avec une large majorité : "la vérité des urnes est claire, affirme-t-il. Les procès-verbaux, compilés et sécurisés par nos représentants à travers le pays, démontrent sans ambiguïté que nous avons remporté cette élection avec une large majorité" ». La machine à frauder… Il est vrai que le faible score de Paul Biya, 53,66%, interroge. Le Monde Afrique cite les propos il y a quelques jours de ce proche du Premier ministre, Joseph Dion Ngute : « Nous savons que Paul Biya a perdu, il faut maintenant habiller les résultats pour le faire gagner ». « Mais, poursuit le journal, même la machine à frauder serait grippée ». Et de citer cette autre source : « il est de plus en plus difficile de mobiliser les acteurs de cet habillage au niveau des préfectures ou sous-préfectures. L'argent, carburant de cette machine, ne circule plus comme avant, et de plus en plus d'activistes du RDPC se demandent ce qu'ils ont à gagner alors que le parti n'offre plus d'avenir ». D'ailleurs, en contestant les résultats du scrutin, Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre, au cœur du pouvoir, sait de quoi il parle, relève encore Le Monde Afrique : « métamorphosé en quelques semaines en parangon de vertu et fer de lance de la rupture avec un régime à bout de souffle, il a participé à ce système clientéliste et corrompu. Il répète qu'il a connu de l'intérieur la machine à frauder du pouvoir en place. Une machine animée par un parti hégémonique – le RDPC –, un système administratif aux ordres, une justice sous influence et un appareil sécuritaire efficacement répressif ». De quel côté le vent va-t-il souffler ? En tout cas, « le bras de fer promet de s'installer dans la durée, et chacun fait le compte de ses alliés », pointe Jeune Afrique. Et pour l'instant, avantage à Paul Biya… En effet, peu d'opposants se sont rangés derrière Issa Tchiroma Bakary, constate le site panafricain. Certains ayant même « préféré reconnaître la victoire du président sortant ». « Et à l'international ? », s'interroge Jeune Afrique. « Issa Tchiroma Bakary le sait, aucune chancellerie ne s'aventurera à le soutenir de but en blanc. "Elles attendent de voir de quel côté souffle le vent avant de se prononcer", résume un analyste. L'opposant compte néanmoins sur leur réticence à féliciter trop rapidement un Paul Biya dont la victoire a été entachée de soupçons d'irrégularités. La proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel s'est d'ailleurs faite devant une assistance clairsemée, note encore Jeune Afrique, en l'absence des représentants de l'UE, de la France, des États-Unis, du Canada ou de la Grande-Bretagne ». Issa Tchiroma Bakary fragilisé ? Le Pays à Ouagadougou s'interroge : « jusqu'où donc ira la contestation électorale au Cameroun ? Ou encore jusqu'où ira le bras de fer entre Issa Tchiroma et son ancien mentor ? Autant de questions que les uns et les autres se posent, sans réponse. Certes, le candidat malheureux qu'est Issa Tchiroma, n'entend pas s'en laisser conter. “Le moment est venu, dit-il, de libérer le Cameroun“. Et si l'on en juge par la forte mobilisation de ses militants et sympathisants, on peut dire que Tchiroma trouble le sommeil du locataire du palais d'Etoudi. Toutefois, tempère Le Pays, l'ex-ministre devenu opposant ne bénéficie pas du soutien des autres opposants et encore moins d'acteurs de la société civile. Toute chose qui pourrait le fragiliser dans le combat qu'il mène contre Paul Biya. Ce qui fait dire à certains observateurs qu'Issa Tchiroma risque de subir le même sort que Maurice Kamto qui, après avoir revendiqué la victoire à la présidentielle de 2018, avait été conduit derrière les barreaux pour incitation à la violence ».

Change ma vie : Outils pour l'esprit
Mon système de carnets (et comment créer le vôtre)

Change ma vie : Outils pour l'esprit

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 33:42


Vous adorez les carnets, mais vous ne savez pas comment les utiliser sans vous disperser ?Dans cet épisode, je vous ouvre les coulisses de mon propre système de carnets – celui qui m'aide à clarifier mes pensées, me connecter à moi-même et garder le cap au quotidien.Je réponds à toutes vos questions :Combien de carnets j'utilise et à quoi ils serventComment je fais pour ne pas me perdre entre tousPourquoi j'écris presque tous les jours, mais sans contrainteEst-ce que je relis mes anciens carnets et pourquoiEt surtout : comment créer un système qui VOUS correspondVous verrez : il ne s'agit pas d'un système parfait, mais d'un système vivant, qui soutient vos besoins réels, pas vos idéaux de perfection.Ce que vous allez en retirer : une approche simple et libératrice pour (re)trouver le plaisir d'écrire, vous recentrer, et transformer vos carnets en alliés de votre clarté intérieure.Carnets mentionnés dans cet épisode :Le carnet Rhodia “Goalbook”Le carnet Leuchtturm (le mien est une édition limitée Change ma vie couleur cuivre)L'agenda Moleskine Smart PRO PlannerLe 6-Minute DiaryLe stylo Staedtler Triplus Fineliner 0.3mm (en boîte de 10 !)À chaque fois que j'évoque mes carnets sur les réseaux sociaux ou sur la liste de diffusion de Change ma vie, je reçois plein de questions. Combien j'ai de carnets ? Comment est-ce que je vais m'en servir ? Est-ce que je les relis ? Est-ce que j'ai peur que quelqu'un les lise ? Dans cet épisode, je me propose de répondre à toutes vos questions, de vous expliquer comment fonctionnent mes carnets et comment vous pouvez vous en inspirer pour créer le vôtre.Si vous découvrez cet épisode, je suis Clotilde Dusoulier, je suis coach de vie, autrice et entrepreneuse. J'ai écrit le livre Ma méthode Change ma vie qui vient juste de sortir au format poche, et je suis la fondatrice de Change ma vie.Change ma vie, c'est la référence du coaching de vie en France avec plus de 4 000 personnes accompagnées. Sur ce podcast Change ma vie, je vous propose chaque semaine des outils précis et concrets de développement personnel et de coaching pour que vous puissiez changer votre vie de l'intérieur. Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode.Tout au long de cet épisode, je vais répondre à des questions qui m'ont été posées sur mon système de carnets. Si vous écoutez la version audio seule de cet épisode, je vous précise qu'en allant voir sur YouTube la version vidéo, vous pourrez voir les carnets que je vais pouvoir vous montrer et pas seulement vous en parler.Plusieurs carnets en parallèle : organisation par fonctionLa première question à laquelle je vais répondre, c'est : « As-tu plusieurs carnets en même temps, par thème ou par fonction, et lesquels ? » Je vous propose un petit tour d'horizon des carnets que j'utilise de façon quotidienne.Le carnet des flots de penséeLe premier que je vais vous présenter, c'est le carnet de mes flots de pensée. Qu'est-ce que j'appelle des flots de pensée ? C'est le fait, pour ma part, tous les matins, d'écrire la date et d'écrire mes pensées, mes préoccupations, et d'aller creuser un petit peu pour comprendre ce qui m'occupe, pourquoi, ce qui se cache là-dessous.Je fais des flots de pensée que j'appelle des flots de pensée dirigés, c'est-à-dire que ce n'est pas seulement retranscrire sur papier tout ce qui me passe par la tête, comme on peut le faire avec d'autres méthodes. Moi, ce que je fais pour aller plus droit au but et vraiment utiliser au mieux le temps que j'ai devant moi, c'est de partir de questions qui vont me permettre d'aller creuser ce qui est le point de préoccupation principal pour moi à ce moment-là, et qui va me faire avancer le plus possible pendant cette session de flots de pensée.Comment est-ce que je fais ça ? J'applique la méthode du coaching de Change ma vie, qui permet justement de savoir quels sont les sujets sur lesquels on a besoin d'avancer, ce qui nous limite, ce qui nous bloque, pour aller creuser exactement ça. Ce que je fais aussi, c'est qu'au fil de mes journées, en fonction de mes conversations, de mes lectures, de choses que j'entends ou que j'écoute, je note sur une note de mon téléphone des questions ou des points d'exploration sur lesquels je me dis qu'il y a quelque chose à creuser là-dessus.Quand je démarre mes flots de pensée, soit j'utilise la méthode du coaching de Change ma vie, soit j'emprunte une des questions que j'ai pu noter sur cette note-là.Le journal de 5 minutesLe deuxième format que je vais vous présenter, c'est celui qui s'appelle le Five Minute Journal, ce qui veut dire en français le journal de 5 minutes. C'est un format que j'achète qui est tout fait et qui permet, de façon quotidienne, d'avoir une partie qu'on peut remplir le matin et une partie qu'on peut remplir le soir. Il permet de se poser une typologie de questions identique tous les jours.Le matin, ce sont mes gratitudes, mes intentions pour la journée, et le soir, c'est : qu'ai-je fait de bien, qu'ai-je appris et quels sont les beaux moments que j'ai vécus. J'aime bien ce format, ça fait quelque temps que j'achète celui-là. Il existe en rose et en bleu, j'alterne le rose et le bleu.Le carnet professionnelC'est mon carnet professionnel sur lequel je note mes notes prises en réunion avec mon équipe, en rendez-vous avec des personnes extérieures à mon équipe. Quand je me pose pour réfléchir à un sujet, à la stratégie, à mon offre, à ma visibilité, c'est là-dessus aussi que je prends mes notes.Il se trouve que c'est un carnet qui est littéralement Change ma vie, puisque ce sont des carnets que j'ai fait fabriquer avec écrit « Change ma vie » dessus, avec une couverture cuir rose que je trouve très jolie. J'ai mis un sticker dessus, mais il y a écrit « Change ma vie » en creux sur la couverture. Je vous précise que c'est au format A5 avec des petits points pour remplacer des lignes. C'est important d'avoir un carnet qui vous plaît, je pense que c'est la base, pour qu'il y ait un côté régal émotionnel et esthétique qui soit fort.C'est un agenda qui me plaît beaucoup par le format, parce qu'il y a des doubles pages qui reprennent les rendez-vous, mais d'une semaine à l'autre, il y a une double page qui permet la prise de notes. Moi, j'interviens sur une variété de projets, avec une variété de casquettes et de responsabilités, et plutôt que d'avoir une to-do list en vrac où tout est au même niveau, j'ai une to-do list qui est priorisée.Si je vous montre une semaine passée, on voit que j'ai des nuages de tâches, et au fur et à mesure, je coche, je barre. À la fin de la semaine, ce que je n'ai pas fait — parce qu'évidemment j'ai toujours plus de choses sur ma to-do list que j'ai eu le temps pour les faire — je le reporte à la semaine d'après, et j'ai une petite flèche pour montrer que je l'ai bien récupéré.J'ai une catégorie qui s'appelle « plus tard », qui me permet de reporter des sujets qui ne sont pas urgents. Moi, je suis mon propre patron, il est possible que je m'occupe de choses personnelles sur ma journée professionnelle, voire de choses professionnelles sur mon temps personnel d'ailleurs. C'est une vue d'ensemble de ce que j'ai à faire sur cette semaine. Ce dont je ne m'occupe pas, je note, pour ne pas l'oublier, et j'aimerais bien y revenir après, notamment sur des objectifs, sur des films que j'ai envie de voir, ce genre de choses. C'est un peu un carnet à tout faire, mais c'est essentiellement un agenda et une to-do list.Voilà un petit peu ce fameux système de carnets. On va revenir un petit peu plus dans le détail avec les autres questions que vous m'avez posées.Faut-il un carnet pour chaque besoin ?Une première question que je voudrais aborder, c'est : est-ce que vous avez besoin d'un carnet ? Si oui, quelle forme est-ce que ça pourrait prendre ? L'idée, c'est d'éviter qu'un carnet devienne ce qu'on a dans un tiroir, dans un fond de placard, et qu'il soit réponse à un besoin clairement identifié, soit à un besoin qui existe tout court.Il est possible qu'on ait créé un carnet — par exemple, je parlais d'un carnet pour les films qu'on a envie de voir ou les livres qu'on a envie de lire — et l'auteur·rice conseillait de faire ce projet, d'avoir cette routine-là. Aujourd'hui ça ne colle pas, et on peut toujours... c'est pas très grave d'avoir un carnet qui dort.L'archivage chronologique des carnetsMon système est vraiment uniquement chronologique. Ce que je fais quand j'ai terminé un carnet, c'est que sur les carnets d'agenda, à l'arrière du carnet, il y a des autocollants qui sont sur la tranche pour indiquer quelle était la période que ça a couvert. Là, en l'occurrence, celui que je vous ai sorti, c'est mai 2023 à avril 2024, c'est noté dessus. Comme ça, quand je les archive — moi je les archive dans un placard — je vois sur la tranche quelle est la date.Ensuite, si je me souviens par exemple que c'est quelque chose que j'ai noté il y a 6 mois, on était en avril dernier, si c'était le carnet d'avant, je reprends le carnet d'avant et je retrouve la page qui correspond à ce que j'avais noté. Mes prises de notes, en particulier mes flots de pensée, je les date toujours, je note la date, je note la carte de coaching que j'ai tirée ce jour-là, et ensuite je fais mon flot de pensée. Si je veux revenir à quelque chose que j'ai écrit, je me réfère à la date.C'est pareil pour ma prise de notes professionnelle : à chaque fois, je note quelle est la réunion ou quel est le rendez-vous, et je note la date. De cette façon-là, si je veux revenir aux notes que j'ai prises pendant telle réunion, à tel sujet, je repars en arrière. Certes, il faut se souvenir de quelque chose qu'on a noté, et je pense qu'il compte de moins en moins sur le pouvoir de notre cerveau et le pouvoir de notre mémoire, et c'est pas mal aussi de faire travailler un petit peu son cerveau de ce côté-là.Papier ou numérique ?Je note mes rendez-vous sur mon agenda papier, mais j'ai le mérite d'être partageable avec mon équipe, partageable avec mon mari quand on gère un agenda familial partagé. J'ai pas toujours cet agenda-là dans mon sac à main.Une pratique quotidienne essentielleDe façon quotidienne, y compris en vacances — sauf des vacances pendant lesquelles je vais pouvoir déconnecter complètement —, j'emporte mon carnet. J'emporte pas mon agenda, j'emporte pas mon carnet de notes professionnel, mais j'emporte mon carnet de flots de pensée. Si je ne le fais pas, j'en ressens aussi des inconvénients en termes de brouillard mental, de difficulté à me connecter avec l'émotion, d'impression de confusion. Pour moi, c'est vraiment une hygiène mentale et une hygiène émotionnelle à laquelle je tiens beaucoup.Je sais qu'on veut parfois partir vite, et je m'aperçois aussi que dans ces temps où je saute, où je saute, j'essaye de me reprendre à ce moment-là, parce que je sais que c'est justement dans les moments où j'ai une plus grande charge de travail, un niveau de charge mentale, de stress plus important, que j'ai particulièrement besoin d'avoir ce moment en début de journée pour faire la clarté à l'intérieur de mon esprit, pour me recentrer, me réancrer. Je sais que la journée se passera beaucoup mieux si j'ai eu ce moment de connexion avec moi maintenant.Ma méthode d'écriture quotidienneJe reviens aux questions qui me tournent un peu dans la tête, ce sur quoi je rumine, ou ce qui m'intéresse. Ensuite, je décortique plus ou moins profondément selon le temps et l'envie.La façon dont je procède, c'est que le matin quand je me lève, après mon café et mon petit-déjeuner, je tire une carte de coaching en buvant mon café pour mon flot de pensée, et j'aime avoir au moins 5 à 10 minutes d'écriture autour de mes pensées et d'exploration autour de ce qui m'occupe.Si j'ai un petit peu plus de temps et que j'ai un sujet sur lequel je suis inspirée, je peux écrire plus longtemps. Parfois le flot de pensée, je le fais après avoir déposé mon fils à l'école, et quand je reviens chez moi pour faire ma journée de travail, ça dépend du premier rendez-vous que j'ai dans la journée. Parfois, ce flot d'écriture se transforme en une séance de réflexion stratégique, parce que ça débouche sur un sujet, un projet qu'on veut lancer, sur lequel j'ai envie de rassembler mes pensées et d'avoir une pensée plus stratégique.Il peut y avoir quelque chose qui est du perso qui devient du pro, des interrogations sur un sujet qui en évoquent une autre. C'est quelque chose qui est très vivant et très organique. Je ne fais jamais juste un vidage de cerveau, il y a toujours un côté pilotage et exploration : pourquoi est-ce que je me dis ça, quels sont les effets de ces pensées-là sur mes émotions, sur ma journée, sur ce que je vais faire.Ce décorticage, il est plus ou moins profond selon le temps dont je dispose, et aussi selon mon énergie, parce que ça demande quand même de l'énergie. Il y a des fois où je n'ai juste pas la ressource, et où je suis plus dans l'action que dans la réflexion.Mes débuts avec les carnetsOn m'a posé la question : quand as-tu commencé à utiliser des carnets, est-ce que c'est venu seul ou sur conseil ? Je pense que depuis que je sais écrire, j'ai des carnets et j'écris dans mes carnets. Je me souviens d'un journal intime que j'ai eu, je pense, vers 8 ou 9 ans, je le revois très clairement dans mon esprit, vous savez, ces journaux intimes qu'on vend avec un petit cadenas et une clé minuscule.Ma sœur avait aussi, cadeau identique, exactement le même journal intime, avec exactement la même serrure, exactement la même clé. Ce qui ne sert absolument à rien, parce qu'évidemment, quand on a 8 ans et qu'on ne veut pas que ça soit lu, ce cadenas, c'est pour que ça ne soit pas lu. Pas un carnet, il suffit plutôt de cacher le carnet que de le faire cadenasser.J'ai retrouvé ce carnet il y a quelque temps, et c'est très intéressant de se replonger dans mes préoccupations de quand j'avais 8 ou 9 ans. J'ai toujours eu des journaux intimes que je n'ai pas tenus en continu, mais j'ai toujours utilisé l'écriture comme outil d'introspection, pour décharger mes pensées, parler de comment je me sentais. Je pense que comme j'ai toujours eu un gros degré de sensibilité, j'ai toujours eu ce besoin de m'interroger moi-même sur comment ça allait, et d'exprimer ce que je ne pouvais pas exprimer dans ma famille ou auprès de mes ami·e·s, d'avoir ce relais papier dans mon dialogue avec moi-même.J'ai toujours été dingue de papeterie aussi, j'ai toujours passé des heures dans les papeteries. Je pense que si vous m'écoutez aujourd'hui, c'est sans doute que vous partagez cette passion.Mes outils d'écriture préférésJustement, on parle de papeterie. La question qui m'a été posée, c'est : « Quels stylos utilises-tu pour écrire dedans ? » Moi, je suis monogame d'une façon générale, et en termes de stylos. J'utilise exclusivement ce stylo-là. Je vous le montre — je fais comme les youtubeur·euse·s beauté qui font ça quand elles montrent leur crayon de maquillage, ça marche aussi pour un stylo-feutre.C'est un stylo-feutre avec une pointe très fine, je pense que c'est 0,5 mm, c'est de la marque Staedtler, c'est le Triplus Fineliner. J'utilise ça depuis je sais pas 15 ans, je les achète par boîte de 10, et j'en ai partout : j'en ai dans mon sac, j'en ai dans ma sacoche de travail, j'en ai à côté de mon bureau.Ce sont des marqueurs dont la mine glisse très bien sur un papier de bonne qualité, qui permettent d'écrire assez petit, parce que même les petites lignes sont assez petites. Vous voyez, j'écris quand même sur un flot de pensée, vous voyez, c'est une écriture qui est assez petite. Je les trouve très agréables. Le seul reproche que je leur fais, c'est que c'est une mine qui se frite au fur et à mesure qu'on écrit avec, c'est-à-dire qu'il n'y a plus d'encre au bout d'un moment, et qu'il n'y a plus de mine. Ça me pose un petit peu un problème, parce qu'à chaque fois, quand le stylo est usé, il faut jeter le stylo, qui est un stylo en plastique, donc c'est pas génial pour l'environnement.Idéalement, on pourrait remplacer la mine et garder le stylo, mais à ma connaissance, le fabricant ne le propose pas. Voilà, le seul stylo que j'utilise. Par ailleurs, mon père écrivait avec ce type de stylo, un feutre fin, ou ce type de stylo, j'aime avoir un peu l'impression d'utiliser le même genre de stylo que lui.Pas de pression, pas d'échec possibleUne question qui m'a été posée, que j'ai trouvée très intéressante, c'est : « Comment éviter de rater ses carnets ? » Je n'ai jamais pensé à ça, parce que je ne réfléchis pas à mes carnets en termes de réussite ou d'échec. C'est vraiment un outil qui sert à répondre à un besoin, et à partir du moment où j'écris dedans, c'est réussi. Il n'y a pas moyen de rater.Je pense que cette question doit venir de la tendance, qui était très à la mode il y a quelques années, d'avoir un bullet journal, où l'idée c'était d'avoir des carnets magnifiques, avec des décorations, avec du masking tape, avec des grilles, avec des petits symboles, avec des petits machins. Moi, je n'ai pas le temps du tout de faire ça, je trouve ça très joli, mais je n'ai pas le temps de faire ça. Il n'y a aucune recherche esthétique dans ce que j'écris. Le seul objectif, c'est que je puisse à peu près me relire.Pas de peur de rater, je vous invite tou·te·s à abandonner cette peur-là, tant symboliquement que de façon fonctionnelle.Pourquoi je conserve mes anciens carnetsDans l'idée, je me dis que je pourrais avoir besoin d'une information que j'ai notée il y a 6 mois, 1 an, 2 ans. Franchement, quand je regarde, j'ai des carnets qui datent de... j'ai tous mes carnets depuis, je pense, 10 ans. Zéro chance que je recherche les notes d'une réunion que j'ai eue il y a 10 ans, tout à fait, en réalité, je pourrais m'en débarrasser. Simplement, voilà, j'aime pas trop l'idée qu'ils finissent à la déchetterie quelque part.En revanche, pour les carnets qui me servent pour mes flots de pensée, j'aime beaucoup l'idée de préserver une trace de mon évolution personnelle d'une année à l'autre, et en tout cas d'une décennie à une autre. J'aime beaucoup ça. Par exemple, en 2019 et 2020, c'est intéressant de revoir le moment d'avant, les projections sur l'année, et puis, au début du mois de mars 2020, on sent que tout bascule avec la situation qu'on a eue. Pour une chose personnelle, je trouve ça intéressant de garder ces traces-là. Je me dis aussi, pour plaisanter, que si un jour quelqu'un écrit ma biographie, il aura de quoi faire avec des piles de carnets. Je dis ça pour rire, pas très sérieusement.Quand la tête déborde : 5 minutes valent mieux que rienLa question suivante qui m'a été posée, c'est : « Comment faire quand la tête déborde ? » J'aime beaucoup cette question, parce que ça illustre bien la pensée perfectionniste et la pensée noir-blanc, tout ou rien.Si j'ai la tête qui déborde, j'aurais besoin d'avoir beaucoup de temps pour décharger mon esprit, mais si je n'ai que 5 minutes et que j'ai la tête qui déborde, et que je n'ai que 5 minutes, je joue sans doute, et je vous assure que c'est utile.On ressent l'envie de bouger, de se promener, et on a vraiment envie d'aller faire une balade dans la forêt, dans la nature, mais on n'a que 5 minutes. Avec 5 minutes, on va plutôt faire le tour du pâté de maisons et avoir bougé quand même un petit peu, plutôt que de se dire : « Non, j'ai que 5 minutes, donc ça ne sert à rien, je vais rester assis·e sur ma chaise. »Si cette analogie vous parle, je vous invite vraiment à vous dire : même 5 minutes, même 2 minutes, c'est déjà beaucoup. Même 2 minutes sur un coin de feuille, c'est déjà beaucoup.La peur que quelqu'un lise mes carnetsLa dernière question qu'on m'a posée, c'est : « As-tu peur que quelqu'un lise tes carnets ? » Il y a plusieurs niveaux de réponse. Le premier niveau de réponse, c'est que je n'écris pas très lisiblement. Ça, c'est un premier niveau.Le deuxième niveau, c'est que j'ai avec les personnes de mon entourage un niveau de confiance suffisant pour être à peu près sûre que ça ne leur viendrait pas à l'idée de regarder mes carnets, regarder ce que j'ai écrit. Je pense qu'ils·elles ont bien intégré cette notion qu'en fait, les carnets de quelqu'un, c'est son intimité, c'est son jardin secret, et qu'on ne va pas fouiller dans les carnets de quelqu'un d'autre.Le troisième niveau, c'est que j'écris en anglais. Même s'ils·elles commencent à se débrouiller en anglais, je pense qu'entre la qualité de mon écriture et le vocabulaire que j'utilise pour écrire en anglais et leur niveau d'anglais, je pense qu'on est encore assez tranquille là-dessus.Mais le dernier rempart qui fait que je suis vraiment complètement tranquille à l'idée des carnets, parfois je les laisse traîner et je me sens tout à fait tranquille, c'est que j'assume complètement ce que j'écris. Ce qui me déplaît — parce que bien sûr, ça arrive dans toutes les relations — c'est que je vais jeter sur le papier quand je suis en colère ou frustrée ou irritée sur une situation à ce moment-là concernant telle ou telle personne. Mais ça ne les concerne pas et mon objectif, c'est justement de jeter ces pensées-là sur le papier à ce moment-là pour pouvoir trouver le point de vue sur la situation qui me paraît le plus juste, parler de tel ou tel sujet, sans leur déverser le flot de ces pensées, parce que ça, je m'en suis occupée de mon côté.Dans l'hypothèse très peu probable où mon mari tomberait sur un truc que j'ai écrit parce qu'à un moment j'étais irritée sur quelque chose... Alors déjà, il est au courant, parce qu'en fait, quand je fais ça, c'est pour pouvoir en parler après en étant ancrée et en apportant un point de vue constructif. La seule chose que je dirais, c'est que je ne trouvais pas que c'était ça que je voulais exprimer.Je suis vraiment pour normaliser le fait que, bien sûr, qu'on a tou·te·s des pensées extrêmes, négatives, qui partent de stress ou de défense, voilà, on se sent sur la défensive. C'est ça la nature humaine et l'intérêt d'avoir un carnet, c'est de pouvoir coucher ces pensées sur le papier et d'utiliser ça comme un outil pour aller au-delà de ces pensées.Si quelqu'un lit mes carnets et tombe sur des choses qui ne lui plaisent pas, ça m'est jamais arrivé. Je précise voir, ça m'est jamais arrivé de perdre un carnet. Quelque part, il y a à chaque fois, au début de mon carnet, écrit : « Si vous trouvez ce carnet », il y a mes coordonnées pour qu'on puisse me le rendre. Après, je ne suis pas du tout à l'abri que quelqu'un le lise, effectivement, mais bon, ça fait partie du risque d'avoir des carnets.Il faut avoir le bon profil, le bon état d'esprit dans la bonne utilisation des carnets.(NB : Liens affiliés)Vous pouvez aussi :

Revue de presse Afrique
À la Une: l'heure des questions à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 4:18


Un président en fuite qui crie au coup d'État, un colonel propulsé chef de l'État à la tête d'un Conseil de défense nationale de transition (le CNDT), la Constitution suspendue, ainsi que plusieurs institutions clés. Seule l'Assemblée nationale a été maintenue. « Ce changement brutal suscite autant d'inquiétudes que d'espoirs, constate Midi Madagascar. Une nouvelle page de l'histoire politique de Madagascar s'ouvre. L'avenir dira si elle mènera enfin à la stabilité tant attendue. » En effet, pour l'instant, on est en plein « embrouillamini », pour reprendre le terme utilisé par Aujourd'hui au Burkina Faso. Et « pas évident que la solution réside dans un pouvoir kaki », pointe le quotidien burkinabé qui sait de quoi il parle. La GenZ dépossédée de son combat ? On en est donc au stade des questions. Madagascar Tribune s'interroge : « Comme d'habitude, cette nouvelle transition ne va-t-elle pas servir de gigantesque machine à laver pour procéder au blanchiment de casseroles et de parcours peu reluisants ? Quels sont les points communs avec les coups d'État militaires du Sahel ? Faut-il mettre sur le compte du hasard que quelques drapeaux russes soient apparus lors des manifestations de mercredi dernier ? « Il semble que la GenZ ait juste servi de marchepied, soupire Madagascar Tribune, et se soit fait déposséder de son combat. Pas nécessairement au niveau de la distribution de chaises, car elle n'en a jamais fait un objectif, mais plutôt dans les valeurs pour lesquelles elle a combattu. Il n'est pas évident, poursuit Madagascar Tribune, que la nouvelle nomenklatura (…) ait le profil parfait pour répondre aux aspirations des jeunes à la démocratie, à la bonne gouvernance, au respect de l'État de Droit et à la lutte contre la corruption. Certes, il faut les voir à l'œuvre avant de les juger. Mais sans vouloir citer de noms, beaucoup de ceux qui s'activent actuellement sur les podiums ou en coulisses (…) sont entièrement solidaires du parcours calamiteux de notre pays (…). » Petits arrangements ? L'Express, autre quotidien malgache, déplore en effet l'attitude de certains parlementaires : « Les politiciens sont en train de saborder la transition, affirme le journal, alors qu'il n'y a que le Capsat et la GenZ qui peuvent revendiquer la victoire. Des députés se sont “arrangés“ avec les militaires pour mettre en place un nouveau bureau permanent, des vice-présidents et exiger des avantages faramineux pour voter le budget à la prochaine session. Autrement dit, on reprend les mêmes et on recommence, s'exclame L'Express. Des mesures de précaution auraient dû être prises par le pouvoir de transition. (…) Alors qu'aucune structure politique n'est en place, qu'on ignore qui fait quoi, il y a des individus qui se croient influents et se permettent des prérogatives accordées nulle part. Si le CNDT n'arrive pas à neutraliser ces personnages, sa tâche sera ardue. » Deux ans de transition et après ? La situation politique à Madagascar est donc compliquée, voire confuse. Jeune Afrique s'interroge : « Combien de temps la transition va-t-elle durer ? Quand l'ordre constitutionnel sera-t-il rétabli ? Quelle sera la date des élections qui permettront aux Malgaches de voter pour leur président ? Devant le palais d'État, le colonel Randrianirina a annoncé une transition de “deux ans maximum“ sans que, pour l'heure, rien ne soit inscrit dans le marbre. Selon nos informations, une charte de la transition est en cours de rédaction et devrait être rendue publique dans les prochains jours, poursuit le site panafricain. Elle devrait contenir la durée de la transition avant de prochaines élections, la composition exacte du CNDT et la répartition des portefeuilles ministériels du futur gouvernement. » Quid des financements internationaux ? Et puis, autre point essentiel, souligne Jeune Afrique : « le nouveau pouvoir va également devoir convaincre les institutions internationales, de la Banque mondiale au FMI, de ne pas suspendre les financements indispensables au bon fonctionnement du pays. (…) C'est là une des principales urgences pour le colonel Randrianirina et ses hommes. Une suspension des financements serait une catastrophe pour l'État et pour les populations dont la survie en dépend largement, pointe le site panafricain. Selon plusieurs observateurs de la scène politique et entrepreneurs malgaches, si cette manne se tarissait brutalement, ce serait la porte ouverte aux mafias, qui pourraient proposer de soulager financièrement l'État en échange d'avantages exorbitants. C'est ce qui s'était passé en 2009 pour Rajoelina. »

Accents d'Europe
En Espagne, la mise en concurrence des migrants saisonniers dans l'agriculture

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 19:30


Les vendanges, la récolte des olives ou des fruits et légumes, l'agriculture espagnole a recours à des dizaines de milliers de travailleurs saisonniers d'origine immigrée. Mais la mise en place de nouveaux contrats de quatre mois pour des étrangers qui viennent sur la péninsule et qui repartent ensuite chez eux, vient compliquer la donne. Pour tous les intérimaires étrangers, déjà sur place, souvent sans papiers, il s'agit ni plus ni moins d'une mise en concurrence qui vient les précariser un peu plus. Reportage à Lleida en Catalogne signé Elise Gazengel.     La transparence des comptes des élus suédois  À l'heure de l'épilogue de l'affaire Sarkozy, et des fonds libyens... Alors que l'ex-président français doit rejoindre sa cellule de prison lundi prochain (20 octobre 2025) à la Santé après sa condamnation pour association de malfaiteurs... Quid de la transparence des élus politiques chez nos voisins ? En Suède, elle est exemplaire, elle est même inscrite dans la Constitution... Certes, la justice estime qu'on peut encore améliorer le contrôle du financement des partis... mais comme l'a constaté notre correspondante Ottilia Ferey, n'importe quel citoyen peut d'un simple coup de fil consulter les comptes et les déclarations de ses élus.     En Estonie, le vote russe en question On vote pour les municipales ce week end en Estonie... le plus septentrional des pays baltes partage une de ses frontières avec la Russie... il abrite aussi une importante minorité russe et biélorusse, héritage de la période soviétique... Mais tous ceux qui n'ont pas obtenu leur passeport estonien seront cette fois interdits de vote... Les explications de notre correspondante dans la région Marielle Vitureau.     La chronique musique de Vincent Théval  À cheval entre la Serbie et la Californie, la musicienne Ana Popovic.

Accents d'Europe
En Espagne, la mise en concurrence des migrants saisonniers dans l'agriculture

Accents d'Europe

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Les vendanges, la récolte des olives ou des fruits et légumes, l'agriculture espagnole a recours à des dizaines de milliers de travailleurs saisonniers d'origine immigrée. Mais la mise en place de nouveaux contrats de quatre mois pour des étrangers qui viennent sur la péninsule et qui repartent ensuite chez eux, vient compliquer la donne. Pour tous les intérimaires étrangers, déjà sur place, souvent sans papiers, il s'agit ni plus ni moins d'une mise en concurrence qui vient les précariser un peu plus. Reportage à Lleida en Catalogne signé Elise Gazengel.     La transparence des comptes des élus suédois  À l'heure de l'épilogue de l'affaire Sarkozy, et des fonds libyens... Alors que l'ex-président français doit rejoindre sa cellule de prison lundi prochain (20 octobre 2025) à la Santé après sa condamnation pour association de malfaiteurs... Quid de la transparence des élus politiques chez nos voisins ? En Suède, elle est exemplaire, elle est même inscrite dans la Constitution... Certes, la justice estime qu'on peut encore améliorer le contrôle du financement des partis... mais comme l'a constaté notre correspondante Ottilia Ferey, n'importe quel citoyen peut d'un simple coup de fil consulter les comptes et les déclarations de ses élus.     En Estonie, le vote russe en question On vote pour les municipales ce week end en Estonie... le plus septentrional des pays baltes partage une de ses frontières avec la Russie... il abrite aussi une importante minorité russe et biélorusse, héritage de la période soviétique... Mais tous ceux qui n'ont pas obtenu leur passeport estonien seront cette fois interdits de vote... Les explications de notre correspondante dans la région Marielle Vitureau.     La chronique musique de Vincent Théval  À cheval entre la Serbie et la Californie, la musicienne Ana Popovic.

Safia t’en parle !
« T'es qui pour pas pardonner ? »

Safia t’en parle !

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 29:18


Aujourd'hui on se penche sur le pardon, sa place et son importance en islam. Dua du repentir : « Ô Allah Tu es mon Seigneur. Il n'est de dieu que Toi. Tu m'a créé et je suis Ton serviteur, et je suis sur l'engagement que j'ai pris et j'espère le Paradis autant que je peux. Je recherche Ta préservation contre le mal que j'ai fait. Je reconnais les bienfaits que Tu m'as accordés et j'avoue mes péchés, alors, je te demande de me pardonner. Certes nul autre que Toi ne pardonne les péchés ».Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Rothen s'enflamme
Benoit Costil : "Certes, il y a une différence de niveau entre l'OM et le PSG, mais je veux voir un vrai Classique cette année !" – 19/09

Rothen s'enflamme

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 1:52


Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.

Rothen s'enflamme
Jérôme Rothen : "Le calendrier de l'OM est certes très compliqué, mais il n'y aura aucune patience chez les supporters" – 11/09

Rothen s'enflamme

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 7:19


Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.

Reportage International
«Nous y arriverons»: en Allemagne, l'intégration des réfugiés progresse dans une société polarisée

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 2:38


Le 4 septembre 2015, dans un discours devenu historique, la chancelière Angela Merkel décidait de ne pas fermer la frontière entre l'Autriche et l'Allemagne. Près d'un million de migrants arriveront cette année-là. Dix ans plus tard, quel bilan tirer de cette vague migratoire sans précédent ? De notre correspondant à Berlin,  « Lorsque je me réveillais, ce matin-là, je ne me doutais pas encore que ce vendredi 4 septembre 2015 allait entrer dans l'histoire européenne », écrit Angela Merkel dans ses mémoires. Dix ans après, l'ex-chancelière défend sa décision humanitaire, mais ni en Allemagne, ni en Europe, on n'a fêté ce que d'aucuns ont appelé « the summer of migration ». En Allemagne, dans de nombreux pays voisins et au niveau européen, une politique plus dure est à l'ordre du jour. L'extrême droite hostile aux migrants remporte un peu partout des succès. Pour ces forces, la politique menée par Angela Merkel constitue un chiffon rouge. En Allemagne, l'ex-chancelière a focalisé l'hostilité, voire la haine de l'AfD, le parti d'extrême-droite qui séduit aujourd'hui un quart des électeurs dans les sondages. Les deux tiers des Allemands considèrent aujourd'hui qu'Angela Merkel est responsable par sa politique migratoire de cette montée en puissance de l'extrême droite.   À lire aussiL'Allemagne met fin à son soutien financier au sauvetage civil en mer Pourtant, rapidement après 2015, Berlin a « corrigé le tir » pour éviter d'avoir à affronter une vague migratoire qui a suscité des problèmes logistiques, financiers et d'intégration énormes. Le gouvernement Merkel a pris jusqu'au départ du pouvoir de la chancelière diverses mesures pour réduire les flux migratoires. Une politique poursuivie par le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz après 2021. Mais un vent mauvais souffle sur l'Allemagne et l'AfD impose son verbatim. Les autres partis réagissent, à commencer par les chrétiens-démocrates, qui, comme d'autres forces conservatrices en Europe, ont durci leurs positions, pensant par là affaiblir leur concurrence xénophobe sur leur aile droite. Friedrich Merz, l'adversaire de toujours d'Angela Merkel, a concentré l'hiver dernier la dernière ligne droite de sa campagne électorale sur la migration, notamment après des attaques meurtrières dues à des réfugiés arrivés durant la dernière décennie. Depuis le mois de mai et son arrivée au pouvoir, le nouveau chancelier, allié aux sociaux-démocrates, promeut une politique migratoire plus dure. Même si diverses mesures restent symboliques, il s'agit également de détricoter l'héritage de son ex-rivale Angela Merkel.   À lire aussiAllemagne : le gouvernement du chancelier Friedrich Merz resserre la vis sur l'immigration « Wir schaffen das ! » « Wir schaffen das ! », (« Nous y arriverons ! ») Sept Allemands sur dix critiquent cette fameuse déclaration de l'ex-chancelière sur l'accueil des réfugiés il y a dix ans et seulement un quart d'entre eux l'approuve toujours. Si l'intéressée, ces dernières semaines, a défendu sa décision et estimé que beaucoup avait été fait depuis, son successeur est clairement sur une autre ligne. « Nous avons, depuis quelques mois, trouvé en partie des solutions aux problèmes que nous traînons depuis dix ans. Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas marché. Nous intégrons ceux qui y sont prêts, mais d'autres ne le sont pas et nous devons nous attaquer à ce problème », estimait récemment Friedrich Merz.  Le chancelier fait notamment référence à la criminalité et aux attaques commises par des migrants qui ont secoué le pays. Leur exploitation à des fins politiques par l'extrême droite est d'une efficacité redoutable, comme le montrent le succès de l'AfD sur les réseaux sociaux, ou encore les déclarations de responsables du mouvement à la tribune du Bundestag. Un discours de 2018 de la co-présidente de l'AfD, Alice Weidel, est resté dans les mémoires : « Des burkas, des filles qui portent le voile islamique, des hommes armés de couteaux que nous finançons et d'autres bons à rien ne sauverons pas notre croissance et notre système social. »  Fin 2015, quelques mois après l'arrivée de milliers de migrants, des agressions sexuelles contre plusieurs femmes lors de la Saint-Sylvestre à Cologne étaient venues ébranler l'image « peace and love » du « summer of migration », même si les auteurs de ces violences n'étaient pas, en majorité, des étrangers fraîchement arrivés en Allemagne.   À lire aussiLe nouveau gouvernement en Allemagne ordonne de refouler les demandeurs d'asile à la frontière   Certes, le nombre des délits rapportés à la population recule depuis les années 1990, mais les personnes étrangères ou d'origine étrangère sont sur-représentées dans les statistiques. Les experts expliquent que les migrants, souvent des hommes jeunes et citadins, sont issus des groupes où la criminalité en général est la plus forte. Il n'empêche que ces attaques meurtrières marquent l'opinion publique. Le sentiment d'insécurité des Allemands, comme on peut le voir dans les résultats des sondages réguliers, augmente.  L'extrême-droite dénonce également régulièrement le pourcentage élevé de migrants percevant l'aide sociale et qui n'ont parfois jamais travaillé. Cependant, l'intégration des arrivants de 2015 sur le marché du travail fonctionne mieux que lors de précédentes vagues migratoires et mieux que dans d'autres pays européens. Leur taux d'activité est similaire à celui de la population globale. Fin 2024, les deux tiers des personnes arrivées en 2015 disposaient d'un emploi, contre une moyenne de 70% en Allemagne. Des différences sensibles subsistent notamment entre le taux d'activité des hommes et des femmes (respectivement de 86% et 33%). Pour ces dernières, ce faible taux s'explique par des raisons culturelles, mais aussi par les difficultés pour la prise en charge des enfants en bas âge en Allemagne. Un problème qui concerne aussi la vague migratoire massive venue d'Ukraine en 2022, au sein de laquelle on trouve majoritairement des femmes avec des enfants.  À lire aussiLes projets anti-migrants de la droite allemande « Avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir » Certains migrants arrivés en 2015 disposent d'emplois qualifiés, on estime ainsi à 5 000 le nombre de médecins syriens en Allemagne. Mais beaucoup occupent des emplois peu qualifiés dans la logistique, les transports, le nettoyage, le bâtiment ou la gastronomie. « Quand on regarde quels métiers ces exilés exercent, il ne s'agit pas de ceux dont on rêve, et souvent, ils ne correspondent pas à leurs qualifications. Ces emplois sont généralement mal payés », analyse le sociologue Jonas Wiedner.  Anas Modamani est un exemple d'intégration réussie. Pour le jeune Syrien de 28 ans, qui a obtenu la nationalité allemande et travaille comme vidéaste, Angela Merkel reste une idole. Le jeune homme ne savait pourtant pas qui était cette dame quand elle a débarqué il y a dix ans dans son foyer de réfugiés. Le selfie iconique qu'il fait alors avec la chancelière est entré dans l'histoire. Dans ses mémoires, Angela Merkel écrit sur ce cliché qui a suscité des commentaires haineux sur internet, y compris contre Anas Modamani : « Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'on ait pu supposer qu'un visage aimable sur une photo suffirait à inciter des légions entières à fuir leur patrie ». Ce printemps, Anas Modamani a rencontré à nouveau Angela Merkel. Il reste reconnaissant, mais avec des bémols : « L'Allemagne m'a soutenu. J'aime ce pays où je suis chez moi aujourd'hui. Ici, j'ai eu toutes les options possibles pour mon développement personnel. Mais, avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir. »  L'AfD, l'augmentation des actes xénophobes, l'absence de famille, la bureaucratie allemande, une langue difficile ou encore un sentiment d'exclusion suscitent aussi des déceptions et des désillusions. Si quatre réfugiés sur cinq s'estimaient bien accueillis en Allemagne en 2016, les deux tiers seulement tiraient le même bilan il y a deux ans.   Après la chute du régime de Bachar el-Assad, le nombre de Syriens prêts à rentrer dans leur pays reste limité. Anas Modamani s'y est rendu et a rencontré ses parents, il veut à l'avenir faire des allers et retours réguliers. Mais Berlin est sa nouvelle « Heimat » : « La majeure partie des Syriens que je connais ici ont un job, un appartement, gagnent en moyenne 2 000 euros par mois. S'ils retournent en Syrie, ils n'auront pas de toit sur la tête, ils auront peur en permanence et gagneront 200 euros par mois, sans électricité ni internet. En comparaison, la vie en Allemagne reste un paradis ».   Malgré le recul sensible de la culture de bienvenue, la célèbre « Willkommenskultur », un récent sondage montrait que 98% des réfugiés arrivés entre 2013 et 2019 veulent obtenir la nationalité allemande.    ► À lire aussi : Allemagne : à Berlin, les agressions contre les migrants ont doublé en un an

Accents d'Europe
L'Italie secouée par un scandale sexuel en ligne

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 19:30


C'est un scandale qui déstabilise l'Italie. Il y est question de photos de femmes volées, dévoyées, sur des sites pornographiques avec commentaires dégradants à l'appui. Même la présidente du Conseil Georgia Meloni, directement visée par ces contenus sexistes, a annoncé une enquête et des sanctions. Une affaire qui vient aussi questionner la vigilance et le contrôle des plateformes en ligne.  La revue de presse de Franceline Beretti. La City entre finance et archaïsme Cinq ans après le Brexit, l'hémorragie prévue à la City de Londres n'a pas eu lieu. Certes, une partie des activités s'est relocalisée en Europe, en France et en Allemagne, mais la City reste la première place financière du continent et la troisième dans le monde. Symbole de la puissance économique du pays, elle concentre 12 % des recettes fiscales du Royaume-Uni. Mais derrière la modernité des tours de verre, se cache une autorité locale, la City Corporation, dont le mode de gouvernance est particulièrement archaïque. Marie Billon. Le vignoble grec en manque d'eau Sécheresses prolongées, baisse des précipitations… le vignoble grec a soif. Pour la première fois depuis des siècles, les vignerons de l'île Santorin – terroir réputé pour son sol volcanique – se sont ainsi mis à irriguer. C'est aussi devenu la préoccupation principale dans le nord du pays en Chalcidique. Joël Bronner s'est d'abord rendu à Santorin où les vignes font aussi partie du paysage touristique.  À lire aussiRecords de chaleur, incendies: en pleine canicule, les Balkans au bord de l'asphyxie Rentrée des classes en ordre dispersé en Allemagne Après la trêve estivale, c'est la rentrée en Allemagne. Mais dans un pays où les 16 régions, les 16 Länder ont des pouvoirs élargis sur les questions éducatives, le retour à l'école se fait en ordre dispersé pour les 11,4 millions de lycéens et collégiens, ce qui n'est pas forcément du goût de tout le monde. Delphine Nerbollier, notre correspondante à Berlin.

Accents d'Europe
L'Italie secouée par un scandale sexuel en ligne

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 19:30


C'est un scandale qui déstabilise l'Italie. Il y est question de photos de femmes volées, dévoyées, sur des sites pornographiques avec commentaires dégradants à l'appui. Même la présidente du Conseil Georgia Meloni, directement visée par ces contenus sexistes, a annoncé une enquête et des sanctions. Une affaire qui vient aussi questionner la vigilance et le contrôle des plateformes en ligne.  La revue de presse de Franceline Beretti. La City entre finance et archaïsme Cinq ans après le Brexit, l'hémorragie prévue à la City de Londres n'a pas eu lieu. Certes, une partie des activités s'est relocalisée en Europe, en France et en Allemagne, mais la City reste la première place financière du continent et la troisième dans le monde. Symbole de la puissance économique du pays, elle concentre 12 % des recettes fiscales du Royaume-Uni. Mais derrière la modernité des tours de verre, se cache une autorité locale, la City Corporation, dont le mode de gouvernance est particulièrement archaïque. Marie Billon. Le vignoble grec en manque d'eau Sécheresses prolongées, baisse des précipitations… le vignoble grec a soif. Pour la première fois depuis des siècles, les vignerons de l'île Santorin – terroir réputé pour son sol volcanique – se sont ainsi mis à irriguer. C'est aussi devenu la préoccupation principale dans le nord du pays en Chalcidique. Joël Bronner s'est d'abord rendu à Santorin où les vignes font aussi partie du paysage touristique.  À lire aussiRecords de chaleur, incendies: en pleine canicule, les Balkans au bord de l'asphyxie Rentrée des classes en ordre dispersé en Allemagne Après la trêve estivale, c'est la rentrée en Allemagne. Mais dans un pays où les 16 régions, les 16 Länder ont des pouvoirs élargis sur les questions éducatives, le retour à l'école se fait en ordre dispersé pour les 11,4 millions de lycéens et collégiens, ce qui n'est pas forcément du goût de tout le monde. Delphine Nerbollier, notre correspondante à Berlin.

Journal d'Haïti et des Amériques
Brésil : les gardiens de la mangrove de la baie de Guanabara

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 30:00


Cette baie est connue pour sa pollution et son exploitation du pétrole. Mais tout au fond, il existe encore une biodiversité aussi riche que fragile. Plus de 6.000 hectares de mangroves résistent à la pollution et à la spéculation immobilière. Un reportage de Sarah Cozzolino. Depuis 12 ans, le projet «uçá», du nom d'une espèce de crabe qui se niche dans cette mangrove, implique les populations locales de pêcheurs pour collecter les déchets et reforester la zone. Les mangroves sont très importantes pour le pays, elles sont capables de capter et de stocker le carbone durablement. Elles ont un rôle de tampon face aux tempêtes ou à l'érosion, c'est la raison pour laquelle le projet se concentre sur la reforestation de la mangrove. En 13 ans, le projet «uçá» est parvenu à restaurer 18 hectares.    En Haïti, la justice doit faire face à la violence des gangs Selon Rebecca Luc, magistrate en Haïti, la corruption gangrène les institutions judiciaires. Les magistrats sont confrontés à de nombreux défis, et l'accès à la justice est menacé et la puissance et montée des gangs en Haïti qui paralyse les activités judiciaires. À chaque fois, il faut par exemple déplacer les tribunaux. Pour la magistrate, des mesures urgentes sont à prendre pour renforcer l'indépendance et l'intégrité du système judiciaire. Par exemple, mieux rémunérer les magistrats pour qu'ils ne soient pas sujets à des pressions économiques extérieures.    Aux États-Unis, l'issue de la rencontre entre le président ukrainien, Volodymyr Zelynsky, le président Trump et sept dirigeants européens est teintée d'incertitudes… Ce sont les journalistes du New York Times qui posent cette question : Volodymyr Zelensky peut-il vraiment faire confiance à Donald Trump ? Car oui, à ce stade, on ne peut que se baser sur les promesses qui ont été faites lundi (18 août 2025). Certes, le ton était plus amical que la dernière fois entre le président russe et son homologue américain... qui l'a d'ailleurs cette fois-ci complimenté sur sa tenue... mais rien de concret n'a été annoncé. Le New York Times rappelle les positions de Trump en constante évolution et donne quelques exemples très récents... Rappelez-vous ce qu'avait promis Donald Trump quelques heures avant sa rencontre avec Vladimir Poutine en Alaska : le président américain avait menacé la Russie de « graves conséquences » si Vladimir Poutine n'acceptait pas un cessez-le-feu rapide... et pourtant, il n'en est rien. « Tout ça n'était que du bruit », regrette l'éditorialiste George Volonté du Washington Post, qui décrit le président américain comme « un poisson tout flasque » face à Vladimir Poutine... incapable d'honorer la moindre promesse, à la merci du président russe.    En Haïti, l'instabilité règne au Conseil présidentiel de Transition... La presse haïtienne s'inquiète. Entre changements internes et nouvelles menaces, le Conseil présidentiel de Transition, le CPT, semble encore loin d'assurer une certaine stabilité dans le pays. Dans l'éditorial du Nouvelliste, Jean Pharès Jérôme évoque l'arrivée récente d'un nouveau coordinateur au CPT et, évidemment, les bouleversements qui ont suivi... « Les informations sont peu rassurantes », regrette l'éditorialiste. Ces dernières semaines, les kidnappings refont les titres de l'actualité et les forces de l'ordre sont en retrait. Pour Jean Pharès Jérôme, tous ces changements sont de faux espoirs : « Il est temps d'arrêter de perdre du temps », exhorte le journaliste. Viennent s'ajouter à cela de nouvelles menaces… Gazette Haïti fait sa Une sur un « come-back » fracassant sur la scène politique, souligne le quotidien. Il s'agit de Moïse Jean-Charles, ancien sénateur et chef du parti Pitit Dessalines, qui est réapparu devant une foule enflammée de sympathisants lundi (18 août 2025).  Après des semaines de silence, il a multiplié les attaques et menaces contre le Conseil présidentiel de Transition. Le Premier ministre et le CPT seraient les cibles prioritaires de Moïse Jean-Charles. « Si les choses ne changent pas, je prendrai les armes ». Voilà « un appel à la confrontation directe », selon Gazette Haïti, dans un pays déjà miné par la prolifération des armes et la violence des gangs.   Au Mexique, les mères toxicomanes sont abandonnées par l'État… L'enquête réalisée par Connectas, un consortium de journalistes sud-américains, raconte le parcours de plusieurs jeunes mamans addictes à la drogue au Mexique et montre comment elles sont devenues des cibles de choix pour la politique antidrogue de l'État. Leur santé et celle de leurs enfants ne sont pas prises en compte : ces femmes sont uniquement criminalisées et signalées au bureau du procureur, selon les journalistes.  Avec la peur d'être dénoncées, ces mères accouchent donc dans l'insécurité sans que le personnel médical puisse prendre les dispositions nécessaires pour leurs bébés... L'enquête prend l'exemple d'Alejandra. On tombe sur son regard noir et vaseux en lisant l'article. Elle a été prise en photo dans un centre clandestin de réhabilitation à Cancún, le seul endroit qui a bien voulu lui apporter de l'aide. Consommateurs de méthamphétamine, Alejandra a préféré ne pas prévenir les médecins lors de sa dernière grossesse, ni faire soigner son bébé né d'un syndrome de sevrage.   Journal de la 1ère  Aux Antilles, la vie chère reste la préoccupation des habitants. En début d'année 2025, l'État avait indiqué une baisse des prix de 11% sur une gamme de produits, mais le ressenti des consommateurs est toujours aussi difficile.